de Pierre Assouline

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La République des livres
Finkielkraut va enfin découvrir l’identité heureuse

Finkielkraut va enfin découvrir l’identité heureuse

Une fois n’est pas coutume, le premier ministre en exercice avait tenu à honorer de sa présence la réception d’Alain Finkielkraut, ce jeudi après-midi, à l’Académie française. Élu au premier tour par 16 voix sur 28 votes (quand on pense qu’il sont quarante ! que de portés pâles, de morts vivants et de morts récents pour des immortels…), avec huit croix noires qui ont échoué à l’enterrer malgré leurs efforts, le philosophe et essayiste d’origine juive polonaise, s’est donc assis au fauteuil 21, celui de Félicien Marceau, dont il lui revenait de faire l’éloge. Pierre Nora, Jean d’Ormesson, Hector Bianciotti, Max Gallo, Michel Déon l’avaient engagé à se présenter. Dominique Fernandez, Angelo Rinaldi, François Weyergans, Michel Serres, Florence Delay, Danielle Sallenave furent de ceux qui firent barrage. Mais, chose rare, ils n’avaient jamais été aussi nombreux qu’aujourd’hui à leurs fauteuils. Un honneur.

« C’est à n’y pas croire ! »

Ainsi l’intéressé commenta-t-il son entrée sous la Coupole. Gageons que, pour une fois, ses détracteurs seront d’accord avec lui. Son discours (à lire intégralement ici), il l’a mûri pendant des mois et écrit en deux semaines pendant ses vacances en Grèce (Raphaëlle Bacqué nous l’a appris, entre autres détails, dans un beau portrait publié hier dans Le Monde). Félicien Marceau, il le voit comme un pacifiste qui s’est trompé d’époque, parrainé à l’Académie française par Maurice Schumann, baron du gaullisme et de la Résistance. On s’en doute, c’est moins sur l’analyse des situations cocasses de L’œuf, du comique évocatoire du Corps de mon ennemi ou des fugues du héros d’Un oiseau dans le ciel, que sur son évocation des années d’Occupation qu’il était attendu au tournant et qu’il a voulu aborder « sans faux-fuyant ». Le fait est que, lorsqu’il était encore belge et s’appelait Louis Carette, le futur Félicien Marceau est retourné travailler à la Radiodiffusion au début de l’Occupation.

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Nommé responsable du service « Actualités » de Radio-Bruxelles en 1941, il signa des émissions jusqu’à sa démission le 15 mai 1942. Il fonda alors une petite maison d’édition où il publia notamment les oeuvres de Michel de Ghelderode. Recherché à la Libération, il se réfugia à Paris. En 1946, la justice de son pays examina les 300 émissions diffusées sous sa coupe et retint à charge deux chroniques sur les officiers belges restés en France, une interview d’un prisonnier de guerre revenant d’Allemagne, un reportage sur le bombardement de Liège et une actualité sur les ouvriers volontaires pour le Reich, tous présentés sous un angle favorable à l’Occupant. « Cela ne suffit pas à faire de Carette un fanatique de la collaboration » estime Finkielkraut. Il n’en fut pas moins condamné par contumace à quinze ans de travaux forcés et à l’interdiction à vie de publier tout article ou tout livre. Tout cela, Marceau l’a raconté dans Les années courtes, et il a même pris soin d’adjoindre dans l’édition Folio les attendus de sa condamnation. Outre ces Mémoires, pour rédiger les quelques pages de son discours qui lui sont consacrés Alain Finkielkraut a également puisé dans les plus récents travaux sur l’affaire Carette, ceux de l’historienne belge Céline Rase de l’université de Namur.

Sur le pommeau de son épée de bretteur, arme idéale pour cet essayiste de cape et d’épée, courageux habitué des prétoires électriques et des plateaux agités, qui ne peut et ne sait s’empêcher de réagir, à côté de la première lettre de l’alphabet hébreu (aleph)  et d’une petit tête de vache car il n’y a pas plus inoffensif, il a fait figurer une seule phrase, faute de place, et elle est de Péguy, ce qui est bien le moins pour ce citateur compulsif :

« La République une et indivisible, c’est notre royaume de France »

Ses détracteurs lui reprochent son lyrisme incantatoire, une vision angoissée de l’histoire immédiate, son prophétisme apocalyptique, son sens du tragique, sa propension à vivre avec ses morts et une certaine tendance à hystériser le débat. Des reproches qu’il accueille désormais calmement, d’un haussement d’épaules, apaisé comme peut l’être un rescapé d’un cancer et d’une dépression, de même que l’étiquette de « néoréac » qui le fait sourire sinon rire, destinée à discréditer ses idées sans prendre la peine de les discuter. Mais s’habitue-t-on jamais à susciter la haine ? Pas si sûr, notamment celle de nombre de profs, toujours englués dans l’idéologie archaïque qui a longtemps miné l’Education nationale et auxquels il n’a eu de cesse d’attribuer publiquement une grande part de responsabilité dans le délitement de l’école et l’abaissement de l’exigence.

alain_finkielkraut_-_academie_maxppp_2016C’est peu dire que la gauche ne pardonne pas son évolution politique à l’ancien mao de Normale sup/Saint-Cloud : il suffit d’examiner les couvertures de l’Obs et les articles souvent insinuants sinon insultants à son endroit qui y sont publiés pour s’en convaincre (l’un des derniers en date, Alain Badiou dans sa lettre ouverte et, en chevaliers du fiel, quand ce n’est Aude Lancelin, c’est David Caviglioli qui s’y colle), Le Monde n’étant pas en reste. Ce qui a pour effet de renforcer une paranoïa latente. Le fait est qu’il y est régulièrement trainé dans la boue ainsi que dans Mediapart pour islamophobie, intégrisme républicain, racisme. Autant de médias dans lesquels il s’est plu à planter des banderilles lors de son discours à l’Académie.

Il faut lui reconnaître de la cohérence dans la pensée, le caractère unitaire de ses réflexions. Depuis La Défaite de la pensée (1987), il n’a cessé d’enfoncer le même clou puisqu’il y fustigeait déjà la tyrannie de la culture de masse, l’impasse du tout culturel, la languissime fête pour tous, le pédagogisme responsable des maux de l’école, le progressisme, le jeunisme, le changement pour le changement… Sur cette matrice déjà annonciatrice d’une prise de conscience de la décadence viendront se greffer ses réflexions parfois crispées sur l’identité nationale, la complaisance vis à vis du communautarisme, la dénonciation de l’islamisme.

Alain Finkielkraut, « mécontemporain capital » selon Pierre Nora dans sa réponse (à lire ici intégralement), représentant de la haute culture qui se veut classique et romantique, est un authentique écrivain, l’un des rares polémistes à être doté d’un vrai talent de plume, le goût de la formule et de l’éclat, porté par un tempérament impulsif qualifié par Pierre Nora dans sa réponse à l’élu d’ « émotivité désarmante »,  dussent-ils l’emporter parfois un peu plus loin que sa pensée initiale. Il a la culture généreuse et communicative. Peuvent en témoigner les fidèles auditeurs de Répliques, un lieu à part sur les ondes où l’on pense avec et où l’on pense contre ; c’est l’une des rares émissions où l’on peut assister au spectacle de la confrontation d’intelligences en action parce qu’on n’a jamais raison tout seul, le samedi matin sur France-Culture depuis trente ans, avec cette particularité que parfois l’animateur semble être le principal invité ; Pierre Nora y faisait probablement allusion par ironie en pointant sa « boulimie langagière », ce qui,  à la télévision où il est omniprésent, se traduit par un côté « survolté, convulsif, habité d’une gestuelle, disons, bien identifiable ».

Nostalgique et légèrement obsessionnel ? Il ne s’en défend pas et il ne faut pas le pousser pour lui faire avouer que oui, décidément, dans bien des domaines, c’était mieux avant. Comme Péguy, il est un inquiet et un intranquille qui vit dans « l’angoisse de l’irréparable » depuis que la transmission n’est plus assurée et menace de devenir lettre morte. La chute de la réponse de Pierre Nora n’en était que plus savoureuse :

« La Compagnie vous a ouvert les bras, vous allez connaître avec elle ce que c’est qu’une identité heureuse. Alors souffrez, cher Alain Finkielkraut, – souffrez sans trop souffrir ! – de vous y savoir le bienvenu. »images

On sait ce qui se bouscule sur sa table de chevet de l’auteur de L’identité malheureuse (2013) : Hannah Arendt pour sa critique du totalitarisme, Emmanuel Lévinas pour sa pensée du judaïsme, Charles Péguy pour sa critique de la modernité, Milan Kundera pour la primat accordé au roman dans la réflexion sur la complexité du monde. Ils étaient au rendez-vous cet après-midi. Car en fait, à travers Félicien Marceau, l’élu n’aura cessé, directement ou par la bande, de parler de lui-même, de ses tourments, de ses espoirs, de ses combats, de ce qui l’a fondé et de ce qui le fait courir. Ce qui n’est pas plus mal car c’est bien pour le nouveau que l’on se déplace un tel jour quai Conti, pas pour le disparu. Une prouesse du tout début à la toute fin à laquelle se livrent généralement sous ces hauts lambris ceux qui ne se sentent guère d’affinités avec l’œuvre et la personne du disparu. Ce qui donne :

 “Arrivé au terme de ce périple, j’ai les mots qu’il faut pour dire exactement ce qui me gêne et même me scandalise dans la mémoire dont Félicien Marceau fait aujourd’hui les frais. Cette mémoire n’est pas celle dont je me sens dépositaire. C’est la mémoire devenue doxa, c’est la mémoire moutonnière, c’est la mémoire dogmatique et automatique des poses avantageuses, c’est la mémoire de l’estrade, c’est la mémoire revue, corrigée et recrachée par le Système. Ses adeptes si nombreux et si bruyants ne méditent pas la catastrophe, ils récitent leur catéchisme. Ils s’indignent de ce dont on s’indigne, ils se souviennent comme on se souvient. La morale de toute cette affaire, ce n’est certes pas que le temps est venu de tourner la page et d’enterrer le devoir de mémoire, mais qu’il faut impérativement sortir celui-ci de « l’œuf » où il a pris ses quartiers pour lui rendre sa dignité et sa vérité perdues. »

Annie Ernaux emploie dans un cahier de jeunesse l’expression « venger sa race ». Si elle ne prêtait pas à ambiguïté, on l’emploierait volontiers en l’espèce, eu égard à la conscience qu’a toujours eu Finkielkraut d’être le dernier d’une famille de rescapés, et le fils d’un revenant d’Auschwitz, raflé et déporté par des Français. Nul doute que s’il s’est résolu à accepter l’invitation de l’Académie, du moins d’une partie d’entre elle même s’il est désormais l’élu de tous, c’est pour offrir le spectacle des roulements de tambours et de la haie de sabres rutilants de la garde républicaine dans le temple historique de la langue française, à deux personnes dont l’absence l’envahissait à l’instant de prononcer son discours : ses parents natifs de Lwow (Pologne) naturalisés français ainsi que leur fils, né à Paris en 1949 lorsqu’il eut un an, mais sans jamais renoncer à leur nom à coucher dehors, leur nom à éternuer car « après les années noires, l’honneur m’imposait de ne pas m’en défaire. » Ce qui a permis aujourd’hui à l’ancien immigré pris d’un patriotisme de compassion, depuis son fauteuil d’académicien, sous la prestigieuse coupole, non sans panache, de reprocher à la France son oubli d’elle-même.

(« Alain Finkielkraut aujourd’hui à l’Académie française », « Louis Carette, futur Félicien Marceau », « Alain Finkielkraut avec Michel Foucault » photos D.R.)

 

Cette entrée a été publiée dans vie littéraire.

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commentaires

831 Réponses pour Finkielkraut va enfin découvrir l’identité heureuse

Witold dit: à

Au-delà de toute polémique, rappelons qu’il s’agit d’un penseur guère original, ni profond, qui, bien plus que de Hannah Arendt ou de Péguy, s’est très largement « inspiré » des écrits des élèves américains de Leo Strauss (notamment A. Bloom).

D’où un certain amusement à lire sous sa plume la critique de ceux qui « récitent leur catéchisme », « s’indignent de ce dont on s’indigne », etc.

