Feydeau à la folie !
Feydeau ? Adultères et portes qui claquent. Soit. Mais une fois qu’on a lancé ce lieu commun, on n’a rien dit. Car si son théâtre n’était réductible qu’à sa caricature, pas sûr qu’il ferait autant d’effet plus d’un siècle après. On le dirait daté, obsolète et on le remiserait au grenier. Or il suffisait l’autre soir de voir la salle bondée du Vieux-Colombier pliée de rire du début à la fin, et le large sourire des spectateurs à la sortie, pour imaginer qu’il n’en est rien et qu’il porte en 2013 comme en 1892, date de la création à Paris du Système Ribadier, pièce en trois actes de Georges Feydeau et Maurice Hennequin.
Donc, le mari, la femme, l’amant. Comment s’y prendre pour en faire autre chose que ce que c’est ? Rester fidèle tant à la lettre qu’à l’esprit de Feydeau, le sel de son théâtre : l’absurde, le paradoxe, la fantaisie, la bizarrerie, le comique, la folie. Surtout la folie. Cette fois, c’est encore plus étrange. Influencé par les expériences de Charcot à la Salpêtrière auxquelles assistait le grand monde, le dramaturge a en effet introduit l’hypnose, et non plus la lettre ou le mot doux comme dans nombre de ses pièces, comme élément-clé sur lequel repose le fameux système mis au point par Ribadier lorsqu’il trompe sa femme : il l’endort le temps d’aller voir ailleurs. Sauf que tout ne marche pas toujours comme prévu, que des courts-circuits font disjoncter les personnages, empêtrés dans leurs stratagèmes mensongers. Confrontés à l’imprévisible, ils s’efforcent de s’en sortir individuellement en puisant dans leurs réserves d’imagination, d’invention, d’adaptation, de souplesse. Vieilles recettes ? Qu’importe si la cuisine est bonne. « Passé les bornes, il n’y a plus de limites ». C’est d’Alphonse mais cela aurait pu tout aussi bien allais ici.
Zabou Breitman a réussi une mise en scène rêvée pour rendre justice à cette dinguerie remarquablement composée, à son sens du burlesque aussi bien qu’à sa touche poétique. Tant par la mise en abyme opérée par le double décor (un salon bourgeois adossé à l’entrée du théâtre du Vieux-Colombier et la rue du même nom) que par l’énergie déployée par les comédiens, ce qui se noue autour de l’envers du décor fonctionne à merveille autour d’un principe ainsi résumé par Zabou Breitman : « Ce que l’on croit n’est pas forcément ce que l’on voit, ce que l’on voit n’est pas forcément ce que l’on croit ». Ainsi a-t-elle fait de « son » Système Ribadier une chose féroce conduite à un rythme d’enfer qui ne laisse guère de répit au spectateur. Une planche de Daumier interprétée par les frères Marx.
La troupe est irrésistible. Elle s’en donne à cœur joie, manifestement heureuse de servir un texte aussi bien vissé, plus profond qu’il n’y paraît dans le désespoir qui affleure, et d’être portée par un metteur en scène aussi ingénieux. Même le chien, qui traverse régulièrement la scène, est au poil. A la fin, il vient saluer avec les comédiens. Plus cabot, tu meurs !
Deux heures de spectacle. Jusqu’au 15 janvier 2014 (mon Dieu, comme le temps passe…)
756 Réponses pour Feydeau à la folie !
Stop aux tranquillisants !
Français ! En arrière, toute ! Feydeau* vous redonnera le goût de rire (*bientôt remboursé par la SS)
« C’est d’Alphonse mais cela aurait pu tout aussi bien allais ici. »
Sar cey une critique digne de Francisque.
Zabou Breitman a un peu trop fait parler d’elle il y a quelques temps.
Pardon je voulais signer Damien Dameret, pas Breitman. Je rectifie donc.
Feydeau ?
Fais dodo…
Entendu D.D. et sa voix nasillarde (Deschamps serait superbe en Ahuri chez Feydeau):
« c’est sûr que c’était compliqué… on a manqué de lucidité… »
Cette équipe, on va la panser à neuf, comme dit Pado.
Plutôt cette folie-là
que le chahut au Conservatoire
relaté dans la République du théâtre
(il y en a une pour le théâtre !).
Plutôt cet enthousiasme
et les quelques mailles sautées
dans l’écriture dynamique du billet
que n’importe quel autre exercice
moins morosicide !
Dans un gros mois, les jours rallongent !
Déshibernationalement.
(mon Dieu, comme le temps passe…)
Ô phâmapoil suspend ma chignole
Dans un gros mois, les jours rallongent !
vers en robe de chambre..tlé joli
Cette équipe, on va la panser à neuf, comme dit Pado
zouzou préfère rester dans « l’impensé »
Une planche de Daumier interprétée par les frères Marx
c’est pas popo..daumier est un désespéré terribe
dommage qu’il ait pas fait de barbouille..ça aurait été un super gr!t
Zabou Breitman a réussi mise en scène…
Passou a tellement rigolé qu’il en saute des mots.
On va y aller. Quel talent elle a, Zabou Breitman. Et quel tact. Jamais l’air d’y toucher, toujours dans l’essentiel.
Déblocage institutionnel ( saynète dans le goût de Feydeau)
Cette fois, la fameuse goutte d’eau venait de tomber. Le vase débordait. Non content d’avoir accumulé, les mois précédents, à raison d’une bourde par semaine, les allers-retours sur place, les menaces non suivies d’effet, les promesses non tenues, le président Flanbine venait de faire capoter, par son intransigeance hors de propos, les négociations entre son homologue Walter Fofana, le président des Etages Unifiés, et l’ayatouchelà Kommuny, le Guide spirituel et temporel de l’Irritastan. La réconciliation tant espérée était remise à une date très ultérieure. Il fallait s’y attendre. Social-déconocrate invétéré, le président Flanbine avait toujours été un chaud (quoique discret) membre du lobby pro-Ismaël, comme d’ailleurs son ministre des affaires étrangères Laurent Radius. Benabar Tatanyaou, le président d’Ismaël, ne tarissait plus d’éloges de Flanbine. Il était même question d’une livraison gratuite de douze tonnes de pamplemousses. En attendant leur réception, les derniers sondages pointaient un Flanbine en chute libre, en-dessous de 3,2%, ce qui ne s’était jamais vu depuis la mort de Gallup.
C’en était décidément trop. Dans les jours qui suivirent, des contacts discrets furent établis entre des groupes que tout paraissait opposer, sauf l’urgence de trouver une solution au problème Flanbine : les Amis Qualifiés de la Mouvance Islamique (AQMI), les Manifestants pour Tous et pour Tout (MTT), les Ligues Antirhöm (LAR), les Autonomistes Blettons à Bonnet Jaune (ABBJ), les Francs-Tireurs et Partisans Résolus de l’Anticapitalisme (FTPRA). L’accord se fit aisément sur la nécessité d’une solution rapide, radicale et finale au problème Flanbine. On se répartit les responsabilités logistiques. Il ne restait plus qu’à décider de la date et du lieu.
