Deux manières d’écrire sur la musique
Il y a des écrivains de musique comme il y a des écrivains d’histoire. On les reconnaît au pas de côté qu’ils effectuent « en écoutant en écrivant » pour paraphraser un titre de Julien Gracq- sans la virgule afin de souligner qu’il s’agit bien dans leur cas d’une seule et même activité. Deux livres viennent de paraître qui reflètent avec brio deux manières très différentes quoique complémentaires d’écrire sur la musique, ceux qui la composent, ceux qui la dirigent et ceux qui l’interprètent.
D’abord la plus connue des deux : « la manière Tubeuf », qui s’est illustrée par le passé à travers trois romans et surtout une vingtaine d’essais consacrés à Beethoven, Verdi, Bach, Wagner, Mozart, le lied, l’opéra… Philosophe de formation, critique musical des plus répandus, André Tubeuf (1930) est apprécié pour la solidité de son érudition musicale, l’exigence de son écriture aussi classique que colorée, sa connaissance du milieu et son vécu des concerts, sa mémoire des enregistrements, ses choses vues en coulisses. C’est peu dire que ce monde lui est familier, personnel. On retrouve toutes ces qualités conjuguées dans l’hommage chaleureux qu’il rend cette fois à l’un des plus grands pianistes dans Rudi. La leçon Serkin (204 pages, 18 euros, Actes sud).
Le témoignage d’un auditeur reconnaissant qui eut le privilège d’être de ses proches des années durant. C’est bien le livre d’un écrivain. Nul besoin de passer par la case « roman » tant son héros est déjà un personnage romanesque ; c’est déjà assez subjectif de le raconter intimement tel qu’on l’a connu, inutile d’en rajouter. La leçon en question est d’abord une leçon d’incarnation tant son ami, Juif autrichien un peu tchèque sur les bords, tout en mains noueuses, était un concentré d’énergies, de conviction, de foi ; car c’est bien le portrait d’une amitié nouée dans la connivence d’une passion commune qu’il s’agit tout au long de ce récit. L’auteur ne le cache pas et s’en réjouit même : longtemps il a été sous son emprise et il n’a guère connu, parmi ceux qui ont approché l’interprète, d’hommes ou des femmes qui n’aient pas été sous la coupe de son magnétisme. Serkin selon lui, c’était une absence de complaisance avec soi et donc avec autrui, pas la moindre concession à l’air du temps, l’indifférence à la doxa, un tempérament inflexible, dans la règle plutôt que dans le siècle.
L’auteur avait déjà consacré un livre à un pianiste (Claudio Arrau en 2003) et récemment approché Serkin par la plume en en écrivant un autre sur son beau-père, le violoniste Adolph Busch La premier des justes (Actes sud, 2015). Cette fois, il a traité le gendre en cinquante courts chapitres vifs et enlevés où il réussit à nous rendre dès les premières pages si proches du personnage. Tout y est de l’homme même, de ses doutes, de ses découragements, de son caractère dans les guerres, les exils, les proscriptions, de son amitié indéfectible avec Pablo Casals, de sa façon de marcher sur scène vers le piano, de sa voussure dorsale lorsqu’il salue le public, de l’intensité du regard qu’il portait sur les autres, du nomadisme du musicien de festivals, des loges, de sa réaction aux si allemands Vier letze Lieder de Richard Strauss…
Tubeuf n’est pas un ingrat. Il doit à Serkin d’avoir été forcé à Bach en découvrant la cadence du Cinquième Brandebourgeois. En retour, Serkin lui doit d’avoir découvert Marilyn Monroe saisie par la Sehnsucht lorsqu’elle chantait River of No Return, exemple d’un chant sans voix et presque dénué de musique : « Mais c’est du Schubert… ». Bien sûr, ce récit sur « Rudi et moi » offre sa part d’anecdotes, mais elles sont de la même tenue littéraire que le reste. Certaines se déroulent à table, à la maison plus souvent qu’au restaurant ; l’auteur nous confie d’ailleurs qu’un jour, lui-même se mettra à table pour écrire un livre sur les musiciens lorsqu’ils sont enfin hors-micro, déboutonnés, loin de toute représentation, libérés du corset de l’interview questions-réponses, prêts enfin à s’abandonner aux délices de la conversation et aux confidences sur leur ressenti des choses, après un ou deux verres…
Le lexique varié dont disposent les écrivains de musique, la richesse de leurs métaphores, l’inventivité parfois mystérieuse du vocabulaire technique dont ils usent pour faire entendre la musique par les mots, tout cela est de nature à impressionner le simple mélomane incapable de déchiffrer une partition. Mais avec André Tubeuf, il ne s’agit pas d’en mettre plein la vue ou d’écraser le lecteur au risque de l’exclure. Même si l’on ne saisit pas toujours la signification exacte d’une image, le sens flotte entre les lignes et c’est bien assez. Qu’importe après tout si dans les triolets inauguraux de la sonate Clair de lune, un mouvement implacable est vu comme « une pulsion qui est la nuit qui marche » ( ?)…
On s’en doute, la lecture d’un tel livre, à l’enthousiasme si communicatif, renvoie inévitablement aux enregistrements de Rudolf Serkin. C’est sa vertu. Impossible d’échapper au disque jugé miraculeux car « à lui seul il dit tout » de la vérité de l’artiste : l’opus 109 de Beethoven. D’autres encore, le tragique des Impromptus de l’opus 142 de Schubert, son autre dieu, ou « son » Mozart aussi car c’est avec lui que Tubeuf dit retrouver « le Serkin le plus total et le plus simple à la fois ».
« L’ai-je assez dit, assez bien dit, que je l’aimais ? »
Oui, sans aucun doute. Voilà pour la manière Tubeuf. De l’autre, on pourrait dire déjà que c’est « la manière Gruber » bien que l’auteure soit plus jeune (1972) et que Trois concerts (592 pages, 24 euros, Phébus) ne soit que son troisième livre ; mais il est si original, doté d’une telle énergie et si vivant qu’il révèle un ton, un son, un univers qui suffisent déjà à savourer une autre façon d’écrire sur la musique. Cette fois, c’est bien d’un roman d’apprentissage qu’il s’agit, cette fiction fût-elle nourrie de toute évidence d’une longue et profonde fréquentation de celles et ceux qui la font et la servent. La musique dite classique est partout dans ces (nombreuses) pages remarquablement architecturées autour de trois personnages : Clarisse Villain, une petite violoncelliste, du genre renfermée, pas commode et plutôt paumée, qui n’a pas dix ans mais assez de personnalité pour téléphoner au grand violoncelliste Viktor Sobolevitz, désormais éloigné des grandes scènes, afin que le maitre la prenne pour élève, et Rémy Nevel, un important critique musical. Le pari narratif est ambitieux car le lecteur est invité à suivre leur évolution dans un écheveau de situations actuelles ou passées, que leurs routes se croisent ou qu’elles affrontent d’autres personnages. Un foisonnement d’émotions, d’observations qui démentent le manque de souffle, le nombrilisme et l’anémie généralement reprochés à la fiction française. L’incipit est habile :
« C’est par la suite que tout a commencé. La Suite, la première des trois que Paul Crespen écrivait à Londres… »
On songe alors à un fameux incipit, celui du Fin de partie de Beckett, lorsque Clov dit, le regard fixe et la voix blanche :
« Fini, c’est fini, ça va finir, ça va peut-être finir. Les grains s’ajoutent aux grains, un à un et un jour, soudain, c’est un tas, un petit tas, l’impossible tas. »
Clarisse, cette grande silencieuse qui a tant de mal trouver ses mots, ne fait pas de la musique en plus ou à côté d’autre chose. La musique, c’est sa seule vie et sa vraie langue. Il y a de l’enfant prodige en elle, mais cela ne suffira pas ensuite si les qualités humaines n’y sont pas. Pour faire carrière, on lui explique qu’elle doit assouplir un caractère trop rugueux, qu’elle doit abaisser un peu son niveau d’exigence en société. Le talent ne suffit pas -même dans les concours. Et encore… Comme dans la vie, les inégalités se manifestent dès le tout début. Si Clarisse est jalouse de la petite Violette Kelemen qui est encore plus jeune qu’elle, ce n’est pas seulement parce qu’elle est déjà professionnelle et que, dès qu’elle s’empare du violoncelle, elle a en elle la grâce, le son et l’aisance : ce qu’elle lui envie le plus, c’est d’avoir grandi dans une famille de musiciens, d’avoir été bercée par leurs amis musiciens, d’avoir été conçue dans la musique, d’être née dans la musique et de n’être jamais sortie de ce liquide amniotique : « Aussi dur que tu travailles, tu ne pourras jamais changer l’endroit d’où tu viens ». Clarisse, elle, sera toujours plus dans le sombre et l’effort.
Lorsque le maître l’envoie au casse-pipe, traduisez : à la sonate de Kodaly, elle n’est pas désarmée ; car à force, elle a intégrée une certaine perception de ce qui est juste, qui n’a rien à voir avec la technique mais qui est simplement la vérité même si, comme le Maître le lui fait observer, « elle est obscurcie par l’éclat de votre perfection ». N’empêche que la légèreté qui lui fait défaut lui manquera toujours ; ces choses-là ne s’apprennent pas ni ne se transmettent ; on croirait une fatalité génétique ; allez expliquer à une artiste, qu’elle soit musicienne, danseuse, comédienne, que même si ce n’est pas une raison pour renoncer, rien n’y fera. Nous sommes constamment dans l’intimité des musiciens, et pas que les grands : ceux qui, comme tant de comédiens, vivent de panouilles, cachetons, remplacements, dépannages, et doivent se résoudre à faire moins« de la petit musique que de la musique petitement ».
Un récit profus sans être bavard, une écriture cash, directe, allègre, mêlant les registres de voix et d’accents, interpellant ses personnages, les engueulant parfois. Lola Gruber tient le rythme sans faiblir, chose remarquable sur une telle distance (près de 600 pages, tout de même). Les biographies exhaustives des uns et des autres nous sont épargnées au profit de ce qui fait leur faille ; de toute façon, du vivant du concerné, c’est le plus souvent ennuyeux ; post mortem, c’est là que cela devient intéressant ; non dans la nécrologie, c’est trop tôt mais bien après, lorsque les langues se délient et que se fait jour le misérable tas de secrets et la somme de contradictions et de petites ou grandes corruptions qui nous constituent aussi. Tout sonne juste dans ce livre, tant de pages entrent en résonance avec ce que l’on a pu vivre de ce monde-là – à commencer par le nom sur la couverture, la vibration produite par « Lola Gruber » renvoyant étrangement à celle de « Dora Bruder »… On n’échappe pas à la technique, comme dans Rudi. La leçon Serkin. Ici aussi, il y a bien des passages qui demeureront obscurs au néophyte mais aussi d’autres plus accessibles sur la mélodie du tararariraradim-dam-yaaa lorsque ça rencontre le tarararariraradim-dam-yoo ! C’est ainsi : Beethoven était sourd et Liszt, hongrois, débrouillez-vous avec ça.
On s’en doute, la réflexion sur la musique, plus élaborée et plus dense que par les formules, est permanente dans ce roman dès que l’interprète est enjointe de se choisir un style :
« Je ne sais pas ce que c’est. Un musicien n’est pas là pour améliorer un chef d’œuvre. Je joue… je jouais ce qui est écrit du mieux possible. C’est tout ».
