Ernst Jünger, vulnérable et reconnaissant
Un débat de haute volée a récemment agité certains intervenautes de la « République des livres » : était-il concevable qu’un homme tel que Ernst Jünger (1895-1998) ait pu ignorer en 1940 que le verre dans lequel il convenait de verser le champagne se nommait une « flûte », sonorité qui l’amusa ainsi que les officiers de son régiment alors qu’ils passaient par Laon ? On trouve cela dans ses carnets de guerre. La réponse à cette passionnante question ne figure pas dans la biographie, pourtant très complète, que Julien Hervier consacre à Ernst Jünger. Dans les tempêtes du siècle (538 pages, 26 euros, Fayard). On y découvrira en revanche un portrait d’une grande finesse de cet individualiste forcené, une analyse exhaustive de son œuvre, un examen attentif de sa correspondance, un panorama méticuleux de l’Allemagne de son temps, une étude éclairante de ses cercles d’amitié à ses différentes époques. Toutes choses qui rendent ce livre indispensable à tous ceux que cet écrivain singulier fascine ou intrigue quand il n’inquiète pas – du moins en France, où une véritable biographie manquait cruellement.
Pas évident d’écrire la vie d’un écrivain qui s’est déjà tant raconté tant dans ses romans que dans ses journaux intimes. Julien Hervier, son traducteur français et son éditeur dans la Pléiade, y parvient de manière convaincante en évitant l’écueil du démarquage. Il excelle à comparer les différents états des manuscrits, à confronter les préfaces successives d’un même livre. Sur les falaises de marbre, qui compta tant pour ceux qui choisirent l’exil intérieur, est bien mis en parallèle par l’auteur (dans le civil professeur de littérature comparée) avec Le Désert des Tartares de Buzatti et Le Rivage des Syrtes de Gracq, son grand admirateur. De même le dédoublement de la vision à l’œuvre dans Le Cœur aventureux, tant et si bien qu’on put parler alors de réalisme magique. Il entremêle parfaitement l’œuvre et la vie, rendant vaine toute tentative de les dissocier, comme s’y risquent certains biographes qui traitent de la vie à l’exclusion de l’œuvre, abandonnant son analyse aux universitaires. Comme s’il y avait une séparation entre les deux !
N’oubliant jamais sa qualité de traducteur, l’auteur nous éclaire sur des ambiguïtés qui ont souvent échappé au lecteur français notamment dans Le Travailleur (1932) : ainsi de Bürger qui signifie à la fois « citoyen » et « bourgeois » ; ou de Gestalt, à la fois « figure » et « forme » ; ou encore pour son Journal de guerre, de Strahlungen, à la fois « Rayonnements » et « Radiations » ; parfois, le traducteur reconnaît le « faute de mieux » s’agissant par exemple de son journal Siebzig verweht rendu en français par Soixante-dix s’efface, ce qui n’évoque pas, comme dans l’original, l’idée du sable qui s’écoule dans un verre et du vent qui emporte les jours à jamais. Passionnant, son récit est parfois un peu sec, à l’image de son héros, raide guerrier devenu pacifiste écologiste, doté d’une sensibilité sismographique aux grands ébranlements historiques, jamais dépris de sa fascination pour les vertus chevaleresques de l’armée prussienne, et plus encore depuis que les guerres étaient gouvernées par des techniciens.
Le récit de sa première guerre, celle qui lui valut de se voir décerner par Guillaume II à même pas 24 ans la plus haute distinction militaire allemande, l’ordre « Pour le Mérite », est bien documenté. Il montre bien le goût sportif du danger, l’autorité de fer exercée sur ses hommes, le courage à la tête des assauts, la capacité à maîtriser les situations de ce petit homme sec de 63 kgs, dont l’attitude n’est pas sans dandysme ni forfanterie. Sa stature de héros s’est façonnée là. Elle l’a longtemps protégé. Si Orages d’acier est l’un des grands livres (moins patriotique qu’on ne le croit) sur cette catastrophe, à ranger entre Le Feu de Barbusse, Ceux de 14 de Genevoix, Les Croix-de-bois de Dorgelès et La Comédie de Charleroi de Drieu la Rochelle, c’est parce que de tous les dangers qu’y a courus Jünger, celui qui le hanta le plus durablement, le plus angoissant de tous, n’est pas un corps à corps avec l’ennemi ou une course avec les obus, mais juste une errance dans les tranchées inconnues à la froide lumière du matin. Mais il y a en plus dans Orages d’acier quelque chose d’un roman d’éducation, où la guerre est considérée comme un grand jeu initiatique, sésame pour le passage à l’âge adulte, quitte à verser parfois dans ce que l’on a appelé « une esthétique de l’effroi ».
On l’a dit anarchiste conservateur, faute de mieux. Jünger était également fasciné par la politique et par la technique. Cette biographie éclaire l’influence sur sa pensée de la lecture du Déclin de l’Occident de Spengler, ou de l’amitié qui le liait au national-bolcheviste Ernst Niekisch ou au juriste Carl Schmitt, de même que la complicité intellectuelle qui le lia à son frère Friedrich Georg, ses relations avec les poètes Gottfried Benn et Paul Celan, son aversion pour Louis-Ferdinand Céline, qu’il rencontra sous l’Occupation à l’Institut allemand de Paris, et qui l’effrayait : il voyait en lui « la monstrueuse puissance du nihilisme contemporain, alliée à la mentalité d’un homme de l’âge de pierre »
N’en déplaise à ses irréductibles détracteurs (il y en a toujours eu en Allemagne comme en France, ils n’ont jamais désarmé, mais l’emphatique sérénité de cette biographie ne les calmera pas), on ne trouvera pas sous sa plume l’ombre d’un satisfecit accordé à Hitler ou au national-socialisme. Il ne l’a jamais rencontré ; mais, après avoir assisté à l’un de ses meetings, il en a retiré l’impression d’avoir affaire à un maître du Verbe « qui proposait moins des idées nouvelles qu’il ne déchaînait de nouvelles forces ». Non qu’il fut hostile par principe à un Führer, mais il estimait que celui-ci n’était « pas à la hauteur de la tâche à accomplir ». A partir de 1933, il a amendé ses écrits afin d’éviter leur instrumentalisation par les nazis, l’année même où il refusé la proposition de l’Académie allemande de poésie, passée sous la coupe des nazis, de la rejoindre. Tenir, se tenir, maintenir. Tant de lui s’explique là. Garder de la tenue, toujours.
L’un des plus violents articles qu’il ait écrits (dans Das Tagebuch, 21 septembre 1929) était clairement nihiliste, prônant la destruction de l’ordre bourgeois, ce qui lui valut d’être aussi pris à partie par le journal de Goebbels qui attribua sa conception du nationalisme à « son nouvel entourage kascher ». Quant à la question juive, il ne lui trouve aucun intérêt sur le plan politique. Il la règle d’ailleurs en une formule que Julien Hervier juge d’une détestable ambiguïté : « ou bien être Juif en Allemagne, ou bien ne pas être ». Ce qu’il explicita en associant « le Juif de civilisation » (entendez le Juif soucieux de s’intégrer et de s’assimiler aux Allemands) au libéralisme honni. Ce qui ne l’empêche pas de démissionner, avec son frère, de l’association des anciens combattants de leur régiment lorsque les Juifs en sont exclus
Le 20 juillet 1944, malgré son hostilité fondamentale au régime, sa solidarité et son amicale sympathie pour les conjurés, il ne fut pas du complot avorté contre Hitler. Son biographe rappelle qu’il a toujours été hostile au principe de l’attentat, non seulement à cause des représailles mais parce que les hommes se remplacent même au plus haut niveau et qu’un attentat ne saurait amener un bouleversement de fond en comble. Il échappa « miraculeusement » à la répression. Il n’en demeura pas moins pour beaucoup un officier de la Wehrmacht, un ancien ultra du nationalisme qui s’était répandu dans maints journaux durant l’entre-deux-guerres, un théoricien de la mobilisation totale.
L’homme privé n’est pas négligé par ce biographe inspiré, doté d’admiration critique. Pas un homme religieux mais pieux au sens ancien du terme, désarmé face au caractère sacré du monde naturel. Les drogues, Jünger a commencé à y toucher en juin 1918, à l’hôpital de Hanovre : blessé au combat (il le fut quatorze fois), il en profita pour essayer l’éther, expérience qu’il poursuivra plus tard notamment aux côtés d’Albert Hofmann, l’inventeur du LSD ; mais il cessa lorsqu’il comprit que si les substances lui permettaient d’accéder à des intuitions inédites, elles étaient un obstacle majeur à la conscience lucide indispensable à la création artistique. Mais c’est sur la question de sa vulnérabilité que ce livre apporte une lumière nouvelle.
