Feydeau à la folie !
Feydeau ? Adultères et portes qui claquent. Soit. Mais une fois qu’on a lancé ce lieu commun, on n’a rien dit. Car si son théâtre n’était réductible qu’à sa caricature, pas sûr qu’il ferait autant d’effet plus d’un siècle après. On le dirait daté, obsolète et on le remiserait au grenier. Or il suffisait l’autre soir de voir la salle bondée du Vieux-Colombier pliée de rire du début à la fin, et le large sourire des spectateurs à la sortie, pour imaginer qu’il n’en est rien et qu’il porte en 2013 comme en 1892, date de la création à Paris du Système Ribadier, pièce en trois actes de Georges Feydeau et Maurice Hennequin.
Donc, le mari, la femme, l’amant. Comment s’y prendre pour en faire autre chose que ce que c’est ? Rester fidèle tant à la lettre qu’à l’esprit de Feydeau, le sel de son théâtre : l’absurde, le paradoxe, la fantaisie, la bizarrerie, le comique, la folie. Surtout la folie. Cette fois, c’est encore plus étrange. Influencé par les expériences de Charcot à la Salpêtrière auxquelles assistait le grand monde, le dramaturge a en effet introduit l’hypnose, et non plus la lettre ou le mot doux comme dans nombre de ses pièces, comme élément-clé sur lequel repose le fameux système mis au point par Ribadier lorsqu’il trompe sa femme : il l’endort le temps d’aller voir ailleurs. Sauf que tout ne marche pas toujours comme prévu, que des courts-circuits font disjoncter les personnages, empêtrés dans leurs stratagèmes mensongers. Confrontés à l’imprévisible, ils s’efforcent de s’en sortir individuellement en puisant dans leurs réserves d’imagination, d’invention, d’adaptation, de souplesse. Vieilles recettes ? Qu’importe si la cuisine est bonne. « Passé les bornes, il n’y a plus de limites ». C’est d’Alphonse mais cela aurait pu tout aussi bien allais ici.
Zabou Breitman a réussi une mise en scène rêvée pour rendre justice à cette dinguerie remarquablement composée, à son sens du burlesque aussi bien qu’à sa touche poétique. Tant par la mise en abyme opérée par le double décor (un salon bourgeois adossé à l’entrée du théâtre du Vieux-Colombier et la rue du même nom) que par l’énergie déployée par les comédiens, ce qui se noue autour de l’envers du décor fonctionne à merveille autour d’un principe ainsi résumé par Zabou Breitman : « Ce que l’on croit n’est pas forcément ce que l’on voit, ce que l’on voit n’est pas forcément ce que l’on croit ». Ainsi a-t-elle fait de « son » Système Ribadier une chose féroce conduite à un rythme d’enfer qui ne laisse guère de répit au spectateur. Une planche de Daumier interprétée par les frères Marx.
La troupe est irrésistible. Elle s’en donne à cœur joie, manifestement heureuse de servir un texte aussi bien vissé, plus profond qu’il n’y paraît dans le désespoir qui affleure, et d’être portée par un metteur en scène aussi ingénieux. Même le chien, qui traverse régulièrement la scène, est au poil. A la fin, il vient saluer avec les comédiens. Plus cabot, tu meurs !
Deux heures de spectacle. Jusqu’au 15 janvier 2014 (mon Dieu, comme le temps passe…)
756 Réponses pour Feydeau à la folie !
bonbonnière dont on soulève le couvercle pour se voir?
« Bon, je sens qu’il faut trancher .. »
Nos pères (ces éros) avaient affaire à trois femmes: l’épouse, la maîtresse et la cocotte.
Pas étonnant qu’à l’époque on vienne de Prusse, de Russie, de Perse pour étudier le modèle français!
l’épouse, la maîtresse, la cocotte
l’honorabilité, la volupté, la luxure.
Le décor est volontairement hideux.
(Ce serait sinon inexplicable)
« Nos pères (ces éros) avaient affaire à trois femmes: l’épouse, la maîtresse et la cocotte. »
Bof, maintenant on joue sur plusieurs tableaux avec des femmes qui jouent elles aussi sur plusieurs tableaux sans être ni épouses ni maîtresses ni cocottes… relax donc… nos pères n’étaient pas si héroïques que vous semblez le croire…
hideux… plutôt kitsch qui justifierait comme un supplément à leur situation respective que les personnages aient envie d’en sortir?
bonbonnière dont on soulève le couvercle pour se voir? (bérénice)
Ah, voilà. Ah j’aime bien. Regard à distance porté sur un espace fermé, tout petit. Tiens, ces minuscules figurines, ce serait nous ?
Que faire de l’espace et quel sens lui donner : le problème n° 1 de l’art de la mise en scène.
Pour les femmes indépendantes d’aujourd’hui, il n’y a rien d’exclusif .. l’honorabilité, la volupté, la luxure, c’est comme on en a envie ..
Le statut des femmes a évolué, on va jusqu’à la femme geisha et cependant libre indépendante ce qui ne change absolument rien à la complexité des relations de couple.
Ouais…
J’aime pas qu’on touche à nos pères.
Vus du monde, ils n’étaient pas banalisés comme nous le sommes.
C’est pas pour Hugo qu’on parlait français, c’est pour eux, et surtout pour elles.
JB n’importe qui soumis à cet espace rétréci comme pour signifier l’espace où leur vie trouve décor aurait envie de fuir, l’aventure est un moyen de transport comme un autre.
Omar Tuts, j’ai bien regardé toutes les annonces vidéos salle Richelieu en allant voir la « Trilogie de la villégiature », et n’y ai pas vu beaucoup de sociétaires absents. A vérifier ? En revanche, certains comédiens, comme Laurent Stocker, donnent à plein ! Je vous crois tout à fait pour ce qui concerne les « Corneille » aux Abbesses, que je n’ai pas vus. Je n’ai rien d’ailleurs contre Brigitte Jacques metteur en scène de « classiques ».