Widergänger dit: à

Comme je l’ai écrit dans le fil précédant (en reprenant le même extrait que Passou, qui me semble en effet exemplaire), Finkielkraut est un héros courageux de notre beau et grand pays qui compte en son sein des hommes comme lui.

Longue vie au nouvel académicien !

D. dit: à

Je me réjouis de son entrée à l’Académie française. Oui, il est un vrai défenseur de la France.

D. dit: à

« l’avaient engagé à se présenter.  »

–> ?? encouragé, plutôt ?

Widergänger dit: à

Il n’en demeure pas moins que ce Witold est ce que j’en avais dit…!

la vie dans les bois dit: à

Renaud Camus n’était pas invité ?

Je me souviens avoir lu que finkie loin de cet « à n’y pas y croire » était « ému » d’être un Juif à l’Académie Française.
C’est en relisant à l’instant le discours de réception d’Amin Maalouf à la place de Claude Levi Strauss, que l’on se rend compte comme les temps changent.

Merci toutefois d’avoir mis un lien sur « la ténébreuse affaire Marceau ».

Vous n’avez pas fait part de la réaction du doyen de l’A.F. ?

Elle devrait pondérer votre dithyrambe.

Widergänger dit: à

Et puis d’abord, Finkielkraut n’est pas ce qu’on pourrait appeler un penseur, il n’a pas la prétention d’être un nouveau Levinas. Mais c’est un homme qui pense, ce qui est plus beau et plus grand ! Il n’est pas agrégé de philo mais de lettres modernes. Ce qui montre qu’il sait tout faire.

Widergänger dit: à

L’angoisse de l’irréparable, c’est l’angoisse de bien des profs d’aujourd’hui, en tout cas de la plupart de mes collègues. Finkielkraut traduit l’angoisse de son époque. Et la réforme Belkacem ne fait que la renforcer.

la vie dans les bois dit: à

Il « venge sa race ».
Et vous osez présenter ça sous forme littéraire.

Agitateur de haine recuite, c’est pas mieux ?

Widergänger dit: à

Précisons que Lvov est aujourd’hui en Ukraine, comme Odessa.

la vie dans les bois dit: à

Mais c’est vrai que vous avez osé cette formule, dans un récent roman.
C’était choquant.

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…les académies du monde entier,!…bouchées à l’émeri,…aux fûts, les tonneaux, les bouteilles à s’abreuver du sang du peuple,!…

…les palmes, et du Cinéma, pour des saisons variées,!… » diversions et connivences « ,!…
…les bond-âges des écritures à chapeaux, sur coeurs fleuris,…à bourses,!…
…etc,!…

lola dit: à

Hector Bianciotti avait dû encourager A.F. à se présenter , de son vivant, car H.B est décédé.

Widergänger dit: à

Beau discours également de Pierre Nora. Beau, franc et pertinent.

la vie dans les bois dit: à

Le mot « pacifiste » n’est pas celui du discours; finkie dans sa compo de français, s’en prend bien aux pacifiques de son temps.

Je remets l’extrait ici, à propos des « pacifiques », il a toute sa place:

« Leur référence à eux, c’est Hitler, Maurras et la Deuxième Guerre mondiale. Ils jugent tout à cette aune, ils ne voient pas que depuis la conférence de Durban, organisée par les Nations unies en septembre 2001, l’antisémitisme parle la langue immaculée de l’antiracisme. Et, dès lors que les Juifs ne sont plus en butte au fascisme ou à la réaction, mais doivent répondre du comportement d’Israël, ils minimisent leurs tourments ou les abandonnent carrément à leur sort en tant que complices d’une politique criminelle. Leur invocation constante des heures les plus sombres de notre histoire ne protège pas les Karfunkelstein d’aujourd’hui contre la haine : elle les y expose. »

Se prévaloir de Péguy, de son  » royaume », pour mener une croisade anti-musulmans, là aussi, silence radio.

S’il s’agit d’avoir une représentation ethnique et religieuse des locuteurs de la langue française, il serait juste, comme le suggère D’Ormesson que l’Islam soit représenté à l’A.F.

JC..... dit: à

Faire partie de ces Immortels là, pauvres vieillards ressemblant à des lézards dans leur accoutrement ridicule, ce doit être mortel !

Sincèrement, ils font pitié dans leur déguisement pompeux….

JC..... dit: à

Des spécialistes animaliers me font remarquer que les Immortels sont certes souvent proches des lézards verts, reptiles hargneux et agressifs, mais que certains viennent à coup sûr du monde amphibien des crapauds des marécages, regard torve et coup de patte puissant …. Dont acte.

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…la gangrène du presse-tige,!…en communauté,!…
…la liberté d’inventer d’autres dieux à morale avec dates de péremption,!…

…du carbone 14, pure nombriliste endoctriné d’état,!…aux mayonnaises du pouvoir,!…

…attention, ne pas craché, dans la soupe,!…
…sauf-conduit, pour le W.C.,!…avec voile intégral les vomissements con-jugués,!…

…à nos surmois pisse-aller,!…Ah,!Ah,!…
…etc,!…pas mieux,!…

much ado ... dit: à

JC….. dit: 29 janvier 2016 à 5 h 46 min
pauvres vieillards ressemblant à des lézards dans leur accoutrement ridicule,

ils sont plutôt marrants

Jibé dit: à

Beau ton témoignage-confession, de nota, sur la note précédente, et bel éloge de la littérature au milieu de toutes ces vaines vanités académiques !

jean-jean do-do dit: à

« leur déguisement pompeux »

ça nous rajeunit

Chaloux dit: à

Personnalité, courage, intelligence, pensée, sens de l’honneur, oeuvre, tout est là.

Polémikoeur. dit: à

Notre chère république
est décidément lestée
de bien des vanités
dans des écrins
momifiés.
Donjonzédragonflement.

Chaloux dit: à

On s’enchante d’apprendre que Weyergans a « fait barrage », surement avec son petit chapeau en carton bouilli et son oeuvre grandiose.

bndette dit: à

Chaloux
à propos d’oeuvre grandiose, espérons que le plus génial d’entre tous, le racine nouveau, hélas trop rarement (quelle injustice pour l’esprit) invité sur les chaînes de radio et TV, sera de nouveau élu grande guide de la patrie

Evidence dit: à

Chaloux dit: 29 janvier 2016 à 8 h 36 min
Personnalité, courage, intelligence, pensée, sens de l’honneur, oeuvre, tout est là.

Pauvre Chaloux, pour lui rien n’est là.

roro dit: à

« ces vaines vanités académiques  »

pas assez réacs

JC..... dit: à

Quarante Immortels
Quarante dentiers

Quarante futurs oubliés

Chaloux dit: à

Grésillance dit: 29 janvier 2016 à 8 h 59 min

Avec Alba, mou est là.

Chaloux dit: à

JC, quarante dentiers mais seulement douze prostates!

tonton dit: à

« avec cette particularité que parfois l’animateur semble être le principal invité »

Pourquoi « parfois » ?

D. dit: à

J’ai toujours beaucoup aimé d’Ormesson, non seulement son oeuvre mais sa personnalité ainsi que son humour. Je ne suis pas surpris qu’il ait en quelque sorte adoubé Alain Finkielkraut.
Quand d’Ormesson nous quittera, hélas l’heure se rapproche, la France aura encore perdu de sa personnalité.

Marcel Aymé et les Comtes du chat perché? Un chef d’œuvre original et audacieux, La Fontaine en prose, avec plus de tendresse, d’humour subtil et moins d’ennui.

quoque dit: à

Giscard est académicien lui aussi

ya pire dit: à

« parfois l’animateur semble être le principal invité  »

il souffre

JC..... dit: à

Finkie, l’air crispé au milieu des autres lézards verts, ânonnant des bêtises …

Cette tragique illustration de l’admirable billet de notre cher taulier, génère en moi voyeur d’images indécentes une vision déformée des quarante condamnés à mort de ce célèbre mouroir pour Immortels.

Je les vois tous habillés en orange : l’Académie Française ou le Guantanamo Littéraire…

JC..... dit: à

Hollande, le Fromager, sera battu en 2017, comme le fût Sarkozy, l’Enraciné de souche récente.

J’espère que le nouveau Roy de France autorisera une rencontre politique exceptionnelle, Salle Wagram, entre les deux anciennes gloires d’une République dépassée par le réel.

J’adore le catch.

Nos femelles, pardon nos chères sœurs, vont adorer l’empoignade saignante entre nos deux héros du siècle passé …

Bloom dit: à

J’espère que mon copain EA, un ce ceux qui ont soutenu sa candidature, emmènera Finkie dans ses multiples périples. Dépaysement urgent!

raymond prunier dit: à

A cet écorché vif, l’académie apporte un apaisement que l’on lit sur son visage. A cet homme courageux, dans un pays sans religion officielle, l’académie apporte son encens. C’est une bonne nouvelle pour nous. Pourquoi ce regroupement de personnes d’un certain âge, cultivées et solennellement vêtues, serait-il plus méprisable qu’un ensemble de jeunes révoltés vénérant le son de guitares mouillées?

JC..... dit: à

Les jeunes sont naturellement sympathiques, s’ils sont non-armés, ils portent le futur du monde, un avenir, une joie innocente ….

Les vieillards, rigides, sûrs d’eux, usés, tragiques, sont bons à jeter, non ?

Qu’ils crèvent !

Phil dit: à

Espérons que cette nomination favorisera la production littéraire de A. Finkilekraut qui reste en deça de celle de F. Marceau. Prendre l’air du temps politique n’est pas suffisant pour la bonne postérité.
Qu’a donc Fernandez à reprocher à Finkielkraut pour avoir fait front à son élection ? L’admirateur de Ramon devrait le combler d’aise. Ou est-ce l’ami de Camus qui l’incommode ? Sans doute un réglement de compte de vieille fille.

D. dit: à

Si vous posez des questions, Phil, évitez de faire vous-même les réponses. Sinon vous tuez le dialogue.

Hadrien dit: à

JC à 10:25 « les vieillards rigides, sûrs d’eux, usés, tragiques, sont bon à jeter, non ?
OUI, SURTOUT CELUI DE 92 ANS PROCLAMÉS

Jibé dit: à

« Sans doute un réglement de compte de vieille fille. »

La plus virulente de toute est sans doute Angelo Rinaldi, veuve Bianciotti, Phil !

Javert dit: à

Quelques notes échevelées au fil de l’eau du vendredi matin et d’un nouveau billet bouleversifiant. Le fait est que…

-> Bon, maintenant on a la liste de ceux qui ont inversé une croix noire sur leur bulletin : Dominique Fernandez, Angelo Rinaldi, François Weyergans, Michel Serres, Florence Delay, Danielle Sallenave. Fort intéressant !
-> Cette nomination constitue donc un apparent « progrès » d’ouverture au sein d’une institution qui ne fut jamais très courageuse, tout en la consolidant dans son rôle symbolique de « l’Etat fort ».
-> Savoir si Alain F. est un grand penseur ou un grand écrivain reste une question somme toute assez bêtasse maintenant, comme si c’était une question à se poser face à l’enjeu d’une élection politico-culturelle à l’AF. On lui demande seulement de bien faire le job. Et il est clair qu’il le fera mieux que Giscard, car on peut le créditer d’avoir lu bien autre chose que « les contes de la bécasse ».
-> Ce qu’a dit AF de Félicien Marceau a sans doute ébloui notre tôlier, toujours l’affût de mettre son grain de sel sur ces êtres troubles dont il est un spécialiste, mais moi, ce type-là ne m’a jamais intéressé. J’ignore ce qu’il a écrit et souhaite ne pas y perdre mon temps.
-> L’ironie de Pierre Nora était savoureuse et son discours intéressant. Il va pouvoir ajouter une pierre à l’édifice de ses propres « lieux de mémoire », concorder le sens de la vie intellectuelle de leurs statures comme futures « viandes froides » (comme dirait Passoul) contribuant à la préservation du déclin de leur empire, grâce à la solidité de leur nouveau logis.
->Perso, je te souhaite une longue nouvelle vie bien au chaud, Alain, tu l’as bien méritée ! Quiéteux et désormais à l’abri du besoin de l’immortalité, tu vas peut-être même y redevenir progressiste, vu ce par quoi tu es entouré. Ça ne devrait pas être trop difficile, hein !

