Faut-il vraiment faire le ménage dans les dictionnaires ?
S’il est un domaine de l’esprit et de la connaissance dont les écrivains devraient se mêler, c’est bien le contenu des dictionnaires. Elle les concerne plus que tout autre. Non que la chose soit trop sérieuse pour être abandonnée aux seuls lexicographes, mais c’est peu dire que poètes et romanciers y ont leur mot à dire. Ils sont certes cités dans leurs œuvres, mais sont-ils consultés ? Deux récentes initiatives nous y mènent à nouveau.
Il y a d’abord eu une enquête de L’Express à partir d’une étrange question, suscitée par la parution d’un non moins surprenant Dictionnaire de la rature (Actes Sud, 112 pages, 9,80€) : quel mot souhaiteriez-vous biffer, supprimer, jeter du dictionnaire ? Telle fut ma réponse :
“Surtout ne supprimer aucun mot des dictionnaires, pas même ceux jugés obsolètes ou trop inusités par les lexicologues. Exclure des mots, c’est bannir et déjà censurer. Je reste d’autant plus ferme sur ma position que des écrivains sollicités ont choisi de « sortir » le mot « Dieu ». Ce qui est typiquement le genre d’erreur et de confusion que suscite ce type de question. On croit tuer le message en tuant le messager. Funeste illusion. Shakespeare avait déjà tout dit là-dessus”
Vous trouverez les autres réponses ici.
L’autre initiative est anglophone. Elle est née de la suppression de plusieurs douzaines de mots relatifs à la nature, la vie à la campagne, le paysage (comment ont-ils osé toucher au paysage !) dans le Oxford Junior Dictionnary : almond, blackberry, minnow, budgerigar … L’épuration technique s’était faite en 2007 et 2012 mais si discrètement (ses initiateurs en avaient-ils honte ou craignaient-ils un retour de bâton ?) qu’elle était passée inaperçue. Il est vrai que, en France comme en Angleterre, si les éditeurs sont prompts à claironner à des fins de promotion l’introduction de mots nouveaux dans une nouvelle édition, ils font profil bas lorsqu’ils procèdent à leur émondage.
Il a fallu qu’une mère de famille irlandaise, aidant son fils à faire ses devoirs, soit surprise de ne plus trouver dans son Oxford des termes tels que moss ou fern. Elle a donc comparé avec d’anciennes éditions et s’est dit horrifiée de découvrir qu’en sus de la faune et de la flore, l’administration des âmes du Seigneur en avait pris un coup : saint, chapel, psalm, vicar avaient subi une excommunication lexicale. Ce qu’un ecclésiastique a jugé “déprimant”, et pour cause. Au panier aussi, nun et monarch. On s’en doute, les vaincus ont été remplacés par des vainqueurs issus notamment de l’univers des nouvelles technologies (database etc).
Vingt-huit écrivains de langue anglaise, dont la romancière Margaret Atwood, le poète Andrew Motion et l’auteur de livres pour la jeunesse Michael Morpurgo, ont donc adressé une lettre ouverte à la direction de Oxford University Press pour dénoncer ces mauvaises manières faites à la langue, la culture, le savoir…
« We the undersigned are profoundly alarmed to learn that the Oxford Junior Dictionary has systematically been stripped of many words associated with nature and the countryside. We write to plead that the next edition sees the reinstatement of words cut since 2007.
We base this plea on two considerations. Firstly, the belief that nature and culture have been linked from the beginnings of our history. For the first time ever, that link is in danger of becoming unravelled, to the detriment of society, culture, and the natural environment.
Secondly, childhood is undergoing profound change; some of this is negative; and the rapid decline in children’s connections to nature is a major problem.
This is not just a romantic desire to reflect the rosy memories of our own childhoods onto today’s youngsters. There is a shocking, proven connection between the decline in natural play and the decline in children’s wellbeing… »(On lira ici l’intégralité de leur texte)
Une campagne d’opinion a donc été lancée à la suite de cette plainte. Les éditeurs de l’Oxford ont eu beau jeu de répondre que leur travail n’est pas d’arracher les enfants des écrans pour les envoyer promener dans les bois contempler la nature ; ils se veulent un miroir de la société telle qu’elle évolue ; ce qui donne l’illusion que leur fonction est passive alors qu’elle ne l’est évidemment pas. Ils prétendent se baser sur le nombre de citations dont un mot bénéficie dans les journaux et les livres, son caractère de désuétude, son usage quotidien. Ils invoquent un problème de place, pour ne pas dire de prix de revient de l’ouvrage, afin de justifier l’idée qu’un mot puisse en chasser un autre, et que blog ou MP3Player se substituent à des noms de plantes, d’arbres ou d’animaux. Il est permis de résister, dût-on passer pour nostalgique, réactionnaire ou passéiste.
La perspective est d’autant plus effrayante car derrière le mot, c’est ce qu’il désigne que l’on craint de voir disparaître. Soudain, on se croit transporté dans les dernières images de Soylent Green (Soleil vert, 1973), le film d’anticipation de Richard Fleischer censé se dérouler en 2022 dans un monde écrasé par la surpopulation et l’épuisement des ressources naturelles, quand le vieux Sol Roth, avant d’être euthanasié, est allongé face à un grand écran où défilent des images du monde d’avant, celui de son enfance, plein de paysages magnifiques, de vallées verdoyantes, d’oiseaux, de fleurs, d’arbres, tout en écoutant un mouvement de la 6ème symphonie de Beethoven…
On s’en doute, à travers ces remous créés par l’édition jeunesse de l’Oxford, c’est un principe général, valable pour tous les dictionnaires de langue, que les écrivains attaquent. Non sans humour, comme s’il fallait impérativement mettre tout cela en résonance, un chroniqueur du New Yorker a rendu compte de la polémique ; il a évoqué le scandale provoqué dans les années soixante par une nouvelle édition épurée du Webster, et la cabale lancée alors par des rédactions de journaux et de magazines, mais il l’a fait en parlant de « djihad culturel ». Tiens, un nouveau mot compréhensible, celui-là, dans toutes les langues sans passer par le filtre de la traduction…
(Charlton Heston et Edward G. Robinson à la fin de Soylent Green)
548 Réponses pour Faut-il vraiment faire le ménage dans les dictionnaires ?
On élague bien les arbres pour les aider à se développer, à croitre, à embellir, en les débarrassant de ce qui est mort : pourquoi pas les dictionnaires ?
et pourquoi pas élaguer JC qui fout quotidiennement le bazar sur ce blog…. dégage !
Signalons aux foules avides de savoir inutile que le film sublime de Fleischer est tiré du roman « Soylent Green » de Harry Harrison publié en 1966, une époque où on avait le temps de penser autrement.
Le principe même de la mise à jour d’un dictionnaire, c’est d’ajouter quelques entrées et d’en retirer quelques unes pour faire de la place aux nouvelles. Si les mots retirés depuis plusieurs mises à jour consécutives appartiennent à un domaine précis, comme celui de la nature, ou de la religion, et que cela suscite quelques émotions, je le comprends bien. Mais pour bien prendre en compte les contraintes de l’exercice de mise à jour, les protestataires devraient proposer d’autres mots à retirer en contre-partie de ceux qu’ils veulent voir revenir. Et de telle « contre-listes » ne manqueraient pas de susciter des débats sans fin.
10H38
1°) L’élagage ne concerne pas (que) ce qui est dévitalisé.
2°) Qu’est ce qui autorise à comparer la dynamique de développement d’une entité biologique avec celle d’un instrument culturel ?
Le soleil d’hiver brille sur le vignoble de la Unterhaardt, vignes couvert d’un léger manteau de neige véritable paysage d’hiver – même les toits de Grünstadt sont couvert de neiges – merci pour ce billet ! Billet remarquable, – « comment ont-ils osé toucher au paysage ! » – ….
Il y a aussi de l’élagage chez Popaul où la photo et les propos de Ouellbec font un vide sidéral et sidérant
Je n’arrive pas à comprendre la nouvelle question de ce dimanche matin, soit la nécessité du coup de balai dans un dico. Pourquoi l’ajout d’un mot devrait-il s’accompagner de l’amputation d’un autre ? Pourquoi vouloir faire disparaitre des mots qui nous ont précédés et qui nous survivront de toutes façons ? Gardons les y tous, ce sont nos enfants, nous les haïssons et ils nous ensorcellent, donc aucun ne doit jamais manquer à la pelle de ceux qui s’y surajoutent.
Je sais, qu’une fois de plus, je me situe en dehors du moule* ….
La question « Faut-il faire vraiment le ménage dans les fonctionnaires ? » serait une meilleure question que celle concernant les dictionnaires où il est clair que c’est nécessaire !
