Des Italiens se mobilisent pour sauver… l’Histoire !
Question pétitions, contre-pétitions et autres manifestes, les intellectuels italiens n’ont jamais été en reste par rapport aux intellectuels français. On leur a suffisamment reproché de signer plus vite que leur ombre. On dira que c’est probablement en rapport avec leur tempérament, et plus encore avec l’intensité du débat d’idées dans la péninsule depuis la fin de la guerre. On y a vu récemment des historiens notamment s’engager dans l’affaire Cesare Battisti, contre le négationnisme mais pour la liberté de la recherche, pour la défense du Liceo Classico (basé sur le latin et le grec) dans l’enseignement secondaire et même pour… l’annexion de la Corse par l’Italie ! Mais depuis que Matteo Salvini, ministre de l’Intérieur et vice-président du Conseil, s’est révélé en à peine un an comme l’homme fort du gouvernement Conte, c’est la première fois que l’on voit autant d’intellectuels de différentes disciplines s’unir pour défendre l’enseignement de l’Histoire.
Le texte publié le 26 avril dernier par le grand quotidien La Repubblica se veut un appel. Intitulé « L’Histoire est un bien commun, sauvons-la ! », il a été lancé à l’initiative de l’historien de l’antiquité romaine Andrea Giardina, de la sénatrice à vie Liliana Segre et de l’écrivain sicilien Andrea Camilleri. Le fait même qu’un seul des trois soit un historien reflète leur volonté d’atteindre le plus largement possible les consciences citoyennes bien au-delà du cercle des collègues et de la citadelle universitaire. Ils y défendent des principes qui auraient semblé aller de soi il y a peu encore mais qui exigent d’être désormais martelés et protégés dans une Italie de plus en plus à l’unisson avec la vague populiste qui gagne l’Europe.
Nullement corporatiste, c’est un appel en faveur d’un savoir critique, non homogène, basé sur le dialogue des cultures et non sur le repli identitaire. Il interpelle aussi les représentants des institutions et associations politiques, publiques et privées, afin qu’elles soutiennent la recherche historique « en danger » et au-delà, toute connaissance critique du passé tant c’est un esprit qui est menacé. Le texte pointe notamment les dérives du débat dans les réseaux sociaux, ou l’on voit se dresser face aux « experts » (traduisez : des historiens), généralement légitimés par une œuvre, un parcours universitaire, une autorité professionnelle etc, des « contre-experts » qui ne s’autorisent que d’eux-mêmes pour se faire les porte-voix de l’opinion publique en dénonçant leurs « privilèges de caste », occultes, naturellement. Ce serait sans importance s’ils ne diffusaient pas une contre-histoire fantaisiste et relativiste au nom d’une volonté de déséidéologisation.
De quoi inquiéter alors que la place de l’histoire est à nouveau réduite dans le secondaire où le ministre de l’Education Marco Bussetti vient de supprimer l’épreuve d’histoire au bac (maturità), (ce qu’il a démenti) et plus vertigineusement encore à l’Université où le nombre de postes ne cesse de diminuer, tandis que la situation des centres d’archives et des bibliothèques est de plus en plus précaire sinon alarmante dans plusieurs cas.
Pour les signataires de cet appel, l’histoire n’est pas une discipline comme une autre en ce qu’elle participe plus que toute autre à l’éducation citoyenne d’un individu. Quelque chose comme une instruction civique supérieure, plus indispensable que jamais. Il est vrai que le climat est devenu délétère après que le grand congrès de Vérone sur la famille – politique, et « historique »- ait affirmé l’existence de la « famille naturelle » comme seule référence ; et après qu’à Trieste, le Conseil municipal ait décidé de restreindre le financement de toute association qui nierait ou sous-estimerait le drame des foibe, massacres politiques et nettoyage ethnique organisés par le maréchal Tito de 1943 à 1947 afin d’éliminer ses opposants et de vider l’Istrie de sa population italienne en les précipitant, morts ou vivants, dans des gouffres.
L’appel des trois dans la Repubblica a eu un grand retentissement. Il a été abondamment commenté par des écrivains (Roberto Saviano), des architectes (Renzo Piano), des spécialistes des antiquités romaine et grecque (Eva Cantarella, Luciano Canfora…), des cinéastes (Paolo Sorrentino, Paolo Taviani) des sociologues, des philosophes, des artistes, des scientifiques et bien sûr des enseignants du secondaire. Mais au-delà des intellectuels ? Interpellés sur les raisons de leur engagement, les signataires évoquent « l’urgence » de la situation. Pas sûr que cela suffise à alarmer, sinon troubler, une société anesthésiée par le divertissement berlusconisé et le calcio à tous les étages.
(« Matteo Salvini lors d’un meeting » photo D.R.)
1 435 Réponses pour Des Italiens se mobilisent pour sauver… l’Histoire !
Et moi 15, lycée La Fontaine, pas de la gnognotte.
Quel sujet, Chaloux ?
Pour moi 13 c’était inespéré, Chaloux, je n’avais pas le goût de la philo, du moins tel qu’on nous l’enseignait…
Jazzi dit: 2 juin 2019 à 21 h 06 min
Bac 74 j’ai opté pour un sujet sur le progrès. Je suis parti dans un délire zen qui méritait 7 ou 8/20 mais le correcteur sans doute adepte d’Alan Watts m’ a refilé un 15/20
En ce temps-là, Chaloux, le lycée Carnot à Cannes et le lycée Impérial à Nice, étaient classés comme de très bons établissements régionaux. Certes, ils ne jouissaient pas du prestiges des lycées parisiens !
Leibnitz, un texte qui prenait appui sur la première méditation métaphysique de Descartes que je savais presque par cœur à force l’avoir relue.
Monsieur Fournier mon prof de français en 1er à Chaptal m’avait prévenu : en philo vous aurez de la concurrence. Qu’est il devenu ?
Quel ton hautain, Chaloux. Vois avec quelle modestie, Soleil vert a obtenu la même note que toi !
Chaptal? Soleil vert c’est Blabla?
Si c’est Blabla, on peut dire adieu à toute vérité.
Le boug, ç’a pas dû avoir été évident au bac philo ?
bonne soirée
http://dollarartist.com/sculptures.html
« bonne soirée
http://dollarartist.com/sculptures.html »
Notre entraineuse permanente a fini de manger sa soupe.
Attention, elle reprend le service !
Elle est prête à nous faire le nu intégral malgré ses varices…
Chaloux, n’êtes vous pas marqué par cette distance que semble établir Descartes ( dont je n’ai à peu prescrire lu ) entre la Connaissance et la vie reelle ? L’impression que le résumé de la meditation occasionne est qu’il se peut qu’aucun pont ne soit construit entre les deux mondes. Ce qui est bien commode.
Je sais donc je suis. Peu importerait les actes de l’homme parce que le monde de la connaissance est celui qui lui importe , le monde où se situe la vérité .
Aient. Mes excuses.
sur philomag
« Je crois que philosopher, c’est anticiper »
➤ Michel Serres
raté le pseudopsy,
2 juin 2019 à 21 h 26 minet je vous emmerde
@Jazzi dit: 2 juin 2019 à 21 h 06 min
« Y at-il encore des philosophes dignes de ce nom, depuis Sartre ?
l’exempe est pas fameux baroz. »
L’existentialisme est-il un humanisme ? C’était au programme du bac en 1971, le boug ! Moi, pas folle la guêpe, j’ai choisi le sujet qui disait « Idéalisme et Matérialisme ». Et comme j’ai lsensibement penché du côté marxiste, because nos profs de philo étaient généralement communiste, je me suis payé un 13 en philo au bac…
Nowdays faut vraiment ramer à contre-courant pour n’arriver pas à s’initier à la philo en classe terminale. N’empêche qu’un cunilingus de 13 minutes sur grand écran, même revisité par L’Abricot de Ponge, bien plus subversif que le point de vue matérialiste sur la chose, c’est au ciné que ça se trouve
21 h 35 min
décidément, vous ça va pas ,l’homéopathie ne vous réussit pas
dormez plus philosophiquement, femme savante de la RDL
Je viens de jouer comme un dieu. Merci mon Dieu!
Anticiper c’est prévoir, prévoir c’est voir à l’avance en ayant sur la table des precedents, des analyses, des rapports de causes à effets et un logiciel bien nourri.
Langoncet, pour moi, au delà de la révolte de Kechich contre les interdits religieux, c’est de la pornographie.
Alii, si votre post m’est destiné, sachez que ce à quoi vous réagissez n’est que mon point de vue en forme d’interrogation qui demande une autre réponse que la votre pour la faire évoluer au besoin. Je ne prends aucune homéopathie, trop compliquée pour moi.
De la pornographie rapportée dans ce cas. Mais peut-être étiez-vous de la projection cannoise – un empilage de rushs ?
Je ne l’ai pas vu. Où en est la plainte déposée contre lui par une belle endormie qui s’est réveillée selon ses dires la main de Kechich entre ses jambes sans qu’elle se souvienne avoir voté pour lui? Kechich n’est il pas un peu trop occupé par la question du sexe, à vivre, à filmer en gros plans, à montrer?
