Du souci de soi
Comment s’en sortir avec un comité de rédaction constitué de quelque 192 collaborateurs ? On peut. Même dans un pays jugé ingouvernable eu égard à son innombrable variété de fromages. Il suffit de s’oublier un peu sans jamais cesser d’être soi. Une telle gageure s’imposait aux concepteurs du Dictionnaire de l’autobiographie sous-titré « Ecritures de soi de langue française » publié sous la direction de Françoise Simonet-Tenant, avec la collaboration de Michel Braud, Jean-Louis Jeannelle, Philippe Lejeune et Véronique Montémont (848 pages, 65 euros, Honoré Champion)
Ce n’est pas que mon cher moi personnel m’obsède à ce point mais cette lecture m’a passionné. Je dis bien « lecture », ainsi qu’il ne sied pas d’ordinaire à un ouvrage de cette nature, voué à être consulté, feuilleté, pillé mais pas à être lu, ce qui s’appelle : lu. Le fait est que m’en étant emparé comme de n’importe quel dictionnaire thématique, de ceux qui font florès depuis que la librairie est atteinte sans en souffrir de la fièvre des dicos, je m’apprêtais à m’y promener par sauts et gambades et que je l’ai lu passionnément dans sa continuité.
Ordre alphabétique oblige, il se clôt par là où il devrait commencer : la sincérité. Entendue comme l’intention de dire la vérité, elle est au coeur du projet autobiographique. « C’est ici un livre de bonne foi, lecteur » prévient l’incipit des Essais de Montaigne. Ce qui frappe d’emblée, c’est l’incertitude générique qui hante toute recherche dans ce domaine : Mémoires ? Journal intime ? Correspondance ? Témoignage ? Ce qui frappe ensuite, c’est la référence permanente, récurrente dans nombre de notules, à quelques noms : le Rousseau des Confessions (ce qui n’empêche pas d’explorer des œuvres du Moyen-Âge et de la Renaissance, ne fût-ce que pour rappeler que si « ça » commence bien avec lui, il ne fut pas le premier) ; le Michel Leiris de l’inoubliable L’Âge d’homme (1939), désir de vérité sur soi sous forme de catharsis lucide dans l’indifférence au risque d’affronter que son œuvre soit métaphoriquement déchirée par un coup de corne de toro ; enfin le nom du chercheur Philippe Lejeune, pionnier des études sur les écritures de soi, mais c’est d’autant plus normal que ce dictionnaire entend dresser un bilan plus de quarante ans après la parution de son essai fondateur Le Pacte autobiographique, pacte considéré comme un contrat proposé par l’auteur au lecteur, engagement que prend un auteur de raconter sa propre vie en s’interdisant toute fiction ou dissimulation, publié en 1975 (une borne pour les historiens du genre), année faste qui a également vu la publication du Roland Barthes par Roland Barthes et du W ou la Disparition de Perec, l’un des rares qui ait réussi à renouveler le genre autobiographique en saturant ses livres de listes et de mots afin de combler le vide créé par la perte et l’absence des siens. Claude Roy, dans une formidable trilogie (Moi je, Nous, Somme toute) qui absorbait tous les genres en un « éloge de la contradiction, c’est-à-dire de la vie”, a réussi lui aussi à donner de nouvelles couleurs à ce qui aurait pu paraître figé. Le philosophe et épistémologue Georges Gusdorf, théoricien de l’autobiographie, est également souvent cité mais on comprend vite qu’il est jugé passéiste, car limité par une pensée rigide, par la jeune garde des experts du moi littéraire.
Pas facile de circonscrire le spectre de l’autobiographique. Va pour la fiction confessionnelle s’agissant d’une bonne partie de l’œuvre de Drieu la Rochelle. Mais j’ai du mal, pour ma part, à tenir ces grands romans que sont Kaputt (1943) et La Peau (1949) comme « les deux volets d’une autobiographie où l’auteur apparaît sous son nom » ; on sait bien que Curzio Malaparte avait évidemment puisé dans son vécu de correspondant de guerre sur le front, mais on sait également qu’il avait pris des libertés pour le transcender en littérature, sans quoi ces livres n’auraient pas conservé leur puissance d’évocation, et ils ne refléteraient pas, comme ils le font encore et de manière unique, la barbarie de ce temps.
Difficile de négliger la matrice chrétienne de cette manière de confessio qui ne dit pas son nom. Elle est le terreau y compris chez les plus détachés de la foi. De là à reconnaître saint Augustin comme le saint patron des autobiographes, il y a un pas que la critique littéraire contemporaine s’est longtemps refusé à franchir, alors que ses Confessions (397- 400) devrait être leur bréviaire laïc. Pas très moderne et pas assez chic, l’évêque d’Hippone en tout cas moins que les mémoires-confessions de Rousseau, modèle de la confidence pathétique jusqu’à l’impudique puisqu’il s’ouvre sur le deuil de la mère, dont l’autoportrait en majesté des Mémoires d’outre-tombe fit un contre-modèle. Récuser l’influence de saint Augustin au nom de Rousseau est d’autant plus absurde que celui-ci était un grand lecteur des textes sortis de Port-Royal. Etrange car les Mémoires du cardinal de Retz constituait une bonne passerelle entre les deux univers. Et la borne saint Augustin ne coïncide pas avec l’idée selon laquelle le XVIIIème fut le grand siècle autobiographique car il correspond à l’émancipation de l’individu avec ce qu’elle a entrainé dans l’ordre de la littérature de témoignage et de Mémoires historiques.
Autant d’auteurs, autant de formes, chacun adaptant à son tempérament et ses tropismes le canon établi malgré lui par Rousseau dans son incipit :
« Je forme une entreprise qui n’eut jamais d’exemple et dont l’exécution n’aura point d’imitateur. Je veux montrer à mes semblables un homme dans toute la vérité de la nature ; et cet homme ce sera moi »
Elle peut se nourrir de l’examen de conscience et de l’aveu intime (Amiel) ; de l’autobiographie en archipel cherchant la vérité en imaginatif raconteur d’histoires (Jean le bleu et Noé de Giono) ; de l’invention d’un journal factice (Alias Caracalla de Daniel Cordier) ; autoportrait dans lequel l’essai se substitue au récit (Montaigne, greffier des sensations et sentiments intimes) ; de l’introspection de grand lecteur qui cherche à comprendre son imaginaire adolescent s’est constitué à partir des verbes « lire » et « écrire » (Les Mots de Sartre) ; du grand désordre thématique et chronologique organisé (Le Miroir des limbes de Malraux) ; de l’essai en contrebande destiné à se raconter dans l’espoir de couper l’herbe sous le pied aux historiens ces « vautours de mémoires » (Régis Debray avec Les Masques et Loués soient nos seigneurs) ; du refus de la progression narrative dans l’exposition de soi (Journal de Delacroix) ; de la déconstruction (Jacques Derrida, bien sûr) ; de la parodie d’autobiographie truquée (Louis-René des Forêts dans Le Bavard, 1946) et des éclats d’une existence (idem dans Ostinato, 1997) ; de la mise à distance de la narration par l’introduction d’un dialogue entre la narratrice et son double (Enfance, 1983, de Nathalie Sarraute)
Nulle main-à-plume n’est tenue de passer sa vie à se demander « Pourquoi suis-je moi ? » dans des dizaines de volumes tel Julien Green afin de se mettre à jour de soi-même. Ni de s’efforcer de repousser douloureusement les limites de l’écriture du moi à l’épreuve de la maladie tel Hervé Guibert. Tant d’écrivains ont leur part dans le récit de soi qu’un Flaubert paraît bien isolé si l’on se réfère à son injonction (« Ne pas s’écrire ») et à sa détestation de la mise en scène de soi. Et il s’y est tenu, sauf à lire son exceptionnelle correspondance comme son grande œuvre autobiographique. Aux antipodes de l’attitude d’un Gide écrivant son Journal à destination de la Pléiade et recopiant ses lettres dans la perspective de l’édition d’une Correspondance ; il n’en faut pas moins lui reconnaître un courage et un cran remarquables pour oser publier Corydon en 1924 et deux ans plus tard Si le grain ne meurt, y avouant sans détour et en y revendiquant sans la moindre hypocrisie ses mœurs pédérastes (non pas homosexuel, uraniste, salaïste, inverti et encore moins gay, mais bien pédéraste, selon son souhait) ; Gide a incontestablement ouvert un chemin dans cette voie-là même si il a été dépassé en audace en 1939 par le De l’abjection de Marcel Jouhandeau, remarquable écrivain de soi qui ne rencontra pourtant pas les faveurs du public malgré les quelque cent trente volumes à son actif.
On s’en doute, un recueil d’une telle richesse et d’une telle densité est plein de pépites et de surprises. Je n’aurais pas crû que le néologisme « diariste », dans ses rapports euphoniques avec le dérangement intestinal, eut remonté à 1952 à peine (je lui donnais volontiers donné un bon siècle de plus) ; par la même occasion que « cyberdiariste », qui date de la fin des années 1990, est concurrencé depuis 2003 par…. blogueur ! De même, j’ai longtemps crédité Michel Tournier de l’invention de « extime », et il ne démentait pas (son Journal extime, 2002) alors qu’elle est d’Albert Thibaudet en 1923.
Autre découverte, le titre originel de L’Ecriture ou la vie (1994) de Jorge Semprun : « l’Ecriture ou la mort », ce qui change beaucoup de choses. On y apprend à ne pas juger sur la réputation, ne serait-ce que parce que Victor Hugo réputé mégalomane n’a jamais versé dans l’autobiographie malgré ses carnets, ses notes et ce qui a pu transparaitre de lui dans sa défense des grandes causes. Autre détail, moins anodin : l’importance de la notation météorologique, qui fait office de datation climatique pour le mémorialiste : le temps qu’il fait n’est pas sans intérêt dès lors que ce qui est écrit s’articule sur le temps qui passe. Au passage, en rappelant les précédents de Guizot, Ariès, Le Roy Ladurie, son clou est rivé à Pierre Nora qui avait crû inventer quelque chose en lançant les Essais d’ego-histoire (1987) poussant les historiens à l’introspection comme pour justifier leur implication personnelle dans une recherche.
Tout au long de ses 457 entrées qui tournent autour de « l’écriture à la première personne du singulier non fictionnelle », ce dictionnaire a le bon goût de s’ouvrir à ce qui s’écrit dans le monde francophone. On relève ainsi une intéressante notule sur « Islam ». L’occasion de rappeler que l’exposition de la vie privée et la mise en lumière de soi y étant traditionnellement mal vues sinon prohibées, les écrivains qui y sacrifient opèrent ainsi une rupture parfois fracassante avec ce monde. En témoignent les éclats de Driss Chraïbi (Le Passé simple, 1954), de Kateb Yacine (Nedjma, 1956), de Malika Mokeddem (Mes hommes, 2005).
Que d’histoires, que de vies, que de traces que d’échos dans ce recueil de tant d’intimités ! Ce recueil est d’une richesse sans pareille ; il se lit en continu mais comme un récit éclaté, sacré paradoxe quand on sait que tout dictionnaire relève d’un genre qui suggère par définition la consultation plutôt que la lecture. Le Dictionnaire nous invite, avec bonheur et non sans malice, à revisiter l’œuvre de nombre d’écrivains au prisme de l’autobiographie, du « je » narré et du « je » narrant pour parler comme les théoriciens de la chose ; il n’en est dénué de jargon malgré le caractère universitaire de l’ensemble (ah, ces « positionnement énonciatif », « instance narratoriale », « processus de légitimation, « stratégie d’énonciation » sans oublier ce cher « dispositif » qui semblent toutefois en démanger quelques uns !). Pas sûr non plus qu’il soit indispensable de passer par l’analyse que Barthes en fit pour saisir l’originalité de la forme des Mémoires de guerre du général de Gaulle. Cela dit, n’allez pas croire que la postérité paie toujours sa dette à l’écriture de soi. A lire certains romans et même certains essais historiques, on se demande parfois si la vocation des mémorialistes n’est pas d’être pillé ou démarqué, ce qui revient au même.
