Entre ici, Maurice Genevoix !
Ce 11 novembre, à l’occasion des célébrations de l’armistice, la République n’a pas seulement panthéonisé l’écrivain Maurice Genevoix (1890-1980) auteur notamment de Ceux de 14, dédié « À mes camarades du 106. En fidélité. À la mémoire des morts et au passé des survivants » au moment où sa famille fait don à la Bibliothèque nationale de France du manuscrit de ce livre considéré à raison comme un grand classique de la première guerre mondiale. Par la volonté du chef de l’Etat, elle a fait de la cérémonie un événement hors-normes malgré les conditions sanitaires en lui accordant une triple dimension artistique. Car outre la littérature, les arts plastiques et la musique sont également de la partie. Une consécration que cette longue route semée d’embûches vers la panthéonisation (lire ici l’enquête de Sébastien Lapaque) de celui qui fut mobilisé le 2 août 1914, avant de rejoindre le 106ème Régiment d’infanterie comme sous-lieutenant à Châlon-sur-Marne avant de participer à la bataille de la Marne, de marcher sur Verdun, d’être envoyé à la tranchée de Calonne, d’y être grièvemenet blessé, soigné puis réformé à 70% d’invalidité.
Il y a près d’un an, Emmanuel Macron s’est rendu dans les immenses ateliers où Anselm Kiefer travaille à Croissy-Beaubourg (Seine-et-Marne) dans les anciens entrepôts de la Samaritaine quand il n’est pas dans ceux qu’il a édifiés à Barjac (Gard) où dans les sous-sols du quartier du Marais à Paris. Il a regardé, il a posé beaucoup de questions, il a écouté. Pour honorer Genevoix, ce ne pouvait être que Kiefer, non seulement parce que cet européen absolu né en mars 1945 à Donaueschingen (Bade-Wurtemberg) vit en France depuis 1992 (il y est lié depuis l’âge de 17 ans, lorsqu’il obtint une bourse pour travailler sur le moment français de Van Gogh), mais encore parce que, son œuvre en témoigne, son univers et son imaginaire sont hantés par la guerre.
« Combette est blessé, le capitaine Béreau est blessé, mortellement ; le sous-lieutenant Rumeur, tué… Chaque nouvelle est soudain parmi nous, on ne sait apportée par qui ; c’est une clarté sur ce que nous sommes, un coup de lumière sur nous et autour de nous… » (Ceux de 14)
C’est lors de cette première rencontre que le président propose le Panthéon à l’artiste, façon « d’ancrer l’Histoire dans le mouvement de l’art ». Pas la moindre exigence, totale liberté d’action. Le président est retourné à plusieurs reprises dans les ateliers de Croissy-Beaubourg. L’installation de ces œuvres monumentales sur des socles était fixée au 2 novembre. Ce sera la première commande publique pour le Panthéon depuis… 1923 !
Dès le début, le président l’a conçu dans l’esprit d’une double commande à deux grands artistes qui ont travaillé ensemble chacun dans son domaine. Car l’installation visuelle et picturale d’Anselm Kiefer ne se conçoit pas sans son pendant sonore. A cet effet, Pascal Dusapin (1955), tout aussi marqué par la mémoire de la guerre en tant que lorrain, a enregistré avec le chœur Accentus à la Philharmonie de Paris dirigée par Richard Wilberforce, une composition entièrement vocale et inédite qui sera spatialisée au sein du monument. Prévue pour être pérenne, ce nuage sonore nommé In Nome Lucis est destiné à se déclencher régulièrement pendant quelques minutes à différents moments de la journée.
De plus, le compositeur, dont les œuvres sont parmi les plus jouées au monde, a collaboré avec le ministère de la Défense pour faire lire par deux comédiens les noms de quinze mille soldats tués. C’est peu dire qu’une telle approche sonore résonne bien avec celle de Kiefer. On ne pouvait rêver une plus parfaire osmose entre les univers respectifs de ces deux créateurs tant leurs œuvres en hommage à « ceux de 14 » dialoguent naturellement. Ce n’est pas un hasard si les deux hommes se sont succédés à la chaire annuelle de création artistique du Collège de France. Et pour se parler au-delà des mots, ils peuvent toujours user d’un troisième media qui n’est ni la peinture ni la musique mais la photographie : elle est partout chez l’un comme chez l’autre….
Dans les années 80, Kiefer avait été marqué par une visite à l’ossuaire de Douaumont, monument érigé à la mémoire des soldats de la bataille de Verdun de 1916 ; mais, outre la forte impression laissée par la tranchée des baïonnettes, le souvenir s’en était estompé. Il met à profit le confinement pour se rattraper. L’artiste, l’un des plus littéraires qui soient comme en témoigne la présence sur nombre de ses tableaux de vers de certains poètes notamment Paul Celan, commence par lire. Ceux de 14 de Genevoix, Le Feu d’Henri Barbusse avant de relire Orages d’acier d’Ernst Jünger. Il lit également des études historiques mettant en avant le rôle des femmes dans la guerre. Non pour se documenter ou s’inspirer mais pour s’imprégner (à signaler également le très beau récit de Michel Bernard Pour Genevoix). Ce n’est pas seulement un écrivain mais un témoin, un porte-parole qui s’est toujours voulu porteur de la parole de ses camarades disparus, qui entre au Panthéon.
« Les circonstances, autour de ma vingt-cinquième années, ont voulu que j’eusse de la mort, par trois fois, une expérience réellement vécue. C’est très exactement dire : vivre sa propre mort, et survivre. Ce souvenir m’a suivi constamment, comme une trame enlacée à la chaîne de mes jours. J’ajoute tout de suite qu’il m’a aidé, qu’il m’aide encore, que je le sais, que j’en suis sûr et que cette certitude détermine ma tentative actuelle : relater pour transmettre, comme le dépositaire d’un message qui devrait être bienfaisant ». (in La mort de près, 1972)
Six œuvres pérennes enchâssées au sein de hautes vitrines seront placées au Panthéon dans le transept à gauche et à droite du chœur (ce fut à l’origine une église avant de devenir un lieu de mémoire). De la boue, du fil de fer barbelé, des mitraillettes, des vélos, dont l’ensemble articulé forme des sculptures couleur de boue. Ailleurs un champ de blé, du foin, de la paille, encore des vélos « comme un persiflage face aux tueries machinistes ». Plus loin encore des uniformes maculés, recouverts de terre, étendus sur la terre retournée ou suspendus. Dans une autre vitrine des coquelicots poussent sur les ruines et sur les tombes de soldats.
Deux tableaux saturés de matières « à la Kiefer » (matériaux de rebut et de ruines, suie brûlée, plomb, terre, cendres etc) seront exposés à l’entrée entre les colonnes ; ils seront, eux, retirés à la fin de l’année. Tout en haut y sont suspendus des uniformes de soldats souillés de mitraille et de boue et des vêtements de femmes qui semblent déjà être retournés à la terre.
Il revient toujours sur ses obsessions, les vivants et les morts, la passion des ruines, le goût des paysages. Les différents tableaux qu’il a conçus pour n’en garder que deux destinés au Panthéon semblent tous gravés en filigrane de ce mot terrible de l’écrivain Guy de Pourtalès : « La guerre, c’est le paysage qui vous tire dessus ».
Toujours tout : la pluie sur le dos blême d’un mort, les obus qui enterrent et déterrent, et qui tonnent, et glapissent avec ces étranges stridences, ignoblement ricanantes et gaies. De plus en plus souvent, à mesure que croît notre fatigue, des images fiévreuses jaillissent avec les éclatements : sauter, tout le corps en lambeaux ; retomber sur le parapet, le dos crevé, comme Legallais ; n’avoir plus de tête, la tête arrachée d’un seul coup, comme celle de Grandin, comme celle de Ménasse, comme celle de Libron qui à roulé chez nous, lancée chez nous par l’entonnoir voisin dans son passe-montagne de laine brune ; éparpiller de motte en motte ces petites choses poisseuses qu’on pourrait ramasser en étendant la main et qui viennent d’où, et s’appelaient de quel nom ?Desoigne ? Duféal ? Ou Moline ?
Cela ne nous quitte plus guère ; on se sent le diaphragme serré, comme par une main presque immobile. Contre mon épaule, l’épaule de Bouaré se met à trembler, doucement, interminablement , et quelque part une plainte monte des entrailles de la terre, un gémissement régulier, une sorte de chantonnement très lent. Où est-ce ? Sui est-ce ? Il y a des ensevelis par là. On cherche ; cela distrait. (Ceux de 14)
Les titres des œuvres sont tous issus de l’œuvre de Genevoix (« cet ancien combattant qui, malgré les horreurs qu’il a traversées, n’a jamais cédé au cynisme une fois qu’il est devenu écrivain »), car de toute évidence c’est avant tout l’ancien combattant en l’écrivain qui entre au Panthéon, sauf une vitrine intitulée par les mots de Celan. Mais toutes, éclairées par des réflexions nées de la lecture de Kant, Leibniz, Platon, Heidegger, Sade, Baudelaire, Bataille, sont traversées par la question du Mal en soi, du Mal absolu, du Mal dans ses rapports avec l’art.
Anselm Kiefer, qui dit souvent être dénué de talent mais doté de volonté, ne déteste pas surprendre. Allez savoir s’il n’y a pas un zeste de provocation lorsque, sollicité de dire son admiration pour l’œuvre d’un glorieux aîné que l’on imagine aussi épris de démesure que lui, il cite Manet pour ses asperges…
Et ma guerre est finie. Je les ai tous quittés, ceux qui sont morts près de moi , ceux que j’ai laissés dans le layon de la forêt, aventurés au péril de la mort. […] Que serais-je sans vous ? Mon bonheur même, sans vous, que serait-il ? (Les Eparges)
(« Oeuvres récentes d’Anselm Kiefer » photos Passou ; « Maurice Genevoix » photo D.R.)
1 263 Réponses pour Entre ici, Maurice Genevoix !
Il connait 2, 3 mots, à tout casser, le JiSSé. Faut pas décourager les élèves en difficulté. Y en a pas mal qui se sont engagés dans la Milice, des simplets comme lui.
Chaloux, un extrait de l’histoire du Mercure, tel qu’on peut le lire sur le site de l’éditeur :
« L’entre-deux guerres marque un tournant. Le symbolisme a fait son temps, mais le succès de l’œuvre de Georges Duhamel en France et à l’étranger permet au Mercure de France de traverser la crise économique avec sérénité. Alfred Vallette propose à Georges Duhamel de reprendre la revue dès 1912, avant même que ses récits de guerre, publiés en 1917, ne l’aient rendu célèbre. Duhamel reçoit le prix Goncourt pour Civilisation en 1918. Une relation très forte unit les deux hommes sans qu’aucun contrat n’ait jamais été signé entre eux. « Vous pouvez compter sur moi comme sur vous-même », avait dit Vallette à Duhamel.