Jean L, si c’est du texte qu’il est question
« un fruit pour la main droite » ; n’est-ce pas qualifier là la philosophie sartrienne toute entière ? (ça m’a valu un 14 totalement immérité pour le branleur que je suis resté)
IL n’y a aucune interrogation dans 2 juin 2019 à 21 h 38 min;je n’aurais pas la bêtise de formuler une interrogation sur la RDL.ni une « demande »!donc vous pouvez demander à volonté, je ne répondrai pas non plus ;il y avait eu un spécial philomag le monde selon Michel Serres;vous pourrez le retrouver !
sur mediapart
DANIEL SALVATORE SCHIFFER** et Serres
https://blogs.mediapart.fr/daniel-salvatore-schiffer/blog/020619/mon-hommage-entretien-avec-michel-serres-un-philosophe-temoin-de-son-temps?utm_source=20190602&utm_medium=email&utm_campaign=QUOTIDIENNE&utm_content=&utm_term=&xtor=EREC-83-%5BQUOTIDIENNE%5D-20190602&M_BT=1249929909253
Interroger et demander sont deux démarches différentes. On peut interroger un texte , attendre aussi ici que quelqu’un vienne soutenir ou infléchir , dépasser le point de vue qui nous vient . La question serait: est ce bien ce qu’il faut comprendre, déduire.
Demander , on peut demander tout et n’importe quoi y compris une approbation , un contre point , un carre de chocolat, l’eau potable, un logement hlm, une poupée à noël..
Bien que cela n’ait aucune importance, j’aurais du écrire attend, qui attend , c’aurait été plus approprié.
de nota dit: 2 juin 2019 à 0 h 01 min
« (…) L’important était que ce héros typiquement tchekhovien fût le détenteur d’une vague mais belle vérité humaine, fardeau qu’il ne pouvait pas plus porter qu’éviter de porter. Ce que nous voyons dans toutes les nouvelles de Tchékhov, c’est un homme qui trébuche – mais s’il trébuche, c’est qu’il regarde les étoiles. Cet homme est malheureux, et il rend les autres malheureux. »
quand il parlait des auteurs russes, Nabokov possédait l’art de parler pour ne pas dire grand chose, cf cet extrait : « le héros tchekhovien est détenteur d’une vague, mais belle vérité humaine », « une vague… mais belle vérité humaine », on se dit que ça a dû mal traduit, du moins on l’espère, pour pondre des trucs aussi nels « une vague mais belle vérité humaine », parce que Nabokov savait reconnaitre les vagues, mais belles vérités humaines, il était à peu près le seul à reconnaitre les vagues, mais belles vérités humaines, mon Dieu quelle misère…
de Nota : « Ce que je crois, c’est que Proust et Tchekhov (…) ont admirablement témoigné de ce qu’ils voyaient et que nous tous, nous ne voyons pas. C’est tout ce qui compte. »
il faut ajouter : à tel point que du coup, grâce à tous ces écrivains qui voient des choses qu’on ne voit pas,, maintenant, je veux dire après les avoir lus, nous voyons ce qu’avant nous n’arrivions pas à voir, et c’est pour cette raison, du coup ce monde se porte bien mieux parce que maintenant que nous arrivons à tout voir on ne nous la fait pas !
???
de nota dit: 2 juin 2019 à 0 h 01 min
« (…) L’important était que ce héros typiquement tchekhovien fût le détenteur d’une vague mais belle vérité humaine, fardeau qu’il ne pouvait pas plus porter qu’éviter de porter. (…) » (Nabokov)
« une vague, mais belle vérité humaine »
au singulier ! il existerait une vague, mais belle vérité humaine, et il n’y avait que Nabokov pour la reconnaitre, bien sûr…
quand il parlait des auteurs russes Nabokov possédait de parler pour ne pas dire grand chose, sauf pour lui parce qu’il est bien le seul à reconnaitre la « vague, mais belle vérité humaine ».
une vague, mais belle vérité humaine…
Un arrangement musical
de nota dit: 2 juin 2019 à 0 h 01 min
« Ce que je crois, c’est que Proust et Tchekhov, du lieu que le hasard ou Dieu leurs assigna, ont admirablement témoigné de ce qu’ils voyaient et que nous tous, nous ne voyons pas. C’est tout ce qui compte. »
c’est bien vrai, c’est pour ça que les lecteurs de Proust sont en général des gens très intelligents, parce qu’ils arrivent à voir des choses que personne d’autre à part eux arrivent à voir.
un peu comme dans le sketch du fakir avec Pierre Dac et Francis Blanche
@???
Vu chez Pablo, il y a peu
https://www.youtube.com/watch?v=uugGgjS5zZ8
dans le cas de Proust, le truc qu’il a le plus réussi à voir que personne d’autre à par lui n’a jamais pu le voir c’est les causes et origines des injustices sociales.
un peu même dire que Proust est le père spirituel du front populaire.
« Vous me barbez »
Hamlet, n’exagerons rien, tenons nous sur la réserve .
d’ailleurs c’est l’immense avantage de la littérature, comme Proust a su décortiquer les origines de l’injustice social, dès que les gens ont commencé à le lire ils ont compris à leur tour, et au fil des années, grâce à Proust qui arrivait à voir des trucs que les autres ne voyaient pas, c’est injustices sociales ont commencé peu à peu à disparaitre, jusqu’à aujourd’hui où elles ont totalement disparu.
c’est le gros intérêt de lire des auteurs qui voient des choses que les autres ne voient pas.
pour les historiens c’est pareil.
le top du top c’est pour les philosophes, au bout de 3000 ans de philosophie on a réussi à faire de ce monde un véritable paradis.
parce que les philosophes c’est comme Proust : ils voient des trucs que les autres ne voient pas.
à moins bien sûr de dire que ces choses que tous ces gens voient que nous ne voyons, en vérité, elles ne servent à rien ?
sauf pour l’individu qui les lit.
c’est le mystère de la littérature et de la philosophie : ça rend les individus plus intelligents et le monde pire.
allez comprendre pourquoi ?
limite les lecteurs de Proust verraient des trucs que Proust n’aurait pas vu on peut se laisser à penser que ce monde serait meilleur.
pas de bol, pour un qui voit mieux on en a des millions qui voient de travers.
de Nota, si c’est Dieu qui a fait les choses ainsi il faut bien reconnaitre qu’il n’était pas très futé.
de Nota, tout ça pour dire que dire qu’un écrivain est génail parce qu’il voit des trucs que personne d’autre ne voit c’est pas top comme argument, limite il faudrait éviter de trop en parler.
pareil pour les philosophes, et les historiens : si on fait le total du coup social qu’ils représentent on doit dépasser les 5 milliards d’euros, vue la situation actuelle on ferait meixu de mettre ce pognon pour embaucher des infirmières.
Quant au contrecoup pour la sécu : Slowhand
https://www.youtube.com/watch?v=FoO1k0H7R7g
wauquiez se retire sur son trône et benalla devient le conseiller spécial de marcel campion. Quelle foire ! mais on a vu plus, j’ai la plus grosse vu que j’ai eu 15 et toi t’as eu que 13, ‘tite bite. Le niv’. Meuh, meuh !
parce que quand on lit l’article de passou cela laisse penser que les italiens n’aiment pas l’histoire.
c’est faux, c’est juste que compte tenu de la logique uniquement comptable qui fait loi depuis près d’un demi siècle on a plus d’argent pour payer tout ça.
et c’est pas en faisant des pétitions qu’on va résoudre les ravages de cette logique comptable.
les gens aimeraient décorer ce monde pour en faire un truc génial sans s’attaquer aux causes qui font qu’il n’est pas génial.
je ne sais pas si Proust avait vu ce genre de chose, mais il semlbe que personne aujourd’hui ne voit.
du coup tout le monde plâtre des jambes de bois, sauf qu’ils ne savent même pas comment on plâtre une jambe.
c’est pour ça qu’il faudrait commencer par embaucher des infirmières, elles au mons savent comment on plâtre une jambe.
Hamlet, vous ne voudriez tout de même pas que tous ces gens occupés par la culture , aimantés par la littérature, la philosophie, augmentés en quelque sorte prives d’aliments sombrent dans la délinquance, l’alcoolisme, etc etc et viennent déborder de nos prisons?
cela dit ce slogan est génial :
« L’Histoire est un bien commun, sauvons-la ! »
on ne sait pas s’il faut en rire ou en pleurer, mais ça en dit long sur le niveau intellectuel de nos intellectuels.
C’est qui, 3J, ce Tarcampion?
Bérénice dit: 2 juin 2019 à 23 h 10 min
pourquoi pas ? ils sont tellement insupportables que si on les met en prison les gamins arrêteront de dealer de peur de se retrouver en leur compagnie dans les prisons.
JJJ , la foire du trône risque d’attirer des black blocs et il faudra pour s’y rendre s’équiper en consequences. Prière de ne pas afficher des convictions allant du centre vers la gauche, tout sera flèché à droite, qu’est ce qu’on a?Campion n’imagine pas les ennuis qu’il va récolter.
ça y est, hamlet nous a encore fait sa crise.
C’est pas bientôt fini !
La foire du trône a fait un excellent chiffre d’affaire, aujourd’hui, Bérénice. Ne vous en faites pas trop pour les forains du parrain Campion.
Moi j’ai préféré aller me faire bronzer tout nu dans un autre secteur du bois de Vincennes, tout en lisant le tome 1 des écrits intimes de Stendhal. Il y avait une femme pour 99 hommes. Exactement la même proportion d’hétérosexuels et de gays. Au loin, la musique d’une grande fête musicale. On se serait cru sur une plage gay d’Ibiza, mais sans la mer…
« le tome 1 des écrits intimes de Stendhal. »
Dans la pléiade, of course !
Super on apprend que jazzi se fait bronzer tout nu au bois de Vincennes…Je ne sais pas pourquoi mais je suis persuadée que vous êtes nudiste et non naturiste.
