de Pierre Assouline

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La République des livres
Extension du domaine de l’humanisme à la photographie

Extension du domaine de l’humanisme à la photographie

Si nécessaire, Willy Ronis (1910-2009) justifierait à lui seul l’extension du domaine de l’humanisme à la photographie. Bien sûr, il ne fut pas le seul : Doisneau, Izis, Boubat, Brassaï… Comment définir ce courant qui ne fut pas une école ni même un mouvement ? Disons un mélange de réalisme social et de poésie du quotidien, qualifié de « réalisme poétique ». Ses principaux représentants (dès avant-guerre avec Marcel Bovis et d’autres) voulaient donner à voir l’infiniment humain en tendant à la société un miroir fraternel, au risque d’être taxés de « mièvrerie » ; ils privilégiaient la part du rêve tout en reflétant un imaginaire d’après nature qui fit son miel des mille et un incidents de la vie quotidienne ; elle était vécue comme un spectacle permanent et gratuit qui porte à l’optimisme malgré les difficultés de la vie ; on ne s’étonnera pas de les retrouver le plus souvent engagés à gauche ou parmi les chrétiens. On retrouve cet univers dans l’album Le Siècle de Willy Ronis (426 pages, 65 euros, éditions terre bleue) de Françoise Denoyelle.

Tout le livre, qui s’appuie sur une enquête rigoureuse dans les riches archives du photographe, semble conduit par un invisible fil d’Ariane. Ou plutôt un fil bien rouge : la naissance, l’épanouissement et la fidélité d’une conscience sociale. Lecture de Gorki, premiers reportages sur les grèves ouvrières, participation aux réunions de l’Association des écrivains et artistes révolutionnaires avec Boiffard, Cartier-Bresson, Chim, Capa, Man Ray, Kertesz, Germaine Krull, Eli Lotar, Gerda Taro, Brassaï… Le 14 juillet 1936 est son premier reportage d’envergure. Il n’a pas attendu la commande pour le réaliser. De toute façon, il sera photographe indépendant. Cette manifestation, il  devait en être, voilà tout, animé du romantisme prolétarien du film de Jean Renoir La Vie est à nous. Roness dit Ronis est né en 1910 à Paris dans une famille juive émigrée d’Odessa et de Kaunas. Père ouvrier retoucheur chez un portraitiste mondain, mère professeur de piano. Pour ses 16 ans, il reçoit un Kodak à soufflet 6,5 x 11 cm. C’est tracé… Universitaire et historienne de la photographie, l’auteur a travaillé sur le statut de l’image sous le Front populaire et sous le régime de Vichy, et sur le développement de leur marché entre les deux guerres. Autant dire qu’elle est là parfaitement à son affaire. Tous les Ronis y sont outre le photographe : le campeur, l’alpiniste, le skieur, l’amoureux de Belleville, l’homme à plume… Ah, Belleville Ménilmontant (Arthaud, 1954) commis avec l’ami Mac Orlan, un album qui a beaucoup fait pour que le fantastique social d’avant-guerre se métamorphose en pittoresque désuet, ce qui fut reproché à la photographie humaniste. On le suit pas à pas, jour après jour, avec une grande précision et une foule de détails, dans ses voyages, ses rencontres, ses doutes, ses désarrois, et ses repas, jusque dans ses plus grands regrets : n’avoir participé ni à la guerre d’Espagne ni à la Résistance –sans qu’on sache vraiment pourquoi. La postérité dira s’il était un artiste, mais on sait déjà que c’était un témoin. Grèves à la Snecma, mineurs polonais à Lens, et surtout la vie comme elle va au coin de la rue. Certains portraits portent son empreinte : Django Reinhardt en 1945, son frère Nin-Nin noyé dans la pénombre en second plan ; Jacques Prévert, pipe plutôt que clope, qui n’appartint pas qu’à Doisneau ; la trogne arcimboldesque de Fernand Léger ; l’avant-bras musculeux de Georges Carpentier ; et puis André Lhote encadrant un paysage d’Apt pour se l’approprier. Il travailla aussi bien pour Life et Vogue que pour L’Humanité ou Regards, le magazine illustré du PC. Et son reportage de mode pour les Lettres Françaises, agrémenté d’un long papier d’Aragon sur « L’art de prendre une photo pour les Lettres Françaises », est assez piquant. Comme le sont ses photos en couleurs : elles donnent l’impression d’avoir été prises à regret, comme des noir et blanc auxquelles on aurait rajouté au laboratoire une touche de couleur, mais une seule, comme cette rue Tholozé (1956) dont seule la devanture de la cordonnerie apparaît en rouge. C’est la France d’autrefois, une Atlantide engloutie celle des carcasses qui fument dans la cour des abattoirs de la Villette au petit matin, celle des vignerons de Cavignac aux prises avec le pinard du midi, celle d’une époque où le principe de précaution n’empêchait pas les patineurs de glisser sur le lac gelé du bois de Boulogne. Les découvertes y côtoient les icônes, plus nombreuses qu’on ne l’imaginait en pénétrant dans son univers. Ses photos les plus célèbres, et l’essentiel de son œuvre, il les réalisa entre la Libération et 1960, bien qu’il ne cessa jamais de photographier de son adolescence à sa toute fin. Cesse-t-on jamais de regarder ? Il travailla pour la SNCF sur le retour des prisonniers, aussi bien que pour la régie Renault. Quiconque l’a rencontré ne fut-ce qu’une seule fois a été frappé par son extrême courtoisie, la douceur de son sourire, sa bienveillance naturelle, l’optimisme de sa vision des choses, et son hypermnésie pour la moindre de ses prises de vues. Quasi-centenaire, toujours communiste dans l’âme (même s’il avait rendu sa carte du PC vers 1965), il continuait à arborer une allure de jeune homme.

« L’œuvre de Willy Ronis, sa quête de vérité dans le familier et l’universel, dans ce qui émeut et interroge, retient beaucoup et donne l’essentiel, traduit une plénitude, un  calme bonheur assez étranger à l’homme toujours inquiet et que la vie malmenât plus que beaucoup d’autres, sans que jamais son rêve d’harmonie ne l’abandonne ».

L’ouvrage de Françoise Denoyelle a ceci de remarquable que, au-delà de l’œuvre et de la vie de Willy Ronis, il offre un panorama de l’activité photographique en son temps. D’un certain point de vue, naturellement. Humaniste ? Si l’on veut. Une fois débarrassé des procès qu’on lui intenta et qui l’encombrent encore (nostalgie, mélancolie, folklore, misérabilisme), le label se révèle être à l’usage moins une auberge espagnole qu’on le craignait. Il y a bien une famille d’esprit derrière ce que ces images ont en commun. Mais en passant, cet album révèle que, derrière le témoin actif et le spectateur engagé, si souvent présenté comme tel à l’exclusion de toute autre préoccupation, le reporter-illustrateur (Ronis lui avait substitué l’expression de « photographe polygraphe ») avait aussi un véritable souci esthétique, formel, graphique. Celui d’un artiste. Grâces soient rendues à l’auteur de ce vrai beau livre d’avoir su faire entendre le timbre de la voix d’un photographe en donnant à voir son propre regard sur le siècle.

(« Chez Victor ; « Grève chez Citroën, la syndicaliste Rose Zehner, 1938 ; , impasse Compas, Paris XIXème, 1955 »; « Pluie place Vendôme, 1947 » photos Willy Ronis; « Place de la Concorde, 1952)

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622 Réponses pour Extension du domaine de l’humanisme à la photographie

John Brown dit: 19 décembre 2012 à 11h24

Décidément, de Bobin à Ronis, on tombe de mièvre en mièvre. C’est l’humanisme qui veut ça. L’humanisme n’échappe pas à la mièvrerie, on le sait depuis Camus. N’en déplaise à Assouline, le label « humanisme » recouvre un révoltant fourre-tout. La barbe avec tous ces messages humanistes, photographiques, cinématographiques ou littéraires, à l’huile essentielle de guimauve. Vive le pessimisme de Quignard !

