de Pierre Assouline

en savoir plus

La République des livres
Feydeau à la folie !

Feydeau à la folie !

Feydeau ? Adultères et portes qui claquent. Soit. Mais une fois qu’on a lancé ce lieu commun, on n’a rien dit. Car si son théâtre n’était réductible qu’à sa caricature, pas sûr qu’il ferait autant d’effet plus d’un siècle après. On le dirait daté, obsolète et on le remiserait au grenier. Or il suffisait l’autre soir de voir la salle bondée du Vieux-Colombier pliée de rire du début à la fin, et le large sourire des spectateurs à la sortie, pour imaginer qu’il n’en est rien et qu’il porte en 2013 comme en 1892, date de la création à Paris du Système Ribadier, pièce en trois actes de Georges Feydeau et Maurice Hennequin.

Donc, le mari, la femme, l’amant. Comment s’y prendre pour en faire autre chose que ce que c’est ? Rester fidèle tant à la lettre qu’à l’esprit de Feydeau, le sel de son théâtre : l’absurde, le paradoxe, la fantaisie, la bizarrerie, le comique, la folie. Surtout la folie. Cette fois, c’est encore plus étrange. Influencé par les expériences de Charcot à la Salpêtrière auxquelles assistait le grand monde, le dramaturge a en effet introduit l’hypnose, et non plus la lettre ou le mot doux comme dans nombre de ses pièces, comme élément-clé sur lequel repose le fameux système mis au point par Ribadier lorsqu’il trompe sa femme : il l’endort le temps d’aller voir ailleurs. Sauf que tout ne marche pas toujours comme prévu, que des courts-circuits font disjoncter les personnages, empêtrés dans leurs stratagèmes mensongers. Confrontés à l’imprévisible, ils s’efforcent de s’en sortir individuellement en puisant dans leurs réserves d’imagination, d’invention, d’adaptation, de souplesse. Vieilles recettes ? Qu’importe si la cuisine est bonne. « Passé les bornes, il n’y a plus de limites ». C’est d’Alphonse mais cela aurait pu tout aussi bien allais ici.

Zabou Breitman a réussi une mise en scène rêvée pour rendre justice à cette dinguerie remarquablement composée, à son sens du burlesque aussi bien qu’à sa touche poétique. Tant par la mise en abyme opérée par le double décor (un salon bourgeois adossé à l’entrée du théâtre du Vieux-Colombier et la rue du même nom) que par l’énergie déployée par les comédiens, ce qui se noue autour de l’envers du décor fonctionne à merveille autour d’un principe ainsi résumé par Zabou Breitman : « Ce que l’on croit n’est pas forcément ce que l’on voit, ce que l’on voit n’est pas forcément ce que l’on croit ». Ainsi a-t-elle fait de « son » Système Ribadier une chose féroce conduite à un rythme d’enfer qui ne laisse guère de répit au spectateur. Une planche de Daumier interprétée par les frères Marx.

La troupe est irrésistible. Elle s’en donne à cœur joie, manifestement heureuse de servir un texte aussi bien vissé, plus profond qu’il n’y paraît dans le désespoir qui affleure, et d’être portée par un metteur en scène aussi ingénieux. Même le chien, qui traverse régulièrement la scène, est au poil. A la fin, il vient saluer avec les comédiens. Plus cabot, tu meurs !

 Deux heures de spectacle. Jusqu’au 15 janvier 2014 (mon Dieu, comme le temps passe…)

Cette entrée a été publiée dans Théâtre.

756

commentaires

756 Réponses pour Feydeau à la folie !

Giovanni Sant'Angelo dit: 17 novembre 2013 à 22h07


…un exemple d’applications des coïncidences inversées,…faisant fonction,…

…l’huile à poêle,…des ayant droits,…
…avec l’ancien ou le nouveau testament,…

…mais, tu n’y pense pas, juste décongeler,…of course,…s’est remis en renaissance=objectiviste,…

…et , la révocation, on s’en branle,…
…il maintient,…et j’enfonce les portes ouvertes,…avec le code,…Da Vinci,…

…phénomènes domestiques,…à l’occultisme inversé,…
…médédisme=moi Nostra=Damus,…les liens,…etc,…

Abdelkader dit: 18 novembre 2013 à 0h18

Tain…un bordel sans nom au moulin de Maitre Pierre…manquerait plus que le garde-champete completement a poil si ce n’est pour une solitaire plume d’oie au cul…

Leo (Bloom) Pold dit: 18 novembre 2013 à 4h23

On arrête le tir: Dame Doris Lessing vient de passer de vie à trépas.
Excellente raison pour découvrir ou continuer à lire son oeuvre foisonnante: The golden Notebook, The Grass is Singing.
La nouvelle génération d’écrivains « circulants/transfrontaliers », confrontée à d’autres grandes questions, puise abondamment dans la riche matière qu’elle lègue à la postérité.
Une très grande dame.

Leo (Bloom) Pold dit: 18 novembre 2013 à 4h30

« On se souviendra aussi du tour qu’elle a joué à son éditeur en 1981 en lui envoyant, sous le pseudonyme de Jane Somers, Le journal d’une voisine. Il l’a refusé, le jugeant « détestable » . Un autre l’a trouvé « déprimant ». Le livre a été finalement publié, et seul Ivan Nabokov, son éditeur français d’alors, a reconnu Lessing en Somers. Dévoilant sa supercherie, Doris Lessing n’a fait qu’un commentaire: « J’ai voulu vérifier que seul le succès attire la reconnaissance et le succès. Ceux qui se targuent d’être experts de mon œuvre ne reconnaissent même pas mon style… » Elle en savait long, comme tous les grands écrivains, sur le mensonge et l’illusion. Toute son œuvre les combat pour toujours. »

Le Monde

JC..... dit: 18 novembre 2013 à 6h24

TKT dit: 17 novembre 2013 à 17 h 52 min

Ô mon Thierry adoré, lumière de ma vie sinistre, lampe torche de la Pensée !
Lorsque dans tes messages idiots, tu me caresses à rebrousse poil contrairement à d’autres laudateurs qui le font dans le bon sens, eux, on reconnait toute la perversité, l’inversion des valeurs (!), la kronnerie à l’état pur, la méchanceté de petit bourgeois pétant plus haut que son culte, qui constituent la base inamovible de ton charme.

Plus stupide que toi, dont le racisme snob est ridicule, plus débile n’existe pas. Je cherche, comme dans Feydeau, plus bête…et je ne trouve pas ! Repasse ton bac : ça te donnera l’explication de ton problème. Inculture, étroitesse d’esprit, etc, etc.

Sous tes habits de soie en plastique, tu sais ce qu’il y a …? L’odeur vient de là… Bien à toi, mon pauvret !

JC..... dit: 18 novembre 2013 à 6h32

(suite et fin)
dernière nouvelle : Ô mon cher Thierry, n’espère pas que Doris se cachait sous le pseudo D. Elle est morte.
Celui-là nous reste, pétillant de la malice qui manque à toi, la limace de la RdL !

JC..... dit: 18 novembre 2013 à 7h30

Si le facétieux Passou nous permettait d’écrire en spirale sur ce blog, spirale se développant à l’infini au départ de son billet-centre, ce serait bien curieux de se frotter à la non linéarité passé-présent. Bien plus riche, l’échange en couches d’oignon …

Il y aurait des proximités fabuleuses, des reconnexions causantes avec nos chers disparus, les MàC, Lazarillo, Di Brazza, SMDR, ML, Sandgirl, et même TKT (car on ne me fera pas croire que l’actuel Kron est le Thierry que nous avons connu dans le passé, un être exquis, fin, délicat, raffiné…)

On tente l’expérience, Passou ? Nos contemporains vont bien voir les pièces passéistes de Feydeau ! Spirale…

Alexia Neuhoff dit: 18 novembre 2013 à 8h02

Leo (Bloom) Pold dit: 18 novembre 2013 à 5 h 23 min
On arrête le tir: Dame Doris Lessing vient de passer de vie à trépas.

« Dame » ! J’ai bien peur, M., que votre révérence ne soit guère indiquée concernant une femme qui se fichait comme d’une guigne de ces honneurs, hommages et autres distinctions.

renato dit: 18 novembre 2013 à 9h36

« Elle en savait long, comme tous les grands écrivains, sur le mensonge et l’illusion. »

Poncif vendu en solde 25 cents le mètre… Je connais (au sens propre) des politiques, des artistes (des grands et des petits), des scientifiques, des ouvriers, et même quelques petits écrivains, qui en savent long sur le mensonge et l’illusion.

