Frédéric Verger et quelques autres violent l’Histoire avec bonheur
Ce n’est pas d’aujourd’hui que les romanciers puisent dans l’Histoire la matière de leurs histoires. Ils y ont toujours fait leur marché avec une fortune diverse. Il y a toujours des critiques et des lecteurs pour y pointer un manque d’imagination, et il y en aura encore, ce qui révèle un manque d’imagination critique. Cette rentrée n’y échappe pas. Oublions les critiques, voyons les livres puisque cela seul compte. Faut-il le prendre comme une bonne nouvelle ? Question de point de vue, selon que l’on se place du côté des historiens ou de celui des romanciers. Mais si l’on est un peu des deux, et que l’on se réjouit du brouillage des frontières, on ne peut que s’en féliciter : avec ses 357 romans, la rentrée littéraire témoigne à nouveau que la fiction française ne s’est pas émancipée de l’Histoire avec une grande hache (copyright Perec). Mieux même : davantage que l’appel du grand large ou le polar, celle-ci est désormais la seule à faire durablement contrepoids aux ravages de l’autofiction, du moi dans tous ses états, du rapport au père et de l’introspection sans autre but qu’elle-même. Sans jamais oublier le conseil d’Alexandre Dumas à ses nègres :« Il est permis de violer l’Histoire à condition de lui faire de beaux enfants ».
Prenons les Trois grands fauves (288 pages, 18 euros, Belfond) de Hugo Boris. Les trois hommes en question sont Danton, Hugo, Churchill. Le rapport entre eux ? comment ils s’en sont sortis avec la mort à un moment de leur vie, et l’énergie qu’ils y ont puisé pour affronter l’existence. L’auteur les qualifie de prédateurs. Pourquoi pas. C’est très écrit, bien vu, bien senti, vif. A la Zweig dirait-on, celui des Trois maitres. De bons portraits même s’ils n’apportent rien que l’on sache déjà. Appeler cela « roman » est abusif, même si l’auteur prend ses libertés. Le problème est qu’il hésite entre deux thèses : ces hommes sont comme nous et ils agissent comme on agirait ; ce sont des monstres inhumains. Faudrait savoir. Un peu décevant par rapport à ce qui s’annonçait et ce qu’on annonçait.
Sorj Chalandon, c’est de mieux en mieux. On espérait qu’il quitte enfin l’Irlande pour une autre guerre puisqu’elle est sa matière, grands reportages obligent. C’est fait avec Le quatrième mur (336 pages, 19 euros, Grasset). Cette fois, le Moyen-Orient avec en prime le refoulé Gauche prolétarienne de mai 68. Une expérience de théâtre (le quatrième mur du titre) à Beyrouth coincé entre les phalangistes, les fedayin palestiniens et l’envahisseur israélien. L’Antigone d’Anouilh (dommage, celui de Sophocle, c’est tout de même autre chose) en théâtre de la cruauté. La tragédie des planches rattrapée par la tragédie de la vie. A ceci près que, contrairement à l’héroïne tragique sacrifiée par les siens, la comédienne palestinienne est assassinée par les phalangistes. C’était une belle idée de faire jouer la pièce par toutes les communautés, même si elle fleure bon pathos et bons sentiments. Mais c’était sans compter avec Sabra & Chatila. Car la naïveté idéaliste du narrateur est vite corrigée par le choc du réel. Pourtant, on ne lâche pas le livre. C’est là le véritable exploit, plus encore que de monter Anouilh à Beyrouth en distribuant les rôles équitablement.
Laurent Seksik a souvent de bonnes idées, le succès des Derniers jours de Zweig en témoigne, même si un roman ne saurait se réduire à une idée. L’auteur n’est pas un styliste mais qu’importe. Là encore, avec Le cas Eduard Einstein (304 pages, 19 euros, Flammarion) une vraie idée : Einstein avait un fils psychotique à forte tendance schizoïde. Il le cachait dans une institution spécialisée, ne le voyait jamais, l’ignorait. La honte de la famille. C’est lui, le fils, qui parle et raconte sa souffrance. Sa langue est bien typée. Il n’existe qu’une photo du père et du fils. Elle est terrible de vérité tant elle exprime. Elle sert de bandeau au livre et reflète cruellement le texte qu’elle ceint. On y croit d’autant que sa vie a été documentée par les biographes du père. Sa voix ne s’oublie pas. Le mystère demeure… à la lecture des critiques déjà nombreuses que ce livre a suscitées. Non parce qu’elles sont unanimement laudatrices, et à juste titre, mais parce qu’elles mettent sur un plan égal la douleur du fils et celle du père. Alors qu’à la lecture, seule la première m’est apparue ; elle prend toute la place, ce qui est normal ; quant à Einstein-le-génie, je n’ai vu dans son attitude qu’indifférence, oubli, refoulement.
Dans une veine plus strictement romanesque, un récit se détache. Dès son titre, L’Echange des princesses (348 pages, 20 euros, Seuil), Chantal Thomas dit tout, ce qui enlèverait du mystère à la chose. Mais c’est bien de cela qu’il s’agit puisqu’en 1722, en préparant le rapprochement des deux royaumes, le Régent Philippe d’Orléans invente d’échanger des princesses des deux côtés des Pyrénées afin de créer des alliances, Louis XV, 11 ans, épousant l’infante, 4 ans, tandis que sa propre fille, Mlle de Montpensier, épouse le jeune prince des Asturies, héritier du trône d’Espagne. Une fausse bonne idée, peut-être… Contrairement au roman. Sa réussite tient à l’écriture, donc à la voix : légèreté, grâce, élégance. Jusques et y compris dans la dénonciation du cynisme au pouvoir. Un régal de lecture. La narration est classique, bien dans le ton du matériau où elle s’enracine : moins La Gazette que les lettres, pour la plupart inédites, d’Elisabeth Farnèse, Louis 1er, Louise Elisabeth d’Orléans, Marie Anne Victoire de Bourbon, Philippe V et Madame de Ventadour consultées aux Archives historiques de Madrid. L’affaire est littérairement montée en symétrie, les deux histoires en parallèle, reconnaissance de dette de l’auteur au structuralisme. Ce qui n’exclut ni la douceur ni la cruauté sur lesquelles elle repose. Dans la première partie, l’historienne prend largement le pas sur la romancière, quasi absente. La première page est pesante ; dans la deuxième, une phrase fait déjà problème par rapport au statut du narrateur. Heureusement, par la suite, cela s’arrange et l’on retrouve la grâce, la légèreté et l’élégance des Adieux à la reine. C’est peu dire que Chantal Thomas est à son affaire en XVIIIème. C’est son temps ; elle en a épousé le rythme avec un naturel confondant. Les rituels de cette société la fascinent même si on perçoit ici ou là une pointe d’exaspération. On en regrette d’autant le hiatus introduit par la modernité parfois argotique de certains monologues intérieurs ou des rares dialogues, assez éloignés du « verbe des Lumières » cher à l’auteur. Fi des néologismes ! L’essentiel est qu’on y retrouve la musicalité de l’esprit de conversation. Mais on n’imagine pas que nos contemporains, que cette histoire devrait enthousiasmer, soient choqués par ces écarts de langage. De le belle ouvrage.
Avec Le divan de Staline (3212 pages, 20 euros, Seuil), Jean-Daniel Baltassat nous invite à passer quelques jours dans la vie du dictateur. C’est en 1950 eu palais Likani, près de Borjomi (Géorgie) où les cellules du pouvoir soviétique sont condensées en miniature chacune dans une pièce. C’est un roman qui joue sur le théâtre et c’est parfaitement réussi. Le rappel de son passé est incarné par son ancienne maîtresse et l’annonce de son futur par un jeune artiste chargé de lui présenter un « monument d’éternité » à sa gloire commandé par le Politburo. Encore que tout n’est pas aussi tranché : à la suite de nombreux interrogatoires destinés à éprouver sa pureté stalinolâtre, l’artiste se voit révéler par le pervers petit père des peuples la destinée tragique de ses parents, morts en déportation au goulag sibérien de Nazino, là même où furent observés des cas de cannibalisme, en 1933. Quant à la guerre de Corée qui fermente, qu’elle patiente. On navigue entre l’effroi et le grotesque, sans cesser d’arpenter l’intimité glaçante de Staline. Tout pour creuser à vif son inconscient et le mettre à nu. Impressionnant quand on croyait tout savoir de lui. C’est justement en cela que le romancier peut aider l’historien : par ce léger plus d’autant que la documentation a le talent de se faire oublier.
