Ernst Jünger, vulnérable et reconnaissant
Un débat de haute volée a récemment agité certains intervenautes de la « République des livres » : était-il concevable qu’un homme tel que Ernst Jünger (1895-1998) ait pu ignorer en 1940 que le verre dans lequel il convenait de verser le champagne se nommait une « flûte », sonorité qui l’amusa ainsi que les officiers de son régiment alors qu’ils passaient par Laon ? On trouve cela dans ses carnets de guerre. La réponse à cette passionnante question ne figure pas dans la biographie, pourtant très complète, que Julien Hervier consacre à Ernst Jünger. Dans les tempêtes du siècle (538 pages, 26 euros, Fayard). On y découvrira en revanche un portrait d’une grande finesse de cet individualiste forcené, une analyse exhaustive de son œuvre, un examen attentif de sa correspondance, un panorama méticuleux de l’Allemagne de son temps, une étude éclairante de ses cercles d’amitié à ses différentes époques. Toutes choses qui rendent ce livre indispensable à tous ceux que cet écrivain singulier fascine ou intrigue quand il n’inquiète pas – du moins en France, où une véritable biographie manquait cruellement.
Pas évident d’écrire la vie d’un écrivain qui s’est déjà tant raconté tant dans ses romans que dans ses journaux intimes. Julien Hervier, son traducteur français et son éditeur dans la Pléiade, y parvient de manière convaincante en évitant l’écueil du démarquage. Il excelle à comparer les différents états des manuscrits, à confronter les préfaces successives d’un même livre. Sur les falaises de marbre, qui compta tant pour ceux qui choisirent l’exil intérieur, est bien mis en parallèle par l’auteur (dans le civil professeur de littérature comparée) avec Le Désert des Tartares de Buzatti et Le Rivage des Syrtes de Gracq, son grand admirateur. De même le dédoublement de la vision à l’œuvre dans Le Cœur aventureux, tant et si bien qu’on put parler alors de réalisme magique. Il entremêle parfaitement l’œuvre et la vie, rendant vaine toute tentative de les dissocier, comme s’y risquent certains biographes qui traitent de la vie à l’exclusion de l’œuvre, abandonnant son analyse aux universitaires. Comme s’il y avait une séparation entre les deux !
N’oubliant jamais sa qualité de traducteur, l’auteur nous éclaire sur des ambiguïtés qui ont souvent échappé au lecteur français notamment dans Le Travailleur (1932) : ainsi de Bürger qui signifie à la fois « citoyen » et « bourgeois » ; ou de Gestalt, à la fois « figure » et « forme » ; ou encore pour son Journal de guerre, de Strahlungen, à la fois « Rayonnements » et « Radiations » ; parfois, le traducteur reconnaît le « faute de mieux » s’agissant par exemple de son journal Siebzig verweht rendu en français par Soixante-dix s’efface, ce qui n’évoque pas, comme dans l’original, l’idée du sable qui s’écoule dans un verre et du vent qui emporte les jours à jamais. Passionnant, son récit est parfois un peu sec, à l’image de son héros, raide guerrier devenu pacifiste écologiste, doté d’une sensibilité sismographique aux grands ébranlements historiques, jamais dépris de sa fascination pour les vertus chevaleresques de l’armée prussienne, et plus encore depuis que les guerres étaient gouvernées par des techniciens.
Le récit de sa première guerre, celle qui lui valut de se voir décerner par Guillaume II à même pas 24 ans la plus haute distinction militaire allemande, l’ordre « Pour le Mérite », est bien documenté. Il montre bien le goût sportif du danger, l’autorité de fer exercée sur ses hommes, le courage à la tête des assauts, la capacité à maîtriser les situations de ce petit homme sec de 63 kgs, dont l’attitude n’est pas sans dandysme ni forfanterie. Sa stature de héros s’est façonnée là. Elle l’a longtemps protégé. Si Orages d’acier est l’un des grands livres (moins patriotique qu’on ne le croit) sur cette catastrophe, à ranger entre Le Feu de Barbusse, Ceux de 14 de Genevoix, Les Croix-de-bois de Dorgelès et La Comédie de Charleroi de Drieu la Rochelle, c’est parce que de tous les dangers qu’y a courus Jünger, celui qui le hanta le plus durablement, le plus angoissant de tous, n’est pas un corps à corps avec l’ennemi ou une course avec les obus, mais juste une errance dans les tranchées inconnues à la froide lumière du matin. Mais il y a en plus dans Orages d’acier quelque chose d’un roman d’éducation, où la guerre est considérée comme un grand jeu initiatique, sésame pour le passage à l’âge adulte, quitte à verser parfois dans ce que l’on a appelé « une esthétique de l’effroi ».
On l’a dit anarchiste conservateur, faute de mieux. Jünger était également fasciné par la politique et par la technique. Cette biographie éclaire l’influence sur sa pensée de la lecture du Déclin de l’Occident de Spengler, ou de l’amitié qui le liait au national-bolcheviste Ernst Niekisch ou au juriste Carl Schmitt, de même que la complicité intellectuelle qui le lia à son frère Friedrich Georg, ses relations avec les poètes Gottfried Benn et Paul Celan, son aversion pour Louis-Ferdinand Céline, qu’il rencontra sous l’Occupation à l’Institut allemand de Paris, et qui l’effrayait : il voyait en lui « la monstrueuse puissance du nihilisme contemporain, alliée à la mentalité d’un homme de l’âge de pierre »
N’en déplaise à ses irréductibles détracteurs (il y en a toujours eu en Allemagne comme en France, ils n’ont jamais désarmé, mais l’emphatique sérénité de cette biographie ne les calmera pas), on ne trouvera pas sous sa plume l’ombre d’un satisfecit accordé à Hitler ou au national-socialisme. Il ne l’a jamais rencontré ; mais, après avoir assisté à l’un de ses meetings, il en a retiré l’impression d’avoir affaire à un maître du Verbe « qui proposait moins des idées nouvelles qu’il ne déchaînait de nouvelles forces ». Non qu’il fut hostile par principe à un Führer, mais il estimait que celui-ci n’était « pas à la hauteur de la tâche à accomplir ». A partir de 1933, il a amendé ses écrits afin d’éviter leur instrumentalisation par les nazis, l’année même où il refusé la proposition de l’Académie allemande de poésie, passée sous la coupe des nazis, de la rejoindre. Tenir, se tenir, maintenir. Tant de lui s’explique là. Garder de la tenue, toujours.
L’un des plus violents articles qu’il ait écrits (dans Das Tagebuch, 21 septembre 1929) était clairement nihiliste, prônant la destruction de l’ordre bourgeois, ce qui lui valut d’être aussi pris à partie par le journal de Goebbels qui attribua sa conception du nationalisme à « son nouvel entourage kascher ». Quant à la question juive, il ne lui trouve aucun intérêt sur le plan politique. Il la règle d’ailleurs en une formule que Julien Hervier juge d’une détestable ambiguïté : « ou bien être Juif en Allemagne, ou bien ne pas être ». Ce qu’il explicita en associant « le Juif de civilisation » (entendez le Juif soucieux de s’intégrer et de s’assimiler aux Allemands) au libéralisme honni. Ce qui ne l’empêche pas de démissionner, avec son frère, de l’association des anciens combattants de leur régiment lorsque les Juifs en sont exclus
Le 20 juillet 1944, malgré son hostilité fondamentale au régime, sa solidarité et son amicale sympathie pour les conjurés, il ne fut pas du complot avorté contre Hitler. Son biographe rappelle qu’il a toujours été hostile au principe de l’attentat, non seulement à cause des représailles mais parce que les hommes se remplacent même au plus haut niveau et qu’un attentat ne saurait amener un bouleversement de fond en comble. Il échappa « miraculeusement » à la répression. Il n’en demeura pas moins pour beaucoup un officier de la Wehrmacht, un ancien ultra du nationalisme qui s’était répandu dans maints journaux durant l’entre-deux-guerres, un théoricien de la mobilisation totale.
L’homme privé n’est pas négligé par ce biographe inspiré, doté d’admiration critique. Pas un homme religieux mais pieux au sens ancien du terme, désarmé face au caractère sacré du monde naturel. Les drogues, Jünger a commencé à y toucher en juin 1918, à l’hôpital de Hanovre : blessé au combat (il le fut quatorze fois), il en profita pour essayer l’éther, expérience qu’il poursuivra plus tard notamment aux côtés d’Albert Hofmann, l’inventeur du LSD ; mais il cessa lorsqu’il comprit que si les substances lui permettaient d’accéder à des intuitions inédites, elles étaient un obstacle majeur à la conscience lucide indispensable à la création artistique. Mais c’est sur la question de sa vulnérabilité que ce livre apporte une lumière nouvelle.
