Diable de Caubère !
Mais comment fait-il ? Trois heures durant, Philippe Caubère est partout sur la scène de l’Athénée-Louis Jouvet, on ne voit et on n’entend que lui, et à la fin, il a l’élégance de ne pas paraître exténué quand les spectateurs le sont allègrement d’avoir autant savouré, souri et surtout ri sans discontinuer. Que c’est bon d’entendre des gens rire de bon cœur, d’un rire qui n’est pas le rire gras des shows télévisés ni le rire de dérision que Canal + a incrusté dans les esprits. Rire moliéresque, finesse de marivaudage, tragique russe, hénaurmité rabelaisienne, humour bouffon, ridicule de la farce, et le tout fait un excellent auteur dont la voix est unique dans le spectacle français, aussi pétaradante qu’étincelante.
Avec l’air de ne pas y toucher, à sa manière burlesque et déjantée et sans jamais se prendre au sérieux, La Danse du diable est aussi une réflexion en abîme sur le théâtre et le transmission, avec la mère comme fil rouge et personnage central. Ce pur projet de théâtre d’un seul homme n’a rien d’un one man show. C’est juste un grand comédien qui nous raconte une histoire, mais si comique qu’elle nous fait rire comme on ne sait plus le faire au théâtre, et si fantastique qu’elle nous fait rêver comme on n’ose plus le faire au théâtre. Le personnage qui remplit la scène de sa présence s’appelle Ferdinand Faure, son alter ego. Il a des fantasmes de gloire.
«Peut-on, de nos jours, parler de soi-même, de ses craintes intimes, de ses espérances, et que ce soit gai ? Peut-être que je suis fou, ou prétentieux, ou les deux à la fois. Tant pis.”
Vingt ans après avoir rempli l’Athénée-Louis Jouvet de milliers de spectateurs, tous les soirs pendant des semaines, et un an après avoir dû renoncer à le présenter à ses compatriotes marseillais, un tendon d’Achille ayant rompu les amarres lors d’une cabriole à Tarascon-sur-Ariège, et ce n’était pas que métaphorique, il remet donc ça avec son spectacle-fétiche La Danse du diable, créé en 1981 au Festival d’Avignon, premier d’une saga autobiographique mais si peu nombriliste qui sera suivi par le Roman d’un acteur et L’Homme qui danse. Autant d’œuvres qui sont désormais à voir et à écouter autant qu’à lire. L’ensemble constitue une épopée personnelle parmi les plus originales du théâtre contemporain en France.
En 1981, Philippe Caubère avait 31 ans ; or il n’hésite pas à reprendre à 64 ans un spectacle aussi physique, qui exige tant de l’intensité de la mémoire que de la tension nerveuse. On comprend qu’il le dédie au danseur Jean Babilée, immortel interprète du Jeune homme et la mort qu’il avait créé à 23 ans avant de le reprendre à 60 ans. Un modèle éblouissant pour celui qui, à ses débuts, avait pris le soleil du côté de chez Mouchkine.
Il est tout à tour, et parfois à quelques secondes d’intervalle, des hommes et des femmes, des Marseillais et des Aixois, Malraux l’agitateur agité, Sartre en nain globuleux, l’omniprésent général de Gaulle en héron enchanté, sans oublier le déhanché Johnny Ouliday, François Mauriac confit en méchancetés, et Jean Vilar, et Gérard Philippe et Roger Lanzac et Lucien Jeunesse, tous traités dans un irrespect étincelant. Tel est le bestiaire de Caubère : la France des années 60. Le résultat, étourdissant, donne l’impression de lire une version actualisée d’A la recherche du temps perdu adaptée en bande dessinée par Louis-Ferdinand Céline.
Caubère joue vite sans se presser. Il est rapide où d’autres se précipitent, car le temps sur scène n’a pas le droit de prendre son temps comme dans la vraie vie. Il faut condenser et comprimer, pratiquer l’ellipse jusqu’à l’os. Il réussit l’exploit d’être toujours dans l’énergie sans jamais verser dans l’hystérie, qu’il murmure, se lamente, vocifère, radote, se récrie, se confie. Il parvient même à n’en faire jamais trop tout en en faisant jours plus. Le temps est loin où l’on parlait de ce spectacle avec admiration mais en louant le phénomène en lui, le comédien marathonien, le logorrhéique inspiré, celui qui pouvait aligner ses « morceaux » sans reprendre son souffle. Car on a beau chercher, il n’y a pas le moindre excès dans cette entreprise pourtant démesurée.
C’est un grand privilège que de voir un tel comédien, l’un des rares à être véritablement un artiste total, un auteur complet, usant du verbe, de la danse, du mime, recréer son monde soir après soir. Ce qu’il raconte est né de l’improvisation, avant d’être fixé dans des livres, puis de retourner mordre la poussière des planches mais sans jamais perdre en chemin la spontanéité, la fraicheur et la vitalité de l’ invention première.
Et quel bonheur d’entendre prononcés des milliers de mots, dont on a l’impression qu’ils se rencontrent pour la première fois ainsi parfaitement articulés, et non marmonnés à voix basse en tournant le dos au quatrième mur comme ça se fait de plus en plus souvent au Français, avec ces liaisons magnifiques que l’on dirait d’un autre temps tant la radio prend à cœur de les ignorer de nos jours. Philippe Caubère, c’est une présence portée par une voix et c’est si rare…
Et pour finir, on entend sa voix mais d’outre-tombe nous murmurer que « le théâtre, c’est un peu comme les rêves, ça n’existe pas ». Ce qui est plutôt bien vu pour un homme tourmenté comme un insomniaque. Voilà, c’est jusqu’au 7 décembre et si vous n’avez pas compris qu’on y va pour se faire du bien, qu’on en ressort heureux et provisoirement réconcilié avec ses contemporains, c’est que vous êtes bouchés à l’émeri.
(« La danse du diable » photo D.R.; « Philippe Caubère dans les airs » photo Passou)
1 443 Réponses pour Diable de Caubère !
Closer Academy dit: 12 novembre 2014 à 12 h 29 min
Je suppose que Sarko a fait un gros poutou à Fifi pour le 11/11.
A la mitrailleuse.
Jacques Barozzi dit: 12 novembre 2014 à 12 h 39 min
Un peu d’humour, Paul !
à PMB : et que dire des salacités et invectives répétées de celui qui signe bouguereau
le bougre se croit au kit kat club, mais ce n’est pas l’endroit ..