Phil dit: à

Sûrement Baroz, nous attendions votre lever pour avoir confirmation. Fernandez vous racontera les coulisses de l’élection.
Je vous livre la dernière la dernière entrée publique du journal de Renaud Camus:
« Tél. de Finkielkraut qui veut s’excuser que Le Monde cite une lettre privée que je lui ai envoyée — mais bien sûr je n’y vois aucun inconvénient. Pas de dîner à proprement parler, poire à la vapeur et framboises, infusion. Vu Pickpocket, de Bresson, 1959 (la France d’alors…) »

William Legrand dit: à

Madame Verniglia toujours vaillante : « le JC gueule toujours après les vieux du Camp à Nella de la rue Foutournier mais faut le voir essayer de monter sur son scoutère, il met une demi-heure et s’y reprend vingts fois que s’en est vraiment pénible pour lui, les gens rigolent »

Al Ceste dit: à

Widergänger dit: 29 janvier 2016 à 0 h 11 min

Précisons que Lvov est aujourd’hui en Ukraine, comme Odessa.
……………….

Et s’appelle L’viv, pour les Ukrainiens. J’y ai plusieurs souvenirs forts.

Sur Médiapart, Finkie se fait descendre en flammes par Antoine Perraud sous les applaudissements d’une cohorte de fayots où se sont glissés quelques perfides Fatals flatteurs :

– c’est un délice de lire un tel article
– Magnifique article !
– Bel article et beau commentaire !
– Complet. Admirable. L’Académie se souviendrait de cet article, si l’Académie avait de la mémoire.
– Superbe billet. On attend la suite avec impatience.
– mille mercis à Perraud pour ce si brillant et réjouissant papier, si documenté : un régal  de plus en plus rare !
– Grand ! Et digne moraliste !
– Article étincelant. Apprécié en conséquence. 
– Ah, quel article ! Perraud a déjà écrit son discours d’investiture.

D. dit: à

J’aimerais bien avoir l’avis de DHL sur tout ça. Avant ce soir si posssible

Widergänger dit: à

Antoine Perraud est une espèce de nullité payé à ne rien faire.

Widergänger dit: à

Que Dominique Fernande et Angelo Rinaldi aient écrit une grosse croix sur leur bulletin n’a rien d’étonnant de leur part. On voit bien le genre de croix qu’ils auraient pu y mettre.

Philarques dit: à

Depuis que l’ on connait la présence de la tête de vache normande gravée sur l’ épée de notre nouvel Académicien, la Clope brayonne doit être aux anges de l’ indulgence temporaire?

Miss Tigris dit: à

merci à WGG de me donner envie de lire Antoine Perraud et à JC de taper sur les vioques comme lui

JC..... dit: à

Si, au lieu d’être des brêles littéraires, vous aviez confiance dans la seule chose qui fait évoluer une société, càd la technologie, vous n’auriez aucune honte à afficher vos 92 ans, en fait 93 comme le département riche en diversité, sachant que vous allez durer, mentule fière, œil pétillant, neurones curieuses, lectures divines, …. 50 ans de plus, au moins !

A cet âge qui paraissait canonique sous Chirac, on se retrouve lifté à mort, botoxé dans le moindre détail, nourri aux mets les plus sains, musclé par la pratique des haltères, j’enchante encore bien des fées*.

Les moyens retardent la fin.

*on dirait du Wiwi, non….?!

Paule Bismuth dit: à

Pov’ con

Al Ceste dit: à

Miss Tigris dit: 29 janvier 2016 à 12 h 04 min

Allez-y. Je ne suis pas sûr qu’après vous remercierez toujours WGG.

Sauf si vous aimez le je-m’la-pètisme, le style ampoulé et les imparfaits du subjonctif épate-gogo.

la vie dans les bois dit: à

Javert je viens de penser à un truc.
Imagine la joie de Gustave. Enfin, fais un effort quoi, essaye de comprendre, ce billet qui persiffle de toutes part.

Tu sais pourquoi Gustave ne se sent plus de joie tragique au bal des morts-dinants ?
Non ?
Eh bien je vais te le dire. Il a trouvé un autre Golem.
Ils ont un signe de reconnaissance entre eux. Le Golem, celui de radio paris, l’a gravé à la pointe de l’épée. D’un A qui veut dire: j’suis immortel. Taisez-vous.
Et ça, Gustave, il kiffe à mort.

JC..... dit: à

« Sûrement Baroz, nous attendions votre lever pour avoir confirmation. Fernandez vous racontera les coulisses de l’élection. » (Phil)

Un pamphlet bien cru, et crédible, décrit ironiquement les ckouilles lisses de l’érection : atrocement doculmentée !

Jibé dit: à

« poire à la vapeur et framboises, infusion. »

D., prenez exemple sur Renaud Camus, complaisamment livré par Phil, et donnez-nous ici votre « Journal » quotidien.Mais outre le menu du soir, il faut nous parler de votre vie mondaine et professionnelle, de la moindre de vos galipettes, de vos lectures, des films, expositions, spectacles que vous avez vus, de vos voyages, de vos soucis financiers ou de votre prospérité retrouvée, de vos chats, de vos chiens ou de votre poisson rouge, si vous en avez, de vos opinions politiques, de vos croyances cultuelles, de vos idées et pensées, de la santé de votre maman, du métier de votre amant(e) du moment, de l’état de votre voiture, des conflits que vous suscitez auprès du public, toujours vulgaire et grossier, de vos goûts vestimentaires, de vos fantasmes… Autant de sujets qui, depuis plus de trente ans, ont fait la gloire de l’ami particulier de l’immortel du jour, objet du papier de Passou !

JC..... dit: à

Javert,
Me permettez vous une question intime, disons un toucher cérébral de praticien ?

Selon vous, votre solide clonnerie – car il n’y a aucun doute là dessus vous êtes sous son emprise – serait plutôt de l’acquis ou plutôt de l’inné ?

Bien à vous.

la vie dans les bois dit: à

« Mais s’habitue-t-on jamais à susciter la haine ? Pas si sûr, notamment celle de nombre de profs,(…) »

C’est une bonne question.
Comment passe-t-on de prof de français dans un lycée technique à Beauvais, à prof agégé de philo, à l’X ?

rose dit: à

Pas si sûr, notamment celle de nombre de profs, toujours englués dans l’idéologie archaïque qui a longtemps miné l’Education nationale et auxquels il n’a eu de cesse d’attribuer publiquement une grande part de responsabilité dans le délitement de l’école et l’abaissement de l’exigence.

Attitude putassière, s’il en est.
En lisant cela, j’ai eu l’impression de voir la participation à une vaste entreprise de démolition, très tendance, accélérée par la dernière ministre de tutelle, très engagée courageusement dans un débat sur l’islamisme.
Où le rabbin ne serre pas la main à une femme.

rose dit: à

A mon tour, j’adopte l’attitude putassière, puis qu’on prend les armes que l’autre emploie pour ne pas le dominer par ce qui ne lui est pas habituel – au hasard, l’intelligence. Au pire, la ruse du stratège.

Ces temps derniers, les informations sur les femmes au Maroc sont passées par les putes consommées par DSK, ces petites marocaines subissant actes sexuels sans leur accord préalable ; et much loved a aussi montré la sexualité subie par les prostituées de ce pays. Qui encaissent sans piper mot.

rose dit: à

Je conçois qu’un malaise latent émerge, de l’image montrée d’une certaine sororité.
Et que casser un système, où la chance de s’en sortir est supérieure à celle de proroger des états de faits, s’avère être une solution.

JC..... dit: à

« Comment passe-t-on de prof de français dans un lycée technique à Beauvais, à prof agégé de philo, à l’X ? »

Faut coucher, c’est sûr ! Faut coucher ….

rose dit: à

commentaire en attente de modération à 13h49.

Donc, non, à mes yeux, ma diatribe virulente m’ayant servi d’exutoire, non, donc, ce ne sont pas les profs contre qui la charge de haine s’exprime : ce sont les politiques en un. Et les nantis en deux.

Et tous ceux qui en sont;
Nous, nous bataillons, contre vents et marées ce qui semble travail titanesque ; de façon quelque peu tragique il est vrai, tant les efforts d’en haut pour casser les efforts entrepris par la base sapent nos fondations laïques.

Et hier encore, j’ai entendu « cette prof en or »concernant une de mes collègues, qui comme tant d’autres, se donne sang et eau pour tirer ses élèves et vers le haut et hors de leur marasme -si souvent lié à l’extrême pauvreté, pour ne pas dire à la misère-.

Gérard-Jean dit: à

Jusque vers 1981, Finkielkraut a écrit (en partie avec son copain Bruckner) des livres instructifs et drôles ( « le nouveau désordre amoureux », « ralentir, mots-valises », « petit fictionnaire illustré » ). Après, il a commencé à se prendre beaucoup trop et de plus en plus au sérieux ; dès lors il était mûr pour l’Académie. Un parcours, au fond, assez classique. La jeune beurette qui l’a mouché l’autre jour dans l’émission de Pujadas a dit ce qu’il aurait fallu dire trente ans plus tôt : Monsieur Finkielkraut, maintenant, de grâce, taisez-vous. S’il s’était avisé plus tôt de l’urgence de la boucler, on aurait gardé le souvenir d’un garçon un peu farceur mais talentueux.

rose dit: à

Alors ces petits discours de merde sur les profs, je les conchie allègrement -propos de jaloux qui ont loupé leurs concours; Contrairement aux aux autodidactes, qui eux, assument haut et fort leurs parcours tortueux, pour ne pas dire sinueux;

Un coup de lèche envers les autodidactes et hop, le tour est joué.

Vogue le navire;

Je voudrai bien redresser le cargo au large de la Rochelle mais mes petits bras pas musclés n’y suffiront pas. Je suis pas une balise argos moi. Ben non.
Je pense pouvoir dire que la charge à fond de cale est mal répartie et surtout mal arrimée. Faudrait une équipe pour remettre tout ça : je pense que l’on pourrait forer un trou sur la coque : avoir une équipe qui ressoude lors de la bascule du navire pour éviter une lame qui pénètre; Introduire une mini-grue et des hommes costauds des palans des cordes. Faire passer les poids d’abord au premier tiers, puis au milieu, puis du coté de la gîte; Remettre le capitaine à son poste, prévoir des secours d’urgence six la manoeuvre ne réussissait pas de manière à sauver l’équipe de sauveteurs.
Bref, cesser de laisser ce cargo dériver au large de la Rochelle.

Qui pense à l’océan ,

Qui y pense autant que moi ?

rose, qui se battra incessamment pour l’image des profs auprès du grand public.

rose dit: à

un bateau sur l’eau sans capitaine, c’est comme un groupe d’élèves sans prof : la dérive assurée.

Bisous, mes bébés.

Clopine, définitivement un cas à part... dit: à

je voudrais vérifier que c’est bien une vache normande, et non pas une prim’holstein lambda, qui est gravée sur le pommeau de F. : mais ça m’étonnerait !

A part ça, je m’étonne un peu (mais modérément conviendrait mieux) de l’absence ici, sous ses aimables frondaisons (*) de réactions des lecteurs du dernier livre de notre hôte.

D’un autre côté, je ne sais pas pourquoi ce « Golem » ne m’attire pas plus que cela, contrairement au précédent « Sigmaringen ». Est-ce le genre littéraire du roman policier (avec ce que cela comporte d’ombre portée simenonienne) qui me met en telle inappétence ?

Pourtant, ma participation quotidienne sur ce blog, jointe à ma curiosité (parfois intrusive, non dans l’intention mais dans le résultat, j’en ai bien peur) pour la personnalité disons complexe de notre hôte, devrait me conduire, presque par loyauté ou au moins reconnaissance ou courtoisie, à découvrir ce nouveau livre.

Je serais sans doute encouragée si d’autres me précédaient, et rendaient compte de leur lecture de façon à susciter le désir d’en savoir plus. Mais il semble que je sois à peu près la seule à considérer notre hôte autrement que le tôlier complaisant qu’il peut être, et à accorder de l’intérêt et du mérite à ses travaux littéraires : même Paul Edel n’a dit que pouic de ce dernier ouvrage ?

Qu’attendez-vous donc, tous ?