*une fois n’est pas coutume pour un mytiliculteur lubrique …
« Gardons les y tous »
Tout cède et rien ne tient bon, Diago !!! Virons les mots qui sont morts….
Allons, allons, assez de petites querelles
taillées pour les débats de plateaux
relégués en fins de soirées !
En l’occurrence, il suffit de râler assez
et d’attendre la réponse du marketing éditorial :
le dictionnaire des termes éliminés du dictionnaire.
Tournenrondement.
c’est pourtant simple Diagonal : Monsieur Assouline se demande si Dieu doit garder le mot « homme » dans son encyclopédie !
sérieux c’est gonflant d’avoir toujours à ré expliquer à ceux qui ne comprennent rien…
Pourquoi « vraiment »,
« vraiment faire le ménage » ?
Après tout, rien n’oblige « vraiment »
à faire le ménage parmi les dictionnaires,
c’est-à-dire à s’en tenir à leur dernière édition.
Peut-être est-ce l’occasion de promouvoir
l’arme absolue, numérique, en ligne,
parente des « cloud » et « big data »
(voir dictionnaire) et bien
moins liée à la paire
inflation-élagage
que l’édition
sur papier ?
Rénovlangutionnellement.
On ne méditera jamais assez l’histoire du Cinoc de « La Vie mode d’emploi » : employé pendant des années par des éditeurs à écheniller les dictionnaires des mots et expressions supposés passés d’usage, il consacre sa retraite à les ressusciter dans un ouvrage qui leur est exclusivement consacré. Le problème, s’agissant par exemple du français, est de savoir jusqu’où on remontera : combien de lecteurs ont été découragés de lire Montaigne à cause des multiples difficultés lexicales que leur opposait le texte. On me dira que les notes en bas de page et les glossaires ne sont pas faits pour les chiens ; ils ne sont pas toujours d’un usage commode, et un dico qui vous rappellerait le sens de « meshuy », de « mignarder », de « testonner » ou de « contadin » rendrait de signalés services (outre que la plupart de ces mots et expressions sont superbes). Nos petits Larousse ou Robert ne sont bons que pour un usage trivial.
Je ne sais pas non plus s’il existe un dico du priesthood.
N’y a-t-il pas,
en creux de la question posée,
une course (illusoire ?) après l’exhaustivité,
après l’encyclopédie, la quête de la bibliothèque d’Alexandrie ?
Mirandolesquement.
soleil vert, rayon vert. Et pourquoi pas » la ligne verte » ?
http://images.pcmac.org/SiSFiles/Schools/AL/ElmoreCounty/WetumpkaHighSchool/Uploads/Forms/green%20mile%20text.pdf
Alors qu’alentour, les sous-bois sent la neige.
@sérieux c’est gonflant d’avoir toujours à ré expliquer à ceux qui ne comprennent rien…
D’accord, mais c’est quand même un peu le travail du professeur de littérature spécialisé en Chexpirisme de l’Education Nationale français que d’expliquer à leurs élèves les plus lents pourquoi on ne doit pas enlever des dictionnaires passouliniens le mot dieu (dieux) mais seulement le mot Dieu. C’est sa job, après tout… Pourquoi toujours râler, hein ?
Polémikoeur, vous faites souvent le ménage ? moi je passe le balai tous les dimanches matins, je soulève le tapis et hop ! je balance tout sous le tapis, à la longue ça a attiré les fourmis, des multitudes de fourmis…
c’est sans doute la présence des fourmis qui a fait venir ce gros tapir à la maison, avec sa langue il bouffe les fourmis mais il ne s’en tire pas à si bon compte parce qu’un puma a débarqué un jour pour bouffer le tapir… après des plantes sont sorti du tapis, dans lesquelles vivent des singes et des oiseaux.
et pour finir tout en haut de cette foutue chaine alimentaire un magnifique aigle royal est venu se perché sur ma lampe de séjour.
c’est comme ça : au début on part avec l’idée de faire le ménage et ça finit avec toute une ménagerie.
pas la peine de vous énerver !
j’y peux rien si vous n’avez pas l’esprit écolo et que vous n’y connaissez rien au tri sélectif des déchets !!!
l’objectif de l’homme moderne spécialiste de la technique de l’énergie nucléaire, des mots et du langage était de parvenir à une maitrise totale de tout ! même des poubelles !
du coup je suis désolé mais c’est normal que dans ce soucis que rien ne puisse lui échapper les individus réfléchissent sur ce qu’ils doivent jeter et garder.
avant la modernité le tri se faisait en dehors de la volonté et de la toute puissance des individus, mais ça c’était avant….
…
…s’agissant, des mots cités ci-dessus, qui sont effacées des dictionnaires anglais,!…
…c’est plus un » complot « , par un cercle d’obscurantiste,!…déjà comment comprendre la série des » Harry Poter « ,!…
…si, vous éliminés les mots, » nun et monarch, en plus de saint chapel psalm vicar « ,…c’est proprement » stupide « ,…
…puisque tout ces mots, donnent un sens, un rayon de lumière, sur le mot » Ouroboros « ,…du genre les extrêmes confinés-unis en cage, par ce symbole,!… » de serpent qui se mord la queue ou l’avale « ,…
…représentée souvent avec un triangle ou pyramide en son centre,!…
…de toute façon, une page en plus ou en moins,…c’est fait en express,!…
…database,!…Ah,!Ah,!…etc,!…
…
« une fois de plus, je me situe en dehors du moule »
pfff, z’êtes dans le moule fhaine
hamlet dit: 1 février 2015 à 13 h 08 min
je soulève le tapis et hop ! je balance tout sous le tapis,
c’est le propre du Surhomme
Exclure des mots, c’est bannir et déjà censurer
C’est exclure en même temps (ce qui est peut-être encore plus grave) les réalités qu’ils désignent ou désignaient. Or sommes-nous si sûrs que celles-ci aient disparu en même temps que les mots qui les faisaient exister à notre conscience ? Il en est de beaucoup d’entre elles ce qu’il en est d’espèces animales qu’on croyait éteintes et dont on découvre fortuitement qu’elles existent encore bel et bien. Le problème est particulièrement crucial s’agissant de réalités conceptuelles (philosophiques, religieuses …) condamnées un peu vite et légèrement à l’obsolescence. Tuer les mots en les reléguant dans l’oubli, c’est tuer aussi les choses. Faire du mal aux mots, disait, je crois, Socrate, c’est faire du mal aux choses.
13h08 épidémie de gastro-entérite , la langue est malade.
« saint, chapel, psalm, vicar avaient subi une excommunication lexicale…Au panier aussi, nun et monarch. »
tant qu’il ne suppriment pas les indispensables pet de nonne,très saint-père, dieu, banque du vatican, paradis fiscal, con fesse…
Les nonnes disparaissent-elles des dicos parce qu’elles ne se reproduisent pas? Mais Elizabeth 2 est bien un monarque et so will be her son, Charles…Orwell avait encore vu juste, les purges lexicales ont pour cible non seulement le passé, mais surtout le présent.
Joyce & Beckett doivent être fiers de cette famille irlandaise…
après des plantes sont sorti du tapis, dans lesquelles vivent des singes et des oiseaux.
et pour finir tout en haut de cette foutue chaine alimentaire un magnifique aigle royal est venu se perché sur ma lampe de séjour.
c’est comme ça : au début on part avec l’idée de faire le ménage et ça finit avec toute une ménagerie.
Toujours à râler, cet hamlet !
au printemps le cerisier sera en fleurs et vous découvrirez une jeune femme perchée sur une branche …. qui vous demandera d’aller chercher ce pétale tombé dans son décolleté ..
Après, rien ne vous oblige à lui faire une douzaine de bébés !
C’est bien votre droit de préférer les fourmis ..
Tsss !
Il me parait nécessaire, avant de vous quitter définitivement, de formuler un vœu : enrichir de nouvelles formulation, nées de nouvelles pratiques, les dictionnaires spécialisés.
A titre d’exemple, l’admirable « Dictionnaire des expressions paillardes et libertines de la littérature française » de Jean Marc Richard sorti chez Filipacchi en 1993 mériterait des ajouts et ne devrait subir aucun retrait…
Vous auriez le cœur, vous, de faire disparaître « Se faire réviser le mandrin » ou « démarrer à la manivelle » ?
Houi ben Dieu c’est encore la bande à Schrödinger ! Alors en plus maintenant que maintenant y a des akhbars qui prolifèrent dans tous les coins on est mal barré…
hamlet dit: 1 février 2015 à 13 h 21 min
tri sélectif des déchets !!!