Daaphnée dit: 18 novembre 2013 à 9h37

Tiens, suite à l’intervention de Bloom sur le Qatar,

« Interventionisme de l’émirat dans les programmes scolaires
Jean-Pierre Brosse, l’ancien proviseur du lycée Voltaire avait fini par démissionner en 2011 de guerre lasse, en raison d’un interventionisme qu’il jugeait excessif. Il s’est confié au Monde :«Une fois, on m’a reproché un exercice qui consistait à faire un diagramme sur les exportations de vins françaises. Une autre fois, on m’a pressé de passer sous silence un chapitre d’histoire sur la chrétienté sous prétexte que les Qataris de moins de 18 ans ne doivent pas savoir qu’il existe d’autres religions que l’Islam. Une troisième fois, il était question du tableau La Liberté guidant le peuple, de Delacroix, à cause de la Marianne dénudée. Les pressions étaient incessantes.»

http://etudiant.lefigaro.fr/les-news/actu/detail/article/les-lycees-francais-pomme-de-discorde-entre-la-france-et-le-qatar-3114/

Phil dit: 18 novembre 2013 à 9h46

Le Vieux-Colombier n’a pas besoin des recommandations du prestigieux blog à passou pour faire salle comble durant trois mois.
A moins d’un faible pour Zabou, que notre hôte dissimule derrière sa tasse disparue.

renato dit: 18 novembre 2013 à 9h47

« Interventionisme de l’émirat dans les programmes scolaires. »

Interventionnisme ? Là c’est vraiment comique. Est-ce que la presse ne découvre que maintenant cet aspect des relations socio-culturelles-politiques-économiques entre la France et les Sunnites ? Enfin, nous sommes sur terre, entre humains, et l’hypocrisie paye…

JC..... dit: 18 novembre 2013 à 9h47

« Le proviseur à la tête de cet établissement de 1100 élèves, principalement fréquenté par des Français et des expatriés, aurait notamment demandé ses diplômes pour les vérifier. Cette dernière qui n’aurait pas pu présenter les attestations qu’elle affirmait détenir est aussitôt allée déposer plainte pour «attitude anti-musulmane» au commissariat local. »

Il est bien votre lien, Daaphnée !
Vérifier les diplômes au Qatar, c’est en effet une attitude antimusulmane pas très catholique ….

arthur dit: 18 novembre 2013 à 9h48

La France arabo-orientale, treize siècles de présence, sous la direction de Pascal Blanchard, Naïma Yahi Yvan Gastaud, Nicolas Bancel (Paris, Ed La Découverte, octobre 2013).

JC..... dit: 18 novembre 2013 à 9h52

A la réflexion, n’y aurait il pas aussi « interventionnisme » dans les programmes scolaires en France même, en Europe même, comme le suggère cette délicieuse Bat Ye’or, auteur maudit de ce succulent torchon d’EURABIA ?…..

arthur dit: 18 novembre 2013 à 10h01

L’histoire de la France arabo-orientale commence dès le VIIe siècle, au moment des conquêtes arabes, et traverse treize siècles d’histoire de France, avec les présences de populations maghrébines, proche-orientales et ottomanes dans l’Hexagone. Ces présences ont contribué à bâtir l’histoire politique, culturelle, militaire, religieuse, artistique et économique de ce pays, de l’empire carolingien de Charlemagne à la République actuelle.
Cette anthologie en raconte pas à pas le récit (oublié), en montre les images (inédites) et en souligne toutes les contradictions, du temps des « Sarrasins » à celui de la citoyenneté. Être « arabo-oriental » en France, quel que soit le pays, l’empire, la culture, la colonie ou le département d’où l’on vient ou la religion qui est la sienne (chrétien, musulman ou juif), c’est s’inscrire dans un récit peuplé de héros, de lieux de mémoire, de mythes, de combats, de violences, de rêves et d’échecs. Mais c’est aussi s’inscrire dans ces identités multiples qui sont partie intégrante de la France du XXIesiècle. http://www.editionsladecouverte.fr/catalogue/index-La_France_arabo_orientale-9782707175632.html

JC..... dit: 18 novembre 2013 à 10h05

« A moins d’un faible pour Zabou, que notre hôte dissimule derrière sa tasse disparue. »

Phil,
Vous faites fonctionner votre imaginaire pervers en usant de votre langue de péripatéticienne* à propos de cette superbe Isabelle : Passou sait bien que les jolies femmes sont des hommes comme les autres !

*j’aurais pu dire « langue d’économiste de gauche » et je me suis abstenu : on progresse dans le politiquement castré…

JC..... dit: 18 novembre 2013 à 10h11

arthur dit: 18 novembre 2013 à 11 h 01 min

… qu’est ce qu’on a pu nous mentir à l’école des hussards de la république en nous cachant cet apport majeur du Maghreb à la construction de ce que nous appelons la France, depuis les Carolingiens …..

Par bonheur, la propagande, pardon l’information, fonctionne en renouvelant l’écriture d’un passé qui ne convient plus aux temps actuels, hurk, hurk !…

renato dit: 18 novembre 2013 à 10h20

Les économistes de gauche ?! bof ! de droite ou de gauche qu’ils soient, ils ne sont qu’un élément du rideau de fumée entretenu par le système politique — de l’extrême gauche à l’extrême droite, en passant par le centre, tous complices dans le bout de préserver les bénéfices secondaires produits par une machine obsolète et depuis longtemps déjà grippée.
L’État n’est là que pour garantir l’indépendance, la liberté et la sécurité des citoyens (armée, justice, police), tout le reste n’est que byzantinisme d’opportunité.

arthur dit: 18 novembre 2013 à 10h21

tu pourrais t’instruire si tu n’étais pas figé dans le copier coller du borgne et ta madone

Phil dit: 18 novembre 2013 à 11h06

éconimiss degauch..sapré JC qui voit rouge. va finir comme david vincent des envahisseurs. gazé, le petit doigt en l’air.
imaginez plutôt la tête de Léautaud (jeune et lavé) quand Feydeau lui faisait des propositions pas théâtrales.

John Brown dit: 18 novembre 2013 à 11h12

Il semble que l’ordre des commentaires soit inversé, les plus récents se retrouvant en tête de gondole. Est-ce la nouvelle formule ?

Leo (Bloom) Pold dit: 18 novembre 2013 à 11h19

Trois coups du premier acte d’un vaudeville franco-berlinois de piètre facture (laquelle va être salée…):
http://www.lemonde.fr/le-magazine/article/2013/11/15/berlin-defend-son-village-francais_3513566_1616923.html

Extrait:

« Mercredi 24 avril, 9 h 30 : la Pariser Platz s’éveille. Les musiciens de rues tentent de gagner quelques sous, tout comme les figurants qui, déguisés en soldats des armées d’occupation russe, américaine, anglaise ou française, posent devant la porte de Brandebourg. Dans la superbe bibliothèque de l’ambassade de France qui surplombe la place, l’ambassadeur, Maurice Gourdault-Montagne, arrivé deux ans plus tôt à Berlin, tient sa première conférence de presse. Entouré de son numéro deux, Jean-Claude Tribolet et d’Emmanuel Suard, le conseiller aux affaires culturelles issu de la Cour des comptes, Maurice Gourdault-Montagne explique dans un allemand parfait que la situation de la France étant ce qu’elle est, il y a des décisions « douloureuses » à prendre.

Chaque année, quelque 2 000 Allemands viennent y apprendre le français.

Mais l’Allemagne est « un cas particulier ». On n’y ferme aucune représentation. On se contente de réduire la voilure. Certes, on vend la Maison de France, qui abrite l’Institut français (un cinéma, une bibliothèque, des salles de cours), mais qu’on ne s’y méprenne pas : « On ne ferme pas l’Institut français, on le déménage. » Dans un lieu prestigieux, l’ambassade où, du fait des plans d’économie précédents, la place ne manque pas. L’objectif annoncé : vendre dès 2013 la Maison de France située sur le Kurfürstendamm, mais attendre 2015 pour déménager l’Institut, le temps de réaménager l’ambassade. Aucun emploi ne sera supprimé. Les habitants de l’ouest de Berlin devront se déplacer dans le quartier Mitte pour profiter des installations de l’Institut, mais sa future localisation, au coeur de la capitale, pourrait lui permettre d’attirer de nouveaux visiteurs venus des quartiers branchés de l’est et du nord.

