de Pierre Assouline

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La République des livres
Deux manières d’écrire sur la musique

Deux manières d’écrire sur la musique

Il y a des écrivains de musique comme il y a des écrivains d’histoire. On les reconnaît au pas de côté qu’ils effectuent « en écoutant en écrivant » pour paraphraser un titre de Julien Gracq- sans la virgule afin de souligner qu’il s’agit bien dans leur cas d’une seule et même activité. Deux livres viennent de paraître qui reflètent avec brio deux manières très différentes quoique complémentaires d’écrire sur la musique, ceux qui la composent, ceux qui la dirigent et ceux qui l’interprètent.

D’abord la plus connue des deux : « la manière Tubeuf », qui s’est illustrée par le passé à travers trois romans et surtout une vingtaine d’essais consacrés à Beethoven, Verdi, Bach, Wagner, Mozart, le lied, l’opéra… Philosophe de formation, critique musical des plus répandus, André Tubeuf (1930) est apprécié pour la solidité de son érudition musicale, l’exigence de son écriture aussi classique que colorée, sa connaissance du milieu et son vécu des concerts, sa mémoire des enregistrements, ses choses vues en coulisses. C’est peu dire que ce monde lui est familier, personnel. On retrouve toutes ces qualités conjuguées dans l’hommage chaleureux qu’il rend cette fois à l’un des plus grands pianistes dans Rudi. La leçon Serkin (204 pages, 18 euros, Actes sud).

Le témoignage d’un auditeur reconnaissant qui eut le privilège d’être de ses proches des années durant. C’est bien le livre d’un écrivain. Nul besoin de passer par la case « roman » tant son héros est déjà un personnage romanesque ; c’est déjà assez subjectif de le raconter intimement tel qu’on l’a connu, inutile d’en rajouter. La leçon en question est d’abord une leçon d’incarnation tant son ami, Juif autrichien un peu tchèque sur les bords, tout en mains noueuses, était un concentré d’énergies, de conviction, de foi ; car c’est bien le portrait d’une amitié nouée dans la connivence d’une passion commune qu’il s’agit tout au long de ce récit. L’auteur ne le cache pas et s’en réjouit même : longtemps il a été sous son emprise et il n’a guère connu, parmi ceux qui ont approché l’interprète, d’hommes ou des femmes qui n’aient pas été sous la coupe de son magnétisme. Serkin selon lui, c’était une absence de complaisance avec soi et donc avec autrui, pas la moindre concession à l’air du temps, l’indifférence à la doxa, un tempérament inflexible, dans la règle plutôt que dans le siècle.

L’auteur avait déjà consacré un livre à un pianiste (Claudio Arrau en 2003) et récemment approché Serkin par la plume en en écrivant un autre sur son beau-père, le violoniste Adolph Busch La premier des justes (Actes sud, 2015). Cette fois, il a traité le gendre en cinquante courts chapitres vifs et enlevés où il réussit à nous rendre dès les premières pages si proches du personnage. Tout y est de l’homme même, de ses doutes, de ses découragements, de son caractère dans les guerres, les exils, les proscriptions, de son amitié indéfectible avec Pablo Casals, de sa façon de marcher sur scène vers le piano, de sa voussure dorsale lorsqu’il salue le public, de l’intensité du regard qu’il portait sur les autres, du nomadisme du musicien de festivals, des loges, de sa réaction aux si allemands Vier letze Lieder de Richard Strauss…

Tubeuf n’est pas un ingrat. Il doit à Serkin d’avoir été forcé à Bach en découvrant la cadence du Cinquième Brandebourgeois. En retour, Serkin lui doit d’avoir découvert Marilyn Monroe saisie par la Sehnsucht lorsqu’elle chantait River of No Return, exemple d’un chant sans voix et presque dénué de musique : « Mais c’est du Schubert… ». Bien sûr, ce récit sur « Rudi et moi » offre sa part d’anecdotes, mais elles sont de la même tenue littéraire que le reste. Certaines se déroulent à table, à la maison plus souvent qu’au restaurant ; l’auteur nous confie d’ailleurs qu’un jour, lui-même se mettra à table pour écrire un livre sur les musiciens lorsqu’ils sont enfin hors-micro, déboutonnés, loin de toute représentation, libérés du corset de l’interview questions-réponses, prêts enfin à s’abandonner  aux délices de la conversation et aux confidences sur leur ressenti des choses, après un ou deux verres…

Le lexique varié dont disposent les écrivains de musique, la richesse de leurs métaphores, l’inventivité parfois mystérieuse du vocabulaire technique dont ils usent pour faire entendre la musique par les mots, tout cela est de nature à impressionner le simple mélomane incapable de déchiffrer une partition. Mais avec André Tubeuf, il ne s’agit pas d’en mettre plein la vue ou d’écraser le lecteur au risque de l’exclure. Même si l’on ne saisit pas toujours la signification exacte d’une image, le sens flotte entre les lignes et c’est bien assez. Qu’importe après tout si dans les triolets inauguraux de la sonate Clair de lune, un mouvement implacable est vu comme « une pulsion qui est la nuit qui marche » ( ?)…

On s’en doute, la lecture d’un tel livre, à l’enthousiasme si communicatif, renvoie inévitablement aux enregistrements de Rudolf Serkin. C’est sa vertu. Impossible d’échapper au disque jugé miraculeux car « à lui seul il dit tout » de la vérité de l’artiste : l’opus 109 de Beethoven. D’autres encore, le tragique des Impromptus de l’opus 142 de Schubert, son autre dieu, ou « son » Mozart aussi car c’est avec lui que Tubeuf dit retrouver « le Serkin le plus total et le plus simple à la fois ».

« L’ai-je assez dit,  assez bien dit, que je l’aimais ? »

Oui, sans aucun doute. Voilà pour la manière Tubeuf. De l’autre, on pourrait dire déjà que c’est « la manière Gruber » bien que l’auteure soit plus jeune (1972) et que Trois concerts (592 pages, 24 euros, Phébus) ne soit que son troisième livre ; mais il est si original, doté d’une telle énergie et si vivant qu’il révèle un ton, un son, un univers qui suffisent déjà à savourer une autre façon d’écrire sur la musique. Cette fois, c’est bien d’un roman d’apprentissage qu’il s’agit, cette fiction fût-elle nourrie de toute évidence d’une longue et profonde fréquentation de celles et ceux qui la font et la servent. La musique dite classique est partout dans ces (nombreuses) pages remarquablement architecturées autour de trois personnages : Clarisse Villain, une petite violoncelliste, du genre renfermée, pas commode et plutôt paumée, qui n’a pas dix ans mais assez de personnalité pour téléphoner au grand violoncelliste Viktor Sobolevitz, désormais éloigné des grandes scènes, afin que le maitre la prenne pour élève, et Rémy Nevel, un important critique musical. Le pari narratif est ambitieux car le lecteur est invité à suivre leur évolution dans un écheveau de situations actuelles ou passées, que leurs routes se croisent ou qu’elles affrontent d’autres personnages. Un foisonnement d’émotions, d’observations qui démentent le manque de souffle, le nombrilisme et l’anémie généralement reprochés à la fiction française. L’incipit est habile :

« C’est par la suite que tout a commencé. La Suite, la première des trois que Paul Crespen  écrivait à Londres… »

On songe alors à un fameux incipit, celui du Fin de partie de Beckett, lorsque Clov dit, le regard fixe et la voix blanche :

« Fini, c’est fini, ça va finir, ça va peut-être finir. Les grains s’ajoutent aux grains, un à un et un jour, soudain, c’est un tas, un petit tas, l’impossible tas. »

Clarisse, cette grande silencieuse qui a tant de mal trouver ses mots, ne fait pas de la musique en plus ou à côté d’autre chose. La musique, c’est sa seule vie et sa vraie langue. Il y a de l’enfant prodige en elle, mais cela ne suffira pas ensuite si les qualités humaines n’y sont pas. Pour faire carrière, on lui explique qu’elle doit assouplir un caractère trop rugueux, qu’elle doit abaisser un peu son niveau d’exigence en société. Le talent ne suffit pas -même dans les concours. Et encore… Comme dans la vie, les inégalités se manifestent dès le tout début. Si Clarisse est jalouse de la petite Violette Kelemen qui est encore plus jeune qu’elle, ce n’est pas seulement parce qu’elle est déjà professionnelle et que, dès qu’elle s’empare du violoncelle, elle a en elle la grâce, le son et l’aisance : ce qu’elle lui envie le plus, c’est d’avoir grandi dans une famille de musiciens, d’avoir été bercée par leurs amis musiciens, d’avoir été conçue dans la musique, d’être née dans la musique et de n’être jamais sortie de ce liquide amniotique : « Aussi dur que tu travailles, tu ne pourras jamais changer l’endroit d’où tu viens ». Clarisse, elle, sera toujours plus dans le sombre et l’effort.

Lorsque le maître l’envoie au casse-pipe, traduisez : à la sonate de Kodaly, elle n’est pas désarmée ; car à force, elle a intégrée une certaine perception de ce qui est juste, qui n’a rien à voir avec la technique mais qui est simplement la vérité même si, comme le Maître le lui fait observer, « elle est obscurcie par l’éclat de votre perfection ». N’empêche que la légèreté qui lui fait défaut lui manquera toujours ; ces choses-là ne s’apprennent pas ni ne se transmettent ; on croirait une fatalité génétique ; allez expliquer à une artiste, qu’elle soit musicienne, danseuse, comédienne, que même si ce n’est pas une raison pour renoncer, rien n’y fera. Nous sommes constamment dans l’intimité des musiciens, et pas que les grands : ceux qui, comme tant de comédiens, vivent de panouilles, cachetons, remplacements, dépannages, et doivent se résoudre à faire moins« de la petit musique que de la musique petitement ».

