Edna O’Brien entre les deux moitiés guerroyantes de son moi
Qu’on les baptise « Mémoires », « Autobiographie », « Racontage de mézigue » ou de toute autre manière, les souvenirs d’un créateur sont un genre en soi. Ce genre de livre, la romancière et nouvelliste irlandaise Edna O’Brien ne voulait pas en entendre parler, du moins pour elle. Autant préparer ses funérailles. Elle n’écrirait jamais rien de tel, promis juré. Et puis voilà… Fille de la campagne (Country Girl, traduit de l’anglais (Irlande) par Pierre-Emmanuel Dauzat, 474 pages, 25 euros, Sabine Wespieser éditeur), intitulé en un clin d’œil à sa fameuse trilogie romanesque. Elle s’est laissée prendre il y a peu. Sa madeleine à elle, c’est le pain. Pas le pain de la boulangère : le pain de la maison, celui qu’on fait soi-même, car il dégage une odeur sans égale. Il faut la croire puissante puisqu’elle a déclenché la machine à réminiscences, un jour d’août, alors que l’auteur avait 78 ans…
Le principal écueil chez ceux qui ont beaucoup fréquenté, entendez qu’ils ont socialisé avec des semblables qui se trouvaient le plus souvent être des collègues de travail, c’est le name dropping. Traduction pour les germanistes : une tendance compulsive à balancer à chaque page quelques noms de célébrités que l’on a bien connues, ou même tout juste cocktailisées. N’allez pas croire que cette pathologie est contemporaine de l’ère people que nous vivons. En 1964, le très attendu Histoire de ma vie de Charlie Chaplin fut une grande déception car ce n’était qu’un chapelet de noms sur des centaines de pages. Un garde-fou existe : la relecture humble, attentive et enchantée des Mémoires d’un vieux con du regretté Roland Topor, mais tous les écrivains irlandais ne connaissent pas Roland Topor et rien n’indique qu’il soit traduit en gaélique.
Edna O’brien a parfois les souvenirs de tout le monde mais l’aigu des portraits et la couleur des descriptions fait la différence. C’est écrit, ce qui s’appelle « écrit » : soigné, composé, fignolé. Son penchant pour l’autodérision n’est pas seulement une forme d’humour mais une forme de violence exercée contre soi. Le ton de ces Mémoires, ce pourrait être ces quelques lignes :
« … je jetai un œil sur la page de garde de mon nouveau carnet et vis où j’avais recopié un vers de Joseph Brodsky : « Se débarrasser du superflu est en soi le premier cri de la poésie ». N’ayant absolument rien écrit, j’approchais de la poésie »
Il y a de belles choses dans ce récit, notamment son amour pour une religieuse rencontrée pendant ses « années d’incarcération » au pensionnat chez les soeurs ; sa déambulation dans un Dublin fourmillant d’histoires parmi une humanité de buveurs divisés en loquaces à la Joyce et taiseux à la Beckett ; sa passion revendiquée pour la mode ; ses démêlés avec les esprits réactionnaires qui la traitèrent d’« énigmatique petite cochonne des lettres de trente ans » et dénonça l’immoralité de sa trilogie sur les filles de la campagne alors qu’il ne s’agissait que d’amoralité (elle n’en fut pas moins interdite pour obscénité) ; les vertiges nés de ses liaisons avec les hommes ; son divorce scandaleux pour l’époque et la région, et la bagarre afin d’obtenir la garde de ses enfants ; son attachement indéfectible à sa langue et son pays, englobés dans un commun « Home », quoi que celui-ci lui ait réservé. Sa conception de l’art du roman est aussi entre ces lignes. Quant aux pages consacrées à la récente guerre de religions qui déchira une partie de l’Irlande, dans lesquelles elle se demande « comment la province n’a pas sombré dans l’anarchie et la folie totale » alors qu’il semble bien qu’elle y soit tombée même si elle s’en est relevée depuis, l’agonie de Bobby Sands que la mort de Mrs Thatcher a réactualisée, ces pages sont terribles. Sa réputation de sacré caractère n’est pas usurpée et n’a pas faibli avec l’âge (83 ans). On comprend qu’elle n’était pas du genre à laisser un quelconque biographe lui couper l’herbe sous le pied, et l’empêcher d’avoir son mot à dire sur sa propre existence. Son timbre de voix atteste déjà de son opiniâtreté.
A côté de cela, son petit côté name-dropper est sans importance, presque touchant ; faut-il être un critique à courte vue pour le lui reprocher et imaginer que l’évocation d’une coucherie d’un soir avec Robert « Let’s go… baby » Mitchum, une visite impromptue de Paul McCartney pour chanter une chanson aux enfants dans leur chambre à la maison, une nuit à préférer écouter Richard Burton lui réciter du Shakespeare alors qu’il brûlait de baiser la petite libertine, des soirées arrosées avec Marianne Faithfull, Roger Vadim, Jane Fonda, éclipse ce qui fait l’essentiel de ce livre. Quand on a vécu à fond et avec un certain succès les Swinging Sixties, il en reste au moins la nostalgie de ce folklore, récits des trips lapis-lazuli au LSD inclus. Cette dernière expérience est d’ailleurs l’occasion d’hallucinations tordantes lorsque c’est elle qui les raconte, Beckett sirotant son whisky à son chevet tout en avouant ne pas écrire grand chose « et à quoi bon de toute manière ? » tandis que Marguerite Duras court lui chercher des suppositoires à la pharmacie ! Tiens, au passage, j’y ai appris qu’en anglais, les Vies parallèles de Plutarque s’intitulent The Rise and Fall of Athens.
