de Pierre Assouline

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La République des livres
J.M. Besnier : « La technologie ne doit pas se couper des sources du langage »

J.M. Besnier : « La technologie ne doit pas se couper des sources du langage »

Jean-Michel Besnier, philosophe, responsable d’un pôle de recherche sur les problèmes de santé connectée et d’humain augmenté à Paris-Sorbonne, est de ces chercheurs qui, en France, travaillent sur les conséquences du transhumanisme, du posthumanisme, de l’intelligence artificielle et de la robotisation sur la société. Il est notamment l’auteur de Demain les posthumains : Le futur a-t-il encore besoin de nous ? (Fayard/Pluriel, 2012), L’Homme simplifié : Le syndrome de la touche étoile (Fayard,  avec Francis Brunelle et Florence Gazeau de Un cerveau très prometteur : Conversation autour des neurosciences (Le Pommier, 

La République des livres : Curieux comme les robots se présentent presque tous sous une apparence androïde ou humanoïde… Comment expliquez-vous cela ?

Jean-Michel Besnier : Cette obstination à leur donner une forme humaine est pour moi une source d’interrogation. J’ai longtemps pensé que cela ne correspondait pas à une nécessité fonctionnelle. Une lessiveuse à roulettes ferait tout aussi bien l’affaire. On dit que c’est pour susciter l’empathie, ce qui ne pas de soi par exemple pour les robots utilisés en archéologie sous-marine. Parfois, on donne également une explication néo-darwinienne selon laquelle la forme humaine, autrement dit notre conformation physique correspond aux exigences de l’environnement. De ce point de vue là, le robot participerait de cette exigence et serait plus fonctionnel s’il est muni d’une tête, d’un tronc, de bras et de jambes.

C’est pourtant le cas depuis l’invention du mythe du Golem, non depuis sa apparition dans un psaume de l’Ancien testament mais depuis sa création dans le ghetto de Prague au XVIème siècle…

Certainement mais il y avait là une propension animiste : on était sinon dans une mentalité primitive, du moins dans quelque chose d’archaïque ; il y avait une projection. On peut penser que depuis, la chose ayant été largement décantée, la prévalence aurait été donnée à des impératifs pragmatiques. Ce n’est pas le cas. Même les roboticiens les plus raisonnables, ceux qui disent vouloir rendre des services, faire des outils et prendre leurs distances avec un imaginaire jugé plutôt parasitaire qu’autre chose, même ceux-là font des robots à forme humaine. Même quand ils fabriquent un robot aspirateur, ils ne lui donneront peut-être pas une forme humaine mais celle d’un animal domestique, quelque chose sur quoi mobiliser nos neurones-miroir à l’origine de nos comportements d’empathie. Comme si on avait besoin de ça ! Il y a là comme une persistance de l’animisme.

Le comité d’éthique a-t-il son mot à dire sur les problèmes soulevés par l’intelligence artificielle ?

Le comité les a déjà croisés à maints égards. Lorsqu’il aborde les problèmes entrainés par le décryptage et l’édition du génome, cela mobilise nécessairement l’intelligence artificielle. De toute façon, les questions de technologies d’imagerie, cérébrales ou médicales, relèvent déjà de l’intelligence artificielle. Cela dit, je n’ai pas lu d’avis du comité consultatif national d’éthique présidé par Jean-Claude Ameisen qui aurait exprimé une prise de position explicite sur la question. C’est totalement dans leur champ de compétences si l’on en juge par tout ce qu’ils ont déjà fait à propos des neurosciences.IMG_3870

Ceux qui fabriquent des automates réfléchissent-ils à la perspective de leur donner des dilemmes d’ordre moral ?

La direction générale des armements (DGA) se pose la question de l’éthique des robots. En 2010 déjà, j’y avais été auditionné sur la question et je m’étais rendu compte qu’ils allaient déjà très loin dans le domaine, mais avec des hypothèses de travail extrêmement naïves et déconcertantes pour un philosophe. Car ceux qui envisagent l’interface du robot en des termes moraux pensent la morale en termes de discrimination entre le bien et le mal, l’ami et l’ennemi, le favorable et le défavorable. On est là en plein dans le binaire imposé par le numérique. Faire un robot moral revient à faire un robot qui sait scanner l’uniforme de l’ennemi. Les roboticiens parlent de conscience. Ils peuvent la donner à leur robot à condition de s’attacher à une définition minimale de la conscience, à savoir : est conscient le dispositif ou l’organisme capable de distinguer entre soi et non-soi. Cela permet d’avoir une situation de retrait par rapport à une situation. C’est assez primaire. Mais quand les sciences cognitives se sont emparées de la conscience, elles avaient déjà opéré une déflation sémantique du concept, loin du cartésianisme, ce qui leur a permis de doter animaux et végétaux d’une conscience. Les roboticiens ont donc conçu des robots dotés d’heuristiques réflexives, c’est à dire de dispositifs de rétroaction qui réaménagent leur combinatoires interne en fonction du dispositif extérieur. Le robot aspirateur se cognera trois fois au pied d’une table jusqu’à ce qu’un calcul lui permette de l’éviter. Ainsi, on se donne à bon compte la possibilité d’appeler cela de la conscience puisqu’on a affaire à un système qui s’adapte. Avec la psychologie comportamentaliste, qui a fini par définir l’être humain comme une boite noire qui émet des output et reçoit des input, on aboutit à une éviction de la vie intérieure, laquelle ne pouvait qu’aboutir à ce minimalisme conceptuel.

 En quoi la notion de plasticité cérébrale, de plus en plus souvent évoquée, est-elle lourde d’équivoque ?

Parce qu’elle accrédite l’idée que l’humain est indéfiniment malléable. Ce qui est potentiellement dangereux. L’homme n’est pas de la terre glaise que l’on peut sculpter indéfiniment. Les neurobiologistes savent bien que c’est faux, ils connaissent les limites de cette plasticité. Je lui préfère la notion rousseauiste de perfectibilité, qui me paraît plus réaliste et raisonnable. On ne peut pas augmenter l’humain indéfiniment et le plier à tous les formats. Pour autant, je ne suis pas essentialiste ; je ne crois plus dans la conception fixiste de l’humain, pour autant l’autre biais me paraît assez pernicieux.

Puisqu’on parle d’augmentation de l’humain, problématique au cœur du transhumanisme, comment définissez-vous celui-ci ? Philosophie ? Idéologie ? secte ?…

Plutôt un mouvement d’opinion dans lequel se reconnaissent des gens qui considèrent que, aujourd’hui, ce sont les sciences et les technologies qui doivent pouvoir réaliser les aspirations de l’humanité. Encore faut-il définir ce que veut celle-ci. Le transhumanisme va du plus soft, dans sa version française, au plus hard, dans sa version américaine. Les Français de ce courant sont là-dessus assez baba cool et new age ; ils disent en gros que les sciences et les techniques devraient se démocratiser et permettre la réalisation des idéaux égalitaires et l’augmentation de la longévité ; ils ont encore la candeur de s’imaginer qu’en se multipliant, l’offre technologique va diminuer le prix des produits. Les Américains, eux, n’ont pas cet idéalisme : ils sont même parfaitement cyniques ; ils croient à une rupture beaucoup plus radicale préparée aujourd’hui par les sciences et les technologies et annoncée pour 2045 ; ils l’appellent de leurs vœux car ils estiment que l’humanité a provoqué suffisamment de dégâts et qu’elle a donc fait son temps ; leur radicalité se manifeste par leur conviction que la rupture se traduira par l’émergence d’une nouvelle espèce ; c’est pour cela que le posthumain est dans leur lexique courant ; et comme on ignore tous ce que ce sera, c’est englobé dans le concept de « singularité ». Autrement l’inédit, l’imprévisible, l’imprédictible. Il y a là une composante quasi religieuse : on est dans l’attente. Mais les conditions de cette émergence se préparent tout en sachant qu’on ne sait rien de ce qui va émerger ! Ce n’est pas une secte car il n’y a pas de complot mais il y a un gourou (Raymond Kurzweil) et le sentiment d’appartenir à une certaine élite. L’université de la Singularité, dans la Silicon Valley, réunit les visionnaires du monde entier…

Mais ce ne sont pas de simples allumés quand on sait les forces financières qui sont derrière : Google, Microsoft, la Nasa, lesquels sont aussi en pointe dans la recherche sur l’intelligence artificielle…

Parfaitement. Il y a là des puissances d’argent redoutables. Ce qui m’impressionne le plus, c’est que ces gens sont pour l’innovation à tout crin, ils multiplient les start-up et investissent dans les biotechnologies ; or quelle est la logique intrinsèque qui conduirait de la gestion du cyberespace aux recherches sur le vieillissement. Seulement voilà, il leur faut impérativement prendre pied dans tous les champs de l’innovation, mus par une irrépressible pulsion d’hégémonie. On est passés d’une logique lamarckienne à une logique darwinienne : avant, du temps de « l’épopée de l’obscur » comme on disait, on considérait que la science et la technique servaient le progrès et permettaient une meilleure adaptation ; désormais, on est dans l’idée de multiplier objets et dispositifs, et attendre que s’opère une sélection par le marché à l’issue de laquelle certaines innovations survivront, d’autres pas. Face à ce cynisme, on ne peut plus moraliser. Ainsi on est passé d’une médecine qui soigne à une médecine qui répare.

La différence est si profonde ?

Et comment ! Elle engage une conception mécaniste du vivant et invalide complètement la conception traditionnellement vitaliste du vivant. On s’est donc installé dans l’idée qu’il peut en être de l’humain comme de la machine. On répare ! A mes yeux, ce qui est capital, c’est que l’on s’est engagé résolument dans une démarche désymbolisatrice. Lorsqu’il s’agissait encore de soigner, on était dans le langage, le culturel. Quand le médecin examinait un patient, il lui parlait et l’écoutait, persuadé qu’il ne souffrait pas que d’une panne mais que son mal avait aussi un environnement symbolique. Cette dimension disparaît dès lors que l’on ne considère plus l’organisme que comme une mécanique dont il faut entretenir et changer les pièces. Les médecins s’en plaignent mais s’y résignent et conviennent que le dialogue avec le patient ne soit plus essentiel.

harry campbellMais c’est toute la société qui a évolué ainsi…

Certainement et dans les hôpitaux, cela se traduit par l’obligation de ne pas rester plus de dix minutes avec un patient. L’entretien, tenu pour un bavardage, est considéré comme superflu. Il faut désormais être spécialiste en traitement du signal pour gérer l’imagerie médicale et pour traiter les datas résultant des capteurs et des implants. Là comme ailleurs, les ingénieurs vont prendre le pas.

