de Pierre Assouline

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La République des livres
Deux fois Kafka avec autant d’empathie

Deux fois Kafka avec autant d’empathie

Vingt ans. Il aura fallu attendre vingt ans pour voir paraitre la version française de « la » biographie de Franz Kafka, celle qui fait autorité sous la signature la plus célébrée du plus éminent des spécialistes de son œuvre et, surtout, de sa vie. La première grande biographie alors qu’il existe des dizaines et des dizaines de livres sur des morceaux de sa vie et sur l’analyse partielle de son œuvre. Ce paysage morcelé d’alvéoles a encouragé Rainer Stach à prétendre embrasser la totalité. Il est vrai que l’entreprise avait de quoi faire hésiter ; elle a même fait renoncer Gallimard, l’éditeur historique de Kafka depuis qu’Alexandre Vialatte ébloui par la lecture du Château en allemand dans l’Allemagne de 1925 l’avait révélé à son comité de lecture, à se lancer dans un si énorme chantier de traduction. Finalement Le Cherche midi, maison plus modeste mais non moins ambitieuse, a relevé le gant et publie ce mois-ci le premier tome (il y en aura trois d’égale importance à paraitre à la fin de cette année et au milieu de l’année suivante) du fameux Kafka (traduit de l’allemand par Régis Quatresous, 950 pages, 29,50 euros) de Rainer Stach. Après s’y être immergé, on se dit que cela valait vraiment le coup d’attendre vingt ans tant le résultat est à la hauteur des espérances. Jamais Kafka, qui nous est présenté en liminaire par le traducteur ou l’éditeur (ce n’est pas signé) comme « un écrivain juif austro-hongrois d’expression allemande qui parlait aussi tchèque », ne nous aura paru aussi familier, proche et, oserait-on dire, fraternel. La clef d’un résultat aussi époustouflant tient en un mot : l’empathie. Celle du biographe pour son héros et sa capacité à la transmettre au lecteur.

Les 26 premières pages d’introduction sont à elles seules un morceau d’anthologie. On peut les lire comme une critique de la raison biographique. Il est exceptionnel qu’un biographe s’autorise une telle réflexion en profondeur sur son art quitte à offrir des verges pour se faire battre. Sa singularité de biographe, explicitée dans l’introduction, passe aussitôt de la théorie à la pratique par le pas de côté qu’il effectue dans la conception même de ce premier volume. Intitulé « Le temps des décisions », il couvre les années 1910-1915. On se frotte les yeux, craignant d’avoir mal lu car il nous revient en mémoire, tout de même, que l’homme est né à Prague en 1883. A ceci près que l’auteur respecte un parti pris auquel il s’est engagé par honnêteté en vertu de sa propre déontologie : il commence en 1910 parce qu’avant, on ne sait à peu près rien de sa vie, rien de fiable, de tangible ; on découvrira certainement des choses dans l’avenir alors à quoi bon se perdre en spéculation ; il y aura nécessairement du neuf sur Kafka car à ce jour, l’héritage littéraire de Max Brod n’a pas encore été ouvert aux chercheurs. René Char l’a très bien dit : quand un poète se suffit des traces, un historien ne peut se nourrir que de preuves ; sans les sources, il n’est rien, fût-il l’historien d’une œuvre-vie.

1910 est la date du début des Journaux de Kafka. Donc, quand on ne sait pas, on n’invente pas : on reconnait qu’on ignore ce qu’il en est ; lorsqu’il est dans la nuit, le biographe doit admettre qu’il n’y voit rien. Pour bien faire comprendre cette impossibilité d’un écriture biographique juste, Rainer Stach renvoie à la lecture de La vrai vie de Sebastian Knight de Nabokov, si éclairante en l’espèce (personnellement, j’y aurais ajouté Le Motif dans le tapis de Henry James). Et pourquoi achever ce premier tome en 1915 ? Tout simplement parce que ces cinq années auront été ses plus fécondes, celles durant lesquelles il a écrit Le Verdict, la Métamorphose, Le Disparu (Amérique), le Procès, excusez du peu.

Toute sa vie fut une confrontation avec la figure dominante, écrasante, fantasmée de Hermann, son père ; et ce premier volume montre bien déjà en quoi cela surdétermine son identité juive, son rapport au corps (il était aussi mince, sec, long, haut que son géniteur ne l’était pas) et à la sexualité. Il s’était dit hors du monde et on a commis l’erreur de le prendre au pied de la lettre. Or il exagérait en toutes choses. Il aimait marcher, randonner, nager mais beaucoup et souvent. Ne buvait ni ne fumait pas plus qu’il ne mangeait de viande. Aimait retrouver ses amis. L’amitié avec Max Brod est disséquée comme « une cordée littéraire », notion des plus justes que l’on retrouve sous d’autres cieux à d’autres époques, parfois au sein d’une même maison d’édition ou dans des groupes informels.

C’est écrit comme rarement l’est une biographie d’écrivain, avec un véritable souci du mot juste et précis, un sens musical de la phrase et surtout en prenant garde de ne jamais verser dans le travers le plus redouté : écrire comme son modèle, ce qui ne pourrait aboutir qu’à un ersatz. Heureusement, tout kafkaïen qu’il soit, Stach écrit comme Stach et il révèle un don d’enveloppement du lecteur assez peu commun. Dans un souci d’unité de ton, de son et de langue, le traducteur a fait le choix de retraduire lui-même les extraits de l’œuvre de Kafka cités par Rainer Stach, plutôt que de reprendre telle ou telle version déjà connue des lecteurs français (Vialatte bien sûr mais aussi Marthe Robert, Claude David, G.A. Goldschmidt, Bernard Lortholary, J.P. Lefebvre…)

La puissance de Kafka est à chercher dans son tréfonds intérieur, cette capacité à capter des situations avec une acuité remarquable, à creuser les détails jusqu’à leur plus profond, à ne pas reculer face au voile du flou et à rendre le tout de cette vibration avec une précision qui laisse sans voix tant on croit la lire pour la première fois. Stach n’a pas tort d’observer qu’à sa mort, lorsqu’on considère les nombreux textes inachevés et ceux destinés aux flammes, l’écrivain a laissé derrière lui « un champ de ruines ». Il s’agit alors moins de savoir, d’apprendre, de connaitre ce qu’il a vécu mais de se laisser entrainer inconsciemment à vivre ce qui s’est passé. Douce illusion mais des plus fécondes. Un absolu de l’empathie, toujours elle. Il a le don de raconter une vie comme une histoire dans l’épaisseur du temps et la trame des circonstances. Une vie, ou plutôt la moitié d’une double vie si l’on s’en tient à l’inventaire des travaux et des jours, consacrée à l’écriture, son idéal de pureté, et gouvernée par des exigences morales et esthétiques. C’était sa vie de l’après-midi et de la nuit. Sa vie du matin était réglée jusqu’à 14heures comme du papier à musique : il a gravi les échelons d’une grande compagnie d’assurances jusqu’à devenir sous-chef du service « Accidents du travail », sa spécialité. J’ignore si Kafka fut « le grand célibataire de la littérature mondiale », elle est suffisamment vaste pour en offrir d’autres spécimens ; mais il est vrai que, malgré ses liaisons, on ne l’imagine par vivre aux côtés d’une « Madame docteur Kafka ».

On l’aura compris, cette biographie d’une richesse inouïe résiste difficilement à l’exiguïté et la réduction du compte-rendu critique. Par la grâce de sa mise en forme, elle est le livre d’un authentique écrivain. On peut juste donner envie d’y aller voir. Son dernier mot : « seul ». A suivre en novembre prochain. En attendant, on peut confronter avec profit ce Kafka des débuts à un Kafka de la toute fin, celui auquel s’est intéressé Laurent Seksik avec un tout autre parti pris, dans Franz Kafka ne veut pas mourir (336 pages, 21,50 euros, Gallimard) sans prétendre entamer quoi que ce soit de son mystère. Il ne se veut pas derrière le personnage mais à côté. Il s’agit bien là d’un roman quoique basé sur une solide connaissance de l’œuvre et de ses innombrables commentateurs. Le genre de précaution qu’un romancier prend avant de tout balayer au moment précis d’écrire afin de ne restituer que l’essentiel de l’empreinte laissées par toutes ces informations, ces documents, ces preuves.

Relisant avec indulgence la Lettre au père, il voit autant en Hermann Kafka l’archétype du père juif, celui qui asphyxie son fils autant que celui qui le porte. Insatisfait, dirigiste, aimant. Comme le rosebud murmuré en leitmotiv à l’instant de sa mort par Charles Foster Kane, l’enquêteur en Seksik donne l’impression de s’être laissé gouverner par les derniers mots lâchés en forme d’ultime paradoxe par Kafka à son ami Robert Klopstock le 3 juin 1924 à Kierling : « Tuez-moi, sinon vous êtes un assassin ». Ce jeune étudiant en médecine est l’un des trois personnages sur lesquels repose ce récit des derniers jours ; les deux autres sont Dora Diamant, sa dernière compagne, qui se trouve à son chevet, et Ottla, sa sœur, qui attend fébrilement de ses nouvelles à Prague. Soutenue par une écriture dénuée de pathos et de lyrisme en dépit du contexte, cette longue cérémonie des adieux est aussi prenante que poignante grâce à l’empathie communicative de l’auteur (lire ici un extrait). On n’en sort pas, du biographe au romancier. Au-delà de leur rapport particulier avec Kafka, l’auteur s’attache à restituer l’itinéraire de chacun après sa mort, et comment l’ombre portée de sa personne et de son œuvre sur leurs destins aura compté dans le tragique du XXème siècle, celui des exils, des camps, des totalitarismes.

(Franz Kafka (sitzend rechts) mit Gästen und Mitarbeitern des Sanatoriums Tatranské-Matliary (Hohe Tatra) während seines Aufenthalts Dezember 1920 bis August 1921. Sitzend links der Arzt Robert Klopstock, stehend der Zahntechniker Glauber, mit Kopftuch Susanne Galgon. Archiv Klaus Wagenbach,; « Dora Diamant » ; « Kafka avec sa soeur Ottla » ; « Hermann Kafka » photos D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire, Littérature de langue française.