Des contacts très discrets furent pris avec quelques notabilités du monde politique dont on présumait qu’elles observeraient à tout le moins une neutralité bienveillante. L’avis de ces éminentes personnalités fut que, dans une situation de blocage institutionnel caractérisé, une procédure de déblocage rapide s’imposait.
L’annonce d’un déplacement de Flanbine à la préfectance de la Région Blettagne fournit l’occasion. Les groupes d’intervention furent bientôt sur place. On s’était assuré de la complicité de quelques chefs des Gloupements Mépubliquains de Chéculité (GMC), dont le cumul d’heures supplémentaires non payées avait fini par mettre à mal la légendaire loyauté. Faute de trouver un accord sur les modalités matérielles de l’intervention (Petit-Clamart / Kennedy / Ravaillac / rue Saint-Nicaise), on s’était résolu à les combiner.
En ce matin frisquet de décembre, la limousine présidentielle stoppa devant le perron de la Pléfectance de Bletagne. Une modeste escouade de GLC était chargée d’assurer la sécurité du Président et de lui rendre les honneurs funèbres — qu’est-ce que je raconte, moi, on n’y est pas encore, ménageons le suce-pince. Les Autonomistes Blettons à bonnet Jaune (ABBJ) avaient fait savoir qu’ils se tiendraient tranquilles. On avait en conséquence réduit le dispositif à max, coupes budgétaires obligent.
Plus engoncé que jamais dans son costard bleu-pétrole, la bouille ornée de son éternel sourire semi-crétin, Flanbine descendit le premier, suivi de sa copine adultérine, Valérie Triquebeiler.
» Je vais te le rectifier, ton sourire, moi, se dit, sur le toit de la Pléfectance, le snipeur embusqué derrière son viseur infrarouge. Et il appuya sur la gâchette. Au même instant, un membre du GMC arrosait le couple présidentiel d’une rafale de sa calachenilkov, tandis qu’un enturbanné en burnous, accouru d’on ne sait où, déclenchait sa ceinture d’explosifs. C’est alors que la limousine présidentielle, artistement piégée la veille par un commando des Autonomistes Blettons, propulsa dans les airs les morceaux de son habitacle.
Au fond du trou de dix mètres creusé par cette débauche nitroglycérinée, les sauveteurs réussirent à récupérer une dent creuse de Flanbine, et la petite culotte de Valérie, miraculeusement intacte.
On torcha vite fait des obsèques nationales au président défunt, puis on passa aux choses sérieuses.
On y est encore.
Puisque Chaloux aborde ce qui est « essentiel » !….
Honte à ce pays, qui se croit celui des Droits de l’Homme (!) pour les atteintes actuelles portées à la liberté d’expression en France.
Les faux-culs Philes n’ont pas à étouffer les vilains Phobes.
Premier amendement américain, bordel ! Vive Feydeau.
(suite et faim)
Vive John Brown, amitiés lubriques à Josette… !
JB,
Ayant racheté la petite culotte que Madonna avait lancé au président-pantin Chirac, j’achète celle de Valérie pour exportation vers le Japon. Faire offre.
Recherche string du Castor pour une soirée anniversaire de la Libération de Porquerolles.
Johnny,
beaucoup d’efforts pour nous pondre une merde.
« Armande Cassive, créatrice du rôle de la Môme Crevette de La Dame de chez Maxim en 1899, confie lors de la reprise de Monsieur chasse en 1911 que Feydeau, comme à son habitude, dirige :
Il paraît qu’il faut se remuer beaucoup en l’an de grâce 1911. C’est ce que se dit Feydeau et il doit avoir raison. Il y a 18 ans, quand on a donné pour la première fois Monsieur chasse !, on raffolait des acteurs au comique lent. (…) Aujourd’hui, surtout aux Nouveautés – est-ce le genre du théâtre qui veut ça ? – il faut jouer une pièce, serait-elle intitulée comédie, dans un mouvement endiablé. Si ça continue, en 1930, on n’engagera plus que des épileptiques. »
(….ça part mal pour Feydeau ! Je vous demande de nous arrêter !…)
« Premier amendement américain, bordel ! »
C’est quoi ?
« Tous les hommes naissent libres et égaux » ?
aidons u. à défendre sa copine dit: 15 novembre 2013 à 18 h 58 min
@ 17h59
Jean Calbrix, c’est votre vrai nom ou vous l’avez trouvé chez Goscinny ? Hurkhurkhurk
Hélas, non, je ne suis pas jean Calbrix, ni de Villataneuse d’ailleurs. Je m’appelle Marcel Stschwhitsch, alsacien par ma mère et incognito par un copain de mon père. Jean Calbrix, cet immense poète, avait besoin d’un homme à tout faire, d’un confident (qui n’a jamais fait dans rien) et d’un nègre. Son douzième polar, mon cadavre fait du tricot en pays de Caux, c’est moi qui l’ai écrit car à cette époque, il était un peu fatigué du clavier. Mais cela n’a rien à voir avec celui qui s’enroue en Rouen et celui qui se met en boîte à Eu. Il me l’a fait savoir en me disant « Marcel, tu es un nain, compris ?
Il m’autorise à utiliser l’url de son site, alors j’en abuse. Voilà, j’ai tout dit. Ah si quand même. Ce cochon de jean Calbrix à réussi à décrocher les Editions Zonaires. Grâce à un automne en août, elle vont monter en épingle. Gallimard n’a qu’à bien se tenir.
http://www.zonaires.com/
Bon, je m’en vais revoir « On a purgé bébé ».
Seul le résultat compte dit: 16 novembre 2013 à 12 h 12 min
Quelle teneur en fécalité ton commentaire, mon ami Seul ?
« Marcel, tu es un nain, compris ? »
Racisme anti-nains !
Taubira, immédiat…
Syndicat de la Magistrature, raclure …
Justice divine !
(….ça part mal pour Feydeau ! Je vous demande de nous arrêter !…)
Bel effort. Merci !
JC….. dit: 16 novembre 2013 à 12 h 15 min
Forte, proche du maximal
Johnny,
beaucoup d’efforts pour nous pondre une merde. (Seul le résultat compte)
Sachez, Monsieur,
Que je n’ai demeuré qu’un quart d’heure à le faire
Sachez, Monsieur,
Que je n’ai demeuré qu’un quart d’heure à le faire
à une autre échelle il semble dans la mesure du possible de faire plus varié
« je n’ai demeuré qu’un quart d’heure à le faire »
Colette,
ceci nous démontre le professionnalisme des cours pigier et la rapidité de votre retour chariot.
C’est vous qui tapiez les discours de jean-marie ?
JC….. dit: 16 novembre 2013 à 12 h 19 min
Justice divine !
Toujours à implorer D.ieu le JC.
Us ancestraux.
C’est vrai John Brown que Copé, avec ses projets d’ordonnances au lendemain de l’élection, ça promet vachement mieux.
Est-ce que le chien cabot s’appelle Fido par hasard ? Est-il fou de Feydeau ? Et a-t-il dû lire la pièce et rester fidèle à la chiennerie de didascalies cyniques ou simplement jouer à l’instinct en laissant advenir l’Ereignis de sa compréhension du texte par la fine observation du jeu de ses consoeurs et confrères humains sur la scène ? La caravane des spectateurs heideggeriens aboie-t-elle lorsque passe le rideau au tomber final ? Tout semble « à l’avenance » dans cette pièce comme dirait le metteur en Sein François Fédier.
