Il n’y a plus d’après… à Saint-Germain-des-Prés…( et plus d’avant non plus !)
Vous connaissez Saint-Germain-des-Prés ? Non seulement cela n’existe pas mais c’est à peine si cela a brièvement existé. Juste le temps de forger un mythe médiatique et historiographique appelé à une rentabilité durable. Telle est la thèse soutenue par l’historien Eric Dussault dans L’invention de Saint-Germain-des-Prés (247 pages, 22 euros, Vendémiaire), probable synthèse d’un travail universitaire de grande ampleur si l’on en juge par l’importance des sources. Il explique le phénomène par l’indifférence des historiens du culturel et par la subordination de l’Histoire à la mémoire. Car si jusqu’en 1960 la narration de l’épopée était bien le fait des journalistes, après elle se concentra exclusivement dans la bouche et sous la plume nostalgique d’acteurs et témoins de l’époque qui firent autorité à force d’être repris en boucle depuis soixante ans sans la moindre perspective critique. Il s’agit de Léo Larguier pour son pittoresque Saint-Germain-des-Prés, mon village, du Fargue de l’inégalé Piéton de Paris, de Simone de Beauvoir mémorialiste (La Force des choses) et de Boris Vian, indispensable maître des lieux et auteur du guide Manuel de Saint-Germain-des-Prés (écrit en 1950 mais publié en 1974).
Drôle de quartier. Une grande marque parisienne en soi. Un produit français qui devrait être estampillé NF (quand on pense que les Deux Magots ose s’autoproclamer sur sa carte « le rendez-vous de l’élite intellectuelle »…). Administrativement, il se délimite par la rue des Saint-Pères à l’ouest, les quais de Seine au nord, entre la rue de Seine et la rue Mazarine à l’est, et la rue du Four au sud, mais certains chroniqueurs le font déborder parfois si largement qu’il passe le pont pour étendre un peu son empire sur la rive droite au motif que de fameux clubs de jazz s’y trouvaient. Sa renaissance à l’ère moderne date du début du XXème siècle avec la concentration de maisons d’édition et son envol de l’entre-deux-guerres avec la création de prix littéraires.
Après avoir épluché tous les témoignages, Eric Dussault affirme que la présence noire y a été sous-estimée. Lorsqu’elle est mentionnée, c’est uniquement pour évoquer des jazzmen ; tant et si bien que l’écrivain James Baldwin projeta de publier un livre intitulé Non, nous ne jouons pas de la trompette. Les musiciens y étaient certes nombreux et notables, mais les autres artistes noirs et les étudiants africains plus encore. L’auteur insiste également sur d’autres absents de l’histoire officielle du quartier : les toxicomanes. Des amateurs d’opium, d’éther et d’ortédrine.
Le village en question connut tout de même son âge d’or entre 1945 et 1950, l’apogée se situant d’après les experts en 1947. Au lendemain de la Libération, ils prirent le mot au pied de la lettre. Saint-Germain, synonyme de non-conformisme, passait pour un lieu de débauche, de permissivité, où les petits et grands bourgeois craignaient que leur progéniture aille se perdre dans le stupre, l’oisiveté, le scandale, la vie facile et des amours illicites. Les homosexuels se retrouvaient au Fiacre rue du Cherche-Midi ou à la Pergola à l’angle de la rue du Four et du boulevard. L’auteur fait grand cas de rapports de police (Renseignements généraux et Préfecture de Police) sur les moeurs de Marcel Carné, Jean Genet, Jean Cocteau, Simone de Beauvoir, soupçonnés d’être de dangereux invertis susceptibles d’entraîner des jeunes. Même Sartre a fait l’objet de la curiosité de la Brigade mondaine dont les inspecteurs écrivent qu’il était « un masochiste d’un genre particulier qui irait jusqu’à collectionner des papiers hygiéniques usagés dont certains de ceux-ci seraient reliés dans une luxueuse couverture de maroquin rouge » (encore un qui aura mal lu La Nausée). On se demande en quoi les germanopratins pouvaient bien menacer la sécurité de l’Etat au point de susciter de telles investigations, et l’on doit convenir avec l’auteur que cela relevait pour l’essentiel d’une curiosité malsaine des dirigeants.
Plusieurs films ont également beaucoup fait pour l’édification du mythe : Les Tricheurs de Marcel Carné (quelle bande originale ! Stan Getz, Roy Elridge, Coleman Hawkins Dizzy Gillespie, Oscar Peterson, Gus Johnson, Herb Ellis, Ray Brown…), Rendez-vous de juillet de Jacques Becker (si authentique que cela peut être vu aussi comme un documentaire, mais il est sûr que le réalisateur était un vrai amateur de jazz) et dans une moindre mesure car peu vu Le signe du lion d’Eric Rohmer. Les registres de mains courantes, également consultés par le chercheur, témoigne non seulement d’avortements clandestins mais d’un certain nombre de constats d’adultère dans les hôtels du quartier (quelle époque !). Il y avait même une cellule du parti communiste, bien connue de l’intérieur par les souvenirs conflictuels de ses membres (Jorge Semprun, Claude Roy, Marguerite Duras, les Antelme), des intellectuels bourgeois qui annexaient quelques concierges et deux ou trois ouvriers pour servir d’ « alibis prolétariens ».
Le paradoxe est intéressant : si Saint-Germain est synonyme de cafés (Le Flore, les Deux Magots, le Bonaparte, la Rhumerie plus tard chère aux Hussards) et de restaurants (Lipp notamment), ce sont ses caves qui ont fait sa légende. Car des bistros, il y en avait depuis le XVIIIème siècle (le Procope) alors que la vie nocturne dans des caves si humides qu’il fallait régulièrement faire sécher le piano à l’air libre (le cas au Tabou, rue Dauphine) c’était nouveau. On a cherché après coup à expliquer cet engouement pour le souterrain (désir de marginalité, parfum du vin, goût du foyer etc) alors que la raison tenait avant tout à la disponibilité des lieux et à leur capacité à permettre à la musique de se faire entendre tard et fort sans déranger les voisins.
Boris et Michèle Vian étaient les rabatteurs naturels de ces lieux. Leur amitié, leur présence et leur soutien assuraient le propriétaire d’un réseau plus encore que d’une bande. Le cas du Lorientais, rue des Carmes, jeune et pas cher, qui dut sa réputation à la qualité de sa musique de 1946 à 1948 (l’orchestre de Claude Luter qui émigra ensuite au Kentucky) mais aussi du Club Saint-Germain, rue Saint-Benoit, et du Vieux Colombier qui pouvait s’enorgueillir de l’association du clarinettiste Claude Luter et du saxophoniste Sydney Bechet, sans oublier La Rose rouge, rue de la Harpe puis rue de Rennes. Le fait est que le jazz et l’existentialisme étaient les deux piliers du mythe. Pour ce qui est du premier, son aura aurait été plus importante encore si elle n’avait été minée par une querelle des Anciens et des Modernes, les premiers étant emmenés par Hugues Panassié, et les seconds par Charles Delaunay, les musiciens étant les principales victimes de cette guerre du jazz. Sans oublier une autre querelle, plus discrète, plus enfouie mais non moins vivace, qui opposait des jazzolâtres français qui, par principe et par goût, ne juraient que par les musiciens noirs, à ceux qui leur reprochaient cette forme de racisme inversé, de snobisme et de mauvaise foi (la revue Jazz Hot)
Pour ce qui est du deuxième, il est tout aussi indissociable de la mythologie du quartier. Le mot « existentialisme » est apparu pour la première fois dans la presse le 3 mai 1947 sous la plume d’Anne-Marie Cazalis, attachée de presse informelle du milieu intellectuel de Saint-Germain-des-Prés, dans les colonnes de Samedi-soir, le journal qui, dans le même élan, lança le Tabou et, au fond, le quartier. Tous les médias s’en emparèrent et il ne fut plus question dès lors que des troglodytes qui dansaient dans des caves (« Mais l’existentialisme, ce n’est pas une cave, c’est une mine ! » dira un personnage d’un des films consacrés aux « ambitieux » du quartier). Quelques mois après, l’hebdomadaire américain Life reprit le tout sur plusieurs pages et assura à Saint-Germain une renommée internationale qui dure encore, même si aujourd’hui, le mythe n’est plus exploité que pour servir le luxe, les fringues et la bouffe. Mais peu nous chaut que la rue la plus chère de Paris, paraît-il (21 000 euros le m2) soit la minuscule rue de Furstemberg, ou que la pinte soit à 11,50 euros aux Deux Magots. On sait bien que de toute façon, ce n’est plus là que ça se passe, d’autant que des éditeurs et non des moindres (Le Seuil, Plon, Flammarion…) ont commencé à migrer à la périphérie sans y perdre leur âme.
Une chose m’échappait encore après avoir refermé ce livre plein d’informations, de sons reconnus, de visages retrouvés et de traces encore vivaces : le peu d’empathie de l’auteur pour ses personnages. Même s’il a fait là un travail d’historien et non de romancier, on était en droit d’espérer in fine une autre chute que :
« Alors, Saint-Germain-des-Prés lieu de mémoire ? Plutôt un microcosme parisien parmi tant d’autres ».