Chaque autobiographe est un cas. Nul mieux que le parti pris de Roger Martin du Gard (son Journal et sa correspondance ne furent publiés que longtemps après sa mort et son œuvre est fermée à toute clef autobiographique, notamment le cycle des Thibault) n’illustre l’impératif de discrétion, de décence, de pudeur et la détestation de tout exhibitionnisme, de l’indiscrétion. En 1995, devenu presque aveugle, un autre grand discret, Claude Mauriac, qui s’était lancé dans l’écriture de soi dès l’adolescence, cesse d’écrire son Journal, redevenu manuscrit et qui s’achève sur ce mot pathétique : « Illisible ». Il y aussi le cas Chateaubriand réduit à la pauvreté à partir de 1836, acculé à vendre vendre à l’avance les droits post-mortem de ses Mémoires d’outre-tombe, « formidable marqueterie littéraire, où les oeuvres antérieures trouvent à se réécrire” à une société commanditaire, ce qui revenait à « hypothéquer sa tombe ».
L’égotisme stendhalien, non comme accumulation excessive de moi et de je (syndrome de BHL) mais comme analyse de soi dénué d’affectation, de vanité, de lyrisme, de forfanterie (Chateaubriand n’en était pas dépourvu). Avec la Vie de Henry Brulard, écrite en 1835 quand M. le consul s’ennuyait à Civita-Vecchia mais publiée en 1890, Stendhal peut apparaître plus prudent :
« J’écris ceci, sans mentir j’espère, sans me faire illusion, avec plaisir comme une lettre à un ami ».
Un cas intéressant en ce que le narrateur-personnage ne s’appelle ni Beyle ni Stendhal. Ni confession intime, ni construction de soi en grand homme, c’est un livre plus proche du Tristram Shandy de Laurence Sterne, tout en errance, mouvement, digressions que le lecteur est invité à reconstituer en découvrant chaque fragment comme ceux d’un fresque éclatée. Le narrateur y fait le pari de gagner un jour le gros lot à la loterie de la vie en étant lu en 1935…
On croise aussi des autobiographes hantés par les ravages de la maladie d’Alzheimer, le spectre de la dissipation progressive de la mémoire, la méfiance que ses lacunes entraine chez celui qui se souvient, les accès qu’elle donne ou non, à une prise de l’identité personnelle. Une place originale est faite à la place occupée par l’éthique protestante non dans le capitalisme mais dans le Journal et l’autobiographie. Sartre, qui en était, avait relevé la dimension de l’examen de conscience et du livre de d’oraisons chez Gide, traits qui n’apparaissaient pas dans le Journal des Goncourt ou celui de Jules Renard :
« Le fond, c’est la lutte contre le péché. […] Il n’est pas question que le carnet soit le reflet d’une vie. C’est une sorte d’offertoire religieux et classique, un livre de comptes moraux, avec une page pour le crédit, une page pour le débit. »
On sort d’un livre avec l’ardent désir de (re)lire Enfance de Sarraute, ses délicats et minuscules mouvements intérieurs, avec d’autres yeux, et tant d’autres auteurs ici révélés à travers le prisme particulier du « souci de soi » (l’expression est de Michel Foucault) alors qu’ils ont été si souvent ailleurs commentés. Evidemment, l’autofiction à la génération prétendument spontanée, que son père putatif Serge Doubrovsky définissait comme « fiction d’événements et de faits strictement réels », est bien présente, on s’en doute –et on remarquera en passant que la plus belle autofiction parue à la fin de l’autre siècle ne s’annonçait pas comme telle, A défaut de génie de François Nourissier.
Mais sans en rajouter, en ramenant ce phénomène de mode à ce qu’il fut en réalité, cette bible des écritures de soi la met à la place assez mineure qu’elle n’aurait jamais dû quitter dans l’histoire de l’autobiographie. La faute à qui tout ça ? L’APA (Association pour le Patrimoine Autobiographique) le proclame dans le titre de sa revue quel les abonnés entre eux appellent « la FAR ». La quoi ? la Faute à Rousseau bien sûr ! Mais que l’on se rassurer surtout si l’on n’est pas écrivain ou auteur et que l’on a nulle intention de se raconter ou de s’introspecter : on gagne toujours à s’autoriser un peu d’amitié pour soi.
(« Roland Barthes » photo D.R. ; « Nathalie Sarraute, 1987 » photo de Marc Trivier ; « Michel Leiris, 1971 », photo de Henri Cartier-Bresson ; « André Gide, 1948 », photo D.R. )
1 809 Réponses pour Du souci de soi
Ed, vous n’êtes pas sérieuse. Si jouer du piano consistait à appuyer sur une touche, je vous assure que je le saurais… Horowitz disait que le piano est l’instrument le plus facile à apprendre et le plus difficile à maîtriser. Et tant qu’on ne le maîtrise pas on n’en joue pas…
Au début Chaloux !!! C’était mon propos.
Vous ne pouvez pas nier que vous serez capable d’interpréter un petit morceau facile plus rapidement au piano qu’à la guitare.
Peut-être au début, mais ensuite ça se complique vraiment…
Vous jouez du piano, Chaloux? si oui je serais toute ouïe à moins que vous repreniez une guitare sèche pour un classique sinon je vous boude rai encore.
Comment voulez-vous que je le sache ? Je me suis arrêtée au début justement. La guitare est nettement plus « décourageante » et demande plus de persévérance au début. Or c’est justement de cette étape que je parle dans mon article. Ni plus ni moins.
Je vais faire quelques petits films dont je vais faire la bande son, vous aurez bientôt tout le loisir de m’entendre.
Quel instrument? Quels films? Où les trouver?
« Oui…Et cette boule dans le ventre quand on fait le point et s’aperçoit qu’on a loupé le coche. »
Il faudrait demander à Varlam Tikhonovitch Chalamov .
Je vous dirai…
la guitare (Chuck Berry & Richards – basically trying) et le piano (Johnnie Johnson – Mr. Johnnie B Goode himself)
https://vimeo.com/18623223
Tiens. Je travaille sur l’intro de Johnny B. Goode en ce moment. Quelle tannée !
Piano.
@Je travaille sur l’intro de Johnny B. Goode
Vous avez intercepté un signal ?
Entretiens avec le professeur Y
by CELINE Louis-Ferdinand
« Le cas Houellebecq peut se discuter. N’est-il pas plus dans la fiction que dans l’écriture de soi ? »
Attention au cas Houellebecq, Jacuzzi, qui est un cas plus complexe que ce qu’on a l’habitude de lire ici ou là dans la presse putride. Houellebecq est un grand constructeur de dispositifs intellectuels qui nous font comprendre le réel. Il s’y injecte lui-même au maximum, pour donner des romans authentiques. On peut ainsi soupeser l’éventualité, dont j’ai déjà parlé, que face à ce monde dénué de signification il finisse tout de même par se faire moine, pour donner sens globalement à notre aventure humaine. Vous verrez qu’un jour il nous parlera aussi bien de saint Augustin et des Confessions. C’est un livre pour lui, étape de sa conversion future, comme le fut saint Paul pour celle d’Augustin. Tout se tient.
Et le courageux voyage du pape au Chili, qui a commencé aujourd’hui même, n’est-il pas la preuve flagrante que l’Eglise catholique se trouve à la pointe du seul progrès humain désormais envisageable, c’est-à-dire le progrès spirituel ? « Le XXIe siècle sera spirituel ou ne sera pas », comme disait l’autre…
@M; Gallimard
Entretiens avec le professeur Y
by CELINE Louis-Ferdinand
Gaston y a l’téléphon qui son
Et y a jamais personne qui y répond [pu te na zie]
En attendant, c’est l’athée Onfray (mais athée pour combien de temps encore ?) qui s’est livré à une expérience spirituelle passionnante, qu’il relate dans Le Point. Je vous dis qu’ils vont tous finir moines, nos vigoureux intellectuels de ce début de XXIe siècle :
« Le philosophe Michel Onfray s’est enfermé dans l’abbaye normande pour y lire le livre que Chateaubriand a consacré à Rancé – ce libertin converti à la « stricte observance »- et Onfray de nous raconter cette expérience qu’il a décidé de vivre.
Lui, l’athée, l’auteur du Traité d’athéologie, qu’est-il allé cherché dans sa cellule de moine ? Qu’a t-il découvert ?… »
« Jacuzzi »
Vous êtes tous irrécupérables;)
« grand constructeur de dispositifs intellectuels qui nous font comprendre le réel »
dispositifs intellectuels=concepts ?
Je pense surtout que c’est le ressort romanesque même – et par là la narration de soi – ajouté à l’anticipation qui nous font comprendre le réel dans ses romans.
soupeser l’éventualité, dont j’ai déjà parlé, que face à ce monde dénué de signification il finisse tout de même par se faire moine
La « désorientation » de l’homme occidental débarrassé de transcendance est le thème majeur de son oeuvre, en effet. Quant à sa position par rapport à cela, je pense qu’elle est très claire dans « Soumission ».
@que face à ce monde dénué de signification il finisse tout de même par se faire moine
You gotta keep it beatin’
For all the hoppin’ cretins
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…pour faire sobre et concis,…
…bref,!…
…Oui, cela, & ceci,…le dictionnaire,…de se mettre en valeurs,…entre du genre académiciens de Richelieu,…à se maintenir, la bride haute, sur les peuples de France et de Navarre,…
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…pour moi, trop graphiste sans doutes,…ce dico,…comme moins,…que la pierre de rosette de Champolion,…
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…chacun, sa mémoire du rire, dans le passé culturel littéraire,…que vous soyez bénis,d’écrire,…s’ils en restent,…
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…rien, de ce que le roman, peut endiguer de passions révélées, comme l’adjonction du roman du » Christ « , à la Bible, autre roman,…pour s’idéaliser sa nation,!…
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…chauvin, sinon rien, aux antipodes déjà, des réalités techniques autosuffisantes, pour les y atteler,…à ses charrettes françaises, du style des misérables, après la terreur de la révolution,…
…à nos légions de révolutionnaires, encore, avec le sang, gratuit, qui dégouline, du méat, des lèvres des charognards de la royauté,!…
…il a écrit,…à nos buts et desseins,!…sans fioritures,…
…garder secrets, son » roman » d’écritures,…etc,…Go,!…
1h23 c’est aussi beaucoup une espèce de satyre de l’islam politique et des petits arrangements qu’une société, son élite, serait prête à concéder dans une vision qu’on espère politico-fictionnelle .