(*) : enfin, « aimables frondaisons »… Parfois, ici, ce qu’on reçoit ce n’est pas de l’ombre, de la fraîcheur, ou le léger parfum des feuilles de saule, mais bien la sève empoisonnée et acide qui peut s’écouler des mancenilliers équatoriaux !

JC..... dit: à

Les profs ! Ah ! les profs ! ….

Se prennent pas pour de la m.erde, ces bons à rien de branleurs, qui font profs par frousse de l’entreprise et pour les vacances !

Il ne sert à rien qu’ils se décarcassent pour les élèves dans la misère chez eux, les pauvres gosses qui n’ont pas de parents que voulez vous qu’ils deviennent ?….. une charge pour la collectivité !

Clopine, définitivement un cas à part... dit: à

à Rose : vous savez, les autodidactes n’assument pas tant que ça leurs « parcours sinueux », comme vous dites, et tous n’ont pas tenté -et raté- les concours.

Vous oubliez la prédétermination sociale, qui fait qu’avant de rater un concours, il faudrait encore en avoir entendu parler… Et les autodidactes ne demandent pas tous (enfin, pas moi !) de « coup de lèche » : ils tentent simplement d’obtenir un droit à la parole que d’aucuns (ceux qui ont réussi les dit-concours, les arrogants Court qui récusent tout accès à la culture et à la pensée aux différents d’eux) n’ont de cesse de vouloir leur refuser. Pensez-y !

Quant à moi, rien de plus éloigné de ma pensée que l’idée de mépriser les enseignants. Je crois qu’au contraire, j’ai une certaine tendance à les piédestaliser. Or, ni surhommes, ni sous-hommes, les enseignants sont juste au centre des frustrations et des déséquilibres de notre époque. On leur demande de « réparer » ce qu’ils n’ont pas cassé. Et si on sait, intuitivement, que ceux qui sont responsables de la « casse » l’ont fait par appât du gain, en profitant de leur position dominante, et à l’aide de théories économiques aberrantes (le néo-capitalisme, Hayek, etc…) présupposant un monde infini, il est toujours plus simple d’incriminer le prof de quatrième qui a fait redoubler sa progéniture …

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…il ne faut pas confondre, une personne intègre dans ses souliers,!…
…avec le soupçon, du  » virus « ,…de racisme,!…

…certain blancs, ont envie de rester blanc,!…de peau,!…

…rien ne doit les obliger, sous quelques contraintes idéologiques, ou pécuniaire,!…à se convertir,!…aux amalgames, café-crème, ou riz au lait,!…

…et, nous programmé la disparition du blanc,!…qu’il soit,!…petit ou grand,!…aux cheveux noir, brun, blond, roux,!…
…sans parler des yeux, noisettes, bruns, verts, bleus, roses,!…ou albinos,!…
…et que sait-encore d’autres variétés,!…

…comme écrivait, Marco-Polo,!…les arabes des têtes de chiens,!…faut pas pousser à l’intégrisme total,!…
…encore un effort,!…aux Lion’s Club’s,!…
…à la carte de membre,!…de lapin sur grill,!…chacun chez-soi,!…avec les siens de cloportes aux vents,!…
…etc,!…
…d’ailleurs la Bible écrit la même chose, en d’autres termes,!…c.q.f.d.,!…
…alors la bavaroise,…c’est pour aujourd’hui ou demain,!…Ah,!Ah,!…
…un grain de beauté,!…le doute à droite,!…toute,!…etc,!…

…il ne manquait plus çà, à nos académiciens du vent,!…
…envoyez,!…

Paul Edel dit: à

La figure de l’Autodidacte a été mise en scène avec beaucoup d’intelligence et de complexité par Sartre ,dans son roman « la nausée ». C’est une victime, Ogier P… puisqu’il note par ordre alphabétique pensées et citations des écrivains. Et il tombe pile sur un des problèmes de l’Autodidacte avec cette manière (ce défaut)de ramener naïvement les valeurs d’une époque lointaine en les réduisant aux valeurs de celle où vit l’autodidacte. Une impasse.
Il fait ainsi un terrible contresens sur les textes.. cette incompréhension sur la perspective historique enlève à sa culture personnelle –et courageuse- une pertinence sur ses jugements car imposer ses propres valeurs actuelles de 1937, sans vouloir comprendre les valeurs d’une autre époque, c’est multiplier les erreurs de compréhension historique, les anachronismes, et multiplier les distorsions et contre sens a-historiques…. il est évident que dans « la nausée » Sartre ,bien qu’il présente avec beaucoup d’ironie ce personnage, lui reconnait un penchant humaniste et une ardeur, un courage vrai de connaissance tout à fait intéressants, mais -c’est très étrange- Roquentin l’accable d’un soupçon d’homosexualité .. relire « la nausée, » vous verrez !.. et Roquentin rêve de le poignarder… avec une grande complexité romanesque, sartrienne il décrit l’autodidacte, vue par Roquentin, de cette manière : » au fond il est aussi seul que moi ; personne ne se soucie de lui(..) je n’ai pour lui que de la sympathie », et il parle bien de sa « bonne volonté »..
il est évident aussi que l’autodidacte du Havre ,selon Sartre (tiens, nous sommes en haute Normandie !..) possède une image naïve et simpliste de la culture.
Enfin, quel malaise quand quelqu’un s’en prend « aux professeurs ». je leur dois tout dans ma solitude d’enfant puis d’adolscent cloitré en pension.. Et les bonheurs, tout au long de ma vie, d’essayer de comprendre, après avoir aimé, les immenses écrivains qui sont à notre portée pour si peu d’argent.

Gérard-Jean dit: à

 » qu’attendez-vous donc tous « , demande Clopine ? Eh bien, on attend d’avoir lu quelques critiques autorisées, avant, éventuellement, de l’acheter.

Clopine, définitivement un cas à part... dit: à

JC vient encore d’écrire une connerie. Tous les profs ne sont pas aussi méprisants qu’un M COURT ; je suis tentée d’ailleurs de croire que ce mépris affiché et si énorme qu’il en devient pathétique provient, au fond, d’un certain manque de confiance en soi, mais passons.

Perso j’ai pas mal d’amis profs, et j’ai pu constater que ces derniers n’ont souvent pas conscience de leur réelle valeur. Une amie prof de français, qui en « avait marre » mais souhaitait échapper à la posture puante d’un Bégaudeau, s’estimait « incapable de faire autre chose », et s’en désolait ; en passant avec elle en revue ce qu’elle faisait, toutes ses compétences sautaient pourtant à l’oeil : capacités rédactionnelles et d’écoute, esprit de synthèse, respect des consignes et des délais, compréhension de thématiques complexes, aptitude à gérer son temps à court, moyen et long terme, assiduité, prise de parole aisée, autorité et transmission de valeurs. Quelle boîte privée ne bénirait-elle pas Pôle Emploi, si cet organisme lui proposait un tel collaborateur ?

Et d’un autre côté, vous qui partez en haute-mer, poussez encore un peu votre navire, et débarquez près du Saint-Laurent, à Tadoussac. Vous ne pouvez pas vous tromper : il n’y a qu’un seul bistrot. Derrière le comptoir, vous verrez un ancien prof « reconverti », l’hiver, dans le sirop d’érable, l’été, dans les pots aux touristes venus admirer les baleines du Saint-Laurent (pourtant considérées, après leur mort, comme déchets toxiques, à cause de la pollution du grand fleuve, mais passons). Une simple conversation avec cet homme remonterait le moral de n’importe quel salarié de l’éducation nationale : car s’il en sorti, il a emporté avec lui toutes les valeurs qu’il ne pouvait plus y exercer…

rose dit: à

JC….. dit: 29 janvier 2016 à 14 h 16 min

couchez, JC, couchez…

Il peut en sortir de belles merveilles de ces parents catastrophiques : j’en ai eu pour preuve le dernier Desplechin de trois souvenirs de ma jeunesse ; si sa mère n’avait pas été aussi cinglée, hystérique et tout le bataclan (brrr…maman, j’ai peur) et le père aussi dépressif, eussions nous eu ce bel opus sur l’adolescence amoureuse ?

rose dit: à

eussions nous eu c’est un coup d’épate, pour doubler antoine perrault mais ça l’fait pas 🙁

rose dit: à

merci Paul Edel !!!!!!!!!!!
Surtout quand la foule crie haro sur la baudet, et que le baudet est exténué, pauvre martin, pauvre misère, pauvre moi-même, rose

Merci à vous pour tous les quelques uns que nous avons su rendre heureux l’espace de nos cours !

rose dit: à

Clopine, définitivement un cas à part… dit: 29 janvier 2016 à 14 h 21 min

le coup de lèche ne vous était pas destiné mais à mon autodidacte préféré ici, je sais plus trop si c’est marc ou autre, jacques, pierre, paul ou nathanaël, siméon, ou joshua ou encore jean chrysostome .

Mais, mieux que lui, je réussis les endives au jambon. Et cela, l’autodidacte ne me l’enlèvera pas.

Hadrien dit: à

JC à 14:16, là, Christiane va adorer

de nota dit: à

Auditeur de répliques, lecteur de Finkielkraut pour ses livres sur la littérature…, mais perplexe face à ses prises de positions et désolé de son omniprésence médiatique, Finkielkraut est un intellectuel mi-figue mi-raisin…et qu’est-ce qu’un intellectuel mi-figue mi-raisin? Je vous le demande un peu, sinon un intellectuel qui se réclame de la culture juive et grecque…

JC..... dit: à

Arrêtez vos clonneries, les profs !

Calmez votre ego boursouflé ! On n’attend qu’une chose quand on est un peu lucide, tout gamin : en sortir de cette vieillerie impotente emmierdeuse, l’EN !!!

Et vivre !

Paul Edel dit: à

clOpine vous oubliez un peu vite ce que vous avez dit des profs le 28 janvier surf ce blog.JE VOUS CITE:
»Il y a quelques années, retour d’entretien parents-profs : j’étais si déçue par l’enseignement du français reçu par Clopinou, enseignement aux incohérences absolument terrifiantes » etc etc.belle défense des profs..

Phil dit: à

Baroz, un régime de poires à la vapeur chaque soir doit radicaliser son homme. l

JC..... dit: à

On attend rien des profs usuels, on veut des maitres…. A quoi sert un prof sans autorité ? à rien.

Au moins nos parents, ils sont ckons innés, c’est une excuse. Les profs ? Eux, ils sont ckons ACQUIS !!!

Dites moi le contraire, qu’on rigole …

Gérard-Jean dit: à

La philosophe Michel Onfray habillé pour l’hiver. Une exécution en règle sauf que trop c’est trop.

Trop c’est trop, en effet. La double charge haineuse de Crépu et d’Alain Jugnon (le premier rendant compte d’un ouvrage de l’autre) ne se soucie guère de la nuance ni de la justice. J’ai bien aimé toutefois le mot de Jugnon, sur « le montreur d’ours Ruquier ». Mais si Onfray est passé chez le montreur d’ours, il n’est pas le seul ! On y a même vu récemment un premier ministre. On ne peut dénier au « Monsieur Jourdain de l’Université populaire » un vrai talent de pédagogue et un sens appréciable de la critique mesurée et fondée. La série de ses émissions radio en fait foi. Quant au « philosophe », je veux bien qu’il ne brille pas par l’originalité. Mais qui n’est pas qualifié de philosophe aujourd’hui par les médias (voir BHL, Finkielkraut, etc.) ?

rose dit: à

Clopine, définitivement un cas à part… dit: 29 janvier 2016 à 14 h 21 min

d’accord avec vous sur on cherche à réparer ce que l’on n’a pas cassé ; si ce n’était qu’au boulot, il nous resterait le reste du temps !

J’ai deux choses à vous dire :
1/ je me considère comme une autodidacte. J’ai toujours détesté l’école, ai été honteusement sage, me suis soumise à toute demande intempestive sans maugréer et n’ai jamais rien foutu. Le premier concours, on m’a demandé de le passer, deux personnes, et la seconde m’a dit que je n’étais pas capable de l’avoir. J’ai juste démontré que oui, j’étais fort capable. J’avais seize ans, j’ai été sur des rails.