John Brown dit: 19 décembre 2012 à 11h31

 » Je ne me résous pas au triste tableau de la France décrit par Michel Houellebecq dans « La Carte et le Territoire »  » déclare Arnaud Montebourg. Notre spécialiste des déclarations non vérifiées a dû lire « la Carte et le territoire » comme moi je lis la Bible : à sauts et à gambades.

alec dit: 19 décembre 2012 à 12h02

le ‘regret’ (je reprends un mot important qui passe dans billet) est peut-être le plus formidable des viatiques pour un photographe. Ronis est le père de la capture photographique telle qu’on la pratique aujourd’hui avec nos portables, ces surdoués de la versatilité, ces affamés de l’instantané. on lui doit tout un esprit. lorsqu’on photographie, on se retrouve souvent dans la situation (favorite mais peut-être aussi un peu redoutée) de Willy Ronis, qu’on le veuille ou non, willy-nilly, comme disent les anglais, on capte, on vole, des gestes physiques, des mouvements de l’âme. il y a des peuples dits premiers qui font des procès pour moins que ça. Ronis est souvent dans la position du captateur debout, dans les rues de Paris, sur les trottoirs, les passages pas si protégés que ça (puisqu’on s’y laisse capturer) ; il a inventé toute une musique, reprise par tout le monde. ce qui sauve Ronis, c’est peut-être la puissance agissante de ce regret en lui qui lui permet de ne pas poétiquement se réfréner, c’est plus de l’amour, de l’attention aux autres qui le motivent que les effets quelconques d’un humanisme d’expression académique, comme le sont tous les humanismes. mais je pense que le billet est assez clair sur ce plan-là.
pour moi, là où Ronis règne en majesté (les petits copiteurs de FlickR ont encore du chemin à faire avant de pouvoir lui chatouiller la cheville) c’est dans les prises sur le vif de la vie intime (les photographies de Marie-France, sa femme, nue près d’une vasque, celles de son petit gars qui joue avec son avion en balsa, dans son mas de Gordes, sont les plus fortement belles). vous ne citez pas Alfred Stieglitz dans ses influences, pourtant…

bouguereau dit: 19 décembre 2012 à 12h07

c’est quoi le domaine « premier » « original » ou ce que l’on appel en biologie le « réservoir naturel » de l’humanisme ?

Le sage sans son glacier dit: 19 décembre 2012 à 12h27

« des mouvements de l’âme. » (alec)
Ça c’est du sous Bobin, il était plutôt matérialiste notre Ronis.

JC dit: 19 décembre 2012 à 12h33

Vous reprendrez bien une louche d’humanisme ? C’est qu’il nous en reste ! Personne n’en veut, ça n’a jamais le même goût : les gens y mettent n’importe quoi dedans. C’est mièvre comme chou…

JC dit: 19 décembre 2012 à 12h40

Liste partielle des grands clowns de cirque

Fratellini
Zavatta
Medrano
Footit et Chocolat
Alexis Grüss
Jacques Francini
Annie Fratellini
Pierre Etaix
Grock
Oleg Popov

et un nouveau venu, irrésistible
Arnaud Montebourge

Photo glacée dit: 19 décembre 2012 à 12h41

Mais peut-être que Pierre Assouline a été photographié par nos artistes humanistes?

Photo glacée dit: 19 décembre 2012 à 12h43

Ils ont été longtemps vilipendés nos humanistes, par la photo plasticienne, quel néologisme!

Jeff C. dit: 19 décembre 2012 à 12h50

Moi, j’aime tout particulièrement celle où l’on voit un p’tit gars de Ménilmuche en culotte de peau sauter les ruisseaux, tout fier d’avoir sauvé de la convoitise des Apaches du quartier son pain au chocolat king size.Ca , c’est la France !

Photo glacée dit: 19 décembre 2012 à 12h56

D’ailleurs, j’ai dans ma collection des photos humanistes.Une photographie à unique exemplaire, retouchée aux différents acides, pièce unique, un bijou dans les teintes aubergine. Boudiou, je ne vous dit pas sa cote actuelle!
Bon, pour corser le tout, deux portraits de bibi et une nature morte au fauteuil à mon domicile.
Tout ça offert,( pas la première)un vrai humaniste ce photographe. Et je ne vous parle pas de la dédicace du bouquin retraçant son œuvre photographique. J’en suis encore rouge de confusion.
Je suis sûr que Passou a une sacré collection,lui, c’est sûr, ça oui!

christiane dit: 19 décembre 2012 à 13h16

Ce billet est très dense et cet ouvrage de Françoise Denoyelle semble captivant.
Me permettrez-vous, Pierre Assouline, de copier ici quelques pensées de cet ethnologue original : Marc Augé ? (Préface de « Paris – Années trente /Roger-Violet – Hazan – 1996)
« D’où, sans doute, la tonalité romanesque que prennent certaines de ces photographies. Elles nous attirent et nous retiennent, indépendamment des curiosités qu’elles peuvent susciter ou des souvenirs qu’elles peuvent réveiller, à la façon de ces lignes qu’il nous arrive de surprendre dans un livre préalablement feuilleté d’un doigt distrait et qui mobilisent soudain toute notre attention…(…) Cet instant suspendu entre une histoire passée et une histoire à venir ouvre la porte de l’imagination …(…) Plus notre attention se porte sur les individus dont une photographie indiscrète nous détaille le visage, plus nous pouvons avoir le sentiment d’être des voyeurs de l’histoire. (…) La photographie immobilise pour toujours le geste d’attente, d’espoir, d’amour ou d’ennui d’une silhouette anonyme, au seuil d’un roman possible et d’une histoire qu’on ne nous contera jamais. (…)quelques clichés plus quotidiens portent la marque de la vie réelle, celle où se côtoient le tragique et le comique, l’épique et l’anodin. (…) ce sont aussi les banlieues qui ne retiennent guère, d’ordinaire, la curiosité des touristes ou des photographes : Boulogne-Billancourt et l’île Seguin, mais aussi Nanterre, La Courneuve, Colombes. Les ateliers où s’élaborent les voitures les plus prestigieuses ou les plus populaires (…) on y joue de l’accordéon, les biscuitières dansent entre elles dans la cour de l’usine(…) on y voit des marmots, des gamins,des voitures d’enfants et même des amoureux, comme dans une chanson populaire.(…) il est encore plus vain de lire le présent à la lumière du passé que d’effectuer la lecture inverse. Mais les témoignages que constituent les photos d’actualité nous aident à nous rappeler ou à imaginer ce que fut le passé quand il était présent, à rapprocher les histoires individuelles de l’histoire collective (…). On connaît le vers de Baudelaire : « La forme d’une ville/Change plus vite, hélas, que le cœur d’un mortel… »… »

alec dit: 19 décembre 2012 à 13h25

on est toujours le sous-homme de quelqu’un, malgré nos efforts quelquefois surhumains. Bobin, ou même monsieur Jourdin, peuvent bien s’essuyer les pieds sur mes épaules, je leur prête bien volontiers, n’ayant aucune ambition dans le terrain qui les occupe. « mouvements de l’âme » est en effet un lieu commun que j’employais comme tel, mais cela jouait aussi un peu sur le temps de pose, les réglages du diaphragme à iris des vieux boîtiers. certains, comme moi c’est vrai, sont un peu infectés par la prose humaniste, d’autres, comme vous, en sont les porteurs sains et se débrouillent pour ne montrer que la douce affectation qui diffuse en eux comme au travers d’un papier surfin, translucide ; « Il était plutôt matérialiste, notre Ronis », si ce n’est pas de la prose de gandin sur-animiste ça, je n’y connais rien.

Chaud le glacier! dit: 19 décembre 2012 à 13h34

Ne vous méprenez pas Alec, je voulais simplement souligner une expression qui ne convenait pas trop à Ronis. Mais dans votre texte, elle se conduit à son aise.
« Sous-homme »? Voyons, n’exagérons rien!

ueda dit: 19 décembre 2012 à 13h36

Il est difficile de ne pas être conquis, acquis (je ne sais comment dire) par les photographies de WR (et de ses camarades). Difficile de ne pas rendre les armes.
On aime d’abord, on réfléchit ensuite (si on y tient).

Ce mot d’humanisme ne me gêne pas parce qu’il est aussi contradictoire que la réalité ou le rêve qu’il évoque. On peut en faire un usage assez cul, ou au contraire très critique.
Et je ne vois pas par quoi on pourrait le remplacer.

