de Pierre Assouline

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La République des livres
Deux manières d’écrire sur la musique

Deux manières d’écrire sur la musique

Il y a des écrivains de musique comme il y a des écrivains d’histoire. On les reconnaît au pas de côté qu’ils effectuent « en écoutant en écrivant » pour paraphraser un titre de Julien Gracq- sans la virgule afin de souligner qu’il s’agit bien dans leur cas d’une seule et même activité. Deux livres viennent de paraître qui reflètent avec brio deux manières très différentes quoique complémentaires d’écrire sur la musique, ceux qui la composent, ceux qui la dirigent et ceux qui l’interprètent.

D’abord la plus connue des deux : « la manière Tubeuf », qui s’est illustrée par le passé à travers trois romans et surtout une vingtaine d’essais consacrés à Beethoven, Verdi, Bach, Wagner, Mozart, le lied, l’opéra… Philosophe de formation, critique musical des plus répandus, André Tubeuf (1930) est apprécié pour la solidité de son érudition musicale, l’exigence de son écriture aussi classique que colorée, sa connaissance du milieu et son vécu des concerts, sa mémoire des enregistrements, ses choses vues en coulisses. C’est peu dire que ce monde lui est familier, personnel. On retrouve toutes ces qualités conjuguées dans l’hommage chaleureux qu’il rend cette fois à l’un des plus grands pianistes dans Rudi. La leçon Serkin (204 pages, 18 euros, Actes sud).

Le témoignage d’un auditeur reconnaissant qui eut le privilège d’être de ses proches des années durant. C’est bien le livre d’un écrivain. Nul besoin de passer par la case « roman » tant son héros est déjà un personnage romanesque ; c’est déjà assez subjectif de le raconter intimement tel qu’on l’a connu, inutile d’en rajouter. La leçon en question est d’abord une leçon d’incarnation tant son ami, Juif autrichien un peu tchèque sur les bords, tout en mains noueuses, était un concentré d’énergies, de conviction, de foi ; car c’est bien le portrait d’une amitié nouée dans la connivence d’une passion commune qu’il s’agit tout au long de ce récit. L’auteur ne le cache pas et s’en réjouit même : longtemps il a été sous son emprise et il n’a guère connu, parmi ceux qui ont approché l’interprète, d’hommes ou des femmes qui n’aient pas été sous la coupe de son magnétisme. Serkin selon lui, c’était une absence de complaisance avec soi et donc avec autrui, pas la moindre concession à l’air du temps, l’indifférence à la doxa, un tempérament inflexible, dans la règle plutôt que dans le siècle.

L’auteur avait déjà consacré un livre à un pianiste (Claudio Arrau en 2003) et récemment approché Serkin par la plume en en écrivant un autre sur son beau-père, le violoniste Adolph Busch La premier des justes (Actes sud, 2015). Cette fois, il a traité le gendre en cinquante courts chapitres vifs et enlevés où il réussit à nous rendre dès les premières pages si proches du personnage. Tout y est de l’homme même, de ses doutes, de ses découragements, de son caractère dans les guerres, les exils, les proscriptions, de son amitié indéfectible avec Pablo Casals, de sa façon de marcher sur scène vers le piano, de sa voussure dorsale lorsqu’il salue le public, de l’intensité du regard qu’il portait sur les autres, du nomadisme du musicien de festivals, des loges, de sa réaction aux si allemands Vier letze Lieder de Richard Strauss…

Tubeuf n’est pas un ingrat. Il doit à Serkin d’avoir été forcé à Bach en découvrant la cadence du Cinquième Brandebourgeois. En retour, Serkin lui doit d’avoir découvert Marilyn Monroe saisie par la Sehnsucht lorsqu’elle chantait River of No Return, exemple d’un chant sans voix et presque dénué de musique : « Mais c’est du Schubert… ». Bien sûr, ce récit sur « Rudi et moi » offre sa part d’anecdotes, mais elles sont de la même tenue littéraire que le reste. Certaines se déroulent à table, à la maison plus souvent qu’au restaurant ; l’auteur nous confie d’ailleurs qu’un jour, lui-même se mettra à table pour écrire un livre sur les musiciens lorsqu’ils sont enfin hors-micro, déboutonnés, loin de toute représentation, libérés du corset de l’interview questions-réponses, prêts enfin à s’abandonner  aux délices de la conversation et aux confidences sur leur ressenti des choses, après un ou deux verres…

Le lexique varié dont disposent les écrivains de musique, la richesse de leurs métaphores, l’inventivité parfois mystérieuse du vocabulaire technique dont ils usent pour faire entendre la musique par les mots, tout cela est de nature à impressionner le simple mélomane incapable de déchiffrer une partition. Mais avec André Tubeuf, il ne s’agit pas d’en mettre plein la vue ou d’écraser le lecteur au risque de l’exclure. Même si l’on ne saisit pas toujours la signification exacte d’une image, le sens flotte entre les lignes et c’est bien assez. Qu’importe après tout si dans les triolets inauguraux de la sonate Clair de lune, un mouvement implacable est vu comme « une pulsion qui est la nuit qui marche » ( ?)…

On s’en doute, la lecture d’un tel livre, à l’enthousiasme si communicatif, renvoie inévitablement aux enregistrements de Rudolf Serkin. C’est sa vertu. Impossible d’échapper au disque jugé miraculeux car « à lui seul il dit tout » de la vérité de l’artiste : l’opus 109 de Beethoven. D’autres encore, le tragique des Impromptus de l’opus 142 de Schubert, son autre dieu, ou « son » Mozart aussi car c’est avec lui que Tubeuf dit retrouver « le Serkin le plus total et le plus simple à la fois ».

« L’ai-je assez dit,  assez bien dit, que je l’aimais ? »

Oui, sans aucun doute. Voilà pour la manière Tubeuf. De l’autre, on pourrait dire déjà que c’est « la manière Gruber » bien que l’auteure soit plus jeune (1972) et que Trois concerts (592 pages, 24 euros, Phébus) ne soit que son troisième livre ; mais il est si original, doté d’une telle énergie et si vivant qu’il révèle un ton, un son, un univers qui suffisent déjà à savourer une autre façon d’écrire sur la musique. Cette fois, c’est bien d’un roman d’apprentissage qu’il s’agit, cette fiction fût-elle nourrie de toute évidence d’une longue et profonde fréquentation de celles et ceux qui la font et la servent. La musique dite classique est partout dans ces (nombreuses) pages remarquablement architecturées autour de trois personnages : Clarisse Villain, une petite violoncelliste, du genre renfermée, pas commode et plutôt paumée, qui n’a pas dix ans mais assez de personnalité pour téléphoner au grand violoncelliste Viktor Sobolevitz, désormais éloigné des grandes scènes, afin que le maitre la prenne pour élève, et Rémy Nevel, un important critique musical. Le pari narratif est ambitieux car le lecteur est invité à suivre leur évolution dans un écheveau de situations actuelles ou passées, que leurs routes se croisent ou qu’elles affrontent d’autres personnages. Un foisonnement d’émotions, d’observations qui démentent le manque de souffle, le nombrilisme et l’anémie généralement reprochés à la fiction française. L’incipit est habile :

« C’est par la suite que tout a commencé. La Suite, la première des trois que Paul Crespen  écrivait à Londres… »

On songe alors à un fameux incipit, celui du Fin de partie de Beckett, lorsque Clov dit, le regard fixe et la voix blanche :

« Fini, c’est fini, ça va finir, ça va peut-être finir. Les grains s’ajoutent aux grains, un à un et un jour, soudain, c’est un tas, un petit tas, l’impossible tas. »

Clarisse, cette grande silencieuse qui a tant de mal trouver ses mots, ne fait pas de la musique en plus ou à côté d’autre chose. La musique, c’est sa seule vie et sa vraie langue. Il y a de l’enfant prodige en elle, mais cela ne suffira pas ensuite si les qualités humaines n’y sont pas. Pour faire carrière, on lui explique qu’elle doit assouplir un caractère trop rugueux, qu’elle doit abaisser un peu son niveau d’exigence en société. Le talent ne suffit pas -même dans les concours. Et encore… Comme dans la vie, les inégalités se manifestent dès le tout début. Si Clarisse est jalouse de la petite Violette Kelemen qui est encore plus jeune qu’elle, ce n’est pas seulement parce qu’elle est déjà professionnelle et que, dès qu’elle s’empare du violoncelle, elle a en elle la grâce, le son et l’aisance : ce qu’elle lui envie le plus, c’est d’avoir grandi dans une famille de musiciens, d’avoir été bercée par leurs amis musiciens, d’avoir été conçue dans la musique, d’être née dans la musique et de n’être jamais sortie de ce liquide amniotique : « Aussi dur que tu travailles, tu ne pourras jamais changer l’endroit d’où tu viens ». Clarisse, elle, sera toujours plus dans le sombre et l’effort.

Lorsque le maître l’envoie au casse-pipe, traduisez : à la sonate de Kodaly, elle n’est pas désarmée ; car à force, elle a intégrée une certaine perception de ce qui est juste, qui n’a rien à voir avec la technique mais qui est simplement la vérité même si, comme le Maître le lui fait observer, « elle est obscurcie par l’éclat de votre perfection ». N’empêche que la légèreté qui lui fait défaut lui manquera toujours ; ces choses-là ne s’apprennent pas ni ne se transmettent ; on croirait une fatalité génétique ; allez expliquer à une artiste, qu’elle soit musicienne, danseuse, comédienne, que même si ce n’est pas une raison pour renoncer, rien n’y fera. Nous sommes constamment dans l’intimité des musiciens, et pas que les grands : ceux qui, comme tant de comédiens, vivent de panouilles, cachetons, remplacements, dépannages, et doivent se résoudre à faire moins« de la petit musique que de la musique petitement ».

Un récit profus sans être bavard, une écriture cash, directe, allègre, mêlant les registres de voix et d’accents, interpellant ses personnages, les engueulant parfois. Lola Gruber tient le rythme sans faiblir, chose remarquable sur une telle distance (près de 600 pages, tout de même). Les biographies exhaustives des uns et des autres nous sont épargnées au profit de ce qui fait leur faille ; de toute façon, du vivant du concerné, c’est le plus souvent ennuyeux ; post mortem, c’est là que cela devient intéressant ; non dans la nécrologie, c’est trop tôt mais bien après, lorsque les langues se délient et que se fait jour le misérable tas de secrets et la somme de contradictions et de petites ou grandes corruptions qui nous constituent aussi. Tout sonne juste dans ce livre, tant de pages entrent en résonance avec ce que l’on a pu vivre de ce monde-là – à commencer par le nom sur la couverture, la vibration produite par « Lola Gruber » renvoyant étrangement à celle de « Dora Bruder »… On n’échappe pas à la technique, comme dans Rudi. La leçon Serkin. Ici aussi, il y a bien des passages qui demeureront obscurs au néophyte mais aussi d’autres plus accessibles sur la mélodie du tararariraradim-dam-yaaa lorsque ça rencontre le tarararariraradim-dam-yoo ! C’est ainsi : Beethoven était sourd et Liszt, hongrois, débrouillez-vous avec ça.