Alfred Vallette meurt soudainement, le 28 septembre 1935, à sa table de travail, et Georges Duhamel lui succède comme directeur de la revue et de la maison d’édition. Il reste fidèle à l’esprit de Vallette et peut déclarer dans une interview, en 1936 : « Si Le Mercure de France n’existait pas, il y aurait un chaînon qui manquerait dans la suite intellectuelle française. » Duhamel doit pourtant renoncer assez vite à cette tâche, trop accaparé par ses autres responsabilités (il est notamment élu à l’Académie française en 1935 et préside en outre l’Alliance française) et la poursuite de son œuvre. Il abandonne ses fonctions à la tête du Mercure en 1938, remplacé par Jacques Bernard, un de ses plus anciens collaborateurs. La déclaration de guerre provoque des difficultés économiques auxquelles Le Mercure n’échappe pas. Pendant l’occupation, les œuvres de Georges Duhamel sont interdites et pilonnées, tandis que Jacques Bernard s’engage dans la voie de la collaboration. En 1945, il sera arrêté, jugé et condamné pour intelligence avec l’ennemi.
Après la guerre, Georges Duhamel, qui est resté l’actionnaire principal de la maison d’édition, nomme Paul Hartman à la direction du Mercure, nomination hautement symbolique, puisque Hartman compte parmi les rares éditeurs qui se sont engagés dans la résistance, en publiant et diffusant des textes clandestins, ceux de Charles de Gaulle notamment. C’est aussi un homme au savoir-faire prodigieux, acquis dans l’exercice de son métier d’éditeur d’art et d’ouvrages photographiques. Hartman fera désormais du soin apporté à la fabrication et à la présentation graphique (beaux papiers, mise en page) une des marques distinctives de la maison. Sous sa direction, on assiste à une renaissance du Mercure, qui s’emploie à revaloriser le fonds, tout en demeurant sans cesse à l’affût de nouveaux talents. C’est pendant ces années que Le Mercure publie des textes d’Henri Michaux, Pierre Reverdy, Pierre-Jean Jouve, Louis-René des Forêts et Yves Bonnefoy. Durant cette même période, la publication du Journal littéraire de Paul Léautaud, dont le premier tome paraît en 1954, connaît un succès immédiat.
En 1958, les Éditions Gallimard rachètent Le Mercure de France.
(…)
Pauvre BLOOM ! Que va t il devenir à se mentir sur ses vertus comme il le fit durant toute sa vie de groom d’Etat !…
Et il se tient debout ! …appuyé sur ses cannes littéraires….entouré de ses connes serviables… propre sur lui….habillé, mais nu comme vermisseau !
Pécaïre ! Pauvre BLOOM !
Monchambert nous rend les copies. Il commence par la plus faible note comme un de ces profs de Français miteux que chacun a pu connaître, gardant canadienne pour se plaindre du manque de chauffage et pétunant gitane maïs en cours, il arrive à la meilleure note, lit « ma » rédaction puis la retourne devant la classe avec sa mention au stylo rouge: « Est-ce de vous ou de Duhamel ? » C’est la première fois (4ème) que j’entendais ce nom. Duhamel Duhamel Duhamel Duhamel Duhamel
Quittons nous brièvement !
Un peu d’aviron avant la fin du jour nous sortira de cette merde où se complaisent des lézards stupides qui se prennent pour des crocodiles cultivés !
Entre ici, Jissé, dans ce Q de bas de fosse où tu seras chez toi jusqu’à la fin des temps. Les infirmières, infirmiers, médecins, professeurs, policiers et autres agents du service public que tu insultes quotidiennement viendront tous les jours s’assurer que la pompe à merde reliée à ton orifice buccal édenté est bien branchée.
La nation, reconnaissante!
Nelly Kaplan, mère de l’immortelle Fiancée du pirate est morte. Chagrin.
Et quitséty qui chante?
https://www.youtube.com/watch?v=jXX7usZ0KQE&ab_channel=Telerama
Duhamel, sa famille nombreuse, une littérature de charité universelle, tout l’opposait à Léautaud. Sa fin en académicien à la mémoire perdue sauf celle de son statut, répétant sans cesse « je suis 34 fois président ». dire qu’il n’aura même pas connu le prestigieux blog à passou.
nous, on est polyglottes!
bonne journée!
Entre les chiens de Pavlov pour qui le contemporain est inévitablement une souffrance, et les insultes gratuites limite régression anale, le blog vole haut, cet après-midi…
Il y a même des preuves anecdotiques que l’apprentissage d’une langue peut aider dans les cas de dépression légère. Apprendre vous amène à vous centrer, cela vous donne une tâche avec des objectifs atteignables et cela vous permet souvent aussi d’agrandir votre cercle social. Toutes ces choses sont de bonnes façons de combattre la dépression. »idem pour l’alzheimer
Alfred Valette pour le « Mercure », je veux bien, mais ne pas oublier sa femme,la sulfureuse Rachilde.
Quant au papier du Mercure des Temps Héroïques, glissons. les vertus économes de Valette lui ont fait s’épargner les « grands paps » de sorte que les toutes premières de Wilde, de Régnier, de bien d’autres illustres voient leur survie fortement compromise, sauf dans la Collection Blanche, plus tardive.
Bien à vous.
MC
La collection blanche, au Mercure?
et alii, vous avez évoqué Pound, « découveur » de Joyce. Je reviendrai bientôt dessus, dès que les cours à distance me laisseront un peu de répit!
Entre les chiens de Pavlov pour qui le contemporain est inévitablement une souffrance
ça dépend pour quoi sonne la cloche..quand c’est pour le ricard pour les hommes et la fessée pour bonne clopine..toi haussi tu rigoles meussieu courte quelle dirait rose
ça sonnait vachtement dans la tête de ce cabot de pound..mais il savait sonner haussi les autres
pound y’a beaucoup de pomme dedans qu’il aurait dit francis blanche
Dans ce ce que j’ai lu de Duhamel je n’ai pu voir qu’un écrivain à l’esprit obtus animé par un parti pris étriqué de refus de la modernité
Pour lui le cinema est un « divertissement d’ilotes »
Ses impressions de voyage en Amérique ,dont on cite toujours sa découverte des abattoirs de Chicago est un tissu d’âneries , dictées par son rejet systématique de la modernité et une hostilité pleine de suffisance à l’égard des manifestations diverses du progrès technique qu’il y observait dans la vie courante .
Jusqu’à cette perle qu’on lit dans l’ouvrage : il dit retrouver le bonheur et la vraie vie à son retour en France en lavant ses chaussettes à la main -les machines à laver quelle horreur!-dans son lavabo;
Et le plus extraordinaire c’est qu’il y a quelques décennies la « pensée » de ce personnage avait une telle respectabilité que des générations de lycéens ont eu à disserter sur sa formule stigmatisant le cinéma qui était un sujet classique souvent proposé
Pound / Joyce :
@Bloom
est-il indiscret de vous demander quels cours vous suivez en ligne?
Cela pourrait nous donner des idées pour rentabiliser nos heures de confinement
Bloom, c’est mieux que ce soit vous qui nous présentiez cet »échange » entre ces deux « monstres » de la littérature d’autant plus qu’ils ont correspondu par lettres -des lettres publiées que je n’ai pas lues-Pound / Joyce: Les lettres d’Ezra Pound à James Joyce: avec les essais de Pound sur Joyce
et que vous savez les langues où ils étaient passés maîtres par goût personnel
Entre 1913, lorsque Yeats a attiré l’attention de Pound pour la première fois sur le travail de Joyce, et 1920, il y avait un flux constant de lettres, dans lesquelles nous voyons Pound trouver des éditeurs pour Joyce, collecter de l’argent pour lui, le défendre contre la censure, même envoyer des vêtements de rechange. Plus de soixante lettres de Pound à Joyce ont survécu, tandis que celles de Joyce à Pound se retrouveront dans les volumes de correspondance de Viking Press Joyce.
Et enfin, il y a les derniers aperçus de l’émission de Rome de 1941 et les références à Joyce dans The Pisan Cantos . Pound / Joyce a été édité par Forrest Read, professeur d’anglais à l’Université de Caroline du Nord, avec une introduction, des commentaires détaillés, des notes et une multitude de documents connexes provenant de nombreuses sources.
https://www.questia.com/library/77309377/pound-joyce-the-letters-of-ezra-pound-to-james-joyce
oui, ça m’intéresse !
Pour lui le cinema est un « divertissement d’ilotes »
sans le mercure il mancrait ce crapoteux buveur d’eau et pisse vinaig de léoto..cette face de dernier homme..de bel enculé!
quand ca sonne midi..a midi le mc morning c’est fini
https://www.youtube.com/watch?v=i1y-ViqkKOg
DHH je vois le texte dont vous parlez,paru dans les années1920 (?), mais je pensais aux romans.
Oui, Chaloux, la Collection à Couverture blanche du Mercure, dénommée la Blanche dans le jargon des amateurs et bouquinistes, est nommée ainsi parce que distincte de l’effroyable jaune des petits volumes de Valette. Elle réunit dés l’entre -deux guerres des poètes comme Regnier, Rodenbach, Verhaeren, dans des tirages limités. Ce n’est pas rien, et le papier tient le choc. Mais Le Mercure est alors devenu une institution, et cette série, c’est un peu la Pléiadisation des auteurs de ses débuts.
MC
MC
« Il y a une chose que ma timidité m’a empêché de te demander durant cet entretien [1] :
Était-ce par arrogance, ou à cause de ton don inné pour les relations publiques,
ou encore à cause d’un désir secret de réparer la fracture dans la poésie américaine…
un pied de nez effronté à tous les rabbins que tu n’as jamais pu souffrir,
les poules de synagogues, les commandements que tu as transgressés un par un –
ou était-ce parce que ses Cantos t’ont donné la permission
de vider ton esprit fatigué dans les réceptacles qu’étaient les vers,
ou parce que tu t’étais senti redevable ou proche de lui ?
Tu as appelé son travail « un topo de la pensée américaine »,
ainsi peu importe ce qui se trouvait dans cette pensée – le luth de Dolmetsch,
un joli feu convivial, Duccio, Rothschild et Juifsevelt,
tout s’est déversé dans un vase fissuré suintant de sirop et de détergent.
Des ombres poussiéreuses survolant la page,
des plaisanteries salaces, des élans de douceur, des idéogrammes chinois, le doge de Venise,
l’histoire assommante : Adams et Jefferson, livres de comptes et correspondance,
Yeats dans sa tour, « un grand paon dans la fiaireté d’ses iieux » –
Le noir irlandais les routines du vaudeville en yiddish,
des détails précis sans intérêt :
Vasco de Gama portait des pantalons rayés –
puis, s’élevant du murmure et de l’ondulation de l’esprit :
un téton retourné, aux reflets bronze dans la lumière
– la lumière que Pound voyait et nous donnait à voir –
de telle sorte que toi, Allen Ginsberg, le plus grand juif du poésie-bizness
partiras sur ses traces à Venise pour lui coller un baiser sur la joue
Il était déjà un homme brisé et harcelé.
« On est devenus baba cool », a dit son Olga.
L’un d’eux a planté sa tente dans leur jardin, elle l’a poursuivi avec un tuyau d’arrosage.
Des journalistes ont sonné à la porte, « annoncé qu’ils raconteraient les deux versions.
Pour qui nous prennent-ils ? Ezra Pound n’est pas une crêpe. »
Tu es arrivé durant l’été 67,
as chanté Hare Krishna sous ses fenêtres,
après avoir voyagé en Inde, au Maroc, au Japon,
ton parcours est ponctué de haltes :
Martin Buber, le sage de Jérusalem,
et ton premier maître bouddhiste tibétain, Dudjom Rinpoché.