Un petit tout qui renvoie au grand tout, à la quête de l’inaccessible pureté, au tête à tête avec la solitude. Pas seulement la solitude des tournées et des chambres d’hôtel, mais la solitude face à la partition : que faire au juste du « Nicht zu schnell » lorsque c’est Schumann qui le précise ? Chacun a sa propre respiration dans l’art et la manière de ne pas aller trop vite. Mais qu’est-ce que cela peut bien être un tempo qui corresponde à quelque chose tout en étant « légèrement retenu » quand on sait que le violoncelle chante tout le temps dans ce concerto ? Le maître tranche en rappelant que tout est déjà dans le titre et que ce n’est pas un hasard si le compositeur n’a pas écrit un « Concerto pour violoncelle et orchestre » mais bien un « Concerto pour violoncelle avec accompagnement de l’orchestre ». Et voilà. Suffit de le savoir sans pour autant se laisser impressionner par les règles, fussent-elles énoncées en rappel par la-grande-critique, laquelle est définie comme une certaine pratique des « approches croisées, diagonales, savantes mais vivantes, limpides, légères ». Ne pas se laisser non plus abattre par les traditions. Encore que certaines en imposent : à Leipzig, on joue toujours Bach sans vibrato parce que c’est comme ça, foi de Konzertmeister, quoi qu’en pense Pinchas Zuckerman (le débat est un serpent de mer) ! Aussi indiscutable que la prise de l’instrument dès qu’on le sort de l’étui : le violoncelle dans la main gauche, l’archet dans la main droite.
« Vous ne devez pas manipuler la musique, ni vous laisser manipuler par elle. Si quelqu’un doit être manipulé, c’est moi qui vous écoute. C’est un pacte entre nous : si je suis venu au concert, c’est pour qu’il m’arrive quelque chose. Pour que m’arrive à moi, et pas pour contempler ce qui vous arrive à vous. Reprenez »
Si le personnage du Maitre sortait de ce roman et le lisait, il le trouverait tout sauf Schmaltz, son expression favorite pour enfoncer une interprétation jugée trop mièvre ou excessivement sentimentale. Car Trois concerts, ça secoue, ça vibre, ça vit. Pas de doute : Lola Gruber connaît la musique.
(« Rudolf Serkin en concert puis avec Pablo Casals au festival de Marlboro » photos Gjon Milli pour Life magazine ; « photos D.R.)
1 853 Réponses pour Deux manières d’écrire sur la musique
@« en écoutant en écrivant » pour paraphraser un titre de Julien Gracq- sans la virgule afin de souligner qu’il s’agit bien dans leur cas d’une seule et même activité
Il en va de même du célèbre : « je pense je suis »
La France salue le « civisme remarquable » du peuple algérien
https://www.europe1.fr/international/la-france-salue-le-civisme-remarquable-du-peuple-algerien-3882920
Quando eravamo giovani, puis on a vieilli — plutôt bien, mais enfin : le temps passe et il s’en va :
@x dit: 30 mars 2019 à 23 h 27 min
Pas grave ! Disons que c’est un mot-sésame qui a ouvert l’univers enfoui des musiques de mon enfance. Depuis, je me suis ouverte à d’autres univers musicaux. A propos de malentendus vous m’avez plutôt apporté du bonheur : retrouver quelques unes de ces musiques. Bonne nuit (la dernière d’hiver) !
Christiane, rue Fauvet, après la vie de quartier des années cinquante que vous faites bien revivre, voyez le film de Jean Becker « Antoine Antoinette », métro La fourche
Très chouette l’album d’Y.Pommaux. Je vais essayer de le trouver !
J’ai aimé beaucoup ce film, Phil. Descendant pendant toute mon enfance à la station La Fourche, je rêvassais sur les chemins qui bifurquent ! Ah, ce billet perdu et tous les rêves de ce couple modeste… Les billets de loterie, c’était le loto d’aujourd’hui et autres jeux d’argent pour petites gens / grands rêves… C’était bien vu (et N.Roquevert avec ses yeux de fouine, irrésistiblement désagréable !)
« Les Neiges du Kilimandjaro » et « Marius et Jeannette » de R. Guediguian racontent un peu les mêmes histoires de drames populaires, mais à L’Estaque.
just tuning
https://www.youtube.com/watch?v=dRLXZVojdhQ
la plus belle chanson du monde (officialisée)
https://www.youtube.com/watch?v=AwuCF5lYqEE
Changing of the Guards
https://www.youtube.com/watch?v=qZhMvLuoMaM
…
…le lien, pour répondre; fonctionne t’il encore,!…etc,!…
…
Gaga bouguereau yoyotte de plus en plus, ça devient inquiétant, faut consulter, pépère
René Burri :
« Fleurs de lotus morts sur le lac Kunming. »
Pékin, 1964.
Magnum Photos
@Marie Sasseur dit: 30 mars 2019 à 21 h 29 min
Encore vos vieux relents de culpabilité et vos insinuations… Et la mère de cette enfant, qu’a-t-elle fait pour la protéger, la défendre ? L’école a bon dos pour les familles incapables de protéger leurs enfants. N’était-elle pas agitée à la maison ? Que se passait-il, d’ailleurs dans cette maison ??? Il est vrai que certaines mères sont très fragiles, perturbées, sous emprise de substances, d’alcool et médicaments les rendant incapables d’assumer leur rôle. Fouillez dans vos souvenirs et au lieu d’insinuer pour cette vieille histoire que l’école aurait dû être devin, interrogez-vous sur les dégâts provoqués par cette mère… Certains enfants ne tirent vraiment pas la bonne carte en naissant…
Le mammouth a bon dos. Il joue à la marelle à presque 70 balais.
Renato, oui.
https://www.letemps.ch/culture/livres-alessandro-baricco-lame-hegel-vaches-wisconsin
Le projet de supprimer les directeurs d’écoles primaires est d’une débilité profonde et encore une fois c’est à 100 lieues des inquiétudes des parents d’élèves, c’est d’ailleurs exactement le contraire : générateur d’anxiété.
Encore une fois : pourquoi, électeurs et électrices vous obstinez-vous à élire les personnes porteuses de régression tout azimuths ?
Ce sont vos petits enfants qui en feront les frais tôt ou tard. Croyez-vous qu’ils vous remercieront d’avoir propulsé ces gens-là au pouvoir ?
Alors que moi aujourd’hui je remercie la SFIO de m’avoir permis d’acquérir des droits, j’exprime ma gratitude aux ancêtres qui ont placé aux rennes du pouvoir de véritables promoteurs d’une société juste.
-Pistoche Deligny ? On y oublie toujours pauv’ Roland Jaccard, quand même plus intéressant que son anti-pote, l’Matzneff. Pourtant, sont toujours bin vivants, et question vieux beaux ventre plat à 70 b., faisaient la paire : faut croire que la pédo, ça préserve du suicide, c’est toujours au moins ça.
https://bibliobs.nouvelobs.com/la-tendance-de-jerome-garcin/20130409.OBS7228/matzneff-jaccard-nihilisme-distingue.html
-Barrico ? un bon pianiste et un bon poète, je trouve, voui !
-Battisti ? un mauvais terroriste, non !
– Christiane on the Queen ?… lit souvent les autres de traviole, décode à côté de la plaque, voit de la malveillance là où il y a tout le contraire. Heureusement, au calme, perçoit mieux les toiles grises -« J’ai émé », bises 🙂 -.
– WGW et JC ? Quand se sont approchés et ont vu D., toujours là sur son pont d’Charenton, ont préféré fissa faire demi-tour dans leur OVNI… Ont point voulu attirer l’attention trop longtemps. Ont dit : j’reviendrons voir au nouveau post à passoul. Faudrait xa parle d’heidegger, au rond-point G., y’a longtemps qu’on n’a pas eu de nouvelles.
– Giovanni S’A ? Lui, c’est un home heureux, quelle chance il a.
@Marie Sasseur dit: 31 mars 2019 à 9 h 41 min
Oui, fuyez sur une de vos pirouettes. Ou vous êtes cette mère et c’est vous qui vous en êtes bien tirée (5 ans de prison c’est peu)… ou vous ne l’êtes pas et ce crime (car c’est un crime la mort par strangulation de cette pauvre enfant abandonnée dans un parc) ne vous concerne pas.
Sur ce, allez faire les yeux doux à Renato. Quel triste énergumène vous faites…
chère christiane,j’avoue bien volontiers que cela m’a réveillée que vous écriviez « la frourche »parce que c’est le nom que j’avais tousles jours dans la tête quand j’allais au lycée dans le secondaire;
en métro, l’autre branche était pleyel,un nom de la musique et j’avais découvert aux puces en allant me promener un accordeur qui me raconta qu’il avait été chez Pleyel;
l’accordeur est un personnage littéraire,chez Scott Fitzgerald,mais P.Edel saurait mieux vous en parler que moi;c’était il y a longtemps
@Janssen J-J dit: 31 mars 2019 à 10 h 24 min
Soyez moins obscur sur vos intentions et il n’y aura pas d’erreur d’interprétation. Oui, Hammershoï, c’est une exposition rare.
Bon dimanche, Christiane !
Hier soir j’ai oublié de mentionner un point qui va dans votre sens, ce qui n’est vraiment pas fair play ! J’y reviens donc rapidement : Roberto Alagna, très « famille » comme chacun sait, avait enregistré quelques grands succès de Luis Mariano, des « tubes » qui avaient enchanté son enfance.
(S’agissant de Tubes, on peut lire le livre de Peter Szendy, sous-titré La philosophie dans le juke-box).
Autant de personnes, autant de situations différentes : certains adultes (plus politisés peut-être) ont tendance à se construire CONTRE certains aspects (qu’ils estiment subis) de leur enfance ; d’autres tentent de faire la part des choses, entre tendresse, nostalgie et regard (ou oreille) lucide de l’adulte qu’ils sont devenus ; d’autres enfin gardent tout, s’appuient sur tout ; rien à jeter.
Pourtant les représentants des deux premières catégories ne sont pas nécessairement dépourvus de piété filiale (croyez-moi, qui laisse ici filtrer quelque chose de personnel). Peut-être même qu’en lisant les souvenirs d’une personne qui semble appartenir au 3ème groupe ils se disent qu’elle a choisi la bonne part et qu’elle ne lui sera pas enlevée…
@et alii dit: 31 mars 2019 à 10 h 26 min
Ah, un « pays »… Ça fait plaisir ! Alliez-vous jouer sur les fortifs ? Terrain repris peu à peu par les puciers. C’était un beau quartier d’enfance où les enfants grandissaient paisiblement même si parfois les fins de mois des parents étaient difficiles. Et beaucoup de ces enfants sont devenus des adultes qui ont eu de belles vies pleines de livres, de musique et d’art et heureux de transmettre ce qu’ils avaient reçu.
Oui, le métro et les autobus à plateforme arrière !
Alors que moi aujourd’hui je remercie la SFIO de m’avoir permis d’acquérir des droits
la vie d’un hélecteur est ce qu’elle est dédé c’est ça qui te ‘génére de l’anxiété’
@christiane L’école a bon dos pour les familles incapables de protéger leurs enfants.