Salut les clanpins
https://www.youtube.com/watch?v=vXyNSSFOnEg
clanpins > clampins
Chaloux dit: 2 juin 2019 à 21 h 21 min
Chaptal? Soleil vert c’est Blabla?
Non… suffit de parcourir mon blog …
Je signale que Sarkozy a fait une 6eme à Chaptal et Houellebecq une prépa en 74-75. Je ne suis ni l’un ni l’autre.
ah si un ex Chaptalien pouvait me donner des nouvelles de Mme Moreau …
Dslée Soleil vert. Pas moi Lycée Marie Curie Sceaux.
Bac en 76.
Passé 5 ans au lycée : deux secondes. Une première. Deux terminales.
Avais un an d’avance
Ai fini avec un an de retard.
Premier bain de mer hier le 2 juin. Maillot de bain mouillé. Détermination menée au bout.
Ma mère ce soir : nous avons vu un film horrible ( et elle n’a pas tout vu Jésus marie joseph).
C’était horrible.
Elle avec Huppert. Du type qui a fait Basic Instunct que- du coup- je zappe, dégoûtée que je suis. La violence pour jouir ? Et puis quoi encore ?
Mais quel regard les hommes portent ils sur les femmes ?
Un de mes psy.
Votre maman est un gâteau qu’il faut partager en trois parts égales pour les trois enfants.
J’ai eu une très grosse part, comme Obélix avec son gâteau d’anniversaire.
Vais en donner aux autres, même s’ils méritent, les abrutis, des semelles en caoutchouc.
Je vais bien, merci, mais ce film horrible m’a coupé le sommeil.
C’est mon psy qui m’a appris que l’important est ce que l’on dit des choses. Un mec bien. Une belle écoute.
@23:07
C’est exactement ca. Maintenant ça compare ses notes au bac…chaque jours ça creuse encore un peu plus. Mais respectez-vous bordel !
@Mais respectez-vous bordel !
Moi, j’aimerai bien avoir des nouvelles de Marie Hélène Chanezon, ma prof de géographie au lycée. J’étais repliée sur moi-même et extrêmement silencieuse, je n’ai guère changé depuis, si ce n’est que j’ai commencé à me déplier lentement et lorsque le sujet donné, je ne sais lequel, j’ai commis un exposé, elle a cru que quelqu’un d’autre l’avait fait à ma place. En classe, devant tout le monde, elle m’a interrogée. Lorsque j’ai dit que c’était moi, elle m’ a baignée d’une admiration subite et j’ai été nimbée de l’estime et l’admiration qu’elle me vouait, parce qu’elle découvrait la personne de grande qualité que j’étais.
Je lui en serai éternellement reconnaissante.
C’est ainsi qu’un prof change la vie d’une enfant par le regard laudatif qu’il porte sur elle. Mes notes, je ne les ai pas retenues.
Sont elles dans le même meuble que l’exposé, dans ma cave, je ne le sais.
Pour aller à Hambourg en partant de Vienne, une solution écologique serait le train de nuit.
L’avant dernier pris était Paris Berlin, supprimé depuis.
Le dernier Marseille, Nantes, supprimé depuis.
Le contrôleur m’avait enfermée à clé, sur sa proposition puisque j’avais peur. J’étais seule dans mon compartiment.
un peu comme dans le sketch du fakir avec Pierre Dac et Francis Blanche
aH BON je n’avais pas compris que vous rodiez des sketches de comiques ! alors ça passera peut-être vos histoires de sartre en salle de rédac et d’infos sur les enzymes lacano-résistants et paradisiano- proustiens,mais surtout pas d’accents!
et faites pas trop queer; parce qu’il faut que ça reste familial;l’individu basique,ça marchera pas,et pas de robocopillages ,de wikistationeries et de crucicalcomanies équilatères du même acabit;
et surtout du love office des orteils au myocarde , et vous serez sacrés les monstres du web de demain, on portera vos agents en triomphe et on couvrira de fleurs les tombes de vos parents en chantant vive la culture erdélienne et vive les acronymes à la pomme muscadée;ciao les erdéliens ciao
…
…la nature, est ainsi, faite,!…
…que tout se rééquilibre,…un jour,!…
…ou plus,!…tard,!…à titre de revanche,!…
…il en faudra du temps, pour en être apaiser sur la péninsule italique, questions confiances et éthiques commerciales ET POLITIQUES SOCIALES.
…
Pour ceux et celles qui passeraient par Madrid, en ce moment la feria del libro dans le Retiro, près de 400 stands (quasiment tous en espagnol, aussi des traductions), hier beaucoup de monde. Pour ceux et celles avec un intérêt en histoire, ma librairie préférée, où on se sent si bien, avec de vrais libraires: Marcial Pons.
« ciao les erdéliens ciao ».
Faites-nous vos adieux définitifs, cela sera suffisant Ô Savantissime Mamamouchi.
Ed dit: 3 juin 2019 à 0 h 40 min
Quand on pense que ça vient d’une crétine qui n’a pas cessé de nous gonfler avec sa khâgne, pour demeurés, sans doute, étant donné le niveau de ses quiches de lecture… (sans lecture).
Le contrôleur m’avait enfermée à clé, sur sa proposition puisque j’avais peur. J’étais seule dans mon compartiment.
Prenez l’orient express
je vous plains :heureusement que j’ai d’autres interlocuteurs; vous aurez christiane pour vous rajeunir!quand je pense que j’allais écouter un prof de philo qui disait « la philo, c’est moi » et glissait qu’il n’avait jamais reçu meilleur accueil que par les italiens!il faut dire que même l’institut italien était sélectif à la pause café en ce temps là qui n’est pas si lointain ;ce qu’on se tape de vos appréciations acronymiques!
t: 3 juin 2019 à 8 h 44 min
fait-il être connard pour ne pas apporter de commentaires sur les italiens sous ce fil;l’âge et l’homoérotisme ne vous ont pas rendus intéressants!
vous en apprendrez peut-être plus ici, les parisiens eton ne vous enfermera pas à clef
https://iicparigi.esteri.it/IIC_Parigi/fr/
tenez,c’était un ami d’umberto ECO
qu’il a invité à l’institut quad il le dirigeait!
Paolo Fabbri (né le 17 avril 1939 à Rimini, en Émilie-Romagne) est un sémioticien italien contemporain, professeur à l’université de Bologne. Il a dirigé l’Istituto italiano di cultura de Paris (1992-1996).
Poÿ, Poÿ, Poÿ, Sublissime Mamamouhi,
une course en fauteuil roulant vous intéresserai-t’elle ?
N’est-ce point vous qui invoquiez il y a quelques jours votre dybbouk ?
Bien le bonjour, Votre Très Haute Grandeur.
rose,
Je ne sais pas si c’est beaucoup plus écolo, mais c’est long. Ma collègue autrichienne a peur de l’avion et prend le train pour aller voir ses parents. Elle dit que les paysages sont beaux (pour se rassurer), mais ca m’a l’air bien fastidieux tout ca.
3 juin 2019 à 10 h 26 min
le voilà acculé à confondre les fils ,les auteurs et les époques:bientôt il demandera à voir Antinori, le spécialiste des arbres (généalogiques)! pauvre RDL!
j’ai à faire, je vous laisse la diaspora italienne
Pardonnez-moi Suprême Excellentissime Lumière de Sagesse et de Connaissance, mon humilité me perdra.
Vade Retro Uriah Heep !.
tenez, les philosophes
https://www.reseau-canope.fr/corpus/video/nos-corps-virtuels-36.html
lettre de BOOKS
Ce message ne s’affiche pas? Ouvrez-le dans votre navigateur
C’est le grand jour ! Soutenez notre projet : un numéro 100 entièrement consacré au « bon usage de l’esprit critique ». Rendez-vous sur KissKissBankBank.
Les vices de la connaissance
Pour le philosophe kenyan Quassim Cassam, la guerre d’Irak, l’élection de Donald Trump, le Brexit… sont en partie dus aux « vices épistémiques », des biais intellectuels qui nous touchent tous autant que nous sommes. Dans son dernier livre Vices of the Mind, « il propose une théorie philosophique et une taxonomie de ces travers, explore les raisons de leur existence, notre responsabilité et la manière de les reconnaître et de les dépasser. Pour ce faire, il puise largement dans la philosophie, la psychologie et la sociologie », note le philosophe Matthew Simpson dans The Times Literary Supplement.
Ces vices vont de l’arrogance à l’imperméabilité aux preuves, en passant par l’inaptitude à reconnaître ses erreurs, mais aussi la crédulité, l’arrogance… « La plupart des vices dont parle Cassam font obstacle à la connaissance en nous rendant moins sensibles aux preuves : elles nous font ignorer, mésuser ou négliger des preuves ou même simplement nous incite à ne pas les chercher », précise Simpson. Pour Cassam, nos jugements doivent se fonder sur des preuves, et ceux qui ne le sont pas ont toutes les chances de se révéler faux. Lui-même en a fait l’expérience lors du référendum sur le Brexit, ajoute Simpson. Cassam prédisait alors la victoire du « Remain », victime de ses propres illusions.
Cassam nous met particulièrement en garde contre un vice qu’il appelle l’« insouciance épistémique » et qui consiste à faire des affirmations sans se soucier de leur véracité. Il ne s’agit pas d’un mensonge. Le menteur sait que ce qu’il dit est faux. Dans le cas de l’insouciance épistémique, la personne se moque que son affirmation soit vraie ou fausse. Elle méprise la vérité, tout comme elle méprise, la preuve, les experts et s’il s’agit d’un homme politique, les citoyens.