Jetant un œil sur ton entourage baba cool, Olga a demandé :
« Aimeriez-vous vous laver les mains ? »
Mais tu as répondu : « Avez-vous besoin d’argent ? »
Olga te voyait comme un « adorable grand chien
qui vous donne un gros baiser désinvolte
et vous laisse des poils de partout. »
Chien juif, juif poilu – Allen, qui t’a envoyé ?
T’es-tu d’abord arrêté à Rome pour recevoir la bénédiction de Primo Levi
dont les mains tremblaient à Birkenau ?
As-tu chanté Hare Krishna sous les fenêtres de Paul Celan
avant qu’il ne se jette dans la Seine
ou récité le Kaddish pour sa mère, assassinée par des hommes
qui croyaient aussi en des théories économiques et raciales ?
As-tu fait montre d’une immense gentillesse dans ton rapport aux autres ?
Étais-tu en mesure d’accorder le pardon
mais aussi de savoir tout ce qui devait être pardonné ?
Vous vous êtes revus cet automne-là, à Venise, au restaurant Cici.
Toi, lunettes noires, barbe adamique et abondante,
et Pound, visage émacié, usé, fines mèches de cheveux emmêlés.
Assis de l’autre côté de la table, tu as demandé à placer
« plus que juste quelques mots ».
Tu as parlé beaucoup plus que Pound, emmuré dans son silence et ses regrets.
Puis, faisant une pause dans le caquetage incessant de tes phrases éternelles,
tu as demandé : « Je suis clair ? »
Ce à quoi Pound a répondu « Oui », avant de grommeler :
« Mais mes poèmes sont obscurs. »
« Le peu de bien que j’ai pu faire a été ruiné par de mauvaises intentions. »
Puis, très lentement, avec emphase :
« Mais la pire erreur que j’ai commise
est d’avoir eu ce préjugé urbain, stupide
et antisémite. »
Ainsi Pound s’est à moitié confessé à un juif barbu,
car c’était le juif qu’il voyait en toi, pas le bouddhiste
animé par le feu et la douceur des juifs et le goût prononcé des explications.
Depuis le jour où tu as entendu la voix de Blake à Harlem
tu t’es heurté au Dieu des Hébreux
jusqu’à ce que le Bouddha soulève l’habit de ton prophète.
Rinpoché t’a dit :
« Si tu vois quelque chose d’horrible, ne t’y attache pas.
Si tu vois quelque chose de beau, ne t’y attache pas. »
Tu as dit à Pound : « Je me présente à vous en tant que juif bouddhiste. »
Okay, d’accord, mais il ne faudrait quand même pas qu’il croie
que son dissemblable l’a pardonné.
Ou alors c’est Martin Buber qui t’a envoyé,
qui t’a dit d’oublier
les voix des anges et des démons.
« Nous avons affaire à l’humain. »
Pound l’a appris dans une cage d’acier,
et toi dans un asile.
Celan le savait, mais il n’a pas pu vivre avec.
Primo Levi le savait, mais il a lâché la corde.
Peu importe qui t’a envoyé, juif ou tibétain,
quand Ezra s’est confessé, tu as pardonné.
« Acceptez-vous ma bénédiction ? » tu as demandé.
Pound : « Oui. »
Mais un an plus tard, arrivé devant un McDo
(la vie américaine est étrange)
Pound s’est éclipsé dans les bois.
Laughlin l’a trouvé en train de murmurer :
« Pourquoi ne vous débarrassez-vous pas tout simplement de moi ici ? »
Désormais dans la banlieue de l’élysée,
Ezra Pound, allez là où bon vous semble,
foulant des emballages de Big Mac et des restes de frites.
Enfoncez-vous dans les bois sombres où Dante errait
et entendez à nouveau les voix claires et douces
qui vous poussaient à accomplir de belles choses.
Ou laissez votre tête se fêler au contact de la pierre du temps.
Et toi, Allen Ginsberg, au pays des Dix Mille Bouddhas,
ou au paradis simple de tes mères et pères,
ou un pauvre tas d’os sous la terre,
_____________________________________dis-moi, de quoi s’agit-il maintenant ?
« Si tu vois quelque chose de beau, ne t’y attache pas ? »
Ou bien avons-nous affaire à l’humain après tout ?
https://revuecatastrophes.wordpress.com/2019/12/27/allen-ginsberg-pardonne-a-ezra-pound-de-la-part-des-juifs/
citation ci dessus de
Rodger Kamenetz, The Lowercase Jew (Northwestern University Press, 2003).
bien sur BLOOM, VOUS VOUS CHARGEZ DE TOUT !
@DHH, je vais vous décevoir, mais en fait, confinement oblige, je donne des cours en ligne de littérature & civilisation anglaise et américaine, ainsi que de traduction.
Mon rêve aurait été d’avoir le temps de suivre ceux de l’Open University en histoire de l’art, afin de davantage intégrer cette dimension à mes cours de civilisation anglaise…Dans une autre vie, peut-être…?
je ne copie pas ;je compte sur Bloom qui semble consentant pour nous présenter ce dossier que j’avais entr’ découvert ,trop jeune, dans lettre internationale , comme je l’ai dit
https://allenginsberg.org/2017/11/november-1st/
« Le jibe, il doit faire transgenre, le soir, quand il a fini son taf’ de chargé de cours.
Bonjour mademoiselle. »
et? why not?
que me vaut?
Grande bécasse!
pucck dit: à
JiBé : vous me disiez avoir écouté cette émission avec de Fontenay, avez-vous remarqué ce moment dans l’émission où évoque la lutte des classes, disant qu’elle y est restée fidèle, la réaction de Finkielkrault est assez marrante, on a l’impression qu’elle lui parle en chinois. »
c’est vrai, je m’en souviens, en fait il a l’air sur le c.l qu’elle lui dise être une femme de gauche et qu’elle pense en terme de lutte des classe. « Femme de gauche », ça le laisse pantois
« Lutte des classes » a encore du sens dans pas mal de cas. C’est un concept utilisable pour la société brésilienne par exemple, on en Indonésie ou au Maghreb. Ce qui ne fonctionne plus, c’est ce qu’on en fait, sa « force agissante » est éteinte. Que s’allument des milliards de lumières de téléphones portables brandis par des milliards de bras y compris prolétariens! On est plutôt à ce stade.
(quant au logiciel Finkie: Arendt/Kundera sans arrêt, et PH.Roth aussi…tatata…un fichu obsessionnel)
Bloom, juste entre nous,
ne causez pas avec JiCé, ça le valorise.
(… la paralysie post-élections s’emparait de nous tous)
– Billie, ô Billie !
https://www.youtube.com/watch?v=7WbK1LZH9PE
A la fin, après lui avoir rendu hommage, elle conclut pour Sam : « le problème avec le rêve c’est qu’on finit par se réveiller »… Elle était allée voter, comme un quart de la population, et fut consternée du résultat : « C’était le dernier jour de l’année du Singe (de feu) et le petit coq doré pavoisait, car l’insupportable escroc aux cheveux jaunes avait prêté serment, sur une Bible, pas moins, et Moïse et Jésus et Bouddha et Mahomet semblaient être complètement ailleurs » (…).
« Les gens se rassemblaient devant un écran géant, ils regardaient la cérémonie d’investiture et un jeune gars, celui-là même qui avait alerté la population en disant que l’empereur était nu, s’écriait : « Regardez ! il est revenu, vous l’avez laissé sortir du sac ! » _________
Une journée de nostalgie et d’espoir avec Patti Smith. Sans regret mais avec tant d’amour.
« Pound l’a appris dans une cage d’acier,
et toi dans un asile. »
Ginsberg a bien étudié Pound, on ne peut pas demander la même approche à un qui n’est pas poète.
You’re right Jibé, but I am having such fun slagging the bugger… Can’t tell his ass from his elbow…
The gobshite’s such an easy prey…!
L’opinion négative sur le cinéma est très répandue chez les écrivains de certaines générations. Les écrivains ont aimé le cinéma quand il a commencé à leur rapporter.
Pour le récit américain de Duhamel, n’est-il pas plutôt prophétique?
résumé Wiki
e livre est le récit par Georges Duhamel de son voyage aux États-Unis réalisé à la fin de l’année 1929, deux années après son voyage en URSS dont il tirera également un livre de témoignage2. L’arrivée de Duhamel sur le nouveau continent se fait par La Nouvelle-Orléans, puis il réalise une remontée des États-Unis le long du Mississippi, un long séjour à Chicago puis à New York. Tout au long de son voyage, l’auteur est guidé par ses hôtes qui l’emmènent dans divers lieux et lui présentent les différentes facettes du jeune pays, notamment son industrie en plein essor (usines automobiles et abattoirs Swift & Company), ses réalisations architecturales et moyens de transport (l’Elevated de Chicago), ainsi que les activités culturelle, sportive, et cinématographique. Duhamel tout au long de ce périple, bien qu’il reconnaisse le dynamisme et l’ingéniosité technique des Américains, est horrifié par la société de consommation qui se présente sous ses yeux, dénuée pour lui d’âme et d’attraits, où seuls l’argent, le gain de temps, la production de masse, la publicité, et les règles morales puritaines (le voyage se déroule en pleine prohibition) sont les fondements de la civilisation américaine. Sous la forme de courts chapitres dédiés chacun à un aspect de cette vie qu’il découvre – et dont il pressent devoir inexorablement s’imposer à terme en Europe –, Duhamel décrit avec un ton ironique et acerbe cette société américaine où l’Homme s’efface derrière la machine et le profit, au prix de son asservissement.
>Chaloux :L’opinion négative sur le cinéma est très répandue chez les écrivains de certaines générations. Les écrivains ont aimé le cinéma quand il a commencé à leur rapporter.
Guitry.
A part peut être Marie Curie ça se bouscule pas dans la crypte ! Si ça peut faire illusion et réchauffer les cœurs alors tant pis !
« Il est à noter que la croix placée au sommet de l’édifice faillit disparaître en 1885 lors des funérailles de Victor Hugo au Panthéon: des ouvriers tentèrent de l’enlever en hommage au célèbre écrivain anticlérical et néanmoins croyant. L’entreprise ne réussit malheureusement pas. La croix avait cependant pu être soustraite pendant la Commune en 1871 ainsi que celle du fronton qui n’y est semble-t-il pas revenue. »
Merci Chaloux de saluer Barbara
ne causez pas avec JiCé, ça le valorise.
..jai toujours confusément su que quand je m’abaissais a dire ‘spèce de vieille bique de jicé’ ça lui flattait sa mère..mais je ne savais pas exactement pourquoi
prophétique..comme si tu m’entendais dire que demain tu sras plus lâche et que tu prendras d’autant plus de baffes que je srais moise..et sois content que chte valorise..mon pov con de larbin
@que me vaut? Demande la jibe, qui doit être chargé de cour.
Va vite te changer de culotte.
le problème avec le rêve c’est qu’on finit par se réveiller
oué mais total du finiche on se rendort pour de bon et t’es dévalorisé qu’il dirait jicé
Ginsberg a bien étudié Pound, on ne peut pas demander la même approche à un qui n’est pas poète
mouais..il se pointe et il valorise..comme si je disais mon cul c’est du poulet t’en veut hune aile rénateau..sur ce coup là il s’use
@Si ça peut faire illusion et réchauffer les cœurs alors tant pis !
Merci pour Geneviève.