Ben on balance le tout du haut du pont de Viorne et, par le jeu du recoupement ferroviaire, on en retrouve dans toute l’Europe ! Culmont-Chalindrey ça marche bien aussi, ou alors Brigue pour la zone sud et Venise avec son vaporetto…
JC ne partez pas ! je nourris un plan : s’emparer du blog de Monsieur Assouline.
j’en ai déjà parlé à Polémikoeur, Giovanni, Sergio, D. et Diagonal : ils ont partants…
mission difficile mais pas impossible : pour accéder au blog : 3 sas protégés par des tortues ninja + 3 portes blindées de 60 cm d’épaisseur.
première étape : faire sauter les portes, fastoche faut faire un trou avec une perceuse achetée chez castorama, ensuite on introduit un bâton de dynamite mèche courte, mèche ultra courte, tellement courte que le bâton explose dès qu’il voit une allumette…
une fois sur place on ligote Monsieur Assouline et hop ! on s’empare du blog, objectif : rédiger un article sur une excellente biographie d’Yvette Horner parue l’année dernière dont personne n’a jamais parlé !!!
c’est risqué, certains d’entre nous n’en reviendront pas vivants, d’autres y laisseront des plumes, mais nous devons le faire, pas pour nous mais pour Yvette !!!
On touche pas au paysage, on touche pas au paysage… On a bien bombardé autour de Peenemünde les champs de patates d’où les pointus distillaient la gnôle pour les V2 ! Les forteresses…
Le patron est fou d’Yvette Horner, femme remarquable, qui a exactement son âge : elle est de 1922. Il dit qu’elle est le Richard Galliano du pauvre, ce contribuable sans-dents qui roule à vélo ou attend le métro pour un coup de tête qui a choqué un syndicaliste.
Ok pour ce plan de prise de contrôle du blog, plan qui me parait totalement abouti : on dirait du Syriza….
Bien à vous comme dirait Marc au long cours !
30 mn de jeu France 14 – Qatar 10 !!!
hamlet dit: 1 février 2015 à 17 h 43 min
une fois sur place on ligote Monsieur Assouline
On lui donne une trompe de chasse là il dira plus rien du tout absolument… Astiquée au miror étincelante par ces dames… Et la partition du Duc de Bordeaux !
Avec la discrétion qui s’impose à moi (relative, certes, le NSA ayant équipé tous les confessionnaux de micros et GoPro ) je peux vous dire que mon confessé protègera Assouline de toute malveillance, en cas de putsch…
Il dit qu’un sportif, un boxeur, un pédagogue d’étudiantes suédoises, chez Drouant c’est si rare !
Je viens de vérifier. Dieu est bien dans le dico.
Celui de la librairie, 17 rue de Montparnasse et boulevard Raspail au 114, Paris VIe.
En 1957, il était « un être suprême créateur et conservateur de l’univers »
40 ans plus tard, dans la version 1997, et jusqu’à la celle de 2008, il est cantonné aux religions monothéistes comme » être suprême, créateur de toutes choses et sauveur du monde »
Vous avez remarqué ? dieu s’est vu attribuer une nouvelle mission.
A partir de 2010, il est donc devenu, au figuratif, l’objet de votre » attachement passionné ».
@H. 13.21 – Bavardons donc, histoire de mettre un peu de cohérence dans tout ça, puisque la RDL feint de lancer un débat. Mal posé comme d’habitude… Et sans nous énerver, si possible.
1 – Ni vous ni moi « n’avons jamais été modernes », vous le savez bien, vous le grand lecteur des profonds anthropologues du genre des Descola ou des Bruno Latour. Ne m’imputez donc pas je ne sais quelle idéologie sottement anti écologiste, comme si celle du café du commerce que vous tenez indirectement devait clore tout débat.
2 – Je n’imagine pas que vous réduisiez votre (post)modernité écologique à la nécessité de séparer le genre humain entre ceux qui accumulent ce qui est mort (le vieux) et ceux qui ne gardent que ce qui est bon à vivre (le neuf). La RDL évoquait les dictionnaires de papier, à ce qu’on en a compris. Convenez donc d’abord de situer la question non sur leur contenu mais sur leur forme pour le futur : supports en ligne (genre Wikipedia ou autres) définitivement substitués aux supports papier (et déforestation corrélative) ? etc… Une fois cette question « écolo » tranchée, on causera de votre sujet, le TRI SELECTIF entre les déchets morts et vivants…
3 – A ce sujet, je crains déjà la disparition du mot PLEONASME comme une vieillerie indigne de figurer dans nos futurs dictionnaires en ligne. Ce serait dommage, car on ne pourrait même plus faire référence aux exemples donnés par nos post-modernes de la RDL du 1.2.2015… Mais surtout, ces nouveaux supports n’auraient rien réglé, puisqu’ils auraient quand même gardé les traces éternelles de leurs galéjades, vu qu’ils n’auraient pas eu le loisir de les y faire disparaître par eux-mêmes. La moindre mise en ligne au sein du big data garde toute trace, tout le monde en est bien d’accord. Comme quoi, même le débat vu sous cet angle est déjà largement un faux débat.
4 – Ergo, les jeunes conservateurs de mon espèce qui, tels les vieux ringards de JC Carrière et d’U. Eco réunis, plaident pour garder tous les mots périmés dans les dictionnaires de papier avant de ne plus pouvoir en humer la fragrance des pages jaunies, en faisant valoir ceci : il est largement préférable de n’en balayer aucune miette, plutôt que de nous en remettre à de petits commissaires écrivassiers préposés à la tâche de trancher tous les jours dans la lexicologie mouvante de la culture légitime et illégitime. On frémira toujours à la pensée des miettes qu’ils entendent voir disparaître des pages de leurs tapis. Apparemment, chez eux, tout ‘écolos’ qu’ils soient, elles ne sont pas recyclables.
5 – La décroissance écologique pré-moderne, c’est aussi d’accumuler les vieilleries sur des pages qui n’encombrent personne pour en en enrichir l’intelligence collective, et susciter un surplus de plaisir convivial. Ce n’est certainement pas d’émasculer les dictionnaires de papier dans un geste de radicale volonté d’anéantir la culture accumulée par la langue sauvée (cf. E. Canetti plutôt que V. Klemperer), au nom de ce stupide réflexe égotiste : après moi, le déluge avec ou sans l’internet.
« blog ou MP3Player se substituent à des noms de plantes, d’arbres ou d’animaux. »
Ben oui, ceux qui ont disparu, quoi ! Ca fait déjà un sacré Jardin des plantes, même sans l’éléphant… Parce que lui on l’a becqueté, hein !
« blackberry », « minnow », « moss », « fern » … : tous ces mots me renvoient à mon enfance campagnarde, quand je m’en allais pêcher le vairon, longeant, pour rejoindre la rivière ensoleillée, des haies de mûres bien noires bordées de fougères, avec, de loin en loin, un arbre moussu…
De quoi risque-t-on de priver un petit Londonien parti en vacances à la campagne, en expurgeant de son dictionnaire usuel toute une série de mots qui désignent précisément des réalités campagnardes, forestières, aquatiques ? De la possibilité d’appréhender avec précision le détail des paysages (des micro-paysages, ce qui est sans doute pire) au sein desquels il se trouve plongé, et dont il n’aura qu’une appréhension globale, confuse, sans saveur ni odeur, surtout si l’on pense à l’appréhension qui le saisira à l’idée de cueillir et de manger ce fruit noir bien mûr, dont le copain de promenade ou la mère lui dira : « Mange pas ça ! c’est poison ! ». Quelle triste régression. Bienheureux ceux pour qui les mots ont une saveur et une odeur d’enfance, le mot « mûre », le mot « vairon ».
…
…fatigué, en ce moment,!…de ne rien faire,!…à tantôt,!…
…
J’imagine assez bien le dilemne de tout éditeur désirant publier un dictionnaire qui ne comprenne pas tous les mots existant, même désuets, pour des raisons de volumétrie. Où couper?
Mon Robert de poche 1972 ne reflète en rien l’époque informatisée qui est la nôtre. Je ne l’utilise plus, je le mettrai bientôt au recyclage. Le donner à qu le trouverait utile? Qui n’a pas d’ordi de nos jours? Quelque petit Africain vivant dans la brousse? Ça existe encore, Tintin au Congo? Dieu merci, les dicos en ligne n’ont pas à souffrir de ces considérations volumétriques. Vive les mots qui dorment! Réveillons-les?
À l’heure des dictionnaires en ligne, cette polémique paraît complètement ringarde et non pertinente (im-pertinente…).
