de Pierre Assouline

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Des Italiens se mobilisent pour sauver… l’Histoire !

Des Italiens se mobilisent pour sauver… l’Histoire !

Question pétitions, contre-pétitions et autres manifestes, les intellectuels italiens n’ont jamais été en reste par rapport aux intellectuels français. On leur a suffisamment reproché de signer plus vite que leur ombre. On dira que c’est probablement en rapport avec leur tempérament, et plus encore avec l’intensité du débat d’idées dans la péninsule depuis la fin de la guerre. On y a vu récemment des historiens notamment s’engager dans l’affaire Cesare Battisti, contre le négationnisme mais pour la liberté de la recherche, pour la défense du Liceo Classico (basé sur le latin et le grec) dans l’enseignement secondaire et même pour… l’annexion de la Corse par l’Italie ! Mais depuis que Matteo Salvini, ministre de l’Intérieur et vice-président du Conseil, s’est révélé en à peine un an comme l’homme fort du gouvernement Conte, c’est la première fois que l’on voit autant d’intellectuels de différentes disciplines s’unir pour défendre l’enseignement de l’Histoire.

Le texte publié le 26 avril dernier par le grand quotidien La Repubblica se veut un appel. Intitulé « L’Histoire est un bien commun, sauvons-la ! », il a été lancé à l’initiative de l’historien de l’antiquité romaine Andrea Giardina, de la sénatrice à vie Liliana Segre et de l’écrivain sicilien Andrea Camilleri. Le fait même qu’un seul des trois soit un historien reflète leur volonté d’atteindre le plus largement possible les consciences citoyennes bien au-delà du cercle des collègues et de la citadelle universitaire. Ils y défendent des principes qui auraient semblé aller de soi il y a peu encore mais qui exigent d’être désormais martelés et protégés dans une Italie de plus en plus à l’unisson avec la vague populiste qui gagne l’Europe.

Nullement corporatiste, c’est un appel en faveur d’un savoir critique, non homogène, basé sur le dialogue des cultures et non sur le repli identitaire. Il interpelle aussi les représentants des institutions et associations politiques, publiques et privées, afin qu’elles soutiennent la recherche historique « en danger » et au-delà, toute connaissance critique du passé tant c’est un esprit qui est menacé. Le texte pointe notamment les dérives du débat dans les réseaux sociaux, ou l’on voit se dresser face aux « experts » (traduisez : des historiens), généralement légitimés par une œuvre, un parcours universitaire, une autorité professionnelle etc, des « contre-experts » qui ne s’autorisent que d’eux-mêmes pour se faire les porte-voix de l’opinion publique en dénonçant leurs « privilèges de caste », occultes, naturellement. Ce serait sans importance s’ils ne diffusaient pas une contre-histoire fantaisiste et relativiste au nom d’une volonté de déséidéologisation.

De quoi inquiéter alors que la place de l’histoire est à nouveau réduite dans le secondaire où le ministre de l’Education Marco Bussetti vient de supprimer l’épreuve d’histoire au bac (maturità), (ce qu’il a démenti) et plus vertigineusement encore à l’Université où le nombre de postes ne cesse de diminuer, tandis que la situation des centres d’archives et des bibliothèques est de plus en plus précaire sinon alarmante dans plusieurs cas.

Pour les signataires de cet appel, l’histoire n’est pas une discipline comme une autre en ce qu’elle participe plus que toute autre à l’éducation citoyenne d’un individu. Quelque chose comme une instruction civique supérieure, plus indispensable que jamais. Il est vrai que le climat est devenu délétère après que le grand congrès de Vérone sur la famille – politique, et « historique »- ait affirmé l’existence de la « famille naturelle » comme seule référence ; et après qu’à Trieste, le Conseil municipal ait décidé de restreindre le financement de toute association qui nierait ou sous-estimerait le drame des foibe, massacres politiques et nettoyage ethnique organisés par le maréchal Tito de 1943 à 1947 afin d’éliminer ses opposants et de vider l’Istrie de sa population italienne en les précipitant, morts ou vivants, dans des gouffres.

L’appel des trois dans la Repubblica a eu un grand retentissement. Il a été abondamment commenté par des écrivains (Roberto Saviano), des architectes (Renzo Piano), des spécialistes des antiquités romaine et grecque (Eva Cantarella, Luciano Canfora…), des cinéastes (Paolo Sorrentino, Paolo Taviani) des sociologues, des philosophes, des artistes, des scientifiques et bien sûr des enseignants du secondaire. Mais au-delà des intellectuels ? Interpellés sur les raisons de leur engagement, les signataires évoquent « l’urgence » de la situation. Pas sûr que cela suffise à alarmer, sinon troubler, une société anesthésiée par le divertissement berlusconisé et le calcio à tous les étages.

(« Matteo Salvini lors d’un meeting » photo D.R.)

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commentaires

1 435 Réponses pour Des Italiens se mobilisent pour sauver… l’Histoire !

Patrice Charoulet dit: à

LES EUROPEENNES A LA REUNION (suite)

Ce vendredi matin, Guillaume Larrivé, député LR , est invité à parler une demi-heure sur BFM.
Il fut excellent. Il pense que LR doit accueillir la droite conservatrice, la droite sociale et la droite libérale. Et ne se résigne pas au duel détestable : la France qui va bien (vote Macron) vs la France qui va mal (vote Le Pen).
La France qui va mal, reparlons-en. Ayant enseigné douze ans, avant ma retraite, à La Réunion, j’ai dit que je ne comprenais pas comment le parti Le Pen avait pu triompher dans toutes les communes
de là-bas. On m’a taquiné : « Consultez vos anciens élèves, professeur ! ». Je ne suis pas le professeur Brigitte Trogneux , qui n’a pas coupé tous les ponts avec ses (grands) élèves de lycée 
; je n’ai eu avec des élèves de douze ou treize QUE des relations pédagogiques entre les quatre murs de mes classes et aucune relation extra-scolaire avec eux.
J’ai fait mieux, pour m’éclairer. Je viens d’envoyer quelques mails à des amis vivant dans ce DOM .
A l’instant, je lis une réponse. Ce n’est pas un ancien élève de 5e, c’est un ancien universitaire , reçu premier à l’agrégation d’histoire (comme Wauquiez!). A l’en croire, les Réunionnais ont cru au référendum seriné par les médias et les deux intéressés . Ils ont voté CONTRE Macron.
A la réflexion, mes courriers étaient inutiles. Les scores Le Pen sont analogues à ceux-là au Nord, au Nord-Est, au Sud-Est de L’Hexagone et dans tous les coins où la France va mal. Macron était le punching-ball parfait. Un autre, à sa place, aurait fait tout aussi bien l’affaire.
Moi, je vais bien, je ne me suis pas trompé d’élections. J’avais le choix entre 34 listes. J’ai choisi.
Inutile de redire pour qui. Je ne voudrais pas lasser.

Chantal dit: à

Cela fait un bail qu’on souffre du retour de Berlusconi, et là il vient carrément de s’acheter une villa à Bruxelles avec quel argent … ?

Simonetta Greggio énervée :

https://www.youtube.com/watch?v=JQmyt9aC4jw

christiane dit: à

C’est bien ce billet d’alerte, surtout en ces temps où l’information et la désinformation circulent en permanence sur les réseaux sociaux.
L’Histoire ne s’écrit-elle pas après coup, longtemps après les évènements avec le recul nécessaire pour analyser, consulter des archives, analyser des images, entendre des témoins ?
L’histoire de la deuxième guerre mondiale, je l’ai découverte, souvent, par l’art (dessin, toiles, photos, films, sculptures…) par des romans, des poèmes.
Quand les pièges de la guerre, de l’occupation se referment sur les peuples, quand certains hommes sont considérés comme devenus indésirables, des œuvres apparaissent pour raconter, pour survivre. l’art n’est pas une illustration de la réalité historique mais il en porte les signes vivants, né dans des cachettes, des camps, des prisons.
Les artistes réagirent différemment pendant ces temps. Matisse se replia dans son atelier. Giacometti sculpta pour « avancer le plus possible sur tous les plans, dans toutes les directions, pour se défendre contre la faim, le froid, la mort. » Bram van Velde cessera de peindre de 1940 à 1945. Son ami Samuel beckett dira qu’à cette période il n’avait plus de pouvoir, qu’il était dans le vide. Je pense aux dessins retrouvés dans les camps pour témoigner, à Jeanne Bucher qui, au fond d’une cour, continuait à exposer les artistes interdits aux gouaches de Charlotte Salomon confiées à un ami avant sa déportation. à Picasso (La crucifixion, la tête de mort, les crânes, Guernica…), aux photos d’Henri Cartier Bresson, à celles de Robert Capa, aux photos prises à la libération des camps de concentration.
Paul Edel sur son blog a évoqué, il y a peu, de grands romanciers qui ont écrit la guerre et ses ravages. (J’espère qu’il va trouver une solution pour sauvegarder ses précieux billets quand les blogs Le Monde vont fermer.)
Toutes ces œuvres ne font pas toujours référence à l’Histoire immédiate mais elles sont en rapport avec l’Histoire.
Picasso a dit : « Plus tard peut-être les historiens montreront que mon style a changé sous l’influence de la guerre. »
Je pense aussi, dans les années qui suivirent la deuxième guerre mondiale, à toutes ces œuvres, à tous ces mouvements artistiques qui ont exprimé une espérance d’espoir et de paix dans un monde défiguré, en ruines… et à toutes celles qui ont continué et continuent à témoigner de l’Histoire souvent sombre de notre temps (Carter et l’enfant qui meurt de faim au Soudan, un homme en train de chuter du World Trade Center, la petite fille brûlée qui tente de fuir les attaques au napalm durant la guerre du Vietnam…).
L’Histoire…

de nota dit: à

Les historiens sont des gens dangereux, disait Khrouchtchev ; ils sont capables de tout chambouler. Ils doivent être dirigés.

Janssen J-J dit: à

J’ignorais l’existence de la tragédie des foibe, merci pour le lien.
Je comprends mal les raisons de ce billet valorisant une pétition contre la mise à mal de l’enseignement de l’histoire (H) en Italie, alors que la rdl n’a eu aucun mot pour les manifs et les grèves contre la réforme Blanquer et contre les combats douteux de qq intellos d’ext gauche dans l’affaire Battesti.
A qui la rdl veut-elle faire plaisir au juste, et à quoi joue-t-elle ? On n’arrive pas toujours à suivre ses lignes idéologiques.
@ Charoulet P., nous ne pensons pas que vous soyez entièrement responsable des scores ultramarins du front national, d’autant que seuls 14,4% des inscrits ont voté en Guadeloupe par ex. (mois de 2 sur 10 citoyens !) et guère tellement plus à la Réunion. Par ailleurs, les macroniens ont même devancé les lepénistes en Martinique. Or, il appertrait que vos anciens élèves ont fait massivement partie des abstentionnistes. En revanche, vous devriez mieux réfléchir au suicide du couple diabolique Wauquiez-Bellamy et méditer sur la rage spumescente de l’ancien président Sarkozy à leur égard. Savez vous que cette droite traditionnellement conservatrice est totalement KO ! Convertissons-nous plutôt à l’écologie catholique de centre gauche, c’est l’avenir ! Bien à vous.

Delaporte dit: à

« Convertissons-nous plutôt à l’écologie catholique de centre gauche, c’est l’avenir ! »

Très bonne résolution. Mais pourquoi « centre gauche » plutôt qu’extrême gauche ? cette dernière est plus radicale, plus efficace. L’héritage d’Ulrike Meinhof est là, et de quelques autres qui sont chers à mon coeur. Alors, convertissons-nous, en effet, et d’abord à la religion.

bouguereau dit: à

..t’arrêtes de sortir tes bonsbons à la porte de la sacristie dlalourde..ou sinon j’envoie une lette recommandée à lassouline

bouguereau dit: à

les italiens mal ensembe font le premier peuple a être sorti de l’histoire..c’est normal qu’il n’y ait pas d’enseignement a en tirer..faut tout lui dire à lassouline

bouguereau dit: à

Berlusconi, et là il vient carrément de s’acheter une villa à Bruxelles

havec les belges qui copient..sales copieurs toujours..