On s’en doute, la réflexion sur la musique, plus élaborée et plus dense que par les formules, est permanente dans ce roman dès que l’interprète est enjointe de se choisir un style :

« Je ne sais pas ce que c’est. Un musicien n’est pas là pour améliorer un chef d’œuvre. Je joue… je jouais ce qui est écrit du mieux possible. C’est tout ».

Un petit tout qui renvoie au grand tout, à la quête de l’inaccessible pureté, au tête à tête avec la solitude. Pas seulement la solitude des tournées et des chambres d’hôtel, mais la solitude face à la partition : que faire au juste du « Nicht zu schnell » lorsque c’est Schumann qui le précise ? Chacun a sa propre respiration dans l’art et la manière de ne pas aller trop vite. Mais qu’est-ce que cela peut bien être un tempo qui corresponde à quelque chose tout en étant « légèrement retenu » quand on sait que le violoncelle chante tout le temps dans ce concerto ? Le maître tranche en rappelant que tout est déjà dans le titre et que ce n’est pas un hasard si le compositeur n’a pas écrit un « Concerto pour violoncelle et orchestre » mais bien un « Concerto pour violoncelle avec accompagnement de l’orchestre ». Et voilà. Suffit de le savoir sans pour autant se laisser impressionner par les règles, fussent-elles énoncées en rappel par la-grande-critique, laquelle est définie comme une certaine pratique des « approches croisées, diagonales, savantes mais vivantes, limpides, légères ». Ne pas se laisser non plus abattre par les traditions. Encore que certaines en imposent : à Leipzig, on joue toujours Bach sans vibrato parce que c’est comme ça, foi de Konzertmeister, quoi qu’en pense Pinchas Zuckerman (le débat est un serpent de mer) ! Aussi indiscutable que la prise de l’instrument dès qu’on le sort de l’étui : le violoncelle dans la main gauche, l’archet dans la main droite.

« Vous ne devez pas manipuler la musique, ni vous laisser manipuler par elle. Si quelqu’un doit être manipulé, c’est moi qui vous écoute. C’est un pacte entre nous : si je suis venu au concert, c’est pour qu’il m’arrive quelque chose. Pour que m’arrive à moi, et pas pour contempler ce qui vous arrive à vous. Reprenez »

Si le personnage du Maitre sortait de ce roman et le lisait, il le trouverait tout sauf Schmaltz, son expression favorite pour enfoncer une interprétation jugée trop mièvre ou excessivement sentimentale. Car Trois concerts, ça secoue, ça vibre, ça vit. Pas de doute : Lola Gruber connaît la musique.

(« Rudolf Serkin en concert puis avec Pablo Casals au festival de Marlboro » photos Gjon Milli pour Life magazine ; « photos D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française, Musique.

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commentaires

1 853 Réponses pour Deux manières d’écrire sur la musique

Janssen J-J dit: à

ah quand même ! Bon je reviens après avoir lu. Bravo !

renato dit: à

Magnifique écriture sur la musique : Mario Bortolotto :

« Introduzione al Lied romantico », Ricordi, Milano, 1962; Adelphi, Milano, 1984
« Fase seconda : studi sulla nuova musica », Einaudi, Torino, 1969; Adelphi, Milano, 2008
« Wagner l’oscuro », Adelphi, Milano, 2003
« La serpe in seno. Sulla musica di Richard Strauss », Adelphi, Milano, 2007
« Il viandante musicale : saggi e cronache disperse », Adelphi, Milano, 2018

Probablement pas traduit, mais un régal pour les italophones.

et alii dit: à

Un immense merci

renato dit: à

Bonne occasion pour relire les écrit sur la musique et les musiciens de Schumann.

renato dit: à

Pardon : les écrit > les écritS

rose dit: à

pardon, erratum, 1933

D. dit: à

Loiseau et Griveaux se présentent à des élections. Après ces derniers mois écoulés, quelle réaction serait la mieux appropriée sinon éclater de rire ?

rose dit: à

la question de l’héritage féminin.
Fatima déshéritée ( pas la seule) ; refus de la malédiction.
Passionnante confrontation entre Horvilleur et Ouardi.😍
Fierté d’être une femme.
Découverte du mot inconnaissance.
À vous la suite, Comte Sponville et Maalouf. Soyez à la hauteur ☺

Chaloux dit: à

Une chose m’étonne, c’est que personne n’ait réagi à la dernière énormité émise par c’te bonne vieille fermière.

Pourquoi un comédien supposé avoir les mêmes mœurs (c’est ce qui est suggéré, très finement, comme d’habitude) que le personnage qu’il incarne serait-il plus indiqué qu’un comédien qui ne les aurait pas? Ainsi, seuls des repris de justice pourraient jouer les voleurs, des apprentis-charcutiers des assassins, les prêtres défroqués des obsédés sexuels. Ce serait croire grotesquement que le travail du comédien consiste à se mimer soi-même, faire fi de tout art théâtral. Je dirais plutôt, tout au contraire, qu’une trop grande proximité entre la personne du comédien et celle du personnage aurait tendance à affaiblir l’effet de réalité. Il me semble que Didier Sandre avait proposé dans le film de Nina Companeez un Charlus très intéressant et même crédible, et Dominique Blanc qui n’est certainement pas une Verdurin, une parfaite Verdurin.
Le plus indispensable pour écrire n’est certes pas d’avoir « un don pour l’écriture ». C’est d’abord d’avoir le don de ne pas écrire n’importe quoi.

Pour le reste, j’avoue tout, j’apprécie beaucoup les dons de parleur de M. Tubeuf mais je n’ai jamais mordu à Serkin.

rose dit: à

Ils le sont.
Brillamment.
❤❤❤❤👏
Qui biche ce soir ?

jazzi (vais ouvrir votre lien sur gary demain -à l’ina : merci).

Chaloux dit: à

Ce qui m’amuse, c’est que la photo de Serkin résume parfaitement ce que je n’aime pas chez lui, ce style trop concerté qui finit par faire parler ce qui chante.
Quid de la sicilienne, tombée dans la soupe -lard et chou-?

https://www.youtube.com/watch?v=YDOCQASfyz4

Lavande dit: à

22h15 : 6min53 de bonheur !
Merci.

Chaloux dit: à

Oui, c’est merveilleux, Lavande et on ne s’en lasse jamais.

Autre bonheur, Geneviève Legay, ennemie publique N°1. Guillaume Meurice sur France Inter.
Pour combattre la bêtise totalitaire, moquons-nous d’elle, nous la ferons tomber,- elle aussi tombera.
Hilarant:
https://www.youtube.com/watch?v=CMmtgV64Jqc

Janssen J-J dit: à

De la « critique moyenne » pour un non pratiquant, c’est rassurant… « le sens qui flotte »… C’est comme de l’écoute flottante derrière le divan musical, quoi…

[ ….impressionner le simple mélomane incapable de déchiffrer une partition. Mais avec André Tubeuf, il ne s’agit pas d’en mettre plein la vue ou d’écraser le lecteur au risque de l’exclure. Même si l’on ne saisit pas toujours la signification exacte d’une image, le sens flotte entre les lignes et c’est bien assez ] …

…. Dora Bruder/Lola Gruber… associée à Rudolf Serkin, c’est drôle…, vu que Modiano a raconté la perte de son frère Rudi, dans un livre inoubliable…, crois-je me souvenir.

… la juive, la musulmane, l’athée (timbre désagréable) et le maalouf…, d’accord, c’était de la très haute tenue, r. Inquiets, qu’ils étaient, mais tâchant d’être rassurants : essayons de rester lucides, n’ayons point peur. Sans compter l’émouvante libraire de la seine st denis… A quand celle de la tour Beaubec ?

Bonne nuit, les tout.es petit.es.

D. dit: à

Tubeuf est sans doute un peu vache ici, non ?

D. dit: à

Meuh non c’est le contraire et c’est normal : il n’est pas assez vache.

Ed dit: à

Hier c’était la journée nationale du fromage.

Petit Rappel dit: à

Tubeuf, c’est un peu le Bossuet des Divas. il se peut que son meilleur livre soit le « Callas, une Vie », de Pierre-Jean Rémy, qui porte en exergue  » A André Tubeuf, sans qui ce livre n’aurait jamais été possible ». Pour le reste, beaucoup de fatras rhétorique . On se souvient d’un récent et peu glorieux « Je crois entendre encore ». A conseiller aux amateurs de Pièces Montées stylistiques, comme certaines les aiment sur ce blog et ailleurs..
MC
PS
Oui, DHH, elle a, je le lui ai écrit quand on pouvait encore discuter, des bonheurs d’écriture. L’ennui, c’est que depuis le temps qu’on le lui dit, elle n’en fait toujours rien.
Lucien Bergeret
Je confirme que vous n’êtes pas moi! Notez, il n’est pas dit que ça serve à grand chose.
MC

renato dit: à

Beethoven-Diabelli, Colère pour un sou perdu [évaquée dans un caprice], op. 129

https://youtu.be/PYSR2XoiYlQ

« Aujourd’hui me voilà déboutonne », disait LvB lorsqu’il était de bon humeur — expression rappellée par Schumann.

William Legrand dit: à

Et sur le jazz, Passou, plus rien ?

renato dit: à

Oups ! de bon humeur > de bonNE humeur

Clopine dit: à

Chaloux, votre bonne vieille fermière.. ne l’et pas. Et où avez-vous été pêché que je souhaite qu’il y ait adéquation entre orientation sexuelle de l’acteur et orientation sexuelle du personnage qu’il doit incarner ? N’importe nawak !!! Depardieu ne peut pas, pour moi, incarner Charlus car son nez (le même nez qui, juste un peu grossi, l’a rendu absolument sublime dans Cyrano), qui ressemble tant à un gland n’est-ce pas, annonce beaucoup trop évidemment la couleur « sexuée » du personnage -non pas « homosexuée » mais « sexuée » tout court, or, si vous vous souvenez bien du roman, ce n’est qu’à partir de Sodome et Gomorrhe que le sexe fait son entrée dévoilée dans la Recherche à propos de Charlus. Jusque là, malentendus et quiproquos s’enchaînent, puisque le jeune narrateur ne comprend pas de quoi il retourne (scène du chapeau piétiné). Ce n’est pas l’hétérosexualité de Depardieu qui me gêne, c’est sa trop grande sensualité, trop évidente.