Il nous montre son héros en mélancolique miné par les effets délétères de la Sehnsucht, état qui se traduisait notamment par des périodes d’aboulie. Dans les derniers temps du contemplatif centenaire, écrivain accablé d’honneurs et de prix qui ne se plaisait que dans ses voyages aux îles, le mot qui le résume le mieux selon lui n’en est pas moins « gratitude ». Il ne cessait de payer sa dette aux hommes qui l’avaient fait, aux valeurs dans lesquelles il se reconnaissait, dans les institutions auxquelles il devait, convaincu qu’il n’était pas de plus haute vertu que la reconnaissance. Bien que d’origine catholique et paysanne, il passa pour l’incarnation de l’aristocrate prussien protestant. Beaucoup ont confondu Jünger et Junker. Question d’euphonie probablement. Sa fierté d’avoir un papillon à son nom (Pyralis jüngeri Amsel) et même un organisme monocellulaire à lui dédié (Gregarina jungeri), une vingtaine d’insectes en tout, que l’entomologiste amateur respecté des professionnels a la coquetterie de juger plus importante que sa notoriété littéraire.
Alors oui, certes, sa capacité d’émerveillement face à la découverte de la flûte à champagne… Celle d’un homme qui avait mûri au milieu des tempêtes ainsi qu’en témoignait son ex-libris : « In tempestatibus maturesco ».
(« Ernst Jünger à différents âges – et avec Cioran » photos D.R.)
957 Réponses pour Ernst Jünger, vulnérable et reconnaissant
Jacques Barozzi dit: 10 février 2014 à 10 h 30 min
Le Cœur supplicié
Composé à 16 ans et demi par Rimbaud !
Une petite remarque prosodique, il y a une diérèse à Pioupiesque (pi-oupiesque) ce qui donne un pied de trop au vers. Mais comme le mot est inventé par Artur, il s’est permis cette licence.
Je n’y peux rien.
Pablo 75 bataille de sensibilité et nous n’y pouvons rien, nous ne sommes pas des chinois tous à devoir aimer le même unique petit livre rouge, une sensibilité n’est pas un monolithe, plutôt un diamant taillé, ils sont tous différents, ceci dit je ne suis pas exactement sourde, je frissonne également.
Moi Bruckner me donne la chaire de poule; Mahler envie de rire. Je n’y puis rien. (Pablo75)
Les « Kindertotenlieder », ça lui donne envie de rire. Ma foi. Vaut encore mieux lire ça qu’être aveugle. Bérénice, je vous plains d’avoir été si mal comprise.
« Ch’cré ben qu’vous el’venté, eul mot. »
A ce propos, dans l’excellent lien que Christiane nous avait mis en ligne (l’interview complète d’Edouard Louis sur France Culture), celui-ci affirmait avoir eu beaucoup de difficulté dans la rédaction de son roman « Pour en finir avec Eddie Bellegueule » car il voulait, pour la première fois dans un roman, y introduire le langage de ceux qui n’y avait généralement jamais accès. Cela ne m’a pas paru exact, justement à cause, entre autres, des nouvelles de Maupassant, où l’on retrouve moult exemples du parler paysan normand !
Les deux son valables? (Purée…Qu’il est chiant le français à côté de l’espagnol !)
@ Onésiphore de Prébois dit le Valls du blog
On parlait symphonies. Mahler aurait dû se limiter aux lieder.
On parlait symphonies. Mahler aurait dû se limiter aux lieder. (Pablo75)
C’est ça, on se rattrape aux branches comme on peut. Les « Kindertotenlieder » sont avec accompagnement orchestral, pas avec piano. Faudrait voir à pas confondre avec Schumann. L’écriture orchestrale dans les « Kindertotenlieder » est la même que dans les symphonies. Il a tout faux ! il a tout faux !
Purée…Qu’il est chiant le français à côté de l’espagnol !) Pablo 75
Je ne sais de quel coté de la chaîne vous résidez mais si c’est en France vous n’ignorez pas que nos amis espagnols ont construit des villes qui s’offrent entière à l’investissement, vous pourriez écouter Bruckner à fond les manettes sans déranger votre voisin distant de plusieurs dizaine de kilomètres, ouvrir les fenêtres sur un un horizon vidé de présence humaine, je sens que vous sombrez dans une misanthropie sélective.
« Le Cœur supplicié
Composé à 16 ans et demi par Rimbaud ! »
Après avoir subi, sans son consentement, les derniers outrages de la part de Communards avinés dans un casernement de la rue de Sêvres.
je sens que vous sombrez dans une misanthropie sélective (Bérénice)
Là, Bérénice, je suis obligé de prendre le parti de Pablo75 sans recul : on ne peut pas sombrer dans la misanthropie, même sélective, en écoutant Bruckner. Même à fond les manettes.
@ Onésiphore de Prébois dit le Valls du blog
Tu es encore plus non-comprenant que Valls, je crois. Cela fait 30 ans que j’ai la version Kathleen Ferrier & Bruno Walter des Kindertotenlieder d’EMI Références.
Après avoir subi, sans son consentement, les derniers outrages de la part de Communards avinés dans un casernement de la rue de Sêvres (Jacques Barozzi)
C’est à peu près ce que raconte Eddy Bellegueule de ses premiers outrages. « Sans son consentement » ? c’est vite dit. Approfondissons.
Cela fait 30 ans que j’ai la version Kathleen Ferrier & Bruno Walter des Kindertotenlieder d’EMI Références. (Pablo75)
Moi aussi. Mais je leur préfère Fischer-Dieskau/Boehm. Le côté cadavre en sursis de Ferrier (elle expérimentait personnellement, à l’époque de l’enregistrement, le célèbre « Noël au scanner, Pâques au cimetière » de Desproges) m’a toujours paru aussi abusif que chevrotant.
@ berenice
« je sens que vous sombrez dans une misanthropie sélective. »
Vous avez raison, j’aime de plus en plus Sénèque, Marc-Aurèle,Pascal, La Bruyère, Chamfort, Leopardi, Schopenhauer, Pessoa, Cioran… En paraphrasant Satie je dirais même que plus je connais les hommes, plus j’aime les chattes.
Pablo 75 j’imagine sans peine qu’elles sont comme ces gens que vous aimez taxidermisées pour figurer dans votre Panthéon, on fait de très belles choses dans ce domaine aussi!
« Sans son consentement » ? c’est vite dit
C’est ce que l’on disait aussi aux femmes violées, au fond des commissariats, au moment du dépôt de plainte !
@ Onésiphore de Prébois
Difficile faire mieux que ça:
Mahler – Kindertotenlieder – K. Ferrier & B. Walter
http://www.youtube.com/watch?v=Y8CmLTrcRLg
Satie est un rescapé de la tentation suicidaire, on se demande comment il y a résisté à l’issue des nombreuses promenades qui l’amenait au bord du fleuve. (Je vous charrie un peu.)
C’est ce que l’on disait aussi aux femmes violées, au fond des commissariats, au moment du dépôt de plainte ! (Jacques Barozzi)
Je vois Lawrence s’en allant déposer plainte chez Effendi Pacha. C’est le genre de scène improbable qu’on aimerait ajouter aux classiques pour la jeunesse.
bérénice demande le 10 février 2014 à 13 h 53…
Ce que j’en ai compris, Bérénice, c’est que dans « l’autre » nous nous rencontrons souvent nous-même et que ce qui est différent ne doit pas nous empêcher d’avancer. (mais vérifiez la traduction). Je pense que Rose avait mis gentiment cette citation pour me conseiller de prendre de la distance avec une certaine jeune femme « fringante » qui me cherchait des poux dans la tête ! D’autres disent : « Les chiens aboient, la caravane passe ».
Toutefois, malgré ces agressions et pas seulement les siennes – sauf si elle emploie plusieurs pseudos – je pense que ça vaut le coup de rencontrer les autres, justement s’ils sont très différents.
Dans cet espace de commentaires,ici – plutôt libre – outre les commentaires prolongeant le billet par des discussions intéressantes et souvent polémiques, outre les liens nombreux, il y a des digressions passionnantes ou usantes et aussi des intervenants qui vont à la chasse. Ils choisissent tel ou telle et en avant le pilonnage. Ils doivent s’ennuyer ou avoir beaucoup d’agressivité secrète à déployer (peut-être des cols blancs le doigt sur la couture du pantalon).
Au fond, c’est égal. Le monde ici est tellement superficiel. Personne n’y mourrait pour un ami. Une sorte de trompe-la-mort pour des oisifs, un peu seuls, et collés à leur ordi.
Belle journée.
Christiane
@ bérénice
« Satie est un rescapé de la tentation suicidaire, on se demande comment il y a résisté à l’issue des nombreuses promenades qui l’amenait au bord du fleuve. »
Grâce à son parapluie, pardi ! – dont il ne se séparait jamais, été comme hiver.
Il ne manque plus qu’un spécialiste des peine de coeur (et ce n’est pas un hasard si je n’ai pas cru opportun d’avancer une spécialiste…).
15h10 : une sorte de trompe-la-mort pour une oisive, carrément seule, et collée à son ordi comme naguère chez Popaul : tout le portait de cette dame qui veut en remontrer à tout le monde et qui se noie dans les bons sentiments nian-nian ; je préfère la canadienne « fringante »
j’abandonne : je n’ai pas retrouvé mon livre sur le parler cauchois, je me souviens pourtant l’avoir acheté à son auteur, un régionaliste reconnu qui tenait une table de litté à la Fnac, mais le nom… Et pius chercher dans le bazar que constitue ma bibliothèque, inutilement en plus, me fiche de la culpabilité (et me fait sérieusement penser aux tablettes. Au lieu de tout ce fatras de papier, si j’avais tous mes livres sur une tablette avec un petit moteur de recherche. Hmmm.) Bref, « roufougnousse », employé par un natif de Criquetot, était mentionné dans ce petit ouvrage, disparu sous une pile, très certainement. Pardon, Marcel, je respecte en vous l’authentique normand, mais j’en tiens toujours pour mes roufougnousses cauchoises !