ça c’est vrai mais il y a des familles qui n’aiment ni l’école ni les études et deviennent jalouses et de leurs enfants et de leurs maitres-sse-s ce fut le cas chez moi, et ma première vraie’ grande « rébellion » fut en faveur du lycée dont la bibliothèque voisine était le relais;une bibliothécaire était mon amie;nous avions la même date d’anniversaire;danièle tenait aussi la discothèque et s’occupait du cinéclub;le directeur en titre de cette bibliothèque était alcoolique;danièle était asthmatique, voyageait loin(népal)aux vacances avec sa mère;son studio était rue des Canettes et elle y gardait deschoses devisiteurs de la bibli auxquels elle s’était attachée (dont des ados qui lui avaient confié leur batterie) elle est morte jeune et alégué son corps à la médecine,ce que m’apprirent ses collègues qui avaient scotché un mot sur la table du pret ,comme faire part!Danièle fut plus qu’une maitresse pour moi;elle me conseillait, me racontait le monde
« Barrico ? un bon pianiste et un bon poète, je trouve, voui ! »
On a tous moins de 15 ans ici. 😍
Il faudrait aussi développer cette histoire de clé. De sol, ou d’ut. ( il y en a combien ?)
Chacun y va de sa partition. Il faut aussi remarquer, que la clé qui donne le ton, est aussi un peu celui de notre naissance on the web. Et, il y a certaines partitions, c’est terrible, mais tu les joueras toujours de la même manière. L’explication en est très simple: c’est de l’horrible musique, qui sonne faux d’un bout à l’autre.
Et il fait tellement beau , je vais aller chercher une salade de pissenlits, je me damnerais pour cette cueillette de saison.
Bon dimanche.
d’autres enfin gardent tout, s’appuient sur tout ; rien à jeter
c’est vrai dans l’meilleur des mondes..grossièrement on te dmande pas ton avis..sauf quand ça sert le marketing..il y a beaucoup de marketting en contrebande dans la musique..beaucoup de subvention..nonobstant je pense comme presque tout le populo que roberto est un gars trés bien..jy peux rien
je me damnerais pour cette cueillette de saison
dimanche tèrezoune y voudrait une bénédiction urbit ète orbite pour sy damner cul nu..ça lui frait encore plus de truc
puis on a vieilli — plutôt bien, mais enfin : le temps passe et il s’en va
ça balance pas mal..et la caméra est ‘touchante’ comme y dirait dirfiloo
@x dit: 31 mars 2019 à 10 h 34 min
Merci pour ce regard sur la vie des uns et des autres. On peut lire dans Enfance obscure de Pierre Péju (Gallimard) :
« Nous voilà coincés entre l’indétermination d’une provenance et l’obscurité fatale d’une destination. Deux vides. Deux absences. […] Alors, chacun va et se débrouille comme il peut, confronté à la « possible impossibilité de son existence » comme à la « possibilité de son inexistence ». Je songe à tous les êtres qu’il m’a fallu ne pas être afin d’être celui que je suis. Je pense à tout l’être qu’il me faudra déployer avant de « ne plus être ». […] L’activité artistique consiste, entre autres, en une exploitation tâtonnante de chacune de ces failles. […] Nous progressons entre ces deux vides. Corde tendue, corde lâche. Marcher comme on danse. » P. 85
Bon dimanche aussi. J’aime beaucoup savoir que « Roberto Alagna, très « famille » comme chacun sait, avait enregistré quelques grands succès de Luis Mariano, des « tubes » qui avaient enchanté son enfance. »
la plus belle chanson du monde (officialisée)
..officialisée..non mais frinchmin comme y dirait jeanmaron
je vais vous éclaircir un secret « sur moi » que j’ai commencé de lever: »ma famille était folle de musique »,et le piano-et le piano à bretelles aussi(il y avait un livre dans la collection rouge et or qu’on m:’a offert)-mais aussi le chant et on m’accusait « de chanter manon sur l’air de la tosca » ce qui est une vraie expression de la langue française »mais qu’avait repérée tsvetaeva
En matière d’obscurcies, ch…,
Je pense surtout ce matin aux soeurs Vargas (fred et marie-jo) face aux « aveux » de C. Battisti en supposant que ce ne soit pas une fake new). Elles doivent se sentir en profonde dissonance cognitive pour avoir cru si longtemps en son « innocence » et d’avoir emmené, après feu Mitterrand, tout l’St Germain dans cette impasse extravagante. Comment vont-elles donc s’y prendre pour en « gérer » la sortie ? Accabler sa scélératesse ou se justifier d’avoir été abusées ?… Observez bien ce qui va se passer dans les heures et jours qui viennent. Ce sera fort instructif.
http://marcgeraud.com/dissonance-cognitive/
des « tubes » qui avaient enchanté son enfance
la sincérité des souvnir d’enfance sont haussi des cautions dhinnocence qui dirait renaud..ce sentiment perdure..on le transplante et devient facilement une vérole de bas clergé..gaffe cricri
il y a des pianistes qui chantent en jouant;
on m’a sucré sur ce fil un com cantabile!j’enrage
pour t’y voir regarde jjj qui fait l’hinnocent cricri..disson..aspiration à pas cher
@et alii dit: 31 mars 2019 à 10 h 40 min
Oui, ce sont deux mondes souvent étrangers l’un à l’autre. Comme le disait Mona Ozouf, récemment, « quand on entrait à l’école, on laissait son histoire derrière soi. » Pour certains enfants, l’école c’était une telle révélation de la culture, un grand espace ouvert où tout était grand, à explorer. On en parlait peu en rentrant à la maison. On reprenait notre identité de fille ou fils de… de frère ou sœur de… Oui, la jalousie grignotait le cœur des mères, injustement. Déjà, nous leur échappions… On tenait debout tout seul.
De la Fourche à la rue des Canettes c’est toute une expédition, et alii, une traversée de Paris en grande longueur !
tu dvrais mettre un bandeau hautour des oreilles renfield..et puis ça te tiendrait chaud en ceuillant des pissenlit et dlail des oursses..c’est ça plutot la saison
Chanter Manon
Locution verbale
chanter Manon
(Familier) Rouspéter, crier sur quelqu’un, se faire entendre.
Variantes : chanter Manon sur l’air de la Tosca, ou sur l’air de Carmen.
vous voyez que ça existe!
mais moi, je ne rouspétais pas,je criais quand on me tapait soit au baton à fouler le linge, soir à la ceinture :je criais juste!
:je criais juste!
juste juste ou seulment renfield..ça fait une différence
31 mars 2019 à 10 h 59 min
Danièle venait presque tous les jours à la bibli, et y travaillait tard;elle était très consciencieuse, c’est elle qui est devenue la directrice;
elle m’a fait découvrir le jazz et m’a offert un disque de Mahalia Jackson
@bouguereau dit: 31 mars 2019 à 10 h 52 min
Le temps c’est magique, on ne retient que le meilleur et on oublie ce qui n’était pas le bonheur. La mémoire a ses tiroirs secrets… Et c’est bien ainsi…
« Avec le temps, avec le temps va, tout s’en va
Même nos plus chouettes souv’nirs
Ça t’a une de ces gueules
Dans les Galeries j’farfouille
Dans les rayons d’la mort… »
Léo Ferré
tdrvrais écrire ça a jéruzalème cricri..tu vois quand chte disais..mais à quoi bon..t’es sourde
ça va être notre anniversaire à Danièle et à « moi »
https://emcitv.com/mahalia-jackson/video/amazing-grace-21649.html
et à « moi »
tlé joli tes guillements renfield..si t’avais eu un bandeau ça t’aurait fait moins mal haussi
c’est pas les salades de pissenlits qui comptent, ce sont les fleurs jaunes tu peux faire des confiotes en les cuisant avec pas mal de jus de citron (mettez pas d’orange, surtout). Un délice très sous-estimé, et pas bien cher à faire et à offrir au boug’, l’en a j’hamais gouté. Des cramaillottes
(Bonne cueillette ligérienne !).
https://www.cuisineaz.com/recettes/cramaillotte-confiture-de-fleurs-de-pissenlit-28860.aspx
lisez bien… que vous disais-je sur le gâtisme du rabougris Gaga Bougros… c’est clair !
«…en supposant que ce ne soit pas une fake new »
Enfin Janssen J-J, vous la jouez Trump ?!
Maintenant CB dit : « Je ne suis pas un killer, il y avait un motif idéologique », ce qu’il avance afin de s’éviter la perpétuité — naturellement, si le prétexte idéologique passe, les plus récentes terroristes pourront si appeler… c’est vous qui voyez.
@ 11.14 je lis bien, et le trouve au contraire d’un rebond stradordinaire sur tout, bien acuité (au sens propr’ et bituré), parfois confond les filles, mais jamais les gars, hein willie mon grand, qui dirait. Jean Brun ?
Vous fûtes une enfant battue, et alii ? ça laisse des traces ! Pas une femme battue, ensuite, j’espère ? Jamais mes parents n’ont porté la main sur moi…
Le transfert de Battisti en Italie, et conséquemment son procès, cela va-t-il permettre de fermer la plaie des années de plomb ou la réouvrir, renato ?
Jamais mes parents n’ont porté la main sur moi…
baroz thonores tes parents pasque ça te flatte..comme tes balade a paris comme des tours de proprio..t’étonnes pas que le gilet s’y sente pas chez lui
@ 11.19 oups, on n’est jamais assez prudent, hein… avec tout ckon voit et tout ckon entend, on a bin raison dpenser ckon pense…
Si j’vous suis, renato, il aura fait un très mauvais calcul pour s’éviter la perpète, car le crim’ à des fins politiques, ça exisssst pu… surtout quand c’est « en relation avec une entreprise terrorisssssss », comme on dit aujourd’hui… Nuance ! S’est pas rendu compte que cette invention -un processus de banale criminalisation-, c’était pour mettre fin, une bonne fois pour toutes, à cette justif. du 19e sièck (le mobile politique), distinguo qui eut valu pour les nations s’essayant à la « démocratie ». Mais on sait bin qu’aujourd’hui, il y en a plus, que « l’état de droit » sous le macro-néoberlusconisme, n’a toujours été qu’une méchante farce. Ben voui, ce qui s’est imposé partout (en politique criminelle comme on dit sur les bancs), c’est la théorie du « droit pénal de l’ennemi », une invention juridique boche de 2009, kidirait l’boug sur son ton professoral (sorry, edel-meister).
https://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9orie_du_droit_p%C3%A9nal_de_l%27ennemi
naturellement, si le prétexte idéologique passe, les plus récentes terroristes pourront si appeler… c’est vous qui voyez
dans ton droit anglosaxon c’est tout a fait raccord..tu préfères une caution de 5 myon d’euro et qu’un appel au don sur facebook le sorte en 5 jours..c’est toi qui vois
Toi, le boug, tu as dû être battu comme plâtre dans ton enfance, ça se sent ! J’espère que tu n’as pas reproduit le même scénario sur tes enfants ?
dans ton droit anglosaxon c’est tout a fait raccord..
et c’est son himmense force..ha j’entends pivot c’est peut être cette année l’année sanksgiving..et chte jure que ton biznèce il est prés a en librérer 100 des batistis..1000..la vérité est dure a entendre rénateau..c’est à ça qu’on la rconnait
La fiche wikipedia sur « le droit pénal de l’ennemi » est une honte, un vrai scandale de mal information. Regrette de l’avoir incrustée… A poubelliser d’urgence ! Va falloir la réécrire entièrement, mais sais pas trop comment faire, trop compiqué à mon âge, masseur.