Mesdames, le magazine « Elle » a sélectionné, dans son édition du 14 juin, « Le goût de la Méditerranée » parmi les livres de l’été !
BOOKS LETTRE
« Le seul espoir pour une société qui se préoccupe du savoir et de la connaissance est d’armer ses citoyens des moyens intellectuels nécessaires à distinguer la vérité des mensonges », assure-t-il. Ce qui laisse dubitatif l’écrivain Steven Poole dans New Statesman : « Comment une société peut-elle s’organiser dans ce but, si, comme Cassam l’a largement démontré, ses dirigeants sont eux-mêmes victimes des pires vices épistémiques et mènent des politiques conduisant à la fermeture des bibliothèques et l’appauvrissement intellectuel de la population ?
Félicitations jazzi !!
Are History’s “Greatest Philosophers” All That Great?
by Gregory Lewis
http://dailynous.com/2016/04/26/were-historys-so-called-greatest-philosophers-all-that-great/
Deuxième à l’Eurovision, l’artiste d’origine égyptienne a conduit la Ligue à proposer un projet de loi pour limiter les chansons étrangères afin de «préserver l’identité culturelle italienne».
slate
Mahmood, le chanteur italien dont le succès dérange Salvini
slate
. Cela sera utile dans le futur, il faut se protéger.» Dans son spacieux bureau placardé d’affiches de ses artistes, Massimo Bonneli assume sans complexe: «Entre un qui chante en italien et un autre qui chante en anglais, je choisis celui qui chante en italien. L’identité culturelle, c’est quelque chose qu’il faut préserver.»
Ce besoin de retour aux traditions de plus en plus exprimé par la population italienne est le sujet d’étude du sociologue Franco Ferrarotti. «Il y a en ce moment un mouvement vers un besoin de reconnaissance de l’identité nationale très présent en politique, qui apparaît aussi dans la musique», reconnaît-t-il. Pour l’universitaire, cette polémique prend tout son sens dans le climat politique de ces dernières années, alors que l’Italie connaît un «renforcement culturel et musical vers les langues nationales et locales» qui est selon lui «une erreur». Pour le sociologue, ce projet de loi n’est qu’un coup d’éclat populiste. «Ce système de quotas imposé à la musique, regrette-t-il, détruira son sens universel par opportunisme politique.»
Chez les disquaires romains, ce sont les albums d’artistes italiens qui sont en tête des charts. | Juliette Mansour
Chez les disquaires romains, les albums italiens constamment en tête des charts semblent confirmer cette tendance. «La Ligue se sert de la montée d’une attitude protectionniste très présente en Italie aujourd’hui, pour faire passer de nombreuses mesures qui auraient vocation à protéger l’histoire de notre pays. C’est en fait un calcul politique», abonde Barbara Tomasino, journaliste à la Rai et critique musicale. De ces polémiques, elle a fait une chronique pour l’émission culturelle de la première chaîne de TV italienne «Il caffè di Rai 1». Dans la cafétéria de la Rai, après le tournage de l’émission, la journaliste ne cache pas sa colère. «C’est anti-libéral d’imposer des quotas à la radio. Ce serait mieux de dépenser de l’argent pour que les jeunes aient accès à plus de concerts et pour créer des programmes télévisés musicaux intéressants, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui.»
«Aujourd’hui le rap et la trap sont à la mode et on ne peut pas forcer les jeunes à écouter plus de musique italienne.»
Barbara Tomasino, journaliste et critique musicale
Elle l’assure, ce sont des artistes comme Mahmood qui montrent le visage de l’Italie actuelle. «Ils ont redonné un souffle à la musique italienne, grâce à un mélange des genres, affirme-t-elle. Si on s’en était tenu à Ultimo et à ses ballades traditionnelles, il n’y aurait pas eu cet engouement pour la musique italienne qui existe depuis 2015. Les jeunes se seraient tournés vers la musique internationale.»
Pour Barbara Tomasino, que le projet de loi passe ou non, la Ligue ne réussira jamais à dicter au peuple italien quelle musique écouter. «Les goûts et les styles changent. Aujourd’hui le rap et le trap sont à la mode et on ne peut pas forcer les jeunes à écouter des ballades, ni plus de musique italienne.» De leurs comptes Spotify ou depuis YouTube, les jeunes n’auront de toute façon que faire de ces quotas assure la critique musicale.
Devant le disquaire Laziale à Rome, des adolescent·es font la queue pour rencontrer Mahmood. | Juliette Mansour
Jazzi,bravo, ta cote va monter au Mercure de France, c’est le moment de proposer des sujets…
Le mercure de France est le meilleur. Il monte très bien. Achetez du mercure français.
Jazzi dit: 3 juin 2019 à 11 h 09 min
Mesdames, le magazine « Elle » a sélectionné, dans son édition du 14 juin, « Le goût de la Méditerranée » parmi les livres de l’été !
–
T’as eu du bol, jazzi, passque ils selectionnent au hasard.
vedo dit: 3 juin 2019 à 8 h 02 min
Pour ceux et celles qui passeraient par Madrid, en ce moment la feria del libro dans le Retiro, près de 400 stands (quasiment tous en espagnol, aussi des traductions), hier beaucoup de monde. Pour ceux et celles avec un intérêt en histoire, ma librairie préférée, où on se sent si bien, avec de vrais libraires: Marcial Pons.
–
Je déteste les « ferias ». Ne comptez pas sur moi.
Attention erdélien.es du dimanche !… je vous petit rappel que nos SR de la cybersurveillance sont quotidiennement sur vos traces, ils sont devenus plus subtils que les anglo saxons restés sur leurs grossiers vecteurs du MICE (money, ideology, compromission, ego). Les nôtres ont affûté et affiné leurs radars en développant le vecteur SANSOUCIS pour détecter votre profil de radicalisation potentiel : « solitude, argent, nouveauté, sexe, orgueil, utilité, contrainte, idéologie, suffisance ».
Ce qui devrait suffire à baliser le spectre. Bonjour Giovanni S’A : je tenais à vous informer qu’A. Benalla était devenu le conseiller sécurité de marcel Campion, un autre forain parisien.
Au vu de certains événements récents, les gens qui ont peur de l’avion ont raison d’en avoir peur. Les pilotes sont de plus en plus mal formés, de moins en moins bien payés, de plus en plus fatigués et les avions qui sortent présentent presque tous des défaillances, erreurs de conception. tests insuffusants et parfois pièces fragiles, maintenance inadaptée (procédures mal interprétées par les mécanos), échanges standard de pièces usées contre…une pièce à peine moins usée, décisions de voler quand même avec plusieurs défaillances « toutes estimées mineures » etc etc.
Quantités de carburant calculées sans marge aucune et trafic saturé.
Je vous souhaite un bon vol.
Bon, les politiques — femelles et mâles — passent, heureusement, et vue la qualité des politiciens qui occupent le champ depuis ¼ de siècle et plus, l’important c’est que du feu reste quelque chose de plus que du cendre — peut-être un bout de bois carbonisés pour que l’on puisse esquisser la prochaine étape en esquivant les guet-apens mis sur pied par les représentants des diverses factions de la classe moyenne en guerre contre elle même.
Ah, le joli « basé sur le dialogue des cultures et non sur le repli identitaire ». autant dire une Renaissance livrable en kit . On semble oublier que l’Histoire est tragique et non fondée sur la philosophie politique de la Comtesse de Ségur.
MC
et alii (3 juin 2019 à 11 h 32 min)
Il mes semble qu’en France il y a pour les radios l’obligation de diffuser « aux heures d’écoute significative » un « minimum de 40% de chansons d’expression française.
È UFFICIALMENTE la principale festa nazionale civile. Il 2 giugno si ricorda il referendum istituzionale indetto a suffragio universale il 2 e il 3 giugno 1946 con il quale gli italiani venivano chiamati alle urne per esprimersi su quale forma di governo, monarchia o repubblica, dare al Paese, in seguito alla caduta del fascismo.
https://www.repubblica.it/cronaca/2015/06/02/news/festa_della_repubblica-115844241/
Jazzi bravissimo,vous avez le vent en poupe…
Ed
Rien de fastidieux lorsque l’on voyage en train.
C’est un rythme de vie scandé par le bruit des bielles qui coulissent.
En Inde, on voyage communément 48 heures en train. Une vie s’organise dans le train.
AVANT?JE disais l’italie ça m’botte;maintenant
http://chribactu.20minutes-blogs.fr/media/01/01/2372747931.jpg
« c’est le moment de proposer des sujets… »
C’est fait, Paul !
Faut battre le fer…
la vie des idées
il montre notamment que ce qu’il appelle lui-même le « système du tarentisme » (p. 95-132) (à savoir les manifestations, apparemment similaires, dans tout le sud de la Péninsule italienne et en Espagne causées par de présumées piqûres de l’araignée tarentule) n’en est en fait pas vraiment un. Car il distingue soigneusement la Sardaigne et les Pouilles dans sa description des cérémonies censément thérapeutiques : en Sardaigne, elles associent en majorité des hommes, véritablement exposés aux piqûres pour des raisons professionnelles (ce sont des moissonneurs), et que la sudation provoquée par la danse pendant la cérémonie semble bien guérir en effet puisqu’il n’y pas de rechute, contrairement à ce qui se passe pour la majorité des femmes (souvent piquées au dessous du jupon) dans les Pouilles. Même prudence analytique en ce qui concerne les différentes hystéries collectives en pays alpins.
https://laviedesidees.fr/Ce-qu-hysteriques-et-schizophrenes-veulent-dire.html
@Opitz
en cette veille de débâcle, ce sonnet de Pier Paolo Pasolini (traduit par René de Ceccatty – page 199 – Poésie / Gallimard – édition bilingue)
Comme si je venais d’arriver à Rome,
Trouvant une immense ville sous la pluie,
Avec des quartiers inconnus et inconnaissables,
Dont on sait les légendes – ou dont parle
Un des mille trains ou trams qui passent au loin,
, dont la parabole
Se perd sur des seuils presque d’outre-terre,
Je ne sais pas imaginer sur quelles routes,
Dans quelles maisons, avec quelles personnes peut
Se trouver quelqu’un comme toi ; d’où part
Et où arrive ta voiture dans la boue ;
Le voyageur étranger est séparé de ton monde
Par un hiver pluvieux, trop tiède pour lui,
Et regarde autour de lui, comme s’il renaissait terrorisé.
de Ernesto de Martino sur le tarentisme dans les Pouilles,
Ma tête, maintenant !