Non, Julie n’a pas joué « Le Dindon », ou bien j’ai des absences ? Elle le voudrait bien sans doute. Il est patent que presque toutes les comédiennes, tous les comédiens ont envie de se frotter un jour à Labiche, à Feydeau… Juste comme ça : j’étais hier soir à La Colline pour l’hommage rendu à Valérie Lang, organisé par Nordey, avec des lectures d’Astrid Bas, Julie, Emmanuelle Béart… Il y avait aussi des vidéos, dont un extrait de « Occupe-toi d’Amélie » au TGP de Saint-Denis, sans véritable décor, mais où on s’était bien amusé. Or Valérie, qui nous était vraiment très chère, n’était pas une rigolote-rigolote, et songeait plus souvent à Pasolini. Mais quoi ?
John, l’effet est pourtant bien simple. Bah ! vous me faites marcher.
…ou l’amour, la passion, les folies bergères
« J’aime pas qu’on touche à nos pères. »
Je me demande, d’ailleurs, dans quelle tranche d’âge vous évoluez, car la trinité « épouse, maîtresse, cocotte » c’était mon grand-père… fin XIXe, début du XXe…
« Le statut des femmes a évolué, on va jusqu’à la femme geisha et cependant libre indépendante, etc. »
Quelle barbe, ce modernisme.
Passe-moi le sel.
nos pères n’étaient pas si héroïques que vous semblez le croire… (renato)
Ces éros, ces héros, il y a une nuance, bon dieu!
Modernisme ?! vous ne me ferez pas croire que vous en êtes à ce truc qui prit fin dans les années 50 !
John, l’effet est pourtant bien simple. Bah ! vous me faites marcher. (C.P.)
Je ne vous fais pas marcher. N’ayant pas vu le spectacle, j’essaie de me le représenter. Pierre Assouline parle bien d’un double décor mais ne dit rien de ce qui (éventuellement) se passe dans l’entre-deux. Ce qui m’intéresse, c’est l’utilisation de cet entre-deux : est-ce que c’est un espace vide ? est-ce qu’il y a des objets ? est-ce qu’on y a installé des spectateurs ? Est-ce que des comédiens y circulent ? Des réponses apportées à ces questions par la mise en scène dépend grandement (me semble-t-il) la signification globale du spectacle.
Dans sa technicité proliférante, l’éros moderne est tellement plat que j’en suis réduit à me mettre du sel sur la queue.
« Ces éros, ces héros, il y a une nuance, bon dieu! »
Il y a évidemment une nuance, il est cependant ardu de trouver « éros » là où il n’était question que de garder propres les limites fixées par les conventions, « héros », donc… mais vous pouvez jouer sur le « h », ça ne mange pas de pain…
Tout au moins il nous faut convenir que c’est de l’ordre du spectacle, que c’est une comédie, que ses effets en sont spectaculaires et inoffensifs au présent, l’étaient-ils à l’époque ou la pièce se jouait-elle en un scandale nouveau?
Des réponses apportées à ces questions par la mise en scène dépend grandement (me semble-t-il) la signification globale du spectacle. (mézigue)
Tiens, par exemple, imaginons qu’on installe des gradins suspendus au-dessus de l’espace scénique et qu’on y installe des spectateurs (ou des comédiens figurant les spectateurs), qui ont donc une vue plongeante sur ce qui se passe dans le salon bourgeois, et voilà incarné le coup de la bonbonnière imaginée par Bérénice (en plus d’un clin d’oeil à la mise en scène de « la Dispute » par Chéreau). C’est tout de suite Lilliput au Vieux Colombier. On peut même installer le couvercle de la bonbonnière, posé à côté.
John, si vous voulez pour votre 15h25, grâce aussi à bérénice.
Il me revient par votre faute l’exemple de « La Mort de Danton » mis en scène par Lavaudant à l’Odéon. Quand enfin fonctionnait la bascule à Charlot, -pour Lucile Desmoulins la dernière-, le fond du théâtre s’ouvrait sur la rue de Vaugirard en direct. J’aimais bien cet effet, qu’on ne pouvait évidemment pas reproduire à Bobigny, huit ans après.
Quelle manque de civilisation, les bordels modernes!
Je défend leur existence, mais on ne me prendra pas à pointer à l’usine.
Ô pères…
Flag of our fathers…
Reste le théâtre de Feydeau, hourrah!
Ah, parce que les bordels de jadis étaient un modèle de civilisation ! poor people…
tudieu que ça ergote ici, on se crorait au théâtre de marionnettes ou de maris honnêtes, au choix
John, encore : l’espace que je dis intégré au lieu scénique ordinaire est simplement celui de la communication du Vieux-Colombier avec le plateau. Les comédiens passent sur celui-ci en changeant d’allure, c’est tout, mais cela change quelque peu leur statut, d’ « acteur » à personnage,… et celui de l’intérieur, hideux si l’on veut, mais souligné et ainsi acceptable. Me fais-je mieux comprendre ? Et encore, encore : cela n’empêche malheureusement pas tout à fait que les tics de jeu reprennent le dessus, et m’aient lassé. Tant pis !
Une place pour un salon bourgeois où se déchaîne une « dinguerie » pour au final sortir par sa réplique qui ne mène pas ailleurs, personne ne ressort du Vieux Colombier que pour arpenter son boulevard?
Hélas, renato, l’hygiénisme a encore frappé.
Nous mourrons propres.
Entourées de travailleuses du sexe, de travailleuses du fric, de travailleuses de la santé.
Papa!
(un salon bourgeois adossé à l’entrée du théâtre du Vieux-Colombier et la rue du même nom) c’est en effet ce qu’écrit pierre assouline dans son billet.
ma foi il y a de plus innovantes manières d’attirer au spectacle des gens fortunés qui en plus du prix du billet, comme pour une représentation l’opéra de Liège d’un Opéra ce César Franck, Stradella .. mis en scène les pieds dans l’eau ( because Venise ) par Jacquot Van Dormael.
