Une onde faite femme
On reconnaît un écrivain à sa voix. Il n’est que de le lire pour l’identifier. Un livre d’où elle ne se dégage pas, quand bien même d’autres l’appelleraient style, ton ou petite musique, n’est pas d’un écrivain mais d’un auteur. Une page, un paragraphe parfois même une seule phrase suffisent à mettre un nom sur un texte, dès lors que l’on prête l’oreille au son qu’il émet. S’il est d’un inconnu qui signe là son premier roman, la voix suffit à flairer un nouvel écrivain. Ou pas.
Elle permet de savoir à qui on a affaire, et qu’un tri s’opère. Qu’il s’agisse de Modiano, de Proust ou de Duras, la voix qui émane du livre ne trompe pas. Avec les étrangers, c’est plus délicat car la voix peut varier selon le traducteur, celui-ci superposant la sienne propre au romancier qu’il interprète en français. Mais des écrivains que l’on a eu le privilège de côtoyer et d’aimer, on retient au fond davantage la voix de la personne que celle de ses écrits, lesquels sont avant tout le reflet de son travail.
Des disparus dont l’absence nous dévaste, nous conservons des images si ténues, des odeurs si fugaces, des écrits si durables, mais leur voix ? Nous pouvons pourtant en rêver tout autant. La présence des morts passe souvent par elle ; de leur vivant, on ne l’écoute pas tant elle fait corps avec eux ; après, elle revient nous hanter si fort qu’elle peut faire corps à nouveau mais avec nous. La voix est la seule partie du corps qu’on ne peut enterrer. Les cordes vocales on peut, pas la voix. A la tristesse née de la disparition s’ajoute la prise de conscience que jamais plus nous n’entendrons le timbre familier de l’être cher, ses silences aussi. Les photos ne sont que des traces, quand la voix est aussi un prolongement du corps.
Poétesse et traductrice, Ryoko Sekiguchi est une japonaise de Paris qui écrit en français depuis 2003. La Voix sombre (112 pages, 9 euros, POL), petit livre car bref et compact, est porté par une lumière intérieure que n’annonce pas son titre. De sa méditation sur la vraie voix de nos semblables éclipsés à jamais émerge une singulière voix d’écrivain. Sa double culture, qui lui fait naturellement comparer les mœurs japonaises et françaises, l’a poussée à confronter l’absence de culture de la voix enregistrée dans son pays d’origine avec l’abondance de voix enregistrées dans son pays d’adoption.
Ce constat lui est venu à l’écoute, régulière, passionnée et à toute heure, de France Culture, exceptionnel conservatoire de voix. La radio étant par excellence un support fantomatique, Ryoko Sekiguchi s’est laissée caresser par des fantômes de voix au fil de ses réflexions nouées en fragments. C’est aussi que ce media s’adresse publiquement à chacun de nous personnellement ; il nous parle à l’oreille, parfois même en chuchotant. Mais si riche qu’il soit, il ne nous fera jamais entendre les voix d’autrefois. Il manquera toujours au biographe d’un écrivain d’avoir une idée, même fugace, de ce à quoi pouvait ressembler la voix de son héros, quand bien même tenterait-on de reconstituer la sonorité de Stendhal ou de Voltaire par les témoignages ou l’étude des correspondances.
Le souvenir de la voix de son grand-père qu’elle n’a pas enregistrée hante ses pensées. N’en demeure que sa voix mentale. Car une exilée a encore plus de mal à croire à la mort de l’être cher, il est encore plus long à mourir ; elle l’a apprise par un coup de fil du Japon, par une voix lui annonçant qu’elle n’entendrait plus jamais « sa » voix. Elle évoque le grain de la voix avec la sensualité généralement réservée à célébrer le grain de beauté. Ce qu’elle dit du timbre de ceux qui sentent leur mort proche bouleverse par l’éclat de sa vérité poétique,
« leur voix en quelque sorte habillée pour l’au-delà (…) qui prévient qu’elle ne se suivra plus, qu’elle atteint à son terme, comme une bande magnétique qui se termine donne des signes que la fin approche, par un grésillement ou de petites coupures ».
Avec une légèreté et une délicatesse mêlées de gravité, Ryoko Sekiguchi nous enjoint d’ enregistrer la voix des êtres chers, notre temporalité dut-elle en être troublée à jamais par ce « présent pour toujours » (on peut feuilleter le livre ici). Elle réussit à effleurer l’universel sans jamais cesser d’être intime. Au terme de cet éloge de l’ombre de la voix, elle n’est plus qu’une onde faite femme. On en sort grandis, et comme lavés de la bêtise des jours.
(« Ryoko Sekiguchi » photo de Felipe Robin illustrant la lettre de la poétesse à Madame Butterfly)
609 Réponses pour Une onde faite femme
Ne perdez pas votre temps, Chaloux, il se trouvera toujours des gens qui se convaincront qu’une certaine intelligence d’une certaine culture en font des guides universels.
Chaloux, je vais tenter d’écrire un article sur mon blog « Clopineries », histoire de m’éclaircir les idées et d’expliquer ce que je pense de ce que vous appelez « l’idée de Dieu ». Je vous invite très cordialement à venir en discuter, si vous en avez le goût. Par contre, je dispense tout aussi cordialement Jc de la moindre visite ! (je viendrai signaler ici l’article, quand je l’aurai rédigé !)
Bagnolet, ça parle?
Clopine, peut-être faut-il commencer par se demander de quelle nature est l’intuition mystique. Ensuite lire quelques auteurs : au hasard, Maître Eckhart, Bossuet et bien sûr Spinoza. (Et même Teilhard de Chardin, cet immense vent salutaire).
Oui, Chaloux, je suis d’accord avec vous sur les liens qui ont pu (et qui peuvent peut-être encore) exister entre l’antisémitisme et une certaine extrême-gauche. Mais il se trouve que j’ai pas mal d’ami(e)s classés « extrême-gauche », chez Alternative Libertaire, dans des syndicats comme SUD-PTT, au NPA aussi, à la CNT, à la Fédération anarchiste : et aucun d’eux, je dis bien aucun de ceux que je considère comme « mes pairs », n’est antisémite, au contraire, ce sont TOUS des militants qui se battent contre ce fléau (ce qui n’empêche pas d’avoir une vision critique de l’état d’Israël). Vous savez, je vis aux champs et suis fort proche de militants de défense de l’environnement. La même chose peut être constatée pour les écologistes : les idées « écologistes » ont amené des rapprochements entre certains idéaux d’extrême-droite, comme le nazisme, par le passé… Je crois qu’en réalité, il n’est pas de troupeau sans brebis galeuse. Mais je suis absolument sûre et certaine que mes potes et moi, (qui ne suis pas encartée, je le précise !) nous ne POUVONS PAS tomber dans ce type de haine irrationnelle et répugnante. Voilà tout.
Bloom dit: 20 avril 2016 à 11 h 18 min
Bagnolet, ça parle?
On ne sait pas ce que veut dire Blooming Pimple, et c’est bien mieux comme ça. Certains de nos grands auteurs gagnent à demeurer obscurs. Dès qu’ils s’éclairent, c’est la catastrophe!
Nuit debout !!!
Culs de plomb !
Une bande d’abrutis, bourrés, de laissés pour compte de la société active et libérale, de fêtards incorrigibles, de rêveurs sans neurones… uhuhu !
Gauchistes débiles, Ecologistes en perdition, Syndicalistes perdus … et qui parlent … parlent … parlent … en AG (!)… pour ne rien dire !
Clopine, je veux bien vous croire. Je suis persuadé que toute forme d’antisémitisme devrait être punie de très lourdes peines. C’est un crime posé sur des dizaines de millions de crimes.
Clopine lisant Maître Eckhart, c’est le singe tapant sur le clavier au hasard, et la Bible qui en sort par un miracle probabiliste !…
Je ne vois pas au nom de quoi la lutte contre l’antisémitisme devrait supplanter la lutte pour la liberté d’expression….
Il est plus important de contester la doxa que de la respecter.
Chaloux, si votre liste est un préalable indispensable pour être autorisée à parler de l’idée de Dieu, je suis bien entendu disqualifiée. Cependant, le sujet m’a toujours intéressée, et j’ai glané, ici ou là, quelques éléments. Notamment en visionnant avec un intérêt passionné les remarquables séries de Mordillat et Prieur, « corpus christi » ou « l’origine du Christianisme ». J’ai lu Voltaire, et Montaigne, et Condorcet aussi… (et la Bible, of course, ce que peu de gens font, en réalité, autour de moi) Et suis depuis toujours intéressée par la question, qui m’a menée aux livres de Michel Onfray, (avant qu’il ne tourne people), à d’autres encore. Et si je n’ai lu les auteurs que vous citez « dans le texte » (mais j’ai quand même fréquenté un peu Paul de Tarse et Saint Augustin), j’ai beaucoup croisé leurs thèses dans d’autres ouvrages, où ils sont cités et analysées. Est-ce suffisant à vos yeux ? Je ne le sais pas, mais si « non », je l’avoue : je ne suis pas assez avancée pour parler avec vous…
je dispense tout aussi cordialement Jc de la moindre visite !
c’est toi lchouchou..et ha la fin t’es plus fort que tarzoune
https://www.youtube.com/watch?v=v_p8khzyK-E
Clopine, Mordillat et Prieur sont très contestés.
