de Pierre Assouline

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La République des livres
Greta de pythie grecque en Jeanne d’Arc

Greta de pythie grecque en Jeanne d’Arc

On avait fini par l’oublier. D’aucuns l’avaient même déjà enterrée comme il est d’usage lorsque s’évaporent les reines d’un jour. De quoi lui prêter un futur d’influenceuse ordinaire. Jacques Prévert avait autrefois résumé tout cela d’un trait en prévenant que le danger d’être dans le vent, c’est de connaitre un jour un destin de feuille morte. En fait, Greta Thurnberg, la terreur de l’inconscience climatique, s’était retirée pour écrire. Du moins il faut le croire puisqu’elle nous menace d’un livre pour la rentrée.

The Climate Book est annoncé le 27 octobre prochain chez l’éditeur anglais Allen Lane (Penguin) et dans le courant de l’année 2023 aux Etats-Unis. Des livres, on ignore si elle en a vraiment écrits mais on sait qu’elle en a déjà signés au moins trois, des recueils de textes ou de discours. Celui-ci rassemblera sous son patronage rien moins qu’une centaine de contributions. 464 pages, tout de même. Et en couverture, entre le titre et son seul nom, un étrange « created by », usage plutôt baroque dans l’édition s’il est courant dans l’industrie de la mode. The Climate Book se veut un guide global de l’interconnection des crises écologique, économique, morale liées au climat. Avec en prime une dénonciation du greenwashing, cette communication verte que des entreprises brandissent afin de se donner une respectabilité dans la transition énergétique tout en portant préjudice à l’environnement.

Sur cette liste se bousculent d’éminents contributeurs à la renommée internationale bien établie parmi lesquelles des écrivains (Margaret Atwood, Amitav Gosh), des essayistes (Naomi Klein), des économistes (Thomas Piketty) et bien entendu un grand nombre de climatologues (Alexander Popp…), d’ingénieurs, de philosophes etc. Mais vous n’y trouverez pas le nom d’un pionnier en la matière tel que James Hansen, universitaire, chercheur, scientifique et activiste américain qui alertait déjà le Congrès sur le réchauffement climatique lors d’une audition historique en 1988 et qui n’a jamais cessé de le faire depuis à coups d’interventions et de rapports. Il est loué et lauré de partout mais le grand public ignore son nom car lui n’assure pas le spectacle.

L’historienne de l’art Laurence Bertrand Dorléac, qui lui consacre un abécédaire plein d’empathie (Un ours dans la tête. Greta Thurnberg, Folio) voit juste en la figurant en pythie grecque, qui aurait pu tenir le rôle-titre dans le Jeanne d’Arc de Robert Bresson et qui déploie son activisme dans un univers des formes : apparitions, gestes, langage, voix, visage, vêtements, coiffures… Mais quand on lit sous la plume de ses thuriféraires qu’elle est la réincarnation de Rosa Parks, l’héroïne afro-américaine, laquelle entra dans la légende de la lutte contre la ségrégation raciale aux Etats-Unis en 1955 en refusant de céder sa place à un blanc dans le bus, au motif que Greta est, elle aussi, « une introvertie » ; ou qu’elle serait une lointaine cousine du prix Nobel de chimie de 1903 Svante Arrhenius qui dénonçait déjà l’effet de serre (bon sang ne saurait mentir), pour le coup on aimerait leur opposer à leur tour un cinglant « Comment osez-vous ! ». En attendant, on frémit lorsqu’on lit sous la plume de Chloe Currens, une responsable éditoriale du groupe Penguin qui a lu le manuscrit du Climate Book que Greta Thurnberg y partage « tout ce qu’elle a appris de ses propres expériences de la vie » (pour mémoire, elle est née en 2003…) et qu’elle s’y confirme comme « la plus galvanisante des nouveaux écrivains » (sans commentaire). Certainement l’une des rares à avoir déposé son nom au registre des marques afin de le protéger.

Ce qui consterne, c’est que des esprits aussi brillants, qui ont de longue date fait la preuve de leur compétence chacun dans leur domaine, se sentent tenus pour s’exprimer de passer par une militante écologiste radicale aux thèses pour le moins controversées, qui a commencé adolescente et dont l’extravagante notoriété mondiale à 19 ans, expertise qui ne s’autorise que d’elle-même, ne repose que sur le tamtam médiatique, autant dire un roc friable et totalement artificiel. Mais ce qui rassure, c’est que tous ces gens aient convenu de le faire par le biais d’un livre. Au moins cela fera rentrer du monde en librairie. Et qui sait, selon le principe de sérendipité dont les algorithmes des plateformes n’ont pas encore eu la peau, en cherchant ce livre en découvriront-ils d’autres dont ils ne soupçonnaient pas l’existence.

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commentaires

1 051 Réponses pour Greta de pythie grecque en Jeanne d’Arc

et alii dit: à

LES RËVES SONT TRES ETONNANTS.CHEVËCHEquel mot! je ne me souviens pas de l’avoir entendu, et là, en rêve, je le reconnaissais spontanément, sans confusion; c’est extraordinaire un rêve semblable pour moi; non pour mes souvenirs de Khagne, où je ne connaissais pas ce mot, mais a cause de la précision de ce reve qui semblait avoir été fait pour me sortir le mot cheveche, et tourner autour;

et alii dit: à

la citation fameuse: »La philosophie : Ce n’est qu’au début du crépuscule que la chouette de Minerve prend son envol: la chouette de minerve »ne précise pas chevechehttps://citations.savoir.fr/la-philosophie-ce-nest-quau-debut-du-crepuscule-que-la-chouette-de-minerve-prend-son-envol/
en plus, c’était l’aube et non le crépuscule, l’aube, c’est le moment où je prends des antidouleurs parce que c’est de douleur que je me réveille ;

D. dit: à

mais a cause

à cause. Il ne s’agit pas du verbe avoir, et alii.

renato dit: à

Au fond Poutine n’est qu’un mythomane.

et alii dit: à

D? J’OUBLIE BIEN DES ACCENTS, et commets bien d’autres fautes de frappe , avec la flemme de reprendre en corrections; et aujourd’hui, je suis tres fatiguée; mauvaise nuit, et douleurs pénibles en guise de réveil;
excuses de laisser telles négligences; il y en a tant sur internet!

D. dit: à

Mais non, renato. Les accords de Minsk ont engendré un déséquilibre réel. Mais ça ne justifiait pas une guerre conduite de cette façon, certes.

D. dit: à

www.http://fr.wikipedia.org/wiki/Accord_de_Minsk
Documentez-vous au lieu d’écrire à tort et à travers ce qui vous fait plaisir. Les accords de Minsk sont le fruit d’une belle entourloupe occidentale qui a fini par conduire à la situation dramatique actuelle.
Poutine a une grosse responsabilité, mais il n’est pas le seul loin de là.

D. dit: à

Bon ça va, et alii. On ne va pas en faire un plat de spaghettis à la bolognaise, de votre accent non mis.

D. dit: à

J’ai bien écrit à la Bolognaise, avec un accent. Car il ne s’agit pas du berbe avoir.

D. dit: à

Pourquoi un h après le g dans spaghetti et non pzs un u, ça je ne saurai vous le dure.

renato dit: à

Affinons : un criminel mythomane.

D. dit: à

La langue italienne est pleine de mystères pour moi mais dans la mesure où je ne vais jamais en Italie ça n’a strictement aucune importance.

D. dit: à

Pourquoi, par exemple, truffe se dit tartuffo en italien ? Je suis incapable de vous le dire. En latin c’est tuber.

D. dit: à

En tout cas sur ma pizza à la truffe, il est écrit tartuffo. C’est une certitude.

D. dit: à

Sur l’emballage, bien sûr. Sur la puzza en elle-même il n’est rien écrit du tout, cela ba de soi mais enfin ici autant le préciser quand même, par précaution.

D. dit: à

Tout ça me donne faim. Je vais peut-être me taper une pizza, ce soir, pour faire honneur à la cuisine italienne.