…
…qu’est ce qu’il dit, aux fonds actuels, somme toutes, par esprits de synthèses à l’Histoire des partis-pris,…
…bon, n’exagérons, rien,…puisqu’il, faut, un contrebalancement à tout, pour rester, aux équilibres de stabilités statiques,…
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…à nos républicains voraces du privé & crédits-public,…trusts é banques d’états,…
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…l’opposition permanente, des démocrates-unis aux royaumes en paix & sérénité,…à l’observance, des juridictions des lois et codes,…
…et non, remplir, les comptes des banques, par des subtiles escroqueries sur les clients, avec internet et ses informations obsolètes à jour,!…
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…est pris, et repris, qui voulait prendre tout des autres, à s’y méprendre, comme rois à Tartufes, & Louis XIV,…et parasites des vies,…
…la transparence, & les comptes,…le vol des états, sur les clients patriotes,…
…Ah,!Ah,!…Go,!…
…
SEFARAD
Les 70* premières pages du « Retour » sont magnifiques !
J’y ai pris un plaisir extrême, hier soir, animé par une curiosité** de bon aloi. Le ton de ce roman*** passoulinien est vif, l’écriture alerte, le style animé, le récit plaisant …. un régal !
*la 70ème est vierge… alors… forcément…
**quelle imbécillité de dire aux gosses que « la curiosité est un vilain défaut »
*** surtout ne pas s’accrocher à la dénomination « roman » ! Car cela démarre comme un Journal de bord, comme Eléments d’autobiographie, comme Essai historique, comme Chronique familiale, comme tout ça mélangé, avec grand talent !
Je vais continuer, sans me presser ! Pourvu que ça dure …
Du nouveau dans la boîte à lettres…
Un Espagnognognol candidat au retour virtuel.
En ce jour, le parlement de Catalogne va décider si la présidence de région peut être assurée par une » skype-présidence ».
Débat très animé, qui sur le fond, reste l’opposition des deux Espagne, celle du « roitelet » (*) ( très catholique) Puigdemont, opposée à celle du roitelet ( très franquiste, très étatiste, et très madrilène) Rajoy.
Et sur la forme celle qui oppose la liberté au centralisme administratif
____________________
(*)
un sujet de mécontentement, je regrette absolument que cet appel au Roi se soit fait sur le dos des Catalans, si Senor !
Qu’il se soit fait en flattant un discours du Roi, celui du 4 octobre 2017 qui a nié l’attachement des Catalans à l’Espagne, qui ont fait le choix de l’ indépendance, choix par défaut devant la capitulation de l’ etat central, replié sur un » patriotisme constitutionnel », une autre forme de regret d’une Espagne unie,démocratique et moderne.
«La jeunesse contemporaine n’a plus rien à faire de Wagner, de Céline, d’Aragon, de Ravel, de Giono, de Boulez, ou de Soljenitsyne : elle ne sait rien, et ne veut qu’être connectée à elle-même, c’est-à-dire au néant», dit Richard Millet et on le suspecte de fréquenter une mauvaise jeunesse. Quant au réel, un soi-disant écrivain devrait savoir que l’on se confronte à ce qui réellement advient, et que le reste n’est que matière à mal philosopher.
https://www.google.com/culturalinstitute/beta/asset/bronze-head-of-augustus/IAH9p7KNRER9wg
Visite tactile (voir avec ses doigts) :
Certains disent que le petit bourgeois Lénine, demeurant 14, Spiegelgasse à Zurich, eut à se plaindre du bruit produit au 1 de la même rue par un groupe de jeunes dégoutés par la guerre :
http://blogfigures.blogspot.fr/2013/05/cabaret-voltaire.html
Vivian Maier :
@JC….. dit: 17 janvier 2018 à 6 h 37 min
Excellent, JC.
…. comme d’habitude, Christiane ! Comme d’habitude …..
@ Je vais continuer, sans me presser ! Pourvu que ça dure …
Surtout, prenez votre temps, JC ! Laure aura d’lair.
BJ à toussent et à Jean.
@ Jean – Quand même, au moment où vous laissez une trace sur ce biog. ou ailleurs, vous ne vous dites pas que c’est inutile, vous sacrifiez à une impulsion non combattue par le sentiment d’aquoibontisme ? A cet instant même, vous êtes au monde pour les autres, pas dans la projection du néant virtuel, voyons donc. Sinon, que feriez vous icite ? Vous y croyez, vous parlez à quelqu’un, comme un écrivain qui compose se parle et parle inconsciemment à un lecteur imaginaire.
Je vous adresse mes respectueux hommages, vous êtes un bon monsieur, rare comme un internaute élégant, ce qui vaut donc d’être souligné de temps à autre.
Je t’ai rarement vu aussi enthousiaste sur un livre, JC. Et ça tombe sur celui de Passou, tant mieux ! Il a fait un pas de côté et le commentarium fait le grand écart…
Gigi, ne te fatigue pas : nous savons tous que Jean est une crapule à installer au plus haut de la pyramide … juste derrière toi.
« cela démarre comme un Journal de bord »
Non sans humour, JC, Passou faisant comme si le roi d’Espagne était déjà son cousin !
JiBé, je ne suis pas enthousiaste sur un livre ! J’en suis à la page 70, seulement !
Mon impression, à la lecture des 70 premières pages dévorées hier, est excellente. Cela fait plaisir de lire ce récit sincère, au fond, finement travaillé, dans la forme….
Je te le dis comme je le pense : un régal.
Je te crois, JC. Et je comprends aussi la position de WGG.
Dirais-tu que Passou entre dans la catégorie « Ecritures de soi de langue française » ?
…
…c’est bien, ce qui nous reste à croire,…diviser pour régner,…des noisettes fraiches,…et en poudre impalpable,…avec la farine lait et sucre, un four,!…de pensées,!…
…
…des tas de biscuits, en variants, les doses d’ingrédients,!…voir les recettes de cuisine,…et ce café, qui monte,…
…
…les revanches, pour oublier de vivre ses droits aux royalties-privés,…
…le droit, pour avoir, plus qu’un autre,…quel mérite, de hait-lieu, tout ses souverainetés, à s’envoyer en l’air,!…
…
…en connivences les lucres et profits, des uns aux autres,…perdre son temps à réfléchir,…pour rien,…toutes ces études,…sans droits,…vivre de pute-ries à sauteries soumises,…Ah,!…c’est, bien çà, les républiques,…
…l’argent, le chiffre,!…au dessus des morales, et du quand diras t’on,!…trépasser, la digue et ses managements,…etc,…
…
…un nombrilisme d’oraison funèbre,…nos alcôves du profit,!…et vivre de robots industriels, pour Stalag 13,…
…quel futur parfait, suivre les idioties d’écrivain, à en faire un partis-pris,!…
…mon café,…se refroidis,…c’est l’heure,!…
…
@ Je te le dis comme je le pense : un régal.
Au sommet de la crapulerie flagorneuse à la rdl, sans aucun doute ! On n’y était guère habitué : qu’est-ce que ça peut bien cacher ?
Le plus important à mes yeux, c’est que le « roman » de Passou ne laisse pas le lecteur indifférent !
« qu’est-ce que ça peut bien cacher ? »
Un gros chèque de Passou, tu crois, JJJ ?
Ou le moyen pour JC d’emballer Christiane pour un tour en scooter ?
Maintenant que tu nous as donné d’emblée ton impression générale, JC, il serait bon que tu entres progressivement dans le détail et décline, avec quelques exemples choisis, les divers aspects structurels du « roman »* de Passou : Journal de bord, Eléments d’autobiographie, Essai historique, Chronique familiale…
Portrait de JC en critique littéraire, on aura vraiment tout vu sur la RDL !
*Polo parle même de roman structuraliste.
JC, à l’occasion de votre admiration, voudriez vous faire un cours sur la diégétique pour ce texte, est homo ou hétéro-diégétique, j’en ai lu la définition hier soir mais cette notion m’a parue finalement difficile à trancher .
@ Jean – Quand même, au moment où vous laissez une trace sur ce biog. ou ailleurs, vous ne vous dites pas que c’est inutile, vous sacrifiez à une impulsion non combattue par le sentiment d’aquoibontisme ? (Janssen J-J)
J’en conviens. Tout existe dans l’instant, y compris, très forte, l’envie de vivre. Ces jours-ci, c’est ainsi que je résiste à la tentation du suicide : dans l’instant présent, elle n’a aucun sens. Je vais d’instant présent en instant présent. L’espoir n’a plus de sens, mais le désespoir non plus.
Qu’a t-il découvert ?… »
–
Boh ya 3solutions :
– soi-même s’il y en a,
– le néant
– Dieu
Incompétent dans tous les domaines que vous évoquez, bien occupé par ailleurs sur des sujets vastes, complexes et pour tout dire cosmiques, je me garderai bien d’émettre la moindre critique littéraire, ce serait comique, car je ne le cache pas : la littérature est une maladie dont on ne guérit pas, qui coûte cher, et ne rapporte que peu de profit à un humain dans mon genre ayant l’appât du gain, chevillé au coffre.
Jean, il m’a semblé hier que vous jouiez à un jeu dangereux en maniant cette histoire de conscience et de réalité.
renato 8h16: la virtualité pour cette jeunesse qui désespère R M remplacerait l’accès au travail, la jeunesse de tous temps n’a jamais été uniforme et égale face à l’accès à un certain type de culture. RM a une vision de classe, mes parents ont commencé à travailler très jeunes et n’ont pas eu le choix, c’était un peu pour ces gens – ouvriers – marche ou crève; pas de portable pour visites virtuelles ou cultiver le sens du beau ou les idées pas plus que la possibilité d’envisager de s’asseoir sur les bancs d’une fac. Tout le cadre a changé ainsi que le paysage sociétal et je pense que ces jeunes occupés au « néant » remplacent ceux qui il y a quelques décennies n’ont pas connu la chance du choix.
JiBé, tu n’es qu’une langue de plute ! Je n’emballe pas Christiane… c’est elle qui m’emballe !
Janssen J-J dit: 17 janvier 2018 à 9 h 44 min
@ Je te le dis comme je le pense : un régal.
Au sommet de la crapulerie flagorneuse à la rdl, sans aucun doute
Comme disais (presque) feu Desproges : « On peut être sincère, mais pas avec n’importe qui… »
Jacques Roubaud et l’ autobiographie :
( Dur, dur de coller au sujet sur ce blog de pipelettes! 😉 )
Jazzi, pour moi, « roman structuraliste », c’est presque un oxymore, non ?
Très peu d’ artistes ou de cinéastes dans ce dictionnaire : Claude Cahun, Sophie Calle, Delacroix, un article » photographie » et Alain cavalier comme cinéaste.
Alors que l’ autobiographie dans l’ art demanderait un dictionnaire abondant
Bon, j’explique un peu. Pour moi, un « roman » est une oeuvre fabriquée consciemment : on applique une structure narrative (romanesque) à un sujet. Parfois, zzzzwwwiiiii, le sujet et la structure se fondent tant, sont si bien ajustés, sont si « accordés » (comme on disait à la campagne autrefois) qu’on touche l’universel, comme chez Faulkner. Parfois, c’est juste de la belle et bonne ouvrage, ce qui n’est pas si mal d’ailleurs, comme tous ces livres (souvent goncourables) ou, à partir d’un contexte (de plus en plus souvent historique) on bâtit une histoire « romanesque » (avec un ou plusieurs fils, comme pour une tapisserie). Je pense à « au revoir là-haut », par exemple…
Or, le structuralisme (si j’en crois les quelques articles que j’ai lu là-dessus, plus les bouquins de Barthes comme son autobiographie qui se moque gentiment des canons du genre…) dit que la structure des textes comme ce que je viens de décrire n’est que superficielle, et qu’il y en a une autre, en-dessous, inconsciente, non perceptible en quelque sorte.