Cristobal est une fille?
jean-françois cOPÉ est quelqu’un ?
16 h 03 min
quelqu’un de très important :un modèle à suivre
Cristobal est une Fille?
http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=guGzZJejx5A#t=14
L’honneur perdu de Clopina Trouille. dit: 10 février 2014 à 15 h 30 min
tous mes livres sur une tablette
Des fois je m’endors dans le canapé comme Andy Kapp, le Pléiade me tombe des mains comme la petite cuillère de Dali vramm ! Ecrabouillé sur le plancher une vraie pitié… Boh c’est pas grave le pauvre bouquin a déjà trempé dans une inondation de tout le sous-sol…
Sergio, des fois vous vous endormirez sur votre canapé et boum, votre tablette écrabouillée par terre. Ca donne à réfléchir. Une inondation qui mouille un pléïade, d’un côté, une chute qui vous écrase toute votre bibliothèque, de l’autre. Faudrait deux tablettes, une de sauvegarde, quoi.
Jacques Barozzi
D’après Etiemble qui lui consacre une page des plus comiques, il semblerait que ce viol soit une création d’une vieille chercheuse anglaise soucieuse d’expliquer le moindre hémistiche -ici « Pious-pious ityphalliques »- par une vie de Rimbaud complètement fantasmée. Les légendes ont la peau dure!
Bien à vous;
MCourt
PS
Signalons aux curieux les pages de Causeur sur Junger, meme si je n’en partage pas loin s’en faut les conclusions.
L’honneur perdu de Clopina Trouille. dit: 10 février 2014 à 16 h 26 min
Faudrait deux tablettes, une de sauvegarde, quoi.
On peut toujours mettre cela sur des clefs USB. Seulement au bout de deux ans on en a une palanquée et on ne s’occupe plus que de cela. Autre solution, redemander gratos au vendeur quelque chose que l’on a déjà lu et, partant, payé ; seulement c’est probablement directos chez Kafka, surtout là encore au bout de quelques années…
J’ai un ami qui a des mètres cubes de VHS… Il a recommencé avec les DVD ! Tout le cinéma mondial… Il vérifie jamais une gravure… Ca sert à rien mais alors à rien…
Pablo75, cállate por favor
MCourt sur pattes lit Causeur : pas étonnant !, un ami de Finkie le dingue, certainement !
@ contre Simon de Montfort
Que te den por donde amargan los pepinos…
O ¿Por qué no te callas? como dice tu rey querido.
Pablo75 = mirall de fora i fems dedins.
Visca Catalunya lliure
L’honneur perdu de Clopina Trouille. dit: 10 février 2014 à 15 h 30 min
En cherchant roufougnousse dans Google, je n’ai eu que trois résultats : 2 commentaires à vous dans deux billets de la RDL datant de juin et juillet 2008, et un dans un livre d’or de 2007 signé par un Bourguignon.
Je vais donc poursuivre mes recherches sur ce joli mot que je ne connaissais point.
@ TKT
Savez-vous, Thierry,
je viens de revoir les 3 photos (un moment de rêverie). Les coques des navires (et non des barques) étaient bien noires comme dans mon souvenir. Il y avait deux coques proches, puis écartées, puis à nouveau proches. Les 2 photos de Jakarta sont agréables – promenade sur un port – soleil et couleurs – présence de pêcheurs proches) mais mes bateaux étaient des navires, ceux qui vont au loin, ceux qui affrontent des mers inconnues.
C’est curieux, vos photos m’ont renvoyée à ce souvenir, comme si elles étaient juste derrière celles que vous avez offertes, prêtes à se dévoiler, venues (ou plutôt revenues) de l’obscur). Êtes-vous certain qu’elles n’existent pas ailleurs sur votre blog ? ou si non, d’où me vient ce souvenir puissant et insaisissable ?
Est-ce dans cet écrit, M. Court ?
chapitre 5 :
Ernst Jünger: Dans les tempêtes du siècle
>Sergio
peut-être que cela le rend heureux alors cela lui sert grandement
on parle en provençal sur ce blog ? En catalan ?
Marcel, ce n’est pas moi, c’est mon ami Jim qui employait ce mot, et sa très grave maladie empêche toute réelle vérification. Tant pis, tant mieux : je m’en vais reposer la boule à neige du dessus de cheminée et laisser les petites particules blanches redescendre empoussiérer définitivement la roufougnousse moisie, que je n’aime certes pas assez pour y consacrer ainsi du temps. Merci à vous cepenant, et… Boujou ben !
>Sergio
fan de chirchoule émerveillement vous vivez à la bibliothèque nationale ?
(inondation du sous-sol)
pour l’autocritique, je n’ai même pas besoin de P.Assouline : le trismus aussi, c’est une question de muscles
Trismus est le nom d’un voilier de voyage de Patrick Van God.
et thésée vous
Pablo75 dit: 10 février 2014 à 9 h 45 min
« le rôle des zéros non triviaux de la fonction zêta dans l’hypothèse de Riemann »
Je suis fort intrigué pas cette histoire de zéros non triviaux. Avez-vous quelques référence pour éclairer ma lanterne.
Pour moi, la fonction zêta est bien loin et n’était pas dans le champ de mes recherches.
Il est vrai que lorsque l’on se spécialise, les domaines sont plus en plus étroits. Ce qui faisait dire à un collègue que le meilleurs des spécialistes est celui qui sait tout sur rien (suivant le principe matheux du passage à la limite).
Loin de moi l’idée de vous réconcilier à tout prix, Pablo 75 et Oniséphore, mais vous faites fi de la version Janet Baker/ sir John Barbirolli des Kindertotenlieder. Le problème, c’est qu’on est toujours inconsciemment et fanatiquement fidèle à la première version que l’on a entendue, celle qui nous a fait découvrir l’oeuvre et qui nous sert de modèle. Pas facile à déboulonner.
Pablo75 dit: 10 février 2014 à 9 h 16 min
cela fait un moment que je ne vous lis pas depuis certaine date brune.
Ce matin en partant bosser deux choses :
– commentaire sur la Suisse et les suisses suite à la votation d »hier inquiétante pour un petit peuple qui ne s’est jamais engagé en rien. Voué à disparaître ? En tout cas d’une mollesse exemplaire et d’une frilosité inouïe.
– une citation de Montequieu je crois bien : la pente vers le mal est facile à prendre mais vers le bien ardu (car il faut remonter certes).
Je n’ai pas fait le lien en l’écoutant mais en vous lisant ce soir je le fais.
Les suisses mous et décadents.
Non halte aux généralités imbéciles : ici sur ce blog un suisse mou et décadent (avec une meuf qui ne pige rien au cinéma & qui va voir des films et les gobe tout crus, d’une nullité surprenante, même pas la peine d’argumenter).
Remarquez, gober c’est un métier, ancien et lucratif.
Ai écouté sur cette même chaîne il y a peu les putes sont putes parce qu’elle sont paresseuses : j’ai été soufflée.
Pour déboulonner, une clé de treize. Ce qui n’est pas facile c’est l’énergie à mettre pour débloquer le boulon. Mais il existe de l’antirouille.
II y a plusieurs articles, Christiane, dont l’un donnant la parole au traducteur. c’est intéressant, et les questions ne sont pas toutes jungerolatres.Pour moi, demeure le problème de la sincérité de ces Jungers successifs, mais on dira que je suis…mauvaise langue!
Ciboulette flique, ciboulette fiche, ciboulette, comme Curiosa, tire des conclusions bien hâtives. Toute occupée à sa haine qui vire à l’obsession , elle ne remarque pas la pauvreté de son calembour unique et indéfiniment répété. Le remarquerait-elle qu’il ne lui viendrait pas à l’idée de s’imaginer qu’on est mithridatisé contre ces blagues de cour d’école. On l’imagine, plus proche du chantage que du chant, bete, aigrie, étroite. Ce n’est pas grave. Il suffit de ne pas la lire. Tout comme d’autres clones plus haineux que littéraires qui n’ont pas leur place ici. Ceci dit une bonne fois pour toutes.
MC
Ce que j’aime, ce sont les milliers de com. insipides injurieux pornographiques que l’on se farcit sur ce blog et un commentaire qui dit ce matin « ce ne sont pas les gens les plus intéressants qui commentent ».
Moi, ce que je constate, c’est que pendant ce temps, certains décrochent comme l’arapède de son rocher et que c’est hyper agréable de les voir absents.
Comme le beau temps après la pluie, par exemple, au hasard.
D’ailleurs je trouverai cela bien que ces moments prennent de l’ampleur.
Orages d’acier dit: 9 février 2014 à 16 h 23 min
Merci de la publication de ce passage, fort long que j’ai lu bien attentivement.
En le lisant je me disais que nous étions encore loin de la réalité.
Orages d’acier dit: 9 février 2014 à 16 h 23 min
Je préfère « Les croix de bois » ou « A l’ouest rien de nouveau », ça a un peu plus de profondeur.
