de Pierre Assouline

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La République des livres
Deux manières d’écrire sur la musique

Deux manières d’écrire sur la musique

Il y a des écrivains de musique comme il y a des écrivains d’histoire. On les reconnaît au pas de côté qu’ils effectuent « en écoutant en écrivant » pour paraphraser un titre de Julien Gracq- sans la virgule afin de souligner qu’il s’agit bien dans leur cas d’une seule et même activité. Deux livres viennent de paraître qui reflètent avec brio deux manières très différentes quoique complémentaires d’écrire sur la musique, ceux qui la composent, ceux qui la dirigent et ceux qui l’interprètent.

D’abord la plus connue des deux : « la manière Tubeuf », qui s’est illustrée par le passé à travers trois romans et surtout une vingtaine d’essais consacrés à Beethoven, Verdi, Bach, Wagner, Mozart, le lied, l’opéra… Philosophe de formation, critique musical des plus répandus, André Tubeuf (1930) est apprécié pour la solidité de son érudition musicale, l’exigence de son écriture aussi classique que colorée, sa connaissance du milieu et son vécu des concerts, sa mémoire des enregistrements, ses choses vues en coulisses. C’est peu dire que ce monde lui est familier, personnel. On retrouve toutes ces qualités conjuguées dans l’hommage chaleureux qu’il rend cette fois à l’un des plus grands pianistes dans Rudi. La leçon Serkin (204 pages, 18 euros, Actes sud).

Le témoignage d’un auditeur reconnaissant qui eut le privilège d’être de ses proches des années durant. C’est bien le livre d’un écrivain. Nul besoin de passer par la case « roman » tant son héros est déjà un personnage romanesque ; c’est déjà assez subjectif de le raconter intimement tel qu’on l’a connu, inutile d’en rajouter. La leçon en question est d’abord une leçon d’incarnation tant son ami, Juif autrichien un peu tchèque sur les bords, tout en mains noueuses, était un concentré d’énergies, de conviction, de foi ; car c’est bien le portrait d’une amitié nouée dans la connivence d’une passion commune qu’il s’agit tout au long de ce récit. L’auteur ne le cache pas et s’en réjouit même : longtemps il a été sous son emprise et il n’a guère connu, parmi ceux qui ont approché l’interprète, d’hommes ou des femmes qui n’aient pas été sous la coupe de son magnétisme. Serkin selon lui, c’était une absence de complaisance avec soi et donc avec autrui, pas la moindre concession à l’air du temps, l’indifférence à la doxa, un tempérament inflexible, dans la règle plutôt que dans le siècle.

L’auteur avait déjà consacré un livre à un pianiste (Claudio Arrau en 2003) et récemment approché Serkin par la plume en en écrivant un autre sur son beau-père, le violoniste Adolph Busch La premier des justes (Actes sud, 2015). Cette fois, il a traité le gendre en cinquante courts chapitres vifs et enlevés où il réussit à nous rendre dès les premières pages si proches du personnage. Tout y est de l’homme même, de ses doutes, de ses découragements, de son caractère dans les guerres, les exils, les proscriptions, de son amitié indéfectible avec Pablo Casals, de sa façon de marcher sur scène vers le piano, de sa voussure dorsale lorsqu’il salue le public, de l’intensité du regard qu’il portait sur les autres, du nomadisme du musicien de festivals, des loges, de sa réaction aux si allemands Vier letze Lieder de Richard Strauss…

Tubeuf n’est pas un ingrat. Il doit à Serkin d’avoir été forcé à Bach en découvrant la cadence du Cinquième Brandebourgeois. En retour, Serkin lui doit d’avoir découvert Marilyn Monroe saisie par la Sehnsucht lorsqu’elle chantait River of No Return, exemple d’un chant sans voix et presque dénué de musique : « Mais c’est du Schubert… ». Bien sûr, ce récit sur « Rudi et moi » offre sa part d’anecdotes, mais elles sont de la même tenue littéraire que le reste. Certaines se déroulent à table, à la maison plus souvent qu’au restaurant ; l’auteur nous confie d’ailleurs qu’un jour, lui-même se mettra à table pour écrire un livre sur les musiciens lorsqu’ils sont enfin hors-micro, déboutonnés, loin de toute représentation, libérés du corset de l’interview questions-réponses, prêts enfin à s’abandonner  aux délices de la conversation et aux confidences sur leur ressenti des choses, après un ou deux verres…

Le lexique varié dont disposent les écrivains de musique, la richesse de leurs métaphores, l’inventivité parfois mystérieuse du vocabulaire technique dont ils usent pour faire entendre la musique par les mots, tout cela est de nature à impressionner le simple mélomane incapable de déchiffrer une partition. Mais avec André Tubeuf, il ne s’agit pas d’en mettre plein la vue ou d’écraser le lecteur au risque de l’exclure. Même si l’on ne saisit pas toujours la signification exacte d’une image, le sens flotte entre les lignes et c’est bien assez. Qu’importe après tout si dans les triolets inauguraux de la sonate Clair de lune, un mouvement implacable est vu comme « une pulsion qui est la nuit qui marche » ( ?)…

On s’en doute, la lecture d’un tel livre, à l’enthousiasme si communicatif, renvoie inévitablement aux enregistrements de Rudolf Serkin. C’est sa vertu. Impossible d’échapper au disque jugé miraculeux car « à lui seul il dit tout » de la vérité de l’artiste : l’opus 109 de Beethoven. D’autres encore, le tragique des Impromptus de l’opus 142 de Schubert, son autre dieu, ou « son » Mozart aussi car c’est avec lui que Tubeuf dit retrouver « le Serkin le plus total et le plus simple à la fois ».

« L’ai-je assez dit,  assez bien dit, que je l’aimais ? »

Oui, sans aucun doute. Voilà pour la manière Tubeuf. De l’autre, on pourrait dire déjà que c’est « la manière Gruber » bien que l’auteure soit plus jeune (1972) et que Trois concerts (592 pages, 24 euros, Phébus) ne soit que son troisième livre ; mais il est si original, doté d’une telle énergie et si vivant qu’il révèle un ton, un son, un univers qui suffisent déjà à savourer une autre façon d’écrire sur la musique. Cette fois, c’est bien d’un roman d’apprentissage qu’il s’agit, cette fiction fût-elle nourrie de toute évidence d’une longue et profonde fréquentation de celles et ceux qui la font et la servent. La musique dite classique est partout dans ces (nombreuses) pages remarquablement architecturées autour de trois personnages : Clarisse Villain, une petite violoncelliste, du genre renfermée, pas commode et plutôt paumée, qui n’a pas dix ans mais assez de personnalité pour téléphoner au grand violoncelliste Viktor Sobolevitz, désormais éloigné des grandes scènes, afin que le maitre la prenne pour élève, et Rémy Nevel, un important critique musical. Le pari narratif est ambitieux car le lecteur est invité à suivre leur évolution dans un écheveau de situations actuelles ou passées, que leurs routes se croisent ou qu’elles affrontent d’autres personnages. Un foisonnement d’émotions, d’observations qui démentent le manque de souffle, le nombrilisme et l’anémie généralement reprochés à la fiction française. L’incipit est habile :

« C’est par la suite que tout a commencé. La Suite, la première des trois que Paul Crespen  écrivait à Londres… »

On songe alors à un fameux incipit, celui du Fin de partie de Beckett, lorsque Clov dit, le regard fixe et la voix blanche :

« Fini, c’est fini, ça va finir, ça va peut-être finir. Les grains s’ajoutent aux grains, un à un et un jour, soudain, c’est un tas, un petit tas, l’impossible tas. »

Clarisse, cette grande silencieuse qui a tant de mal trouver ses mots, ne fait pas de la musique en plus ou à côté d’autre chose. La musique, c’est sa seule vie et sa vraie langue. Il y a de l’enfant prodige en elle, mais cela ne suffira pas ensuite si les qualités humaines n’y sont pas. Pour faire carrière, on lui explique qu’elle doit assouplir un caractère trop rugueux, qu’elle doit abaisser un peu son niveau d’exigence en société. Le talent ne suffit pas -même dans les concours. Et encore… Comme dans la vie, les inégalités se manifestent dès le tout début. Si Clarisse est jalouse de la petite Violette Kelemen qui est encore plus jeune qu’elle, ce n’est pas seulement parce qu’elle est déjà professionnelle et que, dès qu’elle s’empare du violoncelle, elle a en elle la grâce, le son et l’aisance : ce qu’elle lui envie le plus, c’est d’avoir grandi dans une famille de musiciens, d’avoir été bercée par leurs amis musiciens, d’avoir été conçue dans la musique, d’être née dans la musique et de n’être jamais sortie de ce liquide amniotique : « Aussi dur que tu travailles, tu ne pourras jamais changer l’endroit d’où tu viens ». Clarisse, elle, sera toujours plus dans le sombre et l’effort.

Lorsque le maître l’envoie au casse-pipe, traduisez : à la sonate de Kodaly, elle n’est pas désarmée ; car à force, elle a intégrée une certaine perception de ce qui est juste, qui n’a rien à voir avec la technique mais qui est simplement la vérité même si, comme le Maître le lui fait observer, « elle est obscurcie par l’éclat de votre perfection ». N’empêche que la légèreté qui lui fait défaut lui manquera toujours ; ces choses-là ne s’apprennent pas ni ne se transmettent ; on croirait une fatalité génétique ; allez expliquer à une artiste, qu’elle soit musicienne, danseuse, comédienne, que même si ce n’est pas une raison pour renoncer, rien n’y fera. Nous sommes constamment dans l’intimité des musiciens, et pas que les grands : ceux qui, comme tant de comédiens, vivent de panouilles, cachetons, remplacements, dépannages, et doivent se résoudre à faire moins« de la petit musique que de la musique petitement ».

Un récit profus sans être bavard, une écriture cash, directe, allègre, mêlant les registres de voix et d’accents, interpellant ses personnages, les engueulant parfois. Lola Gruber tient le rythme sans faiblir, chose remarquable sur une telle distance (près de 600 pages, tout de même). Les biographies exhaustives des uns et des autres nous sont épargnées au profit de ce qui fait leur faille ; de toute façon, du vivant du concerné, c’est le plus souvent ennuyeux ; post mortem, c’est là que cela devient intéressant ; non dans la nécrologie, c’est trop tôt mais bien après, lorsque les langues se délient et que se fait jour le misérable tas de secrets et la somme de contradictions et de petites ou grandes corruptions qui nous constituent aussi. Tout sonne juste dans ce livre, tant de pages entrent en résonance avec ce que l’on a pu vivre de ce monde-là – à commencer par le nom sur la couverture, la vibration produite par « Lola Gruber » renvoyant étrangement à celle de « Dora Bruder »… On n’échappe pas à la technique, comme dans Rudi. La leçon Serkin. Ici aussi, il y a bien des passages qui demeureront obscurs au néophyte mais aussi d’autres plus accessibles sur la mélodie du tararariraradim-dam-yaaa lorsque ça rencontre le tarararariraradim-dam-yoo ! C’est ainsi : Beethoven était sourd et Liszt, hongrois, débrouillez-vous avec ça.

On s’en doute, la réflexion sur la musique, plus élaborée et plus dense que par les formules, est permanente dans ce roman dès que l’interprète est enjointe de se choisir un style :

« Je ne sais pas ce que c’est. Un musicien n’est pas là pour améliorer un chef d’œuvre. Je joue… je jouais ce qui est écrit du mieux possible. C’est tout ».

Un petit tout qui renvoie au grand tout, à la quête de l’inaccessible pureté, au tête à tête avec la solitude. Pas seulement la solitude des tournées et des chambres d’hôtel, mais la solitude face à la partition : que faire au juste du « Nicht zu schnell » lorsque c’est Schumann qui le précise ? Chacun a sa propre respiration dans l’art et la manière de ne pas aller trop vite. Mais qu’est-ce que cela peut bien être un tempo qui corresponde à quelque chose tout en étant « légèrement retenu » quand on sait que le violoncelle chante tout le temps dans ce concerto ? Le maître tranche en rappelant que tout est déjà dans le titre et que ce n’est pas un hasard si le compositeur n’a pas écrit un « Concerto pour violoncelle et orchestre » mais bien un « Concerto pour violoncelle avec accompagnement de l’orchestre ». Et voilà. Suffit de le savoir sans pour autant se laisser impressionner par les règles, fussent-elles énoncées en rappel par la-grande-critique, laquelle est définie comme une certaine pratique des « approches croisées, diagonales, savantes mais vivantes, limpides, légères ». Ne pas se laisser non plus abattre par les traditions. Encore que certaines en imposent : à Leipzig, on joue toujours Bach sans vibrato parce que c’est comme ça, foi de Konzertmeister, quoi qu’en pense Pinchas Zuckerman (le débat est un serpent de mer) ! Aussi indiscutable que la prise de l’instrument dès qu’on le sort de l’étui : le violoncelle dans la main gauche, l’archet dans la main droite.