Elle révèle en tout cas par le vocabulaire que notre civilisation est en train de basculer dans une nouvelle civilisation, de se séparer de la nature pour entrer dans un monde de mégalopoles où vivront, coupés de la nature telle que nous la connaissons depuis quelque dix mille ans, les habitants de la terre majoritairement d’ici cinquante ans. Il faut réinventer la ville à la campagne, comme dirait l’autre. Berlin en est un bon exemple, 900 km carrés avec beaucoup d’espace verts, et des lacs splendides non loin du centre. Mais les grandes mégalopoles asiatiques sont gagnées sur le désert.
Pour tout cela, JB, peut-être qu’il fallait pratiquer la pêche en ruisseau.
Et avoir recraché vite fait ce raisin d’ours.
Bihoreau baron de Bellerente dit: 1 février 2015 à 18 h 44 min
Qui n’a pas d’ordi de nos jours?
Il doit rester encore pas mal de zones encore au moins incomplètement dégroupées.
Thank for the big clash in my solar plexus. Tu sais lire sergio ?
L’initiative de ce « dictionnaire de la rature » ( quelques belles interventions dans cet article de l’Express) revient en partie à l’écrivain haïtien, Lyonel Trouillot » qui porte son pays dans les yeux et le peuple dans son coeur », heureux dédicataire de ce merveilleux roman en prose lyrique -en cours de lecture- de Laurent Gaudé, » Danser les ombres ».
» Je veux la gaguère » !
En quoi Shakespeare aurait-il déjà tout dit ?
http://www.artmajeur.com/files/lalandearthaiti/images/artworks/650×650/6606508_3.jpg
A pity, Em Mental, for those who can’t understand this pretty-funny « flowergate »…
…
…en fait de suicide,!…français,!…à Zémmour,!…
…
…la réalité de tout les jours,!…
…c’est le suicide technologique du progrès ( …),!…pour des castes à lèche-culs,!…
à maintenir des stratifications sociales de dépendance déjà aux télé-communications,!…
…
…il y a, plein d’innovations technologiques qui rendent le citoyen indépendant de l’état,!…( et des services publiques,!)…çà c’est le progrès,!…
…exister indépendant, vis à vis des états et de leurs embobinements à soumettre le peuple,!…Na,!…etc,!…
…
…libérer les ingénieurs de leur muselage et harnais,!…déjà l’obsolescence programmée,!…entre producteurs de bien et services,…coupler à des mesures administratives ou provocations d’administrations,!…
…nos chiens d’ingénieurs à la lèche-génie,!…Ah,!Ah,!…etc,!…
…l’échiquier,!…encore frais écossais,!…
…
Une dernière pensée émue pour le départ du grand Aldo C. Ecoutez moi-ça deux minutes :
https://www.youtube.com/watch?v=4g3_wxeCfsI
…
…alors là,!…
…c’est incroyable le nombre de commentaire qui me sont attribuer avec le label,… » en modération « ,…c’est inouïs,!…
…
…je suis de quelle école,…c’est quoi cette modération à la cons,!…
…vous allez me lâchez les baskets,!…etc,!…
…
18h30 l’enfant en nommant s’approprie les choses du moins tente-t-il en désignant justement de passer le gué, de franchir la distance qui le sépare des objets vus, les mots couvrent l’étendue du désir. On regrette toutefois que d’autres armes aient trouvé à s’inventer à la conquête du monde sans quoi l’homme se serait établi définitivement dans un monde poétique, au lieu de cela il a perfectionné son langage parallèlement aux outils, ce long et lent parcours a conduit à la découverte de multiples langages qui s’appliquent avec précision aux domaines auxquels ils sont attachés et desquels ils procèdent, l’affinement de nos armes toutes confondues à l’assaut du monde réel permettre-t- il d’éviter la catastrophe?
«il n’y aura plus de mot pour le dire» Orwell, 1984.
burntoast dit: 1 février 2015 à 21 h 36 min
«il n’y aura plus de mot pour le dire» Orwell, 1984.
ça prend des proportions bizarres … [atimie, c’est dans ton dico ?]
https://www.youtube.com/watch?v=0vzIFrfvbh0
…
…le prisonnier,!…
… » je ne suis pas un numéro, je suis un homme libre,!…Ah,!Ah,!Ah,!… »,!…il y a de çà ira,!…etc,!…réduire l’espace individuel,!…
…
Sans compter les liseuses, n’est-ce pas. La mienne, quand je cherche la signification d’un mot inconnu, m’invite aimablement à consulter un « dictionnaire » – mais en vrai, elle m’envoie sur… wikipédia. Est-ce VRAIMENT un dico ? Et si je prétends, moi, posséder et me servir d’une liseuse mais sélectionner mon dictionnaire, préférer le Robert au Larousse et garder le Littré ?
Parfois, le vent de la modernité glace les oreilles et le bout du nez.
Ann O’Neam dit: 1 février 2015 à 22 h 30 min
Sans compter les liseuses, n’est-ce pas. La mienne, quand je cherche la signification d’un mot inconnu, m’invite aimablement à consulter un « dictionnaire » – mais en vrai, elle m’envoie sur… wikipédia. Est-ce VRAIMENT un dico ? Et si je prétends, moi, posséder et me servir d’une liseuse mais sélectionner mon dictionnaire, préférer le Robert au Larousse et garder le Littré ?
Parfois, le vent de la modernité glace les oreilles et le bout du nez.
La grippe est mauvaise cette année ; toutes les diseuses de bonne aventure s’accordent à ce sujet
Le Littré, le Littré… Y a pas « double arbre à cames en tête », là-dedans ! Ca doit être ça les arbres qui ont disparu…
Bon alors on parle toujours des mille mots de Jean Racine, ça serait le moment ! Ca tient dans la main, ça, mille mots… On peut écrire une pièce de théâtre, commander une bière… Avec le verlan ça fait deux mille ça va encore…
Em mental (Soleil vert) dit: 1 février 2015 à 20 h 14 min
Tu sais lire
J’aime bien l’espèce d’arbre (encore un qui a disparu !) ; au début c’est comme cela qu’on les fait en 3D… Faut de la focale, bien sûr, pour faire illusion…
Sergio dit: 1 février 2015 à 22 h 49 min
Bon alors on parle toujours des mille mots de Jean Racine, ça serait le moment ! Ca tient dans la main, ça, mille mots… On peut écrire une pièce de théâtre, commander une bière… Avec le verlan ça fait deux mille ça va encore…
Le conseil d’Etat est saisi de la question …
mots valise dit: 1 février 2015 à 22 h 56 min
Le conseil d’Etat est saisi de la question …
J’allais le dire ! « On peut demander une subvention… » N’oublions pas que très longtemps les commerçants n’ont pas su lire, seulement ils ont toujours su compter même avec Brennus et son épée…
On peut en rajouter, d »ailleurs… Par exemple on peut dénoncer délater ! C’est horrible…
Varoufakis le ministre grec en visite à paris à déclaré que la Grèce a été shootée à l’argent pendant des années, elle est « comme un junkie qui réclame une nouvelle dose, il faut l’aider à se sevrer »
Junkie ? Excellent gag ! Qui fait la commission à Jean-Claude ?
Ah ça c’est sûr que l’Héllène il en avait un peu assez de se faire tondre, alors comme y risque pas qu’on l’appelle Varuf-la-quête. . .
» Avec le verlan ça fait deux mille ça va encore… »,
02 mots,en express,
plus un demi caractère pour le point.
Caroline !!!.
Par période de dèche,
j’ai vendu trois fois mes bibliothèques.
Je les ai reconstitués,
merci « Gibert »…
En partie.
Je n’ai pas souvenance d’avoir vendu un dictionnaire,
et pourtant :
Un de 1904, en trois volumes maroquinés de rouge,
Un Littré d’avant guerre,
les douze volumes de l’encyclopédie Larousse ou autre des années 60′,
Un Robert des années 73 en état lamentable, resté trop longtemps à la tête de mon lit,
ou moi, resté trop longtemps dans ce même lit…
Je ne parle point des dictionnaires de langues, ou ceux spécialisés.
Même encore, malgré l’ordinateur qui me propose un nombre infini de dictionnaire…
Je me balade avec mon Bescherelle de conjugaison, édition : 4eme trimestre 1960 – N° Éditeur 3669.
Il tient avec deux élastiques,
mais il est encore complet… .. .
Longue vie aux dictionnaires.
Ce n’est pas pour être méchant, mais le monde de la littérature est souvent tourné vers le passé et le redite-moi-le-autrement ! Quelle plaie…
Je préfère, et de loin, le monde des ingénieurs, tourné vers le devenir !
Dans ces conditions, pourquoi fréquenter un blog littéraire prestigieux comme celui de Messire Assouline ?
Réponse évidente : perversion non euclidienne.