Cela devient inintéressant de manière phénoménale d’avoir des gens qui écrivent pour provoquer des réactions, pour saupoudrer du sucre en poudre dans le café, pour voir comment les gens réagissent avec leur cœur avec honnêteté avec un sentiment de pureté.
Et on se retrouve à lire des conneries incommensurables style « la vérité ça sert à rien » « à quoi ça sert d’être honnête » nombre d’iniquités revendiquant le mensonge comme mode commun de fonctionnement et tout à l’avenant.
Au même titre que de traiter de con-con, ou oui-oui, personne courtoise et sachant vivre en société.
Pourtant, in fine, je comprenais soudain à quel point, et avec quelle force cette manière de fonctionner était démocratique et surtout anti-dictatoriale. De laisser chacun s’exprimer, trouver une niche, être accueilli, dire son mot avec plus ou moins grande vertu avec intérêt à géométrie variable.
Je comprenais l’intensité de cette démocratie pour la voir sitôt bafouée par tout ce qui la fout à bas.
Et je gémis. Doucement.
La cloche se regarde écrire dommage qu’elle ne s’entende pas sonner.
Loin de moi l’idée de vous réconcilier à tout prix, Pablo 75 et Oniséphore
Il est vraiment honnit ? C’est fort !
>DHH je n’ai rien lu de précis si ce n’est un titre car elle me tient au cœur Iphigénie alors oui c’était exprès pour vous.
Et j’ai noté aussi à de nombreuses reprises, outre votre culture érudite, l’infinité de votre délicatesse, l’intérêt réel que vous portez à l’autre.
J’en suis émue mais, tout à la fois, je me retrouve dans un magasin de porcelaine, assez déboussolée.
En fait, en voyant le buste, j’ai pensé à vous « tiens, pour DHH ». Comme si l’on avait la chance de distribuer ce que l’on voit de beau aux gens que l’on aime.
c’est marrant ; je lis pablo 75 avec ses pronostics à la mords moi le noeud et je pense à un qui chaque fois qu’il y a le goncourt pronostique le mauvais candidat.
Reconnaissons le courage de celui qui ose pronostiquer. Qu’il se gourre systématiquement d’ailleurs, quelle importance ? Il n’y a que ceux qui ne font jamais rien qui ne se trompent jamais.
d’ailleurs cette jalousie des hommes politiques liée à l’incapacité de séduire femmes et belles et intelleigentes alliée à cet emploi incertain et loudingue du « vu que » et de « j’ai choisit ».
Tout inspire une méfiance ancrée et séculaire.
intelligentes […] lourdingues
la pente descendante est engluée de savon noir.
Writertainment, vous avez le sourire? Est-ce bien votre message? Le trismus se rencontre, rarement il est vrai, dans la clinique avancée du tétanos avec l’opisthotonos, méfiez vous des clous rouillés mais votre carnet doit être à jour, joli petit voilier, vous pratiquez? ça donne envie mais il fait un peu froid en Méditerranée en hiver.
@ Passou
« vous faites fi de la version Janet Baker/ sir John Barbirolli des Kindertotenlieder. Le problème, c’est qu’on est toujours inconsciemment et fanatiquement fidèle à la première version que l’on a entendue, celle qui nous a fait découvrir l’oeuvre et qui nous sert de modèle. Pas facile à déboulonner. »
Ça c’est vrai quand il s’agit de très bonnes versions. Il y a aussi la sensibilité aux voix, surtout féminines, qui est quelque chose de très mystérieux. Il y a des voix qui nous émeuvent et d’autres pas, sans qu’on sache pourquoi. Moi j’aime beaucoup Janet Baker en Bach (dans la Messe en si de Klemperer, par exemple) mais je ne la connais pas en Mahler.
À chacun de se faire son opinion. La version Baker-Barbirolli on peut l’écouter ici:
http://www.youtube.com/watch?v=VAk47DBj6B4
matinée insipide sur ce blog : rien de percutant. Tout a été dit hier soir avec pertinence.
Quarante ans qu’il dure le conflit catalans/ castillans et certain descendu de sa montagne avec sa vache à lait le découvre tel Pérette son pot.
Secouer le lait le transformera en beurre.
Saluto. Rien à se mettre sous la dent ce jour.
C’est inouï : être jaloux à ce point des gens de pouvoir c’est vouloir être en leur place non ? Avec casque et scooter à la clé.
Rose, cessez de faire l’oisillon qui sort la tête du nid même ça c’est insincère à votre age avec l’expérience qu’on peut vous octroyer des êtres et des choses, la vérité n’est pas utile et pas toujours utilisée, comme d’autres matières que l’on songe d’ailleurs à supprimer des programmes d’enseignement, la philo, la géo, l’histoire et bientôt l’histoire économique pour simplifier l’état de nos jeunes esprits et faciliter la marche du temps.
Ai rêvé ce temps nocturne, d’elle, vivant avec un ténor et lui faisant un troisième enfant et le laissant lui, l’infidèle à ses magouilles politiciens.
Pourquoi l’ai-je rêvée vivant avec un ténor me pose question.
Rien de grave.
On s’en fout.
Autant que des commentaires des Nuls qui reprennent pour pseudo tout ou partie de ce que tu écris à l’aveugle. Se prenant pour Hugo.
à ces magouilles politiciennes
ou de politicien.
Rose à présent l’oracle? Et que voyez-vous au travers des fumées?
Rhipsalis juengeri Barthlott and N.P. Taylor Bradleya 13 (1995)
Fruit – globose-truncate, c. 6 mm or more in diam., purplish to translucent greenish tinged dark maroon.
Distribution. Brazil (S Sao Paulo): epiphyte in seasonal Atlantic forest, c. 700-800 m altitude.
This new taxon is remarkable for its extremely slender, greatly elongated axes. In its vegetative habit it looks like a giant slender version of R. campos-portoana, but has differently coloured fruit. The plant was originally received from an amateur collector who had obtained it in Brazil without giving precise provenance data and claiming that it was the only Rhipsalis that never flowers! In fact, it must grow to 2 metres in length before beginning to flower and does so freely only when 3 metres of growth have been attained, expanding its flowers in late winter to early spring (in Germany). It is adapted to an epiphvtic habit on rather large trees, but its range and ecology remain poorly understood since it is not presently known from herbarium collections of wild origin, being too difficult to distinguish from its allies once pressed and mounted on the standard-sized herbarium sheet! However, what appears to be this plant was recently observed in habitat, sympatric with R. burchellii, at the Fazenda Intervales forest reserve, Mun., Sete Barras, Sao Paulo. Its purplish, grape-like fruits most nearly resemble those of R. burchellii, while its flowers are closer to those of R. campos-portoana, but we do not suppose it to be of hybrid origin for the reasons already discussed under R. ewaldiana sp. nov.
We name this remarkable new species, in great admiration, after the writer and scientist Ernst Junger, on the occasion of his 100th birthday in March 1995.
(Est-ce que quelqu’un connait Philippe Barthelet ?)
@ Marcel
« Je suis fort intrigué pas cette histoire de zéros non triviaux. Avez-vous quelques référence pour éclairer ma lanterne. »
Je parlais du « rôle des zéros non triviaux de la fonction zêta dans l’hypothèse de Riemann » comme exemple de ce qui est à des années lumière de moi, dont la limite en maths est la règle de trois. N’empêche que j’ai lu avec passion il n’y a pas longtemps le livre du mathématicien anglais Marcus du Sautoy « La Symphonie des nombres premiers », que je vous recommande vivement si le thème vous intéresse. Il donne très bien la sensation aux analphabètes de maths comme moi de ce qu’est le mystère fascinant des nombres en général et des nombres premiers en particulaire. On comprend aussi pourquoi tant de grands mathématiciens sont devenus fous.
« Depuis Pythagore et Euclide, une petite musique insistante empêche les mathématiciens de dormir : celle des nombres premiers (qui ne sont divisibles que par eux-mêmes) et de leur étrange distribution dans la suite des nombres » normaux « . Pour raconter les péripéties d’une recherche séculaire et expliquer ses enjeux, il fallait une plume capable de filer la métaphore et de camper les grands héros de l’histoire – Riemann, « Wagner » des mathématiques, Hilbert, virtuose incomparable, ou Ramanujan, jeune prodige indien sans aucune culture mathématique pour qui les nombres étaient des « amis personnels » -, mais aussi d’expliciter les mille applications potentielles d’une recherche on ne peut plus fondamentale. Un remarquable succès de vulgarisation. »
« La Symphonie des nombres premiers – Marcus du Sautoy.
On pourrait croire que la réédition d’un tel livre, consacré aux nombres premiers, est réservée aux mathématiciens ou aux férus d’arithmétique. On aurait tort, et on passerait à côté d’un essai construit comme un roman, dont les personnages s’appellent Bernhard Riemann, Carl Friedrich Gauss ou Alain Connes. À la manière d’un détective, l’auteur, professeur de mathématiques à l’université d’Oxford, enquête sur ces personnages qui ont tenté de percer les mystères de cette suite de nombres énigmatique. »
http://www.larecherche.fr/idees/livres/symphonie-nombres-premiers-marcus-du-sautoy-01-09-2011-81599
il n’est vital pour personne que vous veniez ici donner vos réponses
The Music of the Primes – Marcus du Sautoy
http://www.youtube.com/watch?v=PgqEaUT8Qo0
M. Court, l’histoire du viol de Rimbaud par des Communards, je dois l’avoir lue dans la biographie de Verlaine par Henri Troyat. A moins que ce ne soit dans la biographie de Rimbaud de Claude Jeancolas. Ne gardant pratiquement pas de livres chez moi, contrairement à vous, je ne peux vérifier à la source.