J’ai souhaité que les patronymes remplacent les pseudonymes sur les blogs, en donnant mes raisons.
Je n’ai pas caché ma profession. On connaît ma carrière et mes postes. On connaît ma ville. Plusieurs connaissent mon téléphone, le fixe et le portable. Aura mon mail qui voudra.
D’autres ont d’autres pensées, d’autres principes, veulent tout cacher d’eux-mêmes.
Nouveauté : un anonyme signant d’un simple prénom, dont je n’avais pas remarqué la présence, signale au lectorat d’ici (2600 personnes en moyenne) qu’il est allé sur Facebook, qu’il a vu ma tête, et il porte un jugement politique sur elle. Il déclare qu’elle ne lui semble pas très à droite. J’aurais une tête socialiste. C’est le bouquet ! Et celui qui déclare ça n’a ni nom, ni ville, ni profession, ni tête!
(publié ce jour sur le blog de Philippe Bilger)
Désolée pour la couleur rouge involontaire, déclenchée semble-t-il, au vers 6 par les signes qui servent habituellement à comparer des nombres (plus grand / plus petit) encadrant dans la typographie : A peine perceptibles, (mots qui se situaient ainsi :
A peine perceptibles, dont la parabole
Internet joue au peintre des couleurs…
les titres
Hervé Guillemain, Schizophrènes au XXe siècle. Des effets secondaires de l’histoire, Paris, Alma Editeur, 2018, 317 p. ; Yves-Marie Bercé, Esprits et démons. Histoire des phénomènes d’hystérie collective, Paris, La Librairie Vuibert, 2018, 288 p.
si Da raison
Boeing : un nouveau défaut concerne cette fois… la quasi-totalité des 737
Après les 737 MAX, les 737 NG. Boeing annonce que des pièces défectueuses ont été installées sur des appareils autres que ceux déjà cloués au sol.
« Ma tête, maintenant ! »
Et sur Laurent Wauquiez dont la tête est tombée, Patrice Charoulet, qu’en dites-vous ?
« Et celui qui déclare ça n’a ni nom, ni ville, ni profession, ni tête »
La pire ordure de ce blog fait, oh bizarrement, partie de cette catégorie. Les gens les moins curieux et les plus courtois ont une identité facilement trouvable (jazzi, clopine, christiane, etc.). Je suis donc pour la « désanonymisation ». Delaporte et Chaloux chieraient bien dans leur froc.
le chat botté a dit
https://encrypted-tbn0.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcQ6GPPcADj7eENAcYYCKHq7QPDPUxpU1ReF7xhNZqnZLLbxRrhv
t: 3 juin 2019 à 13 h 35 min
toujours scato?
« En Inde, on voyage communément 48 heures en train »
Et on chie sur les trotoirs, et on frappe les femmes (si on les épargne à la naissace), etc. Cimer pour l’exemple rose.
dédé en mode relou
J’ai plus peur en voiture qu’en avion.
Mais Ed, vos peurs ne peuvent pas déterminer un niveau de risque. Même le contraire n’est pas vrai : un niveau de risque n’est pas determinantd’un niveau de peur.
Faites-moi confiance : je connais très bien le monde aéronautique et je peux vous dire que vous n’avez pas assez peur là où il faudrait. Pas assez.
Vous avez raison, D.,
gaffez les ascenseurs.
Andromède arrive dans 1,5 Milliard d’années.
Les problèmes techniques sont inquiétants mais le plus grave ce sont les pilotes.
Autrefois on recrutait très haut et on était très exigeant sur la formation, l’entraînement, l’aptitude physique et physiologique, les rythmes imposés.
Tout ça à ete tiré très significativement vers le bas. Là où hier vous aviez un vrai crack dans le cockpit, vous avez aujourd’hui monsieur tout-le-monde. Et souvent monsieur tout-le-monde fatigué et démotivé par les rythmes difficiles et le salaire bas.
Vous me direz : mais alors pourquoi pas plus d’accidents ? Eh bien justement, il y a plus d’accidents et il va y en avoir de plus en plus, ce qui normalement chez une personne bien constituée est effrayant.
Mon but n’est cependant pas d’effrayer mais d’alerter. Alors j’alerte.
« … je peux vous dire que vous n’avez pas assez peur là où il faudrait. »
Les déjections des chiens sur les trottoirs, p. ex. : on glisse et c’est le coccyx qui se casse ou même l’occiput — avec des conséquences toujours peu plaisantes.
Imaginez-vous ce moment terrible où alors que tout semblait bien se dérouler pendant le vol, vous réalisez en une fraction de seconde que tout est perdu. Oh non, oh non. Ce sont les plaintes qui fusent. Les plus solides ferment les yeux, se donnent la main et prient. Les plus fragiles s’effondrent, supplient, se disent qu’ils auraient dû prendre le train au lieu de vouloir faire les malins mais que maintenant tout est perdu.
Peut-être que certains indiens font sur les trottoirs parce qu’ils n’ont pas la chance de disposer de commodités confortables, Ed, mais ils sont certainement et malgré cela plus élevés spirituellement que vous.
Je ne dis pas ça dans le but de vous rabaisser mais pour vous inviter à les imiter.
Quand je regarde cette photo, en tête du billet, représentant Matteo Salvini lors d’un meeting, je pense aux foules, à ces masses indifférenciées rassemblées, se cherchant un leader à suivre qui verrouillerait son assujettissement. Des citoyens si dissemblables, si vulnérables prêts à une adhésion abstraite, une soumission à un homme exerçant une pression diffuse sur eux. Je pense aux divers activismes qui se sont succédés dans la péninsule, passant parfois par le terrorisme. Une société en proie à un désenchantement profond, rongée par la corruption et le laisser-aller, cherchant une réponse à sa décadence, à son apathie, à son indécision. Un pays parmi tant d’autres appartenant à une Europe malade et vieillissante, avec des systèmes politiques en plein effritement. Ça craquelle de partout, ça se replie, ça a peur.
L’Histoire… permettrait-elle une analyse, une volonté de comprendre ces évènements ? Il semble que la lucidité patine permettant l’émergence des populismes, des nationalismes et de leurs réponses sournoises au mal de vivre dans ce monde devenu douloureux et insupportable. De féroces répressions, des rejets de l’étranger, de la misère, une intolérable violence, comme un amalgame qui sent l’imposture et l’amoralité. Illusion d’un avenir conforme à un ordre donné écrasé par un étau protecteur fait de frontières et de barbelés où disparaissent les étrangers, les différents. Une volonté d’oublier le passé pour entériner une opposition à l’immigration et à l’Union européenne.
Prendre l’avion, c’est faire le malin ? Comprends pas. En tout cas c’est un plaisir de discuter avec vous dédé…
« ils sont certainement et malgré cela plus élevés spirituellement que vous »
Je confirme. Je ne le prends pas mal, vous avez raison. De là à suivre vos conseils de spiritualité et de transport, non merci.
Ce n’est pas cela du tout, Christiane. Vous pensez vraiment bizarrement quand vous vous y mettez. C’est simplement que les italiens sont chez eux et ne veulent pas voir trop s’altérer leur culture et leur identité, d’une part, d’autre part ont la responsabilité morale de laisser les peuples étrangers au leur s’autodeterminer et s’autogérer sur leurs territoires d’origine. Question de bon sens et de justice.
Si vous voulez les aider chez eux à se développe r, proposez-leur votre aide, c’est très louable. Beaucoup de bénévoles font ça. Aider à bâtir, à cultiver, élever, creuser des puits, electrifier, alphabetiser, soigner, contrôler leur démographie. Ce combat doit avoir lieu là-bas, pas chez les italiens.
. En tout cas c’est un plaisir de discuter avec vous dédé…
–
Je le sais. Je ne m’emporte jamais, je respecte mon interlocuteur, j’expose mes arguments posément mais avec force. ce n’est pas le cas le plus fréquent ici, c’ewt sûr.
Il y a deux choses qui me turlupinent depuis un
jour ou deux :
– que la biographe de Gary ait pu dire que, pour lui, sa mère avait seulement exercé le métier d’actrice, alors que dans le livre « la promesse de l’aube », Gary
nous récapitule les 100 (au moins) professions qu’elle a pratiquées. Ce n’est pas explicable, sinon en rajoutant une précision ? A savoir que, peut-être, Gary a-t-il parlé quelque part en privilégiant cette profession, en disant en quelque sorte : « ma mère a eu un seul métier qui lui convenait vraiment, c’est celui de comédienne ?