Ceci pour vous dire qu’il y a quelque chose de profondément émouvant dans ce livre, une fois débarrassé de son écume de célébrités : la sérénité de la mémorialiste lorsque, à l’issue de son entreprise, elle se sent prête à présider son dernier banquet personnel et privé, celui auquel sont conviées « les deux moitiés guerroyantes de mon moi » pour une ultime réconciliation. Il y a quelque chose de rassurant, un je-ne-sais-quoi de réconfortant, à découvrir des écrivains, des artistes, des créateurs qui gagnent bien leur vie avec leur art mais qui ont régulièrement des problèmes de fins de mois en début de mois. Et puis quoi, on ne se refait pas : j’aime qu’une romancière avoue avoir pleuré en écrivant certains de ses livres.
(« Elle, ici et là », photos D.R.)
712 Réponses pour Edna O’Brien entre les deux moitiés guerroyantes de son moi
Dommage, Chaloux, que vous soyez si peu sensible pour comprendre le problème que j’évoque, suggéré par oblomov dans sa raillerie, et pour participer à l’analyse d’un problème de style qui fait débat.
Vous confirmez qu’un blog n’est pas fait pour fréfléchir. On ne sait qu’invectiver ici. Dès qu’on essaie de réfléchir, on se fait insulter. Je ne crois pas que ce soit un problème de personne. C’est le format « blog » qui produit ce genre de comportement aberrant. Comme dit Richard Millet avec son style : un champ d’épandage. Dans son excès, il a raison. La preuve est faite tous les jours ici même, car si ce n’était pas Chaloux, ce serait quelqu’un d’autre.
@ML dit: 30 avril 2013 à 17 h 14 min
Oui, Michel , je comprends votre point de vue et celui d’oblomov mais j’aime l’écriture de Quignard (pas Guignard !).
Mes livres préférés : Boutès -Le salon de Wurtemberg – La leçon de musique / Tous les matins du monde – Villa Amalia -La barque silencieuse.
@Oblomov
On peut très bien critiquer Quignard. Il m’arrive d’être assez critique à son égard. Mais on n’en discute pas avec le premier imbécile venu. Pas plus que de quoi ce soit d’autre.
Enfin, Chaloux ! Même moi, pauvre crémier imposable …. vous me faites honte avec vos gros mots !
@Chaloux dit: 30 avril 2013 à 17 h 23 min
Oui, Chaloux, je me souviens…
Céleste Albaret est très émouvante mais ses larmes n’ont rien à voir avec la littérature.
Saint-Michel-Alba, vous n’allez pas me faire le coup de la sainteté assoulinienne, vous allez faire marrer tout le monde. Quant « au champ d’épandage », Millet a bien raison, mais vous y êtes épandeur-chef.
Moi aussi, j’aime Quignard. Mais je vois aussi ses défauts ! Lire pour rester aveugle, c’est du fanatisme. Lire pour porter sur un auteur le regard le plus intelligent possible, c’est vraiment lire. Vous me permettrez de préférer la deuxième option.
« Céleste Albaret, on s’en tape de ce qu’elle dit de Marcelito, car le Marcel souffreteux, il nous ennuie profondément ! »
…je fais rien qu’à répéter de tête…
Franchement je n’en crois rien, Chaloux. Vous êtes simplement médisant et assez suffisant avec vos affirmations gratuites, ce qui est somme toute bien méprisable. Mais qu’attendre d’autre de vous ?
Le seul problème Alba c’est que personne n’est moins bien outillé que vous pour « la deuxième option ». Bêtise et ignorance verbeuses. Rien au-delà.
Mais si, Chaloux, vous vous trompez. Enfin, le problème n’est pas que vous vous trompez. Vous ne voulez pas voir ce qui est, c’est autre chose. Je ne suis ni bête, ni ignorant. Je suis au contraire un homme extrêmement cultivé, professeur sérieux et aimé de mes élèves qui m’en remercie et connu par ma hiérarchie pour être un homme extrêmement cultivé et très intelligent, reconnu comme tel. C’est vrai en plus. Et par mes chers collègues qui me le disent, figurez-vous. Alors, vous comprendrez que vos propos, je m’en fiche pas mal.
Est-ce qu’une personne sensée écrirait sur elle-même le quart de ce que vous venez d’écrire?
« Homme extrêmement cultivé et intelligent », « ma hiérarchie »…Quelle misère.
Chaloux 1 – LML 0
(néanmoins la mauvaise langue est encore en tête, grace à des explosions de colère antérieures)
zavez pas les chevilles enflées au max, LML ?