Le mal vient de loin. Et couper la tête de Louis Capet nous a donné, à nous Français, l’illusion tordue que la réalité pouvait changer aussi vite que le dire de l’homme pensant en pleine Lumières.
Résultat ? Notre nécrose est inguérissable ! Belle Révolution !
Nous voila confit dans « l’esprit du 11 janvier » (rires sur divers bancs), monstrueuse méprise… et invités au sursaut républicain … qui n’est qu’un spasme d’agonisant refroidi ! Triste fin …
Vive le pragmatisme économique, politique, social des anglo-saxons et autres pays dynamiques ! Non à l’Europe du Sud voulue par les clodos humanistes de gauche …uhuhuhu !
Robert Macfarlane, président du jury du Man Booker Prize 2013, est aussi signataire de la pétition. Ses livres sont de magnifiques odes à la relation entre homme et nature, ou plus largement entre homme et environnement, un peu dans la veine du En remontant la Marne, de JP Kauffmann, ou des récits de marche de Thoreau. Seul L’esprit de la montagne est jusqu’à présent disponible en français.
Passou, en tant que grand défenseur de la traduction, je suis sûr que vous pourriez aider à ce que soient bientôt accessibles au lecteur français The Wild Places & The Old Ways, œuvres d’une richesse lexicale « naturelle » ébouriffante.
Concernant les mots et profitant de ce moment entre jour et nuit quand la rosée n’a pas cédé, me vient le souvenir d’un des grands vulgarisateurs de littérature qui lors de son émission » Apostrophe » demandait à chacun des invités quel terme il retiendrait s’il n’en fallait qu’un et qui, d’une belle femme typée eurasienne dont j’oublie le nom, obtint le mot « humide ». Depuis, l’eau a coulé sous les ponts faisant place à des débats chargés de l’âpreté d’une actualité lourde, de plus en plus sinistrée. Faudrait-il voir que l’ambiance y trouverait à rayer des dictionnaires des vocables inoffensifs déclarés inutiles pour de nouveaux combattants qui nous ressemblent.
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19447975&cfilm=1343.html
…
…@,…la vie dans les bois,!…
…
…çà fait 24 h que j’ai quittez le sujet du fil précédent avec » Johann Chapoutot engage à p « ,!…un lien de réponse à vos interrogations,!…
…
…probablement,!…mieux faire un musée en Sicile avec ma parenté,!…
…que de continuer dans la Belgique national – nationaliste à se prendre le nombril du monde,…en imitations de toutes sortes à en être ridicules avec respect de laisser courir l’art belge,…dans les grands-arts,!…
…il est loin Jérôme Bosch,!…et je n’aime pas Magritte ni Delvaux,…et j’en passe,!…
…les oeuvres inachevées vous connaissez,!…Ah,!Ah,!…du haut des pyramides,…etc,!…si c’est belge – nationnaliste avec droit du sol,!…et j’en passe ,!…
…aux antipodes de l’humanisme,!…le cancer belge,!…de nos jours,!…Ah,!Ah,!…
…les yeux en faces des trous,!…etc,!…
…
« landscape is not something to be viewed and appraised from a distance, as if it were a panel in a frieze or a canvas in a frame. It is not the passive object of our gaze, but rather a volatile participant – a fellow subject which arches and bristles at us, bristles into us…it is dynamic and commotion causing, it sculpts and shapes us not only over the courses of our lives but also instant by instant, incident by incident. I prefer to take ‘landscape’ as a collective term for the temperature and pressure of the air, the fall of light and its rebounds, the textures and surfaces of rock, soil and building, the sounds, the scents and uncountable other transitory phenomena and atmospheres that together comprise the brisling presence of a particular place at a particular moment. »
http://landscapism.blogspot.co.uk/2012/06/robert-macfarlane-holloways-old-ways.html
Robert Macfarlane, pas lu.
Peut-être que ce petit texte va amuser des escaladeurs d’un genre particulier.
Nous avons les mêmes en France, à la recherche du passé, biologique, en se promènant légèrement sur la canopée.
http://www.the-e-universalsigh.com/index.php?display=press&lang=fra&page=4
J’avais oublié la syntaxe qui fait bugger le robot !
Robert Macfarlane, pas lu.
Ce petit texte peut amuser des escaladeurs.
Nous avons les mêmes en France, à la recherche du passé, biologique, se promenant légèrement sur la canopée.
http://www.the-e-universalsigh.com/index.php?display=press&lang=fra&page=4
Sinon, pour la wild wild nature, merci à cet esprit de la montagne:
http://www.gallmeister.fr/la_maison/presentation
Diago, vous avez bien fait de citer Descola, il colle parfaitement au cadre idéologique sous-jacent.
https://www.youtube.com/watch?v=IEexx5BR5eY
J’adore JM Le Clezio : son interview récent à Carthagène m’a bien fait rire… quel alien !
la vie dans les bois dit: 1 février 2015 à 18 h 14 min
la maison du dico bd de montparnasse n’existe plus
jc fais-toi adopter ( ya des gens qui aiment les hyènes )
Arthur,
Descend de cette Table Ronde ! tu as les pieds sales et tu es bourré comme une vulgaire Guenièvre de chantier…
allons allons un p’tit effort pour l’élagage définitif du pq porquerollais, vite
le demeuré de porquerolles ne s’est pas bien remis de sa colioscopie
Pour certaines loques déplaisantes, il est urgent de faire le ménage dans les méninges : à l’asile ! à l’asile, les bolos crados ! ….
Les mots qui disparaissent me font penser à plein de petits chaperons rouges qui se baladent dans l’Oxford Junior Dictionnary en chantant là, là, là, d’un air insouciant. Et puis, ils rencontrent le grand méchant loup de l’Oxford Junior Dictionnary…
(Les mots) : Ah ! Mère-grand, que vous avez de grandes dents ?
– C’est pour mieux vous manger, mes enfants. Et en disant ces mots, le méchant loup de l’Oxford Junior Dictionnary se jeta sur les mots et les mangea.
La romancière Margaret Atwood n’est pas une tendre, on peut lui faire confiance pour porter le fer, là où ça fait mal.
le forcené de pq s’agite désespérement -laissons-le dans sa mouise
« Les mots qui disparaissent »
Ça fait des économies
Irré »PQ »pérable, le petit aboyeur castré sur son scoutaire miteux
On pourrait imaginer aussi des mots « obsolètes et inusités », transformés en zombies par leur sort affreux, qui se jettent se jettent (goulûment) sur « blackberry », « minnow », « moss », « fern ».
Des mots « obsolètes et inusités » ?
Aaaaaaah ! Genre Liberté ? Egalité ? Fraternité ? Laïcité ?
Allez ! Poubelle, les mots inusités…. !
Notre hôte a fait mention de mots « obsolètes » et « inusités » dans son billet.
« contratendre » (1175) Chrétien de Troyes;
« contreester » (1080), Chanson de Roland : tenir bon contre quelqu’un, s’opposer, contester : « Ne voloit pas que ele i fust/Qu’ele ne li contresteust » (Eneas)
Ils ont été retirés de nos dictionnaire, scandale… !
John Clare, le poète-laboureur, et Edward Thomas, mieux connu comme « poète de guerre », tué en 1918, inspirateurs de l’auteur de The Wild Places & The Old Ways. The South Country d’ET, pas traduit, hélas; en revanche, John Clare, translaté en français par P. Leyris.
A lire les originaux sur les sites comme http://catalog.hathitrust.org/
Les vers sur les enclosures, de Clare, que du nerf et de la musique.
Flaubert est quand même beaucoup plus lucide sur l’islam que Le Clézio. Le Clézio est un innocent.
Je loue votre déploration car vous avancez dans les deux langues en traçant votre sillon d’une façon assurée sans rencontrer d’obstacles, d’ailleurs ne prêteriez-vous pas votre arsenal dans un souci de communauté et partage des compétences .
Martin Heidegger et les Juifs, pauvre Martin, pauvre misère… !
« flassart », couverture de lit ou de cheval (XIIIè siècle, origine obscure…)
« flater » (Wace, 1160, du francique « flat », plat) : 1°) Caresser ; 2°) flatter ; 3°) Jeter, précipiter ; 4°) Être renversé : « Qu’a la terre flater le fit (Wace) ;
« la flate » (n. féminin, 1250) : flatterie ; 2°) « mettre en flate » : tromper ; « flatement » (n. m., 1306) : 1°) flatterie ; 2°) Action de déguiser la vérité, mensonge.
Margaret Atwood nous « flate ».
Widergänger dit: 2 février 2015 à 12 h 21 min
« Le Clézio est un innocent »
Sur le sujet de l’islam, soyons concret : c’est un qon !.