En avant théâtre, la société de production proposait un dîner au sommet d’une grue qui surplombait l’Opéra. La carte était très soignée. A l’époque cela avait fait scandale, la tragédie Arcelor Mittal venait de débuter.
Dites donc, Colette, c’est votre papa John qui me fait ergoter ! Je te vas le traîner aux Célestins à Avignon, nom de dieu !
On est à la buvette.
Deux hommes cultivés parviennent à poursuive un dialogue sensé dans le bruits des verres et les cris des clients.
Toutes nos félicitations à C.P. et Brown, citoyens des républiques de la culture, et à l’ami renato, qui modère lui aussi ce foutoir.
Le bordel n’est qu’un exercice littéraire, il n’est pas étonnant de trouver de partisans chez les littérateurs… Évidemment, chacun et chacune fait ce que bon lui semble de son corps, mais on ne va pas glorifier le bordel ni justifier la bienpensance féministe… ni la connerie caractérisée de Colette…
voilà pour ceux qui en on marre des spectacles dans des salles étriquées, le monde du spectacle s’associe aux arts de la table, frileux et radins s’abstenir 😉
http://www.todayinliege.be/Souper-suspendu-a-une-grue-au
http://www.lavenir.net/article/detail.aspx?articleid=DMF20130911_00359051&pid=1869412
ps : ne vous imaginez pas que j’y étais, et puis zut pensez ce que vous voulez ..
hé rénato, on perd le pédales ou tu te prends pour Popol ?
crayola dit: 19 novembre 2013 à 16 h 08 min
d’attirer au spectacle des gens fortunés qui en plus du prix du billet
oh, c’est payant, c’est sûr, mais moins cher qu’un match de foot, et le foot est encore plus subventionné que le théâtre.
nelly alard,prix interallié our « moment d’un couple » chez Gallimard.Voilà 22 ans que les jurés interallié n’avaient pas couronné une femmme, à noté nelly Alard..
Me fais-je mieux comprendre ? (C.P.)
Tout-à-fait. J’en tire la conclusion que Zabou Breitman n’a pas tiré grand’chose de son idée de redoublement de décor. Ce que vous dites de ces « tics de jeu » qui vous ont gêné me fait me poser la question suivante : est-ce qu’on peut jouer Feydeau en évitant toute une série de tics de jeu hérités de traditions d’interprétation plus ou moins « autorisées » ? Sûrement que oui, mais cela suppose un minutieux travail de dépoussiérage et une vigilante direction d’acteurs. Il me semble qu’Alain Françon avait réussi naguère à tenir à l’écart toutes ces mauvaises habitudes et à renouveler l’interprétation de Feydeau dans sa mise en scène de « Mais n’te promène doc pas toute nue », avec Eric Elmosnino.
u. dit: 19 novembre 2013 à 16 h 11 min
On est à la buvette.
dans le bruits des verres et les cris des clients.
Et le tintement des crânes sur le béton. Pour l’exercice, on admettra l’importune présence d’agents du fisc ou de quelque chose égarés là ; n’importe comment on peut pas les confondre avec les deux hommes cultivés A. et B. comme dirait Michel Butor…
Mais n’te promène doc pas toute nue (mézigue)
Doc Halliday, évidemment.
Quoi, Colette, vous nier avoir sorti une connerie ? Quant à se prendre pour PE, c’est déjà mieux que se prendre pour une chaise longue… n’es-ce pas… bon, je veux bien que vous tablez sur des critères d’une autre époque, mais que vous immisciez dans ce qui ne vous concerne relève plutôt du chalet d’aisance que d’autre chose, restez donc confortablement assise là où vous êtes et gardez les odeurs qui si dégagent pour vous… Ah ! ces petits merdeaux!
ach ! on sort le grand jeu avec aisance, rénato, ce n’est plus du PE mais du Cri-Cri pur jus; au p’tit coin mon gars
Tics de jeu : c’est là qu’une direction d’acteurs vigilante est essentielle, parce que les tics de jeu, comme leur nom l’indique, sont inscrits dans le corps de l’acteur, il les ressort sans même s’en apercevoir. Tics en stocks. Pour avoir une idée des dégâts, il suffit de penser à quelques comédiens célèbres, littéralement bouffés par leurs tics.
Il est vraiment n’importe quoi ce Colette : le vieux monde peine à comprendre le présent, et ce n’est pas étonnant : des simples mémoires dressées…
jhon brown, c’est bien étonnant pour une bibliothécaire une telle science du tic comique, ne seriez-vous pas .. ce contorsionniste talentueux que j’ai croisé autrefois à Charleville Mézières dans un stage organisé par canal +
Si Pierre Assouline mettait au turf toutes les putes qui écrivent des commentaires ici, il ferait fortune.
John, oui, absolument, à votre remarque de 16h26. Mettons que Zabou Breitman installe UN PEU MIEUX ce jeu traditionnel, qui ensuite regagne son train. Je crois (et le sais un peu) qu’il se passe à peu près ceci, sans trop exagérer du côté du texte-corps, etc. : les jeunes comédiens se disent, avec leur metteur en scène, que Feydeau c’est vif et plein de trucs possibles, qu’ils vont lui faire voir ce que c’est qu’un corps moderne (je passe sur le décor / dé-corps) et que ça va faire mal ! Cela marche plus ou moins, au final. La mécanique reprend le dessus (et il serait tout de même bizarroïde que le tragique remplace le comique, même dingo et cruel*). Mais vous avez raison pour l’essai d’Alain Françon avec Eric Elmosnino, qui est un sacré numéro.
* Je voudrais bien savoir d’ailleurs qui sanglote et corrige ses passions en sortant de Racine. En voilà un très spectaculaire filou !
oui, Grey avec toutes vos nuances, vous m’avez épuisée et puis zut j’ai du tricot
je suis une fille, renato, et ne jouez pas au plus con avec moi, vous n’avez aucune chance de gagner.
le 17h20 n’et pas de moi.