Mais dans ce registre, outre Au revoir là-haut dont je vous ai déjà dit grand bien, mon préféré c’est Arden (480 pages, 21,50 euros, Gallimard), premier roman de Frédéric Verger. Et si la composition d’une dernière opérette était le seul moyen de leur sauver la vie? Telle est la question que se posent en 1944 en Marsovie (on est déjà dans le Sceptre d’Ottokar) deux amis et associés : Alexandre de Rocoule, gérant du luxueux hôtel d’Arden, homme à femmes à la jovialité féroce, et Salomon Lengyel, veuf sérieux et solitaire, qui ont écrit ensemble depuis 1917 un grand nombre de pièces en trois actes, dont la particularité est de demeurer inachevées car ils ne sont jamais d’accord sur la scène finale. Le premier tombe amoureux de la fille du second tandis que la bête nazie rode avec insistance…
C’est parfois si exubérant qu’on se croit en présence d’une histoire toute en arborescence dont la structure nous échappe. N’empêche, même si l’on s’y perd parfois, c’est une belle réussite qui fait penser à celle du Waltenberg de Hedi Kaddour il y a quelques années. C’est une histoire traitée à l’ancienne mais avec des dons et des moyens étourdissants, bluffants. Jouant d’une grande richesse lexicale et métaphorique, l’auteur excelle dans l’art du portrait, du détail physique, décoratif ou vestimentaire. Il est également impressionnant par sa culture généreuse et partageuse, et pas seulement musicale. Cet Arden est vraiment une chose étrange, une météorite atterrie en librairie, mais si envoûtante. Et quel humour, quel détachement ! Des réserves toutefois : des textes en incise, trop longs, qui gâtent le rythme du récit. Arden est une forêt mais pas celle que le titre semble annoncer. Une forêt de sensations, d’intrigues, de pistes, de sentiments, de parfums, de couleurs, d’émotions, d’érudition, d’allusions, de partitions musicales célébrant avec tambours et trompettes les noces du réel et du fantastique. N’en jetez plus ! Mais il sera beaucoup pardonné à celui a réussi à rendre ce délire romanesque au fond si léger.
(Photos Henri Cartier-Bresson)
712 Réponses pour Frédéric Verger et quelques autres violent l’Histoire avec bonheur
« tu donnes quel sens au mot « mémoire » ? cela t’échappe ? qui l’aurait dit venant d’un gars qui passe son temps en donnent des baffes au pot de chambre. »
Puisque tu t’intéresses tant au sens des mots, et peut-être bien au sens des pots, Monsieur Toto, voilà pour ta gouverne.
Pour moi, je considère cette querelle linguistique vidée.
« Pour moi, je considère cette querelle linguistique vidée. »
Ce que vous considérez, ne me concerne point.
Veuillez agréer, Monsieur, mes salutations distinguées.
« Mais il sera beaucoup pardonné à celui a réussi à rendre ce délire romanesque au fond si léger. »
quand c’est léger il faut tout pardonner.
surtout en 1945 à Varsovie, c’est sans doute la période de l’Histoire qu’il faut aborder avec le plus de légèreté avec des petites phrases bien propres sur elles.
c’était le gros problème de Jenni, avec son Art de la Guerre : ça manquait de légèreté et son écriture était aussi lourde qu’une forêt noire à la chantilly.
c’est marrant que des types pourtant sensés au demeuré refilent le Goncourt et le regrettent trois mois après.
des erlens meilleurs (…) des béchers
Bien vu keupu..T’ajoutes à ta liste le bec benzène et t’auras donné une démonstration éclatante de ce que la science doit au génie des alpages germaniques.
The Last Bookstore :
http://www.theparisreview.org/blog/wp-content/uploads/2013/08/8446400930_6cab095877_z.jpg
(the Paris Review)
certains ont même reproché à Jonathan Little son manque de légèreté.
écrire des livres sur l’Histoire d’accord mais alors le faire avec légèreté.
là encore les types lui refilent le Goncourt et le soir au moment d’aller dormir ils se disent « m.rde j’aurais pas dû! », Monsieur Assouline je veux bien que l’erreur soit humaine c’est pas sérieux de regretter ce genre de truc le soir même, il faut se laisser au moins 3 semaines pour regretter.
Je suis le descendant en droite ligne, d’une famille monarchique d’avant Capet. Je suis, je, je, je, moi, moi, moi-je, le future Roi de France et Prince du Cantal. Pour donner une descendance à mon illustre sang, je demande à Annette de devenir la maman de mon fils. Je serais ainsi le premier père virtuel et vierge de la famille. Aujourd’hui c’est la Saint Renaud et demain je signerai mes commentaires du nom de Nadège.
Votre maître, Dimitri d’Artalan, JC de Melun, évêque de Ryad, comptable certifié.
Monsieur Assouline regardez : pour Welbec : personne ne l’a regretté, à l’unanimité, et aujourd’hui encore, certains encore, pensent encore que « la carte et le territoire » est le livre le plus important écrit durant ces 50 dernières années !
je ne sais pas si vous en avez discuté avec eux mais croyez moi, vous pourrez le confirmez vous-même : les jurés du Goncourt sont loin d’être tous des imbéciles.
D. vous êtes de Melun ? d’une famille aristocratique de Melun ?
vous savez il faudrait voir avec Chantal Thomas pour écrire un livre sur vos ancêtres.
c’est bien comme ville Melun?
ou bien ils sont tous comme vous?
D. pour que ça intéresse Chantal Thomas il faut remplir plusieurs critères dont certains
doivent assez glauques.
vous avez des glauques parmi vos ancêtres?
sinon si elle refuse de vous l’écrire vous pouvez m’envoyer votre arbre et moi je vous l’écris en deux temps trois mouvements.
vous connaissez la Princesse au Petit Pois?
Les enfants issus d’une situation de violence m’ont toujours bouleversé.
Pour ma part, j’entretien avec l’histoire des rapports adultes et consentants.
Syd Barrett :
Boh c’est surtout des créatures, qu’on entretient ; mais c’est pas donné, hein !
Mon fils ! Tu entretiens des créatures ???
Eh oui! Tel père, tel fils…
Hélas c’est un choc lorsqu’on a idolâtré Clio dans son adolescence et qu’on a bien souvent appuyé son front brûlant contre le sein dur de cette vierge de marbre, de découvrir sur le trottoir des libraires ce que nos pères appelaient une créature en cheveux.
allons sergio..
http://cdn.ebaumsworld.com/mediaFiles/picture/2164907/82284884.jpg
moi, u., j’ai aussi adoré clito…
vontraube va préfèrer la version faux cul à la raciss
http://25.media.tumblr.com/tumblr_lky6sdsSsX1qa1iiqo1_1280.jpg
vous avez des glauques parmi vos ancêtres?
t’as tout ça chez toi en quadruple keupu..
un thomas..ha je savais pas..j’en ai un beau en taule émaillée avec des dessins bleu un peu hollandais..une gonzesse m’a dit que c’était une belle gamelle chinoise..
« Quant à la guerre de Corée qui fermente, qu’elle patiente »
Pas trop longtemps, une guerre qui fermente ça ne doit pas sentir très bon.
« On navigue entre l’effroi et le grotesque, sans cesser d’arpenter l’intimité glaçante de Staline pour le mettre à nu. »
Joseph en string, c’est là qu’on voit le sans-gêne des littérateurs.
« Impressionnant quand on croyait tout savoir de lui. »
Il avait une fausse blessure de guerre comme Tonton? Ses maîtresses avaient dévoilé le pot aux roses à Jean-Edern.
« C’est justement en cela que le romancier peut aider l’historien : par ce léger plus d’autant que la documentation a le talent de se faire oublier. »
Il y a deux catégories: ceux chez qui la doc se fait oublier après, et ceux chez qui elle s’était déjà faite oublier avant. Un sacré talent.
On navigue entre l’effroi et le grotesque
staline sur le concordia en string..ça le fait
Pas trop longtemps, une guerre qui fermente ça ne doit pas sentir très bon
..en même temps « une guerre qui sent bon » ça frait mauvaise pub
424 commentaires pour aussi peu de choses à retenir, je dis que c’est franchement abusif.