@ oué mais total du finiche on se rendort pour de bon
Hein-parab’, jmb ! 🙂
ginsberg..hévidemment..mon cul c’est du poulet héternelment reconstitué qu’elle dirait bonne clopine
On a retrouvé le modèle féminin, qui fait se redresser le dr Courtaud. Quelle allure , mon dieu, quelle allure.
geneviève anthonioz de gaulle ?
alain ?… le père du Hamel ?
J. Biden devrait bintôt entrer dans l’année du Buffle (Boeuf). Va nous changer de cette putain d’année du Rat. Tchin.
« Il faut trouver la meilleure solution du confinement qui convienne à notre sociologie nationale »… qu’il a dit le microbiologiste, ce matin…
Bàv txfl,… Vous n’avez pas trop excédé l’espace de la rdl, aujourd’hui, c bien. Vous félicite. Néanmoins, pourrait mieux faire au deuxième trimestre.
@ geneviève anthonioz de gaulle ?
Qui sait ?
https://www.unjourdeplusaparis.com/paris-reportage/histoire-sainte-genevieve-patronne-paris
Je ne mange pas la volaille, bouguereau.
Une femme s’impose au panthéon.Marie Harel.
@ ginsberg..hévidemment.
Son amie Patti se souvient encore de ses poèmes connus par coeur, et du jour de son trépas. Un peu de décence et de dignité, quoi, jmb !
(p. 108) : « Allen dans son sommeil de mort avec un portrait de Walt Whitman suspendu au-dessus de lui, et la compagnon de sa vie, Peter Orlowsky, agenouillé à son côté, le recouvrant de pétales blancs ».
Bàv.
[Ne causez pas à JiCé, non, faut jamais réchauffer la fachosphère infiltrée, toujours tapie aux aguets]
@ geneviève anthonioz de gaulle ?
La nièce du Général, soldat inconnue…
Et pourtant. ATD Quart-monde, mais pas seulement. Des foyers d’accueil pour femmes en danger…
Moncommentaire est le 257ème soit (2 puissance 8) + 1
Je suis la réincarnation de Georges Duhamel (je peux en attester) et en effet j’ai souvenir de m’être occupé de tout ça, entre autres choses.
Le courrier, les abonnements.
Je n’en ai aucune honte.
Quoi de neuf? Le début de la Cantate BWV 62 de Bach, par Masaaki Suzuki
Ou par Christopher Spering:
@Raymond.
Je salue Barbara tous les jours depuis près de quarante ans.
Phil, je n’aime pas beaucoup ce que vous pensez et dites à mon sujet.
ah mais j’en peux plus d’allonger ma liste de sigles…
https://www.liberation.fr/france/2018/01/25/mais-ca-veut-dire-quoi-lgbtqia_1625090
TU rajouterais quoi, D., en tant qu’Abstinent total ?
Je sais ce que je vais demandé au Père Noë
l : un petit JiCé en caoutchouc qui fait pouic pouic.
Contre la guerre Raoul prescrit de la chloroquine matin midi et soir
A demain
Magnifique ce grand pardon d’Allen Ginsberg et alii, merci !
« Je sais ce que je vais demandé au Père Noël : un petit JiCé en caoutchouc qui fait pouic pouic. »
Tu préfèrerais pas plutôt un grand Bloom qui fait boum, D ?
« Je salue Barbara tous les jours depuis près de quarante ans. »
Et Bloom qui prétend que tu es antisémite, si c’est pas malheureux !
Marie Harel. On reconnait là le Normand qui pointe.
Peut-être pourrait-on demander à cette occasion à telle ou telle excellence artistique, un Camembert géant sculpté dans un calcaire local bien blanc…
Bien à vous.
MC
Allen Ginsberg (1926 – 1997) : Howl
http://www.barapoemes.net/archives/2017/10/25/35802936.html
Pas d’insultes à propos de Rachilde, Marie Sasseur !
C’est un peu ma patronne…
Bas rancis a les servitudes qu’il peut.
Cela dit, que vint- elle faire à Vienne ?
wiki a créé une page :Ginsberg a commencé à écrire le poème au Beat Hotel à Paris en décembre 1957, pour le terminer à New York en 1959. C’était le poème principal du recueil Kaddish et autres poèmes (1961). [1] Il est considéré comme l’un des plus beaux poèmes de Ginsberg, certains érudits soutenant que c’est son meilleur.
https://en.wikipedia.org/wiki/Kaddish_(poem)
Merci JJJ pour le lien sur Billie et ce chant, et aussi pour parler de Patti, si douce à mon coeur, présent et souvenirs…
Dusapin .
J’entrevois une raison supplémentaire d’y aller voir.
https://www.bozar.be/fr/magazine/164441-portrait-dusapin-3-pepites-de-son-oeuvre-instrumentale
gobshite…
c’est le mot juste, Bloom, exactement le bon, mekilékon, ai-je coutume de dire.
ginsberg :une traduction en français
http://www.barapoemes.net/archives/2016/10/25/34480023.html
Etrange tout à coup de penser à toi, partie sans corset ni yeux,
et moi qui marche sur le trottoir ensoleillé Greenwich Village
centre ville Manhattan, midi d’hiver clair, ne me suis pas couché
de la nuit, ai parlé, ai parlé, ai lu le Kaddish à haute voix, ai
écouté Ray Charles gueulant son blues tue-tête comme un
sourd sur le pick-up
où vous retrouverez la filiation
Whitman, Williams, Ginsberg : histoire d’une filiation [article]
sem-linkJacqueline Saunier-Ollier
https://www.persee.fr/doc/rfea_0397-7870_1978_num_5_1_996
« Bas rancis a les servitudes qu’il peut. »
Tu ne lui arrives même pas à la cheville, Ratie Laveur…
Puis le calcaire ça s’effondre en gros bloques, c’est joli
Jazzi, comment serait-ce possible? La moitié de ce que je suis -de mieux- me vient des ashkénazes.
Le branleur et sa Rachilde, franchement, quel intérêt.
La fête est terminée, jusqu’au 11 novembre prochain.
La question reste, y aura-t-,il des attestations à Noel, sous le sapin.
Rachilde, c’est très étonnant. Son histoire de gardien de phare violant des mortes, celle d’un homme-femme épousant une femme-homme etc. On se demande pourquoi Valette qui semble plutôt sain à travers le témoignage de Léautaud l’a épousée.
Finalement, quand Jacques Drillon s’abstient de toute attaque pitoyable contre les féministes et de tout point de vue pathétique sur notre époque-qui-n’en-veut-mais, on s’emmerde vraiment, à lire ses aphorismes à la mord-moi-le-noeud de l’érudition.
Voire, on bâille, même, carrément.
Il l’a plus qu’épousée, Chaloux, il lui a donné les clés de la maison du 26, rue de Condé. Le salon de Rachilde et Valette était très couru en son temps. Monsieur Court pourrait peut-être nous en dire plus sur le sujet ?
« Finalement, quand Jacques Drillon s’abstient de toute attaque pitoyable contre les féministes (…), on s’emmerde »
Clopine, on va encore dire que tu es maso !
La pauvre Marie à Vapeurs elle croit que la littérature commence aux éditions Actes Sud !
Quatrième illustration du billet.
Ces x manuscrits, formés façon vieille école, qui désignent l’ouvrage de Genevoix, révèlent le total bullshit d’un projet artistique qui prétend embrasser le passé pour se projeter dans l’avenir ; Jupiter, Micron et le « président normal » réunis en un cliché.
Longueur du canon, longueur de la lame, de près comme de loin, le Lebel n’avait pas son pareil
https://www.imagesdoc.com/wp-content/uploads/sites/33/2018/10/baillonette.jpg
…pour zigouiller le premier venu ; le normalien Genevoix, aussi bien que Cendrars le sans garde
Finalement, quand Jacques Drillon s’abstient de toute attaque pitoyable contre les féministes et de tout point de vue pathétique sur notre époque-qui-n’en-veut-mais, ON s’emmerde vraiment, à lire ses aphorismes à la mord-moi-le-noeud de l’érudition. Voire, ON bâille, même, carrément.
Clopine dit:
Pourquoi ON? TU t’emmerdes vraiment, TU bâilles carrément…
Et cela parce que tu ne comprends pas le sens général de la chose. Tu oublies que ce sont des pages d’un livre.
J’écoute « Extenso (Solo No. 2 for Orchestra) » de Pascal Dusapin pendant que j’écris cela :
https://www.youtube.com/watch?v=hrpE7O4cY7A
C’est assommant. On a l’impression que ça pourrait durer des heures. Et qu’il suffit de savoir écrire de la musique pour trouver des heures et des heures d’effets sonores de ce genre, de combinaisons de sons arbitraires sans principe ni fin. Pas de mélodie, pas de rythme, pas d’histoire racontée, aucune cohérence formelle. Des sons et des sons et des sons juxtaposés et alternant les périodes « agitées » avec les périodes calmes, le tout sans le moindre intérêt.
Encore un « artiste » qui n’a pas compris que sans Forme l’art ne peut être qu’assommant.
garde > grade
(un diplôme représente une forme de grade ; les recalés de l’école normale en savent quelque chose. le mérite, c’est encore autre chose. une chose qui conduit, éventuellement, à une forme de fraternité)
au Mercure de France, ce ne serait pas plutôt la collection Ivoire?
Il existe une biographie de Rachilde.
Il y a plus de MUSIQUE dans les 6 min de « Sequence (Four) for Solo Violin and String Orchestra divisi » de Peter Gregson (Édimbourg, 1987) que dans la centaine d’oeuvres de Pascal Dusapin.
l’école normale > l’école normale supérieure
les recalés se seront reconnus ;
Bonne soirée aux pisseuses, aussi.
à propos d’os, de mort , et de beauté/laideur, mais aussi parce quelqu’un (je ne sais plus qui, excuses) a parlé de « sanie », je viens de lire des articles sur un travail récent sur « l’esthétique de la charogne » de Hicham-Stéphane Afeissa, philosophe, auteur de « Esthétique de la charogne » aux éditions Dehors
qui devrait intéresser des lecteurs-contributeurs du blog
il y a un extrait assez significatif dont je donne
le lien « Extrait : p. 51-57
La rédemption artistique de la laideur et la représentation de l’immonde »
qui vous permettra d’en juger:
http://www.editions-dehors.fr/
la présentation de ce travail sur France culture:
En partant de “tout ce qui grouille, fourmille, se désagrège”, le philosophe Hicham-Stéphane Afeissa dresse une histoire de l’art de la charogne, des illustrations anatomiques du 18ème siècle jusqu’aux sculptures contemporaines moisies de Jean-Michel Blazy. Comment représenter l’insoutenable ?
https://www.franceculture.fr/emissions/les-chemins-de-la-philosophie/philosophie-du-gore-14-lesthetique-de-la-charogne
je précise:BLAZY A FAIT SES ETUDES D ART A NICE
Le fonds contemporain
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Michel Blazy, « Mur de poils de carotte » (2000)
Michel Blazy est un maître de l’organique et de son évolution en live. Qu’il s’agisse de croissance ou de dégénérescence, ses œuvres affichent le vivant tout en étant vouées à une éphémère prestation. Entre art et biologie, le monde de Blazy oscille entre poétique et politique.
https://www.lesabattoirs.org/blog/des-histoires-doeuvres/michel-blazy-mur-de-poils-de-carotte-2000
« L’étau se resserre sur la librairie Gibert Jeune.