Bon la seconde turlupinade est le rapprochement, effectué par Paul Edel, entre Proust et Tchekhov, en faveur de ce dernier. Personne n’a sursauté devant l’incongruité, disons cela comme ça, qui consiste à comparer des personnages de théâtre et des personnages romanesque s, littéraires ?
Paul trouve que les premiers (ceux de Tchekhov) sont plus crédibles, plusc « humains » que les seconds : ben voyons, ils ont été créés pour être incarnés !
Bref, perplexité devant un tel tour de passe-passe intellectuel : condamner des fruits parce qu’ils ne sont pas des légumes !!!
Delaporte, je trouve absolument incroyable de vouloir défendre par idéologie mal placée des terroristes ennemis de la France, lesquels ne seront de toute façon jamais exécutés comme vous le savez fort bien.
Ils ont voulu jouer cette carte de mort posée délibérément contre nous, résolution extrêmement lourde de conséquence, ils ont perdu, ils en assument le résultat. Point barre. En mémoire à tous les innocents tués, blessés directement ou indirectement (leurs familles et proches) par les barbares assumés.
« Clopine dit: 3 juin 2019 à 14 h 57 min
Bon la seconde turlupinade est le rapprochement, effectué par Paul Edel, entre Proust et Tchekhov, en faveur de ce dernier. Personne n’a sursauté devant l’incongruité, disons cela comme ça, qui consiste à comparer des personnages de théâtre et des personnages romanesque s, littéraires ?
Paul trouve que les premiers (ceux de Tchekhov) sont plus crédibles, plusc « humains » que les seconds : ben voyons, ils ont été créés pour être incarnés ! »
?????????????
exact !
c’est le gros problème de Proust, ses personnages n’ont pas été créés pour être incarnés.
même ses poiriers ne sont pas incarnés.
Quand une voiture électrique prend feu, il lui faut une piscine, nous apprend LeParisien.fr
« En quelques semaines, deux véhicules électriques ont pris feu. Pour éteindre les flammes et éviter une reprise, les pompiers les ont immergés dans de grands bassins d’eau pendant plusieurs heures.
Il n’existe pas encore de statistiques sur les risques d’incendie des véhicules électriques, mais chaque incident est évidemment observé de près et commenté sur les réseaux sociaux.
Samedi, une Tesla Model S branchée à une station de recharge à Anvers (Belgique) a été complètement détruite. En mars, une BMW I8 avait brûlé alors qu’elle était en charge dans une concession aux Pays-Bas.
La question de la maîtrise de ces incendies se pose alors que les autorités tentent d’encourager la circulation de ce type de véhicule sur les routes.
Les batteries lithium ion peuvent parfois présenter un phénomène d’emballement thermique en cas de court-circuit notamment lors de la recharge. La température de la batterie peut dépasser une centaine de degrés, ce qui conduit à un embrasement spontané du véhicule.
Sous surveillance pendant 48 heures
Même si le feu est maîtrisé, des reprises spontanées d’incendie peuvent se produire tant que la température du véhicule n’a pas intégralement baissé. Un phénomène qui n’existe pas avec un véhicule thermique. La solution la plus efficace ? Plonger le véhicule dans un grand bassin d’eau pendant plusieurs heures.
« Si la batterie haute tension prend feu, qu’elle est exposée à une chaleur élevée, pliée, tordue, fissurée ou brisée de quelque façon que ce soit, utilisez de grandes quantités d’eau pour la refroidir », précise une notice de Tesla à l’attention des pompiers.
Par ailleurs, le constructeur conseille de vérifier durant une période de 48 heures qu’aucun « point chaud » ne persiste au niveau des batteries en utilisant une caméra thermique.
L’autre précaution en cas d’incendie concerne les vapeurs toxiques que dégage le feu de batteries. L’intervention de pompiers ne peut se faire que sous protection respiratoire.
l’autre immense supériorité de Tchekhov sur Proust, non évoquée par Paul Edel, c’est la perception du temps qu’il nous offre.
le temps chez Proust est la sienne propre, le temps chez Tchekhov est celle de tous ses personnages, pour le dire autrement, si le temps chez Proust est une sonate pour un seul instrument, le temps chez Tchekhov est une symphonie.
dans la littérature russe, après le temps long du progressiste Tolstoï, et le temps court sans sommeil de Dostoïevski, on pouvait penser que tout avait été dit, penser comme le pense Steiner dans livre que ces deux auteurs proposaient une vision totale du monde et une alternative exhaustive.
tout avait été dit… c’était sans compter sur Tchekhov !
le temps long de Tolstoï et le temps court de Dosto il restait une possibilité de peindre la vérité humaine, celle de Tchekhov : un temps basée sur une horloge de l’âme, sur ses espoirs, ses erreurs, ses désillusion, ses déceptions.
Tchekhov montre que ces sentiments sont les véritables mécanismes qui règlent le temps sur l’horloge humaine.
désolé mais à côté l’approche de Proust fait figure de « Temps pour les nuls ».
d’où sans doute son succès ?
Cela confirme un partie de ce que j’écrivais il y a quelques jours : les charges rapides, qui seraient indispensables pour donner une autonomie acceptable aux véhicules électriques, sont très dangereuses. Imaginez ce que ces incidents auraient donné dans des parking souterrains situés sous des immeubles. Et pourtant c’est bien cela qu’on va tenter de nous vendre dans la loi sur les mobilités…par dogmatisme aveugle.
Rien n’est meilleur qu’un hybride thrermique-électrique où la charge est étalée en durée, compensée par l’utilusation du thermique.
Un tel véhicule peut réduire de presque 2/3 la consommation de carburant. Mais pourquoi s’obstiner à la rendre nulle au prix de graves problèmes ?!
Ce soir, Hamlet, je mange des oeufs-mimosa.
Je trouve hamlet très relativiste, ces derniers temps.
Proust, qu’on l’aime ou pas, s’est affirmé comme le plus grand écrivain français du XXe siècle. Haut la main devant tous les autres.
C’est la première fois me semble-t-il que Paul Edel émet des réserves sur la Recherche, Clopine. Pour un critique et écrivain français, c’est courageux. C’est bien son droit et il a donné ses raisons. Pour ma part, je comprends très bien que l’ado coincé dans son pensionnat, ait préféré s’évader avec Stendhal. Et que plus tard, l’écrivain et critique devenu adulte, et passionné de théâtre, ait plus d’affinités pour Tchekhov. Où est le problème ?
Robert Wilson, The Civil Wars
https://blogfigures.blogspot.com/2012/03/robert-wilson-civil-wars.html
« dans le livre « la promesse de l’aube », Gary
nous récapitule les 100 (au moins) professions qu’elle a pratiquées »
Faut rien exagérer, Clopine. Une dizaine, tout au plus. Il faut voir dans quel contexte la biographe réduit la mère de Romain Gary à sa première vocation de comédienne ? Il est vraie que celle-ci aura été toute sa vie l’actrice de son propre personnage…
« Proust, qu’on l’aime ou pas, s’est affirmé comme le plus grand écrivain français du XXe siècle. Haut la main devant tous les autres. »
Pourquoi asséner cela comme une vérité scientifique. J’ai entendu plus de gens dire que c’était Céline, ou Camus pour certains (moins nombreux).
C’est une évidence objective, Ed…
Proust n’est en aucun cas le plus grand écrivain français du 20ème siècle.
Comment peut-on arriver à écrire pareille balivernes ?!
« l’autre immense supériorité de Tchekhov sur Proust… »
Enfin, hamlet ! les arts ce sont le territoire du subjectif : pour vous, maintenant, Tchekhov est immensément supérieur à Proust — pour vous, justement, que vous vous complaisez en faisant usage d’un adjectif de trop : immense.
Il est vraie
ça c’est l’inclusivité du personnage?
Comment peut-on arriver à écrire pareille balivernes ?!
c’est le symptome des « grandes conversations internet »
Camus, Colette, Tournier, Pagnol… tous ceux-là sont déjà au dessus de Proust en qualité d’écriture. rien qu’en regardant ce seul paramètre.
Oui bon patauger dedans est un premier symptôme
…eh oui, Céline, pourquoi pas. Je le mettrais côte à côte avec Proust. Ni devant ni derrière.
@Jazzi dit: 3 juin 2019 à 16 h 12 min
(au passage , bravo, pour la citation de ton livre Le goût de l’été dans les lectures préconisées par l’hebdomadaire « Elle »)
Revenons à Gary. Je suis tout à fait d’accord avec toi dans la réponse que tu fais à Clopine.
Il fait de sa mère dans La promesse de l’aube un personnage hors du commun, un personnage de théâtre qui occupe le premier rôle. Bien sûr il se livre à l’inventaire des petits « boulots » de sa mère (soins de beauté, lire les lignes de la main, démarcher pour placer des bijoux, fabriquer des chapeaux, être gérante de ce petit hôtel…) mais le seul vrai métier qu’il lui reconnaît est comédienne. S’attardant sur un passé magnifié, il décrit le décor, les coulisses, les acteurs, la loge de sa mère au théâtre de Moscou comme s’il avait été là. Sa mère aurait abandonné sa vocation pour s’occuper de lui… Le talent de cette petite actrice qui jouait les utilités à l’âge de seize ans, est devenu celui d’une grande comédienne applaudie, ce qu’elle n’a jamais été. Ce talent s’est exercé, si l’on en croit Romain Gary, davantage dans sa vie que sur les planches !