Prochaines lectures, le Napoléon (Tiens…) de Patrice Gueniffrey, un des meilleurs historiens du temps avec Emmanuel de Waresquiel et Jean-Paul Clément. Des écrivains -aussi- vraiment formidables.
Le chien le plus drôle de Feydeau … est un homme.
Dans La Main Passe.
Comme John Brown n’a jamais été foutu d’avoir une idée il suit les meneurs libéralo-droito-religieux et se lance dans le Hollande bashing.
C’est sympa de vivre à la remorque de JC ?
A propos de spectacles, une nouveauté à paraître ces jours-ci en librairie !
25€90 !
Alors qu’on a, ici, du baroz concierge gratuit.
Tu pousses Jacky.
Oui, Grand escalier de l’opéra, mais c’est bientôt le passage de la nouvelle année, l’occasion de donner ses étrennes à la généreuse concierge de la RDL…
John Brown dit: 16 novembre 2013 à 12 h 25 min
Johnny,
beaucoup d’efforts pour nous pondre une merde. (Seul le résultat compte)
Sachez, Monsieur,
Que je n’ai demeuré qu’un quart d’heure à le faire
Demeuré, vous avez dit demeuré ?
« je n’ai demeuré qu’un quart d’heure à le faire »
Le temps d’un passage au lieu d’aisance, au fond du jardin ?
« Paris est riche d’un patrimoine architectural varié »
C’est beau comme du baroz rdlien.
Mais … gégé…. c’est moi qui vit à la remorque de JB, de l’Etat, de tout le monde, alors que … toi ! …tu es LIBRE, gégé, libre !!!…..
Et qu’est ce que tu fais de ta liberté, hein ?
Vrai, Feydeau peut devenir l’éclate absolue. J’ai eu le bonheur de monter avec de jeunes Pakistanais et Pakistaniases une version en anglais d’Un fil à la patte, dont la mise en scène comportait des moments de délires monty pythoniennes…Rebaptisée « The Lumberjack Song », (wink wink, nudge nudge), on l’a baladée en tournée jusqu’à Peshawar où les mystérieuses Afridi en ont perdu leur voile de rire et leurs barbudos de maris ont redemandé à revoir lors des rappels le bouquet de fleurs que nous avions fait coudre exprès sur l’arrière-train rebondi du grand et beau jeune homme qui jouaient Firmin.
A Peshawar, Islamabad et Lahore, les centaines de spectateurs qui ont vu la pièce n’ont pas besoin d’être convaincus que Feydeau, c’est effectivement la folie pure!
Depuis la main de la dame, à gauche, jusqu’au bout du pied du second monsieur, à droite, l’image en haut de note dessine une diagonale parfaite, l’avez-vous remarqué ?
Et face à cette histoire d’adultère bourgeois, les barbus et les voilées n’ont pas eut un geste de lapidation, Bloom ?
JC….. dit: 16 novembre 2013 à 13 h 52 min
« Et qu’est ce que tu fais de ta liberté, hein ? »
Ben, voyons, ah oui, je fais chiller JC puisqu’il se sent obliger de me répondre.
Et ça, c’est bon, mais bon.
Baroz, Feydeau, c’est le Pakistan aujourd’hui…même les Pashtous savent se reconnaitre dans le miroir que leur tend l’art dramatique…
« Les lauréats des Prix parmi 100 auteurs dédicacent et débattent ce dimanche au Festival du roman historique à Paris. »
A la mairie du Ve arrondissement.
Faut-il féliciter Jean et Xavière Tiberi ?
Fitna, un très mauvais drame: les jihadistes syriens d’Al Qaida décapitent un de leurs alliés qu’il avaient pris pour un Chiite…
Décollons-nous, folleville!
http://www.theguardian.com/world/2013/nov/16/al-qaida-jihadists-syria-mistakenly-behead-ally
Faut-il féliciter Jean et Xavière Tiberi ?
Ah mais oui !
Et merci pour le petit cadeau.
Pour la censure, c’est pire que du temps de la défunte modération !
Tu ne me fais pas chillier, naze-gégé, tu m’intéresse car la connerie, dans cette pureté qui est tienne, m’intéresse…
– Spral, ne vois-tu rien venir?
– Nein, mein Führer?
– Snip, snap, snip, snap, les gros ciseaux de la découpe de l’Infâme…Off with its pages! Sorry, Rule 42, you know.
Spral -= nom de scène de Soral.
Voltaire est mort pour la seconde fois …
A la mairie du Ve arrondissement.
Faut-il féliciter Jean et Xavière Tiberi ?
bien sûr
sans eux rien n’est possible
Tragique ! Clopinou, mon fils spirituel, s’est converti à la religion des Barbaresques !
A propos de censure, qui l’eut cru?
Le chanteur Antoine (le premier qui chante…) y est allé d’un texte modéré contre « l’abolition » de la prostitution et la manie pénalisatrice, qui a été signé par tout un ensemble de braves gens, dont la moitié de femmes (et le père Lanzmann!).
Bravo, Antoine, je ne suis pas sûr que tu sois un artiste, mais tu es un homme de bon sens.
Comme John Brown n’a jamais été foutu d’avoir une idée il suit les meneurs libéralo-droito-religieux et se lance dans le Hollande bashing.
C’est sympa de vivre à la remorque de JC ?
les grosses g ueules impressionnent la poule mouillée autiste qu’il est
De même qu’on voudrait mettre aujourd’hui Tintin sous bandeau (pour la défense des Babao’rum?), on devrait refuser les cocottes du théâtre de Feydeau, ça encourage l’immoralité et le mépris des femmes.
« les grosses g ueules impressionnent la poule mouillée autiste qu’il est »
C’est peut-être un peu carré, Sam.
ul Edel et censuré trois fois !
« Il est impossible de dire, ici, en commentaire d’un billet sur Proust, que l’on considère que le Marcel est un taré ?! Pourquoi ? »
Ah ! ces littéraires de wagons plombés… quand on pense qu’il a écrit, Popaul, sur la DDR !!!
le beauf qui milite pour « le droit » à prôner le racisme, le viol et autre dégueul asseries se croit marrant en plus
Une pièce inédite de Feydeau : « Neuf gorilles pour une guenon »
« Les lauréats des Prix parmi 100 auteurs dédicacent et débattent ce dimanche au Festival du roman historique à Paris. »
pour l’immense joie des lauréats et du public daaphnette rehaussera le niveau intellectuel maquillée comme il convient et revêtue de la tenue vestimentaire adéquate pour cet évènement
« le beauf qui milite pour « le droit » à prôner le racisme, le viol et autre dégueul »
Il est ignoble, c’est vrai.
Mais il n’a pas encore coupé par erreur la tête d’un collègue.
JC, peut-être parce que votre rhétorique d’Action française ça sert à rien. Je vais chez Paul Edel poster « JC est un con ».