Clopine dit: 12 novembre 2014 à 13 h 26 min
Mais au moins, admettez que vous avez pu faire une erreur,
merci chantal, cela nous change des grossièretés et autres goujateries
« le théâtre, c’est un peu comme les rêves, ca n’existe pas »
Conclusion abusivement bluesy, confidence excessivement modeste, pirouette ironique à comprendre comme une antiphrase ? C’est ainsi que, pour ma part, je comprends ce mot de la fin, car qu’est-ce qui existe plus fort que le théâtre quand, du moins, il est de ce niveau, à la fois pour ceux qui le font, et le jouent, et pour ceux qui le regardent et l’écoutent? Rien d’autre que ce qui se passe sur la scène n’existe plus alors pour le spectateur envoûté, et tout ce qui n’est pas dans la salle pourrait bien partir à vau-l’eau sans que personne s’en aperçoive. Nous avons tous dans notre mémoire des souvenirs de théâtre qui ne s’en iront qu’avec nous. Ils existent, ils existent puissamment dans notre cerveau. Les visages, les gestes, les mots, les lumières, tout cela est resté inscrit dans nos neurones. Je revois Vilar, comme si c’était hier, venant à l’avant-scène de Chaillot pour nous dire la leçon d’ « Arturo Ui ». Et tant d’autres depuis.
Phil dit: 12 novembre 2014 à 14 h 36 min
Théatre de l’Atelier
A partir du 25 Novembre
Weber – Gustave – inspiré de la correspondance de Flaubert
30 représentations EXCEPTIONNELLES
Sauvons un théatre au bord du gouffre.
ueda dit: 12 novembre 2014 à 15 h 05 min
(« ueda… ueda… »?
Me souviens pas)
Oh que si.
Vous avez le point d’exclamation ultra sensible, Chantal.
😉
PMB dit: 12 novembre 2014 à 15 h 39 min
Et je ne comprends pas que la modération de ce blogue les laisse
PMB en boucle, bientôt dix ans que cela dure.
dans le mointain dit: 12 novembre 2014 à 15 h 46 min
Le théâtre, c’est un peu comme un film de Frédéric Rossif ; mais la réalité, ça l’est haussi, mais là pas qu’un peu…
oui?, et peut – être même que je me trompe un peu aujourd’hui, j’ai confondu Balanchine et Jean Babilée, et personne ne lisant le billet à fond ne le relève ..
https://www.youtube.com/watch?v=u3T_RitEe00
Je vais aller voir les jumeaux de Goldoni, c’est drôle aussi paraît – il.
Je voulais vous laisser, d’ici, un cyber-post, un petit poème.
Il est pour celui qui a terminé un livre en rêvant de la vallée de la Fensch…
« Le bloc énuméré/de l’oeil qui se referme/ dans l’espace écrasé/ contient le dernier terme. »
Michel Houellebecq (*)
Métro Gambetta, prendre tout droit la rue des Pyrenées, ça monte un peu.
(*) véritable regard de poète sur le postmodernisme. Et pas du tout ce que raconte « paris ment » dans l’article du Figaro donné en lien facebook.
Relevé au hasard: » la kermesse des séniors en marche »,
incontestablement dans ce qui est devenu un grand parc d’attraction.
@Chantal
Cloué à l’ atelier pour cause d’incapacité physique temporaire, je travaille des petits formats pour les envois de fin d’année.
( Et bien sûr, je jette un coup d’ œil ici.)
Il est vrai qu’il avance en âge dit: 12 novembre 2014 à 16 h 15 min
Rien à dire aux roquets cachés, tout à en penser.
dans le mointain dit: 12 novembre 2014 à 15 h 46 min
Que dire ? Rien, et passer outre.
Et pourquoi il fait pas passer à la casserole des gars comme… je sais pas, moi… Ruquier ! Là c’est un beau…
@ JM, Bon courage alors pour vos petits formats, moi j’ai trop forcé sur l’aïkido, j’en suis donc à corriger mes dernières pontes que de fautes !
16 h 16, il n’y a pas que le chaloux qui passe et qui pense que bougue-rototo est un vieux débris de mots
mais vas bosser chantal bordel..toujours buller celle là
Que dire ? Rien, et passer outre.
et ça se tate les bras cassés de branleurs
Deux choses en passant :
– Caubère, c’est quand même avant tout un insupportable cabot, même s’il a un certain talent. Evidemment, ueda trouve que c’est un type bien parce qu’il va aux putes, mais ça c’est plus révélateur de ueda que de Caubère.
– Pourquoi Barozzi dit-il que Philippe Léotard est une victime de Mnouchkine ? A ma connaissance, c’est lui qui a voulu partir pour faire une carrière solo et gagner un peu de fric, ce que ne lui permettait le système coopératif du Théâtre du Soleil.
( Et bien sûr, je jette un coup d’ œil ici.)
..et c’est encore les chinois qui vont charger tous les waïnartsmart..feignants!
et personne ne lisant le billet à fond ne le relève
tes liens pornographiques tu peux te les carrer chantal..clopine veille
ueda trouve que c’est un type bien parce qu’il va aux putes, mais ça c’est plus révélateur de ueda que de Caubère
tu trouves que c’est un mec bien..tu vas a putes aussi..tout le monde se couvre ici!
Irrésistible ascension d' »Arturo Ui » à Chaillot, le TNP… +/- 1970.
Irrésistible Robert Hirsch sautant sur le canapé blanc. Bon moment de spectacle théâtral.
« bras cassés de branleurs »… 21 fois depuis janvier, youpi
Oyez, oyez!
Extraordinaire touite!
La pratique est répandue, mais elle ne double ici d’une escroquerie de première force.
Quand on pense au micro-pouvoir accumulé par ces zèbres…
Pauvres étudiants.
Et JC qui va venir nous faire du Sokal…
Ah, c’est pas une bonne après-midi, tiens.
Quand l’éminent plagiaire y va de sa propre prose, ça vaut le détour.
C’est poilant!
« Il vaut d’ailleurs la peine de prendre le temps d’y jeter un coup d’œil. Ledit texte (de B., sur Racine) s’ouvre par les lignes suivantes:
Consentir que l’énoncé tragique soit imbu de signification, outrepasse le principe zérologique auquel le contraint la critique la plus radicale, c’est se retrouver à nouveau exégétiquement coincé, car l’objet signifiant ne cesse d’hésiter, résiste à vouloir dire, alors qu’il s’arroge le vertige séminal de son inadmissible forclusion. Projet subversif, monstrueusement interstitiel, hanté par l’être inexpansif qu’il est autant que par celui, absent, qu’il ne sera jamais, l’écriture racinienne proclame, comme incongrûment, la paradoxale et si bruyante impossibilité du même discours qu’elle ne cesse de proférer («La parole monstrueuse», Neohelicon, 33/2, 2006, p. 175). »
WG mon ami, vous êtes enfoncé!
un cyber-post
sibérant
WG mon ami, vous êtes enfoncé!
pourtant.. »le vertige séminal »..c’est pas mal
on ne peut pas dire et avoir dit: 12 novembre 2014 à 16 h 54 min
« Caubère, c’est quand même avant tout un insupportable cabot, même s’il a un certain talent. Evidemment, ueda trouve que c’est un type bien parce qu’il va aux putes, mais ça c’est plus révélateur de ueda que de Caubère. »
Pas parce qu’il va aux putes, espèce de cafard, c’est une banalité qui ne regarde personne.