Toi, le boug, tu as dû être battu comme plâtre dans ton enfance, ça se sent !
j’en ai connu de prés baroz..je crois comme tout ceux qui avaient des yeux..dans les hordes de mino qu’il y avait à l’époque..et heureusmeent qu’il y avait comme une grande solidarité baroz..qu’on sent bien chez toi
Très drôles vos anecdotes sur le coiffeur de la Scala, hier, renato.
J’ai beaucoup aimé la lecture de « Ville j’écoute ton coeur » d’Alberto Savinio. Il y raconte les visites mondaines que se rendaient encore les bonnes familles milanaises au début du XXe siècle. Sa mère l’emmenait parfois avec elle : jusqu’à huit visites entre 17h et 20h, pendant lesquelles, nous dit Savinio, les distingués Milanais appliquaient l’art de la conversation : l’art de parler pour ne rien dire !
ça laisse des traces
oui, on aime lire et la musique en se moquant des coups maédame mendes france qui avait pris la défense d’une moyen orientale a raconté qu’elle fut battue et « çaz ne faisait pas mal » ça,ce n’est pas vrai;on m’éclatait les lèvres sur lesquelles on mettait du papier à cigarettes ,comme les coupures au rasoir:ce n’est pas dans fumer avec proust de mimouni cette invention;pour les jambes, c’était moins simple;mais j’avais une valliée, cola,la chienne;bonne journée stop
Renato, pourtant monsanto n’avait pas encore agi sur les plantes et mammifères.
deep throat…, pour se rincer un brin de tous ces miasmes matutinaux, miam…
https://www.youtube.com/watch?v=KJ_HHRJf0xg
valliée, alliée;
ça s’est arreté aussi !
oui, les profs ne supportent pas les lunettes noires qui cachent le bleu du beurre noir qui n’est pas fait par D STOP
Hier entre D et Bouguereau il m’a semblé lire un cumul des mandats hallucinogène. J’ai bien ri. D, que nous rapportez vous, il serait question de supprimer les postes de direction des écoles primaires?
« miam… »
Même gironde, la femme n’est pas un être comestible, JJJ !
Jazzi, certains vont jusqu’à les découper et les faire cuire!
C’est votre histoire, et alii !
https://www.youtube.com/watch?v=VXwLARreoN4
«… la vérité est dure a entendre … »
Pas tellement, bouguereau, car ce qui est vrai ce n’est qu’un état que l’on peut falsifier si c’est vraiment vrai. De cette histoire c’est le côté farce qui m’amuse. J’admet que le role de victime de la farce ne doit pas être facile à porter.
«… cela va-t-il permettre de fermer la plaie des années de plomb ou la rouvrir… »
Il n’y a pas de plaies à rouvrir, Jacques, car humains, pour la plupart animaux de troupeau, sont incapables de réellement les fermer.
Oui, renato, mais à travers Battisti n’est-ce pas toute une génération qui va être jugée ? Celle des intellectuels italiens évoqués par Elena Ferrante dans sa saga.
flippe pas comme ça baroz..tu diras qut’étais au ciné..qut’as rien vu rien entendu et qut’es désolé qu’t’aies rien a dire à la police
De cette histoire c’est le côté farce qui m’amuse
ceux qui peuevent retourner la pièce qu’on joue sront les historiens des générations futurs..c’est toujours de nous qu’on rit..et non c’est pas dlhumour juif telment hinnocent
Je ne suis pas sous mandat d’arrêt international, le boug. J’ai la conscience tranquille…
Certains n’hésitent pas à se donner bonne conscience en regardant ailleurs, le boug. Un film dont j’ai parlé ici, en vain…
https://www.youtube.com/watch?v=ZlTJ_xvp9Ew
zukerbèregue qui dit comme ça qu’il faut écouter les européens..huuuurkurkurkurkurk..donald y disait comme ça..les euroipéens sont jaloux..jaloux hulcéré de renseigner tout seul le renseignement américains..heu non il le disait pas comme ça..’il sont jaloux de la réussite des soicété américaine..ils veulent les taxer..’..heu non..mieux..sapré rénateau..écrire sa fiche de police soimême c’est durdur
Jacuzzi, je suis allé voir hier Dernier amour de Benoît Jacquot. J’ai trouvé cela très intéressant, même si ce n’est pas totalement un chef-d’oeuvre. Pouvez-vous nous rappeler brièvement ce que vous en aviez pensé ?
L’extraordinaire, c’est le Casanova de Lindon, qui ne ressemble pas du tout au grand Vénitien, Lindon qui n’a nullement une aura aristocratique, Lindon qui est plutôt pépère comme l’homme anonyme. La Charpillon en revanche est exquise, il paraît que dans la réalité c’était une partie catin. Il est dommage que Jacquot n’ait pas intégré dans sa conclusion l’anecdote du perroquet !
Le temps passe et il s’en va, bouguereau, comptine apprise à la maternelle…
Le petit homme du temps passe et il s’en va
essayez de le prendre, mais il va fuir
un jour, une minute ou peut-être une heure
mais sa course continue toujours.
Il avance, ne revient pas
pressé, pressé, ce n’est pas un secret.
Il touche les plantes, les fleurs et les enfants
et vous ne les voyez plus si petits.
Il toucher les choses et les animaux
et nous semblons plus comme vous.
Il ne peut pas être vu mais vous savez qu’il est là
vous ne pouvez pas le prendre mais vous savez qu’il est là.
Qui l’a jamais vu? Tic-tac, tic-tac.
Mais où il cour, comment est-t-il?
A-y-il une moustache? Est-il blond? Porte-t-il des lunettes?
Est-ce qu’il ressemble à un dauphin ou a-t-il des ailes?
Est-il blond, petit, ou est-il un vieil homme?
Est-ce mince? Robuste? Mais qui vous a dit ça?
Cependant, il est ici, parce que je le sais
que je grandi, que je grandi et adulte puis vieux je serai.
Tout change en moi, alors il est là
mais alors où est-il, où est-il, où est-il?
@ la femme n’est pas un être comestible,
il est vrai que vous êtes bien placé pour le savoir, sacristine,
« Pouvez-vous nous rappeler brièvement ce que vous en aviez pensé ? »
Rien de bien, Delaporte.
On se dit donc que ce qui est arrivé là à Casanova est triste comme une porte de prison. Jacquot a rendue grise cette histoire, qui détonne avec une légende bien connue. Fellini avait lui-même évoqué cet épisode dans son film, mais sur un autre mode. C’est le seul moment où Casanova renonce, et est prêt à se suicider. Mais il rencontre un autre libertin, et tous deux vont au bordel où un orchestre d’aveugles jouent de la musique… Très beau dénouement. La Charpillon est l’archétype de l’emmerdeuse, de la coquette, qui vous excite par jeu, pour rien : et qui met Casanova en échec pour la première fois de sa vie. Il y en a aujourd’hui encore, des Charpillon aussi catins que celle-ci. Il vaut mieux détourner sa route…
« Celle des intellectuels italiens évoqués par Elena Ferrante dans sa saga. »
Puisqu’il y a des dindons partout, Jacques, pourquoi seulement les intellectuels italiens ?
« Rien de bien, Delaporte. »
Même les costumes, les décors ?
Jazzi dit: 31 mars 2019 à 12 h 15 mincomme l’orthographe:prix d’une faute un ou deux coups
évidemment autre temps mais il y a des lois,je crois sur la maltraitance des enfants qui sont vécus comme des rivaux et battus par pure jalousie :ils sont en trop après avoir été demandés à cor et à cri
Oups ! car humains > car LES humains
http://www.lexpress.fr/actualite/societe/enfants...
Coups, privations… Pour Céline Raphaël, la musique fut une torture. De 3 à 14 ans, elle dut s’arrimer à son piano, proie d’un père qui voulait faire d’elle un petit Mozart.
il y en a qui attachent les enfants au siège du piano
Voilà ce que j’en disais, Delaporte :
Jazzi dit: 22 mars 2019 à 8 h 48 min
Habituellement, Benoît Jacquot est un bon faiseur, dans le genre du cinéma d’auteur, et Vincent Lindon un comédien des plus attachants.
Jugeant sans doute qu’on le cantonnait un peu trop aux emplois d’humanitariste ou de syndicaliste, ce dernier, animé du sentiment légitime qu’il pouvait tout jouer, est parvenu à convaincre le premier de lui confier le rôle de Giacomo Casanova.
Hélas, avec « Dernier amour », l’erreur de casting évidente se double d’une lecture particulièrement moralisante et sombre de la vie du célèbre aventurier vénitien.
Fellini en avait fait un crétin, Jacquot nous le rend totalement dépressif.
Malgré la caution scénaristique de Chantal Thomas, les amateurs du XVIIIe siècle n’y reconnaitront pas leur libertin préféré !
Le réalisateur nous le montre à son crépuscule, rédigeant ses mémoires dans la bibliothèque du château perdu en Bohème, où il a trouvé refuge.
Là, avec son air d’épagneul triste et bougon, Vincent Lindon incarne un Casanova pour qui la chair est triste et qui aurait séduit toutes les filles.
A la demande de la nièce de son hôte (la belle Julia Roy), il consent à lui conter la seule histoire d’amour malheureuse de sa longue carrière de séducteur, trente ans plus tôt à Londres, avec La Charpillon, redoutable courtisane interprétée par la non moins belle Stacy Martin.
Un couple improbable à l’image pour ce Casanova atteint d’une sinistrose chronique.
Au plaisir du livre à succédé l’ennui du film !
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19582294&cfilm=253962.
maltraitance
Boris Cyrulnik, psychiatre et psychanalyste, auteur de Autobiographie d’un épouvantail (Odile Jacob).
La majorité des enfants maltraités deviennent-ils des parents maltraitants ?
Boris Cyrulnik : Absolument pas ! Il s’agit malheureusement d’une idée très répandue, qui sonne plus ou moins comme une malédiction… Or, la répétition n’est pas une fatalité : 5 à 10 % seulement des enfants qui ont été gravement brutalisés deviennent à leur tour des adultes qui maltraiteront leurs propres enfants.
Pourquoi tel enfant martyr devient-il un parent maltraitant, et tel autre non ?
C’est le principe même de la résilience, et il fait toute la différence. Quand un enfant maltraité trouve sur son chemin quelqu’un qui lui tend la main, il peut commencer à revivre. On a remarqué que si l’on plaçait ces enfants dans des familles d’accueil chaleureuses, et si on ne les abandonnait pas à leur souffrance, ils avaient la possibilité de devenir des adultes comme les autres. Il est essentiel de les sécuriser en les sortant de leur statut de victimes. Ce qui provoque la répétition de la violence, c’est l’abandon de ces enfants maltraités.
Quelle est la forme de mauvais traitements la plus fréquente ?
« Il n’y a pas de plaies à rouvrir, Jacques, car humains, pour la plupart animaux de troupeau, sont incapables de réellement les fermer. »
animaux du troupeau…animaux du troupeau.. vous vous rendez compte de ce que vous dites renato?..
maltraitance
Boris Cyrulnik, psychiatre et psychanalyste, auteur de Autobiographie d’un épouvantail (Odile Jacob).
La majorité des enfants maltraités deviennent-ils des parents maltraitants ?
Boris Cyrulnik : Absolument pas ! Il s’agit malheureusement d’une idée très répandue, qui sonne plus ou moins comme une malédiction… Or, la répétition n’est pas une fatalité : 5 à 10 % seulement des enfants qui ont été gravement brutalisés deviennent à leur tour des adultes qui maltraiteront leurs propres enfants.