« Je ne suis ni bête, ni ignorant. Je suis au contraire un homme extrêmement cultivé, professeur sérieux et aimé de mes élèves qui m’en remercie et connu par ma hiérarchie pour être un homme extrêmement cultivé et très intelligent, reconnu comme tel. C’est vrai en plus. Et par mes chers collègues qui me le disent, figurez-vous. »
Ca existe encore les ‘KKKrémiers’, les boutiques qui puen le Cidunati d’autrefois, les pt’its commerces ou tout est plus cher et prout prout (l’odeur!) qu’ailleurs, les éternels soutiens des ligues d’extrême droite. Mosseiur Janvier, ya ton kalendos qui clenche….
KKKraimier, rends-toi, t’es cerné. KKKrémier sur PQ, caressse olfacitve subtile, à la panzerfaust….
Chaloux : le premier imbécile venu ?
comme vous y allez.
c’est le problème des fans de PQ ils prennent tous ceux qui le critiquent pour des imbéciles du genre : les cimes de QP ne vous sont accessibles.
je sais bien que c’est un écrivain qui écrit pour que des lecteurs dotés d’une intelligence supérieure, des esprits profonds capables de s’extraire de la boue du monde pour se hisser à la hauteur de son esprit.
les lecteurs de Heidegger sont pareils.
Monsieur Chaloux vous avez lu les maitres anciens de Bernhardt, prenez le passage où il parle de Heidegger.
remplacez juuste Heidegger par Quignard et vous saurez à quoi vous ressemblez : Bernhardt fait votre portrait dans ce livre !
Monsieur Chaloux, vous savez quoi ? c’est limite un grand honneur d’être dans un livre de Thomas Bernhardt, et bien j’ai une bonne nouvelle pour vous : vous y êtes, avec toute votre tartufferie du genre « entre grands esprits on se comprend ».
Lisez le c’est un passage très drôle.
Chaloux dit: 30 avril 2013 à 17 h 34 min
« Le seul problème Alba c’est que personne n’est moins bien outillé que vous… »
Vous n’avez pas vu la boite à outils de mon petit gros, papoteur !
Bloom dit: 30 avril 2013 à 17 h 49 min
En plus …. il boit !
Schumann — Rattle — Berliner Philharmoniker
Monsieur Assouline ça toujours été le gros problème de votre blog : faire cohabiter les grands esprits comme Monsieur Chaloux et ML et les autres comme moi.
je me mets à leur place : il leur en faut de la patience pour supporter les imbéciles, ce doit être une torture.
vous auriez dû faire 2 blogs : un réservé aux grands esprits lecteurs de Quignard et un autre pour les imbéciles.
L’ex-KKKrémier, Buéant le Géant a indubitablement une tête de négociant de tableaux qu’aurait encore échoué à étrangler sa femme.
Aimer, est-ce si difficile !
@Oblomov, rien de tout cela, mais croyez-moi vous êtes d’une bêtise rare, vos question « citez-moi une phrase… » le prouve sans qu’il soit utile d’y ajouter un mot. Une bêtise rare, c’est déjà quelque chose, un acquis, une distinction, on ne doit pas vous oublier quand on vous croise. Si vous voulez mon avis, vous avez tout à fait raison de ne pas baisser la tête. Relevez-là, relevez-là, vous frôlerez bientôt les nuages.
J’ai fait, comme Edna O’Brien, chimie première langue pour ma part. Mais étrangement je n’ai jamais eu de disposition particulière pour le name-dropping. En revanche pour dropper et faire courir les gouttelettes de mercure sur la paillasse, j’étais doué. Marie-Isabelle, la rousse de la classe, voulut même un jour m’exiler à Minamata-shi, ce que quinze plus tard le hasard presque fit (j’étais à Fukuoka-city mais je suis allé sur place.) Toujours les rousses m’ont montré la voie dans la vie. Le rouge est au brillant, ce que le noir est au mat, et je me suis toujours roulé — comme un jaguar dans les minces rus, cuivre et jais, même lorsqu’ils sont troublés par les garimperos d’Amazonie — , dans ces deux teintes majeures et sacrées.
Yep, il boit, mais jamais seul, et toujours en TRES bonne compagnie, ce qui exclut l’écran et les Naz comme le git-sé.
Cher Maître Assouline,
Oblomov a raison : ouvrez votre blog au bac+10 seulement ! Dispense pour les homosescuels, les zénarques et les fonctionnaires dépravés.
On va dans le mur empingouiné, là, si on continue à mélanger le privé et le public
Monsieur Chaloux, en plus vous faites une très grosse erreur de perspective : il ne faut avoir aucune sensibilité pour Quignard.
par contre seuls les esprits dotés d’une grande sensibilité sont capables de s’apercevoir de sa vacuité.
parce que les gens sensibles voient au premier coup d’oeil la sensibilité tarte à la crème, alors que les esprits grossiers comme le vôtres passent à côté sans s’en apercevoir.
c’est le problème de notre époque, c’est pour cette raison qu’elle porte PQ au plus haut : nous vivons une époque vulgaire et grossière.