Mais parce qu’il l’écrit pour réagir contre une offensive particulièrement sotte et régressive sous un masque moralisateur.
@ on ne peut pas dire et avoir :
Très Juste pour Philippe Léotard : issu du groupe universitaire de l’ATEP (après, dans mon souvenir, une bonne mise en scène des « Esprits » de Larivey), il est UN des fondateurs avec Ariane du « Soleil » et quitte la Coop. en 1964 pour faire du cinéma, pourquoi pas ?
Avez-vous vu le touite, C.P.?
Nous ne connaissons que trop bien le couple infernal escroc/gogo.
Celui-là est un artiste (les titres des faux articles, j’avoue les avoir savourés).
ueda dit: 12 novembre 2014 à 17 h 05 min
Pas parce qu’il va aux putes, espèce de cafard
hi hi hi, le petit anthropologue aigri du cnrs qui s’est fait une réputation d’obsédé sexuel à la rdl veut redorer son blason, admirons l’effort ..
J’ai re-savouré une dernière fois le texte de M. Bennett, « ça a fait ma journée »…
Salut à la famille Dédé!
clopine vérifie mes liens ? ce n’est pas bien .. c’est même :
http://www.rtbf.be/video/detail_le-cafe-serre-de-thomas-gunzig?id=1970142
A la reflexion, il n’est pas impossible qu’Ueda et JC soient une seule et meme personne…
B comme BERLIN dit: 12 novembre 2014 à 16 h 58 min
Irrésistible ascension d’ »Arturo Ui » à Chaillot, le TNP… +/- 1970.
Irrésistible Robert Hirsch
Oh, et Louis Jouvet dans Volpone, tu te rappelles ?
Pépé,
Passez votre chemin,
je ne suis pas adepte des nurseries.
Oncle Jeannot, je suis sur Tchouri.
J’adore les voyages.
Aller aux putes est un gros péché mortel, sauf si on y va pour se reproduire, ce qui reste dans l’esprit de la religion.
Je suis abstinent et fière de ma pureté sexuelle.
Mon oncle JC allait aux putes, 5 Frs la passe, depuis l’introduction de l’Euro, il est devenu un vrai saint.
Ambiance fin de siècle. Cadre enchanteurs… peut-être mieux: charme pittoresque. Le XXe comme une comète…
ueda, j’ai lu la recension de Michel Charles concernant Barnett… et d’autres. Elle ne m’étonne pas : une des tâches du Centre de Chicago est de contrôler les plagiats touchant de très simples mémoires de « master ». Tâche quasiment impossible…
J’ai lu dans une vieille biographie de Raspoutine que son père, à l’article de la mort, fit venir son fils et lui dit : » Va à Saint-Pétersbourg, rends-toi maître de la ville, ne recule devant rien et ne crains personne, car Dieu est un vieux porc « .
Cette nuit, j’ai entendu une voix qui me disait : » Va à Jérusalem, rends-toi maître de la ville, ne recule devant rien et ne crains personne, car Dieu est un vieux porc ».
Le temps de me laisser pousser une barbe de prophète et je pars pour Jérusalem. Les portes de la Ville s’ouvriront pour moi, tous se prosterneront devant moi, tandis que je leur révélerai la bonne nouvelle. Ensuite, on foutra tous en l’air le mur des lamentations, le saint-sépulcre et la mosquée d’Omar. Les derniers croyants (quelques centaines) s’embarqueront pour Lampedusa. On ne les retiendra pas. Josette, proclamée cuisinière en chef du nouveau temple, fera préparer en plein air dix millions de rôtis de porc (selon la recette édictée par Jacques Médecin dans son immortel ouvrage, « la cuisine du comté de Nice), ce qui devrait être suffisant pour que tous les habitants de la Palestine s’en resservent au moins une tranche, et ce sera, dans une ambiance de liesse et de fraternisation fortement érotisée, l’avènement du Rôti de Porc accompagné de l’authentique Ratatouille Niçoise.
l’avènement du Rôti de Porc accompagné de l’authentique Ratatouille Niçoise. (moi)
Et d’un Saint-Julien-d’Aille d’une bonne année (rouge, évidemment). Ce trio d’enfer devrait sans difficulté supplanter la Sainte-Trinité.
et ce sera, dans une ambiance de liesse et de fraternisation fortement érotisée, l’avènement du Rôti de Porc accompagné de l’authentique Ratatouille Niçoise. (moi)
Tiens, je vais en faire une pièce de théâtre. Enfoncé, le Caubère. Dans une ambiance oecuménique, on servira aux spectateurs une tranche de Rôti de porc accompagné d’une authentique Ratatouille Niçoise. Vins à volonté. Je vois d’ici les protestations des représentants des anciens cultes, les manifs monstres devant la porte du théâtre, les interdictions, les calomnies, les menaces. le viol de Josette, peut-être ? Vive le théâtre engagé !
le viol de Josette, peut-être ? (moi)
Surtout que son second prénom, c’est Lucrèce. La Forza del Destino !
D dit : mon oncle JC allait aux putes
il n’en ai pas revenu, ouf !
Presque rien lu aujourd’hui. Je progresse !
putes, 5 Frs la passe, D
A ce tarif il n’aurait qu’à peine le temps de dire bonjour s’il était poli, ce dont nous pouvons douter. Quel pingre!
Clopine, vous êtes bien amusante, mais je serais surpris que René Clémencic qui s’est occupé de la musique dans le Molière d’Ariane Mnouchkine, ait eu l’idée saugrenue de faire appel à « Klaus Nomi ». La musique à laquelle vous faites allusion est un air célébrissime du King Arthur de Purcell (pas Pourcel, hein…)…
Le XXe comme une comète…
Vous parlez de Nabila renato ?
La musique à laquelle vous faites allusion est un air célébrissime
Je me demande bien pourquoi elle fait exprès de pas le savoir, pour vous aider à respirer peut-être ?
@JC
JC, je ne suis pas atrabilaire, mais que je manque peut-être un peu de pratique dans l’art de s’adresser aux vieux messieurs déguisés en vieilles dames, là, je ne dis pas…
Rentré en feuilletant le dictionnaire Marcel Proust des éditions Honoré Champion. Version poche, édité en tout petits caractères, mais bien intéressant. 30 euros.
Chaloux dit: 12 novembre 2014 à 19 h 48 min
Vous avez dit une burne ?
Oui, mais une vraie.
L’archétype.
Une culture de supermarché qu’il s’étale devant sa glace.
Un narcisse qui se fait des poutous sur le fondement.
Un acrobate.
Chaloux dit: 12 novembre 2014 à 19 h 57 min
Et rebelote.
Une burne.
