de Pierre Assouline

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Il n’y a plus d’après… à Saint-Germain-des-Prés…( et plus d’avant non plus !)

Il n’y a plus d’après… à Saint-Germain-des-Prés…( et plus d’avant non plus !)

Vous connaissez Saint-Germain-des-Prés ? Non seulement cela n’existe pas mais c’est à peine si cela a brièvement existé. Juste le temps de forger un mythe médiatique et historiographique appelé à une rentabilité durable. Telle est la thèse soutenue par l’historien Eric Dussault dans L’invention de Saint-Germain-des-Prés (247 pages, 22 euros, Vendémiaire), probable synthèse d’un travail universitaire de grande ampleur si l’on en juge par l’importance des sources. Il explique le phénomène par l’indifférence des historiens du culturel et par la subordination de l’Histoire à la mémoire. Car si jusqu’en 1960 la narration de l’épopée était bien le fait des journalistes, après elle se concentra exclusivement dans la bouche et sous la plume nostalgique d’acteurs et témoins de l’époque qui firent autorité à force d’être repris en boucle depuis soixante ans sans la moindre perspective critique. Il s’agit de Léo Larguier pour son pittoresque Saint-Germain-des-Prés, mon village, du Fargue de l’inégalé Piéton de Paris, de Simone de Beauvoir mémorialiste (La Force des choses) et de Boris Vian, indispensable maître des lieux et auteur du guide Manuel de Saint-Germain-des-Prés (écrit en 1950 mais publié en 1974).

Drôle de quartier. Une grande marque parisienne en soi. Un produit français qui devrait être estampillé NF (quand on pense que les Deux Magots ose s’autoproclamer sur sa carte « le rendez-vous de l’élite intellectuelle »…). Administrativement, il se délimite par la rue des Saint-Pères à l’ouest, les quais de Seine au nord, entre la rue de Seine et la rue Mazarine à l’est, et la rue du Four au sud, mais certains chroniqueurs le font déborder parfois si largement qu’il passe le pont pour étendre un peu son empire sur la rive droite au motif que de fameux clubs de jazz s’y trouvaient. Sa renaissance à l’ère moderne date du début du XXème siècle avec la concentration de maisons d’édition et son envol de l’entre-deux-guerres avec la création de prix littéraires.

Après avoir épluché tous les témoignages, Eric Dussault affirme que la présence noire y a été sous-estimée. Lorsqu’elle est mentionnée, c’est uniquement pour évoquer des jazzmen ; tant et si bien que l’écrivain James Baldwin projeta de publier un livre intitulé Non, nous ne jouons pas de la trompette. Les musiciens y étaient certes nombreux et notables, mais les autres artistes noirs et les étudiants africains plus encore. L’auteur insiste également sur d’autres absents de l’histoire officielle du quartier : les toxicomanes. Des amateurs d’opium, d’éther et d’ortédrine.100606170640doisneaubipbopencave_1000

Le village en question connut tout de même son âge d’or entre 1945 et 1950, l’apogée se situant d’après les experts en 1947. Au lendemain de la Libération, ils prirent le mot au pied de la lettre. Saint-Germain, synonyme de non-conformisme, passait pour un lieu de débauche, de permissivité, où les petits et grands bourgeois craignaient que leur progéniture aille se perdre dans le stupre, l’oisiveté, le scandale, la vie facile et des amours illicites. Les homosexuels se retrouvaient au Fiacre rue du Cherche-Midi ou à la Pergola à l’angle de la rue du Four et du boulevard. L’auteur fait grand cas de rapports de police (Renseignements généraux et Préfecture de Police) sur les moeurs de Marcel Carné, Jean Genet, Jean Cocteau, Simone de Beauvoir, soupçonnés d’être de dangereux invertis susceptibles d’entraîner des jeunes. Même Sartre a fait l’objet de la curiosité de la Brigade mondaine dont les inspecteurs écrivent qu’il était « un masochiste d’un genre particulier qui irait jusqu’à collectionner des papiers hygiéniques usagés dont certains de ceux-ci seraient reliés dans une luxueuse couverture de maroquin rouge » (encore un qui aura mal lu La Nausée). On se demande en quoi les germanopratins pouvaient bien menacer la sécurité de l’Etat au point de susciter de telles investigations, et l’on doit convenir avec l’auteur que cela relevait pour l’essentiel d’une curiosité malsaine des dirigeants.

Plusieurs films ont également beaucoup fait pour l’édification du mythe : Les Tricheurs de Marcel Carné (quelle bande originale ! Stan Getz, Roy Elridge, Coleman Hawkins Dizzy Gillespie, Oscar Peterson, Gus Johnson, Herb Ellis, Ray Brown…), Rendez-vous de juillet de Jacques Becker (si authentique que cela peut être vu aussi comme un documentaire, mais il est sûr que le réalisateur était un vrai amateur de jazz) et dans une moindre mesure car peu vu Le signe du lion d’Eric Rohmer. Les registres de mains courantes, également consultés par le chercheur, témoigne non seulement d’avortements clandestins mais d’un certain nombre de constats d’adultère dans les hôtels du quartier (quelle époque !). Il y avait même une cellule du parti communiste, bien connue de l’intérieur par les souvenirs conflictuels de ses membres (Jorge Semprun, Claude Roy, Marguerite Duras, les Antelme), des intellectuels bourgeois qui annexaient quelques concierges et deux ou trois ouvriers pour servir d’ « alibis prolétariens ».

Le paradoxe est intéressant : si Saint-Germain est synonyme de cafés (Le Flore, les Deux Magots, le Bonaparte, la Rhumerie plus tard chère aux Hussards) et de restaurants (Lipp notamment), ce sont ses caves qui ont fait sa légende. Car des bistros, il y en avait depuis le XVIIIème siècle (le Procope) alors que la vie nocturne dans des caves si humides qu’il fallait régulièrement faire sécher le piano à l’air libre (le cas au Tabou, rue Dauphine) c’était nouveau. On a cherché après coup à expliquer cet engouement pour le souterrain (désir de marginalité, parfum du vin, goût du foyer etc) alors que la raison tenait avant tout à la disponibilité des lieux et à leur capacité à permettre à la musique de se faire entendre tard et fort sans déranger les voisins.

Boris et Michèle Vian étaient les rabatteurs naturels de ces lieux. Leur amitié, leur présence et leur soutien assuraient le propriétaire d’un réseau plus encore que d’une bande. Le cas du Lorientais, rue des Carmes, jeune et pas cher, qui dut sa réputation à la qualité de sa musique de 1946 à 1948 (l’orchestre de Claude Luter qui émigra ensuite au Kentucky) mais aussi du Club Saint-Germain, rue Saint-Benoit, et du Vieux Colombier qui pouvait s’enorgueillir de l’association du clarinettiste Claude Luter et du saxophoniste Sydney Bechet, sans oublier La Rose rouge, rue de la Harpe puis rue de Rennes. Le fait est que le jazz et l’existentialisme étaient les deux piliers du mythe. Pour ce qui est du premier, son aura aurait été plus importante encore si elle n’avait été minée par une querelle des Anciens et des Modernes, les premiers étant emmenés par Hugues Panassié, et les seconds par Charles Delaunay, les musiciens étant les principales victimes de cette guerre du jazz. Sans oublier une autre querelle, plus discrète, plus enfouie mais non moins vivace, qui opposait des jazzolâtres français qui, par principe et par goût, ne juraient que par les musiciens noirs, à ceux qui leur reprochaient cette forme de racisme inversé, de snobisme et de mauvaise foi (la revue Jazz Hot)

Pour ce qui est du deuxième, il est tout aussi indissociable de la mythologie du quartier. Le mot « existentialisme » est apparu pour la première fois dans la presse le 3 mai 1947 sous la plume d’Anne-Marie Cazalis, attachée de presse informelle du milieu intellectuel de Saint-Germain-des-Prés, dans les colonnes de Samedi-soir, le journal qui, dans le même élan, lança le Tabou et, au fond, le quartier. Tous les médias s’en emparèrent et il ne fut plus question dès lors que des troglodytes qui dansaient dans des caves (« Mais l’existentialisme, ce n’est pas une cave, c’est une mine ! » dira un personnage d’un des films consacrés aux « ambitieux » du quartier). Quelques mois après, l’hebdomadaire américain Life reprit le tout sur plusieurs pages et assura à Saint-Germain une renommée internationale qui dure encore, même si aujourd’hui, le mythe n’est plus exploité que pour servir le luxe, les fringues et la bouffe. Mais peu nous chaut que la rue la plus chère de Paris, paraît-il  (21 000 euros le m2) soit la minuscule rue de Furstemberg, ou que la pinte soit à 11,50 euros aux Deux Magots. On sait bien que de toute façon, ce n’est plus là que ça se passe, d’autant que des éditeurs et non des moindres (Le Seuil, Plon, Flammarion…) ont commencé à migrer à la périphérie sans y perdre leur âme.

jean-philippe-charbonnier-guliett-greco-et-miles-davis-1949Une chose m’échappait encore après avoir refermé ce livre plein d’informations, de sons reconnus, de visages retrouvés et de traces encore vivaces : le peu d’empathie de l’auteur pour ses personnages. Même s’il a fait là un travail d’historien et non de romancier, on était en droit d’espérer in fine une autre chute que :

 « Alors, Saint-Germain-des-Prés lieu de mémoire ? Plutôt un microcosme parisien parmi tant d’autres ».