Ah bon… Tout ça pour ça ? Si Saint-Germain-desPrés est si peu original, s’il n’y a pas plus d’après que d’avant, à quoi bon avoir déployé tant d’effort dans la recherche et l’analyse ? On a envie de défendre le sujet contre son auteur. C’est d’autant plus dommage que le chercheur a eu le mérite de fouiller dans un champ à peu près inexploré. Mais on saura pardonner à celui qui a eu tout de même assez de sensibilité pour mettre en parallèle ces extraits de deux mémorialistes à propos de leur rencontre :
Miles Davis : « J’avais toujours été si absorbé par une sorte de transe que je n’avais jamais consacré de temps à une histoire d’amour. La musique avait été toute ma vie jusqu’à ma rencontre avec Juliette Greco (…) Juliette a probablement été la première femme que j’aie aimée comme un être humain, sur un pied d’égalité. Elle ne parlait pas anglais, je ne parlais pas français. Nous nous parlions avec les yeux ».
Juliette Gréco : « Je n’avais jamais vu un homme aussi beau et je n’en ai pas vu de plus beau depuis (…) J’étais dans les coulisses et il jouait. Je le voyais de profil : un dieu égyptien ».
Leur liaison ne dura que quelques semaines mais elle fut si intense qu’elle marqua leur vie. Les photos de Jean-Philippe Charbonnier la fit entrer dans la légende du jazz et dans celle de Saint-Germain-des-Prés. Et croyez-moi si vous voulez mais, alors que je lisais ce passage dans un wagon du métro à hauteur de « Bastille », un clarinettiste joua (plutôt bien, d’ailleurs) non pas sa version de So what, tout de même, mais Petite fleur…
(« Sartre, Beauvoir et les Vian au bistro » photo D. R. ; « A la cave » photo D.R. ; « Juliette Greco et Miles Davis, 1949 » photo Jean-Philippe Charbonnier)
625 Réponses pour Il n’y a plus d’après… à Saint-Germain-des-Prés…( et plus d’avant non plus !)
Dire que pendant ce temps là mes parents n’ont quand même rien trouvé de mieux à faire que moi.
Merci à eux.
St Germain des prés revit une fois par an (enfin le côté sud de la rue du Four) le jour de la finale du championnat de france de rugby. Quelques (dizaine de) milliers de supporters souvent provinciaux (sauf si le Stade Français fait son boulot) viennent vérifier que la bière peut être un support pour l’existence.
On a beau médire mais un 100 m2 sur la place de Furstensberg (pourquoi un m pour la rue et un n pour la place ? En voilà une bonne question pour TKT) c’est pas dégueu.
Bon à part tout ça, je mettrais bien dix tunes sur Vian comme seul survivant de l’époque.
Un côté Villon qui remuera toujours les étudiants qui arpenteront encore longtemps les 5éme et 6éme arrondissements (n’oublions pas les sciences sinon JC va nous faire un ictère)
omme c’est l’heure de dodo
Pas lu la carte des deux magots depuis des lustres – au moins quatre. Vous qui semblez être un habitué du quartier, Pado, outre la bière servie aux rubipèdes de passage, savez vous si l’on y sert encore du vin au verre ?
Eh oui, St Germain, c’était le bon temps, il y avait des trompettes, avant.
Sortant de la maternité de l’Hôtel Dieu rue d’Arcole,
1er logement : une chambre de l’Hôtel de Nelse,
1er pas au Vert Galant,
1ère école rue St André des Arts,
et les jeudi après-midi, dans la boutique de lutherie d’Alain Vian rue Grégoire de Tour.
C’est chez moi, là bas.
…
…pour moi,…le jazz,…çà toujours été,…
…
…comme un style de faire le « con », à diversions!,…
…pour s’assimiler et toucher à la misère produite en amont par le patronnât, sur le prolétaire-collaborateur-soumis !,…
…par l’intellingencia d’intérêts d’états,…un genre de plafond-café,…office de l’emploi,…de débauchés convaincus du » sexe toujours pour la Bourse « ,…
…
…un escalier-social, de parvenu de l’esprit » cigare – toujours « ,…un building de strates,…
…et, les ascenseurs, pour les fils à pognon,…contre vents et marées, hautes et basses,!…
…tourner en rond,…du cigare,!…entre combien, et pour vous c’est gratuit,…
…les réseaux de connivences , pour et par » les cultures des empires des coloniales et légionnaires confondus,…
…un genre qui aboutis à donnez sa langue aux chats,…plus malins tu meurt avec toute l’éducation d’endoctrinées à s’envoyez en l’air, pour renaître,… » français de souches « ,…issus de la terreur plébéienne – aristocrate, pour souder » la république « ,…des nouveaux riches, sans sensibilités,…aux valeurs résumées en deux mots » le sexe & l’argent « ,…j’adhère,!…Amen,!…
…toute les capitales ont leurs élites des Ô parfums,…légitimes,…temples des relations d’affaire à s’incrustés ou l’inverse,…
…
…y être ou ne pas y être,!…seulement pour son job d’affaire, ou par goût de mimétisme!,…intellectuel!,…à décharge!,…
…mon Saint-Hubert,…la chasse à courre!,…Ah,AH,…
…en famille,…les bonnes aux faveurs contraintes sans étiquettes,…la proximité-promiscuité-sociale,…
…un art des riches-toujours à se tenir les amonts aux avals,!…
…
…ce que j’écrit bien !,…si je faisait écrivain!,…d’illusions de chimies perdues,…
…
…combien,…c’est vrai, plus de sel, ou de poivre,…Ah!,…Ah!,…c’est personnel,…poser vous là!,…Oui,!…avec tout vos instruments,…d’affaires en cours,…
…le chômage qu’elle aubaine pour en vivre!,…du château d’Ô,!…encore!,…
…la cul-ture,!…
J’ai bien connu ce quartier entre la fin des années 50 et les années 70. J’y allait très fréquemment pendant quelque vingt-cinq ans. Dans mon enfance c’était un quartier extrêmement vivant, populaire où il faisait bon vivre et pour pas cher. Avec des fêtes pour le carnaval, des défilés de chars en fleurs des étudiants de l’école des Beaux-Arts rue de Seine, je me souviens.
Dans Le signe du Lion, on voit la boulangère de la boulangerie qui se trouvait alors au 36 rue de Seine, Mme Perrot, qui avait une petite maison de campagne à Carnétin près de Paris, où nous allions parfois en week-end, elle nous cédait sa maison pour rien. Un grand verger où je jouais au foot avec mes frères. La séquence du film a été tournée un dimanche, Mme Perrot rend la monnaie à Jess Hahn, qui achète une baguette, ma tante s’en est souvenue très longtemps après quand je le lui ai demandé après avoir vu le film il y a quelques années à peine. Elle avait la petite boutique de fleurs juste à côté avec mon oncle. Ils connaissaient les patrons du café La Palette, juste en face, au coin de la rue de Seine et Jacques Callot. Ils s’appelaient M. et Mme Daéron. Ce sont eux qui nous ont fait découvrir la Sologne parce que cette dame était originaire de Soings-en-Sologne, où nous sommes allés en vacances pour la première fois en août 1960, j’avais cinq ans et demi… Ils nous ont fait découvrir des coins secrets et merveilleux où nous allions à la pêche, le fameux moulin du Theil près de Rougeou. C’était une ruine au milieu de la Sauldre. Un lieu mythique pour moi que j’ai fréquenté pendant dix années par la suite. Après nous avions trouvé une grande maison à louer à Contres (où je lisais Proust adolescent) où nous prenions régulièrement nos quartiers d’été. Il nous arrivais, à mon oncle et moi avec mon frère aîné, de nous lever très tôt le matin pour partir à la pêche à quelque dix kilomètres de là, au moulin du Theil. Les premiers rayons du soleil se profilaient à travers les arbres. C’était l’enfance, le bonheur intégral, l’innocence.
Adamov habitait l’hôtel de Seine où loge le héros du film de Rohmer, l’acteur américain Jess Hahn, Stéphane Audran tient la caisse. On y voit Godard, jeune, dans ce film. J’ai passé l’oral de mon Brevet des Collèges (il y avait aussi un oral à cette époque) dans le collège de la rue Saint-Benoît, interrogation de chimie, je me souviens, je connaissais tout par cœur… mais j’étais tremblant quand même. Que de fois je suis venu au cinéma avec ma chère mère dans ce quartier !
Les promoteurs ont mis leurs sales pattes là-dessus au début des années 70 et les bobos se sont installés et ont tout pourri. Je n’y vais quasiment jamais maintenant. Trop de souvenirs qui font mal.
Tellement émouvant tout ça !
La guerre finie, les gens sérieux créèrent pour restructurer la France un Ministère de la Reconstruction…
Les inutiles nombrilistes, Vian mis à part, créèrent un Ministère de la Déconstruction à Saint-Germain des prés pour se satisfaire d’eux-mêmes !
Microcosme parisiano-parisien bourgeois, sans aucune importance, même à l’époque. Bac à sable pour chanceux friqués, vite passé de mode…..
De la chair morte, aujourd’hui, à de rares exceptions près, comme Vian. Et quelques cons superbes, comme Hugues Panassié, le caillot de la circulation jazzistique !