Bien évidemment vous aurez reconnu le troll TKT à 16h 44. Pas drôle et bourré de fautes. Facile comme tout.
Tout le monde a donné son avis sur le bijoutier de Nice, sauf moi. Est-ce que ça vous intéresserait de le connaître ?
« Est-ce que ça vous intéresserait de le connaître ? »
Les bijoux, c’est pas indiscret?
Bon, je ne vous dirai rien. Tant pis pour vous.
424 commentaires pour aussi peu de choses à retenir
certain gros contributeurs ont une telle piètre opinion de lemploi de leur temps et d’eux mêmes qu’il faut absolument que les autres soient pire qu’eux..c’est un service qu’il nous force a rendre et en nous forcant à nous payer sur la bête..leur pauvre cul..c’est compromettant dédé
Nous sommes domiciliés à Melun, vivant en ménage avec Mimi, notre chat briard. Nous sommes originaires du Cantal et français deuxième langue. Nous avons habités Paris intra-muros, Annemasse, bref, nous sommes urbanisés mais, pas urbains. Nous sommes d’une longue lignée de schizophrènes, ce qui est notre coté aristocratique amidonné. Nous représentons le bel esprit catholique Maréchal nous voilà ! Quand jC signe les commentaires, je suis en retraite à Sainte-Anne et quand je signe mes connentaires, JC lit son bréviaire.
@ bouguereau dit:17 septembre 2013 à 18 h 10:
« vontraube va préfèrer la version faux cul à la raciss ».
Il faudrait pouvoir comparer avec la version D.bile&JC.
Anyway, Bouguereau, tout se paye dans la vie, c’est une question de timing.
4 ou 5 jours hors du flot, et on comprend tout de suite mieux de quelle matière est fait le flot…
Essayez, ça vaut le coup…
Oui, c’est difficile à admettre mais…. j’ai tout inventé ! TOUT ! TOUT !
Je suis vierge de partout !
Pourquoi, lorsque vous y étiez dans le flot vous n’aviez pas compris de quoi il était fait ?
Déjà je n’ai jamais habité Annemasse, je ne sais pas d’où tu tiens ce truc, Thierry, j’ai simplement fait un séjour de quelques mois à Viuz-en-Sallaz, qui n’est pas très loin. C’est peut-être à moment-là que tu m’as espionné.
Ensuite, je compte effectivement plusieurs schizophrènes parmi mes ascendants, mais je ne vois pas où est le problème puisque je ne le suis pas moi-même et que je compte pas répandre mes gènes, qui par ailleurs contiennent des fragments très intéressants que vous ne possédez pas de façon certaine.
Pour finir, je t’emmerde.
Jep Pimko dit: 17 septembre 2013 à 16 h 45 min
Vous avez raison pour ces profs de français qui s’improvisent écrivain.
Du coup au lieu de faire attention à ce qu’ils racontent, on analyse le style.
C’est pour ça que le fait d’écrire à la première personne du singulier me gène, sur le sujet qu’il traite.
Vouloir érire à la première personne du singulier c’est se mettre dans la peau du personnage. Et là, c’est abuser sur un sujet pareil. C’est de l’imitation.
C’est comme pour le jeu d’acteur. Il y a un grec qui avait bien vu le truc.
En fait, c’est pas de ça que je voulais vous entretenir.
Je voulais vous dire que sur le mont analogue, le mien, j’ai vu les premières neiges.
Non ce n’est pas cela non plus dont je voulais vous entretenir.
Je voulais vous demander à propos de Sorj Chalandon, si son compte rendu du procès Barbie est aussi puissant que celui de JM Théolleyre ?
(Et accessoirement si la version d’Antigone de Anouilh est meilleure que celle de Sophocle ?, et si il y a actuellement une version d’Antigone qui serait à voir ?)
Je vais aller manger. Je viens d’entendre la cloche.
Pourquoi avez-vous fait un séjour de quelques mois à Viuz-en-Sallaz ?
(ai vu une araignée du soir)
… et si il y a actuellement une version d’Antigone qui serait à voir ? »
— Je vais aller manger. Je viens d’entendre la cloche. »
Je suis aussi aussi désagréablement surpris que vous par la réponse de D., Donnadieu.
Pour Antigone je ne sais pas, pour Caravaggio :
La version d’Antigone d’Anouilh est fort différente de celle de Sophocle : dès le prologue Sophocle confronte les deux sœurs et le dialogue est en vers.
afin que tu m’entendisses seul.
http://remacle.org/bloodwolf/tragediens/sophocle/Antigone.htm
là c’est une traduction de Leconte de Lisle mais d’autres sont en vers.
1967 dédé..
http://www.youtube.com/watch?v=AOqfWj0HqNE
renato dit: 17 septembre 2013 à 19 h 41 min
Ta gueule Traube
Merci Rose
Uh Uh, allez voir ailleurs si j’y suis.
TKT dit: 17 septembre 2013 à 19 h 31 min
tout se paye dans la vie, c’est une question de timing
Traube se veut français hors impôt.
Mais qui sait, tout se paye.
Hurk, hurk.
des journées entières, oui, l’antigone de anouilh est un complement intelligent et aigu,tres agréable à lire…
Crétin à 20 h 55 min…
« Paul Edel dit »
Tiens, retour du censeur.
Pour la cuisine :
http://stuffbags.blogspot.fr/2013/09/great-suggestion-of-spices-to-keep-on.html
renato dit: 17 septembre 2013 à 21 h 02 min
Crétin à 20 h 55 min…
Crétin peut-être, mais crédible, hein mon Thierry.
Crédible ? si vous le dite, le crétin, c’est que vous n’avez pas en tête le sens du mot. Mais bon, nous sommes sur le prestigieux blog à Passou… si ainsi on peut dire…
renato dit: 17 septembre 2013 à 21 h 10 min
Te fâche pas vontraube, finalement je veux bien avouer que tu es plus drôle que ta marionnette alsacienne.
On fait la paix ?
des journées entières dans les arbres dit: 17 septembre 2013 à 20 h 57 min
Uh Uh, allez voir ailleurs si j’y suis.
Donnadieu, Donnadieu…
Je ne m’explique pas ce barrage contre un abord si pacifique.
rose dit: 17 septembre 2013 à 20 h 41 min
Pourquoi avez-vous fait un séjour de quelques mois à Viuz-en-Sallaz ?
–
Je ne peux pas tout révéler, Rose. Je travaille pour un service de la Direction Générale des Services Extérieurs qui n’aimerait pas que cela se sache.
En quelques mots, mais je n’en dirai pas plus, il s’est passé des choses très inquiétantes il y a quelques années à Viuz-en-Sallaz. Certains habitants semblaient dépossédés d’eux-mêmes, comme si leurs corps étaient empruntés, habités par des entités qui les utilisaient momentanément dans le but de recueillir certaines informations.
J’ai produit à ce sujet un rapport de 467 pages qui m’a donné pas mal de fil à retordre.
Si vous voulez en photographier quelques pages,il faudrait que nous convenions d’un rendes-vous. Je vous propose le Sofitel Tour-Eiffel où j’ai mes entrées.
Daaphnée peut venir aussi, bien entendu.
Non merci ; j’ai cru un instant que vous y aviez étudié les salamandres et les tritons alpins. J’ai dû me tromper. Pardon.
Je ne tiens aucunement à rencontrer D […]ée.
D., je crains que vous ne vous fassiez des idées et U est extrêmement jaloux,
d’ailleurs S également,
T aussi,
J itou,
sans compter B qui ne dit rien mais n’en penserait pas moins ..
En un mot, vous prenez des risques inconsidérés.
Celui de Sophocle, n’en ai lu que des bribes.
Celui d’Antigone, je l’aime tout particulièrement : d’abord j’aime Hémon et son choix de la noiraude au lieu de la belle blonde : des deux sœurs il sait celle avec qui il ira loin et haut (sans connotation sexuelle, merci). Il sait celle qui l’emmènera vers le beau et il l’aime intransigeante. J’aime surtout ce passage avec en ter répétitat le vocatif ô
Ô tombeau
Ô lit nuptial
Ô chambre souterraine
tilali tilala
la jalousie n’est qu’une absolue absence de confiance en soi.
L’attiser est un feu vain.