Paul Edel dit: à

Je ne crois pas que tous les récits de guerre, rédigés par des écrivains-témoins soient à placer dans la catégorie floue de « fiction ». De « à l’Ouest rien de nouveau », de Remarque à « les nus et les morts » de Norman Mailer, et des « Manuscrits de guerre » de Gracq aux « Journaux de guerre » d’Ernst Jünger, les textes de ces auteurs apportent une contribution capitale à l’Histoire. Sont-ils historiens, au sens strict ? Non. Mais ils sont historiens par leur apport à la complexité vécue et unique des combattants. Ce sont même parfois les seuls qui soudain, nous jettent dans la de l’expérience guerrière existentielle , vécue à la fois de l’extérieur et de l’intérieur.et pusqu’n parle de l’Italie…Rappelon que l’un des plus grands, parmi ces écrivains-témoins, est l’italien Beppe Fenoglio, avec « la guerre sur les collines »(« Il partigiano Johnny » en italien) .
Il est mort à 42 ans, en 1963 d’un cancer des poumons. Il fut partisan là où il était né dans les collines du piémont près de Turin.. Il s’était fait connaitre par un recueil de nouvelles »les vingt trois jours de la ville d’Albe », qui s’inspirait déjà de la guerre des partisans dans sa région ( de juillet 1943 au terrible hiver 1945) entre les petits groupes de partisans. Il y avait les « Garibaldiens » ou « Rouges » d’un côté, d’obédience communiste, Badogliens dits « les bleus » fidèles au Roi, et aussi les groupes « Giustizia et Liberta, » d’inspiration libérale. Tous ces groupes se battirent contre les fascistes italiens et les soldats allemands .Mais sans le livre capital de Fenoglio, son chef- d’œuvre, « la guerre dans les collines», que saurait-on de cette expérience si particulière ? Sans Beppe Fenoglio nous ne saurions pas les saisons, les attentes, et les combats des partisans, comme ils les ressentirent, dans leurs fatigues, dans leurs solitudes, et leurs doutes ,leurs déuragements et leurs exalattions, pendant ces hivers et ces étés de guerilla entre fascistes et partisans. Italo Calvino a dit que « la guerre sur les collines » était « le grand roman de la Résistance italienne. » c’est la pure vérité. Une langue tantôt sèche, précise, mais aussi, et le plus souvent de fabuleux passages lyriques pour raconter ce qu’a ressenti et vu le partisan Johnny de Fenoglio.Il est un peu à la résistance italienne, en littérature, ce que furent les films de Rossellini avec « Païsa » ou « Rome ville ouverte » pour décrire ces années-là.

bouguereau dit: à

les français font semblant d’en avoir une..pour les touristes c’est himportant..les italiens sont jaloux..et leur grappa c’est pas terribe..polo y peut se défoncer..hallez hallez meussieur on sait bien que c’est pour la galrie

bouguereau dit: à

A la réflexion, mes courriers étaient inutiles

voilà charoulet..y va bientôt être un parfait pizzaiolo..prenez exempe vous autes

bouguereau dit: à

Inutile de redire pour qui. Je ne voudrais pas lasser

mais penses tu..qu’est ce que tu vas hencore chercher..si la droite ne déconne plus qui qu’cest qu’y va donc déconner qu’il disait djizeus à judas..t’es lsel de la terre ou pas charoulet..tu vas pas dire que t’es tourné pédé tou couocoué!

Riviera dit: à

Notre Pierre qui êtes au Salon du Livre à Nice et écrivez ceci « Pas sûr que cela suffise à alarmer, sinon troubler, une société anesthésiée par le divertissement berlusconisé et le calcio à tous les étages. » ne trouvez-vous pas un air de ressemblance ? Toutes proportions gardées, Nice, la Côte d’Azur, la France anesthésiées par des divertissements permanents. Comme la Terre, on aspire à souffler… Sols artificialisés, société anesthésiée, du pain et des jeux. Au s’cours.

Jazzi dit: à

« c’est la première fois que l’on voit autant d’intellectuels de différentes disciplines s’unir pour défendre l’enseignement de l’Histoire. »

L’Histoire de l’Italie, c’est la mémoire de notre civilisation, de nos divers cultures méditerranéennes, après la Grèce. Ne plus l’enseigner correspond à un suicide programmé !

Jazzi dit: à

Matteo Salvini, c’est un néo Mussolini ?

renato dit: à

De Liliana Segre le témoignage d’adolescente juive : Un’infanzia perduta, in Voci dalla Shoah testimonianze per non dimenticare, Firenze: La Nuova Italia Editrice, 1996.

Jazzi dit: à

renato commence à sauver sa bibliothèque italienne. Heureusement que l’on a internet !

Marie Sasseur dit: à

La storia? Non è scomparsa dalla maturità, è scomparsa dalla scuola

https://www.lastampa.it/2019/05/30/cultura/maturit-la-storia-non-stata-emarginata-dallesame-la-scuola-ad-averla-dimenticata-LWsW6ulSviaa0G7jIYVvlN/pagina.html

Surtout pour l’histoire contemporaine, les profs n’arrivent plus à boucler le programme.

Et pour le bac a options concocté par Macron, ça prend le même chemin, avec la suppression des maths, et sciences, devenues optionnelles.

Mais vous vouliez le resultat du match de foot ?
Aucune idée la Vieille Dame est en plein mercato.

Chaloux dit: à

…les dérives du débat dans les réseaux sociaux, ou l’on voit se dresser face aux « experts » (traduisez : des historiens), généralement légitimés par une œuvre, un parcours universitaire, une autorité professionnelle etc, des « contre-experts » qui ne s’autorisent que d’eux-mêmes pour se faire les porte-voix de …

J’allais vous le dire.

Autorité mon Q. Quand les historiens commencent à s’acoquiner avec les politiques, les dérives les plus dangereuses sont rarement très éloignées.

Un exemple?

Hurkhurkhurk!

De plus, les lecteurs de l’histoire s’autorisent rarement d’eux-mêmes. Ils s’autorisent d’historiens moins bien en cour…mais tout aussi légitimes par ailleurs.

Marie Sasseur dit: à

« Repubblica » appoggia il manifesto lanciato dallo storico Andrea Giardina, dalla senatrice a vita Liliana Segre e dallo scrittore Andrea Camilleri per ridare dignità nelle scuole alla materia »

Andrea Camilleri est un grand monsieur.
Sur qui je compte beaucoup pour mes vacances cet été, en Sicile.

Janssen J-J dit: à

La RDL est heureuse de s’associer à la joie des familles des principales personnalités du monde de la sécurité qui viennent d’être nommées ou promues à l’Ordre national du mérite par le décret du 29 mai 2019. Notons, parmi eux.elles, des écrivain.es de polars talentueux, connus sous d’autres pseudos…

Au grade de commandeur (Ministère de l’Intérieur)

Jean-Luc Marx, préfet de la région Grand Est, préfet de la zone de défense et de sécurité Est, préfet du Bas-Rhin ;
Marie-France Monéger-Guyomarc’h, commissaire générale de police honoraire, ancienne cheffe de l’IGPN.

Au grade d’officier (Ministère de l’Intérieur)

Christophe Allain, contrôleur général des services actifs de la police nationale, directeur interrégional de la police judiciaire de Strasbourg ;
Marie-Blanche Bernard, sous-préfète, secrétaire générale de la préfecture de Meurthe-et-Moselle ;
Hugues Besancenot, préfet, directeur de l’immigration à la direction générale des étrangers en France au ministère ;
Élodie Degiovanni, préfète de la Haute-Marne ;
Christine Dufau, commissaire générale de police, adjointe au sous-directeur des ressources, de l’évaluation et de la stratégie de la direction centrale de la police judiciaire ;
Catherine Ferrier, préfète du Cher ;
Patrick Guyonneau, directeur des services actifs de la police nationale, directeur technique de la DGSI ;
Étienne Guyot, préfet de la région Occitanie, préfet de la Haute-Garonne ;
Gilles Jacquemand, commandant divisionnaire fonctionnel de police ;
Didier Lauga, préfet du Gard ;
Didier Martin, préfet de la Moselle ;
Lucien Pourailly, commissaire général de police honoraire ;
Jean-Marie Salanova, directeur des services actifs de la police nationale, directeur central de la sécurité publique ;
Martine Coudert, inspectrice générale des services actifs de police nationale, directrice adjointe des ressources et des compétences de la police nationale.

(Ministère de la Justice)

Samuel Vuelta-Simon, procureur de la République près le tribunal de grande instance de Bayonne.

(Premier ministre)

Pascal Chauve, directeur du groupement interministériel de contrôle.

Au grade de chevalier (Ministère de l’Intérieur)

Jean-Marc Autrand, commandant de police ;
Simon Babre, adjoint au directeur des ressources humaines au ministère de l’Intérieur, chargé de la mission de gouvernance ministérielle des ressources humaines ;
Thierry Batistoni, contrôleur général des services actifs de la police nationale, chef de la division nationale de recherche et d’appui au service central du renseignement territorial ;
Bruno Beaussé, colonel de sapeurs-pompiers professionnels, directeur de département à l’École nationale supérieure des officiers de sapeurs-pompiers ;
Youssef Berqouqi, secrétaire général de la sous-préfecture de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) ;
Éric Boucourt, sous-préfet d’Autun (Saône-et-Loire) ;
Frédéric Bourdier, commissaire divisionnaire de police, directeur zonal des compagnies républicaines de sécurité Sud-Ouest ;
Marie-France Bousquet, directrice des sécurités de la préfecture du Var ;
Patricia Chadrys, commandante divisionnaire fonctionnelle de police ;
Adeline Champagnat, commissaire divisionnaire de police, adjointe au chef de l’office central pour la répression des violences aux personnes ;
Éric Cluzeau, commissaire divisionnaire de police, directeur départemental de la sécurité publique de la Haute-Loire ;
Léna Cojan-Giovannini, commandante de police ;
Rachel Costard, commissaire divisionnaire de police, directrice zonale au recrutement et à la formation à Paris ;
Benoît Desferet, commissaire général de police, directeur départemental de la sécurité publique du Doubs ;
Cécile Dindar, sous-préfète, secrétaire générale pour les affaires régionales des Hauts-de-France ;
Éric Durand, commandant divisionnaire fonctionnel de police ;
Fabienne Ellul, sous-préfète de Forcalquier (Alpes-de-Haute-Provence) ;
Marion Friedrich, commissaire divisionnaire de police ;
Catherine Haller, cheffe de service interministériel de défense et de protection civiles de la préfecture de l’Isère ;
Hervé Jacquin, colonel de sapeurs-pompiers professionnels, directeur départemental du service d’incendie et de secours du Jura ;
Antoine Lebigre, commandant divisionnaire de police ;
Grégory Lecru, sous-préfet, secrétaire général de la préfecture de Saint-Pierre-et-Miquelon ;
Dominique Levêque, responsable de la mission de coordination générale de la préfecture de la région Normandie ;
Philippe Luporsi, directeur Est à la direction des systèmes d’information et de communication du ministère de l’Intérieur ;
Philippe Martineau, commissaire général de police ;
Pascal Mathieu, secrétaire général de l’inspection générale de l’administration ;
Olivier Maurel, sous-préfet, secrétaire général de la préfecture de la Creuse ;
Élisabeth Mercier, directrice des sécurités de la préfecture des Alpes-Maritimes ;
Jean-Luc Mercier, contrôleur général des services actifs de la police nationale, sous-directeur des services spécialisés de l’agglomération à la direction de la sécurité de proximité de l’agglomération parisienne de la Préfecture de police ;
Christine Meurisse, capitaine de police ;
Vincent Niebel, directeur des systèmes d’information et de communication au ministère ;
Maryline Orellana, secrétaire générale adjointe de la sous-préfecture de la Dordogne ;
Emmanuelle Oster, commissaire divisionnaire de police, commissaire centrale du XVIIIe arrondissement de Paris ;
Murielle Padiolleau, majore de police ;
Sylvie Patarin, commandante divisionnaire fonctionnelle de police ;
Didier Ribeyrolle, directeur de cabinet du préfet délégué pour la défense et la sécurité de la zone Sud-Ouest ;
Éric Riva, commandant de sapeurs-pompiers volontaires, chef d’un centre d’intervention et de secours ;
Chantal Rodrigue, commandante divisionnaire fonctionnelle de police ;
Judicaële Ruby, commissaire divisionnaire de police ;
Dominique Sabourault, commandant divisionnaire fonctionnel de police ;
Philippe Sansa, colonel de sapeurs-pompiers professionnels, directeur adjoint du service départemental d’incendie et de secours des Alpes-de-Haute-Provence ;
Monique Schoepflin, cheffe du pôle des sécurités publiques à la préfecture de l’Yonne ;
Simon Seban, chef de la section « accueil et sécurité » d’une préfecture ;
Joëlle Soum, sous-préfète, adjointe à la cheffe de la mission en charge de la modernisation et de la simplification au ministère de l’Intérieur ;
René Spies, colonel de sapeurs-pompiers professionnels, directeur adjoint du service départemental d’incendie et de secours du Nord ;
Éric Trunel, commandant divisionnaire de police ;
Thierry Vandewalle, major de police honoraire ;
Jean-Paul Vicat, sous-préfet de Brive-la-Gaillarde (Corrèze) ;
Sylvie Violas, majore responsable d’unité locale de police ;
Denis Wuhrlin, commissaire divisionnaire de police, directeur de l’école nationale de police de Montbéliard.

(Ministère de la Justice)

Frédéric Almendros, procureur de la République près le tribunal de grande instance de Cahors ;
Geneviève Biju, secrétaire adjointe de la section de l’intérieur du Conseil d’État ;
Olivier Caracotch, procureur de la République près le tribunal de grande instance de Troyes ;
Yves Dupas, procureur de la République près le tribunal de grande instance de Dieppe ;
Olivier Glady, procureur de la République près le tribunal de grande instance de Bar-le-Duc ;
Cécile Maigné, procureure de la République près le tribunal de grande instance de Laval ;
Jean-Julien Xavier-Rolai, magistrat de l’ordre judiciaire, ancien conseiller de Bernard Cazeneuve.