Un récit profus sans être bavard, une écriture cash, directe, allègre, mêlant les registres de voix et d’accents, interpellant ses personnages, les engueulant parfois. Lola Gruber tient le rythme sans faiblir, chose remarquable sur une telle distance (près de 600 pages, tout de même). Les biographies exhaustives des uns et des autres nous sont épargnées au profit de ce qui fait leur faille ; de toute façon, du vivant du concerné, c’est le plus souvent ennuyeux ; post mortem, c’est là que cela devient intéressant ; non dans la nécrologie, c’est trop tôt mais bien après, lorsque les langues se délient et que se fait jour le misérable tas de secrets et la somme de contradictions et de petites ou grandes corruptions qui nous constituent aussi. Tout sonne juste dans ce livre, tant de pages entrent en résonance avec ce que l’on a pu vivre de ce monde-là – à commencer par le nom sur la couverture, la vibration produite par « Lola Gruber » renvoyant étrangement à celle de « Dora Bruder »… On n’échappe pas à la technique, comme dans Rudi. La leçon Serkin. Ici aussi, il y a bien des passages qui demeureront obscurs au néophyte mais aussi d’autres plus accessibles sur la mélodie du tararariraradim-dam-yaaa lorsque ça rencontre le tarararariraradim-dam-yoo ! C’est ainsi : Beethoven était sourd et Liszt, hongrois, débrouillez-vous avec ça.

On s’en doute, la réflexion sur la musique, plus élaborée et plus dense que par les formules, est permanente dans ce roman dès que l’interprète est enjointe de se choisir un style :

« Je ne sais pas ce que c’est. Un musicien n’est pas là pour améliorer un chef d’œuvre. Je joue… je jouais ce qui est écrit du mieux possible. C’est tout ».

Un petit tout qui renvoie au grand tout, à la quête de l’inaccessible pureté, au tête à tête avec la solitude. Pas seulement la solitude des tournées et des chambres d’hôtel, mais la solitude face à la partition : que faire au juste du « Nicht zu schnell » lorsque c’est Schumann qui le précise ? Chacun a sa propre respiration dans l’art et la manière de ne pas aller trop vite. Mais qu’est-ce que cela peut bien être un tempo qui corresponde à quelque chose tout en étant « légèrement retenu » quand on sait que le violoncelle chante tout le temps dans ce concerto ? Le maître tranche en rappelant que tout est déjà dans le titre et que ce n’est pas un hasard si le compositeur n’a pas écrit un « Concerto pour violoncelle et orchestre » mais bien un « Concerto pour violoncelle avec accompagnement de l’orchestre ». Et voilà. Suffit de le savoir sans pour autant se laisser impressionner par les règles, fussent-elles énoncées en rappel par la-grande-critique, laquelle est définie comme une certaine pratique des « approches croisées, diagonales, savantes mais vivantes, limpides, légères ». Ne pas se laisser non plus abattre par les traditions. Encore que certaines en imposent : à Leipzig, on joue toujours Bach sans vibrato parce que c’est comme ça, foi de Konzertmeister, quoi qu’en pense Pinchas Zuckerman (le débat est un serpent de mer) ! Aussi indiscutable que la prise de l’instrument dès qu’on le sort de l’étui : le violoncelle dans la main gauche, l’archet dans la main droite.

« Vous ne devez pas manipuler la musique, ni vous laisser manipuler par elle. Si quelqu’un doit être manipulé, c’est moi qui vous écoute. C’est un pacte entre nous : si je suis venu au concert, c’est pour qu’il m’arrive quelque chose. Pour que m’arrive à moi, et pas pour contempler ce qui vous arrive à vous. Reprenez »

Si le personnage du Maitre sortait de ce roman et le lisait, il le trouverait tout sauf Schmaltz, son expression favorite pour enfoncer une interprétation jugée trop mièvre ou excessivement sentimentale. Car Trois concerts, ça secoue, ça vibre, ça vit. Pas de doute : Lola Gruber connaît la musique.

(« Rudolf Serkin en concert puis avec Pablo Casals au festival de Marlboro » photos Gjon Milli pour Life magazine ; « photos D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française, Musique.

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commentaires

1 853 Réponses pour Deux manières d’écrire sur la musique

bouguereau dit: à

si certains s’intéressent à la musique

keupu c’est la connerie en perfection technique..une rolesque

bouguereau dit: à

franceculture

propagandachtafèle épicétou

Clopine dit: à

… Hier au soir, soirée au cinéma le Sirius du Havre. 50 personnes : c’est peu. Mais une rencontre tout de même, et des spectateurs qui ont remarqué la beauté des musiques de Texier et Bogé. J’ai bu du petit lait. Miaou, dirait Ed.

Janssen J-J dit: à

la pratique du piano, pas incompatib’ avec le lancer du poids, tte façon pissoli.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Micheline_Ostermeyer
le lien renfield-et alii, tjs un mystère, vaut mieux pas le percer, pissétou. Fait partie du je.
Bjr à l’écureuille gourmande.

et alii dit: à

j’ai changé mon clavier de mon ordi et j’ai bien l’intention de ménager le nouveau;
bonne journée

Phil dit: à

à votre niveau allii, vous méritez un clavier à piano, touches en ivoire, ça passe pas la douane en Suisse mais faut expliquer que c’est l’éléphant uniquement pour le prestigieux blog à passou. fort connu à Lausanne, vieilles connaissances Morand et Chardonne.

renato dit: à

“…par exemple pour Bach suivre la partition ne sert à rien dans la mesure où à l’époque il n’y avait aucune indication, suelement des notes, et personne ne sait comment doivent se jouer ces notes, même pour le tempo personne ne sait…”

Voyons hamlet ! jamais entendu parler d’oralité ? pas envie d’illustrer les anneaux de la chaine qui lie Bach à Beethoven (Carl Philipp Emanuel Bach, Haydn, Neefe, pour ne faire que quelque nom) ; vous pouvez les établir par croisement des biographies ; or sur conseil de Neefe, Beethoven a beaucoup travaillé le Clavecin bien tempéré, . Tenez aussi en compte la nature de la vie musicale : les enfants chantaient dans les chorales et ils étaient en même temps éduqués à la théorie, puis certains devenaient compositeurs (Monteverdi p. ex.), d’autres interprètes, et voyageaient en transportant les connaissances. Bon travail.

Phil dit: à

le prestigieux Bloom a-t-il été brexité ? nommé à la place de Besson à l’os en gelé. faut coucher.

renato dit: à

Oups, oublié un détail qui était prévu : le Clavecin bien tempéré, et l’étude de la basse continue.

et alii dit: à

je crois qu’il y a des chanteurs euses qui ne savaient pas bien lire une partition mais renato saura me corriger merci
voir les annotations de satie!

renato dit: à

«… chanteurs euses qui ne savaient pas bien lire une partition… »

Dans ce cas on parle d’auralité : il y a une écriture que certains savent lire et transmettent les contenus oralement. Ça se faisait beaucoup dans le jazz.

et alii dit: à

quelques titres de satie pris sur wiki,mais chercher les annotations ici, je ne peux pas
Aperçus désagréables (Pastorale, Choral, Fugue), pour piano à 4 mains (1908-1912)
Deux rêveries nocturnes (1910)
En habits de cheval, pour piano à 4 mains (1911)
Quatre préludes flasques (pour un chien) (1912)
Vieux Sequins et Vieilles Cuirasses (1913)
Embryons desséchés (1913)
Sports et Divertissements (1914)
Les Trois Valses distinguées du précieux dégoûté (1914)
Avant-dernières Pensées (1915)
Sonatine bureaucratique (1917)
Trois petites pièces montées, pour piano à quatre mains (1919)

et alii dit: à

je vous laisse chercher les annotations qui décontenancent l’interprète
« La musique de Satie est très difficile à interpréter. il n’y a pas de barres de mesures, c’est aux interprètes de trouver leur propre chemin », rappelle l’auteur Romaric Gergorin. En effet, les partitions d’Erik Satie sont remplies d’annotations, mais pas celles que l’on trouve habituellement. Pour Satie, il faut jouer « avec étonnement » ou faire un accord « très luisant ». Autant de mots qui trompent l’interprète et brouillent les pistes de réflexion autour de sa musique.

Delaporte dit: à

Avec cette jurisprudence Besson, Macron ne pourra plus mettre à l’abri ses petits protégés. C’est aussi cela, la démocratie et ses contre-pouvoirs. Mais que va-t-on faire des écrivains ? Sont-ils condamnés à la misère pour le restant de leurs jours. « Je suis écrivain, clament-ils comme le ministre Louis de Funès dans La Folie des grandeurs, je ne sais rien faire ! »

« Dans une décision rendue publique aujourd’hui, le conseil d’Etat, saisi par le syndicat CFDT du ministère des Affaires étrangères, a annulé ce texte, qui donnait au gouvernement la possibilité de nommer les titulaires de 22 postes de consul dans le monde, dont celui de Los Angeles. »

et alii dit: à

humour de satie je trouve quand même
https://www.etaletaculture.fr/arts/lhumour-grincant-derik-satie/
« comme un rossignol qui aurait mal aux dents ». Plus tard, Satie avouera d’ailleurs à propos de cette composition qu’elle est « absolument incompréhensible, même pour moi. D’une profondeur singulière, elle m’étonne toujours. Je l’ai écrite malgré moi, poussé par le destin. Peut-être ai-je voulu faire de l’humour? Cela ne me surprendrait pas, et serait assez dans ma manière. »

4
Conclusion
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Erik Satie croqué par son ami Pablo Picasso, 1920

Qu’on ne s’y trompe pas. Satie n’est pas un comique cherchant à provoquer le rire. Derrière l’humour grinçant et quelques facéties rafraîchissantes, se cache le désespoir et la noirceur qui transpirent à grosses gouttes dans toute sa discographie. Satie le dit lui-même: « Je ne suis pas drôle ni ne désire l’être. Je suis un triste, un mélancolique, un pleureur, comme le saule… » Ou encore, alors qu’il est en pleine composition de ses Nocturnes: « Je ne m’amuse pas. »

Quiconque connaît un peu le répertoire du Monsieur ne peut que lui donner raison.