(Une bonne partie des intellos français se sont vaguement réclamés à partir de l’après guerre d’un anti-humanisme, mais ‘l’anti-humanisme théorique’, c’était un slogan assez foireux, fruit d’un « front uni » heideggero-marxiste. Remarquez que ce n’était pas des monstres, ils n’ont probablement jamais volé sa canne à un aveugle).

Comme il y a beaucoup de savants sur ce blog (et pas seulement Dédé), ils sauront répondre à la question:
De quand date cette appellation de « photographes humanistes », et dans quel mesure les intéressés s’y reconnaissaient?

ueda dit: 19 décembre 2012 à 13h38

« Boudiou, je ne vous dit pas sa cote actuelle! »

Bourdiou ou Badiou?
Ce n’est pas tout à fait pareil.
L’un est à la décote, l’autre à la surcote.

ueda dit: 19 décembre 2012 à 13h42

Sur la couverture du livre que WR a fait avec Sollers (« Nues »), ce n’est pas nous mais les seins qui regardent.

ww.philippesollers.net/la-beaute.html

John Brown dit: 19 décembre 2012 à 13h46

« On connaît le vers de Baudelaire : « La forme d’une ville/Change plus vite, hélas, que le cœur d’un mortel… »… »

N’en déplaise au grand Charles, elle change à peu près au m^me rythme. Où sont-ils, tous ces joueurs d’accordéon, ces biscuitières, ces marmots et ces amoureux ? Ils sont allés au trou, et au trot. Place aux jeunes. C’est fini, l’usine de grand-papa. Place aux délocalisations polonaises. Tous ces vieux clichés suscitent moins la nostalgie et l’attendrissement qu’une vague curiosité ethno-archéologique telle que celle qui nous saisit au spectacle de Papous immortalisés par quelque explorateur contemporain de Livingstone.

Henri dit: 19 décembre 2012 à 13h46

ça c’est un zinc! Il me semble voir les ronds de verre dessinés sur le comptoir et sentir l’odeur du chiffon humide que le patron passe et repasse. Allez, remet moi ça!

les papous dit: 19 décembre 2012 à 13h46

« un vague curiosité ethno-archéologique telle que celle qui nous saisit au spectacle de Papous immortalisés pa »

Pourquoi on fait toujours appel à nous dans une conversation qui n’a rien à voir? On en a marre d’être comme Hitler!

Mate ou brillante? dit: 19 décembre 2012 à 13h50

Il faut quand même constater que les regards de certains photographes humanistes ne sont pas dénués de lieux communs.
Les enfants qui jouent dans la rue, les quais de Seine ou d’ailleurs, les scènes de fêtes foraines, etc..C’est la répétition de ces lieux communs visuels qui a fait la lassitude, l’envie d’autre chose en photographie.

ueda dit: 19 décembre 2012 à 13h52

14h 36
La deuxième partie de ma question est con (ils s’en foutaient, probablement), reste la première.

Passou dit: 19 décembre 2012 à 14h12

Photo glacée, Je ne collectionne rien, je suis un cas désespéré. Ce que j’ai, ce ne sont que des cadeaux d’amis photographes ou peintres ou dessinateurs. Des témoignages d’amitié. Et ils ne m’ont jamais photographié, les vaches !Pourtant, HCB m’avait dit : »Maintenant que tu as écrit ma bio, je vais enfin pouvoir te tirer le portrait. Dessin ou photo, tu préfères quoi? » Comme je n’osais pas répondre que je préférais de loin ses photos, je n’ai rien répondu. Et il n’y a rien eu. Regrets éternels.

ueda dit: 19 décembre 2012 à 14h34

/je suis un as désespéré/

Un as, je suis d’accord, même dans un jeu désespérant.
Un joker aussi à l’occasion, ça ne gâte rien.

bouguereau dit: 19 décembre 2012 à 14h48

pourquoi tant de haine de toi continental jean marron..on va finir par croire que t’es infestée de culture brit et américaine..la plus belle critique d’art de ces 50 dernières années..aprés il dit qu’il aime les photos de morgue..des années avant ce trouducu de serano..c’est con c’est pas sur la bande

https://www.youtube.com/watch?v=9tgxIWgJ_DE

bouguereau dit: 19 décembre 2012 à 14h59

Ce mot d’humanisme ne me gêne pas parce qu’il est aussi contradictoire que la réalité ou le rêve qu’il évoque.

..y’a le réalisme le kitch le misérabilisme tsétéraz..mais de « contenu » comme il dise..un message..philosophie..bref l’humanisme devient aussi un genre..c’est le transhumanisme qui gagne du terrain lassouline

Félix Popotin dit: 19 décembre 2012 à 15h03

le prolo sur la première photo ressemble à l’acteur Dorville dans « Circonstances atténuantes » avec Arletty et Michel Simon, comme de bien entendu

MZ dit: 19 décembre 2012 à 15h05

Je ne sais pas de quand cela date exactement, mais c’est Peter Hamilton qui lancé le terme. Pour lui, cette « école » était surtout représentée par des photographes français, en tête desquels Cartier-Bresson et Doisneau.

Félix Popotin dit: 19 décembre 2012 à 15h05

et le transhumanisse, il en connait un rayon le boudegras, faut s’y faire, vocifère…

JC dit: 19 décembre 2012 à 15h07

L’humanisme rouge sang de cette époque pourrie a produit au moins autant de saloperies qu’aujourd’hui ou demain, probablement plus ! Souvenirs…
Et nous irions nous extasier devant des clichés « humanistes » dans le style petites soeurs des pauvres ? Ce ne sont que des clichés de clichés …

de la beauté intérieure, de l'âââme et de la prose plombée et clicheteuse dit: 19 décembre 2012 à 15h07

plutôt une brique pour ceux qui connaissent le texas holdem.
enfin, tant qu’on ne parle plus de manière affectée des mouvements rembobinés de l’âme et qu’on passe à un autre sujet, on ne va pas faire la fine bouche.
clic

MZ dit: 19 décembre 2012 à 15h12

Peter HAMILTON, Robert Doisneau, la vie d’un photographe, Éd. Hoëbeke, 1995 (pour la traduction française)

bouguereau dit: 19 décembre 2012 à 15h14

Humanisme est un mot creux…

comme représentant de la mesure de toute chose..a ton prorata jicé..l’homme ? pouah..
mais je crois que dans cette « extension du domaine de l’humanisme » se cachent encore d’autres zessequelettes

bouguereau dit: 19 décembre 2012 à 15h18

..j’aurais du dire comme mètre étalon jicé..enfin en couture le ruban s’appelle « un centimètre »

JC dit: 19 décembre 2012 à 15h18

C’est pratique un mot creux : on y met n’importe quoi pour faire pleurer Margot … comme liberté, par exemple, ou égalité !

bouguereau dit: 19 décembre 2012 à 15h26

comme liberté, par exemple, ou égalité !

..famille patrie c’est mieux pour engrosser margot

Fernande dit: 19 décembre 2012 à 15h26

Le mot « humanisme » a un sens historique très daté (Renaissance). Il ne devient creux que si on le met à toutes les sauces, comme ici par exemple, dans le cas de la photographie.
Tel qu’on l’emploie ici, le mot est passé par l’anglais d’Amérique pour signifier « tout ce qui est humain », ce qui ne veut pas dire grand-chose, en effet.

La Faute au Graf dit: 19 décembre 2012 à 15h56

>  » [. . .] le timbre de la voix d’un photographe en donnant à voir son propre regard sur le siècle.  »

Encore aurait-il fallu qu’elle le panoramât.

Alexia Neuhoff dit: 19 décembre 2012 à 15h58

Depuis hier, ça sent la poudre, les tontons flingueurs n’ont cessé leur tir de barrage, les flingots fument, objectif : les « bons sentiments ». Ah, pardi, c’est qu’ils ont lu Gide, Flaubert et Baudelaire et… Enfin, il est à parier que les mêmes écrasent une larme quand le petit fils leur glisse dans le sonotone « je t’aime mon papy ».

D'Arlatan Dimitri dit: 19 décembre 2012 à 16h19

ANNONCE :
Je vais devoir m’absenter quelque temps, je ne pourrai plus commenter. Alors j’ai pris une grande décision :
À partir de maintenant, TOUT LE MONDE A LE DROIT DE SIGNER D., D’ARLATAN DIMITRI OU DARU. Il n’y a plus de copyright.
Un conseil néanmoins : ne soyez pas trop dur avec TK, il est susceptible.