(Ministère de l’Action et des Comptes publics)

Sébastien Bachet, chef de service à la direction des enquêtes douanières ;

(Ministère des Outre-mer)

Jean-François Coulson, commandant de police (Nouvelle-Calédonie) ;
Sana N’Diaye, chef d’entreprise dans le secteur de la sécurité ;
Samuel Pereau, colonel de sapeurs-pompiers professionnels (Martinique) ;
Yves de Roquefeuil, sous-préfet, secrétaire général de la préfecture de la Guyane.

(Premier ministre)

Laëtitia Baronchelli, commandante de police dans une direction départementale de la police aux frontières ;
Dominique Baroni, commandant de sapeurs-pompiers volontaires, chef de centre à Bar-sur-Seine (Aube) ;
Gwenaëlle Chapuis, sous-préfète chargée de mission auprès du préfet des Alpes-Maritimes ;
Herbert Danois, sapeur-pompier professionnel, sportif de haut niveau ;
Marie Guillaume, directrice de l’Association d’aide aux victimes d’actes de délinquance des Bouches-du-Rhône ;
Cécile Parent-Nutte, chargée de mission auprès du préfet des Hauts-de-France, cheffe de mission dans un secrétariat général pour les affaires régionales ;
Gaëtane Pollet, secrétaire générale de la sous-préfecture de Chalon-sur-Saône ;
Souad Sebbar, déléguée du préfet de l’Hérault dans les quartiers prioritaires ;
Renaud Vedel, préfet, coordonnateur en matière d’intelligence artificielle au ministère de l’Intérieur.

Chancellerie de l’ordre national du Mérite

François Bernard, ancien sapeur-pompier.

Janssen J-J dit: à

Andrea Camilleri est un grand monsieur. OUI, il atteint ses honorables 93 ans. « La concession du téléphone » fut l’un de ses excellents romans, parmi bien d’autres. Il fume dans les parcs siciliens, comme le commissaire Montalbano dans les catacombes de Palerme. Allons visiter Cafalu et Erice.

Soleil vert dit: à

Des Italiens se mobilisent pour sauver… l’Histoire !

Question : qu’en est il des rapports entre intellectuels français et italiens ?
Politiquement c’est la brouille, économiquement le projet de fusion Fiat Renault va peut être générer des commentaires désagréables des transalpins qui nous accusent de phagocyter leurs entreprises phares …

Chaloux dit: à

Il faudrait déjà que les historiens, généralement légitimés par une œuvre, se mettent d’accord entre eux. Ce n’est pas pour demain.
Quant à l’enseignement, pas seulement de l’histoire, de tout, il est en tellement bonne santé en France que les profs commencent à se demander s’ils ne vont pas faire grève le jour du bac. De quoi se vanter, vraiment.

Jean Langoncet dit: à

La blanche d’Alba, la noire de Sarlat, laquelle l’emporte au kilo en attendant Rabelais et la truffe de Chinon ?

Jean Langoncet dit: à

Sitôt dit sitôt surviennent les sinistres buveurs d’eau plate

hamlet dit: à

« au-delà des intellectuels ? »

j’aime bien cette formule d’inspiration géographique, où les intellectuels représenteraient un fleuve ou une montage dont il s’agirait de savoir ce qu’on y trouve au-delà…

ben vu l’évolution récente de nos sociétés modernes j’ai bien peur qu’on y trouve pas grand chose, vu que les sociétés sont scindés en 2 mondes qui ne parlent plus la même langue.

on delà des intellectuels on trouve des employés de bureau, des artisans, des chômeurs longue durée, des ouvriers sous payés, des garagistes, des plombiers, des boulangers, des boucher charcutiers, des serveurs de bar, des des serveuses de restau…

du coup si on cherche un peu on verra qu’au delà des intellectuels on trouve un tas de gens qui essaient de survivre tant bien que mal, qui n’en ont rien à taper de l’enseignement de l’histoire.

d’autant qu’ils travaillent tous au black, ce qui, comme chacun sait, n’est pas le meilleur moyen de payer des profs d’histoire.

passou, essayez de revenir un peu sur terre par moment, je veux bien que vous vivez dans un petit entre soi autistique mais à la longue ça devient totalement surréaliste.

sérieux « sauver l’histoire ! » : vous croyez vraiment que c’est vraiment la première chose à sauver dans ce monde ???

Jazzi dit: à

Il faut surtout sauver la mémoire, hamlet !

hamlet dit: à

bravo jazzi ! il parait que les oligarques russes en ont déjà commandé 3 mille exemplaires ! c’est la fortune assurée…

hamlet dit: à

« Il faut surtout sauver la mémoire »

« sauver la mémoire » : j’adore.

dans Game of Throne il y a un personnage qui est le gardien de la mémoire, à la fin tout le monde meurt et il reste seul, du coup on le nomme roi.

là c’est exactement pareil.

sauver la mémoire pour qui et pour quoi ?

sérieux vous vivez dans quel monde ?

Jean Langoncet dit: à

Un monde de manges merde mais il paraît qu’ils n’ont pas le choix

hamlet dit: à

même passou le dit à sa façon :

Il a été abondamment commenté par :
– des écrivains
– des architectes
– des spécialistes des antiquités romaine
– des cinéastes (Paolo Sorrentino !!!)
– des sociologues
– des philosophes
– des artistes
– des scientifiques
– et bien sûr des enseignants du secondaire

pas un seul boulanger pâtissier, ni un seul garçon coiffeur.

pourquoi ?

pour conclure que c’est la faute à Berlusconi, alors qu’il faudrait résonner de façon inverse.

hamlet dit: à

dans Game of Throne c’est le gardien de la mémoire qui sauve tout le monde et on aimerait que ce soit pareil dans notre monde.

mais non, si quelque chose doit sauver ce monde ce n’est certainement pas l’histoire.

au contraire jusque là on nous a fait bouffer de l’histoire à tous les repas pour mieux nous faire avaler la pilule du présent.

mais ça ne va plus marcher, on peut enfumer les gens une fois, deux fois, trois fois… il arrive toujorus un moment où ils commencent à comprendre.

hamlet dit: à

il faudrait rAIsonner de façon inverse !

pas Ré mais RAI, pourquoi ? parce que la RAI est une chaine de radio italienne…

Jean Langoncet dit: à

@Gibi le shadockien

S’il n’y a pas de solution c’est qu’il n’y a pas de problème

hamlet dit: à

« Pas sûr que cela suffise à alarmer, sinon troubler, une société anesthésiée par le divertissement berlusconisé et le calcio à tous les étages. »

cette phrase de conclusion est magnifique !

d’un côté des intellectuels qui se soucient de l’enseignement de l’histoire…

et de l’autre un bande de tarés qui regardent les émission de Berlusconi et les matchs de foot à la télé.

et voilà, tout est dit.

Jean Langoncet dit: à

Les Shadocks sont-ils populistes ?

Jean Langoncet dit: à

Un Jacques Rouxel sans humour suffit-il à qualifier la politique européenne actuelle ?

Jean Langoncet dit: à

@et voilà, tout est dit.

Pas tout à fait, brave hégélien de fortune ; il vous reste à catégorier les arts pour mieux empoisonner les esprits

Chantal dit: à

merci pour l’extrait Jazzy, respirer un coup çà fait du bien.

Très beau film, je sors du puits 😉

Jazzi dit: à

Merci, hamlet et Chantal, c’est le début de la gloire !
Chacun son quart-d’heure…

renato dit: à

« … à la fin tout le monde meurt et il reste seul, du coup on le nomme roi. »

Qui le nomme roi si tout le monde meurt ?

Delaporte dit: à

Je ne suis pas très satisfait du procès Sophie Toscan du Plantier. C’est bien beau de condamner un suspect, mais que s’est-il vraiment passé ? Aujourd’hui, de manière générale, je ne suis pas satisfait du tout, ni de rien. Je trouve qu’on aurait pu rester un peu plus sur Romain Gary. On aurait pu monter jusqu’à deux mille commentaires, facilement. Tout le monde était inspiré, même Ed, qui ne l’a pas lu. Et qui, au lieu de le lire, et d’écrire sur lui, nous a pondu un innommable texte sur des nouvelles, sans doutes intéressantes, mais sans donner l’envie d’aller y voir, tellement c’était bâclé. Ed est sur la mauvaise pente. Donc, je ne suis pas satisfait du tout. D’habitude je suis content de mes journées. Pas en ce jour. J’ai mangé quelques cornichons russes, heureusement.

Delaporte dit: à

Ce qui est troublant dans l’assassinat de Sophie TD, c’est que d’abord c’est la femme d’un producteur de cinéma, qui sans doute avait beaucoup d’ennemis, comme en son temps Gérard Lebovici, mort lui-même assassiné dans un parking souterrain. Et puis ensuite, le cadre de ce meurtre : une petite maison isolé, au fin fond de l’Irlande. Aucune trace. Aucun aveu. Aucune preuve. Un assassinat sauvage, particulièrement violent, odieux. Aucun coupable, sinon des présomptions sur un voisin peu recommandable. Une énigme à la Agatha Christie. Et pour finir, ce procès à Paris, en l’absence de l’accusé que l’Irlande ne veut pas transférer en France, à Paris. Une avocate de la famille qui met le paquet, avec talent, sans doute, mais à qui il manque, là encore, des preuves. Une sentence : 25 années de prison. Sans être sûr que c’est bien lui l’assassin. Les exécuteurs, ni le commanditaire, dans le cas de Lebovici n’ont été retrouvés. Il n’y a jamais eu de procès. Avec Sophie TD, il y a eu un procès, mais tellement insatisfaisant. Je ne suis pas satisfait du tout.

Delaporte dit: à

Quand Toscan a appris la mort de sa femme, en Irlande, il était quelque part en France, et a fait savoir qu’il ne se rendrait pas sur le lieu du décès, parce que c’était trop triste, a-t-il dit. Etrange réaction, qui a heurté la famille de Sophie. Réaction de producteur, peut-être, qui avait admis qu’on lui en voulait, et qu’on s’attaquait à sa femme pour faire pression sur lui ? C’est en tout cas ce que le monde du cinéma a pensé, à l’époque.

Delaporte dit: à

Je ne suis donc pas très satisfait non plus de l’attitude de Toscan de Plantier, dans cette affaire. Toscan était un drôle de type. Ceux qui l’ont approché pourraient en témoigner mieux que moi. C’était quelqu’un qui vivait sur un quant-à-soi exclusif, et, avec cela, dans les rapports humains, un homme qui ne comprenait que les rapports brutaux. Si vous vouliez obtenir quelque chose de Toscan, il fallait littéralement lui pisser dessus. Un drôle de zèbre.

Delaporte dit: à

La police s’est certainement intéressé à lui, dans l’enquête sur la mort de sa femme, du moins je l’espère. Je suis quand même estomaqué que, lors de ce procès à Paris à propos de l’assassinat de Sophie, le monde du cinéma, et encore moins Toscan lui-même, n’ait été dans la ligne de mire. On aurait pu présenter quelques interrogations, pour voir s’il y avait un lien. Qu’est-ce qui nous dit, au fond, qu’il n’y avait pas un lien ? Même entre Bailey et le monde du cinéma ? Eh bien, non ! On a disculpé le monde du cinéma, et on a condamné quelqu’un qui lui était apparemment étranger, présenté comme tel. On appelle ça un bouc émissaire. Qui croit encore que c’est Bailey qui a tué Sophie ? Le public de ce fait divers n’est pas satisfait de cette mise en scène de procès qui a eu lieu. Le public n’est pas dupe !

renato dit: à

Cafalu ?! Cefalù peut-être ?

renato dit: à

Il était une fois un roi qui demanda à son troubadour : « Raconte-moi une histoire ».
Et le troubadour commença : « Il était une fois un roi qui demanda à son troubadour : « Raconte-moi une histoire », et le troubadour commença » — at lib.

Il se peut que les gens ordinaires préfèrent la légende — le roman national —, et ça se comprend : c’est beaucoup plus valorisant.

Delaporte dit: à

Vous avez aussi la comptine qui ne finit pas, sept jours su sept, et qui peut recommencer le lundi matin pour autant que le petit prince ne soit pas rancunier ni lassé. Admirez cet empire où le roi, sa femme et son petit prince n’ont rien d’autre à fiche que de visiter un ami, sans prise de rendez-vous. C’est un monde où le travail est aboli, et remplacé par une occupation vaine et créative à la fois, qui prend toute la vie. On chante cela aux enfants pour leur apprendre à ne rien faire :
_____________________________
Lundi matin, le roi, sa femme et son p’tit prince
Sont venus chez moi pour me serrer la pince,
Mais comm’ j’n’étais pas là, le petit prince a dit:
Puisque c’est comme ça, nous reviendrons mardi.

Mardi matin, le roi, sa femme et son p’tit prince
Sont venus chez moi pour me serrer la pince,
Mais comm’ j’n’étais pas là, le petit prince a dit:
Puisque c’est comme ça, nous reviendrons mercredi.

Mercredi matin, le roi, sa femme et son p’tit prince
Sont venus chez moi pour me serrer la pince,
Mais comm’ j’n’étais pas là, le petit prince a dit:
Puisque c’est comme ça, nous reviendrons jeudi.

Jeudi matin, le roi, sa femme et son p’tit prince
Sont venus chez moi pour me serrer la pince,
Mais comm’ j’n’étais pas là, le petit prince a dit:
Puisque c’est comme ça, nous reviendrons vendredi.
Vendredi matin, le roi, sa femme et son p’tit prince
Sont venus chez moi pour me serrer la pince,
Mais comm’ j’n’étais pas là, le petit prince a dit:
Puisque c’est comme ça, nous reviendrons samedi.