Il nous montre son héros en mélancolique miné par les effets délétères de la Sehnsucht, état qui se traduisait notamment par des périodes d’aboulie. Dans les derniers temps du contemplatif centenaire, écrivain accablé d’honneurs et de prix qui ne se plaisait que dans ses voyages aux îles, le mot qui le résume le mieux selon lui n’en est pas moins « gratitude ». Il ne cessait de payer sa dette aux hommes qui l’avaient fait, aux valeurs dans lesquelles il se reconnaissait, dans les institutions auxquelles il devait, convaincu qu’il n’était pas de plus haute vertu que la reconnaissance. Bien que d’origine catholique et paysanne, il passa pour l’incarnation de l’aristocrate prussien protestant. Beaucoup ont confondu Jünger et Junker. Question d’euphonie probablement. Sa fierté d’avoir un papillon à son nom (Pyralis jüngeri Amsel) et même un organisme monocellulaire à lui dédié (Gregarina jungeri), une vingtaine d’insectes en tout, que l’entomologiste amateur respecté des professionnels a la coquetterie de juger plus importante que sa notoriété littéraire.
Alors oui, certes, sa capacité d’émerveillement face à la découverte de la flûte à champagne… Celle d’un homme qui avait mûri au milieu des tempêtes ainsi qu’en témoignait son ex-libris : « In tempestatibus maturesco ».
(« Ernst Jünger à différents âges – et avec Cioran » photos D.R.)
957 Réponses pour Ernst Jünger, vulnérable et reconnaissant
Comme je suis pieux comme un phoque, et que je dis souvent du mal de cette ablette de Traube, je me confesse régulièrement.
J’en ai profité pour punaiser un Pirelli dans le confessionnal avec une dédicace « Don de Bouguereau Gode Ltd, en vous remerciant pour vos commandes. »
La moindre justification (“on me l’offre”) te jette dans le grotesque… rigole un brin sur ton dos, pas seulement sur le dos des autres que c’est tout ce que tu sais faire…
Bouguereau, en voyage j’achète des livres.
J’ai une bonne adresse à Seoul, d’une librairie qui vend des livres coréens en français et en anglais.
La Namibie est un cas intéressant, et un pays magnifique, on peut passer de moins 2° C. à +36°. Les Namibiens semblent content de leurs racines allemandes. Par opposition, les Indonésiens essaient d’éradiquer le souvenir des Hollandais. Ou de n’en présenter que le pire, comme dans ce musée sous la colonne de cette immense place dont j’ai oublié le nom.
@ Christiane : venant d’une vieille cela me met du baume au palpitant comme on dit icite
vous cachez vos calendriers ?
La collec. de mon papounet, elle est super chouette
http://pmcdn.priceminister.com/photo/calendrier-pin-up-2013-de-aslan-923445249_ML.jpg
JC, on dit plus souvent « pédé » comme un phoque », seriez vous en train de nous faire votre coming-out ?
« … seriez vous en train de nous faire votre coming-out ? »
Voilà d’où venait son acharnement à l’époque du mariage pour tous : on soulève un coin du tapis et on ne sait pas ce qui peut en sortir…
Passou,
Vous ne voudriez pas nous réunir, tous les erdéeliens et erdéeliennes, un week-end à SIGMARINGEN, avec badge pour pouvoir reconnaître, baiser ou claquer selon ses goûts ? En lisant votre chef d’oeuvre, j’en imaginais un paquet d’entre nous ayant leur place dans ce cirque… Bonne soirée !
Tank’à faire :
https://fbcdn-sphotos-a-a.akamaihd.net/hphotos-ak-prn2/t1/1800390_10153812707210534_2079667651_n.jpg
« Vous ne voudriez pas nous réunir, tous les erdéeliens et erdéeliennes, un week-end à SIGMARINGEN… »
Il ne manquerait plus que ça !
TKT dit: 9 février 2014 à 19 h 02 min
« JC, on dit plus souvent « pédé » comme un phoque », seriez vous en train de nous faire votre coming-out ? »
Non, grands dieux, je suis tombé bien bas mais pas à ce point là ! Je dis « pieux comme un phoque » car je vois souvent un phoque à la poissonnerie qui vient acheter son poisson en sortant de la messe : je le suppose aussi pieux que moi, qui m’y astreint régulièrement. Le salut de son âme, ça compte : il nous faut parier.
Pas un des étrangers que je côtoie ce jours-ci ne semble concerné par la chose ni se faire un souci…
je n’ose imaginer JC en train de frencher avec son chum car ce doit être un sacré courailleux
Mais non, mais non, les gars qui regardent ailleurs quand ils pissent sont vraiment comme ça, on les reconnais par ailleurs par les chaussures…
à 16h58 : je ris avec vous !!!
« les vieillards, il faut les tuer jeunes »
(Alfred Jarry, apprécié chez nous)
@ curiosa
Ma pauvre enfant, c’est donc votre seul trésor. Je m’en doutais. Dans la tête c’est autre chose : tout rabougri et méchant. Allez, vous n’êtes pas belle, juste pitoyable avec vos redites et votre manque d’intérêt.
Belle soirée.
à tantôt, agace-pissette
tant qu’à ressortir les nous-nours autant se dire bonne nuit..
Gœthe : Selige Sehnsucht (traduction)
http://lecalmeblog.blogspot.fr/2011/11/gthe-selige-sehnsucht-traduction.html
« Jeux de Sotchi 2014 : nous ne serons pas complices ! » (le monde.fr)
En lisant bien la RDL, je vous la fais à l’envers:
Pas de complicité avec les autrichiens.
Il faut en appeler à Jelinek, elle sait bien, elle, parler des skieurs autrichiens. Leur histoire, leur oubli.
Purée, aller chercher Gracq pour dire que Nietzsche était un pré-nazi, faut quand même avoir un certain « courage » !
Il doit y avoir quelque chose de vraimpent pourri au royaume des littérateurs.
La neige était belle Giovanni. Des gerbes de cristaux, une pureté, un truc de ouf.
(Diagonal, le majordome déteste le champagne, il faut creuser de ce côté-là)
Pas bonsoir.
Il doit y avoir quelque chose de vraiment pourri au royaume des littérateurs.
19h36 : je ne suis pas pauvre mais riches de citations que garde pour mon chum sur qui je focusse… vous avez un amoureux à par JC ?
Enfin, des journées ! depuis le temps que vous naviguez entre ces îles vous n’avez pas encore compris qu’il n’y a pas plus faux-cul qu’un lettré…
L’autre, par exemple, parle de la possibilité d’une île quand la possibilité d’un cheque serait beaucoup plus parlante… montrez un cheque à notre petit célinien pour voir…
Leur chance c’est que ceux comme moi, et nous sommes légions, s’en foutent de connaître le poète… même quand ils le connaissent… et donc ils achètent les livres envers et contre les prise de position opportunistes ; l’absence de prise de position ; etc., etc. On ne va quand même pas renoncer à la lecture parce que l’écrivant est une merde !
Voir l’opinion de W. Benjamin sur l’homme B. Brecht… un capo d’opera…
un lettré? et « ce que l’art nous empêche de voir »?
Bref, il est préférable ainsi,
à vulnérant et reconnaissable !
Guerrépaysannement.
Rhein/Rhône Suite,
zÜrICH – mÜnICH pas Fin
(pas très swisserdeutsch de souche qui oublie les Zähringen…)
Bref, l’essentiel est là:
l’Affaire « Léonarda » rebondit comme ses fesses pour le bonheur de tous…
Le fils de Trochkweiler (inconnu jusqu’alors)prend en effet la défense de sa mère (normal); et du haut de son prénom:
Léonard. !
Selon Vittorini “È in ogni uomo di attendersi che forse la parola, una parola, possa trasformare la sostanza di una cosa. Ed è nello scrittore di crederlo con assiduità e fermezza”. Je corrigerais ainsi : “Ed è nello scrittore di farlo credere con assiduità e fermezza”… C’est toutefois vrai que Vittorini nous parle depuis les méandres d’une autre ère… ce qui justifie son ingénuité… même si c’est vrai que l’ingénuité c’est le péché mortel du XXe siècle…
En passant… comme disait l’autre…
http://www.theparisreview.org/blog/2012/10/11/the-modern-monastery-pussy-riot-in-prison/
…pour mon chum. curiosa
Vous citez une fois de plus ou vous parlez québécois, Diane Dufresne qui fut une femme séduisante chante ça j’ai besoin d’un homme j’ai besoin d’un chum, j’ai besoin j’ai besoin etc la suite ne dit pas trop jusqu’à quel étage monte l’ascenseur mais c’est un très bon souvenir de jeunesse.
http://www.slate.fr/life/83291/reseaux-sociaux-informes-moutonniers
Les réseaux sociaux peuvent nous aider à être mieux informés, mais ils peuvent aussi nous rendre plus moutonniers. Telle est la conclusion d’une étude récemment publiée par quatre chercheurs,
Pas plus moutonniers que les lecteurs de la presse : voyez les lecteurs du Monde, par exemple… ou ceux du Figaro…
Pata, Mula et Pela sont heureuses de vous faire part du dernier ouvrage de Dona Tartt.