« Tout a commencé lorsqu’en 542, l’armée de Childebert, fils de Clovis, assiège les Wisigoths à Saragosse. C’est à cette période que l’on peut situer la naissance du quartier de Saint-Germain-des-Prés qui se développe autour de l’abbaye construite par Childebert sur les conseils de l’évêque Germain afin d’abriter les trésors et notamment la tunique de Saint-Vincent, obtenus de la reddition des barbares. Cette église, entourée d’un monastère, s’impose rapidement comme la plus riche de France et est rebaptisée Saint-Germain-des-Prés à la mort de l’évêque Germain. »
http://www.saint-germain-des-pres.com/default2.htm
Debout, c’est l’heure.
« Le jour l’existentialisme et le petit noir. La nuit la bière et le be-pop. Entre la Seine et le boulevard Saint-Germain, des précurseurs ouvrent des caves au Jazz. Au grand dam des riverains, on se met à y danser le be-pop aux sons des cuivres joués par des noirs américains qui font preuve d’une énergie à réveiller les morts. Claude Luter avec le Lorientais offre un temple au Jazz New Orléans. »
http://www.paris-bistro.com/culture/histoire/stgermain2.html
Vous dansez ?
http://www.youtube.com/watch?v=8DmBimsDicQ&list=AL94UKMTqg-9AWDjA_0x76_08aPQ4QQKyL
Souvenirs du quartier, la rue Grégoire de Tours et son minuscule Grand Hôtel de l’Univers, trentaine de chambres à l’ancienne, belle bâtisse du XVème, me servant longtemps de porte-avion séduction, à une époque où les histoires hôtelières codées racontées après-minuit par le veilleur de nuit prolixe valaient tous les romans poussifs de la rentrée … un restaurant japonais pas loin, tout à fait admirable, des histoires torrides inracontables à des personnes sur le chemin de leur salut, le Procope ….
Vu sur Google, par curiosité, la nouvelle décoration du GHU de la rue Grégoire de Tours…. Misère ! A chier ! Monstrueux … Ce goût de faux luxe international. Quelle horreur !
Je l’ai retrouvé finalement le Manuel de Boris Vian dans ma bibliothèque. Ma mère l’avait acheté à sa sortie en 1974. Étrange de remettre le nez là-dedans. On y voit même Pompidou.
Le nez de Gréco : Cléopâtre de caves.
l’accueil favorable fait à ce film par la critique parisienne, dont le doyen, Paul Arthur, déclarait récemment à l’issue d’un banquet, qu’il ne croyait pas que ça se passerait comme ça, ne doit en aucune façon influencer le spectateur, ce dernier ne tenant en général plus compte des critiques depuis la mort prématurée, en juin 1940, du regrettable François Vinneuil. C’est pourquoi nous tenterons, dans les lignes qui suivent, de donner une subtile analyse de cette bande; ses mérites sont certains, mais il parait au Menteur que l’on est en train de commettre à son endroit une de ces erreurs monumentales __ toutes proportions gardées __ auxquelles Georges Sadoul tente d’accoutumer ses lecteurs depuis bientôt quelques temps.
Regrettons tout d’abord la couleur du film. La tentative de Georges Lacombe et de la Discina n’aura, espérons-le, pas de suite. Sans être chauvin, on peut déplorer, en un moment où l’intérêt de la Défense nationale occupe le premier plan des discussions passionnées de l’Assemblée constituante, le gâchis scandaleux que représente le passage de plus de deux mille mètres de pellicule au violet de méthyle. Ajoutons que l’impression produite est désastreuse, car le violet déborde de l’image et cela ne fait pas soigné. Mais ce n’est point le grief principal que l’on puisse concevoir à l’égard du film, dont nous allons tout d’abord tenter de résumer le scénario. L’action se situe en Vendée, dans le manoir du Comte. Il y règne une étrange atmosphère, faite d’eau fraîche, de chute en plein champ, de fleurs cueillies et de dossiers recopiés. Un vieillard à cheveux blancs lance un jeune homme à cheveux blonds sur la piste d’André, qui est parti pour les Amériques. Mais le jeune homme n’y va pas et nous pouvons ainsi le voir pendant le reste de la projection. On ne voit pas André du tout, par contre. Le metteur en scène l’a remplacé au dernier moment par un homme préhistorique dont nous croyons qu’il n’a pas pas tiré le meilleur parti, notamment lorsqu’il l’éclaire en dessous. Ce sont là des détails, mais on les remarque, vu leur durée. Il se produit des phénomènes, lesquels ne manquent pas d’impressionner grandement le jeune homme, incarné par Gérard Philipe avec une mauvaise foi désarmante. Pierre Brasseur apparait alors. Il tient à la main un petit cercueil, il l’ouvre et on cesse de comprendre, car il est photographié de profil. Mais cela ne modifie guère le dénouement, qui se fait attendre. Jany Holt danse sur une tombe où l’on vient d’enterrer sa grand-mère Anaïs et George Lacombe lui-même, qui, non content de lui avoir cassé la jambe au cours du film, vient d’assommer Brasseur avec une pierre, pour faire un jeu de mots facile, viole Jany Holt devant le secrétaire et précipite Gérard Philipe dans le vide. C’est bien fait, parce qu’il n’avait qu’à mettre une barbe, comme dans « l’idiot ». La falaise est jolie et les extérieurs ensoleillés, car il fait beau.
La critique fondamentale que l’on peut donc adresser au scénario de Pierre Véry, résumé ci-dessus, est qu’il ne tient pas debout. (…)
La suite dans chroniques du menteur, par Boris Vian, archi sérieux.
La Préfecture des Alpes Maritimes vient de prévenir le Gouvernement Français, dirigé par Manolo Valls célèbre chanteur de complaintes flamenca, de la découverte faite hier vers 22h30 par un couple de fonctionnaires en vadrouille, de trois tunnels creusés entre Monaco et la France !
Immédiatement, le GIGN fiscal, basé à Bercy, est intervenu pour répondre aux questions de fond quant à l’usage de ces tunnels : qui, pourquoi, et dans quel sens fonctionnent-ils ?!
Le FSB aurait fourni le béton.
Notre Président PetitGrosmou 1er vient de brûler un drapeau monégasque dans la Cour de l’Elysée et de décréter un deuil national pour six mois. Charlène aurait perdu les eaux. Les réservistes des deux super puissances sont consignés dans les bars du Littoral.
Tout ce qui se passe dans un tunnel étant forcément sale, on s’attend au pire …
La « bande de la rue Saint-Benoît » est la première à subir les exclusions du PCF : Marguerite Duras, Robert Antelme, Dionys Mascolo, Edgar Morin, Gilles Martinet, Jean-Toussaint Desanti, Jean-François Rolland, André Ulmann, Jorge Semprun, Maurice Merleau-Ponty, Clara Malraux, Jean Duvignaud, Francis Ponge… La « bande à Prévert » regroupe des communisants plus libertaires, réfractaires au thorézisme. « La « famille » sartrienne » regroupe essentiellement des compagnons de route en vue. Quant aux « jeunes oiseaux de nuit que les journalistes appelaient « existentialistes » » (soit la bande du Tabou : Boris Vian, Juliette Gréco, Anne-Marie Cazalis, Marc Doelnitz, Jacques Loustalot, Frédéric Chauvelot…), ils seraient « bohémiens plus qu’idéologues, baladins plus que paladins, ce n’était pas une génération en colère, mais résolument indifférente », estimant que les « politiques [sont] ennuyeux, pas marrants ».
Ce « site-compagnon » est associé à la publication d’Olivier Roueff, Jazz, les échelles du plaisir. Intermédiaires et culture lettrée en France au vingtième siècle, Paris, Editions La Dispute, 2013.
http://www.plaisirsdujazz.fr/
Montez-vous desj à cette échelle? Des lustres que je ne visite plus les bacs, Bach me suffit et remplace.
de Roger Vailland http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Loi_(roman)
Le nègres du jazz ? Dizzy les Grosses Joues ? Juste bons à vous faire tortiller be-bop du cul, en cave humidifiée au bourbon …
A contrario de cette musique de sauvages, Bach est un indicateur précieux de la supériorité musicale, rythmique, mélodique, harmonique, de la civilisation judéo-crétine occidentale !
Le Parti Communiste de l’époque ? Une religion faite de liberté, d’amour , d’humanisme, de tolérance…
Sinon, nos grands intellectuels n’auraient pas suivi Stalin comme moutons de Panurge, n’est il pas vrai ?
Ils n’étaient pas cons à ce point là…
Conversation estivale, entendue en terrasse :
-Et en France ? qu’est-ce qui se passe ?
-Depuis deux ans ?
-Oui, depuis deux ans.
-Rien…
JC je crois que toute ironie peut être perçue comme démagogie, la musique vient de tout horizon et s’adresse à qui l’entend.
Ai-je dis, sérieusement, le contraire ?…
9°, pluie : lavis d’encre de chine…
Première photographie : les papys font de la résistance!
Bientôt Michel Ange à St. Germain, on aura tout vu!
Guy Béart, le résumé pour les plus jeunes..
Maintenant on a les chroniques vidéos de Roland Jaccard…
22°, ciel bleu, soleil : la civilisation…
Restons sérieux.
les commentaires de JC demeurent indispensable sde ar leur pertinence, leur humour renversant, leur finesse
La quoi ?! … Où ça ?
sacré dragueur le jipé à simone!