Quignard est un écrivain grossier et vulgaire, sa façon de parler de Celan est grossière, sa façon de parler de musique est vulgaire.
je vais vous trouver quelques lignes d’auteurs qui savent parler de musique et vous comprendrez la différence, la vulgarité de son style boudiné vous sautera aux yeux.
relisez l’extrait de christiane est dites moi si vous avez souvent l’occasion de lire des phrases aussi grossière :
« Jeter la clé est encore appeler une main après soi qui cherche, qui fouille parmi les pierres et les ronces et les douleurs et les feuilles mouillées, noires, gluantes de boue, ou craquantes, ou coupantes de froid, de la nuit… »
c’est le summum de la vulgarité !!!
Chaloux dit: 30 avril 2013 à 17 h 18 min
Sont-ils bêtes, mon dieu, tous ces jean-foutre.
Miroir mon beau miroir dit: 30 avril 2013 à 18 h 04 min
Chaloux dit: 30 avril 2013 à 17 h 18 min
Sont-ils bêtes, mon dieu, tous ces jean-foutre.
Retour aux choses sérieuses: j’écoute en ce moment The Bony Men, un jeune groupe de musique traditionnelle irlandaise, très inspiré par le légendaire The Bothy Band des années 70, avec Matt Molloy, Donald Luny, Tony MacMahon1, Tommy Peoples, Tríona Ní Dhomhnaill, Mícheál Ó Domhnaill, Paddy Keenan et Paddy Glackin.
The Hop Jigs & The night They Drove Old Dixie Down sont très réussis. Ambiance session garantie;
« Jeter la clé est encore appeler une main après soi qui cherche, qui fouille parmi les pierres et les ronces et les douleurs et les feuilles mouillées, noires, gluantes de boue, ou craquantes, ou coupantes de froid, de la nuit… »
c’est le summum de la vulgarité !!!
Elle est con, cette phrase de PQ : c’est clair, il faut l’admettre…
Curieuse sympathie que certains d’entre vous continuent d’avoir pour un mouvement catho terroriste pro-nazi comme l’IRA et une de ses icônes, M. Bobby Sands… Anti-tatcherisme primaire? Inconséquence politique? Inculture? Panurgisme crypto germanopratin?
« Je ne suis ni bête, ni ignorant. Je suis au contraire un homme extrêmement cultivé, professeur sérieux et aimé de mes élèves qui m’en remercie et connu par ma hiérarchie pour être un homme extrêmement cultivé et très intelligent, reconnu comme tel. C’est vrai en plus. »( rédigé par LML)
Mais jusqu’où ira-t-il ? Jusqu’où ?
Il me semble avoir lu ici que certains considéraient ce Bobby Sands et ses 10 compagnons, morts de faim par leur propre imbécilité, comme des vrais cons complices des terroristes de l’IRA, minables parmi les minables….
« Jeter la clé est encore appeler une main après soi qui cherche, qui fouille parmi les pierres et les ronces et les douleurs et les feuilles mouillées, noires, gluantes de boue, ou craquantes, ou coupantes de froid, de la nuit… »
Monsieur Chaloux, vous savez pourquoi c’est vulgaire ?
pas seulement parce que ce n’est que du remplissage fait par un type qui a dû lire Lamartine quand il était au collège.
non, parce que ce remplissage est écrit à l’attention de gens comme vous.
même Quignard sait que c’est nullissime.
mais comme il se dit que ça vous plaira il le laisse.
Moi, Oblomov, je trouve que le summum de la vulgarité, c’est (vous y êtes presque) plutôt ce que vous écrivez.
« John Brown tu es marrant en distributeur de punitions, mais vraiment aussi assez ridicule. Les chiens de ta chienne tout le monde s’en fout. Ton blog te monte à la tête. » (rédigé par Chaloux)
je t’emmerde Chaloux, tu entends, je t’emmerde. Je te pisse à la raie. 19h : chauffe Marcel !
Ah ! qu’il est beau l’establishment littéraire ! Enfin, kulturkritk nada, mais activité intense et hostilité vivace… comme dans un magasin de fournitures didactiques… Certes que comme image finale un Marchant de Venise ferait son effet… c’est vrai que Maîtres ancien fonctionne aussi bien…
Supplique à Passou dit: 30 avril 2013 à 18 h 00 min
On va dans le mur empingouiné, là, si on continue à mélanger le privé et le public
Justement le public il devrait y être, en Linux, pas en Windows ploutocratique…
Chaloux, vous êtes un gros con.
Oups ! Marchant de Venise > MarchanD de Venise… pfff…
19h20 : montons d’un cran dans l’injure.
Chaloux, je te merde !
Parle pas de ce que tu connais pas, jicé. tu serais bien infoutu de nous parler de l’INLA, hein, des Stickies et des Provies, et pourtant t’es bien de l’engeance des parachutistes brits qui exécutèrent froidement 14 personnes dont plusieurs ados et des retraités à Derry le 30 janvier 1972.