Le second j’en avais 44, je voulais l’avoir, je l’ai eu, du premier coup, dernière, comme le premier où j’ai aussi été dernière ; avec le recul quatorze ans plus tard, je me dis que jardinier paysagiste à Monaco ou sur les hauts de Cannes ou dans l’arrière pays niçois (pour être tout près de la mer) m’aurait sans doute convenu.

2/

rose dit: à

2/ Néanmoins, ce qui fait à mes yeux un autodidacte réussi par rapport à un autodidacte qui pédale dans la choucroute c’est l’attitude que l’on a envers soi-même :

je suis heureuse de ma manière d’apprendre, tardive goulue et passionnée et incroyablement satisfaite d’être une autodidacte repue et affamée.

Vous, le léger blême, c’est que vous avez une rancoeur envers un système qui vous a exclue. On s’en fout : et plus, je trouve cela génial que vous discouriez avec d’autres plus diplômés que vous sur un même pied d’égalité.

Exemple : je lis Pierre Murat, ces critiques cinématographiques, je lui réponds in petto sur un pied d’égalité; S’il ne me répond pas, à ce jour, c’est qu’il ne sait pas encore parler au peuple, cela viendra. Nous sommes sur ce chemin là.

N’ayez pas honte de qui vous êtes.
Les systèmes on s’en fout; L’important c’est d’être heureux là où on est.

rose dit: à

Quant à votre bataille incessante avec paul edel ne serait-ce pas autour d’un clivage la ville/la campagne que cela se situe plutôt que sur un clivage intellectuel ?
Vous êtes restée rat des champs, moi aussi ; lui s’est fait rat des villes. A ce moment-là, un a besoin de dire à l’autre « t’as vu, j’ai fait ce choix j’ai eu raison et toi tort » ; ce qui est tarte ; parce que du moment que l’on est heureux, à la campagne ou à la mer, quelle importance ? Ou à la ville je voulais dire. Tant pis.

Clopine, définitivement un cas à part... dit: à

paul, soyez plus explicite. Je ne vois pas, dans le com’ que vous citez, ni où je calomnie les profs, ni où je les encense ?


Si vous me connaissiez mieux, vous auriez pu deviner pourquoi j’étais « déçue » de l’enseignement reçu : parce que j’aurais bien aimé que Clopinou ait pu rencontrer un de ces passeurs flamboyants qui existent (trop rarement !) dans certains lycées (sans doute plus, comme l’avait noté Clopinou, dans les beaux quartiers de Paris qu’ailleurs, mais enfin, ça peut exister parout : à Bernay, dans l’Eure, un certain M. DUFOUR était ainsi un agrégé flamboyant…

Vous dites, sans doute avec l’ironie lourde qui vous caractérise quand vous m’adressez la parole « la belle défense des profs ». Eh bien, oui, je défends les profs : je me suis rangée aux arguments du fiston, qui défendait sa prof ; certes, elle ne faisait pas le même métier que M. DUFOUR dans les années 70 aux fins fonds de l’Eure. Mais encore une fois : pourquoi donc la paye-t-on ?

Gérard-Jean dit: à

de nota dit: 29 janvier 2016 à 14 h 42 min
Auditeur de répliques, lecteur de Finkielkraut pour ses livres sur la littérature…, mais perplexe face à ses prises de positions et désolé de son omniprésence médiatique

 » désolé de son omniprésence médiatique  » : J’opine, mais il n’est pas le seul à s’empresser de répondre aux invitations des uns et des autres pour y déballer … quoi ? rien d’autre que des certitudes. C’est le péché mignon de nos intellos médiatiques. S’est-on avisé qu’un truc n’a JAMAIS été tenté par aucun d’entre eux : adopter la posture de Socrate ? Tout ce que je sais c’est que je ne sais rien ; qu’à cela ne tienne, on va chercher ensemble. Après tout, nous autres téléspectateurs, nous sommes un peu comme le peuple d’Athènes, nous adorons le dialogue. Mais où y a-t-il dialogue ? J’évoquais tout à l’heure cette beurette qui avait apostrophé Finkielkraut dans l’émission de Pujadas. Mais elle aussi n’était venue que pour cela : nous asséner ses certitudes. Qui nous rendra les joies et les vertus de la dialectique ? Pourtant, l’interactif, ça existe; ça devrait pouvoir servir à ça.

Clopine, définitivement un cas à part... dit: à

Rose, je crois que vous n’avez pas bien suivi l’affaire. Car, dans ma « querelle » avec Paul Edel, ce qui existe surtout, c’est une volte-face de ce dernier à mon égard, qu’il n’a jamais daigné expliquer sinon par des arguments foireux dignes de M. COURT (j’assènerai des critiques littéraires sans y être autorisée, en gros), et qui m’a blessée je l’avoue, tant, quand j’accorde mon amitié à quelqu’un, j’ai du mal à y renoncer par la suite. Mais sachez cependant que c’est bien Paul Edel qui a cherché depuis à exprimer sans cesse son agacement à mon égard, et non l’inverse. Soupir. (je ne vais évidemment pas être crue !)

JC..... dit: à

Répondons à la question crucruciale : pourquoi paie t on les profs ?

Eh ! pour qu’ils gardent les enfants, qu’ils les nourrissent à la cantine, les parents s’en débarrassent, vachement contents, les profs se disent « Je suis incroyablement utile ! », et ça libère les parents de leur responsabilité éducative, vis à vis de leurs tarés de mômes !

Gagnant/gagnant…..

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à

En posant sa candidature à l’AF,AF ne faisait qu’affirmer son désir d’appartenance à la France éternelle, si tant est qu’on puisse la définir. Sa profession de foi envers le vieux Pays suffit pour qu’on lui pardonne ses erreurs gauchisantes et par voie de conséquence totalitairisantes. Sa paranoïa fait partie de ses tics comme certains toussotent et d’autres crachotent. Rinaldi l’aurait blackboulé? Ce fielleux ne pouvait manifestement pas souffrir de voir un autre excité à ses côtés. Idem Fernandez.

rose dit: à

mais c’est pass grave clopine vous vous aimez bien

je vous assure que lorsqu’on ne s’aime pas on ne se dispute pas

oui oui j’ai tout suivi : on dirait des momes vous deux

JC..... dit: à

« je ne vais évidemment pas être crue ! » (Clopine)

Comment être crue quand on est cuite ?….uhuhu !

rose dit: à

je ne peux pas ne pas le dire : j’aime beaucoup pierre murat

et aussi philippe meyer qui est parti sans nous le dire de france culture

pierre murat est encore là lui

pourvu que je meure avant lui pour éviter un chagrin immense

rose dit: à

je l’aime beaucoup monsieur court aussi clopine

Ch. dit: à

Dépitée par cette GRANDE mise en scène.
Ils servent à quoi les Académiciens ?
Ils font avancer le monde ?
Immortels, la belle affaire ! J’en doute un peu.
Ils déboulent dans ces vieux lambris, costumés à l’ancienne avec leur épée qui coûte un bras (j’en conclue qu’il faut rouler sur l’or pour assumer son élection).
A leur disparition, le suivant fait un grand discours – histoire de les faire revivre quelque temps – et hop, ils ne sont plus qu’un nom sur une liste.
Ah oui, ça occupe leurs vieux jours ! Ca leur permet de faire de bonnes bouffes et de se rappeler le bon vieux temps, de survivre encore un peu dans quelques journaux.
On pourrait pas leur demander d’user de leurs vieux neurones (mais non moins frétillants encore pour certains, j’en suis sûre) pour imaginer des solutions intelligentes pour nous sortir des impasses dans lesquelles on s’englue, d’user de leur sagesse pour apaiser les conflits. Leur donner une chance d’être utile à quelque chose au lieu de passer leur temps à se congratuler mutuellement et de regretter le temps passé. Ou alors, du haut de leur grand âge, de nous pondre de temps à autre quelques textes sur leur vision d’un monde meilleur qui pourrait advenir – humour et ironie à l’appui, histoire de nous donner à rire un peu.
Ils éditent un journal, au moins ???
Toutes ces vies à réfléchir, pour finir sur des bancs à croupir dans l’auto-satisfaction, c’est pathétique……..

Mettez-la sur pause dit: à

Clopine, définitivement un cas à part… dit: 29 janvier 2016 à 15 h 03 min

Elle va nous gonfler longtemps avec ses rabâchages quotidiens ?
Les trolls, PE, MC, JC,..
Pénible.

JC..... dit: à

Les maniaco-dépressives, c’est comme ça : chillantes jusqu’à la mort !

Marc Laudelout dit: à

On peut ne pas être d’accord avec tout ce qu’il écrit ou dit mais nul doute qu’il a toute légitimité à siéger dans cette Académie. Sourire : si on lui avait dit, lorsqu’il était mao, qu’il siégerait un jour dans cette assemblée !…

Paul edel dit: à

Clopine relisez votre post vous acczblez les profs qui n ont pas été à la hauteur de l intelligence de votre fils et puis cessez de parler de moi je vous le demande depuis longtemps moi ‘ qui ai pris le temps d analyser votre chronique familiale pour vius en féliciter quelle arrogance de ma part. Simplement je vous ai dit vertement que je n étais pas d accord avec vos analyses littéraires ô malheur on ne contredit pas une clopine je suis devenu un sale type dr Paris un cynique un arrogant un représentant d une classe qui opprime les classes sociales que vous représentez et qui ont l air dans une dèche épouvantable

rose dit: à

Clopine, définitivement un cas à part… dit: 29 janvier 2016 à 15 h 00 min

mais oui vous aviez été très critique là envers le prof de votre fils alors qu’un parent a pour tâche première de soutenir le prof de vent son gosse et là ce fut votre gosse qui avait soutenu son prof contre vous;

Les parents, aujourd’hui, disons-le vous êtes délirants;

Et je confirme que partout, dans les plus petits établissements d errance il y’a des gens géniaux, nichés ici et là et pas seulement à henri iv et à richelieu où il y a d’ailleurs des risques de bombe plus grands qu’au bled. Mais nous aussi nous nous entrainons à nous cacher sous les tables avec nos élèves suivant en cela les consignes ministérielles (en barricadant les portes avec le matériel de cours aussi, les tables les chaises, ceci pour éviter toute intrusion intempestive non désirée – j’me la joue belkacem, litote à gogo).

com en attente de modération en dessous à 15 h 08

à plus

rose dit: à

leur épée qui coûte un bra (wonder)

rose dit: à

les établissent de France et pas d’errance mais le correcteur orthographique automatique est révélateur.
😉

Ch. dit: à

Pas sûre qu’il y en ait beaucoup, des wonderbras dans les fauteuils… des femmes, déjà, elles ne sont pas pléthore !

Paul edel dit: à

Clopine je ne parle jamais de vous ni sur mon blog ni sur celui de Pierre Assouline tout le.monde peut le constater, sans cesse vous vous acharnez sur court et moi.alors cessez cette obsession et parlez nous de gide ou de giono
Vous jouez à la persécutée en persécutant c est la meilleure !

edmon dit: à

14 h 47 min
la raclure ta gu eule

roro dit: à

« S’il s’était avisé plus tôt de l’urgence de la boucler, on aurait gardé le souvenir d’un garçon un peu farceur mais talentueux. »

Faut être maso ou apathique pour l’écouter s’agiter et geindre, à part ça il est sûrement sympa

roro dit: à

quel malaise quand quelqu’un s’en prend « aux professeurs ».

oui
c’est l

roro dit: à

quel malaise quand quelqu’un s’en prend « aux professeurs ».

oui
c’est la mode de leur ch dessus surtout depuis le nabot

Ch. dit: à

Euh… Vous pourriez pas trouver un autre endroit pour vous chamailler comme des gamins de maternelle ? Ce n’est pas faire honneur à notre hébergeur qui, j’en suis certaine, n’en a rien à faire de vos batailles d’ego.

Paul edel dit: à

Ch que diriez-vous si on s en prenait à vous régulièrement pour vous calomnier?

edmond dit: à

si on lui avait dit, lorsqu’il était mao, qu’il siégerait un jour dans cette assemblée !…

Mais n’est-il pas réincarné en quelque sorte en guide suprême ?

Gérard-Jean dit: à

Dans « Le Monde de ce jour », un article relatant les réactions des premiers spectateurs parisiens de « Salafistes » . Très intéressantes. Je persiste à penser que la première réaction d’Assouline est très excessive, comme d’ailleurs peut-être celle de Lanzmann dans l’autre sens.