Biarritz, le nouveau St. Germain et les filles à poil en plus.
Pertinence ? Humour ? Finesse ? « Rien à branler » comme dirait Alcofribas : je suis payé au commentaire. Double, aux heures creuses …
Le ciel se dégage. Chic, il a neigé là-haut.
Années 60, St. Germain, c’ est déjà fini…
https://www.youtube.com/watch?v=7YKyez6g45k
Roland Jaccard :
« Cet ami de Emil Cioran, à l’écriture ciselée et précise, conçoit toute vie comme un fardeau auquel seul le suicide serait digne de mettre un terme. » (wiki)
Courageusement, Jaccard, né en 1941, supporte cet effroyable fardeau … uhuhu ! Sacré vaudois !
Un soir, Juliette Gréco, accompagnée de Miles Davies, se rendit dans son resto favori. Quand le maître d’hôtel lui annonça, contre toute évidence, qu’il y n’y a avait pas de place pour eux ce soir-là, la grand Juju, qui commandait le respect du Tout-Paris, demanda à l’onctueux factotum de bien vouloir tendre la main, paume vers le haut. Vous devinez la suite. Elle lui cracha dedans.
Now, that’s what I call style.
Viens de lire « Question de méthode » pour les besoins d’une publication à venir: anti-dogmatisme efficace et élégant.
James Baldwin projeta de publier un livre intitulé Non, nous ne jouons pas de la trompette.
—
Peut-être, mais l’auteur de « Go Tell It To The Mountain », jouait expertement du cornet à piston.
Paris, où les Noirs américains de talent émigraient afin d’échapper au racisme américain, Richard Wright, le plus grand de tous, James Baldwin, Langston Hughes, etc. , contribuant à l’élaboration de la Négritude, entre autres.
Pas sûr que l’on choisisse Paris comme refuge au 21e siècle, sauf à occuper incognito un studio à la Cité des Arts, comme Taslima Nasreen autrefois.
« payé au commentaire. Double, aux heures creuses « …
ya pas de sot métier
Miles DaviS … et la grande Juliette, si cette anecdote est vraie, fut une grossière personne.
Bon, la pinte à 11,50 euros… s’ils trouvent preneurs, tant mieux pour eux.
Le geste (cracher) est certes spectaculaire, mais :
1. le maître d’hôtel n’était pas responsable de la politique du restaurant ;
2. si elle « commandait le respect du Tout-Paris », il aurait suffi d’un mot pour décréter la fin de ce restaurant — ce qui fait plus mal qu’un crachat.
La pape yoyo (colonne de droite) Les 10 conseils du pape pour être heureux
(Vivre et laisser vivre, c’est le premier pas vers la paix et le bonheur.
SE DONNER AUX AUTRES
SE MOUVOIR AVEC BIENVEILLANCE ET HUMILITÉ »
JOUER AVEC LES ENFANTS
PRENDRE SOIN DE LA CRÉATION »
OUBLIER RAPIDEMENT LE NÉGATIF »
RESPECTER CEUX QUI PENSENT DIFFÉREMMENT
RECHERCHER ACTIVEMENT LA PAIX)
Ça explique sa discrète bienveillance à l’égard de de ceux qui torturaient et assassinaient à tour de bras et volaient des enfants, pour sauver le bien
Le raciste de pq vole toujours au secours de la médiocrité
Brave type, le Pape François, pas méchant, pas bête : il aurait fait un bon chef de rayon, par exemple Religion du Livre, dans un Carrefour quelconque …
29 juillet 2014 à 10 h 07 min
Comment un embryon de pensée se ratatine…
les amabilités ont commencé
St Germain-des-Près est un quartier que j’affectionne particulièrement. Un des problèmes est d’en définir, culturellement parlant, la limite. Pour moi c’est la rue du Four au Sud, la Seine au Nord, la rue de l’Ancienne comédie à l’Est et la rue Bonaparte à l’Ouest, ce qui donne une espèce de triangle pointe en l’air. Et on s’aperçoit que l’église en est le centre de gravité et le phare, bien que les protagonistes du SGP culturel n’y entraient pour ainsi dire pas.
J’y ai croisé et salué de nombreux artistes, principalement de la génération SGP + 1, voir + 2, celle des résidents, générations n’ayant plus rien à voir avec SGP 0 je suppose. D’ailleurs ceux qui ont fait SGP 0 résidaient-ils à SGP 0 ?
Ces personnalités : Gainsbourg, Deneuve, Birkin, Jugnot, Blondin.
Des souvenirs : avoir aidé Gainsbourg à rentrer chez lui, lui avoir ouvert la grille de sa maison (difficulté à trouver la bonne clé sur le trousseau..!), avoir pris mon petit déjeuner à côté de Mastroiani, aimable et souriant.
Il a raison, Renato !
Ce crachat de la petite Juliette dans la paume d’un salarié qui applique des règles, qui sont celles de ses employeurs, est dégueulasse !
Le signe snob que toute conne se prenant pour une soi-disant intellectuelle, élite autoproclamée, peut écraser de son mépris le prolétaire au travail …
Naturellement, ce cruchon de Bloom jouit de cet acte de bravoure « antiraciste » – dame ! quel courage ! Geste typiquement « antiprolétariat », approuvé par notre humaniste expatrié !
Alors, j’aime beaucoup l’autofictif du jour, qui pourrait s’appliquer ici avec bonheur !
« Il m’insulte, mais je sais qu’en réalité il m’appelle. Il me frappe, mais je sais qu’en réalité il cogne à ma porte. Il va casser sa voix. Il va user ses poings. Je resterai de bois. »
Ensuite : sur internet, on trouve un film où Miles Davis est en train de jouer la bande-son d' »ascenseur pour l’échafaud » ; on voit une fumée de cigarette qui s’élève : mais d’où venait-elle ? A-t-il coincé son mégot sur son instrument, comme le font parfois les violonistes ? Je me suis toujours posé la question…
Je dois à Miles Davis ma découverte de la trompette, ou plutôt de la sensualité de la trompette. Petite, la trompette était pour moi militaire et claironnante. Il fallait se tenir bien droit, l’instrument porté en bouche horizontalement, et souffler le plus possible : rien de bien excitant, même joué par Maurice André (ce dernier redécouvert cependant avec bonheur, bien plus tard !)
Et puis il y a eu Miles Davis. Lui, il bouchait sa trompette, n’hésitait pas à se pencher vers la terre, comme pour en appeler aux forces telluriques de l’enfer, il faisait tout le contraire, quoi. Et d’un coup, la trompette n’était plus claironnante, métallique et militaire. Elle devenait… la séduction même !
J’ai donc commencé à aimer cet instrument, et puis il y a eu Chet Baker. Encore un autre style. Nous n’étions plus aux enfers noirs, mais au paradis blanc : il me semblait (parfois) flotter sur un nuage… Et j’ai été fiérote quand j’ai su que l’autobiographie de Chet s’appelait « comme si j’avais des ailes » : un véritable ange, j’en avais eu l’intuition !
Et puis, finalement, comme chez Proust, tout s’est retourné. L’ange blanc était en réalité noir comme le démon ; le grand black était, lui, un bienfaisant génie : de tout ce méli-mélo, la seule gagnante, ce n’était pas Juliette, mais bien la trompette : le jazz l’avait habillée de grâce infinie !
« A-t-il coincé son mégot sur son instrument, comme le font parfois les violonistes ? »
Manifestement, nous ne devons pas écouter les mêmes ….hurk hurk !
Geste typiquement « antiprolétariat », approuvé par notre humaniste expatrié !
—
Le prolétariat, dans la bouche du trou de PQ, c’est l’hôpital qui se fout de la charité
Question larbinariat, il s’y entend, le camarade porte coton.
Tends la main JC, j’en ai un bien gras.
Bernard de Montfaucon, fils cadet d’une famille de petite noblesse languedocienne, est né dans le château de Soulatgé. Après un court passage dans la carrière des armes, il opta pour la vie monastique. Il fit profession, le 16 mai 1676, dans le monastère de Notre-Dame de la Daurade à Toulouse, qui appartenait à la congrégation bénédictine réformée de Saint-Maur. Après dix ans passés dans des monastères du sud de la France, où il compléta sa formation intellectuelle et acquit une parfaite connaissance de la langue grecque, il fut appelé dans l’abbaye de Saint-Germain-des-Prés à Paris pour y travailler à l’édition des Pères de l’Église de langue grecque. Avec l’aide de quelques confrères, il édita les œuvres de saint Athanase (1698), d’Origène (1713) et surtout de saint Jean Chrysostome parues en 13 volumes in folio de 1718 à 1738. Pour ce faire, il entretint une vaste correspondance avec de nombreux érudits français et étrangers et il accomplit, de 1698 à 1701, un voyage d’études en Italie, où il fréquenta les principales bibliothèques conservant des manuscrits grecs. De leur observation minutieuse, il tira des critères pour la datation des écritures grecques manuscrites qu’il mit en forme dans la Palaeographia graeca (1708). C’est lui le créateur du mot paléographie utilisé depuis lors pour -désigner la -discipline consacrée à l’étude des anciennes écritures.