Ah bon… Tout ça pour ça ? Si Saint-Germain-desPrés est si peu original, s’il n’y a pas plus d’après que d’avant, à quoi bon avoir déployé tant d’effort dans la recherche et l’analyse ? On a envie de défendre le sujet contre son auteur. C’est d’autant plus dommage que le chercheur a eu le mérite de fouiller dans un champ à peu près inexploré. Mais on saura pardonner à celui qui a eu tout de même assez de sensibilité pour mettre en parallèle ces extraits de deux mémorialistes à propos de leur rencontre :

Miles Davis : « J’avais toujours été si absorbé par une sorte de transe que je n’avais jamais consacré de temps à une histoire d’amour. La musique avait été toute ma vie jusqu’à ma rencontre avec Juliette Greco (…) Juliette a probablement été la première femme que j’aie aimée comme un être humain, sur un pied d’égalité. Elle ne parlait pas anglais, je ne parlais pas français. Nous nous parlions avec les yeux ».

Juliette Gréco : « Je n’avais jamais vu un homme aussi beau et je n’en ai pas vu de plus beau depuis (…) J’étais dans les coulisses et il jouait. Je le voyais de profil : un dieu égyptien ».

Leur liaison ne dura que quelques semaines mais elle fut si intense qu’elle marqua leur vie. Les photos de Jean-Philippe Charbonnier la fit entrer dans la légende du jazz et dans celle de Saint-Germain-des-Prés. Et croyez-moi si vous voulez mais, alors que je lisais ce passage dans un wagon du métro à hauteur de « Bastille », un clarinettiste joua (plutôt bien, d’ailleurs) non pas sa version de So what, tout de même, mais Petite fleur

(« Sartre, Beauvoir et les Vian au bistro » photo D. R. ; « A la cave » photo D.R. ; « Juliette Greco et Miles Davis, 1949 » photo Jean-Philippe Charbonnier)

Cette entrée a été publiée dans Histoire, Musique.

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commentaires

625 Réponses pour Il n’y a plus d’après… à Saint-Germain-des-Prés…( et plus d’avant non plus !)

bouguereau dit: 29 juillet 2014 à 15h28

..t’exagères zouz..et puis en déboulonnant les clichés touristique tu cherches rien qu’à nuire gravement à la balance commerciale..comme bloom « je crois qu’il ne choisirait pas paris »..jéruzalème ptête?

des journées entières dans les arbres dit: 29 juillet 2014 à 15h32

« Le 63 va à la Porte de la Muette
Le 86 va à Saint-Germain-des-Prés.
Nettoyer c’est bien ne pas salir c’est mieux »
GP

Il en fait des « tonnes de souvenirs » et c’est excellent !

Widergänger dit: 29 juillet 2014 à 15h32

M. Court, toujours aussi mystiquement bête…!

Celui-là, faudrait lui décerner le prix de la connerie à la fin de l’année. Il le vaut bien…

bouguereau dit: 29 juillet 2014 à 15h34

Les promoteurs ont mis leurs sales pattes là-dessus au début des années 70

tu sais bien dracul que ça se passe pas comme ça si facilement..par exempe il y avait encore pleins d’atelier pour peintre construit et géré par les hlm de l’époque..des centaines..il suffit d’avoir l’oeil et on les repère encore assez facilement dans paris..inutile de dire que..bref tout ça c’est à cause de baroz

JC..... dit: 29 juillet 2014 à 15h38

Bougboug,

Ta critique est rude pour Mimile le Souffleur : il est si difficile d’être génial plus de quelques jours dans une vie … Il le fut.

J’ai vu la bête en concert plusieurs fois. Un soir, à Paris, ville aux lumières éteintes, la moitié d’une salle est sortie, ne supportant pas le héros qu’ils attendaient voir rejouer les tubes de leurs pizzas noires vinyles, INNOVER !

Ayant payé pour voir Buonaparte, ils avaient devant eux Napoléon dans une autre guerre !… INSUPPORTABLE !

JC..... dit: 29 juillet 2014 à 15h41

« Il arrive qu’en lisant JC l’on comprend Chamfort »

Il faut vraiment être vicelard ou détester Chamfort !….

bouguereau dit: 29 juillet 2014 à 15h42

Tu continues à voir le monde physique en essayant de te le représenter comme une boite xyz unique, et le temps comme un sablier universel, valable partout dans l’immensité de la boite spatiale xyz !

jicé..tu devrais relire einstein..t’en es bras ballant des ses vannes..lui « il s’assoit sur un neutron et observe les particules »..si si je t’assure

bouguereau dit: 29 juillet 2014 à 15h45

INSUPPORTABLE !

j’ai préféré sa période funky..donc la fin..aprés la dope quoi..il se faisait pas chier il prenait tous les bons..quelquefois des momes de 16 ans

Il en a tant écrit dit: 29 juillet 2014 à 15h46

renato dit: 29 juillet 2014 à 17 h 28 min

Il arrive qu’en lisant renato l’on comprennne Chamfort :

Dans les grandes choses, les hommes se montrent comme il leur convient de se montrer : dans les petites, ils se montrent comme ils sont.

ueda dit: 29 juillet 2014 à 15h47

Etre le chef d’une guerre de religion jazzique quand on est né au monde avec le nom d’Hugues Panassié…

Non mais…
Pourquoi pas Armand Panigel All Stars?

JC..... dit: 29 juillet 2014 à 15h50

« Comment peut-on avoir le courage de se plonger dans ces historiettes, ces anecdotes, ces bavardages archi-connus et ressassés ad nauseam ? »

Camarade ueda,
ce travail est nécessaire. On n’est pas obliger d’assister à la mort des poissons lorsqu’on vide l’étang. Mais, après le travail, il en sort un peu de vrai…

J’aime qu’au fil du temps le cul de l’imposteur, et il y en a eu beaucoup à cette époque crédule, et de superbes ! soit clairement éclairé par l’historien.

Même s’il faut reconnaître à celui-ci un sadisme larvé qui nous fait penser aux caves de Lauriston.

Widergänger dit: 29 juillet 2014 à 15h51

Mon frère cadet avait fait paraître un dessin de Miles Davis dans Libération, un jour lointain, alors que Miles était en concert à Paris. Le dessin lui avait tellement plu qu’il avait invité mon frère à le rencontrer. C’est vrai qu’il était très chouette, le dessin.

bouguereau dit: 29 juillet 2014 à 15h54

il a taté du crayon mimile et même fait certaines de ses jacquettes si mes souvenirs sont bont

ueda dit: 29 juillet 2014 à 15h55

Frédéric Lodeon, il n’a pas une gueule de trompettiste?

Il souffle et il s’essuie le front avec une nappe de vichy, comme Gillespie…

Pas de bon jazz sans sueur.

Par contre, le violoniste romantique avec un mouchoir plié sous l’menton…

bouguereau dit: 29 juillet 2014 à 15h57

et il y en a eu beaucoup à cette époque crédule, et de superbes ! soit clairement éclairé par l’historien

paris y jetait ses derniers feux d’etrange chaudron à collaboration de classe..

ueda dit: 29 juillet 2014 à 15h57

« C’est vrai qu’il était très chouette, le dessin. »

On s’en fout, du dessin.