Dreyfus et Fau possèdent, eux, à mon sens, cette carrure physique imposante qui est une caractéristique du personnage et cette sensualité sourde, ce lourd appétit, qui irait bien à Charlus; dans le film « Marguerite », Fau compose un professeur de chant prêt à « se vendre », et qui est évidemment, en sous-texte, la proie d’appétits déchaînés… C’est ce type d’interprétation qui me paraît souhaitable, c’est tout? Dreyfus a pour lui un côté tragique, en plus, une sorte de fatalité qui lui courbe un peu les épaules, qui va bien également… Bref.

Votre assertion est en réalité totalement infondée et dévoile plus VOS préjugés que les miens.. Mais la question de l’incarnation de Charlus est amusante, (enfin, le serait si on pouvait m’absoudre de partis pris imbéciles qui ne sont pas les miens, et simplement discuter tranquillou là autour), j’ai même pensé à David Suchet à cause de l’extrême raffinement du personnage de Poirot que l’acteur incarne à l’écran. Wouarf.

Le seul moment de la vie de Charlus qui pourrait être interprété par Depardieu, c’est l’extrême vieillesse, le vieillard ventripotent et passablement répugnant qui gémit sous les chaînes masochistes de prostitués malhabiles (en plus), et qui tripote les enfants de 7 ans.

Proust assène avec Charlus que, quelques soient les qualités d’un homme, (et Charlus est érudit, hypersensible, amateur éclairé de musique et d’art, hédoniste, intelligent et … D’un orgueil de classe absolument sans limite) l’amour physique le terrassera, parce qu’il est sans issue.

C’est pour cela que Dreyfus, qui cache un sens tragique derrière ses interprétations énoooormes (comme dans Delicatessen) serait indiqué. Mais évidemment, vous pouvez estimer que j’avance « Dreyfus » à cause du judaïsme de ce nom, ou n’importe quelle autre c…, Chaloux.

William Legrand dit: à

Tubeuf, quand il dézinguait on l’appelait Tuvache ?

Chaloux dit: à

Clopine, tout cela ne change rien au fait que vous ne savez pas penser (je parle de cette pensée qui doit précéder l’écriture). Que vous soyez incapable de le voir est dans l’ordre des choses.

Candide dit: à

Le plus grand critique musical :Antoine Goléa.
Bien mieux que Bernard Glavioty .

Clopine dit: à

… Pour le billet du jour, je ne connais ni Tuboeuf ni Serkin, et mes lumières dans le domaine de la « critique musicale » sont si faibles que je ne devrais même pas oser prendre la parole sur le sujet… Mais pourtant : je suis fascinée par ces domaines que je ne connais pas. (et Chaloux, s’il était un peu généreux, au lieu de me faire sauter dans la poêle des affirmations gratuites, devrait tenter de nous éclairer sur ce sujet, bref.)

Un des trucs qui m’étonne le plus, c’est « la tribune des critiques de disques » sur France Mu : des sortes de « dégustations à l’aveugle » d’un même morceau de musique par 3 ou 4 experts, qui écoutent 5 ou 6 interprétations différentes. Le but avoué est de trouver celle qui recueillera le plus de suffrages. Le caché est de reconnaître à l’oreille telle ou telle interprétation : le danger de méprise (attribuer à Karajan ce qui revient à Gardiner) s’accompagne d’un déshonneur terrible !!!

Je ne suis évidemment pas assez avancée pour me risquer à jouer aussi, vu que la plupart du temps, je n’arrive presque pas à discerner les différences d’interprétation – et que parfois je découvre tout simplement les oeuvres. Pourtant, outre le côté « téléréalité » de la chose (on imagine tellement bien les grimaces et mines des experts, gros matous devant différentes jattes de crème qui, l’air faussement indifférent, trempent la patte dans celle-ci, et le menton dans celle-là), je suis absolument fascinée par l’exercice, et je ressens la langue de feu de la jalousie qui me lèche de haut en bas. Je crois que les livres prônés par notre hôte ne feraient que raviver ce sentiment de dépit, cette fatalité de l’ignorance, ce poste-frontière implacable entre la compréhension et ce qui me restera à jamais interdit : l’intelligence de la musique.

Et enfin une autre petite pointe pénètre mon coeur, à la lecture de l’article de notre hôte. Mon pauvre ami Jim, qui était un musicologue hors pair, qui m’a nettoyé les oreilles (même un peu trop tard hélas) et qui pouvait captiver un auditoire a priori le plus étranger au sujet rien qu’en parlant, pendant deux heures, de la résolution des accords chez Bach, aurait sans doute pu exercer le métier de critique, et écrire des livres là-dessus. Farouchement attaché à l’obscurité sociale qui, pour lui, était synonyme de sécurité, jamais il n’a pris le soin d’écarter le boisseau sous lequel il planquait son talent et ses connaissances. Et voilà qu’il est désormais un mort-vivant.

bon, bref, le billet du jour ne m’éclaire pas beaucoup. Il réveille en moi des frustrations, du dépit, de la jalousie, de la douleur même… Mais ce n’est certes pas la faute de Pierre Asssouline !

William Legrand dit: à

Goléa ? la gaule il l’a ?

bouguereau dit: à

Marilyn Monroe saisie par la Sehnsucht lorsqu’elle chantait River of No Return, exemple d’un chant sans voix et presque dénué de musique : « Mais c’est du Schubert… »

amadéousse quand qu’elle se taisait franz quand qu’elle chantonnait la bien aimée..si hen plus elle est tubeuf de dos à poèle le genré est mortadelle

bouguereau dit: à

Le caché est de reconnaître à l’oreille telle ou telle interprétation : le danger de méprise (attribuer à Karajan ce qui revient à Gardiner) s’accompagne d’un déshonneur terrible !!!

l’attribution est le tout -complet sans reste- du gout..du gout ‘bourjoué’ bonne clopine..bourjoué c’est pour dire que c’est daté..y’a un havant un haprés

William Legrand dit: à

ah ! bougros, toujours aussi gâââteux le vieux chnock

bouguereau dit: à

je n’arrive presque pas à discerner les différences d’interprétation

ha si tu fsais la tubeuf de dos bonne clopine..ça t’aidrait..on dirait ‘c’est du tubeuf’..mais là..

Chaloux dit: à

bouguereau dit: 28 mars 2019 à 9 h 08 min

Quelqu’un lui a retiré ses cales.

bouguereau dit: à

Tubeuf, quand il dézinguait on l’appelait Tuvache ?

hach..ouyam devant derrière dessus dessous..sulcoté..c’est toujours du ducon..’du ducon impécabe’ qu’il aurait dit bodler

Chaloux dit: à

La tribune du disque c’est très amusant, mais il ne faut pas croire un mot de ce que ces gens racontent.

Chaloux dit: à

boumou, lui, est saoul-côté.

Alexia Neuhoff dit: à

« Schmaltz », voilà un mot musicalement déconcertant, sec et dur pour désigner du mou et du dolent = excès de mièvrerie, de sentimentalisme. Pourrait s’appliquer au style de R. Camus… hors « musique » de chambre.

Clopine dit: à

Mais pourquoi, Chaloux ? Ils dissèquent, avancent des arguments, sont parfois désaccordés… Ca a l’air sérieux tout de même ?

Chaloux dit: à

La perception de la musique c’est comme la perception de la vie. Personne n’entend la même chose.

bouguereau dit: à

… hors « musique » de chambre

là c’est du tubeuf..t’es hune femme de gout alexia..tu dois avoir une grosse aodie..mon larbin..grand défenseur des poves..l’est cramoisi jaloux

bouguereau dit: à

« Vous ne devez pas manipuler la musique, ni vous laisser manipuler par elle. Si quelqu’un doit être manipulé, c’est moi qui vous écoute. C’est un pacte entre nous : si je suis venu au concert, c’est pour qu’il m’arrive quelque chose. Pour que m’arrive à moi, et pas pour contempler ce qui vous arrive à vous. Reprenez »

moi alesquia j’ai qu’une française de mêêêêrde..pense..j’ai cru dur comme fer que c’était du stanislavqi

Paul Edel dit: à

A propos de cette » tribune des critiques de disques « , très amusante à écouter, j’avais beaucoup aimé un des participants au cours d’une émission sur Chopin.Il se pâmait devant les « aigus liquides ».. « ahhh.. ces aigus liquides… » de je ne sais plus quel pianiste dans un scherzo de chopin. ce dimanche là les critiques ont quand même concédé avec réticence que Samson François c’était bien malgré ses foucades et ses libertés prises avec la partition..Oui comme Chaloux, je ne suis pas sûr qu’ il faille les prendre au sérieux..

bouguereau dit: à

Oui comme Chaloux, je ne suis pas sûr qu’ il faille les prendre au sérieux..

tu surjoues polo

bouguereau dit: à

« approches croisées, diagonales, savantes mais vivantes, limpides, légères »

vous n’êtes qu’une bande de lourds épicétou

bouguereau dit: à

Je ne sais pas ce que c’est. Un musicien n’est pas là pour améliorer un chef d’œuvre. Je joue… je jouais ce qui est écrit du mieux possible. C’est tout

à l’oreille..serdgio y pensrait direc a hun truc..c’est parfaitment modélisabe

Chaloux dit: à

Il y a quelques années, un Beethoven, je ne sais plus quelle sonate, une des dernières. Un enregistrement extraordinaire d’intuition, de présence, comme si la musique se faisait au fur et à mesure de l’écoute. Et une des intervenantes, prix de conservatoire, s’il vous plait, qui n’arrêtait pas de le démolir.
Résultat des courses c’était Gilels à son sommet.
Très amusant.