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commentaires

873 Réponses pour Deux fois Kafka avec autant d’empathie

rose dit: à

Attendre vingt ans, cela vaut le coup lorsque le résultat est a la hauteur de nos espérances.
Signé.

rose dit: à

père juif, celui qui asphyxie son fils que celui qui le porte.
autant que celui qui le porte, non Passou ?

Très beau billet ! Merci.

Jazzi dit: à

« Kafka à Paris », roman de Xavier Mauméjean

Résumé :
Septembre 1911, Franz Kafka et Max Brod débarquent à Paris. Les deux jeunes écrivains, encore débutants, laissent derrière eux leurs fastidieux emplois de bureau, sans compter, pour Franz, une famille étouffante. Voilà ce que l’on sait de source sûre. Autrement dit : rien concernant ce qui leur advint dans la capitale. Heureusement, Xavier Mauméjean, la plume alerte, poursuit leur voyage. Voici nos deux Praguois découvrant la gouaille des prostituées, les cabocheurs des Halles, les labyrinthes du Bon Marché, les coulisses du métro, les cabarets louches, le ratodrome de Neuilly… Ils croisent même un certain Apollinaire suspecté d’avoir volé la Joconde.
Franz et Max prennent la vie à bras le corps, souvent pour rire, parfois en mourant de peur ou roués de coups. Mais l’époque est belle.

MC dit: à

Maumejean est aussi le nom d’une dynastie de maîtres verriers assez kitsch qui a beaucoup sevi dans l’entre deux guerres…. MC

Jazzi dit: à

Le rapport avec Kafka, MC ?

Mary Curry dit: à

08/03/2023,

20 ans.. et 24h encore… pour pouvoir lire cette biographie de référence, par R. Stach.

Il faut savoir dire merci à ceux qui ont pu braver un monopole editorial parisien, à savoir : éditions du Cherche Midi et le traducteur R. Quatresous, -sortez-les au moins de la parenthèse –
pour donner à lire un autre Franz Kafka, que celui pris en otage, pendant tout ce temps.

Bravo !

D. dit: à

Je viens de terminer des calculs complexes qui me permettent de vous révéler que chaque page coûte 0,032052 euros. En ces temps d’inflation, c’est une affaire.

lmd dit: à

Les éditions Le Cherche midi ne sont pas particulièrement en dehors du monopôle parisien, elles ont été rachetées par le groupe Editis qui à lui seul figure parfaitement ce fichu monopole.
Parmi les livres récents du catalogue, qu’on peut qualifier de “très éclectique“, il y a L’Art de moucher les fâcheux.
https://www.lisez.com/livre-grand-format/lart-de-moucher-les-facheux-les-secrets-de-la-repartie-en-37-stratagemes/9782749172729
Mais je me souviens que le Cherche midi a édité les livres de Richard Power, que j’ai toujours aimés . 

Mary Curry dit: à

Ça va être long, jusqu’à demain…

« Qu’est-ce que l’amiante ?

Le terme amiante désigne un ensemble de silicates fibreux résistant au feu. Son synonyme, asbeste, qui vient du latin asbestos (incombustible), est peu utilisé en français.

Deux groupes minéralogiques d’amiante, les serpentines et les amphiboles, sont ou ont été exploités industriellement et commercialement :

les serpentines ne comportent qu’une variété d’amiante : le chrysotile (amiante blanc) ;
les amphiboles comportent cinq variétés d’amiante : l’anthophyllite, l’amosite, l’actinolite, la trémolite et la crocidolite. Deux ont été très utilisées : l’amosite (ou grunérite amiante, amiante brun) et la crocidolite (amiante bleu).

Ces variétés d’amiante ont en commun d’être composées essentiellement d’atomes de silicium (Si) et d’oxygène (O) structurés en tétraèdres silicate (SiO4). Plusieurs éléments peuvent se combiner avec les atomes d’oxygène : magnésium, fer, sodium… »

https://www.inrs.fr/risques/amiante/presentation-amiante.html

Soleil vert dit: à

Pas encore lu le Mauméjean, pas bien ça …

En attendant du lourd :

Dick, Von Neumann et les automates autoréplicatifs

Passou dit: à

Merci Rose, corrigé !

Paul Edel dit: à

Billet excellent

D dit: à

Pourquoi ?

Jacques dit: à

Felice Bauer, Dora Diamant et Milena Jesenska avaient toutes les trois un physique assez ingrat, presque moche. Kafka n’avait pas franchement le goût des jolies femmes.

Jean Langoncet dit: à

@Merci Rose, corrigé !

De la traduction et de l’empathie. Everybody must get stoned

POUR SALUER PIERRE LEGENDRE / TO SALUTE THE LEGEND STONE

Soleil vert dit: à

Le Kafka de Rainer Stach publié par Le Cherche midi éditeur
Il y a vraiment de quoi se noyer dans un tonneau de mauvaise bière

Janssen J-J dit: à

merci pour avoir signalé ces deux bpuquins sur FK.
Cela dit, on ne se console pas de ceci, PA///
______________
@ Patrice Charoulet dit: à Ne cherchez pas la prose de bou.guerau. Il est « banni temporairement ». Lui et moi, nous savons pourquoi.

alors et ainsi, charou.laid aurait eu le peau de bou.gue.reau ???… Elle est bien bonne, celle-là !… Si c’est vrai, c’est que passoul aura bien relu et médité « l’amour du censeur » de feu, pierre Legendre ? N’importe quoi.

lulu dit: à

@ Jazzi . Puisque vous citez un roman de M. Mauméjean , je me permets de signaler qu Alain Brossat ( le père de l’élu communiste Ian Brossat) avait consacré dans les années 1980 un roman ou une longue nouvelle à Kafka. Il imaginait Kafka partant ou souhaitant partir dans la Palestine mandataire .

renato dit: à

Sur ma pile depuis 2016, trad. it., je devrais au moins l’ouvrir.

Jean Langoncet dit: à

@merci pour avoir signalé ces deux bpuquins sur FK.
Cela dit, on ne se console pas de ceci, PA///

In concreto, c’est de cet ordre de grandeur, admirable hoplite du recoin abyssal

Mary Curry dit: à

« Sur ma pile depuis 2016, trad. it., je devrais au moins l’ouvrir. »

La bio, 1er volume, Die Jahre der Entscheidungen de R. Stach, traduit en italien ?

Étonnant.
Je pense que les italiens sont encore plus mal lotis que les français…ils attendront.

Mary Curry dit: à

Ce qui est drôle, c’est que R. Stach a interrompu ses études pour ce boulot de titan.

Mary Curry dit: à

Ce qui est drôle, c’est que R. Stach a interrompu ses études pour ce boulot de titan.

Jean Langoncet dit: à

@rose dit: à
Non, je rage.
Pour une journée de la femme dire un « c’est pas grave »lorsque le mec picole et admirer un texte qui soutient le fait.
Bordel de merde.

Une journée de la femme comme il y a une journée du pangolin ou une journée du dromadaire ? J’ai vaguement entendu parler d’une journée internationale des droits des femmes ; c’est plus nuancé

Jean Langoncet dit: à

(le droit à la connerie n’est pas un droit, c’est un fait)

Mary Curry dit: à

Questo etc, absolument rien à voir avec la biographie dont il est question dans le billet, du même R Stach, et non encore traduite en italien …

D. dit: à

Il va continuer à pleuvoir comme jamais il n’a continué à pleuvoir.

En d’autres termes : le Déluge qui mettra fin à cette civilisation inique, mecréante et dépravée est commencé.

Et c’est très bien.

Jazzi dit: à

L’arche de Noé est-elle prête, D. ?
Tu seras embarqué en qualité d’âne !

MC dit: à

Simple rapprochement, le nom n’est pas si commun, Jazzi!

rose dit: à

Une journée de la femme comme il y a une journée du pangolin ou une journée du dromadaire ? J’ai vaguement entendu parler d’une journée internationale des droits des femmes ; c’est plus nuancé.

Vous êtes le second à me dire cela.
Toutefois, excellente journée des gens géniaux et ce soir conférence sur les femmes a Sciences Po Aix en Provence juste en face de l’immense cathédrale.
Foutez-mok les gps à la poubelle.
Je suis partie avec mes deux poêles sous le bras et deux jeunes filles filles sous l’autre. Conférence d’un monument d’intelligence, cela m’a aéré les méninges.

Le théâtre, nous nous sommes avalé tellement de four, que l’estomac a dit non non.
Tout n’est pas perdu. Pas d »échec en la matière.

Janssen J-J

Transmettrai le second cercle à Emma demain, pas le temps ce jour.

Jean Langoncet dit: à

@en attendant le train

Les initiées du premier cercle ont du capter quelque chose

D. dit: à

30 à 40 mm de pluie par semaine pendant 15 semaines au moins.
Cela nous donne entre 4 et 6 mètres d’eau.
J’espère que vous avez de bonnrs bittes.

Jean Langoncet dit: à

(carré blanc :
Vidéo soumise à une limite d’âge (conformément au règlement de la communauté) )

rose dit: à

9 mars 2023

« […]d’un éclat particulier ton entrée dans l’histoire, et je l’en remercie chaleureusement. Très chaleureusement. Tu rejoins au Panthéon de notre récit national, celles que j’appelais familièrement les deux Simone, De Beauvoir et Veil », déclare Jean-Yves Halimi pour entamer son discours. »

C’est se tromper d’hommage. Ne pas lancer une pierre inutile au fils aîné, ce sont parfois deux cadettes qui portent le poids de la lourde dette envers les ascendants.