Il était comment, Miles, ce soir-là?

JC..... dit: 29 juillet 2014 à 15h59

Bougboug,
Rien que pour avoir « propulsé » des jeunes au plus haut, il mérite que nous retirions notre feutre en carton bouilli dans un salut conventionnel mais sincère.

Le bourgeois, nègre, peintre et orgueilleux, c’était le Werner von Braun du jazz, un peu comme ce con de Blakey qui a fait l’auberge musicale, un peu par hasard, tant d’années…..

ueda dit: 29 juillet 2014 à 16h02

« paris y jetait ses derniers feux d’etrange chaudron à collaboration de classe.. »

Ouais.
Mon paternel, il a vu sa vie coupée en deux lorsque MD a accepté les arrangements de Gil Evans.
Comme les golden strings au cul de Ray Charles.

Collaboration de classe, il y avait de ça
(pour lui, pour lui… pour moi, de tels chaudrons ne font que de la bonne confiture)

closer dit: 29 juillet 2014 à 16h05

« des tonnes de souvenirs dit: 29 juillet 2014 à 17 h 21 min »

Le mec ou la gonzesse qui a posté ça pourrait nous dire d’où ça sort, non? C’est super bon, on a envie de savoir…

Widergänger dit: 29 juillet 2014 à 16h06

On s’en fout, du dessin.
_________
Pourquoi tant de mépris pour le talent de mon frère ! C’est infantile.

bouguereau dit: 29 juillet 2014 à 16h07

pour moi, de tels chaudrons ne font que de la bonne confiture

..mais faut pas mépriser zouzou..y’en a des à se mettre a genoux..qu’est ce que c’est que le grand paris sinon vaguement cet aveux

ueda dit: 29 juillet 2014 à 16h07

Quand j’étais petit, j’étais resté en arrêt devant une pochette de disque de Modern Jazz Quartet.
« Ce sont des noirs bien habillés ».
Je m’était fait engueuler.

(Pourtant, c’était scientifiquement juste, nom de dieu.
Quelle époque dogmatique)

bouguereau dit: 29 juillet 2014 à 16h08

Pourquoi tant de mépris pour le talent de mon frère !

tu l’as bien scanné quelquepart dracul..ça s’use pas comme de préter ton pack de kro..fait péter

ueda dit: 29 juillet 2014 à 16h09

J’ai lu ça, WG:

« Mon frère cadet avait fait paraître un dessin de Miles Davis dans Libération »

J’ai cru que c’était Miles qui avait fait le dessin!
Hihihi…

JC..... dit: 29 juillet 2014 à 16h09

Miles a toujours été pareil : étranger aux autres, étranger à lui-même, insaisissable.

Être si inventif, si créatif, si « présentable médiatiquement » -à la Nat King Cole ou à la Satchmo- et si brillant, si novateur, ça aide !

Grosso modo, le Leonardo da Vinci du jazz.

bouguereau dit: 29 juillet 2014 à 16h11

« Ce sont des noirs bien habillés »

..où veux tu en venir zouzou, c’est confus

ueda dit: 29 juillet 2014 à 16h12

« bouguereau dit: 29 juillet 2014 à 18 h 07 min
..mais faut pas mépriser zouzou..y’en a des à se mettre a genoux..
Widergänger dit: 29 juillet 2014 à 18 h 06 min
Pourquoi tant de mépris pour le talent de mon frère ! C’est infantile.

Arrêtez les mecs, je ne méprise rien!

Widergänger dit: 29 juillet 2014 à 16h14

Malheureusement, je ne l’ai pas gardé le dessin du frangin publié par Libé. J’aurais dû. Je ne sais pas si on peut le retrouver dans les archives ?

ueda dit: 29 juillet 2014 à 16h15

JC….. dit: 29 juillet 2014 à 17 h 50 min
Camarade ueda,
ce travail est nécessaire.

Selon l’expression consacrée, « il faudrait y mettre un étudiant », c’est ça?

JC..... dit: 29 juillet 2014 à 16h18

Camarade ueda,

tout à fait par hasard, étudiant, jazzeux, disposant d’un temps infini, il m’a fallu accueillir pour le Jazz Club des musiciens arrivant pour des concerts.

John Lewis, du MJQ, avait de la noblesse, une retenue, une pudeur fantastique.

Tout le contraire d’un Blakey qui devait passer ses journées dans les arbres à portées musicales de guenons facturées …

ACP dit: 29 juillet 2014 à 16h20

Dire que je n’ai jamais mis les pieds au Flore au Deux Magots ou chez Lipp, je crois que les ombres portées des peoples (avant la lettre) me laissent assez froid.
Faut dire aussi que vingt ans plus tard le centre de gravité s’était légérement déporté vers l’est et Memphis Slim et Willie Dixon s’enfumaient Aux Trois Mailletz.
Le jazz a survécu plus longtemps au bas du Boul’ Mich. (ou sur la rive droite)

ueda dit: 29 juillet 2014 à 16h21

Camarade ueda,
John Lewis, du MJQ, avait de la noblesse, une retenue, une pudeur fantastique. (JC)

Arrêtez les mecs! (bis)

Je les adore!

Je suis enfantin, comme dit WG, c’est pourquoi je laisse un peu parler le p’tit nenfant qui rêvasse en moi devant ces photos.

bouguereau dit: 29 juillet 2014 à 16h29

le p’tit nenfant qui rêvasse en moi devant ces photos

l’image du blouzman des années 50 c’est qu’il dort avec son costard..pas pour rien que le film noir « collaborateur de classe » en a fait sa bande son et son look..ça veut pas dire du tout que c’est tiédasse zouzou..tout le monde doit « se tenir »..déconner ça se méritait un peu on va dire

des tonnes de souvenirs dit: 29 juillet 2014 à 16h32

miles davis, pâle uniformité d’un monde hivernal dans sa trompette

Antonio Corrado dit: 29 juillet 2014 à 16h35

Rien à voir (encore que)
Vous avez vu Archie Shepp dans « Pigalle, la nuit » ?
J’ai failli prendre un coup de jeune.

ici Londres dit: 29 juillet 2014 à 16h37

je trouve Godichon un peu faiblard à la reprise, la buvette doit être close comme dirait bouguereau (rot)

Théâtre lyonnais dit: 29 juillet 2014 à 16h45

Proverbe godichonois

Quand mon verre est vide je me plains.
Quand mon verre est plein je me vide.

Signé bouguereau.

Jacques Chesnel dit: 29 juillet 2014 à 16h52

sorry,mauvaise manip’… aller sur youtube pour voir et écouter les derniers concerts de ce grand créateur de Jazz

ici Londres dit: 29 juillet 2014 à 16h59

ne surtout pas confondre Godichon et Cadichon, Cadichon est un âne, Godichon un bidet, nuance

D. dit: 29 juillet 2014 à 17h06

Mimi, vous avez donc un demi-frère célèbre ?
Ce soir, diner simple, une carotte crue, un œuf dur, de l’eau du robinet.
Puis j’irais regarder un film coquin.

vani dit: 29 juillet 2014 à 17h15

Jacques Chesnel dit: 29 juillet 2014 à 18 h 49 min
le jazz aujourd’hui : WAYNE SHORTER

Comme il a peu près votre âge, vous voulez nous dire que vous êtes en pleine forme Jacques ?

J’espère que vous savez que depuis les années trente quelques musiciens sont nés (petit zizi jaune)(mais non bouguereau pas zouzou)

Jonathan dit: 29 juillet 2014 à 17h30

Je vais vous faire profiter d’une histoire humoristique qu’un comédien (Pierre Meunier) a racontée à Avignon, au moment du salut final avec ses collègues, en solidarité avec les intermittents (spéciale dédicace à JC).
Il a eu beaucoup de succès!