Chaloux dit: à

C’est même devenu extraordinaire quand la même intervenante a cru bon d’affirmer que le pianiste n’était pas abouti techniquement.
Gilels, pas abouti techniquement. Là on roule carrément sous la table….

https://www.youtube.com/watch?v=B1eFwyjkSQE

Paul Edel dit: à

Bouguereau t ‘es’espiègle.. aujourd’hui j’ai décidé de bouillonner de gentillesse, de dégouliner dans l ‘acquiescement, de donner dans la bienvaillance suprême qui glisse sur le RDL comme sur un parquet ciré… enfin, je bascule sympa une journée,pas davantage.. c’est usant. Demain je délaisse le flutiau pastoral et je reprends le tambour et il va voir le Jjanssen si mes carreaux sont sales..j’vas t’le dépiauter et l’entortiller dans ses jugements d’anachorète mondain .

Clopine dit: à

La « bienvaillance », c’est rigolo, Paul. Je ne sais pas si c’est fait exprès, mais quelle jolie valise… Je me sens bienvaillante aussi, tiens, du coup…

Jazzi dit: à

« Je me sens bienvaillante aussi, tiens, du coup… »

C’est la faute à la musique, qui adoucirait les moeurs ?

Mais écrire sur la musique est hors de ma portée !
J’en suis resté à ce qu’en disait Thomas Mann dans « La Montagne magique »…

renato dit: à

J’écoute ; je t’écoule ; écoute-moi.

Clopine dit: à

« écrire de la musique hors de portée » aussi c’est joli, Jazzi. Tu pourrais compléter en disant que tu n’en possèdes pas les clés, ahaha.

Qu’en disait Mann dans la Monragne Magique ? (tu peux résumer, hein, pas besoin de nous copiercoller tout le passage…)

Jazzi dit: à

« La musique est le domaine des démons. »
Thomas Mann

renato dit: à

Je me souviens de « La tribune des critiques de disques » : écouté deux ou trois fois dans les années 70, en résumé : « J’écoute ; je t’écoule ; écoute-moi ». Préférence pour « Concert égoïste », toujours sur France musique.

renato dit: à

Et merde ! t’écoule > t’écouTe

renato dit: à

« La musique est le domaine des démons. »

Réminiscence boschienne.

christiane dit: à

« Deux manières d’écrire sur la musique » ?
Une biographie de Rudolf Serkin, un roman de Lola Gruber dont l’essentiel est la vie des interprètes, ce que la musique a signifié dans leur vie, leurs pensées, leurs décisions. La biographie semble intime, née d’une rencontre. Je me souviens du documentaire sur Alexandre Tharaud de Raphaëlle Aellig Régnier. Là, c’est la caméra qui était intimiste. Je me souviens de sa passion pour son art mais aussi de cette vie de déraciné, de solitude, de cette caméra indiscrète qui le suivait sur scène ou dans les coulisses, dans les répétitions comme dans les concerts. Je me souviens aussi des confidences d’Hélène Grimaud dans un documentaire, de celles de A.Brendel, de Martha Argerich, de Glenn Gould, dans d’autres.
Quelque chose se passe dans celui qui écoute. Quoi ? Cette expérience tellement intime se laisse-t-elle saisir par l’écriture ? est-elle partageable ? Est-ce une manière d’écrire sur la musique ?

Clopine dit: à

Plein de manières d’écrire des commentaires, aussi : PPPPPPPPPPPPffffffffffffffffffffsssssssshhhhhhhhhhhh hhhhhhhhhhhhhhhhhh…… Oui ? Quoi ? Pardon ? Je m’étais endormie, là… Comme un bâillement irrépressible… Ce que le vide sidéral m’inspire toujours…

William Legrand dit: à

« radoter : tenir, par sénilité, des propos décousus et peu sensés » qu’il dirait bouguereau le vieux gâââteux

Paul Edel dit: à

Grace à la belle photo du haut ,on découvre que Serkin n’en revient pas d’avoir découvert une fourmi qui se promène entre les touches d’ivoire de son piano, quelques secondes avant le début du concert..

renato dit: à

Écrire indirectement sur la musique : Cortázar — L’Hmme à l’affût — imagine le Bird ; le temps, le flux temporel irrégulier, la perception concrète de la dimension temporelle, la suspension ou l’inversion du flux temporel que la musique peut offrir, la possibilité de dilater en quelques minutes un temps beaucoup plus long, voire même infini sur tout cela, et le biographe l’écoute, incapable de comprendre. Lorsqu’il semble ressentir quelque chose, il échappe vite à sa rigidité schématique, à la nécessité — commune à tous les mortels ordinaires — de classer.

renato dit: à

« La réalité : dès que je l’écris, ça craint. Johnny a raison, la réalité ne peut pas être ceci, il n’est pas possible d’être un critique de jazz, c’est la réalité, car alors il y a quelqu’un qui se moque de nous. Mais en même temps, on ne peut pas donner trop de corde à Johnny, car sinon on devient tous fous. »

Cortázar, L’Homme à l’affût.

raymond dit: à

mélodies Lieder opéras donnent l’impression que la musique peut être proche du langage; rien de plus faux. mots et notes c’est l’huile et l’eau, on ne les mêle pas vraiment et parler musique en mots semble impossible. Ce sont souvent les adjectifs qui servent d’outil pour « rendre » la sensation musicale. Un poème japonais est d’une approche impossible également et la traduction a souvent à voir avec cet exercice: dire les mots qui correspondent à une sonate de Schubert. Pour les interprétations c’est encore plus compliqué et finalement je défendrais pour son aspect pédagogique la fameuse émission tant décriée ici. La musique et le langage sont faussement proches, ce que Proust dit de Chopin ou de la petite phrase est une description de son propre style. Le langage est explicite la musique est miroir (j’entends ce dont je rêve) et à raison… le reste est littérature. Verlaine a un mérite magnifique mais justement il a suscité une série abondante de « chansons » françaises(mélodies). pour éviter la boursouflure commune des adjectifs en parlant musique il conviendrait de penser que musique et langage en mots sont deux domaines qui ne communiquent pas, ou peu, ou l’un des deux l’emporte sur l’autre: ils aident par différence à comprendre l’autre.

renato dit: à

L’Homme à l’affût, publié dans Les Armes secrètes, parut en 1959, 4 années après le décès du Bird.

Jazzi dit: à

Une manière d’écrire sur le cinéma ?

« Synonymes » du cinéaste israélien Nadav Lapid.

Une jeune israélien, beau comme le David de Michel-Ange, ne trouve pas de mots assez forts pour décrire sa détestation de son pays d’origine.
Il n’a qu’un seul désir, devenir Français et être enterré un jour au Père-Lachaise.
D’où lui vient cette haine ?
Pourquoi cette fuite ?
En attendant, nous le suivons au cours de ses déambulations parisiennes, revêtu d’un élégant manteau couleur capucine, à faire pâlir Lavande de jalousie !
C’est peu comme argument de film, me diriez-vous, et pourtant je partage entièrement l’étonnement de la critique des Cahiers du Cinéma : « Fallait-il s’attendre à ce que le meilleur film français vu depuis longtemps nous viennent d’un réalisateur israélien ? »
Mon éblouissement, ne tient pas tant à la démarche résolument anti sioniste du héros du film, mais surtout à la façon dont ce jeune frère d’exil m’a fait me ressouvenir du « comment être Parisien ? ».
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19582646&cfilm=261649.html

Delaporte dit: à

L’Homme à l’affût de Cortazar : les années jazz (Bird, Monk, etc.). Un très beau récit, que Boris Viande aurait pu écrire, s’il avait eu du talent, lui aussi. Il y en a qui sont nostalgiques de cette époque, et on les comprends. Aujourd’hui, l’actualité, ce sont les gilets jaunes, qui sont interdits de Champs. Les gilets jaunes essaient pourtant de remettre de la musique dans la vie, de refaire swinguer le monde. Ce n’est pas gagné, mais c’est le chemin. La femme à l’affût ? Ulrike Meinhof, qui n’a jamais été si moderne qu’en ce moment. J’ai eu vraiment du nez de la faire sortir de l’ombre et du silence, et de la faire s’exprimer si vertigineusement. 2019 : Ulrike Meinhof marque les esprits.

P. comme Paris dit: à

Pour la seconde photographie :

On a retrouvé Nosfératu.

Janssen J-J dit: à

@ il va voir le Jjanssen si mes carreaux sont sales..j’vas t’le dépiauter et l’entortiller dans ses jugements d’anachorète mondain

Ca me laisse une journée de répit pour les nettoyer… Oufl. Justement, j’allais opiner à mes 2 lourds préférés, leur dire mon accord avec l’opinion qu’il fallait pas les prendre au sérieux, ces gens de la « critique musicale ». Surtout, çui qu’ils prennent le plus au sérieux, car il a réussi à leur faire croire qu’il leur était de loin supérieur, le Piotr Kaminski. J’y connais rin, mais je fus quand même médusé de son ignorance, l’autre jour sur l’A10, en l’écoutant causer sur le sol sol sol, les 3 premiers coups de la 5e… Ils ont apparemment le vocalubaire approprié, mais quant tu les écoutes bien, finit par pas vouloir dire grand chose. Ca devient du grand art dans l’enfumage. Et lui, c’est la veulerie du mandarin pris en défaut d’ignorance qui te clourait le bec même à CT, me suis-je dit… Il me semblait raconter n’importwak, qu’il n’écoutait jamais cette symphonie, vu qu’on l’entendrait dans tous les supermarchés, comme musqiue d’ambiance, etc. Le bas peuple des anochorètes profanes en GJ en fut stupéfait ! Laisse tomber c’t’émission, c’est qu’une bande de kons d’AROGANS, qu’y rétorqua bobonne en opinant, à la place du boug’.
(NB / Bon courage JPA, suis impatient pour demain. Vos carreaux, je voulais juste suggérer qu’ils étaient pas total net, les miens non plus, du resss. J’arrive pas à trouver la meilleure marque de lave-vitres. C’est laquelle déjà, la vôtre ?)

renato dit: à

L’écriture de L’Homme à l’affût est un moment décisif pour Cortázar, car il essaie de comprendre le mystère d’un artiste qui utilise son instrument pour inventer la beauté — même inconsciemment —, mais il comprend seulement qu’il ne peut qu’effleurer ce mystère parce que le comprendre, le dévoiler, est vraiment impossible.
 

Jazzi dit: à

Suicide, mode d’emploi des Gilets jaunes ?

« La mortalité sur les routes a bondi, selon les chiffres publiés par la Sécurité routière publiés ce jeudi 28 mars 2019. Ainsi, 253 personnes sont décédées sur les routes en février 2019, contre 216 en février 2018, soit une augmentation de 17,1%.