Samedi matin, le roi, sa femme et son p’tit prince
Sont venus chez moi pour me serrer la pince,
Mais comm’ j’n’étais pas là, le petit prince a dit:
Puisque c’est comme ça, nous reviendrons dimanche.
Dimanche matin, le roi, sa femme et son p’tit prince
Sont venus chez moi pour me serrer la pince,
Mais comm’ j’n’étais pas là, le petit prince a dit:
Puisque c’est comme ça, nous ne reviendrons plus.

Janssen J-J dit: à

Oui, c’est votre heure de gloire à FC, jazmn, vous pouvez être fier de vos goûts, je vous félicite vraiment après avoir écouté l’émission. D’autant plus qu’aujourd’hui, c’est le fin du ramadan musulman, le pourtour est en liesse. Notre WE d’Ascension chrétienne se présente sous les meilleurs auspices. Je souhaite au monde entier, palestiniens comme israéliens de se partager la joie d’être là, ensemble en fraternellité. L’Atlantique océane est fraiche mais mérite aussi la trempette matinale. Allons plonger, revigore.

Chaloux dit: à

Le roman national est moins gênant qu’on ne dit pour ceux qui en désapprouvent l’usage, pour la bonne raison que la plupart des citoyens en ignorent à peu près tout. Pour les autres, il est le décor qui permet d’aller voir derrière le décor.

Assouline qui n’est pas historien est plein de considérations sur l’histoire qui ne lui servent en rien à voir ce qui vient. Il les exprime tout de même, dans d’amusants articles de propagande macronesque.

Bonne journée,

Janssen J-J dit: à

@ Cafalu ?! Cefalù peut-être ?

Oui, merci renato, n’avais pas vu la bé.
Toujours du plaisir à vous lire, bonne journée également
(NB/ soy 1 brin inquiet sur l’assuétude aux gins ‘tonic, peut-être faut-il pas trop m’en faire, si avez encore une bonne marge d’espérance apéritive).

Clopine dit: à

Ou, bravo Jazzi, c’est mérité en plus, et peut-être que tu seras un peu plus respecté, ici, par ceux qui n’arrêtent pas de souligner que les anthologies, n’est-ce pas, ne sont pas des oeuvres littéraires, qui haussent les épaules devant tes goûts et font la fine bouche. Evidemment, ce sont les arbres secs de ce blog qui persiflent ainsi, comme toujours…

Sinon, je voudrais suggérer à notre hôte qu’il n’y a pas besoin d’aller en Italie pour s’inquiéter quelque peu du tour que prennent les choses. En Macronie, tenez :

Croissance des emplois dans les ministères , total 2018/2019

Intérieur : + 3573
Armées : + 984
Culture : – 160
Travail : – 472
Solidarité et Santé : – 508
Transition écologique et solidaire : – 1639
Education nationale : – 1800
source : Commission des Finances du Sénat, loi de finances 2019.

Edifiant, non ?

Et puis, dire à Hamlet que ses indignations « vertueuses » ne sont que stériles, en fait. Ce n’est pas en haussant les épaules devant les prises de position des « intellectuels » et en appelant notre hôte à « vivre dans le monde tel qu’il est » qu’il bouge le plus petit doigt : passé un certain seuil critique (et bibi je trouve que le seuil est franchi depuis longtemps), la dérision ne doit plus être pratiquée, mais il faut au contraire se dire que les plus petits grains de sables sont utiles, pour enrayer la machine du populisme fascisant. Mais Hamlet, savez-vous être utile, en fait? Non, n’est-ce pas ?

Janssen J-J dit: à

J’aimerais bien disposer d’un roman national, mais il se trouve que j’en suis dépourvu, par csqt, ai du mal à aller voir derrière le décor. Il n’est d’ailleurs aucunement prouvé que cette dépossession aide à mieux voir « ce qui s’en vient ». Notre ami Boucheron, avec Ambroise, fut-il mieux armé que notre ami Noiriel, avec son histoire de la France populaire, pour pénétrer l’essence du mouvement GJ ? Il semblerait que ce ne soit plus un sujet de littérature actuelle et, de fait, ne remuons pas trop le couteau dans la plèvre. Mais enfin quoi !… les peuples sans roman national seraient-ils condamnés à périr de froid ? (NB/ « tous les pays qui n’ont plus de légende seront condamnés à mourir de froid », avait prévenu le poète PDLTDP).

Bérénice dit: à

Chaloux 📣 prenez cet instrument et dites nous un peu de ce que vous voyez venir et des solutions idéales de votre conception qui aideraient à lutter , à réduire les injustices de toutes sortes . Auriez vous pensé un système politique efficace à contrôler les fraudes qui permettent aux uns de s’enrichir sans scrupules ni égards ou regards sur le dos des autres ? C’est un peu vogue la galère en avançant vers la fin de tout. Pas lu le billet et le commentarium regorge de presences au minimum lassantes , une jolie microsocieté fidèle qui se pense rebelle.

bouguereau dit: à

Admirez cet empire où le roi, sa femme et son petit prince n’ont rien d’autre à fiche que de visiter un ami

un monde organisé est un monde ou la subsidiarité fonctionne à fond et où l’échelon supérieur est le plus proche de la contemplation de son oeuvre..qu’en dessous ça bosse pour lui..le meilleur des mondes c’est une question de point dvue dlalourde

bouguereau dit: à

« Il était une fois un roi qui demanda à son troubadour : « Raconte-moi une histoire », et le troubadour commença » — at lib

..pas mal..mais ‘roman national’ c’est beaucoup moins ‘valorisant’ que ces tentures de chateaux rénateau

Janssen J-J dit: à

@8.56 bonjour b.
(altavoz) Depuis + de 10 ans, on attend derrière le décor voire au fin fond de la fosse, l’insurrection qui vient, car on n’y coupera pas, Julien !… M. finira par tomber sur un os à cause de B. et des déboires de la DGSI. La préoccupation de l’écologie dans le préambule de la constitution : on est sauvés !
https://fr.wikipedia.org/wiki/L%27Insurrection_qui_vient

bouguereau dit: à

Le public de ce fait divers n’est pas satisfait de cette mise en scène de procès qui a eu lieu. Le public n’est pas dupe !

il y a toujours quelquechose de dégradant dans tes tentatives d’identification au ‘public’ dlalourde..tu lui prête tes perversions blanchit par son innocence..’le public de ce fait divers’?..le public n’est pas dupe..il a pas henvi de te serrer la pince

bouguereau dit: à

Assouline qui n’est pas historien est plein de considérations sur l’histoire qui ne lui servent en rien à voir ce qui vient

l’histoire mon larbin n’est jamais ‘au service’..si elle l’est de l’avnir c’est quand qu’il est hassez vieux pour se faire histoire lui même..

bouguereau dit: à

mon larbin confond l’histoire avec ses ptites craintes de qui qui payer sa retraite..surtout si c’est cette faignasse de dédède..et dire que lui aura payé pour tout ces sales vieux dla rdl..lui c’est pas des tentures de chateau son roman national..c’est un ulcère..c’est pas jojo..voilà cqui vient

bouguereau dit: à

« tous les pays qui n’ont plus de légende seront condamnés à mourir de froid »

ceux qu’en hont des caisses c’est l’feu nucléaire par yavé..comme a jéruzalème..faut moyenner et s’occuper dson jardin quy dit voltaire..et pardi j’ajoutrai samdi c’est sodomie..qu’elle dit bonne clopine en sortant cul nu

de nota dit: à

Curieux que cent ans plus tard, on parle de l’histoire comme si l’école des Annales n’avaient jamais existé, qui ici a lu « apologie pour l’histoire » de Marc Bloch? Il me semble un peu vain de fustiger aujourd’hui le « métier d’historien » comme à pu le faire naguère Paul Valéry. On peut bien considérer que les hommes ne tirent aucun enseignement de l’histoire, mais il faudrait raisonnablement se demander ce que pourraient être les actions des hommes privés, absolument, d’une culture historique?

bouguereau dit: à

On peut bien considérer que les hommes ne tirent aucun enseignement de l’histoire

c’est une humanité dénota..la preuve c’est que son revers est qu’on peut facilement donner une chemise à un homme heureux..et une culotte a bonne clopine par ‘générosité’ à la dlalourde..en clair faut que l’histoire nous rsembe..fidèle..c’est à dire que c’est une belle salope qui se lave le cul à la kro

Jazzi dit: à

Quand les historiens faisaient l’Histoire !

« La Méditerranée existerait-elle sans Fernand Braudel ? Il était né dans la Meuse, en 1902, à Lumeville-en-Ornois, où il passera ses années d’enfance. Son père, instituteur dans la région parisienne, le fait venir à Paris en 1909. L’adolescent se passionne pour l’histoire au point de passer en 1922 l’agrégation et d’obtenir un diplôme d’études supérieures sur Bar-le-Duc sous la révolution. C’est cependant à la géographie que vont ses préférences : c’était alors une matière plus en pointe que l’histoire, confisquée par les positivistes. En 1923, Braudel avait été nommé à Constantine, en Algérie, l’année suivante à Alger : c’est la découverte de la Méditerranée à laquelle il décidera, trois ans plus tard, de consacrer une thèse, « Philippe II et la politique espagnole en Méditerranée, de 1559 à 1574 ». En 1924, il lit La Terre et l’évolution humaine, de Lucien Febvre, futur fondateur de l’Ecole des Annales, qui allait révolutionner la science historique. Nommé à Paris en 1932, il découvre un climat hostile à l’Ecole des Annales. Le gouvernement lui propose, comme à d’autres Français, dont Lévi-Strauss, la faculté de São Paulo, au Brésil ; il y restera jusqu’en 1937, y trouvant notamment l’idée de faire entrer l’économique dans l’histoire. De retour en France, il entre à l’Ecole pratique des hautes études. Fait prisonnier le 29 juin 1940, il vit dans un oflag, près de Mayence. Il donne des conférences à ses camarades détenus, travaille à sa thèse avec les moyens du bord, ses gardiens, qui le surnomment Magnifikus, lui fournissant quelques livres, dont ceux de Max Weber. C’est là qu’il met au point sa théorie du « temps long », « quasi immobile », sa conception de l’histoire se répartissant ainsi : 1. Les grands ensembles géographiques, le climat, les courants marins, la flore, etc. 2. Les fluctuations plus rapides, comme le mouvement des marchés financiers, les prix, les échanges, etc. 3. L’ « écume » c’est-à-dire ce qu’on nomme aujourd’hui l’histoire évènementielle : les batailles, les individus, par exemple. Le monde méditerranéen lui offrait un champ merveilleux, , se réduisît-il, pour sa thèse, à l’époque de Philippe II d’Espagne ; mais Braudel consacrera d’autres livres, plus accessibles, à la Méditerranée, après son élection au Collège de France, en 1949, enfantant une nouvelle génération de chercheurs comme Le Roy Ladurie, Duby, Le Goff, Furet, Vernant, mais aussi une autre qui le contestera en partie, surtout à l’occasion de Mai 68 : Foucault, Derrida, Lévi-Strauss, l’historiographie se scindant en deux branches : l’histoire des mentalités (avec Duby et Le Goff), et l’histoire évènementielle, ces deux branches ayant la faveur du public, comme on l’a vu avec le phénoménal succès de la monographie de Le Roy Ladurie : Montaillou, village occitan, en 1975. Mai 68 a détaché Braudel des Annales. Il se consacre à un autre grand projet : L’Identité de la France, qui paraîtra après sa mort, en 1986, un an après son élection à l’Académie française. Braudel est un historien infiniment séduisant par ses connaissances comme par son style. La Méditerranée lui doit beaucoup. Il suffit d’ouvrir un de ses livres pour comprendre que nous ne savions pas ce que nous croyions savoir, ou que nous le savions mal : il nous permet de replacer nos connaissances dans la longueur d’une temporalité qui définit une civilisation multiple, contradictoire, mais d’une infinie richesse.
(Richard Millet, « Dictionnaire amoureux de la Méditerranée », éditions Plon, 2015.)

Jazzi dit: à

« Ce monde, le même pour tous, ni dieu ni homme ne l’a fait,
mais il était toujours, il est et il sera, feu toujours vivant,
s’allumant en mesure et s’éteignant en mesure. »
HÉRACLITE

« Nous avons beau avoir brisé leurs statues,
nous avons beau les avoir chassés de leurs temples,
les dieux n’en sont pas morts le moins du monde. »
CONSTANTIN CAVÀFIS

« L’histoire entière de la Méditerranée (…) est une masse
de connaissances qui défie toute synthèse raisonnable »
FERNAND BRAUDEL

Janssen J-J dit: à

monl’boug, en super forme, a matin. l’fait plaisir ! attend l’samedi soir, mandoute, 1 heureuz’ sperpective historique forim, maybe, genre… un rut muslim déchaîné ?

Janssen J-J dit: à

Jzman, commencez pas à nous dépiauter vot’goût de la Médite à la rdl, l’MDF va pas y retrouver ses pépètes, après la pub d’hier !… hein.