La célèbre enseigne, spécialisée dans l’occasion, est en grande difficulté et réfléchit à une «réorganisation». »
https://www.lefigaro.fr/medias/l-etau-se-resserre-sur-la-librairie-gibert-jeune-20201112
Je crois qu’ils s’aimaient, tout simplement. L’un de ses derniers textes est une célébration posthume d’Alfred Valette, et les contemporains ne les séparaient pas.
Elle avait d’ailleurs attiré d’autres intérets littéraires que le mien, Masseuse Furie, de Barbey à Jules Renard. Elle a lancé des auteurs dont l’érudit Auriant, un égyptien anonyme et francophile, pseudonymisé parla Patronne, qui fut pour le Second Empire ce que Goncourt fut pour les femmes du Dix-Huitième siècle. Rachilde garde un public jusque dans les années 1930 . C’est une figure alors jugée tout à fait respectable , ce sont les témoins de l’époque qui le disent, encore une fois, ce n’est pas moi! Encore faut-il avoir quelque idée de ce que fut le Mercure, en dehors du thermomètre cher à notre grande scientifique!
Bien à vous.
MC
Jazzi
Pourquoi la dite Rachilde est un peu votre patronne ?
Longue vie à ce monsieur qui vit chez lui et a une belle niaque.
Année LvB, Sonate pour piano n 10, op.14 n 2 :
13.11 — 5.32
De la résistance civile.
@Elle avait d’ailleurs attiré d’autres intérets littéraires que le mien.
Oui, dr Courtaud, on a bien compris, la femme pour vous doit être un mec.
Je vous ai même glissé un lien, concernant votre belle, qui a terminé sa vie, dans des conditions qui montrent le grand » intérêt » qu’elle a du susciter chez ses admirateurs !
Je préfère la Vague d’Ogata Korin à elle d’Hokusaï :
https://blogfigures.blogspot.com/2011/03/ogata-korin-rough-waves_17.html
Oups ! à elle > à Celle
CETTE NUIT j’ai rêvé de cette image ,plus précisément du mot « truth »comme il apparaît là ,(main non de be… »Nick Cave’s Truth Be Told, at Jack Shainman Gallery outpost the School.
bonne journée
https://mail.google.com/mail/u/0/#inbox/FMfcgxwKjTNWwFghNCXJDcxQDPlVclrN
renato, « la vague en chaussette, c’es muséal
https://www.boutiquesdemusees.fr/fr/accessoires-homme/chaussettes-hokusai-la-vague/15249.html?gclid=CjwKCAiA17P9BRB2EiwAMvwNyNfGkXRY7HUzbD3XKBVBKwar1LuLwy04RSXVCQkP3Z4VuvTeRIytShoCQzEQAvD_BwE
On joue mieux La Mer si on porte ces chaussettes, et alii ?
renato, c’est temps d’ en faire la « tenue » des musiciens d’orchestre, vous avez raison;
J.DRILLON, vous ne seriez plus jaloux de J.P. Léaud, ni de Truffaut si vous preniez des cours d ‘IKEBANA et écriviez vos billets sur du papier fleuriste
https://www.cdiscount.com/arts-loisirs/r-papier+fleuriste.html#_his_
God is my dog !
https://www.leparisien.fr/video/video-turkmenistan-le-president-fait-eriger-une-statue-en-or-de-son-chien-prefere-12-11-2020-8408056.php
Le film fleuriste transparent est utilisé par tous les fleuristes pour emballer les plantes, bouquets et autres créations florales. N’hésitez pas à le combiner à du papier de soie aux couleurs pleines de peps, jaune citron, rose bonbon ou encore violet, pour ajouter une touche d’élégance à votre emballage. Le film fleuriste transparent peut également être utilisé pour vos paquets cadeaux ou emballages alimentaires. Ultra résistant et imperméable il est disponible en rouleau de 3×0,70m.
https://www.truffaut.com/rouleau-film-fleuriste-3×0-70-m-371027.html
@ Txfl, ne croyez surtout pas qu’une planète rétrograde aille dans le sens contraire des aiguilles de vos pendules.
/// « Une planète mineure rétrograde est une planète mineure qui tourne autour d’une étoile dans le sens inverse de sa rotation et de la plupart des autres planètes et astéroïdes. Parmi les 726 261 planètes mineures connues fin 2016, 82 seulement sont rétrogrades. Le premier astéroïde rétrograde à avoir été reconnu comme tel est (20461) Dioretsaa, découvert en 1999) /// (sans source dument autorisée).
@ Julie : Je n’aime pas les tubes planétaires de la chanteuse Aya, ni les musiques ni les paroles de cette chanteuse de 25 ans. Je crois qu’elle durera moins de temps que la Librairie Gibert Jeunes, devenue impatiente de vendre enfin des produits de première nécessité, des fringues, qui devraient rapporter beaucoup plus de thunes aux actionnaires de l’immeuble. Des bouqins, franchement, comment ce commerçant ringard de papiers usagers a-t-il pu persister aussi longtemps dans la Capitale au Départ de st michel ?
@ au DJ : Le pays des Abeilles dont le président est nommé Joe.
@ jlmel@anchon : il parait que les riches extrêmes des GAFAM auraient des soucis écologiques. Ils veulent sauver notre planète. Je pense qu’ils vont réussir. Seuls les riches extrêmes peuvent sauver la planète. Alliez vous aux GAFAM.
@ JJJ : vos inepties et vos imbécillités ? Sondez-les plutôt avant de les juger. Verrez qu’elles sont pas plus pires que d’autres, le vendredi 13.
Bàv, et bonne pioche aux Herdéliens du plus grand nombre, à l’exception d’un ou deux kons, toujours les mêmes…
A la mi-novembre, on sait bien que la vie n’est pas des plus facile pour zeux (Jean Cache-Tex).
Oh, je pourrais vous parler de Misia Sert, de la Comtesse Greffulhe, et de bien d’autres, qui ont fini difficilement leur vie, la vogue s’étant retirée, mais ça ne servirait à rien, et ne nous délivrerait pas de votre penchant pour l’amalgame à trois sous. D’où prenez-vous que Rachilde ait été à l’image de ses romans? Et qu’elle représente mon idéal esthétique? J’ai simplement dit pas de Valette sans Rachilde, mais encore faudrait-il que vous sachiez lire. Lire n’est pas déformer, ce qui est , tout le monde le sait ici votre spécialité…
Chaloux
Oui, Barbara. Mais on pense aussi au Brassens de « Brave Margot » qui finalement traite du même sujet, avec un recul historique étonnant, puisqu’il utilise l’imagerie chrétienne de Marie allaitant, (maria lactans), pour détricoter la « cohésion » du village.
chaloux
https://jepeinslepassage.com/brassens-ou-le-desaccord-parfait-15-chanson/
«Renan, ou le bidet de Ponce Pilate. Il s’y lavait, non les mains, mais le cul».
(Léon Daudet).
Dans l’excellent article de Juan Asensio sur les « Écrits d’exil, 1927-1928 de Léon Daudet »
http://www.juanasensio.com/archive/2020/10/25/ecrits-d-exil-1927-1928-de-leon-daudet.html#more
Bloom,à vous de mieux répondre à Drillon;j’ai trouve un blog qui vous sollicite
Si on y prête attention, les fleurs sont omniprésentes dans le cinéma. Au-delà d’habiller le décor, elles ont souvent une signification et symbolisent des émotions. Voici 5 scènes cultes portées par la magie des fleurs.
American Beauty, 1999 – Sam Mendes
https://blog.blooms.fr/2017/05/26/les-fleurs-au-cinema/
un excellent article d’Aliénor Debrocq sur le bouquin de le Tellier :
Vendredi 13 novembre 2020, 10h09, 14°
L’illustration dégueulasse choisie par le chef suprême de la RdL, l’immense Passou, ce travail de l’illustre Anselm KIEFER pour rendre hommage au malheureux Genevoix et aux morts de WWI, ce tas de fringues sales sorties d’un vestiaire éventré mises à sécher dans leur laideur insignifiante, cette image artistique ratée, dis-je, est à vomir comme le reste de ses travaux.
Que le Bébé MACRON aime ça, ce n’est guère étonnant, hélas !
Positivement optimiste, je me réjouis que le « travail » de l’Anselme ait pour vocation d’enlaidir cet entrepôt de célébrités oubliées qu’est le Panthéon et contribue ainsi à faire comprendre à ce peuple de Gaulois profondément débiles que nos cousins germains ne sont pas, et ne seront jamais, membre de la famille hexagonale, peuplade habituée à se contenter de jouir de toutes les défaites imaginables.
Quel Vendredi 13 permanent ! quels délices …
Le héros du film s’appelle Edward Bloom. Saviez-vous que Bloom en anglais signifie tout simplement floraison. Ce n’est pas pour rien que Bloom’s fleurit votre quotidien 🙂
https://blog.blooms.fr/2017/05/26/les-fleurs-au-cinema/
@ Hommage à G. Perec,
Je me suis souvenu de La vie mode d’emploi (le 25 mars 2015). Une lecture associée à une dangereuse descente au Cirque de Navacelles couvert de neige, en 4L, avec D., D. et B. (le 28 décembre 1982).
Ce jour-là donc (25.3.2015), affluèrent en ordre dispersé comme de lumineux éclats de lucidité dont je viens de retrouver la trace.
Je m’étais alors souvenu :
– Du jour où RP me dit : « De quoi ! Vous n’avez pas encore lu Surveiller et Punir ? » (1977)
– Du jour où le frère de D. nous raconta commet il avait proposé une glace à déguster à Alain Finkielkraut qu’il avait réussi à inviter chez lui : « oui, à la vanille, j’aime bien la glace à la vanille ». (1996).
– Du jour où j’essayais d’expliquer à Marianne S. pourquoi les romans de Thomas Bernhard me faisaient hurler de rire. (place de la Concorde, 1986).
– Du jour où je fus durablement chamboulé par « la névrose de classe » de Vincent de Gaulejac, et en même temps stupéfait du sabotage de ce bouquin par le sale boulot de l’éditeur (1991)
– Du jour où Louise B. me fit état de sa détestation de l’art lyrique et du bel canto, pour le motif que ces gens qui chantaient dans un langage incompréhensible avaient toujours l’air complètement idiots (1994).
– Du jour où j’ai tant impressionné J. F. lors d’un examen oral quand je me mis à lui raconter tout un tas de trucs sur le sens de la pénalité dans les sociétés totalitaires (1975). Il n’avait rien compris, n’étant pas très au parfum de ce sujet hors programme, mais en était resté coi et bouche bée. Il m’avait alors attribué la meilleure note de la promo. Nous sommes toujours restés, depuis 40 ans, les meilleurs collègues du monde.
– Du jour où cet infect étudiant québécois vint à mon bureau me demander des comptes au sujet de la note que je lui avais collée, et des arguments sordides qu’il crut devoir employer pour me convaincre de la rehausser. Il me laissa consterné. Les gentils québécois en prirent un coup, ce jour-là (2008). Je n’eus pas le cran de lui abaisser sa note de D+ à D-, bien que j’hésitais durant deux heures à le faire pour punir son insolence.
– Du jour où j’ai pensé que les « (dé)constructivistes » seraient toujours incapables de penser les genèses, les fondations, les innovations, les tâtonnements et les bricolages présidant aux dispositifs de savoir-pouvoir (à la mort de Bourdieu et de mon père, en 2001).