On verra bien si ça passe…
« pour l’immense joie des lauréats et du public daaphnette rehaussera le niveau intellectuel maquillée comme il convient et revêtue de la tenue vestimentaire adéquate pour cet évènement »
En petite tenue?
Comme quand elle avait oublié sa clé à l’intérieur?
Ouaouh!
Je viens.
Sapré Feydeau. Le mariage fut sa bête noire, lui qui préférait les hommes. Le mariage pour tous aurait tué son talent.
Une pièce inédite de Feydeau : « Neuf gorilles pour une guenon » (JC)
D’après les chiffres, ça reste progressiste.
Une critique féroce du machisme?
Hourrah!
Jacques Barozzi dit: 16 novembre 2013 à 13 h 49 min
« je n’ai demeuré qu’un quart d’heure à le faire »
Le temps d’un passage au lieu d’aisance, au fond du jardin ?
Jacques, vous êtes constipé. Il vous fauda consulter.
le beauf ‘dupont lajoie’ (son film préféré) de porquerolless c’est pas une lavette! C’est pas donné à tout le monde d’excuser et encourager les insultes racistes, le lynchage médiatique raciste et machiste
J’ai toujours adoré le mauvais goût de Feydeau. Son comique est de très mauvais goût (au contraire du comique de Labiche, qui ne dépasse pas les bornes du bon goût). La formule comique de Feydeau consiste à mettre en scène, dans une tonalité burlesque de très mauvais goût (l’équivalent du très mauvais goût d’Hara Kiri ou de Charlie Hebdo) des situations et des personnages parfaitement sinistres. Pour s’en convaincre, il suffit de relire quelques uns de ses chefs-d’-oeuvre, comme « Feu la mère de Madame » ou « Mais n’te promène donc pas toute nue ». Toute comédie de Feydeau devrait logiquement se terminer par une catastrophe. Elle est la vision prémonitoire de ce qu’il s’agit d’éloigner par une sorte de rituel conjuratoire saisi par le délire. Il paraît que Feydeau est mort fou. Je pense que tout son théâtre est imprégné par la prémonition de la folie et j’interprètes es pièces comme autant de vaines tentatives pour la conjurer.
« En petite tenue?
Comme quand elle avait oublié sa clé à l’intérieur? »
on va finir par tout savoir!
« le beauf ‘dupont lajoie’ (son film préféré) de porquerolless c’est pas une lavette! »
Lavette, pas mal.
En cas de pli après lavage, faites comme Martin: repassez à fond.
Une légèreté en plus, le morceau de toile manque d’épaisseur, un cartoon avec des figures qui taguent à qui mieux mieux et qui derrière l’écran vont se délester du poids de tant de profondeur pour revenir en déroulant leurs beaux habits comme un tapis volant pour collection et collectif, un justificatif pour absence à soit le même, des sportifs sur le banc de touche, des idéaux sans idéalistes, désengagement qui n’engage rien ni personne, l’homme virtuel à tous ses étages.
Chaloux,
Si vous faites ça…. je vous passe de AAA à B+, dès lundi
(pour vous plaire j’accepte de modifier le nombre de gorilles, réduits à six, je comble la cohorte avec trois bonobos, dont mon préféré : « Chaloupe »… Va savoir pourquoi ?
PS : Qu’est ce que c’est « l’Action française » ?
Aujourd’hui, c’est « Feydeau la Joie » !
ah! qu’on est bien ici sans les vomissures à venire de boudegras, Sire Pochtron Ier
(à suivre ta gueule keupu)
Qui va encore voir Feydeau ? Des vieux couples sûrs de n’être pas surpris par le programme. Comédie de clics et de claques, afféteries, caricatures qui se promènent sur scène et vous renvoient à vous même.
Relents de civet, paillardise de saison.
De nos jours, sur la toile, pas terriblement mieux, se resservir au buffet Besson, Malavita. Tu as l’impression en voyant l’affiche que ce sera génial, toi aussi tu vénères De Niro, tu heu… Michèle Pfffeiffer, c’est elle que tu préfères, et puis c’est drôle .. pas du tout tu plains leurs mômes.
Le bon goût de Labiche…Il faudrait revoir La Station Champbaudet. Labiche, plus éloigné dans le temps, est beaucoup plus moderne que Feydeau, et déjà très proche de Ionesco.
crayola dit: 16 novembre 2013 à 16 h 06 min
Qui va encore voir Feydeau ?
La mise en scène du Dindon d’abord déroutante mais géniale de Lukas Hemleb à la Comédie française en 2003 n’avait rien d’un spectacle pour « vieux couples sûrs de n’être pas surpris ».
Vous devriez réviser…vos classiques…
cela ne nous regarde pas dit: 16 novembre 2013 à 15 h 20 min
Détendez-vous, il ne s’agit bien sûr que de propos publics tenus sur ce blog.
Inadmissible sous Feydeau?
je ne révise plus Chaloux, je REVIZOR 🙂
mais oui c’est plaisant comme une couque, une tartelette, bon anniversaire.
..ferme ta sale gueule de raclure zouzou..dsk vdqs épicétou
J’approuve tout ce que dit Damien Dameret.
http://www.ina.fr/video/CAC99015134/le-revizor-a-la-comedie-francaise-video.html
Qui va encore voir Feydeau ? Des vieux couples sûrs de n’être pas surpris par le programme. Comédie de clics et de claques, afféteries, caricatures qui se promènent sur scène et vous renvoient à vous même. (Crayola)
Vision réductrice et, surtout, rassurante. Le théâtre de Feydeau est exclusivement peuplé de cinglés, d’imbéciles, de maniaques et de pervers. La peinture qu’en fait l’auteur est absolument dépourvue de compassion, d’empathie. Je pense que Feydeau était profondément méchant, d’une méchanceté qui n’était d’ailleurs pas nécessairement agissante ni perceptible dans la vie courante, mais qui trouvait à s’assouvir, de la façon la plus jubilatoire, sur le mode fantasmé, dans ses pièces. Pour vraiment aimer et comprendre Feydeau, il faut libérer en soi sa propre méchanceté, et accepter d’en jouir. Cela ne vaut pas seulement pour le spectateur, mais aussi pour l’acteur, qui doit, pour bien interpréter Feydeau, posséder une faculté d’auto-dérision suffisamment forte, étant posé qu’il n’est pas question, cependant, d’interpréter le personnage sans s’identifier à lui. Il faut entrer dans la folie du personnage, la faire sienne. Une approche brechtienne est complètement inappropriée.
Bon billet Passou! Je le pense. Vous faites votre boulot. Aussi bête que ça. Autant le dire, dans ces cas-là.
L’inverse se conçoit, mais alors je voudrais y aller voir de plus près.
Lorsque j’aborde une chronique ou un livre, pour reprendre la phraséologie d’Edel il y a quelques jours, je me demande si en tant que lecteur, je suis de ceux qui déchirent en caressant (comme votre François Nourrissier que je n’ai pas lu, apparemment auteur et critique connu en France pour ses coups de griffe retard ?) ou si pour reprendre la terminologie paulienne, je donne dans le « frontal », style Barbey d’Aurevilly.