Il invente cette enfance, cette mère actrice, dans un passé mêlant fantasmes et épisodes réels de sa vie. C’est une autobiographie imaginaire…
Pour Romain Gary, seul compte le mensonge romanesque dans un dédoublement permanent du « je » entre l’homme vieillissant qui écrit, l’enfant, le jeune homme de vingt ans. Cette mère-actrice, redoutablement attachante, aura orchestré la vie de son fils, forgé son ambition, imaginé pour lui un destin exceptionnel. Elle était habitée d’un amour si profond, si puissant, si démesuré, si ridiculement énorme pour son fils qu’elle renversa tous les obstacles, qu’elle changera le chemin de sa vie, lui inventant un destin capable de sublimer sa vie, jusqu’à risquer de l’écraser.
Musicien ? Pourquoi pas ? Peut-être quelques leçons de violon. Pas de grande réussite ? Bien, qu’il soit doué dans un autre domaine. Pourquoi pas la peinture ? Non, tous les peintres sont des alcooliques. Alors quoi ? Pourquoi pas écrivain mais pas n’importe lequel «Tu seras un Tolstoï, mon fils!»
Nina Kacew s’y connaît en stratégies. Elle est souvent plus metteur en scène que comédienne mais comédienne, elle l’est aussi, Gary la présente dans des poses théâtrales, jouant parfois à la grande dame (russe) hautaine, apostrophant les autres avec avec des lyriques exhortations.
Chassée de son pays, humiliée, pauvre, elle ne cessera de croire fermement au conte de fées qu’elle s’est inventé et qu’elle projettera sur son fils. Chimérique, idéaliste, c’est par son fils qu’elle réalisera ses rêves. (Soit les deux premières parties du roman). Les rêves d’une actrice russe qui ne connut pas le succès et le report de ses rêves sur son fils qu’elle voudra pousser à une célébrité qu’elle n’a pas connue.
En règle générale mes classements sont bons. On m’a toujours dit que je classais bien.
Romain Gary, pas mal aussi. Pas en dessous de Proust. Par contre j’ai du mal à encaisser le bonhomme. Je préfère encore Proust. Mais bon. Peut-on juger là-dessus ?
Les écrivains ne sont pas des coureurs cyclistes avec dossards et chronométrés et la littérature n est ni le tour de France ni la Ligue des Champions. Quelle misère d être obligé de rappeler ça.
Tout à fait Paul Edel, c’est pour cela qu’il faut contester des affirmations idiotes comme « C’est le plus grand, objectivement ». Ceci dit, je soupconne jazzi d’avoir trollé.
c’est bizarre,christiane, mais après le portrait que vous avez tiré de cette mère-un peu plus soigné et complet qu’un élève de troisième, je trouve cette mère commune, banale, ressemblant à tant de femmes russes et non russes que j’ai croisées dans ma vie assez longue pour me retourner sur elle avec certain profit
: 3 juin 2019 à 17 h 05 min
quelle misère, comme vous dites!
Hamlet, l’ironie est une chose… « le temps pour les nuls »? mais « la mode pour les nuls » « la jalousie pour les nuls » « l’esthétique pour les nuls » » l’homosexualité pour les nuls »!et j’en passe…bref, hamlet, vous n’appréciez pas Proust, soit, mais Proust n’est pas Anatole France, écrivain désormais désuet, un siècle nous sépare de la mort de Proust, et quel! Comment expliquez-vous la place qu’il occupe toujours dans la littérature universelle? Un snobisme universel? une sottise générale? le fruit d’un complot universitaire? Enfin, votre culture philosophique vous permet tout à fait de comprendre ce que le temps proustien doit à la philosophie classique( et certainement pas à la relativité générale à laquelle Proust n’avait rien compris!) Sauf votre respect, votre goût pour le paradoxe, parfois, vous fait pousser mémé dans les orties!
renato vous n’avez retenu que ce mot « immense » et vous n’avez pas lu le reste de mon propos.
j’essayais d’expliquer pourquoi Paul Edel a cette impression de personnage incarnés chez l’un et désincarnés chez l’autre.
cela ne tien pas à la forme (je n’ai pas lu Tchekhov en russe) mais au fond, au fait que chez l’un on trouve à la puissance, la densité, la profondeur, c’est du lourd, et chez l’autre c’est raffiné, c’est délicat, mais c’est très léger.
c’est un peu comme comparer Onfray et Spinoza sous prétexte que les deux portent le nom de « philosophe ».
il n’y rien de subjectif là dedans, tout ne se vaut pas, alors oui là ou Proust est une sonatine light, Tchekhov est une symphonie immense.
je ne fais que redire ce que Paul Edel a dit à sa façon à lui, si vous n’êtes pas d’accord expliquez-vous avec lui.
… en effet … c’est lourd à lire … ces classements.
j’ai commencé le quatuor d’Alexandrie de Laurence Durell, un vieux monde, totalement fantasmatique …
la mémoire
l’ H.
vous fait pousser mémé dans les orties!
vous voulez dire Charlus? attention!
de nota dit: 3 juin 2019 à 17 h 12 min
ma foi, parce que la façon d’aborder la perception du temps chez Proust est simple (pour ne pas dire simpliste), du coup elle parle à tous (mémoire, souvenir etc…), au plus grand nombre, nous avons tous l’impression de bien la comprendre, d’où cette idée de « temps pour les nuls ».
chez Tchekhov c’est beaucoup plus compliqué, tout est beaucoup plus compliqué, peut-être parce que lui-même était d’une nature plus complexe plein de contradictions, aussi une nature moins attachée à sa condition sociale et plus attachée à sa condition humaine.
c’est étonnant parce que Gogol et Tchekhov marquent le début et la fin de la « littérature » russe (Pouchkine exclu), ils donnent l’impression d’une boucle bouclée.
Bien, hamlet, tant pour mettre un jeu un moment comique, objectivez cette « immense supériorité »…
mais tout est plus simple chez Proust, tout le monde peut parler de ses personnages, comme parler de ses voisins, ou de sa famille, en plus il le fait avec une grande intelligence, et s’il parlait de nos voisins et de nos cousins il le ferait avecd une plus grande intelligence que nous.
d’où cette impression de nota qu’il voit des choses que nous ne voyons pas.
la Recherche est comme le Monopoly, une grand jeu de société, avec un on finit par connaitre toutes les ures de Paris ou d’ailleurs, avec l’autre on a l’impression de comprendre la psychologie de nos voisins.
et du coup tout le monde y va de son « dictionnaire amoureux de Proust » ou de ses analyses des personnages de Proust, et tutti quanti.
sûr que vous ne tomberez jamais sur un dictionnaire amoureux de Tchekhov !
Tchekhov à l’instar des autres russes n’est pas un écrivain « intelligent ».
il n’y a que les écrivains français qui ont droit à ce label « écrivain intelligent ».
et comme on comprend de suite ce qu’ils disent, qu’on comprend pourquoi Saint Loup se fait enfumer et déplumer, du coup ça nous donne l’impression d’être intelligents à notre tour.
Tchekhov n’est pas intelligent et il ne donne pas pas à ses lecteurs l’impression d’être des gens intelligents, au contraire Tchekhov est bête, et quand on le lit il nous rend encore plus bête.
prenez n’importe laquelle de ses nouvelles et vous verrez vous-même de nota : vous la finirez toujours avec le sentiment d’être plus idiot à la fin qu’au début !
comment peut-on aimer un type qui nous rend aussi idiot ? plutôt qui révèle à ce point notre bêtise ?
disons que Proust incarne plus que tous les autres cette petite prétention française à se montrer intelligent, vous savez ce côté avoir de l’esprit.
« avoir de l’esprit » : le slogan de notre exception culturelle.
Proust a beaucoup d’intelligence et d’esprit.
autant que Tchekhov en manque.
voilà pourquoi le second est immensément supérieur au premier, parce qu’il manque d’esprit.
il n’y a que les français qui aiment les écrivains qui ont de l’esprit, comme à l’Académie française, comme dans les critiques de Paul Edel, ou de passou, tous les français ont énormément d’esprit et d’intelligence !
c’est un peu notre fierté national.
comme l’écrit passou :
« Il interpelle aussi les représentants des institutions et associations politiques, publiques et privées, afin qu’elles soutiennent la recherche historique « en danger » et au-delà, toute connaissance critique du passé tant c’est un esprit qui est menacé. »
« un esprit qui est menacé »….
vous imaginez la cata ? menacer un esprit.
heureusement que les français sont là pour protéger l’esprit.
renato : si ça ce n’est objectiviser cette « immense supériorité », je ne vois pas trop quoi vous dire de plus.
il n’y a de pires sourds que ceux qui ne veulent pas entendre.
renato, quant au comique je le trouve plutôt chez ceux qui nous parlent avec éloquence de leur dictionnaire amoureux de Proust.
comique et ridicule :
la référence à Enthoven est facile et n’est pas sympa, je le concède.
ce pauvre Proust, s’il avait su qu’il aurait un jour pour amoureux les pires crétins.
Proust avec Enthoven c’est un peu comme Nietszche avec Onfray : ce sont leurs lecteurs qui leur auront causé le plus de tort.
« voilà pourquoi le second est immensément supérieur au premier, parce qu’il manque d’esprit. »
Vous n’avez rien objectivé, hamlet, car le fait que l’un ait beaucoup d’intelligence et d’esprit et que l’autre il en manque, c’est tout ou plus le constat d’une différence.
D’ailleurs, si je me tiens à la mémoire minutieuse du Funes de Borges, Proust n’est même pas intelligent car il semble ne pas penser, et « penser c’est oublier des différences, c’est généraliser, abstraire ».
a-t-on compté combien de fois PROUST a écrit « intelligent » et »intelligence » dans La Recherche? ça serait intéressant de le savoiret analyser :peut-être clopine?