Chaloux, allons, ce n’était pas bien grave : le « Cold Song » est mieux connu isolé par Klaus Nomi… C’est, je crois, ce que voulait dire Clopine.
Chaloux dit: 12 novembre 2014 à 20 h 01 min
Rentré en feuilletant le dictionnaire Marcel Proust des éditions Honoré Champion
Rentrant par le RER dans sa banlieue de sud-ouest petit-bourgeois, Chaloux feuillete Marcel Proust.
Avec cette burne Clopine finira par nous être sympathique.
Un comble.
le « Cold Song » est mieux connu isolé par Klaus Nomi…
Et Purcell n’est pas la vieille nourisse qui se paie un soutien-gorge Rolex puisqu’il est mort.
« Vous parlez de Nabila renato ? »
Pas vraiment… Mais qui est ce « Nabila », une chanteuse, une politique, une actrice?
nourrice, pardon, c’est vrai que rayon appétit, là….
Je ne sais pas vraiment renato, en fait je ne ai à quelques secondes d’exception près jamais entendu sa voix ou vue bouger à la télé…..
(n’ai) – bon ben autre séance de remise en forme, là..
ça se précise dit: 12 novembre 2014 à 20 h 34 min
Alors pourquoi en parlez-vous ?
A la recherche de votre quart d’heure erdélien ?
comme d’autres vieux trucs d’ailleurs….
Hurhurhurk, je ne suis pas en « banlieue », mais au pied du métro, bande de nazes…
Alors pourquoi en parlez-vous ?
C’est une très bonne question….
Et votre récitation fayoteuse c’est pour être bien vu par votre maîtresse ?
Ou qu’un banal bombement de torse virtuel écologiquement pop ?
Berenice, pour une fois vous n etes pas trop amphigourique, ni sur le versant frustre ( avec accent sur le e que mon clavier ne traduit pas) et me seduisez mieux. Plus interessant que quand vous vous perdez en conjectures ameres et envieuses.
bref, passons, parce que des proies qui jouent aux prédateurs ça peut avoir des airs très cons, mais bon, c’est plus ou moins important….
Non, C.P., ce n’était pas grave, mais ça cadrait mal avec le projet de notre géniale Ariane… – En fait j’admire avec une certaine affection la force de spontanéité de Clopine, depuis toujours.
« Je ne sais pas vraiment… »
Vous me parlez donc de quelqu’un dont, tout comme moi, vous ne savez rien. Bon, ça va, voilà un brin de blues: http://youtu.be/YJ4rJn9j2Pg
comme queue de la comète elle à au moins l’avantage du savoir faire.
Chaloux dit: 12 novembre 2014 à 20 h 38 min
Hurhurhurk, je ne suis pas en « banlieue », mais au pied du métro, bande de nazes…
Mais le métro va en banlieue, depuis plus de 80 ans.
Rien n’empêche.
T’es un banlieusard dans l’âme chaloux.
File vite à Chevreuse, ton break te permettras de ramener ta débroussailleuse de chez Leroy-Merlin.
Avec la niche du chien.
Permis de s’en foutre
Pauvre, albablabla ou pauvre boumou…pauvre…
Mais Chevreuse, – ou ses environs c’est très bien, le parc régional est un écrin avec des coins d’une beauté à couper le souffle etc… Et la possibilité de jouer de la musique à toute heure du jour et de la nuit… Et moins de malades mentaux dans ton genre au mètre carré, ce n’est pas négligeable non plus…
et c’est cons-cons, comme vouloir à tout prix placer le mot xénophobe quand il suffirait de dire abruti, stupide, idiot, bouché à l’émeri, etc etc
Chaloux dit: 12 novembre 2014 à 20 h 44 min
notre géniale Ariane
L’appropriation d’un crétin.
Pauvre Ariane.
Et dire que C.P. doit faire la conversation avec ce nabot.
Heureusement qu’il est de bonne composition.
Chaloux dit: 12 novembre 2014 à 20 h 51 min
Pauvre, albablabla ou pauvre boumou…pauvre…
……Chaloux ?
Tout de même pas ma faute si ce pauvre Alba n’écrira jamais rien qui tienne la route. Voila qu’il s’imagine avoir le Goncourt, pourquoi pas le Nobel?!…N’arrivera pas…On le lui dit, ça le rend méchant, avec Godé-Rampant en embuscade… Doivent s’en faire de belles soirées-spectacles…
eh bien oui Edouard, tant qu’à faire même à s’ennuyer, je préfère la générosité. L’amertume est indépendante de ma volonté quand à l’envie, non là je crois que vous vous trompez d’adresse sauf si elle faisait partie d’un ensemble de rêve qui ne jalouserait personne.
Chaloux dit: 12 novembre 2014 à 21 h 03 min
Tout de même pas ma faute si ce pauvre Alba n’écrira jamais rien qui tienne la route.
Et pour la musique Chaloux, des nouvelles ?
Et on ne sait probablement pas tout ..
Les grecs ou les romains, ai-je entendu au hasard, menaient les promises au mariage au marbre phallique pour remédier préventivement aux problèmes de fertilité, ainsi elles étaient déflorées pour ainsi dire inhumainement perforées par un calibre Divin aussi froid que dressé.
Robots toujours ruminant les mots des concierges, et regnangnangnangnangnangnangnangnan.
chaloux si vous pouviez régler votre contentieux avec le bougre, l’atmosphère ici serait plus respirable, on ne sait plus au juste quel est votre problème, et comme je souhaiterais garder ma bonne humeur intacte, merci de lui envoyer vos doléances par mail puisque vous semblez connaître son emploi de temps ..
car à la fin on doit prendre parti ce que je déteste ne sachant rien de votre querelle.
quand à son obsession pour la nudité, il devrait pouvoir se réjouir de l’initiative de certains libraires, qui afin d’attirer la clientèle se mettent à nu, mais pour ce faire, il faut 4 murs et une vitrine.
http://www.livreshebdo.fr/article/les-libraires-du-rhin-se-mettent-nu
puisque vous semblez connaître son emploi de temps ..
« La conchyliologie les ennuya ».
http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=-6kgaq31uvY
Oui, U., édifiant le
« Du « plagiat sans fard » comme accumulation de titres qui font oeuvre dans les publications universitaires »
cf Twit de PA ..
21h16 nous sommes loin du rendu d’Amsterdam, dommage.
( Et en effet, on pourrait croire qu’il s’agit d’un canular … Bref, ce « B » … ne manque pas d’air !
Heureusement que M.Chales ne manque pas, de son côté , d’humour ..
