de Pierre Assouline

en savoir plus

La République des livres
John le Carré en (presque) toutes lettres

John le Carré en (presque) toutes lettres

Rien ne complète mieux la biographie et l’autobiographie d’un écrivain que la lecture de son œuvre. Rien si ce n’est sa correspondance, gisement de confidences fussent-elles sélectionnées. C’est dire si celle de John le Carré Dans l’intimité d’un espion (traduit de l’anglais par Isabelle Perrin, 712 pages, 29 euros, Seuil) était attendue. Elle ne déçoit pas même si en l’éditant à partir du fonds d’archives déposé à la Bodleian Library de l’université d’Oxford où l’écrivain fit ses études, son fils Tim Cornwell a nécessairement fait des choix, à commencer par sa décision de résumer à chaque fois en liminaire l’aller ou le retour du correspondant afin d’éclairer sur la nature de l’échange. Il rédigeait sa correspondance une plume à la main, comme dans l’ancien temps, ne s’autorisant quelques courriels après 2006. Le but est d’y faire entendre sa voix intérieure et davantage encore, intime. Il est atteint bien qu’un angle mort subsiste dans ce recueil : les lettres à ses maitresses. On les suppose substantielles et chaleureuses sinon érotiques car, c’est l’une des révélations du livre, malgré l’autorisation accordée au projet biographique d’Adam Sisman, il le jugeait impossible à réaliser en raison d’une vie privée assez agitée (Frédéric Dard, parmi d’autres écrivains, m’avait dit la même chose en l’évoquant comme un obstacle).

La figure de son père s’insinue partout dans ces pages, en majesté ou en médiocrité. Sa figure, sa silhouette, son verbe, son culot, ses escroqueries, son souffle même que le fils semble ressentir dans le cou chaque fois qu’il écrit. Là est la racine de son obsession de la trahison, dans celle du père vis-à-vis de ses deux fils qu’il n’a cessé de tromper sur sa véritable nature. Ronnie Cornwell fut à la fois sa malédiction et sa bénédiction car sans son enseignement du mensonge et de la duplicité, Le Carré ne se serait probablement pas épanoui dans l’univers du secret comme agent de renseignements d’abord de 1948 à 1963 comme romancier ensuite.

« Je crois que jamais un roman un tant soit peu réussi n’a été crit sans offenser quelqu’un. Si Dickens avait gardé pour lui certains souvenirs d’enfance, nous n’aurions pas de Dickens »

Il ne laisse jamais passer une occasion de payer sa dette et de manifester publiquement son admiration pour Graham Greene et son œuvre, notamment Les Comédiens, ce qui ne l’empêcha pas de juger « faible » Le Consul honoraire et « malhonnête » son autobiographie Une sorte de vie. Il ne cachait pas que la lecture de cette œuvre lui était une source d’inspiration. D’ailleurs, le vendeur d’aspirateurs devenu espion dans Notre agent à la Havane est à l’origine du Tailleur de Panama. Le livre bien sûr mais aussi le film avec la saisissante composition d’Alec Guinness, acteur admiré et « rêvé » par le Carré pour tenir le rôle de Georges Smiley, sa créature la plus réussie tout au long de ses vingt-cinq romans depuis qu’il avait créé le personnage (à la veille de sa mort, il travaillait encore à un livre intitulé « The George Smiley Years »), ce qui se concrétisera en 1978 avec la première grande série tirée de La Taupe par la BBC. L’écrivain l’avait supplié d’incarner le maitre-espion mais l’acteur s’y refusait obstinément au motif qu’il se jugeait trop vieux. Au cours d’un diner organisé pour le faire fléchir, il avait été jusqu’à le supplier à genoux, en vain. Alors Le Carré tira sa dernière cartouche : « Si vous persistez, on donnera le rôle à Donald Sutherland ». L’acteur réfléchit puis lâcha : « Je signe ».

Graham Greene et John le Carré se connaissaient, ils s’étaient rencontrés à plusieurs reprises mais n’avaient pas noué de liens d’amitié. A deux reprises, ils s’affrontèrent par médias interposés à propos de leur attitude réciproques et antagonistes vis-à-vis de Kim Philby, l’espion britannique du Kremlin. Le Carré ne le considérait pas seulement comme un type vaniteux et revanchard mais comme un traitre qui avait du sang sur les mains eu égard aux dégâts humains de son passage à l’Est, quand Greene avait davantage d’empathie et d’indulgence pour lui. Passant par Moscou, le premier refusa de le rencontrer, ou alors « pour des raisons zoologiques », contrairement au second. Il le regrettera plus ou moins par la suite car une conversation à la suite d’une poignée de main l’aurait instruit d’une manière ou d’une autre sur l’univers dans lequel Le Carré vivait depuis des décennies. Son refus initial marque une limite de sa curiosité envers les hommes. Libre au lecteur critique que je suis de juger qu’il a eu tort, de même qu’il s’est fourvoyé en accablant Salman Rushdie après la parution des Versets sataniques et le contrat mafieux lancé contre lui par Khomeiny.

« Rushdie est certes une victime, mais nullement un héros à mes yeux.  Je suis désolé pour lui et je respecte son courage mais je ne le comprends pas. (…) Même si c’était involontaire, il a provoqué son propre malheur (…) Personne n’a le droit d’offenser une grande religion et de le publier en toute impunité. (…) Comment un homme dont le roman, pour quelque raison tordue que cela puisse être, a déjà fait couler tant de sang peut-il s’entêter à en faire couler encore plus (NDLR en ne le retirant pas de la vente) »

D’autant plus regrettable que, fort de sa notoriété, John le Carré n’hésite pas à clouer des puissants au pilori lorsque sa solidarité littéraire le lui dicte. Ainsi, après qu’un critique ait violemment descendu la biographie du magnat de la presse Murdoch par son ami William Shawcross dans The New Yorker, le Carré trempa sa plume dans le fiel pour écrire une longue lettre d’engueulade à l’intention de sa rédactrice en chef Tina Brown en des mots si sévères qu’elle fut jugée publiquement « incroyablement sexiste » par l’intéressée.

Le Carré pose un regard si allemand sur toutes choses de toutes natures qu’en lisant Les Comédiens de Graham Greene, il ne peut se défendre de dresser un parallèle avec certaines nouvelles de Thomas Mann sur la situation de l’artiste face au citoyen en lui. Davantage qu’un tropisme, c’est un véritable paradigme si permanent qu’il en devient un réflexe naturel. Ce n’est pas un hasard si sa toute dernière apparition en public eut lieu le 3 mars 2020, un peu plus d’une semaine avant sa mort, à la résidence de l’ambassadeur d’Allemagne à Londres. Lors d’une longue conversation que j’eus avec lui à l’occasion du grand roman dans lequel il vendit la mèche sur l’ombre noire de son père planant au-dessus de son oeuvre (Un Pur espion/ A Perfect spy, 1986), je lui avais rapporté la critique sinon le reproche qui lui été le plus souvent opposés : la complexité de son style et de ses intrigues, jusqu’à s’y perdre parfois.

« Je sais, on me le dit souvent et ce doit être vrai mais il y a une raison à cela, s’était-il longuement justifié. J’éprouve une telle passion pour la culture et donc pour la langue allemandes, je fais si bien corps avec elles depuis mes années d’étudiant, que je construis spontanément, la syntaxe de mes phrases comme si j’écrivais en allemand. C’est ainsi qu’en écrivant en anglais, je place naturellement le verbe à la fin. Ce qui ne facilite pas la compréhension du lecteur mais, moi, ne me dérange pas… »

On trouve également bien d’autres choses dans sa correspondance qui ne sont pas dans son autobiographie : son admiration pour Scott Fitzgerald « romancier préféré des romanciers » béat devant ses trucs que lui seul réussit, sa fidélité aux fixeurs qui l’ont aidé lors de ses repérages en Asie, au Moyen-Orient ou en Amérique latine en préparant l’action de ses intrigues, son habitude de faire transférer ses rémunérations pour des conférences, des prix littéraires et des récompenses à Médecins sans frontières « tout simplement parce que je les ai vus à l’œuvre », son souhait de ne plus être présenté comme social-démocrate ou progressiste, devenus trop flous à son goût, mais plutôt comme humaniste…

A mesure qu’il avançait en âge, il devenait de plus en plus manique sur la graphie de son nom de plume (emprunté au nom d’un magasin aperçu par la fenêtre alors qu’il était assis dans un bus, m’avait-il dit) : le Carré et non, comme la plupart l’écrivent d’ordinaire, Le Carré. Avec l’âge, il y tint de plus en plus « pour des raisons freudiennes ». Mais encore ? Un mystère de plus.

(« John Le Carré dans sa maison des Cornouailles » photos Nadav Kander,  Guido Manuilo et D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire.

251

commentaires

251 Réponses pour John le Carré en (presque) toutes lettres

Claudio Bahia dit: 24 novembre 2025 à 12h18

très intéressant, mais on se perd parfois parmi les personnages de P. Assouline
merci cependant

Maurice revient dit: 24 novembre 2025 à 13h02

Les romans d’espionnage sont des romans tout court, ayant parfois toutes les caractéristiques d’un quelconque autre roman, classique ou non.
L’appel du mort et Chandelles noires furent les premiers livres de Le Carré que j’ai lu il y a longtemps.
La lecture de L’espion qui venait du froid a consacré son auteur dans mon esprit comme un romancier majeur auquel je tiens beaucoup.

rose dit: 24 novembre 2025 à 13h51

Je ne trouve pas qu’il se soit fourvoyé en critiquant Salman Rushdie.
Donc, se pose le problème de la majuscule en tête de phrase. Quel autre autre moyen que d’écrire John le Carré, au lieu de Le Carré ?
Les pères, et leur influence délétère sur leurs fils, voire sur leurs filles, une somme.
Ai prié jusqu’à trois heures du mat. Antoine de Padoue, poum poum, et ai fini par renoncer.
Après avoir renoncé, ai retrouvé la clé.
À Saint Saturnin d’Apt, en bas de la falaise, dans le village, une simple petite église consacrée à Antoine de Padoue.
Les poules padoues aussi. Une coiffe de plumes dressées incroyable sur la tête.
Ma mère m’avait dit hier soir « tu la trouveras lorsque tu ne la chercheras plus. » Ainsi cela s’est passé.
Bon lundi, temps à neige.

Voilà, je suis allée voir madame XY.
Je lui ai dit :
« Bonjour Madame D.
Savez-vous qui fait hou hou ? »
Elle m’a répondu « c’est moi. »
Je lui ai dit
« Non, c’est le loup.
Hou hou fit le loup » lui ai-je dit.