Pourtant, comment occulter que sa mère dans la vie privée était quelqu’un d’horrible, de radin, sous traitant la domesticité, gueularde etc.
Il ne peut pas être sans savoir.
On ne peut échapper aux luttes féministes pour autoriser l’avortement et ce pas en avant vers la liberté des femmes ; sachant tout de même que l’a-priori est dans maîtriser sa sexualité, sans participer au tourisme sexuel, quitte à compenser d’hypothétiques amants par deux poêles en fonte dont l’un ronfle.
N’empêche que, la vie privée a lourde incidence sur la vie publique et dans le cas de Gisèle Halimi, non, elle n’est pas compagne de route des deux Simone.
Elles en route (et en voiture,). Gisèle sur place (et à pieds).

C’est dit, même si ce n’est pas su.
L’autre fils sait sûrement. L’absent honnête.

rose dit: à

Les initiées du premier cercle ont du capter quelque chose.

Bénies soient elles.
Oui, oui.
Elles pourront nous en parler.

rose dit: à

Kafka n’avait pas franchement le goût des jolies femmes.

Lorsque l’on regarde Dora Diamant, nous ne sommes pas frappées par le fait.
Un homme qui a du poil dans les oreilles. Peut être les jolies filles ont elles peur ?

renato dit: à

C’est vrai, ce n’est pas Die Jahre der Entscheidungen, mais Ist das Kafka? 99 Fundstücke. J’étais sûr de l’avoir vu à la maison et c’est en fait parmi les livres de ma compagne.

9.3 — 7.31

rose dit: à

S’il teeesser plutôt à Claude Faux, le dernier mari, secrétaire de Jean Paul Sartre et véritable allié féministe de son avocate de femme. Une homme exceptionnel qui a supporté sans faillir, plus de quarante ans, cette femme ronchon qui a fini par reconnaître deux ans après sa mort « c’est irratrapable ! Ah ce qu’on était bien ensemble ! ».

Voilà la vie, comment c’est qu’elle est.

rose dit: à

S’il teezer = s’intéresser.

Allez ! Au bois.
Un loup peut être dans le buisson ?
Ouh hou, fit le loup.🐺

rose dit: à

Un homme exceptionnel.
Hey, correcteur automatique, stand up.
Bonne fête les hommes : 364 jours pour vous. ♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️

laulau dit: à

J’ajoute un petit PS . Kafka et Prague ont inspiré les cinéastes . Un film de Woody Allen prenait Prague pour cadre.

Jazzi dit: à

Gris, gris, gris le ciel de Provence !
Mort de Marcel Amont, 93 ans.

Soleil vert dit: à

Laurent Seksik : son livre m’intéresse.

Le verre de lait comme remède à la tuberculose … Le journal Le Monde – mais peut-être en ai-je déjà parlé – avait trouvé trace au début du XXe siècle d’une these de doctorat en médecine portant sur la disparition d’une culture microbienne mise en présence de certaines moisissures. Et ce n’est pas allé plus loin … L’esprit de Pasteur était mort.

Il faudrait faire un livre, mais peut-être est ce déjà fait sur l’évocation de la présence de cette maladie dans les oeuvres du siècle précèdent. Pas que les romanciers d’ailleurs, je me souviens de la boisson favorite de Mendes France et d’un de mes instituteurs des années 60 qui, lorsqu’il surprenait quelqu’un en train de cracher en classe le mettait au coin en lui demandant de répéter l’opération dans un verre jusqu’à ce qu’il soit à moitié plein.

Soleil vert dit: à

Marcel Amont, ciel bleu de la chanson française

Paul Edel dit: à

L’auteur de la biographie est Reiner Stach et non pas Rainer Stach.

Ed dit: à

Malheureusement pas de Kafka sur mon blog, car j’avais déjà tout lu avant l’ouverture de celui-ci, mais je tente de rattraper le temps perdu avec :

Thérèse Desqueyroux
https://tomtomlatomate.wordpress.com/2023/02/20/therese-desqueyroux-francois-mauriac/

Et un contemporain : Le Fils de l’homme de Jean-Baptiste Del Amo

Avis mitigé pour les deux. Bonne lecture de Kafka et si vous allez à Prague, le musée Kafka est absolument passionnant ! J’y ai passé un après-midi hors du temps en 2013.

Jazzi dit: à

Ozon a osé et le léZard s’est bien marré !

dml dit: à

Tant qu’un avis autorisé n’aura pas fait le point sur l’éviction d’un contributeur par cet autre contributeur, je n’ouvrirai plus le site de la République des livres.

Damien dit: à

Alors, comme ça, Kafka n’aimait pas les jolies femmes ? Il ferait beau voir (Simone). Kafka fréquentait les maisons closes de Prague, et donc, il a choisi des fiancées « impossibles », avec lesquelles il était sûr de n’arriver jamais à rien. Ce qui l’intéressait, c’était le mariage en lui-même et non la fiancée. Le mariage pour Kafka aurait été une prison. Et puis, il ne voulait pas ressembler à son père. En somme il a voulu gagner sur tous les fronts. Rester célibataire, tout en montrant ostentoirement que ce n’était pas faute d’avoir essayé. C’est une excellente stratégie, qui lui a permis d’être proche de sa soeur, et d’avoir des maîtresses ou des compagnes dignes de ce nom. Et de leur écrire de belles lettres. Car, dans tout ceci, avec ces malheureuses fiancées, le but était de faire de la littérature, c’est-à-dire une correspondance, qu’aujourd’hui encore nous lisons avec admiration, et qui donne lieu à des livres comme celui de Stach. Sans doute un livre passionnant, comme tout ce qui touche à Kafka. Je parle d’autant mieux de lé « stratégie » d’évitement de Kafka (ne pas avoir de femmes sur le dos) que personnellement j’ai choisi la même. En la matière, Kafka est mon maître. Je l’ai très tôt lu, et me suis intéressé à ses relations avec les femmes, qui ont des échos dans ses romans, où les scènes libertines se suivent. Adolescent, je devais être en seconde, je m’étais fait coller huit heures (à faire en deux fois), parce que j’étais sorti mal à propos de l’enceinte du lycée pour rentrer chez moi. C’est pendant ces heures de colle que j’ai lu « Le Château », dans la traduction de Vialatte, et ça me plaisait beauoup. Et ça m’a porté chance, car à un moment le pion est arrivé et m’a demandé ce que je lisais. Je le lui ai montré, et nous avons eu une grande discussion sur Kafka (il avait été prof de français). Et ensuite il m’a dit que je pouvais partir, que j’étais quitte. Je voudrais relire Kafka, car c’est important? récemment, j’ai relu attentivement la Lettre au père. J’avais moi-même un père comme celui de Kafka, aussi sanguin. La lecture de Kafka m’a éclairé sur cette filiation. Mais le texte qui m’a le plus impressionné, c’est « Le Terrier », que je relis souvent. C’est un sommet. Je ne fais pas de psychanalyse, parce que c’est trop cher, mais sinon j’en aurais parlé au thérapeute (juif, bien sûr). Ce n’est pas un hasard non plus si Kafka était juif. C’est le dernier élément qui vient couronner magnifiquement le phénomène. Cela me rappelle qu’il y a des beaucoup de marieurs chez les Juifs, comme le montrent certaines nouvelles de Bernard Malamud. Un marieur aurait été la chance des fiancées de Kafka — mais Kafka était apte à déjouer ce piège, évidemment. Et Bloom, avec qui je parlais de Malamud autrefois, il ne vient plus ? Kafka est un sujet qui l’aurait peut-être inspiré. Pour revenir à cet article de Passou, il est très bon et donne envie de lire la biographie Stach. Tous ceux qui aiment vraiment la littérature s’en délecteront à coup sûr. Bonne journée sous la pluie.

B dit: à

ED, bonjour, de del Amo, j’avais aimé son éducation libertine. Après cela, acquis du même Le sel que je ne suis pas parvenue à lire. Au cas où vous n’ayez pas lu le premier des deux cités, peut être mérité t il encore le détour. On ne sais jamais trop au fil du temps si ce qu’on a aimé en terme de lectures nous retiendrait aujourd’hui, en quelque sorte si ces livres rentreraient dans notre rayon personnel de « classiques » par définition résistant au temps et aux modes.

MC dit: à

De Del Amo, on se souvient de cetté Éducation anti-Lizidins Dangereuses amis tout aussi délétère, en effet. On a moins aimé sa collaboration avec Antoine d’ Agata. Du moins le livre partait-il de la.. MC

closer dit: à

A moins que les jolies femmes n’aient pas eu le goût de Kafka, J.

D. dit: à

Tiens la sauce tomate est revenue.

Rosanette dit: à

Sur Akadem Laurent Seksik est interviewé pa Pierre Assouline pour son roman »Kafka ne veut pas mourir »
(facile à retrouver sur le site; moi je ne sais pas mettre un lien

Jazzi dit: à

Une biographie en trois tomes de plus de 900 pages chacun, sans que l’éventuelle homosexualité de Kafka ne soit pas abordée, ce serait étonnant.
Passou nous en parlera ou pas ?

Clopine dit: à

Et pas un mot sur le Kafka de Lahire ?

Jazzi dit: à

« Si Adam avait été homosexuel, personne ne serait là pour le dire. »
(Oscar Wilde)

rose dit: à

closer dit: à
A moins que les jolies femmes n’aient pas eu le goût de Kafka,

Super intéressant.

Changement de paradigme.

rose dit: à

jamais trop au fil du temps si ce qu’on a aimé en terme de lectures nous retiendrait aujourd’hui, en quelque sorte si

En le relisant on le sait.
Il y a les indémodables et les autres.

renato dit: à

Peut-être que comme les hommes de Murakami, Kafka ne méritait pas les femmes… banalement.

B dit: à

Et pas un mot sur le Kafka de Lahire ?

Ça, ça veut dire que vous l’avez lu. Qu’en avez vous retenu?