Pourtant, très vite, des failles apparaissent dans le dossier. La vente pourrait s’avérer plus complexe que prévu. L’immeuble (4 000 mètres carrés) est en partie classé et abrite un cinéma, superbe mais peu rentable. Réaménager l’ensemble sera délicat. Du coup, le prix de vente que certains estimaient supérieur à vingt millions d’euros au printemps est revu à la baisse. « Plus de dix millions d’euros », affirme aujourd’hui l’ambassadeur. Sans compter que, pour accueillir l’Institut, l’ambassade conçue par Christian de Portzamparc en 2003 devra être modifiée. Les travaux nécessiteront l’accord de l’architecte, ce qui est loin d’être acquis. Les appartements privés de l’ambassadeur qui occupent le dernier étage seront transformés en bureaux. L’ambassadeur devra donc se trouver une résidence en ville. Enfin, les dispositifs draconiens de sécurité de l’ambassade et du consulat – il faut notamment laisser son portable à l’accueil – paraissent peu compatibles avec le côté convivial que doit garder un institut culturel s’il ne veut pas rebuter les visiteurs. Surtout, et cela n’avait été envisagé par personne, la fermeture de la Maison de France suscite une réelle émotion chez les Allemands, notamment les Berlinois des quartiers ouest.
(…) »

La suite sur le line plus haut.

renato dit: 18 novembre 2013 à 11h20

« imaginez plutôt la tête de Léautaud (jeune et lavé)… »

Jeune ? cela peut se faire. Lavé ? là c’est trop demander…

nzp dit: 18 novembre 2013 à 11h23

A propos de théâtre sur la RdL, suggestion à Passou : puisque Charlotte Lipinska se désintéresse de son blog, pourrait-elle partager son espace avec d’autres ? On peut comprendre qu’elle ait autre chose à faire et que cette rubrique soit le cadet de ses soucis, mais enfin c’est tout de même dommage de voir un blog théâtre où il ne se passe rien.

John Brown dit: 18 novembre 2013 à 11h34

Saluons chez John Brown un sens de l’observation exceptionnel. (nzp)

C’est vrai que je vois les choses très vite. Soit dit sans vouloir me hausser du col.

u. dit: 18 novembre 2013 à 12h13

JC….. dit: 16 novembre 2013 à 8 h 24 min

JC a dit: « Stop aux tranquillisants! »

Et hop, le blog s’est arrêté.

L’énervement n’a pas monté?

sirius dit: 18 novembre 2013 à 12h21

Deux révélations aujourd’hui: Passou a abandonné le café (merci Phil, je ne m’en étais pas aperçu) et inversé l’ordre des commentaires! C’est tellement bouleversant que les mots me manquent. Méditons mes frères sur l’impermanence des choses…

des journées entières dans les arbres dit: 18 novembre 2013 à 12h35

Oui, méditons tous ensemble, tous, sur cet hommage cabotin: « prix Nobel et grande gueule ».

JC dit: 18 novembre 2013 à 12h40

« J’ai toujours adoré le mauvais goût de Feydeau. Son comique est de très mauvais goût (au contraire du comique de Labiche, qui ne dépasse pas les bornes du bon goût). La formule comique de Feydeau consiste à mettre en scène, dans une tonalité burlesque de très mauvais goût (l’équivalent du très mauvais goût d’Hara Kiri ou de Charlie Hebdo) »

Ayons le bon goût de débloquer le mauvais goût de John Brown. Il risque le psittacisme, de rester coincé sur le mauvais goût de Feydeau.

ni les opticiens ni l'instruction ne sont arrivés jusqu'à porquerolles dit: 18 novembre 2013 à 12h46

jicé être programmé radoteur des fhaine, lui pas comprendre résumé livre cité

JC..... dit: 18 novembre 2013 à 13h17

« c’est tout de même dommage de voir un blog théâtre où il ne se passe rien. »

Formons une milice* d’intervention théâtrale, nous qui connaissons tout sans savoir rien, et allons investir ce territoire vierge ! ENFIN UN NOUVEAU MONDE !!!!!

*milice : ça a un coté fasciste, je l’avoue, mais le fascisme c’est sympa si on est du coté des élus autoproclamés …. si ça foire, naturellement, c’est l’aller simple en Amérique du sud !

JC..... dit: 18 novembre 2013 à 13h34

Un vent d’est de 130 km/heure prévu sur Porquerolles, ce soir : peut-être la dernière fois où nous sommes ensemble, ici. Armageddon !

Quel message laisser avant de mourir ? Où se trouve l’essentiel ? Que sais je ? Qui suis-je ?

Achetez de l’or, des brillants et du franc suisse ! Laissez tomber l’euro, les obligations et les banques, changez votre vieille/vieux contre deux jeunes …

Adieu ! Adieu ! Adieu à tous et toutes ! Je vous ai tant aimé…

Phil dit: 18 novembre 2013 à 14h03

Il faut relire Maurice Boissard (de la période « pas lavé », renato) et aller au théâtre.
Deux volumes parus chez gallimard (époque gaston-mon-pognon).

Marcel dit: 18 novembre 2013 à 14h12

renato dit: 18 novembre 2013 à 11 h 20 min
Les économistes de gauche ?! bof ! de droite ou de gauche qu’ils soient, ils ne sont qu’un élément du rideau de fumée entretenu par le système politique — de l’extrême gauche à l’extrême droite, en passant par le centre, tous complices dans le bout de préserver les bénéfices secondaires produits par une machine obsolète et depuis longtemps déjà grippée.
L’État n’est là que pour garantir l’indépendance, la liberté et la sécurité des citoyens (armée, justice, police), tout le reste n’est que byzantinisme d’opportunité

C’est un bon début d’analyse, Renato, mais il faut aller plus loin, et surtout remplacer droite et gauche par haut et bas (sans laine).
Revenons à nos moutons (avec laine) :
Courteline était gros et gras. ? En tout cas, il n’était pas que fait d’os. (Bien prononcer à l’ancienne comme dans la boucherie Sanzo de Tintin).

bérénice dit: 18 novembre 2013 à 14h50

Avant que de nous quitter soumis aux aléas intempériques, pensez JC tout de même à laisser un testament où nous serait indiqué l’endroit où vous avez remisé vos richesses matérielles et comptables, pour le reste nous acquiesçons chaque jour à votre théorie artificielle comme à un feu de 14 juillet, révolutionnaire! Ah… même plus novateur! inédit(cf Anaximandre de Milet)

nzp dit: 18 novembre 2013 à 15h03

J’aime bien la pub de Belfond, en haut à droite : « Le plus beau livre de l’année. » Voilà, c’est simple, pourquoi s’emmerder ?

bérénice dit: 18 novembre 2013 à 15h16

Mais vous avez donc tort, la surcharge s’ajoute à la surenchère des dialogues pour faire écrouler le toit de vos croyances vertueuses et bienséantes. Ne voyez-vous pas que la carreau devient le complément du losange qui lui ajoute à la rayure un gout de fraise des bois??

nzp dit: 18 novembre 2013 à 15h16

M. Court affiche son âge : pour avoir vu un décor de Wakhévitch au théâtre, il faut avoir déjà bien blanchi sous le harnais. Pour les cinéphiles, ce nom évoque tout de suite certains films, mais en noir et blanc pour la plupart et sans grand rapport avec celui qu’on aperçoit ici. (Toiles peintes de la sociétaire Anne Kessler, au fait.)

Sergio dit: 18 novembre 2013 à 15h24

Ca doit être un plan sardonique de Passou pour ramener immanquablement au billet. Donc si par exemple il est pas sur Ferdine, le billet, eh bien par ce mécanisme inexorable on finit, même par morceaux ou en écailles, par le lire… Et comme cela se sera fait en plusieurs fois, on le retiendra mieux que l’on ne l’aurait fait normalement !