5
Avant de nous quitter
tharaud-joue-erik-satie
Erik Satie: Avant-dernières pensées, par Alexandre Tharaud

Cet article vous a donné envie de connaître un peu mieux le répertoire d’Erik Satie mais vous ne savez pas par quoi commencer? Les Gymnopédies (1888) et les Gnossiennes (1890) semblent tout indiquées! Vous pourrez poursuivre, par exemple, par Les Nocturnes (1919): et oui, il n’y a pas que les Nocturnes de Chopin dans la vie! Celles d’Erik Satie sont sublimes également, faîtes-moi confiance.

…et j’écoute quel disque?

Le disque d’Alexandre Tharaud semble être un choix tout indiqué! (un des plus grands pianistes français du moment – pour l’anecdote, c’est lui qui joue son propre rôle dans le film Amour de Haneke). Le disque s’intitule Satie: Avant-dernières pensées (lien Amazon) et devrait vous donner un bon aperçu du répertoire du compositeur: 77 titres au programme, voilà de quoi bien vous occuper!

+ d’infos sur le caractère d’Erik Satie dans l’excellent magazine Pianiste.

Un article en musique

Les 3 Gymnopédies et les 6 Gnossiennes d’Erik Satie. Désolé pour les images un peu mièvres!

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renato dit: à

C’est vrai que dans La belle excentrique on ne sait pas trop quoi faire en lisant : Marche franco-lunaire ; Valse du mystérieux baiser dans l’œil ; Cancan Grand-Mondain. Même si le mots marche, valse, cancan donnent une idée plutôt précise du tempo.

Ed dit: à

Jazzi dit: 29 mars 2019 à 10 h 39 min

Du tout, mais je suis toujours sonnée quand des jeunes gens meurent…
Je connaissais l’excellent duo francais « Her » dont l’un des membres est mort il y a quelques années d’un cancer.

Ed dit: à

« entretiens d’Osawa avec Murakami, c’est publié chez Belfond et ça coute 22 euros »

Soit le prix d’un concert des Liminanas au Hafenklang. Le choix est vite fait !

renato dit: à

Aldo Ciccolini bien à part, belles interprétations de l’œuvre pour piano de Satie par Anne Queffélec.

Ed dit: à

En ce Vendredi Lecture, réhabilitons la nouvelle avec Alice Munro. Un style d’une fluidité exceptionnelle qui réussit à chopper le lecteur comme il se doit.

Bon vendredi ensoleillé !

bouguereau dit: à

les réaliss stalinien et les sportifs même combat rénateau..le sport aux chiottes

Jazzi dit: à

Même pour le sport en chambre, le boug ?

bouguereau dit: à

Soit le prix d’un concert des Liminanas au Hafenklang. Le choix est vite fait !

une bouteille de petit champ sur la terrasse de ma voisine pour se donner le temps de choisir..aprés avoir procastiné on est allé faire la sieste qu’il dirait morand..

bouguereau dit: à

Même pour le sport en chambre, le boug ?

un honnête homme modeste ne fait que de l’exercice baroz..le sport ça donne les dents en avant et ça fout le melon

bouguereau dit: à

Bon vendredi ensoleillé !

le soleil brille pour toulmonde dédède..henfin lui haussi cest souvent un hélitiss

bouguereau dit: à

je suis toujours sonnée quand des jeunes gens meurent…

on est toujours sonné par la mort de ce qui nous ressembe dédède..moi c’est quand je pense à cézar et napoléon..et t’as hintérét a respecter mon deuille

bouguereau dit: à

les enfants chantaient dans les chorales et ils étaient en même temps éduqués à la théorie

la danse et le chant jusqu’à l’age le plus havancé c’est téter dedans les 2 bonnet d de la musique rénateau..sans rester dessur son cul..il est pas fait pour ça..c’est trop cérébral qu’elle dirait bonne clopine

Paul Edel dit: à

« Skolimowski » rétrospective à la cinemathéque de ce cinéaste polonais..; à voir absolument … ce copain de Polanski à l’école de cinema de Lodz( skolimowski a écrit le scénario et polanski a tourné ce chef d’œuvre: « le couteau dans l’eau) a écrit et tourné les plus beaux films européens ,comme on tient un journal intime. Il faut voir Walkower (1965) Les Inrocks en parlent bien…
« Deuxième volet de la trilogie inaugurale de Skolimowski (initiée par Signes particuliers : néant), dont il tient le rôle principal (sauf dans le troisième, La Barrière). On voit comment, issu de l’école de cinéma de Lodz (comme Polanski), aussi rigoureuse que réputée, Skolimowski brise les carcans et acclimate le style iconoclaste de la Nouvelle Vague française aux frimas polonais. Dans Walkower, il joue le rôle assez autobiographique d’un ex-étudiant désœuvré, entraîné presque malgré lui dans le monde de la boxe. Une œuvre caractérisée par sa désinvolture, son improvisation, que soulignent la musique jazzy de Andrzej Trzaskowski – genre musical qui à l’époque symbolisait l’hédonisme effréné de la jeunesse occidentale fascinant les pays de l’Est.
Le Départ (1967)
Egalement ponctué par du jazz, cette fois de Krzysztof Komeda, ce film n’est pas un simple équivalent de la Nouvelle Vague tourné en Belgique, mais presque un spin-off de Masculin/Féminin, avec deux des acteurs du film de Godard : Jean-Pierre Léaud, à son sommet, et Catherine Duport. Paradoxalement, en raison de la présence et de la personnalité de Léaud, on pense encore plus au cinéma de Truffaut. Le Départ pourrait tout aussi bien être une incursion d’Antoine Doinel en Outre-Quiévrain. Quoi qu’il en soit, en tournant pour la première fois, et sans doute la dernière, en français, Skolimowski a saisi mieux que quiconque l’essence de cette folie douce de la jeunesse de l’après-guerre en Europe de l’Ouest, où se mêlait l’abandon et la provocation. Il y est accessoirement question d’un jeune homme désargenté qui cherche à acquérir une auto pour participer à un rallye. Mais peu importe le récit du moment qu’on a l’ivresse.
Deep end (1970)
Deux des grands films sur les années folles anglaises sont dus à des étrangers. Après Blow up d’Antonioni en 1966, Deep End sera la “peinture crépusculaire du Swinging London finissant” (Noël Valentin). Cela dit, le film est surtout ponctué par le swing allemand, métallique et mécanique, d’un groupe de (Kraut) rock génial de l’époque, Can. Dans l’extrait, la mélopée hypnotique de Can colle aux arabesques enveloppantes du filmage et du montage, faisant apparaître toute la perplexité du héros adolescent et innocent, qui se trouve confronté au mystère du sexe, leitmotiv du film. Après l’euphorie du Départ, Skolimowski porte un regard désabusé sur la jeunesse. La fête est finie. La marchandisation du monde (et des hommes) est en train de devenir la norme. Imparable et insondable mélancolie de ce drame romantique porté par John Moulder-Brown et Jane Asher, couple mythique des seventies.
Moonlighting (1982) Travail au noir.
Un autre film de la période anglaise du cinéaste. Mais bien que Jeremy Irons ait le rôle principal, cette fois ça ne parle que de la Pologne. L’acteur british joue un contremaître polonais cornaquant trois compatriotes venus clandestinement retaper une maison à Londres. Regard à la fois réaliste sur l’immigration économique, et fable sur la Pologne de l’époque, placée sous l’Etat de siège après une amorce de révolution initiée par le syndicat Solidarnosc. En gardant quasi-prisonniers ses compatriotes ouvriers, le contremaître fait écho au général Jaruzelski verrouillant la Pologne. Par ailleurs, on peut penser à la situation de Skolimowski lui-même, immigré polonais en Angleterre. Quoi qu’il en soit, la métaphore reste sous-jacente, tapie dans ce récit aux apparences réalistes et cocasses.
Essential Killing (2010)
Une expérience jusqu’au-boutiste quasiment dénuée de dialogues, avec presque un seul acteur, le fantasque Vincent Gallo, qui joue un combattant afghan capturé par l’armée américaine. Il s’évade et on suit sa fuite désordonnée et solitaire dans la nature. Le prototype idéal du “survival”, genre que Skolimowski n’a pas inventé, mais dont il offre ici un exemple chimiquement pur (auprès duquel The Revenant d’Iñarritu fait figure de mélo surligné). Une œuvre aussi obtuse qu’intense, uniquement ponctuée par la rencontre brève et ambiguë avec une femme accueillante, incarnée par Emmanuelle Seigner. Laquelle est l’épouse de Roman Polanski. Un vieil ami de Skolimowski dont il avait jadis co-écrit le premier long métrage, Le Couteau dans l’eau. La boucle est bouclée. »

renato dit: à

“… c’est trop cérébral…”

Pas vraiment : ils apprenaient en chantant.

renato dit: à

… ils apprenaient en chantant : rien de plus physique.