« Vous ne devez pas manipuler la musique, ni vous laisser manipuler par elle. Si quelqu’un doit être manipulé, c’est moi qui vous écoute. C’est un pacte entre nous : si je suis venu au concert, c’est pour qu’il m’arrive quelque chose. Pour que m’arrive à moi, et pas pour contempler ce qui vous arrive à vous. Reprenez »

Si le personnage du Maitre sortait de ce roman et le lisait, il le trouverait tout sauf Schmaltz, son expression favorite pour enfoncer une interprétation jugée trop mièvre ou excessivement sentimentale. Car Trois concerts, ça secoue, ça vibre, ça vit. Pas de doute : Lola Gruber connaît la musique.

(« Rudolf Serkin en concert puis avec Pablo Casals au festival de Marlboro » photos Gjon Milli pour Life magazine ; « photos D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française, Musique.

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commentaires

1 853 Réponses pour Deux manières d’écrire sur la musique

Marie Sasseur dit: à

« du coup si elle doit durer 5 minutes plutôt que 3 ce n’est pas le problème de Bach mais bien notre problème à nous !

vous me suivez ? »,
Âmelette ,29 mars 2019 à 21 h 03 min

Beaucoup mieux, vite et bien, ce matin.
Même si l’on ne sait trop où l’on va.
Cette danse baroque, allemande, plutôt grave, est trop grave pour le violon. En Germanie, ils n’avaient pas trop le sens de la teuf, déjà à l’époque.
Et JS, lorsqu’il l’a composée, sa Partita, était Kapellmeister à Köthen, et aura voulu un peu réveiller le tempo lourdingue de cette danse de salon, en faire une sorte de contre-danse de cour.

Voilà, en 4min37s

https://www.youtube.com/watch?v=zdzYFHLHYAI

William Legrand dit: à

Je préfère le frère de Marie Sasseur

Janssen J-J dit: à

Comment parle-t-on de soi ?
Depuis des années, j’essaie de cerner votre personnalité, par le biais de la modalité de votre présentation de vous sur ce blog de la rdl… comme je m’efforce de le faire pour chaque internaute récurrent.
Votre modalité prioritaire (en dehors des moments où vous vous rebiffez, avec talent, face aux attaques injustes), se caractérise d’abord par une affirmation de vos goûts, et très rarement par vos dégoûts. Ceux-là s’énoncent toujours sous la forme d’une pétition en « déclarations d’amour ». Elles fonctionnent avant tout comme des actes d’allégeance à une culture légitime, c’est-à-dire, dominante et consacrée (par ex., Depardon, dont j’aime les films documentaires ; j’avais aimé au Grand Palais, etc.). A la suite de quoi, ce sentiment déclaratif un brin primaire se voit tempéré par une nuance de gris alternative, qui déplace subrepticement la focale sur autre chose, la prééminence d’un goût pour autre chose, en l’occurrence… la photo en noir et blanc plutôt que le documentaire (ex. Néanmoins, je préfère…). Et ce « goût » alternatif se voit caractérisé par un assortiment de célébrités consensuelles idoines dans ce champ (Cartier-Bresson ou le tendre Doisneau ou Robert Capa et ses reportages de guerre, Walker Evans, Dorothea Lange, Man Ray, Vivian Maier, Adjet, Bérénice Abbott). Les spectateurs et analystes sont censés en être impressionnés, assommés par un tel amas culturel de gens qu’ils ignorent ou qu’ils n’auraient pas eu l’idée d’étalager ainsi.
Du coup, ils se réveillent en se demandant : mais où est passée Agnès Varda dans tout cela ? On doit comprendre que vous n’aimiez pas trop l’aspect de son travail créatif documentariste, qu’il vaut mieux ne pas y insister. Non seulement, il ne serait digne de dire du mal de la défunte, mais qu’il ne serait pas non plus nécessaire de faire de la peine à d’autre internautes, plus enthousiastes sur ce point.
En bref, vous nous dégagez comme une personnalité intéressante, singulière, mais somme toute, assez peu surprenante. Il en faut. Elle a sa place. Et l’aimons ainsi. Personnellement, j’apprends beaucoup de choses sur cette modalité de présentation de soi, statistiquement très peu fréquente sur les réseaux sociaux. Quant à la compréhension des goûts de chacun, la question est ici vraiment secondaire. Nul ne peut y accéder, à moins que l’internaute n’en donne lui-même la clé. Mais quand il le fait, il s’abuse ou abuse, donc pas la peine. Il n’y a qu’une tactique commune à tous : la capture de l’attention des autres.

Marie Sasseur dit: à

« mais où est passée Agnès Varda dans tout cela »

Elle est restée sur le bord du lac Léman, avec cette image qui n’en finit pas de faire des vagues…

«A la Ville de Douernenay Du Côté de la Côte».

christiane dit: à

@et alii dit: 29 mars 2019 à 10 h 50 min
Les « Gymnopédies » d’Erik Satie… Légères, rafraîchissantes, atypiques, agréablement construites sur un même rythme, elles se déroulent comme une rêverie tranquille, quelque chose d’atmosphérique, d’intemporel. J’aime l’interprétation de Guillaume Coppola dans la première « Gymnopédie ». Je ne connais pas celle d’Alexandre Tharaud. Je crois qu’elles ont été inspirées par le roman de Flaubert Salammbô – (danses des enfants à Sparte dans l’antiquité grecque).
Satie m’évoque Cocteau, Ravel, Debussy, Picasso, et même Suzanne Valadon… C’était un drôle de bonhomme ! Dix ans de piano au « Chat noir » puis dans les caf’ conc’… Humour et poésie… et misère. Il s’en sortira grâce à Ravel et Cocteau.

hamlet dit: à

x dit: 30 mars 2019 à 0 h 19 min

merci pour cette réponse

vous dits « l’émotion passe par la technique ».

Claudio Arrau tient des propos très intéressants à ce sujet (il faut le lire plutôt que lire Tubeuf) comme il faut l’entretien d’Osawa avec Murakami (désolé de me répéter, mais lire Tubeuf n’apporte absolument rien.

que dit Arrau ? il dit à peu près la même chose que Montaigne au début de ses essais : écrire avec son ventre, sûr que la technique chez Maontaigne joue un rôle important, sauf qu’elle vient après le ventre.

Arrau dit pareil : l’émotion ce n’est pas la technique, l’émotion c’est le mouvement que l’on donne à une phrase, c’est son élan, et cet élan est dicté non pas par l’esprit mais par le corps, et la technique n’est que ce qui va permettre d’exprimer ce mouvement.

donc en 1 : le mouvement / élan / corps et en 2 la technique comme outil permettant de l’accomplir.

c’est en ce sens que l’on peut dire que la technique n’est pas une fin mais un moyen.

la fin est dans l’élan, la technique est le moyen d’accomplir cet élan.

le problème c’est l’histoire, si nous vivions au 17è siècle nous nous poserions pas ce genre de question, à cette épouqe c’était évident, même si un type comme Quignard avec lequel on nous bassine n’a pas encore compris ça !, comme ce pauvre Pablo ne l’avait compris avec ses discussions à la Bouvard et Pécuchet avec Chaloux, notre esprit a été corrompu par des années d’intellectualisme et de connaissances inutiles, il faut revenir à de l’ignorance, parce que le corps est ignorant.

bouguereau dit: à

keupu lui rappelle l’odeur de la blatte écrasée..tu m’étonnes qu’il le kiffe renfield..tout ça c’est du mozart

et alii dit: à

Il n’y a qu’une tactique commune à tous : la capture de l’attention des autres.
je ne crois pas que ce soit la finalité de la présentation de soi et de nos gouts
notre mémoire et notre plaisir ou surprise au jeu de notre mémoire entrent en jeu:c’est justement ce qu’il me semblait à prpos de Varda dont j’ai vu Cléo à sa sortie en sortant de la Sorbonne et vu aussi les glaneuses en province dans un cinéclub;
c’est fou ce que ses films ont compté pour moi,comme un effet d’identification dont je n’avais pas conscience alors, jusqu’à créer dans un essai à un travail de « plasticienne un drole de coeur que j »ai photographié avec une pomme de terre en forme de coeur que j’avais trouvée sur un marché :et je vous passe ma joie à ce jeu dans la pensée de ce temps avec Varda

christiane dit: à

@Janssen J-J dit: 30 mars 2019 à 9 h 58 min
« Nuance de gris » ? Une belle exposition à Jacquemart André : Hammershoï.
Quant aux photographes cités, il faudrait ne pas lire les billets de Passou, scruter les photos référencées qu’il y place et lire les commentaires pour ne pas en avoir entendu parler, ni vu une partie de leur création.

P.S n°1 : j’aime l’aventure d’Agnès Varda, sa drôle de coiffure au bol en deux couleurs, sa passion des gens, sa maison rose rue Daguerre, son brin de folie, mais… (voir commentaire précédent)

P.S n°2 : Je n’aime ni votre ton professoral dans ce commentaire ni vos prétentions à vous instaurer le psychologue dédaigneux de ce blog. Restez simple, c’est là que vous êtes sympa.

bouguereau dit: à

Le désir de sabordage, bouteille de Cherry en main, existe aussi chez la perfide Albion, manière Flibustière des Antilles de Tourneur

tu parles d’érol fline..boris et nigèle..ma mère de ma mère..yavé écrase tout au casting..’flabèregastid’ qu’il aurait dit vontraube..surtout nigel..une tête dabruti galactique au moins

bouguereau dit: à

mais… (voir commentaire précédent)

sapré dsapré cricri

Janssen J-J dit: à

@9.17 mais il y a en outre un aveuglement dans votre gentillesse…
Cela dit, je mets fin à un terrible malentendu…, car c’est à votre ami Paul Edel que vous vous adressez, pas à moi, en citant ce fragment qui vous plait tant.
Et moi, si je ne me suis ainsi adressé à Etalii, c’est que cette internaute a cru devoir reprendre le fragment qui l’arrangeait pour m’ironiser. Or, j’avais simplement voulu singer sa manière, qui consiste à allègrement torpiller à longueur de temps et de pseudos divers et avariés, ce qu’elle ramasse dans Wikipedia, sans même le citer.
Le fragment auquel vous faites allusion, Ch., est de Paul Edel, c’est un copié-collé de son blog à l’entrée « Le Villa » (du 5 décembre 2018), dans une réponse de justification au sujet des gilets jaunes où il avait l’air de prendre qq distance avec Passoul.
L’incroyable, c’est que derrière ses carreaux, il n’ait même pas encore réagi à sa pros non citée, et que même une LVDB se soit laissée prendre à cet aimable fleetox.
Je tiens donc à remettre les pendules à l’heure : non seulement, je n’ai pas 10 balais de plus que Passoul, mais en outre, blasphème suprême, comme notre ami D., je n’ai jamais lu « Job », de sorte que je serais bien à mal d’en penser quelque chose. Quant à l’indigence de mon imagination romanesque, je l’assume, n’étant pas écrivain, je l’ai déjà dit à la Normandie. En l’espèce, c’était notre prix Goncourt proche et éloigné qui faisait état de la sienne d’imagination. Un signe de grande honnêteté, avais-je paradoxalement trouvé, car ce genre d’aveux, c’est somme toute assez rare, vous en conviendrez.
Coquetterie ou conviction ? Jalousie confraternelle ?… je n’en sais rien.
Je n’ai du reste rien à voir avec tout cela.
A chacun de juger, si ça amuse le roi…
__________

(source) pauledel dit :
15 décembre 2018 à 19:40

En relisant le gros ouvrage de Pierre Assouline, « Job »,mon préféré, je me dis que passé un certain âge (il est plus jeune que moi.. le veinard..) on éprouve un intérêt d’historien non seulement pour sa propre biographie, sa généalogie,ses ascendants mais aussi la biographie et les traits particuliers de ceux qui ont grandement contribué à notre formation intellectuelle et spirituelle..Bref tout ce qui a contribué à notre formation depuis l enfance,retrouver les jalons et, au fond, ils sont plus rares et enfouis qu’on ne pense..; j’ai l’impression avoir commencé jeune à jouer ce jeu qui consiste rassembler ses affaires dans sa » valise autobiographie » , mais j’explique ça dans mon cas par le fait que je n’ai jaais vraiment été préoccupé ou débordé par mon imagination, qui reste pauvrette et maigrelette. Oui, en relisant certains livres (ceux de Nourissier par exemple voir son magnifique « Une histoire française » si équilibré et si peu narcissique) on a l’impression d’être en présence de quelqu’un qui passe toujours une frontière invisible avec anxiété (danger imminent? de quoi? de qui? ) et qui présente ses papiers d’identité à des douaniers qui parlent entre eux et n ‘en n’ont rien à foutre..
————-

et alii dit: à

« mais où est passée Agnès Varda dans tout cela »
mais non:c’est avec elle que j’ai enfin réussi à rentrer à la salpetrière,au terme d’ une errance et où j’ai pu demander la fiche d’opération d’ un cancer d’une personne « très importante pour moi » et dont je ne croyais pas vraiment à la mort,bienquèe j’aie été sur sa tombe à Paris avec un taxi qui sauta hilare dessus

bouguereau dit: à

Pour ma part je n’ai jamais eu d’autre directeur spirituel que renato. Et il a fallu que j’attende autant de décennies pour rencontrer ce maitre ! Comme quoi patience et longueur de temps finissent toujours par payer

tu veux pas dire qu’il te donnes des ronds dédé toudmême..normalement c’est l’contraire..hou halors tu lui rends des menus services qui ne nous regardent pas..sauf dlalourde

christiane dit: à

@et alii dit: 30 mars 2019 à 10 h 18 min
Votre remarque est très juste quand vous écrivez en écho à cette parole de JJJ : « Il n’y a qu’une tactique commune à tous : la capture de l’attention des autres. »
Vous dîtes :
« je ne crois pas que ce soit la finalité de la présentation de soi et de nos goûts.
notre mémoire et notre plaisir ou surprise au jeu de notre mémoire entrent en jeu : c’est justement ce qu’il me semblait à propos de Varda. »
C’est tout à fait cela : un nom qui déclenche pour chacun une mémoire. C’est d’ailleurs ce qui m’avait plu dans le commentaire de JJJ et que je citais. Parfois, il vaut mieux le laisser tranquille. Il se sent obligé d’être désagréable quand on le cite, même positivement (ce qui était le cas)…

D. dit: à

Les « Gymnopédies » d’Erik Satie… Légères, rafraîchissantes, atypiques, agréablement construites sur un même rythme, elles se déroulent comme une rêverie tranquille, quelque chose d’atmosphérique, d’intemporel.