Ch. dit: à

Le silence est d’or… dans ces cas-là ! Passez à autre chose….

DHH dit: à

la vie dans les bois dit: 29 janvier 2016 à 13 h 38 min

Comment passe-t-on de prof de français dans un lycée technique à Beauvais, à prof agégé de philo, à l’X ?

si fink…a debuté si pres de Paris après son agregation c’est vraisemblablement qu’il etait dans les tout premiers ce qui explique qu’il ait vite obtenu un poste prestigieux.
l’agrégé debutant ordinaire qui souhaitait à cette époque continuer à vivre à Paris-_c’était en général des femmes ayant a Paris mari domicile et enfant-n’avait droit ni a Beauvais ni à Chartres et devait se contenter de de Blois ,du Mans ou de saint Quentin et s’user en déplacements pendulaires quotidiens

JC..... dit: à

Allez, fai virà !

J’écoute le conseil de Carlo Rovelli, c’est pas un gland celui là : je reprend l’Anaximandre de Marcel Conche chez PUF Epiméthée et je me le retape, peuchère….

Bonne soirée les petits choux !

nouvelle discipline ? requier le Capet, non ? dit: à

… alors qu’un parent a pour tâche première de soutenir le prof de vent (rose)

Gérard-Jean dit: à

On sait ce qui se bouscule sur sa table de chevet de l’auteur de L’identité malheureuse (2013) : Hannah Arendt pour sa critique du totalitarisme, Emmanuel Lévinas pour sa pensée du judaïsme, Charles Péguy pour sa critique de la modernité, Milan Kundera pour la primat accordé au roman dans la réflexion sur la complexité du monde.

La question est de savoir si le nouvel académicien est à la hauteur de ces prestigieux parrains.

Gérard-Jean dit: à

Ce billet ne me donnera sans doute pas envie de lire Finkielraut, mais le précédent m’a incité à relire René Char ; j’ai remis le nez dans « Feuillets d’Hypnos » ; eh bien, c’est pas mal du tout, d’autant que l’auteur, dans cette série de notes, a pris le parti de la brièveté. Au passage, une question que Finkielkraut serait bien avisé de méditer :  » Sommes-nous voués à n’être que des débuts de vérité ? « . Dans le meilleur des cas, évidemment.

Sergio dit: à

Y en a des ceusses qui ont leur tenue au lavage… Alors ça c’est incroyable ! Et l’épée alors, elle est chez Midas ?

Clopine, définitivement un cas à part... dit: à

!!!!!

« vous acczblez les profs qui n ont pas été à la hauteur de l intelligence de votre fils  »

?????

J’ai dit qu’ils n’étaient pas à la hauteur de mes espoirs à moi ! J’espérais sincèrement que les profs de français de l’établissement allaient lui parler avec passion de la littérature, allaient tenter de « transmettre » un flambeau. J’ai été déçue, d’autant que dans le même temps, les manuels scolaires et les contenus (imposés aux profs…) de l’enseignement étaient à tomber de l’armoire, (par exmeple, dans le manuel de 6è on demandait aux élèves de répertorier des textes suivant la structure de leur nature – soit – mais sans aucune hiérarchie, faisant avoisiner sur le même plan un article du journal local avec un paragraphe de Victor Hugo, sisisi, je vous assure !)

Et j’ai souligné la pertinence du point de vue du Clopinou, qui remettait cet enseignement dans son contexte, à savoir la demande sociale de faire obtenir le bac aux élèves, point final.

Où donc voyez-vous de la violence ? Vous dites que vous ne m’adressez jamais la parole : la moitié de vos posts, ici, sont des réponses aux miens…

Et la phrase ci-dessus est particulièrement perfide, puisqu’elle met en avant l' »intelligence du Clopinou » : où, quand, comment ai-je parlé de cela ? Vous insinuez que je m’enorgueillis des capacités de mon fils, c’est bien cela ? Et vous voudriez avec ça que je croie à votre prétendue « objectivité », alors que cette remarque est particulièrement dé.gueulasse ?

Phil dit: à

clopinou si l’avait été pédé, l’aurait jugé la situâtion avec recul

William Legrand dit: à

Madame Verniglia toujours perspicace : « il est gonflé le JC avec son Rovelli, c’est le nom du commis-apprenti de la boucherie hala du Camp à Nella de la rue Toufournier, alors il le sort son Rovelli à toutes occasions pour faire son malin, les gens rigolent

Sergio dit: à

– Chateaubriand dit qu’il devient sourd…
– C’est parce qu’il n’entend plus parler de lui !

Charles-Maurice, bien sûr…

Luis Armstrong dit: à

dites, Passou, que devient le rigolo de la République du Jazz qui promet des chroniques « de beaux disques reçus » depuis 28 jours… drôle de zozio le gars, déjà qu’il écrit comme un pied que ça donne pas envie de le prendre

D. dit: à

Vous m’excuserez, Gérard-Jean, mais la jeune beurette de l’autre jour n’a rien réussi du tout. Là où Finkielkraut apportait un solide argumentaire, elle, n’a rien apporté d’autre que son agressivité et ses affirmations péremptoires.
Quant à Cohn-Bendit, il fut lamentable à souhait comme il aime l’être, et Finkielkraut en était gêné.

D. dit: à

Ch., l’épée est offerte par un comité.

rose dit: à

le prof devant son gosse
grrrr
de l’art de raccourcir ?

Javert dit: à

@Jésus Crie 13.23. Qui est Gustave ? (Flaubert ? Le Clezio ?). Et qu’appelez-vous « clonnerie » ?… Vous posez une question fort indiscrète à laquelle on vous répondra le jour où vous aurez appris à vous respecter vous-même, en dehors de l’écran de vos déjections. C’est pas demain la veille, on est sans aucune illusion à ce sujet. Pourtant, ce jour là, il en découlerait certainement une désertion définitive de ce blog, ou, nul n’est parfait, au moins le respect minimal que vous devriez aux inconnus à qui vous vous adressez de façon indigne, on ignore au nom de quoi d’ailleurs, Liné, Laki ?… et on s’en fout, car ce binarisme propre à votre raison classificatoire n’est vraiment pas intéressant en soi. Mais allez donc méditer vos classiques, Patrick Tort par exemple : votre (re)conversion salutaire pourrait bien commencer par là.

D. dit: à

Écoutez, Ch., être académicien est un honneur qui se propose à vous, vous le prenez ou pas. N’allez pas chercher l’utilité dans tout ça. Compte-tenu des milliards donnés en cadeau aux grandes entreprises sans grands ni même parfois petits résultats sur le front de l’emploi, la France peut quand même se payer une académie, flûte alors.

rose dit: à

deux constatations :

dans un parc animalier près de la Sibérie, les russes, apparatchik (haï) ont mis un bouc à un tigre pour qu’icelui le mange : que nenni, il a sympathisé.
Le tigre
1/ n’avait guère faim
2/ aimait la compagnie du bouc
3/ trouvait agrément à ne plus être seul

J’ai regardé partie de la video (les moments cruciaux) : le bouc l’a cherché, le tigre ; celui a fini par le prendre au milieu du dos et le bouc a tourné casaque au tigre, qui a retrouvé sa tranquillité.

Par contre, il, le bouc a trouvé malin de faire courir les soigneurs qui sont venus dare dare lui sauver la vie.

Il eût pu finir dans le ventre du tigre, mastiqué, puis digéré.
De quoi se plaint-il ?
De ne plus vivre avec le tigre.

rose dit: à

apparatchik (kaï)

rose dit: à

Un prof, l’intérêt, c’est qu’il soit à la hauteur de ses élèves et pas de leurs parents.

Je propose : les parents au goulag.

rose dit: à

Seconde constatation :
le cargo qui gite grave.
Mauvaise idée de l’aborder par son flanc et d’y pénétrer par là.
Ne pas affaiblir les flancs du bateau ; déposer par hélicoptère une équipe qui ouvrirait sur le pont une des entrées. La refermerait pour éviter les paquets de vagues. Arrimerait les charges lourdes à l’intérieur des bas flancs. Comme cela lors du basculement à l’horizontale on évite d’avoir à refermer une entrée superfétatoire, qui deviendrait un point faible dans la coque qui se doit de rester insubmersible.

Al Ceste dit: à

(par exemple, dans le manuel de 6è on demandait aux élèves de répertorier des textes suivant la structure de leur nature – soit – mais sans aucune hiérarchie, faisant avoisiner sur le même plan un article du journal local avec un paragraphe de Victor Hugo, sisisi, je vous assure !)

Moi qui suis plus brighelliste que meirieutiste, j’ai fait pareil. Il suffit de dire aux élèves (et au passage) qu’ils n’ont pas fini d’entendre parler d’Hugo. Les grands auteurs n’ont rien à gagner à rester sur leur étagère, surtout si elle est haute.

D. dit: à

Vous aimez les cactus, Rose ?
Moi aussi.
Je me souviens de cette illustration du guide vert Côté d’Azur/Monaco où le bibendum Michelin s’aperçoit qu’il s’est planté une épine de cactus dans la chambre à air.

rose dit: à

Si cela s’offre à vous, prenez-le. Vous aurez beaucoup de copains que vous aimerez beaucoup.
C’est toujours mieux que d’avoir peu de copains que vous détestez franchement.

janvier dit: à

Jacques Rivette maintenant .. C’est l’hécatombe

D. dit: à

Cette querelle Clopine/PE, ça fait un tantinet touche-pipi, non ?

MC dit: à

« Des arguments furieux dignes de Mr Court »

Prononcée ou non par une autodidacte, une sottise reste une sottise, et voir un Gide féministe via Cinna ( la tragédie, non le canapé!) en est une belle.
« Les gens qui l’ont connu de plus près » ne sont certes pas les universitaires, mais son aréopage, Allégret et cie qui n’ont pas, et pour cause, soupçonné ce féminisme!
L’ironie vous a échappé.

A partir de là, le discours Clopinien développe en un manichéisme touchant la pauvre petite autodidacte se heurtant au méchant Mr Court, qui lui dit ‘tu n’iras pas plus loin, tu ne sais pas lire, laisse les spécialistes travailler! »

C’est très beau, un peu forcé, destiné à faire pleurer dans les chaumières, le problème, c’est que je n’ai rien écrit de tel.
Je n’ai fait que signaler vos bourdes en les corrigeant. Et je le répète, que vous soyez autodidacte ou non n’y change rien.
En fait ce que vous me faites dire correspond à l’image mentale que vous avez de moi.
Ce n’est pas grave, j’ai l’habitude.

Vous dire que je suis plutôt peu soucieux de grandeurs d’établissement, et très porté sur le fait d’apprendre à voir un tableau à un public qui ne va pas d’ordinaire au musée vous surprendrait peut-être. Mais c’est ainsi.

Cela dit, oui, j’ai la phobie de la betise assénée et tartinée. Faites en sorte de ne pas la déclencher.

MC

rose dit: à

Pas du tout. Je suis désolée.
Même si, contre mon gré, j’en ai fait fleurir un l’an passé. Un coussin de belle-mère. Qui a fini par crever fort heureusement.
> D. dit: 29 janvier 2016 à 16 h 47 min

rose dit: à

Non mais j’apprends autant qu’eux.
Leurs réflexions me stupéfient.
On avance comme ça, tâtonnant.
L’instinct.
Tu vois, un d’eux Thibaut réparait la table l’autre jour. Il a pigé que les pieds se vissaient. Alors il dévissait pour que ce ne soit pas bancale.
Je lui ai juste demandé « ça marche ? » « tu y arrives ? ». Il m’a répondu oui. On a continué.
Les autres, ils mettent tous de papiers des cartons pour caler, lui non.
Du coup, je repense à lui.
A ce qu’il a écrit lointainement. Je lui ai posé une question, discrète, il a répondu non rien.

rose dit: à

Alors, tu vois j’ai mis la laitière, sans réfléchir.
Ils m’ont dit mais c’est les yaourts. Je ne l’avais même pas vu.