A propos, comment traduisez-vous le maître-mot des colloques transhumanistes enhancement : « améliorer » ou « augmenter » ?

Ils n’ont qu’un seul mot pour les deux, qu’ils accentuent pour pencher du côté du quantitatif ou du côté du mélioratif. J’ai toujours soutenu qu’en français, on pouvait admettre les deux, mais il faut bien constater qu’« augmenter » l’a emporté. Et l’usage prévaut bien qu’il y ait un choix stratégique et idéologique dans l’utilisation qu’on fait de ce concept.

Mais quand des transhumanistes vous disent que, puisque vous portez des lunettes, vous êtes déjà augmenté, vous répondez quoi ?

Je réponds que c’est une idiotie. Ma vue est tout au plus réparée, remédiée, comme l’aurait pu être mon ouï par un sonotone, ou ma hanche. Je serais augmenté quand on aura introduit dans mon génome des gènes de la chauve-souris pour son audition ou des gènes du requin pour sa sensibilité aux ondes électriques. La limite, c’est la transgression de ce qui est donné nativement aux humains. Le prétexte à l’augmentation tient dans le déficit et dans le handicap. Quand on remédie à un handicap, on est tenté par l’idée de booster. Voyez l’athlète Oscar Pistorius amputé des jambes et équipé de prothèses en fibre de carbone. En 2008, le comité olympique lui avait interdit de concourir avec les valides parce qu’on avait peur qu’il les humilie ; derrière cela, il y avait l’idée que les Jeux n’étaient pas destinés à fabriquer des dieux mais à témoigner de l’excellence de l’humain ; or avec la candidature du sud-africain, le format valorisé depuis l’aube de la Grèce était transgressé.

 Curieusement, la Renaissance est le modèle des transhumanistes…

Ce n’est pas Condorcet ni la Révolution française, ni l’annonce d’un progrès indéfini des sciences et des techniques, c’est la Renaissance comme ouverture de tous les possibles. Ils en conservé surtout la dimension de rupture avec le Moyen-Age et la mondialisation.

Tout de même, comment ne pas voir les germes d’un totalitarisme dans le projet de créer une nouvelle espèce ?

Il y a effectivement un totalitarisme soft dans l’ambition de créer quelque chose qui va bien plus loin qu’un homme nouveau. Mais je place cela en droite ligne avec le futurisme de Marinetti. La lecture de son manifeste est sidérante : la prémonition de l’homme d’acier, c’est l’homme qui en a fini avec la passivité du corps, de la nature, de la femme ; comme il ne veut plus subir, il agit mais grâce à l’acier. On est en plein mythe de la réactivité ; la réflexion, considérée comme une temporisation, est congédiée.

Mais n’y a-t-il pas un soubassement religieux dans cet esprit ?

Quand on lit attentivement les travaux du philosophe suédois Nick Bostrom, qui a créé la première association transhumaniste mondiale, on découvre des incursions du côté de la gnose des premiers siècles de la chrétienté. Il reprend l’idée selon laquelle Dieu, assailli par les forces du Mal qui l’ont obligé à saboter son travail, n’a pas pu aller jusqu’au bout de sa création, il a laissé des choses en chantier, d’où le fait que nous soyons inachevés, mortels etc Les transhumanistes veulent aujourd’hui en finir avec la conscience ; ils considèrent qu’elle a été un avantage sélectif à une période donnée de l’histoire de l’espèce, mais qu’elle est devenue un frein. Ainsi l’humanité serait menacée de disparition si l’intelligence n’est pas remplacée par l’instinct.

On n’a pas l’impression que votre cœur balance entre le cyborg et l’homme bionique, la machine métal et la reproduction du génome biologique. Alors, la peste et le choléra ?

Non, car je ne suis pas manichéen. Mais j’aime la chair ! Je place mes espoirs dans la biologie si elle permet de traiter des maladies génétiques. Mais je reste circonspect car, dès qu’il y a technologie, il y a risque de démesure. Ce qui m’inquiète le plus, c’est la disparition du symbolique. Si on laisse faire la technologie et qu’elle se coupe des sources du langage, l’hégémonie sera plus radicale ; rien ne m’inquiète comme de voir la technologie condamner le langage comme source de toutes les misères, et les technophiles substituer un univers de signaux à un univers de signes.

(Illustrations de Istock et Harry Campbell, photo Passou)

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commentaires

1 114 Réponses pour J.M. Besnier : « La technologie ne doit pas se couper des sources du langage »

JC..... dit: à

Ne soyons pas méchant … ces réflexions sont en provenance directe d’un autre âge par les concepts et craintes qui suintent des mauvaises réponses aux bonnes questions.

Les hommes du passé (+ 40 ans) sont sympathiques, y compris en neurosciences, même ceux qui furent contre les transfusions sanguines, les greffes ou autres dispositifs ….

Ces questions banales sur l’évolution de l’homme étendu, par bonheur, ne sont pas du ressort de la philosophie : JM Besnier m’a bien fait rire !

JC..... dit: à

COUP DE COLERE

Le baccalauréat ne doit pas être supprimé mais « il mérite une simplification » en raison du « trop » grand nombre « d’épreuves » et « d’options », a déclaré aujourd’hui la ministre de l’Education Najat Vallaud-Belkacem sur RTL.

« Je ne pense pas qu’il faille le supprimer, je crois qu’on a besoin d’un rite initiatique, d’un même examen partout sur le territoire qui donne la même valeur au diplôme obtenu par les élèves, quel que soit le lycée où ils ont fait leurs études », a ajouté la ministre.

QUAND VA T ON VIRER CETTE C.ONNE ?
(j’aimerai proposer un virement de ministre « initiatique »…. uhuhu !)

bouguereau dit: à

ma mère..hon scroirait dans une interview de galaxie des années 70’s..

bouguereau dit: à

la forme des robots y était discuté..jme souviens mino des premiers qu’étaient capabe de monter les escalier..les descende c’était une ote affaire..y tombaient fastoche ‘et pourtant rsemblait pas a ma belle mère’ un français..parfaitment

bouguereau dit: à

Le robot aspirateur se cognera trois fois au pied d’une table jusqu’à ce qu’un calcul lui permette de l’éviter

pour le miele à 5000 boules ptête..c’est pas un fauché l’aminche..le normal scontente d’un bon parcours inchoatif comme ils disent..des zig et des zag..et des ronds..mélangés attation..y’est pas con

JC..... dit: à

Passou,
On donne la parole, à travers votre medium prestigieux, à un enlumineur de manuscrit, l’impayable Besnier, donnant son point de vue sur Gutenberg ! … Qu’est ce qu’on se marre en RdL !

bouguereau dit: à

Comme si on avait besoin de ça ! Il y a là comme une persistance de l’animisme.

cmeussieu sait pas cque c’est qu’l’animisme non pus..et c’est quoi exactement que sa si détestabe ‘persistance’..himbécye

bouguereau dit: à

Je réponds que c’est une idiotie.

l’mieux c’est dlui conseiller dlire peter sloterdijk et son parc humain..c’est vieux tout l’monde l’a lu..lui aussi mais l’a houblié..et ça a pas pris une ride..lui hon dirait pauline carton

Charles dit: à

Je suis en pourparlers avec les grosses têtes de la Silicon Valley pour être reformaté en pissotière pensante à roulettes téléguidée. Une fois mon génome reparamétré, je vivrai cinq cents ans.

JC..... dit: à

Résumons : cela faisait longtemps que je n’avais pas pris plaisir à lire un tel tissu d’âneries complètement hors-sujet, à mille lieues du réel des activités technologiques des labos !

Bravo l’artiste, et merci pour la détente « éthique » sur un sujet qui se passe heureusement de philosophes.

JC..... dit: à

Charles
Mon robot cloné ira pisser sur ta lessiveuse à roulettes auto-nettoyante !

OZYMANDIAS dit: à

L’homme, ce roseau pensant cher à Pascal, pense trop au Futur et se dépense trop pour.
Il devrait s’en dispenser.
Le futur vient toujours tôt. Très tôt.

Jibé dit: à

Entre pas de côté et grand encart, Passou passe avec allégresse du latin-grec aux neurosciences ! Qui veut danser le paso doble avec Passou ?

christiane dit: à

Quand l’auteur de Golems rencontre un alter-ego… juste avant, Yves Bonnefoy… Durées complices, retour éternel au même.
« Un écrivain qui n’écrit pas est une provocation à la folie. » (Kafka à Max Brod (correspondance). le langage du romancier pourra-t-il devenir une écriture du réel ? et où est le réel ? derrière quelle absence ? Le réel n’est pas bavard et toujours surprenant! Les marionnettes de Passou posent de drôles de questions, défient les savoirs et les fantasmes… jouets du destin, obscures malédictions. Monde de Brueghel ou de Bosch.
« Les hommes sont si nécessairement fous que ce serait être fou par un autre tour de folie de n’être pas fou. » (non, ce n’est pas le chapelier fou d’Alice mais… Pascal.

Miss Tigris dit: à

les aveux de JC concernant son inculture sont toujours très touchants, snif !

guillaume dit: à

12 h 02 min

Bientôt un robot parlant couramment latin et grec -mais avec quel accent?

OZYMANDIAS dit: à

Dans mes adolescentes années, je lisais avec fougue, passion et grand intérêt les romans terriblement visionnaires d’Albert Robida (1848-1924) auteur de romans d’anticipation et illustrateur aussi.
Contrairement à Jules Verne, trop fade à mon goût, Robida imagina des inventions aussi étranges qu’utopiques, parmi lesquelles un écran mural qui diffuse des informations à toute heure du jour et de la nuit et il lui donna pour nom :
Le Téléphonoscope.
J’ai dit étrange, oui, mais utopique, non.
Robida a tout bonnement imaginé l’internet d’aujourd’hui, entre autres inventions, bien entendue.
Lisez ou relisez Albert Robida et vous verrez que tout ce qui nous étonne et nous épate actuellement à été anticipé, rêvé, « visionné » et imaginé autrefois dans le génial cerveau de cet immense auteur injustement oublié.

ResPublica dit: à

La technologie se coupe déjà des sources du langage puisqu’elle permet à un robot d’écrire un article journalistique ! (ce qui, en parcourant la presse régulièrement, se ressent de plus en plus…). Au fait, combien de langage(s) digne(s) de ce nom, considère-t-on comme tel ?