Alexia Neuhoff dit: à

Il y a longtemps que je n’ai pas rouvert un livre de Kafka. J’ai à une époque (lointaine) à peu près tout lu de ce que l’édition mettait à notre disposition de cet auteur, enchaînant les titres. J’ai fini par me forger une idée de ce qu’était l’homme. Une idée probablement inexacte. Un être singulier en tout cas, mal à l’aise dans son époque et sa société, dans son corps, assez sombre, souffreteux, reclus, peu sociable, tentant d’échapper, en s’en isolant, à la vie, au quotidien, aux relations, des choses qui avaient pour lui un visage pénible, oppressif, voire totalitaire. Impossible pour ma part d’imaginer Kafka souriant, décontracté, heureux. Pourtant, au cours de sa brève existence, espérons-le, quelques rayons de soleil ont sans doute gommé les obscurités de sa profonde dépression.

renato dit: à

« Je pourrais, pour moi-même, penser à un autre Abraham » (Kafka, dans une lettre à Robert Klopstock — juin 1921).

Jazzi dit: à

Après la femme est l’avenir de l’homme, d’Aragon, voilà la femme comme mérite de l’homme, de renato !
C’est quoi ce concept inepte ?

renato dit: à

Lisez Murakami, Jacques, l’idée de « mérite » devient évidente.

rose dit: à

Ici est relativement rare le fait que nous barjaquions sur des concepts ineptes.

rose dit: à

Kafka il y a été mollement (pour le mariage).
On/je le comprend/s.

Pourtant, il a eu quelques amoureuses convaincues.
Le mystère s’épaissit.

JC..... dit: à

Stupidement, on définit souvent « les hommes », les « femmes », « les enfants, « les égarés »… en vidant/emplissant tiroir par tiroir, selon l’humeur !

Or, par Zeus tout puissant, il n’y a que des individus singuliers au monde ! Que des individus sans points communs ! SINGULIERS !

Et je meurs d’envie de m’écrier, tel Paul VI dans ses rêves infernaux : « OUI ! BORDEL DE CUL DE NAINE VEROLEE ! »

renato dit: à

(Il y a des hommes sans femmes parce qu’ils les ont laissées partir. On ne sait pas exactement comment cela se produit : par distraction peut-être ou par inexpérience à exister.)

Janssen J-J dit: à

@ par inexpérience à exister

tel, V de LS : « j’inexiste »… Il ne crut jamais être réellement né au monde de la matrice de sa mère, ni à celle pour qui il eut un béguin d’enfant et d’ado, laquelle devint religieuse sans jamais s’être unie à lui, ni de Dieu qu’il quêta pourtant inlassablement toute sa vie, doutant d ene pouvoir jamais le trouver, malgré le signe tant espéré de sa révélation et l’épaule de Didier. Une vie massacrée pour rien, telle. Et des traces assoiffées de doutes et de tortures labourées… Vincent, ce vieux descendant de Franz F., jamais remonté des enfers maudits.

Janssen J-J dit: à

GP n° 146 – Je me souviens de Felice Bauer, Grete Bloch, Julie Worizek (a qui il fit un enfant illégitime), Ottla Kafka, Milena Jesenska, et Dora Diamant… Pas l’ombre d’un ‘petit ami’ (au sens barozien du terme) dans les parages. Et pourtant, ils l’ont cherché, histoire de percer le mystère d’un écrivain tourmenté par son asexualité, doublé d’un désir accablé persistant de normalité judaïque.

Janssen J-J dit: à

J’ai bien connu Pascale Delpech, la compagne et traductrice de l’oeuvre de Danilo Kis en France. Grâce à elle, je découvris cet écrivain majeur dans les années 80, quelques années avant sa disparition, par suite d’une longue maladie. On l’a un peu oublié, et j’ignore ce que vaut la récente traduction de son biographe, signalée par Pierre A. Il n’en dit pas grand chose, hélas. Les touites d’actualité « littéraire » sont toujours un peu frustrants, à cet égard.

renato dit: à

Dans Excavating Kafka, James Hawes cherce à dissiper certains mythes relatifs aux relations de K. avec les femmes. Hawes affirme que Kafka n’était pas timide, mais qu’il ne se liait pas avec les femmes de sa classe sociale parce que voulant être le dominateur dans une relation sado-masochiste, il avait des relations avec des femmes principalement dans des maisons closes et ne s’est lié qu’à une serveuse, Hansi Szokoll. Hawes justifie sa théorie par le fait que Kafka était un lecteur de revues pornographiques sadomasochistes. La théorie de Hawes, n’a pas convaincu tous les chercheurs ; au contraire, beaucoup n’ont pas hésité à la critiquer. Wagenbach, biographe historique de Kafka, affirme avoir lu les revues consultées par Kafka et citées par Hawes, et selon lui, il s’agit de revues érotiques et non pornographiques, composées principalement de textes écrits et de dessins, sans aucune photographie. Si le sadomasochisme de Kafka est loin d’être prouvé, de nombreux chercheurs s’accordent à dire qu’il n’était pas timide avec les femmes, comme on l’a cru à tort pendant des décennies. La directrice de la Société Franz Kafka à Prague, a déclaré dans une interview que l’écrivain aimait les femmes et qu’il était courtisé par elles. Il n’a jamais eu de relation amoureuse, selon de nombreuses personnes, de peur de ne pas être à la hauteur sexuellement, mais selon elle, il fuyait le mariage et non l’amour, car il craignait une réduction de sa liberté. Pour ma part, je laisserais tomber les déductions sur ses goûts sexuels et lire ses œuvres, nous en tirerions grand profit en nous tenant à ses messages sur l’angoisse de faire face à l’existence.

Janssen J-J dit: à

je serais plutôt en accord avec vous, RM. Assez marre de la vie sexuelle de K. qui ne fut pas le plus important dans sa vie… Mais il n’y a plus que ça qui intéresse les écrivains ratés, aujourd’hui. Le sociologue Lahire n’est pas tombé dans ce travers… Il n’a fait que désenchanter K, ayant erminée de son oeuvre (lue en français) par âilleurs eu du mal à se dépétrer des outils d’objectivation bourdieusiens à sa disposition, quoiqu’il ait voulu faire croire avoir réussi à les dépasser.
J’espère que Stach nous apportera un nouvel éclairage de l’oeuvre et de l’auteur plus décisif dans la connaissance de son inépuisable univers, que ce qu’on veut bien nous laisser de l’univers d’un Mann ou d’un Céline dont on nous rabâche les oreilles ces derniers temps.

J J-J dit: à

un bout de phrase a encore sauté, mais ça n’a pas grande importance. Oups, Opus, Pous…

Phil dit: à

au sens barozien du terme

sans doute raison, dear jjj, aucune assurance..que le Kafka fût « gay », malgré le copain Brod au look Tom Selleck parti en Ferrari avec l’héritage. Regret éternel pour les embaucheurs de la gaytitude, multiplicateurs des ventes d’aujourd’hui.
Le Grand Meaulnes a frisé le recrutement du même compartiment dans son passage critique de la pléiade.

Dino dit: à

Le tesxte de M. Pierre Assouline contient une errata de taille: l’auteur de la biographie de Kafka est Reiner Stach et non Rainer Stach. Il faut être attentif, comme Dieu ou le Diable, cela dépend du moment, aux détails, surtout lorsque les détails sont importants.

Bolibongo dit: à

voilà la femme comme mérite de l’homme, de renato !
C’est quoi ce concept inepte ?

Mes rites et ce sont les miens, qui dirait le Kafka! 🙂

Jean Langoncet dit: à

@J’espère que Stach nous apportera un nouvel éclairage de l’oeuvre et de l’auteur plus décisif dans la connaissance de son inépuisable univers

Et voilà mérité le sobriquet d’hoplite du recoin abyssal ; merci de vos éclairages

Bolibongo dit: à

Kafka en haute montagne.

Plus de Mont Cervin sur les emballages de Toblerone!

Janssen J-J dit: à

autant aller farfouiller du côté du bon fred Pajak si on n’a plus la force ou le temps de lire K…
C’est mon conseil…
__________
https://www.google.com/search?rlz=1C1CHBD_frFR843FR843&q=pajak+kafka&tbm=isch&source=univ&fir=gCHlZbKLkexHIM%252C0i4yUoM4nSD_ZM%252C_%253B4lWmconeQHOMiM%252C0i4yUoM4nSD_ZM%252C_%253B2irESpElfh7wWM%252CLtLfaQ6FEuDs3M%252C_%253BhlY6rIckMwoJ1M%252CLtLfaQ6FEuDs3M%252C_%253BHST1yrPNAk9YbM%252C0i4yUoM4nSD_ZM%252C_%253BBkCpzWu4_ak4nM%252C0i4yUoM4nSD_ZM%252C_%253BOZLBvwy9vDBJoM%252C0i4yUoM4nSD_ZM%252C_%253BGI-0dES_yVggHM%252C0i4yUoM4nSD_ZM%252C_%253B7H7-yTkg_ijUvM%252C64ODMFE6blNW2M%252C_%253Brl990aP6QT4wSM%252C0i4yUoM4nSD_ZM%252C_&usg=AI4_-kTPWd9WmykB2rjnZY-IeUDbUGNc-Q&sa=X&ved=2ahUKEwjMoMzHps_9AhWvQaQEHYBzDNkQ7Al6BAgIEDY&biw=1280&bih=579&dpr=1.25

Janssen J-J dit: à

@ Et voilà mérité le sobriquet d’hoplite du recoin abyssal

Je n’ai toujours pas bien compris si vous formuliez par ce joli sot briquet une critique itérative ou un compliment… A vrai dire, je préfère croire à la deuxième hypothèse, mais si tel n’est pas le cas, eh bé, y’aura pas mordome pour autant, hein ! Bàv,

Jean Langoncet dit: à

Par Odradek, il est un certain James Wedd qui révèle, à sa manière, un univers inépuisable et débordant, tout en extériorité

renato dit: à

« Plus de Mont Cervin sur les emballages de Toblerone! »
Puisque Mondelez, propriétaire de la marque, transférera la production (partiellement) en Slovaquie. Toblerone ne remplira plus les conditions pour être considéré « Swiss made », et en ne respectant pas les règles de « Swissness » en vigueur depuis 2017, il ne pourra plus exploiter les symboles nationaux, et puisque le Matterhorn est la plus connue des montagnes suisses…

renato dit: à

pas de point après Slovaquie !