Le Bogside et le Creggan te font le V inversé. Get me, creep?
John Brown, une certaine précision voudrait plutôt que tu m’écrives: « je te pisse difficilement à la raie ». Quant à m’emmerder, effectivement, je ne crois pas que ça te pose le moindre problème.
« Je te pisse difficilement à la raie ».
Prends ton temps. Rien ne presse.
« je te pisse difficilement à la raie » (rédigé par Chaloux)
Comment ça, « difficilement » ? Qu’insémines-tu par là ? Ce n’est pas parce que tu n’as toujours pas réussi à sauter cette grognasse de Daaphnée que tu peux te permettre de nous pômper l’air sur ce blog. Là, je me rapproche fort du point Goodwin. Good year, Chaloux !
Plutôt belle journée, ici, sur le blog !
Pour en revenir aux « deux moitiés guerroyantes » : « la vie et la mort », 8 h 08, pas très discriminant, non ? Quant à la tentative anglottante de 11 h 53 sur la composition du discours et sa compréhension, interne, elle a le mérite d’exister.
Reste, à propos des deux moitiés guerroyantes du soi, le sentiment que laisse une formulation flamboyante, plus attachée à produire un effet qu’à décrire une réalité un poil plus complexe que le « sacré caractère » trop attendu chez l’Irlandais pur souche.
Est-ce que la réconciliation du crépuscule, lorsqu’elle intervient, ou est annoncée dans des mémoires, ne mettrait pas en jeu la différence entre l’espoir et la réalisation, assez faible pour être passée par pertes et profits ? L’acceptation de ne pouvoir « être et avoir été ». Le devoir accompli ? Ne serait-ce vraiment qu’une bascule vie-mort, le variateur de puissance tourné vers la position extinction ?
Sérénitassdethénébreusement.
Ah, Bloom, la version de Old Dixie par The Band (et même par les Allman Bros) est superbe aussi. Votre appel d’air musical me fait repenser à une galette de vinyle achetée en souvenir d’un premier séjour dans l’île (on veut encore s’imprégner de gaëlisme en rentrant che soi, c’est puissant comme attraction), celle de Michael Tubridy, un flûtiste auteur de « The Eagles’s Whistle » (des sons que j’essayais de reproduire sur ma flûte baroque, très baroque, mais en vrai bois, ce n’est pas du pipo). C’est un musicien qui avait fait la tournée des fermes su côté de Kilrush dans le west Clare et recueilli des mélodies sur place. C’était publié chez Claddagh Records. À Limerick, un jour de pluie encore plus gris que d’habitude, j’ai pu entendre Dolores O’Riordan chanter un traditionnel avec des musicos du cru dans un pub aux murs tendus de velours violet. En ce qui concerne votre remarque sur une écrivaine irlandaise contemporaine taxant la littérature d’O’Brien comme relevant de la bibliothèque rose, je dirais que cette dernière a pleinement conscience de cette critique, je crois qu’elle en joue un peu, s’assurant, en son fors, que si la jeune garde littéraire tient à déchirer en public son grand parapluie (pendant des années ses « Country Girls » et son Pagan Home » ont servi de refuge spirituel a beaucoup en Irlande), elle reste quand même un peu sous son ombrelle, les jours de soleil. (Lennon avait un peu raté son album politique de 1972, notamment sa chanson « John Sinclair », dont j’ai longtemps aimé les paroles simplistes et le riff de banjo, je l’avoue, mais j’étais jeune.)
Evidemment faire du remplissage dans des bouquins de cinquante pages…
L’instrument préféré du jicé, c’est la scie.
Autrefois, on aurait parlé de radotage. Mais non, y radote pas le superfétatoire, y joue de la scie qu’on vous dit.
xlew.m vous me faites plaisir. Je suis très naturellement passé à The Band, indémodable.
Etes-vous allé écouter Matt Molloy et sa flûte dans le pub qu’il tient à Westport, Co.Mayo?
Good man yourself, comme on dit du côté de Clare (And it’s a long long way from Clare to here), un des hauts lieux du bonheur d’être en Irlande, dans un pub, à siroter des Guinness et à écouter ou participer à des sessions!
L’instrument préféré du jicé, c’est la scie.
En plus il n’y connaît rien au rugby.
La « Damdefer » était assez sympathique pour qu’on lui dédie aujourd’hui un pèlerinage ému rien que pour son tortillage de croupe fardée devant la momie en transit du dictateur chilien.
Question d’affinité.
Seculaseculorumablement.
Et ça, JB, c’est effectivement ré-dhi-bi-toire.
-je voudrais un bobin,mais en plus luxueux.
-prenez donc un quignard.
L’instrument préféré du jicé, c’est la scie.
debout le sforza du genrumin
bien c’est toujours pareil, l’homoécuelle quoi!
et vous croyez vraiment toujours que vous parlez littérature ? qu’on peut » parler » littérature ?
je ne veux pas troubler votre séminaire, naire naire de la guerre entre les deux moitiés , et à choisir pour choisir je prendrais l’entre .