Jazzi dit: à

Moi j’apprends en marchant, renato…
Est-ce de l’exercice ou du sport, le boug ?

renato dit: à

Et ! merdre ! Giuliani > Giulini…

Marie Sasseur dit: à

12h30 on annonce.
12h41, passée la necro, et post mortem, la langue se délie.
Conclusion ?

Marie Sasseur dit: à

Reponse number one: Le misérable tas de secret est une histoire de cul.

D. dit: à

Que pensez-vous de l’oeuvre d’Agnès Varda dont on vient d’apprendre le décès, Jazzi ?

Ed dit: à

13:04

Mais quelle andouille ! Il me fait rire en plus ce c.on (enfin quand je parviens à le décrypter).

Jazzi dit: à

La personne et sa démarche cinématographique m’étaient sympathiques D., mais à part un ou deux films, dont Cléo…, et autant de documentaires, je n’étais pas un fan absolu, D.

Ed dit: à

Quand j’étais petite, j’entendais toujours « Agnes Valda » par-ci « Agnès Valda » par-là et croyais qu’elle avait inventé les pastilles. De la même manière que je pensais que mon futur beau-frère habitait en Argentine (en fait c’est Argenteuil) et m’étonnait toujours qu’il fasse le trajet en voiture.

C’est fou comme on est déçu ensuite.

Jazzi dit: à

« Le misérable tas de secret est une histoire de cul. »

Pas nécessairement, mais souvent, Marie Sasseur.
Demandez donc à Passou à quoi servent les biographes et les biographies ?
En l’occurence, il s’agirait plutôt de pouvoir aborder l’oeuvre de Jacques Demy avec un autre regard, une autre « sensibilité ».
Même si Agnès Varda s’en défend à l’occasion de la rétrospective de son mari à la Cinémathèque…
http://yagg.com/2013/04/09/agnes-varda-repond-a-yagg-sur-la-sensibilite-homosexuelle-des-films-de-jacques-demy/

Marie Sasseur dit: à

« Le hasard détermine l’itinéraire des glaneurs d’images. Il se termine à Rolle, où réside Jean-Luc Godard. Agnès a pris rendez-vous. Elle trouve porte close. Juste un message sibyllin tracé au feutre sur la vitre de la véranda: «A la Ville de Douernenay Du Côté de la Côte». Le premier terme de la proposition renvoie à un restaurant où Agnès mangeait jadis avec Godard et Jacques Demy, son mari; le second à un court-métrage qu’elle a tourné en 1958. »

https://www.letemps.ch/culture/visages-villages-murs-ont-yeux

vedo dit: à

Pour Clopine, à propos de la progression dans la musique,

Je ne connais rien de vos goûts, mais une bonne façon de rentrer dans le monde de la musique est d’assister, si c’est possible, à des « master class » dans un conservatoire, quand elles sont faites par un très bon musicien qui ne se contente pas d’écouter mais qui travaille avec les élèves. Là on est vraiment « dedans ». Les répétitions d’orchestre ou de groupes de musique de chambre sont souvent bien plus intéressantes que le concert lui-même. Dans un autre ordre J-F Zygel fait des choses intéressantes (pas forcément tout à fait mon genre, mais c’est mon problème). Son talent et sa qualité font beaucoup de bien. Voir récemment sur France Musique sa remarquable présentation didactique des Tableaux d’une Exposition. Certaines videos aussi (e.g., la 7e de B. par Kleiber ou Karajan, voir la différence). Enfin, et pour finir, il me semble que d’écouter certains enregistrements légendaires (et ils ne le sont pas sans raison) permet de se calibrer. Voilà, c’est tout pour la mi-carême.

bouguereau dit: à

mon futur beau-frère habitait en Argentine (en fait c’est Argenteuil)

c’est pas mal dédède..tu tiens quelquechose..serdgio il aurait dit que ça sentait bon la malguti et la gonzesse en amazone en jupe droite derrière..et une musique la malaguti le samdi..un peu autre chose que les vieux con en bandana tête de mort sur leur harley de chiottes

bouguereau dit: à

Je ne connais rien de vos goûts

keupu dans ses oeuvres de couillon c’est hun peu quelquechose

Marie Sasseur dit: à

Le garagiste qui occupe actuellement le poste de ministre de la culture, en macronie, n’a pas hésité:
La France perd avec Varda sa plus grande cinéaste . Il fallait peut être ajouter: nombriliste.

bouguereau dit: à

un fan absolu

kabloom te manque baroz..

bouguereau dit: à

un groupe de (Kraut) rock génial de l’époque, Can

hach..c’était un peu ote chose que ramchtein..il hinventaient..eux

Janssen J-J dit: à

@14.05, oui, vous avez raison, c’est vraiment ça le plus déprimant chez ce prétendu critique de films. Toujours tout ramener la vie des gens à une histoire fessue. Même les pires gardiennes et techniciennes de surface s’en abstiennent à la répu des gilets jaunes ! L’est tellement attendu, jamais aucune surprise (mon larbin ?). Comm s’il se devait de jouer au rôle de la comère attitrée de Windsor. Mais c’est peut-être normal : un saupoudrage de stéfanes bergnes un peu partout pour pitoyer les différentes galeries.
Moi, j’aimais beaucoup le cinéma d’Agnès Varda, et notamment son beau film poétique où l’on voyait des vagues se reflétant dans des miroirs ensablés.
De ce qu’il en pense, vraiment rien à b. –
Me fatigue trop de nous cracher ainsi sa dernière Valda. Je le dis ainsi, pas envie de parasites maintenant.

Marie Sasseur dit: à

Sans toit, joli loupé.

Jazzi dit: à

« Elle trouve porte close. »

J’ai vu le film (très moyen) et me souviens bien de l’air dépité d’Agnès Varda. Elle était déçue, humiliée, au bord des larmes…
Mais Godard lui, inflexible, il pense d’abord au fait que les images ont une morale et il s’y tient…

Marie Sasseur dit: à

« Cette résurgence du passé ébranle la cinéaste. Elle en pleure des larmes d’enfant et traite le mufle rollois de «peau de chien». Pour la consoler, JR lui fait un précieux cadeau: il enlève ses inamovibles lunettes noires pour qu’elle puisse voir ses yeux. Et puis ils restent assis face au bleu Léman, apaisés dans la lumière qui danse. »
Purée, ce JR, il doit avoir un truc de dingue. Ah, voui, des lunettes en plastique.

Petit Rappel dit: à

Frank Riester ou l’émanation la plus opportuniste et la plus nulle du « GPM » (« Gang des PD mondains ») comme disait feu l’initiateur des expos de la Halle St Pierre qui n’ les avait pas à la bonne, moyennant quoi il fit de l’excellent travail..
On peut se demander sur quelles compétences, hors de ses mémorables allégeances au lobby, ce ministre là, vrai faux gendre idéal, a été désigné.
Soyons juste pourtant, quand Madame Florence Enel prétend vouloir rendre accessible à tous la grande salle de lecture de La BN, la transformant en une sorte de monoprix culturel, on se demande vraiment en quelles mains est tombée la BN de la Rue de Richelieu et à qui on léguera ses livres. La Bodléienne, pour ne comparer que ce qui est comparable, est autrement plus prudente. Ceci venant après la destruction du fonds général de Carnavalet, et le refus par le meme de la splendide Collection Roxane Dubuisson, dont les enseignes ont été vendues à Drouot contre tout bon sens, tandis que sa Bibliothèque, initialement destinée au meme musée, s’apprête à quelques doublons près à partir pour une université américaine qu’on dit etre Stanford. Mais quoi? La Conservatrice de Carnavalet ne connait que la Révolution, et peu lui chaut du reste. On aurait cependant apprécié un peu d’ activisme de la part de la rue de Valois , meme tendance Henri III, pour empêcher une énième hémorragie du patrimoine national.

Janssen J-J dit: à

@ Sans toit, joli loupé.

Sens bien que vous pensiez à moit (moix ?)

Delaporte dit: à

« Que pensez-vous de l’oeuvre d’Agnès Varda dont on vient d’apprendre le décès, Jacuzzi ? »

C’est triste qu’elle soit morte, en effet, mais à part ça, je n’ai pas vu beaucoup de films de Varda. « Cléo de 5 à 7 », autrefois, qui n’a pas révolutionné le cinéma, et qu’un public de 7 à 77 ans peut toujours aller voir librement. C’était une petite bonne femme avec une chevelure extraordinaire bicolore. Son mari était bisexuel ? Cela ne nous regarde pas.

Ed dit: à

Il m’arrive d’écouter Rammstein. Cest quand même bon.

Janssen J-J dit: à

@14.57 une homophobie qui sent son ressentiment à mille lieues à la ronde, jusques et y compris depuis ce pauvre henri 3,… ben mon ‘ieux ! La tenace est rancune ; mais personne n’a pourtant mérité cela, même au fig-mag. Notions que vous n’avez pas signé MC à pareil manifeste, étonnant non ? N’accablez pas ce pauvre Riester qui n’en peut mais, il est à l’image de tous les ministres de la macronisation du monde en marche, voyhons donc !… Concentrez-vous plutôt sur le portefeuille des poids lourds, et le sort des fonds militaires du musée de la marine envoyés dans les hangars pourris d’un vieil aéroport de l’Est parisien, avec la bénédiction érudite de la richissime mme Fl. Parly.
On brade les bijoux de famille, c’est un fait, mais on en est encore à trier dans les services trois pièces de l’évasion culturelle.