Froid à terme.
Daaphnée dit: 17 septembre 2013 à 22 h 07 min
En un mot, vous prenez des risques inconsidérés
Faut-il vous rappeler D. que Chaloux est propriétaire d’un break Laguna.
Vous imaginez ?
La petite Antigone, celle d’Anouilh m’émeut souvent : d’abord avec sa nounou, qui la croit volage alors que déjà elle commet un acte politique. J’adore la tendresse entre elles deux, au lever du jour.
Ensuite, je l’aime quand, face à Créon elle refuse de se dédire.
Enfin, mon moment préféré c’est lorsque cet âne de garde, bâté, suce son crayon en écrivant la lettre d’adieu : comme toute lettre d’adieu (celle de Manoukian à Mélinée, celle d’André Gorz à Dorine, elle a le poids le la finalité et la lourdeur d’un au-revoir lointain et qui le sait, dame ?
Là, j’aime et pire encore je kiffe grave, j’en aurais honte presque, ses atermoiements à mon Antigone qui, tout soudainement, se demande si elle n’aurait pas mieux fait de faire un bon gros bébé à Hémon et de renoncer à mourir.
Elle doute et c’est trop bon l’absence de certitude qui l’envahit comme ça, sans avoir prévenu.
Voilà : j’a
J’aime aussi le choeur, vers le final, quand il scande le ressort est bandé, tilala tilala, le destin va s’accomplir, la petite Antigone va mourir.
Bah, Antigone d’Anouilh, quoiqu’aimant immodérément la/les tragédie(s) grecque(s), je le trouve puissant, et beau. Il me parle.
Maintenant, que vous préfériez celui de Sophocle ne me désagrée point ; sachant que le second est né du premier, rendons hommage aux sources vives.
Je ne comprendrais jamais pourquoi, ce D.boussolé, me tutoie et m’appelle par mon prénom.
D.burné, je ne vous tutoie pas, je ne connais pas votre prénom, donc restez en au vouvoiement.
T’as raison Thierry, faut pas laisser D. faire n’importe quoi, il doit te vouvoyer et t’appeler Monsieur Kron.
Nous bien sûr c’est différent depuis temps, tu m’appelles par mon prénom, moi je t’appelle Thierry et on se fait une bise virtuelle tous les matins.
C’est beau l’amitié.
A propos, tu passes le bonjour au bichon.
…
…un rapport très intéressant des hommes avec les instruments,…
…c’est les formes d’analogies excentriques,…par hasard,…
…et qui entrent dans la finition de leurs limites,…
…
…par exemple,…si on veux pouvoir compter sur vous,…
…il faut savoir comment vous êtes devenu stable, raide, stoïque,…et réversible sur un point fixe,…Bon,…comme un compas,…qui ne fait que des » zéros « ,…
…bien, sûr toujours utile, pour un géomètre,…
…
…d’autres instruments,…pour savoir, qui nous somme,…encore désarticulés,…possible,…et qui va monter et réviser toute les articulations,…
…mais, vous n’êtes pas docteur,… horloger,…ou voyant,…devin peut-être,…les cartes retournées aux regards du monde,…
…qu’est ce qu’il dit,…il teste sa sensibilité énigmatique aux arts des paradoxes,…avec son instrument,…
…il n’est pas sorti de l’auberge,…etc,…
…un coup de main,…etc,…ou en demi-mot avec la langue,…etc,…
…
« et U est extrêmement jaloux, »
Je confirme.
Gaffe à ta gueule, Dédé.
OK, « Observatoire » est votre prénom et « de l’helvète » votre patronyme ?
Existe-t-il un Saint Observatoire ?
Faut-il vous rappeler D. que Chaloux est propriétaire d’un break Laguna.
Vous imaginez ?
_
Je corrige ma fiche. J’avais noté Kangoo 1.5.
@U :
‘tention, je fais du kung-fu.
@tous :
Parfois je me demande si au fond je ne suis pas vraiment un pauvre type, mais je me refuse à croire à de telles balivernes.
TKT dit: 17 septembre 2013 à 22 h 41 min
Je ne comprendrais jamais pourquoi, ce D.boussolé, me tutoie et m’appelle par mon prénom.
D.burné, je ne vous tutoie pas, je ne connais pas votre prénom, donc restez en au vouvoiement.
_
mais enfin, Thierry ? tu es un ami de huit ans!
Bergeronnettes.
Suitéfinement.
Merci, rose, de revenir à la littérature et de défendre l’Antigone d’Anouilh.
Le cas échéant, jetez un coup d’œil à sa Médée,puis à celle de Max Rouquette.
il faut lire Laurent Seksik pour savoir jusqu’ou on peut aller dans l’absence de tout génie. un Homère de la platitude. Des personnages de carton; des dialogues de dramatique télévisée. Le hasard a voulu que je prenne ce livre. Il est effrayant de vide.Je n’ose imaginer ce que sont les autres, le Chantal Thomas excepté. Revons d’une année sans prix, d’écrivains ne construisant pas leur gloire sur un sujet-choc, d’œuvres muries pour ne pas etre oubliées d’une année sur l’autre. C’est aussi cela, la littérature.
MC
En avant-première, de l’histoire, y compris des corps et des saveurs, publiée simultanément en français chez Albin M, en anglais par Princeton U Press:
http://www.juifsetmusulmans.fr/
« Quant à la guerre de Corée qui fermente, qu’elle patiente »
Pas trop longtemps, une guerre qui fermente ça ne doit pas sentir très bon.
—
D’où le Kimchi, évidemment.
–
Bonne nouvelle: certains (forcément dans l’erreur) n’iront pas dans Le 4e mur. Ce qui permettra à ses fervents lecteurs (dont je suis) de se former en cercle d’initiés. Through the 4th wall, comme aurait dit Lewis Carroll.
–
Non, L’Antigone d’Anouilh n’est pas L’Antigone des nouilles.
@ u.
L’antigone d’Anouilh peut s’écouter là.
Le boboland vibre de joie, la Nouille a décoré le Héros de la Légion d’Honneur. Quel héros ? Un nègre footeux, accessoirement boxeur de femme, et créateur génial d’une enième association subventionnée. Napoléon se retourne dans sa tombe.
L’essentiel est assuré : copinage et clientélisme assurent le spectacle.
Pendant ce temps là, les braves gens de la Cour des Comptes disent ce qu’il faut faire pour éviter le naufrage, à des dirigeants incapables et velléitaires …
Dormez, bonne gens, tout va bien !
Côté littérature, je suis choqué par la traduction très « moderne » des Lettres à Lucilius de Sénèque par Alain Golomb, chez Arléa.
Le résultat est excellent pour faire comprendre l’universalité intemporelle du message de Sénèque aux générations actuelles, mais on y perd en classicisme, en poussière du temps, en authenticité d’époque.
Bref, on a des ruines trop bien entretenues, c’est à dire des « ruines propres » ! A deux doigts d’un texte pour comédie musicale …
« il faut lire Laurent Seksik pour savoir jusqu’ou on peut aller dans l’absence de tout génie. »
Erreur Marc Court, le génie de l’opportunisme est là, et il est puissant.
JC.17 septembre 2013 à 16 h 13 min
« je suis raciste et bêtissimme »
c’est rien de le dire!
Louis,
16:13, ce n’est qu’un moment d’égarement après un banquet (républicain) trop bien arrosé : je suis plutôt un « humaniste librement contrariant ».
Je vous engage à quitter ce « suivisme » qui vous bride, et nuit gravement à votre jugeote naissante…
le génie de l’opportunisme est là
le darwinisme n’est pas un malthusianisme..tu devrais commencer par le lire, ça te donnerait une idée du génie rénato
Bergeronnettes.
Suitéfinement
finement finement..la poésie le problème c’est que c’est trop ambigue
copinage et clientélisme assurent le spectacle
et tu disais que c’était la forte poitrine de la politique lately..
D.burné, je ne vous tutoie pas, je ne connais pas votre prénom, donc restez en au vouvoiement
goering ne faisait que des propositions qu’on ne pouvait pas refuser vontraube..il avait pas tout faux
Pendant ce temps là, les braves gens de la Cour des Comptes disent ce qu’il faut faire pour éviter le naufrage, à des dirigeants incapables et velléitaires …
les braves gens ne se font jamais élire jicé, ils font don de leur personne à la france
RENTREE LITTERAIRE 2014
« Quatre marins, dont un responsable CFTC de la SNCM, et onze autres personnes soupçonnées d’avoir organisé un trafic d’armes et de drogue entre Marseille et la Corse ont été mis en examen et écroués au terme de deux ans d’enquête.