Grey dit: 19 novembre 2013 à 17 h 13 min
mettait au turf toutes les putes
Boh il ressemble pas à Cascade…
le vieux monde peine à comprendre le présent
venant d’un vieux poseur agitant obstinément des trucs faisandés de quoi se marrer (intérieurement), faut dire que les vieux criant leur besoin de « faire » virtuellement jeune c’est pas ce qui manque sur internet.. on en voyait d’autres ailleurs et on a vu le résultat..
c’est un peu pareil avec les excités qui aiment tant répéter qu’on ne vit pas dans un monde de bisounours mais immanquablement très fiers au rayon lèchage de cul..
kikiki et colette font la danse du ventre, il n’y a pas de quoi se réjouir.
Quant à gagner, si vous êtes « réduit » à ça, je ne peut que compatir : bon match…
Bon, Sergio, ça va pas du tout. Sur ton blog, on voit : commentaires (0) et quand on clique, on s’aperçoit qu’il y a un commentaire. S’agirait de réparer tout ça.
danser avec son ventre doit faire moins poor people que de prendre les proches d’autrui pour en faire des hochets, renato..
mazurka dit: 19 novembre 2013 à 17 h 36 min
commentaires (0) et quand on clique, on s’aperçoit qu’il y a un commentaire
Non mais là c’est quand je m’agite pour falsifier mes propres commentaires alors il prend peur… Mais après il se rendort…
Des perches et des truies ?! nous voilà en pleine zoologie…
King Kiki on ne plaisante pas ici, on Feydeau d’Ô mon p’tit frère
on ? c’est qui on ? ‘tain ça me rappelle des narcissiques peinant à s’assumer disant « nous » tout le temps..
King Kiki Kong
« Grey dit: 19 novembre 2013 à 17 h 13 min
Si Pierre Assouline mettait au turf toutes les putes qui écrivent des commentaires ici, il ferait fortune. »
je vous trouve franchement optimiste, les 3/4 sont séniles et font sous elles, faudrait qu’il leur change les couches, c’est pas le genre à Passou!
kicking dit: 19 novembre 2013 à 18 h 10 min
on ? c’est qui on ?
C’est moi.
pour celles qui le font sur le trottoir tout est prévu dans les hÔtes sphères..
ne seriez-vous pas .. ce contorsionniste talentueux que j’ai croisé autrefois à Charleville Mézières dans un stage organisé par canal + (crayola)
Avant d’opter (provisoirement) pour une carrière de documentaliste, j’ai effectivement exercé mes talents de contorsionniste en divers lieux. J’ai effectivement dirigé des stages où j’enseignais aux participants (surtout des femmes, toujours plus disponibles et intrépides que les hommes) à déplier puis à replier l’ADN de toutes leurs cellules. Nous obtenions des résultats spectaculaires. Vous savez certainement qu’en dépliant l’ADN d’une seule de nos cellules, on obtient un brin d’une longueur de deux mètres. Ainsi, en mettant bout à bout l’ADN de toutes les cellules d’un seul individu, on peut couvrir 133 (cent trente trois) fois la distance Terre-Soleil. J’ai dû renoncer à cet exercice fascinant à la suite d’un incident survenu à Salers (Cantal) : deux de mes stagiaires, après avoir fort correctement réussi à déplier leurs brins, se les emmêlèrent mutuellement lors de l’opération inverse. Il fallut se résigner à couper.
Colette dit: 19 novembre 2013 à 17 h 20 min
je suis une fille, renato, et ne jouez pas au plus con avec moi, vous n’avez aucune chance de gagner.
Certain(e)s commentateur(trice)s sur ce blog font dans la banane alitée.
c’est, c’est vermeilleux ! Quel ramage, quel verbiage !
je subodore que vous vous flattez aussi de plonger sans palmes, ..
ne me laissez transir davantage
je redoute tant la rose qui pique, le bougre qui mord, le cp qui s’afflige de la société du spectacle qui l’entoure ..
mardi c’est ravioli nous parle d’un truc, l’interallié ( est-ce un asile pour femmes violentées ? )
Crayola a fait le 666ème commentaire, j’en conclus qu’il est démoniaque.
pas loin des 700 qui dit mieux? adjugé? Passou passe-t-il à un autre objet du désir?
D comment vous y prenez vous pour écrire en Araméen?
Êtes-vous vous même araméenne pour répondre à ma question par une autre question ?
je n’ai pas suivi l’événement de 15h57 ne puis vous répondre.
Pour u. mon appréciation ne relève pas de l’anti-pub mais d’un constat, malgré ses efforts il ne me fait pas rire ni même sourire je pourrais être triste mais c’est la seule pensée de lui qui parvienne à m’amuser.