Le questionnement m’est revenu alors que je finissais le Médicis de Marie Darrieusecq. Très médiocre, à mon avis.
Paul Edel l’avait éreinté et n’en avait pas l’air mécontent. Parfaitement son droit. Ma question : met-il autant d’intégrité, de brio à étriller le très mauvais livre, le livre raté, voire le livre ridicule d’un ami, puisque je comprends qu’en parallèle il est critique et par ailleurs auteur lui-même?
Ou bien il ne dit rien? Même, il le défend? Et alors se pense t-il vraiment honnête au moment où il va en dire du bien?
La question de l’éthique, de l’unité de traitement doit être posée à un moment ou un autre.
Met-il la même distance humoristique, saine et pétillante à se prendre une avoinée, en appelant comme il l’écrivait il y a quelques jours à « un peu de légèreté dans cette époque lourde » en se prenant une ruade en pleine tête, un coup de pied au cul voyant citée telle ou telle de ses phrases laborieuses (je ne sais s’il en écrit de laborieuses, ne l’ayant jamais lu), guindées ou mal foutues, surtout sortie du contexte. Dur métier, je veux bien le croire. Comme de se retrouver nu en pleine séance à Wall Street parmi 300 gars dans leurs CK cintrés, ou m’asseoir sur un coussin péteur en pleine séance de l’ONU (cauchemar récurrent).
Toutes les Républiques de Passou ne se valent pas. Certaines sont encore assez susurrantes ou faux cul, se cherchant, arguant du bout des lèvres de leur droit à l’appréciation pour continuer à flemmarder, se tenir bien proprement sur les sentiers battus – du coup je les lis moins.
Kiosseff, c’est autre chose. Il n’y a qu’à voir sa photo. Le gars des séries aussi est bien.
Pourquoi Passou he is the boss? Quelque chose de franc du collier. Sûrement partisan, sûrement faillible, mais qui au moins assume son boulot, le fait avec tonus, avec vérité, un entrain communicatif. Il va à la pêche, n’hésite pas à ramener autre chose que du surgelé. Information. Curiosité. Découverte. Goût du partage : même vu de Brussels, ça remplace avantageusement les grenouillages.
Je sais que vous mangez les cuisses mais encore une fois, c’est ça que j’appelle sortir autre chose que le plat oublié dans le koelkast. On en revient toujours là.
C.D.
Seule certitude: Keupu est un con.
John Brown aura pigé que je fais l’imbécile exprèss .. il ne sortira palus son gros gilet et ses plats discours ..
Si Feydeau était méchant, ça ne fonctionnerait pas. Si Pirandello était méchant, ça ne fonctionnerait pas non plus. (Je pense surtout au Pirandello des nouvelles).
Et, si Chaloux était gentil, ça ne fonctionnerait pas davantage. (Je pense surtout au Chaloux des commentaires).
« Et, si Chaloux était gentil »
Une burne peut-elle être gentille ?
J’ai un doute.
Si Feydeau était méchant, ça ne fonctionnerait pas (Chaloux)
Mais il est méchant, et ça fonctionne, parce que le spectateur (le lecteur aussi) entre dans sa méchanceté, la fait sienne. Le cas de Pirandello est complètement différent. Pirandello est capable de compassion et d’empathie pour ses personnages; Feydeau, jamais. Son cas est d’ailleurs un cas très particulier, même dans le cadre restreint du vaudeville. Sa vision de l’humanité est profondément noire, bien plus noire que celle d’un Racine. C’est l’anti-Tchékhov, l’anti-Pirandello.
Mais il est méchant, et ça fonctionne, parce que le spectateur (le lecteur aussi) entre dans sa méchanceté, la fait sienne. (mézigue)
J’en conclus qu’il faut avoir en soi une bonne dose de méchanceté pour aimer Feydeau. J’aime Feydeau à la folie. Chaloux prétend qu’on peut aimer Feydeau qui, selon lui, n’était pas méchant, sans être méchant. Approche lénifiante et fausse selon moi. Chaloux me paraît illustrer la fameuse dérobade pointée par Baudelaire : hypocrite commentateur, mon semblable, mon frère ! Là dessus je sors mes incisives affûtées comme des sabres.
ce soir on improvise, théâtre sous le billet du théâtre ?
Pirandello : humour et comique, différence :
http://www.treccani.it/scuola/tesine/pirandello/pirandello_umorismo_tesine.html
John Brown = Laisse, laisse là, ma bonne Josette ton poudrier damasquiné. Ne plâtre pas plus qu’il n’en faut ton museau aigrelet.
Jossette/sa meuf = Corneguidouille, et malfaçon, voilà bien une belle surie, que me fait ce Hareng.
le comique c’est pour les prolos rénato..vieille lune ridée qui fait toujours rire
chaloux c’est le bon et jean marron c’est la brute..la truande c’est josette
Si Feydeau était méchant, ça ne fonctionnerait pas
..c’est une charge antilibéral trés grave..cheuloux est un cryptocommuniss caractérisé..sors de ton trou cheuloux t’es démasqué
embourbés dans les « comme si » jusqu’à vouloir y noyer l’humour…
le costumier a bien frappé dans le carreau et le losange,
et le couple au fond moi j’aime bien ce petit bonheur champêtre encadré par les lambris.
Le type concentré les pattes bien velues autour de la taille de la dame, qui lève le bras dans un immense soupir, c’est sûr c’est passsionné.
Le spectateur au deuxième rang sent que çà lui chauffe ..
Ha Comme le temps passe là c’est Brasillach…
la taille pardon .. je laisse la bande à JC rectifier ..
« Faites sauter le boîtier d’une montre et penchez-vous sur ses organes : roues dentelées, petits ressorts et propulseurs: c’est une pièce de Feydeau qu’on observe de la coulisse. Remettez le boîtier et retournez la montre : c’est une pièce de Feydeau vue de la salle. »
(Sacha Guitry)
bouguereau dit: 16 novembre 2013 à 17 h 37 min
les prolos
Non mais faut prendre de la pâte Arma ça disparaît incontinent. Et alors c’est un acte noble que de se foutre du cambouis plein partout jusques et y compris dans le soutien-gorge de la voisine comme François premier…
bouguereau dit: 16 novembre 2013 à 17 h 43 min
..c’est une charge antilibéral trés grave..cheuloux est un cryptocommuniss caractérisé..sors de ton trou cheuloux t’es démasqué
Qu’est-ce que t’as contre les gens qui défendent la justice, Boug ?
hier j’étais dans une belle église romane, un spectacle féérique, 150 comédiens chanteurs, pros/amateurs, l’Oiseau Bleu de Maeterlinck.
Les bons, les méchants ? Arrêtez votre manichéisme, vous allez faire revenir Dédé.
même absence de combat
Marcel dit: 16 novembre 2013 à 18 h 24 min
vous allez faire revenir Dédé.
On a le choix ?
Oui, super.
Vous pouvez sortir Marcel ?
Oui, alors vite.
Merci.