Le secrétaire général adjoint de la CFTC à la Société nationale Corse Méditerranée, Camille Abboche, et trois autres marins ont été mis en examen pour « association de malfaiteurs en lien avec un trafic d’armes et trafic de stupéfiants ».
Diable ! On voit que les Islamistes Gaulois n’ont rien à envier aux « Travailleurs Chrétiens », question embrouilles illégales ! Je serais l’avocat de ces marins d’eaux troubles, je plaiderai : « L’argent du trafic d’armes et de drogue servait à entretenir les églises qui tombent en ruine ! Jésus, sauve-nous ! »
Beau sujet de roman à venir, non ?
« le darwinisme n’est pas un malthusianisme »
J’attends impatiemment tes leçons, bouguereau…
@Un ami anonyme mais sympa dit: 18 septembre 2013 à 6 h 13 min
très bel enregistrement. Merci.
Chef de patrouille, « la » poésie,
si tant est qu’il y en ait
dans le petit jeu formel
qui retient parfois l’attention
de la clientèle du commentarium,
existe-t-elle en dehors des perles
et des larmes semées sur le chemin
de nos destins plus que le bonheur
ou un autre état passager ?
Et elle serait ambiguë
par dessus le marché ?
La belle affaire !
Peur de quoi
là-dedans ?
De ne pas
ou mal comprendre ?
Une fois ou deux en passant,
voisins et voisines pousseront
certainement des cris d’alerte.
Tout le temps : bêtise congénitale
ou acquise qu’accompagne une anesthésie
des extrémités. Risque modéré donc,
de toute façon. Et puis, même lorsque
les conditions de transmission sont bonnes, si grande est la proportion du message perdue
qu’au contraire, le coder un brin
sans toujours en livrer la clé
sur la voie publique
à la consommation aveugle,
immédiate et standardisée,
relève d’un choix parent
de celui de le dégrader
à outrance ou presque.
Suitéfinalement.
Saleté de retour chariot mal dressé !
Itselongvétoutypograffiquement.
Polémikoeur,
il faut dire que merder sur » les conditions de transmission sont bonnes » c’est tout un programme.
Basiquement.
Touché ! Un signe, l’augure, peut-être,
de la colère des dieux du clavier
et de l’Internet tout-puissant ?
Fétudepaillement.
Oh, le surprenant livre, soudain ! écrit par Christian Gailly : K.622 (Minuit-poche – 6€ – 122 pages). Mozart, « un soir d’hiver », entre ensommeillement et veille « au fond du lit bien chaud », un concerto de Mozart à la radio. Éblouissement…
Comment retrouver le bonheur de ce moment-là ? Et là… Surprise… Je ne m’attendais pas à cette suite-là !
Quelques lignes :
« L’œuvre dont le chiffre apparaît sur la couverture est un concerto de Mozart, je sais que tout le monde le sait mais je le dis pour ceux qui peut-être ne le savent pas, et aussi pour ceux qui le savent, afin qu’ils sachent que je le sais aussi, et enfin afin que nous soyons tous là à savoir que nous le savons, ça commence bien.
(…)
Avant d’aller plus loin je vous préviens, ce qui va suivre est une épreuve, un supplice lent, extrêmement pénible, mais ne vous plaignez pas, moi j’ai déjà fait le chemin une fois, tout le chemin, et je recommence pour vous faire plaisir. »
Ce livre, un vrai bonheur… Le ton me rappelle celui de Hamlet-Puck et cie !
17 septembre 2013 à 18 h 50 min
Seules les personnes informées sont capables de trouver un intérêt quelconque à ces discussions.
Il faut savoir que la RdL constitue naturellement le canal privilégié d’échange d’impressions de lecture entre les jurés du PG, car ils n’ont plus l’occasion de discuter littérature après les repas chez Drouant. Le rapatriement en cellule de dégrisement est en effet devenu trop rapide depuis que la police a fait aménager un couloir spécial.
Dans les commentaires au présent article, on discute du revirement de Paule Constant qui a changé d’avis sur le divan de Staline.
Actuellement l’ambiance est pourtant un peu tendue car chacun se demande qui va faire en premier le calembour sur l’intérêt de Palladium. La graphiste Clémentine Mélois est au bord de la crise de nerfs.
Polemikoeur, si je peux me permettre, juste un petit avis : la ligne 24 du 11h54 est trop longue, c’est mieux quand verticalement vous faites des montagnes symétriques, ou des triangles, ou d’autres figures géométriques, alors que là la 24ème mesure de votre concerto m’a empêché d’aller plus loin, j’ai eu l’impression de buter contre un mur trop haut.
euclidiennenement
merci christiane, j’adore ce bonhomme, enfin un peu de tendresse dans ce monde de brutes….
t’as vu sale brute de greubou ? et vlan! prend ça dans les gencives !!!
Vous savez Puck, greubou ne peut que gifler son pot de chambre*.
* Expression milanaise qui vaut « se flatter d’actions d’aucune valeur ».
Les vieilles faut les empêcher…
à l’attention de Monsieur Marc Court.
copies : Pierre Assouline, greubou.
très cher Monsieur,
je vous remercie de votre point apporté à notre situation littéraire actuelle.
Vous comprendrez que la communauté misérable des petits et moyens lecteurs à laquelle j’ai le malheur d’appartenir se retrouve dans le plus délicat embarras face à cette vague géante de 357 livres que constitue notre belle rentrée littéraire, comme le disait un marin breton (je sais bien en quelle estime vous tenez cette belle région de notre beau pays) voyant arriver sur son petit bateau de pèche une vague de 20 mètre de haut au détour d’Ouessant : « ça pas être facile de garder la tête hors de l’eau », aussi je vous remercie du fond du coeur pour votre belle conclusion « c’est aussi cela la littérature ».
Connaissant votre influence considérable dans le monde des lettres, pourriez-vous, sans vous obliger, demander à avancer les dates des prix littéraires de trois mois de telle sorte que ces prix soient remis avant même la publication des livres, ceci dans le but de mieux orienter le public qui entre nous soit dit est totalement perdu et à l’image de notre situation économique, sociale et politique, nage dans la confusion la plus totale. Je vous avoue qu’avec tout le retard accumulé ces dernières années je commence à peine à attaquer la rentrée littéraire de 1982, j’ai bien peur de ne pas arriver au bout de la décennie 80 avant mon dernier souffle.
Veuillez, Monsieur, accepter les marques de ma plus grande sympathie.
Porto Vecchio le 18 septembre de l’An 2013.
Jep.
@bouguereau (et ses enculades)
Brigitte Fontaine, sors de ce corps!
« Le divan de Staline (3212 pages… »
ça fait 3 Moix (de lecture)
Perso, pour ce qui est des histoires faites à base d’Histoire, le dernier Sorj et le nouveau Colum McCann me semblent planer très très haut dans les sphères de la vraie littérature, ni « bien » écrite, ni « très » écrite, juste inspirée par l' »afflatus » de l’écrivain inspiré.
Ces quelques lignes de Transatlantic (déjà disponible en français, se ruer chez le libraire le plus proche) me touche particulièrement car il parle d’un lieu qui m’est familier (j’habitais « off the Antrim Road »), mais même s’il était question de Tombouctou, je serais bluffé par pareil talent:
« Four months later they were married. The wedding took place in Belfast, in a Protestant church off the Antrim Road. It was September, but the day was delivered on a coat tail of summer. Leaves skittered green on the trees. A flock of starlings harried the air. »
Jep Pimko dit: 18 septembre 2013 à 15 h 35 min
« très cher Monsieur,
je vous remercie de votre point apporté à notre situation littéraire actuelle.
Vous comprendrez que la communauté misérable des petits et moyens lecteurs à laquelle j’ai le malheur d’appartenir » etc. etc.
Le même qui déblatère sur le style prof de français !
« Ces quelques lignes de Transatlantic (déjà disponible en français, se ruer chez le libraire le plus proche) me touche particulièrement car il parle d’un lieu qui m’est familier (j’habitais « off the Antrim Road » » by Bloomy
C’est en effet une raison valable pour se « ruer » !