Je souscris, JC.
Il y a des bourrins qui feraient bien de se mettre aux mots croisés, cela élargirait leur horizon mental.
http://argoul.com/2011/08/27/le-clezio-gens-des-nuages/
Si je désire une eau d’Europe, c’est la flache
Noire et froide où vers le crépuscule embaumé
Un enfant accroupi plein de tristesse, lâche
Un bateau frêle comme un papillon de mai.
(Rimbaud, Le Bateau ivre)
« flache » : patois ardennais pour « mare » ; vient du néerlandais moyen (vlacke) : étang, mare dans les endroits argileux.
Laissons les obsessionnels à leur psychose obsessionnelle et revenons à nos volubilis (convolvulus) & au millepertuis (St-John’s-wort) du Hemlock & After (La cigüe et après) d’Angus Wilson, au buis (boxwood) de Comme Neige au soleil de W.Boyd & au sorbier des oiseleurs (rowan tree) qui sert à la confection des linteaux de porte en Écosse car il éloigne sorcières et mauvais œil.
Mossbawn, là où grandit Seamus Heaney…
Citation de Le Clézio piquée dans le lien vers argoul (la vdlb):
« les grandes civilisations qui ont éclairé le monde ne sont pas nées au paradis. Elles sont apparues dans les régions les plus inhospitalières de la planète, sous les climats les plus difficiles (…) Ce ne sont donc pas les hommes qui ont inventé ces civilisations. Ce sont plutôt les lieux, comme si, par l’adversité, ils obligeaient ces créatures fragiles et facilement effrayées à construire leurs demeures »
Tissu de qonerries! (bonne idée ce q, JC, j’échapperai peut-être à la modération).
Les grandes civilisations (je suppose que Le Clézio entend par là les civilisations urbaines ayant laissé des monuments et des écrits…mais avec JMGLC on ne sait jamais) ne sont pas nées dans des déserts inhospitaliers mais dans des vallées alluviales irriguées par des fleuves permettant l’agriculture: Nil, Tigre et Euphrate, Fleuve Jaune, Gange…).
Quel niais!
Bien sur. Œillères prend 2 l.
Le logiciel de modération avait censuré un extrait du Bateau ivre de Rimbaud. C’est dire à quel point ce logiciel est complètement irrationnel…! Nul, quoi ! C’est n’importe quoi.
Ça fait longtemps que je dis que Le Clézio est bête. Comme quoi rien n’est perdu pour les imbéciles, ils peuvent même avoir un prix Nobel…
Sur le site de BHL, Meir Waintrater est un intellectuel qui pense.
Alors quand il pense, ça vous donne à peu près ça :
On a tort d’interpeler les musulmans quand des crimes sont commis au nom de l’islam en France. On stigmatise abusivement les musulmans qui sont des gens paisibles. Argument imparable… : c’est comme si on rendait responsables tous les Juifs des malversations financières de Madoff aux Etats-Unis… comme si Madoff avait commis ses malversations au nom du Judaïsme.
Voilà comment pense un intellectuel français ! À se taper le cul par terre…! Effarant ! Effrayant ! Et personne ne réagit parmi les autres « intellectuels » présents dans la tribune… On a sombré, mes pauvres petits chéris ! On a vraiment sombré !
« rien n’est perdu pour les imbéciles, ils peuvent même avoir un prix Nobel… »
tous les espoirs vous sont donc permis
Ce billet a réveillé en moi un étonnement ancien ; Pour certains mots , je n’ai trouve dans aucun des dictionnaires usuels le sens qu’ils avaient dans le français parlé par moi et autour de moi autrefois, en Algérie ;d’où certaines incompréhensions quand j’utilisais ces mots dans une autre aire géographique
Si je disais que j’ai fait la chaîne ,on ne comprenait pas que je disais avoir fait la queue ,si au bistrot je commandais une crème on m’apportait un café crème au lieu de la glace que j’attendais ,et quiconque pense qu’un potager est un jardin où on cultive les légumes ne me comprendrait pas si je désigne sous ce nom, comme je l’ai entendu et dit autrefois, un plan de travail dans une cuisine
@observateur(13 h 47)
ce que vous considerez ,probabmeùment avec raison,comme une stupidité de la part de LE CLEZIO,n’est rien d’autre que le point de vue de Toynbee et reprend sa theorie du defi comme explication de la constitution des civilisations.
le texte de le clezio doit dater de l’epoque (vers 1970) où la reference à Toynbee etait une « idée chic »
>Widergänger dit: 2 février 2015 à 14 h 04 min
W., vous devriez écrire directement à Le Clézio, au lieu de lui casser dus sucre sur le dos, dans un forum dont il ignore probablement l’existence. Ce serait quand même plus classe et, qui sait, il vous répondrait.
Pourquoi voulez-vous que Le Clézio me réponde ? Qu’est-ce qu’il en a à faire de ce que je pense de lui ! La vie intellectuelle en France n’est pas dans l’échange mais dans les préjugés (on l’a vu récemment avec Fr. Delpla). Pas de débat en France, c’est comme ça. Il y a ceux qui détiennent la parole et les autres qui sont dans le rôle des auditeurs passifs. C’est toute une éducation à refaire, qui commence à l’école, où on a le plus grand mal du monde à faire entrer les élèves dans une démarche de dialogue.
Ça fait longtemps que je dis que Le Clézio est bête.
Si Widergänger pouvait de temps en temps nous fournir quelques preuves des énormités péremptoires dont il s’est fait la spécialité, on en serait contents.
Pourquoi voulez-vous que Le Clézio me réponde ? Qu’est-ce qu’il en a à faire de ce que je pense de lui !
ça, c’est bien vrai. Monsieur vous êtes un con ! — Sur quoi vous appuyez-vous pour me qualifier ainsi ? — Je n’en sais rien, mais en tout cas, quantum est in me, je vous jure que ça se saura.
Ce que vous appelez « énormités » est simplement une banalité. Je ne suis pas le seul, hélas, à dire ça à propos de Le Clézio. Vous croyez que je suis fier de moi en disant qu’un écrivain français qui a reçu le prix Nobel est à bien des égards un imbécile ? !
Vous croyez que je suis fier de moi en disant qu’un écrivain français qui a reçu le prix Nobel est à bien des égards un imbécile ? !
Cette remarque vous honore mais, de grâce, daignez éclaircir cet « à bien des égards » de quelques preuves. Mais je reconnais que c’est là que ça devient un peu long et compliqué. Paresseux !
Et je dirais même un imbécile dangereux, parce que son discours est inconsciemment (du moins, je veux le croire) profondément hostile au Judaïsme et par là aux Juifs.
Je me suis expliqué déjà sur mon blog à propos de Le Clézio. Allez-y voir. Tapez « lesermentdupuits » sur google.
l y a ceux qui détiennent la parole et les autres qui sont dans le rôle des auditeurs passifs.
ça vous ennuierait qu’il vous réponde
Manolis Glezos, député européen du parti d’extrême gauche SYRIZA affirme que l’Allemagne doit rembourser à la Grèce la somme de 162 milliards d’euros, hors intérêts, au titre des prêts forcés extorqués pendant l’occupation.
Il soutient que l’Allemagne a remboursé les prêts forcés exigés de la Pologne et de l’ex Yougoslavie, mais jamais celui de la Grèce.
L’Allemagne de l’Ouest a en effet versé à la Grèce 115 millions de marks, début 60, mais ils représentaient une indemnité pour les victimes grecques de l’occupation nazie. Plus de 130 000 citoyens grecs avaient été exécutés, dont la quasi totalité des 75.000 juifs.
Plus modeste, un rapport publié par un comité d’audit présidé par Panagiotis Karakousis, ancien directeur général du Trésor grec, indique que l’occupant allemand avait exigé un prêt de 1,5 milliards de drachmes de la Banque nationale grecque. Le rapport a été remis au ministère des Finances grec, actualisé, fait ressortir un montant du par l’Allemagne à 11 milliards d’euros qui n’a jamais été remboursé.
Je n’ai jamais eu de réponse jusqu’à présent. Uniquement des insultes.
Je n’ai jamais eu de réponse jusqu’à présent. Uniquement des insultes.
JMLC vous a insulté?
L’Allemagne hégémonique face à ses responsabilités !
Boire ou conduire, faut choisir, mon petit chéri…
Les xénophobes et les racistes (les potes à jc)le trouvent c on
Mais c’est une pure invention de ce blog, que de prétendre que Jc serait raciste et xénophobe. C’est tout simplement n’importe quoi. C’est nier l’autre, c’est une monstruosité de la bien pensance à la mode. Le pauvre JC n’a malheureusement pas d’autres choix que la provocation face à ce déni. Vous devriez avoir honte.