Pourquoi tel enfant martyr devient-il un parent maltraitant, et tel autre non ?
C’est le principe même de la résilience, et il fait toute la différence. Quand un enfant maltraité trouve sur son chemin quelqu’un qui lui tend la main, il peut commencer à revivre. On a remarqué que si l’on plaçait ces enfants dans des familles d’accueil chaleureuses, et si on ne les abandonnait pas à leur souffrance, ils avaient la possibilité de devenir des adultes comme les autres. Il est essentiel de les sécuriser en les sortant de leur statut de victimes. Ce qui provoque la répétition de la violence, c’est l’abandon de ces enfants maltraités.
Quelle est la forme de mauvais traitements la plus fréquente ?
Contrairement à ce que l’on croit, ce ne sont pas les abus sexuels ou les coups, mais la maltraitance psychologique qui provoque des ravages terribles sur les enfants qui en sont victimes. Ils sont détruits par des mots blessants, dévalorisants, des insultes. L’humiliation, la négligence affective sont leur lot quotidien. Elles les minent et déstructurent leur évolution. On parle peu de cette maltraitance-là, car elle est moins spectaculaire que les abus sexuels. Néanmoins, elle représente 75 à 80 % de toutes les formes de maltraitance.
Peut-on guérir d’une enfance martyre ?
Je n’emploie pas le mot guérir, car ces personnes n’ont jamais été malades. Elles ont beaucoup souffert dans leur corps, dans leur cœur. Bien évidemment, elles n’oublieront jamais ce qu’elles ont vécu, mais celles qui s’en sortiront ne se soumettront plus à leur passé. La majorité d’entre elles ne pardonnent pas à ceux qui les ont maltraitées, mais souhaitent continuer leur chemin. Souvent, elles choisissent une profession liée à la relation à l’autre. Beaucoup deviennent psychologues, psychiatres, assistantes sociales… Leur passé les rend désireuses de comprendre ce qui se passe dans l’univers des autres et elles ont une aptitude plus forte à se représenter leur monde mental. D’autres se lancent dans la créativité, ce qui leur permet de s’exprimer tout en sublimant leur souffrance.
La belle revanche des enfants maltraités
GISÈLE GINSBERG MARDI 15 AVRIL 2014 MIS À JOUR LE LUNDI 12 MAI 2014
enfants maltraités
Chaque année, en France, 19 000 enfants subissent de mauvais traitements. Comme Dylan, 7 ans, que ses parents ont séquestré et humilié dans une chambre, à Millau, pendant dix-huit interminables mois. Comme David, l’enfant du placard. Comme Johnny, frappé à coups de casserole par toute la famille.
Ou, en Allemagne, comme Elisabeth violée et séquestrée par son père pendant quatorze ans. Devant ces enfances détruites, on tente d’imaginer les adultes qu’ils seront. Ou les parents qu’ils deviendront. Répéteront-ils, sur leurs enfants, le calvaire qu’ils ont vécu ? L’opinion s’entête à dire : « Qui a battu, battra. » Or, c’est une idée fausse, car seuls 5 à 10 % de ceux qui ont subi de graves sévices dans leur enfance reproduisent les brimades sévères ou les abus sexuels dont ils ont été victimes.
Cela signifie que plus de 90 % des enfants martyrs deviennent des adultes pour qui lever la main sur un enfant est une idée insupportable, qui bâtissent une vie de famille heureuse et exercent un métier où ils s’épanouissent. La répétition transgénérationnelle de la violence est donc loin d’être inéluctable…
Certes que je me rends compte de ce que je dis, Paul ; toutefois, si vous le préférez, on peut parler d’animaux sociaux. En tout cas, dans ma vision du monde Animaux de Troupeau ce n’est pas une insulte, comme du reste ne l’est pas Animaux de Meute. C’est un vieux truc religieux et puis politique de croire que les humains ne sont pas des animaux, mais on fait avec.
Bérénice dit: 31 mars 2019 à 11 h 59 min
Hier entre D et Bouguereau il m’a semblé lire un cumul des mandats hallucinogène. J’ai bien ri. D, que nous rapportez vous, il serait question de supprimer les postes de direction des écoles primaires?
–
abslument, de les sortir de l’école primaire, la direction de celles-ci serait en Collège. Délirant.
Et puis un jour, on m’a apporté une réponse2. La voix derrière les enregistrements de Gould, ce serait sa voix à lui. Tout simplement. Je n’y ai pas cru, d’abord. Beuh, je me suis dit, impossible : on ne l’aurait jamais laissé enregistrer en studio dans ces conditions, on l’aurait fermement prié de se taire. Et puis, en ce cas, pourquoi ne chante t-il pas la mélodie du morceau ? Pourquoi ces sons avaient-ils l’air si étrangers à ce qu’il jouait, extérieurs à l’œuvre ?
Intrigué, je me suis replongé dans sa discographie, armé de cette révélation. Et paf, la vérité s’est abattue sur moi, comme la foudre sur le promeneur bourré cuvant son calva au pied du pommier : ce que le pianiste canadien chante lorsqu’il exécute Johann Sebastian comme d’autre créent des mondes, c’est ce que lui inspire le morceau et son univers. Il ne chante pas la mélodie, ne reproduit pas une partition, il extériorise ce qui l’agite intérieurement au moment même où il l’interprète. Des petits bout d’âme en suspension, des grésillements de génie. Interférences à haute teneur en yahou qui toujours me bouleversent.
Bien sûr, ces interventions diffuses, mi-chantonnées mi-marmonnées, plus ou moins présentes selon les disques3, n’ont de valeur que parce qu’elles reflètent à la perfection l’œuvre de Glenn Gould et, partant, son personnage. Un personnage si fascinant et émouvant que je ne peux qu’opiner férocement quand Thomas Bernhard déclare, des éclairs dans les yeux :« Ceux qui n’aiment pas Glenn Gould sont des gens abominables. Je n’ai rien à faire avec eux. Ils sont dangereux. »
Autant te le dire tout de suite : il y a pléthore d’éléments extérieurs à son œuvre qui me rendent le personnage sympathique. Son amour indéfectible pour la gente animal (mais pas version B.B. phoque, hein, plutôt façon Magic Deleuze ; voir cette croustillante vidéo où Gould dialogue musicalement avec des éléphants), son excentricité limite punk, son attachement irréductible à ce tabouret de scène minuscule qui ne le quittait jamais, au point de quasiment tomber en miette sur la fin. Et puis son amour incongru pour Petula Clark, ses qualités de clown-pédagogue (cf. cette prise de parole limpide devant une gente enfantine), ses postures scéniques qui sont tellement peu (im)postures… Mais, voilà, la légende du personnage a pris une telle place dans l’imaginaire contemporain qu’elle en écrase presque la musique. Sa personnalité a été triturée par des cohortes de vampires post-mortem et autres médecins légistes de la musique classique. On a ainsi vu des psychiatres longuement disserter sur la forme d’autisme dont aurait souffert Gould. Ou des plumitifs aller jusqu’à réaliser des interviews du tabouret du pianiste. Dans ces conditions, autant replonger vers la musique.
http://www.article11.info/?Les-murmures-de-Monsieur-Gould
ça me dégoute, Renato, votre expression « animaux de troupeau », et vous ne vous en rendez même pas compte, c’est infâme, « animaux »!. ce qu’elle a de pathétique alors que des régimes politiques ont traité certaines catégories de nos frères humains « d’animaux »
Jazzi dit: 31 mars 2019 à 13 h 19 min
Ce que vous en dites n’est pas faux. Il y a beaucoup de défauts dans ce film. Il aurait fallu transformer davantage les faits, à mon avis, et ne pas prétendre parler de Casanova ou de la Charpillon. En faire une histoire simple à la Sautet. Voilà, Jacquot est un Sautet qui se plonge dans son cher XVIIIe. Il reste un intérêt cinématographique, car Jacquot est un cinéaste authentique, même s’il ne travaille pas assez, ne déploie pas suffisamment son génie. Un film même « raté » comme celui-ci reste un plaisir à regarder, et je m’étonne, Jacuzzi, que le grand esthète homosexuel que vous êtes ne l’ait pas relevé.
…Notre existence consiste à être continuellement contre la nature et à procéder contre la nature, disait Glenn, à procéder contre la nature jusqu’au moment où nous baissons les bras parce que la nature est plus forte que nous, nous qui, par outrecuidance, avons fait de nous‑mêmes un produit de l’art. Nous ne sommes pas des hommes, nous sommes des produits de l’art, l’interprète au piano est un produit de l’art, une chose répugnante, dit‑il pour conclure. Nous sommes ceux qui voulons continuellement échapper à la nature mais nous n’y arrivons pas, naturellement, dit‑il, pensai‑je, nous restons sur le carreau. Au fond, nous voulons être piano, dit il, non pas homme mais piano, notre vie durant nous voulons être piano et pas homme, nous fuyons l’homme que nous sommes pour devenir entièrement piano, et pourtant cela échoue nécessairement, et pourtant nous ne voulons pas y croire, c’est lui qui parle. L’interprète au piano (il ne disait jamais pianiste 1) est celui qui veut être piano, et je me dis d’ailleurs chaque jour, au réveil, que je veux être le Steinway, non point l’homme qui joue sur le Steinway, c’est le Steinway lui‑même que je veux être. Parfois nous sommes proches de cet idéal, dit‑il, très proches, spécialement quand nous croyons que nous sommes d’ores et déjà fous, quasiment sur le chemin de cette démence que nous craignons plus que tout au monde. Il haïssait l’idée de n’être qu’un médiateur de musique entre Bach et le Steinway et de se retrouver un jour broyé entre Bach et le Steinway, un jour, c’est lui qui parle, je serai broyé entre Bach d’une part et le Steinway d’ autre part, dit‑il, pensai‑je.
À longueur de vie, j’ai peur d’être broyé entre Bach et Steinway, et je dois faire un effort démesuré pour échapper à cette horreur, dit‑il. L’idéal serait que je sois Steinway, je pourrais me passer de Glenn Gould, dit‑il, en étant Steinway, je pourrais rendre Glenn Gould superflu. Mais il n’y a pas, à ce jour, un seul interprète au piano qui soit parvenu à se rendre superflu en étant Steinway, c est Glenn qui parle. Me réveiller un jour et être Steinway et Glenn en un seul, dit‑il, pensai je, Glenn Steinway, Steinway Glenn, uniquement pour Bach.) Probablement Wertheimer haïssait‑il Glenn, probablement me haïssait‑il moi aussi, pensai‑je, cette pensée reposait sur des milliers, voire sur des dizaines de milliers de remarques se rapportant à Wertheimer lui‑même, mais également à Glenn et à moi. Et je n’étais moi‑même pas exempt de haine envers Glenn, pensai‑je, je haïssais Glenn à tout moment, en même temps je l’aimais avec la plus extrême conséquence. Rien de plus effrayant, en effet, que de rencontrer un homme si grand que sa grandeur nous annihile et de devoir assister à ce processus et de devoir le subir, et aussi, finalement et au bout du compte, de devoir l’accepter alors même que nous ne croyons pas véritablement à un tel processus, toujours pas, jusqu’à ce qu’il‑se soit imposé à nous comme un fait incontournable, pensai‑je, au moment où il est trop tard pour nous.