Puis, je lui ai raconté le loup, du Mercantour, qui a traversé la frontière et est au long Ventoux maintenant.
J’ai coupé la viande de madame X’Y’ qui va mieux et pleure moins. Et qui m’avait donné son plat de pois chiches auparavant. J’ai ensuite mangé une petite omelette aux pieds de moutons et ail.

rose dit: 24 novembre 2025 à 13h54

et est au long du mont Ventoux. Une m’a dit « il est protégé ». Madame D. personne jamais ne vient la visiter. Alors elle crie « hou, hou ».li, j’ai commencé à lui parler cet été, lorsque mon cœur dans ma poitrine fut broyé.

Jazzi dit: 24 novembre 2025 à 15h04

« J’ai ensuite mangé une petite omelette aux pieds de moutons et ail. »

C’est pas comme ça que vous allez trouver un amoureux à embrasser sur la bouche, rose !

Olivier Litvine dit: 24 novembre 2025 à 15h08

Le Carré est un bien pauvre styliste comparé à Graham Greene. Il a recours à un nombre incalculable d’expressions idiomatiques qui affaiblissent la qualité proprement littéraire de ses écrits.
Avantage certain, il se lit facilement et il aborde dans ses derniers romans des thèmes importants (Les ravages du Big Pharma en Afrique dans ‘The Constant Gardener’, par ex.)
Son premier roman, L’Espion revenu en grâce/ The Spy Who Came In From The Cold, est écrit à la diable.
Début du 26e et dernier chapitre.

« They walked quickly, Leamas glancing over his shoulder from time to time to make sure she was following. As he reached the end of the alley, he stopped, drew into the shadow of a doorway and looked at his watch.
‘Two minutes,’ he whispered. She said nothing. She was staring straight ahead towards the wall, and the black ruins rising behind it. »

De la bonne série noire, moins drôle que SanA.

Olivier Litvine dit: 24 novembre 2025 à 15h10

Je remets le dernier commentaire sur le gonze qui aurait pu inspirer JLC

Les structures de pensée spécifiques à Putin, selon le politologue et journaliste Alexander Morozov, l’un des meilleurs observateurs de la vie politique russe, professeur l’Université Charles de Prague:

“On voit à son vocabulaire qu’il s’appuie sur le langage de l’idéologie soviétique tardive, plus vraiment marxiste, qui était celle de sa jeunesse. Cela se voit dans sa manière de décrire l’Occident, qu’il assimile à tout ce qui est à l’ouest de la Fédération de Russie, ne comprenant pas que la notion d’Occident est aujourd’hui globale et désigne tout autant l’Asie du Sud. Il a également gardé, dans son langage public, un rapport totalement soviétique aux organisations internationales. Il est convaincu qu’il existe des centres mondiaux – les puissances nucléaires –, et que les organisations internationales n’ont qu’une importance très secondaire par rapport à elles. On voit enfin qu’il a gardé une représentation soviétique de la puissance de la Russie, au sens militaire et politique. Il ne dissimule pas une forme de mépris pour les petits peuples, notamment ceux qui se situent aux frontières de la Russie.”

C’est cette pauvre Weltanschauung d’autocrate post-soviétique anti-occidental qui constitue le substrat de la conception de l’histoire et de l’action politique du bouffi de la Loubianka.

J J-J dit: 24 novembre 2025 à 15h48

@ Libre au lecteur critique que je suis de juger qu’il a eu tort (sic),
(J’aime beaucoup ce type de formulation qui s’excuse a priori d’exister, au sein d’un panégyrique d’ensemble… voire cette autre entame : « Rien ne complète mieux la biographie et l’autobiographie d’un écrivain (…) si ce n’est sa correspondance ».
C’est anefé tout un art de savoir capturer un auditoire, à chaque billet, pour relier une nouveauté aux restes d’un écrivain défunt dont on n’aurait pas encore cerné toutes les facettes de sa personnalité.
Cela dit, des étrangers s’y perdent, à eux seuls dans « tous ces personnages ». On nous dit qu’il était illisible avec ses tournures à l’allemande, mais on devrait plutôt rendre hommage à ses traducteurs français de les avoir allégées, car nous autres, les demeurés, n’avons jamais eu à nous coltiner à son anglais pour en juger…
Pmp, j’avais bien apprécié l’autobiog de le Carré…, son histoire de « tunnel aux pigeons ». Les correspondances m’attirent beaucoup moins, surtout si elles manquent de cul, merci de l’avoir précisé. Donc, nous n’irons pas la voir. Car voilà un type dont on peut en somme réduire l’œuvre au fouillage permanent d’une brisure intime, liée aux traitrises putassières de son père. le Carré a traité de mauvais traîtres comme d’autres furent séduits par un autre traitre à une cause irlandaise à Quillibeg (SJ) ou par un Kilby, avec lequel d’aucuns crurent devoir indulger.
Iago – Othello -… le débat se poursuit. Carl S n’aura pas le dernier mot vu qu’il s’en tape : la traitrise n’est pas le moteur de l’histoire, comme disait Machia : la ruse, oui, pas la traitrise.

Chantal dit: 24 novembre 2025 à 16h34

je n’ai pas d’aussi grandes ambitions de lecture pour le moment, même si le verbe à la fin, c’est quelque chose d’assez commun pour ceux qui ont étudié plusieurs langues germaniques au collège. Des hommes illustres sur promontoires au crépuscule de leur vie, c’est certes romanesque, mais un peu ennuyeux, merci Passou pour cet effort d’éclaircissement … sa correspondance intime ne m’intéresse pas vraiment, mais chacun son truc.

j’ai regardé un bon vieux « Louis la Brocante » hier, avec un Sim tout en grimaces et un Victor Lanoux ennuyé par sa mauvaise jambe, embarqué malgré lui dans une histoire de vol d’œuvres d’art dans un musée de province, désuet à souhait. Vieux tacots, saouleries entre comparses énervés, doublon de vieille dame à chapeau chapardeuse de camées et d’éventails de famille. Encore un héritage mal digéré, une crèche napolitaine dans la nature ( au moins j’aurais appris ce que c’est !) C’est assez cher une crèche napolitaine ancienne.

Paul Edel dit: 24 novembre 2025 à 16h55

Si «  L’espion qui venait du froid » a rendu le Carré célèbre en 1963, c’est en 1974 qu’il déploie son univers dans sa complexité avec l’invention du personnage de Smiley dans « La taupe » , au sein du MI6. L’univers de cet écrivain s’est fondé en partie sur un personnage magnifique de Smiley ,comme celui de Simenon s’est fondé sur Maigret. George Smiley est un enquêteur patient ,discret pour chercher l’identité de cette «  taupe » qui détruit de l’intérieur le service. C’est dans ce ce désastre qu’émerge sa personnalité grise. Il a une allure de comptable, avec des pensées lentes ,ruminées, nocturnes. Son efficacité consiste s’attacher davantage aux paperasses oubliées dans les armoires , à l’étage des archives, aux bordereaux jaunis, aux incidents minuscules repérés par lui pendant de longs entretiens fastidieux qu’il impose aux agents.
Smiley erre dans la poussière d’un « Cirque » écroul, accompagné d’une mélancolie tenace pour la naissance du réseau , quand les agents étaient encore des chevaliers de la Table Ronde . C’est lui la figure centrale dans l’univers de John Le Carré, c’est lui le porte-parole de la philosophie désabusée de l’auteur .Il faut y ajouter que Le Carré ajoute et manifeste des touches de tendresse, d’humour, et d’humanisme qui rendent son œuvre attachante.

D. dit: 24 novembre 2025 à 17h16

L’astronaute française qui doit partir passer 8 mois dans la station spatiale ISS début 2026 fera des expériences botaniques avec des endives et ce, à ma demande.
Il s’agit de préfigurer la culture d’endives en pesanteur et luminosité modifiees sur la planète Mars.

Chantal dit: 24 novembre 2025 à 17h25

Il rédigeait sa correspondance une plume à la main, comme dans l’ancien temps, ne s’autorisant « que » quelques courriels après 2006.

peut-être plus fluide.

Bonsoir Paul Edel, patient, discret enseveli sous les dossiers en pagaille, et des travers humanistes, on est un peu envieux d’une telle époque !

Olivier Litvine dit: 24 novembre 2025 à 18h16

Il n’y a pas de moteur de l’histoire, 3J, sinon une série de variations plus ou moins prononcé de darwinsime social plus ou moins tempré par des utopies dégradées. Hegel et sa raison dans l’Histoire sont autant de vieux pieux. Arendt et sa spirale ascendante a pu faire sens avant l’Internet et l’IA.

Sur Othello, encore et toujours, qui pour être une tragédie domestique et non politiqaue comme les autres, reste un chef d’oeuvre absolu:

Iago, le tentateur diabolique, est déterminé à ruiner le bonheur de son maître Othello qu’il méprise et jalouse, lequel, miné par sa crédulité et son sentiment d’infériorité, devient sa dupe. Shakespeare révolutionne les représentations raciales traditionnelles en inversant la symbolique des couleurs, le personnage diabolique étant blanc de peau mais noir dans l’âme, face à un héros noir à l’âme blanche.

Une dimension qui ne peut que passer au-dessus de la tête des poutinophiles de service, acquis à la cause des blancs-ruSSes racistes et brutaux.

Cool it, man!
You can Get It If You Really Want
https://www.youtube.com/watch?v=0hKc-mxGp-g

D. dit: 24 novembre 2025 à 18h25

Les commentaires de ce blog qont de pure en pire : longs, ennuyeux, pas intéressants, pénibles, de toujours les mêmes.

Bolibongo dit: 24 novembre 2025 à 18h52

Les commentaires de ce blog sont de pure en pire : longs, ennuyeux, pas intéressants, pénibles, de toujours les mêmes.

Du pure pire, en effet, D.

Olivier Litvine dit: 24 novembre 2025 à 18h54

, contrairement aux Romains, les Grecs étaient balèzes en opérations spéciales et ruses de toutes sortes (Ulysses et le Cheval de Troie).
Au Moyen Âge, les cracks de la ruse sont les Vikings, qui recourent sytématiquement à la reconnaissance et au renseignement pour obtenir l’effet de surpise nécessaire à la réussite de leurs raids (ils sont toujours moins nombreux que l’adversaire).
Petit problème en Ecosse, ils tombent sur des chardons, hurlent de douleur et se font découper par les Pictes…D’où le choix du symbole national de la Calédonie. Qui s’y frotte, etc.