OZYMANDIAS dit: à

@Christiane

Moïra, qu’Erasme fit son éloge dans son livre dédié à son utopiste ami Thomas More, est l’attribut spirituel principal de tous les génies de l’humanité.
Belle toujours, ma Folie, sous quelque robe que ce soit.

Jibé dit: à

Selon le twit d’à côté, voici quelques uns des auteurs de langue française qui se traduisent aux Etats-Unis : Patrick Modiano, Jean-Philippe Toussaint, Antoine Volodine, Pascal Quignard, Virginie Despentes, Leïla Sebbar, Alain Mabanckou, Wilfried N’Sondé, Boubacar Boris Diop, Tahar Ben Jelloun…
Qu’en dit Bloom ?

OZYMANDIAS dit: à

Erratum :

Moriae… et non pas Moira. Pardon.

bérénice dit: à

La poupée gonflable serait en fait la préhistoire de l’humanoïde. Un robot sans cerveau.

JC..... dit: à

Il me semble que l’ancêtre de la poupée gonflable*…. mais c’est la femme, non ?!

*ne rentrons pas dans les détails temporels …

Charles dit: à

C’est Jean-Marie Besnier ou Jean-Michel Besnier ?

Charles dit: à

Gravement décati et dégonflé, j’aimerais être reparamétré en poupin gonflable, qui ferait areu quand on lui appuierait sur la sur le les jours de fête à neuneu.

bérénice dit: à

On répare !

Ce n’est pas choquant, effectivement le chirurgie réparatrice a fait de grands progrès et le corps humain est un mécanisme dont on n’a pas élucidé tous les mystères, la médecine ne se fait pas qu’à coup de capteurs même si elle évolue profitant des évolutions technologiques et elle est loin du stade où il suffirait d’entrer dans un ordi un recueil de données exhaustif pour obtenir un diagnostic, elle se sert aussi de l’intelligence et du savoir du médecin spécialiste ou non qui oriente les examens complémentaires ,établit et choisit un protocole de traitement. Les médecines guérissent, entretiennent, prolongent et réparent, elles aident à vivre et à mourir.

JC..... dit: à

Il est parfois des avortements que l’on peut regretter de n’avoir pas étés : mais, ne soyons pas charlophobes !

Charles dit: à

Jibé dit: 12 juillet 2016 à 12 h 49 min

Selon le twit d’à côté, voici quelques uns des auteurs de langue française qui se traduisent aux Etats-Unis : Patrick Modiano, Jean-Philippe Toussaint, Antoine Volodine, Pascal Quignard, Virginie Despentes, Leïla Sebbar, Alain Mabanckou, Wilfried N’Sondé, Boubacar Boris Diop, Tahar Ben Jelloun…

Eh ben dis-donc! Le grand remplacement est en cours, y a pas de doute !

JC..... dit: à

Nous ne sommes que mécaniques.

bérénice dit: à

Charles les fêtes sont toujours un hymne ou une célébration.

Delaporte dit: à

« des auteurs de langue française qui se traduisent aux Etats-Unis »

Cette liste, extrêmement peu significative, me laisse perplexe. On ne sent aucune idée directrice, aucune logique.

bérénice dit: à

Une secte croit encore que l’intelligence artificielle nous sauvera du désastre avant que le désastre nous ait consumés, irradiés, bombardés, exterminés, climatisés, réchauffés, affamés, assoiffés, contaminés? Je ne parviens pas à me représenter ce système où une hiérarchie situe l’informatique en haut, je sais qu’en bourse une partie des opérations est traitée par des ordi mais pas toutes et pas les plus importantes, on est encore loin d’un truc de ce genre, non? En revanche la manipulation génétique du vivant mérite à mes yeux plus d’attention.

bérénice dit: à

Il faudrait demander aux éditeurs américains pourquoi il privilégie tel ou tel auteur, s’ils répondent à une demande ou s’ils promeuvent un certain type de pensée.

bérénice dit: à

ils privilégient

bérénice dit: à

Delaporte puisque vous les avez tous lus, aucune cohérence, aucun lien entre ces différentes signatures, ma question est en partie une idiotie!

christiane dit: à

@OZYMANDIAS dit: 12 juillet 2016 à 12 h 48 min
Lévi-Strauss nous offre dans la légende amérindienne (vol. III – Mythologiques) de la lune et du soleil, beaucoup de sagesse : se tenir, dans le voyage périlleux de la vie, à bonne distance de l’une et de l’autre. Idem dans notre rapport à la folie, sans exclure les fous, submergés par leur angoisse, leurs souffrances, leurs délires.
La « folie » que j’évoquais était de l’ordre de la subversion, de l’imagination créatrice. La création d’une œuvre demande des qualités de bon sens, de recul, d’organisation, d’anticipation. Tout est question de nuances. Même si certains créateurs ont frôlé la démence. Le fou n’est pas Hamlet.

JC..... dit: à

Les sectes de cinglés qui débitent depuis des millénaires des c.onneries dans le genre :

– au delà de l’homme matériel, il y a une spiritualité humaine
– un, ou plusieurs dieux, existent
– Soyez sages : vous vous ferez chillier en Paradis
– Soyez hésitants : on vous colle en salle d’attente Purgatoire
– Ne soyez pas libres, sinon : …. les Enfers vous attendent
– la démocratie des Nombreux est le meilleur des systèmes de gouvernement

Ces c.onnards méritent de passer sous la coulpe d’une intelligence artificielle raisonnable, mise aux point par quelques sages moins théophiles que les dits cinglés !

Jibé dit: à

 » Ne soyez pas libres, sinon : …. les Enfers vous attendent »

C’est ce que tu me dis toujours, JC !

Paul Edel dit: à

bien étrange saut de Yvves Bonnefoy, poete officiel mou aux horizons lointains et si vagues et ce truc sur l’intelligence artficielle.

Sergio dit: à

Une lessiveuse à roulettes si le terrain est en pente… Elle peut très bien rattraper le type qui fait la ligne blanche ! Et pong, dans le ravin…

A mon umble havis faut raisonner informatique répartie, mais alors tout en réseaux qui recoupent d’autres réseaux qui recoincent encore d’autres réseaux ; du coup ça en fait, de la lessiveuse des troupeaux entiers ! Y a plus de place pour le mec de la ligne blanche…

la vie en cause dit: à

beaucoup plus d’actualité les humains rêvant de ressembler à des machines, carénage parfait et sans tache, performances infaillibles etc, mais bon si passou veut discuter golem…

la vie en cause dit: à

(j’ai pas mis brûlante parce que c’est plutôt glaçant)

Charles dit: à

Paul Edel dit: 12 juillet 2016 à 14 h 29 min
Yvves Bonnefoy, poete officiel mou aux horizons lointains et si vagues

J’opine (de cheval) !

Janssen J-J dit: à

Que Me Passou soit fasciné par un alter ego, pas de souci. Il provoque d’ailleurs un entretien plutôt agréable et partiellement rassurant à première vue, mais qui pose nécessairement bien plus de questions qu’il n’en résout, à la relecture. Au moins, peut-il susciter de la discussion. Donc, quelques remarques aux réponses et aux convictions de son interlocuteur, des remarques échevelées…, au pied levé.
1 – sur la persistance de « l’animisme » et sa condamnation au nom de la rationalité. Quelle méconnaissance de la coexistence des systèmes ontologiques en chacun de nous, par delà leurs aires culturelles de prédilection (devrait se coltiner à Descola) !
2 – sur la raillerie de l’adaptation des militaires aux technologies binaires prétendument imposées par le numérique. Eh oui, « le militaire » n’a pas besoin d’autre chose car il continue toujours à fonctionner en termes d’ami/ennemi. Quelle découverte ! Je suggère plutôt d’inverser la causalité : c’est le militaire (et l’économie du big data à sa remorque) qui, maîtrisant la toile depuis ses débuts, en orientent les algorithmes, en tant que plus gros pourvoyeurs de financements et de recherches sur les finalités de la robotique de substitution. Les techniciens ne leur échappent pas, aussi imaginatifs soient-ils. Ils restent bien à leur solde, US si possible, je veux. Non, il n’y a pas de « docteurs Folamour » en la matière.
3 – Sur la philosophie d’une humanité vue non pas par un ‘essentialiste’ mais par un ‘perfectibiiste’…, voilà une nouvelle porte ouverte enfoncée que tout le monde a refermée depuis des plombes, nul besoin de philosophie occidentalo-centrée pour l’énoncer la réouvrir. Remarquons d’ailleurs que cette affirmation est en parfaite contradiction avec l’idée infra que « l’humanité aurait fait son temps », alors que M. Bernier ne sait pas cerner les contours du transhumanisme… qu’il désigne, à défaut d’imagination, comme un « post-humanisme », … alors que nous n’avons jamais été ni post-modernes ni même modernes(devrait se coltiner à Latour).
4 – sur la conviction que « l’augmentation » tiendrait en l’espoir ou la solution de « remédier à un handicap ou à un déficit ». Mais qui pense et croit vraiment cela au juste ? hormis quelques médecins militaires retardés et super-adaptés ?… C’est vraiment faire peu de cas des travaux théoriques précurseurs –sinon révolutionnaires- de Gerald Edelman, le « darwiniste neuronal », par ex., travaux dédiés à la neurobiologie de la conscience, lesquels sont, comme par hasard, totalement zappés par les dits philosophes des humanités classiques, dont nous avons ici un digne specimen. Il préfère nous raconter qu’on chercherait à « en finir avec la conscience ». Sauf que ce sujet ne fait que commencer, et ce ne sont pas les recettes frelatées de l’iA, qui nous sont jetées en pâture avec le zeste d’éthique qui convient, qui vont nous aider à la penser, ni à avancer.
5 – Enfin, sur la crainte de la « disparition du symbolique » et de son effet pervers, la disparition du langage remplacé par un agir communicationnel réduit aux signes ou aux signaux. On atteint là des sommets dans la chute, comme si le langage et la communication avaient toujours dû se réduire à des « actes de parole » portés par la prétendue sagesse d’une philosophie cartésienne hégémonique.
On n’en peut plus, Passou !… Et pourtant…, nous étions toute ouï (sic, soit-il !). Merci quand même, y’a pas de mal, hein…, Et puis ça nous change un peu du gréco-latin qui s’embourbait un brin, non, une petite aération neuronale de temps à autre…

JC..... dit: à

Quittons nous sur le bonheur d’entendre un poilu de la guerre de 14-18, manifestement traumatisé par ses convictions anciennes, interrogé par un historien de la guerre de 39-45, homme de qualité dévoué à son difficile métier, et de nous délecter de l’opinion d’un philatéliste sur la culture des cellules souches de philosophe …

Jamais autant rit ! Bonne soirée …

bouguereau dit: à

du boulot j3..bravo..c’est l’militaire qu’a phynancé linternet..du temps dla bombe..réseau non centré..hun peu pour quça échappe aux autres..un peu à lui par le fait..un peu

bouguereau dit: à

Si on laisse faire la technologie et qu’elle se coupe des sources du langage, l’hégémonie sera plus radicale ; rien ne m’inquiète comme de voir la technologie condamner le langage comme source de toutes les misères, et les technophiles substituer un univers de signaux à un univers de signes

..c’est chtement son triomphe..et ce distinguo bidon de signal a signe c’est bien du jus dcerveau..

bouguereau dit: à

Les transhumanistes veulent aujourd’hui en finir avec la conscience

essentiellement les transhumaniss font juste semblant d’en ête les organisateurs..ça leur fait des trucs..et des qui polémiquent havec eux..dans un monde numérique faut surtout vende du papier pour bouffer

bouguereau dit: à

le format valorisé depuis l’aube de la Grèce était transgressé

lui l’est démonétisé..mais tous les intellos bigleux du monde y peuvent haller sfaire hanculer au banquet dplaton..eux y restent beau comme des dieux

D. dit: à

Janssen JJ, tout ce que vous nous racontez-là ne repose sur strictement aucune vérité.