C’est votre droit Paul, mais c’est justement parce que certains séparent les humains des animaux que l’on connaît les abus que vous rappelez.
Cela dit, vous avez le dégout facile, est-ce idéologique ?
« le grand esthète homosexuel que vous êtes »
Je ne me reconnais pas sous ce cliché, Delaporte…
Zoologie pour les nuls : les primates :
En tous cas Paul, « This Is Us » :
« Nous ne sommes pas des hommes, nous sommes des produits de l’art, »
Rien de tout cela, pas même des primates. Voilà ce que nous sommes (poussez bien le son ça vaut le coup):
https://www.youtube.com/watch?v=3w9z02jE_Ck
ostinato
le bavard avait été une révélation pour moi
..quand tu parlais d’animaux de troupeau il est clair que tu te ne comptais pas dedans rénateau..et ton rattrapage zoologique ne trompe pas polo
Voilà ce que nous sommes
les virus..décidément dans matrisque il ne sont pas au courant de la science et de lhistoire de la cellule et de tous ses ptis éléments..comme quoi soleil vert..les ringards sont partout
Contrairement à ce qui est colporté ici, la loi Blanquer reste extrêmement floue sur le devenir des directeurs d’école. Ce statut des directeurs d’école est remis en question depuis des années. Non point pour une question budgétaire, ils ne coûtent pas cher. Ce qui gêne le personnel politique, c’est qu’un directeur d’école n’est pas le supérieur hiérarchique de ses adjoints, contrairement à un principal de collège ou un proviseur de lycée qui, eux, sont des chefs d’établissement, des sortes de « patrons » qui attribuent notamment une note administrative aux professeurs. Plusieurs ministres ont déjà tenté de réformer dans ce sens le statut des directeurs d’école mais n’y sont jamais parvenus, leurs initiatives ayant suscité une levée de bouclier immédiate des enseignants du primaire. En faire des subalternes d’un principal de collège –ce qui est suggéré du bout des lèvres par le ministre- résoudrait évidemment la question : enfin un officier pour mettre au garde-à -vous ces « hussards de la république » un peu trop autogérés.
Je ne me reconnais pas sous ce cliché, Delaporte…
te voir le simétrique d’un « grand catholique » t’effraie baroz..cest le début de la sagesse
enfin un officier pour mettre au garde-à -vous ces « hussards de la république » un peu trop autogérés
toi haussi tu veux défier dracul
je veux être le Steinway
rénateau y veut être samsung..hop dans la matrisque..à moi les ptites coréenne mineure qu’il dit..baroz..tu devrais apler les flics..je ferme les yeux
Des oeuvres retrouvées chez Satie à sa mort?
Il en eut sans doute autant que de perdues.
voir le travail de l’italienne là-dessus. L’oeuvre de toute une vie.
Le titre m’échappe.
bien à vous;
MC
« Qui a battu, battra. » Or, c’est une idée fausse, car seuls 5 à 10 % de ceux qui ont subi de graves sévices dans leur enfance reproduisent les brimades sévères ou les abus sexuels dont ils ont été victimes
d’où sort il tous ces chiffres..de plus tout ça est hautement idéologique comme dirait rénateau..le chatiment corporel accompagne notre civilistiondepuis des millénaires..cirulnic est un crétin de pigiste pour magazine renfield..sa science vaut nibe
rénateau y veut être samsung
par rénateau..dirfiloo !..rénateau y veut être pinteresque
Oui Renato, je suis, en partie, comme le canard..la migration annuelle de préférence
vers l’italie,je transpire avec des glandes sudoripares comme le canard, je m’accouple et la petite sieste aprés,tout comme lui, mais la GROSSE différence, c’est que le canard ne se refugie pas dans les gabions avec armada de fusils,cartouches, à tirer sur les canards qui sont pas de la même couleur que la sienne.
Tout change en moi, alors il est là
mais alors où est-il, où est-il, où est-il?
lui il a trouvé la sienne yapas longtemps rénateau
https://www.youtube.com/watch?v=KX-t_Y-AzWY
Il y a aussi les animaux solitaires, bouguereau.
Oui mais les primates n’écrivent pas sur la musique, renato !
Certes, certains humains se comportent comme des primates et parlent par onomatopée. J’en connais un qui dés qu’on lui met une photo de femme aléchante sous les yeux il dit : « Miam…miam ! »
Pour mémoire, Jacques, dans Mémoires d’un amnésique
L’intelligence des animaux est au-dessus de toute négation. Mais que fait l’homme pour améliorer l’état mental de ces concitoyens résignés ? Il leur offre une instruction médiocre, espacée, incomplète, telle qu’un enfant n’en voudrait pas pour lui-même : et il aurait raison, le cher petit être. Cette instruction consiste surtout à développer l’instinct de cruauté et de vice qui existe ataviquement chez les individus. Il n’est jamais question, dans les programmes de cet enseignement, ni d’art, ni de littérature, ni de sciences naturelles, morales, ou d’autres matières. Les pigeons voyageurs ne sont nullement préparés, à leur mission, par un usage de la géographie ; les poissons sont tenus à l’écart de l’étude de l’océanographie ; les bœufs, les moutons, les veaux ignorent tout de l’agencement raisonné d’un abattoir moderne, et ne savent pas quel est leur rôle nutritif dans la société que s’est constituée l’homme.
Peu d’animaux bénéficient de l’instruction humaine. Le chien, le mulet, le cheval, l’âne, le perroquet, le merle et quelques autres, sont les seuls animaux qui reçoivent un semblant d’instruction. Encore, est-ce plutôt de l’éducation qu’autre chose. Comparez, je vous prie, cette instruction à celle donnée par les universités à un jeune bachelier humain, et vous voyez qu’elle est nulle et qu’elle ne peut étendre ni faciliter les connaissances que l’animal aura pu acquérir par ses travaux, par son assiduité à ceux-ci. Mais, musicalement ? Des chevaux ont appris à danser ; des araignées se sont tenues sous un piano pendant toute la durée d’un long concert, concert organisé pour elles par un maître respecté du clavier. Et après ? Rien. Par-ci, par-là, on nous entretient de la musicalité du sansonnet, de la mémoire mélodique du corbeau, de l’ingéniosité harmonique du hibou qui s’accompagne en se tapant sur le ventre, moyen purement artificiel et de mince polyphonie.
Quant au rossignol, toujours cité, son savoir musical fait hausser les épaules au plus ignorant de ses auditeurs. Non seulement sa voix n’est pas posée, mais il n’a aucune connaissance ni des clefs, ni de la tonalité, ni de la modalité, ni de la mesure. Peut-être est-il doué ? C’est possible ; c’est même certain. Mais on peut affirmer que sa culture artistique n’égale pas ses dons naturels, et que cette voix, dont il se montre si orgueilleux, n’est qu’un instrument très inférieur et inutile en soi.
Erik Satie
« Certes, certains humains se comportent comme des primates… »
Les humains ne se comportent pas comme des primates, Jacques, il sont des primates.
il y a des animaux solitaire mais le primate est un animal social rénateau
Songez-vous à Sandra Volta, Marc Court ?
Il y a des exceptions, bouguereau.
il n’a aucune connaissance ni des clefs, ni de la tonalité, ni de la modalité, ni de la mesure
les premieres tentatives dododéca s’en inspirent c’est bien connu..landru avec ses douzaine costards vert ou bleu..ou ptête orange comme un landru..landru landru huhuhu qu’il aurait fait jicé
https://www.youtube.com/watch?v=Nc63ev3cBLg
Pardon Marc Court, Ornella Volta.
« le grand esthète homosexuel que vous êtes »
Je ne me reconnais pas sous ce cliché, Delaporte
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C’était pour vous titiller un peu, mon cher Jacuzzi. Votre côté vieil Aschenbach, émule de Visconti, cinéphile oisif passant son temps à marcher dans Paris en yeutant les beaux jeunes hommes : tous ces clichés ne sont pas forcément faux ! La piscine Deligny aussi, c’était un cliché, à ce compte.
« Le musicien est peut-être le plus modeste des animaux, mais il en est le plus fier. C’est lui qui inventa l’art sublime d’abîmer la poésie. »
Erick Satie
Pensées du dimanche
– les storys Instagram sont le summum de la vacuité
– Fuck le changement d’heure
– Pourquoi les hommes ne lisent pas mais écrivent et publient plus que les femmes ?
Delayourte qui se moque de l’oisiveté de jazzi, c’est un peu fort de café.
les catholiques hont souvent été grand au prorata de cquil ont fait bosser les autres dédède..faut rconnaite que c’était des manadgeurs..dailleurs la rage secrète des prots a leur hendroit c’est ça pasqu’il considèrent que lobjet de leur entreprise sont trés vaine
le vain c’est divin..mais va faire comprende ça a un marchand de béême d’occasion a humburg
Pourquoi les hommes ne lisent pas mais écrivent et publient plus que les femmes ?
là c’est fastoche..l’écrivain c’est l’enculeur et le lecteur c’est l’enculée qu’il a dit quignard..on est cultivée ou on l’est pas dédède..c’est pas hune question de culture mais d’état..c’est de naissance dédède
Fuck le changement d’heure
chus pour..j’aime tout cqui montre le dialogue de l’homme havec la nature..faut changer un peu les 5 a 7..sans trop changer hen sommes..c’est teutchi
C’était un comique cet Erik Satie, renato. Du genre ironiste…
L’intelligence des animaux c’est l’instinct. Les Humains, qui se sont autoproclamés « pensants », font partie de la race dominante.
Conclusion : les Humains ne se montrent pas très humains avec le reste des ressortissants du règne animal ! Et guère mieux pour le végétal…
mais il en est le plus fier
c’est un fait qu’il est le plus hinfatué..c’est comme ça
Heureusement il y a de gens qui dessinent :
https://blogfigures.blogspot.com/2011/08/snoopy-woodstock.html
font partie de la race dominante
si y sprennent pour des nazi pédo cuirs y a pus qua retirer l’echelle et a stenir au pinceau..tu remarqura au passage que j’ai héventé le salut nazi baroz..pas dsecret entre nous
« C’est teuchi »
Vous me faites bien rire en tout cas
« Delayourte qui se moque de l’oisiveté de ja[cu]zzi, c’est un peu fort de café. »
Oui, j’avoue. Mais j’aurais aimé que Jacuzzi fasse un petit effort pour apprécier dans sa profondeur cinématographique le film de Jacquot : une oeuvre bien agencée, bien mise en scène, avec un propos structuré sur un sujet casse-gueule et pas si évident. Le film de Jacquot est gonflé, et la prestation de Lindon, si catastrophique soit-elle (sa perruque ! son habit trop long, il ressemble à un clochard ! son physique de plombier !), si dénuée d’émotion, est d’une modernité incomparable. Et si on tenait là un très grand film, qui deviendra en 2075 un film culte ? Je le pense.
« Pourquoi les hommes ne lisent pas mais écrivent et publient plus que les femmes ? »
Bonne question, Ed.
Chez nous, c’est à cause du retard au démarrage.
Mais les choses changent : parfois, quand je regarde les nouveautés publiées au Mercure de France, j’ai l’impression de lire le catalogue des ex-éditions des Femmes, si chères à Delaporte !
Perso, ça ne m’inquiète pas.
Appartenir à une minorité, ça me connait…
Maintenant, on attend de voir ce que ça va donner.
Vous voyez de grandes auteures se profiler à l’horizon, vous ?