JC, c’est curieux chez vous ce mélange d’homme de goût et cette mentalité très appauvrie et assez misérable de patron d’une boîte de nettoyage industriel en zone franche.
boumou n’est rien d’autre qu’un gros naze primitivement expressionniste. Cette faculté à prendre ses désirs pour la réalité en fait un personnage de tyran falot qui n’aurait jamais régné sur rien, pas même sur lui-même. quel pesctacle! … Comme disent les petits enfants.
Rien de plus sur le « courageux et inconscient »
plaqué sur le visiteur du soir de la République ?
Le commentarium laisserait passer une occasion
de gloser sur une conjonction de coordination ?
Courageux ET inconscient, vraiment ?
Incourageusement.
Clopine, si vous vous sentez dans la difficulté à propos de Maitre Eckhart, Bossuet et Chaloux … laissez tomber !
Cela nous reposera !
« JC, c’est curieux chez vous ce mélange d’homme de goût et cette mentalité très appauvrie et assez misérable de patron d’une boîte de nettoyage industriel en zone franche. » (Chaloux)
Mon cher, j’ai tellement pratiqué d’énarques, de préfets, d’hommes et de femmes, politiques ou autres, qui n’arrivaient pas à la cheville d’un petit patron de boite, voire de chômeur « mal-né », que je trouve votre réflexion…. assez ….disons, pour ne pas être insultant : appauvrie et misérable !
JC, bien répondu.
Bien répondu, JC, mais vous n’en êtes pas moins un sinistre esclavagiste.
fais gaffe..baroz a anfilé cette gueunon de chaloux suite à grossière flatrie dont il a tant le gout de..et il en a pécho une grosse bléhno..c’est les communiqués hofficiels..car tu sais combien hon se fout de nous en tout
mon copin micouille..lachement c’est un dogme
bouguereau dit: 20 avril 2016 à 11 h 52 min
» Et je compris de quoi pouvait être capable
La lâcheté chargée de haine, le dégoût
Qu’a d’elle-même une âme où s’amasse un égout,
Et ce que méditait ta laideur dédaignée;
On devine la toile en voyant l’araignée. »
Victor Hugo.
Je crois qu’en réalité, il n’est pas de troupeau sans brebis galeuse
tu sais clopine quekfois faut faire comme les cochons en batrie..une bonne piquouse! jicé en bon french doctor va tla faire pour rien..il ne se dispense pas
Chaloux, vous vous faites une fausse idée des esclavagistes : nous sommes joyeux, très joyeux … vous devriez essayer ?!
boumou est ce que Tournier appelle un « anusien ». Cela vient probablement de trop d’irrégularité à vider sa poche.
Chaloux, là-dessus je ne suis (plus) d’accord avec notre Victor national. Si l’idée d’Hugo est bonne, sa métaphore, là, pêche un peu par préjugé anti-arachnéen ! Or, si certaines araignées sont en effet peu sympathiques, que dire de la fascinante beauté d’une Epeire Diamède : http://www.quelestcetanimal.com/wp-content/uploads/2010/12/DSC02415.jpg
Bougboug, j’ai l’intention d’offrir à une amie normande pour la Noel (c’est une fête annuelle de ces crétins de chrétiens commerçants), un flacon de « Gaz Sarin » de Christian Dior….
A demain !
Remarquez, JC, que les propos abominables de la populace Cégétiste diffusés (diffusés, hein…) à propos de Thierry Lepaon ne m’incitent guère à la fraternisation. En les entendant, je nous croyais revenus au temps des Massacres de Septembre.
@ polémiqueur,
c’est du joli :
https://twitter.com/myricau/status/721674765329686528/photo/1?ref_src=twsrc%5Etfw
Très beau Clopine, la nature ne tient pas toujours le même langage que les poètes. Mais, comme dirait Feydeau (à propos d’un « infâme Cauchon ») « ça fait image ».
On se demande qui se cache derrière tant de bassesse et de bêtise contre Finkielkraut. Tout de même un problème.
Ca, oui. Si vous regardez par exemple le costume de guerre des samouraïs japonais, eh bien, ils ressemblent furieusement à l’habillage de nos frelons : mêmes couleurs, et sans doute même effet recherché…
Clopine, quand on lit Eschyle, on a parfois l’impression de sentir passer l’intelligence humaine de la ruche à l’homme. Fascinant.
Article pour ceux qui n’aiment pas les mendiants :
Polé, à 11h43.
l’expression » courageux et inconscient » à propos d’un cristalisateur de haine,n’engage que son auteur.
A qui on peut reconnaitre une ethique de conviction, qui perdure, contre vents et marées…
Après tout dans un réservoir de voix, il peut bien s’y trouver une voix feutrée qui peut dire des ignominies à voix douce.
Mais vous avez raison, il y a à la fois un glissement de de temps, et de lieu. On est passé de la place de la République, pour revenir sur un plateau télé. Avec le même histrion.
Pourtant les faits, recadrés dans le » journal de référence « du soir, parisien, et sur le net: art. Du 18/04 à 15h15, sont assez nuancés.
Et on apprend, ébahis, que quelques personnes d’un service d’ordre d’une organisation inconnue: « commission accueil et sérénité » a reconduit finkie vers la sortie, alors que sa capacité bien connu de débattre à coups de lattes excitait les extrémistes.
On apprend également que les vidéos postées sur le net, de la vraie-fausse agression, l’ont été du fait d’un groupuscule d’extrème-droite, qui ne doit pas non plus tolérer les Debout. Il n’est pas dit que les amis de finkie font partie de ce groupuscule. En tout état de cause, des gens comme renaud camus ne sont pas cités.
et pour comenchini ta citation d’un con de critique de l’époque ne fait pas une analyse dun bide au box office..hévidemment
…………..
Si j’avais recopié toutes les critiques négatives à la première sortie du film, il m’aurait fallu tripler la longueur du billet.
Si vous avez une autre explication du bide, je suis preneur.
« Le CSA vole au secours d’Alain Finkielkraut : un exemple à suivre »
ça c’est de la zazen attitude. Une attitude d’assis, non ?
Si je devais monter une commission avec les Debout, contre la loi travail, je l’intitulerais: « travailler sur un escabeau, c’est déjà travailler »
La consistance du non-événement
de la place de la République
émerge petit à petit
des témoignages.
Ne faut-il pas bien le vouloir
pour se laisser embarquer
dans l’exploitation
de ce genre « d’actu » ?
Le « héros » d’un soir renvoyé
à ses chères études,
l’expression « courageux et inconscient »
ne méritait-elle pas de passer au marbre ?
Qu’est-ce que le courage ? L’inconscience
y a-t-elle une place ?
Contradictoisement.
« Avec les croisière Q. votre plaisir se multiplie. Car vous le voyez dans les yeux de vos compagnons de voyages ».
Hurkhurkhurk…
Avec l’esclavage ultra-libéral -en cours d’installation- votre souffrance se multiplie. Car vous la voyez dans les yeux de vos compagnons de chaîne.
chaloupe, je n’ai pas trop saisi votre propos de bout de table ce matin. Vous êtes instrumentiste ou huissier ?
C’est à dire que pour ceux qui ont le son, j’en arrive à penser, comment ce qui sort de votre instrument, martyrisé ? ne sortirait pas de votre cerveau de pucelle pour gay, qui découvre l’homme de Piltdown.
Le collectivisme, c’est l’esclavage
Le libéralisme, c’est la liberté
Le fromage, c’est le Hollande !
« Gattaz est le Bossuet que mérite notre temps » TRES JUSTE.
Punir l’antisémitisme de lourdes peines. INSUFFISANT http://www.laviedesidees.fr/La-loi-face-aux-discours-racistes.html
M TRAIN (Patti Smith), oui, un BON MOMENT, cette femme, droguée de café, a de très saines lectures (Sebald, Bolano, Murakami)
Alain Finkielkraut n’est pas « réactionnaire » parce qu’il soutiendrait toujours Israel contre vents et marées ; il n’a pas à être vilipendé dans la rue par les nervis du grand capital.
La vie n’est pas si simple, par hasard, surtout quand elle demande un minimum de cohérence.
Sud-PTT…ouarf!!
Vide de la boîte, je vais vous faire une confidence : j’hésite toujours à dialoguer avec ceux qui sont sous camisole chimique.
chaloupe, la camisole qui vous sert de cerveau est autrement plus conviviale.
Cela dit, votre plainte aux keufs, elle en est où ?
Bagnolet ne parle pas?
Gamin inculte!
« Octobre 2000. Le prix Nobel de littérature est attribué à Gao Xingjian. Les journalistes, qui assiègent alors son domicile de Bagnolet en banlieue parisienne, s’empressent de le décrire comme un îlot de création au dix-huitième étage d’une HLM. Le dissident chinois, qui a fui son pays en 1988 et est devenu citoyen français en 1998, y vit en exil, entre ciel et terre, écriture et peinture. Calme et moqueur, l’intéressé rectifie: «Ce n’était pas une HLM, mais une tour avec une belle vue sur Paris. Mais certains journalistes ont absolument tenu à en faire une HLM.» L’Express
oui, enfin, ce n’était peut-être pas non plus la tour Levant.