Donc il est antinomique, à mon sens, de vouloir écrire un roman « structuraliste », si l’on accepte l’idée que la « structure » en question n’est pas préméditée, en quelque sorte…
Bon je dis ça je dis rien, mais certainement quelqu’un, ici, aura peut-être quelque chose à dire de pertinent (hormis le fait de me troller là-dessus, bien sûr) ? Je suis preneuse, mais j’aimerais que les explications soient claires. Pas forcément simples (pour éviter le simplisme), mais au moins à ma portée…
A moins de considérer que Pierre Assouline a « lâché les chiens » dans Séfarad, a consciemment convoqué une structure inconsciente ? Perso, je m’en tiendrai à l’impression que Pierre Assouline a fait du Pierre Assouline, et franchement, qui pourrait l’en blâmer,mmmh ?
Tu sais, Clopine, que ton point de vue …. on s’en bat les amygdales externes, vu qu’on te considère à juste titre comme une immense c.onne …. ?
Découverte surprenante du CNRS de Normandie : le nombril de Clopine est plus gros que son cerveau….
JiBé, comment tu peux t’aboucher à cette tarte ?…. un type normal comme toi…. Ah, bon !?…
Clopine: « Bon je dis ça je dis rien, »
ça fait partie des petites phrases épinglées par Philippe Delerm dans son dernier livre.
Jean, il m’a semblé hier que vous jouiez à un jeu dangereux en maniant cette histoire de conscience et de réalité (Bérénice)
Je ne crois pas. Nous savons bien que le monde a existé sans nous, existe sans nous et continuera d’exister sans nous. Mais il est vrai aussi qu’il n’existe que par la conscience que nous en avons et dans l’exacte mesure où nous avons conscience de lui. Il est donc vrai qu’il s’anéantira quand notre conscience s’anéantira. Nous n’existons, le monde n’existe, que dans notre co-présence dans la lumière de la conscience. C’est pourquoi augmenter notre existence, c’est augmenter la conscience que nous avons du réel, augmenter ses capacités de curiosité, de connaissance, d’intelligence des êtres et des choses. Des féministes déclarèrent naguère : nous sommes notre corps. Rien de plus vrai car notre conscience, c’est notre corps. C’est pourquoi faire du mal au corps, c’est faire du mal à la conscience ( à ce que d’aucuns nomment l’âme). Notre corps, notre conscience (notre âme), c’est notre sacré.
@un humain dans mon genre ayant l’appât du gain, chevillé au coffre (JC)
@votre hypothèse de 9.45, jazzman, semble bien se confirmer ! Si votre « hypothèse Ch. » a été démentie par l’intéressé, celle du « contrat passou » ne l’a pas été. Aprogain, tel il est, tel il fut, tel il sera. Même pas immoral, amoral, en apparence. On l’supporte ainsi, (moi du moinsss), l’est pas si mauvais bougr, tous comptes faits.
@Clopine,
Le structuralisme chez un écrivain, prendre l’ exemple de Michel Butor :
http://www.persee.fr/doc/colan_0336-1500_1971_num_11_1_3880
Une « structure » littéraire n’ est en aucune façon une rigidité de l’ imaginaire, bien au contraire elle est là pour faire jouer les compossibles!
Bàv.
… et pi, quelqu’un qui la traite d’immense c.onne, même si c’est pas très sympa, ne peut pas être taxé de manque total de lucididé (je dis ça, je dis scoubi-tout).
fortiche dear passou pour cette notule autobio. écrire un livre n’est pas chose faite au débotté et la jeunesse réduite à son néant autobio, comme pleure Millet, sait aussi prendre la mesure de sa vanité. fessbouc est en train de couler mais pas d’espoir pour les mélanchonneux, Zuckerberg restera sur sa montagne bienveillante de pognon.
Arrivé page 86, le miracle opère toujours ….
Bizarre !
Ai je toute ma lucidité, tout mon jugement, suis-je hypnotisé par la dynamique de l’écriture du génial Passou ? par le virement rétribuant à sa juste valeur une flagornerie suspecte ?
Je continue ….
Qu’est-ce qui te déplaisait dans l’illustration de la couverture, JC ?
La francophonie, du néo colonialisme ?
« Par conséquent, et en raison de ces tares que charrie la Francophonie actuelle – en particulier les accointances avec les dirigeants des républiques bananières qui décapitent les rêves de la jeunesse africaine –, j’ai le regret, tout en vous priant d’agréer l’expression de ma haute considération, de vous signifier, Monsieur le Président, que je ne participerai pas à ce projet. »
Alain Mabanckou
Structuralisme – Voir Claude Levi Strauss. Vous partez sur une fausse piste…
JC
Il faut te faire une raison : tout commentateur qui osera exprimer son plaisir à lire « Retour à Séfarad » sera accusé de flagornerie. Mais continue. Je suis très heureuse de te découvrir, enfin !
Et tout commentateur qui émettra quelques réserves se fera insulter…
Bien que respectant leur noble tâche, et leur dévouement généreux, je n’aime pas les courtisanes trop fardées !
Voilà ce qui me déplaisait dans la couverture hispano-minable, colorée comme une voiture de livraison du Pastis Paul Ricard, à gerber … ! Insoutenable ! Au delà du supportable….
Qui est cet Alain Mabanckou ? combien de divisions ?….
Très intéressant ton lien sur le structuralisme de Michel Butor, Pat V. Un peu prise de tête néanmoins…
Retour au Moyen Age :
« L’instauration de péages urbains à l’entrée des grandes villes pourrait bien voir le jour en France. C’est en tout cas le souhait d’Elisabeth Borne, la ministre des Transports »
Faudra-t-il rétablir l’octroi aux portes des villes, Delaporte ?
« Faudra-t-il rétablir l’octroi aux portes des villes, Delaporte ? »
Oui, Jacuzzi. Ce gouvernement a la perversion chevillée au corps. Avec sa politique, on recule dans le passé au lieu d’avancer. Modernité ? Connais pas !…
Et des remparts.
Voilà par contre une décision qui va plaire aux écologistes :
« Notre-Dame-des-Landes : le gouvernement abandonne le projet d’aéroport »
C’est son choix, je crois qu’il en a marre de se faire traiter de bounty par les siens.
https://afrique.lalibre.be/13580/mabanckou-lelegance-du-mot-au-geste/
Le pape tient un discours écolo en pays Mapuche. Enfin des propos responsables, dont les hommes politiques feraient bien de s’inspirer. Le renoncement de l’aéroport Notre-Dames-des-Landes est un premier pas dans cette direction :
Pour François, « la pluralité ethnique, culturelle et historique demande à être préservée de toute tentative de division ou de suprématie ». « La sagesse des peuples autochtones peut constituer une grande contribution » à la protection environnementale de la planète, a plaidé le pape, abordant ainsi un autre de ses thèmes fétiches. « De ceux-ci, nous pouvons apprendre qu’il n’y a pas de développement authentique pour un peuple qui tourne le dos à la terre et à tous ceux qui l’entourent », a ajouté François mardi. Europe1
Clopine dit: 17 janvier 2018 à 10 h 50 min
Or, le structuralisme (si j’en crois les quelques articles que j’ai lu là-dessus, plus les bouquins de Barthes comme son autobiographie qui se moque gentiment des canons du genre…) dit que la structure des textes comme ce que je viens de décrire n’est que superficielle, et qu’il y en a une autre, en-dessous, inconsciente, non perceptible en quelque sorte.
En tous cas c’est très intéressant.
L’interprétation que l’on pourrait en proposer, sous réserve :
1) un texte est toujours soumis à une forme reconnue, canonique : algorithme de démonstration, par exemple, ou charpente climaxique/non climaxique pour un roman ;
2) pendant que l’on écrit, ou que l’on prépare, si les deux sont disjoints, on peut effectivement être saisi, tout au long du travail, par une « petite voix », comme on dit, qui va raccrocher ce travail à ses propres obsessions, importantes ou non ; et alors, si l’on prend soin de réfléchir à ce phénomène, peut-être va-t-on distinguer l’installation d’une structure autre que l’apparente…
Mais je me goure peut-être à cent quatre-vingts degrés !
@Je suis preneuse, mais j’aimerais que les explications soient claires. Pas forcément simples (pour éviter le simplisme), mais au moins à ma portée…
Voilà ce qu’il vous faut, même si la barre est un peu haut -> http://lewebpedagogique.com/histoire/2006/09/19/le-structuralisme-quest-ce-que-cest/
Chaloux, ce que relate WGG est rigoureusement exact et il est bien descendant de nobles, ce qui n’en fait pas pour autant un noble ce qu’il semble oublier.
Par ailleurs au delà de la 12eme génération, ce qui nous amène en gros à l’époque de Louis XIII, le nombre d’ascendants avoisine les 4000 avec donc une probabilité considérable de trouver de petits charges royales. En gros ça concerne presque tout le monde.
Il ne faut pas perdre de vue que les petites charges royales se comptaient non pas en milliers mais en dizaine de milliers du temps de Louis XIII…notaires, praticiens de justice, capitainerie de gardes etc… on en trouvait à foison dans les campagnes.
La marchandisation de la solidarité sous le macronisme passoulinien, c inquiétant bérénice, non ?
http://www.laviedesidees.fr/Les-contrats-a-impact-social-une-menace-pour-la-solidarite.html
ne nous emballons pas, dear dédé. La France de l’ancien régime n’était tout de même pas l’armée mexicaine. ceci dit, le considérable Widergänger peut bien revendiquer quelques particules diluées dans le Monbazillac, qui manquent cruellement aux agités de la seule tige orientalo-levantine.
christiane dit: 17 janvier 2018 à 12 h 42 min
Structuralisme – Voir Claude Levi Strauss. Vous partez sur une fausse piste…
Erreur. Le structuralisme n’est pas né avec Lévi-Strauss. C’est une méthode qui vient de la linguistique, dans la lignée de Saussure, et théorisée principalement par Jakobson.
Ensuite seulement Lévi-Strauss l’a appliquée à l’anthropologie, en fondant l’anthropologie structurelle.
Le structuralisme a été très en vogue dans la critique littéraire (universitaire). Ce n’est pas du tout une fausse piste en l’occurrence.
Eh bien, le structuralisme m’a surtout paru être un joujou intellectuel pour universitaires, qui évacuaient ainsi la longue tradition de la critique « biographique », ne voulaient voir que le texte en lui-même et cherchaient presque à rompre le lien du texte et de l’auteur… Je me souviens ainsi d’une « interprétation » (disons ça comme ça) du Rouge et du Noir, à partir des jeux de cartes. L’auteur de l’essai (je ne me souviens plus de son nom) considérait que le livre était construit comme une partie de cartes, et spécialement autour des 4 reines : la dame de coeur était évidemment Madame de Rênal, la dame de pique, tout aussi évidemment Mathilde de la Mole, la dame de carreau (là c’était plus tordu) la Maréchale de Fervaques, et la dame de trèfle la tenancière du bistrot où Julien, en arrivant à Besançon, dépose ses affaires (Amanda ? Amandine ? Je ne me souviens plus…).