Et c’est une preuve de plus, exemplaire par son ampleur, de l’impossibilité de débattre de quoi que ce soit sur ce blog, qui n’est qu’une somme d’âneries en attente de modération le plus souvent, avec un logiciel tout aussi délirant que le commun des intervenautes. C’est ubuesque, ce blog. Ubuesque, je vous dis, mes petits chéris !
j’ai ecrit à 14 h 21 un commentaire « en attente de moderation »
Or on ne fait pas plus plat,plus insipide , plus anecdotique ,sans un mot qui à un titre ou un autre(grossiereté ,racisme ,engagement politique)puisse donner lieu à observation
j’en conclus soit que la moderation a une prevention contre certaines signatures ou qu’elle est le fait de gens trop intelligents pour laisser figurer sur ce blog des commentaires dépourvus d’interêt
Ce que vous n’avez pas encore saisi, DHH, c’est que la modération n’est pas une personne mais un logiciel, dont les critères sont arrêtés par Passou. C’est lui qui ne sait pas régler son logiciel de telle sorte qu’on puisse publier des commentaires, qui sont systématiquement censurés pour rien.
« Le pauvre JC n’a malheureusement pas d’autres choix que la provocation face à ce déni »
il est victime comme vous
« une monstruosité de la bien pensance à la mode. »
voilà que vous causez comme paul bismut et la marinade
L’ignorance et les réactions que provoque une routine informatique à déjouer , pouvant l’être par un gamin 5 ans, sont effarentes
Effarant, c’est plus mieux avec le dico
sont effarentes
Le montant de mes rentes est effarant
« heureux , heureuse » est encore dans le dico? ?(nafitassou aurait préféré rester femme de chambre car elle était heureuse )
Nafissatou
dire d’un homme qu’il est innocent, c’est reconnaitre qu’il a conservé ses vertus d’enfant; oser l’écrire c’est être sûr de connaitre une culpabilité, en quelque sorte c’est »avouer la sienne « …quand à la bétise,(venue plus tard) elle ne frappe que l’auteur de son propre verbe…
En français, c’est à Lille, les julots casse-croûte. Gageons que le dico du code pénal recèle des expressions toutes plus inventives les unes que les autres pour dire : soudards.
faire le ménage dans les dictionnaires ?… à commencer par/sur la RDL et les profiteurs/hurleurs genre JC et Cie
Widergänger dit: 2 février 2015 à 15 h 11 min
Boire ou conduire, faut choisir, mon petit chéri…
« Je conduis d’une main de l’autre je picole » – Renaud.
Et Canardo ! L’immense Canardo…
Deux exemples ne font pas le printemps, certes, mais s’il faut faire don de sa personne…
L’utilisation du nom « Sciences Po » est désormais réglementée.
Pas de bol.
JC….. dit: 2 février 2015 à 4 h 55 min
perversion non euclidienne.
Houi mais Riemann ou Loba ? Parce qu’il sont tous les deux le contraire chacun de l’autre en-dedans ! Quand ça tourne ça se rejoint à l’envers… Comme le ruban, là… Le serpent l’anneau !
Laissons les obsessionnels à leur psychose obsessionnelle… Bloom.
Bloom vous oubliez les névrotiques quoique d’un faible jet ils ne puissent vous atteindre pour déranger, empêtrés qu’ils sont dans leur laborieux ressassement, leur infinie frustration, préférons vos jardinages savants diamétralement opposés et qui présentent l’avantage d’horticulter intelligemment; le terreau de la mémoire ensemencé de trésors patrimoniaux pourtant affranchi des limitations qu’imposeraient un nationalisme chauvin et protectionniste fend notre dimension pour une fusion avec les plus grands esprits.
L’utilisation du nom « Sciences Po » est désormais réglementée.
Pas de bol.
Pas de pot, j’ai fait sciences-pot
Bien que nous ne soyons mandatés pour le retrait ou l’ajout, néologisons.
Polymultiplié vous passez nettement mieux quand vous n’avez pas bu, dans le cas contraire vous faites l’effet d’un suffisant introduit et autorisé comme affidé.
Tiens, il y a de nouveaux mots qui apparaissent: abattage, boucherie.
Cela ne semble pas plaire à tout le monde. Il semble que certains- hollandiens, du parti des Idées ?- souhaiteraient plutôt que le code pénal s’adapte à certaines moeurs.
http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2015/02/02/la-definition-controversee-du-proxenetisme-au-c-ur-du-proces-dsk_4567886_4355770.html
bref, il est urgent de n’être personne et de parler des autres
J’ai dû m’absenter quelques temps ce qui explique ce peu de message de ma part ces derniers jours.
A mon initiative, nous avons, quelques amis et moi-même, re-mesuré le diamètre de quelques milliards de milliards d’astres de toutes dimensions et températures, dont la Terre.
Et je peux vous affirmer ce soir que celle-ci a légèrement rétréci, une subtile contraction due à son refroidissement (à cœur). Rien d’inquiétant cependant, c’est un phénomène à la fois classique et normal.
…cependant ce refroidissement ne va pas cesser. C’est exactement comme quand vous sortez un gâteau du four. A un moment il sera forcément froid. Eh bien le froid que nous ressentons dehors en ce moment est dû à ce phénomène astrophysique qui malheureusement est irréversible.
moi personnellement et pour ce qui concerne mon propre point de vue circonscrit à ma seule personne, je m’en fous.
Or on ne fait pas plus plat,plus insipide (DHH)
Les platitudes insipides de DHH, ça sert à rien.
( love one another / seven and seven is: https://www.youtube.com/watch?v=65CqDLURZrQ )
Innocence a bien d’autres sens que celui des prétendues vertus de l’enfance. Consultez donc un bon dictionnaire, vous en apprendrez de belles sur la langue française, et ça vous ouvrira un peu l’esprit… Hein, mon petit chéri !
Vous dites n’importe quoi, Widerganger.
Parfois j’en ai honte pour vous.
« Le comptable d’Auschwitz » jugé en Allemagne à partir d’avril
Gröning était chargé de compter les billets de banque retrouvés dans les bagages des prisonniers
Qu’est-ce que c’est, une platitude ?
un truc plat comme une crêpe.
D accord avec Assou pour ne pas faire de menage dans les dicos. Vive les accumulations avant la renaissance d un reemploi. Par contre le faire sur RDL devient urgent. Ubuesque, ouais!
Je ne suis pas l edouard petit e de 15.10, 15.11, 15.42 : meme prenom ou usurpation?
Wider I agee, notre ami JC pas forcement le bourrain qu on depeint. Quelquefois un brave gars, quelquefois bien plus bourrin qu on pense.
Dire que Le Clezio est un c.on est tres abusif. Mais qu il sucre les fraises depuis quelques livres, donne dans le trip ecoloboloaltermondialiste, may be!
La moderation avait decourage la Normande, deja ca. Reste la grenouille qui veut se faire grosse comme le boeuf, veut nous faire croire qu elle a un cerveau : bidonnage assure en lisant cette noix creuse de Berenice, sa citation anglaise, son charabia de 12.26 ou 19.02, typiques! Ce sont des gens comme ca qui font le vide. La pretention intellectuelle sans les moyens qui vont avec, rien de pire. La Brayonne me faisait fuir, la Bere a sa vue je rougis je palis, je me depeche surtout de foutre le camp pour echapper a ses niaiseries ampoulees sans queue ni tete. JC est peut etre un sale type, un moqueur incompris, au moins, on debat! Ce matin 8.26, poilade! Wider et lui, des aliens mais la soucoupe a d autres dimensions que des Clopine, des Bere doctes, pompes l air… Aux abris!!!
On ne soulignera jamais assez la lourde responsabilité des médias audio-visuels dans la disparition des ancestrales saveurs du beau langage françois. Pêché tout à l’heure, sur la 5, au hasard du zapping (quel mot!) vespéral, un bout de dialogue du dernier épisode de « Nicolas Hulot » . Notre subtil agent secret se fait tancer vertement par le ministre de la police d’un quelconque Louis (XV probablement) : « Il a donc fallu que vous vous opiniâtriez ! », lui lance l’excellence.
Soit. Le choix du passé composé autorisait cette concordance. Mais oser, oser, Joséphine, oser l’imparfait, pareille audace, il n’y fallait point compter. « Il fallait donc que vous vous opiniâtrassiez ! » : cela vous aurait eu une autre gueule ! Ainsi une tournure couramment usitée par le moindre matelassier de la Pompadour est aujourd’hui superbement (c’est une façon de parler) ignorée de tous les plâtriers du 93. « Alya akbar » tant qu’on voudra, mais « opiniâtrassiez », inconnu au bataillon. Quelle misère. Je comprends maintenant les fureurs d’un Richard Millet dans « Langue fantôme ».