Janssen J-J dit: à

@ Dino,
il faut être attentif au commentarium, pauvre Dino (zore). Edel et la suite ont largement corrigé et commenté l’erreur de Passoul…
nb/ et vôtre tesxte (sic), est-il si propre ?

Janssen J-J dit: à

une errata ?…
c’est français, ça, Zerbignette ?

Jean Langoncet dit: à

C’est un compliment un peu taquin, J J-J

Jean Langoncet dit: à

James Wedd > James Webb

Étourdissant

Mary Curry dit: à

Tatranské Matliare v čase pobytu Franza Kafku. (Zdroj: Archív Múzea Spiša v Spišskej Novej Vsi)

https://mytatry.sme.sk/c/20923772/franz-kafka-v-tatranskych-matliaroch.html

Une déception, à l’adresse de l’éditeur Cherche Midi sur la piètre qualität du produit.

Pour quelques euros en plus, voire une bonne somme, ce travail ne méritait-il pas un écrin plus pérenne ?
Ou est-ce que cette reliure de très mauvaise qualité, sortant de chez Normandie Roto Impression est signe d’un problème à l’usine de Lonrai ?
Plus assez de colle ? Personnel en grève ?

Herr Doktor Kafka n’aurait peut-être pas donné son imprimatur pour ce boulot de sagouin.
C’est dommage pour R. Stach et son traducteur R. Quatresous.

09/03

Jean Langoncet dit: à

je me garderai de tout conseil

Jean Langoncet dit: à

Étourdissant dans cette acception : Ébranler (quelqu’un) par un choc physique ou moral, au point, parfois, de lui faire perdre conscience momentanément
− Emploi pronom. (Quasi-)synon. s’évanouir.Quand je me sentais m’étourdir, je regardais plutôt en l’air… Ça m’atténuait les malaises de relever la tête (Céline, Mort à crédit,1936, p. 680).

Dino dit: à

@ Jean Langoncet

Désolé, je ne lis pas les commentaires précédents, sauf les tous derniers, mais comme le texte de PA continue d’afficher Rainer…
Vous avez raison pour l’errata, je ne me suis pas relu. Mon doigt a trébuché sur le ‘e’. À ma décharge, toute relative j’en conviens,, je suis atteint d’un fort dupuytren des deux mains et mes doigts me trahissent souvent. Mea culpa… En pénitence, je vais lire trois fois d’affilé la biographie de Reiner Stach dans sa version allemande.

Jean Langoncet dit: à

Plait-il, jeune Dino ?

D. dit: à

Il va continuer à pleuvoir, pleuvoir, pleuvoir, toujours pleuvoir, encore pleuvoir, beaucoup pleuvoir.

Clopine dit: à

Lahire se propose d’appliquer les mécanismes sociologiques, les structures, comme explication de la forme d’écriture empruntée par Kafka. En fait, il se propose de faire une sociologie de la littérature. En choisissant Kafka (choix très malin), figure triangulaire juive, tchèque et allemande à la fois, il met au jour le rapport entre l’écriture kafkaïenne et l’expérience sociale singulière. C’est passionnant à mon sens (un petit exemple ? La nécessité où Kafka était de travailler le jour, de reporter son travail d’écrivain « à ses moments libres », la nuit surtout donc, conduit à des formes littéraires courtes, incisives) même si, à mon sens, c’est un peu réducteur et que Kafka, succombant sous le poids de tant d’injonctions contradictoires, est vraiment « un cas d’école ». Mais on ne peut nier que Lahire a fourni un travail sociologique énorme et savant (son bouquin de 800 pages est documenté à l’extrême) et le silence qui entoure ce travail a tout à voir, j’en ai bien peur, au manque de légitimité qui s’est aussitôt déchaîné contre le sociologue, et enveloppe d’ailleurs la sociologie, assez insupportable aux tenants de « l’art pour l’art », ou ceux qui ne supportent pas l’idée que la bourgeoisie se sert de sa culture pour légitimer sa domination. Or, cette dernière affirmation n’est justement pas une idée : c’est un phénomène parfaitement démontré… Ahahah.

D. dit: à

J’ai longtemps habité sous de vastes portiques
Que les soleils marins teignaient de mille feux,
Et que leurs grands piliers, droits et majestueux,
Rendaient pareils, le soir, aux grottes basaltiques.
Les houles, en roulant les images des cieux,
Mêlaient d’une façon solennelle et mystique
Les tout-puissants accords de leur riche musique
Aux couleurs du couchant reflété par mes yeux.

C’est là que j’ai vécu dans les voluptés calmes,
Au milieu de l’azur, des vagues, des splendeurs
Et des esclaves nus, tout imprégnés d’odeurs,
Qui me rafraîchissaient le front avec des palmes,
Et dont l’unique soin était d’approfondir
Le secret douloureux qui me faisait languir.

Alexia Neuhoff dit: à

J’ai cru voir passer une annonce de M. Ch.roul.t annonçant le bannissement d’un commentateur (je ne le nomme pas puisque la mention de son nom entraîne la censure de mon message). On peut penser que ce M. Ch. a intrigué pour parvenir à cette fin. Au nom de quoi ?, telle est ma question.

Janssen J-J dit: à

ou, CT, c’est une défense correcte de son entreprise que j’ai passionnément lue à sa sortie… Je vous suis bien grés suis de lui rendre cet hommage… Même dans la biblio de Seksik, j’ai constaté que Lahire n’avait pas eu droit de cité non plus… Et nulle part d’ailleurs, personne n’a lu Lahire, car il n’a pas la légitimité d’une prétendue « critique littéraire » paresseuse, incapable de prendre la moindre distance avec le « phénomène » étudié, comme Elias en avait montré l’exemple naguère à propos de Mozart, ou Bourdieu avec Heidegger.
Bref, n’allons pas rallumer le point goodwin…

@ Ouf, JL…! merci… surtout pour votre lien… Une mine d’inspiration… pour mes futures aquarelles en fractales abyssales en coin…

@ Dino, je suis flattulé (d’affilé… le e passe mal décidément) que vous m’ayez pris pour Jean L… Bonne lecture digestive… Trois fois les trois tomes en allemand… Ebé, vous vous punissez dur (un brin…). Je vous en prie, n’en faites rien…

Un dernier conseil à jissé (car il en faut)… « si tu veux que ta maison soit en sécurité, aide ton voisin à réparer la sienne ! »

Bon, je file au cinéma. J’Ozons…

D. dit: à

09/03/2023 19:37
De toutes façons, renato, la Suisse n’existe pas.

Janssen J-J dit: à

@ Alexia, non, vous n’avez pas rêvé, il a bel et bien eu sa peau !…
(Si vous écrivez charou.laid, et JMB.oug, le censeur ne détecte pas). Bàv,

Alexia Neuhoff dit: à

Janssen J-J dit: à

@ Alexia, non, vous n’avez pas rêvé, il a bel et bien eu sa peau !…

Délation dé-gueu-lasse !

D. dit: à

Je sais qui c’est, Alexia, c’est B.ouguereau.
Il l’avait traité d’h.anculé, plusieurs fois.
Ça ne se fait pas.

D. dit: à

Enfin bon. Inutile de revenir sur cette triste affaire.

Bolibongo dit: à

Clopine, vous avez serré Lahire avec votre discipline? 🙂
Bonne soirée.

Jean Langoncet dit: à

Du banissement. « charoulée h.anculée » proféré à deux reprises, il faut admettre que c’est une fois de trop

Jean Langoncet dit: à

Des noms d’oiseaux, des choses et de la bienséance. « charoulée h.anculée » est inacceptable sur un blog littéraire, de quelque point de vue qu’on se place.

Jean Langoncet dit: à

@« charoulée h.anculée » est inacceptable sur un blog littéraire, de quelque point de vue qu’on se place

Ne mégotons pas : inacceptable sur un blog littéraire comme sur tout blog qui se respecte

D. dit: à

Non, deux fois de trop, Jean Langoncet.
J’ai l’impression que vous ne savez pas compter.

D. dit: à

Passons à autre chose. Pas la peine de s’apesantur sur ce lamentable événement.

Jean Langoncet dit: à

La deuxième fois fut semble-t-il décisive, D., alors que nous ne savons rien de la vie sexuelle de la victime et notamment pas ce qui pourrait justifier cette injure : »charoulée h.anculée » ; mais peut-être faut-il l’entendre en un sens figuré. Qu’en pensez-vous ?

Jean Langoncet dit: à

Bonne soirée aux universaux inépuisables

Jean Langoncet dit: à

@Un dernier conseil à jissé (car il en faut)…

Sortez couverts

Patrice Charoulet dit: à

INVITATIONS SUR FACEBOOK

Chacun d’entre nous reçoit des invitations sur Facebook. Quand on connaît qui nous invite, pas de problème. Quand on ne connaît pas, on peut dire non ou oui. Aant de dire oui, je crois sage de prendre un certain nombre de précautions.
Voici l’invitation que je viens de recevoir : Rob Lowe est censé m’inviter. Nous n’avons aucun ami commun. Il n’y a aucune publication. Il n’ y a que de belles photos de lui, souriant, avec un drapeau américain devant sa maison et une belle voiture. Rien sur sa profession. Mais la personne qui m’invite a commis une erreur. Dans les « mentions J’aime » (souvent autoportrait) une seule mention : un nom « Zainab Fuliani » , accompagné d’un visage féiminiN
Indice ! Je poursuis l’enquête ;
Si l’on tape sur Facebook « Zainab Fulani », on trouve une foule de photos et de messages du..
Nigeria !
Moralité : Retour à la case départ. J’ai refusé la fausse invitation de Rob Lowe et…j’ai bloqué !

Jean Langoncet dit: à

@mais peut-être faut-il l’entendre en un sens figuré. Qu’en pensez-vous ?