The Harder They Come
https://www.youtube.com/watch?v=7Znh0OM9jiA

Jean Langoncet dit: 24 novembre 2025 à 19h17

Lu quelque part, peut-être ici, que Paul Edel donnerait tout Manchette pour Un Carré ; s’agit-il d’une allusion vestimentaire ?

rose dit: 24 novembre 2025 à 20h48

Je ne divague pas cinq secondes.
Merci quand même à l’hoplite du recoin abyssal.
Je parle des gens qui crient, non stop.

renato dit: 24 novembre 2025 à 20h48

« Pour prendre le control, il suffit de faire croire aux gens qu’il est à la mode d’être stupide, vulgaire et ignorant. » Noam Chomsky

rose dit: 24 novembre 2025 à 20h51

Et ce que j’écris, c’est que, ce qui est inacceptable, il s’agit de ne pas l’accepter.
Chez moi, beaucoup d’hommes vont aux et aiment les champignons, et l’ail, et l’oignon.
Une voisine de ma maman lui a offert une paire de boucles d’oreilles magnifiques ! J’étais très émue et je l’ai remerciée…
Trop fatiguée pour copier Ciceron mais j’ai emmené Coda avec moi.

renato dit: 24 novembre 2025 à 21h31

Le troisième livre d’Hérodote en particulier, car le Dialogue sur les trois formes de gouvernement, est particulièrement remarquable.

D. dit: 24 novembre 2025 à 21h33

Poutine n’a à présent qu’une seule chose à négocier en off : sa propre tranquilité, l’engagement de Trump qu’il n’ira jamais devantbun tribunal international et ce jusqu’à sa mort.
Tout le reste lui est déjà acquis.

puck dit: 24 novembre 2025 à 21h35

Olivier toi qui sait plein de trucs, tu pourrais nous expliquer les modes de pensée de Soros et des néoconservateurs ?

je ne saurais trop te conseiller la lecture du livre d’Edgar Morin « De guerre en guerre: De 1940 à l’Ukraine »

en plus il parle des saboteurs de la paix comme toi dans ce livre :

« J’ai écrit ce texte pour que ces leçons de quatre-vingt années d’histoire puissent nous servir à affronter le présent en toute lucidité, comprendre l’urgence de travailler à la paix, et éviter la pire tragédie d’une nouvelle guerre mondiale. »

https://www.amazon.fr/guerre-1940-%C3%A0-lUkraine/dp/2815954605#averageCustomerReviewsAnchor

puck dit: 24 novembre 2025 à 21h39

Olivier tu sais quoi ? tu ne te préoccupes pas du peuple ukrainien.

tu n’es obsédé que par tes propres haines.

par contre je peux te dire que quand cette guerre sera finie les ukrainiens vont se préoccuper des fouteur de merde comme toi.

puck dit: 24 novembre 2025 à 21h43

je lisais le témoignage d’un père ukrainien.

il a 3 fils : deux sont morts dans cette guerre.

il dit si j’accepte de donner des terres aux russes cela veut dire que mes 2 ont été sacrifiés pour rien.

mais si je refuse alors je risque de perdre mon dernier fils.

t’en pense quoi Olivier ?

j’imagine que tu t’en fous vu que la seule qui t’intéresse c’est toi.

puck dit: 24 novembre 2025 à 21h52

en France et ailleurs on a viré tous les noms de rues d’anciens nazis, antisémites ou collabo.

par contre en Croatie l’aéroport de Zagreb porte le nom d’un type qui a écrit le pire des livres négationnistes et révisionnistes.

un type à côté duquel même Dieudonné fait figure de type sympatoche.

l’UE a-t-elle trouvé qq chose à redire ?

l’UE a-t-elle demandé à la Croatie de donner un autre nom à son aéroport ?

non !

t’en penses quoi Olivier ? tu crois qu’il faudrait débaptiser cet aéroport ?

D. dit: 24 novembre 2025 à 21h59

En tout cas mon idée de se partager la Suisse entre France, Italie et Allemagne a fait son chemin. Les médias en ont parlé en souriant. Seulement j’ai bien vu de quel genre de sourire il s’agissait. On ne me la fait pas.

puck dit: 24 novembre 2025 à 22h01

j’écoutais un politologue français qui vient de revenir d’Ukraine.

il disait que les seuls qui veulent continuer de sacrifier les ukrainiens jusqu’au dernier ce sont les types des factions ultra nationalistes genre Azov et aussi les européens qui ont fait alliance avec ces types.

il disait aussi que le truc qu’il a trouvé le plus effrayant avec la dernière affaire de corruption et les 2 potes du président ukrainiens qui sont partis se réfugier aux côté de Netanyahu c’est que le l’expression qu’ils utilisent pour parler de ces types et de leur président c’est « sale youpin ».

tu sais quoi Olivier ? je pense que nous ne sommes pas arrivés au bout de nos surprises, je pense même que nous n’en sommes qu’au début.

D. dit: 24 novembre 2025 à 22h02

En gros, Puck ça veut dire que s’il y a quelques uns de nos enfants à sacrifier, ce sera pour les coffres-fort de Genève et de Zürich.

et alii dit: 24 novembre 2025 à 23h08

Sa loyauté n’est pas à géométrie variable : ayant promis dès son engagement de n’en rien dire, il s’y sent tenu plus d’un demi-siècle après, tant légalement que moralement, même si l’on pourrait imaginer qu’il y a prescription, tout de même. Mais si vous lui écrivez pour lui demander comment devenir espion, vous recevrez immanquablement cette réponse :rdl

et alii dit: 24 novembre 2025 à 23h25

Raisons freudienes?
« Que faire de la trahison sinon la réactualiser ? D’autant que cet éternel tourment le poursuit depuis l’enfance.  » RDL

et alii dit: 25 novembre 2025 à 1h31

Sa loyauté n’est pas à géométrie variable : ayant promis dès son engagement de n’en rien dire, il s’y sent tenu plus d’un demi-siècle après, tant légalement que moralement, même si l’on pourrait imaginer qu’il y a prescription, tout de même. Mais si vous lui écrivez pour lui demander comment devenir espion, vous recevrez immanquablement cette réponse :

et alii dit: 25 novembre 2025 à 3h16

il devenait de plus en plus maniaque sur la graphie de son nom de plume
il me semble qu’on doit distinguer la facette graphie,comme le souligne P.Assouline, ce nom en 2 mots n’étant pas son patronyme; mais en tenant lieu de son fait d »auteur ;c’est troublant!

et alii dit: 25 novembre 2025 à 3h30

cette insistance sur la graphie: la consistance stable il doit tenir le coup,pas comme son père

Merville dit: 25 novembre 2025 à 3h42

Pierre Bezoukhov,Charles Swann et Georges Smiley sont mes trois personnages de roman préférés.Rien ne les relie,sinon une densité et une fragilité qui doivent tout à leur créateur.

et alii dit: 25 novembre 2025 à 4h30

c »est troublant pour un auteur qui donne des noms à des personnages
l’effet psychologique de l’édition sur l’auteur qui devient tatillon(permaniaque)

JC..... dit: 25 novembre 2025 à 4h42

Le Commentarium de Messire Passou ressemble fichtrement au monde d’aujourd’hui.

Un troupeau muet, n’arrivant pas à aimer ses oligarques littéraires déambulants à moitié nus, nombrilistes à souhait, sourds à défaut d’être muets…

Bonne ou mauvaise nouvelle, camarades ?

et alii dit: 25 novembre 2025 à 4h54

evidemment,je ramais à cause de l’aspect pathologique de « maniaque »pour qualifier l’impact d’une pratique par ailleurs présentée comme thérapeutique!
bonne journée

JC..... dit: 25 novembre 2025 à 4h57

Par bonheur, pores bouchés, notre système démocratique permet à notre Pinocchio de salon de voyager gratuitement, là où il peut parader sans crainte.

rose dit: 25 novembre 2025 à 5h36

Les Vikings ils mesurent presque deux mètres. Moins nombreux, un viking vaut toujours quatre malingres de chez nous.
Sans compter l’épée, et l’énergie.

rose dit: 25 novembre 2025 à 5h40

Et alii

Ai pensé en regardant la photo, qu’il doit être sur la chaussée des géants, tout au nord de l’Irlande.
Ayant échappé à un certain nombre de monstres marins.

rose dit: 25 novembre 2025 à 5h46

Tatillon c’est un beau mot.
« l’aspect pathologique de « maniaque »pour qualifier l’impact d’une pratique par ailleurs présentée comme thérapeutique »

Je ne sais pas ici quelle est la pratique thérapeutique envisagée.

Oui, cela fait un bon moment que je trouve ce blog ressemblant furieusement à la vie que l’on mène. C’est à dire baignant dans une violence incommensurable. On aurait pu espérer d’être un îlot de bonté de bienveillance de partage d’écoute et d’entente mutuelles, mais macache.
Règnent désordre, dissolution et dispute.
Au commencement était le verbe. Que vient-il foutre à la fin ? Et pourquoi ?
Comme si Adam et Eve retournaient dans le jardin d’Eden.

rose dit: 25 novembre 2025 à 5h57

cette insistance sur la graphie

Il y a ce mot agglutination. Lorsque deux termes séparés deviennent colles serrés
Le Carré ce n’est pas le carré ni le Carré.
Du Pont de Nemours. Dupont De Nemours.
De Tocqueville ou de Tocqueville.
Onomastique ou toponymie ?

En tout cas, pas comme son père, dites-vous et alii.

Je n’en suis pas à la mort, j’en suis à comment vieillit-on ?
La fille qui a dit à sa mère « Maintenant, tu n’as qu’à crever, on t’a assez vue » a changé de disque. Maintenant c’est « tu as une meilleure vie que la mienne ». Ben ouais, sa mère est un amour, et cette poufiasse ne s’en est pas encore rendue compte. Triste fille.

JC..... dit: 25 novembre 2025 à 6h02

Chère rose, tout le mal de notre vivre ensemble vient d’Adam et Eve !

Tirons en une règle ou deux : stop à la copulation féminine pour les hommes, masculine pour les femmes, quittons le monde de l’anomalie aussi, et retournons au domaine animal.

Comme les Grecs de Xénophon, témoignons de notre tendresse aux chèvres disponibles….! Fin du mariage ! Liberté !

rose dit: 25 novembre 2025 à 6h05

Je vous dirai ultérieurement si je vais finir par obtenir que Mme xy cesse de hurler -non stop- hou, hou.
Aujourd’hui, je lui amènerai le grand puzzle de mille pièces, et je fais enfoncer le clou.
 » Vous voyez bien, madame XY, que c’est le loup qui crie hou hou « .
Magnifique loup, au milieu des montagnes rocheuses, du Nevada, du parc du Yellowstone, solitaire, assis sur don cul, il manque une pièce, hurlant. La norme dit « à la lune », mais là, pas de lune. Le graphiste l’a oubliée.

rose dit: 25 novembre 2025 à 6h10

Je vais enfoncer le clou.