Mdr, peut-être un nouveau pseudo de TKT.
La même insignifiance aigrie et de pitoyables blagues de potache attardé en 3ème A8.
dear bloomy
« mais même s’il était question de Tombouctou »
les « Protestant church, Antrim Road, the day was delivered on a coat tail of summer, Leaves skittered green on the trees »… deviennent improbables.
Afflatus chez Sorj et Colum peut-être, flatulences chez bloomy sûrement.
Brigitte Fontaine, sors de ce corps!
pfiou..tant que c’est pas la personnalité préférée des français j’ai pas a m’inquiéter qu’il dit zouzou..
c’est peut être bien vontraube..en sousmarin il fait dans le scaphandrier lourd dans la fosse à jean marron..quand il sort on croit sérieusement que c’est le léviathan
..rénato ne fait que la grenouille de pot de chambre..home sweet
@Jep pinko
Oui, c’est un « roman »(?) savoureux. L’auteur, le personnage, le narrateur comme un Janus à trois visages et à une seule bouche. Beaucoup de désinvolture, d’ironie, de jeu. Cette recherche du concerto écouté l’entraîne dans des variations infinies où le hasard, les incidents lui donnent l’occasion de s’éloigner puis de revenir à son sujet. Comme le jazzman (qu’il a été) aurait brodé sur un thème.
La gravité, aussi, dans cette impossibilité de retrouver l’émotion qui l’a gagné cette nuit-là. Plus il cherche plus il s’éloigne. Il ne veut pas laisser faire l’oubli.
Il y a aussi comme un clin-d’œil vers l’imposture d’écrire, marqué par ses redites volontaires des questions, des propositions, comme une dénégation de son sérieux d’écrire. Ces lignes en exergue : « C’est en écrivant qu’on devient écrivain, écrit-il. ».
Je me laisse balloter entre fiction et réalité avec délice. Et je joue à ne pas prendre au sérieux cet écrivain qui ne se prend pas au sérieux. Alors ça devient très sérieux !
Et puis, il y a MOzaRT. Je n’avais jamais remarqué que son nom était écrasé par l’étau des 4 lettres du mot MORT. Ce « Concerto pour clarinette en La majeur » serait le dernier qu’il aurait écrit avant de mourir.
Beaucoup d’accord entre lui et vous. Deux clowns un peu tristes, un peu rieurs… (amis de Beckett, Queneau, B.Keaton, Lacan… ).
18/09/2013, 15 h 35 : j’adore (pour faire court)
Suitéfinalement
« moutcho moutchatchos » c’est comme ça que finissent tous les contes..maréchal nous voilà !
dear Bloom, il y a bien un « Paris-Tombouctou ».. mais commis par un écrivain qui vous urtique sévèremment.
cela dit vous êtes un homme heureux de pouvoir lire au débotté sans bloody dictionary greifbar.
Ah ! les envolées lyriques de bouguereau !
troudbal félicite keupu..comme l’étron congratule la chiure
Popol continue de flinguer ; après les Marie, N’Diaye et Darieussecq, c’est le tour de Toussaint ; attendons la suite de l’abattage
Mais enfin ces vieilles c’est assourdissant !
« Et puis, il y a MOzaRT. Je n’avais jamais remarqué que son nom était écrasé par l’étau des 4 lettres du mot MORT. »
Ça c’est vraiment cornecul (pardon, christiane).
Ça me rappelle une belle Libanaise spécialiste du monde arabe-musulman qui me disait:
« C’est quand même extraordinaire, le nombril des danseuses du ventre décrit un huit couché, la forme du signe « infini »… »
J’étais invité à trouver ça profond, tandis qu’elle se penchait et me fixait dans les yeux en montrant des seins lourds.
Quand Jep aura fini de faire le zouave, il nous écrira l’incipit d’un roman de rentrée, il en est capable.
Allez, un paragraphe!
(bouguereau dit: 18 septembre 2013 à 16 h 33 min
troudbal félicite keupu..comme l’étron congratule la chiure
m’sieur boug, zêtes fénoménal !
et, un tit truc /suite à ses 11.54 & 11.56/ – ironique, certes, mais sympa à Polémik … so light, kacéhévaporé, bof
….invité à trouver ça profond, l’avez-vous trouvé profond, pour en finir cèdrement ?…
ayant pris mes distances avec les conversations sur ce blog, je ne voudrais pas l’avoir définitivement quitté sans remercier P.Assouline d’avoir invité Jean Pavans qui a écrit « le plus ancien écrivain du monde » en introduction à son choix « sous le nom de gertrude Stein pour Henry James , précédé de William Shakespeare éd Phébus »
« Comme je commençais à avoir faim, je proposai à Cyril de faire la queue au buffet avec moi. J’eus la surprise de le voir se détourner en faisant très haut une réflexion sur les gens qui se précipitent aux buffets : « Un peu de respect pour soi-même ! » J’en restai comme deux ronds de flan. Je n’eus aucune peine à comprendre que ce n’était pas la littéralité de son anathème qui importait — il n’était pas le dernier, d’ordinaire, à s’incruster dans des fêtes où il n’était pas invité et à s’y sustenter sans façon -, mais l’agacement qu’il traduisait. Il était sur les nerfs, je l’excédais, il aurait préféré que je ne sois pas là, je sens d’ordinaire fort bien ces choses-là, ces tropismes comme dirait Sarraute, d’autant qu’il m’était arrivé maintes fois de les éprouver à l’égard de tiers (à l’égard de mes parents, par exemple). Je le laissai et renonçai provisoirement à manger, mais non à boire. J’avais beaucoup de choses à oublier, y compris — chose que je découvris au moment d’y noter discrètement quelque chose – que j’avais perdu mon carnet, probablement dans un taxi.
Je repris peu à peu le dessus et me jetai à corps perdu dans la danse. Je reconnaissais des airs, je gesticulais. Le pouce levé, des Coréens me faisaient, mi-chaleureusement et, sans doute, mi-ironiquement, des signes d’approbation. J’écris ceci le 31 mai 2011, soit, jour pour jour, dix-sept ans plus tard, le monde a changé, mais il y a de commun, entre ces deux moments équivalents de deux années si éloignées, un je-ne-sais-quoi de tiède dans l’air qui donne envie de ne pas oublier la présence du monde autour de nous ni le fait glorieux que nous ayons un corps prêt à s’y fondre harmonieusement… Ce soir-là, à Séoul, la nuit était tombée d’un coup, comme toujours en Asie, et je me trémoussais comme un énergumène (Martine, l’attaché* culturelle française mariée à un Coréen professeur de gym
nastique, venait de me lancer : « On vous réinvitera, vous ! »), quand Cyril réapparut. Tout en dansant, lui aussi, il s’approcha de moi, saisit ma cravate, m’attira contre lui, m’obligeant à danser devant tout le monde collé à son corps. Je devais faire une drôle de tête, à la fois confus et ravi. « Quand la borne est franchie, il n’est plus de limites ! » : au point où j’en étais, je me disais qu’il n’y avait qu’une chose qu’il n’avait jamais faite en public et que j’aurais bien aimé qu’il fasse, c’était de m’embrasser longuement sur la bouche.
La soirée se termina chez Luc Lignières, avec Cyril, Eun Souk et une autre jeune Coréenne à béret blanc qui était agent littéraire. Dans la grande pièce commune, Cyril entreprit de draguer ostensiblement Eun Souk. Je voyais cela du coin de l’œil sans pouvoir rien faire car notre hôte, pendant ce temps, me parlait avec chaleur et grande amabilité, sortant le livre sur le cinéma pour lequel il m’avait abordé jadis à la Maison des écrivains et d’où était partie l’idée d’une invitation en Corée. Finalement, prétextant la fatigue, Cyril se retira dans sa chambre, près de l’entrée de l’appartement. Eun Souk prit alors congé. Plus tard, Cyril me soutint qu’au lieu de partir, elle l’avait subrepticement rejoint sur son lit, tentant une fellation — sans grand résultat.
Dans l’ensemble, ma journée n’avait pas été heureuse. La suivante le fut encore moins. »
Qui suis-je?
( Dans les coulisses du monde littéraire…)
Paris-Tombouctou = Morand, si je ne m’abuse…
Je respecte vos penchants, Phil, mais en l’occurrence ne partage pas celui-là.