17.26 Là dessus je sors mes incisives affûtées comme des sabres….
Ca ne rend pas Feydeau plus « vrai » pour autant que vous le dites, John…
Moi non plus, je n’ai jamais cru à sa méchanceté radicale. Il ne se moquait que de lui-même en exalté, se reprochant de ne pouvoir ressembler à ses multiples personnages qu’il aimait avec un extraordinaire attendrissement toujours masqué.
Faut mettre quelques gros, dans des pièces comme cela… Des méchants gros !
ses multiples personnages qu’il aimait avec un extraordinaire attendrissement toujours masqué. (Diagonal)
Ma foi, cela fait au moins deux façons de le comprendre, diamétralement opposées. Sans compter toutes les autres.
De nos jours on fait plus simple ..
http://www.youtube.com/watch?v=Wkx_xvl7zRA&feature=player_embedded
Oulala, « masqué » !
tines, U., ce n’est pas faux, il ne faut pas tout dire . Non .
(((( D’ailleurs, j’ai une idée. On dirait que, par exemple vous, vous donneriez une conférence sérieuzissime et que l’on vous ferait passer, très discrètement, un carte anonyme:
» Je vous écoute très attentivement, nue sous mon manteau »
… ))))
Dit ici, on peut s’attendre à tout ..
Dédé vite dit: 16 novembre 2013 à 18 h 52 min
Marcel dit: 16 novembre 2013 à 18 h 24 min
vous allez faire revenir Dédé.
On a le choix ?
Oui, super.
Vous pouvez sortir Marcel ?
Oui, alors vite.
D’accord, mais pas à coups de crucifix. Il paraît qu’il y en a eu un qui a cru s’y fier.
Il ne se moquait que de lui-même en exalté, se reprochant de ne pouvoir ressembler à ses multiples personnages qu’il aimait avec un extraordinaire attendrissement toujours masqué. (Diagonal)
Qu’il se moque de lui-même et se projette dans chacun de ses personnages, c’est certain. mais qu’il les aime jusqu’à cet extraordinaire attendrissement dont vous parlez, cela me paraît moins sûr. L’auto-dérision est une forme de méchanceté lucidement dirigée contre soi-même. S’il a de l’indulgence pour ses personnages, ce serait plutôt pour les femmes. Le Ventroux de « Mais n’te promène donc pas toute nue » est un animal insauvable. Sa femme, c’est différent.
merci Pablo pour cette citation en bijou inoubliable, sinon il semble qu’avec Daaphnée la pièce ait commencé laissant imperturbable un acteur harcelé
aaphnée dit: 16 novembre 2013 à 19 h 23 min
» Je vous écoute très attentivement, nue sous mon manteau »
Oui mais alors là il faut que ça soye absolument parfait, parce que même sous un manteau en désert de Gobi l’oeil aquilin et exercé voit absolument tout et ce serait encore un effondrement digne du grand Richard…
En fait, sur la scène des commentaires de la RDL, c’est encore du Feydeau !
C’est un message subliminal de Passou ?
Cage racontait souvent une anecdote (il l’a même publié quelque part, il me semble) où il était question d’un prof qui donnait une conférence dans une université et d’une fille en manteau de forure debout sur une table au fond de la sale qui brandissait une rose. À un moment, sûre que les yeux du prof sont braqués sur la rose, elle ouvrit le manteau — et naturellement elle était nue. C’était dans les années 50, plus vers le debout que vers la fin…
t’es au poil baroz..et cabot avec ça
D., tenter d’être juste c’est risquer d’être terrible.
C’était dans les années 50, plus vers le debout que vers la fin…
..moi chte croit rénato
renato, ne serait-on pas tous nus sous nos habits ?
plus vers le debout que vers la fin…
Mais oui, Renato, debout c’est très joli …
On vient de passer sur Mezzo la Cinquième de Bruckner avec l’Orchestre du Concertgebouw d’Amsterdam dirigé par Harnoncourt dans un concert du 25 octobre dernier. Qu’est qu’il est mauvais l’ami Nikolaus !! Il insiste là où il ne faut pas, il passe au galop sur les moments les plus beaux de l’oeuvre, c’est décousu, petit, froid, ça manque d’énergie dans les tutti… Et même la colossale fugue finale de la symphonie fait pschitt.
Quand on connaît les versions de Furtwängler, Jochum, Haitink, Celibidache, Karajan ou Sinopoli (entre autres), Harnoncourt fait pité à voir. À presque 84 ans il est temps que le comte de La Fontaine et d’Harnoncourt-Unverzagt abandonne la direction d’orchestre.
La symphonie entière par Celibidache avec le Münchner Philharmoniker (pour les pressés le final de la fabuleuse coda qui clôt la symphonie jouée avec une puissance inouïe à partir de 1h 25′):
http://www.youtube.com/watch?v=Heey4kNUCEo
Pour ma part, je préférerais « je ne suis pas nue sous manteau ».
Et la plaisir de l’effeuillage?
Cage racontait souvent
Et la plaisir de l’effeuillage?
ça dure éternellement..
la plaisir
même en donnant le la, Chaloux, on peut se laisser troubler ..
John Brown, est-ce que Feydeau est « méchant » ou est-ce qu’il est terrifié?
Il y a une sublime et cruelle nouvelle de Pirandello dans laquelle un enfant, prenant le parti de sa mère défigurée à la suite d’une chute, crache sur la maîtresse de son père. D’une certaine manière, on le suit jusqu’à l’avant-dernière ligne. C’est la dernière qui change tout.
pour chaloux l’homme est bon..naturliche
tais toi sale communiss de chaloux..gaaarde saisissez le !
Touché ! Daaphnée…
Non Le Boug, j’avoue, pas du tout rousseauiste.
l’homme est bon bon si bon..et son cul c’est du poulet (let let)
Enfin, Daaphnée ! le coup « je ne suis nue sous manteau » !
..alors !..haaa il te faux la transvaluation a pas cher dans la fiction..
[( ça dure éternellement..
tiens, tiens, notre Boug’ ..)]
Tiens, le petit célinien s’est réveillé !
le bien se joue..la mechanceté se vit..par ici la bonne soupe hin cheuloux..ha je te vois avec ton break volvo t’arrétant aux carrefour sortant ta grosse gamelle « je vous aime c’est pas cher »
Tiens, le petit célinien s’est réveillé !
lanto rogolando rénato
J’ai pu visionner récemment Un singe en hiver. Effectivement un très bon film, merci d’avoir attiré notre attention sur ce film.
@19.25 S’il a de l’indulgence pour ses personnages, ce serait plutôt pour les femmes…
On s’approche, on s’approche… Mais ce n’est pas de l’indulgence, non. Il s’agit d’amour indicible et sans objectivation possible, lié au sentiment indépassable d’une incontestable altérité et supériorité des femmes prétendument écervelées font il avait pourtant la prescience du génie, ce qui lui fut si difficile à leur pardonner. Bref, c’était un sentiment inversement proportionnel à la mise en scène apparente de son incompréhension absolue envers elles, générant un intense sentiment de calamité à ne pouvoir les comprendre, donc les admettre, ni d’une manière générale ni en particulier.