D. dit: à

JC fait quand même de sacrées fautes, et pourtant je suis convaincu qu’il se relit, ce qui est la pire des situations.

D. dit: à

En être-là à 93 ans..!

Delaporte dit: à

« aucun lien entre ces différentes signatures »

Au XIXe comme au XXe, parfois il y avait du lien entre les auteurs, même rétrospectivement. Aujourd’hui, le paysage est anarchique, chacun roule pour soi – pas toujours pour le meilleur.

D. dit: à

Exprimez-vous correctement, Bérénice, vous en êtes en normalement capable.
Il y a une différence entre traiter l’information, aider à la décision et prendre celle-ci dans un contexte tactique ou stratégique.

Sergio dit: à

D. dit: 12 juillet 2016 à 15 h 46 min
il se relit

Honnêtement, c’est tellement tuant, ces corrections, pour peu qu’on ait un écran un peu éloigné, cela prend un temps tel que cela me choque de moins en moins (et pourtant je tape dactylo, alors les malheureux qui tapent avec deux doigts comme les gendarmes dans la gendarmerie…)…

On aurait la fonction edit, on pourrait revenir après, ce serait déjà différent.

bouguereau dit: à

pour un transhumaniss qui meurt pas dédé 93 ballets hont peut hencore pisser au lit sur des drap nanotech qui te transforme tout ça illico en chambertin..évidemment y’a un gros curseur pour choisir l’année..ha la fin t’en a tellement marre du bon que tu choisis les années a philoxéra et peste bubonique..étché omo

la fille à la voilette dit: à

J.C. 13h19 .poupée gonflable.J’ai vu ,autrefois, un film passionnant de Luis Berlanga,intitulé « grandeur nature » ( 1974)film passionnant, qui est tombé dans les oubliettes, film enfr. Michel Piccoli en est le héros,tout le film repose sur lui, comportement, réactions en face de la poupée gonflable, magnifique créature grandeur nature, dont il fait l’acquisition, après les multiples querelles avec sa femme.La Poupée ( parle-t-elle ?) doit bien sûr obéïr à tous ses désirs,ne jamais le décevoir.Il en devient amoureux fou, mais..La fin est prévisible!
Ce film ne pose pas le problème de l’I.A tel qu’évoqué dans le billet;pourtant il montre,par des épisodes savoureux, que la « créature » transformable ,à la discrétion de son possesseur, est capable de lui échapper.Je n’ai pas trouvé de DVD; si QQ’un, Annelise par ex, en sait qq chose, j’en serais ravie.
Il y a également la « Véra » de Villiers de L’isle Adam, vraie automate vivant; roman passionnant.

bérénice dit: à

La fille à a voilette, super film hier sur Arte de Takeshi Kitano , Zatoichi, une histoire de samouraï un peu déroutante au départ mais admirable travail de cinéaste, une poésie et un délire inventif assez rare L’avez vous vu? En VF un peu dommage.

Sergio dit: à

Le futur il aura toujours besoin de nous pour remplir la deux mille quarante-deux…

D. dit: à

La complexité des infrastructures de traitement automatisé de l’information est normalement proportionnelle à la complexité civilisationnelle et notamment technologique.
Complexité est à distinguer de qualité. Comme je l’ai déjà exprimé ici, de façon un peu différente, l’infrastructure actuelle tient davantage d’un développement empirique que d’une stratégie réfléchie à long terme. En d’autres termes, avoir, même de façon indirecte et passive, donné à n’importe qui, le pouvoir tant légal que technologique, de posséder ou d’administrer un serveur Internet par lequel potentiellement, et conformément aux caractéristiques qui définissent Internet, peut transiter n’importe quelle donnée cryptée ou non, issue de n’importe quelle partie du réseau, est une erreur colossale, dont les conséquences, sauf à corriger le tir en temps voulu c’est à dire dès maintenant, se feront sentir d’ici 10 à 15 ans, lorsque les organisations mafieuses auront acquis les moyens du décryptage.

bérénice dit: à

Le sommeil du monstre montre un monde totalement déshumanisé à la lecture duquel on se surprend à penser qu’ils ont encore le cœur à aimer. Parcouru il y a très longtemps, mais à la relecture du billet et des préoccupations qu’il expose, ce souvenir est revenu .

Widergänger dit: à

Entretien vraiment intéressant qui permet ce faisant de mieux voir l’importance de l’étude du grec et du latin dans la formation de l’homme moderne, plus que jamais nécessaire pour éviter à l’humanité de sombrer dans ce nouveau totalitarisme technologique qui voudrait se passer du symbolique, comme si c’était possible d’ailleurs.

Après le nazisme et le communisme qui ont voulu créer l’Homme nouveau, vient le Transhumanisme qui veut créer une espèce nouvelle d’être transhumain sous prétexte que l’espèce humaine a déjà fait trop de dégâts sur terre. Autrement dit, comment réussir à échouer, comme le titre d’un célèbre bouquin de Paul Watslawick de l’Ecole de Paolo Alto.

Ces naïfs oublient que la conscience, comme le dit Hegel quelque part, aspire à la mort de l’autre. Même euphémisée par la technologie d’un robot. Ou l’effort pour rendre l’autre fou comme le dit Harold Searle.

La technologie n’est que le substitut misérable, pensé comme telle par des misérables, de l’absence de pensée pour penser le Mal comme essaient de le faire Hegel, Searle, Watslawick et alii. Il nous faut vivre avec le Mal et faire en sorte de le dominer avant qu’il ne nous domine. C’est tout l’enjeu du monde au sortir de ce vingtième siècle qui s’est voué au Mal. C’est en cela aussi que notre devoir est de penser la Shoah. Ce n’est pas seulement un devoir de mémoire, c’est un devoir pour essayer de comprendre comment la désymbolisation du monde peut nous conduire à une catastrophe dont la Shoah ne serait en comparaison qu’une bleuette !

Pour répondre au commentaire de Paul Edel, il y a justement un lien étroit entre Yves Bonnefoy et le transhumanisme, c’est que le poète, lui, effectue un travail de symbolisation du monde qui permet de lutter contre les folies totalitaires du transhumanisme.

bérénice dit: à

( 1974)

j’ai du le voir, ces années ont produit des films un peu glauques ou étranges qui sont des tentatives d’exploration du fantasme.

Delaporte dit: à

« un travail de symbolisation du monde qui permet de lutter contre les folies totalitaires du transhumanisme »

WGG, je vous trouve bien optimiste. Cette « symbolisation » poétique n’a jamais arrêté les pires catastrophes humaines ; elle n’a tout au plus été qu’une résistance désespérée, que plus personne n’écoute.

bouguereau dit: à

exmachina est récent et nonobsant chiant comme la pluie béré..

bouguereau dit: à

une histoire de samouraï un peu déroutante

la série des années 60 esplique bien béré..kitano c’est hun peu chiqué

Charles dit: à

Je réponds que c’est une idiotie. Ma vue est tout au plus réparée, remédiée, comme l’aurait pu être mon ouï par un sonotone, ou ma hanche. Je serais augmenté quand on aura introduit dans mon génome des gènes de la chauve-souris pour son audition ou des gènes du requin pour sa sensibilité aux ondes électriques. La limite, c’est la transgression de ce qui est donné nativement aux humains.

C’est très ambigu, cette histoire d’augmentation. A partir de quelle intervention y a-t-il transgression de ce qui est donné nativement aux humains ? Ni une pile cardiaque ni des stents dans les coronaires ni un bouchon dans la veine porte ne sont donnés nativement aux humains. On est sur le point (si cela n’a pas déjà été fait) de modifier le génome humain pour lutter contre certains cancers, certaines maladies génétiques. L’ensemble des techniques « réparatrices » utilisées par la médecine depuis des décennies a contribué fortement à augmenter l’espérance de vie : c’est bien là une augmentation, une transgression de ce qui est donné naturellement aux humains. La position de Jean-Michel Besnier me paraît, sur ce point, quelque peu dogmatique. La réalité est plus compliquée, plus incertaine. Il y a beau temps que l’artificiel et le naturel font bon ménage dans nos corps.

bouguereau dit: à

réactions en face de la poupée gonflable

celle de picoli est pas gonflabe..ça fait une différance pour ranger dirait serdgio

Widergänger dit: à

Le transhumanisme est ce que l’école de Paul Watslawick appelle une « ultrasolution », c’est-à-dire la croyance naïve qu’on a trouvé la solution des solutions et qu’on puisse trouver une solution.