Très cher JC, le premier que je rencontre qui me tend la pomme, je croque illico.
Quoi de mieux que d’essayer de comprendre l’incompréhensible ?
Espérant silencieusement qu’il aimât les champignons et l’ail. Hier soir, ai dormi comme un bébé, ai lu B.M.P.qui dort avec son mari dessus dessous collée serrée, une promesse de bonheur incommensurable.

rose dit: 25 novembre 2025 à 6h13

Commentaire 69 ci-dessus.
Le comte Pierre Kirillovitch Bézoukhov (russe : Пьер Безухов, Пётр Кириллович Безухов) est le héros principal de Guerre et paix de Léon Tolstoï. Il correspondrait le plus au caractère de l’auteur.
Il.compte.

Jazzi dit: 25 novembre 2025 à 7h06

Faut dire qu’ici, et alii, les commentateurs cherchent désespérément à retrouver la quadrature du cercle !
C’est comme ma chienne Vita qui, régulièrement saisie de frénésie, tournicote sur elle-même en aboyant pour attraper sa queue.
Queue qu’elle a recourbée en scoubidou à la manière de la demi spitz qu’elle est génétiquement…

Chaloux dit: 25 novembre 2025 à 7h27

Je vais me faire offrir le Quarto de Roger Nimier, mais je refuse de payer pour reconstruire l’Ukraine. Ras-le-bol.

Bardella donné gagnant pour la première fois, à 53% contre Philippe.

Hurkhurkhurk !

Olivier Litvine dit: 25 novembre 2025 à 8h28

J’aurais dit « Cicéron, c’est pas Le Carré », mais en fait si, Ciceron, c’est Le Carré ayant retrouvé ses rondeurs…
Pas de chance pour tous ces Brtis qui demandent la nationalité irlandaise et qui meurent peu après ou justre avant.
Le Carré, mais aussi et surtout la merveilleuse Hilary Mantel, auteur de la trilogie sur Thomas Cromwell (Wolf Hall etc) et de l’impayable ‘The Assassination of Margaret Thatcher’. Tas-de-chair, de qui il ne reste pas grand chose au physique, mais dont l’empreinte carbone politique, économique et sociale est encore bien présente. Blair-Brown n’ayant jamais remis en cause un seul des aspects du Tas-de-chairisme.
Reste qu’à côté de la pôvre leadeuse des Tories d’aujourd’hui, Thatcher the Milk Snatcher appartiendrait à l’aile gauche du parti. Bad-Knock-her down, ye hallions!

kilékon dit: 25 novembre 2025 à 8h31

je vais finir par obtenir que Mme xy cesse de hurler -non stop- hou, hou.

Bientôt les guirlandes de Noël, houx, houx! 🙂

et alii dit: 25 novembre 2025 à 9h46

les commentateurs cherchent désespérément à retrouver la quadrature du cercle !
bien sur, on me traite de « provinciale » , sans voir venir avec l’esprit de géométrie l’es^rit de finese

Maurice revient dit: 25 novembre 2025 à 12h48

Je n’aime plus du tout ce Macron.
C’est un irresponsable. Totalement incompétent.
Ce qui m’emmerde vraiment c’est que ma femme avait raison de me dire que Macron est un GAMIN !
Et moi, j’ai voté pour lui deux foix !!
Donc, moi aussi je suis un… Gamin !
Merde !

Olivier Litvine dit: 25 novembre 2025 à 12h50

« Je crois que jamais un roman un tant soit peu réussi n’a été crit sans offenser quelqu’un. Si Dickens avait gardé pour lui certains souvenirs d’enfance, nous n’aurions pas de Dickens »

1/ Il manque le « é » à « écrit »

2/ Quelqu’un peut-il expliquer ce que signifient ces deux phrases assez gauchement traduites* et surtout passablement cryptiques?
Que Dickens ait puisé dans ses souvenirs d’enfance, c’est défoncer une porte ouverte. En revanche, de quelle « offense » est-il question? Faite à qui?
Les adultes ne sortent pas grandis de ses romans, mais c’est également le cas chez Kipling et de bien d’autres encore (CS Lewis, Tolkien, Lewis Carroll…). San parler de ceux qui conchient l’espèce humaine en son entier, comme J.Swift ou E.Waugh…

* J’aurais traduit ‘faire offense à qqn’ plutôt qu' »offenser », ne connaissant pas l’original, je ne peux reprendre la 1ere phrase que je trouve assez inélégante et qui me semble sortie de Deepl….?

rose dit: 25 novembre 2025 à 12h57

Avant le repas de midi, j’ai parlé à Mme xy.
Du houx à Noël : deux fois. Elle a ri.
Ri 🥹

Voilà.

J J-J dit: 25 novembre 2025 à 13h25

il préférait enfoncer plutôt que défoncer les portes ouvertes, depuis son recoin abyssinal, – bàv

B dit: 25 novembre 2025 à 13h36

Bardella donné gagnant pour la première fois, à 53% contre Philippe.

Il présentera bien, c’est indéniable et représentera dans le sens de faire de la représentation en ayant intégré les éléments de langage basique nécessaires à la fonction, en espérant qu’un bilan de compétences dissuadera les électeurs d’agglutiner leurs espoirs et déceptions autour de cette figure de proue. S’il fallait faire le point sur les dirigeants élus lesquels garderions-nous en estime?

Bolibongo dit: 25 novembre 2025 à 13h43

*Abyssal versus abyssinal*

Étymologie

La passion de l’étymologie ne date pas d’hier. Les Grecs aimaient chercher le « vrai » sens des mots. L’adjectif ἔτυμος [étumos] signifiait « vrai », dans le sens d’ « authentique ». Par ἐτυμολογία [étumologia] on entendait donc la signification véritable [c’est-à-dire première] d’un terme. Ἐτυμολογία [étumologia] passa en latin : ĕty̆mŏlŏgĭa, dans le sens d’ « origine d’un mot ».
Mais la manière dont les Anciens s’y prenaient pour déterminer le sens premier des mots peut nous paraître aujourd’hui bien fantaisiste. Leur méthode consistait à instaurer des liens entre les substantifs, souvent selon la seule parenté de leurs sonorités. Par exemple, dans le Cratyle* de Platon, le sens véritable du mot « héros » [ἥρως (hèrôs)] viendrait du fait qu’en tant que « demi-dieu », le héros est né de l’ « amour » [ἒρως (érôs)] d’une divinité pour un humain. L’ « étymologie » des Anciens, c’est ce que nous appellerions aujourd’hui de simples « jeux de mots » tirés par les cheveux !
Après l’effondrement de l’Empire romain d’occident et sa fragmentation en « royaumes barbares », quand il s’est agi de sauver ce qui pouvait encore l’être, quelques rares intellectuels tentèrent de conserver la culture gréco-romaine. Parmi eux, Isidore de Séville [vers 560-636]. Son œuvre majeure, véritable best-seller du premier Moyen-Age, est une encyclopédie, en vingt-six volumes, tentant de récapituler tout le savoir antique. Elle est justement intitulée Etymologiarum libri [livres des étymologies]. Isidore s’y livre, entre autres, aux délices de l’ἐτυμολογία [etumologia].
Il faudra attendre les développements de la linguistique historique et de la phonétique, au cours du XIX°s., pour voir enfin entrer l’ « étymologie » dans la famille des « sciences ».
*Cratyle, 398d-e. Ce dialogue est consacré à des discussions sur l’origine du langage. Deux thèses s’affrontent : d’un côté, les mots seraient d’origine naturelle ; d’un autre côté, les mots seraient d’origine purement conventionnelle.
Isidore de Séville, Etymologiarum libri

B dit: 25 novembre 2025 à 13h46

Chaloux risque une torsion testiculaire à force de hurkhurkiser, ça commence généralement dans le carrefour oropharyngé et puis ça descend , ensuite c’est l’urgence.