En dehors du crétinisme évident des cadres marketing de l’Oxford Junior Dictionnary qui « éliminent » des mots en usage, quid des mots vraiment anciens qui disparaissent du paysage, comme l’a noté W ? (Pour une fois plein de retenue). Michel Zink pourrait nous en citer des milliers.
Il faudrait que Passou nous donne les limites temporelles ou logiques de la conservation « amoureuse » des mots qu’il propose.
Edouard, j’adore Bérénice, la brayonne et toutes les femmes du blog!
Alors, shut up doudou!
« Il faudrait que Passou nous donne les limites temporelles ou logiques de la conservation « amoureuse » des mots qu’il propose. »
( from zerode: Keep on trucking’… Robert https://zerode.files.wordpress.com/2010/11/keepontruckin.jpg )
« Truckin’ my blues away », avec l’accent de Tommy Lee Jones
« … avec l’accent … »
( « faut pas baisser la garde » a dit houellebecq … ca se maintient : https://www.youtube.com/watch?v=ifoPtq0x_A4 )
« sans passer par le filtre de la traduction » :
Le filtre, ou le philtre ? Y a une nuance bon Dieu !
La brayonne, je vais la lire sur son propre blog rien que pour me poiler.
Le brayonne, c’est la crise d’adolescence éternelle.
D. dit: 2 février 2015 à 23 h 02 min
la lire sur son propre blog
Ben oui mais on peut pas écrire absolument dedans… C’est… du feedback interrompu… Enfin non… comme une diode, quoi, ça repasse pas dans l’autre sens ! Ou une bouteille de whisky qu’on pourrait jamais ouvrir… De l’autarcie comme oncle Wolf !
Autres exemples, mes petits chéris, pour vous être agréable :
« laidir » (1160, Benoît de Sainte Maure, Chroniques des ducs de Normandie) :
1°) Maltraiter, outrager, déshonorer : Cele nuit fut Rollans laidis et mal menés (Fierabras, 1170) ;
2°) Laidir (quelque chose) : ravager, endommager : Le castel ont abatu et laidit (Mort Garin) ;
3°) Enlaidir, rendre laid ;
Laider (13è siècle, Atre périlleux) Outrager
Laidoier (1169, Wace) : Maltraiter, malmener : Moult ledoie sa face qui son nez fait tranchier (Roman d’Alexandre)
Lait, n. m. (1160, Benoît de Sainte Maure) 1°) Outrage : Me feistes ennui e lait (Ben.); 2°) Mal, dommage ; 3°) Laideur : il s’entresemblent de lais
Laide n. fem. (13è siècle) : Injure, outrage ;
Laidit, n. m. (1190, Bodin) : Outrage, acte de violence ;
Laidissement, n. m. (13è siècle) : 1°) Injure, mauvais traitement ; blessure, coup ;
Laidure, n. fem. (12è siècle) Injure, outrage, tort : Vengiez la honte et la laidure
Laidiere n. fem. avant 1300) Injure, outrage.
Qu’en reste-t-il en français moderne, hein, mon bon Passou ?
Vengiez la honte et la laidure, qu’elle dit la brayonne !
Me feistes ennui e lait, Passou !
Tiens, on va se mettre à écrire avec le français du 13è siècle, ça va être drôle !
Widergänger dit: 2 février 2015 à 23 h 27 min
la laidure
C’est du manger, ça ! Une sorte de laitue, mais où y a plus que les gros troncs blancs… Ou alors un ersatz de chicorée…
Oui, c’est ça, une laitue un peu trop dure, la laidure…
hommage à un khan.
Prelude to the afternoon of a Khan
Si dieu vient à disparaître des dictionnaires, on ne pourra plus parler de Passou. On comprend alors sa véhémence contre l’inacceptable.
Sincèrement, ils sont ridicules nos politichiens de monter en épingle une élection dans le Doubs….
On s’en fout du Doubs ! Je ne sais même pas où c’est situé, le Doubs !!! …Le Doubs !
La candidate FN dans le Doubs (!), elle a dit à juste titre, qu’il y a inégalité raciale entre les bolos !
La belle affaire ….
On sait bien que :
-les plus beaux, les plus intelligents c’est les Blancs, c’est nous !
-Les Jaunes, ils ont une petite quéquette et ils sont très travailleurs, et nombreux !
-les Noirs, c’est des bons à rien, des sauvages qui vivent dans les arbres mais qui, à terre, dansent rudement bien !
-Les Rouges, ils font du camping dans des réserves, bourrés, nourris, logés par les cow-boys sympas !
C’est pas des inégalités, ça, peut-être !? Visible à l’œil nu, en plus ? Exprès, j’ai pas parlé des sous-races …. vous voyez ce que je veux dire…. ahaha !
Y en a, je vous jure, c’est à se demander pourquoi Gobineau, il se décarcasse … !
Les dictionnaires ne sont pas seuls responsables de l’appauvrissement programmé de notre belle langue ; les grammaires le sont aussi. C’est ainsi que, depuis plus d’un demi-siècle, a été laissé en suspens l’intéressante question de savoir s’il faut dire « Vêtez-vous » ou « Vêtissez-vous ». C’était là un point (de détail) litigieux entre Trouscaillon et Marceline, la poule à Gabriel ; on passait tout naturellement à l’alternative « Dévêtez-vous »/ »Dévêtissez-vous ». Le pandore Trouscaillon, peu intéressé par les subtilités du beau langage frantsouès, et d’ailleurs d’un naturel impatient, prétendait trancher le débat d’un » Allez, ma toute belle, à poil ! à poil ! ». Triste exemple des simplifications abusives auxquelles conduit la paresse des locuteurs. Etonnez-vous après cela que l’arabe vernaculaire progresse dans nos cités. Un Trouscaillon d’aujourd’hui s’en tirerait par un » Ôte-moi ton hijab que je te nique ! ». Au secours Millet, ils arrivent !
Heureusement le ridicule ne tue pas… ce sieur JC serait mort depuis bien longremps
Marcel dit: 3 février 2015 à 2 h 55 min
« Si dieu vient à disparaître des dictionnaires… »
S’Il disparaît des dicos, Il disparaît pour de bon, le divin Barbu. Les djihadistes de la Raison referont le coup de la Révolution Française : on transformera les synagogues en magasin de fringues, les temples en boite de nuit branchées, les mosquées en hammam réservé aux hommes, Notre Dame de Paris en garage pour scooters, les églises en salon de massage chicos.
Si Dieu disparaît des dicos et de nos vies ! la danse panthéiste reprendra ses droits et les détraqués trouveront d’autres passions….
« Les frontières, ce n’est pas bien car ça empêche les peuples de communiquer entre eux. »
les frontières c’est bien par exemple côté évasion fiscale no soucis
Dictionnaire,
s’il suffisait, le dictionnaire,
pour survivre dans le commentarium
aux modes bizarres d’expression
plus que de communication…
mais c’est, au moins, d’un guide
qu’il vaut mieux se munir !
Certifié, le guide, n’en déplaise
à la tendance dérégulatrice,
il ne dispense pas pour autant
de toute la panoplie des missionnaires
en terres étranges et lointaines,
y compris vaccins et accréditions.
Lexicotiquement.
Il faut être solidaire avec les évadés : pas avec les geôliers ! C’est pourtant simple …
Les frontières c’est bien cé moderne cé tout bénéf ça empêche pas les trafics en tour genre (armes, personnes etc)
La République des livres,
en son commentarium,
ne délivre pas
de l’ivresse
de l’époque.
Assommoirement.
Les mots diable ou Satan se voient-ils en promotion ?
Diable !
Satan ?
Polémikoeur, c’est Lucifoeur.
Proportionnellement, Hergé vaut plus cher que Turgot.
Diable, dictionnaire :
« Dictionnaire du Diable » !
Ambrosépineusement.
Passou, Dieu ? Non, un Diable d’Homme !
Ah, si seulement le précepte
tu-n’invoqueras-pas-en-vain…
était un peu plus écouté !
Désinfectieusement.
Où diable ai-je la tête?
Mon Dieu, il en faut moins que cela pour perdre la mienne!
Edouard si mes propos sont insatisfaisants à vos yeux ce que je comprendrais tout à fait, vous n’avez qu’à revisiter vos classiques vos modernes enfin tout votre fond, je ne vois aucun inconvénient à ce que vous m’envoyiez quelques uns des ouvrages qui font votre 4 heures ou vous procure un nirvana intellectuel à votre mesure . Je vous m;;;e.
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