à retenir dit: 19 décembre 2012 à 16h21

D’Arlatan Dimitri dit: 19 décembre 2012 à 17 h 19 min
ANNONCE :
Je vais devoir m’absenter quelque temps, je ne pourrai plus commenter. Alors j’ai pris une grande décision :
À partir de maintenant, TOUT LE MONDE A LE DROIT DE SIGNER D., D’ARLATAN DIMITRI OU DARU. Il n’y a plus de copyright.
Un conseil néanmoins : ne soyez pas trop dur avec TK, il est susceptible.

long legs dit: 19 décembre 2012 à 16h21

La postérité dira s’il était un artiste, mais on sait déjà que c’était un témoin.
cequipremet de relancer le dissertoire
la postérité sera-t-elle toujours convaincue que la photo est un art ? qu’elle a été promue comme telle par la ténacité et le volontarisme de certzins philosophes, ainsi qu’ils en revendiquent la paternité ?
Se p ourrit-il, qu’un homme qui s’adonne à la photographie, si celle -ci n’est pas ou plus un art et est ou a été reconnu par elle, la photographie ,mais aussi par eux, des philosphes, profeionnels ou pas , comme on aura dit , soit un artiste ?
je quitte donc ce dissertorium sans regret !

à retenir dit: 19 décembre 2012 à 16h22

à retenir dit: 19 décembre 2012 à 17 h 21 min
D’Arlatan Dimitri dit: 19 décembre 2012 à 17 h 19 min
ANNONCE :
Je vais devoir m’absenter quelque temps, je ne pourrai plus commenter. Alors j’ai pris une grande décision :
À partir de maintenant, TOUT LE MONDE A LE DROIT DE SIGNER D., D’ARLATAN DIMITRI OU DARU. Il n’y a plus de copyright.
Un conseil néanmoins : ne soyez pas trop dur avec TK, il est susceptible.

long legs dit: 19 décembre 2012 à 16h25

ce qui permet
vers quelle dte la photographie a-t-elle été admise au nombre de arts ?
notons que Ronis a enseigné dans le sud de la France .

long legs dit: 19 décembre 2012 à 16h28

Se p ourrit-il, qu’un homme qui s’adonne à la photographie, > se pourrait-il
que la photographie redevienne un art, si elle a cessé d’être telle?

o'cedar U dit: 19 décembre 2012 à 16h42

donnez moi des mots qui ne sont pas creux comme
comme *** et par pitié épargez-moi le cours sur « la parole pleine » et je le remplirai de quelques paroles de songe-creux

o'cedar U dit: 19 décembre 2012 à 16h50

Où sont-ils, tous ces joueurs d’accordéon,
parlez moi de guimbarde ‘ les nombreux termes pour la désigner en France par exemple : Guimbarde, Harpe à bouche, Trompette tsigane, Trompe-laquais, Trompe de Béarn, Hanche-en-ruban, Campurgne, Citaro. Aux États-Unis, elle est aussi connue sous le nom de Jew’s Harp1 qui pourrait être une déformation du français jeu2.

o'cedar U dit: 19 décembre 2012 à 16h54

parlez loi de guimbarde pour les bardes
« Cet article explique ce qu’est une guimbarde, et l’attirance qu’elle exerce, explique brievement ce que nous savons sur son nom Anglais (jaw or jew harp), regarde les preuves archéologiques, considère la relation entre les instruments en Asie et en Europe, et finalement, leur possible transfert d’est en ouest. »

D.aru dit: 19 décembre 2012 à 16h59

Ceci est mon dernier message avant le nouveau cycle. Je reviendrai vous secourir, n’ayez crainte.

Douteriez-vous de mes origines russes ? De la Russie Eternelle qui coule dans mes veines comme une vodka Kalashnikov Red-Army AK 47 coupée d’une fine Beluga Gold Line ?
Pour vous en convaincre, quelques phrases bien senties dans un alphabet que vous comprendrez aisément et qui disent toute l’affection que je vous porte :
Kakoe nichtozhestvo ! Vy stesnjaetes’samogo sebja. Ty kozel. Esli by ja hotel pogovorit’s zadnicej, ja by puknul.
Vy ponimaete ?

Voyez comme je vous aime, mes très chers amis… Vous m’avez choisi pour porter votre parole au-delà de la vie étriquée dans laquelle l’espiègle Belzébuth vous a enfermés (il ne fallait pas vendre votre âme à ce corniaud, je vous avais prévenus). J’ai bien réfléchi, longuement hésité, me suis gratté l’oreille consciencieusement, distrait j’ai donné du caviar à mon chat, puis j’ai caressé un poulet Label Rouge et j’ai mis Félix dans le four avec une tranche de gras… Voyez comme je vous aime, toutes les bêtises que je fais pour vous !
J’ai voulu vous abandonner à votre sort pour vous faire payer la crémation de Félix, ne plus poster chez mon Maître, le vénérable Passourdine, mais étant donné les liens extratemporels qui nous unissent et l’admiration à mon endroit que vous ne pouvez plus contenir, et parce que Jésus m’est apparu sous le visage d’Yvan le Terrible, je saurai me rendre digne de l’émouvante confiance que vous me portez.
Vous avez voté Daru, vous ne le regretterez pas !

John Brown dit: 19 décembre 2012 à 17h19

L’humanisme n’est jamais qu’une resucée affadie des religions monothéistes. Dieu fit l’homme à son image, nous dit la Bible, et lui donna le monde pour royaume. On sait ce que ce gougnafier a fait de son patrimoine. L’humanisme prend le relais d’une foi défaillante. Sganarelle l’a dit : il faut bien croire en quelque chose en ce bas monde. Et Sartre nous a appris combien il était dangereux de désespérer Billancourt. Le résultat, c’est l’humanisme : à défaut d’un Dieu, l’humanité s’est rabattue sur l’adoration de son nombril. Oh qu’il est beau, mon nombril. Ah que je suis fière de mirer un si beau nombril en ce miroir.

Quignard : « Hurler avec les loups. Cette expression n’est pas seulement française. elle est préhistorique. elle est paléolithique. Elle est aussi ancienne que l’invention de la chasse. Elle est vaste comme la Sibérie et le lac Baïkal. La seule chose vraiment interdite dans a vie sociale : ne pas hurler avec les loups.
La démocratie : le plus grand nombre de loups qui hurlent dicte le hurlement de tous.
L’essence de la morale : celui qui ne hurle pas avec les loups est dévoré par eux. » (« Les désarçonnés).
Voilà de quoi nous guérir des bluettes d’un Willy Ronis, d’un Doisneau ou d’un Bobin.

OZYMANDIAS dit: 19 décembre 2012 à 17h30

Ainsi se suivent les Temps, humanistes ou pas, jamais vraiment les mêmes, mais portant les mêmes messages.
Pourtant, quel historien se souvient-il de Dionysos fuyant Lycus, le Loup, et de la Vierge chassant l’exilé de sa barque quand il doit constater, deux millénaires plus tard, l’ingratitude de Charles VII et la haine des quêteurs du Graal, Anglais et Bourguignons, envers Jeanne le Lorraine ? Ceci n’est qu’un exemple, entre autres, bien entendu.
Méditez-y.

OZYMANDIAS dit: 19 décembre 2012 à 17h39

Tous les humains, humanistes soient-ils ou pas, se posent vainement les deux mêmes questions depuis que le monde est monde :

1) Qu’y avait-il avant qu’il y ait quelque chose ?

2) Qu’y aura-t-il quand il n’y aura plus rien ?

Humainement et humanistiquement vôtre,

Ozymandias le jeune.

Cette avait bien rison dit: 19 décembre 2012 à 17h45

« Tous les humains………depuis que le monde est monde »
Ozy

Mais qu’il est con, jeune mais con

Je ne poste plus, ce n'est pas moi. dit: 19 décembre 2012 à 18h02

Ozymandias c’est trop long, vous permettez que je vous appelle Oz ?

Je ne poste plus, ce n'est pas moi. dit: 19 décembre 2012 à 18h07

Mon très ch’R H, vous avez un peu de mayonnaise aux bords des lèvres.

garlic dit: 19 décembre 2012 à 18h16

Yves, vous avez exactement le même âge qu’Ozymandias et le même style que ses avatars.
Vous avez l’avenir devant vous.