C’était spirituel, amusant, capillotracté et érudit. Et cela ouvrait de sacrées perspectives d’amusement littéraire! Hélas ! Si les théories structuralistes et linguistiques des années 70 en étaient restées à ses plaisants jeux pour universitaires, tout se serait bien passé… Mais il a fallu que les théories les plus absconses servent de socle à des apprentissages du français imposés dès le collège, avec les ravages que l’on sait (mettre sur le même plan tel passage de Victor Hugo et tel article de Closer, avec obligation pour l’élève de discerner les « niveaux de langage » et les « structures internes » de tout ça, sans se rendre compte qu’il aurait peut-être fallu monter à l’élève pourquoi le premier relevait de la littérature, en quoi il pouvait enrichir l’humanité de son lecteur, et en quoi le second n’avait qu’une utilité limitée à l’informatif, bref, parlez-en à Finkielkraut il sait tout ça par coeur et moi qui ne suis jamais d’accord avec lui, là je l’adoube à 100%, j’ai failli m’évanouir devant le manuel du Clopinou quand il est entré en sixième ! )
Franchement, faire entrer l’oeuvre de notre hôte dans ce champ « structuraliste », me paraît un peu abusif, même si Pierre Assouline lui-même le revendique…
vous caricaturez le structuralisme Clopine et ensuite vous décrétez qu’il est nul. étonnant.
Mais mes pauvres petits chéris, je n’ai jamais dit que j’étais noble ! Mes ancêtres le sont devenus, la noblesse de robe, pas la vraie noblesse d’un Saint-Simon, et ont épousé les nobles familles du Périgord.
Chaloux peut être jaloux, pas moins de six châteaux dans ma famille périgourdine. Eh oui, ça en jette, je sais bien… Et pis pas des moindres, hein, vicomte de Monbazillac, l’ancêtre ! Mais la branche des Monbazillac s’est éteinte vers 1730.
Seuls ont perduré dans les siècles ceux qui se sont exilés, descendant de Josué de A., écuyer de son titre, il devait être vigneron. C’est lui qui s’est exilé à Amsterdam à la fin du XVIIè siècle. Son parchemin a été conservé dans la famille comme une relique qu’en 1913 à Pskov, où mon arrière grand-père Tsaalit A., le remis à mon grand-père. Ce parchemin porte le tampon de la préfecture de la Seine de l’époque. C’est même très émouvant de voir que ce parchemin était pieusement conservé comme une relique dans la famille depuis la fin du XVIIè siècle. L’équivalent des clés de leur ancienne demeure pour les séfarades en quelque sorte.
A propos d’auto-biographie
« Je n’ai jamais parlé d’autre chose que de moi. Comme c’était de l’intérieur, on ne s’en est guère aperçu. »
https://www.unige.ch/lettres/framo/enseignements/methodes/autobiographie/abintegr.html
Il y a eu des familles juives nobles dans le Bordelais. Avec château et tout le tralala. Il en existe même des photos que j’ai dans ma bibliothèque. Mes ancêtres étaient devenus calvinistes quand ils furent anoblis. Ils le furent parce qu’ils appartenaient à la bourgeoisie capables de servir de cadres à l’administration du royaume. Louis XIII a anobli une partie de cette classe sociale pour conforter et s’appuyer plus sûrement sur son administration dans la lutte contre les Grands. Il sentait le vent de la révolte venir puisque la guerre civile a suivi de pas loin sa mort. Louis XIV en a tiré les leçons en transformant la haute aristocratie en petits toutous dociles et corrompus.
Où avez-vous lu que je le trouvais « nul » ? Au contraire, je le considère brillantissime, difficile d’accès, demandant de très solides connaissances en linguistique et en sciences des structures sociales, vertigineux pour les perspectives de critique littéraire « décalée » qu’il ouvre, et.. C’est vrai, aussi un amusant joujour pour cerveaux supérieurement entraînés.
Et désastreux lorsqu’appliqué à de jeunes enfants en phase d’apprentissage.
Est-ce être « nul », ça ? Ou « caricaturale » ? Je ne vois pas…
Le structuralisme est une science, qui s’oppose en partie à l’histoire; on voit se répéter des structures semblables se répéter à travers l’histoire des formes, d’où une dénégation de l’histoire dans le structuralisme des débuts; ensuite le structuralisme a mis un peu d’eau dans son vin et rétabli une dimension historique d’évolution des formes. Mais ce n’est pas l’art d’écrire des romans. Faut pas tout confondre, mes pauvres chéris.
Et puis, où voyez-vous, Paul Edel, que je « décrète » ceci ou cela ? Lavande constate que j’emploie « je dis ça je dis rien », une formule « épinglée par Delerm » (je ne sais pas de quelle façon, sans doute pour la juger inadéquate ou ne voulant rien dire, m’enfin à mon sens, je l ’emploie « à la normande », c’est-à-dire un peu l’équivalent du célèbre « p’têt ben qu’oui, p’t^te ben qu’non »,). L’emploi même de cette locution malheureuse aux yeux de Delerm démontre pourtant que je ne « décrète » rien du tout.
Par contre, je me souviens de vos jugements littéraires « définitifs » qui, que vous ayez raison ou tort, sont souvent « décrétés » – par exemple sur votre blog, comme je pouvais le constater avant que je n’y sois déclarée « définitivement » importune, m’enfin ça doit continuer toujours, à mon sens…
Non, on n’a jamais enseigné au collège le structuralisme. On a enseigné ce qu’est un narrateur homodiégétique mais sans le dire comme ça, ou hétérodiégétique mais sans le dire comme ça. Parce que c’est fondamental de savoir ça ! C’est un savoir en vérité très simple et élémentaire, mon cher Watson ! Ça n’a rien de bizarre. On enseigne aussi de savoir si un récit est écrit en focalisation interne ou sans point de vue. C’est fondamental aussi pour comprendre le sens de certains romans balzacien essentiels comme Le Père Goriot. Ou Le Colonel Chabert. Ça n’a rien de difficile, c’est un savoir basique pour savoir lire de manière intelligente. C’est toujours enseigné. Ça permet de comprendre par exemple les problèmes d’identité chez Balzac et la crise d’identité des personnages balzaciens avec la montée de la grand bourgeoisie opposée à la vieille aristocratie décadente du Faubourg Saint-Germain qui structure toute son œuvre. Les ploucs comme Goriot ont pris le pouvoir au grand dam de Balzac. On voit le résultat aujourd’hui d’ailleurs… c’est pas beau à voir.
Jetons le structuralisme en grains dans la basse-cour littéraire et observons la joie des poules….
il y a homo, il y a hétéro et puis il y a extradiégétique et je parierai que puisqu’existe extra il y a intra.
Vais me pencher là-dessus.
Concerne la place du narrateur dans le récit et qui il est serait défini par omniscient ou personnage.
Rose, « je est tout le monde et n’importe qui « , qu’en pensez-vous?
http://www.revue-critique-de-fixxion-francaise-contemporaine.org/rcffc/article/view/fx01.06/488
Les Meyer chez qui Hölderlin est descendu à Bordeau en janvier 1801 était un de ces négociants qui organisait le commerce international du vin jusqu’à Hambourg par la Hanse et même au-delà jusqu’à Dantzig. C’est comme ça très certainement que mes ancêtres sont arrivés jusqu’en Pologne, en s’installant dans la première bourgade qui se trouvait juste de l’autre côté de la frontière avec la Prusse orientale quand ils en furent chassés sans doute, à la fin du XVIIIè siècle, avant le deuxième partage de la Pologne, à Raciaz, où une communauté juive est alors née dans cette bourgade, qui fut exterminée par les nazis. Il n’en rste rien aujourd’hui, uniquement des maisons encore debout où habitaient les Juifs d’alors, de belles maisons en bois au centre de la ville donnant sur la place où se trouvait jadis la synagogue, qui a été détruite en 1939.
Pour tout ça, lire Figures III, G. Genette.
Oui, mais au départ, quel est le mot caché par le bras de Barthes, au tableau noir, rose ?
Homo ou hétéro, le narrateur de « Retour à Séfarad » ? On se souvient que Passou est allé assister à la gay pride en Espagne !
À l’époque de saint Agustin, parler de soi était interdit par l’Eglise évidemment. Péché d’orgueil, vanité. C’est toujours lié au péché chez lui. Le péché sert en somme de prétexte pour parler de soi. Ce n’est plus du tout le cas chez Rousseau bien sûr. L’homme moderne, l’individu naît vers 1750. Avant, il est très prématuré de parler d’individu. La notion d’individu est née progressivement à partir de la Renaissance. C’est le choix qu’a fait l’Occident. La Chine n’a pas fait le même choix notamment. La notion d’individu est d’origine occidentale, c’est en grande partie ce qui définit l’Occident.
wgg et son obsédant « hölderlin/mes ancêtres » me rappelle les feuilletons imprimés dans les quotidiens d’autrefois que je lisais lorsque j’allais chez mes grands-parents parisiens, feuilletons qui duraient des mois et des mois, sans qu’on finisse par en savoir la fin.
Sauf qu’au moins, il y avait aussi les Pieds Nickelés (quoique en cherchant bien, ici aussi ?)
Ton « Retour à Ashkenaz » ne serait-il pas beaucoup plus sombre que le « Retour à Séfarad » de Passou, WGG ?
Le structuralisme a ses pères fondateurs chez les critiques russes des années 1920 comme Vladimir Propp et son étude des contes avec le schéma narratif des contes, ça c’est une vraie étude structuraliste. On enseigne toujours le schéma narratif des contes aux élèves de 6ème. Je l’ai fait encore cette année avec les miens. Ça n’a rien de bizarre ni d’extraordinaire. C’est le savoir basique.
Jazzi, c’est plus que suspect, compromettant . de plus le choix de l’illustration ne laisse aucune place au doute, Passou vote à droite et à gauche!
Oui, plus ombre, c’est évident. Et surout incarné dans un individu, moi. Là, on pourra parler sans se payer de mots de quête d’identité, l’identité comme une question, une quête abyssale qui est la quête universelle de tout un chacun. Ça c’est de la littérature, avec une forme spécifique pour le dire dans son mystère, sa douleur et sa joie. Ça demande du travail, de l’invention littéraire. Mais c’est pas pour autant une tambouille insipide…
Passou a les adorateurs qu’il mérite. Au royaume des aveugles les borgnes sont rois…
Passou croit qu’on peut fair un roman avec 400 pages de Rdl. Faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages quand même…!
s’agit-il des mêmes portes bois que celles montrées Lanzmann dans son « Shoah », dear Wgg ? Lanzmann et ses questionnements « structuralistes » méchamment polonophes, disons-le sans pâlir car nous ne sommes pas à franceculture (où le toyboy est en train de se faire maniveller par derrière pour son déplaisir).
Combien de négociants allemands dans Bordeaux trusté par les anglais à l’époque de Hölderlin ? seule la Queen trinque au Bordeaux dans les deux langues.
wgg veut nous faire croire qu’il est capable d’écrire un roman en nous bassinant sur la rdl.
…
…et, pour moi, à clore ce débat, des branches de noblesses, liées, aux seuls noms de familles, et contrés en parallèles,…sur les Deux-Siciles,…
…
…se marier, avec des Santangelo, ou autres orthographe à sant’angelo, par l’administration, sur des analphabètes,d’avant,et après la guerre de 40′,…mon grand-père est mort en 1940,…
…il y a de tout, et de tout poils,…
…individuellement, on en sort, de se qu’on est,!…et, pas à paraître, sur le dos de présumer aïeux, à s’éclabousser, de porter, un nom, ou un titre, quelconque,…
…
…vas savoir, les subtilisations de nouveaux-né, pour porter, ou voler, un nom, par une bonne à tout faire,!…
…
…ainsi, soi-t’il,!…etc,…
…
…cinq tomes, La nobilta delle due sicilie, cav. Erasmo Ricca, Napoli
…Stamperia di Agostini de Pascale, le dernier volume imprimé en 1879,…
…?,un 6° volume ?, absent,…
…
…j’ai, pas tout lus,…trop de répétitions de dogmes lier, à l’église en plus,…
…
…peut être, sur la toile,…etc,…
…être, au dessus de son nom,!…Go,!…
…
…
…comme dirait César, l’autre,…baiser, avec, la femme, du mari, au nom prestigieux, quel qu’il soit,…
…pour voir naitre des bâtards, ou escrocs du nom, accomplis,…
…
..je suis, je suis, issus d’un trou de cul,…de truie, à estampille d’un nom,!…grouper des richesses, faut voir, les exclues,!…faites vos jeux,!…Ah,!Ah,!…Go,!…
…
RETOUR
Arrêt à la page 150 …
On passe du Passou personnel et vif, jusqu’alors, au Passou pompeux et pompant, jouant à l’historien de service, contraint de raconter l’Histoire séfarade hispanique. Il joue les notes, comme on dit d’un interprète en désamour avec la musique…
Bref … casse-couilles au possible !