Bloomy, je connais Nohant, Choisel, Bar Harbor, La Ferté Vidame et le boulevard Saint-Germain, Monemvasia et sa si touchante maison rouge, Manosque, et même Noyon par admiration pour « Accusativus«, souvent considéré comme le premier -et génial- essayiste de langue française, Ermenonville, Senlis, La Frette et l’avenue Charles Floquet, Ferney, le 102 boulevard Haussmann, le 44 rue Hamelin, le 61 rue de Grenelle et 2 rue du Grenier à Sel, le 120 rue du Bac, le quai de Béthunes, Croisset aussi dévasté de nos jours que l’était son propriétaire à la fin de sa vie, et d’autres maisons auxquelles je ne pense pas pour le moment. Je sais où vit Annie Ernaux car je la croisais souvent lorsque j’étais plus jeune. Mes pas ne m’avaient encore jamais guidé vers Bagnolet. Sans doute parce que j’ai lu Gao assez tard (il y a une quinzaine d’années), en un temps où je ne croyais plus que le génie des écrivains réside dans leur rue. Nohant, qui est un document extraordinaire sur le XIXe est à part (comme La Malmaison sur Napoléon); j’y retourne très prochainement.
Comme la confiture….
Cela dit, votre plainte aux keufs, elle en est où ?
Bah, on ne porte pas plainte contre un boumou. On va lui mettre un cierge à Notre Dame.
Comme la curiosité, Bloomy, comme le goût de la promenade, du voyage et presque de l’errance. Et comme le hasard : j’ai habité Rouen, j’ai séjourné très souvent non loin de Nohant, chez une amie,- un de mes amis est ou était un napoléonien très assidu. etc…
_____ Newport Street, Leeds.
au 33 newport street, une bonne adresse :
http://www.aftouch-cuisine.com/recettes-theme/t%EAte+de+morue.htm
À SCIENCES POPO….LE « HIJAB-DAY »…Quelqu’un se souvient-il du film de Jean Yanne » les Chinois à Paris »….
Ah, les Frankaouïs, quels fendards !!!! toujoursl à , à en faire plus qu’on ne le leur demande, peuple de ronds-de cuir, de besogneux de l’intellect, de culs de sauce, de larbins de toutes les occupations, une sorte de serveurs de soupe par anticipation.
le hijab day, comme manifestation de la gnibergné d’ekchpregnion, en prononçant ça comme si on avait gne la gnurée de gnommes de gnerre gnouillante dans la gnouche.
Obscènes connards qui font semblant de sourire au salafisme talibanisé, à l’islamo-nazisme.
Moi, depuis mon bled de Haute -Loire, où je tente de reprendre des forces, je proclame le « soutane’s day » pour soutenir les curetons pédophages et tiens, avant d’aller faire mon chport, que dirait-on en cestuy blog si les estudyants sorbonnagres et sorbonicoles procalamaient le « téphilim day »….juste une remarque comme ça, quoi.
Ha la Bible quand on aime les massacres c’est pas mal ! Surtout les amoncellements de corps on dirait le réalisme présoviétique du dix-neuvième siècle…
Franchement, Chaloux, vous auriez pu citer le 130 rue du Bac avant le 120…
J’aurais bien visité La Boisserie. Une après-midi, sur une route interminable de Haute Marne (celle qui mène à Langres?), je vois un panneau « Colombey » 20 ou 40km. Je les aurais bien faits, pour le Général, mais ma moitié de l’époque voulait rentrer à La Ferté. Pas de général! Et la Haute Marne, on n’y va pas tous les jours…
l’odieuse duplicité de Wiam Berhouma et la coupable négligence de David Pujadas
ces qualificatifs sont peut-être un peu exagérés, Samuel, faudrait pas prendre les téléspectateurs moyens pour des demeurés, comme s’ils savaient pas à quoi s’en tenir avec poujadasse ?
Le 140, pardon… pas le 130.
Un Langres bien affiné, c’est divin.
Pas plutôt le 140? La Chapelle Sainte-Catherine. C’est vrai qu’il y règne une atmosphère extraordinaire. Mais ce n’était pas un bien grand voyage, j’habitais à 150 mètres…
Chaloux dit: 20 avril 2016 à 12 h 20 min
On se demande qui se cache derrière tant de bassesse et de bêtise contre Finkielkraut. Tout de même un problème.
Personne d’autre que l’intéressé, sans doute.
« Et la Haute Marne, on n’y va pas tous les jours », sauf pour te faire immatriculer, et ceux qui y habitent comme moi, qu’en fais-tu, tête de veau ? la Ferté d’Alphonse Allais, j’vous demande un peu.
MONTAIGNEACHEVAL dit: 20 avril 2016 à 14 h 35 min
« Modération », comme au bon vieux temps…
Tant que vous gardez votre robe de chambre,
http://www.ina.fr/video/I05186600
AOh
Clopine, quand on lit Eschyle Chaloux
C’est un nom à rêver, à deux assurément. D, avez-vous lu Eschyle?
Eschyle m’a toujours fait eschyler.
BISOUS CARDIAQUES
Devinez quel genre de « bisous » enverrait boumou… s’il osait…
Bérénice, je ne lis pas grand chose vous savez. Ça m’ennuie et ne m’apporte rien du tout.
Je préfère écrire des chefs d’oeuvres et m’exprimer ici sur des sujets d’importance. J’aime bien Achille Talon, je vais peut-être en rouvrir un ce soir après le repas qui sera composé de quenelles de brochet graminées au four.
Comme la confiture…. Bloom, vous aussi tartinez volontiers et c’est heureux, que deviendrions-nous sans pain ni confiture, un malheur s’ajoutant au malheur?
Je pense que c’est ce genre de réponse qui vous rassure à mon sujet; si jamais cela faisait naître en vous un quelconque trouble, n’hésitez pas à me le faire savoir, j’en pręparerai une autre.
Quelqu’un se souvient-il de l’extraordinaire M. Franco?
On clôt par un mot délicieux:
Giraudoux à Valentine Tessier :
« Vous êtes terrestre ».
…
…par çui qui fait le moins est le plus à charger,!…sur du papier Q – ministre qualité Panama-trust C°,!…central-profond,…
…
…c’est bieng sûr, la pointe du compost, pour s’y trouver à tourner cul en rondes,!…
…héritiers au baise des picorettes,!…
…
…un The Benny Hill Snox du retour du futur des visiteurs à extra-terrestres D,…Vincent dans le rôle de Roy Thinnès
…
…la liste longue des présidents baiseurs toujours adroits aux très gouines profiterolles,…
…les sans culottes ripoux « olympique » à jour, l’ouverture aux chômeurs démesurés,!…
…pour le Pôle-Sud Emploi bidons,!…
…diversions à terreurs, la classe pour fermer nos gueules pour des têtes de trucs,!…
…soumis, comme citoyen Benny Hill à jour,!…à Panama Papers, Paradis d’escrocs profitables,!…
…la pêche en ligne des club Piranhas,!…Ah !,Oh!Ah,!…
…l’hamerçonnage au quotidien du Visa central club,!…
…café thé à la brouette,!…chocolat à la levrette !, nutella à la moisette !…
…Benny chez les Trucs, roucoulades,!…Ah,!..Ah,!…
…l’art des attentats attendus pour se réélire, en plusieurs volumes,!…encodex,!…etc,!…
…chassieux
…chiadés, etc,!
moi , je viens de terminer « le professeur Grifaton » de Célileste et Balibar
Valentine Tessier dans le rôle d’emma Bovary et Saturnin Fabre dans celui d’Hommais, saprichtine
« Vous êtes terrestre ». C’est beaucoup mieux que rupestre, il existe un certain confort à être sorti de la grotte où affolaient tant d’ombres et sonorités effrayantes.
Non mais Passou i y est pour rien il a que six rames et deux bras… Donc la modo elle est comme l’eau elle s’enflamme…
Après le comédien Alain Finkielkraut, la philosophe Véronique Genest agressée place de la république. Jusqu’où iront-ils ?
Pour partir à la découverte de Bagnolet, un extrait de mon « Promenades dans le Grands Paris » :
« Tournons, légèrement à gauche, dans l’avenue de la République. Puis, tout de suite à droite, dans l’avenue du Général-de-Gaulle. Nous apercevons, sur notre gauche, la rue du Château, qui conduisait jadis à la splendide demeure aristocratique des Orléans, que nous allons bientôt évoquer. Au bout de l’avenue du Général-de-Gaulle, nous croisons l’échangeur de la porte de Bagnolet et de l’autoroute A3, décidé en 1960 et achevé en 1969. Une des plus importante implantation autoroutière urbaine d’Europe, qui partage désormais la ville en deux parties distinctes et a substitué à l’ancien centre historique organisé autour de la mairie, un peu plus loin, une nouveau centre essentiellement dévolu aux commerces et aux tours de bureaux.