Janssen J-J dit: à

@15.06, allez, fais pas ta vesquée, jzmn, reconnais que j’ai un peu raison, non ?… Du calme, voyhons donc, on se revoussoie à la prochaine, hein !

gisèle dit: à

JJJ 14h58. A peu près du même tonneau ,lu dans la presse papier : »ce matin ….le Président de la République & le Premier ministre ont dévoilé les membres du gouvernement.. » surprise party surprise party..

Clopine dit: à

Agnès Varda a surtout été la mère d’une lignée de documentaristes français qui se réclament ouvertement d’elle (depuis le formidable « les glaneuses ») ; son passage à la caméra minimaliste, « sur l’épaule », et l’identité revendiquée de sa voix « off » ont durablement influencé ce courant cinématographique. De Philibert à Doublet, tous doivent remercier pour ceci, ou cela, la Varda. Et quand je dis « tous », je mets l’équipe de Beaubec Prod dedans, of course.

Janssen J-J dit: à

@ GPM (« Gang des PD mondains »)

J’hésite encore à incruster ce nouveau sigle inédit (GPDM, plutôt, non ?) dans ma playlist pour les SR du MI. Apparemmen, il est encore SGDG au MC de PR/MC. Si on pouvait en savoir plus icite sur les cercles de sa consécration du gris au blanc, m’arrangerait. Merci.

Janssen J-J dit: à

@ je mets l’équipe de Beaubec Prod dedans, of course
Oui, n’oublions quand même pas de passer l’info essentielle, à éponger sur le dos de la famille éplorée. On n’est plus à ce genre d’obscénité après ce vibrant hommage, in fine.

Delaporte dit: à

La TV, c’est très malsain. Quesada… star de l’heure de midi et des jeux dans nos étranges lucarnes, et pédophile avéré. Le grand écran aussi, est contaminé par la déjection humaine criminelle (Polanski, viol sur mineure). D’où vient l’argent du cinéma, qui nourrit grassement ces délinquants ? Patrice Laffont se dédouane, mais lui aussi porte une part de responsabilité putride :

« Ça ne m’étonne pas. Je m’en doutais… » Voilà la première réaction de Patrice Laffont, quand on lui parle de la mise en examen de Christian Quesada pour « détention et diffusion d’images et vidéos à caractère pédopornographique » et « corruption de mineur ».

Clopine dit: à

JJJ, afin d’essuyer votre venin, je vous conseille ce lien : http://www.beaubecproductions.fr/pages/coups-de-coeur/coups-de-coeur.html

où vous pourrez constater que notre revendication à utiliser « nous aussi » (que cela vous plaise ou non) les leçons de Varda ne date pas d’hier. C’est d’une « obscénité » qui me paraît plutôt relever de l’hommage respectueux, m’enfin, hein, c’est vous qui voyez.

Ed dit: à

Jjj est un beauf. Tout simplement. Qu’est-ce qu’on avait besoin de chercher midi à 14h. A voir le sketch sur les beaufs de France avec Kad Merad.

et alii dit: à

Ed dit: 29 mars 2019 à 15 h 59 min
et comment!il est temps de s’en rendre compte!

William Legrand dit: à

Lord Gagabouguereau ressort keupu de temps en temps et traite de larbin ou de couillon tous ceux qui ne sont pas d’accord avec ses inepties venimeuses, ce vieux birbe pire que jicé l’exclu

Ed dit: à

14:58

Un sketch des Inconnus cette fois-ci.

William Legrand dit: à

bougros : et si c’était Petit Rappel qui se dévergonde et joue au débauché ?

poussière dit: à

cette scie de délirer sur les pseudos me surprendra toujours

c’est souvent très simple, en effet

et alii dit: à

Benoît Magimel ne savait pas jouer de piano ni lire de partitions. Il a appris durant quatre mois spécialement pour le film. Il fit une prise de cette scène, et elle était bonne.
Isabelle Huppert joue réellement du piano dans le film ; elle a auparavant suivi des cours pendant douze ans.lu dans wiki
si on me censure parce que je traite le billet, c’est hautement instructif des préjugés de la RDL

bouguereau dit: à

Son mari était bisexuel ? Cela ne nous regarde pas

henfin une parole citoyenne dlalourde..

Janssen J-J dit: à

les Beaufs, comme dirait edel à propos des Bobos parisiens, ça n’existe pas.
Je pense pour ma part que ça existe, et veux bien en endosser l’étiquette, si elle permet à un troupeau bêlant de faire corps en se rassurant autour du boboîsme identitaire d’un jzmn en terre d’Erdélie. Grands biens leur fassent !

*** le bon gros bon sens du beau-frère de province moyen, l’avions toujours trouvé un brin utile, même si parfois un peu lourdaud. Donc, pas mécontent qu’il me soit enfin reconnu. J’assume, pas de soucis.

Seuls ceux qui ne prennent pas part à cette pitoyabe curée bêlante sont à vrai dire dignes d’intérêt.

(@ CT, 15.54 : je trouve que vous vous enfoncez plutôt deux fois qu’une, mais ceal dit, vous faites come vous le sentez bien évidemment, tout beauf que nous soyons, nous n’en restons pas moins homme (sweet home), ie humain et viril, un brin galant et un poil féministe, quoi, si compossible. Non, non, votre métaphore du venin est bien trop exagérée, je la récuse absolument)…

et alii dit: à

IL S’agit du film la pianiste dont le scenatio est de jelinek;je ne sais plus qui est l’auteur de la bio de jelinek que j’avais lue;elle a été cliente d’asperger sauf erreur de ma part;wiki rappelle que « . Sa mère l’empêche dès ses quatre ans de sortir du foyer et la force à apprendre le français, l’anglais, le piano, l’orgue, le violon, la flûte à bec et l’alto5. L’auteur affirme que ce dressage l’a anéantie sur le plan intime mais a nourri sa vocation5. « 

bouguereau dit: à

vontraube..un ancien..nous a marqué pour toujours de ses gouts musicaux..que c’est pas du foetus dans l’formol comme ce satie..dailleurs dédé a dit quil n’écoutrait jamais dla musique d’un gars qui rsemblait à landru..la musique est un art noble dédède..un des mystère d’éleuzisse..je mets pas souvent des liens..là ça pulse comme il dirait dirfiloo
https://www.youtube.com/watch?v=1XVKJrNUFZA

et alii dit: à

La Pianiste (Die Klavierspielerin) est un film dramatique franco-autrichien réalisé par Michael Haneke, sorti en 2001.

Il s’agit de l’adaptation cinématographique du roman éponyme d’Elfriede Jelinek (prix Nobel de littérature en 2004). Fait assez rare, le film remporte trois prix au festival de Cannes 2001.
je l’ai vu quand il est sorti et lu tout jelinek en français

et alii dit: à

pardon, le scenario n’est( p)as de jelinek
Die Klavierspielerin
Réalisation Michael Haneke
Scénario Michael Haneke
d’après le roman éponyme (en allemand : Die Klavierspielerin) d’Elfriede Jelinek

Janssen J-J dit: à

Quel scoop ! La validation par le Conseil d’Etat d’une nouvelle mesure gouvernementale liberticide.. Merci Madame P. Léglise, avez bien plaidé le dossier ! Désolé, Monsieur Spinosi… Vous ne doutiez quand même pas de l’issue, si ?
Pour sûr, mes chers conmpatriotes, que cette mesure va provoquer la panique parmi les « présumés casseurs » des gilets jaunes !… Attendons sereinement l’arrivée de la Blonde aux manettes, j’hallons rire vert.
Rendez-vous dans quelques temps !…
https://www.aefinfo.fr/assets/medias/documents/4/8/480134.pdf

et alii dit: à

toujours jelinek
En 1981, elle revient avec Clara S sur la vie de l’épouse du compositeur Robert Schumann, Clara Schumann née Wieck. E

bouguereau dit: à

On aurait cependant apprécié un peu d’ activisme de la part de la rue de Valois , meme tendance Henri III, pour empêcher une énième hémorragie du patrimoine national

paris est un houtil touristique..la culture un faire valoir..pas un faire valois..qu’est ce que c’est que cette histoire

bouguereau dit: à

et lu tout jelinek en français

quelle horreur..si dlalourde hen dit du bien jle dénonce à la curie..

bouguereau dit: à

pardon, le scenario n’est( p)as de jelinek

..toujours à pusher ses fèques niouz le renfield..alors dracul ?

Phil dit: à

sapré henri III, énième blenorragie du patrimoine, tout part à valois

et alii dit: à

@Claudio Bahia
il parait que rubinstein fit un triomphe chez vous;en avez vous des attestations:
pianiste polonais. L’arrivée de ce dernier en Amérique latine se fait dès lors sous les meilleurs auspices, la publicité faite est miraculeuse : le premier concert — du Bach, Beethoven, Chopin, Albéniz, Ravel et du Liszt — est un triomphe10.