Après une baisse « historique » de la mortalité routière en 2018, l’année 2019 a donc commencé par deux mois consécutifs d’augmentation.
Pour la Sécurité routière, la dégradation de très nombreux radars depuis le début du mouvement des Gilets jaunes a une responsabilité directe dans cette hausse.

Début janvier, le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner avait fait état de « près de 60 % des radars neutralisés, attaqués, détruits ». »

Jazzi dit: à

« Les gilets jaunes essaient pourtant de remettre de la musique dans la vie »

En composant un « Requiem pour les ronds-points », Delaporte ?

bouguereau dit: à

il parait qu’une déclaration de guerre stop net les suicides..hon le connait baroz ton gros penchant qu’elle dirait bonne clopine pour la s.a. sexy et viril..mais c’est ton droit

raymond dit: à

la littérature donne toujours l’impression d’arriver trop tard. P. Quignard dit que l’audition précède la compréhension (premier royaume qui précède la naissance)et que c’est même l’inconvénient majeur de cet art: il tarabuste, s’en prend à l’élémentaire de notre nature, nous cueille avant dans notre crudité naïve. La parenté de la musique et du cinéma vient du fait que cet art du temps est subit passivement alors que la littérature exige l’ouverture du livre et de l’esprit. Un livre se ferme et s’ouvre à volonté; en musique la volonté est annhilée par l’audition et son inscription obligatoire dans le temps. On pourrait jouer à loisir sur les oppositions: passion raison, inconscient conscient, mais on tomberait vite dans la caricature dont ce propos n’est pas exempt. Sans oublier évidemment que comparer musique et littérature fabrique un lieu où les contradictions (péché majeur de notre raison )sont innombrables…Mais les dire permet d’éclairer et l’un et l’autre domaine; les chansons sont ici, obsédantes, radicales et éphémères. Echanger étroitement musique et littérature c’est se promener dans un entre deux comme lorsqu’on marchait enfant sur la bordure du trottoir: ni la rue ni le trottoir, ni le monde ni la sécurité, avec l’appui recherché sur les barres de mesures qui séparent chaque bordure de la suivante. Funambulisme de l’enfance d’où la contradiction est encore absente pour le plus grand profit des rêves d’où paroles et musiques concertées sont le plus souvent absentes.

bouguereau dit: à

On a retrouvé Nosfératu

à salem qui va rotir les sorcières à la fourche
bonne clopine va se mettre toute la recherche dans le string..elle sentira rien

bouguereau dit: à

la littérature donne toujours l’impression d’arriver trop tard

c’est pas une himpression..l’art c’est souvent ça..et ceux qui te disent le contraire hont un gros quelquechose a te vende

Soleil vert dit: à

« « L’ai-je assez dit, assez bien dit, que je l’aimais ? » »

Serkin, Mozart ou Smyrne ?:)

Delaporte dit: à

En composant un « Requiem pour les ronds-points », Delaporte ?

Mon pauvre Jacuzzi, vous vous plantez totalement. Plutôt une musique joyeuse, vivante et enthousiasmante, – le contraire de votre morbidité gay de vieil esthète décati et égoïste !

christiane dit: à

@raymond dit: 28 mars 2019 à 12 h 08 min
Vous écrivez : « mélodies Lieder opéras donnent l’impression que la musique peut être proche du langage; rien de plus faux. mots et notes c’est l’huile et l’eau, on ne les mêle pas vraiment et parler musique en mots semble impossible. »
Wittgenstein faisait remarquer que la parenté de la musique avec le langage est, chez certains compositeurs, comme par exemple Bach, plus accentuée et plus perceptible que chez d’autres. Mais là on parle de créateur et non d’interprète.
l’œuvre musicale devient vivante seulement au moment de son audition. Donc, trois processus pour accomplir son but : la création, l’exécution et la perception. Et le « comment » reste indispensable. Ces grands interprètes peuvent-ils être appréciés de tous d’une façon unanime ? Chacun a ses préférences. André Tubeuf laisse librement s’inscrire une préférence où l’amitié se mêle à son expertise. Quant à Lola Gruber, saura-t-on quels violoncellistes lui ont inspiré les personnages de Clarisse Villain et Viktor Sobolevitz ?
Heureuse de vous lire. Toujours le piano ?

christiane dit: à

@Raymond et Bouguereau
« la littérature donne toujours l’impression d’arriver trop tard »
et il ne suffit même pas d’avoir des souvenirs…
Bon, à plus tard, je vais là où Closer m’a conseillé d’aller et je sais déjà que ce sera une grande joie.

Jazzi dit: à

« Plutôt une musique joyeuse, vivante et enthousiasmante »

Avec la Walkyrie Ulrike Meinhof, Delaporte ?

Janssen J-J dit: à

@ lorsqu’on marchait enfant sur la bordure du trottoir : ni la rue ni le trottoir, ni le monde ni la sécurité,

ah voui, cher m. rprunier, là, ce parallèle me parle bien ! Merci de l’avoir formulé. Sinon, comment va votre épouse ? J’espère qu’elle s’est bien remise de ses dernières émotions, n’est-ce pas ? Notez que pour les pizzas, en général je les préfère sans bordures, surtout quand je les ingère en écoutant le 5e concerto brandebourgeois.

(NB’ Mais là, je dois partir rejoindre Ch…. il faut toujours suivre les conseils de Closer, que ferait-on sans elle en effet ?)

(NB » Les oxymores de pauledel, sont quand même pas mal gonflés gratingnés, quand on y repense, vous trouvez pas ? J’t’en foutrais moi des anachorètes mondains… !

x dit: à

En retard ou en avance ou pile poil la musique (et le livret) ?
Comme les pendules arrêtées qui indiquent l’heure juste deux fois par jour me direz-vous, il y a comme un regain d’actualité de la grande Duchesse pour le Brésil et l’Algérie entre autres (ici une fois par semaine seulement mais l’idée est là, n’est-ce pas)

https://www.youtube.com/watch?v=U1lQJ4Oc_VY

Janssen J-J dit: à

Toujours joyeuse de galoper vers son destin lumineux 71. Une bonne nature, vous dis-je, on n’en voit pas beaucoup des comme telles.
Pour ceuzaisselles qui veulent rattraper la mort, autant prendre un dernier shoot avec ça, rien de mieux pour l’extase ou l’nirvanah… , le requiem à côté, ben non, jzmn, ça l’fait point
https://www.youtube.com/watch?v=e52IMaE-3As

D. dit: à

Le vide sidéral c’est bien peu de chose comparé au bide intergalactique.
Et je sais de quoi je parle.

Janssen J-J dit: à

@ bide intergalactique

on y rigole beaucoup…, d’après, c’est comme au bardo topol, on s’tient les côtes, face de mi-carême.

D. dit: à

toute la recherche dans le string.

Sur clé USB, faut voir… Y’en a des qui clignotent en plus.

Paul Edel dit: à

« la littérature donne toujours l’impression d’arriver trop tard ». C’est exactement comme moi, sur un site de rencontres seniors, je débarque toujours auprès d’une femme qui m’avoue qu’elle a les seins refaits deux fois après ses trois divorces et qu’elle a pris un rendez vous pour atténuer la bosse sur son nez.. je me mets à maudire ce monde où trouver une femme pas retouchée devient un problème.

Janssen J-J dit: à

@P.E., 14.57, moi j’en trouve encore beaucoup des non frelatées, sur Tinder. Meetic, c’est franchmeent pourave pour les jeunes seniors.

P. comme Paris dit: à

Facétieux et primesautier, Paul Edel, ce jour.

Jazzi dit: à

Le printemps est sans doute arrivé à Saint-Malo, P. comme Paris !

renato dit: à

Finalement retrouvé (au dépôt et traduit) les écrits sur la musique de Schumann.
Donc :
Colère pour un sou perdu
Rondo de Beethoven
op. 129 (posthume)

Il est difficile de trouver quelque chose de plus joyeux que cette bizarrerie. J’ai dû éclater de rire quand, récemment, je l’ai joué pour la première fois.
J’ai été surpris quand, en le jouant une seconde fois, j’ai lu l’observation suivante à propos du contenu : ce caprice trouvé dans les papiers laissés par Beethoven se trouve dans le manuscrit intitulé : Colère pour un sou perdu, évacuée dans un caprice. — Oh ! c’est la plus aimable, la plus inoffensive des colères, semblable à celle qu’on ressent lorsqu’on n’arrive pas à enlever une chaussure, on transpire et on tape les pieds, tandis qu’elle on nous regarde furtivement. Mais je vous tiens enfin, ô beethovéniens ! — C’est d’une toute autre manière que je voudrais me défouler contre vous et que je voudrais vous prendre tous doucement avec mon poing le plus délicat, lorsque vous êtes hors de vous et que vous roulez des yeux et que tous exaltés dites que Beethoven ne veut que le transcendant, qui vole d’étoile en étoile détaché de la terre. « Aujourd’hui, je me sens bien déboutonné » était son expression préférée quand il était de bonne humeur. Et puis il riait comme un lion, comme si il était hors de lui — parce qu’il s’est montré effréné en tous les sens. Avec ce caprice, je vous ai battu. Vous le trouvez commune, indigne d’un Beethoven, tout comme la mélodie « Freude, schöner Götterfinken » de la symphonie en ré mineur, vous la cacherez très bas, bien sous la symphonie Héroïque ! Et en effet, si lors d’une résurrection des arts, le génie de la vérité tenait la balance et ce Colère pour un sou perdu, évacuée dans un caprice dans une assiette et dans les dix autres des plus pathétiques Ouvertures, celles-ci volaient vers le ciel ! Mais surtout, vous pouvez apprendre quelque chose, compositeurs jeunes et vieux, quelque chose qui semble nécessaire et dont vous devriez vous rappeler de temps en temps: « Nature, nature, nature ! »

Jazzi dit: à

« Le printemps s’installe. Les températures sont de plus en plus clémentes et le petit pré sur lequel s’ouvre la maison est maintenant parsemé de violettes et de primevères. Dans les bois, l’extrémité des branches, après s’être couverte d’un velours mauve, se met à blondir.
Hier, lors d’une promenade dans les collines, je me suis étendu dans un pré. Au-dessus de moi, une alouette se livrait à son curieux vol immobile et babillait avec ardeur. En contrebas, dans les vignes, des hommes étaient au travail et des bruits me parvenaient qui se confondent pour moi avec la venue du printemps.
Les sèves s’activent, des faims nouvelles avivent le sang, et le corps est tout ébranlé par ce remuement du désir qui s’éveille. Parfois, j’ai une folle envie de fuir, de me lancer sur les routes, de partir à la rencontre de cette vie ardente dont j’ai la lancinante nostalgie. »
(Charles Juliet, « Dans la lumière des saisons », P.O.L éditeur, 1991)

Janssen J-J dit: à

@ jzmn,…. sur les radars, « un moyen avant tout de sauver des vies » ?