Comment pouvez-vous ne pas sentir le sens d’une férocité masquant aussi mal ce sentiment sous le poids de ses piques d’acidité, tandis qu’on n’en trouve aucune dans sa peinture si tristement conventionnelle et laborieuse des personnages masculins ? Face à cet enjeu de la bourgeoisie de leur époque, un Guitry ne resta qu’un gros blaireau, tandis que Feydeau devint fou. Voilà pourquoi le second reste audible aujourd’hui, quand l’autre ne fait plus rire personne depuis longtemps.
Les fôte de phrappe çait paceque je praipar le dinnnnerr.
Et la plaisir de l’effeuillage?
Si elle l’a pas hurlé dans la salle avant possible que tu le savoures mieux
Le fond de tout cela, c’est une certaine naïveté, l’idée qu’un homme est nécessairement le décalque de son oeuvre. Léautaud parle un peu de Feydeau dans les entretiens avec Robert Mallet (je les connais par cœur, à une époque on mettait l’intégrale quand on s’attelait au gros ménage). Il en fait plutôt le portrait d’un homme modeste.
intimité de la porte ouverte défoncée chez nounours deux
alors, jalouse?
« une fille en manteau de forure debout sur une table au fond de la sale »
remets toi toto, c’est une histoire, il n’y a rien de vrai.
Tout le monde sait que l’oiseau en Cage est une légende, c’est un peu comme Feydeau et ses femmes adultères.
Voilà qu’il s’est échappé de la maternelle…
jalouse ?
imagines-tu qu’en te trompant à la fois de mot et de cible ça va faire double négation ?
(je les connais par cœur, à une époque on mettait l’intégrale quand on s’attelait au gros ménage)
Chachal
Mais quelle burne.
Diagonal,bien qu’à demi compréhensible, votre 20H19 est un tissu d’affirmations gratuites.
Rien que dans dans Le Fil à la Patte, que dites-vous de Bousin, du baron Ignace qui a mauvaise haleine etc…
20h37
Salut toto
Chaloux dit: 16 novembre 2013 à 20 h 42 min
Diagonal,bien qu’à demi compréhensible, votre 20H19 est un tissu d’affirmations gratuites.
@ Coeur à saisir
Excuse-moi, mon grand, je te répondrai une autre fois.
C’est l’heure du homard…
Bonne soirée !
En voilà un autre…
C’est l’heure du homard…
A propos de homard,
L’AFFAIRE ÉDOUARD
« ACTE II
Scène III
CHARANÇON, SAMUEL, GRATIN
GRATIN, entrant avant que Samuel ait eu le temps de sortir, il tient un paquet à la main.
Mes amis, vous aviez laissé la clé sur la porte !
SAMUEL.
Non, c’est le concierge.
Gratin remet la clé à Samuel.
CHARANÇON, à Samuel.
Tiens ! va toujours préparer les couverts à la cuisine.
SAMUEL.
C’est ça !
Il sort par la porte, 2e plan.
GRATIN, dépliant le paquet dans lequel est un homard.
Voilà le homard demandé !
CHARANÇON.
Eh bien, tu y as mis le temps !
GRATIN.
J’ai dû aller aux Halles ! L’épicier d’à côté m’en a montré un pas beaucoup plus gros que ça, il en voulait huit francs, c’était exorbitant ! Celui-là, là-bas, six francs !
CHARANÇON, se fouillant.
Alors, c’est six francs que je te dois ?
GRATIN.
Ah ! non ! deux francs de voiture pour aller, deux francs pour revenir, ça fait dix francs.
CHARANÇON.
Eh bien, tu aurais mieux fait de prendre le plus gros pour huit francs.
GRATIN.
Ah ! que c’est bête ! Je n’y ai pas pensé !
SAMUEL, passant la tête par la porte de l’office.
Oùs qu’est le légumier ?
CHARANÇON.
Est-ce que je sais, moi, sans doute avec les assiettes.
SAMUEL.
Et les assiettes ?
GRATIN.
Eh bien, avec le légumier !
SAMUEL.
Merci ! Eh bien, le premier que je rencontrerai me dira où sont les autres.
Il disparaît.
GRATIN.
Voyons ! Tu as tout ce qu’il faut pour ton déjeuner ?
CHARANÇON.
Oui ! ah ! sapristi ! et la mayonnaise pour le homard ! Tu sais faire la mayonnaise, toi ?
GRATIN.
Non !
CHARANÇON.
Il a fait ses études et il ne sait pas faire la mayonnaise.
GRATIN.
Eh bien, et toi ?
CHARANÇON.
Oh ! moi !… Moi non plus ! Eh bien, sais-tu ? Nous allons essayer tout de même ! Nous allons la faire d’intuition.
GRATIN.
Chacun de notre côté.
CHARANÇON.
Un concours de mayonnaise.
GRATIN, récapitulant.
Je vais prendre de l’huile…
CHARANÇON, récapitulant.
Des œufs ! du beurre ! Est-ce qu’on met du beurre ?
GRATIN.
Non. Je crois que c’est de la farine !
CHARANÇON.
Eh bien, toi, tu mettras de la farine et moi du beurre !
GRATIN.
C’est ça, nous verrons bien ce que ça fera, seulement ça ne fera peut-être pas de la mayonnaise !
CHARANÇON.
Eh bien, tant mieux ! nous aurons inventé une sauce ! la sauce Charançon !
GRATIN.
Tiens ! pourquoi pas la sauce Gratin ?
CHARANÇON.
Parce que… parce que Gratin… c’est déjà un plat. On ne peut pas mettre du gratin partout !
On sonne.
SAMUEL, sortant par le fond.
Voilà ! Voilà !
CHARANÇON.
Ah ! mon ami ! ce doit être Miranda ; toi, va faire la mayonnaise !
GRATIN.
Oui, je vais concourir tout seul.
Il entre à la cuisine. «
« C’est l’heure du homard… »
Chaloux
Picard chez Chachal, muscadet (sur lie merde, c’est fête) glaçé et sauce tomate (américaine, armoricaine, il n’a jamais su)
Bon appétit mon Chachal.
Jacques Barozzi dit: 16 novembre 2013 à 19 h 47 min
En fait, sur la scène des commentaires de la RDL, c’est encore du Feydeau !
C’est un message subliminal de Passou ?
ou une classique adaptation suintant la servilité à un auditoire ?
Mais voyons donc, 20.42 !… En quoi un homme modeste, (comme l’était Léautaud évoquant Feydeau), serait-il dénué de génie ? Quel est le rapport au juste ? Le journal de Léautaud, un tissu quotidien de ragots d’où il importe d’extraire de fabuleuses pépites est génial, en un sens, ce qui n’a rien à voir avec sa modestie ni sa misanthropie, ni sa mauvaise haleine, ni avec l’amour de ses chats ou sa faible appétence pour la théâtralisation des Années folles. C’était un fameux baiseur, voui, rien à voir avec Feydeau qu’il avait l’art de ne pas comprendre, mais qu’il se crut obligé de citer à R. Mallet pour lui complaire, faire croire qu’il l’avait côtoyé… Voilà bien le seul comparatif qu’on pourrait s’autoriser à établir, je trouve qu’il est navrant d’en rester là. Car réduire ce pauvre Léautaud à ses entretiens avec Mallet ne reflète en rien le sens de sa pulsion diariste, et c’est bien le souci. Or, tout cela est censé prouver quoi, au juste ?… Une hypothèse, une intuition, un argument, une preuve, ou bien une affirmation gratuite ?