…et surtout leur mystère requière de s’abstenir de toute analyse ce que vous vous êtes bien gardé de mettre dans la vôtre, et moi-même j’en ai déjà bien trop dit sur ces joyaux.

bouguereau dit: à

j’ai pu demander la fiche d’opération d’ un cancer d’une personne « très importante pour moi » et dont je ne croyais pas vraiment à la mort,bienquèe j’aie été sur sa tombe à Paris avec un taxi qui sauta hilare dessus

non seulement les oreilles..renfield n’est plus qu’un spasme!..cricri et ‘ses voir plus bas ‘..j’ai compris..dracul!..dracul nous lit!

William Legrand dit: à

Vous aurez remarqué : ici nous sommes tous cons selon le vieux Gaga Bouguereau… mais le super-con c’est bien lui et il en est fier qu’il dirait rabougris bougros

et alii dit: à

, ce qu’elle ramasse dans Wikipedia,
Là,vous vous gourrrez stratosphériquement,très cher erdélien;vous devriez prendre ma mesure de votre ignorance, votre amnésie de mauvaise volonté, et regarder en vous

D. dit: à

bouguereau dit: 30 mars 2019 à 10 h 26 min

Bouguereau, je ne l’ai jamais rencontré et je tiens à ce que ça reste comme ça.
Je me contente de méditer sur ses commentaires et préceptes. Une sorte de religion : le renatisme.
Tout-à-fait interdit par le pontife catholique romain, j’en conviens.

et alii dit: à

la mesure de votre ignorance

Phil dit: à

belle christianalyze de jjj. La nouvelle vague n’en finit pas de finir d’autant que pas une buse critique ne s’accorde sur son départ. « Les Amants » feraient un bon début seulement Malle n’est pas assez gauchiste pour prétendre à l’initiateur artistique. Varda, deux ou trois films à retenir, ni plus ni moins que la production de la femme à Godard, mais beaucoup de reproches des homos d’avoir à Demy dissimulé la nature du désir.

bouguereau dit: à

eleusis dédé..mais toudmême cette tête de landru..jamais il aurait pu jouer de l’harmonium à l’église..

christiane dit: à

@Janssen J-J dit: 30 mars 2019 à 10 h 23 min
Vous êtes bien ombrageux ce matin. Dommage… Quand vous citez un autre commentateur, précisez-le. Ma réaction reste la même. J’ai trouvé ces quelques lignes pertinentes. Donc elles sont de Paul Edel. Merci à lui.
Et vous mangez des carottes ! (on dit que ça rend aimable…)

et alii dit: à

.dracul nous lit!
pourquoi pas?
Il se renseignerait, comme disent les erdéliens, c’est son droit(rengaine RDL)
amusez vous stratosphériquement:c’est samedi comme on dit chez Proust

bouguereau dit: à

mais beaucoup de reproches des homos d’avoir à Demy dissimulé la nature du désir

en général les comédie musicale me file des gaz dirfiloo..mais chais pas j’avais un pti béguin pour demy..son coté mécano qui chante au boulot me stupéfiait..ha sil avait soupoudré ça d’un peu de cul..les anglais étaient fait jusqu’a scapafloo

et alii dit: à

Et vous mangez des carottes ! (on dit que ça rend aimable…)
et la cuisse rose mais pas de nymphe émue!
attention, j’au qu’il y avait des problèmes avec les carottes en ce moment:je ne les aime guère, surtout cuites!

D. dit: à

La majorité du peuple britannique, toujours en faveur du Brexit notamment pour préserver son identité, considère comme une trahison les différentes manœuvres plus ou moins dissimulées destinées à repousser sa date de mise en application.
Tout les prétextes y passent et comme souvent, l’expression démocratique d’un peuple est bafoué.

Janssen J-J dit: à

@ votre ton professoral

cette expression commence à devenir virale, comme on dit, sur la rdl… Ne la reprenez pas, Ch., sachez rester simple et vous-même, même en vos déplaisirs. Merci et belle journée.

P. comme Paris dit: à

La carotte ?
Ça rend les cuisses rose.

bouguereau dit: à

pourquoi pas?

sapré dsapré renfield..t’en fais un de paroissien

Jean Langoncet dit: à

Vivement une expression démocratique proportionnelle en France afin qu’une minorité prétende au pouvoir.

Marie Sasseur dit: à

10h23.
Merci.

bouguereau dit: à

Une sorte de religion : le renatisme

pas mal..il a l’étoffe

Marie Sasseur dit: à

Je dirais : jalousie.

et alii dit: à

Le magazine 60 millions de consommateurs annonce le rappel de carottes râpées Marque repère vendues chez E.Leclerc. En cause la présence de morceaux d’emballage plastique
et j’avais lu autre chose ailleurs!
vous voyez ,ça c’est pour D!qu’il fasse gaffe,on l’a à l’oeil

et alii dit: à

pourquoi pas est un nom de bateau de Charcot;tout le monde sait ça;il doit y avoir une floppée de bateaux nommés pourquoi pas;il faut aller voir dans les ports, faire une enquête sur les noms de bateaux

et alii dit: à

j’ai cherché sur wiki qui ditEn 1907, Jean-Baptiste Charcot lance une nouvelle expédition antarctique et commence la construction d’un nouveau Pourquoi Pas ?, le quatrième du nom, bateau d’exploration polaire de 57 m hors-tout gréé en trois-mâts barque, équipé d’un moteur et comportant trois laboratoires et une bibliothèque. Il est construit à Saint-Malo sur les plans de François Gautier et les indications de Charcot.

En 1908, Charcot part avec le Pourquoi Pas ? IV hiverner sur l’île Petermann pour sa deuxième expédition polaire. Lors de cette expédition, plusieurs membres de l’équipage dont Charcot sont atteints du scorbut2. L’expédition est de retour en France en juin 1910 après un nouvel hivernage riche sur le plan scientifique. Le tracé de la terre Alexandre est accompli et une nouvelle terre est découverte, la terre de Charcot.

En 1912, le Pourquoi Pas ? devient le premier navire-école de la marine française. À cette occasion sa coque sera repeinte en noir. Elle redeviendra blanche à partir de 1918 car Charcot effectue de nouveau, avec le Pourquoi Pas ?, des missions scientifiques en Atlantique nord, en Manche, en Méditerranée et aux îles Féroé, principalement pour des études de lithologie et de géologie sous-marine au moyen de dragages, dont Charcot a mis au point le matériel et les méthodes.

À partir de 1925, atteint par la limite d’âge, Charcot perd le commandement du navire, mais demeure à bord en qualité de chef des missions. Le navire, commandé par l’officier des équipages Le Conniat, effectue de multiples navigations vers les glaces de l’Arctique. Le peintre Marin-Marie embarque en 1925 et participe à deux campagnes dans l’Arctique d’où il rapporte de nombreux croquis et dessins3. En 1926, Charcot avec le Pourquoi Pas ? explore la côte orientale du Groenland et ramène une abondante récolte de fossiles et de nombreux échantillons d’insectes et de flore.En 1907, Jean-Baptiste Charcot lance une nouvelle expédition antarctique et commence la construction d’un nouveau Pourquoi Pas ?, le quatrième du nom, bateau d’exploration polaire de 57 m hors-tout gréé en trois-mâts barque, équipé d’un moteur et comportant trois laboratoires et une bibliothèque. Il est construit à Saint-Malo sur les plans de François Gautier et les indications de Charcot.

En 1908, Charcot part avec le Pourquoi Pas ? IV hiverner sur l’île Petermann pour sa deuxième expédition polaire. Lors de cette expédition, plusieurs membres de l’équipage dont Charcot sont atteints du scorbut2. L’expédition est de retour en France en juin 1910 après un nouvel hivernage riche sur le plan scientifique. Le tracé de la terre Alexandre est accompli et une nouvelle terre est découverte, la terre de Charcot.

En 1912, le Pourquoi Pas ? devient le premier navire-école de la marine française. À cette occasion sa coque sera repeinte en noir. Elle redeviendra blanche à partir de 1918 car Charcot effectue de nouveau, avec le Pourquoi Pas ?, des missions scientifiques en Atlantique nord, en Manche, en Méditerranée et aux îles Féroé, principalement pour des études de lithologie et de géologie sous-marine au moyen de dragages, dont Charcot a mis au point le matériel et les méthodes.

À partir de 1925, atteint par la limite d’âge, Charcot perd le commandement du navire, mais demeure à bord en qualité de chef des missions. Le navire, commandé par l’officier des équipages Le Conniat, effectue de multiples navigations vers les glaces de l’Arctique. Le peintre Marin-Marie embarque en 1925 et participe à deux campagnes dans l’Arctique d’où il rapporte de nombreux croquis et dessins3. En 1926, Charcot avec le Pourquoi Pas ? explore la côte orientale du Groenland et ramène une abondante récolte de fossiles et de nombreux échantillons d’insectes et de flore.En 1907, Jean-Baptiste Charcot lance une nouvelle expédition antarctique et commence la construction d’un nouveau Pourquoi Pas ?, le quatrième du nom, bateau d’exploration polaire de 57 m hors-tout gréé en trois-mâts barque, équipé d’un moteur et comportant trois laboratoires et une bibliothèque. Il est construit à Saint-Malo sur les plans de François Gautier et les indications de Charcot.

En 1908, Charcot part avec le Pourquoi Pas ? IV hiverner sur l’île Petermann pour sa deuxième expédition polaire. Lors de cette expédition, plusieurs membres de l’équipage dont Charcot sont atteints du scorbut2. L’expédition est de retour en France en juin 1910 après un nouvel hivernage riche sur le plan scientifique. Le tracé de la terre Alexandre est accompli et une nouvelle terre est découverte, la terre de Charcot.

En 1912, le Pourquoi Pas ? devient le premier navire-école de la marine française. À cette occasion sa coque sera repeinte en noir. Elle redeviendra blanche à partir de 1918 car Charcot effectue de nouveau, avec le Pourquoi Pas ?, des missions scientifiques en Atlantique nord, en Manche, en Méditerranée et aux îles Féroé, principalement pour des études de lithologie et de géologie sous-marine au moyen de dragages, dont Charcot a mis au point le matériel et les méthodes.

À partir de 1925, atteint par la limite d’âge, Charcot perd le commandement du navire, mais demeure à bord en qualité de chef des missions. Le navire, commandé par l’officier des équipages Le Conniat, effectue de multiples navigations vers les glaces de l’Arctique. Le peintre Marin-Marie embarque en 1925 et participe à deux campagnes dans l’Arctique d’où il rapporte de nombreux croquis et dessins3. En 1926, Charcot avec le Pourquoi Pas ? explore la côte orientale du Groenland et ramène une abondante récolte de fossiles et de nombreux échantillons d’insectes et de flore.