D dit: à

J’aime bien la « régina » avec sauce tomate-artichauts-gruyère et harissa.

et alii dit: à

L’errance a changé de camp. Dans Histoire d’une vie, l’écrivain et survivant de la Shoah Aharon Appelfeld racontait les mois passés, quand il avait 10 ans, à marcher à travers la forêt en Ukraine pour échapper à la mort. Dans la Stupeur, c’est une catholique ukrainienne, Iréna, qui erre à la façon dont le font les héros d’Appelfeld. Elle flotte, sidérée et angoissée, témoin d’une réalité incommunicable à qui ne la voit pas ou refuse de la voir. Elle fuit de village en village. En messagère du pire, elle prévient qu’elle arrive de «l’enfer sur terre». Jamais précisément nommée, une catastrophe se déroule.
https://www.liberation.fr/culture/livres/aharon-appelfeld-la-messagere-de-lenfer-sur-terre-20220410_E3DOSPO4SVEGZBGQG4JBXWICQM/

et alii dit: à

Aharon Appelfeld naît le 16 février 1932 à Czernowitz en Bucovine (rebaptisée Tchernovtsy et située actuellement en Ukraine), dans une famille juive assimilée. De langue et de culture maternelles allemandes, il entend le yiddish de ses grands-parents et comprend le ruthène (dialecte ukrainien) ainsi que le roumain. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il connaît le ghetto et le camp, puis, resté seul, il erre pendant trois ans dans les forêts d’Ukraine, dormant à la belle étoile l’été, trouvant refuge chez les voleurs de chevaux et les prostituées durant les hivers rigoureux. Il enfouit au plus profond de lui-même son identité juive ainsi que sa langue maternelle pour s’exprimer uniquement – et très épisodiquement – en ruthène.

Aharon Appelfeld

et alii dit: à

La grande synagogue de Czernowitz aussi dénommée le Temple, est un bâtiment de style néo-mauresque, construit en 1873 à Czernowitz, alors partie de l’empire austro-hongrois, maintenant Tchernivtsi en Ukraine. La synagogue a été confisquée par le gouvernement soviétique en 1940 et incendiée par les soldats allemands et roumains en 1941.

Czernowitz, capitale du duché de Bucovine, est rattaché à la Roumanie en 1918 sous le nom de Cernăuți. Elle est prise par l’Armée rouge en juin 1940, et reprise par les Roumains alliés à l’Allemagne nazie en 1941. Elle sera libérée par les troupes soviétiques en 1944 et fera partie de la République socialiste soviétique d’Ukraine de 1947 à 1991, puis de l’Ukraine.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Grande_synagogue_de_Czernowitz_(1877-1941)

et alii dit: à

Celan est le fils unique d’une famille juive de Cernăuți, en Bucovine, région aujourd’hui située en Ukraine, mais qui durant l’entre-deux-guerres faisait partie de la Roumanie (voir la page Grande Roumanie historique).

et alii dit: à

Erwin Chargaff était un biochimiste autrichien naturalisé américain en 1940, né le 11 août 1905 à Czernowitz (à l’époque en Autriche-Hongrie, actuellement Tchernivtsi, en Ukraine) et décédé le 20 juin 2002 à New York.

et alii dit: à

La romancière française d’origine vietnamienne Linda Lê est morte lundi 9 mai à l’âge de 58 ans,

Jazzi dit: à

En italien, « ch » se prononce « que » et « gh » « gue », D.
Et le « u » se prononce « ou »
spaguetti, ainsi écrit, se prononcerai « spagouetti »…

Marie Sasseur dit: à

Linda Lê, uniquement connue dans la rubrique nécro sur la rdl… tristes contemporains qu’elle aura eus…

renato dit: à

Le h a deux fonctions :
(a) placé après c et g, et avant les voyelles i et e, indique que les consonnes représentées par les formes ch et gh sont vélaire : facchino e non faccino, ghiro e non giro, che e non ce, ghepardo, etc. ;
(b) aide à distinguer des mots qui ont des fonctions grammaticales différentes et qui, sans cet élément, seraient des homographes.

Jean Langoncet dit: à

@renato dit: à
Depuis 2019 beaucoup de choses ont changé. On se souvient qu’un jour du novembre de cette année-là, le président français déclarait à The Economist que l’Alliance atlantique était composée de pays situés dans une même région de la planète sans aucune « coordination des décisions stratégiques américaines avec ces alliés » — on a en mémoire : « En état de mort cérébrale » ! — .

Vision géostratégique pour le moins contrariée par les événements que nous connaissons. « Je peux me tromper » qu’il a dit Lavrov, après Macron … et on nous ressort Villepin de derrière les fagots pour se donner un peu d’épaisseur historique – qu’il traîne son vieux cul juqu’au bout de la table de marbre de Poutine pour le convaincre de mettre fin aux hostilités plutôt que de pérorer sur les plateaux télé
https://information.tv5monde.com/info/l-otan-en-etat-de-mort-cerebrale-juge-emmanuel-macron-331037

Jazzi dit: à

Tu as compris les explications de renato, D. ?
Moi, pas.
C’est sans doute clair et limpide !

renato dit: à

Enfin Jacques !

(b) aide à distinguer des mots qui ont des fonctions grammaticales différentes et qui, sans cet élément, seraient des homographes :
anno — ans
hanno — 3e plurielle, présent, du verbe avoir.

Pour le (a) ce n’est vraiment pas à y perdre la raison…

renato dit: à

Il est vrai, Jean Langoncet, que parmi les personne que je fréquente il y en a pas une a compris l’acharnement de votre président dans cette séquence.

renato dit: à

une a > une QUI a

Jean Langoncet dit: à

Pensez-vous que Macron tente aujourd’hui encore de justifier ses erreurs d’hier par de nouvelles postures ?

Jean Langoncet dit: à

Le chef du renseignement français a je crois été viré il y a peu. Le président est-il désormais conseillé correctement ?

Janssen J-J dit: à

Je n’ai rencontré Linda Lê (LL) qu’à l’occasion du bouquin de nancy huston sur les « profs de désespoir »…, lui consacrant un chapitre, elle contredisait sa propre thèse selon laquelle seuls les auteurs sans descendance auraient été des philosophes reconnus, les femmes maternitaires y ayant largement échappé à ce genre de consécration, selon elle… La noirceur des romans névrotiques et désespérés de Linda Lê furent sans doute une insurmontable gageure variqueuse dans le paysage machiste de la littérature. Je n’ai jamais osé la découvrir… On me dit qu’elle vient de perdre la vie à 58 ans, et j’avais toujours imaginé qu’elle « partirait » dans ces zeauxlà. Il reste maintenant à découvrir son œuvre shopenhauerienne, comme celle d’Hélène Lenoir ou d’Anne Dufourmantelle.
A vos plumes, erdélien.nes qui pourraient célébrer la mémoire de ses sombres romans désespérés quitrte à en avoir été dévastés !
Bàv,

Jean Langoncet dit: à

Des tics et des tocs en politique. Sarkozy avait tendance à presque lécher les oreilles de ses interlocuteurs, Macron a la manie de leur caresser le bras ou de leur taper sur l’épaule ; c’était frappant lors des cérémonies du 8 mai, notamment avec les hauts gradés de l’armée (il paraît qu’il tutoie Poutine)

François Esparroque dit: à

en a écritS… en a publiéS… pourquoi pas, après tout.