Traversons maintenant, en empruntant le trottoir de droite, cette large zone, l’une des dernières manifestations de l’urbanisme encore en vogue à Paris durant la première moitié des années 70, sous l’ère du président Georges Pompidou. Juste avant que son successeur ne mette un terme à l’essor des « radiales » pour les automobiles et des gratte-ciel pour les humains. De cet héritage, relativement récent, émergent incontestablement les tours jumelles des Mercuriales, construites en 1975-1977 par l’architecte Serge Lana. D’une hauteur de 141 mètres, antennes comprises, ces deux tours (Tour Levant et Tour Ponant) s’inspiraient ouvertement des tours jumelles du World Trade Center de New York. Elles faisaient partie d’un vaste projet de quartier d’affaires de l’Est Parisien conçu pour équilibrer le quartier de La Défense, à l’ouest. Cet ambitieux programme, qualifié par certains de « La Défense du pauvre », fut interrompu par le premier choc pétrolier. Deux ans auparavant le même architecte avaient achevées les tours Gallieni I (actuellement en cours de complète rénovation) et Gallieni II, d’une hauteur sensiblement moins élevée et qui se dressent fièrement à notre gauche.
Attardons-nous un instant sur le grand bâtiment blanc qui abrite le Novotel, à gauche de la tour Gallieni I. C’est à cet emplacement que s’élevait le château de Bagnolet, séjour favori de la famille d’Orléans, acquis en 1719 par la duchesse d’Orléans, épouse du Régent. C’était devenu, après agrandissements et embellissements successifs, une fastueuse propriété de 56 hectares, avant d’être vendue en 1769. Dès l’année suivante, le parc fut morcelé, déboisé et cédé par lots, tandis que le château était démoli. Le seul vestige de ce splendide domaine est le pavillon de l’Ermitage, construit en 1734 par l’architecte Serin, qui se trouvait à l’extrémité ouest du parc et visible désormais dans le jardin de l’hospice Debrousse (148, rue de Bagnolet), dans le 20e arrondissement.
De nos jours, la vocation résidentielle de Bagnolet s’est totalement démocratisée, ainsi qu’en attestent, entre autres multiples exemples, les imposantes tours d’habitation, érigées sur le versant est de l’ancien domaine des Orléans, à notre droite. D’une superficie actuelle de 257 hectares et totalisant 33 000 habitants, la commune, à gestion communiste depuis 1928, compte pas moins de 14 500 logements sociaux (46% du parc locatif) !
Toujours depuis le trottoir de droite, observons encore, de l’autre côté de la gare des autobus, l’énorme masse miroitante du centre commercial Bel-Est et de l’hôtel Campanile, devant laquelle s’entrecroisent les voies sur pilotis de l’autoroute A3. »
Le Grand Paris
Jibé dit: 20 avril 2016 à 16 h 08 min
un extrait de mon « Promenades dans le Grands Paris »
Signalons aussi l’extrême nullité de cet opuscule.
Impossible de dire du mal (il est nul) du bouquin de baroz.
Les colargols veillent.
http://www.ina.fr/video/I05186600
..tlé joli..ni dracul ni finki mais le collier..le collier..tiens ça me rappelle un safari au gros
http://le-tampographe-sardon.blogspot.fr/2010/05/safari-photo-du-premier-mai-2010.html
tu vois baroz que c’était des henragés dézingueurs tes copins..y’a un bel article dans le guardien sur la perte du savoir faire urbain en oxident
cette fois y en a marre dit: 20 avril 2016 à 15 h 54 min
en solidarité avec ces victimes, soutien du maître à panser de pq et lamarinette https://lamula.pe//media//uploads/t/069583cbb74ea8f49bbdd830384087a8.jpg
20 avril 2016 à 17 h 04 min
http://www.ina.fr/video/I05186600
..tlé joli..ni dracul ni finki mais le collier..
..le collier..me rappelle une chasse au gros
http://le-tampographe-sardon.blogspot.fr/2010/05/safari-photo-du-premier-mai-2010.html
besogneux de l’intellect, de culs de sauce, de larbins de toutes les occupations, une sorte de serveurs de soupe par anticipation
achyle chaloux en livrée d’aparat
Au bout de l’avenue du Général-de-Gaulle, nous croisons l’échangeur de la porte de Bagnolet et de l’autoroute A3
–
Génial ! Je courre l’acheter. Il en reste ?
Obscènes connards
..des entrepreneurs..des odassieuses..a science po y osent eux !
t’as pas fait pas science po dédé..fais pas ton malin
Chaloux a mis un lien qui renvoyait à un article annonçant le décès de Robert Franco qui fut pendant plus de 30 ans le gardien,le guide & le conservateur du château de Nohant.J’ai visité de nombreuses fois le château,qui était à 200kms à peu près d’une maison de famille. La 1°fois où j’ai découvert le château, c’était en 1960, pour le 15 aoùt. Il n’était ouvert qu’exceptionnellement pour les fêtes et peut-être les dimanches.J’étais jeune lycéenne et cette balade ne m’enchantait guère, accompagnée de mes parents et d’un couple de cousins niçois. Odeur de renfermé,pièces sombres,un discours que j’écoutais à peine. Un homme assez petit est arrivé , il disait que nous pouvions rencontrer Aurore Sand. Nous étions seuls visiteurs, et on nous fait monter tout en haut dans ce qui était l’atelier de Maurice. Dans un fauteuil, il y avait une vieille dame engoncée dans une grande robe noire, avec une sorte de mantille sur la tête et très maquillée.A un moment, il me dit,viens voir, Aurore va te dire ton avenir,elle va te lire les lignes de la main. Je lui tendis ma main gauche. Que m’a-t-elle dit???j’étais très impressionnée; ma mère ,passionnée de George Sand lui posait des questions. Et nous sommes partis. En 1961, nous retournons au château, des cousins alsaciens, cette fois. Le scénario avait changé. Aurore était-elle déjà décédée ?? Un homme dynamique,svelte, qui racontait des tas d’histoires; un cousin curieux d’histoire locale qui se montrait aussi intarissable que le gardien. Et ce fut passionnant, des détails, sur tout, le théâtre de marionnettes de Maurice,les pièces qu’on y jouait,etc..J’ai demandé à monter jusqu’à l’atelier de Maurice, on n’était que 5, on est monté.La vieille dame n’était pas là. Le guide, c’était Robert Franco, je l’ai su par la suite. Je suis retournée de nombreuses fois au château,y emmenant des amis; pour la saison Chopin.Mais il y avait foule et plusieurs guides, il fallait ruser pour avoir Robert Franco dont la renommée était grande. Cela fait référence à un lointain passé; la maison n’est plus à moi.Il y a peu, des amis chinois, coréens,m’ont demandé de les y emmener, passionnés par G.Sand. Visite rapide, peu de détails, des inexactitudes, j’étais affreusement déçue; une vraie librairie dans les anciennes écuries, en béton. Ils ont acheté des masses de livres ..et le parfum de G.Sand . « la petite fadette » est un relais étoilé et entoiletté, loin de l’auberge qu’elle fut longtemps. On a beaucoup parlé, ils lisent le français.Je leur ai montré mes rayons G.Sand. Je me souviens des 1° festivals Chopin,magnifiques, les écureuils dans le parc à l’entracte; et de me dire que la propriété devait une bonne part de son succès à l’érudition de R.F., il savait tout,et,à son art de la conversation, à la passion qui était évidente, pour le château (une gentilhommière en fait) et pour la Dame, »un diable en culottes ».
‘tain, troquer une chemise froissée pour un hijab, il a une de ces allures de geisha soumise not’ conférencier à sciencepo Paris, didon. Même M. Houellebecq ne l’aurait pas imaginé. Ce soir je vais peut-être me faire une salade de pissenlits.
bouguereau dit: 20 avril 2016 à 17 h 13 min
besogneux, larbin, serveur de soupe.
booumou dans son intimité.
Quelle sera la prochaine vedette
dont la voix enregistrée sur le pavé
de la République restera un symbole
de courage et d’inconscience ?
Héroïdeusement.
belle évocation, lola, mais que vous avait donc prédit Aurore Sand ? ça c’est réalisé ?
Merci, Lola pour le partage de vos souvenirs… Ce qui m’a le plus impressionnée, à Nohant, c’est la minuscule pièce qui était dévolue à la Dame, pour écrire : elle devait être en permanence dérangée, à la tête, comme elle l’était, d’une maison ouverte et emplie d’activités et de bruit… Le fait qu’elle ne se soit réservée que ce minuscule réduit, et encore, en communication directe avec la grande salle, fait « contraste » avec l’ampleur du talent de la Dame, et l’énormité de son oeuvre… Le théâtre du fils, lui, était bien plus largement doté en espace ! J’ai bien aimé aussi la « modernité » (relative évidemment, enfin Sand l’avait pourvue des équipements les plus modernes de son temps) de la cuisine. Et aussi la table mise, comme si le visiteur était l’invité…
JiBé 18h11. Aucune idée; j’étais en 5° ? je m’ennuyais avec la famille et l’Apparition dans le fond du fauteuil ,noir de la robe, rouge à lèvres sanglant, m’avait terrorisée. J’ai su , après, que cet homme qui nous avait guidés avait été « adopté » légalement par Aurore, que celle-ci était une sorte d’attraction. Miserere; mais elle avait, paraît-il ,l’habitude de lire dans les lignes de la main…J’aurais dû noter, j’aurais fait moins de bêtises! Elle est décédée en 61, et Robert Franco était arrivé, dès 61, sûr; finies les visites à l’atelier où Maurice travaillait avec Delacroix; on va peut-être le restaurer….crainte.