Comparer Gontcharov à Quignard pour indiquer que l’un a réussi là où l’autre a échoué, je ne ne vois pas trop ce que cela veut dire, mais quoi c’est la liberté du lecteur, littéralement et dans tous les sens.
Hamlet et Brown sont deux affreux, c’est sûr.
Toujours prêts à taper sur un petit sensible comme Quignard, à l’école communale ils lui piquaient déjà son goûter.
Ils ne partageaient même pas, après.
Quignard est probablement un écrivain qui ne se prête pas à la citation.
J’ai aimé des livres (je ne connais pas celui-là) que j’abordais comme une partita, écrite pour un violoncelle aux cordes un peu cassées mais rafistolées avec art.
On accepte ou non le concert.
C’est une musique particulière, dont il ne faut pas isoler des morceaux comme autant de friandises. Quignard du reste est imbattable dans le domaine des confiseries traditionnelles, les bêtises de Cambrai, les calissons d’Aix, les coussins de Lyon, les ardoises d’Angers…
Il y a chez lui de la coquetterie et de la préciosité, mais seulement pour un auditeur extérieur venu tendre l’oreille.
Il faut le lire comme si l’on s’asseyait au pupitre à côté de lui, pour remplacer l’altiste ou jouer la partie pour piano.
« Vous ne préférez pas Chostakovitch et sa Lady Macbeth de Mtsensk? ou La maison des Morts de Janacek? »
Ces questions sont dénuées de sens.
… de se sentir étranger à ces couillonades terrestres…. Bises !
u. dit: 30 avril 2013 à 19 h 13 min
Donc nous sommes d’accord, petit écrivain mineur que personne ne lira dans vingt ans, sauf Phil, que D. le garde.
Enfin, grâce à Corneau son nom restera dans les anthologies du cinéma, déjà ça.
Dites, U., vous étiez drôlement remonté contre Hollande !
« Qui connaît Monsieur Hollande ? »
Kulturkritk : http://www.youtube.com/watch?v=OahXPjkB2rc
Citation Royale dit: 30 avril 2013 à 19 h 33 min
« Qui connaît Monsieur Hollande ? »
JC, il ne parle que de lui.
« vous étiez drôlement remonté contre Hollande ! »
Ayant voté pour lui, je boirai la coupe jusqu’à la lie, Daaphnée.
(Je n’ai pas de regret, j’aurai du vivre 5 ans en clando pour ne plus risquer ma santé en voyant la gueule de celui d’en face.)
Même réduit à la soupe populaire, partageant un quai de métro avec un collègue biberonneur qui pue des pieds (c’est toi bouguereau?), je resterai un anti-sarkozyste primaire.
Certes que si l’épaisseur des motivations politique se réduit à ça, la situation est critique…
Très cher Chaloux, ce JB n’est intellectuellement et culturellement que très moyen.
Humainement, médiocre.
Physiquement, un tas de saindoux.
Laissons ce mou frustré tréssauter en s’essoufflant, il est au bord de la crise de nerf.
« Physiquement, un tas de saindoux. »
C’est du racisme, Daaphnée !
Ayant voté pour lui, je boirai la coupe jusqu’à la lie, Daaphnée.
Quelle coupe, U ?
En face (UMP), ils n’ont que le dénigrement en guise d’argument. Ne leur emboîtez pas le pas à moins que vous n’ayez des propositions à faire ….. Si ?
De plus, quand on les voit (Cope en tête, suivi du FN) chercher à ramasser les miettes de Frigide la barjotte, c’est à pleurer! Misère!
Cette phrase de Quignard est assez affligeante. Que vient faire la douleur au milieu des pierres et des feuilles mouillées et coupantes !
Jacques, chercher un trousseau de clefs dans des ronces, la nuit, risque évidemment d’être un peu douloureux…
Daaphnée, JB a de bons moments mais quand l’employé des postes se prend pour l’oracle de Delphes, on tique.
Mon jacounet, les connards sont des connards. Autant dire les choses telles qu’elles sont plutôt que se nourrir d’illusions sur la nature humaine. Puis argumenter, oui. En général.
Mais avec de la pourriture, du déchet humain, c’est simplement sans intérêt.
« En face (UMP), ils n’ont que le dénigrement en guise d’argument »
Des deux côtés, Daaphnée, selon qu’ils sont dans l’opposition ou la majorité. Prenez un peu de hauteur !
« Mais avec de la pourriture, du déchet humain »
ça me rappelle un certain discours ancien ?
JB a de bons moments
Disons, Chaloux, qu’il a eu la chance d’aller à l’école.
Pas plus.
« Quignard est probablement un écrivain qui ne se prête pas à la citation. »
Argumentation un peu tirée par les cheveux, u (comme dans TartUffe) ?
Disons que comme vieux trombones essoufflés John Brown et Chaloux sont équivalents : avoir de bonnes lectures et références ne signifie rien si l’on prend les questions par le mauvais vers…
Mais non, Jacounet, quand vous avez le sentiment d’avoir affaire à des merdes humaines, il n’y a aucune raison que ce sentiment ne soit pas fondé !