Janssen J-J dit: à

la chouette revêche est arrivée dans mon sommeil sans avoir été interpelée. Ou en est la vôtre, JB ? –
Mal à une molaire foutue, extraite ce jour (n° 16) ; il faudra reconstituer la moelle osseuse par une greffe l’os de fémur mélangé à mon sang… Tant qu’on n’en sera pas arrivé à ce stade, un nouvel implant ne sera pas escompable. Cela va prendre une année et coùter 1800 euros environ (12 % à la SS, et 30 % à la MGEN, le reste sera de ma poche, je trouve que c’est convenable). Poutine peut toujours manger ses pizzas en attendant, il ne fera pas long feu avant la naissance de ma dent neuve.
Bàv,

Janssen J-J dit: à

si la vie n’était pas si futile, on pourrait la prendre au sérieux, parfois.

et alii dit: à

et quand je dis que c’est fait pour eux, voilà un moment choisi:
« Malgré tout, il y a dans votre livre des scènes surprenantes, comme celle où, avec un autre stagiaire, vous mettez les mains dans un bac de WC chimiques rempli d’excréments pour y sauver un petit lézard de la noyade, dont le sort vous attendrit… »

et alii dit: à

et ce qu’en commente l’auteur(P.D.)
« Oui, mais il faut aussi préciser que ce compagnon de stage a découpé la queue d’un serpent à sonnettes qu’un instructeur venait d’abattre, pour en faire un collier pour sa fille. En tant que psychanalyste, j’avoue que la symbolique de la chose m’a laissé plutôt rêveur… »

D. dit: à

Je ne lis pas renato, jazzi. Il écrit n’importe quoi.

et alii dit: à

au fait une « bonne question » sous tend ce blog :la voici, sur philomag:
 » Écrire pour plaire ? Bon pour les « pizzaïolos de l’existence ». Declerck, lui, écrit pour combattre la mort.

renato dit: à

« Pourquoi écrivez-vous, peignez-vous, ? (etc.) »

C’était parmi les questions le plus connes des années où les engagés (politiquement) prétendaient imposer leur moralisme.

Bloom dit: à

Les Russes sont des tactiles, Langoncet. Le PR itou.
‘You arrrre one of us’, me disait un fourbe de l’ambassade de Russie en me prenant la main lors de la réception du Jour de la Russie. Il faut dire qu’eux savent ce que signifie mon blaze & tout ce qu’on peut en tirer en vue d’un kompromat…
(refrène tes commentaires, Baroz, tout sauf un pinson, le flatteur grisâtre du FSB).

Jazzi dit: à

On recherche des pizzaïolos, nombreux postes à pourvoir, salaire mensuel : 2400 euros !

Bloom dit: à

Mon vieil ami Ian K., le Plantu d’Irlande du Nord, tout l’heure au téléphone, a propos du DUP (le parti unioniste protestant, en minorité pour la première fois depuis 1O1 ans): « There is not one mistake they won’t do. »

Jazzi dit: à

« (refrène tes commentaires, Baroz, tout sauf un pinson, le flatteur grisâtre du FSB). »

Rien compris, Bloom !
Tu peux traduire ?

renato dit: à

Le défilé de Poutine : beaucoup de bruit pour rien.

renato dit: à

Un livre qui est indigne d’être lu une deuxième fois est également indigne d’être lu une première fois.

Il y a des gens qui sont toujours de l’avis du dernier livre qu’ils ont lu.

Carlo Dossi

Jean Langoncet dit: à

@renato dit: à
«… je ressors mon revolver »
https://youtu.be/l0zaebtU-CA

C’était hier l’anniversaire de Let it Be, sorti le 8 mai 1970, dernier des douze albums et marquant le split des Beatles

rose dit: à

« Je m’étais divisé en partie tout le corps. La partie mouillée, la partie qu’était saoule, la partie du bras qu’était atroce, la partie de l’oreille qu’était abominable, la partie de l’amitié pour l’Anglais qu’était bien consolante, la partie du genou qui s’en barrait comme au hasard, la partie du passé déjà qui cherchait, je m’en souviens bien, à s’accrocher au présent et qui pouvait plus – et puis alors l’avenir qui me faisait plus peur que tout le reste, enfin une drôle de partie qui voulait par-dessus les autres me raconter une histoire ».

closer, merci, ce passage est tellement génial !!!

rose dit: à

« Je m’étais divisé en parties tout le corps. La partie mouillée, la partie qu’était saoule, la partie du bras qu’était atroce, la partie de l’oreille qu’était abominable, la partie de l’amitié pour l’Anglais qu’était bien consolante, la partie du genou qui s’en barrait comme au hasard, la partie du passé déjà qui cherchait, je m’en souviens bien, à s’accrocher au présent et qui pouvait plus – et puis alors l’avenir qui me faisait plus peur que tout le reste, enfin une drôle de partie qui voulait par-dessus les autres me raconter une histoire ».

rose dit: à

Premier parties au pluriel closer.

Bloom dit: à

OK, Baroz.
Gay comme un pinson, le tovarich de l’ambassadeskaïa ne l’était guère. Raallaalaah…

rose dit: à

C’est tellement bon !
« Elle me tâte le roméo. »
En minuscule Roméo, je kiffe grave et l’éclat de rire après :
 » Fais un effort Ferdinand, t’es dans la circonstance exceptionnelle. »

Mais comme c’est bon !

Bloom dit: à

@Let It Be
+ Exile on Main Street
Sans modération.
J’ai quelque part une cassette pirate du moment où Macca présente aux autres l’ébauche de ce qui allait devenir le morceau Let It Be – méconnaissable-reconnaissable.
Perso, version avec guru-gee Harrison & sa Les Paul supérieure à celle avec Billy Preston & son orgue Hammond.

closer dit: à

Rose, j’ai copié/collé la citation à partir de l’article mis en lien. Je suis bien d’accord avec vous que « parties » devrait être au pluriel. Erreur de qui ?

Vous n’êtes pas au bout de vos surprises.

Marie Sasseur dit: à

La citation copiée collée est p. 31. Soit dans les 15 premières pages ( les seules à sauver) du texte lui-même, et où Ferdinand sort du chaos, après le backdraft, ayant perdu son régiment…
Merci de référencer vos cc.

La faute d’accord n’est pas dans le texte.

J’en profite pour rectifier : lazaret dans ce texte de Celine vaut pour des sortes de mouroirs.

Marie Sasseur dit: à

Au fait, plutôt que de colporter comme des ânes en batterie, que les infirmières en 14, étaient des bêtes lubriques comme l’Espinasse, interessez plutôt de savoir quelles étaient les enquêtes menées auprès des blessés et systématiques.
Et pourquoi l’Espinasse protège Ferdinand.

On lit de furieux délires n’empêche, a croire que certains lisent du Loulou Celine Dion…

Marie Sasseur dit: à

C’est tellement bon…

Que c’est bon
D’être une demoiselle

Et si on le demande ce que je fais tout le jour…
Je fleur-te.

Bonne nuit !

« Le choc des tyrans » sur Fr3…pour changer…

rose dit: à

Et alii
Ds le texte c’est au pluriel, ai vérifié.

Patrice Charoulet dit: à

Mitterrand avait eu en 1994 avec Elkabbach un entretien extraordinaire diffusé sur la chaîne LCP, la chaîne parlementaire, ce dimanche de 21 h à 22 h30, dans Rembob’INA, l’émission présentée par Patrick Cohen.
https://www.programme-tv.net/programme/culture-infos/r1549444126-rembobina/22161441-rembobina/
Cet entretien vaut le détour. Mitterrand, très malade (il avait eu deux opérations pour un cancer) a fait un étonnant plaidoyer pro domo. Il était la cible d’attaques nombreuses . Très près de la mort (Praud n’a pas craint de parler de  » le très grand avocat Mitterrand s’est battu avec une incroyable énergie pour tenter d’embellir son image.
C’est à regarder, si l’on est intéressé par la politique et l’éloquence. Chacun dira s’il a été convaincu ou non. Mais chapeau, l’artiste !

renato dit: à

« Il écrit n’importe quoi. »

Cela dit par un qui nous arrose de prévisions absurdes et pense envahir la Suisse !

rose dit: à

Grand merci à Jean Pierre Thibaudat pour avoir couvé si précieusement ce trésor !
Grand merci à vous tous pour vos commentaires si précieux !