LA SYMPHONIE INACHEVEE

Le président du MEDEF reçoit en cadeau un billet d’entrée pour une représentation de la Symphonie Inachevée de Schubert. Ne pouvant s’y rendre pour cause de réunion de concertation à l’Elysée, il passe l’invitation à Didier G., son Directeur des Ressources Humaines. Seule condition, que le DRH lui fasse un mémo sur la qualité du concert.
Le lendemain matin, le président trouve sur son bureau le rapport de Didier G., le DRH :

1 – Les quatre joueurs de hautbois demeurent inactifs pendant des périodes considérables. Il convient donc de réduire leur nombre et de répartir leur travail sur l’ensemble de la symphonie, de manière à réduire les pointes d’inactivité.

2 – Les douze violons jouent tous des notes identiques. Cette duplication excessive semblant inutile, il serait bon de réduire de manière drastique l’effectif de cette section de l’orchestre. Si l’on doit produire un son de volume élevé, il serait possible de l’obtenir par le biais d’un amplificateur électronique.

3 – L’orchestre consacre un effort considérable à la production de triples croches. Il semble que cela constitue un raffinement excessif, et il est recommandé d’arrondir toutes les notes à la double croche la plus proche. En procédant de la sorte, il devrait être possible d’utiliser des stagiaires et des opérateurs peu qualifiés.

4 – La répétition par les cors du passage déjà exécuté par les cordes ne présente aucune nécessité. Si tous les passages redondants de ce type étaient éliminés, il serait possible de réduire la durée du concert de deux heures à vingt minutes.

Nous pouvons conclure, Monsieur le Président, que si Schubert avait prêté attention à ces remarques, il aurait été en mesure d’achever sa symphonie.

Didier G.
DRH

Jacques Chesnel dit: 29 juillet 2014 à 17h38

Oui, vani, j’ai suivi toutes les évolutions du jazz, j’aime autant les jeunes musiciens comme Emile Parisien ou Céline Bonacina ou Pierrick Pedron que les vétérans toujours sur la brèche… comme moi (pourvou qué ça doure, l’écoute quotidienne à fond la caisse aidant)

Les intermittents doivent-ils se renouveler ? dit: 29 juillet 2014 à 17h39

19h30

Comme normalisateur professionnel je suis sûr que Boris la racontait déjà au Tabou après deux heures du mat.

Widergänger dit: 29 juillet 2014 à 18h23

Moi, je les ai. C’est publié dans Promenade dans le Paris disparu, de Leonard Pitt, chez Parigramme. On voit même l’ancien Passage du Pont Neuf où se déroule le roman de Zola, Thérèse Raquin, où s’étend aujourd’hui la rue Jacques Callot. Il m’est arrivé dans les années 60 d’emprunter cette rue et la rue Guénégaud qui la prolonge pour accompagner mon oncle avec sa carriole acheter des fleurs aux Halles. On monde disparu.

Widergänger dit: 29 juillet 2014 à 18h26

Il y a aussi une photo d’Adjet du Passage en démolition. Émouvant, si l’on songe en la regardant à Thérèse Raquin.

JC..... dit: 29 juillet 2014 à 18h52

Jonathan dit: 29 juillet 2014 à 19 h 30 min
« Je vais vous faire profiter d’une histoire humoristique qu’un comédien (Pierre Meunier) a racontée à Avignon, au moment du salut final avec ses collègues, en solidarité avec les intermittents (spéciale dédicace à JC). »

Vieille blague à la con ! On la racontait déjà quand je passais ma thèse : c’était déjà un Gattaz…..ahahahahaha !

Madame Irma dit: 29 juillet 2014 à 18h57

Et renato qui nous envoie son kleenex usagé!
( Quel rapport logique avec le sujet?)

hamlet dit: 29 juillet 2014 à 19h02

j’aime bien les troquets à Paris où ils ont cloqué sur les murs des photos montrant les types qui y venaient… au comptoir… avant.
on y voit des artisans en train de boire leur blanc avec le crayon à l’oreille.
avant, dans les années 50 ou 60 ou 70 ou même 80 les artisans ils avaient toujours un crayon à l’oreille.
quand ils vous faisaient une facture ils léchaient le crayon avec la langue avant d’écrire le montant à payer pour remplacer une vitre ou pour réparer une fuite d’eau.

les artisans ont été virés des troquets mais ils les ont gardé en photos noir et blan.
ils les ont virés parce que boire des kirs c’était pas rentable pour les troquets, en tout cas moins rentables que les plats du jour pris en terrasse.
les artisans ne s’assayaient jamais en terrasse, ils restaient toujours au comptoir.
le comptoir c’était pas un truc rentable, du coup les troquet ont réduit la taille des comptoirs, jusqu’à obtenir une peau de chagrin.
les artisans aimaient s’accouder au comptoir mais ils n’aimaient pas les peaux de chagrin, du coup hop ! ils ont disparu.
maintenant il reste que leurs photos sur les murs, genre boire mon blanc en noir et blanc
c’est le but de la photo, garder le souvenir d’une chose qu’on a transformé en peau de chagrin avant de l’expulser défitivement parce que pas rentable.
les touristes adorent ces vieilles photos des vieux artisans parisiens en noir et blanc, en plus le cynisme c’est pas une chose à laquelle ils veulent réfléchir, ça gâcherait leurs vacances.

Jonathan dit: 29 juillet 2014 à 19h03

20h52
Les histoires, comme la bêtise, sont intemporelles!
Les Gattaz se suivent …et se ressemblent de père en fils!

ueda dit: 29 juillet 2014 à 19h05

Photo 2

Il faut reconnaître que le danseur noir a une telle classe vestimentaire qu’il traverse les âges.
(Les Rois d’la sape des années 2000, c’est quand même un cran au-dessous).

La p’tite Française aussi, elle est à croquer.
(Sa robe n’est pas de confection, elle est home-made à partir d’un bout d’étoffe, à partir d’un p’tit rien…)

renato dit: 29 juillet 2014 à 19h06

« ( Quel rapport logique avec le sujet?) »

En paraphrasant Platon, Heidegger et X-File : la réalité est ailleurs.

hamlet dit: 29 juillet 2014 à 19h11

il n’y pas que Paris qui est devenu un lieu de mémoire.
Marseille aussi c’est un lieu de mémoire.

Nice aussi c’est un lieu de mémoire.
Jacky !!!!!!
il est où Jacques Barozzi ? il a déserté ce blog, comme les autres ? MàC, ML, Clopine, Armand le transparent, JC, renato, Cactus, Dexter et les autres…
ce bolg aussi est devenu un lieu de mémoire…

Jacky tu vivais où dans quel quartier à Nice ?!!! Nice gare ou Nice plage ?

ueda dit: 29 juillet 2014 à 19h15

« la vie nocturne dans des caves si humides qu’il fallait régulièrement faire sécher le piano à l’air libre  »

On envoyait bouguereau.

Il jouait au prolo, il disait: Faites pas attention, m’sieurs-dames.

Il remontait avec deux boutanches.

des journées entières dans les arbres dit: 29 juillet 2014 à 19h15

Jonathan dit: 29 juillet 2014 à 19 h 30 min

J’adore.
Julius va kiffer aussi.

hamlet dit: 29 juillet 2014 à 19h21

JC dans les années 197… il y avait un super pianiste à Aix, pianiste jazz, Adrien, capable de jouer les variations Goldberg à l’envers.
son frère Fred était un super contrebassiste.
Leur mère assitait au répétition, elle était toujours en mini jupe, ça déocncentrer les autres musiciens, à cause de sa mini jupe il n’est jamais rien sorti de bon de nos répets, un soir elle m’a raccompagné chez moi, ensuite ils sont morts tous les trois dans un accident de voiture, c’était un super bon contrebassite, encore meilleur que son pianiste de frère qui était capable de jouer les variations Goldberg à l’envers.

Widergänger dit: 29 juillet 2014 à 19h23

L’Existentialisme est né dans une cave. Après, on s’étonne que ça ne plane pas haut !

hamlet dit: 29 juillet 2014 à 19h26

tu dis ça parce que t’as pas connu ces artisan, je te jure ces artisans qui léchaient tous la mine de leur crayon ils ont vraiment existé !
sur les photos en noir et blanc sur les murs des troquets de Saint Germain on les voit juste au comptoir et jamais en train de léchait la mine de leur gros crayon c’est pour ça que tu n’y crois pas.

c’est le travail des historiens : rétablir la mémoire d’une époque où des artisans lécheur de crayon venaient boire leur blanc au comptoir de ces troquet où on paye dix euros pour boire un café…

Paris est une ville qui a complètement perdu le sens du sérieux.