Jacques ne s’intéresse pas à ce que je fais. A qui je suis.
Plongé dans son marasme, il s’aigrit, maigrit.

rose dit: à

Alors j’ai cherché un exemple et comment je l’ai compris.
J’ai pris les barres chocolatées, cela leur parle et je leur ai dit.
Quand tu dors dans la vallée de la mort, que tu as dressé la tente mais que tu préfères être dehors que dedans, tu es sur le sol qui est bouillant; Tu te mets sur le dos et sous les étoiles.
Tu es pile sous la voie lactée, milky way.

Je n’y arriverai jamais ; je ne suis pas non plus une boîte de prozac.

rose dit: à

moi moi moi je je je
c’est tout simplement exécrable

rose dit: à

et d’un cout milky way tu le piges : c’est une coulée de lait, c’est la voie lactée;
Cela sert juste à ça la culture.
A comprendre le monde dans lequel tu vis.
Après on pris Mars, mais comme je sais pas grand chose je leur ai parlé de la structure en couches. Ils ont travaillé deux par deux.

rose dit: à

J’allais voir les quatre troisièmes qui triaient les affiches de cinoche tout seuls; Je revenais. Ils bossaient sans moi. Les troisièmes ont fini sont partis manger; Trois étaient volontaires & un je l’ai obligé à venir un paresseux de première (mais non il n’a pas confiance en lui me dit sa mère, -au goulag la mère) (en vrai il me le dit il passe des heures sur sa console à jouer comme un débile profond au lieu délire mon romain gary avidement, petit con de candide).

Je revenais & ils travaillaient en autonomie seuls sans moi; J’avais mis en marche la machine, ils avaient le carburant, ils alimentaient, ils cherchaient à quatre sur une toile. Les semeurs aussi de Millet.

Sergio dit: à

rose dit: 29 janvier 2016 à 16 h 37 min
Le tigre
1/ n’avait guère faim
2/ aimait la compagnie du bouc
3/ trouvait agrément à ne plus être seul

Oui, oui, par acquit de conscience vaudrait mieux quand même vérifier s’il n’y avait pas un match à la télé à ce moment-là…

rose dit: à

Non
et d’un coup, milky way tu le piges :

Clopine, définitivement un cas à part... dit: à

Ah, Rose, « goulag », c’est un peu violent comme image. Surtout que, si vous y réfléchissez, le goulag n’est pas l’endroit idéal pour mettre au monde des enfants. Or, les parents d’élèves sont insupportables, je veux bien l’admettre, m’enfin, sans eux, vous seriez au chômage… (sourire).

Vous savez, je n’ai pas, personnellement, de « comptes » à rendre à l’école. C’est un des endroits où je me suis sentie le mieux, et où j’ai été valorisée, malgré mes lacunes et mes difficultés d’être (pour parler comme Fontenelle et Jean Cocteau). Quant à l’université, je suis pleine de respect pour son savoir. Ce qui m’emplit de colère par contre, c’est cette propension qu’ont certains à faire la leçon à d’autres, ce qui est le contraire d’enseigner, bien évidemment. « Lisez ceci, lisez cela », dit par exemple Paul (comme si on l’avait attendu pour le faire) – et il ne se rend pas compte qu’il devrait mieux s’informer, avant de « donner des leçons »… Mais bon. Je lui dois la correspondance de Flaubert, alors…

rose dit: à

Le bonheur fou tu vois si tu l’as déjà vécu le bonheur fou.
Comme ça, l’intelligence en éveil, la mise en commun au tableau de chaque groupe qui a expliqué aux autres ce qu’ils avaient fait et puis ils sont partis manger avant les autres à midi moins le quart.

Et Thibaut.

D. dit: à

Ce soir je mange du lieu jaune avec du riz.

Sergio dit: à

Et alors les éléphants ils l’auraient bien bouffé, eux, le tigre, mais dis donc la Sibérie… Déjà c’est tellement grand qu’on sait pas par où rentrer…

rose dit: à

Pas de télé sergio, je l’ai vu dans son parc : il est éminemment splendide. Son seuil de tolérance avec le bouc était suprêmement élevé.
Il s’appelle comme le grand fleuve russe tout proche de la volga
Le nom Amour reflète phonétiquement son nom russe Амур, pron. [amur]. Ce dernier provient d’un terme bouriate signifiant « boueux ».

En langue nanaï, le fleuve s’appelle Мангбо ou Дāи Маңбо (pron. [dai maŋbo]) signifiant « grand fleuve ».

En mandchou, son nom ᠰᠠᡥᠠᠯᡳᠶᠠᠨ ᡠᠯᠠ.SVG Sahaliyan ula signifie « fleuve noir ».

En chinois, il est nommé 黑龙江 / 黑龍江, Hēilóngjiāng, « fleuve du dragon noir ». La province du Heilongjiang en Chine où il s’écoule doit son nom au nom chinois de l’Amour.

rose dit: à

et le bouc Timour.
Il préfère les chèvres.

D. dit: à

Je vous trouve souvent exaltée, Rose, mais ce n’est pas un reproche.

Clopine, définitivement un cas à part... dit: à

MC : des arguments FOIREUX ; pas « furieux ». Désolée : même quand vous me citez, vous n’arrivez pas à comprendre ce que je dis. Oh, je sais bien : vous pouvez à la limite admettre avoir des arguments furieux, mais foireux, non. D’où cécité, surdité, et impossibilité de remettre une phrase dans son contexte (par exemple, le féminisme dans Corneille faisait un grand détour par une oeuvrre de Cocteau, mais ça, vous ne l’avez même pas pigé, parce que vous ne m’avez pas correctement lue. Pas grave : j’ai l’habitude de voir associés la fatuité et l’incompétence. Vous en êtes juste un exemple supplémentaire.)

rose dit: à

>Clopine

c’est une de mes métaphores le goulag. Moi je vous crois aimée appréciée et estimée ici.

Je crois essentiel de quitter ses enfants : pour soi et pour eux. Et ce que je dis c’est que tant de parents voudraient être à l’école alors que ce n’est plus leur temps.

rose dit: à

D. dit: 29 janvier 2016 à 17 h 17 min

in fine, je suis très sage. Pas exaltée ; je porte un grand amour aux grands fleuves. Ceci explique cela. D’ailleurs, je n’ai pas vérifié si la Volga était loin ou près d’Amour; Sans doute loin. Elle ne se jette pas par là. Du même côté. Ce serait un drôle de truc s’ils s’avoisinaient parfois.

rose dit: à

lisez ceci lisez cela, cela emmène parfois à de grandes et belles découvertes

après chacun lit ce qu’il veut

Gérard-Jean dit: à

MC dit: 29 janvier 2016 à 16 h 50 min

« Les gens qui l’ont connu de plus près » ne sont certes pas les universitaires, mais son aréopage, Allégret et cie qui n’ont pas, et pour cause, soupçonné ce féminisme!

Gide n’était peut-être pas « féministe » mais il n’était sûrement pas misogyne. Pour s’en convaincre, lire (entre autres) « la Porte étroite » et « l’Ecole des femmes ».

rose dit: à

c’est hyper dangereux le cargo. Si la mer se lève. Le chargement mal arrimé peut défoncer la coque : voie d’eau, il coule.

C’est hyper dangereux pour les sauveteurs. Le chargement mal arrimé peut tuer quelqu’un, l’écraser comme une crêpe.

rose dit: à

Gide n’était peut-être pas « féministe » mais il n’était sûrement pas misogyne.

Il suffit d élire l’Immoraliste et de voir comment Michel emmène Marceline à mourir par le réel désintérêt qu’il a d’elle, le peu d’attention qu’il lui porte; Son attrait coupable pour les enfants, en Algérie on en parle encore des écrivains homosexuels comme Gide, pour savoir que oui, Gide n’aime pas les femmes; Et que, tels bon nombre d’homosexuels, las, il en a peur; Sa mère étant le référent morbide auquel il tente d’&échapper en vain;

De là à assassiner sa femme Marceline, il n’y a qu’un pas que lui franchi.

rose dit: à

lui franchit.

rose dit: à

Il suffit de lire l’Immoraliste

rose dit: à

Maintenant, si Siméon (lié dans la Bible) est inféodé à une femme intelligente, de caractère, plus âgée que lui qui le manipule et le traîne par les couilles, c’est qu’il y trouve son compte.
Personne n’est tenu de vivre à long terme des situations invivables dans lesquelles on est maltraité.

rose dit: à

Et puisque je parle de Siméon, (mais je ne sais pas encore pourquoi il est lié), je parle aussi de la demande de grâce : personne n’a à assassiner personne. Si tu commences, tu continues. Et c’est ce que nous dit Woody Allen dans l’homme irrationnel. Il dit que franchir le pas une première fois, emmène à continuer à le franchir.

De plus, seul dieu peut offrir grâce et pardon.
Un président de la république à qui son amante casse un vase de chine, vase qui nous appartient à nous le peuple au petit trianon, et qui va baiser en scooter une théâtreuse, que peut-il faire pour son peuple ?

rose dit: à

Hugh;

C’est dit.

Thibaut.
Après, ce n’est plus à dire.
Je le sais que ce n’est pas dicible, Thibaut.

rose dit: à

Pauvre Marceline, mon bébé.

Ehben... dit: à

Son attrait coupable pour les enfants, en Algérie on en parle encore des écrivains homosexuels comme Gide.
……………..

Aussi dur d’écrire « écrivain pédophile » que pour Tournier.

Javert dit: à

Une grande dame est partie, et un spécialiste de son domaine vient apparemment de lui rendre hommage appuyé sur le Mediapart, Laurent Mucchielli. Je ne les connais pas, mais me sens néanmoins très proche de cet acte d’élégance rare. Pour celles et ceux qui auraient besoin de nouveaux sons de cloches à la RDL, sait-on jamais ?

« Chère madame Taubira, nous ne nous connaissons pas vraiment, mais je voulais vous dire au revoir et surtout dire à mes concitoyens pourquoi, de mon point de vue de sociologue spécialisé sur les questions de sécurité et de justice, vous partez la tête haute. Certes, votre bilan n’est pas bien épais sur le plan pénal. Mais en êtes-vous vraiment responsable ? Je ne le pense pas, pour deux raisons. Chère madame Taubira, nous ne nous connaissons pas vraiment, je ne fais pas de politique, mais je voulais vous dire au revoir et surtout dire à mes concitoyens pourquoi, de mon point de vue de sociologue spécialisé sur les questions de sécurité et de justice, vous partez la tête haute.
Certes, votre bilan n’est pas bien épais sur le plan pénal. Les peines planchers ont disparu, les magistrats du parquet ont été laissés un peu plus indépendants (vous êtes nettement moins intervenue que vos prédécesseurs), un état d’esprit nouveau a soufflé dans bien des cercles professionnels où vos discours ont toujours fait mouche par leur fond comme par leur forme. Hélas, concernant la nouvelle sanction de la contrainte pénale, la montagne a accouché d’une souris. Entre l’esprit du projet initial et la lettre du texte de loi final, il y a un grand écart qui a vidé cette réforme de l’essentiel de son sens et de sa portée potentielle. Ensuite, vous n’avez pu ni faire passer la réforme de la justice des mineurs, ni supprimer la rétention de sûreté. Enfin, on ne vous a guère entendue sur la lutte contre les discriminations. Mais en êtes-vous vraiment responsable ? Je ne le pense pas, pour deux raisons (et non une seule). D’abord, vous avez fait l’objet d’une campagne de dénigrement total, d’un véritable harcèlement politique de la part de la droite et de l’extrême droite (dans une harmonie qui en dit long sur la proximité intellectuelle des uns et des autres), d’une démagogie hypocrite, ignare et souvent mensongère, doublée d’une hostilité à votre personne qu’aucun autre ministre n’a vécues au cours des quatre dernières années (voir par exemple ici et ici). Pour tous ces beaux messieurs, vous étiez « le laxisme personnifié ». C’est le seul argument qu’ils ont, un slogan de type publicitaire plutôt qu’un argument d’ailleurs. Et ils se fichent de savoir ce qu’il en est dans la réalité. Ils ne sont même pas capables de cliquer sur le site Internet du ministère pour regarder les courbes d’évolution du nombre de personnes condamnées et du nombre de personnes détenues, qui ont continué à augmenter de 2012 à 2015. Regardez, même le petit Guillaume Larrivé, porte-parole de l’ex UMP, vous a qualifiée de « pire ministre de la justice de la Vème République ». Faut lui pardonner, il est jeune, il n’a pas connu madame Dati…
Bref, ils sont vraiment bêtes et méchants, à un point qui étonne dans un pays comme la France et au 21ème siècle. On se dit qu’on mériterait mieux, mais c’est ainsi. Le problème, c’est que votre intelligence et votre culture n’ont fait que davantage mettre en évidence la faiblesse de leurs esprits, et que ça leur a fait mal là où vous savez. Ca leur a fait d’autant plus mal que vous aviez trois circonstances aggravantes. La première est que vous êtes une femme. Et qu’une femme plus intelligente qu’un homme, ça agace toujours l’homme, on dirait même que ça le rend un peu violent. Allez comprendre pourquoi. La seconde est que vous êtes noire. Et que tous ces beaux messieurs de droite extrême et d’extrême droite, ils les aiment bien les noirs des anciennes colonies, mais quand ils restent à leur place. Faut pas déconner quand même. Troisième circonstance aggravante : dès le départ, vous avez scellé l’alliance des noirs et des homosexuels. Si c’est pas de la provocation ça, qu’est-ce que c’est madame Taubira ?! A nouveau, ça leur fait super mal là où vous savez. Certains ne s’en sont même apparemment jamais remis.
Donc oui, vous avez été harcelée de façon totalement inédite par la droite et l’extrême droite.
Mais ce n’est pas la seule raison. Il y en a une deuxième qui est que vous avez été en permanence contrôlée, stoppée dans votre élan, critiquée et censurée par le président de la République et par les chefs des gouvernements auxquels vous avez appartenu. Les rares fois où j’ai approché des membres de votre cabinet (parce que vous m’aviez nommé dans un comité de réflexion – qui n’a servi à rien mais c’est une autre histoire, sans grand intérêt), c’est ce qui m’a le plus frappé. Vos proches semblaient redouter bien moins les critiques médiatiques de votre opposition parlementaire que la censure discrète de vos propres chefs, par le biais de leurs cabinets où des personnes surveillaient de très près vos faits et gestes. Vous et votre équipe avez du vous sentir seuls plus d’une fois.
Dans ces conditions, on peut difficilement vous reprocher la maigreur de votre bilan. Et pour toutes ces raisons, en plus du désaccord de fond qui a provoqué votre démission, je vous regarde partir la tête haute ».