ǝssɐɹɹǝʇ ɐs ɹns ɐɹǝʇıʌuı,l ınb ǝlôɹp ıs ǝnbıun,l lnǝs ǝl ‘ɹıou ǝl suɐp lnɔɐɹp uos ǝɥɔɹǝɥɔ ǝɔıuéɹéq
ɔnɹʇ ʇuǝllǝɔxǝ un ʇsǝ,ɔ ‘˙p ıɔɹǝɯ
chéribibi vous vous trompez je cherche un cocktail quelque-chose qui ruine mon éthylisme momentanément
rǝnɹeʇla,p elbıssod ıssuɐ tse lı
xnǝʌǝɥɔ soʌ zǝɥɔɐʇép ‘ɹıɐɥɔ ƃuıʞɔoɹ uos suɐp ʇɹop xnǝıʌ ǝl ‘ǝpɹoɔ ɐl ɹɐd zǝdɯıɹƃ ‘ǝéɔuıoɔ ʇsǝ ǝɹnɹɹǝs ɐɯ ǝƃɐɯɯop ʇsǝ,ɔ
xnǝʌǝɥɔ évidemment soʌ si zǝɥɔɐʇép vos cokelèles ‘ɹıɐɥɔ sont ƃuıʞɔoɹ uos sans suɐp bulles ʇɹop c’est xnǝıʌ que ǝl ‘ǝpɹoɔ vous ɐl êtes ɹɐd une zǝdɯıɹƃ éternelle ‘ǝéɔuıoɔ insatisfaite ʇsǝ ǝɹnɹɹǝs bonne ɐɯ soirée ǝƃɐɯɯop ʇsǝ,ɔ
C’est quand même physique, chez Feydeau…
Je m’insurge contre cette idéologie invasive des sciences humaines qui pénètre les pratiques de ce blog : considérer a priori que le « bottom up » est toujours plus évocateur de sens que la vision « top down ». Il est en effet dramatique de devoir lire les charmants et toujours très instructifs commentaires de ce blog du bas vers le haut. Cela n’a pas de logique, chamboule les habitudes acquises, c’est comme de la provocation gratuite pour les misonéistes que nous sommes, cela ne parait séduire que les orpailleurs du clinquant de la pseudo-modernitude, cela maltraite le doigt sur la souris, voire appelle des pratiques contorsionnistes d’écrivains à l’envers… C’est grotesque : franchement, ça n’a pas de bon sang, tabernac criss de calisse. Je rappelle, en tant que Diagonale aspirant à la verticalité, et pour en revenir à plus de raison, ce fragment du journal de Charles Juliet dont nous avait traité naguère la RDL, à la date du 2 janvier 1996, c’est-à-dire cinq jours avant le décès de notre président F. Mitterrand : « Bien souvent, ceux qui possèdent un savoir en usent pour dominer. Et quand le savoir qu’on fait servir à un tel usage est celui des sciences humaines, cela n’en est que plus détestable. Mis à part la finalité qu’il implique, tout savoir ne devrait pourtant nous servir qu’à élaborer, puis toujours plus perfectionner un savoir-comprendre, un savoir-vivre, un savoir-aimer ».
Donc, un peu de raison, que diable. Remettez nous les « impressionnistes » à l’endroit, c’est-à-dire du haut vers le bas !
Un livre d’entretiens sur la vie artistique à Paris, d’hier à aujourd’hui, ce serait passionnant, C.P. ! Mais il faut y mettre plus de détails croustillants…
Diagonal part en zig-zag !
Mieux que du Feydeau, vous dis-je !
Et rien sur Sacha Guitry ?
Je suis entièrement de l’avis de Diagonal, bien que j’aie toujours trouvé son pseudonyme ridicule.
u. dit: 19 novembre 2013 à 16 h 11 min
Toujours à mettre les bonnes et les mauvaises notes.
Son côté instit d’école privée.
@ « bien que j’aie toujours trouvé son pseudonyme ridicule ». Je partage votre avis, mais je n’ose pas usurper le pseudo D. déjà pris, hélas, très élégant en revanche. Que me proposez-vous, D. ?
Je vous annonce par ailleurs que je viens d’être nommé référent-doyen de ce blog, en raison de mon ancienneté.
Vous devrez donc à présent me témoigner égards et reconnaissance ou bien vous dégagerez parce j’ai le bouton « supprimer » à portée de doigt.
Beau et bon commentaire de Diagonal (comme dab) qui doit garder son pseudo.
Ok c’est pas terrible mais on s’y est habitué.
Et puis c’est une bonne chose de pouvoir encore ricaner sur le dos des flics.
D. dit: 19 novembre 2013 à 20 h 51 min
Tu vois baroz qu’il ne se croit pas supérieur notre cher D.
Il est prêt à se pendre pour TKT.
C’est pas une preuve d’humilité ça.
dans un sens comme dans l’autre si j’additionne je dépasse la centaine, D vous avez le choix entre deux trop: grosse ou vieille, c’est sans espoir
21h02
Usurpation ridicule de Colette (comme dab),
christiane ne met jamais de majuscule.
@christiane ne met jamais de majuscule.
ni deux n… Donc c’est pas elle. Trop fort, la déduction !
(comme dab)
est-ce que ça klaxonne à Paris Nancy Roubaix ? ici trop ils regardent dans leurs voitures
C.P. dit: 19 novembre 2013 à 17 h 18 min
Ben moi.
Si vous avez déjà vu la catharsis opérer en regardant du Feydeau, chapeau !
Par contre pour se libérer les zygomatiques je l’entends bien, mais au-delà, je ne crois pas.
Si le désir de la diagonale est d’être à la verticale, notre bonne vieille terre je ne suis pas sûre qu’elle approuve.
Auto-censuré. Ouf !
Si vous allez traîner aux Célestins en Avignon je veux bien plonger dans le Rhône avec vous deux, à la Barthelasse. Et faire un tour à Beauduc.
Et manger des moules frites avec les doigts.
Si vous m’emmenez.
Mince je m’immisce.
Où ai-je parlé de catharsis ??? Même imaginable…rose, vous rêvez !
J’ai seulement dit qu’on pouvait essayer de jouer Feydeau plus corporel. Mais il y a bien peu de sexe disponible chez Feydeau, et bien moins de désir sensible que chez Molière : trop de discours, même et surtout chez Amélie Pochet.
Et bien sûr que l’on rit : le rire est une mécanique, ici.
Pourquoi ne parlez-vous pas du prix Jules Rimet qui a été remis à Jean-Emmanuel Ducoin, pour son formidable roman « Go Lance ! » (Fayard), un véritable roman américain qui a eu d’ailleurs une formidable presse quand il est sorti en juin dernier ?
On n’a toujours pas compris pourquoi Zabou Breitman n’avait pas été sélectionnée à la tête du théâtre municipal de Nice, alors qu’elle y fut si longtemps pressentie. Car enfin… Feydeau à Nice, ç’aurait eu plus de gueule qu’à Paris, c’est bon pour la province, non ? Qui pourrait nous fournir une explication convaincante: la RDL n’est pas très claire à ce sujet. D., peut-être ?
Ben, me semble-t-il vous avez posé la question
* Je voudrais bien savoir d’ailleurs qui sanglote et corrige ses passions en sortant de Racine.
Si ce n’est mettre en jeu la catharsis qu’est-ce donc ceci de vous qui précède ?