J J-J dit: 25 novembre 2025 à 14h04

@ klk, vu d’un recoin abyssinal persistant, en hommage au Carré de l’hyppo ténu… z
—————————-
(Paris, 11 novembre 1985, 8.50)
Rue du Louvre. Je rejoins tranquillement ma bagnole stationnée à l’angle de cette rue et de la rue de Rivoli. De loin, je vois qu’elle dépasse le trottoir, vu que les autres ont dégagé la vue, et par la même laissé apparaître la mienne, esseulée, comme mal stationnée. Pressentiment d’un PV… J’accélère le pas, effrayé par l’idée que cette amende en ce moment serait catastrophique pour mes pauvres finances. Une aubergine s’apprête justement à rédiger son PV sur le capot. Elle est déterminée, rageuse, un peu sadique. Je me dirige vers elle, essoufflé… « Non, non madame, je vous en prie… » Je lui effleure la main pour qu’elle cesse d’écrire sa contredanse. Ce qui décuple sa rage, et de ses yeux injectés, me jette à la figure : « moi aussi, je suis prof d’histoire-géo à l’Éducation nationale, et ce boulot, c’est pour mes fins de mois difficiles. Pas question de revenir là dessus ! Ne discutez pas, y’a rien à espérer ! ». Face à cette détermination farouche et obstinée, je la menace d’en référer aux « instances supérieures ». On est censés maintenant se retrouver dans le commissariat du coin. En fait, une immense grange où se presse une population affairée d’enquêteurs, de gardiens de la paix, de secrétaires administratives, etc. Mon cas, à l’évidence, intrigue plusieurs agents, discutant autour de ma Fiat ritmo orange qu’ils ont fait embarquer… Des messes basses qui me concernent mais auxquelles je ne comprends rien. Ma bagnole semble leur mettre une puce à l’oreille. Ils obtiennent l’autorisation d’y pénétrer et d’en fouiller les papiers… Or, tout est en règle, et même les revues et BD qui traînaient sur la banquette arrière n’ont apparemment rien de compromettant. Mais je suis pourtant soupçonné de quelque chose, peut-être à la place de quelqu’un d’autre, ce dont ils ne peuvent m’accuser tant qu’ils n’auront pas trouvé une preuve tangible. C’est pourquoi j’essaie avec eux de participer à leur enquête, leur prêtant une mémoire assez bonne de mes faits et gestes durant les jours et dernières heures, histoire d’avoir des alibis… Tout ce que j’ai dit et fait… Mais non, c’est pas ça, ce n’est pas un vrai interrogatoire auquel j’offrirais toute mon adhésion. Ils font revenir le jeune qui, le premier, avait découvert le mauvais stationnement de la voiture et alerté les aubergines. Mais comment pouvait-il savoir que je m’appelais Jean-Jacques ? A l’instar de la reconstitution d’une affaire sur place devant un juge d’instruction, le témoin mime les gestes qui ont précédé sa découverte. Il explique comment son attention fut attirée par des papiers étranges derrière le pare-brise. Qu’il essaya de récupérer (il mime la manière dont il s’y prit), mais une fois parvenu à l’intérieur de l’habitacle, il ne les trouva plus, hormis mon identité, ma fonction et mon lieu de travail (au bout de la rue de Rivoli)… Oui c’est bien cela : ministère de la Justice, chercheur au C…, publications scientifiques sérieuses, peut-être pas encore assez vulgarisées… Bref, pas la graine d’un criminel, à n’en point douter !… – J’attends maintenant qu’ils établissent eux-mêmes leurs propres déductions plutôt que de les devancer. (J’aimerais pourtant leur crier que mon ministère d’affectation est bien celui de la Justice mais que, n’est-ce pas, je n’aurais aucun problème de conscience à être rattaché à celui de l’Intérieur, hein !). Ils ne sont pas si bêtes ni bornés, et je ressens alors ma situation comme prenant une tournure très favorable. Je vais sans doute m’en sortir triomphalement, lavé de tous soupçons, avec leurs excuses les plus plates. Mais voilà qu’il se passe encore quelque chose d’imprévu. Une enquêtrice, assise en face de moi (nous faisons cercle autour d’une table ronde où tous les hypothèses de ma possible culpabilité sont discutées), me fixe intensément depuis quelques temps, cherchant à percer en moi quelque mystère. Elle interrompt brutalement la conversation générale. « Les empreintes, dit-elle, les empreintes, bon sang !… » – « Mais, répond un de ses collègues, celles de sa carte d’identité nous suffisent amplement ! ». Agacée et furieuse d’être incomprise, elle lui rétorque vertement : « mais non, bon dieu, mais non !… La seule que nous détenons a été mal imprimée, vous le voyez bien ! Elle risque de nous induire en erreur lors de son examen dactyloscopique papillaire. Qu’on lui prenne les dix empreintes avec le plus grand soin, nom de dieu !… Et vous, me lance-t-elle, pourquoi les cachez vous, vos doigts ? Que recèlent-ils exactement ? Regardez les bien !… Et expliquez-nous ce que vous voyez !… » A ses collègues à la cantonade : « C’est là que réside la clé de l’énigme, j’en suis à présent convaincue !… » Je me vois alors poser un à un tous mes doigts sur le rétroprojecteur et voilà qu’en commence l’inspection collective, l’un après l’autre. Et ce que je perçois avant eux me stupéfie. Des lettres grecques apparaissent sur chaque empreinte, au milieu des traces digitales. J’y vois très nettement se dessiner comme un « code » (IX | XI) incompréhensible, mais que je pressens devoir évidemment s’inscrire sur les objets touchés par chacun de mes doigts. Ils m’observent en silence, je suis totalement ébahi et consterné par cette découverte, si bien qu’ils n’osent plus me questionner. Car plutôt que d’échafauder de nouvelles hypothèses sur ma duplicité comme ils avaient tendance à le faire auparavant, je leur apparais désormais comme la victime d’une gigantesque machination, plutôt qu’un espion particulièrement retors. D’autant que sur le dernière empreinte effectuée, il ne s’agit plus de lettres grecques, mais d’une véritable puce informatique implantée sous le derme. Ce que j’avais pris pour une simple égratignure en voie de guérison renferme bel et bien une base de données très sophistiquée. Je me vois alors leur expliquer qu’elle pourrait commander de opérations d’espionnage téléguidées à mon insu, voire enregistrer des conversations secrètes aux endroits où je suis censé me rendre pour le boulot. Lors de l’examen de cette puce à quartz rouge que l’on a fini par m’extirper du doigt, je suis stupéfait d’en découvrir au microscope la suprême ingéniosité. Et ce n’est en rien une illusion d’optique due à la lumière réfléchissante. Non, je ne rêve pas et la police n’est pas en train de me faire jouer un personnage contre mon gré. Elle est au contraire très lucide et pas bornée du tout, comme les imbéciles se plaisent trop souvent à le raconter… Les hypothèses les plus farfelues et extravagantes fusent de partout. J’y coupe court : « Je vous assure, messieurs-dames, que cet implant a été réalisé à mon insu !… Mais enfin, quand, pourquoi, par qui ? »… De sueurs froides me traversent, en nous posant ces questions… Si on se met à farfouiller mon passé, ils vont bien y trouver quelque saleté juvénile. Mais non, je semble être cru dans mon innocence de victime. Mon émoi et ma stupéfaction à cette découverte les ont convaincus de ma sincérité. Aurais-je été récemment drogué ? Ou endormi chimiquement lors de mon sommeil normal ? Aurais-je eu des absences mentales ? Depuis quand ai-je éprouvé cette sensation d’égratignure au doigt… ? – Voilà les questions que je leur pose ainsi qu’à moi-même. – Je suis sur la sellette et devenu le propre enquêteur de mon affaire. Enfin du respect et de la considération policière ! – Tous mes problèmes de stationnement sont loin, depuis la levée de cet énorme lièvre. Morale de l’histoire : grattez un peu sous l’écorce, et vous verrez comment s’ouvrira un nouveau monde !

Maurice revient dit: 25 novembre 2025 à 14h05

Jazzi,
Ma femme vote toujours à droite.
Comme moi, elle est droitarde mais en moins extrémiste.

D. dit: 25 novembre 2025 à 14h07

Macron ressemble à ces mouches sur les vitres des fenêtres : vaine agitation, petite pause, nouveau départ en s’éloignant de vingt centimètres de lavitre, retour vers la vitre (en pleine poire), agitation. En boucle.

B dit: 25 novembre 2025 à 14h10

Au moins ils ont fait un minimum d’études, là s’il se trouve des ministres dans l’éventuel gouvernement en possession de compétences supérieures , ayant une expérience Minimum du terrain politique, économique je me demande quels seraient les moyens de ce chef de l’exécutif pour exercer un contrôle de leur pouvoir et décisions .. Je n’ai pas fait sciences pour mais il me semble que les rouages de la machine État nécessite tout de même plus que des orientations idéologiques pour fonctionner. Il est vrai qu’Hollande en dehors de son bilan et en dépit de son statut d’enarque s’est fait rouler dans la farine par EM cependant JB me paraît un peu léger pour ce poste, les électeurs se retrouvent à l’école primaire d’antan où l’on donnait des images, ils votent pour une image avec derrière lui une équipe de cadres du parti pressés de se faire les dents et occuper ces postes prestigieux. Je peux comprendre l’ambition qui de plus s’assoit sur le modèle italien tant vanté mais je ne défendrai pas leurs idées même si certains aspects de l’état de l’Etat m’inquiètent et si certaines des préoccupations qui semblent majeures pour nombre d’électeurs meublent aussi mes doutes. A vrai dire, je ne sais même pas si je voterai ne trouvant pour le moment dans l’offre politique aucune correspondance.

kilékon dit: 25 novembre 2025 à 14h23

Hollande?
Du gros-petit boudin il ne reste rien.
Une châtaigne de Corrèze.

Sarkozy?
un petit ouistiti,
un pissenlit mangé par la racine.

Maurice revient dit: 25 novembre 2025 à 14h31

Selon ma femme, Macron c’est le président des satisfaits, des repus, des jouisseurs, des riches quoi.
Pas du tout le président des victimes de Dame la Mouise !

J J-J dit: 25 novembre 2025 à 14h36

Carré de Malberg..;, l’inventeur du « bloc de constitutionnalité » à la française qui fait depuis longtemps partie des fondamentaux du pacte politique de la 5e soumis au contrôle du Conseil constitutionnel avec lesquels il nous faut encore S-compter.
Et voui, messieurs les juristes du droit chemin.

D. dit: 25 novembre 2025 à 16h32

« La coalition des volontaires ».
Comme c’est beau. Ces gens volontaires pour leur pomme qui se mettent en coalition. Epatant.

D. dit: 25 novembre 2025 à 16h44

Psaume 48-II— Ps 48 – II

14Tel est le destin des insensés
et l’avenir de qui aime les entendre :
15troupeau parqué pour les enfers
et que la mort mène paître.

À l’aurore, ils feront place au juste ;
dans la mort, s’effaceront leurs visages :
pour eux, plus de palais !
16Mais Dieu rachètera ma vie aux griffes de la mort :
c’est lui qui me prendra.

17Ne crains pas l’homme qui s’enrichit,
qui accroît le luxe de sa maison :
18aux enfers il n’emporte rien ;
sa gloire ne descend pas avec lui.

19De son vivant, il s’est béni lui-même :
« On t’applaudit car tout va bien pour toi ! »
20Mais il rejoint la lignée de ses ancêtres
qui ne verront jamais plus la lumière.

R/ 21L’homme comblé qui n’est pas clairvoyant
ressemble au bétail qu’on abat.

Gloire au Père, et au Fils, et au Saint-Esprit,
pour les siècles des siècles. Amen.

D. dit: 25 novembre 2025 à 16h46

Cantique— Ap 4-5

4.11Tu es digne, Seigneur notre Dieu, *
de recevoir
l’honneur, la gloire et la puissance.

C’est toi qui créas l’univers ; *
tu as voulu qu’il soit :
il fut créé.

5.9Tu es digne, Christ et Seigneur, *
de prendre le Livre
et d’en ouvrir les sceaux.

Car tu fus immolé, +
rachetant pour Dieu, au prix de ton sang, *
des hommes de toute tribu,
langue, peuple et nation.

10Tu as fait de nous, pour notre Dieu,
un royaume et des prêtres, *
et nous régnerons sur la terre.

12Il est digne, l’Agneau immolé, +
de recevoir puissance et richesse,
sagesse et force, *
honneur, gloire et louange.

Gloire au Père, et au Fils, et au Saint-Esprit,
pour les siècles des siècles. Amen.

D. dit: 25 novembre 2025 à 16h50

« Le dernier royaume pulvérisera et anéantira tous les autres, mais lui-même subsistera à jamais »

— Dn 2, 31-45

Du livre du prophète Daniel

En ces jours-là,
Daniel dit à Nabucodonosor :
« Ô roi, voici ta vision :
une énorme statue se dressait devant toi,
une grande statue, extrêmement brillante et d’un aspect terrifiant.
Elle avait la tête en or fin ;
la poitrine et les bras, en argent ;
le ventre et les cuisses, en bronze ;
ses jambes étaient en fer,
et ses pieds, en partie de fer, en partie d’argile.
Tu étais en train de regarder :
soudain une pierre se détacha d’une montagne,
sans qu’on y ait touché ;
elle vint frapper les pieds de fer et d’argile de la statue
et les pulvérisa.
Alors, furent pulvérisés tout ensemble
le fer et l’argile, le bronze, l’argent et l’or ;
ils devinrent comme la paille qui s’envole en été,
au moment du battage :
ils furent emportés par le vent
sans laisser de traces.
Quant à la pierre qui avait frappé la statue,
elle devint un énorme rocher qui remplit toute la terre.