Phil dit: à

deux Charcot faites vos jeux, dame à la carotte. le bâtelier échoué chez findus et l’hypnotiseur à femmes que Freud enviait, infichu de jouer le fakir

Janssen J-J dit: à

@10.30 vous devriez prendre ma mesure de votre ignorance

Toute façon, c’est toujours le premier jaculat qui compte, pu la peine de s’rattraper après 🙂

x dit: à

@christiane : Toulouse, « où les grisettes chantent l’opéra et les maçons le sifflent » est une observation de Berlioz. (Il me semble qu’en glissant l’opérette comme genre intermédiaire (plus à la portée des petites gens ?) vous allez en sens contraire de ce que je voulais lui faire illustrer. Je ne vous attribue pas l’intention de remettre chacun à sa place (hiérarchique) au moyen d’une hiérarchie implicite des genres musicaux (elle-même contestable, bien sûr, et en partie extérieure au seul aspect musical) mais c’est tout de même un peu à cela qu’on aboutit.

x dit: à

@renato : merci pour S. Accardo (hier soir) et salutations chigianesques

Paul Edel dit: à

Merci pour Alexander Brailowsky.

et alii dit: à

– Jacques Audiberti, dites-moi que faire
Pour que le maçon chante mes chansons

– Eh bien, mon petit, va-t’en chez mon père
Il te le dira, il était maçon
Dans le vieil Antibes, derrière la mer
Il a sa maison, rue du Saint-Esprit

– Rue du Saint-Esprit, j’y suis allé hier
Votre père est mort, Jacques Audiberti

x dit: à

@hamlet
il faudrait en effet toujours préciser la définition que l’on donne aux mots que l’on emploie car nous ne mettons pas tous les mêmes choses sous les mêmes mots. Cela provoque bien des malentendus (des gens qui se croient d’accord alors qu’ils ne le sont pas et d’autres qui s’écharpent alors qu’ils le sont sur l’essentiel mais pas sur le vocabulaire).
Le mot « technique » c’est du lourd, qui se trimballe énormément de connotations maintenant négatives ramassées dans des champs divers.
Dans le domaine qui nous occupe, la musique, il faudrait peut-être le rapprocher de la pratique.
Jouer d’un instrument ou chanter (ou siffler, merci Berlioz !), n’est-ce pas de la technique incorporée ?
Plus largement, si l’on oriente le débat sur les moyens et les fins il faudrait se poser la question de leur indépendance, à laquelle je ne crois pas s’agissant par exemple du langage (présenté comme purement instrumental) et de la pensée (une intention de dire qui préexisterait dans notre tête ?)
J’ai cette même conception de dépendance réciproque des moyens musicaux (eux-mêmes corporels) et de ce qu’on a dans le ventre.
(L’opposition de la tête et du ventre comme l’un des ravages du dualisme ?)
(L’acharnement réciproque entre les commentateurs comme l’un des ravages du virtuel ? Dans la vraie vie, Chaloux et vous seriez peut-être en train de faire un bœuf ?)

renato dit: à

x, beaucoup aimé votre post de cette nuit — à 0 h 19 min — ; vous avez par son biais suscité quelques souvenirs : je suis maintenant sur iPhone et je ne veux pas commettre des inutiles erreurs, plus tard je retrouverai mon portable et je les mettrai en ligne.

Jazzi dit: à

Merci Christiane d’avoir rappelé, sans polémique aucune, à Clopine, que l’école documentaliste française à bien d’autres sources que celle initiée et développée par Agnès Varda.
Il faudrait partir des frères Lumières, citer le Jean Vigo de « A propos de Nice » et faire un arrêt sur images sur « L’Espoir » de Malraux.
Et surtout ne pas oublier le grand homme à la caméra Dziga Vertov…
Certes, le cinéma d’Agnès Varda est bien sympathique, mais il ne s’agit pas de confondre bimbeloterie et joaillerie.
Pour Delaporte, qui demande des documentaires de qualité, je lui recommande de lire la chronique suivante, consacrée à un film « extra-ordinaire », que l’on peut voir actuellement sur nos écrans…

Clopine dit: à

Oui, Jazzi, et dans l’école « française » il y a eu Jean Rouch !

Je jouais simplement au jeu des 7 familles; Le grand’père c’est Rouch, bien sûr, mais le père pour bibi c’est Rouquier et ses formidables « biquefarre » et « farrebique »…

Actuellement, côté fils, y’a Depardon, bien sûr, mais je n’aime pas sa manière, et ne suis pas touchée par ce style de documentaires-là.

(il s’agissait surtout de verser une larme pour Agnès. Je n’ai pas encore vu « visages, villages », je ne savais pas qu’elle ne serait plus là, donc, quand je vais y aller…)

Clopine dit: à

Et sinon, avez-vous le printemps ce week-end ? Quelle énergie procure-t-il !

D’autant que le Clopinou vient chez nous…

Et c’est comme si les oiseaux qui en mettent un coup en ce moment, le matin (au point que le vacarme des voitures doit leur céder le pas), si la table sortie dehors pour y servir les repas, avec son grand parasol (sorti puisque la glycine n’a encore ni feuilles ni fleurs, et sur la toile blanche duquel l’ombre des rameaux dessine comme une estampe japonaise), si le grand soleil par là-dessus, si Brad Meldau jouant trois pièces après Bach sur la chaîne, c’est comme si tout cela se pressait, s’ordonnait, et renchérissait sur le plaisir que me procure cette simple nouvelle : je vais passer quelques bonnes heures avec mon fiston !

Je sais qu’il n’est pas de bon ton de clamer sur tous les toits son amour maternel – de la mère abusive à l’impudeur, les jugements se froncent comme des sourcils, et ici le venin se répand – mais pourtant, comment décrire le bonheur d’une simple relation aimante entre une mère et son fils de 25 ans , si ce n’est en convoquant, pour mieux se faire comprendre, l’allégresse du printemps ?

Delaporte dit: à

« Pour Delaporte, qui demande des documentaires de qualité, je lui recommande de lire la chronique suivante, consacrée à un film « extra-ordinaire », que l’on peut voir actuellement sur nos écrans… »

Et alors, quel est ce film ?

Janssen J-J dit: à

nous partageons vos émois maternels printaniers, croyez-le bien. Bons courages paraphiliques,

et alii dit: à

@cflopine
comme je vous comprends!j’étais hier avec mon fils qui après un longpériple avait plein de choses à raconter:quelle joie! ça passe sivite, trop vite;
il repart cette semaine dans son pays d’adoption, je ne sais pour combien de temps,
bon week end à tous près de vous

et alii dit: à

ce que dit le médecin chéri des français
« Les réseaux sociaux sont le cancer de la société de demain, expliquait-il sur le site du Point il y a trois mois. On l’a vu avec le complotisme et les fausses informations chez les Gilets jaunes. Il peut y avoir une révolution et une guerre à cause des réseaux. » « Les réseaux sociaux sont le cancer de la société de demain, expliquait-il sur le site du Point il y a trois mois. On l’a vu avec le complotisme et les fausses informations chez les Gilets jaunes. Il peut y avoir une révolution et une guerre à cause des réseaux. » « Les réseaux sociaux sont le cancer de la société de demain, expliquait-il sur le site du Point il y a trois mois. On l’a vu avec le complotisme et les fausses informations chez les Gilets jaunes. Il peut y avoir une révolution et une guerre à cause des réseaux. »

et alii dit: à

c’est la fatigue:excuses,je me repose

Jazzi dit: à

Comment filmer le chaos ?

C’est le propos du film documentaire « Still Recording » (un terme technique désignant une fonction secondaire de la caméra consistant à enregistrer des images fixes) de Saeed Al Batalj et Ghiath Ayoub.
Deux étudiants partis participer à la révolution syrienne, caméra au poing, et rejoints plus tard par leur ami Milad, peintre et sculpteur, étudiant aux beaux-arts de Damas.
Se partageant entre la capitale, où sont concentrées les forces de Bashar al-Assad, et la Ghouta orientale, autrefois appelée le verger de Damas et située à quelques kilomètres plus à l’est, ils vont filmer, assistés d’un collectifs de cameramen dont certains y laisseront leur vie, les combats qui se sont déroulés essentiellement dans la ville assiégée de Douma et le front de Jobar, entre 2011 et 2015.
Des scènes proprement surréalistes (que n’aurait pas osé imaginer le Malaparte de Kaputt : un gamin ayant trouvé un morceau de jambe après explosion, avoue l’avoir jeté à la poubelle) que nos jeunes documentalistes, qui n’ignorent rien de l’art du cadrage – on a même droit à une étonnante leçon de master en cinéma appliqué ! -, enregistrent et nous donnent à voir, nous plongeant en direct-différé au coeur de la guerre civile.
On y apprendra ainsi de la bouche des jeunes combattants, qu’il n’y a rien de plus excitant que de fuir sous les bombardements !
Dieu que la guerre est jolie ! A proportion de l’horreur qu’elle engendre ?
Ici, les cadavres, tous sexes et générations confondus, ne font pas de la figuration.
Ici nulle voix off pour nous dire ce qu’il y aurait à comprendre et décrypter le sens des images.
Des images brutes et des mots de circonstance, non improvisés.
Au spectateur de voir et d’essayer de comprendre la situation, au-delà des intentions et des motivations premières des cinéastes.
Nous qui voyons se profiler derrière ces jeunes révolutionnaires libertaires aux cheveux longs les inquiétants combattants de Daesh et savons, que depuis les combats de février à avril 2018, les forces du président Bachar al-Assad ont reconquis le terrain…
Aujourd’hui, nos cinéastes sont réfugiés à Beyrouth.
Qui demain, noblesse du cinéma oblige, nous donnera à voir, à comprendre, la suite du chaos ?
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19582546&cfilm=266405.html

Phil dit: à

où est passé le goût du cinéma, dear Baroz ? tout ça ne vaut pas un bon Charles Bronson.
Dans la série des faux docu, ajouter les goîtreux orchestrés par le Bunuel, une des égéries de Varda

Jazzi dit: à

Noblesse du cinéma oblige, Phil.
Pour se distraire on peut toujours aller voir le « Dumbo » de Tim Burton, dont il est inutile que, l’ayant vu, je vous parle ici…

Claudio Bahia dit: à

@ notre esprit a été corrompu par des années d’intellectualisme et de connaissances inutiles, il faut revenir à de l’ignorance, parce que le corps est ignorant. (Hamlet)
Vous nous donnez à refléchir, Hamlet, vous nous donnez à refléchir!

PS: j’ai écouté attentivement ce Prélude n° 1, magnifiquement interprété (au milieu, ce coté balancé du choro de rue). Vous analysez bien cette musique; je ne suis moi-même pas à la hauteur pour m’exprimer à ce sujet.

Phil dit: à

Les Dumbos ont crevé l’écran et se retrouvent aujourd’hui dans les spectateurs, dear Baroz !

renato dit: à

Voilà que j’ai oublié un signe, donc corrigé :

… quelques souvenirs suscité par x :

« je ne suis pas argentine, ni brésilienne, ni paraguayenne (j’avais pourtant l’impression que Catedral me parlait) et je vous accorde que je ne connais pas grand-chose à la musique de l’Amérique du Sud. »

Lors d’une tournée au Japon, Severino Gazzelloni avait fait partie d’un jury pour un concours de flutistes traditionnels japonais, et à Sienne certains se demandaient, et lui demandaient, comment avait-il pu juger la qualité du jeu puisqu’il ne connaissait pas la musique japonaise. À un moment, Severino, excédé, dit : « La flûte n’est qu’un tuyau, et souffler dans un tuyau c’est souffler d’un un tuyau, peu importe la culture et la tradition du souffleur ».

À propos du « poulailler ».
Dans une courte prose publiée dans Papillon de Dinard, Montale — qui cultiva dans sa jeunesse la velléité de devenir chanteur d’opéra — raconte de son expérience de la claque. En bref, un coiffeur chef de claque l’embauche, naturellement, si mon souvenir du texte est bon, la carrière de claqueur du futur poète ne durera que l’espace d’un ou deux opéra, mais peu importe. Avant l’occupation de l’espace mental « relax-chez-le-coiffeur » par le foot, chez le coiffeur, commérages bien à part, on parlait beaucoup d’opéra et un peu de politique.
Jusqu’à mes 18 ans, soumis à la garde alternée, je passais un week-end sur deux avec mon père et le samedi après-midi c’était coiffeur, celui de mon père était juste à côté de l’entrée des artistes de la Scala ; sa clientèle : les artistes de passage et celle que vous appelez « gens de la haute », dont il était le chef de claque.
À l’époque il était encore normale qu’un fils hérite la profession et l’affaire de son père, le coiffeur de via Verdi était donc le descendent d’une dynastie de coiffeurs et chefs de claque qui remontait à Donizetti, Rossini, Verdi, etc., et le temps de la coupe l’on pouvait assister à des analyses d’opéra très fouillés parfois conduite par des chanteurs — Gobbi, Del Monaco — ou par des critiques raffinés — Beniamino Dal Fabbro — ; analyses arbitrées par le coiffeur qui se rappelait, naturellement, de ce que son grand-père père disait sur la base du souvenir de l’arrière grand-père lequel avait soigné la barbe de Verdi.
Lors de mes 18 ans, finalement libre, j’ai changé de coiffeur et presque par hasard je suis tombé sur le chef de claque du public d’en haut, du « poulailler » — en it. loggione ou piccionaia —. Par hasard, enfin il était en face au bistrot où j’avais mes habitudes :
https://blogfigures.blogspot.com/2012/03/bar-giamaica.html

Nouveau coiffeur, donc. Pas de chanteurs, seulement des amateurs d’opéra — et avec Beniamino Dal Fabbro je conversais au bistrot et c’était plutôt question de poesie —, mais des belles analyses et un tas d’histoires de coiffeur transmise de père en fils dont la raison pour laquelle le père du coiffeur, qui tenait le salon avant WWII, avait décidé de ne pas adhérer au fascisme : Mussolini que lors de son période milanais, avait été client du salon — à l’époque du grand-père, donc —, était paraît-il réfractaire à l’opéra même s’il disait de l’aimer beaucoup, « et puisque, disait mon coiffeur, il n’y a pas d’effet sans cause, il ne pouvait que porter le pays à la ruine ».