Nous continuerons courageusement demain…. Bonne soirée les petits chéris !
Clopine écoutez le commentaire de Delerm lui-même:
Le summum de l’homogenetique serait chez Agatha Christie dans « le meurtre de Roger Acroyd » où le narrateur est lui-même l’assassin?
« homodiégétique » pardon
cf Gérard Genette Figures III
et ce lien dans lequel la notion est très clairement exposée.
http://emile.simonnet.free.fr/sitfen/narrat/pointvueN2.htm
jazzi
c’est interne
cela situe le narrateur il est interne à l’histoire signifie qu’il est un des personnages de l’histoire, il est dedans.
Externe cela signifie qu’il est positionné en dehors de l’histoire : on le nomme le narrateur omniscient.
Pourquoi ?
Parce que de sa distance, ou bien de sa hauteur, comme vous voulez, il voit tout, il sait tout il a « le regard de Dieu ».
Le personnage ne voit que ce qui est à proximité.
Ce sont deux manières très différentes de mener le récit.
J’imagine que mixte doit signifier changement de position pour le narrateur. J’imagine parce que je n’en sais rien. ?
sergio
je ne sais pas trop bien ce qu’est le structuralisme.
Toutefois, ces dernières années, nous assistons à une forme très neuve de narration c’est celle de récits parallèles tout à la fois autonomes et imbriqués. Et on suit le récit ainsi parfois brinquebalés et petit à petit les liens se mettent en place. le mot qui me vient est symphonie.
L’ensemble fait la musique.
Post de LUC à 15 h 17 sous le fil précèdent:le robot a l’air en panne
« on gagne toujours à s’autoriser un peu d’amitié pour soi. »
C’est déjà de la compromission… Et havec le pire des plupires !
mais qui est Luc N. un personnage ou un individu de chair et de sang ?
JC à 16 heures 14 : ‘tain, ça c’est de la critique littéraire, christiane doit en rester bouche bée !
JJJ14h15 le recentralisation des budgets est macronienne, la création du CIS date de 2012. Il est évident que la prise en charge des coûts sociaux dans les domaines décrits par différents biais vise à réduire la participation financière de l’état, les collectivités locales sont affaiblies en plus de l’endettement suite à une formule nouvelle de gestion. Pour ce qui est de la protection à l’enfance, c’était déjà un sujet épineux il y a 20 ans avec des carences, des objectifs de maintien au domicile difficilement vivable alors on nous dit que ces maintiens coûte que coûte et renforcés d’aemo auraient aussi pour but de réduire les dépenses et que les différents acteurs comme des commerciaux ayant des objectifs de « rentabilité » ou d’efficacité à atteindre et prouver, tout ceci ne conduira qu’à aider ceux qui présentent le moins de difficultés. L’article est explicite, clair, que voulez vous que j’y ajoute? Bonne analyse des enjeux et des problèmes liés au financement par des partenaires sociaux multiples et privés.
Arrêt à la page 150 …
Le playmobil est tombé sur Rosita, la plus juive des juives d’Espagne, de quoi décourager en effet…
Il y tout simplement oublié le challenge: aller jusqu’au bout, avant de dire j’aime, j’aime pas, tu parles d’un lecteur.
Il a oublié tout simplement le vrai challenge, répondre à l’appel du Roi de novembre 2015.
Pourquoi, comment.
Il y a tout simplement oublié le challenge, en cours de route.
…
…en fait,…dans mon texte censurer, par la modération, à 16 h 05 min,…
…
…c’est, pas, le texte, en soit,…qu’il est malsain,de censurer, au réel,…
…mais, hélas, les idées réelles, des connivences, pour s’approprier un nom,…et se glorifier, avec,…comme des fous sournois, à se prendre au sérieux, et faire des guerres ou économies à paradis, , pour n’importe quoi, au nom, d’un rôle, pour en subordonner, d’autres a ses liens, et fratries,!…
…le mécanisme d’un pouvoir sans raison,!…
…
…la censure, quand, elle vole, la possibilité, de voir plus loin, que le bout de son nez,!…c’est un scandale, en nos sains débats,…
…le prétexte pour des oeillères de la pensée,…au monde parfait, à la pensée unique,!…
…du judo littéraire,…Ah,!Ah,!…
…toujours rien de révéler, du » roman « ,…
…le fric c’est chic,…Go,!…
ça fait partie des petites phrases épinglées par Philippe Delerm dans son dernier livre.
Exact. Sauf qu’il l’a mal analysée.
Et havec le pire des plupires
Sergio, je ne l’ai pas lu mais n’oubliez pas que l’enfer c’est les autres qui d’ailleurs vous renvoient à vous même qui en désespoir de cause cherchez ce revolver oublié dans un tiroir.
@Widergänger dit: 17 janvier 2018 à 15 h 01 min
Exact
@rose dit: 17 janvier 2018 à 16 h 47 min
Très intéressant
rose dit: 17 janvier 2018 à 17 h 09 min
sergio
Toutefois, ces dernières années, nous assistons à une forme très neuve de narration c’est celle de récits parallèles tout à la fois autonomes et imbriqués.
C’est peut-être une progression, finalement. Non pas frontale, mais latérale. Donc un ajout de complexité. Ce qui réveille les notions de liberté, d’indépendance, et freinerait ce retour de l’identité à tous crins. Tout est lié !
Il a oublié tout simplement le vrai challenge, répondre à l’appel du Roi de novembre 2015.
Pourquoi, comment.
Et là, tu peux y aller, ils font tous l’autruche.
Dans son action, l’équipe Macron se veut inspirée à la fois par un double souci d’humanisme et d’efficacité. Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il n’est pas facile de concilier l’un et l’autre. Trois affaires récentes l’ont montré coup sur coup. A Calais, incapable d’empêcher l’entassement de migrants dépourvus de titres à séjourner légalement sur notre territoire, le gouvernement a fait le choix de leur payer à bouffer ! Gageons que cette décision ne contribuera pas à tarir le flux ! Dans nos prisons, les agressions de gardiens sont de plus en plus fréquentes, souvent le fait de djihadistes radicaux qu’on reverra bientôt dans nos villes, avec la bénédiction des juges ! A Notre-Dame-des-Landes, le pouvoir a fait une croix sur le projet d’aéroport, pourtant souhaité par la majorité des citoyens de la région, pour la plus grande satisfaction de squatters écolos-gauchos dépourvus de droit d’occuper les terrains sur lesquels ils ont planté leurs cahutes. Le point commun entre ces trois affaires, c’est qu’elles donnent des gages à une poignée de zigotos habitués à narguer le droit, les lois, les règles de vie commune auxquelles la masse des citoyens ordinaires obéit sans broncher.
Dans son Léviathan, Thomas Hobbes montre qu’une société ne garantit à ses membres la paix et la sécurité que si le pouvoir n’hésite pas à user de la force pour mettre au pas ceux qui ne respectent pas les lois. Sans la menace de l’usage de la force, sans cette garantie seule capable d’en imposer aux fauteurs de troubles, les conventions instituées, les décisions de justice, etc. , ne sont que chiffons de papier. Quelle que soit sa nature, démocratique, monarchique, oligarchique, tyrannique, le pouvoir qui ne se résout pas à recourir à la force chaque fois que c’est nécessaire se voit bientôt menacé dans son existence même. Quant à la collectivité qu’il est censé protéger, l’anarchie et la guerre civile la mineront à coup sûr.
En somme, l’humanisme bêlant, c’est bien beau, mais quand il s’agit de préserver la sécurité du groupe social et sa cohésion, les chevrotements crétins d’un quarteron de coeurs saignants ne vaudront jamais quelques frottages d’oreilles ni quelques cassages de gueules. Et s’il faut y ajouter quelques rafales de mitrailleuses, on ne saurait hésiter. Vive la démocratie mais, de grâce, musclée !
@JC….. dit: 17 janvier 2018 à 16 h 14 min
Patiente jusqu’à la page 270
zerbinette dit: 17 janvier 2018 à 15 h 43 min
wgg veut nous faire croire qu’il est capable d’écrire un roman en nous bassinant sur la rdl.
Ça me rappelle les pipelettes qui font des « threads » sur Twitter. Ce n’est pas le lieu, et je ne peux m’empêcher de leur rappeler que les blogs existent. Aimer l’écriture est une chose, tartiner de mots des plateformes qui ne sont pas faites pour cela en est une autre.
Cette pauvre Bardot est plus à l’aise dans la défense des bêtes que des êtres humains. Dans le contexte actuel, elle tient des propos volontairement choquants et stupidement provocateurs :
Selon elle, « beaucoup d’actrices font les allumeuses avec les producteurs afin de décrocher un rôle ». « Ensuite, pour qu’on parle d’elles, elles viennent raconter qu’elles ont été harcelées », accuse la défenseure des animaux. Europe1
@zerbinette dit: 17 janvier 2018 à 15 h 31 min
Quel souvenir émouvant…
Le point commun entre ces trois affaires ?
C’est l’incompétence, et l’amateurisme au jour le jour. Pas besoin de faire si long, ni d’en appeler au Léviathan, biblique…
Bardot a atteint le coefficient intellectuel des animaux qu’elle défend. Très bas.
@Widergänger dit: 17 janvier 2018 à 15 h 26
« Ce n’est plus du tout le cas »
Ça serait même l’inverse pour certains intervenants, blogs et autres structure d’épanchement égocentrée !
Merci Lavande pour l’extrait et l’explication de Delerm : et ça ne me semble pas être trop grave, comme péché, plutôt véniel que mortel, quoi. D’ailleurs, ici, je plaide coupable : certes, on peut avoir envie d’avancer une opinion iconoclaste, mais vu ce qu’on se prend en boomerang, on peut comprendre le besoin de se rétracter un peu, histoire de remettre tout cela à sa juste place… Enfin, je dis ça je dis rien, bien entendu !
@ L’article est explicite, clair, que voulez vous que j’y ajoute ?
Rien. Votre avis simplement, vous l’avez lu et bien analysé, j’admire votre conscience professionnelle, c tout. Merci bien pour ce rebond. Bonne soirée.
je n’ai pas encore lu de microfictions, peut on conclure que tous le différents « JE » de l’auteur sont ceux qu’il n’incarnera jamais mais qui par défaut le définissent et le servent pour l’expression de sa perception du monde?
(et, bien entendu, après avoir proféré à mon endroit une remarque qui comprenait tant de contre-vérités (je « décrète », je trouve le structuralisme « nul », je le « caricature ») que je suis intervenue pour rectifier et préciser mon point de vue, Paul Edel n’a pas daigné reparaître, ajoutant ainsi le mépris à l’incompréhension… délibérée ?)