Pardon, je m’immisce encore, petit nota, en passant
de Muriel 10/05/2007 à 22:48 sur un forum d’études littéraires
Bonsoir,
Il y a belle lurette qu’on ne compte plus en « pieds ». Les pieds étaient des groupements de syllabes comprenant des voyelles brèves et/ou longues. Système de compte qui a commencé à être modifié dès le IVe siècle après J.C., avec l’apparition du bas-latin.
Muriel, aidée (pour la date) de son Que sais-je ? 1377 sur la versification.
(re-pardon, mais c’est un coup à être recalé à l’agreg. direct et violemment).
On dit syllabes, tout bêtement.
Diérèses et synérèses (je biche un max, surtout aux premières).
Pardon, je m’immisce encore, petit nota, en passant
de Muriel 10/05/2007 à 22:48 sur un forum d’études littéraires
Bonsoir,
Il y a belle lurette qu’on ne compte plus en « pieds ». Les pieds étaient des groupements de syllabes comprenant des voyelles brèves et/ou longues. Système de compte qui a commencé à être modifié dès le IVe siècle après J.C., avec l’apparition du bas-latin.
Muriel, aidée (pour la date) de son Que sais-je ? 1377 sur la versification.
(re-pardon, mais c’est un coup à être recalé à l’agreg. direct et violemment).
On dit syllabes, tout bêtement.
Diérèses et synérèses (je biche un max, surtout aux premières).
je vous souhaite bien le bonsoir à tous
(moi cela m’aurait crispée si elle avait heurté les diérèses B. Jacques, tomates non ?)
rose / Tsiporah
Quand vous dites le rire une mécanique, je pense le rire en cataracte.
Le seul que je déteste est le rire sarcastique.
style sgnarf, sgarf.
Non sgnarf, sgnarf. Et odieux et méchant. Pas forcément masculin, oh non !
rose dit: 19 novembre 2013 à 22 h 15 min
Pardon, je m’immisce encore
Pourquoi ce « encore » qui laisserait supposer que cela n’est pas votre habitude.
« toujours » conviendrait parfaitement.
Pôvre d’ancora.
Son complément ?
je m’immisce encore : à Beit Lahia en Palestine deux lionceaux viennent de naître d’une lionne féconde. Dans la bande de Gaza. Longue vie à Abdullah ; je ne sais le prénom du second.
Ben, rose, justement, j’exprimais plus qu’un doute ! Il n’y a d’ailleurs pas plus de définition PRECISE de la catharsis que de beurre en broche, malgré ce qu’on raconte au lycée. Un suspens, une crise de retour sur la malédiction des passions (sinon leur purgation) ? On peut tout au plus supposer, chez Sophocle, l’effort vers une prise de conscience des dangers de la passion associée au pouvoir.
Quant à la dramaturgie française classique, la catharsis y serait une rigolade, malgré les préfaces, à mon avis en tout cas. La haute poésie racinienne est faite, quoi qu’il en dise, pour la complaisance devant le malheur (sauf, certes, pour ses deux dernières pièces, qui ne sont pas des tragédies). On n’aime ou on n’aime pas Chéreau, mais sa mise en scène de PHEDRE montre une boucherie, doublant le récit de Théramène. Parfaite logique. Je peux ajouter que je n’aimais pas du tout ce spectacle en un sens « facile ». Enfin, l’horreur et la pitié supposées n’ont rien à voir avec la purgation. Mais c’est votre droit de vous sentir purifiée par le spectacle.
Pendant que tout Paris pense : pourquoi le Brésil, petit moment:
Moment d’un couple:
Le moment d’une force par rapport à un point donné est une grandeur physique vectorielle traduisant l’aptitude d’une force à faire tourner un système mécanique autour de ce point, appelé souvent pivot. Il s’exprime en N.m (newton-mètre).
La minitre de la Culture a dit se réjouir de l’attribution du prix inter alliées.
Madame le Ministre
Salades niçoises, je peux me tromper, mais il me semble bien que Zabou Breitman proposait une direction à deux têtes. Et qu’elle demandait une subvention augmentée pour plus de créations : en effet, le Centre dramatique de Nice faisait (et fera ?) pour l’essentiel de l’accueil, et même co-produisait peu en retour. Vérifiez tout de même le projet de Zabou.
>CP d’accord et merci de vos explications.
oui j’entends aussi et ainsi le mot purgation.
à Nice; la localisation du théâtre est particulièrement judicieuse, face à la place Garibaldi, le grand Garibaldi ! et en face à face avec le M.A.M.A.C, ce qui constitue un beau pôle culturel.
Deux pas derrière, la promenade, et la mer.
Pauvre province, quelle misère (permettez, C.P, je me gausse ! horripilée et plus encore par les constantes références à la province).
P.S je ne pense pas aller voir le Feydeau mais plutôt le Scott et Zelda dont nous a parlé TKT sur son blog. Il a été enthousiasmé. Et puis, honnêtement La maladie de la mort juste avant les fêtes, cela ne me tente guère. Besoin de la mécanique du rire, moi aussi, comme tout un chacun.
>D. bon courage !
Mieux, quand vous écrivez cela, je vous trouve magnifique : une telle abnégation, un tel dévouement !!!
Héroïque. Comme le père.
(enfin, à nous les bonnes rigolades et les franches poilades).
après mon ironie sarcastique à l’adresse de D. décidément telle est prise qui croyait prendre !
> C.P à vos propos je rajouterai la dénonciation (quoique le terme me paraisse fort mais c’est ainsi que je l’entends) de l’hubris.
Mais je suis d’accord pour une non-définition de la catharsis.
Sachant aussi que la franche « poilade » et l’extériorisation « grossière » des émotions lors du vaudeville ne permet pas d’évacuer/de guérir au sens de la tragédie racinienne. On sort de là & dix minutes après c’est fini, sans grand tralala. C’est l’effet pschitt.
Beauduc, c’est fini, rose. Les gitans ont été virés. L’un d’eux a retrouvé un espace où il continue à servir de la dorade grillée et des tellines quelque part entre Aigues-mortes et les Saintes-Maries, mais ce n’est plus au bord de la mer.