nota benerice dit: à

Ce soir je mange du lieu jaune avec du riz. A ce régime là, vous allez finir par vous esquinter la santé, et vous ne pourrez plus débarquer ni Céline ni Julie. Essayer plutôt le riz jaune avec du lieu noir.

Clopine, définitivement un cas à part... dit: à

Rose, je n’avais jamais réfléchi à cette manière de dire : « il est essentiel de quitter ses enfants »

Spontanément, et comme 99 % des gens, j’aurais dit que ce sont les enfants qui nous quittent, et qu’il est bien évidemment essentiel qu’ils le fassent.

Mais vous avez sans doute raison : nous aussi, nous devons les quitter ; enfin, si j’essaie de vous lire entre les lignes, nous devrions vouloir les quitter, pour leur faciliter l’envol…

Mais en même temps, c’est un peu triste. Non d’être quittée par son enfant, mais de vouloir le quitter.

La métaphore que j’employais, du temps où la problématique se posait pour moi, était celle du tarmac : le rôle des parents étant celui de la piste d’envol. L’impossibilité de l’envol aurait bien évidemment été catastrophique…

Mais voilà : si effectivement je suis une piste d’envol, n’ai-je pas cependant le droit, une fois l’enfant parti, de le suivre des yeux ?

et pour Clopinou, il a désormais, dans sa cabine de pilotage, une fort charmante capitaine de bord. Tout ce qu’il faut pour aller loin, et haut.)

Jibé dit: à

Je sors de la projection de « Salafistes » et j’avoue que je ne comprends pas la réaction de Passou. Qu’on se rassure, les hordes sauvages du 93 n’ont pas envahi les salles confidentielles de Saint-Michel ou de Montparnasse, où le film est projeté. Celle du « 3 Luxembourg », où j’ai assisté à la séance de 14h30 était pleine à craquer : le public traditionnel des cinémas d’art et d’essai, composé principalement de seniors et d’étudiants. Une jeune et charmante femme s’est assise à côté de moi. Pendant les scènes les plus violentes, elle cherchait mon regard, comme un appel à l’aide, mais je m’obstinais pour ma part à ne pas quitter l’écran des yeux. Ce documentaire est remarquable en tous points et mériterait d’être vu par le plus grand nombre de spectateurs possible. Je vous encourage à aller en juger par vous mêmes. Et les prof devraient même y emmener leurs élèves. L’interdiction au moins de 18 ans n’est vraiment pas justifiée. Bien construit, et s’inscrivant dans l’esthétique de « Shoah », il donne à entendre les témoignages d’imams Salafistes et à voir l’application qu’ils font, partout où ils ont pris le pouvoir, de la Charia. Tombouctou, Mali, Syrie, Irak et jusqu’en Tunisie. Le film est précédé d’un avertissement, d’une citation de Debord appropriée, et quand il s’agit de films de propagande de Daech, le spectateur en est informé. Les scènes de châtiments sont montrées sans complaisance ni voyeurisme : ça commence avec les coups de fouets pour les fumeurs et les buveurs d’alcool. Puis les mains droites coupées pour les voleurs. Les lapidations pour les amours hors mariage. Les homosexuels jeté dans le vide du haut des immeubles, l’exécution à la mitraillette des opposants locaux, la décapitation des prisonniers étrangers, notamment américains, les exactions des kamikazes… La plupart des jeunes imams qui apparaissent à l’écran parlent français, et considèrent que Merah, Coulibaly, les frères Kouachy sont des martyrs. Le film nous informe parfaitement sur ce qu’il convient de savoir et afin que personne ne puisse dire qu’il n’était pas informé. Mission accompli. Ni besoin de commentaires ou de contre arguments, la vérité brute, que Passou trouve immonde et irresponsable de montrer ???

Sergio dit: à

Ha ça le Гулаг c’est très bien ; finalement ça c’est bien développé en même temps que le fourbi de Trigano…

airbus news dit: à

rose plane, clopine est aiguilleur du ciel et clopinou s’envoie en l’air, tout va bien.

rose dit: à

Ehben… dit: 29 janvier 2016 à 17 h 46 min

pardon : j’ai demandé confirmation à mon voisin cultivé : il a dit pédophile.
Le cas est évoqué au début de much loved de l’enfant acheté 100 dirhams pour un européen violeur et les filles avec leur chauffeur de taxi Saïd lui offrent des beignets.

robert dit: à

Merci JB. (C’est courageux de replonger au cinéma dans cette sinistre réalité déjà trop envahissante)

robert dit: à

« Une jeune et charmante femme s’est assise à côté de moi. »
Comme par hasard!

« Pendant les scènes les plus violentes, elle cherchait mon regard, comme un appel à l’aide, mais je m’obstinais pour ma part à ne pas quitter l’écran des yeux.  »

On vous croit !

Chaloux dit: à

Aussi dur d’écrire « écrivain pédophile »

Pour Gide, ce serait à voir. Il se murmurait volontiers que chez Gide « le petit télégraphiste » cachait le facteur.

airbus news dit: à

Faire confiance à chaloux pour soulever les draps…

Chaloux dit: à

Bloom dit: 29 janvier 2016 à 9 h 38 min
ML, je vous enverrai le livre, après son lancement. Laissez les frustrés s’adonner à leur jeux puérils: ils méritent juste d’être traités les au sulfate de mépris.

« Envoyer un livre après son lancement »? Bloomy, tu compliques la manœuvre.

« les frustrés », peut-être simplement d’une bonne traduction.

Quant à la dernière phrase, sa confusion témoigne d’une émotion hors de propos. Tu ne sais pas écrire, Bloomy, mais tu sais probablement faire quantité d’autres choses.

Chaloux dit: à

airbus news dit: 29 janvier 2016 à 19 h 24 min
Faire confiance à Chaloux pour soulever les draps…

Sauf erreur, je crois que c’est plutôt Roger Stéphane, dont j’avais beaucoup aimé la seconde version de Tout Est Bien (Quai Voltaire), qui les soulève.

Chaloux dit: à

Widergänger dit: 29 janvier 2016 à 11 h 50 min
« Antoine Perraud est une espèce de nullité payé à ne rien faire. »

J’ai commencé par croire que « Antoire Perraud » était le pseudonyme d’Alba. Et puis non, je me suis repris, Alba ne publiera jamais rien.

Un pamphlet sur Onfray. J’ai lu que Crépu était né à Etampes, mais son bon sens est très probablement à Arpajon.
Quant au pamphlétaire lui-même, il faut toujours se méfier des gens qui désirent ardemment faire parler d’eux. Le titre de son émission sur FC me fait penser à une chanson de Gainsbourg : « Ferme les yeux, tire la langue »?
Non? ce n’est pas cela? Tant pis.

Quoiqu’il en soit, même si je ne suis pas toujours d’accord avec ce que dit Onfray, mérite-t-il qu’on exerce à ce point sa bêtise sur son cas?

Longue vie à Michel Onfray!

Jibé dit: à

robert, quand la lumière s’est rallumée, à la fin de la projection, ma voisine m’a dit : « Retournons à la réalité ! » Je lui ai souri, sans pouvoir rien dire…
Le film finit sur une note d’espoir. On voit une femme noire, folle, en cheveux, sans voile, qui dit à la caméra, tout en touillant son brouet : « Tout le monde ici il est mort ! » et un vieux qui raconte qu’un jeune salafiste a voulu lui arracher sa pipe. Il s’est défendu en lui demandant : « Reviens me montrer la sourate qui interdit de fumer ! » Deux symboles de la révolte intérieure ? Les imams, nous avaient expliqué, juste avant, qu’il s’agissait avant tout pour eux d’effrayer les mécréants que nous sommes. L’Histoire nous enseigne que la Terreur finit toujours par détruire les terroristes. Hélas, sans nous épargner les dommages collatéraux. Un documentaire à voir, croyez m’en !

Widergänger dit: à

Jibé est-il un salafiste ou un sale à fiste ?

la vie dans les bois dit: à

DHH à 16h45, merci. J’imagine que si Finkie a été mis sur les rails de l’X, les horaires et le parcours entre Beauvais et Palaiseau ne sont pas publics. L’essentiel pour lui est donc qu’il ait récupéré une épée et un chapeau à corne.

M. Laudelout à 15h15: Il y en a un autre, pas mao, mais vrai frondeur, que ce triste sire ne fait pas sourire. Il est à l’Assemblée :

« Il semble que la nomination d’Alain Finkielkraut à l’Académie française n’ait pas fini de faire des vagues. L’événement a le mérite de ne laisser personne indifférent, y compris les politiques. Interrogé sur LCP au sujet de l’écrivain conservateur, le député PS de Paris Pascal Cherki a déclaré que s’il n’était pas juif, «il serait un des porte-paroles du Front national». «Je ne suis pas adepte de sa philosophie réactionnaire», a ajouté l’élu frondeur.  »

Javert, laisse tomber pour Gustave. Je t’expliquerai une autre fois. C’est pas le moment. Il est en pleine crise mystique.

Phil dit: à

On vous croit, Baroz, mais un film sans fesses ni suspens ne vaut un clou. Retournons à la lecture de Gide et laissons croire les salafistes qu’il fût pédophile.

la vie dans les bois dit: à

une bonne pensée , un voeu, pour oublier cette mascarade qui entache une Institution : que Monsieur le doyen de l’A.F, poursuivant sur sa lancée médiatique puisse faire en sorte de joindre la parole aux actes, avec pour Madame Assia Djebar, un prochain « pour saluer » élégant et bon.

Jibé dit: à

Entre autres réformes de l’orthographe, les académiciens ont décrété la mort de l’accent circonflexe (^) !

jim jones dit: à

« Retournons à la réalité ! »

C’est ce qu’a dit Robert Faurisson à Claude Lanzmann après avoir vu Shoah. Votre ravissante idiote a dû croire qu’il s’agissait d’un film de fiction retraçant la vie des premiers bédouins, ou de la suite de Kingdom of Heaven.

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