Je connais parfaitement ce parc et je peux vous dire qu’aucun écureuil n’y a jamais mis la queue. Par contre il y a des hérissons en quantité, surtout à la saison des pommes, qu’ils adorent.
Lola, Aurore lisant les lignes de la main. Il y a un portrait d’elle dans la maison. C’était une très belle femme.
Et moi aussi, je peux vous dire votre avenir, il suffit de me demander. Par contre je ne le fais pas en lisant dans les mains, je n’aime pas les mains, je leur préfère encore les pieds. Non, je ferme les yeux et je sais tout, très vite.
Clopine 18h39. Bonne remarque; c’est une partie qui n’a pas été retouchée; en fait, elle écrivait dans une sorte de placard,ses feuilles posées sur un abattement en planches; quand elle en trouvait le temps; en plus il fallait monter à Paris pour discuter avec les directeurs de revues.A Paris, Maurice avait monté avec Lina, un petit théâtre; les textes sont publiés, je les ai, intéressants. Ses gravures sont très romantiques.
Il faut errer dans les chemins de la Vallée Noire, c’est d’un grand charme, jusqu’à Crozant; à Gargilesse,l’été, il y a un monde fou.Et la toute petite maison, avec le légumier à 2 feux, en dit long pour une fois sur la dame qui fumait la pipe ou le cigare ! Bonnes lectures,Clopine.
D° ; la couronne est un peu tombée, néanmoins elle marque bien les quarante quartiers de noblesse qui ornent vos armoiries.
Ma main à couper, D°, il y a dans le Parc de magnifiques écureuils, avec un panache de queue exceptionnel. Les hérissons se mangent grillés, c’est craquant et moelleux; mais, les écureuils ….non, D°, vous n’auriez pas fait cela, NNNNNOOONNN!
Pour les voir grimper aux arbres, et festoyer dans les derniers rayons du couchant, il faut se promener dans l’allée de droite, juste après les dernières notes du piano.Descendre jusqu’en bas, et là virer à droite, un petit bout d’allée, virer de nouveau à droite, s’enfoncer doucement entre les arbres, sur l’herbe, et…attendre, se transformer en brin d’herbe, jusque là, c’est parfait. Si la cloche retentit annonçant la fin de l’entracte, c’est fichu, RV, le samedi ou le dimanche suivant, jusqu’à fin juin; en juillet, vers 10h10h30, il commence à faire nuit, et les écureuils, élégantes et raffinées créatures, aiment les jeux du soleil qui exalte le roux de leur fourrure.
Et puis, D°, pas de chat, même en chaussons de soie. Une bouteille de Champagne à très fines bulles ajoute à l’agrément de l’attente,si vous avez charmé quelque bergère qui s’est égarée…Pulchinella…
Mais le mec qu’a pas d’avenir, s’il le demande, on peut pas lui dire ! C’est un refus de vente, finalement… C’est comme un gus qu’irait passer le permis de conduire à pied !
Normalement j’amène toujours la Yam, l’inspecteur est réjoui, on en parle comme disait Talleyrand…
Je vous recommande la cafétéria du super-U de La Châtre, Lola.
En Bulgarie, pays en complète dégringolade depuis son adhésion à l’Union européenne, une milice est apparue pour faire de façon assez indélicate le travail que n’arrive pas à faire la Police : arrêter et expulser les clandestins.
C’est lamentable, il faut en convenir, d’en être arrivé là. Mais qu’a-t-on fait pour que ça ne se produise pas ? Et que fait-on en ce moment pour que ça ne se produise pas à l’avenir ailleurs ?
Réponse : rien du tout.
De nouveaux groupuscules se forment toujours sur la rdl.
Mais le dernier quatuor en date,
Jibé-Chaloux-Clopine-lola,
marque un vrai tournant sur ce blog,
une escadrille est née,
ne reste plus qu’à élire le chef.
« ne reste plus qu’à élire le chef du quatuor »
Lawrence Durrel, peut-être ?
JC-WGG-lvdb-D.
c’est pas mal non plus, comme escadrille.
…
…tout le monde est là,!…et je ne sais pas qui est qui et qui fit quoi,!…
…je suis bien avancé,!…
…
…cet après midi,!…j’ai repris la peinture à l’huile,!…Oui,!…d’un trait et avec quel enthousiasme,!…
…
…Oui, j’arrive à avoir peur de créer,!…pourquoi,!…
…
…ma dernière peinture, en voie de finition,!…une mixture au genre en relief à la Van Gogh,!…
…
…mais encore,…se battre contre le temps, contre la pieuvre des nuages, de la pluie et du beau-temps,!…se battre contre l’érosion par le vent, se battre contre le temps qui cour,!…se battre contre les émotions figées,…
…
…quelles solutions,!…entre autres,!…et là, je comprend les grecs et romains et autres idoles pour rires,!…
…mais, oui,!…érigé des statues à notre effigie,…lui donné du change à notre démon naturel en poulpe – apocalyptique à têtes multiples,!…
…point de détails,!…tout est dit avec ce que j’écris,!…Oui,…le nourrir d’artifices et diversions,!…
…l’état,…la moindre de nos préoccupations, nous y somme tous trempés,!…
…etc,!…
…le tableau à vendre une fois sec,!…mais à quel prix, des propositions,!…
…et le commentaire garantis gratuit,!…
…etc,!Ah,!Ah,!…voir et penser, pour le borgne roi,!…etc,!…Go,!…
…
D., quand on connait un peu la Bulgarie, on se dit que ça n’a rien de surprenant.
Faire part dit: 20 avril 2016 à 20 h 47 min
une escadrille est née
Ha le Bar de l’escadrille ça c’était bien… quand il y en avait un qui ne rentrait pas, eh bien on lui demandait rien !
Ha ben les Bulgares c’est pas des bouffeurs de yaourt, hein !
@Faire part 20h47, un pseudo qui sent bon l’arnaque. Je ne vole jamais en escadrille; je suis une indépendantiste-anarchique. En plus je pratique le rase motte. Les blogueurs auxquels vous m’associez auraient vite le mal de mer, avec moi.De plus, il m’ont l’air d’être munis d’un excellent matériel de chasse tout terrain et connaître l’art de la riposte excellemment.
D’autant plus que nous sommes des grenouilles démocrates qui n’ont que faire d’un roi !
La voix,quel sujet. Impossible de connaître sa voix; quand on m’enregistre , je ne me reconnais pas. Je n’aime pas écouter la voix des écrivains qui disent leurs textes et qui ont été enregistrés. J’aime entendre les voix, en direct, les voix au théâtre, au cinéma,à l’Opéra.Il y a des voix qui continuent à me poursuivre;la voix d’Alain Cuny , quand il dit des poèmes de Rilke, et au cinéma, au théâtre; la voix si différente de Roger Blin; la voix de Rudiger Vogler,Alice dans les villes;20,30 ans plus tard, dans Lisboa Story, toujours la même, inoubliable; et la voix de Jeanne Moreau , pas seulement dans le tourbillon de jules et Jim.
Des écrivains que j’aime, je reconnais assez bien la voix des mots.
Excusez-moi, Lola, mais pourquoi vous enregistre ton-donc ?
Arte « Et le bal continue »
lola dit: 21 avril 2016 à 0 h 03 min
J’aime entendre les voix, en direct, les voix au théâtre, au cinéma,à l’Opéra.
Pour les galons de l’escadrille pas de problème, ce sera une cheftaine.
Dans Le Monde, excellent article de Roxana Azimi sur le rôle du privé dans la diffusion de l’art contemporain « L’art contemporain prospère dans le privé ». Retour au 19e siècle?
Croyez moi, la Nuit Couché, c’est infiniment plus riche que la Nuit Debout des Imbéciles ! Ce que j’en dis, c’est pour vous aider … petits papoteurs !
Les abrutis idéologiques de la « liberté » devraient se souvenir que leurs « Assemblées Générales » en place de grève sont, d’un point de vue de la manipulation des foules, l’équivalent des meeting nazis…
DEMOCRATIK COMEDY
Puisque nous évoquons les abrutis idéologiques… que dire du procès pour inhumanité gagné par le tueur norvégien Breijik contre l’Etat Norvégien ?
Ce joyeux luron méritait le poteau d’exécution, et en face de lui les parents de ses victimes, armés jusqu’au dents, bave aux lèvres …
La Justice est une dinde savante!
Bref, vous l’aurez compris amis humanistes, nous avons abandonné un peu vite l’excellente Loi du Talion d’Hammourabi, lequel ne croyait pas à la « réinsertion des assassins », puisque la « résurrection des victimes » était impossible.
@8:14
Viens camarade ! Rejoins la Lumière ! Marche à nos côtés ! Sors du cloaque où une enfance malheureuse, une génétique d’alcooliques extrémistes, un viol collectif en maternelle t’as plongé !
Rejoins les Croisés de la Pensée FHaineuse ! Ta place est parmi nous, levain de cette panade….
« La voix est la seule partie du corps qu’on ne peut enterrer. »
Pour en revenir au sujet…. j’avoue que cette affirmation m’interpelle ! Si la voix, c’est le style, on reconnaît Ferdine, ou Rabelais, nous sommes d’accord.