– Du jour où nous dûmes dormir dans un infâme boui-boui en face du château de Neue Hardenberg en ex-Allemagne de l’Est faute de place (1993), avec ce célèbre sociologue de l’urbain, également embarqué au colloque. Il fut emporté par un cancer par un cancer foudroyant peu après.
– Du jour où l’insipide RL me balança à Madrid sur la Plaza Mayor, (devant la statue équestre d’Alphonse XIII), que « je photographiais vraiment n’importe quoi » (1990).
– De ce long trimestre d’angoisse durant l’agonie de D.M. lors des manifs « anti-Villepin » au printemps 2006. J’étais devenu complètement addict au blog de la RDL, jusqu’au jour où éclata une scène mémorable avec ma copine, qui mit fin à cette addiction. Intervenant énergiquement, elle sut casser cette douleur et ce laisser-aller dépressif lancinants, du grand n’importe quoi inacceptable. Elle me sauva durablement d’un naufrage annoncé.
___
Depuis lors, le sexagénaire est devenu zen sur la toile et dans l’herbe… Ce n’est pas un souvenir, mais le réel… à l’horodatage de 10h.32′ (le_13.11.20).
@ Jissé, grand démocrate… // ce peuple de Gaulois profondément débiles que nos cousins germains ne sont pas, et ne seront jamais, membre de la famille hexagonale // ..
Je crois qu’il se trompe d’Antelme, Robert !… ‘L’espèce humaine’, non, il n’a pas réussi à l’exterminer, hélas pour vous, vil pourceau !
@J’ai simplement dit pas de Valette sans Rachilde, mais encore faudrait-il que vous sachiez lire. Lire n’est pas déformer, ce qui est , tout le monde le sait ici votre spécialité.
Lire un vieux croûton, pour qui le name dropping, heu shopping, puisé dans un vieil annuaire, est une occupation favorite , guidé par goût prononcé pour les bêtes de foire et les » grosses madames » de caricature, non, je ne vois pas du tout la réalité, la vôtre !, que je déforme.
Dans le trouble de stress post-traumatique, au contraire, les conséquences du stress sont durables.
Le symptôme principal qui caractérise ce trouble est ce que l’on appelle les reviviscences (ou les « intrusions ») : les personnes revoient des images (ou réentendent des sons, perçoivent des odeurs, etc.) qui appartiennent à la scène du traumatisme.
TCF : En quoi ces intrusions diffèrent-elles des souvenirs ?
FE : Il ne faut pas confondre ces intrusions avec des souvenirs : un souvenir est quelque chose de construit. Vous vous souvenez de ce que vous avez fait dimanche dernier, vous revoyez les images, mais vous avez conscience que ces images appartiennent au passé. Le souvenir est contextualisé : vous savez comment vous étiez arrivé là, ce qui s’est passé avant, après, etc.
Les intrusions au contraire sont des éléments disparates, désorganisés, chaotiques. Elles sont très sensorielles, très émotionnelles. Et, à la différence d’un souvenir, elles surgissent dans le présent : l’individu qui en est victime les perçoit comme si l’événement se produisait à nouveau. C’est pour cela que l’on parle de blessés psychiques : la blessure causée par le traumatisme demeure béante du fait de ces intrusions incessantes.
https://theconversation.com/13-novembre-une-etude-pour-mieux-comprendre-memoire-traumatique-et-resilience-150005
Et pour votre Rachilde, dr Courtaud, homais des vieux papelards, je préfère encore lire le journal, dont j’ai donné le lien, que vos monstrations concupiscentes.
Pour donner des idées au coiffeur de J. Drillon.
Les cadres sociaux de la mémoire (1925)
Maurice Halbwachs est un sociologue français de l’école durkheimienne né à Reims le 11 mars 1877 et mort en déportation à Buchenwald le 16 mars 1945.
Il est l’auteur d’une thèse sur « La classe ouvrière et les niveaux de vie ». Les Cadres sociaux de la mémoire, son œuvre la plus célèbre, étudie le concept de mémoire collective, qu’il a créé.wiki
et
http://classiques.uqac.ca/classiques/Halbwachs_maurice/cadres_soc_memoire/cadres_soc_memoire.html
@ jzmn, aviez-vous donné à la rdl votre fiche de ce merveilleux film de Kontchalovsky, « Rioba ma poule » ? Qu’en aviez-vous pensé ?… c’était au moment du grand basculement russe… Bàv,
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=10108.html
saur erreur Chantal est belge :
Patrick Lernout réside à proximité du cimetière militaire de Machelen, près de Gand, en Belgique. Il y a trois ans et demi, le Belge a commencé ce travail de recherche colossal pour retracer les histoires des 748 soldats français enterrés dans ce cimetière.
Je veux remercier ces hommes qui se sont battus pour notre liberté et raconter l’histoire de chacun d’eux. Je ne veux pas qu’on les oublie.
Pourtant ce petit cimetière dans la campagne a tout pour être oublié. « Il se situe à 40 km de la ligne de front traditionnelle, il y a peu de touristes qui passent par ici. Ce travail de recherche, c’est aussi pour honorer la mémoire des 600 Français qui sont tombés ici en deux jours lors d’une offensive allemande en 1917. »
https://actu.fr/societe/un-belge-lance-appel-retrouver-photos-16-poilus-calvados-enterres-belgique_25618456.html
La blessure causée par le traumatisme demeure béante de txfl…
En avez vous eu affectés les cadres sociaux de votre mémoire… ? Ce qui expliquerait bien des choses…
Je crois me souvenir avoir lu le témoignage de l’agonie de Maurice Hawlbachs suite à une effroyable dysenterie à B., sous la plume du témoignage de Semprun… A mois que je confuse.
Aujourd’hui, nous avons beaucoup revisité ‘les cadres sociaux de la mémoire’ à cause des progrès de la neurobiologie, mais l’un de nos meilleurs sociologues (Bernard Lahire) lui accorde encore pas mal de crédit. Notamment dans son « interprétation sociologie des rêves ». L’ouvrage princeps de MH a gardé une certaine valeur heuristique, txfl, c’est pourquoi vos conseils de lecture aux étudiants de la rdl restent toujours bienvenus. Le pb, c’est que peu vous répondent sur cette chaîne, car vous leur balancez trop de liens inutiles? Beaucoup pense que même si la sociologie juive athée a provoqué la plus grande structuration de la discipline en Europe (comme l’ont démontré à juste tire une Dominique Schnapper ou un Pierre Birnbaum), il n’en reste pas moins que des goys comme Bourdieu, puis Lahire ou Dubet, etc., ont également su produire en France de belles ouvrages de référence dans le champ.
Bàv,
Oui, la déformation est votre essence, et vous vous y complaisez. ajoutez-y de vieilles accusations ressassées. Notez, personne n’est dupe. On peut simplement se demander ce que vous venez faire sur un blog littéraire, fors insulter ses contributeurs…
Il est vrai que la nouvelle sociabilité théorisée par le maître de ses lieux il y a quelques bonnes années a depuis du plomb dans l’aile.
Peut-être êtes vous d’ailleurs l’un des symptômes les plus évidents de cette dégradation.Enfin, laissons Arsinoé baigner dans son venin. Il y a dautres choses à faire.
Rose
Rachilde, Sainte Patronne de Jazzi parce que patronne du Mercure ds grandes années.
@Notez, personne n’est dupe. On peut simplement se demander ce que vous venez faire sur un blog littéraire, fors insulter ses contributeurs…
C’est a ki qu’aura la plus grosse ?
Allons, Courtaud, je n’échange aucun de mes commentaires en lien avec les billets, ou en lien avec MES lectures, contre la moindre de vos petites crottes déposées ici.
Et toujours cette manie de vouloir réécrire ce qui est pourtant lisible par tout le monde.
En dernier lieu, votre attirance pour Rachilde, que personne ne vous dispute, d’ailleurs.
Ayez ce courage de vos goûts.
Hors de ma vue, sale faquin, menteur.
Beaucoup pense enfin, de ceux qui pense »NT,j’en ai entendus dans des espaces plus confidentiels que la RDL salon de la revue blancs manteaux, pas des harceleurs de poulaillers il est vrai
Merci Raymond, je vais lire.
(Asensio a raison pour L. Daudet.)
On ne remarque pas assez que, derrière les insultes proférées tous azimuts à l’égard des internautes qui essaient de penser et de dire quelque chose de constructif, elle préfèrera toujours attaquer et mordre… faute de pouvoir argumenter très longtemps sur le terrain où elle est alpaguée.
Or, il est notoire qu’elle souffre beaucoup de cet état de faiblesse, sachant que c’est la seule arme dont elle dispose pour « communiquer », croit-elle, et avec son petit talent.
Cela dit, on ne peut pas grand chose pour elle, sauf à essayer de ne pas contre-attaquer et la laisser s’adresser à Passoul dans une quête de reconnaissance pathétique et vaine… Puisqu’on voit bien qu’il y reste sourd, comme par hasard, ce qui l’arrange. Elle ne tire aucune leçon de rien (comme dans la Prière, elle ressemble à Anthony Bajon, tête de mule, à qui la Shygula donne une paire de baffes).
Elle préfère rester incrustée dans une mécanique d’agression permanente de petite fille qui n’a pas encore retrouvé le chemin de son coeur, en dépit du vernis de sa religion chrétienne.
Il nous est parfois difficile de résister à ses agressions (genre « ducon-lajoie »), j’en conviens, comme il en va à l’égard de 3 ou 4 autres erdéliens frappé.s du même désolant syndrome.
Bien à vous, MC…
@ la RDL salon de la revue blancs manteaux
Sauriez-vous être plus explicite, txfl, qui prétendez penseNT toute seule, par vous-même ?
Sinon, je vous donne un lien utile, hein…
https://fr.wikipedia.org/wiki/Rue_des_Blancs-Manteaux
Inutile d’aller consulter l’Hillairet ou l’Jzmn, nous savons tous comment faire… Pas vrai ?
@ harceleurs de poulaillers
J’aime beaucoup… Elles aiment aussi, apparemment. Cela dit, faut-il en déduire que vous vous prendriez pour la plus désirable des poules déplumées, icite, txfl ?
Chaloux
merci. Le rythme de « Brave Margot » me fait par ailleurs irrésistiblement penser à Jour de fête de Tati.
« @ jzmn, aviez-vous donné à la rdl votre fiche de ce merveilleux film de Kontchalovsky, « Rioba ma poule » »
Pas vu, JJJ, en ce temps-là (1995), je n’allais plus au cinéma. Mais c’est votre histoire : avez-vous trouvé un trésor dans votre jardin ?
Pour donner des idées au coiffeur de J. Drillon
il en est parfaitment hindigne..coup de tondeuse dans l’cou..ptit polo et petite nuque craquante pour le prof de piano comme mon larbin
@ la nouvelle sociabilité théorisée par le maître de ces lieux il y a quelques bonnes années a depuis du plomb dans l’aile.