Janssen J-J dit: à

@10.05 je retire…, c’était un extrait de millet…, excuses. OK…, mais vous continuez à faire votre pub… SAV indirectement, ce faisant. Il suffit, je trouve !

renato dit: à

Janssen J-J, le gin est diurétique et anti-inflammatoire, l’eau tonique idem grâce à la quinine, il y a un petit risque d’intoxication avec le citron s’il n’est pas bio ; donc je me soigne.

Cela dit, tous les mois je pratique l’abstinence pendant 72 heures, sans peine ; et puis, à bien regarder, à mon âge…

Jazzi dit: à

Qui parle de pub, JJJ ?
Je suis seulement un « Italien » qui se mobilise pour sauver l’Histoire…

Paul Edel dit: à

Eloquence nationaliste toujours à la limite de la vocifération, gesticulation exacerbée du « chef » vte en sueur, parlant non pas à des citoyens , mais à sa troupe, accents paranoïaques dans les discours, avec ennemis désignés en boucle.. tout ça,côté Salvini n’a rien de rassurant et ressemble à nostalgie mussolinienne..

Clopine dit: à

mea culpa : les chiffres donnés pour les emplois dans les ministères sont faux (fake news). Je regrette de m’y être laissé prendre.

Patrice Charoulet dit: à

Cher Monsieur,

A mon humble avis, ce qui suit mérite réflexion :

« Charte de modération des commentaires

Vous êtes nombreux à apporter vos commentaires sur le Figaro.fr et nous sommes heureux de partager avec vous cet espace de discussion et de réaction. Voici les critères de sélection appliqués par nos modérateurs pour garantir le bon déroulement de ces échanges :

Les commentaires sont polis, écrits avec un certain soin (orthographe, typographie, abus de majuscules). Le savoir-vivre est nécessaire: insultes, dénigrement, comparaisons rabaissantes, etc. sont proscrits. Évidemment, les commentaires respectent la loi. Les points les plus sensibles sont l’insulte et le dénigrement, la diffamation et la discrimination ou le racisme. Autres textes proscrits: les incitations à la discrimination, la haine ou la violence. Les commentaires à caractère pornographique, sexiste, homophobe ou révisionniste et contraires à l’ordre public. Attention aux propos nuisibles, menaçants, constitutifs de harcèlement, vulgaires, menaçants pour la vie privée d’autrui, haineux. Il en va de même pour toute contribution dénigrant Le Figaro, ses modérateurs, ses journalistes et ses dirigeants.
On choisit: «Un commentaire bien rédigé est toujours agréable à lire.»
On refuse: «LE KOM ki né pa LISIBLE»
Donner une idée, c’est bien, mais souvent insuffisant. Argumenter, c’est mieux. Il s’agit de dépasser le jugement hâtif, surtout s’il est négatif ou agressif, et le prosélytisme. Étoffez votre propos!
On choisit: «L’image de femme à poigne d’Angela Merkel et sa popularité en font la candidate idéale pour ce poste.»
On refuse: «Vive Angela Merkel!»
Un argument = un commentaire. Lorsqu’un argument est déjà apporté par un commentateur, les autres intervenants le développent plutôt que de publier exactement le même texte. La redite nuit aux échanges.
On choisit: «Cet internaute a raison. J’ajouterais que les cheminots bénéficient d’un traitement complètement injustifié pour leurs retraites… Disons ce qui est : ce sont des privilégiés.»
On refuse: «Ces cheminots ne sont que des privilégiés.» « Oui, des privilégiés ! » «D’accord avec vous, supprimons leurs privilèges. » « Oui, on en a marre de leurs avantages ! »
Proposer des liens ou d’autres sources est intéressant. Le commentaire qui accompagne le lien ou la citation doit être étayé pour résumer son contenu et le mettre en perspective avec le débat présent. Les liens vers des sites personnels sont acceptés, après vérification de notre équipe de modération. Les liens postés à des fins commerciales, hors sujet, seront supprimés.
On choisit: «C’est exactement ce que j’écrivais sur mon blog il y a cinq ans… http:/ /www .monblogpersonnelamoi.wordpress.com La politique, c’est cyclique.»
On refuse: «http://www .chaise-de-jardin-pas-chere.com»
Si l’équipe de modération ne parvient pas rapidement à vérifier une information ou à trouver une source crédible, elle retirera le commentaire afin d’éviter d’induire en erreur les lecteurs. C’est la raison pour laquelle les citations de textes religieux sont refusés: il est trop compliqué pour l’équipe de modération de les vérifier.
On choisit: «C’est d’ailleurs la une du New York Times, ce matin!»
On refuse: «Car tous en parlant de nous racontent quel accès nous avons eu auprès de vous, et comment vous vous êtes convertis des idoles au Dieu vivant et vrai, pour le servir» – lettre de St Paul aux Thessaloniciens
Chaque commentaire n’est publié qu’en un seul exemplaire. Même si son auteur se sent frustré par une modération qu’il juge abusive, par respect pour le travail des modérateurs et des lecteurs, il ne les surcharge pas en publiant des doublons.
Lefigaro.fr est un média ouvert au grand public, par prudence il est donc déconseillé de livrer trop d’informations personnelles.
On choisit: «Je vis en Corse.»
On refuse: «J’habite cours Napoléon, à Ajaccio – une petite maison jaune.»
Un commentaire peut avoir été refusé car il répondait à un commentaire lui-même mis hors ligne.
Le Figaro et son équipe d’animation se réservent le droit de ne pas publier tout propos qu’ils estiment nuisible à la bonne tenue d’un débat.
Un commentaire ne respectant pas cette charte, peut être signalé grâce à la fonction « alerter ». Y répondre est inutile, voire nuisible : lorsque celui-ci sera retiré, ses réponses le seront également.
Les internautes qui estiment avoir été modérés à tort à plusieurs reprises écrivent à monfigaro-animation@lefigaro.fr en envoyant un corpus de commentaires – ils évitent d’en parler dans les commentaires pour ne pas faire dériver la conversation.
Les membres de la communauté dont les commentaires sont pertinents et intéressants sont régulièrement sélectionnés par la rédaction et peuvent être sollicités pour donner leur avis. En revanche, les contributeurs qui contreviendraient trop régulièrement à la charte verront leur compte fermé, temporairement ou définitivement. »

et alii dit: à

un dossier histoire
« Histoire globale », « histoire connectée », « world history »… Quel que soit le nom qu’on préfère lui donner, un important mouvement scientifique et éditorial semble ébranler, en France comme à l’étranger, les représentations communément admises de la coexistence et de la mise en relation des peuples.

Derrière une cette variété d’étiquettes au demeurant énigmatiques s’esquisse en somme une nouvelle histoire des Grandes découvertes prises comme événements organisateurs du « grand désenclavement » ou de « l’invention du monde » . En écho à la mondialisation et dans un échange renouvelé avec l’anthropologie émerge un nouveau discours historique sur la planète des hommes, une vision décentrée qui entend écorner une certaine domination symbolique (et culturelle) de l’Occident établie au moyen d’un « vol de l’histoire » .

De diverses manières, le regard de certains historiens change ainsi d’échelle et se détourne des grandes fresques totalisantes de la « grammaire des civilisations » pour mieux se concentrer sur l’analyse resserrée de leurs points de rencontre – effective ou manquée. Assumant le choix d’un renoncement aux récits nationaux et/ou téléologiques, ceux-ci se livrent dès lors à une histoire qui entreprend d’affronter selon divers détours la question de l’altérité. Une moderne histoire moderne ; une histoire d’aujourd’hui, tournée vers le présent.

A l’occasion de la publication d’une critique du dernier livre de Serge Gruzinski sur la première mondialisation, nonfiction.fr vous propose donc de redécouvrir plusieurs des quelques titres symboles d’un renouvellement historiographique annoncé, et commenté par deux de ses principaux protagonistes francophones.
https://www.nonfiction.fr/article-6123-dossier__histoire_mondiale_histoire_globale_histoire_connectee.htm

Jazzi dit: à

« On choisit: «Je vis en Corse.»
On refuse: «J’habite cours Napoléon, à Ajaccio – une petite maison jaune.» »

Je serais probablement refusé de Figaro.fr, je préfère nettement la deuxième formulation !

et alii dit: à

ce n’est pas un italien,O.K.!mais histoire religieuse,sorcellerie:
Gábor Klaniczay lauréat du Prix international de l’histoire CISH, 2016
Gábor Klaniczay-CROPGábor Klaniczay, professeur d’histoire médiévale à l’Université d’Europe centrale à Budapest, a été retenu pour être lauréat du Prix international de l’histoire CISH.
Ce prix récompense une personnalité qui a marqué la discipline historique par son œuvre. Il est délivré par le Comité et la société Jaeger Lecoultre.
Le prix se remis lors de l’Assemblée générale réunissant l’ensemble des représentants des associations d’historiens membres du CISH qui se tiendra à Moscou le 27 septembre 2017. A cette occasion, Gábor Klaniczay donnera une conférence.
http://www.cish.org/index.php/fr/2017/03/29/gabor-klaniczay-laureat-du-prix-international-de-lhistoire/

et alii dit: à

DOSSIER – LA FRANCE A L’HEURE DE L’ITALIE (philo, histoire, lettres…)
c’est toute une foule d’intellectuels, d’écrivains et d’artistes jusque-là peu connus du grand public francophone que l’actualité éditoriale donne aujourd’hui à découvrir. Alessandro Baricco, Antonio Moresco ou Elena Ferrante côté roman ; Aldo Schiavone, Giacomo Todeschini ou Alessandro Barbero côté histoire ; Paolo Virno, Furio Jesi, ou d’une autre manière Emanuele Coccia en philosophie : les lecteurs voient apparaître comme un nouveau territoire de la pensée.
un certain regard social sur le peuple et ses élites, sur l’échelon individuel de la vie politique, une certaine manière d’engager la pensée dans la cité, ou encore un rapport original à l’écriture et à l’oralité, au fragment et à l’œuvre
https://www.nonfiction.fr/article-8541-dossier-la-france-a-lheure-de-litalie-philo-histoire-lettres.htm

et alii dit: à

l’appellation « Italian Theory » ne s’est pas encore véritablement imposée. Pourriez-vous d’abord en retracer l’histoire ?

Davide Luglio : Si on devait chercher à identifier la naissance de cette appellation, je renverrai au livre publié par Paolo Virno et Michael Hardt en 1996 aux États-Unis, qui porte le titre de : Radical Thought in Italy : a Potential Politics (Theory out of Bounds). L’ouvrage souligne la spécificité d’une tradition italienne de pensée. Il s’agit selon les auteurs, d’un « style » de pensée, dont la caractéristique serait d’être ancré dans une pratique collective militante, celle du post-opéraïsme des années soixante–dix. Ensuite, en 2014, Dario Gentili fait paraître un livre intitulé Italian Theory. La dénomination – qui se substitue à celles qui circulaient déjà
https://www.nonfiction.fr/article-8593-entretien__le_style_de_la_pensee_italienne_avec_davide_luglio.htm

Jazzi dit: à

Si Passou adoptait le code déontologique du Figaro.fr, la RDL serait un désert !

Passou dit: à

Merci Patrice Charoulet de nous faire connaître cette charte du Figaro.fr car elle est pour moi… un anti-modèle. Si on l’appliquait ici, avec toutes ses contraintes, ses interdits, ses injonctions, ses limites, ses prudences, il n’y aurait plus de liberté non d’expression (poncif désormais vidé de son sens) mais de conversation. Or celle-ci, si elle veut ressembler à la vie (ressembler seulement car dans la vie, on voit ceux à qui l’on parle et le plus souvent on peut les identifier) doit pouvoir repousser les limites.

Clopine dit: à

Eh bé bibi, je la pratique, la Charte, sans pourtant l’avoir jamais lue ! Et nous sommes quelques uns (bon, ça se compte sur les doigts d’une main, c’est vrai) à le faire… Donc, les bons élèves, c’est nous !

Jazzi dit: à

« Il en va de même pour toute contribution dénigrant Le Figaro, ses modérateurs, ses journalistes et ses dirigeants. »

Là, plus de Chaloux sur la RDL, ce serait dommage, Passou !

et alii dit: à

Vous avancez dans votre article l’hypothèse d’une Italian Poetics qui aurait en commun avec l’Italian Theory un intérêt pour « la vie, la politique et l’histoire ». Pouvez-vous préciser ce que vous entendez par là ?

Davide Luglio : Si par Italian theory on désigne, d’une manière générale, une pensée qui se donne comme objet la vie et la vie dans la cité notamment dans sa dimension historico-politique, on peut estimer, en effet, que ce même objet est fréquemment au cœur de la littérature mais aussi du cinéma italiens contemporains. Ainsi, à titre d’exemple, Pasolini est incontestablement l’un des artistes qui ont abordé la question de la « biopolitique » avant même que la catégorie existe dans sa formulation foucaldienne. En effet, dans ses films, et plus généralement dans son œuvre tardive, Pasolini s’intéresse à l’influence des nouvelles formes de politique sur la « vie », à entendre au sens de corps, de conduites de vie, de manières d’être de l’individu dans la société.
https://www.nonfiction.fr/article-8593-entretien__le_style_de_la_pensee_italienne_avec_davide_luglio.htm

Jazzi dit: à

« Donc, les bons élèves, c’est nous ! »

Faudrait demander son avis à Christiane, Clopine ?