Mme Michu dit: 18 novembre 2013 à 16h05

Sans vouloir faire – VRAIMENT – l’apalogie des tireurs fous (et encore moins pousser quelqu’un à le devenir………..), bref, juste marre de voir quand on sort le mot démocratie (et quand on l’oublie) chez certains…

Sergio dit: 18 novembre 2013 à 16h15

Mme Michu dit: 18 novembre 2013 à 17 h 05 min
Sans vouloir faire – VRAIMENT – l’apalogie des tireurs fous

C’est un très bon casuel. Ici à Nancy l’un d’eux avec une simple vingt-deux a empapaouté une bonne quarantaine de flicouilles ferrés gainés bardés plus d’une heure largement…

Madame Verdurien dit: 18 novembre 2013 à 16h17

Un décor à la MCourt : si c’est comme cela chez lui, alors on comprend mieux ce qu’il lit et ce qu’il écrot

Marcel dit: 18 novembre 2013 à 16h22

Il y une chose de remarquable dans le théâtre : d’excellents comédiens peuvent « rattraper » une mauvaise pièce, tout comme de mauvais comédiens peuvent en faire foirer une excellente. Je me souviens de la tirade de Cyrano de Bergerac débitée à la kalachnikov au Théâtre-Français, un vrai désastre. Il faudrait demander aux comédiens de se recycler et de prendre des cours de scansion. Au cinéma c’est encore pire. On chuchote pour faire plus vrai, et on flanque un fond sonore qui rendent encore moins audibles ces chuchotements. Une vraie plaie.

Sergio dit: 18 novembre 2013 à 16h28

Mme Michu dit: 18 novembre 2013 à 17 h 19 min
Un problème de prise de position ?

Il était au milieu d’un grand carrefour désert et eux tout autour ! C’est astap comme disaient les Zazous…

Antonio Corrado dit: 18 novembre 2013 à 16h29

Bon passou il faut le dire bien haut,
cette présentation est une présentation de merdre.
Valable à la rigueur pour un blog avec trois commentaires tous les six mois, mais ici ce n’est pas sérieux.
Vous voulez vraiment limiter le nombre de commentaires ?
Si oui, ça peut jouer.

Lavietombe dit: 18 novembre 2013 à 16h34

On ne peut pas être d’accord, en fait on ne l’ai pas même avec les amis! Mais croire que seuls les commentaires agités du bocal font loi!, de ces jeux virtuels… De l’agitation, de la contradiction…
Personne finalement ne connait son voisin ou son collègue… Et encore moins un internaute!
Pourtant on y revient toujours aux voisins, aux collègues et aux internautes.
On y revient toujours parce que.. on aime. On aime les gens, on aime être battu dans nos connaissances ou nos convictions, on aime ça la vie.
🙂

Sergio dit: 18 novembre 2013 à 16h35

Marcel dit: 18 novembre 2013 à 17 h 22 min
On chuchote pour faire plus vrai, et on flanque un fond sonore qui rendent encore moins audibles ces chuchotements. Une vraie plaie.

Sur les disques c’est horrible. Maintenant au pire je les mets en étranger sous-titré, même les français ! Par exemple dans Pépé le moko on n’avait jamais ces tracassins comme dirait le grand Charles…

Omar Tuts dit: 18 novembre 2013 à 17h06

renato dit: 18 novembre 2013 à 17 h 46 min
une crise de potiron et l’on choucroute au four creusé… C’est ça ?

Non, c’est pas ça. Réessayez.

crayola dit: 18 novembre 2013 à 17h09

certains commencent à découvrir le décor si délicieusement vintage .. hu hu ..

je ne peux m’empêcher .. d’y voir la représentation de madame désirée fouilletrou qui tente de toucher l’énorme tête de marcelou de montesquiou, effleurant de sa petite main coquine le cadre .. le mari en losange tente d’esquisser le fameux pas de côté ..

Le portrait ancestral domine et tente derrière sa moustache d’hypnotiser les spectateurs .. faciès agrandi de l’amant de chair à carreaux qui placé à l’avant scène, dans un mouvement de tension maximale nous fera bientôt voir les limites de ses fixe chaussettes.

Le personnage central coincé entre fenêtre sur cour et balcon sur ville et tenture, mixte entre majordome , lanceur de couteaux et monsieur loyal s’esbaudit de ce constat public d’adultère géométrique.

C’est une prise de flagrant délire ..

alors là! dit: 18 novembre 2013 à 17h10

@17h34
on aime être battu dans nos connaissances ou nos convictions,

faut pas exagérer !
ni généraliser ton cas personnel!

kicking dit: 18 novembre 2013 à 17h14

avouer aimer rebattre semble par contre très très très difficile au pays des poseurs..

david dit: 18 novembre 2013 à 17h15

Le tireur est décrit par la police comme un homme de type européen

d’où le désespoir -les adieux- de gens comme JC

John Brown dit: 18 novembre 2013 à 17h17

Décor surchargé, étriqué. C’est ce qui s’appelle jouer dans un mouchoir de poche. Et puis faut-il vraiment jouer Feydeau dans des costumes d’époque. N’oublions pas que ses personnages sont des clowns. Les scénographies innovantes dans ce répertoire sont rares.

Cristobal dit: 18 novembre 2013 à 17h17

ou bien, crayola, la tite mansarde où dame Cri-Cri désormais invisible rédige ses merveilleux petits commentaires béni oui-oui bien refoulés

david dit: 18 novembre 2013 à 17h19

« ses merveilleux petits commentaires béni oui-oui bien refoulés »

commentaire passionnant

david dit: 18 novembre 2013 à 17h21

kicking 18 novembre 2013 à 18 h 14 min
« avouer aimer rebattre »

ne pas aimer ça c’est mal? interdit?

crayola dit: 18 novembre 2013 à 17h25

m’enfin John brown c’est parce que c’est suranné que c’est drôle !

j’ai mis un nom pour la femme qui rêve en trois dimensions ses désirs, en effet c’est valable pour à qui pense celui qui voit le spectacle.. c’est un peu le but du spectacle, faire sortir du chapeau ce qui ne s’avoue ..

et vous jhon brown à par singer les femmes ? vous faites quoi dans la vie ?
Philosophe sur longue plage vide ?

John Brown dit: 18 novembre 2013 à 17h25

un homme de type européen (David)

Rigolote, cette classification des « types », dont notre police fait encore un usage abondant. Voyons, voyons : un citoyen français d’origine algérienne ou marocaine ou sénégalaise ou chinoise, né en France, de parents citoyens français, eux-même nés en France , n’aurait pas le « type européen » ? Et pourquoi donc ? Qu’est-ce au juste, à une époque où le métissage est de plus en plus fréquent, où la part des immigrés d’origine extra-européenne est considérable, que le « type européen » ? Le type européen du temps de grand-papa, c’est fini !

John Brown dit: 18 novembre 2013 à 17h29

m’enfin John brown c’est parce que c’est suranné que c’est drôle ! (Crayola)

C’est au contraire parce que c’est actuel que c’est drôle. Allez voir Bernstein ou Victorien Sardou dans une mise en scène d’Antoine, vous saurez ce que c’est qu’un théâtre suranné.

gégé dit: 18 novembre 2013 à 17h36

« et vous jhon brown à par singer les femmes ? vous faites quoi dans la vie ? »

Jean Brun ?
Il ne fait rien, il râle.
Vieux machin puant qui
mérite bien son nom.

crayola dit: 18 novembre 2013 à 17h38

je vous ai posé une question sur votre « emploi du temps » jhon brown, et vous, de pédante façon vous me conseillez encore une autre pièce à voir, comme si hein on en a quelque chose à faire du jeu de Victorien Sardou..
fils à papa dans un théâtre de fils à papa .. bientôt surgira barrozzi qui nous dira qu’il le connaît depuis qu’il a du lait derrière les oereilles et C.P. pour ajouter prudemment que la régisseuse a une forte poitrine, en comparaison naturellement avec la dame aux camélias haha

kicking dit: 18 novembre 2013 à 17h38

ne pas aimer ça c’est mal? interdit?

chacun est libre de devenir un automate s’il le désire mais il y a aussi des droits inscrits en incipit de ce qui est bien plus qu’une déclaration..

crayola dit: 18 novembre 2013 à 17h51

bon ok, Victorien Sardou c’est l’ancêtre dramaturge, ÖTan pour moi, je prend l’escalier à l’envers

kicking dit: 18 novembre 2013 à 17h57

et pour parler d’autre chose que de mangeage de choucoutre sans en manger, faudrait voir qui du harceleur ou du harcelé a le plus gros, le plus vieux, le plus obstiné problème..

crayola dit: 18 novembre 2013 à 18h01

une choucroute en jouant feydeau c’est crimineel zat , pauvres acteur avec tout ce qu’ils doivent s’agiter ..

je vais voir le programme foot, dans mon bistrot ils sont plus agités par le mundial que par le reste, sont plus heureux aussi, c’est les jeunes qui font l’effort de gagner ou de perdre ..

kicking dit: 18 novembre 2013 à 18h05

ce n’était qu’une déduction logique, je ne cherche pas à jouer au docteur comme le pape..

kicking dit: 18 novembre 2013 à 18h08

cher ? pas tant que ça une fois que les caméras sont braquées et le compte twitter ouvert..