(…)
Ses restes, transférés pendant la Révolution dans le jardin du Musée des monuments français, furent rapportés, en 1819, dans une chapelle du pourtour du chœur de l’église de Saint-Germain-des-Prés. Ils voisinent avec ceux de Mabillon et de Descartes.
http://www.culture.gouv.fr/culture/actualites/celebrations2005/montfaucon.htm
« Tends la main JC, j’en ai un bien gras. »
Vulgaire, notre Bloom…. !
(tartine-toi le fondement avec, mon joli, je t’envoie un de mes domestiques sénégalais ! …ahahaha !)
JC….. dit: 29 juillet 2014 à 11 h 06 min
« Tends la main JC, j’en ai un bien gras. »
notre Bloom…. !
(tartine-toi le fondement avec, mon joli, je t’envoie un de mes domestiques sénégalais ! …ahahaha !)
Et dieu sait notre ami Bloomy le caniche voyageur a besoin « qu’on cogne à sa porte »…
Je ne supporte pas la vulgarité d’autrui …. !
(je fais exception pour la mienne, comme tout le monde, naturellement)
À la librairie qui faisait le coin de la rue Bonaparte et de la rue de l’Abbaye, j’y ai acheté des livres de H. Michaux qu’on ne trouve plus nulle part. J’aimais y entrer, renifler les livres, en feuilleter quelques-uns. Michaux est un écrivain qui m’a aidé à tenir debout à une certaine période de ma vie.
Je me souviens du peintre Poliakov, qui habitait rue de Seine. Sa rolls était garée souvent devant chez lui ou pas très loin. Il fréquentait les champs de course le jour pour y dépenser tout son fric et peignait la nuit ses toiles parfois à se pâmer tellement c’est beau. C’est son chauffeur qui préparait ses couleurs. Ma mère fréquentait sa femme après la mort de son peintre de mari. J’ai chez moi une litho de lui, signée de sa main. J’aime beaucoup sa peinture. Je pourrais me damner pour certaines toiles de Poliakov, je crois.
À l’église de Saint-Germain-dès-près, j’y ai enterré mon pauvre oncle mort d’un affreux cancer aux poumons.
Chacun crache où il peut, Vian c’était sur les tombes.
Michel, en quoi Michaux peut-il nous aider à tenir debout?
Vous nous en dites trop ou pas assez…
Alors, même pas un petit effort
pour pousser la légende à inclure
le regretté Lutetia ?
Déborder rive droite, tsss !
Germanopratinaroulettement.
…
…le choc des illusions,…les culs’tures à se perdre,!…enfilées de domestiques,…
…c’est « gay’s »,…les collas’boss!,…Ah!,…
…
Et la rue Jacob, ça ne vous évoque rien Wgg ?
Widergänger dit: 29 juillet 2014 à 11 h 27 min
Je me souviens du peintre Poliakov, qui habitait rue de Seine………. peignait la nuit ses toiles parfois à se pâmer tellement c’est beau.
ML
Faut pas dec… non plus, il a peint au moins 500 fois à peu près la même.
Une ou deux chez soi super, cent lors d’une expo c’est lassant, barbant, chiant (cf les dernières, au Musée d’Art Moderne ou à Maillol)
« Je pourrais me damner pour certaines toiles de Poliakov, je crois. »
… Poliakoff, oui… Se damner … mais ça me fait surtout ça avec les jeunes femmes dodues, charnues, pleines de l’Esprit Saint, qui coupent mon sillage …
« Poliakov »
Poliakoff peut-être ?
Je ne peux pas vous le dire ici, ce serait trop long à expliquer. C’est lié à mon histoire de fantôme d’Auschwitz, dont je n’étais pas conscient alors. Il y a sans doute une vitalité dans la poésie de Michaux, quelque chose d’immédiat, une vérité intime de la vie qui vous fouette le sang, vous met face à votre destin. La puissance de sa colère aussi très probablement. C’est curieux mais par la suite, quand j’ai publié mon article sur André du Bouchet dans la revue L’Ire des vents, celui qui l’avait fondée, Yves Peyré, connaissait intimement Henri Michaux dans les toutes dernières années de sa vie. Il a d’ailleurs préfacé le dernier très grand livre de Michaux, aujourd’hui introuvable, En Appel de visage, avec des dessins à la mine et aux crayons de couleur qu’il a réalisé lors de son avant-dernier séjour à l’hôpital pour soigner son cœur qui faiblissait. Ces derniers textes sont sublimes, d’une force extraordinaire, des commentaires de ses dessins qui eux-mêmes sont fascinants.
Oui, vous avez raison, Poliakoff !
Pour un banlieusard St. Germain c’ était le quartier de la bourgeoisie ( bobo d’ aujourd’hui) et dans les deux célèbres cafés, les gens y allaient pour se faire voir.
De nos jours, les bobos investissent à mort dans l’ immobilier se baladent à vélo et ne prennent même plus le temps d’ un café au prix exorbitant.
En banlieue, dans les années 50 on avait le potager, on récoltait les groseilles et les haricots, on jouait dans le cerisier.
Années 70, on a gazonné tout ça et dans les années 80, piscine!
Un poème comme Clown, de H. Michaux, m’a longtemps porté. De même son recueil Plume. Plume, c’était moi, le Clown, c’était moi aussi. Ça m’a porté des années durant.
quand j’ai publié mon article sur André du Bouchet dans la revue L’Ire des vents,
Cela fait deux fois que vous vous citez Michel.
( Cela dit cordialement, il s’ agit du numéro 6-8 que j’ ai moi-même signalé en son temps ici sur ce blog… et dont je doit être le seul à en posséder un exemplaire!)
Sinon, le Henri Michaux en couverture du n° 9-10 ce cette revue, pas mal du tout!
ce cette revue = de cette même revue.
Poliakoff assemblait souvent aussi deux motifs pour en faire une seule œuvre.
Son œuvre est nullement répétitive à qui sait la regarder…
La rue Jacob, non. Les éditions Le Seuil, mais j’étais trop jeune pour m’y intéresser. Ce que j’avais remarqué rue Jacob dans mon enfance, c’était la plaque qui indiquait que Wagner avait habité là. C’est tout ce qu’évoque la rue Jacob pour moi. Et le musée Delacroix place Fürstenberg. Delacroix qui avait son atelier avant de venir là rue Fontaine. J’y suis passé devant l’autre jour encore en me promenant. Un bel immeuble à un étage style XVIIIè siècle de l’ancien quartier de la Nouvelle Athènes, où vivaient alors tous les artistes et écrivains, ou presque. Un peu plus haut, près de la place Blanche vivait Breton, qui se réunissait avec ses amis surréalistes dans un café de la place Blanche qui n’existe plus, tout à côté du Moulin Rouge. Ma grand-tante juive habitait aussi rue Fontaine au n°35, d’où elle est partie lors de la rafle du Vel d’Hiv en juillet 1942 pour ne plus y revenir, Slema Schneider qu’elle s’appelait. J’y pense toujours quand je passe devant et je la salue en russe…
Non, pour moi, Poliakoff n’a rien de répétitif. C’est pour moi un peintre de la matière devenue esprit, un peintre mystique, et aussi un peintre russe où je reconnais quelque chose de russe qui se trouve aussi en moi.
Je suis touché que vous ayez ces numéros de la revue.
« Son œuvre est nullement répétitive à qui sait la regarder… »
Vous savez, moi pas, pas grave.
Y’a pas de soucis Antonio, chacun peut aimer ou ne pas aimer ce qu’il veut!
Widergänger dit: 29 juillet 2014 à 12 h 04 min
un peintre mystique
Poliakoff, mystique !
Ben merdre alors, cachait bien son jeu.
Vous tenez ça d’où ML ?
« aussi un peintre russe où je reconnais quelque chose de russe qui se trouve aussi en moi. »
Zêtes rom Mimi ?
Il y avait aussi toute une vie entre les commerçants de la rue de Seine. Mon oncle et ma tante connaissaient nombre de galiéristes de la rue de Seine, la galerie Stadler et celle aussi au coin de la rue Guénégaud. Je me souviens dans mon enfance, nous étions invités à la campagne chez eux avec bien d’autres de leurs amis. L’atmosphère était très bon enfant, très naturelle, très simple. La rue de Seine, c’était comme une sorte de village.
Peut-être pour ses icônes,
car, outre les séries d’icônes qu’il a peint,
sa palette, toute sa vie, correspond aux couleurs de base de l’iconographie religieuse orthodoxe.
Poliakoff, c’ est aussi sa Galeriste Denise René, Boulevard St. Germain…
Vous n’y êtes sans doute pas sensible.
Je me souviens qu’une émission à la télé avait été consacrée à la peinture de Polikoff, à une seule toile de lui. Un commentaire très suggestif d’un jeune homme qui était fasciné par sa peinture lui aussi. Il voyait cette toile en bleu et gris comme la naissance de la matière, je me souviens. Et c’était ça en effet. Un équivalent pour le XXè siècle de la naissance de la Vénus de Botticelli en quelque sorte. La naissance mystique de la matière. Une toile absolument splendide. Mais il y en a tant d’autres aussi fascinantes !
Oui, peut-être, je ne sais pas. Dans mon enfance, il exposait ses toiles dans les galeries de la rue de Seine ou des rues adjacentes. Je ne me souviens plus très bien, j’ai la mémoire qui flanche…
Il y a aussi des verts chez Poliakoff qui ont la profondeur de la mer.