Grand moment de lecture jouissive.
Deux magnifiques portraits de femmes L’Espinasse et Angèle et des tribulations inouïes de Ferdinand, qui nous rapprochent à la fin du roman (?) des Onze mille verges de Guillaume Apollinaire, lui aussi poilu en 14.
L’intimement lié entre le sexe et la mort dans l’étalage le plus cru et de l’horreur de la guerre et de la complexité humaine.

JC..... dit: à

ATTENTION, DANGER !

« L’ancien pompier a-t-il étouffé avec une madeleine la nonagénaire dont il avait acheté la maison en viager?

Une madeleine comme arme du crime ?

Un ancien pompier de Paris âgé de 63 ans comparaît devant les assises, de mercredi à vendredi à Tours, pour l’assassinat d’une nonagénaire dont il possédait la maison en viager. » (Var Matin)

LIRE PROUST TUE !

JC..... dit: à

MARDI 10 MAI 2022, 6h23, 16°, très beau temps ensoleillé

Damien dit: à

Il me semble que « Guerre » est un vrai roman antimilitariste, une condamnation sans appel de la violence. Et donc — peut-être — un roman pacifiste, comme en ont écrit, après guerre, tant d’écrivains français. Et à raison. Car aujourd’hui tout le monde serait d’accord : 14-18 a été une abominable et inutile boucherie.

Maintenant, on peut se demander quelle est la valeur littéraire de « Guerre ». Je serais plutôt de l’avis de Paul Edel, du moins pour ce que j’ai compris de son commentaire, auquel je souscris. Le texte de Céline est âpre, ardu, violent, il ne laisse pas indifférent. Il fait se révolter le lecteur — ce qui, en 2022, est un exploit. Céline était un provocateur, mais ici sa provocation rejoint notre sensiblité actuelle, jusque dans ce « mal-écrire » qu’il affecte, avec l’argot sous lequel, cependant, perce La Bruyère ou Zola, et la musqiue de Lully. Céline aimait Zola, le beau style populaire, « le grand style » de l’époque, comme disait l’autre. Dans « Guerre », nous avons cet impact formidable d’un style efficace, qui remue en tout cas le lecteur que je suis, allergique aux proses trop lisses des écrivains-journalistes moraleux. La morale de Céline est simple, elle s’incarne dans son style sans affectation pour mettre en plein dans le mille. Les consommateurs ne s’y trompent pas, qui achètent ce livre en masse. Hier, dans ma librairie, tous les exemplaires avaient déjà été vendus.

« Guerre », coïncidence exemplaire, paraît alors que ça pète en Ukraine. On ne peut lire ce livre sans penser à nos frères et soeurs ukrainiens qui souffrent sous les bombes des barbares russes, là aussi dans une guerre aussi absurde que 14-18. Un même message de compassion, par-delà le temps, est adressé à l’Ukraine martyrisée, plus jamais ça ! Des écrivains ukrainiens vont lire « Guerre », et cela les inspirera et les motivera pour écrire ce qu’ils ont vu et subi. Merci Céline !

Chère Sasseur, je ne vous ai sans doute pas convaincue complètement, mais admettez que je n’ai pas entièrement tort !

Bonne journée de paix à tous !

Marie Sasseur dit: à

Cher Damien, il me reste peu de temps pour vous dire qu’il ne s’agit pas de persuader.
Accordons nous sur deux points
La premiere « séquence « , 15 pages environ sur 125 à peu près que compte ce texte « guerre » , est a fort potentiel litteraire. Un effet de sidération est rendu par un essai langage chaotique et halluciné, pas tout à faut abouti, mais il y a de l’idée.

Ce texte en son ensemble, peut être lu comme un récit antimilitariste. Mais je récuse a la fois le terme de non-violent et pacifiste.

Et constater un échec Damien. Le mien.
Il est pratiquement impossible de lire ce texte en étant  » vierge de partout « , concernant la connaissance que l’on a de son auteur. Et dans ce brouillon non retouché, moins que dans tout autre texte, on ne peut se faire enfumer par des  » autorisés  » qui veulent séparer l’homme de ses oeuvres.

Bonne journée !

Marie Sasseur dit: à

Ce qui revient, Damien, à reconnaitre, et paradoxalement, une certaine sincérité au racontage de cezigue.

rose dit: à

« Guerre », coïncidence exemplaire, paraît alors que ça pète en Ukraine. On ne peut lire ce livre sans penser à nos frères et soeurs ukrainiens qui souffrent sous les bombes des barbares russes, là aussi dans une guerre aussi absurde que 14-18. Un même message

Ce bout là, chui d’accord. Lire te livre en ayant en tête la guerre en Ukraine. Plus jamais ça.

renato dit: à

La Marilyn de Warhol vendue 195 millions de $.

rose dit: à

Autant Angèle est bandatoire, autant ce texte est hallucinatoire.
Toute la lecture, me suis pensé dans onze ans, l’écriture, ça fera cent ans. La guerre, elle, il y a 8 ans cela a fait cent ans.

closer dit: à

Drôle d’idée de la part de Passou de publier un billet sur quelqu’un qui n’intéresse personne et n’a rien à voir avec la littérature, la veille de la sortie d’un grand livre qui passionne tout le monde!

Damien dit: à

Chère Sasseur, je comprends votre réserve, qui concerne l’homme Céline, et je la partage avec vous, bien sûr. Vous notez néanmoins une réelle « sincérité » dans le témoignage romancé de « Guerre ». C’est cette sincérité qui m’a touché, mais je n’oublie pas quel pauvre être humain a été Céline, notamment dans l’immédiat avant-guerre. Je partage le mépris qu’avait de lui Jünger, dans son Journal, quand Céline expliquait par exemple, dans les dîners en ville, qu’il fallait faire appel aux bolchos et à leurs méthodes radicales pour nettoyer efficacement le quartier des juifs. Il faut se souvenir de ce Céline-là, criminel notoire — mais, à la lecture de « Guerre », je me suis laissé entraîner par le génie de l’auteur, je dois admettre. Eternelle question éthique de l’artiste qui a ses faiblesses : faut-il admirer seulement l’oeuvre, ou condamner le tout ? C’est d’ailleurs pourquoi je suis personnellement favorable à ce que Gallimard republie les pamphlets avant qu’ils ne tombent dans le domaine public, avec une préface de Passou ou de Me Klarsfeld, et un appareil de notes ad hoc (comme on a fait pour « Mein Kampf »). Mieux vaut prévenir que guérir. Mais surtout que l’on puisse continuer à se délecter des romans ! C’est le principal — et à en discuter, à en débattre savamment ensemble !

Jazzi dit: à

« Drôle d’idée de la part de Passou de publier un billet sur quelqu’un qui n’intéresse personne et n’a rien à voir avec la littérature, la veille de la sortie d’un grand livre qui passionne tout le monde ! »

C’est l’art d’être là où l’on ne vous attend pas, closer !
Tu dis exactement ce que je disais en ouverture des commentaires.
Après tout, comme dirait le boug (qui a disparu ?), c’est son droit à Passou.
Et le notre de lui faire connaitre notre mécontentement…

Jazzi dit: à

« Guillaume Apollinaire, lui aussi poilu en 14. » (rose)

La plupart des plus grands auteurs de la première partie du siècle dernier, à l’exception de Proust, ont participé à la Grande Guerre : Aragon, André Breton, Giono…
Mais aucun, semble t-il, n’en avait parlé comme Céline !

pourmapar dit: à

La Marilyn de Warhol vendue 195 millions de $.

On s’en fout des effets de manche du marché de l’art!

De multiples peintres contemporains et bien vivants à acheter dans les galeries privées.

pourmapar dit: à

De multiples peintres contemporains et bien vivants à acheter dans les galeries privées.

Et je ne m’en prive pas!