TKT dit: 29 juillet 2014 à 19h29

Hamlet, Jacques Barozzi est cannois, il habita avec sa mère le quartier du Suquet (si ma mémoire ne me fait pas défaut).

Widergänger dit: 29 juillet 2014 à 19h29

Je me souviens qu’en khâgne, à propos des Amours jaunes, de Corbière, qui étaient cette année-là au programme, j’avais eu comme sujetd e dissertation cet extrait de Qu’est-ce que la littérature ?, de Sartre : « La poésie, c’est qui perd gagne. Et le poète authentique choisit de perdre jusqu’à mourir pour gagner. »

Alors il en dit quoi hamlet ?

hamlet dit: 29 juillet 2014 à 19h30

vous n’avez qu’à demander à un historien des lieux de mémoire si vous ne me croyez pas !!!

Monsieur Assouline c’est pas vrai que j’ai raion qu’il y a une époque où on trouvait encore dans lesz troquets parisiens des artisans qui léchaient leur cryaon ?

et même des ouvriers !!!
je sais c’est difficile de le croire mais vous n’avez qu’à demander à Monsieur Assouline !!!

c’est pas vrai Monsieur Assouline qu’à une épque pas si lointaine on trouvait encore des ouvriers à Paris ?

hamlet dit: 29 juillet 2014 à 19h34

cannois Jacky ?
j’y crois pas quel cachotier.
pourquoi il a toujorus voulu se faire passer pour un niçois ?
c’est quand même pas la honte d’être cannois.

je n’ai jamais connu de cannois.
si Jacky est cannois vous imaginez ? je vais pouvoir dire que je connais un cannois.

l’humanité se divise en deux en ceux qui connaissent un cannois et ceux qui n’en ont jamais vu la queue d’un.

des journées entières dans les arbres dit: 29 juillet 2014 à 19h41

Widergänger dit: 29 juillet 2014 à 20 h 26 min
Thérèse Raquin, je dois faire un effort de mémoire. D’au moins, je dirais bien… et plus que ça.
Faudrait quand même voir à pas trop changer d’arrondissement.

hamlet dit: 29 juillet 2014 à 19h41

Alba vous savez quoi ?
vous êtes un vrai romantique.

même votre vision de l’identité est romantique, je veux dire si on se réfère à Blanchot, l’identité unique et immuable.
vous êtes comme Paul Edel : un romantique.

Blanchot est toujours resté bloqué sur ces écrivains comme Broch capable d’écrire à la fois les Somnambules et Virgile.
Il se daisait c’est pas possible que le même homme soit capable d’écrire deux trucs aussi différents, en fait ça l’inquiétait d’imaginer le contraire.

p.tain c’est vrai : Alba vous êtes un p.tain de vrai romantique.

avec les loyers pratiqués dans Paris ce n’est plus possible d’être romantique.
le romantisme est intimement lié avec le marché de l’immobilier.

ueda dit: 29 juillet 2014 à 19h44

cet extrait de Qu’est-ce que la littérature ?, de Sartre : « La poésie, c’est qui perd gagne. Et le poète authentique choisit de perdre jusqu’à mourir pour gagner. » (WG)

Et la couronne de poète authentique est décernée par le philosophe?

Je demande qu’on s’arrête.

On a dit que je « méprisais », moi qui suis humble comme un footballeur alors que Clopine est une châtelaine.

Depuis ma propre cave, forcément marxiste, une voix s’élève.
« Le penseur est un homme qui s’approprie la plus-value du travail poétique. »

hamlet dit: 29 juillet 2014 à 19h44

et oui St Germain est devenu un produit culturel.

à l’instar des livres qui en sont aussi.

la France est devenue un produit culturel.

nous vivons l’ère d’Emma Bovary : le grand tout de la consommation de produits culturels.

Chat rapide(le toit étant brûlant) dit: 29 juillet 2014 à 19h46

Des tonnes de souvenirs, jamais été aussi heureux, même quand votre mère vous cuisinait un turbot à la crème? Le coup d’aller voir les pandas roux, dans le billet précédent, ou celui d’avant, m’a fait également bien rêver. Miles, toujours beaucoup aimé cette histoire de jouer « dos à la salle ». Ou sa manière, en pleine déconfiture mentale, de quêter l’appui de l’ami Parker, alors que Charlie hélas à l’époque n’est pas beaucoup mieux.Cette fraternité sensible, jusque dans la galère créatrice.Je fais ça aussi, dans l’espoir d’éviter Camarillo. Mais le dos au public,vraiment aucun mépris dans cette attitude : un mélange de timidité& d’intense concentration pour parvenir à descendre au fond du puits, là où paradoxalement s’élève la petite lueur, cachée au creux du noir

Mnémosyne dit: 29 juillet 2014 à 19h47

TKT dit: 29 juillet 2014 à 21 h 29 min
(si ma mémoire ne me fait pas défaut)

Sujet sur lequel pas un commentateur sensé de la rdl mettrait un centime.
Pour les fiches on ne dit pas, mais le cerveau c’est tout vu.

Je finis par me poser la question dit: 29 juillet 2014 à 19h49

Widergänger dit: 29 juillet 2014 à 21 h 29 min
Alors il en dit quoi hamlet ?

Il ne serait pas prof ML ?

hamlet dit: 29 juillet 2014 à 19h50

Alba tou qui es un heideggrien tu en dis quoi de la transformation du monde en produit culturel ?

l’être ? l’être de Paris exsite-t-il encore ?
un être de Paris au delà de l’étant ?
Heidegger ne parle pas de l’argent.

l’argent c’est pire que la technique.
si la technique est l’oubli de l’être, alors l’argent de vient la possiblité de vendre cet oubli, d’en estmier la valeur, et de le fourguer au plus offrant : Paris, c’est comme la philo c’est devenu un p.te aux mains de maquereaux, ils la rende belle pour faire le tapin.
la techinque est l’oubli de l’être et l’argent est son devenir prostitué.

hamlet dit: 29 juillet 2014 à 19h53

l’histoire des lieux de mémoire est moyen de prostituer le lieu.

quels sont ces gens qui vivent aujourd’hui à Saint Germain des Près ? sinon des maquereaux de Paris ?

bref dit: 29 juillet 2014 à 19h57

saint germain des prés c’est comme la RDL , c’est devenu un truc à touristes: ça fait faux!

hamlet dit: 29 juillet 2014 à 19h57

certains disent : Paris a perdu son âme.
Paris n’a jamais eu d’âme, l’architecture n’a jamais consitué une âme, son destin se réalise aujourd’hui, Miles Davis et Boris Vian sont une erreur de parcours.

des journées entières dans les arbres dit: 29 juillet 2014 à 19h59

« mnémosyne », quelle imagination, j’ai aussi un souvenir de pseudo ( libre de copyright, c’est un peu comme Dexter)

Vous connaissez le be or not to be-bop ?

« Début août, dans un site montagneux, près d’un lac, deux hommes, un jeune et un vieux, s’ignorent. L’un cherche du travail. L’autre a trouvé une maison pour les vacances, il emménage. Ils ne peuvent donc pas se rencontrer. Sauf si le jeune trouve du travail, c’est la première condition. La seconde, ce serait que le vieux ait besoin des services du jeune. En vacances, normalement, non. C’est pourtant ce qui va se passer. Comme si c’était écrit. Ca l’est, mais ce n’est pas aussi simple. Il y a des femmes dans cette histoire. »

http://www.leseditionsdeminuit.eu/f/index.php?sp=liv&livre_id=1655

hamlet dit: 29 juillet 2014 à 19h59

quel est aujourd’hui le peuple de Paris ?

Paris = lieu d’art et de culture.