Côté positif: tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil.
Côté négatif: chacun y va de son petit souvenir et de sa petite larme, qui n’ont d’intérêt pour personne.
Il n’y avait pas que la littérature, le jazz et la peinture mais aussi le théâtre comme celui, éphémère, de Babylone (1952-54) dirigé par Jean-Marie Serreau et où furent joués Pirandello, Stringberg mais surtout Beckett (la création de En attendant Godot avec l’immense Roger Blin), Adamov et ce cher Roland Dubillard; quant aux Tabou et Lorientais, j’y ai usé quelques semelles à l’occasion de mes 20 ans…
« Il y a aussi des verts chez Poliakoff qui ont la profondeur de la mer. »
Là, il nous faut, soit dit très cordialement, une référence universitaire, mon cher WGG!
Les années 50, nous naissions à peine, Jacques Chesnel!
avec Michel : et nous sommes encore là, un peu émoussés mais toujours partant pour de nouvelles aventures
aucun intérêt pour personne ? : on en reparle dans 20 ans, OK ?
comme le temps passe; un universitaire pisse-froid recense les caves pour invertis. Le mariage pour tous recycle en bio les gays et les bobos trop riches préfèrent Christophe Honoré au clair-obscur de Marcel Carné. Bien à leur aise.
…
…si c’est çà ! votre Poliakoff,…un jeux d’une douzaine de puzzles imbriqués à angles droits,…
…
…je comprend,…la médisance des gens sur les artistes,…j’imaginait un virtuose à cheval sur plusieurs styles,…
…
…je vois, une T.V.,…avant l’heure toujours en panne!,…
…et, il à fait son beurre avec,…les épinards parisiens,…
…
…les rentrées des peintures au beaujolais-nouveau de Poliakoff,…en galeries,…çà devais êtres quelque chose,…s’arracher les ongles, les cris d’enfers, les évanouissements,…aidons ces » artistes « ,…de connivences, aussi!,…
…
…il vous arrive de jouer aux boules monsieur Poliakoff,…la » psy’s » vous à interdit les courbes,…vous savez vous emmêler les pinceaux de profils à droites-toutes,…aux poncifs,!…
…
…les élèves, chacun un Poliakoff, comme devoir,…le maître signe par appréciation,…et gagne une entrevue privé avec le » maître « ,…restez gay’s avec lui,!…aussi,!…
…
…quel gaspillages de véritables couleurs-fines à l’huile,…enfin,!…
…c’est vraiment à pleurer, sur l’opiniâtreté – des dérivés sociaux,…aux connivences,!…sinon, rien,!…Bref,!…
…
« sa palette, toute sa vie, correspond aux couleurs de base de l’iconographie religieuse orthodoxe. »
B comme BERLIN
Quand vous êtes né « dedans » ça marque ok, mais en quoi cela vous rend-t-il « mystique » ? Se référer toute sa vie aux couleurs et formes des icônes de son enfance est une caution de mysticisme ?
Un mystique c’est aussi une vie et celle de Poliakoff ne l’était guère.
Mais comme je l’ai écrit, une ou deux toiles chez moi ce serait super, en plus c’est parfait, ça va avec tout les types d’ameublement.
« Tout les types »
Tout, tous, quoi.
…
…tout dépend, du prix,…combien, pour une copie de main de maîtres,…
…
…Oui,!…autant la faire vous même l’oeuvre,…copier/coller,…Ah,!…Ah!,…
…
Michel, ne m’en veux pas, on ne va pas se fâcher pour si peu… mais Poliakoff…. pour moi….
C’est un peu Nicolas de Staël, qui aurait perdu le mode d’emploi. Décevant…forcément décevant.
Il reste un marqueur de ta jeunesse.
JC….. dit: 29 juillet 2014 à 13 h 15 min
C’est un peu Nicolas de Staël, qui aurait perdu le mode d’emploi.
Je prend.
« les amabilités ont commencé »
Allez le lui expliquer à un qui se fait mousser avec un post de rien, que si on lui crache dans la main, il la rince en se disant que la cracheuse n’est qu’une conne. Tandis que s’il met la clef sous la porte, c’est autre chose — un mathématicien ou un ingénieur parleraient d’élégance — puisque c’est le résultat qui compte ; mais bon, nous sommes, ici, hôtes d’un prestigieux blog littéraire où l’on prend les pondeurs de “trucs” prolixes pour des gens de talent… L’on peut donc compatir l’auteur d’un “truc” inélégant, bien que bref.
Cela dit, lorsqu’il parle de « embryon de pensée », il parle de la bière ou du cracha ?
Ah j’trouve ça sympa ces titis parisiens, ce blues, ces souvenirs d’enfance, ces fêtes de « village ». Sympa, vraiment.
Je lis les souvenirs de ML, comme ça, je repense à la pizzeria chez Bartolo, toussa; Enfin des souvenirs de jeunesse comme l’eau vive, koi.
Et puis je relis ML, j’me dis tiens, Polé a bien raison de revenir au bon temps.
Maintenant qu’ils un peu tous cul et chemise, sur ce blog, peut-être qu’on va découvrir que leurs parents, grands-parents, oncles, tantes, grands-oncles, grand’tantes, s’étaient connus, je veux dire du temps où il n’y avait pas les réseaux sociaux d’information actuels.
En 1939/45 par exemple.
Non mais dans le pire des cas, je dis bien dans le pire des cas on a la famille d’antonio corrado ou de pado qui en voulait à la famille de ML.
Vous imaginez un peu le scenario d’enfer ?
Evidemment, djedla ! Evidemment !… 39-45 !
Ce blog est un blog de crypto-fascistes qui me rappelle les heures les plus noires de notre histoire, années nauséabondes de 39-45 où les germanopratins vivaient entre eux, pépères … !
Nous nous sommes tous connu au service de la Grande Allemagne, à torturer des gens innocents, à enlever de jeunes écolières juives pour les niquer dans le silence absolu de leurs cris de désespoir !!!
Quelle belle époque !
Dans les années 50 Jacques Chesnel était un jeune adulte fringuant. Nous conservons — lui & moi — le souvenir da la fréquentation d’un grand écrivain qui jouait aussi de la trompette…
J’avais 35 ans et j’ai entendu Boris Vian jouer de la trompinette…. comme un pied !
Un jour, un poème.
Robert DESNOS
Recueil : « État de veille »
Alors la trompette retentira à toutes les portes de la ville
Et des oiseaux s’envoleront au bruit des fanfares.
Ils voleront longtemps au-dessus de la ville
Et, quand ils se poseront,
Déjà nous reposerons
Heureux, joyeux, le cœur contenté,
Dormant dans la nuit qui précédera le premier lever de soleil du bonheur retrouvé.
1936
« perdu le mode d’emploi »
Il n’avait aucun mode d’emploi à perdre : j’ai connu des peintres en bâtiment qui auraient refusé une porte ainsi peinte.
merci renato, le jeune adulte fringant essaie de rester un vieillard dispos prêt, une nouvelle fois, à honorer la mémoire de Julio Cortázar qui aurait eu 100 ans le 26 août… il est à mes côtés tous les jours
«… j’ai entendu Boris Vian jouer de la trompinette… »
Je pensais à un autre écrivain ; il jouait lui aussi comme un pied, mais il le savait.
Il n’avait aucun mode d’emploi à perdre : j’ai connu des peintres en bâtiment qui auraient refusé une porte ainsi peinte.
Le toto qui pense, torchis plutôt que ciment.
La porte c’ est le menuisier, l’ ambrasure c’ est la maçon. Mais quel con!
l’ embrasure et le maçon (je finissait mon gelato )
Jamais vu une porte peinte ?!
je finissais, salop d’ émigré je suis!
Comparer De Staël et Poliakoff, on croit rêver dans le style de la nuance à gros flocon!
collectionner des papiers hygiéniques usagés dont certains de ceux-ci seraient reliés dans une luxueuse couverture de maroquin rouge
on a beau dire scanné sur son ipad même un guic comme vontraube trouve que c’est pas pareil..
Poliakof et Vian à jeter; qui aimez vous d’autre à part tata Yoyo et Marcel Amont, JC ?
… j’ai entendu Boris Vian jouer de la trompinette
peut être jicé mais il avait l’sens du bout rimé chanté..même s’il chantait comme un pied
qui aimez vous d’autre à part tata Yoyo et Marcel Amont, JC ?
LUI-MÊME, on l’ a tous compris ici!
les niquer dans le silence absolu de leurs cris de désespoir !!!
..ça sonne trop juste jicé..un ou deux coup de gégène et t’avoues pour de vrai..
c’est sa grosse a boris? elle est pas mal
Ca y est, le porc bouguerasse fait du gras sur le blog!
quand je pense a saint germain je pense toujours a jean yanne et ses premiers boulots pour car de touriste et cave bidon à saint denis.. »et le petit vieux la bas c’est sartre..surtout n’allez pas le déranger il écrit son prochain bouquin »
le porc bouguerasse
..y’a comme un début d’idée..t’as du te fumer 15 neurones sur les 30 qui te reste keupu..
Vox populi dit: 29 juillet 2014 à 13 h 54 min
Disons Vox perso et n’en parlons plus.