Janssen J-J dit: à

@ « elle est pour moi… un anti-modèle ».
Oufl, passou, on n’en attendait pas moinsss. Vous sais gré, merci. Charoulet P. est un égaré depuis la défaite des siens… Rame aux abois une dernière fois pour le figmag…

Jazzi dit: à

« Pasolini s’intéresse à l’influence des nouvelles formes de politique sur la « vie », à entendre au sens de corps, de conduites de vie, de manières d’être de l’individu dans la société. »

Voir « Salo ou les 120 journées de Sodome » !
https://www.dailymotion.com/video/xf99k5

Clopine dit: à

Alors là, on va dire qu’elle est (hélas) parmi les bons élèves. Je dirais même dans les cinq premiers… Sauf quand on la pousse un peu – elle devient alors aussi distinguée qu’une mareyeuse, au moins il y a quelques années ça faisait contraste avec son ton fleuri… Mais bon, elle s’est achetée une conduite depuis, et elle arrive même à faire de l’humour, désormais (ce qui est si nouveau que certains en ont sursauté).

Mais bon, comme il n’y a personne pour donner des notes, j’en profite un peu, c’est vrai, pour venir aux tables qui sont sous le nez du prof.

De toute façon, les autres resteront vissés au fond de la classe, et continueront à envoyer des boulettes de papier en transformant leur stylo bic en sarbacane, tout en croyant démontrer une virtuosité critique étincelante, alors…

Prenons ça à la légère…

Et puis, de toute façon, c’est pas demain la veille que je vais me mettre à lire Le Figaro, hein. Le journal de l’Alternative Libertaire, c’est mieux. (et ils ont fait paraître un de mes textes, alors je les aime, eux !)

bouguereau dit: à

(ressembler seulement car dans la vie, on voit ceux à qui l’on parle et le plus souvent on peut les identifier)

lassouline rgarde trop dfimes porno

bouguereau dit: à

(et ils ont fait paraître un de mes textes, alors je les aime, eux !)

sapré bonne clopine..l’amour n’est pas henfant dbohème

bouguereau dit: à

quelques liens pour une bonne journée

ben ma colonne

et alii dit: à

ah oui, la France
Le texte officiel précisant la nature de l’épreuve de tronc commun et de l’enseignement de spécialité vient d’être publié [2]. Pour le tronc commun, il nous semble extraordinairement réducteur de prévoir, comme au Brevet des collèges, une épreuve de seulement deux heures pour les deux matières. Nous regrettons la disparition de la composition pour tous les élèves et exigeons que l’exercice proposé, une réponse à une question problématisée, mette en avant les capacités d’argumentation et de réflexion indispensables à la poursuite d’études supérieures. En géographie, la production graphique à partir d’un document que nous réclamions est une avancée notable, nécessitant une certaine réflexion et ne se bornant donc pas à restituer un croquis appris par cœur. Pour l’enseignement de spécialité, et sans la moindre consultation, une composition de deux heures est proposée en fin de première pour les élèves qui arrêteront cet enseignement. En terminale, si l’on souhaite améliorer la réussite des élèves dans l’enseignement supérieur, la durée de l’épreuve devrait être d’au moins quatre heures avec des exercices adaptés mais exigeants, témoignant d’une véritable volonté de former des citoyens critiques car éclairés.

bouguereau dit: à

Pasolini s’intéresse à l’influence des nouvelles formes de politique sur la « vie »

quant à la technologie les drones ça tue à peine qu’il dit lassouline..

et alii dit: à

un historien de l’architecture sur causeur
Depuis sa restauration par Viollet-le-Duc, Notre-Dame est aussi une cathédrale du XIXe siècle. Pour l’historien de l’architecture Jean-Baptiste Minnaert, sa reconstruction doit respecter la charte de Venise1, sans forcément utiliser les mêmes matériaux qu’autrefois.

bouguereau dit: à

Je serais probablement refusé de Figaro.fr, je préfère nettement la deuxième formulation !

..les commentateur du figaro sont phinancé par banon..ça -daccord- ça srait refusé baroz..

bouguereau dit: à

mea culpa : les chiffres donnés pour les emplois dans les ministères sont faux (fake news). Je regrette de m’y être laissé prendre

une fake news ‘se défait’ un peu autrement que par un simple regret bonne clopine..c’est -déjà- de l’histoire

Jazzi dit: à

 » sont proscrits les commentaires à caractère pornographique »

Là, le boug, tu passes à la trappe !

« C’est la raison pour laquelle les citations de textes religieux sont refusés: il est trop compliqué pour l’équipe de modération de les vérifier. »

Là, c’est Delaporte et D., qui sont tricards !

« On refuse: «http://www .chaise-de-jardin-pas-chere.com» »

Là, c’est encore moi ?

renato dit: à

Il y à de bon que les cons en Italie, après un moment de succès, font long feu.

Bon, un héritier des Savoia aurait dit avoir fait le constat de la nécessité d’un parti monarchiste italien et il s’est dit disposé à le fonder et diriger. Sur ça l’un de mes ami a commenté : « Nous avons juste besoin d’un cuillon de plus ».

et alii dit: à

ben ma colonne
e,ncore un qui va faire stylite si on ne le surveille pas

Delaporte dit: à

« C’est la raison pour laquelle les citations de textes religieux sont refusés: il est trop compliqué pour l’équipe de modération de les vérifier. »

Qu’est-ce que c’est que c’est ostracisme putride qui frappe les textes religieux, comme s’ils étaient plus difficiles que les autres à vérifier ? Quelle mauvaise foi (c’est le cas de le dire) ! Cette charte du Figaro est à mettre à la poubelle !

et alii dit: à

it: 1 juin 2019 à 13 h 02 min et l’orthographe?

et alii dit: à

SUR Goody:peut-être pas italien,mais
Jack Goody et trois compagnons s’échappent d’un train en marche en sautant dans le vide en pleine nuit au milieu des montagnes des Abruzzes, dans la région de Sulmona. Goody raconte lui-même que sa vocation d’anthropologue serait née de la privation de livres durant cette période, puis au contact des bergers des Abruzzes illettrés qui l’ont caché. De là viendrait son questionnement sur la communication parmi les peuples sans écriture2. Après avoir rejoint des réseaux de prisonniers échappés et clandestins à Rome, il est finalement capturé par les allemands et envoyé en Bavière pour être détenu au camp de prisonnier de Moosburg à partir d’avril 1944 jusqu’à la libération de la Bavière en avril 19453.
sur wiki

christiane dit: à

@Jazzi dit: 31 mai 2019 à 21 h 54 min
https://www.franceculture.fr/emissions/le-journal-de-la-philo/le-journal-de-la-philo-du-vendredi-31-mai-2019

La Méditerannée… C’est bien, Jacques, ce dialogue entre toi et tous ces écrivains, toutes ces voix qui se répondent.
Cette mer a tant uni et tant séparé. Étrange frontière qui sépare aujourd’hui l’Europe du Sud sillonnée par les embarcations précaires des migrants. Ces drames…
La mer, l’écume, l’horizon, le vent, les bateaux… L’Histoire…
L’humanité méditerranéenne est une telle superposition de strates historiques et culturelles.
Je sens que ton livre, par le choix des écrivains que tu as réunis (annoncés par l’éditeur et entendus dans l’émission) va me donner la nostalgie de cette lumière grecque qui baignait les choses avant tout cela, comme dans la poésie de Cavafy traduite par Marguerite Yourcenar. Elle écrivait dans sa présentation avoir été frappée que « ce Grec d’Égypte n’ait fait aucune place au monde arabe ou musulman ».
Réponse dans ce poème : « Mer au matin » ?
« Que je m’arrête ici !… Et qu’à mon tour je contemple un peu la nature… Belles couleurs bleues de la mer matinale et du ciel sans nuages… Sables jaunes… Tout cela, éclairé avec grandeur et magnificence… Oui, m’arrêter ici, et me figurer que je vois ce paysage, et non pas seulement mes illusions, mes souvenirs, mes voluptueux fantasmes… »
On croirait t’entendre…
Je ne m’étonne pas que tu aies construit ton dernier livre sur cet homme de la Méditerranée. Il y a de l’Ulysse en toi. Et cette émission donne envie d’aller à la rencontre de ton livre.

Marie Sasseur dit: à

Et d’autres se mobilisent pour sauver ce qui est perdu…

« La spé maths, c’est l’équivalent d’une 1re S plus poussée. Aujourd’hui, des élèves se noient dans les choix. Doivent-ils le prendre ou non ? Ils font des choix déterminants, reprend Arnaud. Puis les changements de programme, ça met toujours les gens sous pression. Si cela se met vraiment en place l’année prochaine, ce sont des tonnes de cours à préparer, assurer l’organisation des partiels… On va être noyés. »

Pour toutes ces raisons et d’autres encore, de nombreux enseignants se sont mis en grève, à plusieurs reprises, depuis la fin d’année 2018. Des rassemblements ont aussi été organisés dans les grandes villes comme samedi 18 mai. Ils étaient 5 000 enseignants à Paris contre les réformes Blanquer.

https://www.ouest-france.fr/bac/reforme-du-lycee-des-enseignants-pourraient-ils-perturber-le-bac-6359331

Marie Sasseur dit: à

Romain Gary qui passait son bachot – scientifique, c’est à dire philo aussi- à Nice, s’est fait rétoquer en chimie sur: parlez-nous du plâtre.
Question à laquelle il a repondu brillamment.

vedo dit: à

Cher Patrice Charoulet (10h20).
Il me semble que vous faites erreur. L’ensemble des commentateurs du Figaro est sans doute très différent de celui de la RDL. Ce dernier est un club, en apparence très ouvert mais en fait limité à un petit nombre de personnes. Quant à moi, j’ai apprécié certains de vos commentaires, et je vous écris pour vous en remercier. Mais si l’endroit ne vous convient pas et ne vous apprend pas grand chose, faites comme moi. Tenez-vous l’écart.

Jazzi dit: à

Trop aimable, Christiane, merci.

Marie Sasseur dit: à

Vous avez raison Passou, moi je parle jamais aux clodos hargneux, ni aux trolls.

Soleil vert dit: à

Jazzi dit: 1 juin 2019 à 11 h 08 min

D’accord avec vous, la première formulation c’est de l’Etat civil, la seconde de la littérature. Et Proust alors, avec son petit pan de mur jaune, il serait recalé ?

Marie Sasseur dit: à

charoulet à part tracter pour LR, ce dont je le remercie, la fin justifie parfois les moyens, comme macron qui pose avec son chef de campagne le grand soir: un pizzailo, il vient juste se compromettre sur un reseau associal. Au lieu de remonter le niveau. Quel naze!

Jazzi dit: à

Les interminables commentaires d’un Proust commentateur aujourd’hui iraient droit à la poubelle, selon le code déontologique du Figaro, son propre Journal, Soleil vert. Un comble ! En revanche, il serait certainement bien accueilli chez Passou, mais qu’est-ce qu’il se prendrait dans la gueule de la part de certains internautes !

christiane dit: à

@Chantal dit: 31 mai 2019 à 19 h 26 min
Le Poirier Sauvage.

https://www.galeries.be/le-poirier-sauvage/?event_rdate=20190531200500,20190531042500

Merci pour l’annonce (en août…). J’aime beaucoup les films de Nuri Bilge Ceylan.
« Winter sleep » / « Sommeil d’hiver » m’avait éblouie. Je garde en mémoire le galop des chevaux sauvages, l’enfant qui s’évanouit tant ce qu’on lui demande est au-dessus de ses forces, l’homme révolté qui brûle les billets, la musique envoûtante,les paysages d’une beauté rare (une tempête de neige inoubliable), les visages, les dialogues terribles, les silences tout autant.
Ce film dure-t-il aussi trois heures ?

D. dit: à

Bon, un héritier des Savoia

Je suis un de leurs descendants,renato.
Mais qu’appelez-vous « héritier » ?

D. dit: à

Mes ancêtres de la maison de Savoie ne blasonnaient pas de gueules à la croix d’argent mais avec l’aigle, parce qu’ils étaient encore attachés au saint Empire germanique.
Je déteste parler de nous comme cela mais il le faut bien de temps en temps.

Chantal dit: à

Repousser ses limites, c’est une idée, mais comment ne pas se faire coffrer ? Dans le film le Poirier sauvage il y a quelques scènes d’anthologie : l’écrivain persuadé que son éditeur va lui piquer ses idées mais qui le suit comme son ombre en l’assommant de son verbiage …
La palabre sur l’imam qui détourne l’or à ses fins personnelles en invoquant Dieu, et les discussions sur les virgules et le sens de la phrase coranique. En me rendant à la scéance, une femme voilée m’a demandé le chemin du cinéma, elle tenait à la main un jeune garçonnet, j’imagine sans peine qu’elle se rendait à la projection du jeune Ahmed. Sinon j’ai des drôles d’envies mais pas forçément celles qu’on pourrait croire, depuis que j’ai repéré l’adresse du Vlams Belang, mon côté Mac Gyver s’éveille, je me rendrais bien de nuit pour inverser les fils de sonnette, j’ai souvent tendance à me faire justice moi – même, électrifier Tom van Grieken serait un plaisir sadique que je justifierais par un service rendu à la Nation et même à l’Europe, c’est je pense un peu mégalo, et pas très Pénélope Style. Mon fils risque de me regarder un peu de travers, quoique pour être francs, il a l’habitude mais me visiter en prison n’y comptons pas … De même s’il faut compter sur les intellectuels, c’est mal barré le fossé semble trop grand. Les 580 exigeances du PTB, la gauche radicale, je sens bien que çà va aussi coincer. Et puis on connaît la chanson, quelques fêtes pour étourdir les braves gens, le tour de France qui passe par Bruxelles, on va clairement se faire tirer en longueur … Pendant ce temps … je vais m’occuper de mes légumes, j’ai acheté une bûche en chêne inséminée aux champignons, elle devrait produire pendant 4 ans dans ma cave, j’aurais de quoi manger de temps en temps c’est déjà çà.

et alii dit: à

mais on ne nomme pas Carlo Ginzburg?
c’est pourtant un historien italien majeur dont on a déjà parlé sur la RDL

D. dit: à

… laquelle aigle n’est devenue bicéphale qu’après 1312.