Donna Tartt, espèces de moules rabougries…
juge d’une détestable ambiguïté : « ou bien être Juif en Allemagne, ou bien ne pas être ».
pas si ambigue que ça : et peut-être encore plus détestable qu’il y paraît à première vue
>renato
Déjà la nuit en son parc amassait
Un grand troupeau d’étoiles vagabondes,
Et, pour entrer aux cavernes profondes,
Fuyant le jour, ses noirs chevaux chassait ;
Déjà le ciel aux Indes rougissait,
Et l’aube encor de ses tresses tant blondes
Faisant grêler mille perlettes rondes,
De ses trésors les prés enrichissait :
Quand d’occident, comme une étoile vive,
Je vis sortir dessus ta verte rive,
O fleuve mien ! une nymphe en riant.
Alors, voyant cette nouvelle Aurore,
Le jour honteux d’un double teint colore
Et l’Angevin et l’indique orient.
bisous, tendres zet chastes, my dearest
Pour Nietzsche/Weimar;
Je crois la Grande Edition de Giorgio et Mazzino (pour ne pas les nommer!)très bien, pour être la plus complète possible à ce jour.
Mais on ne peut dissocier l’œuvre accomplie de son orientation idéologie; ce que quelqu’un ici a bien indiqué.
Ainsi tout le problème c’est que la masse de documents nouveaux (déjà la version française croit bon d’en éliminer certains… dès le Tome I de la Pléiade ou autres premiers écrits; c’est dire) sert à discréditer la sœur Elisabeth notamment, sur le mode de ce qui fut fait pour Rimbaud et Isabelle/Berrichon; alors que son portrait du jeune Nietzsche est ce qu’il y a de plus essentiel et de moins « universitaire »).
A discréditer donc, les éditions antérieures comme si elles nous avaient empeché de bien comprendre… Comprendre quoi? Car après tout c’est si compliqué et abscons bien souvent, à l’image de Zarathous… ? Mais comprendre une sorte de Nietzsche bien propret, et réduit à être kantien en fin de compte; pour exemple, un « spécialiste » français, Le Rider, au Congrès de Naumburg devait y aller sur le « devoir de mémoire »; quand Nietzsche dit bien si je ne me trompe, au bout de ses mots contre le ressentiment, qu’il faut contraire « faut oublier pour vivre »…
La morale; c’est que si les « Œuvres complètes » vraiment complètes, sans fin, sont nécessaires à un chercheur, ou le plaisir de lire, etc… au bout du compte ce dernier s’apercevra que dès les premiers textes disponibles la personnalité de l’auteur était largement présente. L’entreprise est donc toujours la même; après Staline, on nous a servi la « MEGA » en plusieurs dizaines de volumes, pour nous montrer les textes qu’on aurait voulu nous cacher, pour nous tromper, etc… Cela a servi à quoi fondamentalement quant à la destinée ou l’intelligence de Marx ? (sinon à celle de l’Urss)
A très peu, sinon à créer des départements au CNRS. Et c’est pareil pour Nietzsche /il en était lui-même sûr et certain/, on ne l’avait pas du tout compris au début, et toujours rien, absolument, depuis. C’est sa force énigmatique.
Rappelez-vous Bardamu d’August Strindberg disant-écrivant qu’avec les fragments de ceux qui s’étaient perdus dans le désert les savant auraient bâti leurs villas… là, je cite de mémoire…
>DHH
pour vous très spécialement parce que ce buste rappellerait l’interprétation d’Oreste lors de la première d’Iphigénie.
http://www.noqualm.com/wp-content/uploads/2013/06/Frankfurt218.jpg
Carnet mondain, bien que ne suivant pas tout de l’actualité littéraire, il semble que vous ayez quelques wagons de retard, excellente critique d’un livre qui ne manque pas de style et qu’il nous faudrait découvrir, assurément.
>TKT
je parlais du moral de l’envie de vivre de courir de danser.
Tout cela dans porter haut.
http://www.accro-terre.com/wp-content/gallery/camille-virot-vues/04.jpg
C’est cela une puissance virile : porter haut.
Et plus encore.
-je n’oublie que P.Assouline se déclare lui-même biographe, : les histoires de « familles » m’intéressent- j’ai dû en démêler, qui m’ont sembler éclairer des rengaines que je ne comprenais pas, d – mais ne m’excitent pas: j’en ai connu qui se sont terminées de manière assez effrayante .
>christiane
trouvé sur un blog en cherchant le buste de Goethe, pour vous, et pour moi aussi, grrrrr
Citation
“If you hate a person,
you hate something in him
that is part of yourself.
What isn’t part of ourselves
doesn’t disturb us.”
–Hermann Hesse
[from Demian]
en restant en Allemagne, tilali, tilala
que je ne compren
Je me souviens du jour où j’ai ouvert un paquet et “The Secret History” est entré dans ma vie.
« ou bien être Juif en Allemagne, ou bien ne pas être ».
Pas très clair à l’écrit mais en connaissant l’auteur, y comprendre son désaccord dans un cynisme de salon, puisqu’un juif s’il voulait survivre n’avait plus, pour sauver sa peau, qu’à émigrer.
que je ne comprenais pas dans ma jeunesse: est-il certain que je les ai comprises aujourd’hui: mais elles m’ont été sans doute un accès à certaines pages de Proust (j’en ai relues ce matin!): elles m’éloignent beaucoup des conversations « personnallisées » de ce blog
personnalisées
Ne pourrait pas rester loin en écriture aussi ?
Rose parce que c’est signé H H, nous devrions prendre ces assertions comme parole d’évangile? Vous n’aimez pas l’assassin parce qu’il serait un peu comme vous?
>Marcel
les femmes, non non non, ne sont pas des putes. Le boxon c’est dépassé.
Cherchez le taxon.
Pour vous grand amateur de polar un très bon qui à mes petits yeux vaut le très grand « Ne le dis à personne » de Guillaume Canet qui depuis s’est fourvoyé dans le showbiz le pauvrounet.
http://www.youtube.com/watch?v=3EEvcQm8oXA
soyons honnête Maïwenn pas mon type de femme vulgaire une bouche d’une laideur incommensurable, malgré son corps d eliane forestière à Sumatra, Sara Forestier en pute fille à papa c’est pas son meilleur rôle, la blonde, blonde, las, Denis P. identique à lui-même et Almaric troublant très troublant vraiment troublant.
Excellent polar Marcel go on movie plutôt qu’au boxon hein ohé ?
les billets sont une grande chance pour les commentateurs dont la pratique du français est très incertaine, et qui n’ont pas la (fausse) modestie de Proust écrivant « je ne sais pas le grec et à peine le français « (à P.Louÿs le 23 OCT 93 » cité par P.Assouline)
writertainment, comprendre ou pas, c’est une question qui se pose quand je vous lis, si vous pouviez être plus explicite, à moins de donner dans l’art abstrait et encore il s’offre à la lecture des plus ouverts et doués, mais tant qu’à user des mots comme moyen de communication pourquoi ne pas communiquer.
les billets sont une grande chance pour les commentateurs dont la pratique du français est très incertaine,
Nombre d’entre eux vont se reconnaître et ne se sentiront aucunement concernés par « cette fausse modestie » proustienne; le pourcentage d’échecs scolaires est tout bonnement ahurissant malgré l’effort incessant de Pierre Assouline qui rame comme un galérien pour hisser la grand voile du grand débat.
>Daaphnée festin d’agneau.
Je l’ai préparé pas le copier ce soir
en attendant de la même
Chat
http://www.ellamaillart.ch/textes_fr.php
pas cordialement non ce serait exagéré mais disons, pacifiquement
>Jacques B.
http://a403.idata.over-blog.com/1/83/30/54/litterature-fran-aise/lion-5.jpg
pour vous Oriounga
Les frères Larrieu connaissent et filment à merveille la montagne, excellent thriller.
>versubtil
http://poemasenfrances.blogspot.fr/2005/03/henri-michaux-nous-deux-encore.html
je vous l’ai choisi dans deux langues comme cela vous pourrez choisir
>Clopine
un des plus beaux films que je connaisse pour comprendre que sous le silence du père, il y a la beauté.
http://www.dailymotion.com/video/x7ikt2_le-silence-de-la-mer-ba_creation
Le paysage, les hommes,la littérature, les trous noirs, les failles géographiques, le lac Léman? ou s’agit-il d’Annecy
>mon bouguereau
http://www.dailymotion.com/video/x83vte_generique-saturnin-ortf-ricet-barri_shortfilms
au piano c’est mon chat
à la baguette c’est moi à sept ans
bisous bisous bisous
Lausanne
Rose après La Vénus et celui-ci, Mathieu Amalric va-t-il enfin accéder à un rôle de mâle dominant, frustre, rustre, actif et autoritaire? Ces scènes font pitié!
bérénice dit: 9 février 2014 à 22 h 08 min
rame comme un galérien pour hisser la grand voile
Meuh non c’est pas hybride les hisseurs c’est des matafs comme par exemple dans le port d’Amsterdam ou alors le marin Shadok ; Les galériens c’est comme Ben Hur ou Schwarzenegger avec des muscles énormes…
Je constate un chose : beaucoup de commentateurs envahissent littéralement cet espace de commentaires, et ce ne sont pas les plus intéressants.
Je confirme que la Namibie est très bien, surtout dans les mines.
Quand les nuages s’amoncellent,
Que s’obscurcit ton horizon,
Fuit les tracas qui te harcellent,
Quand les nuages s’amoncellent.