Phil dit: à

faire connaitre notre mécontentement

Céline pensait pareil, trop d’embusqués en quatorze, des littérateurs affectés aux transmissions et des médecins affectés à rien du tout. Il a fait des statistiques, comme la Greta avec ses nuages pourris, les deux ont dû se connaître chez les danois, tout ça dans le virtuel, à vos pilpouls que dit le prestigieux passou

Damien dit: à

Encore une remarque : un écrivain doit aborder dans son oeuvre sa « part d’ombre », pour être complet et n’avoir rien laissé de côté. Si l’on est écrivain pour mentir, ce n’est pas la peine. La sincérité doit primer, tel est le fondement éthique du métier. C’est l’opposition entre Céline ou Romain Gary avec un Philippe Le Guillou, par exemple, je dis ce nom au hasard. Jamais celui-ci n’écrira un livre intitulé « Ma part d’ombre », ou « Au-delà de cette limite votre ticket n’est plus valable », ou encore « Guignol’ band » ou « Mort à crédit ». Rien que ces titres sont significatifs de la différence. Céline, lui, est allé jusqu’au bout. Reconnaissons-lui au moins cela.

et alii dit: à

assez de « c’est notre droit » qui en a rédigé les clauses, les statuts de « ce droit » ou ces droits?et ces interdits?

et alii dit: à

EST-CE QU’IL Y A AUSSI DES DEVOIRS? POUR QUI?

renato dit: à

« Shot Sage Blue Marilyn »

L’œuvre a été achetée par Larry Gagosian. Or, on peut se demander pourquoi, et éventuellement pour qui, ce galeriste a dépensé cette somme pour une sérigraphie reproduite en 5 exemplaires.

L’intérêt suscité par cette Marilyn est seulement du au fait que Dorothy Podber a tiré une balle à travers une pile de sérigraphies Marilyn en devenant ainsi coproductrice de l’œuvre ? ou la question de la reproduction de l’œuvre il y est pour quelque chose ?

Par ailleurs, j’avais mis un link non sans utilité.

Pour le reste, qu’un quelconque pseudo s’en foute n’est pas un fait pertinent relativement à l’’histoire de l’art ni au commerce de l’art.

et alii dit: à

Ce portrait était une des rares oeuvres peintes de Warhol encore en mains propres et non dans un musée. Elle faisait partie de la collection mise en vente par la fondation zurichoise Thomas et Doris Ammann, du nom du marchand d’art et collectionneur suisse Thomas Ammann, un ami de Warhol décédé du sida en 1993, et de sa sœur Doris qui lui a succédé à la tête de la galerie zurichoise et qui est morte l’an dernier. Trente-cinq oeuvras de leur collection étaient en vente à New York, Tous les produits de la vente iront à leur fondation qui se consacre « à l’amélioration de la vie des enfants » via la santé et l’éducation, selon Christie’s.
https://www.lalibre.be/culture/arts/2022/05/10/un-portrait-de-marilyn-monroe-par-warhol-vendu-aux-encheres-195-millions-de-dollars-un-record-QTV3J4XKQBEZLEBUY6DZ5KBZLA/

et alii dit: à

à propos de pythie (billet) et des droits et devoirs, j’ai lu ce qu’en dit le site LOXIAS

Jazzi dit: à

« EST-CE QU’IL Y A AUSSI DES DEVOIRS? POUR QUI? »

A la question 1, Oui.
A la question 2, pour vous aussi et alii, notamment celui de ne pas emmerder le lecteur de la RDL avec des liens tonitruants, mais c’est néanmoins votre droât, comme dirait le boug !

Jazzi dit: à

« à propos de pythie (billet) et des droits et devoirs, j’ai lu ce qu’en dit le site LOXIAS »

Passionnant et primordial pour nous de le savoir !

et alii dit: à

?LES CONTRIBUTEURS -TRICES ONT AUSSI LE DROIT DE NE PAS S’ENTR INVENTER des biographies tapageuses en people et « informateurs » dopés aux clichés -en -micro-ethnicités

Jazzi dit: à

Le surréalisme fut une conséquence de la Grande Guerre, sur le plan littéraire et artistique.
Le communisme et le pacifisme aussi, sur le plan politique et idéologique.

et alii dit: à

le mot surréalisme est une « création » d’apollinaire(si mon souvenir est exact)

et alii dit: à

Apollinaire (avec une majuscule)

MC dit: à

Philippe le Guillou écrivant sa part d’ombre, il y en aurait des tomes…Mieux vaut pour lui se cantonner dans un romantisme échevelé qui n’intéresse personne !

et alii dit: à

sur « le monde »
C’est Thérèse, l’héroïne des Mamelles de Tirésias. Une sacrée femme : elle a décidé que cela suffisait, qu’elle n’obéirait plus à son mari et vivrait sa vie, en s’autorisant tout ce qu’interdit sa condition – faire la guerre, être artiste, avocate, sénatrice, ministre, médecin, mathématicienne, philosophe, chimiste… La liste de Thérèse est longue, et son premier désir, très clair : ne plus faire d’enfants. Son mari n’en revient pas. Il ne trouve qu’une chose à lui répondre : « Donne-moi du lard, je te dis, donne-moi du lard. » Las ! Thérèse fait éclater ses mamelles, et se retrouve aussi plate qu’une morue. La barbe lui pousse, une moustache frise son visage : la voilà devenue homme, étalon, taureau. Beau gars.
j’ai vu une mise en scène où on faisait éclater des ballons (en guise « mamelles)-ce n’était pas dans une backroom

closer dit: à

La tactique de Passou est claire: laissez tous les critiques et les commentateurs s’exprimer sur « Guerre », pour ensuite faire une synthèse magistrale qui clouera le bec à tout le monde.

C’est la tactique de Fontenoy (« tirez les premiers »…).

Quel stratège médiatique !

et alii dit: à

mon souvenir me ramènant aussi des lignes de W.Benjamin sur le surréalisme (et APOLLINAIRE)vous vous débrouillerez avec cet article en lien
Walter Benjamin et le surréalisme
Les noces chimiques de deux matérialismes
https://journals.openedition.org/am/123

renato dit: à

Friedrich Dürrenmatt

La mort de la Pythie (Das Sterben der Pythia)

La Pythie trouve insupportable la crédulité de ses contemporains. Pour se venger d’eux, et pour s’amuser dans leur dos, elle prononce les oracles imaginatifs et improbables. Elle prophétise donc à un jeune homme boiteux qu’il tuera son propre père et couchera ensuite avec sa mère. Ce n’est qu’une blague cruelle, une prophétie irréalisable ; pourtant, pour Œdipe, ses paroles deviennent réalité.
Mourante, la Pythie doit pactiser avec les esprits d’Œdipe et des siens, qui lui rendent visite dans sa grotte humide et en mêlant doutes, contradictions et demie-vérités, lui racontent leur propre version de la tragédie.

et alii dit: à

un historien- dont je regrette de taire le nom(a cause de son importance pour moi (je ne fus pas son élève)me dédicaça un de ses livres en écrivant « sourcière »; il y en a qui lurent « sorcière », ce qui m’eut tout autant touchée

renato dit: à

« Pour comprendre comment Dada est né, il faut imaginer, d’une part, l’état d’esprit d’un groupe de jeunes gens dans la prison qu’était la Suisse au moment de la Première Guerre mondiale et, d’autre part, le niveau intellectuel de l’art et de la littérature à cette époque. Bien sûr, la guerre devait se terminer et nous en verrons davantage plus tard. Tout cela est tombé dans ce semi-oubli que l’habitude appelle l’histoire. Mais vers 1916-1917, la guerre semblait ne jamais vouloir se terminer. De plus, à distance, pour moi et mes amis, elle prenait des proportions déformées par une perspective trop large. D’où le dégoût et la révolte. Nous étions résolument contre la guerre, sans pour autant tomber dans les plis faciles du pacifisme utopique. Nous savions que la guerre ne pouvait être supprimée qu’en éradiquant ses racines. L’impatience de vivre était grande, le dégoût s’appliquait à toutes les formes de la civilisation dite moderne, à ses fondements mêmes, à la logique, au langage, et la révolte prenait des formes où le grotesque et l’absurde dépassaient de loin les valeurs esthétiques. Il ne faut pas oublier qu’en littérature un sentimentalisme envahissant masquait l’humain et que le mauvais goût avec des prétentions à l’élévation campait dans tous les secteurs de l’art, caractérisant la force de la bourgeoisie dans tout ce qu’elle avait de plus odieux… ».
Tristan Tzara

renato dit: à

Le Congrès international pour la détermination des directives et la défense de l’esprit moderne (1922), ce fut la première tentative de limiter la liberté aux artistes du XXe siècle.