Je crois pour ma part qu’elle reviendra bientôt à l’ordre du jour. J’y travaille, personnellement, et n’en note des signes tangibles. Ce n’aura guère été qu’une mauvaise décennie à passer, ou tout le monde a pris un méchant ‘coup de vieux’, sauf Ed. qui a tout compris de la lutte des âges…
Bàv tomtomlatotom, que devenez-vous au juste, bien à l’abri et éloignée des PN ?
je ne sais plu effectivement le nom de la galerie en face de Pompidou Beaubourg qui exposa dehors, visible de loin , un vêtement d’étoilé, ce que sur le moment ,de loin, je ne comprenais pas pas , déjà toute aux recherches que je me promettais:il y a longtemps que l’utilisation de vêtements est entrée dans la panoplie et le langage des plasticiens
Personne ne sait
Pourquoi l’accueil des urgences est toujours l’endroit le plus sinistre, le plus délabré de tout l’hôpital
..les bretelles d’accés pour véhicule à sens unique et plaeforme bitume jusqu’aux portes automatique ne vale pas l’étendu de cailloux blanc de la maison de maitre avec barroère fer forgé qui a été réhabilité en maison de soin pour friqué drihihon..ils ont pas d’urgence..ils laissent ça au service public..y sont pas con
Christian Boltanski et les monstrueux vêtements de la mémoire, par Ghislaine Dunant
TRIBUNE
Au centre, une montagne de vêtements. Une grue soulève au sommet quelques vêtements qu’elle laisse retomber. Des battements de cœur résonnent.
https://www.lemonde.fr/idees/article/2010/02/20/christian-boltanski-et-les-monstrueux-vetements-de-la-memoire-par-ghislaine-dunant_1308812_3232.html
je ne sais plus
Les vélos d’appartement connectés, qui permettent de faire la course avec d’autres vélos d’appartement connectés
havec fog hon descent la moldau en vr et je le laisse toujours gagner et t’es jaloux..épicétou
@ e allí ce monsieur occupe sa retraite avec ses recherches souhaitons – lui d’aboutir…
Quand l’aube du 30 octobre se lève, la compagnie est cernée. Les troupes allemandes s’emparent de Ramskapelle. Devos et une quarantaine de survivants sont faits prisonniers. C’est à ce moment qu’une balle perdue touche Devos à l’aine. La blessure est fatale. Intransportable, il reste seul deux jours durant dans la boue, avant d’être ramené, mourant, à Zevecote, au couvent des Soeurs de Sainte Marie transformé en lazaret de campagne allemand.
Remember, le poème que nous reproduisons ci-dessous, est daté de novembre 1914, il aurait été écrit par Devos durant ses longues heures d’agonie et retrouvé dans une poche de son uniforme :
C’est le mois où les morts ont des fleurs sur leurs tombes…
Mais personne n’y songe en ces temps de douleurs.
Le pays agonise et ses enfants succombent,
Les tombeaux sont déserts, les croix n’ont plus de fleurs.
Et par ces jours d’automne, au milieu des contrées
Où les Huns ont semé la misère et la mort,
On voit les tertres nus des tombes ignorées,
Où, sous le vieux drapeau, notre jeunesse dort.
Automne, qui venez dans un flot de bourrasques,
Parmi le tourbillon de feuilles et de corbeaux,
Vous ne verrez chez nous que la pointe des casques,
Et sur nos vieux clochers que d’horribles drapeaux.
Ah ! Dans nos champs de mort, caressez [de vos] brises
Le front du fier soldat qui dort le grand sommeil.
Les héros sont tombés et nos villes sont prises
Et le sol du pays a bu le sang vermeil.
N’oubliez pas, automne, où dorment les victimes…
Dans vos grands soirs de pourpre et vos horizons d’or
Courbez les peupliers, courbez leurs grandes cimes
Sur les champs dévastés où sont couchés nos morts.
Et pour que sous les pas des brutales cohortes
Ils dorment doucement dans le sol envahi,
Automne triomphal, couvrez de feuilles mortes
Le rouge sol de mon pays.
Devos est inhumé sans cercueil dans un petit cimetière allemand à Zevekote. Mais son souvenir ne s’éteint pas. La paix revenue, ses amis, Désiré-Joseph D’Orbaix et Alix Pasquier en tête, tous deux directeurs de la revue La Bataille Littéraire, fondent un comité pour honorer sa mémoire. En 1921, ses restes sont transférés au cimetière d’Anderlecht et en 1922, un monument est inauguré dans le Parc Astrid.
Prosper-Henri Devos, à vingt-cinq ans, porta devant le front de l’Yser, la révolte des intellectuels et des artistes de son pays. Qu’on songe au poids d’une telle représentation, et qu’on n’oublie pas celui qui l’a si allègrement et si magnifiquement assumée !
PS: je viens d’achever mon texte d’hommage à Jacques De Decker, mais ne sais pas quand le volume sortira de presse.
Le ver blanc, à goût de noisette
moelle de boeuf meussieu drihon..moelle de boeuf
La laideur étonnante de certains bouquets de fleurs, de boutiques entières de fleuristes
pom pom popom msieu drihihon..pompompopom..tu préfères les pierres ptête..comme les cromagnons..et c’est ton droit sacrénom
boltanski:
C’est pourquoi l’expression de « mythologie individuelle » qui intitulait une section d’exposition à laquelle il participait en 1972 caractérise si bien son œuvre : il y raconte sa vie sous la forme d’une fiction dans laquelle chacun se reconnaît. Comme il le dit lui-même : « Les bons artistes n’ont plus de vie, leur seule vie consiste à raconter ce qui semble à chacun sa propre histoire ».
http://mediation.centrepompidou.fr/education/ressources/ENS-BOLTANSKI/ENS-boltanski.htm
« Que nous ont-ils fait, ces organes, pour qu’on n’en puisse parler simplement ? »
polan il est comme mon larbin..la bitocul il cause
« je n’échange aucun de mes commentaires en lien avec les billets »
Soit pour lècher Passou, soit pour le mordre (de son indifférence) !
« ou en lien avec MES lectures »
On attend toujours en vain le moindre compte-rendu…
Plus on interdit l’école à la maison (terrorisme)
..hon peut pu montrer sa belle nuque a qui hon veut sacrénom
@ avez-vous trouvé un trésor dans votre jardin ?
Oui, au moins deux par jour, tous les jours depuis les débuts du confinage. Suis devenu immensément riche et bon avec mes poulettes, vous ne sauriez le croire…
NB / si un jours vous trouvez Riaba ma poule en DVD aux puces de M. et à condition de ne pas vous faire arnaquer par machin2, jzmn, je vous conjure de ne pas hésiter de l’acheter et de le regarder, au moins pour le « fun »…
Et puis, rappelez-vous du dialogue de la poularde et du chapon, hein !!! Jamais autant été d’actualité… Vous remets le lien, défoik…
https://fr.wikisource.org/wiki/Dialogue_du_chapon_et_de_la_poularde
Les Bourses du monde entier, jusqu’alors flétries et moroses, se redressent d’un coup, comme piquées au vif ; et les actions de Zoom et de Netflix s’effondrent
t’es comme pédreau..tu commentes beaucoup trop au figaro
« Que nous ont-ils fait, ces organes, pour qu’on n’en puisse parler simplement ? »
Paulhan répondant à Montaigne.
je dois reconnaître que c’est un très bon sketch, à faire passer dans toutes les classes de science nat’ de collège.
bouguereau, quel crampon tu fais. Et tes vannes… toutes plus nœud-nœud les unes que les autres. Va jouer avec ta collection G-C. Fourre-les toi tous ensemble, et ferme un peu ta gueule, c’est de ta condition.
Hurkhurkhurk!
JJJ
Il y a dans une perspective un peu différente de la votre et de Celle de Perec une autre matiere à « je me souviens »,
C’est la mise en liste des images fideles dans leurs moindres details de ce qu’on faisait exactement, du lieu où on était, des gens avec qui on était, de la manière dont on était habillé àl’instant ou on a appris un événement historique qui venait de se produire et ,également ,aussi vivaces et precises dans leurs details les reminiscences des moments, pour lesquels » on etait là »
Je me revois
• A l’annonce de la bombe d’Hiroshima
• Le premier novembre 1954 premier jour de la guerre d’Algérie
• Le jour de l’assassinat de Kennedy
• A l’Annonce de la nationalisation du canal par Nasser
• A la grande manif antigaullienne de mai 1958 conduite par Gazier
• A l’enterrement des morts de Charonne
• Apprenant le putsh de 1961 celui du quarteron de géneraux felons
• Le jour de la mort de de Gaulle
• Le 11 septembre
• Apprenant La mort de Diana
• Apprenant Strauss kahn et le Sofitel
• Apprenant L’election du pape Woytila
• Apprenant Le premier tremblement de terre d’Orleansville en 1954
• Ecoutant à la radio Malraux au Pantheon
• Le jour de l’entrée en fonction du gouvernement Mendes France
• Le 6 fevrier 1956 (les Tomates de Guy Mollet)
• Merah puis Charlie ,puis Nice puis le Bataclan , puis Samuel Paty
• Dans la foule qui regardait Mitterand marchant vers le Pantheon pout y deposer ses roses
Pour une plume alerte comme celle de Clopine une série de ce genre racontant l’intrusion instantanée d’une grande nouvelle dans une vie ordinaire pourrait donner matière a un recueil de textes intimistes centrés chacun sur un evenement dont il enregistrerait l’echo dans une mémoire
« Les Bourses du monde entier… »
Si on se tient au redimensionnement rapide le vaccin n’est pas garanti 100% rêve de meilleurs lendemains. Bon, il y a de bon que les dirigeants on fait un bon bénéfice en vendant leurs actions.
demandez à un vrai Chapon !
La Bibliothèque littéraire Jacques Doucet. Entretien [article]
Personne interrogée : sem-linkFrançois Chapon
Interviewer : sem-linkJacques Neefs
https://www.persee.fr/doc/item_1167-5101_1995_num_7_1_1008
@ »« je n’échange aucun de mes commentaires en lien avec les billets »
Soit pour lècher Passou, soit pour le mordre (de son indifférence) !
« ou en lien avec MES lectures »
On attend toujours en vain le moindre compte-rendu… »
Voila bien un message de clébard.
Il attend quoi ce paresseux, qu’on lise a sa place ?
Ce ravagé qui une bite a la place du cerveau, et un imaginaire reduit a lécher/ mordre, serait bien en peine de comprendre la moindre de mes objections, la moindre différence de lecture ( avec Passou, on ne lit presque jamais le meme livre, c’en est même incroyable, s’agissant de textes identiques)à propos de livres chroniqués par Passou, et à une ou deux exceptions près, que personne n’a lus; comme cette pouffiasse de bas rancis, qui ne vient ici que pour vendre ses pillages!
bouguereau, est-ce que tu fais un discours à chaque fois que tu t’enfournes un de tes G-C? Est-ce que tu leur donnes des petits noms comme dans la chanson de Fernandel? :Entre ici!… etc.
Hurkhurkhurk!
« Je n’oserais pas l’assurer ; mais je me souviens bien d’avoir entendu clairement qu’il y a bien des pays, et entre autres celui des Juifs, où les hommes se sont quelquefois mangés les uns les autres. »
Et Voltaire est toujours au Panthéon, JJJ !
Mais d’où vous vient ce goût des poules et autres gallinacés ?
souffler n’est pas jouer
Autre chose, vermine, oui, j’ai lu beaucoup de livres de Pierre Assouline. La moindre des choses, ce me semble, pour venir commenter ici.
Quel dommage que Marie Sasseur ne ponde pas d’oeuf à chacun de ses cocorico !
C’est ça, il vaut mieux tourner cela en dérision, pour sauver la face, et le bizness. Va donc, je suis ni pour ni contre la prostitution, si c’est pour qu’il puisse gagner sa croûte, et avoir de la lumière.