N’ouïs les mânes qui t’appellent,
Vouloir mourir est déraison.
Quand les nuages s’amoncellent,
Que s’obscurcit ton horizon.
Jean Calbrix, le 10/02/14
D. dit: 9 février 2014 à 23 h 41 min
« Je constate un chose : beaucoup de commentateurs envahissent littéralement cet espace de commentaires, et ce ne sont pas les plus intéressants. »
Votre remarque est parfaitement justifiée : je m’en inquiétais moi-même ! Non seulement, ces universitaires envahissent le Passou Blog « littéralement », mais aussi littérairement ! Ce qui est excessivement gênant car ils collent au sujet du billet et brisent toute création contemporaine immédiate !
Nous devrions, cher Dédé, bâtir ensemble un blog spécifique, bien clos, bien banal, interdit à tous ces trublions assoiffés d’anecdotes vaines sur les écrivains vains : seul notre ami Thierry aurait le droit de commenter… Cela serait génial, n’est il pas !
A deux, nous pourrions :
-soit le rendre définitivement fou, d’une rage contenue ou exprimée
-soit par notre formation religieuse pénétrante, le sauver du Mal qui l’assaille le forçant à voyager pour tenter de s’y soustraire
-soit, pour échapper à notre emprise, le forcer à fuir en Namibie, un pays qu’il connaît bien pour l’avoir compris d’un rapide coup d’œil.
Qu’en pensez-vous ?
Je me fais peut-être une idée fausse de l’un et de l’autre, mais quand je vois Jünger tel qu’il est aujourd’hui inventé, icônisé, adulé, panthéonisé, je pense à Sarah Bernhardt, aux grands hommes, aux femmes célèbres, à tous ceux que nous prenons par la main, que nous conduisons près du piédestal en marbre installé sur la grand’place, et arrivés là, que nous poussons à la fesse pour qu’ils y grimpent, qu’ils en aient envie ou pas…. et nous servent d’exemple à suivre.
Exemple que nous ne suivrons pas, bien entendu, et heureusement ! le passé ne servant jamais aux vivants des temps présents qui ont bien raison de s’en foutre.
@rose
merci.
dois-je comprendre que vous avez cherché et trouvé le lien entre iphigenie et moi?
Bien, bonjour…
« les billets sont une grande chance pour les commentateurs dont la pratique du français est très incertaine… »
Tiens, un brin d’autocritique !
The Berlin Album
Berliner Philharmoniker & Claudio Abbado
Que Manuel Valls perde 12% dans les sondages suite à « l’affaire Dieudonné » n’est pas franchement réjouissant : de quoi cette érosion est-elle le nom ?
Pourquoi parle t-on dans les médias de « Président célibataire » alors que Hollande vient d’en remercier une au profit de l’autre ?
@ Onésiphore de Prébois
« la Staatskapelle de Dresde, c’est justement l’orchestre de Jochum.Vous pensez bien que Bruckner, avec ou sans Haitink au pupitre, ils le jouent les yeux fermés. »
Vous êtes à nouveau à côté de la plaque (ou plutôt de la baguette). Dans la notice de Wikipedia sur ce très grand orchestre Jochum n’est même pas cité. Ce n’est pas parce qu’il a enregistré avec lui (27 ans avant le cd de Haitink) l’une de ses deux intégrales des symphonies de Bruckner (pour moi inférieure à celle de Deutsche Grammophon) que la Staatskapelle a appris à jouer Bruckner.
« Si je fais une fixette anti-Haitink, c’est peut-être plutôt le style Concertgebouw que j’ai dans les oreilles. »
Encore une bêtise. Haitink a enregistré avec plein d’orchestres (les Philharmonique de Berlin et de Vienne, entre autres) et surtout avec la Philarmonique de Londres. Vous faites aussi une fixette anti Philarmonique de Londres?
Une excellente interprétation de la 8e de Bruckner: celle du génial Celibidache avec son Münchner Philharmoniker à Tokyo en 1990.
@ Onésiphore de Prébois
« Mahler, c’est bien beau ».
Voilà la preuve définitive que vous ne connaissez rien à la musique. Mahler n’est pas « bien beau », Mahler est nul – comme tous les fanatiques de Brucker le savent très bien.
Pour ceux qui en doutent, le ridicule final de sa lamentable 8e symphonie, avec ses coups de gong grotesques, un monument à l’impuissance créatrice et la preuve définitive que l’ami Gustav pétait bien plus haut que son cul :
http://www.youtube.com/watch?v=cPGUL0x3068
(À comparer à celui, « simple », sobre et d’une puissance inouïe, de la 8e de Bruckner – à partir de 1h 36′ 40 » dans la vidéo de Celibidache).
Jacques Barozzi dit: 10 février 2014 à 8 h 42 min
« -Pourquoi parle t-on dans les médias de « Président célibataire » alors que Hollande vient d’en remercier une au profit de l’autre ?
-Que Manuel Valls perde 12% dans les sondages suite à « l’affaire Dieudonné » n’est pas franchement réjouissant : de quoi cette érosion est-elle le nom ? »
1/ on parle de célibat lorsque la personne n’est pas mariée. Simple et classique. Quant au « profit » de l’autre, tu as des infos sur l’engagement du roi de la promesse non tenue ?…
2/ le coquelet, mauvais ministricule, borgne au royaume des aveugles, a montré son vrai visage : un arriviste se faisant une idée de la république qui n’est pas partagée par une majorité de Français.
@ Jacques Barozzi
« Que Manuel Valls perde 12% dans les sondages suite à « l’affaire Dieudonné » n’est pas franchement réjouissant : de quoi cette érosion est-elle le nom ? »
De l’intelligence des Français. Pour un Espagnol, dire que Valls est un Catalan suffit. Ce mot est chaque jour un peu plus synonyme d’arrogant, prétentieux, mégalomane, arriviste, vaniteux et méprisant. Les Catalans se croient un peuple élu. En 1640 Quevedo le disait déjà et les décrivait très bien. Le problème est que leur histoire n’est qu’une suite d’échecs, comme le sera la carrière de Valls. Leur essor économique au siècle dernier le doivent au franquisme, qui décida d’industrialiser la Catalogne et d’utiliser des millions d’Andalous comme main d’oeuvre pas chère. Depuis le retour de la démocratie en Espagne et la création des Autonomías, ils ne font que chuter. Aujourd’hui c’est la région d’Espagne la plus corrompue et la plus endettée. Et depuis un an et demi, les politiciens qui la gouvernent ont choisit le ridicule comme avenir. Exactement comme Valls depuis un mois.
La mine accablée de Jünger sur la photo vient de ce qu’il a appris qu’il serait la cible des commentaires de la RdL
Pour un Espagnol, dire que Valls est un Catalan suffit. Ce mot est chaque jour un peu plus synonyme d’arrogant, prétentieux, mégalomane, arriviste, vaniteux et méprisant (Pablo75)
Si l’on en croit ce qui se dit dans les rues de Barcelone, il n’y a que les Castillans pour faire la pige aux Catalans. Vérités au-delà des Pyrénées…
Vous faites aussi une fixette anti Philarmonique de Londres? (Pablo75)
Tous chefs confondus, le gros et lourdingue Concertgebouw Amsterdam a failli me dégoûter définitivement des symphonies de Brahms et de Mahler. Vous êtes un Castillan prétentieux et borné. Les Catalans ont une oreille autrement plus fine que vous.
Peut-être qu’une tranche de ce 12% ne voit pas d’un très bon œil la “procédure” mise en œuvre par le Ministre, Jacques.
Moi, par exemple, j’aurais envoyé deux policiers assister au spectacle. Policiers que, dès l’infraction constatée, auraient arrêté le spectacle et gentiment accompagné le comique au plus proche post de police… etc. (mais je ne suis pas Ministre).
Les Français ne sont pas plus cons que les autres humains — ni moins, d’ailleurs — et ils auraient majoritairement approuvé l’action, tandis que comme ça, il leur reste un drôle d’arrière-goût… Cela dit, nous vivons une curieuse époque…
Dans la notice de Wikipedia sur ce très grand orchestre Jochum n’est même pas cité. (Pablo75)
Figurez-vous que j’ai lu la notice de wikipedia avant vous. C’est idéalement que la Staatskapelle est l’orchestre de Jochum ; peu importe qu’il n’ait pas été son chef titulaire. En asinus castillanus que vous êtes, vous n’avez rien compris à mon propos. Des deux version des symphonies de Bruckner par Jochum, celle de DGG est très inférieure à celle de la Staatskapelle. Il faut avoir les oneilles encombrées de cerumen pour ne pas s’en rendre compte. Votre ineptie musicale est typiquement castillane. Rompez.
Catalan = délit de sale gueule ou plutôt de sale race, Pablo75 ?
Je croyais que la musique adoucissait les moeurs !
Voilà la preuve définitive que vous ne connaissez rien à la musique. (Pablo75)
Comme l’a excellemment dit le grand Chaloux, incontestable référence musicologique de la RdL, quand on ne sait même pas déchiffrer une clé de sol, on la ramène pas. Alors oh, eh, hein… Bon. A Barcelone, nous avons d’excellents professeurs de solfège. Si vous voulez, je peux essayer de vous avoir une bourse.