Paul Edel dit: à

Parmi ceux qui sont classés comme « documentaristes », je m‘étonne d’un oubli considérable… Pourquoi ne pas nommer le plus stupéfiant d’entre eux, le premier et jeune Alain Resnais, documentariste qui a réalisé un film sur la bibliothèque nationale avec « toute la mémoire du monde » , et « les statues meurent aussi » avec Chris Marker(film qui eut des problèmes avec la censure de l’époque à cause de son anti colonialisme)).. et surtout! surtout, un film incroyable qui aurait dû être infaisable ,ce « Nuit et brouillard » (1956), le plus exceptionnel documentaire sur la tragédie des camps de concentration, co- écrit avec l’un des survivants de ces camps, le bordelais Jean Cayrol.
Trente-deux minutes, mélange d’archives noir et blanc et de séquences couleurs tournées sur les lieux , avec ces rails et traverses herbeuses de l’entrée du camp.. Le film obtint le Prix Jean Vigo. Ceux qui l ‘ont vu s’en souviennent. quand il fut distribué en Allemagne, il provoqua un choc énorme et une prise de conscience pour les jeunes générations.

Delaporte dit: à

Comme documentariste, il y a aussi le Claude Lanzmann de Shoah, qui a marqué l’histoire du cinéma.

et alii dit: à

@claudio Bahia
il y a eu un colloque dans votre pays dont je ne peux pas lire les articles qui peuvent vous intéresser;voici le lien de cet excellent site
BERTURA
JACY SEIXAS / JOSIANNE CERASOLI / IZABEL MARSON / STELLA BRESCIANI
1. DIZENDO A NAÇÃO: CONTEXTURAS DE SABER E PODER
Linguagens e paisagens: o cadinho cultural que informa e enforma o Brasil
Márcia Naxara
Política e conhecimento na tessitura da crítica de Joaquim Nabuco à república e suas
congêneres latino-americanas
Izabel Marson
https://rhuthmos.eu/IMG/pdf/programacao_coloquio.pdf
Colóquio Internacional
Tramas e dramas do político: linguagens, formas, jogos
18-21 de outubro de 2010
UFU – UBERLÂNDIA – MG
Organização conjunta1
:
Núcleo História e Linguagens Políticas: razão, sentimentos e sensibilidades
Núcleo de Estudos e Pesquisa em História Política – NEPHISPO-UFU

Delaporte dit: à

Nuit et Brouillard est seulement un montage d’images d’archive, sur un texte il est vrai original de Jean Cayrol.

Delaporte dit: à

Il y a une histoire pas drôle du tout à propos de coiffeur. C’est celle du type qui dit à quelqu’un : « Il faut supprimer les juifs et les coiffeurs ! », et l’autre de répondre : « Pourquoi les coiffeurs ? »… J’aimerais connaître l’origine de cette blague, peut-être juive. Les juifs ont beaucoup d’humour et d’autodérision… C’est ce qui a toujours fait la grandeur de ce peuple.

Paul Edel dit: à

Delaporte, vous commettez une erreur.
Resnais est allé tourné sur les lieux à Auschwitz Birkenau et les séquences en couleurs sont d’un force immense. Notons aussi que le commentaire musical est tout simplement du grand Hanns Eissler
Wikipedia précise ceci, la fin du commentaire du film:

« Neuf millions de morts hantent ce paysage.

Qui de nous veille de cet étrange observatoire, pour nous avertir de la venue des nouveaux bourreaux ? Ont-ils vraiment un autre visage que le nôtre ? Quelque part parmi nous il reste des kapos chanceux, des chefs récupérés, des dénonciateurs inconnus…

Il y a tous ceux qui n’y croyaient pas, ou seulement de temps en temps.

Il y a nous qui regardons sincèrement ces ruines comme si le vieux monstre concentrationnaire était mort sous les décombres, qui feignons de reprendre espoir devant cette image qui s’éloigne, comme si on guérissait de la peste concentrationnaire, nous qui feignons de croire que tout cela est d’un seul temps et d’un seul pays, et qui ne pensons pas à regarder autour de nous, et qui n’entendons pas qu’on crie sans fin. »

Jazzi dit: à

Il n’était pas question de retracer ici l’histoire du cinéma documentaire, Paul et Delaporte. Juste préciser que tout n’a pas commencé avec Agnès Varda, mais plutôt en silence sur un quai de la gare de la Ciotat…
https://www.youtube.com/watch?v=MT-70ni4Ddo

et alii dit: à

Laure Garrabé
La créolisation à l’œuvre dans une pratique musicale brésilienne : rythmicité, diversité, relation
l’article est en entier en français:
Le maracatu-de-baque-solto, ou maracatu rural, est une pratique à la fois musicale, chorégraphique et dramaturgique du carnaval de Pernambuco, État du Nordeste du Brésil. Peu d’archives font état de son émergence, mais elle serait née au début du XXe siècle dans la Zona da Mata Norte, région rurale consacrée à la culture de la canne à sucre, à l’initiative d’une poignée de paysans en vue de participer à la fête sur le modèle des agremiações carnavalescas (associations carnavalesques, types de corporations religieuses, professionnelles, musicales, ou tout à fait ponctuelles). En un siècle, elle a connu une ascension extraordinaire : d’un groupe de paysans munis d’une lance, d’un chapeau en forme d’entonnoir et d’une cloche de bétail dans le dos, cette forme d’expression de la culture populaire de Pernambuco est aujourd’hui l’une des plus importantes du carnaval de Recife, capitale de l’État et quatrième centre urbain du pays.
https://rhuthmos.eu/spip.php?article797

Delaporte dit: à

Une blague catholique :
___________
Une toute jeune nonne va voir la mère supérieure et lui dit : « Ma mère, je veux quitter le couvent, je voudrais être prostituée. — QUOI??? — Je veux m’en aller, je veux être prostituée! — Ah bon! J’avais cru entendre protestante! »

Delaporte dit: à

« Delaporte, vous commettez une erreur. »

C’est possible, j’ai vu ce film il y a au moins 25 ans.

Jazzi dit: à

Ton histoire ne vaut pas un pet de nonne, Delaporte, on est pas là pour plaisanter, avec tous ces Gilets jaunes qui rôdent !

Paul Edel dit: à

Jazzi, tu sais très bien que « Nuit et brouillard » est un jalon historique dans l’histoire du documentaire français.

PATRICE CHAROULET dit: à

CHATEAUBRIAND, SUICIDE, MONTHERLANT, CIORAN

On a failli ne rien pouvoir lire de Chateaubriand. Avant de quitter le manoir paternel, le futur écrivain fit une tentative de suicide qu’il nous raconte. Il mit une balle dans un fusil de chasse, mit le canon du fusil dans sa bouche, appuya sur la détente. Le coup ne partit pas. Il en fut quitte pour la peur et ne s’obstina pas, y voyant un signe du ciel.
On sait, en revanche, que sa sœur adorée, Lucile, réussit, elle, son suicide en 1804. J’ignore de quelle façon elle se suicida.

A propos de suicide, Montherlant s’informa des années durant sur le suicide chez les Romains en consultant un grand connaisseur de la littérature latine, le jeune Gabriel Matzneff (toujours vivant, lui). Longtemps après, quasi aveugle, considérant que la somme de ses plaisirs ne compensait pas la somme de ses tristesses, Montherlant, après avoir comparé toutes les façons de se suicider, ne voulut pas rater son suicide. Il prit un revolver et le mit dans sa bouche. Par écrit, il chargea Gabriel Matzneff de disperser ses cendres sur le forum de Rome. Ce qui fut fait.

Quant à mon ami Cioran, ami de Matzneff aussi, il passa une partie de sa vie à vanter le suicide, et mourut de mort naturelle. Sa compagne, Simone Boué, agrégée d’anglais, qui fit bouillir la marmite, Cioran n’ayant jamais été salarié, elle, fut renversée par un voiture à Paris. Ah, les bagnoles !

renato dit: à

Venons donc hamlet à « le choro brésilien il faut être brésilien pour le comprendre, comme la musqiue argentine il faut avoir du sang argentin dans les veines pour la comprendre ». Si je me tiens à votre opinion, je ne peux pas apprécier la musique allemande ni la musique française, et je me suis fait l’illusion de comprendre, que sais-je ?, une milonga plutôt qu’une raga.

Marie Sasseur dit: à

Paul Edel , qui a des etonnements venus d’ailleurs à propos de « Nicht une Nebel » de Resnais.

« Ceux qui l ‘ont vu s’en souviennent. quand il fut distribué en Allemagne, il provoqua un choc énorme et une prise de conscience pour les jeunes générations. »

Les vieux comme Edel se souviennent peut-etre du pataquès diplomatique à Cannes,qui aboutit à l’exclusion de ce film de Resnais, au festival de Cannes, en 1955.

Ce qui est certain c’est que ce film a été présenté à des enfants, en Allemagne de l’Ouest, à valeur éducative. Ce qui en dit déjà assez long, sur la méthode…

Parmi ces jeunes, figure la fille d’un pasteur évangéliste, qui est devenue une terroriste des années de plomb en Allemagne , histoire portée à l’écran par M. von Trotta.
C’était une copine à Ulrike, que Delaporte doit connaître.

J’imagine que Paul Edel comprend l’allemand.
Car ces infos, ne sont pas sur Wikipedia, dont on se souvient qu’il avait souhaité dauber ceux qui y ont recours, sur la RDL, pas sur son blogounet, où il est seul à détenir la vérité.

Marie Sasseur dit: à

 Nicht une Nebel 
Lire: nuit et brouillard, night and mist, Nacht und Nebel.

Delaporte dit: à

« Ton histoire ne vaut pas un pet de nonne, Delaporte, on est pas là pour plaisanter, avec tous ces Gilets jaunes qui rôdent ! »

Mon cher Jacuzzi, vous n’avez aucun sens de l’humour, vous l’esthète gay, le cinéphile avéré, l’obsédé du cul. Je suis bien content que les gilets jaunes vous aient gâché votre samedi oisif, vous le jouisseur sadique qui aime tant regarder la souffrance des autres, vous délectant de leurs malheurs. Les gilets jaunes vous pendront un jour ou l’autre, Jacuzzi, vous avez bien raison de vous en méfier !!!

Delaporte dit: à

Décidément, sur ce blog, personne n’aime mon humour – à part mère Clopine, bien sûr !

Delaporte dit: à

« le jeune Gabriel Matzneff (toujours vivant, lui). »

Montherlant s’est flingué à cause de lui, mais lui, Matzneff, aujourd’hui vieux à faire peur, a préféré jouir du rabe et est effectivement « toujours vivant », malgré son statut officiel de délinquant pédophile. Que fait la justice ?

Phil dit: à

Rappelons que le documentaire « Nuit et Brouillard » mentionne une seule fois le mot « juif », parmi les autres victimes du nazisme. De Resnais-Cayrol à Lanzmann, glissement de terrain chez les documentaristes.

et alii dit: à

@P.Edel
qui de nous?
je crois qu’on peut répondre G.Agamben homo sacer
Biopolitique et compréhension du totalitarisme
Foucault, Agamben, Arendt
Martine Leibovici

Phil dit: à

Matzneff écrit bien, dear Delaporte, et mieux que de nombreux écrivains déclarés non-pédophiles, c’est effectivement un problème.

Marie Sasseur dit: à

Les allemands ont réussi à faire interdire ce film à Cannes, de peur de réactiver une haine à leur égard. Il y a eu plusieurs versions de ce film en Allemagne. Mais Paul Edel « l’etonnė », doit en savoir plus. Comme il le raconte, ce choc, il a dû voir ce film en version colorisee en BRD.

Jazzi dit: à

« Wikipedia, dont on se souvient qu’il avait souhaité dauber ceux qui y ont recours, sur la RDL »

L’anti wiki ce n’est pas Paul Edel, Marie Sasseur, mais… Passou !

Ne pas oublier de dire que c’est Philippe Erlanger qui fit retirer « Nuits et Brouillard » de la sélection cannoise, un juif qui ne voulait pas froisser les Allemands, à l’heure de la reconstruction…

Delaporte, je m’inquiète surtout pour notre amie Annelise Roux à Bordeaux-ville-morte aujourd’hui…

Jazzi dit: à

« Les gilets jaunes vous pendront un jour ou l’autre, Jacuzzi »

Quel humour, Delaporte !

Marie Sasseur dit: à

« c’est effectivement un problème. »
La pédophilie est un crime. What else, Phil ?. Vous legiferez en quelle matière ?
Ce temps où les salopards petitionnaient dans le journal de Paris pour défendre ce crime est révolu.