Yves et Ozymandias le jeune dit: 19 décembre 2012 à 18h26

Yves et Ozymandias : même duo, mêmes internautes mais pas les mêmes pseudos…
Hihihihihihihihihihihihihihihihi HI HI HI !!!

Ozymandias le jeune dit: 19 décembre 2012 à 18h29

J’alterne entre le sérieux et le trivial, c’est ma manière à moi de ne pas se prendre au sérieux.

OZYMANDIAS dit: 19 décembre 2012 à 18h34

Il faut que j’aille bosser à l’hôtel maintenant, il y a des fantômes de voyageurs hasardeux qui m’attendent à la réception.

Ozymandias le jeune… Spectre !

o'cedar U dit: 19 décembre 2012 à 18h36

par un invisible fil d’Ariane. Ou plutôt un fil bien rouge : la naissance, l’épanouissement et la fidélité d’une conscience sociale.
la question faut-il minautoriser les billets de P.Assouline n’est pas résolue

Observatoire des Enfants Perdus dit: 19 décembre 2012 à 19h37

Ozzy n’est pas seulement jeune : il est con.
(deux bonnes nouvelles –> l’assurance d’un bonheur sans mélange !)

JC dit: 19 décembre 2012 à 19h49

La question, la seule qui vaille « Pourquoi quelque chose plutôt que rien ? »
(on en reparle ?)

A BAS LA LOI DU SILENCE! dit: 19 décembre 2012 à 19h52

ueda dit: 19 décembre 2012 à 15 h 42 min (autre fil)

En effet, Ueda, ces trois affreux (isla!
C’est quand même d’une malhonnêteté, d’un populisme obscure et j’en passe, ces islamistes qui s’approprient les méfaits de la colonisation ( en réalité tout ce qui représente les libertés de l’individu et qui est susceptible de condamner l’intégrisme ) pour vendre leur soupe! C’est d’un vicieux, eux! Pas l’extension de l »humanisme !

Bref, Willy Ronis, j’aime beaucoup … il me semble qu’on avait eu l’occasion d’en parler .. belle image.

Daaphnée dit: 19 décembre 2012 à 19h55

ueda dit: 19 décembre 2012 à 15 h 42 min (autre fil)

En effet, Ueda, ces trois affreux (islamistes en Algérie)!
C’est quand même d’une malhonnêteté, d’un populisme obscure et j’en passe, ces islamistes qui s’approprient les méfaits de la colonisation pour, en réalité, se défaire de tout ce qui représente les libertés de l’individu et qui est susceptible de condamner l’intégrisme, Ces intégristes qui cherchent à pour vendre leur soupe! C’est d’un vicieux!

Bref, Willy Ronis, j’aime beaucoup … il me semble qu’on avait eu l’occasion d’en parler .. belle image.

à l'aru dit: 19 décembre 2012 à 20h25

un envoi censuré sur un fil précédent : il est vrai que je ne nombriculturisais pas .
la demande de commentaires publics m’apparaît inepte et presque insultante.
Je veux bien comprendre que P.ASSOULINE ait besoin de s’expliquer publiquement sur lui avec ses amis , ce n’et pas une rzison suffisante pour attendre de ceux qui en sont témoins leur opinion , même si la présence de ces témoins lui-leur est nécessaire à eux et à la théâtralisation de leur personne.
j’ai donc bien l’honneur de préférer mille autres lieux à ce goulot d’étranglement qu’est le blog de P.Assouline et de le lui dire

de nota dit: 19 décembre 2012 à 20h46

Chronique de Vialatte(21 septembre 1954) sur « Belleville-Menilmontant »Mac Orlan,Willy Ronis.

« La capitale fait couler beaucoup d’encre,et il faut lire ce qu’elle inspire-c’est bien là les dangers de la grande ville_,mais il arrive qu’elle fasse chanter Pourrat,Mac Orlan ou Armand Lanoux;c’est ce qu’on appelle les plaisirs de Paris.
Mac Orlan reste imperturbable.C’est le géant de la constatation.Son ouvrage sur Belleville
et sur Menilmontant a pour titre la photo d’une plaque indicatrice.Mais chacune de ses phrases contient un diable à ressort.
« Proust est,dit-il,un édredon de concierge »
Quant au capitaine Star,son compagnon de jeunesse,un Hollandais obèse et qui parlait peau-rouge,fantôme des brouillards de Rouen,il est mort »sur un tapis-brosse ».Le tapis brosse est une extrémité.
Mac Orlan a donc exploré ces territoires mélancoliques qui s’étendent dans la grisaille du Père-Lachaise aux Buttes-Chaumont;Il y a trouvé des rats et des archers,le connétable des archers et le souvenir de la guillotine.Les archers tirent à l’arc,les rats sont romantiques,l’ombre de la guillotine chante les chansons de Bruant.Ce sont les rats qui le tracassent le plus.Il y avaient ceux de La Fontaine qui délivrent des lions en rongeant leurs filets;ceux de Ménilmontant ne délivrent pas de lions;ils ont assez à faire de se délivrer eux-mêmes:on les gaze et les chasse à courre;au lieu du cheval,on emploie le fox-terrier;Ils galopent,le feu au derrière,le long de la rue des Pyrénées;quand le fox les bloque dans une impasse,c’est la curée.
« Il est reposant et sensé de boire un verre de vin blanc avec le connétable »mais l’ombre de la guillotine se souvient d’une « espèce de bruit »:c’étaient les fêtards de 1900,sorti de chez Maxim’s et autres abreuvoirs,qui entonnaient avec des dames,en frac et plastron de porcelaine,à toutes les fenêtres du quartier,la Pomponette,dans l’aube blafarde,pour saluer le condamné à mort…(Charrmante soirrée,mon général »comme disait le perroquet de Joffre),et la tête tombait dans le panier.
Willy Ronis orne tout ça de photographies étonnantes:tragiques,comme cette « maison Usher »qui se dresse,lépreuse et disparate,sur un ciel noir,au sommet d’une colline d’orties;nostalgiques,comme le »pont du Nord »où Adèle perdit sa ceinture;surprenantes,comme l’Orient-express vu à travers un grillage en losanges;rêveuses
familières,folkloriques,glorieuses comme »l’arbre de la rue Lardennois »qui s’est épanoui en gerbe de feu vert au-dessus d’une pallisade…, »et on parle sur le pas des portes,car l’événement est séduisant »

Z dit: 19 décembre 2012 à 22h25

La lassitude confère à beaucoup un regard commun,les lieux le sont aussi mais les photographes ne réveillent-ils pas en quelques poses les regards endormis ou atteints de cécité chronique ?

Z dit: 19 décembre 2012 à 22h37

Vous vous étendez sur un divan,je pense qu’il est temps pour vous d’entamer une analyse qui vous sera plus bénéfique que l’extension de votre solitude,aucun loup ici ne vous répondra de façon appropriée,n’entretenez aucun espoir de ce genre,le Blog n’est pas votre solution tout au plus vous vous délayez comme un nuage de lait dans un bon thé,c’est gacher.

Jacques Barozzi dit: 19 décembre 2012 à 22h38

Beau papier. On sent qu’il aime la photographie le Passou. Toute la photographie, car entre William Rosnis et Henri Cartier-Bresson c’est vraiment le grand écart, le pas de deux, l’opposé, et, en effet, on peut aimer les deux. Et bien d’autre encore, comme renato…

Z dit: 19 décembre 2012 à 22h47

On vous sent dubitatif,étonnant pour quelqu’un qui voyage beaucoup et passe son temps à répertorier ,classer des lieux!N’y aurait il qu’une seule façon de les voir?un seul moment,un seul passant,un éclairage idoine?

D. l'authenthique dit: 20 décembre 2012 à 23h04

obscur sans e, Daaphnée. Ce n’est pas souvent que je dois vous reprendre, mais là ça m’a fait mal aux yeux.

D. l'authenthique dit: 20 décembre 2012 à 23h10

Un jour avant la Fin des Fin, alors que le Grand Météore Nibiru masqué par le soleil, poursuit sa course infernale, implacable mais nécessaire, et finalement salvatrice, dans la direction de notre planète, un jour avant tout ça, mon cœur se réchauffe un peu de savoir que Jacques Barozzi a laissé de côté la haine qu’il me vouait en m’adressant de petits signaux timides de réconciliation auxquels que j’ai su détecter et auxquels je suis très sensible.