Je crois me souvenir que nous avons un certain faible pour Gide, vous et moi, n’est-ce pas? J’ai lu le journal cet été. Excellente compagnie.
Il existe aussi un « Timbuktu » de Paul Auster, dans lequel le narrateur est un chien. Un livre à part dans la lignée austérienne, moins formaté que les autres.
Pour ce qui est d’avoir accès direct au texte, je reconnais que c’est un grand bonheur. Je lisais Noces à Tipaza à haute voix à ma femme la dernière fois, et suis ensuite allé voir ce que cela donnait dans l’anglais. Vous imaginez aisément la suite. Idem dans l’autre sens.
J’aimerais posséder la même aisance de lecture pour l’allemand, mais j’en suis très très loin. Et pour ce qui est du mandarin….bref…les limites, toujours les limites…
Dans Transatlantic, Colum McCann livre un incroyable entrelacement de lieux intimes et géographiques et de moments intimes et historiques, de destins d’acteurs majeurs de l’Histoire (Frederick Douglass, le Sénateur George Mitchell) et de personnages fictionnels, qui ont tous une VOIX unique, un REGARD singulier, comme chez Proust.
Mon exemplaire de Transatlantic est couvert d’annotations…Il y avait bien longtemps que je n’avais pas croisé un tel chef d’oeuvre de roman.
J’adore Sorj, qui est aussi un vieux pote du temps de la grève de la faim et d’Irlande libre, mais je dois avouer que pour l’île déserte, s’il n’en fallait qu’un, ce serait Colum McCann.
Je ne résiste pas à la tentation de citer la cérémonie du thé quotidien, où à l’auto-dérision (un pas sur le chemin du génie) succède l’élégie aux industries défuntes:
« Lottie pours the tea, the greatest Irish art of them all. She has learnt through the years to get the best of the leaves, to soak, to stew, to pour. Even when she lived in England there was never as much fuss made of the tea. She drags a chair behind him, to peer round his shoulder. The linen business went bust a long time ago. nothing now but empty halls and broken buckets and the ghost of some ancient looms. They inherited it all. The curse of privilege. Janitors for the ambitions of the dead. » p. 227
@Qui suis-je?
Est-ce un « grandécrivain »?
Ces vieilles c’est des corbeaux qui sifflent sur nos têtes…
Qui suis-je?
Est-ce un ami proche à la fois de Duras et de Houellebecq?
Qui suis-je ?… moi, tout simplement
Qui suis-je?
Votre scène à devinette, on dirait la scène pendant laquelle Gérard Philippe danse… -Les orgueilleux, ou quelque chose comme ça – devant Michèle Morgan!
Cet auteur doit être un féru de cinéma!
Mais qui c’est?
Mais oui, qui est-ce?
broken buckets
..les angliches y cassent pas les pots mais les seaux..n’importe quoi pour se distinguer ceux là
Ces vieilles c’est des corbeaux qui sifflent sur nos têtes…
Un coup dmain pouw vous débawwaser de ces duègnes, patwon?
le nombril des danseuses du ventre décrit un huit couché, la forme du signe « infini »…
la pastille rejouait bien ad éternam le boléro de ravel pour baroz..
La Corée.. la Corée…
Le père Moiks?
Impossible. Trop fin.
Dominique Noguez, « Une année qui commence bien ».
negwe de sewgio dit: 18 septembre 2013 à 18 h 18 min
Un coup dmain pouw vous débawwaser de ces duègnes
Euh… Le lance-flammes y faut un permis ?
Et j’ajoute que des la fin du jeu Eun Souk C’est Qui, nous aurons une partie de bingo.
Bravo CP!!!
Et pour la peine un souvenir qui va plaire aussi à Lml :
» Il faudrait que je parle aussi des douches du lycée Louis-le-Grand, plus nombreuses, plus claires, plus gorgées de vapeur. Avec cette particularité qu’il fallait, pour voir, accepter d’être un peu vu (mais je ne risquais pas grand-chose, qui pouvait se soucier d’un échalas comme moi ? C’est là probablement que j’ai appris à vaincre ma pudeur, par simple tactique. Nous avions droit à une ou deux douches hebdomadaires, je ne sais plus, toujours en tout cas les mêmes jours de la semaine et à la même heure. Chacun avait ses habitudes, je savais à peu près à l’avance de quelles anatomies je pourrais me confiturer, généralement des pensionnaires de l’autre khâgne, deux en particulier, Barrère, placide et robuste percheron qui fin cacique au concours, et Lamothe, joli corps que je ne dus entrevoir qu’une ou deux fois. Je me souviens aussi d’un lascar à longue queue, trublion insolent et énervé qui n’apparut qu’une fois, en faisant tout pour être remarque – c’est peut-être à cause de lui que je commençais, ô esprit théorique ! à penser qu’il y avait un lien de cause à effet entre la taille des genitalia d’un garçon et l’assurance plus ou moins grande qu’il montrait dans l’existence (même chose probablement pour le rapport entre les seins des filles et leur degré de confiance en elles). »
Dominique Noguez, Une année qui commence bien Flammarion éditeur.
Bloom, je vous lis toujours avec attention, même si Hitler vous êtes contre.
Séduit et convaincu par Colum McCann.
Je viens d’acheter.
Thanks!
Lml, c’est Henri IV !
je n’ai pas du tout aimé l’entretien récent de Dominique Noguez dans le monde sur « les livres qui lui ont tout donné : pouah !
je l’avais entendu déjà invité dans une librairie,
Bloom, est-ce vous le « patron culturel » en extrême-orient dont parle Dominique Noguez dans son roman?
qui lui ont tout donné : pouah !
Dans l’fion?
@Bloom,
C’ était il y a 19 ans,… prescription!
ainsi se présente le livre Stein, James
http://livre.fnac.com/a2055377/Gertrude-Stein-Henry-James
Pour Dominique Noguez : Liberace
« Je lisais Noces à Tipaza à haute voix à ma femme la dernière fois »
Bloomy
Pauvre d’elle, j’espère que le premier secrétaire avait du charme.
Libérer l’Irlande, c’est bien ; libérer son épouse malheureuse, c’est mieux.
Qu’est-ce que CP pense de Colum McCann?
u., plein accord avec Bloom sur « Transatlantic ». J’ai lu aussi, mais en français (traduction de Josée Kamoun qui m’a paru alerte), envoyé par les Ed. de l’Olivier, « Canada » de Richard Ford.
Par ailleurs, et avec plaisir dans le remue-ménage de la rentrée, j’ai bien aimé Toussaint (un peu répétitif sur son personnage, mais ça ne fait rien), Sylvie Germain et Noguez. Pas très envie de goûter aux livres de l’actuel billet. J’ai peut-être tort pour Chantal Thomas ?
« J’ai peut-être tort pour Chantal Thomas ? » (CP)
Il me semble qu’elle est suffisamment bonne historienne pour qu’on puisse se laisser tenter par le pas de deux…
Je parle des littéraires, bien sûr (c’est parce que je n’en suis pas que je les aime).
u., j’avais répondu avant votre question. Je complète brièvement : rien que les passages-exemples donnés par Bloom montrent une manière très originale et qui « arrache ». Lisez Colum McCann dans sa langue, je crois qu’une traduction ne peut pas rendre tout l’effet.
ah l’écriture et les américains
@u. dit: 18 septembre 2013 à 17 h 17 min
Mais, u, ce n’est pas de moi ! et je ne trouve pas ça si idiot que ça. Un nom, un prénom (que l’on n’a pas choisis, ni l’un ni l’autre…) pèsent sur notre imaginaire, souvent.
Quant à votre remarque sur la danse du ventre, elle m’étonne venant de vous… Avez-vous lu ce livre ? Vous seriez peut-être étonné, vous aussi, d’un certain style qui ressemble vraiment à celui de Hamlet, Puck et cie. Où voyez-vous de la flagornerie dans cette remarque ? Expliquez… Hier encore je ne connaissais pas cet auteur. On m’a offert ce livre et je m’en réjouis.
Commandé en anglais, CP, je n’aime pas les traductions françaises de cette langue. Je finis par foutre le livre en l’air.