Jazzi dit: à

Matzneff fréquentait beaucoup la piscine Deligny, Delaporte, comme toi et moi…

Marie Sasseur dit: à

« L’anti wiki ce n’est pas Paul Edel, Marie Sasseur, mais… Passou ! »

Passou a changé, depuis qu’il sait tout sur ke saturnisme, grâce à wiki. Et Passou ne s’en sert pas.

Ce qui n’est pas le cas de Paul Edel.
Qui caviarde du wiki, et très souvent.

et alii dit: à

Le camp, selon Agamben, serait « le nomos de la modernité (…) la matrice cachée (…) de l’espace politique dans lequel nous vivons encore [6]
[6]
Ibid., p. 179. ».

Marie Sasseur dit: à

Paul Edel qui vient troller ici avec « nuit et brouillard »; jamais dans le sujet du billet. Fait l’faire !

et alii dit: à

Ayant affaire au vivant, les agents de la biopolitique seront naturellement les médecins tout autant que les démographes.

8Mais ce qui distingue en général le biopouvoir — qu’il soit « anatomo-politique » ou « biopolitique » — du pouvoir souverain est qu’il s’applique aux corps par des normes plus que par des lois. Pour prendre la vie en charge, soit pour la discipliner, c’est-à-dire la rendre productive, soit pour la réguler, la corriger ou la protéger, le biopouvoir doit en passer par des régulations de plus en plus fines, alors que la loi est caractérisée par sa généralité. Contrairement à la loi, la norme n’interdit ni ne prescrit rien, elle est directement formatrice du comportement de l’individu et le conforme à celui des autres. De ce point de vue, la différence entre les biopolitiques et l’anatomo-politique est que seules les premières supposent l’Etat comme organe régulateur. Non pas l’Etat souverain mais, selon une expression apparue au XVIIe et XVIIIe siècle, l’Etat de police dont l’objet est « la vie en société d’individus vivants [13]
[13]
Michel Foucault, « Omnes et singulatim : vers une critique de… ». Investi d’un pouvoir biopolitique, c’est l’Etat de police et non l’Etat souverain qui fonctionne selon la norme plus que selon la loi.

Phil dit: à

Matzneff emploie très bien le subjonctif imparfait, Miss Sasseur. les soviétiques ont voulu l’entuber en lui refilant des garçons d’ascenseur, mais comme Gide en son temps, il a résisté ! what else ?

et alii dit: à

qui connait Brundibár

Marie Sasseur dit: à

What else ?
Dites Phil, gaffe; voyez ce qui est arrivé cet animateur télé, Quesada. Rien que vous ne dussiez ignorer.
Alors mollo, sur la propagande, pour criminels.

Jazzi dit: à

Delaporte, tu crois vraiment que Montherlant a attendu Matzneff pour se suicider à la romaine ? Il lui a seulement confié la tâche d’aller répondre ses cendres sur place !

Jazzi dit: à

répandre

Phil dit: à

à la demi-romaine (comme il y a demi-mondain), dear Baroz. Montherlant a d’abord bu la ciguë, avant de presser la gachette

et alii dit: à

(comme il y a demi-mondain),et demi habile

Jazzi dit: à

A la greco-romaine, alors, Phil !

et alii dit: à

un docu sur la toile:Voices of the children (1996)

gisèle dit: à

A propos de Satie (qui en a parlé ?) La 1° fois que j’ai entendu les Gymnopédies et les Gnossiennes ,il y a longtemps, c’était Noël Lee qui était au piano, une vraie révélation,à Gavaud, peut-être; j’ai immédiatement acheté le 33 tours. Longtemps ce fut le seul enregistrement disponible….
Sur you tube , pas trouvé. Mais il y a un enregistrement remarquable des Brazileira de Darius Milhaud, pour 2 pianos; noël Lee/ Christian Ivaldi, sous la direction de Georges Prêtre, si cela vous chante https://www.youtube.com/watch?v=Fb63odcqsPQ
Et puis Satie est l’auteur de la valse : « je te veux.. » Paroles inoubliables…d’un illustre inconnu. L’interprétation sur youtube est exécrable, sorte de goualante traînante alors que c’est une valse musette très acidulée. Les paroles sont sur le net, la musique aussi..essayez !

christiane dit: à

@x dit: 30 mars 2019 à 10 h 58 min
Eh bien, vous aurez gâché ma journée ! J’avais ajouté « opérettes » (je n’ai pas osé « chansons ») parce qu’une vieille dame aimait tant chanter des airs de « la Belle Hélène » de « La Vie parisienne » ou ces airs surannés des « Violettes impériales » de Raymond Scotto ou de « Ciboulette » de Reynaldo Hahn. C’était les airs de mon enfance et cette petite cousette ne connaissait pas, ne pouvait transmettre l’art lyrique privilégié de l’Opéra.
Vous n’avez jamais eu à vos côtés une dame aux cheveux blancs fermant à demi les paupières sur un souvenir solitaire et chantonnant « L’heure exquise qui nous grise » de la Veuve Joyeuse. Autrefois cette musique chantait doucement pour nous, les enfants, qui ne connaissions aucune note de solfège, n’allions pas au conservatoire, ni à l’Opéra. Ajoutez un cliquetis d’aiguilles car elle nous tricotait des pulls et un froissement de pages parce que les livres de la bibliothèque étaient notre joie (eh oui !). Ou encore la pédale de la machine à coudre qui s’arrêtait quand le poste diffusait un air qu’elle reprenait avec ravissement. J’aimais, nous aimions cette voix douce. C’était bien quand le même chant déroulait le même plaisir.
Il y avait des chansons aussi « Toi, ma p’tite folie, mon p’tit grain de fantaisie » ou « L’enfant de la balle » ou « Mademoiselle de Paris », « Un gamin de Paris », « Madame Arthur »… Francis Lemarque, Line Renaud, Mick Micheyl, Luis Mariano, Tino Rossi, Yvette Guilbert, Trenet et « L’âme des poètes ». Et son sourire sur ses lèvres…
« Longtemps, longtemps, longtemps après que les poètes ont disparu, leurs chansons courent encore dans les rues… »
et ses chansons aussi. Et son visage aussi.
C’était mon enfance et non, il n’y avait pas d’airs d’Opéra.
Quel traitement dédaigneux vous lui réservez…

christiane dit: à

@gisèle dit: 30 mars 2019 à 16 h 12 min
C’est Et alii qui en a parlé le premier et ce commentaire me fait bien plaisir comme celui sur ce magnifique « Lac des Cygnes ».

christiane dit: à

@Jazzi dit: 30 mars 2019 à 11 h 53 min
Oui, Jazzi, sans polémique aucune (et sans désir d’étaler des connaissances – cf JJJ)

gisèle dit: à

gisèle 16h12 : salle Gaveau .

@ Janssen JJJ 9h58. Sur ce blog où coule à flots l’insulte, fleurie ou non, vous faites une analyse pertinente sans effet de manches,pas facile, chapeau.( pas de réponse, inutile, je prends le tacot de 17h pour une destination tenue secrète )

Delaporte dit: à

« Matzneff écrit bien, dear Delaporte, et mieux que de nombreux écrivains déclarés non-pédophiles, c’est effectivement un problème. »

Il écrit bien, mais ses livres ne valent rien, et personne ne les achètent.
Quant aux questions de Jacuzzi, je crois que Le Suicide chez les Romains (qui est un bel essai, la seule chose que Matzneff ait écrit de valable et de non nombriliste) a beaucoup influencé et motivé Montherlant pour se suicider. Matzneff a écrit une apologie du suicide, et Montherlant a été son lecteur-cobaye ! Matzneff à la piscine Deligny, il y passait son temps entouré de petits garçons de sept-huit ans dépravés par ses soins. J’ai croisé ce monstre en effet à maintes reprises, mais ce n’était pas la seule chose à voir à Deligny. Et j’ai d’ailleurs dû vous croiser également, Jacuzzi, il y avait beaucoup d’homosexuels en string, qui allaient bronzer dans le solarium. Vous en faisiez partie, Jacuzzi. Finir pendu par les gilets jaunes est une triste fin, certes, que les journées ensoleillées passées à la piscine Deligny ne promettaient pas !

christiane dit: à

@Gisèle
Eh bien moi, je ne la trouve pas pertinente du tout cette arrogante et intrusive tentative de Docteur Freud, toujours si sûr de ses jugements, comme vous du reste. Allez, « collés, copiés », allez au diable tous les deux et occupez-vous de vous décrypter (ce n’est pas triste non plus !)

Delaporte dit: à

Dire comme Phil que Matzneff écrit bien c’est le début du stupre et de la débauche, le commencement de la pédophilie. Cela me fait penser au Parfum de Süsskind, la séduction qui naît, croît et s’amplifie jusqu’au crime. On y a vu une hyperbole du nazisme, mais c’est vrai de tout ce qui est le mal absolu, comme de la pédophilie. Il y a des paroles qu’il vaudrait mieux ne pas prononcer, Phil.

et alii dit: à

merci christiane:eh bien je connais toutes ces chansons -et j’ai les cheveuxtout blancs depuis plusieurs années !

Delaporte dit: à

Matzneff a fait toute une carrière d’auteur à scandale avec des livres que personne ne lisait. Quelques romans, qui étaient son Journal mis en forme et surtout cet interminable Journal, sans intérêt, une sorte de listes ininterrompue de noms de jeunes filles et de petits garçons qu’il mettait jadis dans son lit, assaisonnée de son poids, tel jour, de ce qu’il mangeait de manière toujours diététique, et c’est tout. Alors, le style est peut-être superbe (très classique, sans rien d’innovant, tout est décalqué des grands auteurs, sans plus) mais la matière est nullissime. D’ailleurs, qui cela pouvait-il bien intéresser, à part trois obsédés décatis ? Matzneff est l’exemple absolu de l’écrivain raté. Ses obsessions personnelles n’intéressaient que lui.

gisèle dit: à

Christiane 16h21. Si vs aimez la danse, vs pouvez en visionner le replay, c’était sur la cinq et c’était remarquable. Cette semaine, j’ai vu, aussi , « Giselle » dans une interprétation « classique », retransmission du Marinsky avec un danseur étoile superbe,Mathieu Ganio ‘le fils de Dominique Khalfouni,Etoile à Garnier mais qui fut une Carmen exaltante à Marseille avec Roland Petit.
J’ai vu aussi « casse noisette » très « classique ». La comparaison s’impose: classique car le sujet (l’argument) l’emporte et est clairement exprimé par les décors: maisonnette en bois gentillette, forêt etc…/ atmosphère de Noël, enfants, famille, oncle et…casse noisette. Les rêves de la fillette sont axés sur le pittoresque, danse chinoise par ex,splendeur absolue des costumes, une fortune; perfection technique,donc un ravissant divertissement. Pour « le lac.. » Noureev a balayé tout pittoresque, jouant sur le blanc, le noir, tutus, plateau nu. Technique parfaite, bien sûr, mais, on, j’ai été attrapée par ce quatuor/trio mystérieux qui joue sa vie ,en fait.
Tapez Léonor Baulac, vs y verrez des photos étranges et belles, Fr.Alu, aussi.
**d’accord avec vous pour l’expo Cognac Jay.
oups, je vais être en retard.
Joyeux poissons en choco..

P. comme Paris dit: à

Que de turpitude putride dans le stupre, Delaporte.

gisèle dit: à

errare : jacquemart andré ,pas cognac jay !!

Jazzi dit: à

« J’aimais, nous aimions cette voix douce »

Elle vous chantait l’Opéra de la rue, Christiane, l’Opéra à quatre sous !
Etait-ce la voix de ta grand-mère ?

Phil dit: à

dear Delaporte, quel intérêt à classer les livres selon qu’ils se vendent ou pas ? aucun. Matzneff aurait pu finir dans le stupre et l’inutilité comme Dustan, il laisse un témoignage de dandy russophile blanc à la religion un peu branlante et guère orthodoxe certes, mais plus distrayant dans sa retraite couverte d’opprobre par les idiots de service qu’un Renaud Camus obsédé par la chose publique. Les diaristes dans son genre donnent des journaux plus utiles à la postérité que ceux d’un Charles Du Bos, par exemple, qui semble piétiner dans ses tourments de converti à longueur de pages.

Jazzi dit: à

Le Journal de Matzneff préfigurait celui de Renaud Camus, Delaporte…

christiane dit: à

@Jazzi dit: 30 mars 2019 à 17 h 17 min
Non, Jazzi. De ma mère… dans notre tout petit appartement au pied de la butte. Quand je lui ai dit au revoir… elle était devenue cette vieille dame aux cheveux blancs écoutant toujours son opéra de quat’ sous… Elle était notre fée Mélusine, enchantant tout ce qui n’était pas enchanté…

christiane dit: à

Merci, Et Alii pour cette mémoire commune à nos enfances.

christiane dit: à

@Gisèle. Je l’ai vu en direct, émerveillée. Tout ce que vous avez dit des quatre personnages est juste. J’ai aimé les plans en plongée révélant l’impeccable chorégraphie puis retour au plan horizontaux. Un plaisir inégalé dans les multiples versions du Lac des Cygnes.