P. comme Paris dit: à

Varda : une documentariste,
et la cinquième roue du carrosse
pour la Nouvelle Vague.

et alii dit: à

@Claudio Bahia
Rubinstein découvre un jour la musique de Villa-Lobos en 1920, au cours d’une de ses tournées en Amérique latine, qui ne bénéficie alors que d’une renommée très confidentielle. Le pianiste polonais est immédiatement subjugué par cette nouvelle façon de composer de la musique qu’il juge si novatrice, vive et captivante. Il se fait à partir de ce moment un des interprètes les plus fidèles de Villa-Lobos, dont il diffuse la musique à travers ses concerts tout autour du globe et permet au brésilien d’accéder à une carrière internationale14 — qui triomphe dès lors, en particulier après ses concerts en 1927 à Paris dans la salle Gaveau53.

et alii dit: à

il va sans dire (et mieux en le disant) que j’aime Villa Lobos
sur la toile on litratiquement autodidacte, il préfère étudier les partitions de ses illustres prédécesseurs (notamment Jean-Sébastien Bach) et effectuer des voyages ethno-musicologiques dans son pays. Il obtient une bourse d’études pour Paris en 1923 et gardera des traces profondes de son séjour en Europe. À son retour au Brésil en 1930, il devient un des piliers de la vie musicale de son pays : compositeur prolixe, pédagogue, organisateur de concerts, grand défenseur de la riche culture musicale brésilienne. Comme compositeur il est reconnu internationalement et reçu partout avec les honneurs. D’une prodigieuse fécondité, il a laissé plus de 1500 compositions multicolores, marquées par son amour de la musique populaire brésilienne.
moi, c’est la musique qui me touche

D. dit: à

Qui c’est d’autre déjà ici qui c’est retrouvé à la porte devant chez Godard ? Ce serait pas…euh…voyons voir…rhaaaah… je l’ai pourtant sur le bout de la langue…

P. comme Paris dit: à

Pour et Alii,
pas du Gallimard,
mais du galimatias.

et alii dit: à

sur la toile une bio rapide de Villa Lobos
Sa mère voulait qu’il devienne médecin et lui interdit les études de piano. Villa Lobos : il apprend à jouer la guitare en cachette.

Son père meurt en 1899. Villa-Lobos joue dans les Choros, groupes de musique populaire. Il achève ses études au monastère de São Bento et s’inscrit en préparation de la Faculté de Médecine.

A 16 ans il vit auprès d’une de ses tantes et exerce comme musicien indépendant. Il se produit avec divers groupes dans les cabarets, cinémas, hôtels, bars, théâtres etc.

et alii dit: à

P. comme Paris dit: 29 mars 2019 à 17 h 50 min
je vous emmerde comme on dit en français erdélien

et alii dit: à

@renato: Mário de Andrade il est gaucher ?

renato dit: à

Si on se tient au dessin, et alii, oui, il était gaucher.

[Lévi-Strauss et de Andrade une belle histoire.]

Clopine dit: à

Je ne sais pas pourquoi, P. comme Paris, je sens comme un dédain sous votre « Varda : une documentariste ».

???

Ce n’est pas assez noble pour vous, les documentaires ?

P. comme Paris dit: à

Plutôt que Cléo de cinq à sept de Agnes Varda,
Marthe jusqu’au soir de Pierre Charras.

P. comme Paris dit: à

De Daguerre à Daguerre,
plutôt Tati que Varda.

P. comme Paris dit: à

Je préfère Jean Rouch, Mâme Clopine,
Lui me fait rêver.

Janssen J-J dit: à

@17.26 Excellent, votre humour à décrypter… à deux fois…, on en est récompensé… dirfil, is’nt it ?

Janssen J-J dit: à

@ et alii, taxifolia, renfield, QSJ (?), j’ai retrouvé ça sur votre toile cirée, dans une entrée consacrée à villa#bobos. Etonnant, non ?

—-
En relisant le gros ouvrage de Pierre Assouline, « Job », mon préféré, je me dis que passé un certain âge (il est plus jeune que moi.. le veinard..) on éprouve un intérêt d’historien non seulement pour sa propre biographie, sa généalogie, ses ascendants mais aussi la biographie et les traits particuliers de ceux qui ont grandement contribué à notre formation intellectuelle et spirituelle.. Bref tout ce qui a contribué à notre formation depuis l’enfance, retrouver les jalons et, au fond, ils sont plus rares et enfouis qu’on ne pense… ; j’ai l’impression avoir commencé jeune à jouer ce jeu qui consiste rassembler ses affaires dans sa » valise autobiographie », mais j’explique ça dans mon cas par le fait que je n’ai jamais vraiment été préoccupé ou débordé par mon imagination, qui reste pauvrette et maigrelette. Oui, en relisant certains livres (…) on a l’impression d’être en présence de quelqu’un qui passe toujours une frontière invisible avec anxiété (danger imminent? de quoi? de qui? ) et qui présente ses papiers d’identité à des douaniers qui parlent entre eux et n’en n’ont rien à foutre.

Delaporte dit: à

« Ce n’est pas assez noble pour vous, les documentaires ? »

Mère Clopine, pour ma part je suis un passionné de documentaires, mais hélas j’en vois rarement qui sont chiadés et intéressants. Par la contagion télévisuelle, c’est devenu un genre bâclé, rapide et nul. Un bon documentaire est un événement, comme celui sur Vergès réalisé par Barbet Schroeder. Il y a déjà quelques années. Je suis acheteur quand la qualité est là.
Quant à La Pianiste, le film de Haneke, je l’avais également vu à sa sortie, et j’avais beaucoup admiré. Un grand film, très noir, très autrichien.

et alii dit: à

Janssen J-J dit: 29 mars 2019 à 19 h 15 min
je vous emmerde et je vchangerai de psdeudo si ça me dit sans votre avis ni celui de vos ami-e-s
bon appétit chez eux-elles

et alii dit: à

mon imagination, qui reste pauvrette et maigrelette.
on ne vous le fait pas dire! attention alzheimer!

Clopine dit: à

Eh bien, 14 euros, Delaporte, et vous pouvez acquérir le dernier documentaire de Beaubec Productions,

Ahahah.

Votre mépris ne saurait vous permettre la démarche, n’est-ce pas ?

Marie Sasseur dit: à

« En relisant le gros ouvrage de Pierre Assouline, « Job », mon préféré ».
Alors moi, pas du tout.
Il faudrait lancer un contest des tubes à Passou. Et oublier le piano, ça gonfle; comme s’il n’y avait que ça. Avec la cousine qui fait ses gammes à l’étage.
Laissons Schubert et Malher, et le oud, trop évidents aussi.
Non, moi la zique de Passou que je préfère c’est this one:

https://youtu.be/YgXE5_2jl-w

Et peut-être que Et Al va nous causer de l’odeur du si bémol…

Jean Langoncet dit: à

En voilà un qui mérite le rang de général de corps d’armée :
“Information is not knowledge.
Knowledge is not wisdom.
Wisdom is not truth.
Truth is not beauty.
Beauty is not love.
Love is not music.
Music is the best.”
Frank Zappa

Jean Langoncet dit: à

Jazzi, jamais entendu parler de Her’s avant que vous m’appreniez la mort de ses deux animateurs

Janssen J-J dit: à

non, elle va plutôt nous causer des aventures d’oliver sacks chez Edel-Munster, c’que j’en dis moi, c’était pour voir qui suivait le documentaire, hein. Apparemment personne, ouf-kir.

Delaporte dit: à

« Votre mépris ne saurait vous permettre la démarche, n’est-ce pas ? »

Chère Clopine, j’étais sincère quand je disais que j’aimais les documentaires, – mais évidemment pas tous : je suis exigeant. Racontez-moi de quoi parle vôtre, plutôt, si vous voulez que je l’achète (vous savez que je suis près de mes sous et que je ne jette pas l’argent par les fenêtres). 14 € ? C’est quand même une fortune !!! Pourra-t-on le voir gratuitement sur Internet un jour ?

Marie Sasseur dit: à

« c’que j’en dis moi »
C’est que t’es assez vieux pour dire à demain. Disons demain. Laugh out lou(r)d.

Clopine dit: à

Delaporte, cela fait vingt fois que j’en parle et que je mets les liens ici : je ne crois donc pas une seule seconde à votre « chère Clopine ». Débrouillez vous tout seul !

a dit: à

Agnès Varda sur France inter en ce moment, interrogée par Laure Adler.
Ce soir JR avait éteint ses écrans géants au Louvre.

D. dit: à

Agnès Varda sur France inter en ce moment, interrogée par Laure Adler.
Ce soir JR avait éteint ses écrans géants au Louvre.

Marie Sasseur dit: à

« Tel Emmanuel Macron le jour de son élection, l’artiste JR se filme en train de traverser la cour Napoléon du Louvre à grandes enjambées »
Figaro
Il a peut-être aussi choisi pour cela des lunettes connectée Atol. Rime avec lol.

hamlet dit: à

avec un tel écart de tempo sans doute l’oralité s’est-elle perdue dans les méandres spacio temporels ?

Claudio Bahia dit: à

et alii dit: 29 mars 2019 à 18 h 05 min

oui, Villa Lobos, grand grand monsieur de la musique brésilienne. Les orchestrations, les Bachianas ( la n°5, avec chant (soprano, mais je ne suis pas sûr) qui se nomme Canto do Sertão, et la jolie cantilène de la n° 3, je crois. Chercher dans les discographies je suppose.
Pour les choros, il s’est inspiré, parmi d’autre, de Chiquinha Gonzaga, une femme assez extraordinaire, si l’on songe à l’époque à laquelle elle vivait, milieu – fin du XIXème siècle. elle était fille d’un maréchal d’Empire (brésilien, donc) et d’une mulâtresse, elle-même fille d’esclave (féminin).
Sur A. Rubinstein au Brésil, je ne peut rien vous en dire, sinon que j’ai de nombreux CD de lui (Beethoven).
Amusant comme tout à coup le Brésil se présente ici, par la musique; mais il est vrai que le Brésil et la musique…………

hamlet dit: à

tout le monde sait pourtant à quoi devrait à peu près ressembler une Allemande, il existe un tas d’écrits sur cette foutue danse !

mais Hilary Hahn est l’artiste qui a vendu le plus des disques l’an dernier….

ce qui signifie qu’en 2018 cette Allemande doit durer 5 minutes ! aujourd’hui !

si ça se trouve il y a cinquante ans c’est l’autre qui en aurait vendu plus et la petite Hilary n’en aurait vendu que 2 ou 3…

en tout cas c’est ce qu’attendent les gens aujourd’hui, en 2019 ! les mélomanes, les amateurs de musique ancienne de notre temps veulent que cette Allemande dure longtemps, avoir les notes bien espacées pour laisser à l’esprit le temps de s’y engouffrer.

du coup si elle doit durer 5 minutes plutôt que 3 ce n’est pas le problème de Bach mais bien notre problème à nous !

vous me suivez ?