JJJ je n’avais pas remarqué votre intervention à 14h15, je l’ai lu rapidement. Il y a danger à ce genre de financement , le secteur social présente de nombreux no man’s land, je crois qu’avec cette mise en concurrence des projets les associations les plus fragiles risquent de disparaître , ce doit être dit aussi dans l’article que vous me demandez de lire, je n’analyse pas je ne fais que résumer, élaguer.
@Ed dit: 17 janvier 2018 à 18 h 52 min
» Ce n’est pas le lieu, et je ne peux m’empêcher de leur rappeler que les blogs existent. »
Mais dans les blogs, ED, le billet proposé par l’internaute est écrit en solitaire. Dans l’espace commentaire, s’il y en a un autorisé et non modéré, il se passe autre chose au niveau de l’écriture qui est de l »ordre de la réaction. W. Sergio, Jazzi, Clopine, et d’autres ont besoin d’éprouver un lectorat familier par des citations de leur blog ou travail personnel – ou encore par des citations des livres qu’ils aiment ou des liens renvoyant à des livres, des journaux, des spectacles, des concerts, des oeuvres d’art…) (là, je plaide coupable innocent…).
C’est effectivement parfois lassant, mais on peut sauter, c’est aussi deux formes de courage : s’exposer ou refuser de lire.
Enfin, ni l’une ni l’autre des deux premières ne me concerne mais je les respecte, sachant que l’attention des commentateurs est susceptible d’être vacillante voire absente. La vie, sauf addiction, a un pouvoir anesthésiant… Il suffit de vivre, aussi, loin des écrans.
@La vie, sauf addiction, a un pouvoir anesthésiant…
Un constat somme toute assez déroutant. Qui n’est pas un brin addict à la vie (y compris à celle des bois) ?
Delaporte, le projet de Nantes est obsolète dans des objectifs nouveaux qui sont les nôtres, ce truc date des années 70 avt le réchauffement et la prise de conscience des enjeux écologiques.
Pour les radicalisés, monstrueux problème insoluble pour le moment, il est question d’employer des imams pour tenter de ramener ces enragés à la raison .
Pour ce qui est des migrants, la politique actuelle ne leur fait pas trop de cadeaux, on reconduit beaucoup et on bloque les entrées avant l’Europe en négociant entre autres états avec la Lybie. On ne peut tout de même pas les laisser mourir de faim quand ils ne se noient pas ou quand ils ne meurent pas de froid dans les rues ou dans les Alpes. Les mouvements migratoires sont prévus à la hausse et inexorables, vous le savez, n’est-ce pas. que proposez vous concrètement pour solutionner le problème?
Clopine.avec vous, toujours sommé, convoqué, obligé de repoudre à vos questions!Pourquoi entamer une longue discussion avec quelqu’un qui refuse les apports du structuralisme? pourquoi? aucun intérêt.Oui, lisez genette, WGG a raison. lisez Barthes.. .le « Nouveau Roman », Butor Robbe grilelt.. la position du narrateur..comment asselmbler des elelments hétéroclites.. et vous n’avez même pas remarqué à propos du roman d’Assouline que je n’éméttais pas ujn jugement de valeur tranché,mais que je m’attachais à parler d’une hypothèse sur la « démarche » interessante du romancier Assouline depuis « Vies de Job » qui m’a passionné.. sans même porter un jugement de valeur sur l’ensemble du livre. car on peut aussi, en critique littéraire, ne pas être un acharné du pathétique binaire : « j’aime » ou j’aime pas », « stop ou encore ».. des trics de jeux téolévisés….mais poser des questions.. tachant d’expliquer et de comprendre comment un romancier travaille dans une voie neuve..quel était son dessein, son parcours de travail..
.et j’ai ajouté: « peut-être que je me trompe.. »
vous, vous êtes dans les certitudes.Gardez les ,elles vous permettent de vous sentir supérieure.
Il n s’agit pas de se sentir supérieur ou inférieur ou égal.
Il s’agit de défendre ce qu’on croit être la littérature. On ne veut pas confondre la littérature avec son produit frelaté.
De toute façon, d’un point de vue non littéraire mais purment historique, la question juive en Espagne méritait une autre approche que l’aimable plaisanterie du début du roman.
La question en réalité s’étale de 1860 à 1939 où deux Espagnes s’affrontent, puis le sauvetage problématique des Juifs par Franco. Remise en perspective de la loi du retour. C’est le minimum syndical quand même si on veut parler sérieusement d’histoire concernant les Juifs et l’Espagne et la question du retour. Là, comm je l’ai dit, on a de l’histoire pour classe moyenne bas de plafond. Même du point de vue strictement historique, ce « roman » est complètement insuffisant.
Paul Edel, avec vous, toujours sommée, convoquée, obligée d’être jugée faussement ! Ou voyez-vous que je « refuse les apports du structuralisme » ? Parce que je me plains des ravages qu’une mauvaise utilisation de tel ou tel pan de cette doctrine a causés dans l’éducation au français des enfants ? N’avez-vous pas lu ce que je disais du plaisir que la « critique structuraliste » peut procurer ? L’estime que je porte aux universitaires qui se l’ont appropriée ? Parce que je mets en doute une expression « roman structuraliste », vous pensez tout de suite que je vous « attaque », et vous vous plaignez de mon manque d’attention à la lecture de votre post… Eh bien, je vais peut-être vous blesser mais votre post, je ne l’ai pas lu, sinon en total zigzag. C’est un autre internaute qui,s’immisçant dans votre échange avec notre hôte (qui l’a lu, lui, votre post, et vous a adressé ses félicitations pour votre perspicacité, cela devrait vous suffire, non ?) a employé les termes « roman structuraliste », et c’est à cela que j’ai répondu. Soupir. Vous finissez votre post (que je vous aurai extorqué, pourrait-on penser, tant vous pleurez que je vous « convoque », alors que vous oubliez sans doute que c’est vous qui m’avez le premier interpellée, sans que je vous demande rien) par une attaque aussi gratuite que personnelle. Je vais tenter de me montrer un peu plus élégante, en taisant les qualificatifs qui me viennent aux lèvres, quand je pense désormais à vous.
j’en suis soufflée
attention les yeux
@christiane
J’entends bien, mais lorsqu’on écrit un certain volume en commentaire ici ou en thread sur Twitter, et qu’on développe un point de vue argumenté, c’est de l’ordre du blog. Le blog est un travail en solitaire d’abord, puis soumis au public dans un deuxième temps. Or certains commentaires suivent le même processus et s’opposent par là aux commentaires de réaction 🙂 Just my 2 cents.
je voudrais te voir me mordre
poussière qui nous fait part de ses fantasmes. Merci, nous apprécions d’être mis dans la confidence.
Le phénomène du retour ne date pas de la loi actuelle du retour, qu’il s’agit de juger en la mettant en perspective et non pas de manière mondaine en invoquant le renoncement d’Edgar Morin à la demander en raison des tracasseries administratives pour l’obtenir, même si c’est scandaleux, comme est scandaleux celles opposées à des universitaires qui ont écrit sur l’Espagne. Cette façon purement mondaine d’aborder l problème a je ne sais quoi d’irritant, de désagréable au possible.
Il aurait fallu prendre un peu de hauteur pour la juger dans le rapport de l’Espagne avec sa propre histoire, ç’eût été quand même beaucoup plus excitant.
En réalité le problème du retour des Juifs en Espagne n’a strictement aucun rapport avec ce qu’on nomme pour les Juifs l’alya, le retour en Israël. C’est un phénomène qui date de la seconde moitié du XIXè siècle où s’ébauche la redécouverte pour l’Espagne son lien historique avec ces « Espagnols » de l’étranger après quatre siècles d’interdiction du Judaïsme dans le pays.
Dès 1860 au contact du Maghreb en raison des guerres qu’y mène l’Espagne, le contact se renoue. Ces années voient l’arrivée de quelques centaines de personnes d’origine juive séfarades vers l’Espagne, qui se répartissent en trois groupes hétérogènes : du Maroc, des réfugiés de la guerre d’Afrique après 1969 ; de France et d’Allemagne : un petit groupe de financiers venus contribuer à l’industrialisation du pays et à son redressement économique ; de Russie et d’Europe orientale en raison des pogromes qui y sévissent dans les années 1880 à la suite de l’assassinat du Tsar libéral. Ils profitent de l’asile promis en 1859 par le gouvernement libéral de Sagasta. Et quelques 3000 déjà trouvent refuge sur le rocher de Gibraltar. Mais la majorité d’entre eux ne reste pas mais retourne au Maroc. Mais de toute cette histoire le « roman » de Passou ne parle guère. La perspective est faussée, donc fausse.
« Et là, tu peux y aller, ils font tous l’autruche. »
Toi la première, LVDLB. Et si tu nous donnais ton analyse au lieu d’attendre celle des autres pour mieux leur tomber dessus. Un peu de générosité, que diable !
je retourne dans ma cache
dans ma couche, pardon
(c’est l’âge)
bas rosis, vieille poule qui caquète,je suis fière de tous les commentaires que j’ai laissés depuis le dimanche 14 janvier, à propos de ma lecture de ce livre le » retour ».
Et je suis bien peinée pour » Passou », qu’il n’ait pas eu d’autres commentaires de la part de ceux qui squattent son blog à longueur de journée.
LVDLB, vieille p.ute qui pérore, je n’ai vu nulle part de commentaires de toi sur le « roman » de Passou. Où où ?
Qui a dit que le structuralisme avait « fait du mal » aux élèves ? C’est une rumeur colportée par quelque ministre incompétent. Alors qu’on voit bien au contraire tout le bien qu’elle apporte aux élèves encore aujourd’hui avec une compréhension de l’écriture des contes, dont je n’ai pas bénéficié quand j’étais élève de 6ème.
Les études de français et la didactique du français ont fait un bond en avant grâce à tout l’apport du structuralisme. L’enseignement des lettres aujourd’hui n’a rien à voir avec celui que j’ai reçu ; il est bien meilleur aujourd’hui. Malheureusement la société a mal évolué, comme le dit fort justement Richard Millet à propos de la jeunesse actuelle.
On voit dans L’Ami retrouvé, que j’étudie avec mes 3ème jusqu’aux vacances d’hiver, deux jeunes gens de 16 ans se passionner pour la littérature. Ce genre de passion est totalement désuète aujourd’hui chez les jeunes gens de 16 ans ! J’appartiens à la dernière génération où elle a marqué mon adolescence au lycée. La dernière. Et, hier soir, au conseil d’enseignement présidé par le proviseur et ses deux principaux le constat qui a été fait du niveau actuel des élèves est dramatique ; la maîtrise de la langue est en déclin au point qu’on rétablit au Brevet des collèges une épreuve de grammaire. Dans mon lycée, qui est un des plus prestigieux de Paris, et le plus grand de Paris et de France, il y a quelque 20% des élèves qui n’atteignent pas 05/20 en mathématiques au Brevet. C’est énorme ! t le métier est tellement décrié par la foule, et tellement dévalorisé par ses conditions de travail de plus en plus problématiques avec des élèves manifestement pas éduqués par leurs parents (quand ils en ont…) pour être assis pendant une petite heure et participer à la construction d’un cours, qu’on manque de professeurs de remplacement dans certaines disciplines (anglais, mathématiques) parce que les bons élèves d’autrefois qui devenaient profs ne veulent plus s’engager dans une telle galère où nos junes collègues partent le matin avec le ventre noué et sans le soutien de leur propre administration le plus souvent. La France est en pleine décadence en réalité. Mais elle ne le doit en aucune façon au structuralisme !