»
Le plagiat sans fard
Recette d’une singulière imposture
J’ai reçu cet été un courrier de R.-L. Etienne Barnett. Il disait appartenir à l’Université d’Atlanta et au CNRS, exhibait des titres divers et prestigieux et, «sur la fervente recommandation» de deux personnes connues dans notre petit monde, proposait à Poétique un article «récemment achevé» et intitulé «Aux rets de l’insignifiant. Pour une poétique de l’anodin.» Au début de ma lecture, alors que le texte soumis était tout à fait fluide, j’ai trouvé très bizarres deux ou trois expressions qui ne s’inscrivaient pas dans le même registre que le reste («nuageux soupçon», «parcours littéraire trans-temporel», «saillamment»). Ces microdérapages m’ont conduit à penser que le texte pouvait avoir été corrigé, et mal corrigé. A moins que quelques éléments n’aient au contraire échappé à une bonne révision. Je ne trouvais pas la clé de ce petit mystère stylistique. Intrigué, j’ai cherché si, par hasard, il existait une autre version de ce texte. Il y en avait une: c’était un article de Jacques Poirier publié en 2009. On pouvait même trouver deux versions de cet article, décidément peu anodin: outre celle de l’auteur (du vrai), une autre, publiée en 2013, avec un titre différent, et déjà sous le nom de R.-L. Etienne Barnett (voir ci-dessous le n° 15). Bref, c’était un cas de plagiat, un cas limite dans la mesure où le texte n’était quasiment pas maquillé. Disons que le plagiaire n’avait pas jugé bon de se servir du traité de Richesource sur l’art du déguisement, qu’il avait pourtant à sa disposition dans le numéro 173 de Poétique, justement, et que j’avais plutôt affaire à une vulgaire copie. Ce mépris était déjà désagréable: c’était bien la peine de publier un traité du plagiat! Par ailleurs, le procédé était si grossier que je me suis alors demandé s’il ne s’agissait pas d’une mystification dont la finalité m’échappait. … » )
Rayon plagiat, les flics devraient porter plainte… Mais puisque c’est pareil qu’il y a plus de 20 ans et que cela continuera ainsi…….
Et même quart de siècle !
Dans les hautes fonction ont en trouve même qui se disent docteur alors que c’est du flan. Bon, leurs habits de sortie comme leur nudité il est permis de ne pas s’y intéresser.
Heu …, si ce n’est qu’ici le « B » en question ne se gêne pas pour envoyer sa sauce à des revues spécialisées .
Il faut quand même oser !
articulez surtout pas ça pourrait faire délation !
« Du « plagiat sans fard »
N’Est-ce pas l’ébauche du honnêteté renaissante, ne plus se cacher c’est: ou ne plus craindre tant les poursuites sont rares et les plaignants de guerre lasse, ou c’est montrer qu’on a rien pondu de mieux que son ami et collègue et le reconnaitre en l’insérant dans un ensemble travaillé.
Reste que le choix de la musique de scène (de théâtre) ou de film n’est pas rien. Chaloux a rappelé, sous un billet qui touchait aux relations de Truffaut avec la littérature, que celles qu’il entretenait avec la musique (et la chanson) étaient autrement intéressantes. Fidélité à Delerue, mais appel à Bernard Herrmann, et également à Maurice Jaubert…
Je crois que la remise à la mode du « Cold Song » dans le « King Arthur » de Purcell par Klaus Nomi n’a pas été étrangère au choix d’Ariane Mnouchkine pour « Molière ». On peut le lui demander…
Et de même une musique peut faire remonter à un spectacle : chez Charlotte, je disais à Lew que la « Valse François » de Karasinski m’était très émouvante parce qu’immédiatement je revoyais « La Classe morte » de Kantor.
Voilà, c’est un sentiment comme ça…
c’est un sentiment comme ça…
besame mucho
en l’insérant dans un ensemble travaillé.
N’importe quoi !
Du « plagiat sans fard » comme accumulation de titres qui font oeuvre dans les publications universitaires. t.co/gG0twT60EC
je revoyais « La Classe morte » de Kantor.
Ah, mais vous avez tout vu, vous, CP !
C’est pas juste.
ça c’est drôle:
March 2010 – The University of Atlanta becomes new AAFM International Board of Standards American Academy Chapter. – Graduates from the the University of Atlanta Finance programs are eligible to apply for MFP Master Financial Professional Certification. Dr. R.-L. Etienne Barnett, PhD, MFP, ChE, will be be the Chairperson in charge of nominations and approvals for applications to the AAFM for board certifications and charters awarded by the American Academy (http://aafm.in/press.html).
En conséquence une notoriété, un crédit si j’ose dire, qui déborde largement le monde des études littéraires. Pour y revenir, B. est ou était encore tout récemment membre de divers conseils de rédaction, en particulier justement là où il publie ou publiait ses plagiats, il a dirigé des numéros, il reste aujourd’hui même l’auteur d’au moins un appel à contributions, bien diffusé, pour un numéro sur «Les discours de la folie»:
j’aurais eu pour passe-temps favori de poser des bombes à retardement en loucédé, il vous aurait été permis ce que vous vous êtes permis.. bye..
Chère Daaphnée, c’est de mon âge, vous le savez bien. Mais vous pouvez facilement retrouver une assez bonne et complète captation de « Umarla Klasa » (1h42) réalisée à Chaillot.
« C’est pas juste »
© Matt Groening ?
Tiens, il y aura Ivanov à l’Odeon ..
» Avec des gens comme vous il faut aller droit au but, sans détours, et si vous ne voulez pas m’écouter, alors ne m’écoutez pas ! »
Daaphnée dit: 12 novembre 2014 à 22 h 09 min
Ah, mais vous avez tout vu, vous, CP
Mais non,
il n’a pas vu Stade Français-Racing il y a trois semaines.
Une hémiplégie de la vie parisienne.
geignard cherche singe hurleur pour couverture
geignard vraiment mais alors vraiment trop gros cherche troupeau de singes hurleurs à l’infini pour couverture
abdelkader dit: 12 novembre 2014 à 0 h 34 min
candie dit: 11 novembre 2014 à 23 h 08 min
Que ce lunatique ait dit ‘va te faire enculer par Ton Arabe’ ou ‘va te faire enculer par UN Arabe’, cela changerait-il quoique que ce soit ?
Il a dit ce qu’il a dit et pas autre chose. Même si c’est limité, pas besoin d’extrapoler.
ah tiens c’est vrai ça, la couverture on en parle jamais
Puisqu’il est tard et que j’ai vu cette fameuse Classe de Kantor, je me relève et je m’assois.
Pour trouver votre valse C.P. galère, 4 fois François Feldman avant de trouver ceci qui est crin crin en diable:
https://www.youtube.com/watch?v=I0_ZLftYyDs
Bonne soirée, cela me fera la conversation pour ma tante et mon cousin polonais.
chantal à 21 h 16: c’est bouguereau qui sème la zone ici, ce n’est pas Chaloux, ne pas confondre avec les sornettes du vieux débris de mots
boudegras dit: 12 novembre 2014 à 22 h 36 min
chantal à 21 h 16: c’est bouguereau qui sème la zone ici, ce n’est pas Chaloux.
Quoi, comment ?