D. l'authenthique dit: 20 décembre 2012 à 23h12

J’ai trouvé sa photo grâce à Google, et c’est vrai qu’il a l’air sympathique même s’il n’a pas beaucoup de cheveux.

O dit: 20 décembre 2012 à 23h12

Vous devriez ne pas abuser de certaines herbes dans votre cuisine qui nuisent à votre style,vous alliez mieux auparavant.

i did not notice dit: 20 décembre 2012 à 23h13

n’ya-t-il pas d’autres tournures que le « ce n’est pas blablabla » , et pourquoi pas, « ce n’est pas passouline qui  »
Est-ce que D a regzrdé les liens ?le lien B.N.F?
A se demander vraiment pourquoi P.ASSOULINE fait tout ce travail !

D. l'authenthique dit: 20 décembre 2012 à 23h13

Que je le trouve sympathique ne m’engage aucunement,entendons-nous bien. Mais j’ai le devoir de dire que l’impression ressentie était de la sympathie. Ça s’arrête là.

D. l'authenthique dit: 20 décembre 2012 à 23h16

Très juste remarque de I did not notice that et d’ailleurs n’y a-t-il pas d’autres tournures que N’y a-t-il pas ?

i did not notice dit: 20 décembre 2012 à 23h21

il y en a qui s’égarent dans des confusions !
je regarde chaque jour beaucoup de photos de photographes contemporains de toutes nationalités .
inutile d’insister

D. l'authenthique dit: 20 décembre 2012 à 23h22

Pierre Assouline aime la photographie c’est un fait. Mais je ne pense pas qu’il soit suffisamment bon technicien pour en faire lui-même de bonnes. Ce n’est pas une méchanceté, il le sait lui-même et il n’a jamais prétendu être bon photographe. Il est meilleur écrivain que photographe. Mais je sens beaucoup de choses comme vous le savez et je sens par exemple qu’il aurait aimé être photographe en plus d’être écrivain. Enfin c’est ce que je sens.

D. l'authenthique dit: 20 décembre 2012 à 23h27

renato, je suis déjà allé voir vos œuvres, et j’ai trouvé ça de bon niveau. Je ne dis pas ça pour vous flatter, mais parce que c’est vrai. Mais finalement j’ai été surpris par votre classicisme.

D. l'authenthique dit: 20 décembre 2012 à 23h30

Attention classicisme n’est aucunement péjoratif. Je dirais même qu’il faut impérativement avoir été classique à fond à un moment donné. Impératif avant de devenir sublime. Sinon c’est l’escalade de la barrière et on se casse quelque chose qui ne se remet jamais bien.

D. l'authenthique dit: 20 décembre 2012 à 23h39

Pardon renato. Pardon. Je savais que vous étiez là, suspendu au fil de mon écriture. J’ai été impatient, j’ai aussi des défauts je sais le reconnaître.
Je ne suis pas d’accord avec votre réponse.
Le classicisme fait partie de l’actuel, et tout le temps. Il n’est donc pas une transgression. Vous aimeriez transgresser quelque chose, ça se sent. Et vous croyez le faire de telle ou telle façon. Mais non.
Regardez plutôt comment je m’y prends.

i did not notice dit: 20 décembre 2012 à 23h55

bien plutôt me semble-t-il que P.Assouline a désiré être poète :or son regard, sa sensibilité, son écoute sont d’un poète: il est
-donc?-poète . ce qui devrait nous effrayer

i did not notice dit: 20 décembre 2012 à 0h33

jusque dans ses plus grands regrets : n’avoir participé ni à la guerre d’Espagne ni à la Résistance –sans qu’on sache vraiment pourquoi.on peut entrevoir de nombreuses raisons à ses regrets : mais la question subiste, entière, et elle n’est pas mince.

Noé dit: 20 décembre 2012 à 7h29

L’humanisme, on en parle beaucoup en France ! C’est qu’on en a beaucoup plus que du pétrole ou des idées ! Alors, on en est certains : on est tous des humanistes, nous autres, les Français !
L’Humanisme…On en fait même des photos superbes, gluantes de tendresse pour l’humain socio-solidairo-solitaire…

Et je te colle de la Liberté, de l’Egalité et de la Fraternité partout, et tout le temps ! Mots merveilleux, fourre-tout pratiques, slogans si sympathiques ! Cela, c’est pendant le jour, quand il y a de la lumière, je voulais dire des Lumières !…

Mais quand on éteint les projecteurs, les français perdent leur majuscule, redeviennent ce qu’ils ont toujours été et seront toujours : mous, faibles, petits, bourgeois, individualistes, sectaires, détestables, collectivement impuissants.
Bref, c’est l’égoïsme qui resurgit, la famille, les amis, le copinage, le corporatisme qui étouffe, le communautarisme le plus cynique qui détruit. Enfin quoi ! les grandes vertus naturelles qui reprennent leur droit !

Vous me direz : « Mais, c’est impossible de vivre une telle contradiction permanente ! C’est faux ! Comment supporter ce mensonge évident ? »
A cela, les spécialistes vous répondent : « Eh, les amis ! Vous oubliez les anxyolitiques, les antidépresseurs : çà aide à vivre dans la fausseté d’une nation qui se croit ce qu’elle n’est pas ! ».

Magnus Pym dit: 20 décembre 2012 à 8h12

Il y a une complémentarité évidente entre dame Denoyelle et Passou : la première ajoute à son texte des subjonctifs inattendus (« un calme bonheur que la vie malmenât), alors que le second en néglige régulièrement l’usage imposé (« bien qu’il ne cessa jamais). Avouez-le, Passou : Françoise est votre copine ? 🙂

bouguereau dit: 20 décembre 2012 à 8h30

faibles, petits, bourgeois, individualistes, sectaires, détestables, collectivement impuissants

keupu fait du retro humanisme plein du fiel du ressentiment et de rancoeur, il est moche et con mais ça ne suffit pas il se tartine encore un peu plus de merde et fort du dogme humaniss d’égalité et de fraternité dont il ne doute pas un instant il cherche a les atteindre tous a travers lui..il dit « regardez mes amis -car vous êtes mes amis n’est ce pas-..-nous sommes frères- regardez a quoi nous ressemblons ! »

JC dit: 20 décembre 2012 à 8h36

Il est dans le vrai, le Puck, malheureusement !
Y a que toi, boogie, qui croit encore aux sornettes pompeuses de l’humanisme à la mord-moi-le-gland-vite-fait-bien-fait.
Vilain républicain éclairé à la débauche phosphorescente de ton lupanar cérébro-spinal!

bouguereau dit: 20 décembre 2012 à 8h37

Hurler avec les loups. Cette expression n’est pas seulement française. elle est préhistorique.

..ouais le trés vieux coup de la horde et de ‘linstinct grégaire de chopènoère..de stendhal..de larochefoucault..c’étoye un vieux truc pour pouvoir laisser béton les bonnes et les anciennes maitresses le coeur léger..le loup est fidèle jean marron, la vérité c’est que comme keupu t’en veux a la terre entière d’étre abandonné de tes dieu..cagot superstitieu

christiane dit: 20 décembre 2012 à 8h41

@ John Brown a dit le 19 décembre 2012 à 14 h 46, bien des choses… sur les « bluettes d’un Willy Ronis, d’un Doisneau ou d’un Bobin » mais qui oublie toutes ces photos de Roger-Viollet, H-C. Bresson et bien d’autres… qui font mémoire de :
1930
1er août : début des grèves dans les industries textile et métallurgiques du Nord
21 novembre : la Chambre des députés nomme une commission d’enquête sur les complicités politiques dont auraient pu bénéficier les responsables de la spéculation et des scandales boursiers.
1931 :12 février le nombre de chômeurs est de 32292
24 février : sur proposition socialiste, la Chambre vote un crédit de 100 millions pour le secours aux chômeurs
17 décembre : débat à la chambre qui repousse l’ordre du jour socialiste qui demandait l’institution d’un système d’assurance-chômage financé par le budget
1932
11mars : loi sur les allocations familiales qui rend obligatoire l’adhésion de l’employeur à une caisse de compensation
1933
11février : 326340 chômeurs
16 février : les commerçants ferment boutique pour protester contre les nouveaux impôts
20février : grève dans la fonction publique contre le projet financier du gouvernement Daladier
15juillet le « pacte à pacte » paraphé entre l’Allemagne, la France, la Grande-Bretagne et l’Italie
22 septembre : fin des entretiens franco-anglo-américains sur le désarmement et le contrôle des armements
24 décembre : début de l’affaire Stavisky
1934 :
9 février : manifestation – heurts avec la police : 9 morts
12 février : grève générale unitaire
7 mai création du Front national dirigé par Charles Trochu
26 juin : Paul Reynaud se prononce en faveur de la dévaluation monétaire
1935
26 novembre : le Conseil des ministres étudie les problèmes de chômage et de main-d’œuvre
21 juin : Congrès international pour la défense de la culture réuni sous la présidence d’A.Gide. Des intellectuels du monde entier affirment leur détermination à lutter contre le fascisme
1936
24 mai : défilé du Front populaire pour la commémoration de la Commune de Paris
5 juin Blum forme le premier gouvernement de Front populaire
17 novembre : obsèques de Salengro.
Le gouvernement de Franco est reconnu le lendemain par l’Italie et l’Allemagne…