Janssen J-J dit: 17 janvier 2018 à 19 h 15 min
@JJJ
« La vie, sauf addiction, a un pouvoir anesthésiant… »
Il manque le complément d’addiction !
« La vie, sans addiction à internet, a un pouvoir anesthésiant » car l’oubli de ce monde de punchingball d’internet fait place à la mémoire des beaux échanges (vous évoquiez un jour des instants de grâce) et à des découvertes où les autres ont un visage, une expression, un corps, le timbre d’une voix, une allure, une élégance ; où l’on peut marcher ensemble, s’asseoir, boire un café, créer des choses ensemble… Beaucoup moins d’incompréhensions et de fâcheries que dans les commentaires des blogs.
bas rosis la pu.t.e qui insulte sans lire c’est vous. D’ailleurs vous avez eu ce que vous meritiez, la poubelle, eh oui.
L’Ami retrouvé, que j’étudie avec mes 3ème
Echt ? Vous ne nous l’aviez encore jamais dit.
Hum hum , les commentaires de lvdb sont sur le fil du billet précédent,
je retourne dans PEULS 😉
@Ed dit: 17 janvier 2018 à 19 h 53 min
Oui, c’est exact. Comme si, dans l’espace commentaire s’installaient d’autres « billets » d’internaute faisant dévier la masse des commentaires. Une sorte de ramification sauvage qui fait que parfois on ne sait plus de quoi on débat.
Un peu comme les coquelicots et les bleuets qui, dans un champ, attirent le regard alors qu’ils gênent la pousse des céréales. Mais le champ de coquelicots de Monet est si beau…
« le constat qui a été fait du niveau actuel des élèves est dramatique »
Ce qui est marrant avec wgg, c’est qu’il avoue benoîtement que son enseignement ne sert à rien, qu’il est un prof raté, avec des élèves à qui il n’arrive à rien, par incompétence. L’incompétence de tous ces profs est consternante, nonobstant le fait qu’ils avouent leur incapacité à y changer quoi que ce soit. Et si ce n’était pas les élèves qui étaient nuls, mais surtout les profs ?…
@que face à ce monde dénué de signification il finisse tout de même par se faire moine
You gotta keep it beatin’
For all the hoppin’ cretins
https://www.youtube.com/watch?v=7ymeuOz0hZU
cretin! cretin! > freetime! freetime!
les commentaires de lvdb sont sur le fil du billet précédent
c’est exact,Chantal, sur celui-ci aussi.
Mais c’est vrai que vous êtes plutôt branchée lavabos et bidets 😉
@la vie dans les bois dit: 17 janvier 2018 à 20 h 14 min
Commentaires accompagnés de citations du livre et des pages numérotées concernées ainsi que de liens permettant d’approfondir l’Histoire.
Mais, ils sont sur le fil précédent dans une marée jamais atteinte de plus de 2000 commentaires !
Les profs se gargarisent en conseil de classes avec le niveau « dramatique » des élèves. Mais les élèves n’ont pas changé, ce sont les profs qui en premier sont devenus incompétents. C’est le problème de l’oeuf et de la poule. Lequel était là en premier ? Moi, je dis que, au départ, ce sont les profs qui sont consternants et dramatiques. Et wgg en est la preuve, et l’avoue lui-même avec une impertinence involontaire, croyant bien faire…
Un visiteur ayant visité Séville en 1889 signale la présence de plusieurs dizaines de familles juives, disposant d’une boucherie casher et d’un mohel (chargé de la circoncision).
Sources : Leibovici, Sarah, » Le temps des retrouvailles », et Chronique des Juifs de Tétouan, Maison neuve et Larose, 1984.
Quand le piano sonne faux, il faut non pas le changer, mais changer l’accordeur. De même avec tous ces profs pourris.
Heu non, une histoire de lavabo c’est dans Danube de Claudio Magris,
j’ai décousu mon costume et je suis en train de le recoudre demain je vais voir le roi, ha ha ha !
…
…gérer, l’économie d’un pays, c’est aujourd’hui, un jeux d’enfants, pour tous,!…
…
…le problème, après les présidences,…c’est, le leitmotiv, » combien, qu’il me reste, en comptes en Suisse, ou ailleurs, pour profiter, des confiances de l’électorat,…
…Oh,!…deux fois rien,!…
…il suffit, d’une bonne, collecte sélective, dans le capital, des entreprises, qui roulent sur, l’or,!…et, tout le monde, il est beau, et gentil,!…
…résultat des courses,…un continent, qui se mange ses pieds,…
…des bouffonneries de gestions,…avec, la poutre de la brindille,of course,des migrants actuels, du cinéma à trusts,…
…toujours, attacher,au pieux des misérables et de la terreur, aux français,!…
…je m’en lave, les mains,…tirer, vos plans,…etc,…
…l’Europe, trop misérable, en sciences sociales, en plus,!…aussi,!…
…
Gogol aussi en avait à l’Espagne.
Ok pigé, vous avez été lire la revue en ligne Marginales 😉
les comments de cricri ?
C’est juste une chansonnette pour endormir.
Joselitôôô.
ça passera jamais chez le notaire, ça. Surtout si c’est un jeune.
Dans la liste de l’ autobiographie, il y a Sophie Calle, No sex last night est son film le plus connu, assez voire totalement autobiographique lui aussi.
https://www.beauxarts.com/grand-format/sophie-calle-en-3-minutes/?
Dans la liste de l’ autobiographie, il y a
Il y a Saint Augustin.
Un gros morceau.
Voilà ce qu’écrit en 1905 Angel Pulido dans Españoles sin patria à propos des quelque tente-cinq familles juives présentes à Séville, la seule communauté conséquente existante en Espagne d’alors :
« À Séville, tous les juifs sont originaires de la côte du Maroc : l’un vient de Mogador, l’autre de Rabat, deux ou trois de Tanger et tous les autres de Tétouan (…). La personne la plus anciennement installée à Séville y vit depuis quarante ans. »
Ces Juifs se consacrent à la fabrication de fruits confis, de nougat, de chaussures, à l’achat et à la vente d’objet précieux, généralement dans les foires d’Andalousie et d’Estrémadure. Ceryaines ont noué des relations commerciales avec les juifs de Tétouans et de Tanger, qui reposent sur le commerce de matières grasses, huile, miel et dattes.
Ces Juifs ahabitent dans le même quartier, à l’extrémité de la Alameda de Hercules, un quartier populaire où les loyers sont modestes. Ils s’entraident et le rabbin ramasse régulièrement de l’argent pour aider ls plus pauvres et les plus en difficulté.
Ils parlent l’espagnol et le judéo-espagnol, et enseignent l’hébreu à leurs enfants pour lire la Torah une heure par jour. Ils se marient civilement, ils sont rapidement naturalisés. La majorité est monarchiste, une minorité républicains. Et ils votent aux élections.
No sex last night, c’ est un film de Sophie Calle et ça vous distraira de la vie des bois et du hors sujet de WGG. Attention cassette VHS, pas très bonne, mais gratuite.
A tout à l’ heure!
Houps, le voilà!
@Ces Juifs ahabitent
Des juifs wahhabites ? Mais où va le monde
Quelqu’un – 14h29
Vous avez raison. C-L.Strauss a été influencé par les travaux de Ferdinand de Saussure.
Je crois que C-L.S. s’intéressait à la structure profonde de la société, plus que celle superficielle et apparente, en s’approchant de l’inconscient de cette société, au-delà des normes instituées qu’elle se donnait.
Passou cherche à comprendre les problématiques des conflits et malaises qu’il ressent au cours de son voyage et même avant le départ (antisémitisme ), qu’il lie aux rapports entre l’Histoire et les pulsions individuelles de ceux qu’ils rencontrent.
Très souvent, dans ce livre, Retour à Séfarade », il s’interroge sur cette difficulté : « pourquoi ils ne nous aiment pas ? ». Qu’est devenue l’Espagne des Séfarades ? Que s’est-il passé ?
Donc je pensais à cette plongée (à la façon de C-L.S) dans la structure de cette société qu’il découvre et tente d’analyser. Je me sens proche de la remarque de W. et je l’ai écrit.
@Pat V dit: 17 janvier 2018 à 20 h 59 min
Houps, le voilà!
Le baiser annoncé deux fois en langue originale durant les quarante premières secondes tarde à venir en sous-titre
Bon. Sous la douce pression des commentaires d’ici, j’ai fini par acheter Séfarad. Je n’en ai pas jeté la jaquette que je trouve très belle. Et j’ai commencé ma lecture. Dès les premières pages, on voit que la référence à Offenbach n’est pas innocente, tant le rythme de l’écriture rappelle sa musique. Mais Offenbach n’est pas qu’un amuseur, c’est aussi un grand mélodiste qui a truffé ses partitions de thèmes magnifiques, parfois déchirants et d’une grande profondeur. On va voir comment Pierre Assouline exploite la référence. Tout cela pour dire que le style des chroniques de la RDL n’a rien à voir avec celui de ce livre. Ce qui est frappant quand on le tient en main -et que je n’avais pas senti en lisant les premières pages sur le site de Gallimard- c’est à quel point le roman-vrai fonctionne parfaitement. Ni autobiographie, ni auto-fiction, il y a bien là quelque chose qui relève incontestablement du récit romanesque, de la littérature et de rien d’autre. Avec le supplément d’un vrai sens de l’humanité et de la fraternité, celui d’un écrivain qui suppose que son lecteur est un être intelligent, et quelque chose de l’allègement d’un homme -je ne saurais pas le dire autrement- qui aurait payé toutes ses dettes. Bref, dès qu’on ouvre ce livre on n’a qu’une hâte c’est d’en continuer la lecture.
On sait que je peux avoir parfois la dent dure, mais là non, je propose tout bonnement de laisser hululer les grincheux.
@et du hors sujet de WGG
Pas du tout c’est dans le bouquin de » Passou ».
Qui a refusé de lire celui-ci, qui a » vitrifié » la rentrée littéraire en Espagne.
http://next.liberation.fr/livres/2017/04/05/patria-catharsis-a-la-basque_1560765
@la jaquette que je trouve très belle.
autant qu’une jaquette puisse l’être
CLS a surtout été influencé par la linguistique de Roman Jacobson, avec qui il eut au Brésil des discussions sans fin qui ont eu une grand importance dans la naissance du structuralisme français. Sa pensée s’est confrontée, en particulier, à la phonologie pragoise de Troubetzkoy, connue par l’intermédiaire, sur le sol américain, de Roman Jakobson.
Franz Boas, un autre linguiste, américain, qui s’est intéressé à la langue des Indiens d’Amérique (1911), a eu également une grande importance dans le développement de la pensée de CLS. Et par l’intermédiaire de Boas, toute la philologi comparative allemande du XIXè siècle dans les études linguistiques sur les Indo-européens.
La philologie a été à la source également de la physique de Galilée à la fin de la Renaissance.
@christiane
Jolie métaphore, et pertinente. En revanche, si j’adore les coquelicots, j’aime un peu moins les écrits « mal placés » pouvant faire l’objet d’un article de blog. Et honnêtement, je lis quelques blogs de temps en temps et bien souvent, ça vaut le coup d’en tenir un. Alors que tous ces gens sautent le pas !
Il y a une petite phrase que j’ai noté : « Trop d’histoire et pas assez de géographie ».
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