La délation érigée en vertu.
Belle mentalité.
Le duc de Chevreuse, pom, pom,
Ayant déclaré, pom, pom
Que tous les cocus devraient être pendus, pom, pom…
Et à la trompe de chasse pour faire plaisir à Passou !
Chantal, Fogg chantant fait en effet « vieux », mais dans « La Classe morte » ne reviennent, une vingtaine de fois, QUE les premières mesures (sans les paroles) de la valse orchestrée, qui est célèbre en Pologne.
« c’est bouguereau qui sème la zone ici, ce n’est pas Chaloux »
boudegras
La chaisière de Saint-Sulpice est offusquée.
tu ne seras plus jamais seul
boudegras chaisière de Saint-Sulpice ?
Plutôt bedeau de Saint-Nicolas-du-Chardonnet.
« et les keufs t’ont cru … ? »
Inspirer la confiance c’est un art, bouguereau.
Une autre histoire rocambolesque de manipulation académique (catégorie hoax) — l’évocation au détour d’un article d’une rencontre Dickens-Dostoïevski. Un whodunnit universitaire avec obscure revue kazakh, numéro inexistant d’une revue italienne, plusieurs dédoublements d’auteur, auto-plagiat d’articles comme de récits érotiques :
http://www.the-tls.co.uk/tls/public/article1243205.ece
Et le souvenir de cette scène (sans Caubère) du Molière d’A. Mnouchkine : le père jaloux du fils, qui prend sa place entre les genoux de sa femme pour se faire à son tour épouiller.
Je ne l’avais pas remarqué cette répétition musicale C.P. ; c’est un souvenir cette Umarla Klasa sur un petit écran à la neige et les explications de Mr Banu.
Si on clique sur l’onglet rouge Philippe Caubère, on découvre une tête sous une chapka de fourrure teintée violette avec des airs inquiétants et des bagues à tous les doigts .. curieux personnage.
C.P., d’après ce que je lis sur Internet, nomi a repris le Purcell plusieurs années après la sortie du film (1981-1978).
(le pire de boumou, ce n’est pas sa grossièreté en elle-même bien commune,- c’est cette croyance que le plus trivial est toujours le plus vrai. Ah, il vous démasquera toutes les intentions cachées, le boumou, pourvu qu’elles soient sales, basses, inavouables. Tout cela d’un pauvre roquet imbécile, raté, bilieux, prétentieux, aigri jusqu’au pourrissement, et surtout, d’un profond imbécile).
C’est mieux comme ça:
Tout cela d’un pauvre roquet, raté, bilieux, prétentieux, aigri jusqu’au pourrissement, et surtout, d’un profond imbécile).
Une intention cachée, c’est toujours inavouable, parce que sinon, en gros, c’est comme si on versait à côté du verre…
Chaloux dit: 12 novembre 2014 à 23 h 08 min
Chaloux dit: 12 novembre 2014 à 23 h 06 min
Le bedeau (ça lui va bien) part en croisade.
[Elena] vous vous êtes fadée toute cette tartine? Quelle constance à l’épreuve, rien ne vous décourage, j’admire votre résistance à toutes épreuves.
interlude dit: 12 novembre 2014 à 21 h 31 min
http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=-6kgaq31uvY
@interlude
un tient vaut mieux etc;…
http://www.youtube.com/watch?v=z4daF8WlsoY
Chaloux, vous avez peut-être bien raison. Il me semblait que Nomi, mort en 1983, avait chanté Purcell avant 1978, mais bon…Je ne retrouve pas la date de son premier enregistrement du « Cold Song « .
C.P., je ne garantis rien, je ne suis pas spécialiste de Nomi…
Quant à boumou, l’obscénité évidente en cache une autre bien plus révélatrice de la pauvreté du personnage.
Chaloux dit: 12 novembre 2014 à 23 h 45 min
l’obscénité évidente
Je comprends bien que l’on trouve chez Caubère voguant seul après le « Soleil » une part de cabotinage… Mais c’est un phénomène physique et un comédien pourvu d’une ahurissante mémoire. Entre autres performances, je l’ai vu et entendu (à Avignon) faire alterner sur quinze jours ses trois (longs) textes les plus connus, jour après jour.
Puisque la comparaison a été faite, aucun rapport pour moi avec Jacques Weber.
Une dernière remarque : Lavande a raison, Ariane Mnouchkine est bien vivante. Sa collaboration avec Hélène Cixous, par exemple, ne m’a pas toujours enthousiasmé, mais quel caractère, Ariane !
Bonne nuit à tous.
Phil du 12/11 a 14h36,
Un soir au Theatre,
le quatrieme mur a fait a standing ovation. En cloture de ce grand voyage dans la neige de Ferdinand Faure .
…
…a tout prendre, comme scénario, si les soucoupe à l’hélium volant des Zebelin’s sont aussi transparents et furtifs de nos jours,!…
…
…qu’est ce, qu’il peux y avoir comme attentat, du genre » assassinat de Kennedy « , pour réchauffer la guerre-froide, entre blocs économiques opposées,!…
…
…la revanche, s’en frottés les mains par les vaincus d’il y a 70 ans,!…zizanie à l’€uro, quand tu nous tient,!…au suivant, pour les » hautes-fonctions » à se remplir les poches, sur le dos de l’Histoire,!…
…franco de port,!…
…Ah,Ah,!…Go,!…etc,!…Bip,!Bip,!…
…
Du côté de Berlin,
question librairie,
« queue-tchie »…
pour le moment.
Précédemment,
pour :
chantal dit: 12 novembre 2014 à 21 h 16 min.
« bérénice dit: 12 novembre 2014 à 21 h 40 min »
Visiteriez-vous les vitrines dans les « Rues Barrées » de ports nordique occidentaux ?.
3h38 souvenir d’une très belle nudité qui s’exposait douce posée inexpressive comme il est de coutume pour ces femmes qui offrent au passant un aperçu sans fausse hypocrisie.
Evènement considérable, inouï, magnifique, hier soir, pour la Science spatiale humaine toute entière…
L’intelligence raisonnée, la logique, la science, la connaissance, élève la civilisation humaine à un niveau jamais atteint ! Trente ans d’efforts … une masse énorme de données à exploiter, une réussite majeure !
Comme nous sommes loin, courageux scientifiques européens, des divagations religieuses qui, elles, abaissent l’humain à se soumettre à une illusion divine…! Pauvres gens …
Quel bonheur, quelle satisfaction, de comparer aux politiques européens à ras du sol, la compétence partagée entre scientifiques de ce monde occidental qui est le nôtre, grâce à des ingénieurs, des astronomes, des industriels, des chercheurs exceptionnels … !
Les erdéliens, bien harponnés au sol, ne s’y sont pas trompés, qui continuent à célébrer Caubère, Mnouchkine et le théâtre, tout à fait à leur place … Divertissement !