Paris = lieu de la duplicité.

art et culture = duplicité.

bouguereau dit: 29 juillet 2014 à 20h00

un mélange de timidité& d’intense concentration

de lassitude du public..c’était patent comme dirait jicé..mais bon gattaz le forçait un peu..une ferrari ça pompe

aher de bassan dit: 29 juillet 2014 à 20h02

village pour village de Paris, annonce sur le blog de Véronique Chemla
Histoire diffusera les 30 juillet et 1er août 2014 le numéro de la série télévisée Les heures chaudes de Montparnasse intitulé Le groupe des six,

bref dit: 29 juillet 2014 à 20h03

bouguereau dit: 29 juillet 2014 à 21 h 57 min

ta gueule raclure

bouguereau c’est aussi sérieux qu’un peintre à montmartre , si on veut aller par là!

banlieue blues dit: 29 juillet 2014 à 20h04

Au fait Michel, j’ ai retrouvé dans ma bibliothèque le ST. Germain où il est question d’ Adget.
Ce qui est encore plus intéressant c’ est qu’ il s’ agit d’ une édition du comité de la Quinzaine de ST. Germain de 1951, en plein existentialisme.
D’ ailleurs il existe des remarques aux adresses des boutiques du quartier pas piquées des hannetons.

ueda dit: 29 juillet 2014 à 20h07

« Alba tou qui es un heideggrien  »

J’adore ça.

Seule une rude apostrophe latine peut réduire à quia un vaticinateur germanique.

(« Qué si tou touches à un cheveu dé mon Pablito, qué yé té toue ».)

banlieue blues dit: 29 juillet 2014 à 20h08

Avez-vous connu Bricus à Bracum, 74 rue Bonaparte.
Vaisselle qui brille, cristal qui scintille?

ueda dit: 29 juillet 2014 à 20h09

bouguereau dit: 29 juillet 2014 à 22 h 02 min
chus allergique au bebop..ça me file des gaz..

Pèpèpe.

« Épèpèp », c’est du be-bop.

hamlet dit: 29 juillet 2014 à 20h11

samedi manifestation prévue en soutien des chrétiens d’Irak génécidés pas le djihad islamique.

banlieue blues dit: 29 juillet 2014 à 20h12

Et Geller, 5 rue de Sèvres.
De tous l’ Univers, on va chez Geller nous précise le sou-titre…

bouguereau dit: 29 juillet 2014 à 20h12

On envoyait bouguereau.
Il jouait au prolo, il disait: Faites pas attention, m’sieurs-dames.

en tout cas j’ai été a paris à 8 ans dans un bus affrété par la commune de mon patelin..il m’ont perdu ces couillons! ho ce bordel..j’avais un paquet de gitane dans ma poche..aprés avoir pleuré je me suis mis a fumer comme un pompier sur les marches de montmartre..je devais être mignon les touristes me prenaient en photo..et les gendarmes ont été trés désagréable..déja!

hamlet dit: 29 juillet 2014 à 20h13

samedi manifestation prévue par les jazzmen de Paris contre les propoteurs immobiliers génécideurs de jazz à st germain.

Widergänger dit: 29 juillet 2014 à 20h13

Marie-Claire Bancquart a écrit aussi un beau livre sur Paris « fin de siècle » de Jules Vallès à Rémy de Gourmont, aux éditions de la Différnce, 2002. Mais à part le Passage du Pont-Neuf, le quartier de St-Germain-dès-Prés n’est pas évoqué, parce qu’il était hors de la littérature à cette époque.

Le recueil de poèmes de J. Roubaud aussi, avec son titre baudelairien : La forme d’une ville change plus vite, hélas, que le cœur des humains. Cent cinquante poèmes. 1991-1998, Gallimard, Paris, 1999.

MCourt dit: 29 juillet 2014 à 20h14

Cher Wiederganger
Pardon de ne pas avoir saisi dans Poliakoff le mystique intemporel qui vous frappe. A dire vrai je ne suis semble-t-il pas le seul à manifester cette opinion ici.Meme si je sais que ce genre de détail ne vous arretera pas dans vos téméraires conclusions …
La question que l’on peut se poser devant vos exégèses est: « Ne reposent-elles pas sur une confusion entre l’œuvre et les affects qu’elle génère sur celui qui la regarde? » En d’autres termes, n’etes-vous pas en train de vous emmeler je n’ose dire les pinceaux entre ce que vous voyez et ce que vous sentez? Si Poliakoff est mystique, Picasso est Père de l’Eglise…
Je suis très touché que vous me recommandiez pour un Nobel, fut-ce celui là. Je pense que j’aurai les chances de l’avoir lorsque vous aurez le Nobel de la Tolérance. Tout le blog étant prêt à témoigner de votre largesse d’esprit, de votre souplesse, et de votre douceur, cela devrait-il tant tarder?
Croyez, cher et aimable Widerganger, à mes sentiments choisis.
MC

hamlet dit: 29 juillet 2014 à 20h15

samedi manifestion prévue en soutien des hérissons génocidés sur les routes par les autobilistes.

Burntoast dit: 29 juillet 2014 à 20h15

Merci notre hôte qui a fait naître une véritable usine à fantasmes sur St Germain des Prés. On dirait des midinettes qui évoquent en rougissant leurs premiers émois.

banlieue blues dit: 29 juillet 2014 à 20h15

Et Larcher Pauline, 4 rue de Sèvres.
Fabrique de brosses pour toilette.

Deux Magots( Aux)
Le rendez-vous de l’ élite intellectuelle mondiale.(sic)

hamlet dit: 29 juillet 2014 à 20h18

Monsieur Court j’aime bien votre humour.

et vlan dans les rotules de ML !
ML je suis désolé mais vous le cherchez bien.

hamlet dit: 29 juillet 2014 à 20h20

samedi manifestation prévue en soutien du blog de monsieur Assouline qui commence à prendre l’eau de toutes parts.

certains écopent. comme u.
mais d’autres comme ML au lieu d’écoper ils chargent la barque pour la faire sombre plus rapidement dansd les eaux sombres !

venez nombreeux à la manif pour éviter de vous faire bouffer par les sardines….

banlieue blues dit: 29 juillet 2014 à 20h22

Fiacre (Le), 4 rue duCherche-Midi,
Venez au  » Fiacre « , nous ferons diligence.

Flore ( Café de )172 Bld St. Germain
Le rendez-vous des existentialistes.
( Et une pleine page de publicité. avec la fameuse phrase.)

bouguereau dit: 29 juillet 2014 à 20h22

« Ne reposent-elles pas sur une confusion entre l’œuvre et les affects qu’elle génère sur celui qui la regarde? »

..chaud chaud..ha c’est brulant meusieu courte..un liève qui court « encor » comme dit lafontaine

bouguereau dit: 29 juillet 2014 à 20h23

Avec les cons, on a ce qu’on mérite, ça c’est sûr…!

le vrai fléau de dieu dracul..

hamlet dit: 29 juillet 2014 à 20h25

kind of blue ? c’est un tournant.

Paris et Montreux n’ont jamais rien apporté au jazz.
tout c’est fait à Baltimore.

Alba vous saviez qu’Arti Chaut était d’origine juive?

banlieue blues dit: 29 juillet 2014 à 20h28

Je vous passe les éditeurs mais :
Rombaldi, 222, boulevard St. Germain.
La revue qui a du  » texte appel ».

Phil dit: 29 juillet 2014 à 20h30

la trilogie nrf (pédérastes, maçons, huguenots) a fait aussi le succès de Saint-Germain.
Restons stoïques, les Chinois auront du mal à copier.

hamlet dit: 29 juillet 2014 à 20h36

Alba vous croyez en Dieu ?

à la manif propalestinienne une famme brandisait une pancarte : Israel ton Dieu ne peut plus t’aider.

c’est débile, exsite-t-il un seul moment de l’histoire où le Dieu des juifs les a déjà aidés ?
jamais !

c’est là que réside toute la grandeur de Dieu : ne jamais être là quand on a besoin de lui.

alors que moi ! quand mon voisin a besoin de moi pour tailler son tilleul qui part en déconfiture parce que cet imbécile n’arrive même plus à monter sur son échelle : je suis toujours là pour lui filer un coup de main !

il y a des fois où aimerait être comme Dieu…

banlieue blues dit: 29 juillet 2014 à 20h37

La liste des libraires adhérents à cette célèbre association du quartier s’ élève à 33 enseignes. Combien en reste-t-il aujourd’hui’ ?