L’Assasseure, c’est un circuit fermé.
Non, quand on me cherche, on me trouve. Comme l’huissier qui aura bientôt du courrier.
Pauvre cinglée minable, qui crois à ses pauvres histoires… J’attends ton courrier pour la saint Glinglin et j’y répondrai la semaine des quatre jeudis…
hurkhurkhurk!
D’une manière générale, leur spectre étant plus large et leur nombre plus grand, chaconne est souvent employé comme terme générique pour passacaille ou chaconne, et c’était déjà plus ou moins mon usage, que cette petite enquête m’engage à maintenir.
L’huissier répondra c’est sûr. Pas à moi.
Le lien Et Al?
http://operacritiques.free.fr/css/index.php?2014/08/22/2506-une-histoire-breve-de-la-chaconne-de-la-passacaille-ground
Pauvre nouille…
Ce qui me désole le plus, dans ce papier de Drillon, c’est son Beaufort avec du muscat noir.
Passacaille de Haendel Piano – F.Bernachon plays Handel’s ..
https://www.google.com/search?gs_ssp=eJzj4tVP1zc0TCozMzCsyjU3YPQSLkgsLk5MTszMyUlVyEhMzUtJzQEAyMQLzQ&q=passacaille+haendel&oq=passacaille+&aqs=chrome.2.69i57j0j46l2j0l3j69i60.14028j1j7&sourceid=chrome&ie=UTF-8
.
Notez bien, maintenant que les vacances au ski sont plus que compromises pour les estrangers, les pros de la fondue, va falloir innover . Alors du muscat noir, ou des brochettes, why not.
« une grande nouvelle dans une vie ordinaire pourrait donner matière a un recueil de textes intimistes centrés chacun sur un evenement dont il enregistrerait l’echo dans une mémoire »
C’est ça, on va laisser cela à ceux qui ont fini leur vie. Comme la plupart, ici.
Les autres avant de (se)la raconter,sur un blog, sont encore vivants.
Vendredi 13/11/2020, 14h16
@ JD – Jmb sait pourquoi l’accueil des urgences est toujours l’endroit le plus sinistre, le plus délabré de tout l’hôpital. – Il a raison, jmb ! JD, vous n’avez guère trop beaucoup d’imagination. « Personne sait »… « Personne », c’est votre petit nom ?…, ou juste une pause ?
@ DHH, Intéressante votre autre perspective suggérée des souvenirs à la sauce Pérec…
A part 5 ou 6 de vos ex. que vous ne présentez pas dans une historicité linéaire, je pourrais personnellement les documenter, il se trouve que je suis toujours plutôt disposé à me remémorer en sens inverse. Des dates inactuelles ; qu’ai-je pensé le XXX (faut que j’aille voir mes agendas)… avant qu’on m’impose une lecture émotive de l’état du monde à ce moment-là du jour du 11 septembre 2000 ? Pourquoi De Gaulle, a la veille de sa mort, n’a-t-il pas dit avoir pensé à moi ? Et moi, ai-je pensé à lui ? Et ma mère, elle était où, à ce moment-là, ce jour du tour de France où on s’était foutus sur la gueule avec mon cousin, à cause de Luis Ocana, en 1969 ? Ou de cette discussion pour savoir s’il valait mieux voter pour Poher, le président par intérim, que pour Pompidouze (avions 15 ans) ? C’était quand ? Des dates insignifiantes au regard de la Grande Histoire officielle (un procédé littéraire trop souvent usagé par les romances d’Annie Ernaux ou Jean-Paul Dubois pour baliser une trajectoire ou un segment, rhétorique trop fastoche à mes yeux).
@ « Je viens d’achever mon texte d’hommage à Jacques De Decker, mais ne sais pas quand le volume sortira de presse ». – Suis bin impatient de le lire. I faudra nous l’dire.
@ Mais d’où vous vient ce goût des poules et autres gallinacés ?
– Un aveu traumatique, une fois n’est pas coutume,jzmm… C’est à cause de ma mère, quand elle saignait un poulet ou une poule, elle m’obligeait à serrer fort le bestiau qui se débattait. J’avais six ou sept ans, et toujours des larmes de devoir participer à cette tuerie ; je n’ai jamais oublié leurs ultimes spasmes. jVenu l’âge de résister à ça, me suis juré de toujours protéger la basse-cour autant que je le pouvais. J’ai passé des heures à endormir des poules en les câlinant, la tête sous une aile. Et nos chiens, qui venaient les humer, n’osaient pas les toucher, les croyant mortes. Elles dormaient profondément, en toute confiance. Voilà ce qu’en ma vieillesse, je réactive… Une forme de pardon pour le mal que l’on fait subir à des milliards de leur congénères, à chaque minute de par le monde.
Bàv, Jmb, DHH & Jzmn
et alii dit:
« Christian Boltanski et les monstrueux vêtements de la mémoire, par Ghislaine Dunant
TRIBUNE
Au centre, une montagne de vêtements. Une grue soulève au sommet quelques vêtements qu’elle laisse retomber. Des battements de cœur résonnent. »
https://www.lemonde.fr/idees/article/2010/02/20/christian-boltanski-et-les-monstrueux-vetements-de-la-memoire-par-ghislaine-dunant_1308812_3232.html
Grâce à cet article de Ghislaine Dunant, merci Et Alii, je comprends le lien entre Christian Boltanski, Anselm Kiefer (photo en haut du billet d’une de ses créations – l’expo « Monumenta » au Grand Palais) et les oeuvres de Joseph Beuys.
Ces artistes ont une relation particulière au matériau « tissu » qu’il soit vêtements ou couvertures de feutre, pétris de boue, de poussière et de cendre, parfois brûlés.
Lien aussi avec ces écrivains qui ont écrit la mémoire des tranchées, la vie des poilus où le froid et la pluie, l’hiver, la boue donnaient tant de prix à une couverture, un manteau, des chaussettes, une écharpe,
où,
dans les camps d’extermination comme l’écrit Ghislaine Dunant, les vêtements des hommes, femmes et enfants assassinés étaient entassés lugubrement ou… « prêtés » aux déportés comme seule protection contre le froid et la cruauté des nazi.
La matière porte en elle la mémoire de ceux pour qui elle a été réconfort, surtout si, comme dans les créations de Kiefer s’y mêlent glaise, paille, cendres, tournesols, fougères, plomb…
C’est une relation spirituelle avec un matériau que beaucoup connaissent avec plus de douceur quand sont gardés comme une présence, un vêtement, un mouchoir, un ruban ayant appartenu à un être aimé qui n’est plus… Langage des choses muettes…
Dans ces six œuvres (vitrines) installées au Panthéon quel lien avec le livre de Maurice Genevoix qui transforma cette boue, cette peur, ce désespoir en écriture ? quel lien avec ce nuage sonore « In Nome Lucis », composé par Pascal Dusapin, (chants d’hommes et de femmes enregistrés avec le choeur Accentus à la Philarmonique de Paris dirigé par Richard Wilberforce) ? Des voix qui sembleront sortir de ces voutes… ce sera une présence qui traversera les guerres, les frontières et le temps, une mémoire,
une chute d’étoiles … « Sternfall »
(comme en 2007 Anselm Kiefer avait nommée son exposition « Monumenta » ou l’exposition à la Bibliothèque nationale de France de ses livres et objets-livres, livres de plomb séparés par des parois de verre brisé qui renvoient au mythe kabbalistique de la Création divine).
La naissance et la mort des étoiles, des hommes, de l’univers dans une grande obscurité.
« Ceux de 14 », de cette guerre, de toutes les guerres, de tous les massacres… Une longue route d souffrance que des hommes ont infligé à d’autres hommes.
La croisée de chemins sombres entre la mort, l’art, la musique, l’écriture et la philosophie.
Soudain je pense à Ingeborg Bachmann qui écrivait « toute personne qui tombe a des ailes », à Paul Celan, à Walter Benjamin…
L’œuvre d’art est un saut dans le vide parfois incomprise.
le ver de terre au goût de noisette c’est vrai que c’est un poil répugnant, et çà sent le vécu, m’enfin les poules en mangent toute l’année sans moufter.
Mais du beaufort avec du muscat noir je ne vois vraiment pas le problème, je mange bien du Chaource avec du Chasselas, mais pas trop hein parce que si je n’ai pas pris de poids lors du premier confinement, le second en hiver je vais avoir difficile de tenir ma ligne avec seulement les magasins de boustifaille ouverts et leurs hallucinantes promo dopées par les magasins hollandais qui font leur percée ici avec leur hunter marketing 1+1 et leur promos diaboliques, j’ai un peu honte quand je vois les matelas par terre et les clochards au mauvais rouge. Pour les fringues c’est râpé, on peut même plus les essayer, comme j’ai une machine à coudre, je vais customiser ce que j’ai, je vais commencer par mon vieux manteau Valentino couleur taupe à fins carreaux que j’ai niqué en le faisant tourner à 40° puis noyé dans l’assouplissant, en vain, cadeau de feu mon beau-père, on dirait un manteau de poilu cartonneux pendu à la corde à linge sur la photo au-dessus.
Kiefer, limite, c’est une pub pour les fringues à Emmaüs.
« Mais du beaufort avec du muscat noir je ne vois vraiment pas le problème, »
Moi je le vois. Je le vois même comme un probleme de bien nourri…
@ à ceux qui ont fini leur vie. Comme la plupart, ici.
pasque tu t’imagines la commencer, sans doute, ta vie, ma soeur ? Mais sais-tu bin que tu risques de partir la first, my lady, faut pas croire aux arrogances de ta prétendue jeunesse… Et les vieux sauraient même pas qui alerter pour prévenir les tiens si t’as pas pris tes dispo à temps. Alors tu regretteras bien de pas avoir été plus charitab’, d’avoir même pas songé à laisser le moindre message d’amour aux p’tits frères des pauvres, les ch’tits notaires variqueux.
Meuh.
@pasque tu t’imagines la commencer, sans doute, ta vie,
Tu lis , et surtout tu imagines, comme ça t’arranges, en fait. Ce que tu ne sauras jamais.
Un dernier aveu, JJJ : vous mangez du poulet ou jamais ?
Sasseur: « Ce qui me désole le plus, dans ce papier de Drillon, c’est son Beaufort avec du muscat noir. »
Mon point d’exclamation, enthousiaste dans mon esprit, était ambigu – j’aurais dû le prévoir. Je corrige!
J. Drillon
Merci Jacques, c’est vous qui voyez.
« Tu lis , et surtout tu imagines »
Moi je lis ici que Marie Sasseur est perpétuellement en goguette entre Aix-Marseille et Nice-Menton, en passant par Saint-Tropez.
Je l’imagine représentante VRP en région Paca. Et je me demande ce qu’elle peut bien vendre ? Son corps, des livres, du vin, des fromages, de la lingerie fine, des sexe toys…
@ Chantal, avec votre manteau râpé, vous êtes exactement comme Patricia Smith, une vraie « beat »… Serai pas étonné que vous lui ressembliez un brin, en plus djeune…
Bàv,
@ vous mangez du poulet ou jamais ?
J’en mange hélas, et je sais que c pas bien… Mais de moins et moins, et surtout jamais avec du beaufort et du muscat noir. On a beau être en contradiction avec soi’même, on essaie de pas être pervers en pluss. Ça vous ira, comme ça, jzmn ?…
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