23h28: Une préférence pour le timbre Waits
http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=JJddDYbrxwM
http://www.youtube.com/watch?v=Nei8tPxN_l4&feature=player_detailpage
Quelle burne ce JC qui usurpe mon pseudo © et agréé pour non seul usage. Tchoutry, mais c’est bébête d’en parler, tout le monde est au courant et en tant que D.bile je voyage encore plus loin.
pluies fantômes ne mouillent grains de sable
— Les erdéliens, bien harponnés au sol, ne s’y sont pas trompés, qui continuent à célébrer Caubère, Mnouchkine et le théâtre, tout à fait à leur place … Divertissement ! —
Bah c’est juste qu’ici c’est un blogue littéraire, pas scientifique et que le sujet proposé par le boss est Caubère, pas Rosetta.
Mais avoir la politesse de commenter sur le sujet, c’est pas trop le truc de types dans ton genre comme D, bouguereau et tutti quanti.
Je vais faire bannir les miroirs, c’est faire péché mortel que de se regarder dans une glace. JC-Miroir-mon-beau-miroir voit chez les autres ses propres tares.
Aujourd’hui c’est la Saint Brice, je vais faire un repas copieux, des pieds de poule en bouillon de mauvaises herbes récoltées au cimetière d’Aurillac. Une bonne bière en litre, c’est moins onéreux et pour dessert une tarte aux pommes Tarte Catin.
Erdéelien lambda…. euh, t’es vraiment … « bêta » !
Passou amène le picotin Caubère… les ânes se jettent dessus … Christophe Colomb attendra !
La Danse du diable est aussi une réflexion en abîme sur le théâtre et le transmission, avec la mère comme fil rouge et personnage central. Ce pur projet de théâtre d’un seul homme n’a rien d’un one man show
On observera tout de même que Caubère nous sert maintenant à peu de choses près le même numéro depuis des années. Qu’il perfectionne au fil des ans son plat unique et spécial est d’ailleurs tout à son honneur mais c’st quand même toujours le même plat unique et spécial. Quant à ce « pur projet de théâtre » , c’est tout de même très exactement ce qu’on appelle un one man’s show, ou je ne sais plus mon anglais.
Miroir, mon beau miroir dit: 12 novembre 2014 à 23 h 47 min
Un vide, défendu par le reflet d’un vide.
Demandez le programme!
Le reflet d’un vide qui se répète…
Ce pur projet de théâtre d’un seul homme n’a rien d’un one man show
Le one man’s show d’un Raymond Devos était, lui aussi, à sa manière, un pur projet de théâtre. Luttons contre un certain élitisme à la con.
« Science spatiale humaine »
Humaine?! bien sûr, dirait-on au nord de Monterey… au sud aussi, naturellement… Enfin! puisque nous ne pouvons que conjecturer à propos d’une science extraterrestre, ou canine, par exemple, tout fait scientifique qui trouve son origine sur Terre ne peut qu’être humain.
Serious :
http://www.youtube.com/watch?v=Bm5HKlQ6nGM&feature=player_detailpage
D 8h24, et ma main?
Luttons contre un certain élitisme à la con.
LUTTONS CONTRE LES CONS (sans exclure l’autocritique ce sera l’holocauste!)
Il faut vraiment s’appeler bolo pour mettre en doute la probabilité, certaine, d’une science spatiale extraterrestre !
C’est vrai que l’horizon semble une limite naturelle à l’espace du mouton d’élevage …. uhuhu !
bordel de bordel.. est ce tu sents bien la sonde jicé?
Ah ! je la sens bien : les sonde-ceintures Bougboug, y a pas mieux !
Evènement considérable, inouï, magnifique, hier soir, pour la Science spatiale humaine toute entière…( JC)
Sûrement, sûrement. Notons tout de même qu’il aura fallu dix ans à Rosetta pour rejoindre sa comète, qui doit se balader quelque part dans le nuage de OOrt, c’est-à-dire toujours dans le système solaire, même si c’est à ses confins. Mémorable saut de puce, mais comme le rappelait Giono à propos, je crois, de la « conquête » de la Lune, cela reste, à l’échelle de l’Univers, un dérisoire saut de puce. Mais enfin saluons l’exploit des remarquables puces qui l’ont réalisé. J’en profite pour citer ce mot réjouissant de Cioran :
» Ce matin, après avoir entendu un astronome parler de « milliards de soleils », j’ai renoncé à faire ma toilette : à quoi bon se laver encore ? «
une tarte aux pommes Tarte Catin
eupside daoune
Non seulement je sens bien la sonde, mais aussi Azerty, qui ne s’est pas lavé, petite puce cracra !
depuis tout petit les fusée ça me rend nerveux..quand ça foire je sais pas pourquoi je le prends pour une affaire personnelle
Quel serait l’intérêt s’il en est à sonder les comètes, c’est coûteux et nous ne sommes pas fichus d’alimenter la vie sur terre. Si nous en prenions soin à grand renfort d’argent, éprouverions nous ce besoin à l’enquête spatiale qui pour le moment ne rapporte qu’échantillons.
..les fusées françaises m’ont pratiquement gachée ma jeunesse
tais toi béré! rien n’est plus beau qu’un compte a rebour..
Surtout Bérénice, ne sors pas de ton enclos … !
JC dit: 13 novembre 2014 à 8 h 18 min
Déjà levé Thierry.
Le bichon voulait sortir ?
D. dit: 13 novembre 2014 à 8 h 24 min
Tu te déchaînes dans l’usurpation ce matin mon Thierry chéri.
La probabilité, certaine ?! Il faudrait laisser aux mots leur sens. Cela dit, puisqu’il n’y a pas de preuves concrètes… et ainsi de suite… ou bien l’on s’accroche à l’absence de preuves concrètes seulement seulement s’il faut dédommager les victimes d’expériences industrielles et scientifiques irréfléchies?
Christoforo Colombo découvrant le delta de l’Orinoco crut avoir découvert l’Eden… pas métaphorique comme dire « C’est le paradis » ici »… non-non, il crut avoir découvert le vrai Paradis Terrestre, celui fantasmé par les rédacteurs du plus connu des livres de contes de fées.
Chaloux dit: 13 novembre 2014 à 8 h 35 min
Le reflet d’un vide qui se répète…
Pauv’Thierry : il me fait beaucoup de peine dans son noman-show dérisoire … il va mal finir… sûr !
Oui, très cher renato, une probabilité certaine, ça existe ! on en connaît même exactement la valeur…!
Non seulement je sens bien la sonde, mais aussi Azerty, qui ne s’est pas lavé, petite puce cracra ! (JC)
Parle pour toi, vieux pou des îles.
JC….. dit: 13 novembre 2014 à 8 h 26 min
Parole d’expert, trop bête pour comprendre les règles de fonctionnement d’un blogue. Il ne me viendrait pas à l’idée de chouiner qu’on ne parle pas, ici, des résultats du gymhkana de Trou-sur-Butte.