Mais remplacez » coeur volé » par « cul violé » dans le poème, et le crachat de caporal est plus parlant. Le reste itou…
writertainment, c’est bien qu’apparaisse un nouveau pseudo pour remplacer un disparu, rien ne se perd, ceci dit, une forme de question: tainment, en suffixe mais pourquoi? Vous écrivez si bien.
il n’est vital pour personne que vous soyez là.
Ici.
Non.
Au contraire ; en votre absence cesse de souffler une alternance pénible de chaud et de froid, un maelström violent et pernicieux.
On s’en fout royalement : pour un com passionnant des milliers inintéressants et répétitifs.
Un contre mille.
Vous râlez tout le temps.
Vous refaites le monde sans y rien changer.
Vous donnez ce que vous savez au compte-gouttes ; votre radinerie est incommensurable.
Vous passez votre temps en politique.
Vous n’agissez pas.
Vous parlez beaucoup.
Je vous trouve pesant.
12 tonnes.
J’ai nommé Philippe Barthelet hier si c en’est avant hier mais à force de ne s’occuper que de soi-même et de son très laid nombril on peut ensuite poser la question.
Mais qui connaît P. Barthelet.
Spécialiste de Jünger.
Pourquoi n’est ce lui qui a dirigé l’ouvrage de La Pléïade ?
Certaines choses sont, comme les forces, obscures.
rose dit: 10 février 2014 à 19 h 56 min
Rose, pas le temps de tout lire.
Et puis vous avez parfois le ventre si laid, effectivement.
Mais, mais, j’ai aperçu » l’homme au bout du pont ».
Sinon, l’approche comparée de Philippe Barthelet entre de Maistre et Jünger, à propos de la guerre, vous l’avez lue ?
(votre avis ne m’interesse pas spécialement)
Rose, vous lire est une aventure délicieusement laxative, tabernacle !
C’est la grosse grosse grosse crise !
Onésiphore de Prébois dit: 10 février 2014 à 14 h 40 min
John Brown, crétin des Alpes, il existe une version piano-chant des Kindertotenlieder donnée très régulièrement en récital. Renseigne-toi avant de raconter n’importe quoi.
gourance (ça arrive)
Il s’agit d’une étude comparée traduite par Ph. Barthelet.
M. Court, vous faites allusion au Rimbaud d’Enid Starkie?
Thierry, j’ai de nouveau regardé les photos de bateaux à Jakarta (et non pas Djakarta) et je confirme qu’elles sont affreusement banales.
Cela-dit je ne tiens pas à polémiquer cent-sept ans sur le sujet, comme aime le faire Christiane.
Chaloux, je me suis pas trompé, c’est bien un mi ?
Parce que j’ai l’impression que renato fait le malin. Je m’en fiche, d’ailleurs.
Ah les « pudiques » du lourdingue qui délèguent…
Bonne soirée
christiane dit: 10 février 2014 à 11 h 37 min
cela dit que ce qui éveille en nous irritation fait écho à quelque chose qui nous appartient et que le reste marque l’absence de points communs. Cela n’implique que la dissidence.
Pas le reste.
D’accord avec vous à 150 % sur l’insignifiance. Et sur les êtres de passage.
Bien cordialement à vous, bonne soirée
>des journées
comme je regrette que vous ne vous regardiez point ! Enfin, un jour, que je vous espère tardif, comme les vendanges, vous y serez contraint.
Vous c’est des pieds à la tête que vous êtes tout laid.
D’un moche à couper au couteau.
J’ai trouvé le mot et l’irritation qui l’accompagne ; c’est agitprop.
Ce genre de gens branleurs magnifiques qui agitent agitent agitent et ne branlent rien mais se font branler.
Des agitprop.
J’en ai un spécimen à proximité : nul à chier et qui se prend pour Montherland : futur facho de première catégorie, cégétiste à ce jour mais pour permettre l’avancée dans la carrière. Toujours je me suis méfiée, on comprend après pourquoi.
Du vent, du pipeau, de la branlette.
enfin, des journées, là où tu as un cheveu j’en ai mille. Le tien est gris et tout maigre, quasiment flagada sur ton crâne d’œuf. Les miens sont porteurs d’autre chose que de l’agitprop.
C’est vrai.
De l’impact de la chevelure sur le tempérament.
Comment c emot me revient au cervelet cela je l’ignore mais c’est le mot qui convient.
Métier : ou bien politicien ce qui expliquerait la jalousie envers Valls et les autres critiqués incessamment, la jouissance basse concernant les virées nocturnes d’un mou malhabile.
Ou bien journaliste.
Chez Libé. peut-être. D’où l’article publié il y a deux jours. Voir à ce sujet les Une satiriques des lecteurs. Peu solidaires. Pas solidaires du tout.
D’où aussi les questions posées sur les autres journaux Le Monde etc.
Diderot est chargé par Catherine II de Russie d’acheter des toiles à Paris.
Toiles aujourd’hui au musée de l’Ermitage.
Rose, on ne cherchera pas non plus ce soir ce que votre ventre énorme a ingurgité. ( mauvaises nouvelles de Nabila ?)
Elle est surprenante cette étude comparée entre de Maistre et Jünger à propos de « guerre ». D’un auteur parfaitement à moi inconnu. Adalbert Schiffknecht.
Elle éclaire tout au moins ce « In tempestatibus maturesco ». Et c’est pas rien.
Rose, ma religion m’interdit de vous souhaiter la pareille.
Vous avez penser à consulter ?
drôle les connections qui dressent un portrait. Ai lu ici il y a qq. jours que ceux qui focalisaient sur l’orthographe étaient des trous du cul.
Comment en filigrane lire l’autre.
clairement et je vais arrêter là : je ne supporte pas les agitprop.
Pire, je les exècre.
Ils m’insupportent.
Un matin, il y a plusieurs mois, j’ai eu raison.
L’intuition a prévalu sur la raison à plusieurs mois d’intervalle.
Damned.
S’y fier.
15 jours d’absence, rose squatte encore et toujours.
Plaie numérique.
Bonne nuit, Rose.
Il me semble que votre roman personnel vient encore aujourd’hui de s’enrichir d’un chapitre. Pas des plus glorieux.
J’espère que votre harceleur (celui dont vous nous avez tant fait d’histoires) saura se montrer tendre et aimant. Et courageux, surtout, vu le tableau.
Avec les femmes, tout est question de cycle !
@ M.Court / 10 février 2014 à 18 h 25 min
Merci.
Il n’y a pas que les femmes, Jacques.
On l’ignore souvent (je ne sais pas si c’est le cas de Pablo75), mais il arrive qu’on donne les « Kindertotenlieder » de Mahler dans une version pour le piano. Il s’agit évidemment d’une réduction de la partition pour orchestre, puisque Malher avait initialement conçu son oeuvre pour l’orchestre. Compte tenu de la beauté et de la valeur expressive de la version pour orchestre, la version avec piano est d’un intérêt secondaire. Les enregistrements en sont d’ailleurs peu nombreux.
(et ce n’est pas un hasard si je n’ai pas cru opportun d’avancer une spécialiste…)
alors c’est sûrement pas de la nitroglycérine d’ailleurs t’en parles comme d’un truc qui pète sans avoir besoin d’être secoué
Onésiphore de Prébois dit: 10 février 2014 à 23 h 03 min
Si tu l’avais su ce matin…
Mais quel navet, ce Colombet…
rose dit: 10 février 2014 à 18 h 01 min
peut-être que cela le rend heureux
Pas croyable… Averti dans tous les domaines, une mémoire extraordinaire pire que Truffaut, mathématicien confirmé… Je lui ai expliqué cent cinquante mille fois qu’un DVD non vérifié n’existe même pas… Et naturellement je suis complice ! Je lui passe des films…
« un truc qui pète sans avoir besoin d’être secoué »
Si c’est un happy hands support group à la J.Cage je vais demander une paire de cymbales à l’accessoiriste…
rose dit: 10 février 2014 à 18 h 03 min
vous vivez à la bibliothèque nationale ?
Ca serait bien… Je pourrais courser les autodidactes comme dans Jean-Sol…
J’ai simplement fait construire en zone inondable… C’est très bien après on n’excite plus les convoitises… Le bouquin n’a pas flotté comme beaucoup de choses, mais quelques heures d’humidité aussi saturante suffisent à les gâter. Et pourquoi il était en bas je ne sais plus… Peut-être que j’étais puni !
Pablo75 dit: 10 février 2014 à 19 h 30 min
« La Symphonie des nombres premiers – Marcus du Sautoy.
Merci pour le tuyau, Pablo.
c’est drôle vos leitmotiv
drôle, ah ça t’es drôlement gentille quand tu veux.. drôle genre à mous rires de rire.. tellement mous qu’il leur faut de l’aide pour se tenir les côtes..
Triolet en anglais de lavabo
I want to go in your bedroom,
But your mother looks every where.
I ask the help of Leo Bloom,
I want to go in your bedroom.