Je viens de lire « Eichman à Jerusalem’ de HA, je vous le recommande.
Il ne faut pas être naïf !
Il y a des moments de l’Histoire où la médiocrité de certains a mis en péril l’Humannité dans ce qui la distingue de l’animal, que dis-je … d’en deça de l’animal .
Tous les hommes ne valent pas.
il n’y a aucune raison que ce sentiment ne soit pas fondé !
assez bien torché..
s’asseoir dessus vaut déjà vouloir
quant à y rester..
Daaphnée dit: 30 avril 2013 à 21 h 07 min
Mais non, Jacounet, quand vous avez le sentiment d’avoir affaire à des merdes humaines, il n’y a aucune raison que ce sentiment ne soit pas fondé !
s’asseoir dessus vaut déjà vouloir
quant à y rester.
Les humains sont dotés de parole, c’est là que réside l’espoir .
C’est impressionnant… quelqu’un dit « Je viens de lire ‘Eichman à Jerusalem’ de HA, je vous le recommande », et vous vous dites « Non, ce n’est pas possible, c’est un livre qu’il faut avoir lu en 64 max 65, pour ceux qui ont mon âge »… et c’est là que le temps nous rappelle qu’il est un coup bas du Temps…
Je vois qu’on est dans les hautes sphères de la pensée, ce soir, avec Daaphnée…
Assez affligeant à lire ! Et aucun effort pour rendre le niveau de ce blog un peu plus acceptable. Toujours la même médiocrité.
Qu’en a-t-elle compris au fond de sa lecture de Eichmann à Jérusalem ?
Simplement ceci : « quand vous avez le sentiment d’avoir affaire à des merdes humaines, il n’y a aucune raison que ce sentiment ne soit pas fondé ! »
C’est un peu court… Mes élèves de 5è qui parfois viennent me parler spontanément de la Shoah à la fin d’un cours parce qu’ils ont vu un film ou lu un livre sur le sujet et viennent me demander des précision ou simplement échanger quelques mots avec moi, ont des réflexions autrement plus profondes et intéressantes sur le sujet, et pourtant ils n’ont pas lu le livre de Hannah Arendt. Et ils n’ont que treize ans. Il faut dire que ceux-là sont de brillants élèves.
Mon pauvre, ML, vous n’avez pas lu H à Jesusalem.
En voulez-vous mon commentaire ?
Je ne suis pas certaine d’avoir envie de vous le donner.
En revanche, je peux vous recommander de le lire parce que je me souviens de votre expression à propos d’Eichman: « un pauvre homme ». Permettez-moi de vous dire que l’expression est impropre.
N’importe quoi ! Vous me faites rire. Evidemment que l’expression est impropre, mais c’est fait exprès !
NB: je ne sais pas si vous avez des élèves « brillants », ML, mais vous vous ne l’êtes guère.
A vous de jouer .. puisque vous jouez, en croyant .. et en croyant ne pas être en train de « jouer », tel un gosse de 12 ans.
renato, vous êtes abracadabrantesque, comme d’hab… C’est votre bon versant, sans aucun doute.
Daaphnée, quand cesserez-vous d’être une petite fille ?
Ce que je constate, c’est qu’on ne peut plus dire qu’on vient de lire un livre qui vous a paru frappant, sans déchaîner un flot de sottises. Aujourd’hui, c’était journée de lecture. Cet après-midi, j’ai lu les entretiens Quignard le solitaire, et ce soir je relis Le Don des Morts de Danièle Sallenave. Mais je ne dis plus rien. Chat échaudé craint l’eau froide.
Daaphnée, un chapon vient de vous poser une question. Répondez SVP.
ML, que n’avez-vous atteint l’âge d’homme.
Celui où très … incompréhensiblement, obscurément peut-être, on prend le « risque » d’avoir des enfants.
Tu parles d’un argument !
Nombre de génie de toutes sortes morts sans descendance !
N’importe quoi ! Argument de femelle en rut !
« N’importe quoi ! Argument de femelle en rut ! »
La nasarde de Daaphnée, Mauvaise Langue, est au contraire parfaitement légitime.
C’est une question qu’elles posent avec un mélange de douceur (c’est un fruit de la jouissance) et d’ironie (vous ne serez jamais à la hauteur, nous sommes les kath’etôn qui repoussons l’obstacle, etc.).
Tu parles ! Arrête ton char, ueda ! Et fais plutôt gaffe au virage devant toi…
Nombre de génies sont morts sans enfant. LML n’a pas d’enfant. LML est un génie.
Et Socrate est un chat.
Raspoutine était donc d’origine islandaise ?!
« que n’avez-vous atteint l’âge d’homme.
Celui où (…) on prend le « risque » d’avoir des enfants. »
On dirait du Philippe Régniez, Daaphnée !
Fragments matinaux de réalité têtue:
– James Joyce demeura citoyen britannique jusqu’à sa mort. Pas faute d’avoir cultivé, de façon ambivalente, la matière d’Irlande.