Mais si l’on parle de la voix d’un proche perdu, je crois qu’on enterre la voix plus vite que ce qu’il a pu dire ou faire. On peut même carrément l’oublier….
Des écrivains que j’aime, je reconnais assez bien la voix des mots.
Vous êtes un as, au jeu des faussaires des experts se perdent, mais il se peut que comme une mélomane vous ayez l’oreille fine. Je suis toujours surprise de tomber juste, en fait c’est, c’était car je n’écoute plus rien, un hasard qui en rien n’affirme une capacité ou une compétence. On se dit que oui la mémoire doit tout de même fonctionner pour l’infime différence qui réussit à séparer l’un d’un autre, quelquechose qui tient du rythme, du toucher, de la prosodie, de la couleur des notes ou des mots, de l’assemblage, du fond de la forme, l’étonnante musique réussit tout de même à bluffer d’aguerris littérateurs du moins concernant les classiques, la littératures contemporaines peut-être plus faciles à identifier tant les styles sont phénotypés? Pour résumer, plus on connaîtrait plus on serait apte à reconnaître?
lequel ne croyait pas à la « réinsertion des assassins », puisque la « résurrection des victimes » était impossible
tu voudrais pas qu’ils les rtuent hencore une fois toudmême
Mais si l’on parle de la voix d’un proche perdu, je crois qu’on enterre la voix plus vite que ce qu’il a pu dire ou faire
mais nan..on peut pas en faire du paté..c’est ça l’problème havec lcri du cochon..
« L’art contemporain prospère dans le privé ». Retour au 19e siècle?
..ton artic est payant mais chte prend les paris qu’c’est un rtour au 19eme siècle qu’y voudrait chtement faire..prends lsalon des niet refusnics..ben c’est napo le pti -lui même- qui l’a houvert
ha l’marché dlart c’est pas simpe du tout
LES*. Les voix comme phénomène sonore sont évidemment facilement reconnaissables, c’est une autre histoire pour la lecture en fragment détaché ou la musique pour laquelle il s’agirait de retrouver les influences ou seulement l’interprète, mais je crois que là aussi, c’est une question de sensibilité travaillée et ardûment cultivée. ( Ce à quoi peu peuvent prétendre, pour ma part non revendiquée.)
Je n’aime pas écouter la voix des écrivains qui disent leurs textes et qui ont été enregistrés
c’est que c’est horibement récent..et qu’avant la guerre y’avait une affectation incroyabe dans le parlé en public..henfin c’est comme ça qu’on le perçoit..c’est stupéfiant dailleurs..autant que dans le portrait photographique..la voix..son style c’est dabord çui d’une hépoque..ça devrait laisser réveur..mais non hon s’enfonce dans l’indivudalisme biologique hidiot.. »la voix » signature de l’étre..mon cul lolo..tu l’sais bien
« L’art contemporain prospère dans le privé »
L’ État ça eut payé mais ça paie plus!
( Ce à quoi peu peuvent prétendre, pour ma part non revendiquée.)
du flan béré..hon voit qut’as pas travaillé dans la pub..le spontanné c’est une chose qui se travaille..céline étoye un théorissien précursseur trop fort la dessus..dailleurs haprés l’himage les voix son carambouillé..tu vas causer sur mon gps et jvais tfaire dire des menaces à finky..hé houi ça va ête criant d’vérité..du paté béré
jvais tfaire dire des menaces à finky.
pourquoi acceperais-je? Sous la menace? may be?
les Bulgares c’est pas des bouffeurs de yaourt
ils ont un style c’est certain..j’irai pas dire chqu’a la voix..baroz va dire que c’est borderline et passibe
pourquoi acceperais-je? Sous la menace? may be?
haucunement..un bon échantillonnage quand que tu sras chez ton coiffeur..et hop sans mal ni dhouleur..finky sfra hentende ses 4 vérités..ça commence par « comment que chus une pov konne..hattends hun peu »
..sur mon gps..le miens chinois peut henvoyer des fimes..chte frais dire des cochonneries dans des fime cochons..le cri..toujours hon en rvient là
bref cette histoire de voix c’est hencore un havatar du pti cochon hélevé sous la mère..du paté breton en masse mais hen ptite boite comme manzoni..
ça c’est gratuit
http://www.nytimes.com/2016/04/20/arts/design/duchamp-eat-your-heart-out-the-guggenheim-is-installing-a-gold-toilet.html?_r=0
Bouguereau dans ce contexte qui est le nôtre nous sommes beaucoup à pouvoir plier pour envisager enfin la paix, abdiquer peut-être mais pas en faveur de n’importe quoi ou n’importe qui mais je ne pense pas qu’à cracher au visage on obtienne un progrès, une avancée dans le dialogue social, une ouverture dans l’ouverture ou la femeture des usines. La réaction est excessive dans ce cas et quoiqu’on puisse comprendre le désarroi des hommes acculés à la perte annoncée de leurs emplois. Violence contre violence, la guerre en quelque sorte.
« Violence contre violence, la guerre en quelque sorte. » (Bérénice)
Ben oui !…. c’est inévitable entre mammifères en troupeau, et ça le restera*
(*c’est dieu qui l’a voulu…uhuhu !)
quelle aurait été l’observation d’AF s’il ne s’était pas fait agressé et bien que U le considère comme un un philosophe hautain et dédaigneux, attaché à sa classe d’hommes pensants et forcément supérieurs à cette masse « agglutinée », stérile, pépiante au pied de la république, nous ne le saurons jamais, imprimé et interdit restera-t-il, confiné dès lors dans la vision d’un évènement sectaire.
hallons béré..des conflits la vie hen est pleine..et qu’on hentends la voix dla la guerre civil..c’est téléphoné..tu comprends comment que jeanne étoye pas une salaupe..mais une sainte..à genoux béré..écoute les voix des ptis zoizeaux..cuicui..t’entends ?
Bougboug, conseillant à Bérénice de s’agenouiller, c’est Tite intime sous les caméra de l’Histoire : on voit bien que le p’tit cochon élevé sous la mère, c’est lui !
..pour cqui est dla cahute à george..elle est pas bien terribe..mal assise..mal horientée..mal distribuée..entende la voix de flaubert à tabe et chopine au piano lanedans..faut faire des efforts
cette femme en a bavé
Un copain intellectuel de l’Institut Bartabacs, rentier neuropsychiatre de profession, me disait avec beaucoup de simplicité à propos de George Sand :
« En voila une qui en avait deux sous la vulve ! »
Je ne comprends pas comment on peut avoir de l’instruction, aimer Wagner, Zappa, Zadig et Voltaire, et être si grossier…
Il y a encore dans l’imagerie du visage de Ryoko Sekiguchi, proposée par Passou, beaucoup de jeunesse … Quel beau mensonge ! Quel homme habile …
J’ai oublié de signaler à nos aimables internautes une disposition fort intéressante contenue dans l’article 21 de la nouvelle loi du 13 avril 2016. Or, sauf erreur, personne ne l’a encore mentionnée dans le fil du billet du jour « une onde de choc faite femme ». Cette disposition concerne les stages de sensibilisation à la lutte contre l’achat d’actes sexuels. http://www.lagazettedescommunes.com/437602/prostitution-les-contours-du-nouvel-arsenal-penal/
Nous avons bon espoir que nos juges sauront rapidement en évaluer l’impact positif, à côté du prononcé systématique d’amendes contraventionnelles pour mettre fin à ce fléau qui obscurcit la nuit des temps.
Une société bien organisée, au sens de Charles Fourier, devrait éviter la pénalisation de l’acte sexuel ….
Comment faire comprendre ce point de vue à des féministes, des socialistes, des gauchistes, des humanistes à l’ovaire sec ?
Quand on ne réussit nulle part, on taxe, on réprime, on moralise …
Eh oui, « la voix sombre »,
elle n’est pas plus
« fluctuat nec mergitur »
que n’importe quoi
dans un univers
où rien n’est éternel !
Maintenant, « feuilleter »
le petit volume, réceptacle
du texte inspiré, nous apprend
que la composition est plutôt claire,
le nombre de caractères par page
ne donnera pas la migraine aux élèves
d’un cours de rattrapage en alphabétisation ;
le première page n’est pas non plus un exemple
de style achevé ou de correction très habile ;
enfin, est-ce qu’il suffit de connecter
sa plume à son cerveau et d’aligner
ses réflexions pour produire
de la littérature ?
Dans littérature,
il y a ratures,
où sont-elles ?
Enorménervement.
A la rigueur, comme médecine préventive
pour qui n’aurait pas encore conscience
de la part de la mort dans l’existence.