Or, la réalité c’est qu’il n’y a que des problèmes et pas de solution. Il nous faut apprendre à vivre en sachant (sagesse, philosophie) qu’il est impossible de trouver une solution. C’est ce qui s’appelle vivre tragiquement. Le transhumanisme avec sa confiance naïve dans la technologie refuse le tragique et en cela est voué à l’échec. Les plus grandes civilisations, comme la Grèce antique, sont précisément au contraire des civilisations qui ont accordé une place centrale au tragique de la vie. De même qu’il n’y a pas de vie sans virus (y compris dans cybermonde), de même il n’y a pas de progrès sans le Mal. Le Mal est à l’origine de l’histoire humaine, par le péché originel. Tout le problème est de savoir, non pas comment on peut supprimer le Mal (utopie technologique) mais comment on fait pour maîtriser le Mal pour empêcher qu’il ne nous détruise. C’est là où Pascal nous serait bien utile au lieu de ce substitut naïf au tragique qu’est la technologie.

bouguereau dit: à

tiens béré si t’aimes les trucs qui fume ya la bête aveugle..japonais aussi..pas facile a trouver..là c’est l’contraire..c’t’une vrai gonzesse en poupée..c’est pas mal du tout

Delaporte dit: à

D’ailleurs, le transhumanisme est une sorte de religion pour ses adeptes, qui espèrent ainsi pouvoir résoudre tous les problèmes, jusqu’à créer l’immortalité de l’homme, idée religieuse s’il en fût.

bouguereau dit: à

C’est très ambigu, cette histoire d’augmentation

t’as mal lu..y’a une énigme subtil que t’as pas comprite..précisément ils dit « Je serais augmenté quand on aura introduit dans mon »..dans mon quoi exactement..là faut méditer

bérénice dit: à

kitano c’est hun peu chiqué

c’est votre regard, pas plus que Tarantino ni moins dans le genre tuerie en nombre avec une esthétique recherchée et cette scène où il tue même la poésie à coup de gag, les paysans excités dans le champ de paille par exemple.

Delaporte dit: à

Le problème est que le transhumanisme va aliéner l’homme, lui faire perdre son intégrité, le dissoudre dans une technologie aberrante. L’homme va disparaître pour de bon !

bouguereau dit: à

C’est là où Pascal nous serait bien utile au lieu de ce substitut naïf au tragique qu’est la technologie

sur..pascal touchait ses billes en naivté tragics..

Poissonnier..... dit: à

« Le Mal est à l’origine de l’histoire humaine, par le péché originel. » (WGG)

Le pêché originel, je pratique tous les jours. Le « péché originel » ? C’est quoi ce truc ?! ça veut dire quelque chose de sensé ?

bérénice dit: à

Delaporte si on réussissait à épargner les animaux je dirais après nous le déluge, mais sûrement l’accélération des dégradations précipite l’homme dans cette quête désespérée de solutions.

Widergänger dit: à

Delaporte dit: 12 juillet 2016 à 16 h 34 min
Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit. Je n’ai pas dit que le travail poétique pouvait « arrêter » (comme vous le dites) les catastrophe. J’ai dit simplement que le travail poétique par la symbolisation du monde qu’il opère permettait de LUTTER contre la folie du totalitarisme du transhumanisme. Ma pensée est plus subtile que vous ne la lisez…

Pendant la dernière guerre, Paris n’a pas été détruit comme Varsovie. On peut supposer non sans raison que tout le travail de symbolisation de la culture française, symbolisée par Paris, a eu cet effet positif. On n’a pas pu éviter la guerre ni la Shoah mais Paris a échappé à la destruction. Varsovie n’avait sans doute pas le même « poids » symbolique. Il est indéniable, au-delà de ce cas, que la symbolisation du monde est ce qui permet de lutter contre les grandes forces du Mal qui habitent le monde.

Les écrivains (et cinéastes) ont d’ailleurs toujours eu l’intuition que la technologie pouvait conduire à la catastrophe : L’Ève future de Villiers de l’Isle Adam, Métropolis, de Fritz Lang, Frankenstein, de M. Shelley, etc.

Phil dit: à

les années septante, Bérénice, époque de bonnes productions cinéma lestes qui vous enverraient au trou aujourd’hui. l’étrange vice de madame wardh passe aujourd’hui en cinémathèque.
le prestigieux passou se passionne pour la technologie. les geeks lisent-ils entre deux pizzas

Delaporte dit: à

Bérénice, il n’y aura peut-être pas de nouveau déluge. Cela se passera plutôt comme l’avait décrit Kubrick dans « 2001 » : le robot, l’intelligence artificielle qui se rebelle contre l’homme. Cela nous pend au nez.

D. dit: à

Vous dites n’importe quoi, Widerganger. Il n’y a pas de solutions à certains problèmes et énormément de solution à la plupart d’entre eux. La vie-même est une solution à la mort, et vice-versa.
Tout à l’heure je vais aller acheter mon pain, et pour cela j’aurai la solution de la bonne boulangerie (Ganachaud, meilleur ouvrier de France) et pour qu’on me donne ma boule bio, j’aurai la solution de la demander et de donner la somme correspondante. Alors arrêtez deux minutes avec votre philosophie de supermarché s’il vous plait.

bouguereau dit: à

édvige fénèque torturé dans la cave de sigmaringueune..c’est plus pire que la guerre de l’eau lourde

D. dit: à

Phil, vous dites les années 70, comme tout le monde, s’il vous plait. Sinon on vous prend pour un belge ou un suisse.

bouguereau dit: à

Alors arrêtez deux minutes avec votre philosophie de supermarché s’il vous plait

..hévidemment ya les coupons deréduc..mais hen gros y tfont pas dcadeau sur les soluces dédé

Widergänger dit: à

Il ne faut se laisser impressionner par l’immense machine à dollars qu’est le transhumanisme. C’est une philosophie qui est vouée à l’échec. Elle produira peut-être une immense catastrophe sur terre mais elle est vouée de toute façon à l’échec, tôt ou tard. Mieux vaut tard que jamais mais le plus tôt sera le mieux…!

L’Homme ne peut pas vivre sans le travail de la symbolisation qui rend le monde habitable. Sans cela la vie serait un enfer sur terre pour toute l’humanité.

Je suis peut-être très naïf, mais je crois que l’humanité toute entière, dans sa nouvelle conscience planétaire va s’inventer une nouvelle religion planétaire, qui sera une sorte de Judaïsme planétaire réinventé. Le Judaïsme connaît cette idée de « réparation », dans la notion de Tikkoun Olam (תיקון עולם) mais il lui donne un tout autre sens, qui préserve la symbolique.

bouguereau dit: à

Sinon on vous prend pour un belge ou un suisse

c’est vrai que vontraube a habité à maubeuge..c’est pas loin

la fille à la voilette dit: à

Bérénice, oui j’ai vu le film de Kitano.superbe.Il passe à nouveau le 20/7.Vu en fr, TV amis; mais, il est possible de le voir en VO sur ordi.Pour cela un clic sur « orange-mosaïque »(mon fournisseur d’accès) un clic sur Arte;un clic, je choisis la langue, et un clic sur ‘plein écran’. Faisable d’ailleurs sur TV, avec VM.
Pour « grandeur nature » vs avez raison: les années 70 très riches en films italiens notamment, glauques parfois mais passionnants.
Quant à « Vera » ,la femme cantatrice est imaginée par Edison, je crois;c’est un robot crée à l’image de la femme morte et qui doit la remplacer en tout, mais…Je vais le relire, tiens.
–jeudi il y a « les ensorcelés » de Minelli,NBl( je préfère les Minelli en couleurs,extra)version VM, sur TCM que je reçois aussi sur mon ordi en vo. »the bad and the beautiful » 1952 , plaisir…

bouguereau dit: à

C’est une philosophie qui est vouée à l’échec. Elle produira peut-être une immense catastrophe sur terre

moins par moins ça fait plus pour dracul..lui y s’en fout..il est déjà augmenté

D. dit: à

Dites-donc, Bérénice, quand vous êtes citée dans un post, vous pourriez au moins prendre la peine de répondre.

Widergänger dit: à

Et je dirais que même à Varsovie on pouvait voir si je puis m’exprimer ainsi « l’effet positif » du symbolique dans la mesure où au beau milieu du ghetto dont il ne restait vraiment pas une seule pierre debout, se dressait quand même une église, qui avait miraculeusement échappé à la destruction totale. C’est même très impressionnant de voir ça sur les photos.

bouguereau dit: à

béré..réponde ça la diminue dédé..
ho putain c’est pas ltout

Delaporte dit: à

Dans le film de Kubrick, l’intelligence artificielle n’avait pas le dernier mot. Les survivants se voyaient confrontés à une nouvelle réalité métaphysique : peut-être la nouvelle religion à laquelle aspirent les hommes.

Sergio dit: à

Non mais l’immortalité de l’homme c’est d’abord physique, non ? Sinon si faut juste adhérer à un truc payer une coti no problemo !

Widergänger dit: à

Je pense quant à moi que l’humanité s’inventera une nouvelle religion. Marcel Conche d’ailleurs en évoque l’idée dans un de ses derniers bouquins, ça m’avait frappé. C’est dans Quelle philosophie pour demain ?

La philosophie reste insuffisante. Elle est la recherche de la vérité. Or, la vérité s’avère contraire au bonheur. La vérité peut tuer, comme le dit Nietzsche : « Nous avons l’art pour ne pas mourir de la vérité. » Grande idée ! On pourrait remplacer le mot « art » dans cette phrase si célèbre par tout travail de symbolisation du monde.

Contrairement à ce qu’on pourrait penser, la science, la technologie ne sont pas du tout des recherches de la vérité. Ce sont simplement des outils de domination du monde. La vérité leur reste un domaine étranger. La science comme la technologie n’ont strictement rien à dire du monde. C’est pourquoi je crois que les hommes sentiront de plus en plus vivement dans la société de la tecno-science qui est la nôtre combien l’aspiration à la vérité est un besoin vital. Ce faisant, ils éprouveront de plus en plus vivement aussi combien la vérité ne permet pas d’être heureux. C’est pourquoi ils éprouveront le besoin vital de créer une puissance symbolique capable de défier le malheur inhérent à la recherche de la vérité. Or, cette puissance symbolique me semble toute trouvée qui repose sur la fameuse question que pose Heidegger : Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ? Le mystère de l’Être est une puissance capable de faire contre-poids à toute vérité tragique et par là d’engendrer une religion nouvelle qui ne sera d’ailleurs nullement contradictoire avec la recherche scientifique et technique. Mais le rapport sera inversé : c’est désormais la science comme la technique qui nourriront le Mystère de l’Être dans une Métaphysique renouvelée du hasard, dont parle justement Marcel Conche. Et Pascal est le plus éminent représentant de cette Métaphysique future du hasard.

Sergio dit: à

Ha ça c’est vrai que un aspirateur-traîneau ça ressemble comme deux gouttes de… enfin de… enfin bon à un clebs bien cylindrique plein de… enfin de…

Mais le clebs c’est quand le dos se met à monter que ça va… euh… ça va… enfin…

L’aspireau lui le dos monte pas !