Chantal dit: à

Oui Christiane, le film dure bien trois heures, il vous emmènera ailleurs, c’est vraiment une belle découverte pour moi …

et alii dit: à

ET AUSSI
Giovanni Lévi (né le 29 avril 1939 à Milan) est un historien italien, spécialiste de l’époque moderne.

Janssen J-J dit: à

@ 14.38 … d’autant plus que ça fera guère plus que le 4e petit rappel, D. Et ça fait quoi à l’ombilic d’avoir des ancêtres savoyards dont on descendrait, au juste ? Un sentiment de déchéance de la hauteur à la plaine ? Comment remonte-t-on la pente pour se rhisser, dans ces conditions ? S’accrochter à la RDL et confectionner son repas chaque soir ? Quelle misère de vicaire !…

D. dit: à

Chaloux 📣 prenez cet instrument et dites nous un peu de ce que vous voyez venir

je vois un speculum

D. dit: à

Vous êtes jaloux, JJJ, et c’est légitime.

Marie Sasseur dit: à

Le titre du billet est tendancieux, comme on l’a compris il s’agit de l’Histoire contemporaine, à laquelle peu accèdent du fait du retard pris dans le programme et de désintérêt manifeste des élèves. Ajouté à cela, un populisme national identitaire au pouvoir, et on obtient une pétition.

Vous êtes nombreux à vous etre intéressés au plomb, au saturnisme, il y a peu de temps sur la RDL, d’ailleurs Passou a même fait des progrès considérables sur la véritable raison de la chute de l’Empire romain, tous plombés.

De récentes etudes in situ viennent renforcer cette idée, que le plomb, ça pèse dans l’Histoire:

Jusque dans les glaciers des Alpes, les Romains ont laissé leurs empreintes. Une équipe de chercheurs internationale en a retrouvé les traces liées à l’activité minière et à la production de plomb et d’argent durant l’Antiquité.

https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/environnement-pollution-antiquite-romaine-retrouvee-glaces-mont-blanc-76051/

D. dit: à

Bon vous avez fini, Chantal ?

Jazzi dit: à

Clopine, l’été approche, tu pourrais imaginer un feuilleton de saison : « A la recherche de la RDL perdue et retrouvée » !
Le narrateur serait une narratrice, toi, sous les traits de Françoise/Céleste.
Bouguereau serait un baron de Charlus idéal. Marie Sasseur en Oriane de Guermantes et Christiane en madame Verdurin ? Paul Edel serait un Bergotte tout indiqué. Mais où mettre Passou ? Pour Vinteuil, Chaloux peut-être ? etc, etc…

D. dit: à

L’un des mesures de la loi d’orientation des mobilités est l’objectif d’une fin de la vente des véhicules à carburants fossiles – essence, diesel et gaz naturel – d’ici 2040.
C’est une folie totale. Ou une grande hypocrisie. La France est absolument incapable de parvenir à un tel objectif. Les technologies actuelles ne permettent en aucun cas un tel objectif et les atteindre en 20 ans est impossible. Totalement impossible. Pour y parvenir la production d’électricité devrait être au moins doublée mais également rester « abordable ». Nous n’en prenons pas du tout le chemin.
Mais surtout aucun véhicule, même les plus couteux (70000 à 100000 euros) ne sera capable dans les 10 années à venir de dépasser une autonomie de 400 km. En été. Plutôt 250 en hiver par climat froid, dans le meilleur des cas. Et ne parlons pas des voitures chargées avec 4 à 5 personnes + bagages qui ne feraient 200 km qu’avec peine.
L’équation est très simple à comprendre : la technologie ne permettra pas de doubler la capacité des batteries en 10 à 20 ans. Tous les spécialistes le disent. Les progrès peuvent seulement être faits sur le temps de charge, avec les chargeurs ultra-rapides, qui pourraient réaliser une charge complète en 1 heure. Or ce type de charge est non seulement dangereux (risque de surchauffe et donc d’incendie considérablement accru), mais nécessite des bornes très couteuses, en nombre mportant, et qui soutirent une puissance considérable au réseau, lequel nécessiterait d’être redimensionné en puissance. Mission impossible avec l’abandon progressif du nucléaire.
Je peux vous dire que ce projet de loi vous ment sur de nombreux tableaux.
Ce n’est pas avant 50 à 60 ans que le tout électrique sur les véhicules surviendra en France.
Dans les décennies à venir, seules les motorisations hybrides constituent un choix réaliste.

Jazzi dit: à

Clopine, ça pourrait commencer par : « Longtemps je me suis couchée à plus d’heure… » ?

renato dit: à

La diatribe misérable entre « sciences exactes »et « culture humaniste » ne nuit pas seulement à la deuxième mais aux premières aussi. Dans la fureur de les distinguer, les sciences sont désormais séparées de la culture et ne sont considérées que comme de simples compétences pratiques, — l’idée serait que seul ce qui a une utilité directe vaut quelque chose. Ce n’est pas un hasard si nous perdons le sens du mot « recherche », désormais synonyme d ‘ »innovation technologique ».

Giorgio Israel*, Il Messaggero 25/8/2013 — cité de mémoire.

Historien des sciences et épistémologue.

Clopine dit: à

Jazzi, le narrateur, c’est forcément notre hôte, à mon sens.

(je suis sûre que Pierre Assouline est souvent éberlué par son commentarium, et qu’il doit se sentir un peu comme le docteur Frankenstein : dépassé par sa création, et se demandant ce qu’il a bien pu faire au bon dieu pour mériter ça… En tout cas, que nous le voulions ou non, qu’il le veuille ou non, nous sommes un peu ses créatures !)

je veux bien faire Madame de Villeparisis. Claudio Bahia serait Norpois !

Et toi, tu ferais Charles Swann ! Ed serait Albertine, et Delaporte Legrandin.

Jazzi dit: à

« recherche », désormais synonyme d’innovation technologique ».

Faudrait-il titrer : « L’innovation technologique du temps perdu et retrouvé », Clopine ?

(pour renato, j’hésiterais entre Elstir et Swann…)

Clopine dit: à

Elstir ! Le rapport à l’image incarné ! C’est bien Renato, là !

Jazzi dit: à

Moi, Clopine, je m’imagine plutôt en ex-narrateur, enfin débarrassé de sa plume, après avoir confié le fardeau à sa domestique-négresse, et pouvant tout entier désormais se consacrer à la vie libertine.

Jazzi dit: à

Clopine, pour le docteur Cottard, que dis-tu de M. Court ?

Jazzi dit: à

Il faut bien tenir compte, Clopine, que les bobos d’aujourd’hui ont remplacé les aristos d’hier. Et que la scène géographique s’est déplacée de l’Ouest à l’Est parisien. Et qu’il faut mettre des portables entre les mains de nos duchesses de Guermantes…

Jazzi dit: à

« il faut mettre des portables entre les mains de nos duchesses de Guermantes… »

Ne dirait-on pas les paroles d’une chanson ?

Clopine dit: à

Court est un mélange de savoir inutile et de prétention : plutôt Brichot ?

Clopine dit: à

Jazzi, je crois que tu es bien trop amoureux de la vie pour jouer le Narrateur post-écriture,c’est-à-dire, pour de vrai, raide mort ! Et question vie libertine, ce pauvre Proust n’était en réalité qu’assez peu porté sur la chose, n’est-ce pas ? Plutôt mou de la chique, et incapable de se concentrer sur ce qu’il pouvait faire. Un piètre amant, sûr !

Delaporte dit: à

« Et question vie libertine, ce pauvre Proust n’était en réalité qu’assez peu porté sur la chose, n’est-ce pas ? »

Où avez-vous été prendre cela, Mère Clopine ? Au contraire, Proust savait faire « dégorger » le cornichon. C’est attesté. Pourquoi me voyez-vous en Legrandin, très éloigné de moi l’admirateur d’Ulrike Meinhof, le grand catholique papiste, etc. ?

Jazzi dit: à

Qu’est-ce que tu penses de Paul Edel en Bergotte ?

Jazzi dit: à

DHH ne ferait-elle pas une meilleure duchesse de Guermantes que cette chipie de Marie Sasseur, Clopine ?

Ed dit: à

Je suis pas assez masculine pour être Albertine.

Jazzi dit: à

« Court est un mélange de savoir inutile et de prétention »

A encadrer !

Jazzi dit: à

« Je suis pas assez masculine »

Ce n’est pas l’impression que l’on a en voyant les photos, Ed !
Vous ne vous imaginez quand même pas en Gilberte ?

Marie Sasseur dit: à

Tres intéressante la vidéo de 15h04
M. Giardinia fait la part ‘très belle- comme on dit, une belle histoire- à la romanità, qui a « naturalisé », un certain exotisme oriental, dont il reste trace de toutes les divinités.

Delaporte dit: à

« Je suis pas assez masculine pour être Albertine. »

Ma chère Ed, je suis sûr que si vous vouliez changer de sexe, ce serait un succès. Un peu d’hormones mâles, et le tour serait joué. Notre chère Ed deviendrait M. Ed, une sorte de chose transgenre assez cocasse. Pensez-y Ed, je suis sûr que ça vous plairait, et à Chaloux aussi.

Ed dit: à

Hein ? Ah non je suis très féminine. De toutes façons je ne me retrouve dans aucun personnage féminin. Ni masculin.

Ed dit: à

Et Edel l’anonyme est le contraire de Bergotte, un intriguant. Jazzi vous n’êtes pas très en forme didons. C’est qui Odette Swann ?

et alii dit: à

sur corse matin17 février 2019 à 9:18
Des irrédentistes du XVIIIe siècle aux sympathisants de Mussolini, à la fin des années 1930, l’opinion fut longtemps partagée par une partie, très minoritaire, de la population Corse. Depuis, sans que cela ne soulève de réels débats de fond, le sujet revient à intervalles réguliers, fleurir sur internet ou dans des revues de seconde zone en Italie. Récemment, c’est sur le site activism.com que la question de l’annexion de la Corse à l’Italie est relancée par le biais d’une pétition en ligne. Le site suggère même au gouvernement italien de ne plus payer de contribution à l’Union européenne tant que l’île n’est pas rattachée à la Botte.
Interprétation du Traité de Versailles
Cette initiative farfelue se base pourtant sur le travail de trois historiens italiens qui remettent en cause l’interprétation du traité de Versailles, signé en 1768 par la République de Gênes et le Royaume de France. Point de départ de la démarche, l’interprétation des articles 3 et 4 de ce traité et l’interprétation qui en est faite sur le terme de « souveraineté ».
https://www.corsematin.com/article/ajaccio/une-petition-en-ligne-exige-encore-lannexion-de-la-corse-a-litalie

Ed dit: à

16:08

Ben la Clopine elle n’y va pas par le dos de la cuillère. Un peu de respect pour l’homme ?

et alii dit: à

suite en attendant la suite
« La République d’Italie, fondée en 1861, aurait dû hériter du maintien de cette souveraineté juridique de la République de Gênes, précise le texte de la pétition. D’autant plus que la cession de l’île n’a jamais été enregistrée à l’Onu ».

Clopine dit: à

Ed, Odette Swann est un personnage-clé de la recherche : Dame en Rose chez un oncle libidineux du Narrateur, puis « cocotte » appelée Odette de Crécy (d’un premier mariage), elle se fera épouser par Charles Swann (donc elle devient Odette Swann) puis par un ancien amant Monsieur de Forcheville richissime, ce qui lui permet de marier sa fille Gilberte au très aristocratique Robert de Saint-Loup, un Guermantes pur jus. Et la boucle sera bouclée, puisqu’en Gilberte de Saint-Loup se retrouveront unis les deux côtés si opposés pour le Narrateur : celui de Swann et celui de Guermantes.

On peut ajouter que c’est à cause de l’aveuglement amoureux de Swann pour Odette que le Narrateur n’arrivera jamais à se défaire de ses soupçons vis-à-vis d’Albertine.

Et on peut ajouter aussi que cette Odette pour qui Swann a gâché sa vie (car au début, elle compromet irrémédiablement sa situation mondaine) trahira Swann jusque dans la mort, jusque dans sa fille Gilberte, puisque celle-ci prendra le nom de Forcheville.