JC..... dit: à

UNION DE LA GAUCHE GAUCHE

LFI, La France Insoumise ? Les gauchistes inconséquents
PS. Le Parti Socialiste ? Les gauchistes incompétents
EELV. Europe Ecologie les Verts ? Les gauchistes amusants

On a l’opposition politique que l’on mérite, qui est au niveau de la Majorité en Marche… vers l’EHPAD de Centre Droit !

Jazzi dit: à

« La tactique de Passou est claire »

Tu ne prêtes qu’aux riches, closer ?

Moi, avec « surréalisme, pacifisme et communisme », je relance le débat (faut dire qu’il y a matière ici !) que, et alii, plombe, généralement…

Jazzi dit: à

Quand je dis qu’il y a matière, je pense à « Guerre », car s’agissant de la pythie grecque en Jeanne d’Arc, tout le monde s’en tape !

lmd dit: à

Sur l’articulation des différents mouvements, cubisme, orphisme, surréalisme, dada, voir le récente livre de Bernard Marcadet — Francis Picabia, rastaquouère. Picabia fut lui-même au centre de cette articulation et fut un antimilitariste déclaré et égoiste : il s’est débrouillé pour ne pas tremper dans le crime de la guerre de 14.

renato dit: à

Les romans de WWI, je me souviens : Á l’ouest rien de nouveau ;
L’Adieu aux armes ; Orages d’acier ; Force-Bonté ; Le Diable au corps ; Mourir à Verdun ; Ceux de 14 ; La main coupée ; Les Hommes contre…

renato dit: à

Giuseppe Ungaretti affirma n’être devenu poète qu’à travers les tranchées et compose de véritables journaux de guerre poétiques avec ses deux premiers recueils de textes « Il porto sepolto » et « Allegria di naufragi ».

Bloom dit: à

La Peur, de Gabriel Chevalier, renato, celui qui m’a le plus marqué.

Comme m’ont profondément ému les War Poets britanniques et irlandais: Owen, Brooke, Sasssoon, Rosenberg, Thomas,Ledwige…

Et bien plus tard, tous les romans anglais ,américains, irlandais ou canadiens comme The Ghost Road & « Regeneration » de Pat Barker, Birdsong de Sebastian Faulks, Johnny Got His Gun de Dazlton Trumbo, A Long Long Way, de Sebastian Barry, Three Day Road, de Joseph Boyden.
Les Champs d’honneur, du grand Jean Rouaud (l’attaque au gaz moutarde, inoubliable).

et alii dit: à

ici, on n’a pas la castalie, mais tout le monde sait qui s’adonne au chimsex pour faire la castafiore

Jazzi dit: à

A propos des écrivains qui ont écrit sur la Première Guerre mondiale, ne faudrait-il pas distinguer ceux qui l’ont vécue de ceux qui l’ont imaginée, Bloom ?

Jazzi dit: à

« ici, on n’a pas la castalie, mais tout le monde sait qui s’adonne au chimsex pour faire la castafiore »

Est-ce que ce genre de bassesse est typiquement féminin ?

et alii dit: à

pas trop tard pour vous souhaiter
bon a PYTHIE

et alii dit: à

ON sait déjà que les typiquement misogynes courent voir leurs victimes comme CLOPINE jusque dans leurs refuges c’est à ça qu’on reconnait un misogyne qui n’est pas arrivé à ses fins avec ses cibles!

pourmapar dit: à

le récente livre de Bernard Marcadet

Marcadé, lmd!

D. dit: à

Des Français disent qu’en Inde la nuit on ne descend pas sous 36• C.
Et moi je leur réponds : pourquoi êtes-vous donc là-bas ?

pourmapar dit: à

un quelconque pseudo s’en foute n’est pas un fait pertinent relativement à l’’histoire de l’art ni au commerce de l’art.

Mais quelle histoire de l’art sacré péteux de renateau!
Et le commerce de l’art, parlons-en depuis Kolmar et les images douceâtres de l’expert autoproclamé.
Quelle plaisanterie.

pourmapar dit: à

Renato est un pet pertinent, ça tout le monde le sait…

et alii dit: à

rénato s’en fout parce qu’il a ,lui aussi ,un trépied photo,et n’a pas besoin de dépouiller une pythonisse
d’occas

et alii dit: à

au fait
Python (prononcé /pi.tɔ̃/) est un langage de programmation

Bloom dit: à

Bien sûr Baroz, mais il ne faut pas compter sur Céline pour nous parler des Indiens Cree tireurs d’élite de l’armée canadienne comme le fait Joseph Boyden qui s’est inspiré de l’expérience de guerre de son grand-père. Sebastian Barry aussi, un grand-père qui tira sur les rebelles irlandais…
Nombre d’acteurs de l’histoire qui ont pu léguer leur vécu à d’autres qui en ont fait de la littérature.
La fin du Dernier des justes n’est pas moins bouleversante que le Si c’est un homme, de Primo Lévi. André a témoigné pour Uszer, Louise et Bernard Szwarcbart, assassinés à Auschwitz.

et alii dit: à

n’oubliez pas ,bloom, qu’on peut ne pas vouloir « léguer son vécu » sur internet, sur un site comme la RDL

et alii dit: à

EXTRAIT CITE sur pile face sollers:
« À tant d’années passées le souvenir des choses, bien précisément, c’est un effort. Ce que les gens ont dit c’est presque tourné des mensonges. Faut se méfier. C’est putain le passé, ça fond dans la rêvasserie. Il prend des petites mélodies en route qu’on lui demandait pas. Il vous revient tout maquillé de pleurs et de repentirs en vadrouillant. C’est pas sérieux. Faut demander alors du vif secours à la bite, tout de suite, pour s’y retrouver. Seul moyen, du moyen d’homme. Bander un coup féroce mais ne pas céder à la branlette. Non. Toute la force remonte au cerveau, comme on dit. Un coup de puritain, mais vite. Il est baisé le passé, il se rend, un instant, avec toutes ses couleurs, ses noirs, ses clairs, les gestes mêmes précis des gens, du souvenir tout surpris. C’est un saligaud, toujours saoul d’oubli le passé, un vrai sournois qu’a vomi sur toutes vos vieilles affaires, rangées déjà, empilées c’est-à-dire, dégueulasses, tout au bout râleux des jours, dans votre cercueil à vous­ même, mort hypocrite. Mais après tout c’est mon affaire, me direz-vous. Voilà dans la réalité comment les choses se sont arrangées, ou plutôt défaites, une fois qu’on m’a ranimé, que j’ai rejoint l’hôpital. (p. 117).

D. dit: à

Je me ferais bien des macaronis qu gratin, moi.

rose dit: à

Marcadet macharel

rose dit: à

closer dit: à
La tactique de Passou est claire: laissez tous les critiques et les commentateurs s’exprimer sur « Guerre », pour ensuite faire une synthèse magistrale qui clouera le bec à tout le monde.

C’est la tactique de Fontenoy (« tirez les premiers »…).

Quel stratège médiatique !
D’accord.
Avantage collatéral une espèce d’indépendance face à la maison mère.

pourmapar dit: à

Renato est un pet pertinent

Un peu, sacré correcteur! 🙂

lmd dit: à

pourmapar, le fait que vous m’ayez corrigé sur l’orthographe de Marcadé m’a fait lire plus attentivement votre «un quelconque pseudo s’en foute n’est pas un fait pertinent relativement à l’’histoire de l’art ni au commerce de l’art»…

Paul Edel dit: à

Dans Le grand troupeau Giono raconte dpn horreur devant cette boucherie et devient pacifiste militant

D. dit: à

Un petit peu pertinent mais pas souvent.