Ha ben c’est pas dur l’animisme…

Janssen J-J dit: à

@16.29 Egalament vu le Kitano qui m’a bien déçu, mais c’est pour les raisons que vous dites. J’ai conclu comme le masseur : « on voit mieux en fermant les yeux »… Peut-être bien, mais surtout en se bouchant les oreilles…, car la VF était grotesque sur les visages, et je n’arrivais pas à dissocier ni ne voulait couper le son.

jean claude dit: à

« la conscience, comme le dit Hegel quelque part, aspire à la mort de l’autre »

nous v’là bien! et pis quoi encore?!!

jean claude dit: à

« l’humanité s’inventera une nouvelle religion.  »

les anciennes ont pas fait assez de dégâts comme ça comme dit atta li comme dirait wg

Widergänger dit: à

Mais l’homme ne sera jamais immortel dans la mesure où il aura toujours la possibilité de mettre fin à ses jours. Personnellement je ne serais pas contre l’idée de vivre deux ou trois cents ans. Mais il faut assurer le progrès pour ne pas s’ennuyer. Sinon, à quoi bon vivre si longtemps ?

Le thème sous-jacent à toute Métaphysique du hasard est forcément le caractère fugitif de la vie. C’est le thème de l’Écclésiaste, du roi Salomon, traduit ainsi par Meschonnic :

Buée de buées, a dit le Sage, buée de buée tout est buée.
On n’a pas souvenir des premiers hommes
Et non plus ceux d’après qui viendront
on n’en aura pas souvenir chez ceux qui viendront après.
J’ai vu toutes les œuvres qui se sont faites sous le soleil
Et tenez tout est buée et pâture de vent.
________

Le grand Mystère de Tout.

Widergänger dit: à

Le Judaïsme est aussi fondé sur le hasard. En hébreu, D.ieu est hasard. Il y a une intimité cachée entre le Judaïsme et les Pensées de Pascal.

rose dit: à

Jamais autant riz tant que vous y êtes.
La poupée gonflable c’est la seule que Casanova traite avec humanité et tendresse dans le film éponyme de Fellini.
Les autres, ita est, femme de leur état,il les tringle. Pour leur plus grande satisfaction :
I can get no.
Docteur No.

rose dit: à

femmes

Widergänger dit: à

Marcel Conche, au passage, évoque d’ailleurs aussi une sorte d’œcuménisme métaphysique qui existait déjà chez un grand esprit comme Leibniz qui rêvait de réconcilier toutes les Églises chrétiennes, unies dans une même foi. Je verrai pour ma part plutôt un œcuménisme de ce qui est le moins propre pourtant à le susciter, dans la conscience de l’éphémère, du hasard (c’est au fond la même chose), dans cette Métaphysique du hasard qui serait le plus sûr remède à la folie totalitaire du transhumanisme. L’œcuménisme est précisément ce qui permet d’habiter sur la terre (oikos : la maison, en grec ; oikein : habiter ; oikoumenè)

Sergio dit: à

jean claude dit: 12 juillet 2016 à 17 h 31 min
« la conscience, comme le dit Hegel quelque part, aspire à la mort de l’autre »

nous v’là bien! et pis quoi encore?!!

Et puis qu’est-ce qui se croit, l’aute, pour qui croye qu’on s’en occupe, de sa mort ? Ha ben ça c’est pas banal…

Charles dit: à

En quoi la notion de plasticité cérébrale, de plus en plus souvent évoquée, est-elle lourde d’équivoque ?

Parce qu’elle accrédite l’idée que l’humain est indéfiniment malléable. Ce qui est potentiellement dangereux. L’homme n’est pas de la terre glaise que l’on peut sculpter indéfiniment. Les neurobiologistes savent bien que c’est faux, ils connaissent les limites de cette plasticité.

Ces assertions de Jean-Marie Besnier me paraissent pratiquement toutes très aventurées. Affirmer que les neurobiologistes connaissent les limites de la plasticité de l’humain ne repose vraiment sur rien. Dire qu’ils en connaissent à peu près les limites actuelles serait déjà plus acceptable.

la vie dans les bois dit: à

Jean-Marie Besnier, philosophe…
ça commence Mal.

Widergänger dit: à

Marcel Conche explique très bien ce qu’il faut entendre par « tragique » :

« Le tragique tient à ce que ce qui a de la valeur, ou le plus de valeur, est, de façon inéluctable, voué à périr. Cette inéluctabilité, ou fatalité, tient à ce que le Temps a pouvoir sur toutes choses, rien si ce n’est le Devenir même n’étant éternel. Naître, croître, périr, est la condition de tout ce qui est vivant dans la Nature. L’on sera d’autant plus sensible au tragique de l’existence que l’on accordera plus de valeur à la vie. On peut éliminer le tragique en niant la valeur de la vie. »
____________
D’où on peut induire d’ailleurs que ceux qui font semblant de croire à la vie pour justifier les débordements de la technologie dans le transhumanisme en éliminant le tragique de la vie par la science et la technique sont simplement des menteurs et des manipulateurs qui nous mentent sur leurs véritables intentions, qui est tout bonnement la domination totalitaire du monde et la réduction en esclavage de la masse des braves gens. Comme dans le film de Fritz Lang Métropolis.
_________
Tout cela me donne envie d’étudier Frankenstein avec mes 4ème l’année prochaine pour poser tous ces problèmes avec eux. Je pourrais aussi y inviter Passou dans ma classe, je suis sûr que mes élèves adoreraient ça. Qu’est-ce que vous en dites, Passou ?

la vie dans les bois dit: à

Dans le genre, « je sais tout », mais je dirai rien d’intéressant, cette photo au bloc op’ n’est pas une césarienne.

Widergänger dit: à

Pour comprendre la photo, il vous faut lire le dernier roman de Passou, Golem. Il est allé en repérage, si je puis dire, et est allé photographier dans un hôpital une sorte de greffe de cerveau. On voit d’ailleurs le crâne ouvert et le chirurgien qui fourgonne dedans… Je dois dire que c’est assez écœurant à voir.

la vie dans les bois dit: à

« Pour comprendre la photo, il vous faut lire le dernier roman de Passou, Golem. »

Indeed…

la vie dans les bois dit: à

« Même quand ils fabriquent un robot aspirateur, ils ne lui donneront peut-être pas une forme humaine mais celle d’un animal domestique, quelque chose sur quoi mobiliser nos neurones-miroir à l’origine de nos comportements d’empathie. »

Et le filosofe de s’exclamer:  » comme il est mignon ! Il ne lui manque que la parole »

la vie dans les bois dit: à

se faire greffer un cerveau, ouaip, y’en a des, qui feraient bien d’y penser.

la fille à la voilette dit: à

@JJJ 17h30 prenez la VO quand le film est en multilingue ( cf mon post de ?17h.)
–Bérénice, il s’agit bien évidemment de « l’Eve future » de Villiers de L Adam.Tout sauf la fin, se passe dans le laboratoire d’Edison, qui va donc créer une « andreïde » qui est à la fois un être de métal et par transsubstantiation, une image vraie de Alicia, la cantatrice aimée et détestée à la fois de lord Ewald. J’ai commencé à la relire sur internet et c’est passionnant, en tous points, par la hauteur de la discussion et la fabrication de la Femme.

la vie dans les bois dit: à

« Pour comprendre la photo, il vous faut lire le dernier roman de Passou, Golem. »

Pour autant une fois refermé, ( laissant à jamais cet inexplicable passage à propos de la race) grâce à cet entretien avec un  » philosophe de la Sorbonne », qui n’a aucune formation scientifique, ce qui peut expliquer une certaine mystification des sciences et techniques, sans excuser des exagérations de langage, une question reste cependant du domaine de la philosophie:

qu’est-ce que le sacré de la vie ?
Autre que des symboles, signaux, signes, etc.

la vie dans les bois dit: à

« le prestigieux passou se passionne pour la technologie. les geeks lisent-ils entre deux pizzas »

Se passionne pour le biomed’, Phil.
Avec un toubib, qui tape pas la discut’ pour dire qu’il va charcuter.

la vie dans les bois dit: à

Un philosophe de la Sorbonne…
Vous allez dire, avec raison, que j’ai des idées fixes.

Mais j’ai entendu la ministre de l’enseignement en Hollandie dire à la radio- hier- que si presque 90% des jeunes gens avaient leur bac today en france, représentant environ 60 à 70% d’une classe d’âge, les études supérieures à l’Université, sans condition de d’admission , étaient pour ceux qui sont en « quête de soi ».
Elle devait penser aux sociologues. Enfin aux philosophes, c kom sa kon dit en français.

P. Bellavista dit: à

C’ est toujours les mêmes ici…Ça tourne en rond.

la vie dans les bois dit: à

et DHH, elle est pas là ?

Elle avait posé la question de la grâce de ceux qui souffrent ( à expier des péchés).

Je n’ai plus le lien, -cela dit pour Phil, qui écrit ici des messages muets ! à l’aide d’un tambour kalungu- d’une réflexion très intéressante sur la souffrance qui sera ce qui sépare l’humain du bionique.
Cela dit, en restant dans l’humain en général, schématisant l’humanité selon une courbe d’un mathématicien, astronome et physicien allemand, dont on ne prendrait pas en compte les franges extrêmes, arbitrairement et par simplification dites: psychopathologiques. Et soignés par la parole…

bérénice dit: à

17h02 D je rentre d’un bol d’air et de paix sonore relative, je n’y étais pas. Je reprends le fil. Si vous faites allusion au vôtre, sur ma façon de m’exprimer manquant de clarté je n’ai rien trouvé à vous retourner, je fournirais l’effort nécessaire .

Passou dit: à

J’accepte volontiers, Widergänger. On en reparle après la rentrée.

la vie dans les bois dit: à

Question bol d’air, vous pouvez tous – les qui tournent en rond- vous mettre au didgeridoo et visiter les cimetières d’Europe centrale.
Ayant pris plus de 3000 m de dénivelée terrestre, today, de l’âge du Paléogène au moyen-âge reconstruit par des potes à Frankenstein (*), pour arriver au XXIème siècle de la « déconstruction » et pas que mentale devant un écran, j’ai eu ma dose.

(*) pas des dracula. Des, qui ne sont ni hongrois, ni roumains.

JC..... dit: à

La quantité de c.ons qu’il y a ici !!! Je me sens chez moi … un régal !

bérénice dit: à

qu’est-ce que le sacré de la vie ?

On nomme sacralisation le fait de conférer à une personne, un objet ou une idée un caractère sacré.