Peut-être que ces 12% ont le goût de l’Afrique, renato ?
« je peux essayer de vous avoir une bourse. »
Deux, même catalanes, seraient préférables ?
Deux, même catalanes, seraient préférables ? (Jacques Barozzi)
Barozzi, ne manipulez pas l’objet du débat, je vous prie.
@ Onésiphore de Prébois
Tu serais Catalan que ça ne m’étonnerait pas, vu que malgré le fait que tu connaisses Cataluña et la musique aussi bien que moi le rôle des zéros non triviaux de la fonction zêta dans l’hypothèse de Riemann, tu essaies d’en parler comme si tu étais un pro, sans aucune peur du ridicule. Je te décerne, donc, le titre de « Valls du blog ».
Comment ne pas être d’accord avec Pablo et Renato sur leur commentaire respectif ?
– Les Catalans se voient, dans l’échelle, au sommet et en deviennent puants d’arrogance injustifiée.
– La gestion par Valls du « fait divers Dieudonné » a été non-républicaine, catastrophique, « léonardesque ». Il fallait interdire le spectacle en cours, pas l’interdire a priori, en violant un Conseil d’Etat qui s’est « couché ».
Vous vous ennuyez dans vos vies vous , non ???
@ Onésiphore de Prébois
« Votre ineptie musicale est typiquement castillane. »
:-)))))))
Arrête de faire le Valls !!
Voyons, si le Do du soprano (première ligne) correspond au Ré du ténor qui correspond au Fa de l’alto, au Sol du basse, au La du mezzo, au Si du baryton, quelle note on écrira sur la même ligne en clef de sol ?
Je te décerne, donc, le titre de « Valls du blog ». (Pablo75)
Je le considère comme un honneur et je vous prie de me vouvoyer. On n’a pas gardé les brebis ensemble sur les hauteurs de Cerdanya. Non mais.
On peut noter dans vos écrits un certain esprit hautain assez méprisant de l’être » humain et certains s’en contemplent devant un miroir pendant ce temps ^^
Avec une coupe de champagne a la main bien entendu loll
Quel Strauss nous écrira la « Valse de la Rdl » et dansons le Kahn-Kahn, par Saint Dominique !
Voyons, si le Do du soprano (première ligne) correspond au Ré du ténor qui correspond au Fa de l’alto, au Sol du basse, au La du mezzo, au Si du baryton, quelle note on écrira sur la même ligne en clef de sol ? (Renato)
Ben voilà. Voilà quelqu’un qui s’y connaît. Quelqu’un qui pose les problèmes musicaux avec la rigueur d’une équation de Riemann. Voilà qui réconforte le coeur du mélomane que je suis. Faut dire que j’ai affaire à un italo-germano-franco-suisse, et pas à un de ces prétentieux Castillans qui confondent Bolet avec un bolet (boletus satanas). Vade retro Pablo, sinon je te mets mon 75 en batterie !
@ Bardamu
« Et c’est pareil pour Nietzsche /il en était lui-même sûr et certain/, on ne l’avait pas du tout compris au début, et toujours rien, absolument, depuis. C’est sa force énigmatique. »
Vous êtes un peu énigmatique aussi.
Si je comprends bien, Nietzsche n’a pas besoin d’éditions savantes. Il suffit de le lire, c’est-à-dire de le bien lire.
Très partiellement d’accord.
Je me souviens d’avoir acheter, étudiant, « L’avenir de nos établissement d’enseignement » (en livre de poche).
Avant même de l’avoir ouvert, un ancien était venu de dire: « attention, ce livre va provoquer des malentendus… », avant de le recouvrir d’un laïus gauchiste, fermant par avance les possibilité de comprendre.
Je ne l’avais pas écouté et lu ce texte avec surprise et attention, saisi par ce qu’annonçait le jeune prof de Bâle.
À la même époque, un autre zèbre était venu me dire qu’on ne comprenait pas Rimbaud si on ne savait pas qu’il était communard.
(A cette époque, je ne connaissais pas les lettres de 1872 de FN sur et autour de la Commune de Paris).
Vous prendrez bien un peu de crême catalane, Pedro75 ?
Personnes célèbres nées à Barcelone :
Salomon ben Aderet, rabbin et talmudiste (1235-1310)
Fernando Sor : guitariste et compositeur (1778-1839)
Jaime Felipe José Bosch : guitariste et compositeur (1825-1895)
Francisco Alió : compositeur (1862-1908)
Ramon Casas : peintre (1866-1934)
Juan Sala : peintre (1869-1918)
Enrique Moles : chimiste (1883-1953)
Juan Altisent : compositeur (1891-1971)
Joan Miró : peintre (1893-1983)
Gaspar Cassadó, violoncelliste et compositeur (1897-1966)
Juan Antonio Samaranch, homme politique (1920-2010).
Victoria de los Ángeles : cantatrice (1923-2005)
Antoni Tàpies : peintre (1923-2012)
Gloria Lasso : chanteuse (1928-2005)
Jordi Bonet : peintre, céramiste, muraliste et sculpteur québécois (1932-1979)
Montserrat Caballé : cantatrice (1933)
Manuel Vázquez Montalbán : romancier, essayiste, poète et journaliste (1939-2003)
Ricardo Bofill, architecte (1939)
Pasqual Maragall, homme politique (1941)
Joan Manuel Serrat : chanteur et compositeur (1943)
Josep Carreras : chanteur lyrique (1946)
Enrique Vila-Matas : écrivain (1948)
Manuel Valls : homme politique français (1962)
David Pujadas : journaliste (1964)
Pedro de la Rosa, pilote de F1 (1971)
Marc Gené, pilote de F1 (1974)
Juan Antonio Bayona, réalisateur et scénariste (1975)
Daniel Brühl : acteur (1978)
Joaquim Rodríguez, coureur cycliste (1979)
Gerard Piqué i Bernabéu, footballeur (1987)
Jaime Alguersuari, pilote de F1 (1990)
Xavier de Torres, peintre et sculpteur (1956)
@ Onésiphore de Prébois
T’enfonce pas…
« À la même époque, un autre zèbre était venu me dire qu’on ne comprenait pas Rimbaud si on ne savait pas qu’il était communard. »
Qu’il avait été violé par des Communards, u. !
@ Jacques Barozzi
« Vous prendrez bien un peu de crême catalane, Pedro75 ? »
Et toi un peu de soleil honolulien, Santiaguete?
Personnes célèbres nées à Honolulu:
Timothy Olyphant
Tia Carrere
Jack Johnson
Duke Kahanamoku
Israel Kamakawiwo’ole
Nicole Kidman
Bette Midler
Jason Momoa
Barack Obama
Kelly Preston
Michelle Wie
Nicole Scherzinger
Kelly Hu
Andy Irons
K. Megan McArthur
Lauren Graham
Bruno Mars
Maggie Q
« comme tous les fanatiques de Brucker le savent très bien » Bruckner
Et bien ce mot « fanatisme » en père de tous les maux sème la mort, bouche les oreilles et aveugle jusqu’au musicologue, avec tout ça je me demande si vous ne jouez pas au tennis en solo ce qui constituerait un excellent entrainement quoiqu’à l’envisager de plus près semble absolument irréalisable, soit un surhomme chaussé de super godasses équipé d’une forme supra olympique et qui méprise ses congénères au point de se résoudre à une performance injouable.
à Pablo75, à propos de Mahler et Bruckner : le génie de l’un n’éclipse pas le génie de l’autre, on peut les apprécier tous les deux et avoir, comme moi, une préférence pour le premier
Béré,
Vous vous opposez au fanatisme !? Pourquoi !!! c’est le moteur de toute expérience amoureuse …
Attention, nous les humains ne sommes pas des fourmis sérieuses, on a de la religion !.
c’est pour ce genre de sujet et de discussions qu’une République de la Musique serait la bienvenue
JC vous confondez fanatisme et passion, qui s’oppose à raison parfois si on excepte qu’on puisse être passionné et conserver raison pour toutes affaires qui ne seraient sentimentales, mais comment purger de nos affects les domaines où nous exerçons nos fonctions? Ne pas mélanger, ce qui nous mène à sauver la juive de holocauste pour des raisons purement sentimentales, voyez comment certains ont pu être sauvés!
Le Cœur supplicié
Mon triste cœur bave à la poupe…
Mon cœur est plein de caporal !
Ils y lancent des jets de soupe,
Mon triste cœur bave à la poupe…
Sous les quolibets de la troupe
Qui lance un rire général,
Mon triste cœur bave à la poupe,
Mon cœur est plein de caporal !
Ithyphalliques et pioupiesques,
Leurs insultes l’ont dépravé ;
À la vesprée, ils font des fresques
Ithyphalliques et pioupiesques,
Ô flots abracadabrantesques,
Prenez mon cœur, qu’il soit sauvé !
Ithyphalliques et pioupiesques
Leurs insultes l’ont dépravé !
Quand ils auront tari leurs chiques,
Comment agir, ô cœur volé ?
Ce seront des refrains bachiques
Quand ils auront tari leurs chiques
J’aurai des sursauts stomachiques :
Si mon cœur triste est ravalé !