En ce sens ?
Sans préjuger des mœurs sexuelles. Injure adressée à une personne considérée comme méprisable, sotte, dénuée de courage. Espèce d’enculé; traiter qqn d’enculé. Ils m’horripilaient tous à la fin ces ratés, ces enculés, ces sous-hommes (Céline, Voyage,1932, p. 234):

Jean Langoncet dit: à

De l’actif et du passif. Que des sous-hommes d’hier soient devenus des sur-hommes d’aujourd’hui donne plutôt confiance en l’avenir : les enculés ont appris à se retourner pour mieux se perpétuer ; la philosophie de langue allemande, c’est pas un mince moyen qu’il dirait Feuerbach

Jacques dit: à

Ceux qui ont vraiment lu Kafka ne disent jamais la vérité, à savoir que ses livres sont profondément ennuyeux et laissent les lecteurs sur une sensation de malaise et d’étouffement.
Ils ne veulent surtout pas passer pour des ploucs ces hypocrites lecteurs.

closer dit: à

Soyez sympa les bons connaisseurs de Kafka! Cela ferait tellement plaisir à JzzB si vous pouviez trouver chez Kafka ne serait-ce qu’un petit indice d’homosexualité…

J J-J dit: à

on lui en a donné un…closer, parait qu’il prenait max brod pour tom selecte, un finlandais. Bàv,

OZON, c’était bien, voilà un cinéaste vraiment féministe, aimant les femmes pleines d’humour et de saveurs !…

D. dit: à

Figurez-vous, Jacques, que je ressens exactement ce que vous exprimez-là. Pas de façon absolument systèmatique. Mais très très souvent. Rares sont les écrivains qui savent me donner suffisamment d’oxygène.

D. dit: à

Pas d’écrivains contemporains en tout cas. J’étouffe avec quasiment tous les écrivains contemporains. Sauf l’un d’eux, Paul Auster, je ne saurais dire pourquoi. Peut-être parce qu’il est, lui, un véritable écrivain. Plus en arrière, j’apprécie aussi Camus et Duhamel. Sinon il faut remonter au XIXéme pour retrouver de véritables génies.
La vérité c’est que l’écriture n’a cessé de se pervertir depuis cette grande époque.

Jean Langoncet dit: à

@OZON, c’était bien, voilà un cinéaste vraiment féministe, aimant les femmes pleines d’humour et de saveurs !…

Son dernier ? Une « tartelette » selon Annelise Roux de feue la république du cinéma (après un « étouffe chrétien » sorti le même jour, est-ce un soulagement ?)

Jean Langoncet dit: à

@La deuxième fois fut semble-t-il décisive, D., alors que nous ne savons rien de la vie sexuelle de la victime et notamment pas ce qui pourrait justifier cette injure : »charoulée h.anculée » ; mais peut-être faut-il l’entendre en un sens figuré. Qu’en pensez-vous ?

Dans cette hypothèse, pourquoi avoir écrit « charoulée h.anculée » plutôt que Charoulet enculé, la virtualité de la chose ne faisant aucun doute ?

Jean Langoncet dit: à

@Dans cette hypothèse, pourquoi avoir écrit « charoulée h.anculée » plutôt que Charoulet enculé, la virtualité de la chose ne faisant aucun doute ?

grebou a joué petit bras sur ce coup qu’il dirait keupu

D. dit: à

Je ne sais pas, Jean. Inutile de revenir incessamment sur ce regrettable débordement. A quoi bon ?

rose dit: à

Jean Langoncet dit: à
@Un dernier conseil à jissé (car il en faut)…

Sortez couverts.

Bien plus adapté à JC qu’à moi-même.

Jean Langoncet dit: à

@Bien plus adapté à JC qu’à moi-même

Du pento, de ses substituts et des modos. Si un jour votre banane manque de souplesse et vous pèse, vous savez avec quoi la faire tenir

Jean Langoncet dit: à

@Inutile de revenir incessamment sur ce regrettable débordement

Un débordement à sec : brisons là

MC dit: à

Un peu de lucidité ! Kafka est juif et austro-hongrois. Pas allemand.

Mary Curry dit: à

Kafka, par R. Stach.
 » Les 26 premières pages d’introduction sont à elles seules un morceau d’anthologie. » Passou.

La présentation en chiffres  » bruts  » , nombres d’années de vie, nombres de pages, nombre de femmes, provoque tout d’abord une sorte de stupeur devant le bilan…

L’amateur de biographe y trouvera une présentation originale, très imagée et parfaitement intelligible de ce qu’est une bio idéale.
Ce réseau d' »alvéoles » est magnifiquement trouvé.
Le  » sujet » Kafka est à ce titre un vrai défi.
Parce que les données caractéristiques sont identifiées: familiales, religieuses, sociales, sentimentales, historiques, géographiques.
Mais elles ne comblent pas l’espace infini de la vie intérieure de Kafka, d’où ont émergé quelques œuvres achevées, et beaucoup detruites, non plus que les discontinuités temporelles, puisque pour une journée connue jusque dans le moindre détail , il y a dans cet espace, des sortes de trous noirs de plusieurs mois, d’où rien ne s’est échappé.
Comme d’ailleurs de ses 17 premières années.
Pas de  » je me souviens « , chez Kafka. Le temps  » masqué  » , il l’a transformé en autre chose.
J’ai apprécié que cette introduction liste les écueils possibles de l’exercice, la pire : une identification, pour rester dans l’empathie.
Et que le biographe , ce biographe, se situe dans cette vie posthume de Kafka.
Face à une montagne d’essais et d’analyses, en tous genres, sujet K, comme il dit, et pas de biographie.
Ce n’est dès lors pas d’un délai de 20 ans qu’il est question, pour pouvoir lire une bio de Kafka en français, mais de 20 ajoutés aux quatre dizaines qu’il a fallu, pour qu’ une se fasse, dès lors que R. Stach a été complètement prêt pour y aller.

Un beau centenaire pour F. Kafka.

10/03

Jean Langoncet dit: à

@le mystère d’un écrivain tourmenté par son asexualité, doublé d’un désir accablé persistant de normalité judaïque

De là à convoquer l’humanité toute entière … ce mystère semble en effet nécessiter quelques éclairages

Jean Langoncet dit: à

Kafka écrivain, une fois décrassé d’une religiosité à visée politique, autrement dit débarrassé de son église de biographes et autres conservateurs de musées, a beaucoup à dire

JC..... dit: à

Ecrire, c’est tenter d’exister autrement. Y parvenir est rarissime. Tentative vouée à l’échec, comme il se doit …

Ce sera tout pour aujourd’hui.
Bonne fin de semaine, camarades !

rose dit: à

Elle appartient au gouvernement qui lui ressemble, nul et incompétent.
Quand sur les chaînes radios et télévisuelles le sujet traité est son nouveau compagnon alors qu’un jour sur deux, une femme est tuée par son compagnon/ mari (mais moi j’écris hein), lorsqu’il y a 3,5 millions de français pacifistes qui défilent dans la rue et que le Sénat, passé minuit entérine la retraite à 64 ans, c’est elle qui devrait porter la honte, elle ne l’a pas compris ?
https://www.instagram.com/reel/CpkmsKMjXFk/?igshid=YmMyMTA2M2Y=

rose dit: à

Merry Curry

bio de Kafka en français, mais de 20 ajoutés aux quatre dizaines qu’il a fallu, pour qu’ une se fasse, dès lors que R. Stach a été complètement prêt pour y aller.

Un beau centenaire pour F. Kafka.

10/03

Superbe commentaire sur de l’exercice de la biographie.
Soyez-en remerciée.

rose dit: à

Vu avec Emma, il y a qq dizaine La femme de Tchaïkovski.
Difficile.
Aux deux tiers du film, Emma m’a regardée et m’a dit « ce film me traumatise ». Nous en avons longuement parlé ensuite.

À vous, mon commentaire :
c’est l’histoire d’une femme jeune et jolie, éperdument amoureuse d’un génie musicien/musical/auteur/interprète/inventeur.

Pendant un temps interminable, nous assistons, dans une désolation sans fin, sans fond à la non éclosion d’un amour partagé.
Elle y met cependant toute son énergie et sa part à elle d’amour incommensurable.
Sa proposition de payer grâce au pré fermier sera invalidée par le bas court de la transaction.
Fès lors, très rapidement irrité, et rappelé par son goût des jeunes, le compositeur fuira à Saint Petersbourg.

Beaucoup aimé la fin, lorsqu’elle tournoie dans immenses pièces vides avec une chanson sur la nuit qui est noire, métaphore de sa perte/son enfoncement dans la folie.

Film parfaitement macho, sur le grand homme dans son génie, peu dérangé in fine par une pauvre pimprenelle qui se perd dans l’amour.

Lorsque Emma qui n’a pas apprecié ce film, elle aime aller au cinéma pour se détendre, m’a dit n’avoir pas compris grand chose à l’histoire, je lui ai dit que c’était l’histoire d’un amour pas partagé.

Hier soir, lorsque j’ai dit à Fabien David et son acolyte que ce film était violent, ils ont paru interloqués, mais calmes. Pour David Lynch, il a concédé.

L’échelle d’acceptation de la violence est à géométrie variable.

rose dit: à

Le bas cours, le pré ne vaut rien. L’argent aurait sans doute arrangé le couple.

rose dit: à

son goût des jeunes hommes

Quant au goût des jeunes, in Mohammed Sarr, le vénérable pépé de 70 ans, chef de clan, s’offre trois femmes (sans mémoire et au hasard, 28, 26 et 21 ans) plus la mère de l’écrivaine qui hait ce père (pour de fausses raisons, mais elle n’y renonce pas) morte en couches, drôle de destin funeste.

renato dit: à

Au fond — ou à la limite — pour bien voir une photo, il vaut mieux lever la tête ou fermer les yeux. « La condition préalable à l’image, c’est la vue », disait Janouch à Kafka. Et Kafka souriait et répondait : « On photographie des choses pour se les chasser de l’esprit. Mes histoires sont une façon de fermer les yeux. » La photographie doit être silencieuse (il y a des photos tonitruantes, je ne les aime pas) : ce n’est pas une question de « discrétion », mais de musique. La subjectivité absolue ne s’atteint que dans un état, un effort de silence (fermer les yeux, c’est faire parler l’image dans le silence).