Penser à neuf avec Feydeau.
rose dit: 19 novembre 2013 à 22 h 33 min
deux lionceaux viennent de naître d’une lionne féconde. Dans la bande de Gaza.
Faut leur filer des casques…
Moi, faible femme, lorsque j’apprends quelque chose, je suis fière de moi.
Jamais, suite à cela, je n’ai honte ni ne me sens humiliée, ni rabaissée.
Pourtant, je crois être susceptible et fiérote, mais j’aime apprendre et lorsque j’ai parlé des pieds et des syllabes, je l’ai fait avec grande gentillesse.
Là où j’ai grandement tort, et je retrouve la honte de moi-même exprimée ces jours derniers, c’est que je t’accorde à toi l’homme, un viatique que tu ne mérites pas, alors qu’elle je l’ai en horreur, cette femelle vulgaire dont tu abuses et qui abuse de toi avec vos réciproques consentements & votre bassesse assumée.
Et où je me gourre complètement c’est que tu es à son niveau -c’est à dire sous le niveau de la mer.
Voilà : ici, je ne suis plus chez moi. Je l’ai pressenti ; je le vis. De plus en plus rarement j’y reviendrai. Déjà, je n’y éprouve plus d’émotion. Un détachement sec et concret.
>L’Arlésienne
mais d’autres ont suivi les gitans ; grandes fêtes et musique et bains de minuit. Toujours cet espace magique qui n’a pas besoin des hommes pour exister.
Je vais partir, je te le dis, et je ne regretterai personne.
Elle, je la plains.
Toi, pas.Tu es assez intelligent pour mesurer l’impact de tes actes.
Peut-être que Zabou aurait eu moins de problème en gardant le prénom d’Isabelle ? Allez savoir…
felicitations a la France et a l’Algerie pour s’etre qualifiees a la coupe du monde…j’aimerais bien les voir au 2eme tour…Algerie-France au Marracana…tain…quel match…et qu’on vous elimine a la derniere minute de temps mort…allez les verts!
rose, avec le sourire : vous tenez donc tellement à guérir de vos passions ?
C’est vrai, le terre-plein entre le théâtre et le MAMAC est agréable, habité par Calder et Niki de Saint-Phalle, et tout près du Vieux-Nice.
Mais ne plaignez pas trop ces lieux de la région, plus riches à mesure que l’on va vers l’Est. C’est à la direction du CDN de Nice -et aux Niçois de savoir à quels spectacles elle et ils veulent s’attacher. Je le dis sans aucune distance, aimant vraiment beaucoup cette ville.
Voilà. Je m’arrête et vous souhaite encore du plaisir à Giono, mais je trouve le film très inférieur au roman, pour UN ROI SANS DIVERTISSEMENT. Et ce n’est pas parce qu’il a été tourné dans l’Aubrac et non dans le Diois.
P.S. Pour la versification et ce qui concerne le compte en syllabes, l’appellation française « pieds » est encore ordinaire mais trompeuse : il n’y a pas en effet de prosodie française comparable à celle de l’Antiquité grecque et latine. Ou bien alors le pied « français », pour l’accent, serait approximativement une mesure métrique de DEUX syllabes, mais alors… Cela dit sans pédantisme, mais pour vous donner raison. Ce n’est pas bien grave.
…
…ce qu’il nous faudrait,…un temps soit peut,…
…
…c’est, une suite de phénomènes qui nous balancent,…comme une Europe en » escarpolette « ,…
…
…tient,…rien que çà,…
…et, au réveil,…le cauchemar,…
…l’Europe-Unis,…made of Germany,…au pied de l’oie,…un fois de canard,…à deux balles,…
…une » remise » à plat,…à l’orange,…etc,…
…
…
…Avignon,…
…une bonne ville à vivre en rond,…tranquille,…
…avec, tout les ponts cassés,…par les conjectures,…
…
…Promenade dans les jardins disparus, Les plantes au moyen age, d’après les Grandes Heures d’Anne de Bretagne
…par Michèle Bilimoff,…édition Ouest-France,…2005.
…
…à la recherche de la vie privée,…etc,…
…
Salades niçoises, puisque j’ai relu les commentaires : le théâtre de Nice dont Zabou Breitman désirait la direction (en la partageant avec Daniel Benoin renouvelé) n’est PAS un théâtre municipal, mais un Centre Dramatique National, ce qui change beaucoup de choses. En revanche, le MAMAC est un musée municipal. Chic ! l’entrée y est gratuite.
rose dit: 19 novembre 2013 à 21 h 36 min
C.P. dit: 19 novembre 2013 à 17 h 18 min
Ben moi.
Si vous avez déjà vu la catharsis opérer en regardant du Feydeau, chapeau !
Et si un vieux loup de mer crache sa chique dans l’océan démonté, est-ce de la catharsis ?
Cela dépend beaucoup de la portée émotionnelle du crachat…
rose dit: 19 novembre 2013 à 22 h 16 min
Pardon, je m’immisce encore, petit nota, en passant
de Muriel 10/05/2007 à 22:48 sur un forum d’études littéraires
Bonsoir,
Il y a belle lurette qu’on ne compte plus en « pieds ». Les pieds étaient des groupements de syllabes comprenant des voyelles brèves et/ou longues. Système de compte qui a commencé à être modifié dès le IVe siècle après J.C., avec l’apparition du bas-latin.
Muriel, aidée (pour la date) de son Que sais-je ? 1377 sur la versification.
(re-pardon, mais c’est un coup à être recalé à l’agreg. direct et violemment).
On dit syllabes, tout bêtement.
Diérèses et synérèses (je biche un max, surtout aux premières
Tout à fait d’accord avec vous, rose.
Délici-eux, ça a quand même plus de gueule que délicieux.
Combien le champ de la RDL de verses a-t-il ?
Un seul. C’est D.. Il sort en claquant la porte et revient par la fenêtre.