Mais nous sommes tous modestes sur des langues voisines, merci Mmes et MM les traducteurs.
u., bien sûr, et la question de la traduction est toujours passionnante. Il y a en France de très bons traducteurs de l’anglo-américain. Je lis aussi ce que vous en dites parfois sur les blogs parallèles. Tout de même, il y a des passages de « Transatlantic » qui y perdraient, je crois, et voilà tout.
>Sergio d’Edgar, pour vous
http://www.heise.de/ix/raven/Literature/Lore/TheRaven.html
sa femme qui était sa cousine qu’il aépousé à 14 ans (elle) a souffert d’hémoptysie puis est morte de la tuberculose.
Mais au-delà, je préfère l’encodage du Scarabée d’or. Purement jouissif.
Vieux vous serez traité comme vous traitez les autres. J’adhère à ce que dit TKT que l’on paye toujours.
quoi qu’il en soit, même qi Einstein a beaucoup fait rêver, et disséquer, le premier en fantasmes -more -gallimardico (où les femmes sont forcément parano ,) est sans doute P.Assouline
même si !
Avant Drouant
mise en bouche radis du jardin et tapenade noire
Palette de cressins toscans avec chutney de figues confites et noix concassées
Soupe de pain aux tomates de notre potager sur lit de basilic pilé au mortier
Volaille fermière rôtie
légumes du moment en beaux morceaux
Mignardises : financiers, diamants, pâtes de fruit à la fraise
Clafoutis aux prunes de nos vergers
sorbet caillé de chèvre (ou au fromage blanc selon saison)
Après dessert : mousse de mascarpone sur confiture de fruits rouges
Madeleine
La Bastide de Moustiers
chef Christophe Martin
Jean Del Vincolo,
Noguez c’est ce bel homme sur la photo ?
http://lacunar.org/Houellebecq.Gelder.Noguez.jpg
Je ne comprends pas pourquoi Michel lui a dit que Cyril ne le méritait pas.
Rose,
A Moustiers Ste Marie, il y a une petite étoile, supendue,
l’avez-vous vue ?
Suspendue, l’étoile, elle est.
chez Drouant
chef Antony Clemot
propriétaire Antoine Westermann
Menu baladin
Une crème de chou-fleur, Haddock fumé.
ou
Une salade frisée avec un œuf & du lard croustillants.
****
Un filet de rascasse rôti, fricassée de fenouil à l’orange.
ou
Des rognons de veau poêlés, sauce au vin rouge & pommes de terre Grenailles.
ou
Un sauté de volaille au lait de coco, riz au Curry.
****
Un macaron au chocolat, mangue & fruit de de la passion avec un sorbet abricot.
ou
Une figue confite au vin rouge,crème de cassis & sorbet
Voui : toute jolie, balim, balam.
Cherche figuier couvert de figues noires et sucrées avec une perle jutant ci-bas pour maturité à point…
Acheté « L’Echange des princesses ».
Cela dit :
http://asiasociety.org/lifestyle/food-recipes/recipe/sauces/tamarind-chatni
Les agapes prêtent plutôt aux confidences, sur l’oreiller, qu’aux analyses stylistiques.
Pourquoi mettre un, une, des, devant chaque plat ?
Eau Evian (sans bulles las, ah les « sans bulles » !)
Vin rouge côtes de Provence, château des Sarrins (vient de Sarrazins, sus !), un verre.
Café corsé des hauts plateaux.
Ceci n’est pas de la pub.
C’est une invite.
Me suis acheté un cookpot c’est à dire une cocotte en porcelaine blanche.
Cherche désormais des figues mûres à souhait.
(Et deux hauts cet été chez Monoprix un rose au col presque claudine mais carré aux coins et un couvert d’éléphants gris dans une steppe africaine.)
Yeah, héhé.
Alors Rose, j’ai pris ce petit chemin, en haut de Moûstiers. Il y a une petite grotte, où y’a Madeleine.
« Ce soir j´attends Madeleine
On prendra le tram trente-trois
Pour manger des frites chez Eugène »
lit de basilic pilé au mortier
légumes du moment en beaux morceaux
Tout ça sent l’ afféterie la plus dénuée de style!
Et que dire de votre :
» figues noires et sucrées avec une perle jutant ci-bas »
Arrêtez donc de nous cracher le morceau!
( Ce n’ est que la troisième fois…)
hein ?
ah merci renato j’ai du tamarin dans mon frigo je va le faire ce chutney !
Mais j’ai aussi un livre de cuisine détaillé avec le cookpot un truc que l’on met au fond ils appellent cela -j’ouvre l’emballage exprès pour vous- la matignon de fruits et de légumes d’automne.
Et j’ai une recette de babas : j’en sauterai de joie (je dois maîtriser mon bonheur quant à la recette des babas) (en souvenir du mariage du roi Louis XI avec la princesse Marie Leszczynska de Pologne) tilali tilala tsoin tsoin.
la matignon sans Maj.
ne le savais pas.
c’est un émincé tout fin me semble-t-il.
Ta gueule Rose beef, Ste. Thérèse, c’est moi!
et ce titre sensuel à souhait
cocotte lutée homard truffe lumaconi.
Drouant n’a qu’à aller se rhabiller ; on n’a jamis, ou si rarement ! les menus. Réduits que nous sommes à ronger notre frein.
J’ai pris les choses en main : à Moustiers c’est divin !
jamais ou presque : une fois oui mais lointaine ; le reste du temps à peine les os, même pas la peau croustillante avec un restant de plumes (non là je charrie, les plumes dans l’ancre et baste).
On espérait qu’il quitte enfin l’Irlande
l’irlande : ? Bel exemple pour les étudiants : un universitaire britannique vient de fixer un nouveau record en matière d’amende dûe pour retard : son ardoise affiche ainsi 8.557 £ à payer à la bibliothèque de la Queen’s University de Belfast. Après avoir redécouvert par hasard l’ouvrage, l’honnête professeur s’est rendu à la bibliothèque…
Une journée entière dans un arbre dit: 18 septembre 2013 à 20 h 43 min
Effectivement à Moustiers Ste Marie, il y a la grotte à Madeleine.
Mais je préfère écouter Brel, ça vous dérange ?.
Avez-vous bien commencé l’année, comme Noguez ?
deux hauts et un couvert d’éléphants gris
Rose
Déjà qu’elle est lourde, il lui faut des éléphants!
Non j’y vais tant pis pour vous : pâte à luter (en fait il s’agit de luter la cocotte -le cookpot (je dois m’habituer) (et non de lutiner la cuisinière, bas les pâtes)
200 g de farine T45 (on peut plus jusqu’à 80 sachez-le)
3 g de sel fin
80 g de beurre pommade
1 œuf entier (un bel œuf de ferme)
1 c à c de vinaigre de vin blanc
1 jaune d’œuf (même provenance : évitez toute batterie même de quinze -si tu crois que j’ai oublié le coup de la cartouche de quinze, c que tu rêves)
150 g de beurre pommade
4 corails de homards
1/3 de botte de basilic vert.
ce sont des éléphants en soie eh patate.
Il dit basilic vert car il en existe du rouge : voilà pourquoi.
Voici les lumaconi
http://gastronomic.blog.com/files/2012/07/01.jpg
cela a pour particularité de laisser les sauces in and out. The sparkling blue bird.
Pour le reste de la recette, allez-y.
Je lis certains (nes ?) je repars.
Merci renato pour le chutney.
Je ne sais pas, un, une, des : c’est chez Drouant qu’ils ont décidé de ce parti-pris.
Jep Pimko,
Voilà, je voulais vous entretenir de ma journée.
Elle n’a pas été littéraire. Même si, même si, à cette altitude, un hérisson survit. Et même vachement bien.
J’ai pensé aux journaliste embedded ou emberlificotés, à quelques encâblures à vol d’oiseau, qui ont du subir un cours sur l’atome.
>M. Court
merci : oui Médée d’Anouilh & Max Rouquette, Christa Wolf et aussi avec sa Machine infernale Cocteau qui fait appeler Tiresias par la reine, Zizi : a-t-on idée ?
Eh oui, il a eu idée.
N’empêche que, tout tartes qu’ils soient, les seuls à voir le fantôme du roi sont les gardes.
80 g de beurre pommade
150 g de beurre pommade
La voilà t’y pas qu’elle nous joue sa Maria Schneider en attendant son Marlou Brandant!
18 septembre 2013 à 6 h 13 min
merci.
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