Moi, pas vraiment…
Le costume de pingouin que seuls portent encore les musiciens, est-elle la cause ou la conséquence de sa fierté, le boug ?
Un dernier mot et je me sauve : Stacy Martin est sublime en Charpillon, parfaitement en adéquation.
attation..en 2075 si c’est pas culte j’irai cracher sur ta tombe dlalourde..si tu crois que tu vas t’en sortir comme ça
Stacy Martin est sublime
c’est ton genre de paroissienne a qui tu donnerais rencart derrière l’église dlalourde..hon a compris..mais quest ce que baroz peut faire pour toi sur ce coup là..encore un mystère
Je connais bien le cinéma de Benoit Jacquot, Delaporte. Ce film n’est pas à la hauteur de ses « Ailes de la colombe ». Les scènes se passent uniquement en Angleterre et la reconstitution d’époque est des plus approximative. Pour les intérieurs, il a voulu reconstituer l’éclairage naturel comme dans Barry Lyndon. On y voit rien. Même en gros plan. Remarque, il vaut mieux, car Lindon, qui est censé jouer Casanova à trente ans d’écarts, est aussi vieux dans les deux moments du rôle !
Ce film est une véritable catastrophe dans sa respectable filmographie…
Montale :
Les enfants – les amis-ennemis des bêtes les plus naturels et les plus convaincus – n’ont pas toujours à portée de la main ou des yeux une faune suffisamment riche et variée, comme cela était le cas pour ceux qui pouvaient fréquenter les zoos des grandes villes avant que les bombes, tombant du ciel, n’eussent mis en liberté les serpents à sonnettes et les fauves des tropiques. Il existe, et ce sont les plus nombreux dans les pays dits (peut-être pour peu de temps encore) civilisés, des enfants pour lesquels le fabuleux bestiaire de l’enfance est presque totalement interdit ; des enfants pour lesquels les colonnes d’Hercule du monde animal sont représentées par le chien, le chat, le cheval, dans des exemplaires qui ne sont pas toujours merveilleux. En pareil cas, les garçons de ma génération, pour ainsi dire ignorants du sport, du football et des jouets mécaniques compliqués, se défendaient avec leur imagination, et avaient éventuellement recours aux légendes des vieilles gens. Là où la ménagerie n’existait pas, ils savaient s’en fabriquer une à leur façon. Un enfant que je connais fort bien et que tout le monde appelait Zebrino, le petit zèbre, en raison du maillot à rayures qu’il portait d’habitude (et déjà, dans le choix de ce surnom, il y avait peut-être une prescience de ses aptitudes et de ses goûts), se trouvant amené à vivre dans un pays très démuni d’espèces zoologiques bizarres, avait précisément eu recours aux sources des anciens, aux humeurs de l’imagination populaire, et il en avait retiré de bons fruits. Il passait les mois de liberté de son année, ceux de l’été, sur une langue de terre en face de la mer, séparée du reste du monde par de hautes murailles de roches. Dans ce village, il n’existait pas de voies carrossables, le train passait enfermé dans de longs tunnels, et seuls quelques tremblements du sol et la fumée qui sortait des trous creusés dans les rochers donnaient une trace de son passage. Monde d’abordage, monde désertique où seuls le loir, les écureuils et les oiseaux pouvaient trouver une demeure plus ou moins fixe : non pas les loups, ni les sangliers qui ont besoin de vastes clairières ou de forêts étendues. Zebrino n’était pas encore chasseur, et ce n’est que rarement qu’il accompagnait à la chasse les hommes du village. Les variétés des oiseaux de passage n’étaient pour lui que des noms qui faisaient faiblement vibrer son imagination. Mais avec quelques volatiles de l’endroit – le suce-chèvres, la soubuse – il avait lié amitié depuis ses premières années. Dire qu’il les avait vraiment vus serait trop prétendre. Avec le suce ou tète-chèvres mort, et sa bouche en forme de ventouse, pilifère et dépourvue de bec, d’oiseau-sangsue, il avait fait connaissance au moins une fois, bien que, dans la région, les chèvres fussent excessivement rares. Mais la soubuse ? Son existence même était mise en doute par les hommes les plus sérieux, ceux qui avaient fréquenté la ville. Et aucun des chasseurs rencontrés par Zebrino ne pouvait se vanter d’en avoir tué une seule. C’était, ou ce devait être, un rapace plus gros que le faucon et moins que l’aigle, pourvu de fortes ailes, mais pas suffisamment larges pour lui permettre de prendre son vol depuis la terre. Quand il était surpris par un chasseur, il se jetait du haut d’une roche et demeurait en l’air comme un planeur ou un cerf-volant, pour se poser ensuite plus bas ou plus haut, selon la faveur du vent et la gravité du danger, mais toujours sur un rebord qui permettait de nouveaux plongeons. Un démon imprenable, tardigrade et rusé, coriace et à l’épreuve des chevrotines. Des faucons ou des crécerelles morts, des huppes ou des pics noirs pouvaient parfois sortir fripés et flasques comme des mouchoirs sales, des poches des braconniers ; mais pas une soubuse, c’était un rêve irréalisable.
https://www.youtube.com/watch?v=Kw7i5rGOMAQ
Todd-Gauchet.
« Stacy Martin est sublime »
Parfois le souvenir du spectateur ouvre des curieuses brèches dans des perspectives plutôt banales.
Ne pas oublier que l’it. breccia vaut aussi : roche sédimentaire clastique composée de gros fragments angulaires (de plus de deux millimètres de diamètre). Les espaces entre les grands fragments peuvent être remplis d’une matrice de particules plus petites ou d’un ciment minéral qui lie la roche ensemble.
« Je connais bien le cinéma de Benoit Jacquot, Delaporte. »
Peut-être, mais moi aussi. Il faudrait donc se hisser vers des arguments de cinéma, des arguments esthétiques, ce que vous ne faites pas, Jacuzzi. Vous critiquez l’éclairage : il m’a paru très beau, idoine. Je suis bien entré dans cette atmosphère de noirceur et de dépravation. Bien sûr, le dénouement laisse en suspens. On aurait bien aimé un mariage entre cet « homme » (qu’on a du mal à prendre pour le vrai Casanova) et la Charpillon. Ou du moins, l’histoire du perroquet, qui est dans le texte des Mémoires. A ceci près, le film n’est nullement une catastrophe, il se laisse voir au contraire avec délectation, certes une délectation morose, mais tellement en accord avec notre temps. Jacquot ne filme pas 1763, mais 2019. Malgré les costumes et les décors, qui sont sublimes. Jacquot fait comme les autres cinéastes, Kubrick n’aurait eu aucune leçon à lui donner. Ne sous-estimons Jacquot, qui a fait une oeuvre diverse, mais toujours de grand cinéaste.
Le dénouement non retenu par Benoît Jacquot :
« Casanova, pour se venger des refus de la Charpillon, dresse un perroquet à crier « Miss Charpillon est plus putain que sa mère », et il le met en vente à la Bourse. »
Je ne sais pourquoi on l’appelait « la Charpillon », un surnom sublime. Les putains avaient toutes des surnoms, mais celle-là en avait un de considérable. Hélas, Casanova ne l’a pas épousée. Il l’aurait peut-être guérie de sa putasserie, en tout cas il aurait essayé. Et ainsi sauvé son âme, mais peut-être pas celle de la CHarpillon, qui avait un tempérament extraordinaire, avec sa mère, il faut dire, un tempérament de folle, comme l’a vu très bien Fellini. Mari de la Charpillon, Casanova aurait certainement été cocu souvent. Tel aurait été son destin, au lieu de mourir seul en Bohême, dans une condition misérable de bibliothécaire. Enfin, on ne refait pas l’histoire. Celle-ci se termine par l’histoire du perroquet, qui me plaît beaucoup comme elle avait plu beaucoup à la Charpillon elle-même, comme le précise Casanova dans ses foutus Mémoires.
« Le dénouement non retenu par Benoît Jacquot »
Il arrive que Casanova se laisse entraîner par sa vision théâtrale des choses et de ce fait il ne puisse renoncer à un « coup de théâtre » afin de colorier son histoire, mais il ne se serait jamais abaissé à une si ignoble vacherie.
Stacy Martin pourrait être votre arrière petite-fille espèce de satyre.
le cinéma de Benoit Jacquot c’est un peu comme le cinéma d’Olivier Assayas, Delaporte : souvent estimable mais jamais vraiment génial…
Je ne me souviens pas de cette histoire de perroquet, de la lecture des Mémoires de Casanova je conserve de toutes autres impressions que je n’ai pas retrouvées dans le film…
La chose plus simple à faire afin de valider la trouvaille de Casanova c’est acheter un perroquet et voir combien de temps il prends pour apprendre la phrase “Miss Charpillon is more of a whore than her mother”.
Casanova ha compris que la question ouverte par le jeu de la Charpillon c’est son incapacité de jouer avec intelligence et de de penser l’inespéré, aussi que d’accepter que seuls valent les projets avortés, en faillite, sans gloire. En bref, qu’il ne correspond plus à l’époque, et comme un pinball il a fait tild, et pour sortir de l’impasse il a couché cette histoire sur le papier.
Stacy Martin est également une erreur de casting. On la surprend à sa toilette : corps d’anorexique et poitrine maigrelette. Le contraire des modèles de Fragonard, correspondant mieux au goût de Casanova…
Lindon en Casanova, c’est davantage qu’une erreur de casting, c’est un contresens. Casanova était très grand et très beau.
De plus, il n’a pas soixante ans au moment de l’affaire de Londres, il en a trente-huit. Il aurait été beaucoup plus intéressant de montrer quelles brisures peuvent exister chez un homme qui arrive à la quarantaine, au terme d’une course folle de quinze ou vingt ans à travers l’Europe, plutôt que de pousser le personnage et l’histoire dans le temps de la vie, par le biais d’un comédien au seuil du troisième âge. C’est dénaturer toute l’histoire.
Cela dit, je comprends qu’ici, où la moyenne, taulier compris, se situe entre 66 et 75 ans, un tel décalage ne choque pas.
…
…je lis, vos commentaires; issus, de vos gestations en coupoles,!…
…rien, à y ajouter; avec ma louche, tout est bon, dans la soupe,!…etc,!…
…
corps d’anorexique et poitrine maigrelette
ma mère de ma mère baroz..elle boit pas hassez de bière qu’elle dirait dédède
Miss Charpillon is more of a whore than her mother
of course..tout en angliche..ça pas été écrit en français ct’affure de casanova
mais il ne se serait jamais abaissé à une si ignoble vacherie
selon le droit dlancien régime c’étoye gravomme d’ête rangé putain..c’est pas une vachrie
« Stacy Martin est également une erreur de casting. On la surprend à sa toilette : corps d’anorexique et poitrine maigrelette. Le contraire des modèles de Fragonard, correspondant mieux au goût de Casanova… »
La Charpillon avait à l’époque 17 ans. Elle n’avait pas encore la carrure d’un modèle de Rubens. Elle vous paraît anorexique, mais c’est parce qu’elle est très jeune, et on comprend pourquoi Casanova s’éprend de cette porcelaine. Donc, là encore, votre remarque est à côté, désolé de vous le dire, mon chère Jacuzzi.