Quand ils auront tari leurs chiques
Comment agir, ô cœur volé ?
Mai 1871.
Jazz — Pop — Rock — Classique — Variété Internationale et Française… et on peut affiner, même, par années, par exemple… et en avant avec les onglets… Déjà qu’avoir un onglet Photo et un onglet Art c’est à dormir debout : l’esprit coopérative en prend un sacrée coup… si l’on y pense…
c’est pour ce genre de sujet et de discussions qu’une République de la Musique serait la bienvenue (J.CH.)
Tiens, je m’en vas relire le « Monsieur Croche » de Debussy : ça m’étonnerait qu’il nous gonfle avec des histoires de clé de sol et de noire à 75.
Exemple :
» Le vieux Bach, qui contient toute la musique, se moquait, croyez-le bien, des formules harmoniques. Il leur préférait le jeu libre des sonorités, dont les courbes, parallèles ou contrariées, préparaient l’épanouissement inespéré qui orne d’impérissable beauté le moindre de es innombrables cahiers. »
Dis donc, dans le genre haute technicité, même Antoine Goléa faisait mieux,non ?
J. Ch
Si c’est pour faire une République de la Musique aussi ouverte que le Stalag JAZZ actuel …. ! Celui ou celle qui est taulier devrait savoir qu’un blog le met à nu, lui ou elle, révélant son caractère bien plus qu’il ne le croit. Espérons…
… l’esprit “coopérative”…
Impression soudaine: le rejet excessif du Castillan par les Catalans est presque aussi destructeur que le rejet du français par le pouvoir algérien (« arabisation »).
Par définition, une impression soudaine est con (« Quel rapport? Non mais quel rapport? »).
Par définition, une impression soudaine n’est jamais complètement vide.
Réflexion d’un entrepreneur allemand: « Vous savez, on va finir par la quitter, la Catalogne ».
Conclusion: je n’y connais rien, j’ouvre les yeux et le oreilles.
Une République de la Musique, ce serait à coup sûr une guerre des tranchées permanente, J. Ch !
bérénice dit: 10 février 2014 à 10 h 28 min
« JC vous confondez fanatisme et passion »
Evidemment : c’est bien plus simple comme ça … pourquoi compliquer avec pleins de petits tiroirs différents ? (hurk hurk !)
Figurez-vous que j’ai lu la notice de wikipedia avant vous
kolossal épicétou
..mais aprés rénato
« Fanatique de Bruckner », ça me surprend, s’agissant d’un catho si modeste.
Quant au « mauvais goût », au « kitch » de Mahler, il est parfaitement assumé, transcendé, transformé en musique.
Aucune nécessité de rabaisser Richard, Gustav ou Anton, je prends tout.
Jacques Barozzi dit: 10 février 2014 à 10 h 30 min
« Le Cœur supplicié »
Je préfère Marcel, à cet Arthur là….!
finito les petits hobereau de guerre
le big celui du lundi
césar qu’était pépère dans sa belle loge partira neutron comme les autres
http://www.youtube.com/watch?v=Z9v5sW6t0zI#t=64
Aaaah, la bonne idée de J.Ch : « une république de la musique » ! Si je peux me permettre une suggestion, ce serait d’y inclure des DMA (diagnostics musicaux à l’aveugle). On écoute une minute de musique, et puis on tente d’analyser avant de proposer un nom, une date, une oeuvre. Il y aurait des DMA « classiques »et des DMA « jazz ». Ce serait rien chouette, comme on dit par chez moi !
Les derniers échanges, là autour, ont été fournis et précieux. Ca redonne du peps à ce blogue !
JB, sur la RdC de Sophie Avon, pas de guéguerres, donc tout dépend du taulier ou de la taulière
avant de le recouvrir d’un laïus gauchiste, fermant par avance les possibilité de comprendre
à celui d’un age le tien du temps présent
Ca redonne du peps à ce blogue
c’est dpuis qut’es revnu clopine..vdqs à laveugle aussi
Joan Manuel Serrat reivindica uso de la lengua catalana:
http://www.youtube.com/watch?v=g3Kplr7RafM
Pablo 75 (parisien? senior?) a peut-être vécu devant Mahler le cycle érotique parfaitement décrit par Marcel et qui a presque valeur anthropologique:
« Inspection, sélection,
Irruption, affection,
Vibration, érection.
Objection, déception »
Sauras-tu citer le titre d’un livre qui aura suscité chez toi cette expérience
Touite
Valeria FERRETTI (réception de Celine en Italie) est une sacrée doctorante.
Pratiquement pas de langue de bois, volonté de se coltiner avec die Sache selbst.
Brava!
« Inspection, sélection,
Irruption, affection,
Vibration, érection.
Introduction, conception »
« Ce cycle saint se trouve dans l’ouvrage célèbre de Benoit XVI « Le Mariage chrétien est fondamentalement gai ! »
Ce qui serait plus original, Clopine, ce serait des DPA (diagnostics picturaux à l’aveugle) sur la République de la peinture ?
Ici, pour la musique, il m’ont l’air tous plus ou moins sourds !
@ J.Ch.
Je suis content pour vous que vous arriviez à trouver géniaux les gros coups de timbales, de grosse caisse, de cymbales et de gong de la fin de la 8e de Mahler (écrite en deux mois !) et que vous soyez sensible à la « sentimentalité de couturière », comme disait Vincent d’Indy, de ce grand expert en boursouflure sonore. Pour tout vous dire, moi je suis d’accord avec Wittgenstein quand il écrit, à propos de Mahler, que « pour faire une aussi mauvaise musique il faut un talent spécial ».
« ce serait des DPA (diagnostics picturaux à l’aveugle) »
En ces temps de confusion, c’est l’institution de DEA, Jacques, qui aurait valeur de test.
(Diagnostics érotiques à l’aveugle).
oui, JC… je suis comme vous très déçu par la RdJ : par le contenu, la qualité des textes, l’absence de commentaires (ou bien sucrés si critiques ou, pire, personne n’intervenant pour ces raisons), donc pas crédible
à Pablo75 : juger une œuvre uniquement sur des coups de cymbales montre bien la pauvreté de votre argumentaire…
@ Onésiphore de Prébois dit le Valls du blog
« Tiens, je m’en vas relire le « Monsieur Croche » de Debussy : ça m’étonnerait qu’il nous gonfle avec des histoires de clé de sol et de noire à 75. »
Tu as mal choisit ton exemple: Debussy détestait Mahler.
« Puis vient l’exécution de la Symphonie [la 2e] de Mahler au Trocadero, marquée par un extraordinaire incident. “Soudain, je vois Debussy, Dukas et Pierné se lever et quitter la salle au milieu du second mouvement”, écrit Frau Mahler. […] Commentaire de Frau Mahler à ce propos: “Le succès qu’il remporta auprès du public ne le consola pas de l’amertume d’être aussi mal compris, et même condamné par les principaux compositeurs français.”
(Edward Lockspeiser. Debussy. Fayard, 1980)
moi je suis d’accord avec Wittgenstein quand il écrit, à propos de Mahler, que « pour faire une aussi mauvaise musique il faut un talent spécial (pablo75)
Ce qu’il faut pas lire comme çonneries. Apparemment que ni le Wittgenstein ni le Pablo n’ont écouté l’adagio de la 9e de Mahler par Giulini ou par Abbado. Mais qu’est-ce que c’est que ces jugements péremptoires assénés par des gens qui n’ont jamais été foutus de jouer au clair de la lune à l’harmonica ?
votre référence à Vincent d’Indy est vraiment comique
JB : tous sourds ?, certains plus que d’autres
DEA : Diagnostics érotiques à l’aveugle…? Vous rigolez ou quoi !
Je veux bien qu’on fasse ça dans les petites classe, sous Peillon, ou chez les scouts et guides en forêt, mais pour tout vous dire, j’ai quitté le PCF, non pas pour désaccord théologique mais parce que leurs réunions de cellules finissaient en DEA agace-pissette, sous le portrait de Georges Marchais …
« Le Mariage chrétien est fondamentalement gai ! »
jc le vrai est bien le fruit du père et du saint-esprit ( bel exemple pour la jeunesse)
Un « coup-d’oeil » à l’environnement sonore ne serait que bénéfique…
“Le succès qu’il remporta auprès du public ne le consola pas de l’amertume d’être aussi mal compris, et même condamné par les principaux compositeurs français.” (cité par Pablo75)
Chacun lit l’heure au clocher de sa paroisse. Je me souviens d’avoir lu dans l’encyclopédie Larousse de la musique (édition des années 80), sous la plume d’un éminent musicologue d’alors, que la musique de Mahler était définitivement inaudible pour des oreilles frantzouèzes. Le critique en question la jugeait par trop lourdement teutonne ! A la même époque, un René Leibowitz jugeait la musique de Sibelius comme la pire musique qu’on ait jamais écrite. Aujourd’hui, on joue et on écoute Sibelius plus que jamais, mais la musique de Leibowitz, alors là, plus personne. Il y a une justice au royaume d’Erato.