But Bloom is out for a boom,
I shall not see your pretty ware.
I want to go in your bedroom,
But your mother looks every where.
Jeunesse
Les souvenirs de ma jeunesse
Tapissent le fond de mes yeux.
Ils reviennent à moi sans cesse,
Les souvenirs de ma jeunesse.
Elle fut tant enchanteresse,
Que j’en oublie à être vieux.
Les souvenirs de ma jeunesse
Tapissent le fond de mes yeux.
Jean Calbrix, le 11/02/14
Le syndicalisme français ? vulnérable et reconnaissant … comme Ernst Jünger !
Tout syndicaliste connaît d’anciens responsables nationaux qui doivent serrer les fesses à l’idée que ce grand monsieur de l’UIMM, apeuré de faire de la prison ferme, essaye de monnayer sa peine en lâchant les noms des syndicalistes corrompus, toutes centrales concernées.
Pour ceux qui ne le savent pas, le patronat arrose avec tendresse les dirigeants syndicaux pour « fluidifier » les relations sociales.
Naturellement, le gouvernement a fait de même avec les entreprises plus ou moins nationalisées. Cela a été le cas, par exemple, à l’ex EDF-GDF et son syndicat majoritaire. Le marché du gouvernement, au plus haut niveau, était « Tu me laisses faire mes réformes et je te laisse gérer tranquillement tes organismes sociaux (CCAS et CE), n’oublie pas de prendre ta commission au passage. »
Cette corruption, ces privilèges, étant bien connus, et de longue date, étonnez-vous que, dans ce pays, le taux de syndicalisation soit extrêmement bas. Et que les négociations sociales soient une comédie…
Naturellement, la Justice condamne un des généreux donateurs, pour l’exemple, un Bouc Emissaire rigolard, à de la prison ferme.
Tout va bien. La Règle est sauve. Dormez, bonne gens ! Continuons le combat ….Tous ensemble, tous ensemble !!!
Père Marcel,
Si ce n’est déjà fait, lis le livre « Merveilleux nombres premiers » de J.P. Delahaye chez Belin sorti en 2000 et mis à jour en 2013 pour faire le point sur les connaissances actuelles sur les nombres premiers. J’avais lu ce livre à sa sortie. Bon niveau et accessible à tout curieux déterminé.
« Cette nouvelle édition a été actualisée et complétée par l’auteur qui a intégré de nombreux résultats acquis au cours des dix dernières années sur le sujet. »
Ce cher Gattaz, patron du MEDEF, rappelle à NYC quelques évidences, manifestement incomprises par ces têtes d’œufs socialistes qui gouvernent sans compas de route : un chef d’entreprise cherche à développer son activité, à augmenter son chiffre d’affaire, à gagner de l’argent, à investir pour le futur. Il cherche à réussir…et il embauchera seulement lorsqu’il pensera que c’est bon pour l’avenir de son activité.
Un chef d’entreprise ne pense pas à la France et à son président, aux chiffres du chômage et à la popularité de François Hollande, il pense à son entreprise. Exiger des « contreparties », alors que le salut de l’emploi passe par les entreprises, est une aberration économique et une stupidité sans nom !
je me suis gouré : ce doit être cyril hanouna ce type agitprop un mec à faire rire les frustrés. Les autres ne rient pas. Ils s’écarquillent les mirettes. Nous avons trop d’éducation.
gourée
qu’inventer d’autre que la zone inodable
enfin toujours se référencer aux enfers et jamais au calme ou à la volupté
de la poudre aux yeux
des alouettes en brochette
inondable
je préviens mes élèves aujourd’hui des méthodes inavouables entreprises par de vieux schnocks séniles sur leurs réseaux sociaux
les syndicalistes cela fait belle lurette que l’on est au courant de leurs privilèges : il suffit de voir françois chérèque t’as tout compris : j’y suis j’y reste. Je négocie toujours du bon côté des patrons. On n’a pas besoin de toi pour le savoir ça.
Mahler à toi.
à moi fraises des bois.
>djedla
je ne sais pas qui vous êtes mais étonnamment, je ne veux pas le savoir.
Bon vent
Complice, je vais y réfléchir mais je crois bien que c’est une position dans laquelle je ne suis jamais.
Au grand jamais.
Bonne journée, je vais travailler moi.
Sur le thème de « Amazon, premier libraire de France d’ici à quelques années », la « variation » d’Eric Chevillard ce matin: « Une librairie dijonnaise a fermé, hier, victime de son archaïsme : elle n’a pas su comprendre les évolutions du métier, diversifier son offre, l’ouvrir au petit électroménager, à la parapharmacie et à la lingerie fine. Car enfin, il serait temps pour les libraires de l’admettre, l’époque change, ils ne sauveront leur commerce que s’ils renoncent à vendre des livres ».
Continuer dans l’archaïsme qui consiste à considérer le « livre » comme un objet « sacré » est suicidaire : un livre c’est un produit comme un autre ! Réveillez-vous !!!
(…commander chez Amazon « Le portier des Chartreux ou les Mémoires de Saturnin », en même temps que de la lingerie fine … mmmmmh !…)
rose dit: 11 février 2014 à 7 h 29 min
Rose, sur Jünger, il y a deux ouvrages dispo en partie sur le net: cette biographie de Julien Hervier « dans les tempêtes du siècle » ainsi qu’un dossier Ernst Jünger, collection dossiers H » sous la direction de Ph. Barthelet.
C’est instructif. Peut-être pas pour des enfants de l’âge de vos élèves.
Sauf à ce qu’ils lisent Schpoenhaueur, Joseph de Maistre, Heiddegger, et bien sûr, pleins de gratitude en exégètes de la bible; mais cela allait de soi, en lisant ça et là ce qu’écrit Jünger, non ?
Toutefois, il y a des considérations de Jünger qui sont tout à fait transposables, de nos jours, hors état de guerre militaire. Pour cela, il ne faut pas être prof, pépère finalement, comme vous.
Certes c’est ( ça peut, idéalement, ça devrait être) beau un regard d’enfant, une certaine naïveté, une légèreté, un regard neuf au monde.
Enfin tout ce qu’il n’y a pas dans cette « capacité d’émerveillement face à la découverte de la flûte à champagne »
Comme distributeur-de-bonnes-nouvelles- matinales JC suffisait largement. Si, en plus, Pablo75 s’y met…
… une autre ruée vers…
cSdM,
Vous n’arrivez pas au cou de pied de Renato, ni à la cheville de Pablo, et je sens à peine votre tignasse clairsemée frottailler vainement mon mollet : c’est pour dire …!
Enfin une bonne nouvelle, Pablo.Moins déprimant que les chevillardises .
Cette nuit, en parcourant le blog régionaliste de Lucien Milly, « mon village à l’heure Heidegger » j’apprends qu à Villedieu- les –poêles, dans la Manche, un commerçant qui périclitait en vendant du petit électro- ménager a décidé, devant le succès du rayon livres de poche de la Maison de la Presse située juste en face son magasin, prés du monument aux morts, ce commerçant astucieux a donc décidé de supprimer le rayon des aspirateurs et celui des cocottes minute pour disposer de plusieurs rayons offrant un ensemble d’ essais philosophiques internationaux publiés par des éditeurs d’origine française (traçabilité vérifiée ) , des récits de voyage dans la France intra muros , ainsi que quelques traités d’économie traitant des différentes manières de sortir de la crise..
un livre c’est un produit comme un autre ! Réveillez-vous !!!
si seulement c’était vrai au moins il serait autrement défendu..toujours a dormir au fond de la classe prés du radiateur et tu rêves jicé
J’apprend (par la bande) que plusieurs échoppes de haute tenue, sises rue Saint Denis à Paris, viennent de changer d’offre de produits commerciaux en proposant à des prix défiant toute concurrence des bouquins excessivement craquants.
On trouve, dans un environnement propre aux décharges spirituelles libératoires -lumières tamisées, divans profonds, accueil discret- une tapée d’ouvrages remarquables : « Mysticisme solitaire, mode d’emploi » de Daniel Rops, « Pour un jihad bourgeois » de Mouloud el Qatari, « La Shoah pour les Nuls » de Dieudonné M’Voila M’Voila, « J’enfile des perles depuis tout petit » d’Arnaud Lebaveux, un avocat célèbre devenu ministre.
La France, et ses petites entreprises, se redressent ! Excellente initiative de changement …
D. dit: 10 février 2014 à 22 h 37: « Il n’y a pas que les femmes, Jacques. »:
Si vous avez votre cycle de menstruation, D.burné, c’est que votre asexualité est de surcroit à double genre.
tu te prends trop pour le client normal jicé
essaie de prende de la hauteur vontraube..tire sur le manche a balai..tu verras tout te paraitra tout petit..except the sun
précision à propos de 18h25 hier : je n’ai pas de haine envers ce MCourt, non, je le trouve seulement pédant, prétentieux, hautain, méprisant envers ceux ou celles qui ne pensent pas comme lui avec un manque d’humour flagrant ; il me fait penser à ce moine qui dans le film « le nom de la rose » voulait interdire le rire… c’est pour cela que je le trouve un peu MCourt sur pattes, hihihi
« Au total, 434 salariés sont concernés par ces fermetures, sur les 1.200 que comptait le groupe au moment de sa mise en liquidation. »
Notre petit soldat de Nota a t-il toujours droit au Chapitre ?