Bien qu’originaire du domaine de la religion, par extension le terme est utilisé lorsque l’objet, l’idée ou la personne concernée est considérée comme fondamentalement intouchable dans la société. On parle par exemple de sacralisation de l’enfance, de sacralisation de la victime (voir victimisation), etc.

Politiquement, la sacralisation peut être vue comme l’inverse de la diabolisation.

la vie dans les bois dit: à

Prométhée c’était un sacré gus, question « sacré de la vie ». Mais il y avait un aigle.
C’est tout des symboles, ça. Du mytho, comme B. Latour et sa Gaïa.

Widergänger dit: à

Entendu, Passou. Merci !

Il faut leur laisser le temps de lire votre Golem. Normalement j’étudie avec les élèves de 4ème le fantastique aux mois de Novembre/décembre. Après les vacances d’octobre. On pourrait programmer votre venue vers le mois de décembre pour leur donner le temps de lire votre roman si cela vous convient. Il faut aussi que je Conseil d’ad.minist.ration le vote (je crois que c’est obligatoire). Donc on en reparlera après la rentrée une fois que j’aurais mis en place tous ces problèmes. Il faudrait programmer deux heures si mon emploi du temps me le permet, j’espère, pour avoir le temps d’évoquer les problèmes avec éventuellement un petit film ou des documents que vous auriez envie de leur montrer.

bouguereau dit: à

entre crème de golème ils se racontront des histoires de golèmes ha la crème..n’empêche j’ai l’oeil et le bon

bouguereau dit: à

Bien qu’originaire du domaine de la religion

..hum..le sacré c’est cqui shépare

Jean Langoncet dit: à

Widergänger dit: 12 juillet 2016 à 20 h 49 min
Entendu, Passou. Merci !
Donc on en reparlera après la rentrée une fois que j’aurais mis en place tous ces problèmes.

Soit. D’ici-là je vous souhaite de passer de bonnes vacances ; combien de mineurs issus de vos cours ? Tandis que les centraliens, c’est autre chose …

Phil dit: à

Va y avoir des jaloux, Widergänger. N’oubliez pas d’inviter Attali dans vos classes, une petite conférence vite faite sur les portes capitonnées. Le Golem, faut voir le film à Berlin dans la cinémathèque en sous-sol, un soir d’hiver qui gèle sur le potsdamer platz. Ça rigolait pas dans la Prague moyenâgeuse, ni dans les années 20 avec des réalisateurs de films aussi tordus.

Jean Langoncet dit: à

Eh oui, les sources du langage ne doivent pas se couper du droit d’auteur ; les technologies, elles (?), ont l’oreille plus fine que jamais. Antoine, éternel estivant, toujours à la dérive, n’a plus qu’à mettre les voiles …
https://www.youtube.com/watch?v=wwo4VYWi8GA

Phil dit: à

Y’a deux caissières lesbiennes à la deutsche kinematek. ça met en condition.

D. dit: à

C’est amusant mais j’ai connu un Jean Langoncet au service militaire. Êtes-vous comme moi de la 78-04 au 2ème RIMA ?

Phil dit: à

Le Golem y passe au moins une fois par an depuis quinze ans. Dans le public, des étudiants à petites lunettes cerclées, deux trois détraqués qui mélangent tout et quelques femmes en déprimette. Voilà le public du Golem. Pour « l’étudiant de Prague », c’est pareil, avec quelques invertis en plus, trompés par le titre.

Jean Langoncet dit: à

Tant qu’on se tient dans les alcôves des droits d’auteur, depuis que Jackson n’est plus que virtuel, qui détient le droit de pasticher les Beatles ? (les Criquets sont hors classe)
https://www.youtube.com/watch?v=brwmLjD-3Hw

Sergio dit: à

Phil dit: 12 juillet 2016 à 21 h 33 min
Y’a deux caissières lesbiennes à la deutsche kinematek. ça met en condition.

Du moment que la caisse est pas en tissu vivant genre pieuvre géante…

Sergio dit: à

« le binaire imposé par le numérique »
C’est du Ruquier !

Quand on prend un dégradé magnifique en seize millions de couleur, c’est bien du numérique, right ?

Et l’oeil est bien incapable de distinguer la moindre imperfection sur ce dégradé ! Par exemple un ciel etc… La technique n’impose nullement un mode de pensée prétendu binaire.

De plus, avec les ordinateurs en matière vivante, rien ne dit que l’on n’en reviendra pas à l’analogique…

Charles dit: à

On peut éliminer le tragique en niant la valeur de la vie. » (Marcel Conche)

Même pas comme cela. La seule façon d’y arriver est de nier la réalité de la vie, en tout cas de ne lui accorder de réalité que celle d’un songe.

Jean Langoncet dit: à

Si on spécifie bien qu’il s’agit d’un Best Of, les sources originaires ne s’en plaindront pas trop ; sans que cela emporte prescription de la fraude (les Crikets me sont apparus de la manière la plus inattendue après https://www.youtube.com/watch?v=D1EzcaLCwhE

Jibé dit: à

Amusant de voir l’éveil d’une ambition. Macron qui pique le créneau de Valls. A qui profite le crime ? Hollande est-il le digne héritier de Mitterrand ?

Widergänger dit: à

N’empêche, Jibé, Macron est un vrai fouteur de merder ! Et rien que ça le rend déjà sympathique dans cette classe politique complètement sclérosée. Rien que ça me donne envie de voter pour lui. Je n’ai plus d’illusion dans le monde politique qui a oublié depuis longtemps l’intérêt général. Mais comme on court droit à l’abîme, pourquoi pas un jeune surdoué comme président ? Il peut concourir à empêcher le pire qui risque fort d’arriver sinon. Hollande est foutu de toute façon, Macron ou pas. La Vè république est foutue.

Et on voit que les citoyens en Europe plus généralement en ont aussi assez de ce monde sclérosé qui n’avance pas. Et même aux Etats-Unis, où la corruption de l’argent transforme peu à peu la démocratie américaine en une dictature de l’argent gouvernée par 1% des Américains. C’est assez effrayant.

Il n’y a qu’à lire également le bouquin de Ph. Kourilsky, Le Manifeste de l’altruisme, qui fait une analyse précise, impitoyable et terrifiante de la réalité du monde capitaliste d’aujourd’hui pour être tout à fait effrayé. Si nous laissons le monde pourrir par la tête comme c’est le cas sans réagir, on va droit vers une catastrophe mondiale dont on ne mesure même pas vraiment l’ampleur. À mon avis jamais le monde n’a été aussi près de l’abîme.

Widergänger dit: à

Ph. Kourilsky écrit à propos dU système éducatif français : « Le système éducatif public est tenu pour être en déserrance. » Il traduit là non pas sa propre opinion mais ce que pense une majorité de Français. C’est dire l’état de pourrissement où en est la France ! Les Français sont jusqu’à présent impuissants mais ils ne sont pas dupe.

bérénice dit: à

Sergio le signe et sa jalousie dévorante? suis enlisée dans la fin « du côté de… » quel ennui, quelle gageure mais aussi pour vous confier que des couleurs il nous faut trouver les accords, fuchsia/bleu de Prusse me vient à cette heure matinale je ne sais trop par quelle réminiscence ( un souvenir en soie au pressing oublié?), une Prusse dont j’ignore tout excepté ce bleu qu’on ne trouve pas au naturel. Sinon jamais trop consacré de temps à la SF en littérature et au cinéma, derniers titres en date: crépuscule ville, éclipse géante et Terminus radieux, catastrophe terminale et poésie létale. La catastrophe filmée s’inspire du réel et de la prévision, comme la SF d’hier est notre aujourd’hui je n’oserai pas mettre le nez dans plus de productions desquelles bien sûr chacun s’accorde à les penser comme raisonnablement oniriques et impossibles, nous sommes mortels tendus entre deux points et peut-être est-ce pour cela que nous ne comptons pas ou si mal jusqu’à ne pas prévoir nos traces nos déchets, nos résidus et ce qui sera nos restes pour personne ni plus rien aussi difficile qu’il nous soit possible de nous représenter le néant qui sera je crois mieux qu’un tout rendu absolument inhumain et définitivement privé de sa beauté originelle.

bérénice dit: à

Hollande est-il le digne héritier de Mitterrand

Jibé dans le meilleur des cas, on pourrait avoir au présidentielle un scrutin à droite et aux législatives après débats et polémiques médiatisés activant la versatilité coupable des français une assemblée mi-figue mi-raisin droite/gauche si les clivages ne trouvent pas à être abolis d’ici là.

bérénice dit: à

à la présidentielle ou aux_s, sorry.

JC..... dit: à

L’humain a l’esprit si tordu qu’il a inventé le sacré ! J’en riz encor…

JC..... dit: à

Il est éminemment curieux que ce « philosophe » chercheur Besnier ne se rende pas compte que l’homme n’est pas une fin, mais un animal intelligent qui s’auto-modifie sans cesse depuis la nuit des temps.

Outils extérieurs, prothèses intérieures, logiciels cérébraux à venir.

Conséquence : il n’y aura pas, car il ne peut y avoir, de limites sauf celles posées par les glandus théocratiques : l’homme à l’image* de Dieu** … imbéciles castrateurs de progrès, le progrès étant d’étendre les capacités de l’homme par un savoir technologiquement intégré à l’organique.

(*et mon culte, il est à l’image de qui ?…** d’un Dieu « has been » ? !…)

JC..... dit: à

Besnier ? c’est le Martinez des neurosciences ….!

la vie dans les bois dit: à

« Il est éminemment curieux que ce « philosophe » chercheur Besnier ne se rende pas compte que l’homme n’est pas une fin, mais un animal intelligent qui s’auto-modifie sans cesse depuis la nuit des temps. »

le comment de cette modification est intéressant.

-Il me semble avoir lu que le patrimoine génétique d’un individu comporte une part conséquente de gènes non héréditaires.
et dans le billet:
« Parfois, on donne également une explication néo-darwinienne selon laquelle la forme humaine, autrement dit notre conformation physique correspond aux exigences de l’environnement. » Voir : sociobiologie, théorie synthétique de l’évolution.

de la projection:
– « Outils extérieurs, prothèses intérieures, logiciels cérébraux à venir. » et « De plus, avec les ordinateurs en matière vivante, rien ne dit que l’on n’en reviendra pas à l’analogique… »
on dit par ailleurs, chez des chercheurs scientifique, que  » la limite » serait tout bonnement le matériau, la matière, support de la circulation de l’information (des signaux informatiques).

_______________________

Quelle est la différence entre soigner et guérir ?