…
…si des P.D.G.,…de sexe féminin,…on envie de faire de l’auto-Stop,!…en loisir et attente de leurs nominations,…pour changer de Taxi-driver,!…
…
…rien ne les oblige à se tromper d’endroits d’attachés-cases du bureau à sucions,!…
…
…c’est juste après le pâté de maisons-hautes et gratte-ciel,…dis t’elle,!…j’ai du feu, pour votre pipe,!…Oui,!…avec mon rouge à lèvres Guerlain,…la planète automatique lover,!…
…
…le petit creux entre les amygdales,!…
…la direction de votre devoir vous appelle,!…c’est mon Vingtième de chez Tintin, à dégorger les soubresauts d’un traits,!…
…
…vigies pirates,!…les lézards au repos,!…à nos rentières des pines Class Conforama aux la Fayette Stalles,!…etc,!…
…encore aux bénitiers,!…à nos directrices du fil à coudre d’aplomb,!…
…à toutes nos Jeanne d’Arc of course,!…
…à nos saintes nitouches du devoir » rose » accomplis, constitutionnel,!…etc,!…
…Paris des P….sous cloches,!…c’est le
P’tympant,…là colle à Papa,!…
…etc,!…les heurres supplémentaires à nos femmes,!…t’à le violon d’Ingres,!…à Talleyrand,!…De lacroix,!…Ah,!Ah,!…
…
@11.02. Drôle… Il suffit que l’on se montre plus facho que vous (dans le sens de « répressif ») pour qu’immédiatement vous nous basculiez dans la nostalgie fantasmée du phalanstère…, sans oublier d’ironiser sur la sécheresse de vos ovaires :-). Comme quoi vous n’êtes pas aussi veule que vous voulez bien le faire accroire en permanence. C’est encourageant.
en échange d’une rémunération, d’une promesse de rémunération, de la fourniture d’un avantage en nature ou de la promesse d’un tel avantage
anne ma soeur anne ne vois tu rien venir? ..je vois je vois..nos freres enferrés dans des jugments normands..hon les accuse de péripatante ! « ta bien mariée est elle putain ? et toi..ne tappelle t’on pas dodo? »..de rouen jhentends des voix « ptête bien qu’houi! »..de maubec « ptête bien qu’non! »..ha hon est pas sauvées et mon barbe bleu de mari peut bien n’en pas vouloir qu’a mon cul tout le monde dira que j’ai profité et qu’il me fallait bien un peu payer..
je récidive : chez Popaul, Court me prend pour quelqu’un d’autre… lui, par contre, ne se prend pas pour n’importe qui : pédant, hautain, coincé du bulbe et du reste
on a beau n’avoir rien avoir à faire avec la royauté britannique, la longévité de la queen au pouvoir ‘décorandum’ a quelque chose d’intrigant qui force le respect, admettons-le. A part de ça, on ne comprend pas très bien le message d’orwan chêne qui ne concerne apparemment pas ce blog. On attend impatiemment le changement de billet de PA, car celui-ci devient lassant, de même que l’histoire de la pute de la côte normande qui confond allégrement GS et MD.
Chez misentrop2, article pour ceux qui aiment les batailles de tas de sable.
Rowan Oak dit: 21 avril 2016 à 12 h 03 min
« chez Popaul, Court me prend pour quelqu’un d’autre… »
Bonne nouvelle : c’est un philanthrope, l’ami COURT… en général, ici…on vous prend pour « degun » !
Il y a des moments, dramatiques pour un humaniste, JJJ, où je pense que vous êtes un magistrat chauve, à l’étole d’hermine souillée de flatulence médiatique, un Super Cambadélices entretenu par la république des plutains à rien fiouthre de votre temps !
« ici…on vous prend pour « degun » ! »
JC
Vous voulez parler du vieux normand timbré qui peut tout se permettre chez PE sous prétexte qu’il est Caennais ?
JiBé, « les grenouilles démocrates » trouvaille à breveter!
Et nous n’avons pas besoin d’un soliveau, ni les uns,ni les autres.Bien vu.
Rowan Oak, une assonance d’Howard Hawks? dans cette hypothèse, mes respects post-prandiaux et merci pour l’incroyable monsieur bébé, quel régal, quel humour inégalable!
Peut-on de manière consciente se remémorer la voix d’une personne proche, en son absence ?
La réponse à cette question serait intéressante.
« Dans 99,9 % des cas, deux mots de quatre syllabes suffisent pour identifier la voix d’un proche (ami ou parent) parmi une multitude de voix entendues dans un enregistrement : c’est la conclusion d’une étude canadienne présentée lors du Congrès international des sciences phonétiques à Glasgow (Écosse). »
Consciemment, on ne ferait donc que « reconnaître », cela nécessiterait alors au préalable que cette voix se manifeste de nouveau.
Chaloux, voilà, j’ai écrit pour vous. J’ai scindé l’article en deux : une première partie bien « bloguesque », sorte d’éphéméride quoi, une seconde qui tente de vous parler de l' »idée de dieu » : vous devez donc cliquer sur « lire la suite », en bas de page, sous la première photo. Bien entendu, votre réaction m’intéresse (si elle n’est pas trop méprisante, évidemment !). C’est là (et les images sont de Clopin, évidemment derechef !) : http://www.clopinetrouillefou.com/
Merci de votre éventuel intérêt !
C’était avant les magnéto-cassettes, ça musiquait.
« Mon cher enfant, puisque tu aimes à m’entendre raconter ce que racontaient les paysans à la veillée, dans ma jeunesse, quand j’avais le temps de les écouter, je vais tâcher de me rappeler l’histoire d’Etienne Depardieu et d’en recoudre les fragments épars dans ma mémoire. Elle me fut dite par lui-même, en plusieurs soirées de breyage ; c’est ainsi, tu le sais, qu’on appelle les heures assez avancées de la nuit où l’on broie le chanvre, et où chacun alors apportait sa chronique. Il y a déjà longtemps que le père Depardieu dort du sommeil des justes, et il était assez vieux quand il me fit le récit des naïves aventures de sa jeunesse. C’est pourquoi je le ferai parler lui-même, en imitant sa manière autant qu’il me sera possible. Tu ne me reprocheras pas d’y mettre de l’obstination, toi qui sais, par expérience de tes oreilles, que les pensées et les émotions d’un paysan ne peuvent être traduites dans notre style, sans s’y dénaturer entièrement et sans y prendre un air d’affectation choquante. »
George Sand , début de » les maîtres sonneurs »
Consciemment, on ne ferait donc que « reconnaître », cela nécessiterait alors au préalable que cette voix se manifeste de nouveau.
oui il existe tant de couplages: connaître/ reconnaître _ paraître/ apparaître/ disparaître _ t _ jaillir/ rejaillir _ bondir/rebondir où le second suppose un premier d’ailleurs comment pourrait-il en être autrement sauf à tirer retirer ou faillir défaillir , primer supprimer, poser reposer…
c’est ça, retourneZ à la niche, rejapper.
je n’occupais qu’un terme avant votre manifestation et rejoignais votre point de vue tôt ce matin sur un autre plan analogue en rappelant qu’il n’y a point de reconnaissance possible sans connaissance préalable comme il n’y a pas non plus évidemment pas d’écoute possible avec reconnaissance éventuelle sans manifestation sonore.
Une jeune vidéoblogueuse a publié sur sa chaîne Youtube une vidéo des plus impressionnantes en termes d’imitation vocale. Se filmant durant près de 6 minutes, cette adolescente a réussi à imiter à la perfection les voix des 115 Champions du jeu vidéo en ligne League of Legends.
En savoir plus : http://www.gentside.com/league-of-legends/league-of-legends-elle-imite-la-voix-des-115-personnages-a-la-perfection_art55311.html
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Sympa Clopine! Pour Chaloux par ci, pour Chaloux par là…et nous alors?
On a pas le droit de parler de Dieu avec vous?
Ribouldingue, je crois que VOUS n’avez aucune envie de parler avec moi. Vous vous contentez de persifler, voilà tout. Mais bien entendu, même si je tente de répondre à la question posée par Chaloux, je suis preneuse de toutes les réactions !
« Les faits, mes rides » (sic)
Les fées Méride ? Wouarf.
« Entretenu par la république des plutains à rien fiouthre de votre temps ». Il sait de quoi il cause, le gars des flatules qui gambadent, qui se prend pour la reine Bilgère.
« Besoin d’une grue qui les gobe, qui les tue », hein… Jupin ?
je suis preneuse de toutes les réactions !
c’est un piège à bergeret..clopine file a chaloux les ipés loguées et chaloux les filent ha la carlingue qui lui file rencard hen soute..là ils lui disent que sil se montre bonhomme par derrière vu qupar devant c’est une tête de fion..ha la fin..bien fourbu il lui rfile l’ipé a lassouline..vu qu’ça rime quil disent..
il lui rfile
ils lui rfilent..pasqu’ils sont plusieurs..ce pov chaloux va mreprende et il aura raison..c’est un pluriel il a un sens pour ça
..ose dire l’contraire dta minabe combine bonne clopine..ha c’est du joli..ya rétribution ?
bérénice dit: 21 avril 2016 à 10 h 05 min
nous ne le saurons jamais,
c’est affreux aussi et surtout pour la postérité, le monde, l’avenir du monde
L’admiration sans bornes que je vouais aux Pogues s’est encore accrue lorsque j’ai appris que « You’ve taken my dreams from me » (Fairy Tale of New York) était une double allusion au « Donal Og » (« Young Donal »), ballade du 8e s. superbement traduite du gaélique par Lady Gregory & au grand poème de Yeats « The Cloth of Heaven ».
Yeats, Shane MacGowan & Lady Gregory, trio improbable mais classieux…
« Donal Og » (« Young Donal »)
(…)
You have taken the east from me, you have taken the west from me;
you have taken what is before me and what is behind me;
you have taken the moon, you have taken the sun from me;
and my fear is great that you have taken God from me!