Thierry, D. a ses périodes de fécondation mais il ne veut que vous comme inséminateur !
« un livre c’est un produit comme un autre ! Réveillez-vous !!!
— si seulement c’était vrai »
« Satisfait ou remboursé. »
Les pauvres gens pourraient rapporter les rossignols qu’ils se sont fait fourguer au lieu de les cacher derrière un bouquin de cul.
Onfray, Minc, Y. Moix…
Constantin Cavafy avait Marguerite Yourcenar pour traductrice en langue française.
Marcel peut-être pour les deux poèmes inédits de Sappho ?
ἀλλ’ ἄϊ θρύλησθα Χάραξον ἔλθην
νᾶϊ σὺν πλήαι. τὰ μέν οἴομαι Ζεῦς
οἶδε σύμπαντές τε θέοι· σὲ δ᾽οὐ χρῆ
ταῦτα νόησθαι,
ἀλλὰ καὶ πέμπην ἔμε καὶ κέλεσθαι
πόλλα λίσσεσθαι βασίληαν Ἤραν
ἐξίκεσθαι τυίδε σάαν ἄγοντα
νᾶα Χάραξον
κἄμμ’ ἐπεύρην ἀρτέμεας. τὰ δ’ ἄλλα
πάντα δαιμόνεσσιν ἐπιτρόπωμεν·
εὐδίαι γὰρ ἐκ μεγάλαν ἀήταν
αἶψα πέλονται.
τῶν κε βόλληται βασίλευς Ὀλύμπω
δαίμον’ ἐκ πόνων ἐπάρωγον ἤδη
περτρόπην, κῆνοι μάκαρες πέλονται
καὶ πολύολβοι·
κἄμμες, αἴ κε τὰν κεφάλαν ἀέρρη
Λάριχος καὶ δή ποτ᾽ ἄνηρ γένηται,
καὶ μάλ’ ἐκ πόλλαν βαρυθυμίαν κεν
αἶψα λύθειμεν.
[. . .]
Oh, not again – ‘Charaxus has arrived!
His ship was full!’ Well, that’s for Zeus
And all the other gods to know.
Don’t think of that,
But tell me, ‘go and pour out many prayers
To Hera, and beseech the queen
That he should bring his ship back home
Safely to port,
And find us sound and healthy.’ For the rest,
Let’s simply leave it to the gods:
Great stormy blasts go by and soon
Give way to calm.
Sometimes a helper comes, if that’s
The way Zeus wills, and guides a person round
To safety: and then blessedness and wealth
Become one’s lot.
And us? If Larichus would raise his head,
If only he might one day be a man,
The deep and dreary draggings of our soul
We’d lift to joy.
C’est vrai que lorsqu’on voit certaines lampes on se demande qui peut bien les acheter, et pourtant…
je n’ai pas de haine envers ce MCourt, non, je le trouve seulement pédant, prétentieux, hautain, méprisant envers ceux ou celles qui ne pensent pas comme lui avec un manque d’humour flagrant (Ciboulette)
Ce n’est pas de la haine en effet ; on est seulement juste au bord.
ἀλλ’ ἄϊ θρύλησθα Χάραξον ἔλθην
νᾶϊ σὺν πλήαι. τὰ μέν οἴομαι Ζεῦς
οἶδε σύμπαντές τε θέοι· σὲ δ᾽οὐ χρῆ
ταῦτα νόησθαι, (Jacques Barozzi)
Si ce n’est pas un copié-collé, auriez-vous l’obligeance de m’indiquer le nom du logiciel ?
à Onésipasiphore : pas de la haine qui est un sentiment violent, juste du ressentiment bien senti, différence
« Les incendies et les caillassages de bibliothèques, selon Denis Merklen, ne sont donc pas l’œuvre d’individus extérieurs à la communauté nationale, mais de citoyens qui entretiennent un rapport conflictuel avec les autorités publiques et les institutions qui leur sont associées. En ce sens, ils ne peuvent être compris que dans le cadre d’une étude de la “politicité” contemporaine des classes populaires – une notion permettant de ne pas réduire ces dernières à leurs déterminants sociaux et économiques, mais de les envisager au contraire comme des acteurs politiques à part entière. »
Rien de pire qu’un sociologue pour éteindre un incendie !
« auriez-vous l’obligeance de m’indiquer le nom du logiciel ? »
Le voici
Deux poèmes inédits de Sappho
Ou peut-être ici ?
Pourquoi brûle-t-on des bibliothèques en France depuis 2000 ? Enquête et réponses du sociologue Denis Merklen. t.co/B9ZjoEhrug
Bon, JB, je m’emmêle les pinceaux. Voyez le Tweet en haut à droite !
Belle attaque de l’article sur Sappho.
An “Oxford secret” is supposed to be a secret you tell one person at a time.
L’heureux temps où on pouvait être sûr de n’avoir devant soi que deux oreilles.
Ou plus banalement :
http://larepubliquedeslivres.com/deux-poemes-inedits-de-sapho/
Je ne suis pas doué, renato, merci.
Les librairies ferment, on brûle les bibliothèques…
A qui profite le crime ?
Marcel, à quand « Mon cadavre chez Amazon » ?
« Pourquoi brûle-t-on des bibliothèques en France depuis 2000 ? »
Les bibliothèques, ça sert à rien ! Et en plus, ça brûle super bien …
« the heavy and rare word βαρυθυμία – “weightiness of spirit” »
Ex.: le ciel gris de ce jour m’affecte d’une sorte de barythymie.
Avoir le coeur lourd est probablement la traduction la plus simple.
(Il ne vous a pas échappé, Jacques, que la pesanteur se dit Baros, vous en êtes à mille lieux, alléluia!)
Analphabète de banlieue….. dit: 11 février 2014 à 10 h 41 min
pour illustrer comment verser dans la facilité il faut savoir payer de sa personne
« Satisfait ou remboursé. »
toi ça te coute toujours la peau du cul zouzou
A qui profite le crime ?
..putain si on appliquait ce principe a ceux qui font semblant d’y croire..ma parole même lassouline est en taule..en taule? et alors!
« toi ça te coute toujours la peau du cul zouzou »
En Allemagne, j’y laisse mon Lederhose et ressors dans la dignité.
« C’est vrai que lorsqu’on voit certaines lampes on se demande qui peut bien les acheter, et pourtant… » (renato).
On va se mettre d’accord.
Aujourd’hui, plus de critique du gouvernement.
si tu vas enseigner à nos chere têtes blondes dans cette tenue copé ne te serrera plus jamais la main
je n’ai pas de haine envers ce MCourt, non, je le trouve seulement pédant, prétentieux, hautain, méprisant envers ceux ou celles qui ne pensent pas comme lui avec un manque d’humour flagrant (Ciboulette)
Quand les interventions de Ciboulette égaleront celles de MC Court en pertinence et en courtoisie, on en reparlera.
Jacques Barozzi dit: 11 février 2014 à 10 h 31 min
Je me suis mal exprimé. C’est de logiciel de grec ancien que je parlais. Mais sans doute s’agit-il d’un copié-collé.
« si tu vas enseigner à nos chere têtes blondes dans cette tenue copé ne te serrera plus jamais la main »
Ce qui gêne notre nouveau Tartuffe, c’est les poils, qu’il ne saurait voir. Pas de problème avec u., il est glabre comme César !
« Mais sans doute s’agit-il d’un copié-collé. »
Voire même de faux inédits ?
Quand les interventions de Ciboulette égaleront celles de MC Court en pertinence et en courtoisie, on en reparlera. (mézigue)
Quand les modérateurs de ce blog feront le minimum de travail qu’on attend légitimement d’eux, c’est–à-dire de sucrer systématiquement les commentaires méprisants, injurieux ou abusivement agressifs à l’égard d’autres intervenants, les échanges n’y perdront sûrement pas en intérêt.
Touite
Une réflexion de Staro, médecin et littéraire:
Ce que m’a appris le double travail qui a été le mien, qui fut d’une part d’apprendre à soigner les malades et d’autre part à comprendre des textes, c’est l’importance de bien distinguer les choses: il ne faut pas chercher à faire des diagnostics dans les œuvres littéraires. Et l’on ne soigne pas les malades avec de belles paroles. Il faut trouver le moyen précis, matériel, exact qui réponde à la situation de leur organisme. On doit donc essayer de concilier la charité d’un accueil et la précision d’une analyse. Et je crois que ce ne sont pas des attitudes contradictoires pour autant qu’elles sont adoptées dans des situations qui les légitiment. Mais il faut à chaque fois savoir où l’on se trouve et en face de quelle réalité environnante. Savoir en quelque sorte lire l’attente des autres, ou peut-être leur désarroi, et le moyen de compenser une ignorance, ou de récompenser une curiosité.
« Pas de problème avec u., il est glabre comme César ! » (JBa)
L’Asie tousse.
Mais le préjugé aurait pu être pire.
In mediam res, l’honneur est sauf.
« Quand les modérateurs de ce blog feront le minimum de travail qu’on attend légitimement d’eux, c’est–à-dire de sucrer systématiquement les commentaires méprisants, injurieux ou abusivement agressifs à l’égard d’autres intervenants, les échanges n’y perdront sûrement pas en intérêt. » (Onésime de Grosbois)
Oh, que si !