Voici le songe ;
et maintenant, en présence du roi,
nous allons en donner l’interprétation.
C’est à toi, le roi des rois,
que le Dieu du ciel a donné
royauté, puissance, force et gloire.
C’est à toi qu’il a remis les enfants des hommes,
les bêtes des champs et les oiseaux du ciel,
quelle que soit leur demeure ;
c’est toi qu’il a rendu maître de toute chose :
la tête d’or, c’est toi.
Après toi s’élèvera un autre royaume, inférieur au tien,
ensuite un troisième royaume,
un royaume de bronze qui dominera la terre entière.
Il y aura encore un quatrième royaume, dur comme le fer.
De même que le fer brise et écrase tout,
de même, il pulvérisera et brisera tous les royaumes.
Tu as vu les pieds qui étaient en partie d’argile et en partie de fer :
en effet, ce royaume sera divisé ;
il aura en lui la force du fer,
comme tu as vu du fer mêlé à l’argile.
Ces pieds en partie de fer et en partie d’argile
signifient que le royaume sera en partie fort et en partie faible.
Tu as vu le fer associé à l’argile
parce que les royaumes s’uniront par des mariages ;
mais ils ne tiendront pas ensemble,
de même que le fer n’adhère pas à l’argile.
Or, au temps de ces rois, le Dieu du ciel suscitera un royaume
qui ne sera jamais détruit,
et dont la royauté ne passera pas à un autre peuple.
Ce dernier royaume pulvérisera et anéantira tous les autres,
mais lui-même subsistera à jamais.
C’est ainsi que tu as vu une pierre
se détacher de la montagne sans qu’on y ait touché,
et pulvériser le fer, le bronze, l’argile, l’argent et l’or.
Le grand Dieu a fait connaître au roi ce qui doit ensuite advenir.
Le songe disait vrai,
l’interprétation est digne de foi. »

– Parole du Seigneur.

Olivier Litvine dit: 25 novembre 2025 à 17h13

qui conchient : Cioran.

Quand on s’engage auprès du mouvement fasciste roumain La Garde de Fer, qu’on va en Bocheland, qu’on y est fasciné par le nazisme et qu’on considère que la Garde de Fer est la dernière chance pour faire en sorte que la Roumanie existe dans l’histoire, il n’y a là rien de surprenant. Aucune oeuvre de fiction à son actif, contrairement à son alter ego, la crapule « jungienne » Micea Eliade, qui commit plusieurs romans sur l’Inde, dont La Nuit bengalie (film français de B. Nuytens plutôt réussi) et Minuit à Serampore, indigeste comme un curry de sauterelles.

J.Swift, doyen de la Church of Ireland (anglicane), détestait l’Irlande mais avait pitié de ses pauvres sujets (objets, en fait) dont il recommandait, ironiquement, qu’on les nourrissent de la chair de leurs enfants élevé comme des animaux (Modeste proposition). Tous les humains débectaient ce satiriste de génie qui comparait l’homme à un balai renversé, à l’exception notable de ses trois grands amours: Varina, Vanessa et Stella. Aimait-il Dieu et/ou le X? Personne ne le sait.

Le père Evelyn Waugh, pas sympa pour un penny,détestait le fascisme et le nazisme autant que la démocratie. Affichant une ressemblance troublante avec Bibi Fricotin, c’était un dandy poseur, hypocrite & cynique doté cependant d’une plume acérée et douce-amère. Son chef-d’oeuvre absolu est une courte nouvelle « Mr Loveday’s Little Outing », un des moments diamantins de la littérature de langue anglaise toutes époques confondues. Le Carré peut aller se rhabiller sur Savile Row.

Olivier Litvine dit: 25 novembre 2025 à 17h47

Macron est un GAMIN !

Dans ce cas, Bardella est un PRE-gamin, ce qui explique certainement pourquoi il n’a pas même été capable de décrocher un petit diplôme de fac.
La patrie de Lafayette, de Gaulle et Serge Haroche devrait se poser la question de savoir comment un gus qui ose prétendre la diriger
n’a obtenu aux deux semestres de sa 2e année de fac que 5/20 et 2,6/20 de moyenne pour finir sa licence avec une note globale de 1,8/20, ne s’étant présenté qu’à une seule épreuve (sur l’Union européenne!!!!!) sur les dix attendues. C’est la ‘grande familia’ qui lui a sauvé la mise au cancre.
On attend avec impatience les révélations croustillantes que concoctent savamment les médias bien informés l’heure venue.
Au moins Staline avait-il la noblesse minimale de l’homo habilis, débutant sa carrière comme petite frappe à la tête d’un gang de voleurs de banques.

Jean Langoncet dit: 25 novembre 2025 à 17h55

@« Le dernier royaume pulvérisera et anéantira tous les autres, mais lui-même subsistera à jamais »

Je me demande si cette idée n’a pas pu prospérer dans le cerveau de quelque singe plus ou moins évolué

Chantal dit: 25 novembre 2025 à 18h40

« la fin d’une époque » d’ EV j’ai du lire çà il y a bien longtemps, qui s’y prendrait avec autant de sarcasme aujourd’hui pour dépeindre une société si craintive du chaos dont il fait partie et qu’il aime dans le fond puisqu’il en est bénéficiaire ? Giesbert avait repris le titre dans les années 80′

Olivier Litvine dit: 25 novembre 2025 à 18h51

(Le Carré) s’est fourvoyé en accablant Salman Rushdie

Sourate 96 du Coran, « Le caillot de sang », (traduction Denise Masson, Gallimard), à laquelle Salman Rushdie, qui contrairement à Le Carré connait parfaitement l’islam, fait référence dans Les Enfants de minuit: « The sheet, incidentally, is stained too, with three drops of old, faded redness. As the Quran tells us: Recite, in the name of the Lord thy Creator, who created Man from clots of blood », P.4, Avon Books, 1982.

Le premier mot « Iqra » (« Lis ! » ou « Récite ! ») a la même racine que le mot Coran / qur’an, littéralement « récitation » .

« Lis/Récite au Nom de ton Seigneur qui a créé !

Il a créé l’homme d’un caillot de sang.

Lis!/ Récite!

Car ton Seigneur est le Très-Généreux qui a instruit l’homme au moyen du calame, et lui a enseigné ce qu’il ignorait. »

Dans la Kabbale *lourianique, l’Adam Kadmon est le produit des dix lumières primordiales, les dix ‘sefirot’. On comprend pourquoi Borges flashait dessus.
* Isaac Louria (16e s.), maître de l’école kabbalistique de Safed/Sfat, en Galilée.

Olivier Litvine dit: 25 novembre 2025 à 19h32

Le bandit géorgien avait plein de bonnes banknotes.
Pas besoin de se faire élire, suffisait d’arroser.
Pas propres, les ancêtres du Z…? La neige est toujours aussi blanche à Tbilissi et Petrograd.

closer dit: 25 novembre 2025 à 19h46

De le Carré j’ai lu au moins « The Perfect Spy », peut-être un autre, long time ago…
Je garde le souvenir d’un livre interminable et un peu confus. Se détachent l’image fascinante d’un père escroc et une malle verte. Pas envie d’en lire un autre.
Intéressante cette histoire de germanisation de la langue anglaise. Je me demande si le traducteur en français en a été conscient et s’il a pu rendre cette caractéristique du style de le Carré en germanisant le français…

Olivier Litvine dit: 25 novembre 2025 à 20h01

De la nécessité de réussir ses études pour éviter le pire: si Kniebolo avait été reçu à son examen des Beaux-arts, on pourrait se procurer à vil prix les œuvres de ce dégénéré, n-ième génération de syphilitiques.
On songe à la nouvelle de R. Dahl, ‘Catastrophe’, qui se clôt sur les mots rassurants de l’infirmière disant à la maman que son petit Dolfie chéri survivra….

Jean Langoncet dit: 25 novembre 2025 à 20h10

Rions encore un peu

«  »Journal d’un prisonnier » : Nicolas Sarkozy va publier ses mémoires sur ses 20 jours en prison

L’ancien président français Nicolas Sarkozy va publier un livre sur ses trois semaines passées derrière les barreaux, intitulé « Le journal d’un prisonnier »

Son éditeur Fayard, qui appartient au groupe de médias contrôlé par le milliardaire Vincent Bolloré, a annoncé que l’ouvrage compte 216 pages et qu’il paraîtra le 10 décembre.

Vingt jours derrière les barreaux

Nicolas Sarkozy a annoncé la sortie du livre dans un message sur X, en écrivant qu’ »en prison, il n’y a rien à voir, et rien à faire » et que « la vie intérieure se fortifie » derrière les barreaux.

Reste à savoir ce que ces 216 pages contiennent, au vu de la brièveté du séjour carcéral de l’ex-président.

Peut-être comprendront-elles une critique du roman d’Alexandre Dumas « Le Comte de Monte-Cristo », que Nicolas Sarkozy avait emporté avec lui en prison ? (…) »

Source : Euronews (français)

Jazzi dit: 25 novembre 2025 à 20h19

J’hésite à aller voir le « Franz K. » de Agnieszka Holland…
Des avis sur le film ?

rose dit: 25 novembre 2025 à 20h28

Journal d’un prisonnier.

Ai trouvé Boualem beau. Avec sa coupe courte et son regard bleu, comme et alii.

Ai connu un, DCD depuis 21 ans qui rêvait de la taule pour se faire écrivain.

Ai attaqué les lettres de Colette à sa fille. IRL c’est Bel Gazou qui écrit à sa mère, l’éternelle absente.

rose dit: 25 novembre 2025 à 20h34

B dit: 25 novembre 2025 à 13h46
Chaloux risque une torsion testiculaire à force de hurkhurkiser, ça commence généralement dans le carrefour oropharyngé et puis ça descend , ensuite c’est l’urgence.

Merci.
🤣

rose dit: 25 novembre 2025 à 20h36

Olivier Litvine dit: 25 novembre 2025 à 18h51
(Le Carré) s’est fourvoyé en accablant Salman Rushdie.

Olivier,

Je ne l’ai pas compris ainsi que vous le développez ultérieurement. Cependant, merci de ces explications détaillées.

rose dit: 25 novembre 2025 à 20h42

comme petite frappe

J’en connais une.
À sa décharge, son père était un voyou. Beau comme Johnny dans leurs jeunes âges.

rose dit: 25 novembre 2025 à 20h44

Bardella

Pièce de théâtre à Bordeaux fin mars, début avril 2026 la bd cachée dans le matelas. Au théâtre des Beaux Arts.
Pour parer au fascisme naissant.

rose dit: 25 novembre 2025 à 20h54

D. dit: 25 novembre 2025 à 15h45
Science Pô. Je connois.

B dit: 25 novembre 2025 à 16h32
Science Pô. Je connois

Moi aussi le Pô, je connais.
Mais lorsque la Dora se jette dedans avec un délicat frissolis, c’est aussi joli aucun homme qui t’embrasse sur la bouche.
Je suis partie, parce que je me sentais indiscrète et que j’avais peur de les déranger.