J-F,
Nous avons déjà lu ici, en provenance de mes meilleures sources, que J.-C. était le fils du plombier de Bethléem, et que la Vierge Marie, nymphomane bien connue, était aussi vierge qu’Ilona Staller, dite La Cicciolina, ou moi….
@ J.Ch.
« juger une œuvre uniquement sur des coups de cymbales montre bien la pauvreté de votre argumentaire ».
C’est un exemple entre mille. Toute la symphonie est du même acabit. Et encore, il a fait pire: la Sixième.
@ Rose,
j’ai lu votre citation d’H. Hesse. Si je l’ai bien comprise (entre l’anglais et moi il y a la… Manche), du reste l’allemand est sa coque d’origine, donc si je l’ai bien comprise, il faudrait ignorer ce qui dans l’autre est très différent de nous. Voilà, là, un beau voyage égoïste, une sorte de clôture, un embrouillis où l’autre ne serait que notre reflet.
Il est vrai qu’entrer en relation avec l’autre (surtout ici) est parfois décevant, a de quoi vous mettre les nerfs en pelote, mais quand même ça vaut le coup parce que c’est l’autre et qu’allant vers lui on se décentre de soi-même. Ces années sont débordantes d’égo, d’autobiographies, de nombrilisme. Que vienne l’autre comme un tiers agissant. Que vienne l’écriture comme une terre inconnue.
Qui sommes-nous, si non des êtres de passages, tellement communs, tellement insignifiants dans cette multitude qui mérite souvent regards et écoute ?
Mes bons amis,
Croyez vous que les compositeurs connus, comme les écrivains connus, n’aient composé que des merveilles ? Qu’une « signature » garanti quoique ce soit ? Pourquoi ne pas reconnaître qu’il est vain d’éclairer le mauvais, seulement, ou le bon, seulement ….?!
Bonne journée, à demain !
« Qui sommes-nous, si non des êtres de passages, tellement communs, tellement insignifiants dans cette multitude qui mérite souvent regards et écoute ? »
Christiane,
La multitude ne mérite rien, sinon de disparaitre. Au nom de quoi, mériterait elle ? Du seul fait d’être* ?!!!!
*arrogance…
Bé moi en ce moment c’est Fauré. Douceur de la Sicilienne : un archange, ce Gabriel.
les Diagnostics Picturaux à l’Aveugle, vous voyez ça avec le doigt, Jacques ? Vous allez déclencher les systèmes d’alarme (à l’oeil) de tous les musées de France…
« j’ai quitté le PCF, non pas pour désaccord théologique mais parce que leurs réunions de cellules finissaient en DEA agace-pissette, sous le portrait de Georges Marchais … » (JC)
Manque la précision cruciale, qui avait été portée au procès-verbal, par la secrétaire de cellule (une camarade dévouée et qui te portait pourtant un amour ancillaire): « pourquoi au Parti, elles sont toutes moches? »
C’est à partir de ce jour que ton travail de sape pro-Wilhelm Reich a été démasqué.
Pour clore la discussion (inutile avec des gens capables d’aimer la tragique impuissance de l’inspiration mahleriana – très bien analysée, d’ailleurs, par Celibidache dans son livre « La musique n’est rien : Textes et entretiens pour une phénoménologie de la musique » – Actes Sud, 2012): Mahler est à la musique ce que Valls est à la liberté d’expression.
« pourquoi au Parti, elles sont toutes moches? » »
en vérité elles sont toutes moches et vieilles sauf daaaphné
« Qui sommes-nous, si non des êtres de passages, tellement communs, tellement insignifiants dans cette multitude qui mérite souvent regards et écoute ? »
daaaaaphneée est l’exception qui confirme la règle
une seule manière d’être et de penser c’est celle à pablo75
« La musique n’est rien » : le « pfenomenologiste » (dont j’ai suivi quelque prova d’orchestra) oublie de dire que l’impuissance est un « pfenomen » comme les autres… j’ai connu un compositeur (et pas des moindres) qui refusait d’écouter G.M. en public : les gars des son époque pleuraient en privé…
At Amazon, original writing wasn’t even called “content.” It was known as “verbiage,” simplified to “verbage.”
robinet a parlotte et plus si entente
“At Amazon, drawing a distinction between content people and business people is a foreign concept.”
et alors!
..brif, lassouline az iouzoul
Le 3e mouvement de la 9ème de Bruckner dans l’interprétation que je préfère, celle de Giulini avec le Wiener Philharmoniker – et publiée par D.G. (l’un des plus beaux disques que je connaisse):
http://www.youtube.com/watch?v=XqNXhmmiaoo
(Le début montre l’une des grandes caractéristiques de la nullité de Mahler: ses multiples plagiats – une autre étant sa façon de « corriger » les symphonies de Beethoven ou de Bruckner avant de les diriger).
vieilles et moches ?
Je connais des femmes communistes qui ne manquent pas d’arguments !
http://www.ptb.be/fileadmin/users/nationaal/images/2008/week17/p12_8151linarez_elena01__600_x_600_.jpg
bernadette chi elle est b.ndante
C’est une invitation à aligner ses fétichismes?
J’y vais du mien: la 7ème de Bruckner, enregistrée live au Caire (!) par Furtwängler.
Celibidache avait une formation philosophique allemande, ça se voit dans ses commentaires.
Avant de partir, je donne un coup de guidon vers le billet.
Le jeune Sergiu était un habitué du salon du père Sombart, comme Jünger.
Buona giornata!
Pablo75 est à la critique musicale ce que Dieudonné est à l’humoristique
Jacques Drillon (excellent musicologue en plus de bon écrivain et très bon journaliste) a écrit qu’on ne peut pas aimer vraiment (aimer vraiment) à la fois Mahler et Bruckner, et je suis entièrement d’accord avec lui. Comment peut-on aimer la bouillie sonore du premier quand on a écouté l’extraordinaire début de la 9e symphonie du deuxième avec ses deux premiers tutti fabuleux, qui soulèvent du fauteuil quand on les écoute en direct près de l’orchestre? Ces premiers 3 minutes et 30 secondes valent non seulement tout Mahler, mais aussi tout Schoenberg et toute la « musique » de tous ses élèves et de tous ses admirateurs ensemble.
Version de Giulini avec le Wiener Philharmoniker :
http://www.youtube.com/watch?v=w_XXBUJ_LGw&list=PL6A2F72224B027129&index=1
Pas envie de traduire… pour des gens si intelligents et kultivés : « Stimatissimo signor direttore, per riuscire a esprimere in qualche modo l’inaudita impressione provocata in me dalla Sua sinfonia, non devo parlarle da musicista a musicista ma da essere umano a essere umano. Poiché ho visto la Sua anima, nuda, completamente nuda. Giaceva dinanzi a me come un paesaggio selvaggio e misterioso con abissi e voragini terrificanti… »
Arnold S.
Le pire ce sont ceux qui s’obstinent à appliquer des critères scientifiques à des disciplines qui s’en passent allègrement : dernier sursaut d’un marxisme décadent…
christiane dit: 10 février 2014 à 11 h 37 min
attention à ne pas oublier que je est aussi un autre
(enfin pour qui oserait encore)
@ Pablo
Je ne vais pas disputer, parce que j’aime bien les passions.
Cette histoire de Wittgenstein m’a obligé à prendre un café, alors que j’ai autre chose à foutre.
On peut lire bien des choses dans les notes privées de LW.
Le rapport à son frère Paul est aussi intéressant (dont le rapport était tout autre, évidemment, à la « musique moderne »).
Il venait naturellement d’une famille très mélomane, mais lui-même avait abandonné le piano. Quand il jouait à Cambridge un lied de Schubert avec un ami au piano, il sifflait la partie vocale.
Il a eu deux manières de ne pas aimer Mahler, l’une classique (syndrome Hanslick, école viennoise contre Wagner), l’autre plus tardive et un peu plus trouble.
Dans les Vermischte Bemerkungen, il y a la note fameuse qui date de 1939: « In aller grossen Kunst, ist eine WILDES Tier: gezähmt. », la bête sauvage à dompter dans tout grand art.
Mais ce qui suit fins a bell.
« Bei Menselssohn, z. B., nicht »…. « einen reproduktiven Künstler »
(c’est p. 37-38 chez Suhrkamp).
C’est pourquoi la note de 1948 où il dit que la musique de Mahler ne vaut rien par rapport à celle de Bruckner est assez compliquée (p. 67).
On a quitté la grosse différence Brahms/ Wagner de sa jeunesse, on est aussi dans une réflexion (lui-même ne craint pas de la dire « spenglérienne ») sur son rapport compliqué au judaïsme.
Il recycle à sa manière des thèmes reçus sur le tempérament juif comme féminin, reproductif, névrotique, etc.
Les remarques sur la musique de LW sont très intéressantes historiquement et philosophiquement, mais négligeables sur le plan musical (I think).
Fin du café, nom de dieu.
fins a bell. > rings
Bon, pour en finir, de mon côté, avec cette penible polemique :
The illustration
is nothing to you without the application.
You lack half wit. You crush all the particles down
into close conformity, and then walk back and forth on them.
Sparkling chips of rock
are crushed down to the level of the parent block.