1938 :
29 septembre : signature des accords de Munich !!!
1er octobre : l’armée allemande occupe les Sudètes
1939
1er septembre : la Pologne est envahie par les troupes allemandes….
3 septembre : La Grande-Bretagne et la France déclarent la guerre à l’Allemagne

Autant de photos à glisser entre les airs d’accordéon, les amoureux, la pluie sur l’asphalte, le zinc du bistrot…

bouguereau dit: 20 décembre 2012 à 8h41

Vilain républicain éclairé à la débauche phosphorescente de ton lupanar cérébro-spinal!

vite que tu puisses t’acheter avant les autres un cyberplug anal qui te mette au courant des dernière promo amazone..pour que tu puisses faire le fier comme si t’avais un bar tabac

JC dit: 20 décembre 2012 à 8h47

Rectification, boogieboogie !
« Vilain républicain éclairé à la débauche phosphorescente de ton cyberplug cérébro-anal ! »

Jacques Barozzi dit: 20 décembre 2012 à 9h12

L’Humanisme c’est comme le journal l’Humanité, il y a belle lurette que ça ne fait plus recette !
Passou, c’est pas bien de dénigrer Houellebecq et de lui faucher un titre pour votre note, non, ça ne se fait pas !

JC dit: 20 décembre 2012 à 9h17

L’humanisme rouge sang de cette époque pourrie a produit au moins autant de saloperies qu’aujourd’hui ou demain, probablement plus ! Souvenirs ennoblis par l’oubli càd artificiels ! Et nous irions nous extasier devant des clichés « humanistes » dans le style petites soeurs des pauvres ?
Ce ne sont que des clichés de clichés …

Jacques Barozzi dit: 20 décembre 2012 à 9h21

Pourquoi tant de haine, JC ?
On croirait que tu as été violé dans ton enfance par un pédophile communiste !

Jacques Barozzi dit: 20 décembre 2012 à 9h24

Pas mal la phrase que le nègre de Hollande a placé dans son texte de discours d’Alger : « Je ne suis pas venu pour ouvrir les placards mais pour construire une nouvelle maison avec vous ! »

Jacques Barozzi dit: 20 décembre 2012 à 9h25

Pas mal la phrase que le nègre de Hollande a placé dans son texte de discours d’Alger : « Je ne suis pas venu pour ouvrir les placards mais pour construire une nouvelle maison avec vous ! »

JC dit: 20 décembre 2012 à 9h25

Voyons, Jacques ! Les parcours de la maltraitance peuvent être différents !
(j’ai été violé, tout bébé, par ma nourrice qui s’estimait mal payée … la sal.pe !)

O dit: 20 décembre 2012 à 9h26

En maroquinerie il reste d’un bon investissement,Classique=sans temps,indémodable,affaire d’intemporel.

JC dit: 20 décembre 2012 à 9h28

Flamby fait dans l’humanisme algérois… Un modèle du genre. Unidirectionnel, évidemment.

W dit: 20 décembre 2012 à 9h34

Quelle nation selon vous serait composée d’hommes et de femmes ne répondant pas spontanément à votre définition du »français » hors contrainte étatique?

nègre batave dit: 20 décembre 2012 à 9h34

Merci, patron.

J’avais mis: vous pourrez disposer de la chambre d’ami, veuillez laisser un pourboire à la bonne avant votre départ.
Ils ont supprimé.

titres à foison dit: 20 décembre 2012 à 9h38

Extension du domaine de l’humanisme
Ce dont l’humanisme est le nom
Sex, lies and humanism

W dit: 20 décembre 2012 à 9h42

Qui s’interesse à l’homme quelque soient les conditions et leur condition,Robert Capa y a laissé sa peau sur un front .

W dit: 20 décembre 2012 à 9h51

Sex? Il est vrai qu’actuellement et depuis quelques décénies le sexe s’affiche à tous les coins ,pub,ciné,littérature;le mensonge constitutif de chacun? et l’humanisme en vaste hypocrysie? est-ce ce que vous désirez soumettre à l’approbation?

JC dit: 20 décembre 2012 à 9h53

Flamby évoque à Alger «les souffrances» de la colonisation. Gageons que l’ancien indépendantiste devenu président à Alger évoquera « les souffrances » de la décolonisation ! Dame ! ce serait cela, une relation « humaniste d’égal à égal »….

alec dit: 20 décembre 2012 à 9h55

« depuis toujours je meurs d’amour sans avoir jamais eu de haine envers le peuple des filles de chez Citroën », telle pourrait être la devise d’un photographe qui ne résista pas à l’attraction du désir pendant les années de chambre noire que vécut son pays.
« Ronis soit qui bien déclenche », en voilà une vraie de devise, cette fois ; c’est celle du club-photo des parlementaires de la Chambre des Lords du royaume d’Angleterre.

W dit: 20 décembre 2012 à 10h04

ALEC 10h55:Pensez-vous que tous nous pensions à mal,que les Grands Tous y pensent aussi?Serions nous mal partis pour arriver encore moins bien?

ueda dit: 20 décembre 2012 à 10h11

Ce « nègre » s’égare.

Ce n’est pas d’une maison commune dont nous avons besoin, mais d’un bon voisinage.

amours ancillaires dit: 20 décembre 2012 à 10h14

mon post « femme de chambre », pourtant pas insultant du tout !

Ma femme « pot de chambre » passera peut-être.
Pas insultant du tout.

D. dit: 20 décembre 2012 à 10h20

Il n’y aura qu’un seul message de moi aujourd’hui. Je demande qu’il ne soit pas effacé parce qu’il est d’une extrême importance.
La Terre est véritablement creuse, j’en ai la preuve absolue, et même de nombreuses preuves. Ce qui vit en surface est secondaire par rapport à ce qui vit en dessous.
Maintenant je n’ai plus rien à dire. Vous ne me rencontrerez plus ici.
Adieu.

Jacques Barozzi dit: 20 décembre 2012 à 10h21

Mais pour un bon voisinage, ueda, rien de tel qu’une vaste et belle maison à se partager et où s’abriter. Avec aux repas conviviaux : couscous et steaks frites et vins à volonté pour ceux qui le désirent !

ueda dit: 20 décembre 2012 à 10h49

D. dit: 20 décembre 2012 à 11 h 20 min

A tout à l’heure, Dédé.