Marie Sasseur dit: à

« vous me suivez ? »

Difficilement.

« Nicht zu schnell »

D. dit: à

nietzsche so schnell plutôt.

renato dit: à

« vous me suivez ? »

Faite une statistique avec au moins 10 interprétations, puis vous me dites.

Pour mémoire, Allemande : style processionnel ; tendance modérée ; rythme anacrusique initial ; figures rythmiques ponctuelles, dites françaises.

Clopine dit: à

Hamlet, et sans casser les oeufs, un seul cri : Hilary !

D. dit: à

Moi j’aime bien vos documentaires, Clopine. Je le dis très franchement.

D. dit: à

renato, vous vouliez dire anacrousique, sans doute ?

Clopine dit: à

Pas parce qu’elle parle de Bach, mais parce qu’elle parle de moi, comprenez-vous ?

Non, je le sens.

mais bon.

SI l’on veut que l’art soit déconnecté des sentiments des vivants, pour appartenir aux morts qui l’ont créé, commençant aux morts et finissant aux morts, sans aucun haussement d’épaules des vivants sans dieux, n’est-ce pas … On devient égyptologue, et on file à l’expo Tousencamion.

D. dit: à

Pour tout vous avouer, je ne regarde que des documentaires.

renato dit: à

Oui, D.

Clopine dit: à

Je pourrais simplement vous dire « merci », D., si je n’étais intimement persuadée que vous n’en avez vu aucun. Tout comme je soupçonne certains des commentateurs d’avoir la cuistrerie de se répandre ici, sans avoir jamais eu la correction, au moins de savoir ce qu’écrit par ailleurs notre hôte (auquel je ne saurais me comparer, nous ne jouons pas dans la même catégorie).

Clopine dit: à

… et la sienne étant « de la haute »,quand la mienne est modeste, je le dis tout de suite même si je ne sais que ça ne sert à rien : on ne manquera pas de me souligner que je me la pète !

D. dit: à

Mais si Clopine, j’avais intégralement regardé les haies que vous aviez gratuitement rendu disponible en ligne sauf erreur de ma part. Je suis moi-même un défenseur des haies. J’ai des haies de noisetiers dans le Cantal qui font plein de feuilles qui s’en vont chez les voisins et je me refuse à les couper. J’élague mais c’est tout.

D. dit: à

rendues

D. dit: à

disponibles

D. dit: à

Je ne dis pas ça pour que vous me felicitiez.

et alii dit: à

@claudio,je crois que j’ai découvert le Brésil par Orfu negro (Orfeu Negro est un film musical franco-italo-brésilien de Marcel Camus sorti en 1959. Il est adapté d’une pièce de Vinícius de Moraes, Orfeu da Conceição (1956). Le film a reçu la Palme d’or au Festival de Cannes 1959.)
et j’avais un proche dont loe rêve était d’aller au carnaval
après, je n’ai pas quitté le gout du brésil,danse et musique (j’écoutais France musique dès mon réveil et le concerto de Mozart!)je n’ai_ pas quitté la musique ,et pas seulement le piano;tous mes amisétaient musiciens pratiquants et même professionnels;donc j’ai lu musicophilia que j’ai aussi offert;oui, Sacks est un auteur intéressant dont il y a beaucoup à apprendre;je n’en ai pas tant reçu de mes professeurs !

D. dit: à

Je reconnais n’avoir jamais rien lu de Pierre Assouline en revanche d]non des centaines de ses billets. Mais de là à me traiter de cuistre pour cette raison ce serait sans doute excessif.

hamlet dit: à

Claudio Villa Lobos s’est surtout le violoncelle ! le choro c’est une chose, les petits ensemble qui jouent dans la rue c’est important, tous les compositeurs d’Amérique du Sud ont essayé d’associer le bas et le haut, l’aspiration populaires et la haute exigence érudite, mais le violoncelle c’est autre chose.

et là encore avec Villa Lobos comme avec Barrios au Paraguay, même Lauro avec les valses Vénézuéliennes, ou Abel Fleury en Argentine, la perfection technique n’est jamais une fin en soi, la fin en soi c’est l’émotion !

l’émotion arrive en 1 et la la technique en 2 bien loin derrière !!!

parce que le peuple la perfection musicale il s’en tape ! les petits ensembles de choros qui jouaient dans les rues de Rio ils ne visaient que l’émotion ! et Villa Lobos était dans cette mouvance, même s’il a voulu venir jouer les intellos en Europe.

tu vois ce que je veux dire Claudio, le choro brésilien il faut être brésilien pour le comprendre, comme la musqiue argentine il faut avoir du sang argentin dans les veines pour la comprendre, les gens s’imaginent qu’on peut devenir tout et n’importe quoi, la musique c’est le sang ! et si tu n’es pas né en Argentine tu ne seras jamais un argentin !

l’émotion ! la perfection musicale tout le monde s’en tape !!!

hamlet dit: à

le vlioloncelle chez VL tu l’entends là, dans ce 1er prélude pour guitare, il faut mettre des écouteurs, le choros tu vas le retrouver au milieu de ce prélude, un petit détour par la rue, et ensuite on revient au violoncelle !

https://www.youtube.com/watch?v=084MiHtKbQ8

Ed dit: à

17:09

Mon Dieu…
« Je mets pas souvent des liens »
Oui ben cest peut-être pas plus mal

D. dit: à

Ce soir j’ai mangé une estouffade de jeunes merlans sur lit de châtaignes.

et alii dit: à

D. dit: 29 mars 2019 à 22 h 22 min
la curiosité n’est plus un défaut de femmes! allons tenter l’expérience,pour le plaisir de tromper les casseroles! et l’on vous attendra !

Delaporte dit: à

« Delaporte, cela fait vingt fois que j’en parle et que je mets les liens ici : je ne crois donc pas une seule seconde à votre « chère Clopine ». Débrouillez vous tout seul ! »

Mère Clopine, je m’intéresse pourtant à la nature, étant écologiste. Certes un écologiste d’opérette, que la nature ennuie, à la longue. Mais la nature est faite pour ça : c’est une épreuve pour l’homme, pire que la civilisation où l’on peut combattre la loi de la jongle. Cependant, la nature est une pierre de touche. La maltraiter ouvre la porte à la maltraitance de l’homme. Il y a un beau texte du pape là-dessus, l’encyclique Laudato si’, que vous n’avez pas lue, certainement. Mère Clopine, nous n’avons pas les mêmes valeurs, même si je suis moi-même féministe et admirateur de la féminité.

Delaporte dit: à

D’ailleurs, mère Clopine, êtes-vous si féministe que ça ? Vous aimez certes la nature, vous faites des films là-dessus (ah ! les haies, c’est prodigieux, je viens de regarder ça, quel sujet magnifique, mère Clopine !). Mais c’est tout. Pour commencer à donner vraiment des leçons de morale, comme vous en avez un peu la velléité, il faut faire ses preuves, mère Clopine !!!

Delaporte dit: à

je ne crois donc pas une seule seconde à votre « chère Clopine »

Vous avez tort, mère Clopine, je vous respecte beaucoup, même si vous ne faites rien pour.

Delaporte dit: à

Les Editions des femmes sont mes éditions préférées depuis longtemps. Hélas, il m’a fallu déchanter, mère Clopine, quand j’ai constaté que les oeuvres complètes d’Ulrike Meinhof étaient épuisées et plus rééditées. Avouez, mère Clopine, qu’il y a de l’abus, comme disait Roger Gicquel, devenu immortel grâce à un sketch de Coluche.

Delaporte dit: à

Ce soir, j’ai mangé une délicieuse patate nouvelle, en vinaigrette avec une tomate. Les patates nouvelles sont à 7 € le kilo, ou presque. C’est presque aussi cher que du caviar ! Mais quelle extase de manger enfin de la vraie patate ! C’était accompagné d’une sobre saucisse, car je suis un mange-pas-cher, comme on sait. J’avoue que j’ai dû me régaler davantage que D, non ? Qu’en pensez-vous, cher ami ?

Delaporte dit: à

Cela fait quand même des années que les Editions des femmes, ma maison d’édition préférée des années 70, celle d’Ulrike Meinhof, notre Walkylrie préférée (n’est-ce pas Jacuzzi ?), n’ont pas sortie un livre lisible, accessible au public, dont on parle et reparle. C’est vraiment une grande déception pour moi.

D. dit: à

Vous mangez une seule pomme de terre, Delaporte ? C’est bien peu.
Je vous imagine non pas frêle mais très mince.

Delaporte dit: à

Les Editions des femmes sont nées dans les années 70. Elles sont plus jeunes que moi, et furent hautement séduisantes. A l’époque, les hétérosexuels ne juraient que par elles. mais les temps ont bien changé. Alors, oui, c’était mieux avant – surtout aux Editions des femmes !!!

D. dit: à

Ah oui, Ulrike Meinhof. Vous nous en aviez déjà parlé il y a quelques temps me semble-t-il ? N’aurait-elle pas été une terroriste ?