D. dit: à

Comparé à moi

Jazzi dit: à

Tu veux dite toi, pas du tout pertinent mais souvent, D. ?

et alii dit: à

barroseur,
j’ai déjà des journalistes dans « ma famille »trouvez vous un autre terrarium!
je connais déjà des homosexuels, poètes publiés et profs;je ne fais pas la collection

Jazzi dit: à

dire…

Jazzi dit: à

Et moi, j’ai même des amis juifs, et alii !

D. dit: à

Jazzi, je respecte la liberté individuelle entre inhumation et crémation mais j’ai toujours rappelé que la crémation n’était pas encouragée dans les religions judéo-chrétiennes, voire interdite dans certains cas.
J’ai toujours refusé de participer aux temps de crémation y compris pour certains de mes proches baptisés ou juifs -qui pour une raison que je ne m’explique pas ont choisi cette pratique-, afin de marquer ma désapprobation.
Par contre j’ai fait le déplacement et assisté au dépôt ou à la dispersion des cendres.

et alii dit: à

jazzi, grand bien vous fasse; je m’en fiche!

Jazzi dit: à

Faut-il voir un symbole dans cette entrée en calèche de Régine au crématorium du Père-Lachaise ?
Enfant de Belleville, la petite Regina Zylberberg dut la vie sauve en se planquant à la campagne durant l’Occupation allemande…

D. dit: à

Du point de vue ésotérique, la crémation choisie est un acte grave et lourd de conséquences dans l’au-delà. Ce n’est pas pour rien que les religions judéo-chrétiennes ne l’encouragent pas ou l’interdisent. Je n’entrerai pas dans les détails que vous ne seriez pas à même de comprendre.

D. dit: à

Non Jazzi, je veux dire que mes gros pets sont pertinents.

et alii dit: à

vous pouvez relire des lignes à propos de l’incinération de Blanchot (il y a surement des liens)

D. dit: à

Il faut savoir que la religion primitive asiatique imposait l’inhumation. La crémation fut introduite beaucoup plus tardivement par le védisme mais aussi par le bouddhisme puis se sont répandus en Asie.

et alii dit: à

et pui, j’en mets:
« Il est significatif que ce soit dans son analyse de l’incinération, et non pas de l’inhumation, que Derrida introduit deux thématiques essentielles pour lui : le deuil comme essence de l’expérience de l’autre comme autre; et dès lors qu’il n’y a plus de monde, le devoir de porter l’autre en s’adressant à lui, en le tutoyant, selon la formule issue de Paul Celan, Ich muss dich tragen. Puisqu’il n’y a plus de trace physique de l’autre, c’est à moi de le porter dans mon corps. Dans la séance suivante du même séminaire, à propos de la mort de Maurice Blanchot (qui avait demandé à être incinéré), Derrida écrit : « Le posthume devient l’élément même, il se mêle partout à l’air que nous respirons » (p255). L’air que nous respirons, c’est celui que les morts – ceux que nous portons en nous et les autres – ont déjà respiré. Deux fois (pages 236 et 255), il associe l’incinération aux fours crématoires. Avant de citer Paul Celan dans Aschenglorie à la suite de Blanchot, il insiste. « Quant à l’incinération, donc, et aux cendres qui, désormais, dans l’histoire moderne et ineffaçable de l’humanité, ne peuvent plus ne pas métonymiser, dans la conscience et l’inconscient de chacun, les fours crématoires, n’oublions rien ». Chaque fois que « je posthume comme je respire », je partage l’air avec celui des morts et des assassinés. »

renato dit: à

Et 8. Mort d’Alexander Subbotin, cadre supérieur de Lukoil. Le rapport de la Tass sonne comme de la fiction : la veille de la mort AS se serait rendu chez un chaman, qu’il fréquentait régulièrement, « dans un état d’intoxication grave à l’alcool et aux drogues ».

D. dit: à

Oui on peut y réfléchir de cette façon.
Mais c’est sans relation avec l’ésotérisme. Disons que ça pose des questions, qui ne sont pas les principales (pour ne pas dire pas les bonnes) et ça apporte des réponses à des questions non principales (pour ne pas dire pas les bonnes).

et alii dit: à

le coup du crapaud surtout,renato
un chaman et sa femme ont reçu l’ancien directeur pétrolier de haut rang pour un “traitement contre la gueule de bois” après une consommation excessive d’alcool, selon la chaîne populaire russe Telegram “Mash”. Dans leur appartement au nord de Moscou, le couple de chamans a coupé la peau du patient et a fait couler du poison de crapaud dans les plaies. Après d’autres étapes de traitement telles que l’incantation des esprits, le sacrifice d’animaux et un bain dans le sang du coq, Subbotin “s’est soudainement senti mal à l’aise”. Au lieu d’appeler une ambulance, les chamans ont déposé le milliardaire au sous-sol, où ils l’ont retrouvé mort peu de temps après. Maintenant, la police enquête.

Jazzi dit: à

Chez nous, c’est le contraire, D.
Nos ancêtres, Celtes ou Romains, pratiquaient de préférence la crémation…

Jazzi dit: à

« Et 8. Mort d’Alexander Subbotin »

Un cancer généralisé dénommé Poutine, renato.

Jazzi dit: à

Mon livre sur les cimetières parisiens pose d’emblée la question de l’inhumation ou de la crémation, D.

et alii dit: à

Bolibongo dit: DADA
proposez des textes sur l’incinération :je serais ravie de les lire;
bonne suite

et alii dit: à

bongo, je veux dire des textes avec des résonances aussi « pertinentes » que celui des lignes que j’ai envoyées;

et alii dit: à

l’inventeur du jeu des petits chevaux est TRISTAN BERNARD,paraitil ;

et alii dit: à

T.Bernard a dit:
: « Je n’ai jamais aimé apprendre l’histoire mais cet embêtement n’est rien auprès de l’obligation de la vivre10. »

et alii dit: à

je ne vois pas en quoi Barosseur est si pertinent en matiere de fours crematoires ;
et pour les petits fours, je n’en mangerai jamais avec lui

et alii dit: à

Alors que le nouveau Bob Dylan Center ouvre ses portes à Tulsa

Jazzi dit: à

Tristan Bernard, réfugié à Cannes au début de la guerre, ainsi que de nombreux Juifs, proposait d’orthographier la ville Khan…

« Tristan Bernard (1866-1947), nom de plume de Paul Bernard, est un romancier et auteur dramatique français. [Une rue de Cannes porte son nom à la pointe Croisette depuis 1952]

Il débarque à Cannes le 7 août 1940 avec son épouse à l’hôtel Windsor. Il se consacre à la création de mots croisés et à une pièce en 3 actes « Passions tropicales ». D’origine juive, il ne croit pourtant pas courir de danger. Tous ses amis le pressent de regagner au plus vite l’Amérique… Jusqu’au jour où la Gestapo débarque à l’hôtel et l’emmène à Nice au Centre d’Internement pour les juifs raflés dans la région. Il fait partie du convoi pour Drancy le 4 octobre 1943. Grâce à l’intervention de Sacha Guitry et d’Arletty, il sera sauvé.