De Jean Yanne à Poliakoff, tudieu, c’est les montagnes russes!
bouguereau dit: 29 juillet 2014 à 14 h 03 min
keupu..
C’est pas keupu c’est cheloux.
Arrête de confondre.
Vox populi, vous êtes trop gentil avec bouguereau (rot), keupu va jalouser comme dirait l’ordure
Vox populi dit: 29 juillet 2014 à 14 h 05 min
De Jean Yanne à Poliakoff, tudieu, c’est les montagnes russes
Il était russe Yanne ?
Parfois, je suspecte que certains commentateurs connaissent ceux qu’ils insultent, et je mes dis que toute cette aigreur ne vient, peut-être, que du fait que l’insulté gagne plus que l’insulteur.
Il était russe Yanne ?
Toto n’a rien compris.
« mais bon, nous sommes, ici, hôtes d’un prestigieux blog littéraire où l’on prend les pondeurs de “trucs” prolixes pour des gens de talent… »
–
qui est-ce, « on », renato ? En tout cas ce que vous dites ne me concerne pas.
et je mes dis
Oui, tu médis toto!
Toto auréolé, ollé ollé!
C’est pas keupu c’est cheloux.
Arrête de confondre
c’est pas popo j’en bredouille..on on devient vite clodo plein de mouche ça fait peur
L’abbaye, la foire Saint-Germain (remplacée par le marché), l’ancienne Comédie (ancêtre de la Comédie française), le Procope (créé au 17e et non au 18e siècle), le faubourg Saint-Germain (se prolongeant dans le 7e arrondissement)…
Il n’y aura peut-être plus d’après, mais il y eut bien un avant, Passou…
Non, ce n’est pas moi, je suis occupé. bouguereau, pour moi, c’est Microbout, Rantanplan…
La matinée sans cette grosse nullité n’était pas inintéressante. Du moment que le salace rapplique, c’est fini.
boudegras: toujours les mêmes vannes sous des oripeaux différents, aucun renouvellement, du radotage rafistolé avec de vieilles béquilles, épicétou comme dirait bouguereau (rot)
Encore que pour moi le Procope ne fait pas partie de SGP, Jacques.
pfiou j’ai cru que t’avais échangé ton bidon de javel lacroix contre 2 kil de rouge cheuloux..remonte dans l’escalier ça renaude pas le prope
C’est vrai que c’est toujours pareil, et culture de bouts de chandelle (molle).
Prendre pour pseudo « Vox populi » et débiter autant de conneries montre un grand mépris pour le peuple.
Un peu comme « Ici londres » avec le courage.
Des pseudos assez cheloux quoi.
Chaloux dit: 29 juillet 2014 à 14 h 20 min
Non, ce n’est pas moi, je suis occupé.
Occupé sur la rdl, comme dab.
C’est vrai que
les voilà comme soudé l’un a l’autre..hop je passe subrepticement le harnais..et huuuuuUuuu
La matinée sans cette grosse nullité n’était pas inintéressante.
Vous rajouter toto, la seconde boule d’ un cornetto indigeste!
Microbout, comme il change… Je croyais qu’il ne fallait pas se moquer des humbles…
Mon ami psy en le lisant me dit, peu déontologiquement, il est vrai:
« Si tu veux, on lui fera pleurer des larmes de m… ».
Puis parcourant davantage les œuvrettes de Ratanplan:
« Inutile : il en pleure déjà assez comme ça ».
Véridique.
Bonne après-midi,
1984, Rue de Seine :
http://www.galerie-melki.fr/category/artist/quatre-russes-paris-catalog
Vous rajouter…rajoutez, ragoûtez!
Bonne après-midi,
oulala ça ça veut dire qu’il va morpionner à pisser sous lui..
Je ne suis pas « ici Londres ».
Microbout-Rantanplan (bouguereau), c’est une grave faute stratégique de ne se supposer qu’un ennemi quand on en a beaucoup….
boudegras: le recyclage permanent de ses propres déchets, ça schlingue !
Moi non plus.
..les mouches vont et viennent cheuloux..c’est pas dma faute..jamais je me moqurai
bouguereau dit: 29 juillet 2014 à 14 h 29 min
Mon pauvre Microbout, je ne suis pas dans ton état.
Tu devrais arrêter les packs de Kro, les mojitos qui t’embarrassent l’intestin grêle, arrêter l’andouillette frites et t’offrir un cuit-vapeur à prélever sur ton RSA.
(Cette fois, je me sauve. Aucune raison de passer encore un après-midi avec ce clampin grossier et inculte.)
Chaloux dit: 29 juillet 2014 à 14 h 30 min
c’est une grave faute stratégique de ne se supposer qu’un ennemi quand on en a beaucoup…
Je ne suis pas « ici Londres ».
Moi non plus aussi.
bouguereau dit: 29 juillet 2014 à 14 h 33 min
..les mouches
Rantanplan, c’est la première fois que je lis les propos d’une grosse mouche qui se prend pour une tapette (quoiqu’avec ton obsession des g…). La grosse mouche c’est toi.
..a pisser sous lui
je ne suis pas « ici Londres » moi non plus
L’autorité de l’abbaye de Saint-Germain-des-Près, d’où « les près », s’étendit longtemps sur un vaste territoire, D.
En 558, Childebert 1er, fils de Clovis plaça l’ensemble du territoire d’Issy-les-Moulinaux, ainsi que celui de Vanves et de l’ancien village de Vaugirard, sous l’autorité de l’abbaye de Saint-Germain-des-Prés.
Chaloux dit: 29 juillet 2014 à 14 h 35 min
Rantanplan, c’est la première fois que je lis les propos d’une grosse mouche qui se prend pour une tapette (quoiqu’avec ton obsession des g…). La grosse mouche c’est toi.
La culture selon cheloux,
tout un poème.
Jacques Barozzi dit: 29 juillet 2014 à 14 h 39 min
Gaffe, Jacky va nous faire Histoire.
La dernière fois il voyait des éléphants à Eze, pour l’instant il en reste à Wiki mais il ne faut pas désespérer.
Il ne sait plus où donner du gode?
Jusqu’à 13h, état de grâce en RDL.
Grand plaisir à lire les souvenirs d’enfance de W.
Ca c’est embêtant pour un Noir de jouer à la Jeanblanc…
Rien de mieux, pour illustrer la note à Passou, que le plan Truschet de 1550 !
http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/a/ae/Abbay_and_Foire_Saint-Germain_-_detail_1550_Truschet_and_Hoyau_map_of_Paris.jpg
« Ca c’est embêtant pour un Noir de jouer à la Jeanblanc »
Et pour un blanc de jouer à la Jean Marron, c’est mieux, Sergio ?
« Boris et Michèle Vian »
En relisant.
Michelle non ?
Bon les Beatles étaient trop jeunes, dommage pour l’anecdote.
Je m’ai gourré : c’est pas Vian (que j’adore comme écriteur) que j’ai entendu jouer de la trompinette : né en 62 j’étais trop juvénile !
C’est Samson François !
Et il jouait de la batterie jazz….
Jacques Barozzi dit: 29 juillet 2014 à 15 h 13 min
c’est mieux
Bon j’ai pompé une bande dessinée avec leur saloperie de trombone à coulisse… Euh non, de sax…
Havec des hublots pareils le Jean-Sol il doit plutôt fumer du gris militaire que du Flying Dutchmann…
Elle est belle, la cruche à droite, sur la première photo…
Non mais y nous faut une photo de Passou dans sa trompe de chasse comme Roland… Et pas dans les caves ni les cuves, hein ! Sur le toit…
JC cherche désespérément une nouvelle saloperie à écrire pour justifier sa pauvre existence identique à celle de son pote bouguereau (rot) disparu dans des circonstances inavouables
JC….. dit: 29 juillet 2014 à 15 h 51 min
la cruche à droite
Maintenant les gonzesses c’est deux tonnes de poudre de riz… Haprès on crève de faim !
ici Londres dit: 29 juillet 2014 à 16 h 05 min
« JC cherche désespérément une nouvelle saloperie »
Je l’ai trouvé : elle s’appelle ICI LONDRES !
Ha oui dans L’arrache-coeur la baraque se rétracte… Ca évite de courser la fille !
ce n’est pas une saloperie mais un honneur mérité pour bons et loyaux sévices
Puisqu’on parle de saloperie, les conseils de la Garde des Sots :
«Quand j’ai des coups de blues, je lis de la littérature, de la poésie, j’écoute de la belle musique, je vais marcher, je trouve un endroit de la terre et je marche pieds nus», raconte la ministre.
«J’embrasse les gens ou je pousse un cri», poursuit-elle.
Et côté nutritionnel … pas de régime particulier………… ?
Phil dit: 29 juillet 2014 à 12 h 57 min
« un universitaire pisse-froid »
Comme vous y allez, Phil.
Pas sympa pour les Canadiens, ça.
Surtout ceux qui font du tourisme en Lorraine…
Extrait d’entretien avec ce guide toutistique:
Vous avez souvent voyagé et étudié en France. Quel regard portez-vous sur la France et les Français ?