C.P. dit: 18 novembre 2013 à 18h08

Je ne dirai rien du tout, sinon que j’ai ri à passer sous mon siège, il y a bien longtemps, à la mise en scène de Jacques Charon pour « Un fil à la patte », avec Robert Hirsch en Bouzin.

crayola dit: 18 novembre 2013 à 18h11

Plein de bon sens renato ..

l’intérêt d’un petit voyage c’est de trouver ses tartines sur place ..

kicking dit: 18 novembre 2013 à 18h11

le problème c’est justement les cons qui ne comprennent pas qu’on ne veut plus rien d’eux, renato..

renato dit: 18 novembre 2013 à 18h13

Mieux vaut avoir autre chose à faire que le compte twister ouvert… et… les distraire les caméras avec un miroir aux alouettes…

kicking dit: 18 novembre 2013 à 18h27

« il aime pas le numérique le monsieur, tout s’explique »

dixit une experte en stade anal binaire

John Brown dit: 18 novembre 2013 à 18h34

et vous jhon brown à par singer les femmes ? vous faites quoi dans la vie ? (Crayola)

Je réponds bien volontiers à votre demande de renseignements. Je suis actuellement employée comme documentaliste dans une petite médiathèque, pas trop fréquentée, de la région de Grasse (Alpes-Maritimes), ce qui me permet, pendant mes heures de travail, de lire, de surfer sur internet, d’écrire de petits textes sur mon blog, et de flirter éventuellement avec un visiteur lorsqu’il me plaît. Je ne « singe » pas les femmes, puisque je suis une femme. Je trouve plutôt mon plaisir à singer les hommes, voyez-vous. C’est pourquoi j’ai choisi un pseudo masculin, anglais, parce que j’ai beaucoup voyagé dans les pays anglo-saxons à l’époque de mes études. J’ai quarante-cinq ans, je suis brune et j’ai les yeux bleus. J’aime la viande rouge et la bière blanche. Mon parfum préféré est « Amarige », de Givenchy.

crayola dit: 18 novembre 2013 à 18h34

à vrai dire j’en ai vu deux de Feydeau, un premier « On purge bébé » avec Jean Claude Brialy, il y a fort longtemps, je venais d’accoucher et j’ai été faire un tour au théâtre avec mon ami gay parisien, on a ri en y allant et en revenant, la vieille tante chez qui je logeais à l’époque roulait des yeux désapprobateur et m’a brandi un programme avec Laurent Terzieff dans je ne sais plus quoi ..

La seconde, c’était Occupes-toi d’Amélie, avec .. le bébé qui porte désormais fine moustache.. dans le rôle de Marcel Courtois .. malgré mon émoi maternel sincère, je n’ai pu que constater que cette pièce était épouvantablement misogyne mais pas mal envoyée. Disons que çà ressemblait à un sermon à l’envers sur la coquetterie.

Daaphnée dit: 18 novembre 2013 à 18h52

Décor surchargé, étriqué.

Il est vrai que ce décor coloré façon meringue fluorescente, n’est pas des plus originaux .
Céder à un esthétisme recomposé de l’époque ?
mmmm …. Oh, pour du Feydeau, il n’y a pas lieu de trop se casser la tête, tout de même ..

D. dit: 18 novembre 2013 à 19h11

J’ai trouvé la solution au problème : retourner son ordinateur et écrire les commentaires de la façon suivante :

: ǝʇuɐʌıns uoçɐɟ ɐl ǝp sǝɹıɐʇuǝɯɯoɔ sǝl ǝɹıɹɔé ʇǝ ɹnǝʇɐuıpɹo uos ɹǝuɹnoʇǝɹ : ǝɯèlqoɹd nɐ uoıʇnlos ɐl éʌnoɹʇ ıɐ,ɾ

¡¡¡¡ lɐıuéƃ ʇuǝɯǝldɯıs ʇnoʇ sıns ǝɾ

Daaphnée dit: 18 novembre 2013 à 19h13

D., au lieu de faire votre petit génie de l’informatique, trouvez-moi un vol pour Cuba ..

˙p dit: 18 novembre 2013 à 19h19

¿ ǝɹɐƃıɔ ǝl ɹǝɯnɟ ¿ ǝéuɥdɐɐp ‘ɐqnɔ à ǝɹıɐɟ ɹǝllɐ ɔuop zǝlnoʌ snoʌ ǝnb ǝɔ-ʇsǝ,nb

Daaphnée dit: 18 novembre 2013 à 19h28

Des choses dont je ne vous dirai pas le détail, D., disons en rapport avec l’image … Bref,
mais si vous étiez adorablement .. comment dire .. je vous prendrais dans mes bagages.. à voir ..
Mais bon, n’oubliez pas que j’ai une préférence pour U. .. bien qu’il donne en ce moment dans une léthargie suspecte ..

D. dit: 18 novembre 2013 à 19h36

Mais je suis… comme cela, Daaphnée. Et même bien mieux que vous ne pouvez l’imaginer.
Du coup je ne vois vraiment pas comment vous pourriez me préférer à u. Vous êtes complètement dans l’erreur. Je possède tout ce que n’a pas u. : la force, la beauté, le charme, le charisme, l’esprit, l’érudition, l’imagination.

des journées entières dans les arbres dit: 18 novembre 2013 à 19h37

D. et je dirais même plus: Voilà un enfant du verlan merveilleux.

Ask Jeeves dit: 18 novembre 2013 à 20h06

Je cherche un vol pour cuba du 12/04 au 19/04/2014 ..

Bon, qui a deux ailes au cul ici ?

Daaphnée dit: 18 novembre 2013 à 20h20

[[[[[[[[[(( ( juste entre nous, D., si vous possédez « la force, la beauté, le charme, le charisme, l’esprit, l’érudition, l’imagination. » , la « force » est en trop.
Ben oui.
Parce qu’avec une telle liste, on ne peut que supposer une certaine .. comment dirai-je .. constance.
Or donc, LE doute, terrible et fatal .. subitement, m’étreint.
Si . ) ]] °°

kicking dit: 18 novembre 2013 à 20h21

cela fait bien longtemps que je ne me cache derrière aucune maman, de substitution ou non, renato.. mais vos nunuls et vos nininjajas entre autres par contre ça fait vraiment billet d’excuse de maman mis dans la poche du pantalon..

renato dit: 18 novembre 2013 à 20h30

La voix arrive étouffée par le tablier de votre maman, on y comprend rien : nunuls & nininjajas ? soyez plus explicite, personne ne vous corrigera… qui veut bien prendre la peine de corriger un rikikikin…

bérénice dit: 18 novembre 2013 à 20h30

D pensais aussi à la force physique pour se défendre et défendre son compagnon éventuellement quand ils rentrent tard le soir par des ruelles mal éclairées, non?

bérénice dit: 18 novembre 2013 à 20h48

21h30 excusez-moi j’ai tout mélangé dans un chassé-croisé, aucune importance, la force compte néanmoins.

Sergio dit: 18 novembre 2013 à 22h00

bérénice dit: 18 novembre 2013 à 21 h 30 min
quand ils rentrent tard le soir par des ruelles mal éclairées, non?

Le mieux dans ces cas-là c’est la Maglite. Faut prendre le modèle Big Mag comme ça y a plus à manger…

Jacques Barozzi dit: 18 novembre 2013 à 22h16

Mais ce qui fait toute la différence, D., c’est l’intelligence, et là, u., vous bat à plate couture !