Tu veux parler de Rosetta ? Mais sais-tu, gros niais, qu’il y a des centaines de forums où ça cause de ça et où tu pourras étaler ta science ?
Mais JC, on peut être immensément admiratif devant Rosetta ET Caubère. C’est mon cas. L’un n’empêche pas du tout l’autre, au contraire, même s’ils ne pèsent pas le même poids!
Simplement ce sont deux sujets d’admiration totalement disjoints. Ici c’est un blog littéraire. Je suppose que vous fréquentez des blogs et des revues scientifiques JC et je parie (gros) qu’on n’y parle pas de Caubère!
Puis-je me permettre, tout à ma joie, de te conseiller, Erdéelien lambda, d’aller te faire enfiler chez les Grecs par d’ignobles crétois cioranisés ?…. Bien à toi !
Immensément admiratif !!! Devant Caubère ? un saltimbanque ??? Pourquoi, grands dieux ?…..
Lavande, reprenez vous !
Comme disait un vieux sage qui fut, je suppose, un jeune lion, « Sont probables les opinions qui sont reçues par tous les hommes, ou par la plupart d’entre eux, ou par les sages, et parmi ces derniers, soit par tous, soit par la plupart, soit enfin par les plus notables et les plus illustres ».
renato dit: 13 novembre 2014 à 9 h 06 min
renato, refuser la probabilité « certaine » de compétences extra-terrestres c’est croire en ce dieu qui a créé les humains à son image.
T’es bon pour la prochaine manif.
Le blog de Passou, que dieu le bénisse, est un blog où plus de 50% des commentaires sont sans rapport direct avec la littérature, ce qui le rend infiniment plus vivant que d’autres.
A proprement parler, il ne s’agit plus d’un blog « strictement littéraire » … et depuis longtemps ! So what ?….
Seuls les adeptes d’un totalitarisme étroit s’en plaindront.
Pourquoi avoir donné à Rosetta un nom étranger ?
En 2017, Notre Grand-Guide-Éclairée Sainte Marine, fera interdire tout mot étranger.
J’ai deux jours de retard sur les évènements mais c’est pas grave: je vous conseille vivement la lecture du prix Goncourt de l’an dernier : »Au revoir là-haut » de Pierre Lemaître (j’ai un an de retard sur les évènements mais c’est pas grave). Brillant, passionnant, d’un humour féroce et décapant. La « grande » guerre vue d’en bas.
Pour qu’une probabilité soit vraie avec certitude il faut quelques chose que pour le moment n’est pas donné. Pour ce qui est de la prochaine manif, il y en a ici qui en ont l’habitude… l’ineffable JC, par exemple.
Ce blog n’est pas « littéraire », il s’intitule « La République des LIVRES » et passou a de nombreuses fois insisté sur ce point.
Je suis sûr que de nombreux livres seront écrits sur Rosetta, ce n’est donc que de l’anticipation.
Parle pou toi, vieux pou des îles.
Quel accent, on ne vous comprends pas!
D. dit: 13 novembre 2014 à 9 h 20 min
Thierry, arrête de faire de la publicité pour la marinade.
Nous savons tous ici que tu as des penchants, mais garde-les pour toi.
Beau temps sur Zürich ?
plus con que JC ?… IMPOSSIBLE… il a même le culot de donner du : « cher renato », un comble de fourberie
…
…blaser, des sauts de puce,!…pour conforter le politique, conforter l’adhésion à l’aveugle l’absolutisme européen,!…
…libérons-nous du joug » allemand « , de nous faire avaler des couleuvres,!…récupérer au » klister anal « , des impôts,!…
…les taxes à la proportionnel, c’est tout,!…sans entourloupettes Luxlead’s pour les uns et Stalag 13 à bidon-ville pour les autres-majoritaires,!…
…
…pour une excellente » gestion « ,…la balance et contre-poids,…balancer,!…moi, çà m’balance,!…
…
…au lieu de collaborer sans participer,!…
…faite tomber les masques,!…tous à poils dans la salle du trône,!…à la queue leu-leu le sceptre en main,!…comme du massepain,!…
…il est à points, sucré,…pour le collège des taxes,!…l(universalité tout un art du pinceau dans les étoiles,!…
…de bonne heure,!…aux statuts régaliens,!…encore un livre d’heures,!…
…
…ouvrer le livre des deux mains,!…plonger vous dedans,!…humer les parfums de la politique mon enfant du peuple-abrutis du matin au soir,!…
…la honte par les contradictions infinis,!…mon druide, encore une,!…pour la fin de mois,!…
…mais, juste une tasse,!…tu m’en dira des nouvelles si tu y survie,!…Rosette harponne toi dessus,!…mieux que çà,!…
…à la voie lactée,!…bouche-bée, que c’est grand, après Dieu,!…aux fesses,!…
…Ah,!Ah,!…etc,!…encore,!…Go,!…
…Bip,!Bip,!…
D. dit: 13 novembre 2014 à 9 h 20 min
« Pourquoi avoir donné à Rosetta un nom étranger ? »
Encore un coup de ce Rital de Renato ! Dès l’élection de Marine la Pin, il sera reconduit à la frontière monégasque (on n’est pas des bêtes) pour aller sévir sur les blogs de pêcheurs à la ligne toscans !
JC 9h20:
« Le blog de Passou, que dieu le bénisse, est un blog où plus de 50% des commentaires sont sans rapport direct avec la littérature, ce qui le rend infiniment plus vivant que d’autres ».
Je suis d’accord avec vous sauf que malheureusement 75% sont, comme je le disais hier, des non-sens, des grossièretés, des insultes et ça c’est pas indispensable pour la vitalité du blog.
boudegras dit: 13 novembre 2014 à 9 h 28 min
Retour du bedeau.
Tiens en voilà un beau représentant de la manif,
cul coincé et goupillon à la main.
JC….. dit: 13 novembre 2014 à 9 h 12 min
L’insulte est le canif rouillé des gens qui n’ont pas d’arguments
(Chère Lavande, laissez tomber, ce type est inéducable, qui confond totalitarisme et respect des règles, que par ailleurs il n’hésite pas à réclamer quand il s’agit d’immigrés ou que sais-je qu’il a dans le nez)
Lavande dit: 13 novembre 2014 à 9 h 33 min
et ça c’est pas indispensable pour la vitalité du blog.
Indispensable, peut-être pas,
nécessaire, sûrement.
…
…les gars de la marine,au fût,!…par Saint-Guidon des champêtreries,!…& vogue la galère,!…pour s’en mordre la langue,!…etc,!…l’échiquier Go,!…Bip,!Bip,!…
…
Erdélien lambda dit: 13 novembre 2014 à 9 h 34 min
Chaloux,
JC te l’a déjà dit mais n’hésitons pas à le répèter,
tu n’est pas lambda, tu es « bêta »
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