PS— le renvoi à Borges c’est à propos de : « Proust a beaucoup d’intelligence et d’esprit. »
hamlet dit: 3 juin 2019 à 18 h 12 min
Enthoven m’a amenée à lire Proust. C’est facile de dénigrer les gens qui passent à la télé. Ils n’en sont pas moins brillants pour autant.
« Proust incarne plus que tous les autres cette petite prétention française à se montrer intelligent, vous savez ce côté avoir de l’esprit. »
L’intelligence et (avoir ou faire de) l’esprit, ce n’est pas tout à fait la même chose, hamlet. Tu confuses, tu confuses !
Nous commençons à être déjà bien installés dans le XXIe siècle maintenant et nous voyons quelques rares auteurs français du siècle précédent accéder au titre de classiques de la littérature universelle. Pour Proust c’est acquis, pour Céline, attendons encore un peu, mais c’est bien parti… Qui d’autres ?
classiques de la littérature universelle
c’est oximiric baroz..le fichier c’est compatib ou pas havec mon huawei..voilà dze point à dirphiloo
d’accord renato, disons alors pour suivre les subtilités de jazzi que Proust n’est pas intelligent, mais il a de l’esprit, un bel esprit à la française.
heureusement que les français sont là pour protéger l’esprit
..keupu cause comme un flamand rageux des communes à facilité ferdom..raz la gueule de ressentiment quil en rfoule du goulot
un bel esprit à la française
bis repétita placent..raclure de keupu
Enthoven m’a amenée à lire Proust
cinquante nuances de gras djambon mayencé
« Ed dit: 3 juin 2019 à 18 h 22 min
hamlet dit: 3 juin 2019 à 18 h 12 min
Enthoven m’a amenée à lire Proust. »
et vous ne devez pas être la seule ma pauvre.
Enthoven ne fait pas que passer à la télé, il possède cette grande et belle éloquence qui ferait lire n’importe quoi à n’importe qui, un peu comme ce bonimenteur dans Tintin qui fait acheter des parapluies aux gens qui vivent dans le désert.
il aime Proust parce qu’il partage ce même esprit et cette même intelligence tronquée qui l’empêche de voir le monde avec un regard neutre qui ne serait pas plombé par sa condition sociale.
une intelligence borgne : pour un écrivain c’est déjà gênant, mais pour un philosophe c’est la cata complète.
je ne suis pas très étonné que vous l’aimiez, il y a tellement de subtilités qui vous échappent.
En règle générale mes classements sont bons. On m’a toujours dit que je classais bien
faut faire pisser havant dédé..t’es trop coulant
je ne suis pas très étonné que vous l’aimiez, il y a tellement de subtilités qui vous échappent
keupu voit des choses que tu vois pas dédède..meuh
« Ce soir, Hamlet, je mange des oeufs-mimosa. »
Mon cher D, ce n’est pas très catholique de vouloir ou d’accepter délibérément la mort de condamnés, fussent-ils des terroristes. Personnellement, je suis contre la peine de mort depuis toujours. Cela va contre mes idéaux. Que le gouvernement français accepte cette forfaiture est une infamie. Sinon, ce soir, je mange de la salade niçoise. Cela fera plaisir à Jacuzzi. J’ai eu une grosse journée, ma boîte mail a été piratée. Que des emmerdements !
Les écrivains ne sont pas des coureurs cyclistes avec dossards et chronométrés et la littérature n est ni le tour de France ni la Ligue des Champions
dis donc polo..toi tu hiérarchises pas..mais c’est pas pareil avec une bouteille de grappa qu’avec une kro
renato dit: 3 juin 2019 à 18 h 13 min
si je n’ai pas objectivisationné vous l’avez fait pour moi avec cette phrase de Borges.
Cela va contre mes idéaux
il ne s’agit pas hierarchisationner mais simplement de remettre les choses à leur bonne place : il manque manque chez Proust cette chose essentielle qui fait les grands auteurs, c’est indéniable.
la Recherche c’est sympa mais il ne faut juste pas en parler comme s’il s’agissait de la Montagne Magique !
c’est évident non que Proust n’est pas Thomas Mann ?
il me semble que vous vous comportez avec Proust comme Swann avec Odette.
lire Proust devrait vous donner plus de discernement sur vos jugements, au moins juste un peu.
Là hamlet vous cherchez une parade et votre « immense supériorité » reste vague.
Objectiver Proust dans le classement de Shangaï ?
Repartons pour ce faire sur les bases objectives d’et alii et marie sasseur.
_____
objectiver / faire passer de l’état de donnée intérieure à celui d’une réalité extérieure correspondante, susceptible d’étude objective
objectiviser / donner un caractère objectif
objectif / juste et impartial (ce qui est conforme à la réalité, d’un jugement qui décrit des faits avec exactitude)
***conseils d’et alii & marie sasseur à la rdl/ L’objectivité repose sur un jugement impartial défait de tout avis et un regard conforme à la réalité. Ces principes sont simples mais sont pourtant souvent très compliqués à appliquer dans les commentariums. Nous sommes tous forgés par nos expériences, nos savoirs, nos croyances, nos biais d’interprétation. Ainsi, il est préférable de ne pas accepter pour argent comptant ce que vous disent ceux qui vous affirment être totalement objectifs, à propos de la supérieure intelligence de Proust notamment. Forgez-vous votre propre opinion sur les sujets de la rdl qui vous intéressent en vous confrontant à des regards différents.
Ne vous fâchez pas. Restez zen, asensuels.
c’est ça greubou, ne va pas me dire que t’as jamais entendu parler de cet « esprit français » ?
on en parle depuis Clovis et Lully et toi tu débarques ? crapule que tu es !
l’esprit français !
et viens pas me dire que tu connais pas le monopoly…
dans la catégorie des jeux de sociétés si Proust c’est le monopoly, et Tchekhov c’est la roulette russe.
tu connais pas la roulette russe ? ça va devenir le prochain jeu de société à la mode.
« En Inde, on voyage communément 48 heures en train »
Et on chie sur les trotoirs, et on frappe les femmes (si on les épargne à la naissace)
que des ountermènech comme hon dit à la garenne bezon pour moquer le chleu
« renato dit: 3 juin 2019 à 19 h 15 min
Là hamlet vous cherchez une parade et votre « immense supériorité » reste vague. »
vous l’avez dit vous-même.
Proust a une intelligence borgne qui ne pense pas et qui regarde le monde de son petit point de vue.
Tchekhov regarde le monde sans intelligence ni esprit du point de vue de notre humanité.
d’un côté la classe sociale de l’autre l’humanité.
si ce n’est pas une immense supériorité dites-moi alors ce que c’est ?
tu connais pas la roulette russe ? ça va devenir le prochain jeu de société à la mode
t’as pas d’esprit keupu..est ce que pourtant t’es pas français pour si peu..allons donc..calmos
keupu il a trop la haine de lui..on compatit?..et ben c’est plus pire hencore..jvois que renfield pour lui chier sur la tête avec fraternité
@et alii dit: 3 juin 2019 à 17 h 10 min
Vous savez, Et Alii, ce personnage de mère m’a plutôt exaspérée. Quel étouffoir !!! Quant au fils, il s’est fait piégé en beauté. Je n’ai pas une passion immodérée pour les romans de Gary mais sa vie est intéressante.
le portrait que vous avez tiré de cette mère-un peu plus soigné et complet qu’un élève de troisième », (merci, j’suis’contente !!!)
« je trouve cette mère commune, banale, ressemblant à tant de femmes russes »
Ah oui ? je la trouve infernale ! pas banale du tout.
Je préfère le portrait de la mère de Camus et d’autres mères, « La Storia » d’Elsa Morante.
Je n’aime pas les mères qui étouffent leur rejeton et vivent par procuration leur vie ratée dans la leur…
et Paul Edel le confirme lorsqu’il dit que les personnages de Proust sont désincarnés et pas ceux de Tchekhov.
du fait de quoi ? de ce manque d’intelligence ? de ce regard borgne ?
c’est le signe d’une supériorité de quoi ça ?
je veux dire objectivement ?
un type qui n’arrive pas à envisager le monde du point de vue de leur humanité parce qu’il est borgne vis à vis de la sienne parce qu’iml ne pense à rien d’autre que sa mère pour vous c’est un signe de supériorité ?
entre un type qui ne pense qu’à sa mère et sa grand-mère et un autre qui se préoccupe du sort de l’humainté c’est la même chose pour vous ?
it: 3 juin 2019 à 19 h 18 min
je ne donne aucun conseil à la RDL non plus;les autres donnent des conseils et je n »en moque;
il parait que la RDL? C’EST LE PRESTIGIEUX BLOG a Passou ; bon; grand bien leur fasse aux erdéliens dont je ne suis pas ;si l’intelligence est un bien, je l’ignore;je ne me mobilise pas pour ça
bonne soirée
Vade Retro Uriah Heep
huria h!p..j’avais oublié..bringzing à déterrer..easy
https://www.youtube.com/watch?v=6c7ceMUZZl8
incarnatus est
https://www.youtube.com/watch?v=YJJT108WZ7o
quel bonheur de ne rien savoir de la mère de Thomas Mann et d’Anton Tchekhov, et quel bonheur qu’ils n’en aient jamais parlé à personne.
le tort a été d’imaginer, depuis Montaigne Rousseau jusqu’à Angot qu’en parlant de soi on pouvait dire des choses universelles.
c’est faux : en parlant de soi on ne fait rien d’autre que parler de soi.
1435
commentaires