Jacques Barozzi dit: 18 novembre 2013 à 22h17

Mon commentaire répondait à ceci : « Je possède tout ce que n’a pas u. : la force, la beauté, le charme, le charisme, l’esprit, l’érudition, l’imagination. »

Giovanni Sant'Angelo dit: 18 novembre 2013 à 22h56


…bon,…de quoi on cause, ce soir,…

…/feydeau-la-folie/,…à l’heure des escroqueries criminelles,…qui nous passent sous le manton,…
…cà peut exister,…de telles combinaisons,…Bof,…en imaginant,…le troc des bourses,…mais encore,…
…Oui,…avec une dose de -la-folie-,…
…vu comme cela,…en restant plausible,…
…faut voir,…donc,…

…imaginons simplement,…que l’état se fractionne en divers partis-pris,…comme un  » casino « ,…
…et, qu’il fait l’Europe-Unis,…
…et, et qu’il organise la clandestinité des émigrants pour nourrir la droite-haine,…
…et, qu’il en redemande des subsides pour combattre l’immigration-clandestine,…Oui,…

…l’état, touche en amont et en aval,…le moulin tourne trop vite,…

…Oui,…mais l’évolution humaniste des hommes à vivre mieux dans le progrès et les sciences choisies,…
…mais, vous n’y pensez pas,…
…et toute nos filières de lèche-culs,…
…et toutes nos organisations para-statales,…nos syndicats,…enfin,…tout le Cinéma,…des luttes-sociales,…le Gryse-bis,…
…c’est trop facile,…éviter les bouchons en delta-plane-motorisé à atterrissage programmé,…
…pourquoi, pas des bus-électriques à deux-étages,…
…faut pas rêver,…à Stalag 13,…
 » il fait trop beau pour travailler « ,…Ô lys Ö lys,…Hello le soleil brille, Hello,…
…etc,…envoyez,…

D. dit: 18 novembre 2013 à 22h59

Ma niniche, je suis très fort en kung-fu et je manie le nunchaku non pas à merveille, mais oh disons assez bien.
Hélas c’est une arme de 6ème catégorie que je ne peux pas porter à la ceinture, sauf le modèle en mousse, qui ne donne hélas pas de bons résultats : pas assez dur, pas assez lourd, pas assez rapide.
Vous me croyez, j’espère ?

D. dit: 19 novembre 2013 à 23h04

Jacques Barozzi dit: 18 novembre 2013 à 23 h 16 min

Mais ce qui fait toute la différence, D., c’est l’intelligence, et là, u., vous bat à plate couture !

Je n’ai jamais prétendu le contraire, Jacques. u. n’est pas con, loin de là. Daaphnée recherche son propre complément et je pense l’être beaucoup mieux que u. ne l’est. C’est tout. Pfff….

D. dit: 19 novembre 2013 à 23h05

Dites-moi, renato. Je vous trouve bien silencieux alors que vous avez plein de choses à dire. Pourquoi une telle constipation ?

Jacques Barozzi dit: 19 novembre 2013 à 23h15

Daaphnée, elle est ménauposée, D., tout ce qu’elle recherche c’est un compagnon avec lequel partager une bonne tasse de camomille en regardant le programme d’Arte !

Court dit: 19 novembre 2013 à 23h58

 » Mr Court affiche son age… »
Il me suffit simplement d’avoir lu il y a peu les mémoires de Wakhevitch, ou d’avoir acquis une ou deux gouaches représentant ses décors. On vit très bien avec, ce que je ne dirais pas des scénographies répulsivement laides mais politiquement correctes de Messieurs Marthaler, warlikowski, ou Chéreau. Je préférerai toujours le savoir-faire au service d’une œuvre, plutôt que sa colonisation par un discours externe pompeux et fat.Je tiens qu’il est plus difficile de monter Iphigénie en Tauride en tragédie lyrique que d’en projeter l’action dans une maison de retraite alzheimerisée. Détruire et démythifier sont toujours faciles…
Bien à vous;

MCourt
CP, un autre grand Bouzin: Jacques Villeret.
Peut-on signifier à Brigitte Jacques que l’alexandrin de Pompée a douze pieds, pas onze, ni dix,? Merci d’avance!

C.P. dit: 19 novembre 2013 à 0h34

Marc Court, oui, la filmographie très … variée de Jacques Villeret fait oublier ses rôles au théâtre, sauf peut-être les derniers, dans « La Contrebasse » et « Le Dîner de cons ».
A boire et à manger, on peut en dire autant de Pierre Mondy, comédien, acteur et metteur en scène. Mais je me souviens bien de sa mise en scène habile du « Fil à la patte ».

Giovanni Sant'Angelo dit: 19 novembre 2013 à 0h40


…Possessifs,…

…Exempts d’une pensée jalouse
…Lorsqu’ils vous parlent de leur dame
…Les maris disent: mon épouse,
…Les sages disent: notre femme.

…etc,…poèmes facétieux
……….A TOUTES FINS UTILES par Leo Campion,…édition du Sablon, Bruxelles-Paris

…etc,…envoyez,…

Daaphnée dit: 19 novembre 2013 à 6h16

Quelle nouille ce Barozzi !
« Daaphnée, elle est ménauposée » ! Pfff !
Non, pas du tout …et qu’importe, comme quoi vous avez du mal à situer les gens.
Bref, Jacounet, vous êtes en mal d’enfant ?
Adoptez !

david dit: 19 novembre 2013 à 7h36

@Baroz « Daaphnée, elle est ménauposée, D., tout ce qu’elle recherche c’est un compagnon avec lequel partager une bonne tasse de camomille en regardant le programme d’Arte ! »

chhhuuuuutt !!

incroyable dit: 19 novembre 2013 à 8h08

Jacques Barozzi dit: 19 novembre 2013 à 0 h 15 min
Daaphnée, elle est ménauposée,

Comment? Si jeune ?

Omar Tuts dit: 19 novembre 2013 à 8h47

Peut-on signifier à Brigitte Jacques que l’alexandrin de Pompée a douze pieds, pas onze, ni dix,? Merci d’avance! (Court)

Le message a dû passer : dans Sophonisbe les diérèses sont justes, le compte y est. (Certes, on n’entend pas le « tatata tatata », il y a des ruptures parfois étonnantes mais, après tout, une pièce jouée n’est pas une lecture.) Pour le reste, le spectacle laisse à désirer, surtout à cause des deux principaux acteurs masculins, très mauvais, alors que les actrices sont plutôt bien.

Omar Tuts dit: 19 novembre 2013 à 9h05

A propos du Français, ce qui m’étonne toujours, c’est le nombre de sociétaires qui ne jouent presque jamais. Ils font du cinéma, des prestations sur d’autres scènes (même les pensionnaires), la notion de troupe a un peu disparu, il me semble.
Vu l’énormité (vraiment) des sommes englouties par la Comédie française, je trouve ça un peu étrange. Pour certains, être sociétaire est une rente de situation. De temps en temps, ils ont besoin de toucher un « feu », alors ils demandent un rôle. Sinon ils se contentent de leur fixe, assez consistant par rapport au salaire moyen en France, et vaquent à d’autres occupations.

Omar Tuts dit: 19 novembre 2013 à 9h09

(suite) J’entends dire : « Non, non, au contraire, ils se battent pour avoir un rôle ». Mais alors c’est encore pire, ça signifie qu’ils sont trop nombreux et que, donc, le recrutement se fait n’importe comment.

u. dit: 19 novembre 2013 à 10h03

La photo

L’identité des actrices ne fait guère de doute, Daaphnée à gauche, Clopine à droite.

C’est sur les rôles des messieurs qu’on peut hésiter.
Le copain de Clopine, par exemple.

Marcel dit: 19 novembre 2013 à 11h08

u. dit: 19 novembre 2013 à 11 h 03 min
La photo

L’identité des actrices ne fait guère de doute, Daaphnée à gauche, Clopine à droite.

Erreur mon bon u., il ne peut y avoir Clopine qui joue toujours Esméralda avec sa chèvre, et il ne peut donc y avoir aussi Daaphnée qui ne joue jamais sans sa Clopine.

gégé dit: 19 novembre 2013 à 11h18

Jacques Barozzi dit: 18 novembre 2013 à 23 h 16 min
Mais ce qui fait toute la différence, D., c’est l’intelligence, et là, u., vous bat à plate couture !

A se pisser dessus.
baroz qui donne son avis sur un phénomène totalement étranger à ses possibilités.
Un peu comme si Chaloux nous parlait de modestie.
Ah ! Les escadrilles ne manqueront jamais de chef.

G Mailpointcom dit: 19 novembre 2013 à 11h39

Jacques Barozzi, sur quoi vous basez-vous pour inférer qu’u. est plus intelligent que D. ? Ça ne saute pas aux yeux.

G Mailpointcom dit: 19 novembre 2013 à 11h44

u. dit: 19 novembre 2013 à 11 h 03 min
La photo
L’identité des actrices ne fait guère de doute, Daaphnée à gauche

Voilà qui va faire plaisir à Court, qui ne peut pas supporter Martine Chevallier.
Mais nous retenons surtout, au vu de la photo, que Daaphnée est une petite grosse selon u., qui la connaît bien.

Jacques Barozzi dit: 19 novembre 2013 à 11h44

« sur quoi vous basez-vous pour inférer qu’u. est plus intelligent que D. ?  »

Sur le simple fait que u., contrairement à D., ne prétend pas être le plus beau, le plus cultivé, le plus, plus, plus… des deux !