Pour rose, de la part de jean Calbrix.
(Rondel)
Dans le bois sentant bon la mousse,
La pie alerte m’a suivi.
C’était un soir de lune rousse,
Dans le bois sentant bon la mousse.
Elle a lorgné ma bourse en douce,
Et moi, pigeon, j’en fus ravi.
Dans le bois sentant bon la mousse,
La pie alerte m’a suivi.
Tiens, Marcel, je suis pleinement en accord avec vous sur l’élocution des comédiens et l’audibilité (tant pis pour le mot affreux !) dans les productions françaises de théâtre et de cinéma, Récemment encore, au théâtre, « Perturbation » m’a d’abord fait croire que l’âge m’avait atteint de surdité. Et puis j’ai découvert à l’entracte que je n’étais pas le seul…
Même chose au cinéma (mais Bloom en a déjà fait la remarque), y compris dans les doublages. C’est tout de même curieux : les « vieux » films ne posent pas du tout ce problème. On a envie de botter le cul aux nouveaux ingénieurs du son ? Y compris pour l’étalonnage : musique mal modérée et souvent parasite.
renato, oui pour la portée du crachat. De mémoire, Céline, et pardon pour l’à-peu-près :
« Quand on sera au bord du trou, faudra pas faire les malins, nous autres… Mais faudra pas oublier non plus… Faudra raconter tout, sans changer un mot, de ce qu’on a vu de plus vicieux chez les hommes, et puis cracher sa chique et puis bonsoir ! Ca suffit comme boulot pour une vie tout entière… »
Pardon ! pas : « et puis bonsoir », mais : « et puis descendre ». J’ai la mémoire qui flanche ?
Oui, C.P., je pensais au Voyage — mais incapable de citer le passage, même approximativement.
(« Dimenticato a memoria » semble une blague… jusqu’au jour où on en fait l’expérience… )
Je vais partir, je te le dis, et je ne regretterai personne.
Elle, je la plains.
Toi, pas.Tu es assez intelligent pour mesurer l’impact de tes actes.
Rose
Allo, papa, maman?
Combien d’entre nous seront assez naïfs pour ne pas voir la vérité sportive : les Bleus fanés ont gagné leur place en foot contre l’Ukraine, 3 millions d’euros à 0.
Comme vous le savez, nous ne payons pas de rançon aux preneurs d’otages ! De même, nous ne payons pas pour gagner sur le gazon maudit …. Feydeau partout, toujours vivant.
Machiavelito,
Qu’ouï-je ? Un match truqué ! Pour remonter le moral des troupes ? Sinon, FH n’aurait pas pris le risque d’assister à une défaite ? Vous voyez la corruption partout pourquoi pas dans les jurys littéraires tant que vous y êtes !
« C’est beau, une troupe, c’est quand
même beau… »
Si on peut se permettre de rappler les siennes de troupes, puisque malheureusement, il y en a qui ne franchiront pas le périph’ :
« Comment faire naufrage en Bohême (géographie d’un rapt).
D’abord une petite révision. La Sicile est-elle une île ? oui. et la Bohême ? Ah non,
alors là, pas du tout. La Bohême, comme la Suisse, n’a même pas d’accès à la
mer. C’est pourtant sur une côte de Bohême que Shakespeare a choisi d’envoyer
par le fond le bateau crucial du Conte d’hiver, celui qui transporte Perdita, la petite princesse destinée à être abandonnée en terre étrangère. et c’est également là que
l’auteur a voulu situer une grande scène pastorale, la plus longue de toute son oeuvre,
plus ample à elle seule que certains actes entiers. Pour tout dire, dans toute la pièce,
on ne voit de la Bohême que sa bande côtière… autrement dit, un pays purement
imaginaire. »
http://www.scenenationale-senart.com/SITEscore/SNS_Public/Acces_Pro/PDF/WEB_contedhiver_1314.pdf
@Un match truqué ! Pour remonter le moral des troupes ?
hélas qu’il est c…
La Bohême est au bord de la mer
@7h55
minable jicé de pire en pire devrait sortir de son trou petit provoc de m…
Le résultat est là : les Bleus sont mes joueurs que j’aime
Rose a un côté Christine Angot.
Si si si.
Nouvelle de Pirandello. L’enfant crache au visage de la maîtresse de son père. Mais le sourire qu’elle lui adresse est une d’une telle tendresse, d’une telle compréhension, que tout un monde s’ouvre pour lui. Il comprend tout à coup que les choses ne sont pas aussi simples, ou qu’elles sont plus simples, autres en tout cas. Une leçon littéraire aussi.
Bonne journée,
Comme Bartleby, comme Un Coeur Simple, Comme la Maison Tellier, comme Le Tour d’Ecrou, comme La Veuve Aphrodissia, une nouvelle qu’on emporte partout avec soi.
« Le style comme expérience », ça m’étonnerait. Le style est un succédané de l’expérience, comme le souvenir et comme l’oubli,- ou un pèlerin, égaré sur ces deux routes également vertigineuses, rien d’autre.
Pas « succédané ». Résidu, évidemment.
Pas sucé, damné ?
« … La Bohême, comme la Suisse, n’a même pas d’accès à la
mer. »
Pas d’accès à la mer… bien sûr, mais :
http://www.swissinfo.ch/fre/Engagez-vous_dans_la_marine_suisse.html?cid=2599582
Et in Arcadia ego dit: 20 novembre 2013 à 13 h 12 min
Vous situationnez mal l’enjeu du spectacle ?
Il est Shakespearien.
« Mais revenons à la géographie : quant au point d’arrivée, on peut supposer que
l’absurdité patente d’une Bohême maritime contribue à déréaliser un peu plus, et non
sans humour, une intrigue qui se place sous le signe du conte. »
Merci, tout à fait, pour ce très beau poème d’ I. Bachmann.
« Passé les bornes, il n’y a plus de limites. »
Cette phrase, au demeurant fort célêbre, n’est pas d’Alphonse Allais. Elle figure dans La Famille Fenouillard, de Christophe.
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