Roland Barthes, La Chambre claire, Note sur la photographie.

10.3 — 7.23

rose dit: à

Vu hier soir L’ordre et Pour mémoire (La forge) de Jean Daniel Pollet.

En faisant un effort : je ne supporte pas la violence.

Belle découverte.

Maurice Born (né) et Jean Daniel Pollet realisateur unissent leurs talents pour dresser un état des lieux, faire un constat, raconter les faits.
Dans l’ordre, est relatée par un narrateur porte-parole de ses congénères, l’exclusion impitoyable opérée sur 350 personnes atteintes de la lèpre, sur une île grecque proche de la lèpre.

Cela durera cinquante ans, le médicament sera trouvé, on les rapatriera à terre.

Un raconte ce que tous ont vécu.
Lui a une acuité intellectuelle formidable. Lorsqu’il deviendra aveugle, les vingt dernières années de sa vie, quelqu’un lira pour lui.

Non seulement il fait le récit de ce qu’ils ont vécu, mais en plus il analyse ce dont ils avaient besoin et il assène l’amour. « Nous, ce dont on avait besoin, c’est d’amour » dit-il.
Ils avaient une bibliothèque sur l’île, il a consacré sa vie à lire, puis il a été témoin parmi les hommes grâce au travail de Maurice Born et Jean-Daniel Pollet.

Sur l’histoire des chiens, on ne sait pas encore tout parce que des choses contradictoires sont dites dans le film : le chien transmet la lèpre et/ou il faut manger du chien pour guérir de la lèpre.

rose dit: à

Dans Libération par Isabelle Potel le 19 octobre 2004
Libération
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Critique
L’Ordre
Arte, 0 h 25
Par Isabelle POTEL
publié le 19 octobre 2004 à 2h37

[…]Les images savent quand elles sont en prise avec quelque chose d’important. C’est le cas de ce film de Jean-Daniel Pollet, mort il y a à peine plus d’un mois, à 68 ans, qui figura parmi les outsiders du cinéma français, et fit des films comme si sa vie en dépendait. Non seulement parce qu’il fut renversé en 1989 par un train qu’il filmait, et resta handicapé jusqu’à la fin de sa vie, tournant quand même deux films «en son jardin», mais parce qu’il était habité par l’hyperconscience d’une humanité condamnée par elle-même, et qu’il ne s’y faisait pas. Cinq ans après Méditerranée (1963), film-description en pleine fusion mots-images, il se tourne vers l’île grecque de Spinalonga où les autorités parquèrent les lépreux entre 1904 et 1956, avant de les soigner dans un asile près d’Athènes quand un traitement exista, et de préparer leur retour «dans le monde», qui s’avérera impossible. Pollet filme l’île-prison désormais déserte, composant un poème visuel (travellings effrénés dans les couloirs d’un bâtiment troué de lumière, contemplation de l’eau, dessins du salpêtre sur les murs…) enchâssant la parole d’un lépreux, Raimondakis, qui s’impose extraordinairement comme une figure antique revenue de l’Hadès apporter aux vivants un message des morts (en gros : vous faites tout de travers). La pitié et la compassion, Raimondakis les retourne à l’envoyeur. Lui est en paix, avec sa gueule ravagée et sa mémoire de l’enfer-paradis que fut Spinalonga (très instructif sur toutes les questions de l’enfermement, de l’isolement). A l’aide d’une voix off qui tâtonne, montrant la pensée en action, Pollet articule un discours sur la maladie et la (trompeuse) santé, dénonçant dans la course folle à la guérison le signe le plus inquiétant du progrès. En quête du plus lointain, des lépreux d’un autre âge, il atteint le plus proche d’aujourd’hui. […]

renato dit: à

La violence sur les femmes, comme toutes violences, c’est et ce n’est pas la faute au gouvernement. « C’est » parce que l’école, qui dépend du gouvernement, a perdu sa vocation civilisatrice. « Ce n’est pas », car les parents éducateurs ne sont désormais plus qu’un souvenir — réifiés et heureux de leur état, le transmettent avec tout ce qui va avec, et ils réalisent, in fine, le rêve sous-jacent à la société de consommation : l’homme comme matériau brut.
Cela étant donné, tout ce qu’un gouvernement peut faire, c’est le rafistoler, mais ce n’est pas une solution.

rose dit: à

Nous, les spectateurs, avons chacun nos références.
Un y verra la santé, dans un long travelling fait par le réalisateur, un autre l’ordre social, encore un l’asile psychiatre, le premier Nuit et brouillard et les camps de concentration : pour ma part, j’y ai vu les EHPAD où l’on soustrait la vieillesse et la mort au commun des mortels, par peur de la contagion sans doute, d’un événement inéluctable.
Maurice Born a dit « le cinéma en couleurs est apparu lorsque nous avons commencé à penser en noir et blanc ».

Raimondakis est impressionnant, de lucidité, de dignité d’acuité intellectuelle.

Moi, je serais restée sur l’île mais avec des bateaux et j’aurais créé des jardins. J’ai déjà repéré les restanques naturelles. Il aurait fallu construire des citernes pour l’eau douce/ la recupération. On aurait mis les hommes à bâtir et nous aurions conçu. Puis, les hommes auraient pensé et nous, les femmes, aurions agi. Nous n’aurions pas accepté que les enfants dont nous aurions accouché nous soient enlevé.

Une histoire inouïe, première moitié du XXème, vraie. En Grèce, en Inde, en Afrique noire.
Des chercheurs, alleluyah, ont trouvé le médicament et ont éradiqué la peste.

rose dit: à

Si les chercheurs, Hallelujah, pouvaient trouver quelque chose pour Marlène Schiappa, dont je note attentivement, les hommes tombent amoureux, et moi je me demande « mais comment est-ce possible ? »
Enfin, un mari libéré c’est cela de gagné.

rose dit: à

Le gouvernement, Renato, ne doit pas tolérer qu’une femme aille deux fois d’affilée signaler un conjoint violent et soit ensuite assassinée.
Il faut reconnaître qu’il y a une impunité envers la violence et aussi les violeurs.
Stop à cela.
Il ne s’agit pas de charger la mule : le gouvernement.
Il s’agit d’agir. Concrètement.

Jazzi dit: à

Kafka un enculé, closer.
Charoulet itou.
Et si Passou a viré le boug, un enculé lui aussi !

rose dit: à

d’affilée au commissariat

C’est inacceptable.

rose dit: à

Pour mémoire, (La forge).

J’ai été impressionnée par le sérieux de ces hommes, leur actions dans un travail d’équipe millimétré et leur manière d’accomplir l’alchimie.
Le plomb est fondu et transformé en or.
Ils fabriquent.
En s’installant dans le Perche, dans un village nommé Bizou, ce n’est pas une blague, Jean Daniel Pollet découvre par inadvertance cette fonderie et va chercher son ami Maurice Born.

Ils s’installent et filment, une année durant ce qui deviendra un mémoire de lieu et acitivité passés et perdus.

Un dit « une ode au travail », oui, un hommage appuyé à cette activité plénière qui a forgé les outils, balayée par de nouvelles technologies.
J’ai, pour ma part, pensé à Germinal et à la mine, et tout au long du film, ai été immensément frappée par le danger de la tâche, la solidarité obligatoire de ces hommes en équipe, et par leur sérieux incommensurable pour accomplir leur travail.
Lorsque le métal en fusion coule, ai revu Maurice et Katia Kraff sur leurs volcans, fascinés par le flux jusqu’à en mourir, et non.

Jazzi dit: à

Le congé menstruel, bonne ou mauvaise idée ?
La ville de Saint-Ouen l’a fait, la Mairie de Paris y songe aussi…

« A Saint-Ouen, le congé menstruel sera mis en place dès le 27 mars. Les salariées auront alors la possibilité de poser jusqu’à deux journées de congés, d’aménager leur emploi du temps ou de travailler de chez elles, sans qu’aucune journée de carence ne leur soit décomptée. Pour cela, il suffira d’un certificat médical attestant de la maladie. »

Phil dit: à

Kafka est juif et austro-hongrois. Pas allemand.

Avec quel accent parlait-il allemand ? L’apprend-on au bout de ces trois mille pages de biopics à la Donald Spoto pour transis des Royals ?
Étonnant que Vialatte au style sautillant télégraphique eût joué au transcripteur du tortillant Kafka.
Dommage que Bougreau ne paraisse plus comme le calgon dans la tuyauterie du prestigieux passou. étouffé par le docte M. Charoulet avec sa pile de tlf ou purgatoire avec la grossière sasseur ? vendredi sabbat aux raviolis.

Clopine dit: à

Fort intéressant débat, ce matin, sur France Cul, sur la question de la « réécriture des oeuvres »…

Avec une sociologue émérite…

A qui l’on demande d’entamer un dialogue de sourd avec un critique littéraire…

Me suis beaucoup amusée. Et un peu indignée. Tout cela n’est pas si loin du débat Sacht/Lahire. Et au fait : je sais parfaitement que Kafka n’était pas allemand, mais il a dû se coltiner cette langue qui était celle de la domination sociale de son époque. Point final.

Phil dit: à

Poingt final
Tchèque en blanc à l’austro-hongrois, dear Clopine

D. dit: à

10/03/2023 09:34

Moi aussi je me suis indigné des velléités croissantes de falsifier les oeuvres originales alors qu’il suffirait de leur adjoindre une notice d’avertissement.

Soleil vert dit: à

« La condition préalable à l’image, c’est la vue », disait Janouch à Kafka.

La photographie et son corollaire le cinéma qui est une succession d’images fixes est le seul moyen -lorsqu’on ne s’appelle pas Proust – de figer le Temps. Peu importe la qualité de la photographie, vous avez figé le Temps avec un appareil ridiculement simple. Les alternatives pour manipuler le Temps font appel à à des outils ou procédures utilisant la théorie de la Relativité, autrement dit des techniques hors de notre portée.