Marcel dit: 19 novembre 2013 à 11h52

Jacques Barozzi dit: 19 novembre 2013 à 12 h 44 min
« sur quoi vous basez-vous pour inférer qu’u. est plus intelligent que D. ? »

Sur le simple fait que u., contrairement à D., ne prétend pas être le plus beau, le plus cultivé, le plus, plus, plus… des deux !

Donc pour vous Jacques, quelqu’un qui est intelligent et qui le sait, n’a pas intérêt à le déclarer sous peine de ne ne plus l’être. Vous vous mordez lm

u. dit: 19 novembre 2013 à 12h03

Martine Chevallier et Julie Sicard sont deux femmes qui ont de la gueule.

Je ne risque donc pas de me faire taper sur les doigts.

fédo dit: 19 novembre 2013 à 11 h 18 min

Moi? le rôle de Guzman?
Comme sur la photo?

Si Clopine et Daaphnée n’y voient pas d’objections, c’est OK.

Colin Grey dit: 19 novembre 2013 à 12h10

L’avantage d’une troupe théâtrale élue, c’est qu’elle disparait l’élection d’après, le succès ne durant guère.

Dommage ! car celle-ci nous fait du Feydeau, social, fiscal, économique, à se tordre de rire, matin, midi et soir, et d’une qualité qui suscite l’hilarité internationale !

Jamais nous n’avions connu une troupe de saltimbanques capable d’improviser aussi mal dans un budget aussi restreint ! François, merci !!!

gégé dit: 19 novembre 2013 à 12h13

Jacques Barozzi dit: 19 novembre 2013 à 12 h 44 min

Confirmation, l’intelligence et baroz ne sont pas miscibles.

sans rire dit: 19 novembre 2013 à 12h18

Colin Grey dit: 19 novembre 2013 à 13 h 10 min

bientôt un génie de votre trempe pour les remplacer

bérénice dit: 19 novembre 2013 à 12h19

S’il y avait à choisir entre D et u., D aurait ma préférence surtout parce qu’il sait être drôle alors qu’u. n’a su faire de son intelligence que quelque-chose de sérieux comme si les choses ne l’étaient pas trop souvent assez.

robert dit: 19 novembre 2013 à 12h20

Jamais nous n’avions connu une troupe de saltimbanques capable d’improviser aussi mal dans un budget aussi restreint !

vous frôlez l’ulcère – n’oubliez pas les milliards (en)volés par le truand et sa bande entre autres prouesses

Jacques Barozzi dit: 19 novembre 2013 à 12h36

Seuls les imbéciles se croient plus intelligents que les autres, gégé, c’était aussi, hélas, la faiblesse du défunt ML, avant qu’il ne disparaisse dans un terrible accident électrique !

u. dit: 19 novembre 2013 à 12h39

« hélas, la faiblesse du défunt ML, avant qu’il ne disparaisse dans un terrible accident électrique ! » (Jacques B)

Il était tellement intelligent que pendant les orages, l’éclair partait de son crâne.

C.P. dit: 19 novembre 2013 à 12h43

@ Omar Tuts :

Vos remarques sont très intéressantes, mais ne sont pas TOUTES justes. Actuellement, le « fond de troupe » est occupé salle Richelieu et au Vieux-Colombier. Ce qui est vrai en revanche, c’est que certains pensionnaires quittent plus vite, comme l’a fait Marina Hands (mais Jeanne Moreau l’avait fait également naguère, -ou jadis), et surtout que les contrats des pensionnaires sont beaucoup moins drastiques qu’ils ne l’étaient il y a encore trente ans. Je vous donne des exemples si vous le voulez, comme celui de Pouderoux autorisé à jouer dans le spectacle de Marie Rémond (à La Colline récemment).

Jacques Barozzi dit: 19 novembre 2013 à 12h51

« La Comédie-Française a été fondée par lettre de cachet de Louis XIV le 21 octobre 1680 dans le but de fusionner les deux seules troupes parisiennes de l’époque, la troupe de l’Hôtel Guénégaud et celle de l’Hôtel de Bourgogne. C’est le seul théâtre d’État en France disposant d’une troupe permanente de comédiens. Considéré comme le patron des comédiens français, Molière (1622-1673), était mort depuis sept ans quand est née officiellement la Comédie-Française, dite aussi la « maison de Molière » (…) »

(In « Les lieux de spectacle et la vie artistique de Paris », éditions Massin, nov. 2013)
http://www.massin.fr/995-lieux-de-spectacle-et-vie-artistique-9782707208118.html

Jacques Barozzi dit: 19 novembre 2013 à 12h55

Vous souvenez-vous de la publicité « Perrier, c’est fou ! », avec l’inénarrable Copi ? C’était en somme du Feydeau new look, tandis qu’ici nous sommes plutôt dans la reconstitution d’époque, façon musée Grévin ?

bérénice dit: 19 novembre 2013 à 12h56

Les français parlent d’intelligence partout il est question d’énergie, que deviendrait l’une sans l’autre? Un désespoir?

bérénice dit: 19 novembre 2013 à 13h09

y’a des trucs qui peinent à prendre la patine, hors du temps ou non encore atteints éteints, un art?

C.P. dit: 19 novembre 2013 à 13h11

Jacques, pas tout à fait ! Il y a eu récemment encore des troupes permanentes à subventions nationales et régionales, mais pour une durée limitée il est vrai (de quatre ans). Par exemple la Comédie de Reims en 1990 sous la direction de Christian Schiaretti.

John Brown dit: 19 novembre 2013 à 13h14

Comme Jacques Barozzi, j’avais tendance à apprécier modérément cette scénographie rétro.Cependant, la photographie illustrant le billet suggère un réglage au quart de poil des évolutions des comédiens; en tout cas, ce bout de scène-là est superbement ordonnancé, avec ce qu’il faut de parodie. La dimension parodique est partout chez Feydeau. S’agit-il ici de redoublement parodique ?

Jacques Barozzi dit: 19 novembre 2013 à 13h18

Certes, C.P., mais quatre ans, c’est déjà de l’ordre de l’intermittence du spectacle, non ? Il y a bien d’autres exemples tout aussi temporels, je pense notamment à la troupe du théâtre du Soleil autour d’Ariane Mnouchkine, public ou privé ?

bérénice dit: 19 novembre 2013 à 13h21

Ce qui trouble et désopile tiendrait à ce que rien des rouages ne change hormis le décor? et redouble le rire dans une sorte d’autodérision au carré?

C.P. dit: 19 novembre 2013 à 13h22

John, vous n’avez pas vu le spectacle. La photographie, incomplète, omet une des dimensions de la scénographie, celle qui met en jeu l’espace ouvert du Vieux-Colombier lui-même. Cela dit, on pense ce que l’on veut du décor fermé ici visible.

Jacques Barozzi dit: 19 novembre 2013 à 13h24

« s’agit-il de la pub censurée en 1976 ? »

Je ne me souviens pas de problèmes de censure, bérénice, aussi bien Copi-Perrier que Dali-Lanvin, je les ai vus en spots à la télé et au cinéma à l’époque.

John Brown dit: 19 novembre 2013 à 13h25

John, vous n’avez pas vu le spectacle. La photographie, incomplète, omet une des dimensions de la scénographie, celle qui met en jeu l’espace ouvert du Vieux-Colombier lui-même. (C.P.)

Je ne l’ai pas vu. Quel parti Zabou Breitman tire-t-elle de cet espace ouvert ?