Jzmm, essayez de réfléchir deux minutes un peu plus loin que votre boboïsme parisien non voituré. Votre fils est-il mort à cause de la destruction des radars détectant les vitesses supérieures à 80 km/h ?
Si ce n’est pas le cas, SVP, je vous propose de changer votre cible et de ne voir dans de tels outils que les symboles exécrés du racket fiscal d’un Etat macroniste aux abois, contesté sur ce point par la plupart de ses propres élus locaux des Marcheurs en route…
Vous pouvez toujours nous aligner des stats qui n’ont aucune signification au sein du trend de la pente baissière décennale de l’accidentologie routière française, radars ou pas.
Brefl…, y’a encore du travail pour votre prochain « goût des radars du printemps ».
Je trouve vos arguments paresseux, bien bas et bien faibles pour nous faire part de votre dégoût du mouvement (polysémique) des GJ. Ils valent, dans l’ensemble, mieux que ce que vous en dites, selon des amalgames toujours des plus lorgnés par les petits bouts.

Restez plutôt dans votre domaine de compétences politico mondaines. Entre Griveaux et Mahjoubi, par ex., dites-nous où irait votre préférence EM pour concurrencer « mme trop d’impôts locaux PS » à la direction de la capitale ?

D. dit: à

le petit pré sur lequel s’ouvre la maison est maintenant parsemé de violettes et de primevères. Dans les bois, l’extrémité des branches, après s’être couverte d’un velours mauve, se met à blondir.

Rooouuuuu Rooouuuuu Pfhhllllsshjttt Pfhhllllsshjttt

Roooouuuuuu. Roooooouuuuuuuuuuuu.

Janssen J-J dit: à

Et ça date pas d’hier, hein, jzmn… Auriez-vous déjà oublié Sarkoko ?…
Moi, j’ai pas oublié Jean-Gustave, un de mes collègues politistes, drôle et iconoclaste à sa grande époque, dont les vues se sont avérées prophétiques par la suite !
—–
Jean-Gustave Padioleau – La société du radar – L’Etat sarkozyste au Kärcher. Paris, L’Harmattan, 2006.

(résumé) La Société du Radar commence par les mésaventures d’un chercheur traqué par l’Etat qui lui interdit de conduire une recherche sur les radars et le contrôle des excès de vitesse. L’analyse suit, pas à pas et documents à l’appui, l’installation arbitraire des radars puis les dérapages du gouvernement français. Le présent ouvrage propose, simplement, de rendre à César ce qui est à César et les radars aux citoyens. Passé au Karcher, l’Etat sarkozyste se révèle être le pouvoir de la peur, de la manipulation, de la mainmise d’intérêts marchands et de petits mondes d' »élites » oligarchistes sur la France. Les citoyens sont-ils condamnés à être des sujets naïfs ?

Delaporte dit: à

L’affaire des Suppliantes d’Eschyle, pièce interdite à la Sorbonne, est un tournant de l’antiracisme. Ne va-t-on pas trop loin ? Faut-il réellement censurer une pièce immémoriale, immortelle, que la tradition nous a léguée, que la culture a conservée, qui porte en fait un autre message que celui de la haine, bien évidemment ? Grimer un Blanc en Noir est-il un scandale ? A toutes ces questions, il faut réfléchir résolument :

On peut méditer ce qu’écrit le metteur en scène, Philippe Brunet : « Je suis tout à fait disposé, s’il se trouve des filles noires de peau prêtes à apprendre les quelque 70 chants et danses de la pièce, à leur faire jouer la pièce avec des masques noirs, pour les Danaïdes, et blancs, pour les noirs qui joueraient les rôles des Argiens. Le théâtre est le lieu de la métamorphose, pas le refuge des identités. Le grotesque n’a pas de couleur. Les conflits n’empêchent pas l’amour. On y accueille l’Autre, on devient l’Autre parfois le temps d’une représentation. Eschyle met en scène à l’échelle du monde. Dans Antigone, je fais jouer les rôles des filles par des hommes, à l’Antique. Aucune fille n’a encore protesté. Je chante Homère et ne suis pas aveugle. Νe vous trompez pas d’ennemi. J’ai fait jouer les Perses à Niamey par des Nigériens. Ma dernière Reine perse était noire de peau et portait un masque blanc. » (Source : Causeur)

D. dit: à

Si plusieurs prétendants à la Mairie de Paris inquiètent par leur profil, le sentiment dominant partagé par presque tous les parisiens est quand même à l’allégresse sachant Hidalgo presque partie.

Jazzi dit: à

JJJ, réponses trop minables pour que je me donne la peine de répondre…

Je préfère partir me promener dans Paris et aller voir le « Dumbo » de Tim Burton, histoire de m’envoler sur les oreilles du gentil éléphanteau et d’admirer les rond-points de plus haut !

D. dit: à

Ce Brunet répond fort intelligemment.
Donc je crains qu’il ne soit pas compris des souleveurs et souteneurs de polémique.

Delaporte dit: à

Qu’en aurait pensé Jean genet, défenseur des Black Panthers, du peuple palestinien, et par ailleurs admirateur des tragiques grecs ? Et Ulrike Meinhof, à votre avis ?

Jazzi dit: à

« sachant Hidalgo presque partie. »

Ne nous réjouissons pas trop tôt, D. !

(Joli roucoulement d’amour dans le pré du délicat Charles Juliet…)

renato dit: à

“L’affaire des Suppliantes d’Eschyle…”

La nature du théâtre est de plus en plus mal comprise, comme d’ailleurs la nature de l’antiracisme, du féminisme, etc., etc.

Ed dit: à

Les deux là, edel et jjj. Vous n’êtes pas de première main non plus j’imagine
Non mais je rêve. Et Edel je ne sais pas comment vous vous débrouillez, la majorité des Francaises n’a pas recours au bistouri, surtout au pays des bigoudines.
Vraiment vous êtes bizarres.

Ed dit: à

C’est quoi votre site de rencontre pour séniors Edel ? Adopteunvieux ?

renato dit: à

Le post de Paul à 14 h 57 min et évidemment un moment d’humour conséquent à l’observation de raymond à 12 h 49 min : « la littérature donne toujours l’impression d’arriver trop tard ».

D. dit: à

Roucoulement et ébouriffement de plumes.
Piou piou piou suivront ensuite.

Ed dit: à

Tatata renatouche, il y a un fond de vérité. Et ça m’intéresse.

renato dit: à

L’image que l’écrivain veut donner de lui-même : celle d’un vieux conscient d’être vieux.

renato dit: à

Oups ! et > eSt

et alii dit: à

. N’empêche que la légèreté qui lui fait défaut lui manquera toujours ; ces choses-là ne s’apprennent pas ni ne se transmettent ;

Janssen J-J dit: à

@ trop minables pour que je me donne la peine de répondre

Mon humour printanier sur le GJ de Dumbo n’appelait évidemment pas de réponse. D’autant plus qu’on ne verrait pas venir laquelle. Bouclons plutôt nos ceintures au cinéma. Tim Burton n’est pas sur la route.

@ J’imagine n’être pas « de première main », c’est clair, mais bizarrement, ma deuxième main n’a pas été encore refaite. Encore attendre un peu.

christiane dit: à

Bonjour, Closer, et merci pour l’info. Je suis donc allée à la rencontre des toiles d’Hammershoï et de ses frères et amis. Le boulevard Haussmann garde la trace des déferlements de violence des week-end passés. Planches de protection ou mises en attente du remplacement des vitres brisées, vitres portant des traces d’impacts, tags. C’est triste… Quelques jonquilles au pied des arbres… ça console.
Puis, le musée retrouvé. Pas de file d’attente à cette heure en semaine. On rentre facilement avec le ticket internet. Peu de monde dans les salles. Beaucoup des personnes âgées avec cannes et béquilles, nez collés sur les toiles. Émouvant.
Donc huit salles bizarrement réparties. On joue à saute-mouton avec les numéros ! Je n’ai pas aimé ses nus. Chair froide, grise. Visages effacés. Les filles qui posaient ont dû s’ennuyer. Il est écrit qu’il a du mal à les terminer. Bon, ce n’était vraiment pas une bonne idée ! Ses paysages lumineux, surtout deux : admirables. Me suis arrêtée un bon moment. Mon préféré, le dernier à droite. Une toile si sereine, si lumineuse. Ciel blanchâtre sur deux tiers de la toile, quelques nuages légers, transparents sur sable gris-beige doucement vallonné (bien plus sensuel que ses affreux nus féminins !) et un petit triangle de mer bleu à gauche de la toile. Un autre paysage gris et doux : L’École juive de Guilford Street (Londres). (Il voulait rencontrer Whistler.)
J’avais hâte de retrouver ses intérieurs avec sa femme de dos, en robe noire. Nuque douce et blanche. Cheveux relevés en sage chignon. Petit tablier blanc que l’on aperçoit parfois, col de dentelle blanche et ces portes blanches. Pièces en enfilade. Construction très photographique. … Pour une porte ouverte, trois de fermées. Beaucoup de lumière douce même des jeux de rayons de soleil sur certaines toiles. Me suis approchée, sidérée. Quelle mince couche de peinture. Des petites touches qui donnent un aspect ouaté aux toiles. Les toiles qui ne sont pas de lui montrent par leur différence (intérieurs bourgeois sécurisants) avec l’austérité d’Hammershoï. (Ed n’aimerait pas la mère en majesté, raide comme la justice et pas souriante.) portraits sombres, de profil, mains sur les genoux ou ouvrage de dentelle. (On dirait du Whistler) et le portrait des trois jeunes femmes. On les dirait punies comme des gosses envoyées au coin par une surveillante rigide. Elles ne se parlent pas. Des solitudes que l’on retrouve chez certaines femmes de Hopper (dans des cadres et des couleurs différentes). Les cinq hommes en portrait de groupe ne sont pas plus gais ! Pas un ne sourit. Leurs verres sont vides et au lieu d’une bouteille de vin il y a deux bougies. Bigre ! Mais il a un beau rapport aux rares meubles que l’on voit sur ses toiles (chaises, tables) et je crois qu’il aimait tendrement Ida car dans les toiles où elle apparaît, il y a une douceur du regard. Petite mèche échappée de la coiffure stricte, léger abandon de la ligne des épaules, nuque souple. On y poserait un baiser.
Merci pour cette très belle exposition si tranquille des tableaux d’un peintre que j’aime.

renato dit: à

Légèreté première de six propositions pour le prochain millénaire :

https://www.cairn.info/revue-la-cause-freudienne-2004-1-page-203a.htm

« La littérature se dispute deux camps opposés : l’un vise à transformer le langage en un élément volatile comme une fine poudre, l’autre communique par le langage le poids des choses, leur épaisseur. La parole, entendue comme poursuite perpétuelle des choses, comme adéquation à leur variété infinie, ne pourrait que relever de la légèreté comme réaction au poids de la vie. »

Paul Edel dit: à

Ed, vous plaisantez? à Rennes, ceux qui pratiquent la chirurgie esthétique sont sur bookés.. quatre à cinq mois d’attente..