E. Dussault: Mon premier séjour en France remonte au bicentenaire de la Révolution française en 1989. J’y suis allé dans le cadre d’un échange entre mon école secondaire et un lycée de Saint-Dizier en Lorraine. J’étais loin de penser alors que je passerais ensuite 5 ans de ma vie en France et que je deviendrais l’historien du quartier Saint-Germain-des-Prés! J’ai étudié à Strasbourg et à Lyon, j’ai aussi vécu 3 ans à Paris où j’ai fait mes recherches doctorales. La France est une partie de moi, je ne peux pas ne pas y retourner au moins une fois par année. Mon regard sur les Français ? Vaste question… J’aime la complexité des Français, le fait que votre culture et vos coutumes remontent loin dans le temps. J’aime surtout la place qu’occupent les loisirs dans votre vie, que l’on ne pense pas simplement à l’argent (comme en Amérique) mais aussi à la qualité de vie. Les RTT et les « ponts» en sont un bon exemple, et le fait que la France est quasiment « fermée » en août ! Et ce qui est incroyable, de mon point de vue de Québécois, c’est le fait que votre productivité demeure élevée !
http://lecoindesvoyageurs.fr/eric-dussault-guide-historique-a-quebec
Il faudra qu’il revienne en France Eric.
« ce n’sera plus nous »
« toutistique »
est un néologisme que je viens d’inventer.
Vous me pardonnerez, Passou, c’est pour la Science…
« Pourquoi la vitesse est-elle cause de l’élasticité du temps ? Je suis peut-être bouché, mais il me semble que les moyens imagés de la vulgarisation scientifique sont hors d’état de me fournir l’explication. » (extrait du blog quasi-prestigieux d’Onésiphore de Prébois)
Ton hypothèse, Prébois, est la bonne : tu es bouché, comme tout le monde ! Tu continues à voir le monde physique en essayant de te le représenter comme une boite xyz unique, et le temps comme un sablier universel, valable partout dans l’immensité de la boite spatiale xyz !
Cela fait plus de 100 ans qu’on essaie de faire comprendre sans grand succès aux habitants de cette belle Terre, que nos sens réduits ne peuvent que « modéliser simplissime » un espace-temps, totalement différent de celui qui nous est accessible quotidiennement !
La réponse à ta question est donc : il n’est pas possible de « vulgariser », de « voir », d’expliquer autrement que par la théorie, le support mathématique, vérifié par des expériences renouvelables dans ses moindres détails.
Tes sens misérables, Prébois, ne peuvent pas imaginer, rendre perceptible, le réel dans ton modèle « xyz » bien propre, bien basique, bien humain accompagné de ton temps « t » bien universel, bien simple, où on est plus vieux le lendemain de cuite que la veille !!! …
bouguereau (rot) disparu dans des circonstances inavouables
Où qu’il est Godichon?
Les amis, appelons-le:
Godichon! Godichon! Godichon!
Accord avec Antonio Corrado quant au mysticisme supposé de Poliakov…J’ajouterais qu’on aurait pas demandé à un mystique de réaliser le décor peint d’un salon du France..Ce genre d’interprétation en dit beaucoup plus sur l’interprète que sur l’interprété, peintre ou le pire l’emporte souvent sur le meilleur, du moins dans ce qui était proposé sur le marché.
Bien à vous.
MCourt
Photo
Simone de B est tellement progressiste qu’elle a deux mains gauches.
..mais non elle tire la trompe à l’hénaurmément par dessous la table..t’as pas l’oeil
« Tes sens misérables, Prébois, ne peuvent pas imaginer, rendre perceptible, le réel » (mézigue)
Prébois, tu comprendras que beaucoup ici ont « des sens misérables » encore plus misérables que les tiens, n’est ce pas ?
Des noms ?
Passou, Edel, Bloom, Chaloux, Bouguereau, de nota, Barozzi, Clopine, Djedla, Abdelkader, rose, Ozy, Gianni, Renato, Chesnel, Bérénice, Daaphnée…. les trolls fols de leurs mots … les artistes, quoi.
Ils ont choisi leur chemin.
Dédé, ML, Sergio, ueda, Hamlet, eux savent, ou se doutent qu’il se passe des trucs pas très clairs dans ce réel « inimaginable » !…
Au niveau de la librairie Pinault, rue Bonaparte, quand j’avais une dizaine d’années, ma mère, comédienne chez le vieux Dullin, m’envoyait acheter des cigarettes, des paquets de Balto, dans un petit café qui s’appelait « l’escale » , et le patron, Matthieu, disait qu’il avait été batelier et qu’il avait vendu sa péniche pour acheter ce bistrot. Il multipliait ses railleries sur les peintres et les hommes de lettres du quartier, et avait des fureurs célestes, des colères homériques quand on lui parlait de ceux qui fréquentaient Lipp ou les deux magots. Le seul qui trouvait grâce à ses yeux, c’était l’homme au gros pardessus poil de chameau, Audiberti, avec des boutons de manchette, des cravates de soie rutilantes et des chaussures à semelle de crêpe qu’il exhibait avec fierté… Il venait parfois prendre un apéro avec une comédienne, Yolande Marchal, qui avait joué et obtenu un petit succès dans « une femme libre » pièce, je crois, d’Armand Salacrou. Matthieu l’aimait pas, cette femme, car elle avait, disait-il l »épithète dédaigneuse » à l’égard d’Audiberti qui parlait bas, le col de son pardessus relevé, très conspirateur, pour dire que dans le quartier, il se perdait chaque soir des tonnes de semence dans les lits du quartier. Matthieu n’aimait pas non plus les hauts talons de la comédienne aux yeux froids, qui claquaient et abimaient son parquet ,il n’aimait pas non pus ses coiffures tout enrubannés façon Beauvoir et sa voix qui montait tout de suite dans les aigus pour . Ce patron de péniche s’endormait chaque soir sur une table de son bistrot, dans l’horrible odeur d’un cigare froid qui restait collé à ses doigts charnus.les derniers clients payaient et s’éclipsaient sans faire de bruit, souvent Audiberti, largué par sa comédienne tonitruante et bêcheuse, racontait au dernier alcoolo vissé au zinc, comment Marceau (ou peut-être Hoche) avait battu les anglais pas loin d’Auray ;c’était sans doute pour méduser une petite brune sans consistance qui mâchait des chewing goum devant son crème froid. elle écoutait l’écrivain s’extasier sur Murat ou Augereau, l’air chaste comme du lait.. la môme partie, Audiberti sortait un carnet et dessinait le patron ronflant au milieu de ses verres, la tête posée sur la serviette éponge graisseuse qui lui servait de torchon. Sa femme, une normande d’Yvetot pas commode dans la conversation, et qui avait des « malaises » mystérieux, et qu’on ne voyait pas de la journée, venait alors tirer le rideau de fer en poussant l’écrivain de 1OO kilos sur le trottoir humide. elle et ramassait l’oseille dans le tiroir caisse et la monnaie sur les tables.. Elle remontait son homme au premier toute seule comme une grande , lui chancelant dans la fatigue et l’alcool, elle maudissant les salauds de lettrés communistes qui volaient les sucres dans les sucriers .Matthieu bredouillait qu’il irait faire du commerce dans des pays chauds et primitifs, le seul endroit où on faisait de gros profits et où il n’y avait « pas de portes et de serrures pour em……. le monde ».
Au premier étage, lui qui était dans la plénitude et la prospérité de l’alcoolisme, essayait, en caleçon, d’enjamber la fenêtre malgré les volets clos .Des voisins avaient appelé plusieurs fois la police parce que bâti comme il était il pouvait défoncer volets et balcon. Quand ma mère a déménagé pour aller vivre en Belgique, avec un agent d’assurances terrifiant de religiosité onctueuse on m’a envoyé à La Réole, en pension, chez un oncle instit qui détestait ses propres enfants et ne pensait qu’à pêcher à la mouche et se foutait de son boulot, de sa famille et de moi. J’ai jamais été aussi heureux.
« Alors, Saint-Germain-des-Prés lieu de mémoire ? Plutôt un microcosme parisien parmi tant d’autres ».
Cette phrase de l’auteur est le signe certain d’une dépression, que je comprends tout-à-fait.
J’ai la même après avoir lu ce billet.
Comment peut-on avoir le courage de se plonger dans ces historiettes, ces anecdotes, ces bavardages archi-connus et ressassés ad nauseam?
J’entends bien que c’est pour tenter, derrière, de retrouver des fragments de réalité (les flics, c’est toujours bien pour ça).
Mais quand même…
Quelle inconscience.
« Peut-être eussè-je du faire l’histoire d’u quartier de Bangkok ou de Tokyo »…
Les blagues de Boris, les amants de Simone, les prétentions politiques de Jean Paul…
La seule perspective de devoir touiller cette blédine me fait fuir à toutes jambes.
la trompette et mimile..à la fin on voyait pus que son cul clopine..dans un de ses derniers concerts en frankreich les gens le sifflait jusqu’à ce qu’il pige..alors il se reretournait et faisait mine de péter..enfin à la mimile
bouguereau dit: 29 juillet 2014 à 17 h 15 min
Suffit de siffler Godichon, il sort de dessous le lit, comme un pot de chambre.
Il arrive qu’en lisant JC l’on comprend Chamfort : « Quand il se fait quelque sottise publique, je songe à un petit nombre d’étrangers qui peuvent se trouver à Paris, et je suis prêt à m’affliger, car j’aime toujours ma patrie. »
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