Jacques Barozzi dit: 19 novembre 2013 à 13h28

Théâtre du Vieux-Colombier
21, rue du Vieux-Colombier
Tél. : 01 44 39 87 00
Métro : Saint-Sulpice

Seconde salle prestigieuse de la Rive Gauche, le théâtre du Vieux-Colombier, laissé à l’abandon depuis le début des années 1970 et un temps menacé de destruction, a pu renaître de ses cendres le 9 avril 1993.
Grâce à la mobilisation notamment de nombreux comédiens, il fit l’objet d’un classement au titre des Monuments historiques le 4 janvier 1978 et fut racheté par l’État en 1986.
Rénovée par l’architecte Bernard Kohn, conformément à son plan initial, cette salle de 350 places est désormais rattachée à la Comédie-Française.
L’histoire singulière du théâtre du Vieux-Colombier remonte à octobre 1913, date à laquelle Jacques Copeau (1879-1949) vint s’établir dans l’ancien théâtre de l’Athénée-Saint-Germain, afin de pouvoir donner libre cours à ses ambitions théâtrales. Passionné de littérature et cofondateur de la N.R.F., adepte d’un théâtre plus expérimental que commercial, il venait tout juste de constituer une troupe parmi laquelle figuraient, entre autres, Charles Dullin, Valentine Tessier, Blanche Albane (la future épouse de Georges Duhamel) et Louis Jouvet.
C’est ainsi que, le 23 octobre 1913, Copeau offrit au public la première représentation de son nouveau théâtre, rebaptisé du nom de la rue sur laquelle il s’ouvre et qui avait été préalablement réaménagées par l’architecte d’intérieur Francis Jourdain : Une femme tuée par la douceur, un vieux drame élisabéthain de Thomas Heywood.
La guerre de 1914 mit un terme à cette première saison prometteuse, constituée également de plusieurs autres mises en scène ou lectures publiques de grands textes : Molière, Shakespeare, Ibsen, mais aussi de Paul Claudel. Jacques Copeau et une partie de sa jeune compagnie partirent alors en « mission culturelle » à New York, où ils s’installèrent au Garrick Theatre sur la 35e rue Ouest.
De retour à Paris, s’ensuivit encore cinq saisons tout aussi éblouissantes et qui allaient marquer durablement la mémoire des lieux, avant que Louis Jouvet ne quitte la troupe et que Jacques Copeau ne parte s’installer en Bourgogne en 1924.
Repris un temps par la compagnie de Georges Pitoëff, le théâtre du Vieux-Colombier fut dirigé ensuite par René Rocher, ancien sociétaire de la Comédie-Française.
Avant la Dernière Guerre, il servit de salle de cinéma d’art et d’essai et accueillit un club de Jazz à la Libération. Deux évènements théâtraux marquèrent néanmoins cette ultime période : Huis clos de Jean-Paul Sartre, mis en scène par Raymond Rouleau, avec Michel Vitold et Tania Balachova, en mai 1944, et Meurtre dans la cathédrale de T.-S. Eliot, mis en scène par Jean Vilar, en 1945.
(op. cité)
Ps : la première étant bien entendu le théâtre de l’Odéon

C.P. dit: 19 novembre 2013 à 13h29

John, si vous le permettez encore : la mise en scène (dans mon souvenir, c’est en 1970 ou 71) par Jacques Charon du « Fil à la patte » à la CF n’était pas révolutionnaire, mais usait largement du hors-décor pour les apparitions de Robert Hirsch-Bouzin. Ne limitez pas la scénographie aux décors d’intérieur(s).

John Brown dit: 19 novembre 2013 à 13h45

En l’absence de réponse de C.P., et n’ayant pas vu le spectacle, j’imagine que Zabou Breitman a installé son dispositif approximativement au centre de l’espace vide de la scène du Vieux Colombier. L’espace scénique utilisé affecte la configuration d’un trapèze bancal qui ne doit pas dépasser six mètres dans sa plus grande largeur et six mètres dans sa plus grande profondeur. Hauteur :+/- 2m50. Donc un volume très réduit qui doit évoquer (si le reste de l’espace scénique n’est pas utilisé) un castelet de théâtre de marionnettes. C’est tout petit, confiné. Cela fait partie des éléments signifiants de la mise en scène (où, tout, en principe, même une épingle oubliée sur un rideau, disait Alain Simon, revêt, pour le spectateur, une signification au moins potentielle. Pour moi, c’est un élément de mise à distance parodique de la vision, elle-même parodique, de Feydeau.
Le spectateur, au théâtre (apparemment, même quand il n’est pas dans la salle, ce qui est mon cas) est affamé de sens. Un peu comme les personnages de « Cosmos », de Witold Gombrowicz, qui sont partout sur la piste d’un sens, au point d’en mettre même quand il n’ y en a pas.

Daaphnée dit: 19 novembre 2013 à 13h49

Bon, je sens qu’il faut trancher ..
Le rôle de la maîtresse offrant bien plus d’avantages, en définitive, que celui de l’épouse…
C’est décidé, je prends celui de la maîtresse.

John Brown dit: 19 novembre 2013 à 13h50

Mes élucubrations de 14h45 me suggèrent qu’une suite à l’essai bien connu de Pierre Bayard s’impose : comment parler des spectacles qu’on n’a pas vus.

C.P. dit: 19 novembre 2013 à 13h53

Jacques, c’est vrai. Quant au « Théâtre du Soleil » d’Ariane, il s’agissait d’une troupe privée, mais avec, grâce à Michel Guy surtout et Jack Lang, un statut mixte de « jeune compagnie », donc des subventions ministérielles à ce titre ET une aide de la Mairie de Paris incluant la location (comme au Théâtre de la Tempête, à l’Aquarium, au Chaudron) de la Cartoucherie de Vincennes, dont vous savez qu’elle appartient à la Ville de Paris. Le changement récent est à mon sens désolant, mais il est vrai aussi que les parisiens se déplacent moins, je crois.

John, pour CE Feydeau, le jeu scénographique avec l’espace du lieu théâtral lui même fait entrer le spectateur et les comédiens dans un lieu scénique dont on accepte les conventions soulignées. J’y ai été sensible, pour ma part. Ce système n’est pas si nouveau, après tout, et on en ressent ou non les effets. Franchement, divers lieux du Festival d’Avignon par exemple, que vous connaissez bien, incluent des effets assez comparables.

John Brown dit: 19 novembre 2013 à 13h57

Un peintre, un photographe, un metteur en scène de théâtre ou de cinéma, propose, suggère du sens : mais c’est le spectateur qui le met. C’est d’ailleurs vrai aussi pour le musicien et même pour l’écrivain. La proposition de sens relève de l’artiste, mais l’imposition de sens est la prérogative du seul destinataire de l’oeuvre. Ce qui condamne les créations téléphonées du genre « réalisme socialiste ».

Omar Tuts dit: 19 novembre 2013 à 13h58

C.P., si vous comparez la nomenclature de la troupe du Français et la liste des spectacles à l’affiche, vous verrez qu’il y a des sociétaires absents de toutes les représentations au cours d’une même saison. Je trouve ça curieux.

Court a fait allusion à Brigitte Jacques. J’ai vu trois de ses quatre Corneille aux Abbesses, eh bien voilà l’exemple d’une troupe : ce sont toujours les mêmes acteurs, qui alternent premiers et seconds rôles et, au besoin, jouent les utilités sans chiquer.

(P.S. : Pour revenir à Feydeau, Il y a deux ou trois ans, je crois, il me semble avoir vu Julie Pouillon dans Le Dindon, je ne sais plus où. Je me trompe ?)

John Brown dit: 19 novembre 2013 à 14h00

John, pour CE Feydeau, le jeu scénographique avec l’espace du lieu théâtral lui même fait entrer le spectateur et les comédiens dans un lieu scénique dont on accepte les conventions soulignées.(C.P.)

Des précisions, mon cher C.P., des précisions !

C.P. dit: 19 novembre 2013 à 14h05

John, je vous ai répondu, en même temps qu’à Jacques Barozzi. Vos mesures métriques ne valent plus guère quand le lieu théâtral devient en partie lieu scénique, zut, quoi ! Vous faites le saucisson ? Cela dit, je ne me suis pas tellement, tellement plu à ce « Système Ribadier », trouvant convenu le jeu des « comédiens français ». Mais c’est une autre histoire.

John Brown dit: 19 novembre 2013 à 14h05

Des précisions, mon cher C.P., des précisions ! (mézigue)

Ma question est : quel usage précis Zabou Breitman fait-elle de l’espace scénique extérieur au dispositif scénographique qu’on voit sur la photo? Espace scénique que j’imagine vide mais qui ne l’est peut-être pas.

John Brown dit: 19 novembre 2013 à 14h08

quand le lieu théâtral devient en partie lieu scénique, zut, quoi ! (C.P.)

zut quoi, zut quoi : vous êtes bon, vous. En quoi est-il précisément lieu scénique ? Un plateau vide de tout objet sur lequel personne ne circule n’est pas précisément un lieu scénique. Moi, ce qui me frappe dans la photo, c’est que l’espace autorisé aux personnages pour leurs évolutions est tout petit. Araignées dans un bocal.

Daaphnée dit: 19 novembre 2013 à 14h12

sur la piste d’un sens, au point d’en mettre même quand il n’ y en a pas.

Avec Feydeau, en effet, il n’y a pas à se retenir de rire pour des élucubrations fumeuses ..

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

*