Le 22 août 1909, il écrit à Nora: « Comme je suis las, las, las, las de Dublin! C’est la ville de l’échec, de la rancoeur et du malheur. J’ai hâte de l’avoir quittée. »
– Flann O’Brien: « Dublin est un fumier, Dublin est un taudis, vous m’entendez. Au mieux (dans Fitzwilliam Square) c’est une cage à poules dorée à usage professionnel. Au pire, un tas de fumier vautré sur pilotis, dégageant constamment une putride odeur de rance et de loyers malpropres. »
– Brian Cowen, premier ministre entre 2008 et 2011, considérait que l’Irlande devait être une marque commerciale (‘Brand Ireland’). Forte réaction des écrivains irlandais qui rappellent que les grands noms de la littérature irlandaise, Sean O’Casey, Flann O’Brien, Peadar O’Donnell, Sean O’Faolain etc. ont toujours été d’une intraitable férocité à l’égard de la société conservatrice, religieuse et repliée sur elle-même dans laquelle ils vivaient. Garder à l’esprit que l’abolition de la censure religieuse sur les oeuvres littéraires date de …1972: parlez-en à EOB.
C’est rien de dire que les relations entre l’Irlande et ses créateurs sont passionnelles.Probablement ce qui manque ailleurs, même si chez les nouvelles générations d’écrivains (Anne Enright, D.Madden, D. Bolger, R.Doyle, D.Healy, C.Toibin, C.McCann), la question de l’irlandité’ n’a plus la même centralité.
C’est une question qu’elles posent avec un mélange
Vous me faites rire, U., avec votre « elles ». Vous n’en sortez pas ! Bleu d’un côté, rose de l’autre:l’humanité dissociée !
Et ML !
Notre gros lapin renfrogné avec son « argument de femelle en rut » !
Perdu entre l’ordre des idées et celui de la reproduction. Misère !
So help me god.
Voeux du 1er mai d’une sénatrice ump des Français de l’étranger ; acrochen sie sich, ça vaut le détour:
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Chers compatriotes, Chers amis,
Voilà 452 ans, aujourd’hui, que perdure, en France, la coutume d’offrande du muguet. C’est, en effet, le 1er mai 1561 que le roi Charles IX, à la veille de son couronnement, décida d’offrir à toutes les dames de la Cour un brin de muguet, en guise de porte-bonheur.
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Curieusement, madame la Sénatrice oublie de préciser que depuis 452 ans le 1er mai est la fête du travail en commémoration des émeutes ouvrières de Chicago.
Et vous qui croyiez naïvement que la réécriture de l’histoire, c’était un truc pour les dystopies à la Orwell! Sachez, malheureux, que c’est une pratique encore très en vogue à la cour des G(u)éants, dynastie bâtarde qui n’eut jamais, ni de près, ni de loin, aucune relation avec cette histoire de bulgares infirmières détenues sous la tente que le Khadafi devait planter plus tard dans le camping 5 étoiles de l’Elysée.
Un brin de muguet, un bouquet de mensonges, quelle différence?
Parlons de la Cour du GrandMou : le marquisat de Fabius and Sons vous inspire quoi, cher, très cher, coûteux, Bloom ?
Pas si grand que ça Mou, je le suis bien plus, c’est un Moyen Mou, un normal, quoi. Ses veules courtisans ont l’échine souple, comme de juste, mais il semble qu’ils n’aient pas besoin d’argent sale provenant d’une dictature sanglante où l’on emprisonne et torture homme et femmes pour un pet de travers, que je sache. Sont où les grands principes du contempteur de Bobby Sands? 2 poids, 2 mesures? Toujours pas de colonne vertébrale dans cette posture, confusion extrême, tropisme fascisant, comme d’hab.
J’apprends que les grand fonds de la Mer de Java recherchent de l’invertébré – les calamars ont grand appétit ces temps-ci. c’est peut-être le moment de vous rendre utile: vous êtes un poids mort pour la société et c’est moi qui paie votre retraite, au cas où vous n’auriez rien compris, comme d’hab.
LE Mou
Non, le G(u)éant aux pieds d’argile (et toute la droite avec lui), ne s’enfonce pas.
La « gauche » ayant fait naufrage, ne serait-il pas quelque peu exagéré de prétendre que tout va pour le mieux?
Il est urgent de se consoler avec les moyens du bord, une température délicieuse, une eau enchanteresse, et une bière chillée divinement, inhumainement, exquise. Le but? Se dire que mieux serait intolérable.
Contre le ‘chaos’, le ‘comos’, le vieil équilibre des Anciens….
Vous me faites rire, U., avec votre « elles ».
Bon.
Pris à la lettre, c’est foireux, c’est sûr.
Une pure figure de rhétorique… adressée à notre ami ML !
…
…somme toute une histoire de charrue devant les boeufs,…
…la volonté précipité de vouloir vite bien faire tout seul,…etc,…comme partout,…
…
Il me rend joyeux, Bloom : il paiera ma retraite, et y en a pour un moment … et personne ne paiera la sienne !
Et le fils Fabius, d’où vient l’argent…?
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