Diacornac vous racontez n’importe quoi. Au-dessous d’un certain niveau, je passe.
Les autres, causez, causez…
Daaphnée, vous me faites de la peine à copier du Feydeau un samedi soir…
Je vous ordonne de vous arrêter!
>Chaloux dit: 16 novembre 2013 à 20 h 20 min
Suis morte de rire.
Cela fait pourtant un moment que ça dure.
Les singuliers les pluriels mais pas que.
Tant qu’on survole ça va.
Chez moi, gratin aussi mais sans Picard. Jamais Picard, jamais côte de porc coquillettes.
Điện Biên Phủ chez vous, bonne soirée…
Y’aura ensuite réconciliation publique avec moult tremolos. Misère de nous autres !
Chez moi, Herman Melville après la soupe de pois cassés (je n’avance pas je patine dans les voiles, la fin n’approche pas je relis sempiternellement les premières pages, je me demande si c’est grave docteur).
Bonjour JC.
Sans doute idiot, mais je me demande si Feydeau ce ne serait pas du théâtre de boulevard, XIX ème au possible, style ciel mon mari, fuyez mes amants.
Cela me fait éminemment penser à la tentative d’intronisation de Louis de Funès comme un trrrrrès grand acteur qu’il y eût récemment sur les ondes. J’ai cru rêver, mais non cela eût lieu.
Il fait froid, c’est l’hiver, c’est tragique.
Salut bouguereau.
>Renato un petit compliment bien tourné ?
Bises à tout le monde.
21.55 jette l’éponge par KO, c’est le homard qui pass’pas, l’était pas ben cuisiné, faut croire.
Au-dessous d’un certain niveau, je passe
cheuloux il sort des vannes à la clint avec bonnet rouge qui tuent..c’est le bon
Non c’est passqu’yavait la carapace qu’il passe pas.
muscadet (sur lie merde, c’est fête)
jean marron on entend ses noeils d’acier s’écrouir..c’est l’mauvais
J’arrête pas de me demander si je serais capable de vivre avec quelqu’un … comme un balai je ne trouve pas la réponse.
Je crois que c’est possible mais je n’en suis pas sûre alors cela me taraude.
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J’arrête pas de me demander mais depuis sacrément longtemps si quand on fait des commentaires horribles on est horrible, ou si à force on devient horrible mais je trouve pas non plus la réponse.
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Une/une qui déconne à donf – à force je crois – il colle à son personnage.
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Alors je m’inquiète et je me mets en panne ; ce mettre en panne en voilier c’est un terme de marine
http://books.google.fr/books?id=DhYjAQAAMAAJ&pg=PA221&lpg=PA221&dq=se+mettre+%C3%A0+la+panne+terme+d+e+marine&source=bl&ots=00LnPW6zkL&sig=ejlWcgWdGNDIKZMXBlxDPJ5epKo&hl=fr&sa=X&ei=4d-HUr-UIYiH0AWm24HIBQ&ved=0CEcQ6AEwBA#v=onepage&q=se%20mettre%20%C3%A0%20la%20panne%20terme%20d%20e%20marine&f=false
face au vent, on affale les voiles, on attend des temps plus propices.
ha c’est bien ta scénette dafnoz..et comme c’est vrai que les portes s’ouvrent se ferment..ce que je préfère c’est quand un nouveau connu entre..qu’il va parler et que les gens applaudissent..et qu’il doit marquer la pause..ravi..c’est le public le plus méchant jean marron
Rose, la fenêtre de la RDL est toute petite, 47 balais, je commence à devenir presbyte (ça va faire plaisir au Boug…). Il faut que je m’équipe. Bouguereau, est-ce que tu aurais une BONNE (une très BONNE) adresse? Merci…
Le homard, presque mort dans mes bras, n’était ni surgelé ni compatriote de Castro.
A bientôt,
se mettre en panne, ou se mettre à la panne.
——————————
pour savoir faut essayer
—————————–
sur Feydeau et sur les grands boulevards j’ai rien à dire
<Chaloux
chaque fois que vous me parlez vous me faites penser à changer de lunettes 🙂
presbyte c'est pas une raison ; j'ai pas noté mais j'ai frémi, j'ai tremblé, je ne peux vous dire combien. Du genre "deux mains dès l'eaube", ce fut.
Mais pire encore.
Mais les gens qui embauchent par quoi furent-ils épatés, me demandé-je souvent ?
Depuis, je sais que n'importe qui peut être embauché pour faire n'importe quoi : cela m'a grandement rassurée dans l'impermanence de mon sempiternel refrain du "tout l'monde a ses chances".
salut Chaloux !
Homard m’a tuer.
Je l’ai manger.
>rose tu peux mieux faire, bordel !
plutôt que presbyte j’aurais dit feignante. Mais je crois que la vérité c’est ignare.
Le homard, presque mort dans mes bras, n’était ni surgelé..
alors là, se sentir obligé de préciser cela, comment dire.. .. .. .. .. ..
Feydeau fut sans doute le seul homme de théâtre de son temps à avoir parfaitement bien compris la psychologie féminine.
Chaloux dit: 16 novembre 2013 à 20 h 47 min
C’est l’heure du homard…
oui mais après on attrape une écriture à écailles comme dirait Passou…
J’en suis convaincu à présent : Christiane est un homme.
Et alors ?
Ben oui, et alors ?
kicking dit: 16 novembre 2013 à 22 h 38 min
Le homard, presque mort dans mes bras
Il faut lui donner tout de même à boire…
Corboeuf ils sont combien dans cette pièce dans cette pièce ?
D blaireau tant que vous y êtes, ne soyez pas modeste dans la pseudomonisation
Nombreux Sergio, hors d’une institution théâtrale il serait même bien venu que les rôles s’échangent ainsi que les jeux pour doter l’ensemble d’un genre nouveau cependant connu des adeptes, des gens ennuyés d’avoir à en passer par là pour remédier à la monotonie des hebdomadaires et qui en joignant la référence au vécu font oeuvre.
bérénice dit: 16 novembre 2013 à 23 h 41 min
D blaireau tant que vous y êtes, ne soyez pas modeste dans la pseudomonisation
_
Il ne s’agissait évidemment pas de vous, Bérénice. Pourquoi vous sentir visée ?
De qui, alors ?
bérénice dit: 16 novembre 2013 à 23 h 46 min
Nombreux
C’est impressionnant… Au concert c’est pareil ils sont toute une cohorte autour du malheureux Steinway qui surnage comme il peut, les bois sévissent tout au fond tant ils sont protégés par des centaines d’hommes, et les troupes d’assaut devant ce sont les contrebassistes ils balancent de droite et de gauche des regards à la Cuirassé Potemkine le public s’enfonce insensiblement dans le sol…
De moi ?
Je n’aime pas toutes ces insinuations.
Il faut lui donner tout de même à boire…
tant qu’à la servir tu pourrais aussi préciser l’année
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