Son petit-fils n’aura pas cette chance. Meurtri, il décède des suites de son internement en 1947 à Paris. »

Janssen J-J dit: à

@ The Climate Book se veut un guide global de l’interconnection (sic) des crises écologique, économique, morale liées au climat.
Je l’attends avec impatience pour l’automne, non comme une menace mais comme une révélation.
« Guerre » et « Londres » ne m’intéressent aucunement, en attendant la mort en été.

et alii dit: à

T.Bernard : toujours plus d’actualité :son humour:
« « Il vaut mieux ne pas réfléchir du tout que de ne pas réfléchir assez. »
« Un jour on verra surgir à l’horizon des menaces de paix. Or nous ne sommes pas prêts. » (Le Poil civil, 1915).

et alii dit: à

Certaines formations géologiques du sous-sol recèlent naturellement des aquifères dont les eaux (et/ou la vapeur selon les conditions de température et de pression) sont le vecteur de l’énergie thermique. La géothermie très basse énergie exploite des réservoirs situés à moins de 100 mètres et dont les eaux ont une température inférieure à 30 °C. On l’utilise pour le chauffage et/ou la climatisation, via une pompe à chaleur. La géothermie basse énergie s’appuie, elle, sur des aquifères à des températures comprises entre 30 et 100 °C. On l’exploite dans des réseaux de chaleur pour le chauffage urbain ou dans le cadre de procédés industriels, par exemple. La géothermie moyenne énergie et haute énergie (jusqu’à 250 °C) est utilisée pour produire de l’électricité, au moyen de turbines.

Un projet de révision de la directive européenne ENR de 2009 prévoit d’ailleurs qu’au moins 27 % de la production d’électricité de l’UE provienne d’énergies renouvelables d’ici 2030… Concernant plus spécifiquement la géothermie, les objectifs de la France sont de produire 850 ktep (kilotonne équivalent pétrole) en géothermie très basse énergie, 500 ktep en géothermie basse et moyenne énergie et 80 MW en géothermie haute énergie. Car la géothermie est la seule source d’énergie renouvelable qui s’adresse aux deux grandes filières énergétiques : production d’électricité et production de chaleur.

et alii dit: à

Les ruptures brutales de lacs glaciaires, comme ici au Pakistan suite à la vague de chaleur, comptent parmi les impacts les plus dévastateurs du changement climatique.

Jazzi dit: à

Avec moi, vous en apprenez plus que sur wiki, et alii !

et alii dit: à

monsieur Barozzi
je me garde bien d’écrire ici ce que vous pourriez -ou ne pourriez pas, eu égard à vos prétentions-apprendre avec moi;

Bloom dit: à

Si Tristan Bernard fut sauvé, Max Jacob ne le fut pas.
Au camp de Drancy, lorsqu’on lui demanda ce dont il avait besoin, Tristan Bernard répondit:  » Un cache-nez ».

et alii dit: à

monsieur jazzi est comme mon ex marchand de pommes de terre qui portait sa livraison chez mireille darc !
(mireille, pas jeanne)

pourmapar dit: à

le fait que vous m’ayez corrigé sur l’orthographe de Marcadé

Comme j’ai lu et apprécié hautement son livre sur Picabia ( peintre fabuleux) et que je lui ai fait savoir directement, le traiter de Marcadet comme un quelconque muscadet, m’ horripile sur le coup. Un point c’est tout.
( Et ça n’ira pas plus loin.)

pourmapar dit: à

et que je JE lui ai fait savoir directement

pourmapar dit: à

LE, bon sang!

D dit: à

Ho hé, calmez-vous, hein, Pourmapar.
Où bous croyez-vous ? Vous voulez être blacklisté ?

lmd dit: à

Eh bien, pourmapar nous sommes là, deux, à aimer ce livre et, beaucoup, cet artiste si important.
Il n’empêche, je n’ai pas bien compris la phrase que j’ai relevée ? (simple curiosité).

D. dit: à

Procès contre le ministre de la Justice.
Un autotest ?

MC dit: à

Curieux, Barbusse n’apparait pas dans les romans guerriers. Il serait surprenant que Céline ne l’eut pas lu…Pas d’accord’ au passage avec cette affirmation qu’on se tape de la pythie grecque. Je ne connaissais pas ce texte de Durenmatt, merci au contributeur. MC

Schikuwasa dit: à

Prix Goncourt de la Nouvelle pour Antoine Wauters, voilà, c’est dit

pourmapar dit: à

Où bous croyez-vous ?

Bouh!

Jean Langoncet dit: à

@Dino dit: à
Pour la pisse-froide Sasseur:
https://diacritik.com/2022/05/09/thomas-a-ravier-concernant-guerre-mon-avis-est-donc-sans-appel-cest-deja-de-loin-le-meilleur-roman-de-lannee/

par-delà le titre, un extrait du lien donné par Dino et repris par closer :
« (…)Guerre ne possède pas la perfection classique que dissimule l’habillage oral du Voyage au bout de la nuit. Mais le texte ne porte pas non plus ce renouvellement complet de la pulsation propre à la seconde partie de l’œuvre de Céline. J’entends qu’on compare Guerre, en raison notamment de sa crudité, à Mort à crédit. Or, la ponctuation de Mort à crédit, c’est l’introduction des fameux points de suspension. Et ces trois points sont curieusement totalement absents de Guerre. On est donc en présence d’un texte au statut très particulier dont l’inachèvement ne peut justifier toute l’originalité.(…) »
On attend avec gourmandise l’avis du Z sur la chose … quant à celui de Passou, qui n’est pas tout à fait silencieux sur ce « miracle », on peut s’en faire une idée en se rendant chez Polo

Jean Langoncet dit: à

De là à faire son beurre sur le dos même de Gallimard

Jean Langoncet dit: à

@Moi, avec « surréalisme, pacifisme et communisme », je relance le débat (faut dire qu’il y a matière ici !) que, et alii, plombe, généralement…

Céline, son œuvre, ses inédits c’est bien et ça fait le buzz, mais élargir le sujet serait plus porteur encore … quand on est attaché à l’art de la conversation, voyez-vous, on ne recule devant aucune audace, pas même celle de prétendre joindre l’utile à l’agréable… il y a tant de gens sensibles et cultivés en manque de reconnaissance qui trouvent ici du réconfort

Bonne soirée les miteux du blog meetic

Jean Langoncet dit: à

Et merci de vos avis éclairés sur toutes ces grandes questions qui résonnent avec tant de force dans l’Europe en guerre que nous vivons

renato dit: à

Marc Court, autre roman de Dürrenmatt qu’il faudrait rappeler La Mission (Der Auftrag), écrit en 1986 il anticipe la guerre technologique la projetant sur un territoire où elle apparait comme une avant-première.
Plus ou moins — de mémoire :
La femme d’un psychiatre a été violé et assassinée près des ruines d’Al-Hakim : qui a violé la femme laissant ses restes déchiquetés par les chacals dans un désert de sable et de pierres ? Le psychiatre confie à une journaliste de télévision le soin d’atteindre les pentes de l’Atlas et de reconstituer un « crime dont il était l’auteur en tant que médecin, tandis que l’auteur n’était qu’un fait aléatoire ».
Comme dans le roman Justice, Dürrenmatt met en scène une réalité parallèle, qui permet une observation posthume et fictive des faits : un œil omniprésent et occulte observe tout et tous, et le monde ne peut être perçu qu’à travers l’objectif aseptisé et glacial d’un appareil photo, d’une caméra vidéo ou d’un satellite.
Au fil de son enquête, la journaliste pénètre dans un univers technologique, se retrouve mêlée à un complot de coup d’État international, descend dans des labyrinthes creusés par des apprentis sorciers dans les entrailles du désert. Des labyrinthes ultramodernes, mais peuplés d’êtres archaïques et sanguinaires comme un idiot de guerre, vétéran du Vietnam et nouveau Minotaure, qui, tout en se déchaînant sur ses victimes, récite l’Iliade en grec, ou comme son ami Polyphème, le caméraman boiteux, que tout le monde chasse et qui a une cible en perpétuelle activité pour un œil. Avec ce roman Dürrenmatt nous entraîne dans un monde à la merci des yeux électroniques, où le seul à pouvoir observer tout et tous est un Dieu caché et indifférent.

renato dit: à

rappeler La Mission > rappeler, La Mission

MC dit: à

Renato, merci pour ce roman quasi SF en sa thématique, que je ne connaissais .pas. On pense au vu du résumé aune sorte d’hybridation entre K Dick, Ballard , et Priest . Bien à vous. MC

rose dit: à

Vous nous prenez pour des bœufs.
Allez le joug.

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