Widergänger dit: 29 juillet 2014 à 20h41

Pont des arts

Par hasard je passe
sur le pont des Arts
un pont sous lequel passe
« des éternels regards
l’onde »
de la seine
« si lasse »

Elle passe aussi
sous le pont Sully
et sous le pont Neuf
et n’est-ce pas plutôt
sous le pont Mirabeau
que la Seine est lasse
qui « sous le pont de nos bras
passe » ?

sans doute
mais il n’y a aucune raison
qu’elle n’ait pas été déjà fatiguée
quelques ponts plus haut
je m’assied sur un banc
entre des arbustes
récemment plantés
sur le pont
devant moi je vois
la tour Eiffel

et le vent ?
pas de vent

(J. Roubaud)

banlieue blues dit: 29 juillet 2014 à 20h44

Cela ne s’ invente pas :
Rolland, 47 rue de Sèvres
Les chaussures Rolland vous chaussent élégamment.

Labelle, 13 rue de Sèvres.
Fourrures usagées deviendront fourrures distinguées.

Widergänger dit: 29 juillet 2014 à 20h45

Le peuple juif, seul peuple de l’Antiquité à avoir survécu. Si ce n’est pas avec l’aide de D.ieu, je ne sais pas ce que c’est ! Le peuple juif est le peuple élu, D.ieu l’aide bien sûr. Entouré d’ennemis depuis plus de soixante ans, plus vaillant que jamais : la seule démocratie du Moyen-Orient, le pays à la pointe mondiale de la haute technologie, une liberté d’expression sans pareille sur la planète. C’est aussi ça l’aide de D.ieu ! Bien sûr que D.ieu aide le peuple juif !

Ras-le-bol dit: 29 juillet 2014 à 20h53

Hamlet est-ce que c’était vraiment utile de remettre un sou dans la machine à déclenchement automatique de Widerganger

ici Londres dit: 29 juillet 2014 à 20h59

Godichon ressort les raclures, le vocabulaire ne change pas, ça radote toujours, l’est vraiment fatigué le vieux trouduc

tonton dit: 29 juillet 2014 à 21h01

Widergänger dit: 29 juillet 2014 à 22 h 45 min

Bon Mimi, on va dire que tu nous racontes tout ça sur le coup de l’émotion et on va laisser passer.
Une tisane, une bonne nuit de sommeil et il n’y paraîtra plus.
Demain lever 8 heures, petit-déjeuner léger (principalement des fruits), petit tour de vélo (sans le moteur), lecture d’une BD non stressante (pourquoi pas Tintin ça fera plaisir à notre président) et tu nous reviens, frais, dispo, pour nous re-raconter la rue de Seine, Tata et Poliakoff.
Nous on aime.
Bien à toi.

Antiquités au kilo dit: 29 juillet 2014 à 21h05

Widergänger dit: 29 juillet 2014 à 22 h 45 min
Le peuple juif, seul peuple de l’Antiquité à avoir survécu.

Et les Asiates dirait zouzou, t’en fais quoi ?

Fog dit: 29 juillet 2014 à 21h07

ici Londres dit: 29 juillet 2014 à 22 h 59 min

Le brouillard s’épaissit mais le chef d’escadrille vole toujours.

Widergänger dit: 29 juillet 2014 à 21h08

Les Asiates ? Ils ont tout noyé sous les eaux du grand barrage. Il ne reste plus rien des Asiates. Rien du tout. Terminé.

Widergänger dit: 29 juillet 2014 à 21h13

La spiritualité intense de Poliakoff, regardez, c’est là : « This is the interpretation offered by an exhibition that demonstrates the singularity of an especially sensitive approach and the intense spirituality of a body of work rigorously focused on what Pierre Guéguen called the ‘dream of forms in themselves which is the great mystery of « the abstract »‘. »

http://www.mam.paris.fr/en/expositions/serge-poliakoff

C’est quand même pas un petit con de Court qui va faire la loi, non…!

ST dit: 29 juillet 2014 à 21h16

Difficile de laisser dire ainsi qu’Israël serait un modèle de démocratie. Ce n’est pas vrai. C’est un Etat qui a encore beaucoup d’efforts à accomplir. Un éditorialiste de « Globes » proposait cette semaine d’arrêter les gauchistes opposés à la guerre. Simple exemple de l’état d’esprit qui règne là-bas, hélas. Alors moi je dis plutôt : libérons Israël ! Ce serait une attitude plus digne que la monomanie belliqueuse de notre cher Widergang !

Antiquités au kilo dit: 29 juillet 2014 à 21h18

Widergänger dit: 29 juillet 2014 à 23 h 08 min

Et les San, t’en fais quoi ?

Le syndrome Chaloux dit: 29 juillet 2014 à 21h20

Widergänger dit: 29 juillet 2014 à 23 h 13 min

Au moins six heures de google pour trouver une vague merdre.
On t’a connu plus fort Michel.

Il faut arrêter la fumette dit: 29 juillet 2014 à 21h23

Widergänger dit: 29 juillet 2014 à 23 h 13 min

Oh l’artiste, il est où le mystique ?

renato dit: 29 juillet 2014 à 21h24

Oui, les San 44000 de présence ce ne sont pas de cacahuètes… mais lui il parle d’Antiquité : première des époques historique…

le troisième oeil dit: 29 juillet 2014 à 21h25

Il s’ agit de spirituel dans l’ art ( voir Kandinsky )et non pas d’ approche mystique. Ne croyez-vous pas?

ueda dit: 29 juillet 2014 à 21h31

« en tout cas j’ai été a paris à 8 ans dans un bus affrété par la commune de mon patelin..il m’ont perdu ces couillons! ho ce bordel..j’avais un paquet de gitane dans ma poche..aprés avoir pleuré je me suis mis a fumer comme un pompier sur les marches de montmartre..je devais être mignon les touristes me prenaient en photo.. »

Moi aussi j’ai pleuré en lisant ça, mais j’ai surtout réfléchi et souhaite une réponse franche de ta part, camarade, car je suis moins parisien que toi.

Les peintures de gamins qu’achètent les touristes (enfin, les plus ploucs), les japonais appellent ça Purubo (Poulbo?), ce n’était quand même pas ta gueule?
C’était toi?

Je respecterais ta pudeur, mais honorerais ta franchise.

Cherche Michel, cherche dit: 29 juillet 2014 à 21h31

Widergänger dit: 29 juillet 2014 à 23 h 25 min

Article cité par Monsieur Koikilarrivejesaitou :

 » L’ensemble prend une dimension cosmique, au sens physique »

Mystique il disait.

renato dit: 29 juillet 2014 à 21h34

Enfin Michel ! les gens disent tout et n’importe quoi, selon l’air du temps. Puis, il faut voir s’il y a un marché ; si le marché flanche ; s’il y a assez de restes en stock pour créer un semblant de marché… et ainsi de suite…

Widergänger dit: 29 juillet 2014 à 21h36

Mais non, t’as rien compris trouduc !

J’avais écrit, mystique de la naissance de la matière. Tu sais même pas lire, eh banane !

On te dit dans l’article : « métaphysique », il fréquentait les églises et les icônes dans son enfance.

Cynique petit con !

Widergänger dit: 29 juillet 2014 à 21h38

T’en as encore beaucoup des comme ça, tartignole ? Faut changer le disque de temps en temps. T’es rayé !

Widergänger dit: 29 juillet 2014 à 21h39

Ah j’tasssure ! Faut les voir à l’œuvre, tous ces petits cons haineux ! C’est quelque chose.

renato dit: 29 juillet 2014 à 21h39

« T’en as encore beaucoup des comme ça, tartignole ? »

Tiens ! maintenant il se parle.

Sinik le petit Kon dit: 29 juillet 2014 à 21h58

Widergänger dit: 29 juillet 2014 à 12 h 04 min
Non, pour moi, Poliakoff n’a rien de répétitif. C’est pour moi un peintre de la matière devenue esprit, un peintre mystique, et aussi un peintre russe où je reconnais quelque chose de russe qui se trouve aussi en moi

J’ai bien lu : « un peintre mystique »
oui ou non ?

Bientôt 12 heures pour se renier.
Peut mieux faire.

Widergänger dit: 30 juillet 2014 à 22h07

Faut tout lire, mon grand ! Ce sra mieux. Ne te prive pas surtout, les autres commentaires qui accompagnent celui-là aussi…!

Ah la la…!