Et qu’on entend bien, derrière la « Miss Sacripant » qu’Odette fut également pour Elstir (un modèle nue, sûrement) le rire grinçant du Narrateur…

Odette est l’archétype de la femme entretenue, qui s’élève cependant peu à peu dans la société et qui en devient un des rouages les plus dociles.

IL y a certaines héroïnes de Colette (comme dans Chéri par exemple) qui sont des Odette. Car, là comme ailleurs, cet archétype reposait sur une réalité sociale, elle-même fondée sur l’exploitation des femmes.

Quand on est opprimé, objectivé, qu’on ne doit qu’à soi-même sa position sociale, il n’est guère étonnant que « tous les coups soient permis », notamment le mensonge et la trahison.

La longue vie d’Odette et le nombre de ses transformations, issus du cerveau de Proust, est une illustration de ce que la Recherche nous dit, du passage du temps, de l’impossibilité d’une vérité quelconque, de l’usage social des masques et de la vanité du sentiment amoureux.

C’est pour être avec Odette que Swann fréquente le salon Verdurin et entend pour la première fois la musique de Vinteuil.

A Combray, tout le monde croit que Charlus est son amant…

bref, rouage essentiel de l’oeuvre toute entière !

Ed dit: à

Clopine ahah. Vous êtes gentille, merci beaucoup pour votre réponse, mais je sais qui est Odette Swann puisque j’ai lu le premier tome et suis en train de lire A l’ombre des jeunes filles en fleurs. Ma question portait sur la distribution des rôles de jazzi, pas sur le personnage de Proust que je connais (et qui est l’un de les préférés !)

Delaporte dit: à

« Hein ? Ah non je suis très féminine. » Ed

Pourtant, vous ressemblez à un petit lutin, style gavroche. C’est cela qu’il y a d’amusant chez vous. Votre féminité ? Elle ne transparaît jamais dans ce que vous nous dites. Au fond, vous essayez de ressembler à un homme. C’est Brigitte Bardot qui avait déclaré un jour que les femmes devenaient des hommes et qu’elle allait se faire pédé. Mais le transgenre, Ed, c’est pour vous ; songez-y. Parole d’ami.

Marie Sasseur dit: à

Ce billet prouve bien que c’est pas demain la veille, que l’histoire des nations qui composent l’Europe, fera l’objet d’un consensus collégial, pour ce qui est de l’histoire politique, la seule que Passou promeuve ici. Et avec la macronie en guerre contre la salvinie, c’est encore pas sous leur règne légal, mais illégitime, que ça va changer.
Et ce que l’Histoire retiendra le recours aux pétitions mediatiques comme conte-pouvoir, il faut espérer pour l’intelligence que: non.

Clopine dit: à

Ben, franchement, il y a un brin trop de vieilles intellectuelles sur ce blog pour pouvoir incarner Odette de Crécy. d’autant que dans le Temps Retrouvé, elle est la seule que le Narrateur reconnaît à peu près (tous les autres ont trop vieilli…) et  » avec son visage comme injecté de paraffine, elle a l’air d’une « cocotte à jamais naturalisée » (je cite de mémoire, hein, ce ne sont pas les termes exacts).

Bon, allez, attribuons le rôle paraffiné à Marie Sasseur. Elle a des propos qui, parfois, sentent si mauvais que le terme « cocotte » pourra lui aller comme un gant.

Marie Sasseur dit: à

Je ne comprends absolulent pas votre troll clopine.
Sur le billet Proust, vous avez montré vos limites, tres rapidement d’ailleurs, avec des onomatopées sur le mot bec, qui ont viré tres trivialement bon bec, et maintenant vous redistribuez les rôles.

De Gary non plus, vous n’avez rien retenu, et pourtant, il a dit une chose tres juste: la bêtise et l’ignorance engendrent la haine.
Pensez-y en me laissant hors de la votre.

et alii dit: à

Au fond, vous essayez de ressembler à un homme.
oui, mais pas qu’elle!

et alii dit: à

Au fond, vous essayez de ressembler à un homme.autant être précis
à un homme pour les hommes-et les homos-de ce blog

bouguereau dit: à

Parole d’ami

même l’amitié nvole pas au dsus dta ceinture dlalourde

bouguereau dit: à

à un homme pour les hommes-et les homos-de ce blog

c’est pas pasque tu bouges les oreilles que tu fais à coup sûr une bonne bouffeuse de gazon renfield

bouguereau dit: à

la bêtise et l’ignorance engendrent la haine

intelligente -et- bonne ? c’est cornélien toujours chez tèrezoune

bouguereau dit: à

Ce billet prouve bien que c’est pas demain la veille, que l’histoire des nations qui composent l’Europe

sofisme de goliss de colombey les 2 mosquées

bouguereau dit: à

Ah non je suis très féminine

je dédécode en bonnets d..et proust c’était pas l’genre..t’es profilée assez facilement en somme

bouguereau dit: à

Plutôt mou de la chique, et incapable de se concentrer sur ce qu’il pouvait faire. Un piètre amant, sûr !

en disant c’est du boulot bonne clopine..j’espère que tu sais montrer dla gratitude au prorata

bouguereau dit: à

Ce n’est pas un hasard si nous perdons le sens du mot « recherche », désormais synonyme d ‘ »innovation technologique »

l’hénaurme tronc commun de l’europe qui se profile au dsus dla tête à tèrezoune..ça en fait des pépètes qu’elle dit marine

bouguereau dit: à

« il faut mettre des portables entre les mains de nos duchesses de Guermantes… »

et des ptites pilulle bleue et rouge?..bon dieu dbordel de chiottes de merde de pompacul qu’il aurait dit lambert wilson

bouguereau dit: à

Ce n’est pas un hasard si nous perdons le sens du mot « recherche », désormais synonyme d ‘ »innovation technologique »

je crois que nous avons même perdu le souvenir du mot recherche fondamental depuis la deuxième guerre..enfin c’est cque disent les pointures du temps..nous ne le rconstituerons pas..son sens est perdu s’il a jamais existé..l’europe est notre seul espoir de sculpture de soi en complesque plus industriel que militaro..faisons zen le voeux

Soleil vert dit: à

Récemment, c’est sur le site activism.com que la question de l’annexion de la Corse à l’Italie est relancée par le biais d’une pétition en ligne.

ah ah ah dit SV

On les attend de pied ferme sur le sol insulaire ces pétitionnaires. Merci pour la langue et les tours génoises, mais le regard des déçus de la France (dont je ne suis pas) se portent depuis toujours vers Westminster – là où est fixée une plaque au nom de Pascal Paoli –

Soleil vert dit: à

se porte

christiane dit: à

@bouguereau dit: 1 juin 2019 à 18 h 00 min

« Ce n’est pas un hasard si nous perdons le sens du mot « recherche », désormais synonyme d ‘ »innovation technologique » – je crois que nous avons même perdu le souvenir du mot recherche fondamental depuis la deuxième guerre..enfin c’est cque disent les pointures du temps..nous ne le rconstituerons pas..son sens est perdu s’il a jamais existé..l’europe est notre seul espoir de sculpture de soi en complesque plus industriel que militaro..faisons zen le voeux »

Magnifique et tellement vrai. Merci, bouguereau.

Jean Langoncet dit: à

Mais qui dernièrement voulait limiter les pamphlets de Céline à des éditions marginales destinées aux historiens avec la volonté d’en tenir le « grand public » à l’écart ? Drôle de conception des choses qui finit par provoquer ce qu’elle redoute ?

Jean Langoncet dit: à

Etait invoqué le talent de l’écrivain Céline pour tenter de justifier cette position (alors même que l’ignoble Rebatet était republié sans susciter d’émoi). La réécriture de l’Histoire ne commence-t-elle pas ici aussi ?

et alii dit: à

..l’europe est notre seul espoir de sculpture de soi en complesque plus industriel que militaro..faisons zen le voeux »
D’accord absolument!

et alii dit: à

La sexualité et la connaissance sont deux sœurs jumelles qui, tel un sphinx à double visage, nous exposent à de redoutables défis dont nous sommes, le plus souvent, les tragiques victimes. »

Article réservé à nos abonnés Lire aussi Lionel Naccache, la conscience des neurosciences
Tous les personnages de la pièce vivent une dissociation « quasi psychotique » ­entre aimer et connaître, et révèlent que l’on peut « réussir l’un ou l’autre, mais ­jamais les deux à la fois ». Naccache ne ­réserve pas le « complexe des femmes ­savantes » aux seules femmes. Il s’agit d’un complexe « unisexe ». Exit la ­prétendue misogynie de Molière.

S’ensuit une analyse subtile et très drôle de chaque personnage face au ­dilemme : Armande, savante mais vieille fille ; Henriette, imbécile heureuse ; ­Philaminte, faussement comblée sur les deux plans ; Bélise, érotomane mal sublimée ; Martine, servante ignorante défendant la violence conjugale. L’inénarrable Trissotin apparaît quant à lui victime d’un double naufrage, « asexué par toutes les femmes de la pièce » et porteur d’autre part d’« une érudition stérile, hypocrite et superficielle ». Chrysale, mari de Philaminte, heureux sexuellement mais nul intellectuellement ; Clitandre, l’amoureux déçu rejeté par Armande et qui trouve sans la trouver une compensation avec Henriette ; Ariste le « libertin janséniste »… « Les Femmes savantes nous font rire, évidemment, mais ce rire n’est pas dissociable d’un constat amer, voire tragique : aucun d’entre ces personnages ne parvient à ­vivre de manière épanouissante son rapport à la connaissance et à la sexualité. »

Double intrusion
La seconde partie du livre rappelle le lien essentiel entre connaître et aimer, déjà révélé par le sens biblique du mot « connaissance » et qui, paradoxalement, explique leur conflit. « Le premier point commun entre la sexualité et la connaissance tient à la notion de pénétration », écrit Naccache, qui propose la formule « XYY’» pour figurer les effets dissociatifs de cette complicité. X caractérise toutes les fictions dont l’individu enveloppe sa propre existence ;
https://www.lemonde.fr/livres/article/2019/06/01/nous-sommes-tous-des-femmes-savantes-de-lionel-naccache-la-chronique-philosophique-de-catherine-malabou_5470262_3260.html

Chaloux dit: à

Boldoclopine : Donc, les bons élèves, c’est nous !

C’est l’illusion de la gale qui se prend pour un vaccin.

Quand aux considérations sur la sexualité de Proust, quelle classe…
(Demain, au petit-déjeuner, elle vous parlera de la sienne. Courage!).

Chaloux dit: à

Quant aux

renato dit: à

bouguereau, Giorgio Israel a exploré le rôle de la science dans l’histoire de la culture européenne et conduit une critique de l’idée de rationalité mathématique et de mécanicisme.

renato dit: à

Oups ! mécanicisme en français mécanisme, pardon

Chaloux dit: à

Je ne sais pas si quelqu’un se souvient d’une adaptation d’un amour de Swann, vers 1982 sur France Inter. Samy Frey, Fanny Ardant, Edwige Feuillère, François Périer. Un très joli souvenir.

Jazzi dit: à

« C’est qui Odette Swann ? »

Bonne question, Ed ! Je ne vois pas qui sur la RDL ? Chaloux, avec une bonne perruque, il pourrait peut-être jouer le rôle ?

christiane dit: à

@Passou dit: 1 juin 2019 à 11 h 23 min

« […] il n’y aurait plus de liberté non d’expression mais de conversation. Or celle-ci, si elle veut ressembler à la vie doit pouvoir repousser les limites. »

D’où vient, Passou, que je vous vois dans un autre temps, installé fugitivement à l’Hôtel Sacher, bien avant l’Anschluss, détendu, prêt à retrouver vos amis dans le café du même nom et les attendant en feuilletant un journal ou en fumant, rêvant. Kafka, Musil (qui se souviendra du décor dans L’homme sans qualités), Karl Kraus, Joseph Roth, Stefan Zweig (visitant les musées viennois en sa compagnie), Arthur Schnitzler…. La vieille monarchie autrichienne semblerait indestructible.
La « Rive gauche » de l’Europe centrale…
Un peu comme dans le film de Woody Allen « Minuit à Paris ». Une rencontre hors du temps, une rêverie, une immersion fugitive dans le passé…
«Est Mitteleuropéen tout homme que la division de notre continent blesse, touche, gêne, inquiète et oppresse.» (Le rêve de Mitteleuropa, György Konrad)…
Une Atlantide du XXe siècle.
(Pour les arts et l’architecture, je vous laisse compléter…)

Chaloux dit: à

Non merci, en plus il faudrait se taper ce con de Forcheville…

christiane dit: à

@et alii dit: 1 juin 2019 à 19 h 33 min
Chic !

Chantal dit: à

e alli vous n’avez pas l’impression d’être sapio sexuelle ?

et alii dit: à

L’affiche de la 22e édition des Rendez-vous de l’histoire de Blois – manifestation fondée en 1998 par Jack Lang –, et dont le thème cette année est l’Italie, a été dévoilée ce lundi 15 avril 2019.
https://www.lanouvellerepublique.fr/blois/dossier/les-rendez-vous-de-l-histoire/blois-l-affiche-des-rendez-vous-de-l-histoire-2019-devoilee?queryId%5Bquery1%5D=57cd2206459a452f008b4594&queryId%5Bquery2%5D=57d2960a459a4539008b4612&page=0&pageId=58edeccd479a45fb358b59dd

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