Quant aux remarques de Chaloux, est-ce que vraiment Jacquot a voulu être fidèle au texte ? Il l’a interprété, pour dire peut-être quelque chose qui lui tenait à coeur. C’est ce que j’ai ressenti. D’où son Casanova qui ne ressemble pas à Casanova, mais au premier pékin venu. Laissons la liberté au créateur. Ne l’enfermons pas : la lettre tue, l’esprit vivifie. Et je suis moi-même vivifié, et même vitrifié, par ce superbe film, je vous le dis !!!
Jacquot ne filme pas 1763, mais 2019
le perroquet aurait donné dit quelle avait une maladie grave qui la mettait tricarde à la porn vallée..
Chaloux, erreur de casting dit tout. ça veut dire qu’il ne peut physiquement pas incarner Casanova. Et en plus Lindon fait du Lindon, de l’épagneul triste et bougon tout du long. Le contraire de la vie et du caractère du personnage !
@un tel décalage ne choque pas.
L’espoir fait vivre et l’espérance de vie augmente (en dents de scie)
Et puis, surtout, jacuzzi, Casanova a dû être fasciné par l’esprit de la Charpillon, qui trouve très drôle l’histoire du perroquet, que Casanova, renato, décrit dans le dénouement de cet épisode. Cet épisode du perroquet me ravit comme il a ravi cette chère Charpillon !
@à la porn vallée..
Retour au Mexique
..sapré dlalourde..de pas chef doeuvre ça va vers culte pour 2075 et puis c’est l’incontournabe au phiniche..t’as l’entousiame a effet retard..on dirait qutu flippe que baroz esthete pédé ait plus de gout que toi grand catholique..t’es fait aux pattes dlalourde
..sapré dlalourde..de pas chef doeuvre ça va vers culte pour 2075 et puis c’est l’incontournabe au phiniche..t’as l’entousiame a effet retard..on dirait qutu flippes que baroz esthete pédé ait plus de gout que toi grand catholique..t’es fait aux pattes dlalourde
« Le contraire des modèles de Fragonard, correspondant mieux au goût de Casanova »
D’où sortez-vous ça, Jacuzzi ? C’est faux. Casanova aimait les filles très jeunes, et minces.
Ed 19h28
29+25+25+25 = 104
Et à Soustelle l’ethnologue, pas vrai Fernand ?
Quel con, ce Delaporte.
« Jacquot ne filme pas 1763, mais 2019 »
C’est justement ce que je lui reproche, Delaporte. Dans ce cas, il ne fallait pas faire un film en costume d’époque et transporter le scénario dans l’Europe actuelle. Pas besoin de la caution historique de Chantal Thomas pour ça !
Dur de la feuille avec ça
15h06 Paul, le canard, quand même, c’est pas la joie pour le transit. Hier, pour m’amuser, je réfléchissais à illustrer la météo et je me disais qu’il faisait froid , qu’il faudrait pouvoir y ajouter des canards pour compléter le temps.
Jacuzzi, je crois que vous n’avez rien compris à Casanova, à Jacquot ni à la modernité, ni même au cinéma. Ce film est un révélateur de votre incompétence totale. Vous allez devoir trouver une autre passion, comme la couture, par exemple…
L’espoir fait vivre
les plus vieux ça lui donne un sapré coup d’jeune a mon larbin..un rayon dsoleil et il met sa culotte courte en peau dchamois et il danse dans les rayons pour hépater baroz..mais baroz il en pince pour les gros nibes..il est cornélien aujourdhui..c’est son droit
« Casanova a dû être fasciné par l’esprit de la Charpillon »
C’était celui de sa mère à Venise, Delaporte…
20h06 Delaporte, des vierges? Vous qui êtes homme, pouvez vous expliquer à une femme comme moi, vieille et laide, quels avantages à être le premier? Les vierges semblent encore de nos jours être des produits recherchés.
Laisser tomber l’espoir, c’est pas gratuit pour tous
https://www.youtube.com/watch?v=h3ilLEN1Qew
On peut lire ici l’épisode du perroquet.
Pour se faire un place au soleil, faut savoir ruser
https://vimeo.com/25178812
Dur de la feuille avec ça
fort et claire..mais ça merde au serveur..c’est la mécanique qu’est à la ramasse..vroumvroum..fernand y te laisse sur place
Casanova avait le libertinage intelligent. Il se sera pris deux ou trois râteaux, mais le début de son déclin est effectivement cette prostituée la Charpillon.
Merci Sasseur pour l’épisode du perroquet. Vous appréciez ce genre d’humour ?
« C’était celui de sa mère à Venise, Delaporte… »
Eh alors ? Après on ne s’étonne pas de cette passion flamboyante pour cette extraordinaire fille.
Vous qui êtes homme, pouvez vous expliquer à une femme comme moi, vieille et laide, quels avantages à être le premier?
tu drais porter hen plus un sac de ciment béré..et pas trop bouger..le cumul les handicaps c’est un genre qui pourrait être culte en 2075..
Je pense que l’humour du séducteur Casanova est intemporel.
Celui de la Charpillon , qui rit du perroquet, ne dit absolument rien de son intelligence.
@c’est la mécanique
Une plage d’utilisation plutôt restreinte, oui.
Delaporte, « Les Mémoires » de Casanova valent surtout par leur style.
J’ai été impressionné de voir les manuscrits originaux exposés il y a quelques années à la BNF. Belle écriture, pratiquement pas de ratures et le tout écrit dans un excellent français !
Extrait tiré de mon « Goût du bonheur » :
CASANOVA
Tu te fieras toujours à ton propre entendement
Casanova était-il un crétin congénital ou un génie précoce ? Si l’on en croit ses savoureux Mémoires, celui-ci aurait redécouvert, tout seul, dès la plus tendre enfance, que la terre tourne autour du soleil ! Ce fut le premier bonheur d’une longue vie toute entière dévolue à la connaissance de la vérité et au plaisir de tous les sens, qui le mènera depuis Venise à travers les principales villes d’Europe. Mais que l’on n’aille pas croire que ce fameux libertin du XVIIIe siècle fut un fieffé païen pour autant ! En préambule de son livre, Casanova nous prévient qu’il fut avant tout un homme libre : « La doctrine des stoïciens et de toute autre secte sur la force du destin est une chimère de l’imagination qui tient à l’athéisme. Je suis non seulement monothéiste, mais chrétien fortifié par la philosophie, qui n’a jamais rien gâté. » Enfant chétif, saignant abondamment du nez, et promenant partout un air hébété, sa mère, jeune comédienne veuve, sur le conseil des médecins, se résolut finalement à le conduire à Padoue, dont l’atmosphère était jugée plus saine. Elle était alors accompagnée de deux « protecteurs », appartenant, l’un et l’autre, à d’illustres familles patriciennes de la sérénissime République.
« En peu de jour la pension fut trouvée, et le 2 avril 1734, jour où j’accomplissais ma neuvième année, on me conduisit à Padoue dans un burchiello par le canal de la Brenta. Nous nous embarquâmes à dix heures du soir, immédiatement après souper.
Le burchiello peut être regardé comme une petite maison flottante. Il y a une salle avec un cabinet à chacun de ses bouts, et gîte pour les domestiques à la proue et à la poupe : c’est un carré long à impériale, bordé de fenêtres vitrées avec des volets. On fait le voyage en huit heures. L’abbé Grimaldi, M. Baffo et ma mère m’accompagnaient : je couchai dans la salle avec ma mère, et les deux amis passèrent la nuit dans l’un des cabinets. Ma mère, s’étant levée au point du jour, ouvrit une fenêtre qui était vis-à-vis du lit, et les rayons du soleil levant venant me frapper au visage me firent ouvrir les yeux. Le lit était trop bas pour que je pusse voir la terre ; je ne voyais par la même fenêtre que le sommet des arbres dont la rivière est bordée. La barque voguait mais d’un mouvement si égal que je ne pouvais le deviner, de sorte que les arbres qui se dérobaient successivement à ma vue avec rapidité me causèrent une extrême surprise. « Ah ! ma chère mère, m’écriai-je, qu’est-ce que cela ? les arbres marchent. »
Dans ce moment même les deux seigneurs entrèrent, et, me voyant stupéfait, me demandèrent de quoi j’étais occupé. « D’où vient, leur répondis-je, que les arbres marchent ? »
Ils rirent ; mais ma mère, après avoir poussé un soupir, me dit d’un ton pitoyable : « C’est la barque qui marche, et non pas les arbres. Habille-toi. »
Je conçus à l’instant la raison du phénomène, allant en avant avec ma raison naissante, et nullement préoccupé. « Il se peut donc, lui dis-je, que le soleil ne marche pas non plus et que ce soit nous au contraire qui roulons d’occident en orient. »
Ma bonne mère, à ces mots, crie à la bêtise. Monsieur Grimani déplore mon imbécillité, et je reste consterné, affligé et prêt à pleurer. M. Baffo vint me rendre l’âme. Il se jeta sur moi, m’embrassa tendrement, et me dit : « Tu as raison, mon enfant ; le soleil ne bouge pas, prend courage, raisonne toujours en conséquence, et laisse rire. »
Ma mère, surprise, lui demanda s’il était fou de me donner des leçons pareilles : mais le philosophe, sans même lui répondre, continua à m’ébaucher une théorie faite pour ma raison pure et simple. Ce fut le premier vrai plaisir que j’aie goûté dans ma vie. Sans M. Baffo, ce moment eût été suffisant pour avilir mon entendement : la lâcheté de la crédulité s’y serait introduite. L’ignorance des deux autres aurait à coup sûr émoussé en moi le tranchant d’une faculté par laquelle je ne sais pas si je suis allé bien loin ; mais je sais que c’est à celle-là seule que je dois tout le bonheur dont je jouis quand je me trouve vis-à-vis de moi-même. »
(« Mémoires », tome I, 1725-1756,bibliothèque de la Pléiade. Editions Gallimard, 1958)
« Celui de la Charpillon , qui rit du perroquet, ne dit absolument rien de son intelligence. »
La Charpillon, c’était l’intelligence et le tempérament. A votre avis, pourquoi était-elle une véritable star à son époque ? Pourquoi Casanova a-t-il voulu coucher avec elle ? Pourquoi a-t-elle eu autant d’importance pour lui ? Parce qu’elle était divine sur tous les plans !
Je ne sais pas Delaporte.
Il faut que je lise le passage à Londres qui correspond à l’année 1763 (?). Ça va prendre du temps.
Celui de la Charpillon , qui rit du perroquet, ne dit absolument rien de son intelligence
elle dit qu’elle se fout bien d’avoir l’honneur et l’avantage d’être putain ce qui est fort suffisant pour le rendre ridicule..et à double effet de chambrement..t’as trop l’habitude de tfaire rouler dans la farine tèrezoune..t’es..comment dire..blazé
Non, pas pas.
J’aime beaucoup la philo de Casanova. Son rapport aux femmes.
Disons qu’avec Casanova, c’est du cash. Pas d’embrouilles tordues. On se quitte bons amis.
Simplement la Charpillon l’a plumė. Une première. Et à partir de là, le veritable declin de sa seduction, c’est qu’il a dû payer pour coucher.
t’aimes les coups d’bite fissa sur la toile ciré dta cuisine avec le plombard tèrezoune..et c’est bien ton droit dlimaginer casanova..baroz il trouvra rien a rdire
Pas du tout. Les moins de quinze ans savent déjà un peu sur l’histoire de la vie de Casanova.
Et la salade de pissenlits, au fait, une « beatille » comme disait Casanova, qui aimait aussi la bonne table.
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