ST dit: 30 juillet 2014 à 22h12

Widergang se mélange apparemment les pinceaux avec « mystique », « métaphysique », etc. Ce n’est pas pour en rajouter (nous avons déjà bien ri), mais c’est pour lui conseiller un peu d’humilité. Quel que soit son âge, on a toujours à apprendre, et peu de bénéfice à jouer à celui qui sait tout.

Années 50 dit: 30 juillet 2014 à 22h13

je reconnais quelque chose de russe qui se trouve aussi en moi Winderganger.

Est-ce la part du flan franco-russe de notre enfance?

Widergänger dit: 30 juillet 2014 à 22h14

Je sais bien que je vous énerve, mes pauvres chéris, à avoir touyjours raison. Mais faut vous y faire !

Sinik le petit Kon dit: 30 juillet 2014 à 22h15

Widergänger dit: 30 juillet 2014 à 0 h 07 min
Faut tout lire, mon grand ! Ce sra mieux. Ne te prive pas surtout, les autres commentaires qui accompagnent celui-là aussi…!
Ah la la…

Les autres commentaires sont du même tonneau, aucun changement, le peintre mystique était toujours là (tel le canard)

Pourrais-tu avouer une fois (une seule hein) dans ta vie que tu as dis une connerie et ne pas te réfugier dans des argumentations de gamin de six ans.

Je suis sûr que si tu veux, tu peux.

Années 50 dit: 30 juillet 2014 à 22h18

Bon, Michel, tu ris un peu,( du flan pas du riz au lait de la même époque!) c’ est déjà ça.
Est-ce que tu viens le six août à Lagrasse écouter le père Assouline?

Les Toujouraisons nous font bien rire dit: 30 juillet 2014 à 22h20

Widergänger dit: 30 juillet 2014 à 0 h 14 min
Je sais bien que je vous énerve, mes pauvres chéris, à avoir touyjours raison.

Avec Chaloux ils font la paire.
Une source continue de rigolade.

Widergänger dit: 30 juillet 2014 à 22h22

Non, je t’assure, t’as pas bien cherché. Continue tes recherches, ne te décourage pas. Tu peux le faire.

ST dit: 30 juillet 2014 à 22h26

Ce blog d’Assouline est une merveille. Mais ce Widergänger existe-t-il vraiment ? N’est-ce pas un ordinateur programmé pour attirer le chaland ? Je joue bien aux échecs devant mon écran avec l’impression d’avoir un adversaire (assez vicieux) face à moi. Widergang, c’est presque ça, avec en plus un je ne sais d’absolument démoniaque dans l’imbécillité. Quelqu’un peut-il témoigner ? Est-ce un complot ?…

Années 50 dit: 30 juillet 2014 à 22h33

un je ne sais d’absolument démoniaque dans l’imbécillité.

ST, ne vous prenez pas pour une Sainte nitouche, vous sentez le X à plein nez.
Il a fait une erreur WGG, ça arrive à tout le monde mais lui a vraiment du mal à le reconnaître. Point barre inutile d’ insister.

Ni démoniaque ni imbécile, très têtu, très maximaliste, ça oui!

Widergänger dit: 30 juillet 2014 à 22h33

d’absolument démoniaque dans l’imbécillité.
_________
Le pauvre ! Il aime se faire peur… Ah des bœufs pareils, y a qu’ici qu’on les trouve ! Un blog bovin… bovarien…

Widergänger dit: 30 juillet 2014 à 22h34

Non, je n’ai fait aucune erreur. C’est l’autre bovin qui ne sait pas lire, c’est tout.

Années 50 dit: 30 juillet 2014 à 22h38

D’ ailleurs des démoniaques et des imbéciles il y en a assez sur ce blog, n’ en jetez plus!
( On vous laisse le loisir de remplir les cases des faits démoniaques et des propos imbéciles. Il vous faut un secrétariat à plein temps!)

ST dit: 30 juillet 2014 à 22h40

« Un énoncé est vrai si, dans les conditions exigeantes d’une discussion rationnelle, il résiste à toute tentative de réfutation. » (J. Habermas)

Widergänger dit: 30 juillet 2014 à 23h06

« rationnelle », il a dit le pote Habermas ! Tu sais ce que ça veut dire « rationnelle », petsouille ?

Chaloux dit: 30 juillet 2014 à 23h31

ici Londres dit: 29 juillet 2014 à 22 h 59 min

Godichon ressort les raclures, le vocabulaire ne change pas, ça radote toujours, l’est vraiment fatigué le vieux trouduc

Je dirais même plus : l’est béant, limite déchiré.

(Ueda, quel plaisir de vous lire.)

B comme BERLIN dit: 30 juillet 2014 à 1h10

« Il n’y aura peut-être plus d’après, mais il y eut bien un avant, Passou… »
Merci Jacques.

Giovanni Sant'Angelo dit: 30 juillet 2014 à 1h22


…nourrir le bon,…éteindre le méchant,…

…encore un endoctriné royal,!…François I,…le vrai,!…

…par ou commencé, mes lèche-culs,…

…si c’est pas du français,…je suis aussi un roi des cons,!…

…mes esclaves entrez, avec vos titres,!…n’est elle pas belle la vie,…
…encore, faut’il savoir ou la placé,…
…bilboquet,…trop dur,!…
…encore mieux,retournez à la cuisine,…des vieilles peaux du frigo, encore fraîches,…

…mon Dieu,…qu’est ce qu’il y a comme  » jeunes « , vraiment laides,…par rapports aux souvenirs des jeunes de mon temps,…

…c’est à croire, des vielles rafistolées à la  » Fantômas – Laboratory – Trust’s & C° »,…

…celui-là,…dès qu’il dit un mot,!…il enterre tout le monde,…un peut,!…

…Allez Jeannot,…pousse on est avec toi!,…Les jolies colonies de vacances,!…merci,!…couvre-feu,!…tu parle,!…des chicons!,…etc,!…cool,!…

B comme BERLIN dit: 30 juillet 2014 à 1h40

« ueda dit: 29 juillet 2014 à 17 h 22 min
J’entends bien que c’est pour tenter, derrière, de retrouver des fragments de réalité (les flics, c’est toujours bien pour ça). »

Les rapports de police que l’on peut trouver à la préfecture :
Des « on dit de pipelettes » (des concierges) bonnes auxiliaires depuis toujours de la maréchaussée, les flics ne se fatigant pas pour vérifier leurs élucubrations.
Voir pour s’amuser ces rapports retranscrits dans le livre de Henry Certigny « La vérité sur le douanier Rousseau » 1961.

B comme BERLIN dit: 30 juillet 2014 à 1h50

Sorry, l’heure m’a fait bouffer la moitié de ma phrase.

Voir pour s’amuser les rapports concernant Henry Rousseau dit le Douanier qui avait été mis sous surveillance après une banale affaire de voisinage avec un « gens de bien », retranscrits dans le livre de Henry Certigny « La vérité sur le douanier Rousseau » 1961.

B comme BERLIN dit: 30 juillet 2014 à 1h59

« ueda dit: 29 juillet 2014 à 17 h 47 min

Etre le chef d’une guerre de religion jazzique quand on est né au monde avec le nom d’Hugues Panassié… »

Vous arrivez trop tard, U.
Panassié a été rhabillé pour l’éternité par Boris Vian dans ses chroniques.

B comme BERLIN dit: 30 juillet 2014 à 2h23

« Widergänger dit: 29 juillet 2014 à 21 h 23 min
L’Existentialisme est né dans une cave. Après, on s’étonne que ça ne plane pas haut ! »

Faux,
à cette époque, fin 40, début 50, la fumée de hash et d’herbe était tellement épaisse « dans ces caves » vers 3 heure du mat, que même pas besoin d’amener son matos pour s’envoyer en l’air. Dixit mon daron !.

Widergänger dit: 30 juillet 2014 à 5h38

Le banquet philo est assez drôle, rien que dans la présentation :

« Au moment de l’été, le Banquet s’ouvre au chantier de la Pensée. Il s’agit de questionner notre monde, d’affronter la question des fins dernières. »

Ça plane pour moi…!

ah la jeunesse dit: 30 juillet 2014 à 5h40

« et d’abord… qui vient? … de la RdL… »

jc n’ose pas supplier clopine

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