Delaporte dit: à

« Vous mangez une seule pomme de terre, Delaporte ? »

Mon cher D, c’était une grosse patate, bien nourrissante, qui m’a rassasié. Et puis, ne sommes-nous pas en période de Carême ? A vrai dire, il est temps que je jeûne un peu, car vraiment, ce Carême 2019, il me semble l’avoir foiré considérablement, avec toutes mes gourmandises. Je vais en parler à mon directeur spirituel !

D. dit: à

Il y a Agnès Varda sur Arte en ce moment.
Elle est réellement très intéressante bien que je ne partage pas tous ses combzts cela va sans dire.

Delaporte dit: à

En France on avait Agnès Varda et Nathalie Menigon. Les Allemands ont eu Ulrike Meinhof et Gundrun Ensslin, et ça c’était la classe, mon cher D !!!

x dit: à

hamlet à 22 h 24 min, je ne suis pas argentine, ni brésilienne, ni paraguayenne (j’avais pourtant l’impression que Catedral me parlait) et je vous accorde que je ne connais pas grand-chose à la musique de l’Amérique du Sud.
Par ailleurs, je sais bien que dans la discussion on est amené à exagérer quelque peu son point de vue, mais il me semble tout de même que l’émotion est « produite », obtenue, et passe, circule, à travers la technique. Celle du compositeur et celle des interprètes. Et peut-être même la « technique » des auditeurs, l’affinement de l’oreille.
Ce serait peut-être aussi ce qui ferait la différence entre le « Schmalz » ou le kitsch musical et l’émotion musicale, le premier n’étant qu’une parodie vulgaire de la seconde, une exagération intéressée figée en procédé, un faux raccourci.

D’autre part, j’ai également l’impression que l’exigence en matière de musique n’est pas nécessairement de nature « cérébrale » (intellectualisée). Et qu’il n’y a certainement pas que « des gens de la haute » pour être bons et fins connaisseurs, même si ce n’est pas forcément le cas pour tous les genres de musique.
(Inversement, parmi les chattering classes on trouve des « demi-habiles » aussi bien que des connaisseurs ou des gens qui revendiquent leur surdité musicale.)
Dans certains pays, dans certaines régions (Toulouse, « où les grisettes chantent l’opéra et les maçons le sifflent », dans certains lieux (les « poulaillers » des opéras) le public d’en haut est aussi voire plus exigeant que le public emperlouzé. Pas « pour faire bien » mais parce qu’il estime que si on fait de la musique, il faut bien la faire. Et sans pour autant céder sur son (désir d’)émotion.

D. dit: à

Pour ma part je n’ai jamais eu d’autre directeur spirituel que renato. Et il a fallu que j’attende autant de décennies pour rencontrer ce maitre ! Comme quoi patience et longueur de temps finissent toujours par payer.

D. dit: à

Il l’ignore encore. Ne lui en dites rien.

D. dit: à

Si vous me le permettez je vais me coucher parce que demain j’ai eu longue journée de commentaires qui m’attend ici avec une actualité déjà chargée pour entamer ce début de week-end.

l'ombelle des talus dit: à

(alliter n’est pas valide au scrabble)

rose dit: à

et boen vous avancez D, à tote allure, c’ est à dire lentement. Bravo.
C’ est un bonheur de vous lire.
L’ énotion plutôt que la perfection de l’ interprétation.
Ai fini Tortilla flat.

Paivre Danny.
L’ a pas dit à ses potes qu’ il en avait ras le bol du squat, alors l’ a mouru, et eux furent chagrinés puis ont convoqué le feu.
Vais les ramener à la bibliothèque ce matin.
Me reste les naufragés de l’ autocar. ( dans les Andes ?)

rose dit: à

et bien vous avancez D, à toute allure, c’ est à dire lentement. Bravo.
C’ est un bonheur de vous lire.
L’ émotion plutôt que la perfection de l’ interprétation.
Ai fini Tortilla flat.

Pauvre Danny.
L’ a pas dit à ses potes qu’ il en avait ras le bol du squat, alors l’a mouru, et eux furent chagrinés puis ont convoqué le feu.
L’ordalie pour reprendre la route et non témoigner de la véracité des faits.
Vais les ramener à la bibliothèque ce matin.
Me reste les naufragés de l’ autocar. ( dans les Andes ?)

pardon. me suis pas relue. dors encore.

renato dit: à

Je ne comprends pas, pourquoi laisser que Nigel Farage, Boris Johnson et Co. s’en tirent à si bon compte. Qu’ils prennent leurs responsabilités : puisqu’ils ont voulu sortir de l’Union on peut supposer qu’ils savaient ce qu’ils faisaient et qu’ils avaient les solutions en poche… Ou pas ?

Phil dit: à

pas sûr, dear Renato. Le désir de sabordage, bouteille de Cherry en main, existe aussi chez la perfide Albion, manière Flibustière des Antilles de Tourneur.

christiane dit: à

@x dit: 30 mars 2019 à 0 h 19 min
Cheminement de pensée très intéressant mais ne pas ignorer qu’une connaissance concernant l’histoire de la musique, une écoute comparative des interprètes, les lieux et les manières d’écouter de la musique, les « passeurs » qui nous font découvrir des interprétations de qualité (il y en a sur ces fils de commentaires) aiguisent le plaisir.
J’aime beaucoup dans votre commentaire les grisettes et les maçons qui reprennent en travaillant des airs d’opéra ou d’opérettes.
Quant à répondre à hamlet… ce n’est pas simple, tant il joue et surjoue dans ses commentaires le rôle du faux naïf et de l’éternel incompris. Mais j’aime ce ton désinvolte qui réveille les endormis ou les transforme en furies ! De solides références aussi de lecteur de haut vol. C’est un comédien né, un saltimbanque.

christiane dit: à

@D. dit: 29 mars 2019 à 23 h 51 min
Vous écrivez : « Il y a Agnès Varda sur Arte en ce moment.
Elle est réellement très intéressante bien que je ne partage pas tous ses combats cela va sans dire. »
C’est vrai que spontanément, depuis l’annonce de sa mort, télévision et radio nous ont multiplié des prises de paroles, des rediffusions, replay, de qualité nous donnant envie de tendre l’oreille.
Je ne peux m’empêcher de penser à Raymond Depardon dont j’aime les films documentaires. Même trajectoire de la photographie à la caméra. Lui passa par la case reporter-photographe pour l’agence Dalmas, puis Gamma et enfin Magnum. Elle, découvrit Jacques Demy, éperdument…
Puis on retrouve les deux dans le long métrage documentaire sur la France et son territoire. Aller à la rencontre des gens, les écouter, les filmer (avec plus d’extravagance du côté de Varda qui aime qu’on ne l’oublie pas, qui se cherche dans les miroirs et les cadrages…) là où Depardon s’efface totalement. Pas de superflu. Il fait l’économie d’une voix off qu’il juge parasitaire. Varda en abuse.
Pour revenir à la photographie, j’avais aimé au Grand Palais en 2014 l’exposition dédiée à la couleur dans l’œuvre de Depardon, un visage de la France des années 60, des clichés de la vie banale, anonyme des gens ordinaires.
Néanmoins je préfère l’école du noir et blanc et l’inimitable Cartier-Bresson ou le tendre Doisneau ou Robert Capa et ses reportages de guerre, Walker Evans, Dorothea Lange, Man Ray, Vivian Maier, Adjet, Bérénice Abbott. Bref, l’univers de la photo plutôt que celui du film documentaire.

christiane dit: à

@Janssen J-J dit: 29 mars 2019 à 19 h 15 min
Je retiens de votre commentaire adressé à Et Alii, cette pensée tellement profonde :
« […] je me dis que passé un certain âge on éprouve un intérêt d’historien non seulement pour sa propre biographie, sa généalogie, ses ascendants mais aussi la biographie et les traits particuliers de ceux qui ont grandement contribué à notre formation intellectuelle et spirituelle.. Bref tout ce qui a contribué à notre formation depuis l’enfance, retrouver les jalons et, au fond, ils sont plus rares et enfouis qu’on ne pense… ; j’ai l’impression avoir commencé jeune à jouer ce jeu qui consiste rassembler ses affaires dans sa » valise autobiographie » […] ».

christiane dit: à

@D. dit: 29 mars 2019 à 20 h 37 min
Encore vous ! Excellent en cette soirée, Rose a raison.
Donc vous écrivez : « Agnès Varda sur France inter en ce moment, interrogée par Laure Adler.
Ce soir JR avait éteint ses écrans géants au Louvre. »
J’ai écouté l’émission rediffusée. bel échange entre ces deux femmes. Curieux passage du Tu au vous en cours d’émission (Raccords ?).
Pour JR : discrète et magnifique hommage à travers l’extinction de cette installation déroutante où la pyramide s’enfonce dans une plongée vertigineuse.

et alii dit: à

30 mars 2019 à 9 h 17 min
vous savez bie ,christiane,qu’on peut éprouver cet intérêt assez jeune,en interrogeant ou non, entout cas avecune curiosité sincère sinon critique, et que ça ne nous quitte pas comme ça;question de contexte,et dece bain que P.Assouline dit « amniotique » fort justement,comme on peut le réaliser plus tard,rapporté à totes les « découvertes » des « psychologues » qu’on peut lire su internet
bonne journée

et alii dit: à

sur Hamlet: Mais j’aime ce ton désinvolte qui réveille les endormis ou les transforme en furies ! De solides références aussi de lecteur de haut vol. C’est un comédien né, un saltimbanque.
moi aussi,j’aime ce ton

et alii dit: à

Boris Johnson
je crois que c’est un « sapré »canard;il a écrit sur la littérature,je crois

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