C’était aussi beau que les panthères noires qui faisaient l’amour au parc de la Tête d’Or à Lyon, ou que cet éléphant qui bandait au zoo de Vincennes il y a de cela de longues années ; l’hippopotame avait eu un petit qui s’appelait Prune. Y avait ces gaufrettes, fines et craquantes.

Chaloux dit: 25 novembre 2025 à 20h55

À force de penser à moi, Béré risque une torsion de la matrice. Je lui conseille des mots fléchés.

(Moi, au moins, je propose un traitement).

Hurkhurkhurk !

rose dit: 25 novembre 2025 à 20h55

Moi aussi le Pô, je connais.
Mais lorsque la Dora se jette dedans avec un délicat frissolis, c’est aussi joli qu’un homme qui t’embrasse sur la bouche.
Je suis partie, parce que je me sentais indiscrète et que j’avais peur de les déranger.

C’était aussi beau que les panthères noires qui faisaient l’amour au parc de la Tête d’Or à Lyon, ou que cet éléphant qui bandait au zoo de Vincennes il y a de cela de longues années ; l’hippopotame avait eu un petit qui s’appelait Prune.*

* C’était une fille.

rose dit: 25 novembre 2025 à 21h03

Jazzi

Maurice revient dit: 25 novembre 2025 à 14h05
Jazzi,
Ma femme vote toujours à droite.
Comme moi, elle est droitarde mais en moins extrémiste.

Qui se ressemble s’assemble.
Dans les meilleurs des cas, y a des nuances.

Olivier Litvine dit: 25 novembre 2025 à 21h07

Ce « Franz K » semble être un essai cinématographique plus qu’un simple film.
J’irai le voir, avant de prendre le train pour la capitale de la Bohème.

rose dit: 25 novembre 2025 à 21h10

Dans les pires des cas, y a zéro nuance. C’est alors un niveau de bornitude effarant.

Ma.mere aujourd’hui au scrabble
Je mets un
W.
Je les ai tous : X,Y,Z, V, W, Q, K.
Elle me dit
« Et ben, tu ne t’es pas foulée. »
Précédemment j’avais trouvé QIN cithare chinoise a sept cordes.
Wu c’est un dialecte chinois.
Si parler chinois au scrabble c’est rien !
Enfin, elle, elle a terminé son jeu avec une splendide série d’onomatopées hi, uh, oh, hé etc.
Je ne lui ai rien dit à Néfertiti.
Elle avait un pull neuf avec des paillettes dorées. Je n’ai rien dit pour le chinois.

——-
Hélas, les hou hou sont quelque peu atténués, mais pas éradiqués.
Demain, je récidive.
Je fais cela pour moi, à destination de mon petit cœur fragile.

rose dit: 25 novembre 2025 à 21h13

Je l’ai vécu le pire des cas : c’est un stalinien avec une communiste acharnée.
Et nous nous sommes reproduits.

Olivier Litvine dit: 25 novembre 2025 à 21h35

Je ne l’ai pas compris ainsi que vous le développez ultérieurement (rose)

C’était un prétexte pour introduire Sir Salman Rushdie & « les caillots de sang », image qui m’avait frappée quand j’ai lu ce roman une première fois dans les Sundardbans, où se déroule le deuxième chapitre du troisème livre…
Je reviendrai probablement sur la ‘fatwa’ un peu plus tard.
Vous aurez compris que je n’aime pas beaucoup Le Carré, que je préfère les films tirés de ses romans à l’écriture pâteuse et simpliste. Le « Le Carré américain », Robert Littell (famille Litzky, de Vilnius)), père du Jonathan des Bienveillantes, est mille fois plus doué, drôle et provocateur. Son Bronstein dans le Bronx est un joyau, tout comme son roman sur le jeune Philby.
« Le Carré is very much overrated », me disait une copine diplo australienne qui ne le supporte pas…Juste un bon filon pour les éditeurs: Big Money…

et alii dit: 25 novembre 2025 à 21h42

@olivier
ce n’est pas parce que rose va aussi dire que je suis myope que vous devez oublier de rappeler:
Définition de « Miqra' »
Convocation, lecture, être appelés tous ensemble
Convocation, sainte assemblée
Le sens du mot מקרא [article]
sem-link Michel Wilensky
et wiki
Chénayim mikra véé’had targoum (hébreu : שניים מקרא ואחד תרגום, « deux texte (sic) et une traduction » ») est une mesure rabbinique prescrivant de lire et relire chaque semaine la section de lecture hebdomadaire dans le texte (miqra) avec sa traduction judéo-araméenne (targoum).

rose dit: 25 novembre 2025 à 21h55

Et alii

Je n’ai pas encore constaté que vous étiez myope.
Comme il m’a fallu onze mois environ pour les yeux bleus/gris, voyez un peu le temps qui me.sefa.nécessaire. ! 🙄

rose dit: 25 novembre 2025 à 22h15

La date de Thanksgiving, ou « fête de l’action de grâce », change tous les ans : la fête se déroule le 4ème jeudi du mois de novembre. En 2025, la fête aura donc lieu le jeudi 27 novembre.

rose dit: 25 novembre 2025 à 22h16

Je reviendrai probablement sur la ‘fatwa’ un peu plus tard.

J’argumenterai alors sur pourquoi je suis d’accord avec le point de vue critique de John le Carré.

Maurice revient dit: 25 novembre 2025 à 22h24

Ma femme :
– J’ai parfois des crises d’angoisse et je pleure sans raison.
Moi :
– Comme toutes les femmes…
Ma femme :
– Oui je sais… mais parfois c’est plus
dur… et l’idée de vivre la mort de l’un de mes enfants, ou pire, la mort de l’un de mes petits-enfants… cette hantise de la mort de la chair de ma chair me tue…
Moi :
– Mais non ma chérie, tu te fais des idées
noires comme d’habitude. Nos enfants ont grandi depuis belle lurette et ils s’occupent de leurs propres enfants à merveille… Tu sais qu’t’es sacrément jolie quand tes larmes coulent sur tes belles joues…
Ma femme :
– Tu dis ça juste pour me consoler, j’te connais…
Moi :
– Te consoler, peut-être, mais te cajoler, certainement…
Ma femme :
– En mon for intérieur, je sais très bien que c’est la mort qui me fait peur…
Moi :
– La mort, oui, celle de nos êtres chers, c’est la plus intime de mes craintes mais moi je n’en parle pas, je fais tout pour l’oublier.
Ma femme :
– Dis-moi la vérité, la mort, est-ce vraiment la fin de tout ?
Moi :
– Je ne saurais jamais répondre à cette question mais il y a une chose dont je suis certain…
Ma femme :
– laquelle ?
Moi :
– On ne devrait jamais avoir peur de la mort puisqu’elle est la fin de toutes les peurs.

Vedo dit: 25 novembre 2025 à 22h41

Merci Renato pour la référence sur Hérodote. Très utile, et encore plus avec ChatGPT. (Traduction littérale, ligne par ligne).

Vedo dit: 25 novembre 2025 à 22h44

Rose, Thanksgiving n’est pas forcément très fêté chez les Indiens. Je m’arrête parce que si je continuais, ce seraient vers « des choses qui fâchent ».

B dit: 25 novembre 2025 à 23h55

@, au moins, je propose un traitement). Vous savez qu’à mon âge l’organe doit être atrophié, desséché , il faudrait pouvoir accuser les hormones. Vieillir c’est flippant, mourir devrait pouvoir devenir plaisant surtout après une vie de mots fléchés. Cette issue vous rasserène-t-elle également ?

rose dit: 26 novembre 2025 à 0h51

Vedo
J’ai trouvé cette référence chez une américaine mormon qui vit en Utah.
Pas d’indiens en vue. Pas même la prisonnière du désert.

Vedo dit: 26 novembre 2025 à 3h06

Rose, vous connaissez quand même la raison du Thanksgiving. Certains Indiens ont eu de quoi s’en repentir… (Mais les morts ont le grand avantage de ne pas protester).

rose dit: 26 novembre 2025 à 8h08

Vedo
Non. Pour Thanksgiving, pas plus que pour Indépendance day le 4 juillet. Mais en 2010, j’y étais, enserrée dans la foule au bord de l’Hudson, face à Manhattan et aux feux d’artifice, et là, j’ai assisté à une scène sexuelle tellement puissante qu’elle m’a révéler comment l’homme transforme la femme en chienne.
Plus tard, Trump l’a dit à voix haute, ce moins que rien.
—–
Les morts, même sur le chemin de, sont déjà dans un sale état, reniant haut et fort leurs 64 ans de vie commune. Une fois morts, finie l’écriture en pattes de mouche et la kalachnikov.

rose dit: 26 novembre 2025 à 8h09

qu’elle m’a révélé, avec une brutalité stupéfiante […]
J’ai compris aussi qu’on était foutues.

D. dit: 26 novembre 2025 à 8h10

Je vois depuis quelques temps des affiches publicitaires GRDF montrant une barquette de frites avec de la mayonnaise ET du ketchup.

closer dit: 26 novembre 2025 à 8h16

merci à Maurice et à sa charmante (je suppose) épouse pour ce dialogue philosophique d’une rare profondeur.
Ce serait bien d’en avoir un tous les matins.

Jazzi dit: 26 novembre 2025 à 8h17

Municipales : à Nice, les communistes veulent débaptiser les rues « qui rappellent la répression, la collaboration ou la corruption »
À Nice, le nom du parvis de l’Hôtel des polices fait débat : faut-il le nommer « Parvis Nicolas Sarkozy », comme le propose le maire sortant et candidat à sa réélection Christian Estrosi ?
Auprès de Nice-Matin, le PCF des Alpes-Maritimes, qui soutient la liste portée par l’écologiste Juliette Chesnel-Le Roux, estime que plusieurs autres espaces de la ville doivent être renommés et propose des alternatives « pour une toponymie digne des valeurs républicaines ».
Auprès du journal local, le communiste Julien Picot, qui sera candidat en mars prochain sur la liste d’union de la gauche, cite quelques exemples, comme l’avenue Thiers, « qui rappelle le bourreau des Communards, pourrait devenir avenue Louise-Michel, hommage à une femme libre et engagée ». Même sort pour l’avenue Jean-Médecin, ancien maire de la ville qui avait voté les pleins pouvoirs à Philippe Pétain en 1940 et lié à l’implantation du parti de Jacques Doriot dans le département des Alpes-Maritimes. « Elle pourrait être rebaptisée avenue de la Victoire contre le nazisme ».
Le communiste veut aussi toucher à l’histoire politique plus récente et propose de renommer l’allée Charles-Pasqua, « un homme également condamné », en « allée Malik-Oussekine, en mémoire du jeune homme victime de violences policières » en 1986 à Paris.
https://www.leparisien.fr/elections/municipales/municipales-a-nice-les-communistes-veulent-debaptiser-les-rues-qui-rappellent-la-repression-la-collaboration-ou-la-corruption-25-11-2025-O74HAYECBNFHRDVJZURFDLPIIM.php

Jazzi dit: 26 novembre 2025 à 8h24

L’amour à mort !