Ed dit: à

Paul Edel dit: 28 mars 2019 à 17 h 26 min

Incroyable. Comment l’expliquez-vous ?

Ed dit: à

D’ailleurs vous êtes drôlement bien renseigné…

« Oui j’ai un ami qui a voulu se faire agrandir le zizi » répondent-ils tous !

et alii dit: à

Ed dit: 28 mars 2019 à 17 h 38 min

Suffit de le savoir sans pour autant se laisser impressionner

Paul Edel dit: à

Ed, chère Ed, dans les salons de coiffure de saint-malo,de Dol, de Dinan, de Rennes, les femmes sous teintures et papillotes parlent tout l’hiver que de leurs filles qui veulent, à 2O ans,pour leur anniversaire,pour le bac, qu’on les retouche du nez, de la poitrine, de la bouche, du menton..une vraie épidémie.. Ed..et si on ajoute les files d’attente pour les tatouages en serpents, en cohue de singes sur les fesses, en perroquets qui nagent sur le bas ventre, aux mufles de sanglier sur la nuque….vous imaginez .. et je ne donnerai pas le nom de l’ excellent site de rencontres que je fréquente.. ça va faire venir des types plus beaux et plus riches que moi.. et ça je m’y oppose fermement..

Paul Edel dit: à

Ed , j’explique pas, je constate..scientifique..

Ed dit: à

Je suis scotchée, et me rends compte que je suis complètement déconnecté vis-à-vis de la jeunesse. Par ailleurs, c’est assez angoissant car j’ai des nièces de 14 ans et n’aimerais pas que ce genre d’idées leur passent par la tête dans 5 ans. Vraiment pas. Sans parler du fait qu’elles sont déjà magnifiques.
Moi qui pensait que cette obsession se limitait aux starlettes de la télé-réalité, et à Paris ou dans la région PACA, je suis sidérée.

et alii dit: à

. Un foisonnement d’émotions, d’observations qui démentent le manque de souffle, le nombrilisme et l’anémie généralement reprochés à la fiction française.

bouguereau dit: à

et ça je m’y oppose fermement..

le sicrète c’est qui faut surtout pas mollir polo..le bon flo ça vient qu’en henluminure comme il disait morand

bouguereau dit: à

Je suis scotchée, et me rends compte que je suis complètement déconnecté vis-à-vis de la jeunesse

tu passes ton temps a causer a des dlalourde et des keupus..et avec la pleine complicité de ton plein gré

bouguereau dit: à

« Oui j’ai un ami qui a voulu se faire agrandir le zizi » répondent-ils tous !

l’enlargement pill c’est le pilier dlinternet..le fist feuquing vient qu’haprés..évidemment ont suivi les anes a bonne clopines..mais c’est pour vider les poches déjà vide à meussieu courte

et alii dit: à

Serkin selon lui, c’était une absence de complaisance avec soi et donc avec autrui, pas la moindre concession à l’air du temps, l’indifférence à la doxa, un tempérament inflexible, dans la règle plutôt que dans le siècle.

bouguereau dit: à

Incroyable. Comment l’expliquez-vous ?

pas que la jeunesse..c’est que ça coute des blindes..la milf surtout dédède..le gibier à polo

bouguereau dit: à

« La littérature se dispute deux camps opposés : l’un vise à transformer le langage en un élément volatile comme une fine poudre, l’autre communique par le langage le poids des choses, leur épaisseur. La parole, entendue comme poursuite perpétuelle des choses, comme adéquation à leur variété infinie, ne pourrait que relever de la légèreté comme réaction au poids de la vie. »

c’est pas mal dit..mais ça sucre qu’il dirait polo..la littérature change de forme..la preuve bram stoquère à écrit dracul..et bien présentment dracul écrit bram stoquère..henfin j’hespère

christiane dit: à

@et alii dit: 28 mars 2019 à 18 h 01 min
Eh bien, cela va bien avec la peinture d’Hammershoï !

bouguereau dit: à

L’image que l’écrivain veut donner de lui-même : celle d’un vieux conscient d’être vieux

bordel de cul..hassez de genré racrapoté rénateau..l’écrivain bande par devant et tubeuf par derrière..l’écrivante miaoute..le larbin larbine..ce monde est une horloge suisse qu’il dirait vontraube

bouguereau dit: à

L’affaire des Suppliantes d’Eschyle, pièce interdite à la Sorbonne, est un tournant de l’antiracisme

non..je crois que pivot à raison..l’année prochaine on va féter sanksgiving..dailleurs dédé fera des ailes de poulet façon kentuki fried..avec ses phamause 145 épices à mon cul

Paul Edel dit: à

Ed, ce qui me scotche, c’est que des amis ont une fille qui veut devenir un vrai beau garçon et que dans sa classe, il y en a une autre qui veut devenir un autre.Pour l’instant,les deux lycéennes s’habillent comme des pages pour gravures romantiques je ne connais pas, dans mon cercle proche, l’inverse.. il faut que je relise Orlando de Virginia Woolf..

renato dit: à

Quoi bouguereau, tu crois qu’il veut faire jeune ?

bouguereau dit: à

je me mets à maudire ce monde où trouver une femme pas retouchée devient un problème

y’a qudes solutions polo..faut rester hinflexibe polo..comme un colt 45..un peu rouillé mais 45..il s’aplait peacemaker..pense un peu qu’elle dirait bonne clopine

bouguereau dit: à

Quoi bouguereau, tu crois qu’il veut faire jeune ?

l’écrivain peut être un instant barbarin un mengélé sans starter un incontinent assouline..halors tu penses qu’être jeune et belle dans la sconde c’est du gateau..mon larbin écrit pour aller à pute a pas cher..c’est petit et mesquin..mais en même temps s’il faisait napoléon il se entirait comme une ptite cuillère dans un bol vide

renato dit: à

« l’écrivain peut être un instant barbarin un mengélé sans starter un incontinent… »

Ce n’est peut-être qu’une invention de l’esprit.

D. dit: à

Je viens enfin de comprendre pourquoi Edwige a appelé l’un de ses blogs tomtom la tomate.
Faut dire que je n’avais pas cherché non plus.
Mais là en pensant à Ed je me suis dit : ah ben tiens mais c’est bien sûr !

et alii dit: à

Par Bernadette Arnaud le 28.03.2019 à 14h38
L’étude d’une sculpture unique de l’Age du fer, retrouvée en Bretagne, permet de revenir sur un domaine peu exploré, les instruments de musique gaulois.

Chaloux dit: à

C’est quoi votre site de rencontre pour séniors Edel ? Adopteunvieux ?

Non, c’est Tipiak.com, un site d’échange de recettes à base de semoule.

Marie Sasseur dit: à

La pub pour Edel, c’est : on s’dit à demain.

Ed dit: à

La femme idéale selon Paul Edel

https://www.youtube.com/watch?v=lPt2Mf1zSjE

Plus sérieusement, ne m’en voulez pas mais je n’arrive pas à croire qu’au pays des femmes poilues et des punks à chien les femmes se précipitent chez le chirurgien esthétique à plus de 50 ans. Déjà à Paris, c’est plutôt rare, alors chez Astérix et Obélix. Oui pour moi, la Bretagne que j’adore et que j’ai découverte il y a seulement deux ans, c’est le pays des Gaulois. Dans cette contrée lointaine, les festivals de rock sont plus nombreux qu’ailleurs et les gens se mouchent avec des mouchoirs en tissu.
Tout ca pour dire que je ne vous crois pas.

Ed dit: à

Moi je pense que Paul Edel utilise Meetic car on peut filtrer par revenu. Il a dû viser haut et s’est retrouvé avec les 3 seules bigoudines refaites.

Il faut procéder par élimination :
Adopte > trop jeune
Tinder > trop jeune
Once > trop jeune
Happn > trop jeune
Badoo > peut-être ? Ma soeur avait trouvé son ex sur celui-ci.
Reste plus que Meetic.

Paul Edel dit: à

’ »au pays des femmes poilues et des punks à chien » Vous n’avez pas honte Ed décrire ce genre de chose? misère..

Ed dit: à

Et puis JJJ et Edel, vous me faîtes un peu penser aux musulmans qui recherchent des vierges à tout prix.

À votre âge, vous ne trouverez pas de femme jamais mariée ni abîmée par la vie ou le temps (d’où la chirurgie esthétique). Enfin selon les critères moixiens bien évidemment, car pour moi, une femme c’est comme du bon vin !

Ed dit: à

« Vous n’avez pas honte »

Même pas, c’est le fruit de mes courtes observations. Vivement que j’y retourne pour avoir l’occasion d’infirmer mon constat. Sinon, pète un coup Paimpopol. Je me suis bien « poilée » en écrivant mes co.nneries moi !

Paul Edel dit: à

Belle collection d’effarées dés qu’on parle de sites de rencontres..et un seul argument répété en boucle: t’es vieux! oui, et je me sens bien mieux qu’à vingt ans..et jazzi qu’est considéré comme un affreux pas beau avec l’étiquette « bobo », étiquette implacable qui ne veut rien dire..

Marie Sasseur dit: à

Que deux manières.
Ce sont deux de trop.