The Cloth of Heaven
(…)
Tread softly because you tread on my dreams
JC….. dit: 21 avril 2016 à 11 h 02 min
Quand on ne réussit nulle part, on taxe, on réprime, on moralise …
C’est comme les gars qui écrivent des bouquins sur la bourse… Ils ont jamais gagné un radis ! sinon ils continueraient, ils auraient pas le temps d’écrire l’ours…
une assonance d’Howard Hawks?
ha les voix au cinéma ça c’est quelquechose béré..et va pas croire que jen ai que les porno hallemand pas doublé attation..en direc sound..non y’a des acteurs qui me font des trucs..si j’en étais ça srait eux eux comme y disaient céline..et c’est pas cheune konnerie comme les gonzesse..non..et toi béré c’est qui..françois ?..delpla je veux dire
Les 18 stations Beat de Patti S., d’une autre onde faite femme…
Le café de la plage ‘Ino,
lieu de médiations, d’écritures et de gribouillages bidulés
d’habitudes de retrouvailles au monde et à soi
Les mondes de Genêt, au fantasme du bagne
de Saint Laurent du Maroni
23e au Continental Drift Club (Wagener)
Et Bobby Fischer « m’a débité une bordée de références obscènes, répugnantes et racistes qui se sont métamorphosées en divagations conspirationnistes paranoïaques »
Sur la tombe de Brecht à Berlin,
Des séries policières dans un petit hôtel de Londres (Kurt Wallander, le suprême)
Avec W. Burroughs (journal : ‘ce n’est pas facile d’écrire sur rien’)
Des livres culte, Bolano, Sebald. J’offre mon monde sur un plateau rempli d’illusions.
Déambulations new yorkaises
Cette drôlesse a un grain (comme Davy Crocket)
Le jardin mystérieux des Chroniques de l’oiseau à ressort
« Il suffit d’avoir des pensées agréables ».
Un café parfait à Veracruz
Du bonheur à voir ses mains en rêve (rare)
Dans la petite chambre de Frida Kahlo.
Perdre AM et acheter l’Alamo, une vieille bicoque pourrie et résistante, elle survécut au cyclone Sandy. 66 ans.
« Comme toujours, j’ai remercié en silence mes parents de m’avoir donné la vie, puis je suis descendue nourrir les chats ».
« Mon identité solitaire » (d’une femme somnambulique, à la vie rêvée ?)
Rituels funéraires. « Tous les écraivains sont des clochards, puissé-je un jour être comptée parmi vous ».
Retour aux lieux de repos de Mishima, Genet (via Tanger), Raimbaud, Virginia et leurs petits cailloux. Pélerinages. Et Sylvia Plath (la gazinière avait-elle conscience ?).
La mort de Fred « Sonic » Smith, « mon mari amérindien, puis de mon frère Todd » (c’est une femme de chagrins surmontés et de deuils en passant, de fidélités, sans ancrage dans les chronos du passé).
Affordance poétique des choses, des manteaux et des moutons (« un agneau ouvrant les yeux aux nuages qui ressemblent un instant aux manteaux laineux de sa propre espèce »).
Les visiteurs du rêve : « Je crois en la vie que chacun un jour perdra ».
Requiem pour un café.
13 heures 10 : TOC, TOC, TOC (Troubles Obsessionnels Compulsifs)… ça ne s’arrange pas !
la voix de Shane McGowan; sur Dieu toujours
Dites nous, JJJ, ce charabia de 15 h 37 vous l’avez trouvé dans quel frigo ?
Je pense que je vais opter pour une pizza trois fromages ce soir, avec des rillettes en entrée.
Clopine, j’ai lu votre article. Malheureusement, je n’ai plus le temps de vous répondre, il faudra attendre la semaine prochaine, si peux y travailler : une réponse serait un travail. Tout de même, si vous preniez une feuille de papier en faisant deux colonnes pour trier ce qui dans votre texte relève du « procès de l’homme » d’un côté, du « procès de Dieu » de l’autre, vous verriez que l’espace procès de Dieu est à peu près vide. Et les religions sans dieu sont tout aussi redoutables que les autres. Qu’est-ce donc que cet ultra-libéralisme qu’on essaie de nous présenter tout à la fois comme un Salut, à gauche comme à droite, Un Grand Soir et un Jugement Dernier, si ce n’est un dogme religieux dont Macron est en train de s’introniser premier bedeau? Et même si je vous disais le fond de ma pensée, ce serait un tollé. A très bientôt,
D. dit: 21 avril 2016 à 17 h 23 min
Je pense que je vais opter pour une pizza trois fromages ce soir, avec des rillettes en entrée.
On creuse sa tombe avec sa fourchette.
Dites nous, JJJ, ce charabia de 15 h 37 vous l’avez trouvé dans quel frigo
Oncques, je vous le dis : ce sont des notes personnelles prises au fil de ma lecture de « M TRAIN », un livre de souvenirs de Patti Smith que vient de publier Gallimard, des souvenirs récents et anciens qui m’ont beaucoup touché durant ces deux jours de repos sur le côte Est. Depuis « Just Kids », j’ai beaucoup de respect pour cette tranquille égérie de la « beat generation ». Je comprends qu’on puisse préférer vouloir passer son chemin, il n’y a aucun mal à cela. Mais, comme il pleuvait aujourd’hui, je me suis dit : autant essayer de faire partager quelque chose d’émouvant à la rdl. Apparemment, c’est raté. Attendons alors que notre hôte prenne le relais du décongélateur.
Tiens c’est vrai ça le Grand soir quelle idée… On est plus en forme le matin, non ? Ou alors c’est pour avoir le temps de débourrer de la veille…
Tout donner de son vivant pour que la mort n’ait plus rien à prendre. » Jim Harrison
La formule serait séduisante si, de toute façon,au bout du compte, la mort ne raflait pas la mise, toute la mise. Et puis, « tout donner de son vivant », qu’est-ce que, concrètement, cela veut dire au juste ?
Qui est Patti Smith ?
Je consulte monsieur Glouglou …
Vous m’excuserez, Chaloux, mais votre commentaire ne vaut pas une cacahuète.
On ne règle pas ces affaires-là en faisant deux colonnes et en optant pour la moins remplie; à l’égard de Dieu c’est tout simplement blasphématoire.
Dieu est infiniment bon et juste à la base, sinon il n’est pas Dieu. C’est la seule discussion valable que l’on puisse tenir.
Je vais faire chauffer ma pizza et je reviens.
Chaloux, j’ai beaucoup plus carburé que vous intellectuellement et physiquement aujourd’hui et j’ai bien mérité mes rillettes et mes trois fromages.
De toutes façon je vais tout bruler tout à l’heure de 20h 30 à 22h 30 au Kung-Fu.
Clopine, si vous voulez continuer votre réflexion sur Dieu, je vous conseille » Soliloques amoureux d’une âme à Dieu » de Lope de Vega, bilingue espagnol français 80p donc 40p.ed. Allia ; qui date de 1626, paru en2006. Poésie , en vers. Très beau.Oui, je l’ai lu !!
Ben voyons.
Et moi je vous conseille Saint-Jean-de-la-Croix : la Nuit obscure.
I
Pendant une nuit
obscure, enflammée
d’un amour inquiet, ô
l’heureuse fortune! je
suis sortie sans être
aperçue, lorsque ma
maison était tranquille.
II
Étant assurée et déguisée, je suis sortie
par un degré secret, ô
l’heureuse fortune !
et étant bien cachée
dans les ténèbres,
lorsque ma maison
était tranquille.
III
Pendant cette heu-
reuse nuit, je suis sor-
tie en ce lieu secret,
où personne ne me
voyait, et où je ne
voyais rien, sans
autre guide et sans
autre lumière que
celle qui luisait dans
mon cœur.
« La mémoire des voix est très fidèle et de longue durée puisque nous pouvons identifier des voix non entendues depuis de longues années (30 % des voix entendues il y a cinquante ans contre 60 % des voix entendues plus récemment). Les sons ont la particularité de faire résonner le crâne et cette résonance masse et stimule le cerveau. Ainsi, la musique baroque grâce à sa symétrie et à ses harmonies parfaites facilite la mémorisation. On devrait en écouter plus souvent. »
https://apliut.revues.org/2456
IV
Elle me conduisait
plus sûrement que la
lumière du midi au
lieu où celui qui me
connaît très-bien
m’attendait, et où
personne ne paraissait.
V
O nuit qui m’as
conduite ! ô nuit plus
aimable que l’aurore !
ô nuit qui as uni le
bien-aimé avec la
bien-aimée, en transformant l’amante en
son bien-aimé !
VI
Il dort tranquille
dans mon sein qui est
plein du fleurs, et
que je garde tout entier pour lui seul : je
le chéris et le rafraîchis avec un éventail de cèdre.
VII
Lorsque le vent de
l’aurore faisait voler
ses cheveux, il m’a
frappé le cou avec sa
main douce et paisible, et il a suspendu
tous mes sens.
VIII
En me délaissant et
en m’oubliant moi-même, j’ai penché
mon visage sur mon
bien-aimé. Toutes
choses étant perdues
pour moi, je me suis
quittée et abandonnée moi-même, en
me délivrant de tout
soin, entre les lis blancs.
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