Jazzi dit: à

Non, pas de string à Deligny, Delaporte. J’offrais alors aux rayons du soleil mon corps nu : un corps musclé et poilu à souhait (en blond vénitien) seulement revêtu d’un maillot de sport en V, mettant en valeur une promesse de bonheur…

PS. : Les gilets jaunes n’ont pas d’autres chats à fouetter que moi ?
Me prendraient-ils pour la princesse de Lamballe !

Delaporte dit: à

« dear Delaporte, quel intérêt à classer les livres selon qu’ils se vendent ou pas ? »

Détrompez-vous, cela intéressait Matzneff, qui se plaignait à longueur de Journal d’être un auteur seulement pour happy few, c’est-à-dire de ne pas se vendre. Il a toujours été un auteur pauvre, et cassait les pieds de tout le monde avec ses récriminations, surtout le jour où la Table ronde, arrivée dans le giron de Gallimard, lui a coupé la pension qu’elle lui faisait, à perte. Matzneff était incapable d’écrire des choses qui se vendent ou obtenir des prix littéraires. Il a toujours été la misère faite homme (et écrivain) et – pire que tout – s’en plaignait dans ses livres. Voilà certes une faute de goût impardonnable venant d’un prétendu dandy, aussi classieux que des chaussettes trouées de chez Célio. Tel fut Matzneff, qui termine sa vie comme il est venu : à poil !

Jazzi dit: à

Et dans ce petit appartement modeste de l’avenue de Clichy, il y avait une bibliothèque, Christiane ?

Delaporte dit: à

« Le Journal de Matzneff préfigurait celui de Renaud Camus, Delaporte… »

Vous avez des preuves ? Il vous l’a dit ou l’a écrit quelque part ? Cela m’étonne.

Jazzi dit: à

« Tel fut Matzneff, qui termine sa vie comme il est venu : à poil ! »

Montherlant ne lui a rien laissé, Delaporte ?
De toute façon, il mène une vie plutôt zen…

Jazzi dit: à

« Vous avez des preuves ? »

Je les ai surtout lus, Delaporte.
Outre le sexe, Camus, lui aussi ne cesse de se plaindre à longueur de Journal de l’étroitesse de son lectorat. Et pour ce dernier, sa mensualisation ne venait pas de la Table Ronde, mais de chez POL.
Ce sont tous deux des hédonistes qui s’écrivent à eux même à chaque jour. D’autres préfèrent se prendre en photo…

et alii dit: à

homosexualité et Berlin sur books
Dans Gladius furens (Le Glaive furieux), un livre publié l’année suivante, Ulrichs écrivait : « Je suis fier d’avoir trouvé la force de ficher la première lance dans les flancs de l’hydre du mépris public. » Le premier chapitre du livre de Robert Beachy, « Le Berlin gay, berceau d’une identité moderne », s’ouvre sur le récit de l’acte audacieux d’Ulrichs. Son titre, « L’invention allemande de l’homosexualité », traduit l’une des principales thèses du livre : même si l’amour entre personnes du même sexe est aussi ancien que l’amour lui-même, le discours public sur le sujet et le mouvement politique pour la reconnaissance de droits ont surgi en Allemagne à la fin du xixe et au début du XXe siècle. Voilà qui surprendra peut-être tous ceux qui pensent que l’identité gay s’est structurée à Londres et à New York, quelque part entre les procès d’Oscar Wilde et les émeutes de Stonewall (1). La répression brutale des homosexuels sous le nazisme a, dans une large mesure,

Jazzi dit: à

Renaud Camus fréquentait également Deligny, Delaporte…

Jazzi dit: à

« Le Berlin gay, berceau d’une identité moderne »

Mais nous le savons tous, et alii. Nous avons lu l’Adieu à Berlin de Christopher Isherwood puis nous sommes allés voir ensuite Cabaret au cinéma…

christiane dit: à

@Jazzi dit: 30 mars 2019 à 17 h 40 min
Pas l’avenue, Jazzi, mais une petite rue donnant sur le cimetière Montmartre (rue Ganneron) avec une blanchisserie, un garage, un marchand de vin avec une tireuse qui vendait des ligots de bois, un glacier avec une charrette tirée par un cheval. Il piquait les blocs de glace avec un pic à glace et des petits immeubles où les gosses étaient aimés et attendus à l’heure du goûter avec une tartine beurrée et une barre de chocolat noir « Meunier ».
Quatre étages et là-haut dans le petit appartement il y avait oui, deux étagères bibliothèque avec les mêmes livres que les amies d’école : bibliothèque verte, ou rouge et or, un dictionnaire Larousse. Les parents nous offraient un livre à chaque Noël et quelle attente c’était. Nous pouvions le choisir ! Le reste c’était la bibliothèque municipale ou l’école avec les prêts hebdomadaires de livres recouverts de kraft bleu et portant, non un titre, mais un numéro. Heureusement il y avait les dictées pour découvrir en secret des écrivains dont personne ne nous parlait mais personne ne nous parlait des éditeurs ! Plus tard, les « Lagarde et Michard » qui sentaient bon mais qui n’étaient pas capables de nous donner la joie de lire un livre en entier. Ma mère est née au monde de la lecture beaucoup plus tard et les dernières années s’était inscrite à l’université du 3e âge (littérature et histoire de l’art). Nous avons retrouvé ses petits « Poches » emplis d’annotations. Et combien d’expos marquantes parcourues ensemble… J’aimais lire sous la table. C’était ma hutte. L’École publique (primaire et secondaire) a été la chance des gamins que nous étions. Les instits ne copinaient pas. Avec nos blouses et petites soquettes , filles séparées des garçons, porte-plume et plumes Sergent Major, encre violette, on travaillait sereinement. C’était beau. Un nid pour l’envol. Avec ma prof de dessin (collège), je suis allée pour la première fois au Louvre et j’ai été tétanisée par les « raboteurs de parquet » de Caillebotte. Cette lumière…
La vraie lecture profonde, les bibliothèques sont venues plus tard. L’année de Philo a été décisive. J’ai choisi la pensée pour un bon moment.

Marie Sasseur dit: à

Matzneff n’est pas encire mort. Il sera bien temps pour les accros de vérifier son disque dur.

renato dit: à

Édifiante déclaration de Cesare Battisti : « Je n’ai jamais été victime d’injustice et je me suis moqué de tous ceux qui m’ont aidé. Avec certains d’entre eux je n’avais même pas besoin de mentir. »

Marie Sasseur dit: à

Et à Paris, le beau George ne descendra plus dans ces deux hôtels :
Le Meurice, Paris
Hotel Plaza Athenee, Paris

Marie Sasseur dit: à

Quelle est cette réflexion de la folle qui fume qui voudrait embarquer dans sa meme admiration, un gay, délinquant par ses appels à la haine, au sein d’une mouvance politique illégale, et un pédophile ???
Ils tiennent un journal ?

Il en tient une couche ce jazzi, c’est incroyable. Il a du faire philo, comme la folle dingo.

Chaloux dit: à

Dans ses souvenirs, le compositeur Henri Sauguet révèle un aspect plus que bizarre de Satie. Dans sa carrée d’Arcueil qui ne possédait pas l’eau courante, personne, dit Sauguet, n’a jamais vu Satie aller tirer de l’eau à la pompe de la cour. Il en conclut que l’auteur d’En dévissant mes chaussettes se lavait entièrement avec sa propre salive.
Il y aurait tout un article et même peut-être un petit livre à faire sur l’hygiène des gens inspirés : Proust et ses tampons d’ouate, Satie et sa salive etc.

A la mort de Satie, on a retrouvé des compositions qu’il croyait perdues, dont le superbe « Songerie vers Jack », joué ici beaucoup trop vite.
https://www.youtube.com/watch?v=IO813t1PvFA
Ces compositions étaient tombées derrière ses deux pianos à queue posés l’un sur l’autre mais dépourvus de cordes.
L’inventaire fameux contenait aussi des centaines de faux-cols entassés dans un coin, ainsi que toute la correspondance de ses amis, non décachetée.
Satie est mort de son addiction aux alcools blancs.

Marie Sasseur dit: à

A 17h31, la folle qui fume racole comme une tarlouze, en plus.

Marie Sasseur dit: à

« Nietzsche so schnell. »

A la réflexion c’etait super bien vu.

Dans l’espace avec les soucoupes…

https://youtu.be/Szdziw4tI9o

et alii dit: à

il y avait une bibliothèque dans ma classe de français au lycée et une dans la pension « privée » où jai été pendant un an à Fontainebleau; là j’ai beaucoup lu et j’aimais bien ma prof de français qui aimait me faire réciter la poésie:c’est d’elle que j’ai découvert Aragon (la ballade de celui qui chanta dans les supplices)
mais je voulais vous mettre une chanson qui m’est revenue et que connait peut être christiane:chez Temporel
https://www.youtube.com/watch?v=QiHL1vi5Mhs

Phil dit: à

Belle évocation Christiane de la rue Ganneron (député et banquier !) mais quelles années étaient-ce ? aujourd’hui, rue boboïsée, les ateliers d’artistes abritent des lofts sans artistes et les fitness club pour jeunes cadres marketing ont remplacé les blanchisseries.

christiane dit: à

@et alii dit: 30 mars 2019 à 19 h 32 min
Que j’aime cette chanson… Mais il me semble que c’est Mouloudji qui la chantait… dans mon souvenir… Comme « trois petites notes de musique (Henri Colpi / Georges Delerue)

Jean Langoncet dit: à

@mais quelles années étaient-ce ?

Me permettrais-je d’apporter un indice ? Avant la prolifération des cabines téléphoniques

christiane dit: à

Phil,
la rue Ganneron, je la longeais pour aller à l’école. La mienne s’appelait « Fauvet ». Le soir je m’arrêtais dans la petite échoppe du marionnettiste. Pantins en bois colorés qui pendaient sur les fils. Il nous donnait des carrés de chocolat belge. Plus loin, l’hôpital Bretonneau où nous sommes nés tous les trois. Le lierre sur le mur du cimetière, les grands arbres qui dépassaient. Notre territoire… On dévalait le haut de la rue avec nos patins à roulettes aux roues bruyantes. Le père dévissait et vissait l’écrou qui réglait chaque semelle. On se retenait au poteau d’alarme de police-secours quand on arrivait au tournant. Il y avait des îlots d’immeubles insalubres. Ça sentait l’humide quand on y rentrait. Ils ont été démolis. Maintenant, je ne reconnais plus rien sauf le lierre sur le mur. Ma mère est de l’autre côté…

christiane dit: à

Ah, l’année ? entre 1950 et 1960.

christiane dit: à

Bizarrement, c’est une faon d’écrire la musique. Les premières musiques. Il y avait des chanteurs de rue. On leur envoyait une pièce enveloppée dans du papier journal quand ils s’arrêtaient sous les fenêtres. Souvent une femme et l’homme jouait de l’accordéon…
Le premier violon que j’ai entendu, c’était au printemps, quand les fenêtres de la classe étaient ouvertes. On entendait un violoniste qui s’exerçait.
Notre prof de chant jouait au TNP dans le petit groupe qui accompagnait les acteurs. Il nous faisait chanter « Il était un roi de Thulé / Qui, jusqu’à la tombe fidèle,/ Eut, en souvenir de sa belle, Une coupe d’or ciselé… » (L’air de Marguerite du Faust de Gounod.)
https://www.youtube.com/watch?v=288u-gTn7kk

«Il était un roi de Thulé,
Qui, jusqu’à la tombe fidèle,
Eut en souvenir de sa belle,
Une coupe en or ciselé …
Nul trésor n’avait tant de charmes!
Dans les grands jours il s’en servait,
Et chaque fois qu’il y buvait,
Ses yeux se remplissaient de larmes.
Quand il sentit venir la mort,
Etendu sur sa froide couche,
Pour la porter jusqu’à sa bouche
Sa main fit un suprême effort …
Et puis, en l’honneur de sa dame,
Il but une dernière fois;
La coupe trembla dans ses doigts,
Et doucement il rendit l’âme!»

christiane dit: à

@Marie Sasseur dit: 30 mars 2019 à 19 h 57 min
Mais pas encore aux marelles tracées à la craie sur le trottoir et le palet / boite de pastilles pectorales. J’aimais bien celle des « pullmol ».
On sautait sur un pied de l’enfer au ciel. Il y avait une fille mauvaise et batailleuse qui restait toujours en Enfer. Peut-être vous ? On se moquait d’elle et on tirait ses tresses.