 » – Comment avez-vous pu obtenir ce prêt gracieux de la Salle des Tritons ? – Par relations, monsieur le Président. Sur mon initiative un peu folle, les ors et les stucs de la vieille Salle des Tritons allaient en effet recevoir un flot de financiers parmi les plus prestigieux d’Europe. Pour cet événement, j’avais requis la complicité d’un Européen du Siècle des Lumières, Georg Friedrich Haendel, musicien, visionnaire, entrepreneur qui avait dû pactiser toute sa vie avec les caprices de la haute finance. La soirée promettait d’être inspirée, somptueuse. La neige se mit à tomber, elle engloutit la ville et les routes, assombrit la campagne. L’émotion, le trouble que je rencontrai au cours de cette nuit, ce n’étaient pas ceux que j’attendais.  »

https://youtu.be/YT-0XefPO3Y

Ed dit: à

« un seul argument répété en boucle: t’es vieux »

Vous assumez votre âge, donc ce n’est pas mon argument. Personne n’a dit cela ici (ou alors j’ai mal lu).

Chaloux dit: à

Ed ne devrait pas se moquer. Je prédis que l’an prochain elle commencera une collection de sacs à main. Et dans deux ans une autre, de souliers vernis.

Ed dit: à

@21:11
Pourquoi attendre l’an prochain ?

poussière dit: à

« Je prédis que l’an prochain elle commencera une collection de sacs à main. »

à notre époque les filles la commencent plus jeunes

Chaloux dit: à

Deux manières d’écrire « merde »?

Non, une seule.

Bonne soirée,

renato dit: à

La vieillesse étant inéluctable autant s’y faire — surtout ne pas tout gâcher on tombant dans les guet-apens organisé par la société lors des passages décennaux.

Janssen J-J dit: à

@ ed & edelle (+jazmn),

-> déjà trop vieille pour moix ;
-> mais en connait déjà un brin, des sites pour les vieux beaux dumbo jets 66, bobos ou pas bobos…
-> Des bises ou des claques à toustes, c pareil.

Jazzi dit: à

Il tient la forme le boug. En une phrase il en dégomme trois ou quatre d’un coup ! Pourvu que je puisse continuer à passer entre les balles…

Marie Sasseur dit: à

Je suis personnellement très touchée de cette illustration du roman de Lola Gruber, par un lien sur Schuman…
A priori partante pour l’aventure, et après avoir lu quelques extraits free sur le web, des trois concerts j’ai l’impression que je m’ai gourée de tempo.

Lola Gruber, plus proche de cette litterature bien sentimentale?
Dis, keske t’en penses ?

http://www.charentelibre.fr/2012/08/20/un-roman-sado-maso-fouette-les-ventes-de-musique-classique,1110350.php

Marie Sasseur dit: à

Schumann

Ed dit: à

Le boug exagère. Je n’ai pas miaule depuis un bon moment.

Janssen J-J dit: à

T’inquiète Marie, à la charente libre, i’zont toujours une nuance en retard, mais quand i sont p’tits gris, deviennent très forts en SM, personne peut pu les batt’, pas même les gros d’bourgogne,

Marie Sasseur dit: à

😈
Pour un fois, je suis d’ac.

renato dit: à

Il y a encore beaucoup à faire, Claudio. Déjà abolir les vols courts : Genève-Zurich par avion c’est stupide et irresponsable.

Phil dit: à

genève-zurich, la ligne des diamantaires; pas de gilets jaunes en suisse.

Jean Langoncet dit: à

@dailleurs dédé fera des ailes

Des ailes de B52, comme à Athens ; mais réussir une bonne panure, walou. KFC n’est qu’un dévoiement apatride du principe de la liberté d’entreprendre
https://www.youtube.com/watch?v=rJgvJvIo2-U

hamlet dit: à

dommage que Pablo soit parti de ce blog, il aurait bien aimé cet article, et il aurait plein de choses intéressantes à en dire.

je ne comprends vraiment pas pourquoi ce type est parti, c’est marrant comme les gens le plus sympathiques, intéressants et aussi les plus érudits s’en vont toujours…

c’est la faute à Paul Edel, dès qu’il s’en une concurrence de types qui en savent plus long que lui il leur pourrit la vie jusqu’à ce qu’ils partent, et comme toujours personne ne dit rien…

hamlet dit: à

« Pablo Casals au festival de Marlboro »

à Malboro on pouvait souvent entendre de super cancers.

Ed dit: à

Hamlet

J’espère que vous plaisantez. Vous étiez le troll attitré de Pablito, vous lui colliez au q comme la diarrhée à mes chattounes quand elles ont des petits soucis. Des petits soucis que Pablito écoutait attentivement. Alors moi aussi il me manque, mais pour d’autres raisons. La Chaloupe aurait bien voulu échanger avec lui sur ce billet fait pour eux. Bref, une vraie perte qu’on échangerait bien avec Delaporte qui ne sert à rien, sauf quand il parle de gastronomie.

hamlet dit: à

si certains s’intéressent à la musique je recommande la lecture des entretiens d’Osawa avec Murakami, c’est publié chez Belfond et ça coute 22 euros.

hamlet dit: à

sinon sur Arrau, plutôt que lire le Tubeuf je recommande de lire plutôt le livre d’Arrau.

hamlet dit: à

cette question de la technique c’est un casse tête, dans la mesure où en musique la perfection technique n’est jamais une fin en soi, au contraire la perfection technique est ennuyeuse, d’autant que par exemple pour Bach suivre la partition ne sert à rien dans la mesure où à l’époque il n’y avait aucune indication, suelement des notes, et personne ne sait comment doivent se jouer ces notes, même pour le tempo personne ne sait, et si personne ne sait je ne vois pas où interviendrait la perfection technique sinon dans le fait jouer la pièces sans mettre une note à côté, pour la musqiue romantique c’est différent, mais la musique romantique n’a pas grand intérêt, à partir d’une certaine époque les compositeurs ont commencé à noircir les partitions, beaucoup de notes, beaucoup trop de notes, l’excès de notes favorise l’idée de perfection technique, et c’est là que c’est parti en vrille, les compositeurs du début 20è ont commencé par virer ce surplus de notes, non, personne ne sait comment doit se jouer une pièce de Bach, et le plus souvent, ceux qui disent le savoir se trompent.

gisèle dit: à

**Pour qui aime la musique et la danse. Jusqu’au 30 mars il est possible de visionner en replay  » le lac des cygnes » ( direct du 23 /3 sur Fr 5) C’est la version de Noureev, qui n’a rien à voir avec les mises en scène habituelles.Le plateau nu de l’Opéra Garnier, aucun décor, pas de lac, pas de croix, pas d’arbre; des jeux de lumière, rares , ombre,noir et lumière. Le corps de ballet au grand complet, à son meilleur,larges tutus plats. Trois danseurs exceptionnels, les 2 étoiles, Léonor Baulac -Odile/Odette; Germain Louvet- le prince; François Alu( premier danseur) le sorcier,époustouflant.L’histoire ne change pas, tout le monde la connaît, mais la mise en scène, épurée,éclaire d’un jour nouveau ce jeu double entre 4 personnages, le cygne blanc, le cygne noir, l’amoureux,le sorcier-trouble fête. La blancheur éclatante des cygnes/corps de ballet remarquablement filmé,suggère le plaisir alors que les 3 protagonistes dansent plongés dans un noir profond. Peu importe alors l »argument » c’est le drame et le conflit intérieur qu’expriment les corps, hors de toute mimique. La fin brusque et étonnante est une vraie réussite.
Le spectacle était retransmis de l’Opéra où il est possible de le voir encore, en vrai! Les moments forts, prouesses techniques exceptionnelles qu’on attend, ne sont pas le seul intérêt, la fluidité et l’intelligence de la mise en scène sont captivantes.

et alii dit: à

de toute façon, du vivant du concerné, c’est le plus souvent ennuyeux ; post mortem, c’est là que cela devient intéressant ; non dans la nécrologie, c’est trop tôt mais bien après, lorsque les langues se délient et que se fait jour le misérable tas de secrets et la somme de contradictions et de petites ou grandes corruptions qui nous constituent aussi.

renato dit: à

« Si j’ai laissé mon chapeau chez vous, ce n’est pas sans signification: selon Freud, ce serait le désir de revenir ou de rester ; je peux plus simplement dire que j’ai laissé quelque chose de ma tête chez vous à apprendre. »

Paolo Volponi à Federico Zeri

Marie Sasseur dit: à

hamlet dit: 29 mars 2019 à 0 h 54 min
C’est très intéressant. Comment un texte, codifié, parfaitement, depuis Guido d’Arezzo, dont l’auteur-compositeur- fige à priori l’interprétation, peut-il générer autant de variations sonores. C’est toute la complexité prêtée à la musique classique occidentale.

Marie Sasseur dit: à

 « Ici aussi, il y a bien des passages qui demeureront obscurs au néophyte mais aussi d’autres plus accessibles sur la mélodie du tararariraradim-dam-yaaa lorsque ça rencontre le tarararariraradim-dam-yoo ! »

Ça fait un peu hommes des cavernes, l’un explique à l’autre comment frapper dans ses mains, pour imiter le bruit de la charge du bison.

et alii dit: à

Bangladesh : un mois après avoir accouché, elle donne naissance à des jumeaux

et alii dit: à

Une transplantation d’utérus faite il y a un an à partir d’une donneuse décédée a abouti à la naissance d’un bébé au Brésil. Une première mondiale.

Marie Sasseur dit: à

« de toute façon, du vivant du concerné, c’est le plus souvent ennuyeux ; post mortem, c’est là que cela devient intéressant »
La, les interprétations peuvent partir en vrille, encore plus que pour dechiffrer une partition.

bouguereau dit: à

Une transplantation d’utérus faite il y a un an à partir d’une donneuse décédée a abouti à la naissance d’un bébé au Brésil. Une première mondiale

renfield bouge encore les oreilles..je devine ce qu’il se passe en dsous.. »est ce que c’est bien casher les première mondiale? »..surtout au brazil

bouguereau dit: à

post mortem, c’est là que cela devient intéressant

tèrezoune et ses manuscrit dla mère morte..sapré dsapré tèrezoune

bouguereau dit: à

Bangladesh : un mois après avoir accouché, elle donne naissance à des jumeaux

pfiou..ça aurait pu ête dans la bande de gaza..hon l’a échappé belle qu’il pense renfield

Phil dit: à

boys of Brazil..excellent film avec (Sir) Laurence Olivier, plein de nazis qui plaisent à franceculture.

bouguereau dit: à

« Si j’ai laissé mon chapeau chez vous, ce n’est pas sans signification: selon Freud, ce serait le désir de revenir ou de rester

bonne clopine elle laissrait bien ses culottes..mais elle en a pas..elle est resté cornélienne

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