Est-ce que la femme de Maurice serait prête à sauter avec lui, au cas où… ?

« Il souffrait tellement » : un couple très uni se jette du haut d’une falaise anglaise en raison de l’état de santé du mari
L’homme de 80 ans souffrait d’un cancer des os et a décidé de mettre fin à ses jours en raison de la douleur, en compagnie de sa femme qui souhaitait le rejoindre.
https://www.leparisien.fr/faits-divers/il-souffrait-tellement-un-couple-tres-uni-se-jette-du-haut-dune-falaise-anglaise-en-raison-de-letat-de-sante-du-mari-25-11-2025-6VODGOJAE5H53OXPOQQ6UFBVFI.php

Olivier Litvine dit: 26 novembre 2025 à 8h47

La véritable histoire de Thanksgiving, par les jeunes descendantes des peuples indigènes (indigenous people).

Ce n’est que sous la présidence de Lincoln en 1863, que ce qui n’était qu’une fête locale devint nationale, permettant d’en oublier l’origine et de soi-disant cimenter la nation fracturée en utilisant le tiers ennemi en pleine guerre de Sécession. Le pire des guerres indiennes restait à venir. (Cf. Joëlle Rostkowski, Vainqueurs et invaincus,
La « question indienne » de Washington à Trump, CNRS éditions, 2025)

Ces jeunes femmes refusent d’être les dindes/dindons de la farce.

Native American Girls Describe the REAL History Behind Thanksgiving

https://www.youtube.com/watch?v=K7jLeBWMA0U

JC..... dit: 26 novembre 2025 à 8h55

AMOUR A MORT

Un saut suicidaire, depuis une falaise anglaise belge ou saharienne, il ne faut surtout pas le rater.

L’entrainement à la chute fatale avec son conjoint, c’est indispensable, absolument nécessaire, vital !

Personnellement je m’entraine tous les jours avec ma douce et tendre : on se laisse tomber du lit conjugal sur le parquet, serré l’un contre l’autre ….

Jour après jour, notre geste devient parfait !

Olivier Litvine dit: 26 novembre 2025 à 9h26

En 1620 ,les Pères pélerins ne sont pas des immigrants mais des envahisseurs, des colons.
Comme pêle-mêle les barbares en Europe, Tamerlan partout en Asie centrale et Inde, Alexandre en Inde, les Normans en Angleterre, les Arabes en Afrique et en Andalousie, les Japonais en Asie du Sud-est, les Chinois dans le Turkestan et à Taiwan, les Allemands en Europe occidentale & orientale, les Espagnols et Portugais en Amérique du Sud et méso-Amérique, les Anglais en Australie, Nouvelle Zélande et AF-Sud, les Hollandais en Afrique du sud, les Bantous en Afrique ausrale, les Français en Algérie, en Afrique, danx le Pacifique et en Asie du Sud-est, les Sionistes juifs en Palestine,les RuSSes en Ukraine…
Jean Noublie (Les mecs de Bezons à Argenteuil?)

Il s’agit de colonisation, pas d’immigration. L’immigration vient une fois les colons/ envahisseurs installées et les pays constitués.

Maurice revient dit: 26 novembre 2025 à 9h30

Pourquoi se jetter d’une falaise ?!?!
Et une perfide falaise anglaise en plus !!
Ma femme et moi-même, on préfère se donner la mort comme les Zweig ou les Koestler, tranquillement sur notre lit d’amour et… de mort.

puck dit: 26 novembre 2025 à 10h00

« Jean Noublie (Les mecs de Bezons à Argenteuil?) »

ouai t’as juste oublié Soros, l’otan, BHL, les anglais la CIA et les néoconservateurs en Ukraine, en Moldavie et en Géorgie…
et aussi Israël en Syrie et en Jordanie…

et Jean Noubly bien sûr.

Olivier je te pardonne : en fait il est toujours plus facile de voir le passé que le présent.

puck dit: 26 novembre 2025 à 10h03

il est aussi plus facile de voir la paille dans l’oeil des russes que la poutre dans le tien.

en plus entretenir ce bellicisme guerrier avec la vie des autres sérieux c’est ignoble Olivier.

réfléchis 2 secondes et tu vas voir que c’est le comble de l’ignoble d’envoyer les autres au casse pipe juste pour assouvir tes haines.

puck dit: 26 novembre 2025 à 10h07

Olivier perso le truc que je te conseillerais si je t’aimais bien, parce que j’aime bien tout le monde, même les tarés bellicistes qui mènent leurs guerres avec la vie des autres, c’est mondé 70th, hé ben ce serait de faire du yoga pour te détendre, ou alller voir un psy, ou lire des livres, je veux dire les lire en prenant le temps de les comprendre, parce que je suis sûr que tu lis beaucoup trop vite, du coup tu lis tout de travers.

D. dit: 26 novembre 2025 à 10h14

Je me permets de rappeler que les personnes qui se donnent la mort en toute conscience vont en Enfer ?

puck dit: 26 novembre 2025 à 10h15

ce conflit par procuration de l’occident en Ukraine avec la vie des ukrainiens moralement c’est la plus belle preuve de la déchéance morale d’un occident qui a sombré dans le nihilisme.

parce que comme dit Luc Ferry tout ce que les médias racontent c’est bien sûr des conneries.

et quand dans qq années des savants vireront tous ces discours hallucinés alors il ne restera que la motivation de l’occident, et donc cet effondrement de la pensée et cette chute dans le nihilisme et la déchéance morale.

d’un côté c’est normal parce que tous les empires se finissent dans le bordel généralisé et le pétage de plomb.

mais là, les 5 siècles de domination de l’occident vont se terminer de la façon la plus humiliation au regard de l’Histoire.

Chantal dit: 26 novembre 2025 à 10h21

Il faut savoir tirer les leçons de l’histoire, il y a déjà eu un mouton noir dans ma famille qui a voulu s’illustrer au front de l’est, il a payé très chèrement et les suivants aussi, on est quittes, mais fini d’y remettre une godasse. Il y a déjà suffisamment de problèmes à régler pour que les humains puissent vivre décement sans saccager leur environnement.

https://www.lefigaro.fr/vox/monde/luc-ferry-quand-le-ciel-est-vide-l-ennemi-le-remplit-20251001

D. dit: 26 novembre 2025 à 10h21

Donc GRDF pense que le ketchup en plus de la mayonnaise sur les frites, c’est un plus. Moi non. Je trouve le ketchup écoeurant avec son petit goût aigre-doux et sa sucrosité gigantesque.
Mayonnaise éventuellement, mais alors mayonnaise MOUTARDEE.

D. dit: 26 novembre 2025 à 10h30

Je n’ai aucun doute, Jazzi. Tous les Grands Saints qui ont eu vision réelle de l’Enfer, voulue pour eux par Dieu dans le but qu’ils avertissent les âmes terrestres, ont été pronfondément bouleversés et y ont vu ceux qui ont commis des péchés mortels, notamment celui de s’enlever à soi-même la vie en toute conscience. Il faut nuancer parce qu’il arrive que les suicidés regrettent leur geste dans la dernière fraction de seconde, quand il est trop tard, et que ce regret peut les emmener au Purgatoire. Mais il faut qu’il y ait eu regret.

D. dit: 26 novembre 2025 à 10h36

Moi le ketchup, je l’aurais essayé régulièrement et il n’y a rien à faire, je trouve ça degueulasse. A cause du sucre.
Alors que je n’ai rien contre la tomate en pulpe, en purée, voire en concentré, rien contre les sauces tomates préparées sans adjonction de sucre.

puck dit: 26 novembre 2025 à 10h44

Olivier prend un exemple au hasard :

le plateau du Golan occupé par les israéliens depuis des lustres, mais c’est juste un exemple.

je veux dire c’est un viol de la souveraineté et l’intégrité territoriale de la Syrie.

en plus il n’ont même pas annexé ce territoire pour protéger les populations locales ou parce que les syriens les persécutaient, les empêchant de parler leur langue et de pratiquer leur religion, comme l’ont fait les russes en Ukraine.

puck dit: 26 novembre 2025 à 10h45

Olivier tu sais qu’au regard de l’onu c’est permis de venir en secours pour protéger des populations locales persécutées ?

J J-J dit: 26 novembre 2025 à 10h45

@ mais fini d’y remettre une godasse (10.21).
EMPEDOCLE, avant de s’y jeter.
@ Ce matin, chez Ph. Muray, tombé sur sa note du Voyage de Céline, résumé en 15 mots : « le monde ne demande plus à être interprété ni changé, il faut l’outrager ». Décidément, Muray a bien mal vieilli. A propos de Derrida, m’a bien plus amusé ceci :… « il laisse une œuvre dont personne n’ose dire qu’elle est illisible parce que s’est imposée l’idée qu’elle est « difficile » et que cette difficulté, à elle seule, représente une intimidation : si vous n’y comprenez rien, ce n’est pas parce qu’il n’y a rien à comprendre, c’est que vous être imperméable à la grandeur qu’elle recèle » (…) Le véritable mystère tient plutôt dans la façon dont cette obscurité monumentale a soudain été glorifiée » (2001) (Essais, 2010, p. 1517). Cela me rappelle une notule de la toujours enthousiaste etalii sur l’RDL, et d’une autre, bien moindre, issue d’une compatriote pied noir de Jacquou le Craquant : DHH.
Bàv

puck dit: 26 novembre 2025 à 10h50

« quand le ciel est vide l’ennemi le remplit ».

ça il faut demander au Carl Pshitt du blogapassou : il connait la question à donf.

selon Carl l’ennemi ne fait pas remplir le ciel, il fédère, il unit, il permet de défendre une cause commune etc…

c’est en cela que la russophobie actuelle ressemple parfaitement à la judeophobie des années 30.

la seule différence c’est que les russes sont la première puissance nucléaire.

du coup ça va être faicle pour les anglais de tuer du ruskof en Ukraine, mais ils pourront pas les emmener à Buchenwald, bien qu’ils aient été très potes et avaient un tas d’idées en commun avec les allemands qui le faisaient.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

*