Qu’est ce qu’on s’ennuierait si les vopos supprimaient arbitrairement injures, agressions, et mépris envers les blaireaux* !
*ne te sent pas visé, Jambrun, ce n’est qu’une rumeur …
@ u. dit:11 février 2014 à 10 h 51: Les Ledehosen, courts et en daim, sont uniquement portés en Bavière et dans le Tyrol autrichien. D.bile et JC, eux, pensent que « tous les germanophones » sont habillés comme dans une scène de chasse en Bavière. Un peu comme si les étrangers pensaient, que tous les Française portent des coiffes bretonnes et, les Français, des bérets basques. Pour ce qui est des pantalons longs de cuir, c’est une tenue propre à tout le monde.
« D.bile et JC, eux, pensent que « tous les germanophones » sont habillés comme dans une scène de chasse en Bavière. »
Jambrun… retiens moi !
Clopine, apercevez-vous Clopin sur ces images ?
Jacques Barozzi dit: 11 février 2014 à 11 h 50 min
« Clopine, apercevez-vous Clopin sur ces images ? »
Jacky,
veux tu dire qu’il seraient … séparés ? Et que nous pourrions récupérer les morceaux épars de ce couple mythique, et mité ?
« Les Ledehosen, courts et en daim, sont uniquement portés en Bavière et dans le Tyrol autrichien. » (TKT)
Ce n’est pas mon expérience parce que je suis snob et porté sur le look ethnique.
En laissant il y a deux semaines mon Lederhose dans une librairie de la Friedrichstraße (encore des Suhrkamp), je n’ai du reste croisé que des regards amicaux.
Le Français en slip est aujourd’hui une imago familière chez nos Européens.
Et outre-atlantique.
Le très très large sourire d’Obama tendant à main à notre François ne s’explique pas autrement.
(Marcel, je viens de réceptionner ton cadavre normand et commence sans tarder l’autopsie…)
« veux tu dire qu’il seraient … séparés ? »
Ne rêve pas, JC !
Clopin est juste venu rendre un dernier hommage à Cavanna, qui a été incinéré au Père-Lachaise…
Le Français en slip est aujourd’hui une imago familière chez nos Européens
zouzou à la manoeuvre du calçon..c’est un pro épicétou
qui a été incinéré au Père-Lachaise…
en plein paris..ça pollue moins qu’un vouvouzela pendant que cheuloux joue du satie, mais presque
pour un écolo je ne le félicite pas
« C’est vrai que lorsqu’on voit certaines lampes on se demande qui peut bien les acheter, et pourtant… » (renato).On va se mettre d’accord.Aujourd’hui, plus de critique du gouvernement. Etc
@ u: Dans les années 80, la mode des vestes de daim bavaroises ou tyroliennes, fut adoptés par les shicki-micki, hors de la Bavière, jusqu’à la Hansastadt Hamburg, HH. À HH, dans cette tenue Ländlich Schick, on sentait le mauvais regard des Hanséates sur soi. Cela rappelait des mauvais souvenir, peut-être ? Pas bien vu, non plus, outre-atlantique, du temps où ceux qui avaient vécu la Shoah et fuient l’Allemagne, étaient encore relativement frais. J’attends, Phil qui est cosmopolite et que je suppose assez BCBG, pour nous parler de la mode du daim, sur les fesses et sur le dos. Rien à voir bien entendu, avec le cuit porté par les S&M et les S&M néo-nazis, voir ceux là même gays et rêvant de la SA. D.bile, assez naïf et jamais vraiment sorti de son village familiale, ne peut imaginer que des néo-nazis puissent être homosexuels. Cet homme là pense comme une commode à tiroirs, la vie lui semble compartimentée et peu étanche. Il imagine aussi, que les homosexuels veulent s’habiller en femme et pensent en femme. Bref, que les homosexuels n’aiment pas les hommes, mais les entre-deux. Comme il est menstrué (son aveu), comme il est asexué (dieu merci pour les Autres), on peut se demander quelle est sa tenue quand il fantasme ? JC, qui utilise aussi des pseudos féminins, me semble un peu perdu.
D.boussolé devrait lire « Les Chroniques Achriennes », Renaud Camus sait de quoi il parle…
Ce n’est pas mon expérience parce que je suis snob et porté sur le look ethnique
..rien de ce qui calçonne ne t’es étranger
von traube quand tu mitrailles napalmes et agent oranges comme ça dédé sais tu que tu tues probablement aussi des femmes et des enfant..hach la guerre, grosse bonheur ! disait ernst
Bouguereau, cesse* de caricaturer « les Allemands mit einen perfekten Kinderstube », comme les Jüngers. Ils faisaient parti de ces Bildungsbürger de haut-niveau, dont le français était une des portes d’entées dans les salons la Hochadel et de la moyenne Adel.
* Il y a des gens avec qui j’emploie volontiers le tutoiement, d’autres qui me semblent être des hooligans aux crânes rasés.
Jünger en Pléiade, Genevoix toujours pas. Promesse non tenue par les gens de Gallimard. Je m’en fiche parce que les livres magnifiques du grand décizois décisif n’ont pas besoin de ce Parnasse pour être tout en haut des Lettres françaises. Mais tout de même les deux écrivains pourraient comparer leur bestiaire pacifique s’ils étaient réunis. Tous deux furent blessés (fort opportunément pour Jünger qui vit, comme ce fut le cas pour Hitler, toute son unité anéantie lors d’un combat sanglant alors qu’il était au repos) aux Èparges.
Si les récits de Genevoix sont des hymnes à la simplicité de la noblesse de l’homme dans les pires souffrances, et ceux de Jünger écrits par un fabuleux styliste impeccable dans la traduction de l’effroi (on sent quand même le dandy derrière), les deux sont terriblement beaux à lire.
Je ne saisis pas bien pourquoi le billet ne fait pas passagère mention du livre que Maris a consacré aux deux expériences guerrières…
Ce qui est drôle (pour moi), c’est qu’un chanteur pacifiste comme Neil Young s’est fait connaître par ces paroles de l’une de ses chansons : « It’s better to burn out than to fade away. » C’est étrange car elle semble pompée directement sur l’une de Jünger : « Mieux vaut s’abîmer comme un météore dans une gerbe d’étincelles que s’éteindre à petit feu vacillant. »
Il y a beaucoup à parier que les artistes américano-canadiens ne lisent plus du tout la littérature classique française.
Supériorité du Sturm und Drang allemand sur le doux cours du fleuve tranquille du romancero français ?
Immer.
La question demeure
Dans quelle étagère ?
Nostalgie, nostalgie !
http://www.huffingtonpost.fr/2014/02/11/mort-shirley-temple-actrice-diplomate_n_4765325.html?utm_hp_ref=france&ir=France
Huit décénnies plus tôt !
Vous mollissez, là, les partisans du « national social ».
«Nous avons quatre enfants et nous nous sommes interrogés sur cette question. Les enfants sont environnés d’images de corps plus ou moins dévêtus, dans la publicité, sur les abribus, sur les couvertures de journaux people. Ces images sont souvent trafiquées, tronquées, modifiées par la chirurgie esthétique ou par Photoshop. Nous avons voulu leur proposer un regard plus juste sur le corps. Nous montrons des personnes issues de leur entourage ou de leur imaginaire. Et surtout nous le faisons avec humour. Nous dédramatisons!»
Ils veulent dédramatiser quoi, au juste, les parents de ces enfants, auteurs de ce livre » tous à poil » ?
Le naturisme ?
Bon appétit !
« JC, qui utilise aussi des pseudos féminins, me semble un peu perdu. »
J’en connais qui sont encore plus perdus …. hélas, dans leur vie réelle, hurk hurk !
(je dirai pas les noms, c’est mon côté black mail)
Jacques, votre curiosité est insatiable ! Oui, on voit Clopin sur le film. En tout petit. Au moment de la montée des marches, quand les employés des Pompes Funèbres hissent le cercueil, le personnage le plus à gauche des marches, en bas, qui prend une photo, puis se déplace, sac vert pomme à l’épaule et casquette irlandaise. Et vous voilà bien avancé.
des journées entières dans les arbres
C’est mieux à poil que tout habillé !
de 1:01 à 1 : 08 environ : 8 secondes de bonheur !!!
Vu Clopine, j’avais craint que ce soit l’homme en robe rouge !
Et maintenant on veut voir la photo prise par Clopin !
Né en 1922, j’ai eu la chance, comme pédophile amateur, de faire sauter Shirley Temple sur mes genoux : adorable enfant ! quel souvenir de cinéphilie active !
Un peu plus tard, je m’engageais résolument dans le vice, ma vie fut un enfer. Attiré pour faire le mort dans une partie de bridge à Buckingham*, je fus violenté par Indira Gandhi, Golda Meir et Margaret Thatcher. Dans le même après-midi ! (* j’échappais de justesse à la sœur de la Queen, en partant)
Par bonheur, Raquel Welch me raccompagna à l’hôtel, où m’attendaient Sarah Bernhard, Elizabeth Taylor, Marie Curie et Angelina Jolie.
Quelle journée…!
des journées entières dans les arbres nous donne un coup d’esCopéte i.e. d’épée dans l’eau.
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