JC..... dit: à

« Quelle est la différence entre soigner et guérir ? »

Soigner, c’est tenter de guérir, non ?

Cependant, je ne crois pas que la vie humaine éternelle soit à portée de main, encore que remplacer, suppléer, l’organique neuronal par le numérique sera forcément possible, tenté et réussi à terme….

la vie dans les bois dit: à

« je ne crois pas que la vie humaine éternelle soit à portée de main »

Il ne s’agit pas, ici, de vie éternelle, quel ennui…

renato dit: à

Heureusement le mal est dans le monde et il fait merveilleusement son travail car il y à des gens que dans le cas contraire ne sauraient pas quoi dire!

la vie dans les bois dit: à

Je recommence: il ne s’agit pas ici de vie éternelle d’un individu.
A titre individuel, de sa prolongation dans de bonnes conditions physiques et mentales, sans douleur, in fine: sociales, peut-être.
Mais pourquoi, certains voudraient pousser le truc à l’extrême ?

renato dit: à

Il faut vraiment aimer l’ennui pour songer une vie éternelle!

poseidinius dit: à

« il n’y aura pas, car il ne peut y avoir, de limites  »

pas de limite à la c.nn.erie à pêc û c’est sûr!

la vie dans les bois dit: à

éternel à titre individuel éternité à titre collectif.
le mot résurrection vient du latin: resurgere, et du grec: action de lever une nouvelle fois.

JC..... dit: à

La vie humaine éternelle ?

Mes bons amis, il s’agit uniquement d’un parallèle futuriste, et non spirituel, avec la vie éternelle dans les Cieeeux promise à ces fadas de croyants …. !

Ne me faites pas l’injure de croire que c’est tentant pour toute bête censée, ni dans un cas, ni dans l’autre !!!

bérénice dit: à

L’humain a l’esprit si tordu qu’il a inventé le sacré !

JC peut-être , après avoir vendu son âme au diable il en appelle à la sanctuarisation des lieux pour les préserver, voir sur Cairninfo deux articles sur le conservatoire du littoral en France qui en est un des exemples et fait un bel effort pour conserver les sites en les protégeant de l’urbanisation ou de l’exploitation commerciale avec implantation de structures hôtelières.

Miss Tigris dit: à

9 h 00 : alors là, s’il vous faut une preuve supplémentaire de son « intelligence »… elle est là, peuchère, quelle pitié

Miss Tigris dit: à

celle de JC, bien sûr, tout le monde aura reconnu

bouguereau dit: à

Les Français sont jusqu’à présent impuissants mais ils ne sont pas dupe.

ma mère..des nomdupères sans quéquête..c’est bien la peine dirait béré

JC..... dit: à

Vous imaginez l’horreur : Miss Tigris, éternellement présente en RdL ?… Aaaarrgh !….

Charles dit: à

JC….. dit: 13 juillet 2016 à 9 h 00 min

La vie humaine éternelle ?

 » Captif d’une salle, du bruit, un homme mêle des cartes. Sur l’une :  » Eternité, je te hais !  » Sur une autre :  » Que cet instant me délivre !  »

Et sur une troisième encore l’homme écrit :  » Indispensable mort.  » Ainsi sur la faille du temps marche-t-il, éclairé par sa blessure.

( Yves Bonnefoy )

bouguereau dit: à

Il faut vraiment aimer l’ennui pour songer une vie éternelle!

..vla lrénateau qui hulule..brrr

bouguereau dit: à

quand ça échappe jean marron irait jusqu’a feinde d’organiser ses obséques..havec des ors attation

JC..... dit: à

HUMAN EXTENDED

« Le Canard enchaîné publie le contrat du coiffeur personnel du chef de l’État, qui perçoit 9895 euros brut par mois, depuis 2012. »

Au poil ! ….

bouguereau dit: à

Cependant, je ne crois pas que la vie humaine éternelle soit à portée de main, encore que remplacer, suppléer, l’organique neuronal par le numérique sera forcément possible, tenté et réussi à terme….

t’es pécho au déni jicé..la science elle peut cqui est pas possibe mais dans trés longtemps sans moi..reusement qu’y a la vérole la phièvre aphteuse..le béribéri!

bouguereau dit: à

Heureusement le mal est dans le monde et il fait merveilleusement son travail car il y à des gens que dans le cas contraire ne sauraient pas quoi dire!

..parler c’est ptête siffler dans l’noir comme les moutards rénateau..in girousse nocté mais immousse

bouguereau dit: à

Au poil ! ….

si c’est martine la prochaine..c’est lmyard d’euro..hon y gagne dirait béré

bouguereau dit: à

un bel effort pour conserver les sites en les protégeant de l’urbanisation ou de l’exploitation commerciale avec implantation de structures hôtelières

quand ta loi passra au sénat on ajoutra « pas des boxons a matelot » béré..chte dis pas les canettes dans l’estran..

Jibé dit: à

WGG, la carte Macron, c’est Hollande qui l’a tirée depuis l’Elysée pour doubler Valls sur sa droite ! Le ticket Hollande-Macron à Matignon, fils naturel de Rocard et Fabius, c’est un coup à la… Mitterrand !

Bonne idée cette réactualisation du mythe de la création de l’homme par l’homme, avec le prestigieux Passou, comme dirait Phil, dans le rôle d’animateur-invité surprise. ça devrait intéresser vos élèves et plaire à la direction de l’établissement ?

bérénice dit: à

fils naturel de Rocard et Fabius

jibé avec ce mariage pour tous voilà à quoi rapidement nous arrivons, il a dit quoi ce bel Emmanuel à la Mutualité hier soir qui soit socialistement révolutionnaire?

Charles dit: à

cette réactualisation du mythe de la création de l’homme par l’homme

Ce n’est pas un mythe, c’est une réalité, incessamment continuée. Tenez-vous au courant de l’actualité des sciences.

JC..... dit: à

Deux choses évidentes à mes yeux :
– l’homme a tous les droits sur lui-même
– l’homme a tous les droits sur la nature

Conséquence :
– rien n’arrêtera la technologie étendant l’humain au delà de lui-même aujourd’hui
– les écologistes sont des religieux, des attardés, des sectaires, des esclaves du végétal

bérénice dit: à

Charles vous êtes une tête à capteurs, c’est un peu difficile pour un individu lambda de se tenir au courant en raison des risques d’électrocution, plus sérieusement à quoi pensez-vous, personnellement je suis totalement dépassée par ma machine à café, ma sorbetière et mon portable alors pour le reste, imaginez un peu.

bérénice dit: à

JC que faites-vous du règne animal auquel nous sommes affiliés en tant que prédateurs supérieurs? Vous prévoyez et acceptez un grand massacre, l’extinction en dehors des zoos et bien que des scientifiques travaillent au clonage et à la préservation des espèces en danger? Même les réserves sont atteintes quand ce n’est pas par la sécheresse par le braconnage .

JC..... dit: à

« Un Humaniste au Lycée », le dernier livre de Pierre Assouline, préface du Professeur Wiwi, collection Bibliothèque Rose des Banlieues …

rque sur dit: à

Bérénice, vous faites allusion sans doute à ma remarque sur l’homme, création continuée de l’homme. C’est pour moi une évidence. Elle ne concerne pas seulement les applications au corps humains des découvertes scientifiques, mais tout simplement l’éducation. Nous oublions que nous sommes tous les créations d’autres hommes. C’est pourquoi le concept de « nature humaine » est de moins en moins recevable. Pour rejoindre le point de vue de JC, je dirai que pour les hommes la nature humaine et la nature elle-même sont libres de droits.

Charles dit: à

Bérénice, vous faites allusion sans doute à ma remarque sur l’homme, création continuée de l’homme. C’est pour moi une évidence. Elle ne concerne pas seulement les applications au corps humains des découvertes scientifiques, mais tout simplement l’éducation. Nous oublions que nous sommes tous les créations d’autres hommes. C’est pourquoi le concept de « nature humaine » est de moins en moins recevable. Pour rejoindre le point de vue de JC, je dirai que pour les hommes la nature humaine et la nature elle-même sont libres de droits.

Lacenaire dit: à

à 10 h 19 : JC écrit : « rien n’arrêtera la technologie étendant l’humain au delà de lui-même aujourd’hui »… vous avez bien lu ceci… la preuve définitive de l’imbécillité de cette pauvre andouille haineuse, « irrécupérable » au sens sartrien du mot

closer dit: à

Bérénice a une sorbetière…ce n’est pas donné à tout le monde.

Jibé dit: à

Le Golem ou la créature du docteur Frankenstein, tu l’as rencontré, Charles ? Tu crois que le Gode-ceinture du boug est intelligent ?

JC..... dit: à

Bérénice,

De même que nous avons ‘presque’ cessé de bouffer notre prochain, sauf en des contrées reculées où les tyrans organisent encore quelques famines, nous devons cesser de becqueter nos frères, les mammifères au doux regard !

Abattons les abattoirs ! Liberté pour les bœufs, les vaches, les veaux, les moutons, les agneaux, les dauphins !

Vive la nourriture de synthèse …. !

Charles dit: à

Qu’il s’agisse de la nature ou de la nature humaine, c’est l’homme qui dit le droit, et lui seul.

Jibé dit: à

« c’est l’homme qui dit le droit, et lui seul. »

Oui, Charles, mais qui l’a créé ?

Charles dit: à

Jibé dit: 13 juillet 2016 à 10 h 36 min

Le Golem ou la créature du docteur Frankenstein, tu l’as rencontré, Charles ?

Oui, je l’ai rencontré : c’est moi. Certes, j’aurais préféré qu’il en fût autrement, mais c’est à cela que je dois d’être vivant. Nous sommes très nombreux, sur cette terre, à être des créatures du bon docteur Frankenstein.

Jibé dit: à

« Un Humaniste au Lycée », collection Bibliothèque Rose des Banlieues …

Et des Beaux Quartiers, JC, WGG enseigne désormais dans le XVIe où vit Passou !

JC..... dit: à

« Tu crois que le Gode-ceinture du boug est intelligent ? » (JB)

Non seulement le Gode-ceinture de l’entreprise Bougboug Industries est intelligent, mais il n’est pas cher, il apporte détente, sérénité, satisfaction, et conversation puisque notre dernier modèle acier, mohair et soie est parlant.

Il équipe tous les bons couvents, les amicales les plus renommées, les cercles de jeux, et jouit du label LGBT Quality après les séances de test haute fréquence où il fit merveille.

Jibé dit: à

A force de sucer Josette, Charles, elle doit être exsangue et toute desséchées !

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