Cette idée d’un boitier creux est fort bien vue.
Merci, en effet, des nombreuses preuves que vous nous apportez!

bouguereau dit: 20 décembre 2012 à 11h00

couscous et steaks frites et vins à volonté pour ceux qui le désirent !

tes frères te voient venir baroz..

i did not notice dit: 20 décembre 2012 à 11h03

D, ça fera alors deux messages , à moins que l’aannonce ne soit qu’un genre d’e-cône à développer . yeah we will wait!we can !

bouguereau dit: 20 décembre 2012 à 11h04

Les lieux communs ont la peau dure…

évidemment, dessus que sont forgé les civilisations..elles crèvent tout de même..et ceux qui croient en être exempt sont souvent des marchands qui ont trouvé ou plus souvent qui simplement défendent une niche et donc leur petit bénéfice

bouguereau dit: 20 décembre 2012 à 11h08

Merci, en effet, des nombreuses preuves que vous nous apportez!

jean marron s’entraine a vivre dans sa cave et aiguise ses dents..aprés la cata il espère faire le morlock et te bouffer zouzou

bouguereau dit: 20 décembre 2012 à 11h10

..scientifiquement t’es pas son frère..mais une sacré débauche de protèine qui se dandine tellement que c’est indécent..faut reconnaitre que moi même j’ai des tentations quelquefois zouzou..heureusement que la providence veille

Jacques Barozzi dit: 20 décembre 2012 à 11h11

S’agissant d’humanisme, la question serait de savoir s’il y a toujours autant de vgnes plantées en Algérie que du temps de la colonisation pinardière française ?

bouguereau dit: 20 décembre 2012 à 11h16

..ça commence par le pinard et aprés ça embraye sur les bordels les minions..on te voit venir..j’allais dire gros comme une maison commune mais ça serait pas républicain

alec dit: 20 décembre 2012 à 11h17

la photographie (« Chez Victor ») en tête du billet est peut-être en réalité, de la part de Ronis, une extension du domaine de la critique picturale naturaliste. la photographie n’est-elle pas coutumière du fait ?
elle rappellerait peut-être bien le tableau que Manet peignit d’une vue d’un célèbre cabaret parisien, celui des Folies Bergère. on y voyait une prénommée Suzon, assez délicieusement blonde, une fille du peuple, solide et bien charpentée, prompte à délivrer de vertigineux effets de corsage. la mise en scène de la toile fit beaucoup parler d’elle, on trouvait que le reflet de la barmaid était impossible, même Huysmans gloussa et en fit des gorges chaudes. Ronis, avec sa prise instantanée du zinc d’un café populaire semble s’amuser à en faire un commentaire, à remettre les choses de la perspective en perspective justement, à en repeindre les pendules à l’heure argentique du contraste noir et blanc. sans cuistrerie, jamais chez lui. un photographe cuistre c’est une contradiction dans les termes, quoique…Ulrich Berthier-Cresson quelquefois…(mais pas toujours heureusement.)
(même plutôt rarement.)

OZYMANDIAS dit: 20 décembre 2012 à 11h18

Lisez le dernier livre de Jean Starobinski « L’ENCRE DE LA MELANCOLIE » paru aux éditions du Seuil.
Revigorant, fortifiant et enchantant comme tous les livres du critique nonagénaire.
C’est grâce à la lecture des livres de Starobinski que j’ai appris à… Lire.

ueda dit: 20 décembre 2012 à 11h19

Ouais…
La joyeuse farandole des merguez, des Kohlwürsten, des chipolata, des petites lap cheong…
Je vois ça d’ici.
Avec le fouet catalan, pour ajouter du poivre.

ueda dit: 20 décembre 2012 à 11h20

Ouais…
La joyeuse farandole des merguez, des Kohlwürsten, des chipolata, des petites lap cheong…
Je vois ça d’ici.
Avec le fouet catalan, pour ajouter du poivre.

D. dit: 20 décembre 2012 à 11h22

Les preuves dont je dispose ne sont pas compréhensibles par tout le monde, ueda. Et certainement pas par vous, qui n’avez pas les bases scientifiques nécessaires. Je vous demande de me croire sur parole et vous savez que je ne mens jamais.
Je rappelle que mes différents pseudos sont désormais en libre circulation. Chacun est autorisé à signer D., Deneb, Dimitri, Daru, etc.
Je suis actuellement en déplacement, ce message est posté depuis mon smartphone.
Demain, c’est le 21, j’ai certaines choses à faire dans une autre dimension.

photographe amateur de grain de sel dit: 20 décembre 2012 à 11h23

je veux bien me dévouer pour photographier passouline, les portraits affichés sur son nouveau blog ne rendent pas justice à sa ténacité de maître zen un peu décalé, cette espèce de lumière qui vient de derrière fait vaguement penser à D., c’est une photo pour contenter le bougre éventuellement, qui l’avait affublé du sobriquet peu flatteur de « gynécologue en vacances affalé à une terrasse chemise ouverte », mais pas ses nombreuses admiratrices francophones. Il ne devrait pas craindre de formuler sa demande auprès d’un type compétent, dans le temps il mettait en lien un photographe bourré de talent ..

OZYMANDIAS dit: 20 décembre 2012 à 11h24

Martin Heidegger, « Approche de Hölderlin »… enfin…
Une belle et poétique pensée de Hölderlin, pour la route:

« … Et cet avenir déjà passé qu’on nomme l’instant… ».

LMN dit: 20 décembre 2012 à 11h27

Celle qui servit aux publicités murales pour Suze? Je me souviens de ce modèle d’une sensualité charnue,un peu rude .Les temps changent l’aseptie du numérique permet des prouesses et cetaines photos retrouvent la lumières des peintres flamands,les modèles sont civilisés meme nus .

OZYMANDIAS dit: 20 décembre 2012 à 11h28

Une autre pensée, marrante et drôle cette fois, du grand rabbin Saadia Al-Fayoumi : » Si tu veux faire rire Dieu, parle-lui de tes plans! ».

Hi hi hi hi……Le rire d’Ozy.
HO HO HO HO……Le rire de Dieu !!!

ueda dit: 20 décembre 2012 à 11h31

« .faut reconnaitre que moi même j’ai des tentations quelquefois zouzou. »

C’est sûr que la chemise bleue de charcutier que tu t’es choisie te serre parfois sous les bras.

Tu aurais tant de tendresse et de science à offrir aux dames du quartier.

Tu l’auras voulu, Georges Dandouille!

bouguereau dit: 20 décembre 2012 à 11h32

Avec le fouet catalan, pour ajouter du poivre.

..tu marques un point zouzou..t’es cul nu mais l’honneur est sauf

ueda dit: 20 décembre 2012 à 11h32

« .faut reconnaitre que moi même j’ai des tentations quelquefois zouzou. »

C’est sûr que la chemise bleue de charcutier que tu t’es choisie te serre parfois sous les bras.

Tu aurais tant de tendresse et de science à offrir aux dames du quartier.

Tu l’auras voulu, Georges Dandouille!

W dit: 20 décembre 2012 à 11h32

Dimitri!etes-vous en route pour ce village Audois où des milliers d’illuminés se réfugient en attendant l’éternité?

bouguereau dit: 20 décembre 2012 à 11h35

C’est sûr que la chemise bleue de charcutier que tu t’es choisie te serre parfois sous les bras

..sais tu que je leur ai demandé des leçons pour tenir le fusil et deviser avec les femmes tout en aiguisant..j’ai un grand fusil de pro dans ma cuisine et j’y arrive..et ça les troublent vachement

dada dit dada dit: 20 décembre 2012 à 11h35

Oui, renato, pour civiliser un modèle, déshabillez-le. C’est ce que j’essaie de faire tout le temps et, chaque fois, je me prends des baffes.

W dit: 20 décembre 2012 à 11h38

Rénato léguez-moi dans une ultime bonté un millième de votre savoir concernant la photo,ce qui s’y voit perçoit noie boit ploie ,du nu la civilisation par exemple

i did not notice dit: 20 décembre 2012 à 11h41

que ce billet ajoute le nom mièverie au mot mièvre m’oblige à admettre que j’ai toujours associé une couleur à au mot mièvre, , et un parfum . Et plus tard une discussion dans un voyage en train sur une fleur .mais jamais le zinc wagon lit

O dit: 20 décembre 2012 à 11h43

O pour vous 12h35 mais ça débloque,j’espère que celui-ci vous parviendra avant Noel malgré ces dysfonctionnements aussi divers qu’absolument pas providentiels!!!!!!!!!

ueda dit: 20 décembre 2012 à 11h49

« .j’ai un grand fusil de pro dans ma cuisine et j’y arrive..et ça les troublent vachement »

Dans les petites écoles américaines, tu ferais un malheur.

O dit: 20 décembre 2012 à 12h00

Colmar,je n’ouvre pas votre lien,à cause des info catastrophiques,Trop peur que ça explose !ou alors un virus ,mon ordi n’en peut plus.

à la rigole dit: 20 décembre 2012 à 12h01

le lui dire, le lui dire… mais pourquoi en changeant de pseudo ? T’es fourbe, HR, beaucoup trop fourbe.

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