Were not ‘impersonal judment in aesthetic
matters, a metaphysical impossibility,’ you
might fairly achieve
it. As for butterflies, I can hardly conceive
of one’s attending upon you, but to question
the congruence of the complement is vain, if it exists.
(Marianne Moore, To a Steam Roller)
Pas facile d’être autodidacte sur ce blog. Personne ne prend la peine de traduire les langues hélas inconnues de vous… Un peu de « fair-play » (que je traduirais par « savoir-vivre », sans doute en me trompant), Messieurs ?
Il n’est pas non plus nécessaire d’habiller Bruckner en dénudant Mahler !
Pareil entre un Catalan ou un Castillan.
Que l’on soit de Barcelone, de Tombouctou ou d’Honolulu, la proportion de talents et d’abrutis doit être à peu près la même, non, Pablo 75 ?
L’essentiel n’est-il pas d’avoir l’oreille et d’entendre… sa voix intérieure et celle venue d’ailleurs !
Moi, natif de Cannes et Parisien de coeur, de mère provençale et de père d’origine italienne, qui revendiquera mon génie ?!
@ kicking dit: 10 février 2014 à 12 h 50 min
Celui que l’on croit être
Celui que les autres voient en nous
Celui que l’on est et qu’on ne connaîtra peut-être jamais
L’autre tel que je le vois
L’autre tel qu’il se voit
L’autre qui restera peut-être un inconnu pour lui et pour moi.
Les uns et les autres qui croient se connaitre
qui se croisent
s’aiment
s’engueulent
se séparent
s’ignorent
etc…
Ces variations deviennent… musicales, très proches de l’anneau de Moebius (clin d’œil à Bach et à Mozart).
« Moi, natif de Cannes et Parisien de coeur, de mère provençale et de père d’origine italienne, qui revendiquera mon génie ?! »
À toi tout seul, tu es Anne H. et Nathalie K-M, Jacques!
A propos d’autodidactes, Clopine, vous pourriez me traduire ceci : « la roufougnousse sentimentale » ?
» Un peu de « fair-play » , Messieurs ? »
C’est quand même paraphrasé, Clopine (si je traduis excessivement, j’ai un germaniste sur le dos).
« Bei Menselssohn, z. B., nicht »…. « einen reproduktiven Künstler »
> On ne trouve pas cette puissance animale chez Mendelssohn, cet « artiste reproductif ».
(Evidemment, on pense au Judaïsme dans la musique de RW, il avait un lourd sac à dos culturel, LW)
Un Français — ou une Française — qui demande du fair-play c’est toujours cocasse… ils ne peuvent pas se donner un minimum de peine, comme tout le monde…
C’est du patois cauchois (entre Le Havre et Rouen). La roufougnousse, c’est le bibelot inutile, d’un goût déplorable, aux couleurs souvent criardes, qui attrape la poussière… et la garde, et qu’on oublie sur le coin d’une étagère. Ainsi, j’ai eu une amie qui en avait une armoire pleine. Coquetiers peints, tirelires en forme de cochons roses, boules à neige sont de bons exemples de roufougnousses.
La sous-catégorie « roufougnousse sentimentale » est un objet de cette catégorie, mais chargée en plus de souvenirs plus ou moins émouvants. Le célèbre « collier de nouilles » de la fête des mères est un bon exemple de roufougnousse sentimentale. Mais je trouve que les cadenas accrochés un peu partout aux grilles des ponts (jusqu’à Prague, Venise ou Londres) sont aussi, la poussière en moins mais l’intention en plus, des roufougnousses sentimentales dont la vie urbaine pourrait fort bien se passer (hélas, la Saint Valentin approche : il y a fort à redouter qu’elle soit encore plus cadenassée que l’an passé !!!)
Dans le genre « roufougnousse rurale », vous avez les plumes d’oie, de canard, de paon ou de passereaux que l’on ramasse, dont on compose un bouquet et que l’on oublie dans un coin. Revenez deux ans plus tard : à part les inaltérables plumes de paon, les autres auront jauni et pencheront parfois, avec mélancolie, leurs poussièreuses barbes et barbules vers le sol carrelé…
Christiane pour revenir à cette citation perdue dans le labyrinthe des commentaires, est-ce que ça dit qu’il n’y aurait en l’autre pour nous déranger que ce qui nous est proche, propre, ce qui nous appartient aussi? Pourriez vous, puisque nous y sommes, la redonner en français?
“If you hate a person,
you hate something in him
that is part of yourself.
What isn’t part of ourselves
doesn’t disturb us.”
Bruckner Malher, voir la montagne en oubliant que la mer existe et inversement, je ne comprends pas pourquoi l’un effacerait le second.
Jacques Barozzi dit: 10 février 2014 à 13 h 31 min
Il n’est pas non plus nécessaire d’habiller Bruckner en dénudant Mahler !
Pareil entre un Catalan ou un Castillan.
Que l’on soit de Barcelone, de Tombouctou ou d’Honolulu, la proportion de talents et d’abrutis doit être à peu près la même, non, Pablo 75 ?
L’essentiel n’est-il pas d’avoir l’oreille et d’entendre… sa voix intérieure et celle venue d’ailleurs !
Moi, natif de Cannes et Parisien de coeur, de mère provençale et de père d’origine italienne, qui revendiquera mon génie ?!
Ecce Omo, Jacques.
renato dit: 10 février 2014 à 9 h 51 min
Voyons, si le Do du soprano (première ligne) correspond au Ré du ténor qui correspond au Fa de l’alto, au Sol du basse, au La du mezzo, au Si du baryton, quelle note on écrira sur la même ligne en clef de sol ?
–
bête transposition.
Un mi, évidemment.
Ai-je dit quelque-chose qu’il ne fallait pas? Une idiotie énorme qui impose le silence, la désertification des lieux avec murmures et chuchotis dans les coulisses
Belle définition, complète et illustrée, Clopine !
A quand un dictionnaire avec Marcel ou J. Ch ? Vous seriez les Bouvard et Pécuchet des expressions cauchoises !
Et avec ça, renato va encore râler que les Français de veulent pas se donner de la peine !
Pas fair-play…
Clopine, dans la sous-catégorie « roufougnousse rurale » incluez-vous les vieux outils agricoles dont certains ornent leur maison ?
Bruckner Malher, voir la montagne en oubliant que la mer existe et inversement, je ne comprends pas pourquoi l’un effacerait le second. (Bérénice)
Que voilà un point de vue sensé,autant que joliment formulé, mais que Pablo 75 sans recul est incapable d’admettre.
L’honneur perdu de Clopina Trouille. dit: 10 février 2014 à 13 h 52 min
C’est du patois cauchois
Cela m’étonnerait que ce soit du patois normand. Citez vos sources, Clopine. Ch’cré ben qu’vous el’venté, eul mot.
« Bruckner Malher, voir la montagne en oubliant que la mer existe et inversement »
Oui, mais qui fait la mer et qui le montagne ?
Deneb dit: 10 février 2014 à 14 h 09 min
renato dit: 10 février 2014 à 9 h 51 min
bête transposition.
Un mi, évidemment.
Un mi ami ?
Lu sur « le Monde.fr » :
le biathlète français Martin Fourcade, qui concourre cet après-midi. »
Il concourre à la chasse à court (de munitions) ?
« Non ci resta che piangere », aurait dit un comique, mais… on quand même en rire préfère en rire.
Mahler est à la musique ce que Valls est à la liberté d’expression. Pablo 75
Nous faudrait-il remercier Dieu de l’avoir rappelé trop tôt qu’il n’ait pu en venir à bout?
Oui, mais qui fait la mer et qui le montagne ? (Jacques Barozzi)
Bruckner fait le passe-montagne et Mahler fait l’amer.
« Pour l’ancienne ministre Rama Yade, «les Suisses se sont tirés une balle dans le pied et ont fait un bras d’honneur à l’Europe». »
Ils sont donc insensibles à la douleur, nos amis suisses?
Merdre ! oublié les guillemets on “quand même en rire préfère en rire”.
Moi, « roufougnousse », ça m’évoque deux mots incompatibles : roubignoles et ragnagna !
Jacques B, en fait j’entends Malher à la montagne et Debussy à la mer, je n’y connais quasi rien mais toujours éprouvé une vague horreur à lire des critiques sans appel, certainement cette attitude s’origine-t-elle dans cette situation de respect non créatif où je me situe.
@ bérénice
« Bruckner Malher, voir la montagne en oubliant que la mer existe et inversement, je ne comprends pas pourquoi l’un effacerait le second. »
Le problème c’est que la musique, comme le monde, n’existe pas pour être compris, mais pour être « expérimenté », ressenti.Je vous rappelle le mot de Kurt Tucholsky: « En art, il n’y a qu’un critère : la chair de poule. » Qu’est-ce que vous voulez? Moi Bruckner me donne la chaire de poule; Mahler envie de rire. Je n’y puis rien.
(Votre métaphore est bonne: Bruckner ce sont des sommets himalayens, Mahler des plages bondées de touristes en été).
Onésiphore de Prébois dit: 10 février 2014 à 14 h 19 min
Il concourre à la chasse à court
Les tennis déserts d’Anne-Marie ?
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