Jazzi dit: à

« Kafka n’était pas allemand, mais il a dû se coltiner cette langue qui était celle de la domination sociale de son époque. »

Faut-il contester la francophonie ?

Soleil vert dit: à

Tout le reste est du … Barthes

Soleil vert dit: à

Jazzi dit: à
« Kafka n’était pas allemand, mais il a dû se coltiner cette langue qui était celle de la domination sociale de son époque. »

et scientifique !

Clopine dit: à

Oui, Phil, vous avez raison, j’aurais mieux ait d’écrire « pragois ». Mais je vais trop vite quand j’écris ici, parce que je ne vise pas assez la rigueur , mais à l’efficacité, dans ce genre qu’est le commentaire de blog, et que mon propos était juste de dire qu’à mon sens, Kafka était au centre d’un triangle d’injonctions intenables. D’ailleurs, je pense que son rapport à la langue allemande a commencé bien avant 1910, et contrairement à l’opinion de notre hôte, je pense que ce fait doit être relevé si l’on veut faire acte de biographie. Mais bon ! (quand j’écris autrement, avec le souci du mot le plus précisément juste qui soit, je fais bien plus attention, évidemment. Mais s’il s’agit d’émettre une simple opinion, sur un blog, je ne vois pas pourquoi je n’essaierai pas de faire image -ici le triangle- plutôt que d’étaler un savoir aussi juste qu’ennuyeux).

Mary Curry dit: à

« Les langues dans l’Empire austro-hongrois

Les autorités impériales durent respecter la langue, la religion et la culture des sujets de l’Empire, bien que la langue allemande puisse demeurer prioritaire en Autriche et le hongrois en Hongrie, à côté d’autres langues telles que le tchèque, le polonais, le serbo-croate (en cyrillique et en latin), le slovène, l’italien, le roumain, le ruthène et le vieux-prussien. Dans la pratique, l’État autrichien s’est montré beaucoup plus tolérant en matière de langue que l’État hongrois qui privilégiait l’hégémonie illusoire d’une nation catholique gouvernante. »

https://www.axl.cefan.ulaval.ca/europe/empire-austro_hongrois1914.htm

Mary Curry dit: à

« L’Empire austro-hongrois (en allemand: Österreichisch-Ungarische Monarchie; en hongrois: Osztrák-Magyar Monarchia), dans sa forme longue, est aussi appelé dans sa forme courte l’Autriche-Hongrie. C’était une union sous le sceptre des Habsbourg entre deux États d’Europe centrale, l’Autriche et la Hongrie, créées par la division de l’empire d’Autriche (1804-1867) lui-même issu de la monarchie de Habsbourg (XIIIe siècle -1804).

Cette «double-monarchie» a existé de 1867 à 1918 et comptait une superficie de 676 615 km² (France actuelle: 547 030 km²). Vers 1900, l’Empire austro-hongrois était plus étendu que la France métropolitaine, et était aussi plus peuplé, avec 55 millions d’habitants contre 40 en France. »
Même lien

Clopine dit: à

D’ailleurs, si vous regardez les dessins de Kafka, vous remarquerez à quel point la figure du triangle s’y reflète… Et s’y répète même. Songez à la position des corps, aux barrières qui entourent le personnage…

D. dit: à

On peut s’indigner aussi d’une focalisation quasi obscessionnelle sur certains sujets pendant que la jeunesse fragile est submergée par des troubles psychiques gravissimes, un déferlement de drogues dont certaines, nouvelles, sont très dangereuses, des jeux vidéo ou films/séries extrêmement violents (aussi sexuellement) et/ou addictifs, précédés (ou pas) d’avertissement dérisoires.

lmd dit: à

Constatant jeudi matin que les contributeurs habituels, excepté Janssen J-J  n’ont pas moufté devant l’éviction (mercredi 8) de Ouguereau par cet ahuri de Haroulet, j’ai prétendu protester. Mes protestations m’ont fait passer à la trappe. Je vois ce vendredi matin que des commentateurs ont enfin réagi . (Si mon commentaire apparaît c’est que je suis donc sorti du purgatoire).
Haroulet, tous le monde s’en fout de votre taux de cholestérol, de vos dictionnaires, des billets grotesques que vous gardez alignés dans votre bloc-note. Mais imaginer que je partage, si peu que ce soit, le même espace de blog que vous, terrible connard, me fait vraiment chier.

Janssen J-J dit: à

@ je pense que son rapport à la langue allemande a commencé bien avant 1910, et contrairement à l’opinion de notre hôte, je pense que ce fait doit être relevé si l’on veut faire acte de biographie
____
Vous avez totalement raison, CT, et sans vouloir faire le pédant, j’abonderai en votre sens. Il se trouve que le regretté Klaus Wagenbach a minutieusement reconstitué la façon dont FK a fait son apprentissage scolaire de l’allemand pour se dégager du pragois de son père qu’il vivait comme une langue quasiment vernaculaire…
https://bnu.hypotheses.org/9647
Il voulait être compris dans la langue de la domination « légitime », la posséder, la purifier, pour pouvoir passer à une meilleur maîtrise du yiddish, mais il n’en eut pas le temps…
Bàv, et merci pour vos remarques constructives.

Phil dit: à

Of course dear Clopine, vos commentaires au débotté, toujours agréables à lire, jamais de..Bourdes. Kafka roulait probablement « les airs » en allemand, caractéristique des Allemands du sud et sujets d’Europe Centrale, mais la manière de « rouler », reconnaissable, peut agacer le tympan prussien. Il faudrait connaître l’opinion de sa logeuse à Berlin Steglitz quand elle vit arriver Kafka en visite chez sa dulcinée.

Janssen J-J dit: à

@ merci lmd, j’ai eu le malheur de poster un long commentaire à ce sujet ce matin, mais il a été shinté… J’y déplorais et dénonçais l’igonble injustice de l’acte de PA à l’égard de la demande de PC… Mais j’ai l’impression qu’elle arrange pas mal de monde, genre jazmn qui, par sa lâcheté habituelle et sous une apparence d’ironie, préfère enfoncer JMB plutôt que de défendre un principe, au nom de son hédonisme très limité… Je lui en veux beaucoup, à celui-là… Il me déçoit très souvent, ce que n’ont jamais fait des types comme RM, JL, Phil, lmd, … Je préfère abréger la liste…
Pas le courage de résumer le post shinté par la RDL. Mais rage, un peu… Sauf à demander au « maître » de dire à son robot qu’il nous le restitue… Ce qui serait un geste d’apaisement… Mais bof… Ce qui est fait est fait.

Je l’avais achevé par ceci (10.3.23) : ce matin, instants de grâce… : explosion simultanée de corolles jaunes et blanches dans le massif des jonquilles hier soir encore en boutons sur le tapis vert… Une belle journée ventée pour nous aider à mourir sur cette image splendide.

Rosanette dit: à

Cet empire austro hongrois KK (kaiser königlich)s’appelle aussi la Kankanie dans la littérature.
les tcheques d’aujourd’hui mettent Kafka un peu a distance de leur mémoire nationale .
J’en ai pris conscience lorsque j’ai commis la gaffe au sours d’une reunion administrative avec des fonctionnaires tchèques, de faire une allusion que je croyais flatteuse pour eux à la grande figure de la littérature mondiale qu’était leur compatriote Kafka ; et j’ai eu cette réponse sèche et définitive d’un participant, qui d’ailleurs à la suite de la reunion a évité de m’adresser la parole: »Kafka n’est pas un tchèque ,c’est un juif allemand  » entendez « cumulant deux identités ce que nous méprisons

J J-J dit: à

nb / apparemment, on peut écrire enculé (d’charoul.ée), comme le fait jzmn à 3 reprises sur ce blog, mais pas avec un a ni un k.

D. dit: à

On peut peut-être, mais doit-on le faire ?

Jazzi dit: à

« La Vieille dégoûtante », une nouvelle issue des manuscrits retrouvés, doit paraître le 23 mars dans le numéro 655 de La NRF principalement consacré à… Louis-Ferdinand Céline.

D. dit: à

J’aime bien l’humour pinces-sans-rire de Phil.

Phil dit: à

Kankanie

Pas de cancan, Kakanie, dear dhhrosanette. Les Tchèques « méprisent » les Slovaques qui méprisent les Hongrois. Aujourd’hui le Tchèque est un peu l’Allemand d’Europe Centrale. Rien n’est simple depuis la destruction de l’empire austro-hongrois, par les Français.

Jazzi dit: à

« jazmn qui, par sa lâcheté habituelle et sous une apparence d’ironie, préfère enfoncer JMB plutôt que de défendre un principe, au nom de son hédonisme très limité… »

Quand vous aurez le courage d’écrire « Passou enculé », on en reparlera, JJJ !

Janssen J-J dit: à

Remarque intéressante, rosanette. Votre ancedote remonte à quand? … Je n’aeus pas eu la même expérience à Prague en 1999, au cours d’une mission d’études policières, au cercle français. Le public se montra flatté, en marge, au sujet de mon apologie et amour pour FK. Pour m’en remercier, la délégation m’emmena complaisamment le samedi matin faire la visite de tous les lieux où il vécut… Nous n’eumes hélas pas le temps d’aller sur sa tombe et celle de ses parents. Mais je pus flâner et fantasmer longtemps seul, sur le mythique pont St Charles et devant l’auberge des trois Autriches et au pied du château…
Bàv,

Clopine dit: à

Ah, merci, Janssen J-J, je me sens moins seule sur ce blog avec vous ! Avez-vous écouté France Cul ce matin ? Et si oui, qu’en pensez-vous ?

Janssen J-J dit: à

C’est exactement ce que j’avais écrit en copiant-collant vos propos, mon bon jzmn !…
« De quel enculé parlez-vou au juste, de PA ou de JMB ? »
Parlons-en, anéfé, vous qui avez fini par avoir la peau de notre amie Christiane…

Janssen J-J dit: à

@ jzmn

Passou enculé

voilà !… et maintenant, allez-y sur la menace payante du bon chat roulé !…

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