Janssen J-J dit: à

voilà ce que j’ai dû apprendre par coeur en CM1 ou CM2 (mi années 60), j’étions point encore sorti de ma cambrousse profonde. Me demande bien si à Paris, on rencontrait et on chantait ça, par hasard ? Pas retrouvé la trace de la mise en musique sur la toile, mais pourrais bien vous la chnater, au coin de la rue Lauriston, demain, 14.30.
https://lyricstranslate.com/fr/phil%C3%A9as-lebesgue-le-plus-beau-pays-du-monde-lyrics.html
L’ai retrouvée lors de ma balade au parc du chateau de Dampierre en Yvelines, cette aprèm, c’est qu’il faisait bien bon, jonquilles, crocus et canards bernaches étaient là aussi, au rencart de son ouverture au public.

Paul Edel dit: à

Je me souviens de Tubeuf à la conférence culture du lundi, au « Point » .
Je me souviens qu’il revenait de la Scala de Milan ou de l’opéra de Munich et poussait d’immenses soupirs devant une direction musicale parfaite, hélas, abimée des jeunes metteurs en scènes consternants.
Je me souviens de Tubeuf portant un épais album relié cuir de photographies anciennes, et l’ouvrant sur le bureau pour nous montrer et commenter et avec ferveur de superbes portraits d’Elisabeth Schwarzkopf dans les années 50-60, son amie de toujours….
Je me souviens de Tubeuf nous imitant son ami Claudio Arrau qui montait très haut les mains au dessus du clavier pour obtenir des sonorités particulières.
Je me souviens de ses souvenirs de très jeune étudiant découvrant les quatuors de Beethoven en écoutant des piles de 78 tours.

Je me souviens que les dix journalistes présents qui restèrent ébahis quand il nous a raconté, un soir, l’histoire du Lied allemand…puis ses souvenirs de Turquie

Je me souviens de ses immenses gestes des bras, comme un naufragé sur un radeau, apercevant un bateau sur la ligne d’horizon,, pour nous signifier qu’une mise en scène de Fidelio l’avait accablé.
Je me souviens de son silence et de son expression concentrée quand le journal lui avait demandé d’ écrire un cahier spécial sur le thème « :pourquoi nous aimons tant Schubert».
Ce qu’il écrivit fut grandiose.
Je me souviens qu’il éclatait de rire dans les couloirs pour nous expliquer, nous les profanes, pourquoi tel jeune pianiste, coqueluche des medias, était un schtroumpf.
Je dis : »je me souviens », parce que ,du fond de ma Bretagne, je ne le vois plus, il me manque.

Chaloux dit: à

Les pêcheurs de perle. (Le meilleur public non musicien est celui des amateurs d’opéra, souvent le seul à pouvoir saisir les nuances d’interprétations.)

https://www.youtube.com/watch?v=p2MwnHpLV48

J’ai entendu André Tubeuf parler avec une exceptionnelle finesse de Ravel.

Jazzi dit: à

Un beau message-portrait digne de Saint-Simon, revu et visité par Georges Perec, Paul !
La bouteille jetée à la mer en Bretagne a probablement été reçu par son destinataire.
Tu devrais peut-être lui donner ton mail pour la réponse ?

christiane dit: à

Chaloux et Paul Edel : MERCI.

bouguereau dit: à

y’a des remerciements compromettant polo..

christiane dit: à

@Chaloux dit: 30 mars 2019 à 20 h 19 min
Très belle chanson que je ne connaissais pas mais sa voix m’est familière.

bouguereau dit: à

Je dis : »je me souviens », parce que ,du fond de ma Bretagne, je ne le vois plus, il me manque

c’est pas la peine de démépriser la bretagne pour t’ haugmenter au prorata polo..hen plus elle n’a pas de fond..sinon on t’entendrait pas crier

bouguereau dit: à

Les pêcheurs de perle

tous les matins hon l’entends sur france mu cricri..entre deux musiciens interviewé chiant comme la pluie..chpréfère houblier

Jazzi dit: à

« je me souviens », parce que, du fond de ma Bretagne, je ne le vois plus, il me manque. »

C’est plus de l’amitié, c’est de l’amour !
Surprenant chez Paul, cette complainte digne du marché des amants !

bouguereau dit: à

Édifiante déclaration de Cesare Battisti : « Je n’ai jamais été victime d’injustice et je me suis moqué de tous ceux qui m’ont aidé. Avec certains d’entre eux je n’avais même pas besoin de mentir. »

c’est du vergèze..il copie colle de wiki rénateau..à nous hon la fait pas

bouguereau dit: à

Surprenant chez Paul, cette complainte digne du marché des amants !

entrami personne n’hencule l’autre baroz..le secret est bien gardé..c’est la difference majeur entre hétéro et homo..c’est que des craneurs

Marie Sasseur dit: à

Saint-Malo, au « fond de la Bretagne »
A Saint Malo, y’a des journalistes qui boivent
Et qui boivent et reboivent
Et qui reboivent encore »
A la santé de critiques, comme eux.

bouguereau dit: à

le nsdap c’était un himmense baquroume baroz..des drogués..des pédés cuirs toupartou épicétou baroz..la deuchland en a fait un de coming aout de la mort qu’elle dirait dédède

bouguereau dit: à

parce que ,du fond de ma Bretagne, je ne le vois plus, il me manque

des madeleines au beurre y’en a dans tous les superu polo..du gel ‘hintime’ baroz en trouve en berlingo..mais des potos des vrais..t’es allé voir au rond point polo?

Marie Sasseur dit: à

« Il y avait une fille mauvaise et batailleuse qui restait toujours en Enfer. Peut-être vous ? On se moquait d’elle et on tirait ses tresses. »
C’est marrant, moi je me souviens d’une autre histoire ; celle d’une petite fille, qui était victime d’agessions sexuelles et que la maîtresse faisait taire, car elle etait indisciplinee.

Rien à voir avec fifi brindacier.

Marie Sasseur dit: à

Et l’histoire finit mal. Sauf pour la maîtresse, qui s’est refait une réputation.

renato dit: à

« ..à nous hon la fait pas »

Peut-être, reste que la liste de ceux à qui l’a faite est impressionnante.

Paul Edel dit: à

ils sont plus aux rond- points, Bouguereau, ils ont passé la journée à savourer une compétition d’aviron entre la cité d’Aleth et Dinard.Maintenant je crois qu’ils sont en fete du rhum au « Cancalais ».Belles tables de campagne en chêne massif.

Marie Sasseur dit: à

« Mais c’est du Schubert… ».
Bien sûr, il y a longtemps je me suis levée de bonne heure, pour aller à la pêche.

https://youtu.be/PS0Xt3zeQBw

Jazzi dit: à

C’est étrange, ces aveux tardifs de Cesare Battisti sous forme de confessions ?

Marie Sasseur dit: à

Et Enfin, pour vous souhaiter une belle nuit,
je souhaitais vous rappeler ce petit bijou . Un conte pour grands enfants.

« Imagine, maintenant : un piano. Les touches ont un début. Et les touches ont une fin. Toi, tu sais qu’il y en a quatre-vingt-huit, là-dessus personne peut te rouler. Elles sont pas infinies, elles. Mais toi, tu es infini, et sur ces touches, la musique que tu peux jouer elle est infinie. Elles, elles sont quatre-vingt-huit. Toi, tu es infini. Voilà ce qui me plaît. Ca, c’est quelque chose qu’on peut vivre. Mais si tu/

Mais si je monte sur cette passerelle, et que devant moi/

Mais si je monte sur cette passerelle et que devant moi se déroule un clavier de millions de touches, des millions, des millions et des milliards/

Des millions et des milliards de touches, qui ne finissent jamais, c’est la vérité vraie qu’elles ne finissent jamais, et ce clavier-là, il est infini, alors/

Sur ce clavier-là, il n’y a aucune musique que tu puisses jouer. Tu n’es pas assis sur le bon tabouret : ce piano-là, c’est Dieu qui y joue/

Nom d’un chien, mais tu les as seulement vues, ces rues?

Rien qu’en rues, il y en avait des milliers, comment vous faites là-bas pour en choisir une/

Pour choisir une femme/

Une maison, une terre qui soit la vôtre, un paysage à regarder, une manière de mourir/

Tout ce monde, là/

Ce monde collé à toi, et tu ne sais même pas où il finit/

Jusqu’où il y en a/

Vous n’avez pas peur, vous, d’exploser, rien que d’y penser, à toute cette énormité, rien que d’y penser? D’y vivre…/

Moi, j’y suis né, sur ce bateau. Et le monde y passait, mais par deux mille personnes à la fois. Et les désirs, il y en avait aussi, mais pas plus que ce qui pouvait tenir entre la proue et la poupe. Tu jouais ton bonheur, sur un clavier qui n’était pas infini.

C’est ça que j’ai appris, moi. La terre, c’est un trop long voyage. Une femme trop belle. Un parfum trop fort. Une musique que je ne sais pas jouer. Pardonnez-moi. Mais je ne descendrai pas. »
Novecento, le pianiste d’A. Baricco

Delaporte dit: à

« C’est étrange, ces aveux tardifs de Cesare Battisti sous forme de confessions ? »

Oui, c’est comme si on lui avait fait absorbé un produit qui rend fou. C’est grave. Ce n’est plus le Battisti qui répondait aux questions, qui écrivait des livres. On l’a changé, on ne le reconnaît plus.

Delaporte dit: à

« Renaud Camus fréquentait également Deligny, Delaporte… »

A l’époque, il n’était pas connu du tout. Il n’a été connu que depuis ses délires sur le grand remplacement. Cela lui a apporté une notoriété bourgeoise, mais de mauvais aloi. Je savais bien que Deligny était mal fréquentée, je n’y ai du reste gardé aucun ami…

renato dit: à

À propos d’écrire sur la musique : Baricco :
L’Âme de Hegel et les Vaches du Wisconsin. Une réflexion sur la musique classique et la modernité, 1992 ;
Le génie en fuite. Deux essais sur le théâtre musical de Gioachino Rossini, 1988 et 1997.

Jazzi dit: à

« Novecento, le pianiste d’A. Baricco »

J’ai cru reconnaître la musique de Louis-Ferdinand Céline.
Et aussi la colère verbalisée du récitant de « La nuit juste avant les forêts » de Bernard-Marie Koltès…

renato dit: à

« C’est étrange, ces aveux tardifs de Cesare Battisti sous forme de confessions ? »

Ce n’est pas étrange, Jacques, à l’époque de sa fuite, puisque les géants parlent et les milieux sont perméables, tout le monde dans mon environnement était au courant des faits.

D. dit: à

Il y a eu un véritable ovni observé dans le ciel de Paris aujourd’hui.
Certains parisiens attentifs ont pu observer vers 17h 30 une sorte de polygone argenté apparaitre dans le ciel au dessus du 7ème arrondissement à une altitude estimée à 500 mètres, évoluer dans un parfait silence à faible vitesse et disparaître à la vue des observateurs. Sa taille à été estimée à celle d’une grosse voiture.

renato dit: à

Oups ! géants > GENS

D. dit: à

Généralement ces manifestations que je considère d’ordre démoniaque annoncent de grands malheurs souvent imminents soit pour la ville soit pour le pays.

D. dit: à

À quand le retour de JC et WGG ?
On se languit.

x dit: à

@ christiane 16h 18 : nouvel exemple de malentendu.
Il y a eu interférence entre mon argumentation (que je ne voulais pas voir inversée, retournée) et les souvenirs d’enfance qu’elle a déclenchés chez vous.

« C’était mon enfance et non, il n’y avait pas d’airs d’Opéra » :
1) Puisque votre enfance n’était ni italienne ni toulousaine, cela n’infirme pas mon propos
2) Je ne pouvais pas deviner que vous aviez ajouté « opérettes » en référence à votre mère et à votre enfance. Il me parait donc légèrement abusif de venir m’accuser de mépris, d’insensibilité et de me présenter en monstre froid…

Nul dédain envers Offenbach, bien au contraire (j’ai tout récemment mis en lien Felicity Lott dans l’air « Ah, que j’aime les militaires » de La grande Duchesse de Gerolstein). Je pourrais vous parler des heures du Roi Carotte vu l’an dernier à Lille.
Pour ma part, je classerais plutôt La belle Hélène, Orphée aux enfers dans le genre « opéra-bouffe », mais on ne va pas chipoter. Et vive Ciboulette.

Cela dit, mettre Offenbach et Line Renaud dans le même sac, je ne peux pas. Je cale.
(C’est le problème d’avoir recours à la nostalgie dans le cadre d’une discussion, d’un débat, alors qu’elle est personnelle, au mieux générationnelle et fonctionne en circuit fermé.)

Pour ne pas terminer sur une note négative (pas envie de gâcher aussi votre dimanche) : vos réminiscences m’ont fait penser à ce livre d’Yvan Pommaux, Avant la télé. Vous le connaissez peut-être ?
https://dropsofeverything.com/2015/09/23/avant-la-tele/
(Je ne connais pas ce blog, mais c’est là que j’ai trouvé le plus d’images du livre et notamment celle du camion du glacier.)

Castor dit: à

D, il faudrait arrêter de prendre du LSD une grosse voiture dans le ciel ajoutée aux craneurs de Bouguereau, sourire. Je ne sais pas si mon post va passer, tous s’evaporent, je suis punie.

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