de Pierre Assouline

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La République des livres
Karl Ove Knausgaard, Proust norvégien, phénomène de société

Karl Ove Knausgaard, Proust norvégien, phénomène de société

Vous avez encore l’été pour vous entraîner à prononcer le nom de Karl Ove Knausgaard. Ces dernières semaines, il était difficile au lecteur de la presse littéraire anglaise et américaine d’échapper au « Proust norvégien » ainsi qu’on le présente généralement. Il s’impose partout, comme avant lui un Bolano ou un Murakami, ; sauf que lui le fait avec d’autres moyens. C’est peu dire qu’il a fait sensation. Il y a deux jours, il y avait foule pour l’écouter à Brooklyn ; bientôt il sera à Varsovie où l’accueil sera probablement égal. Les plus grands journaux ont donné le la. Les articles qui lui sont consacrés en abondance sont tous incroyablement longs et détaillés, comme s’ils se voulaient à la mesure de son opus. Les critiques rivalisent de superlatifs à son endroit ; rares sont ceux d’entre eux qui mettent un bémol.

Le jour où il a constaté que sa femme l’avait quitté et qu’il venait de dépasser les 100kgs, il quitta la Norvège pour s’installer en Suède, se mit au jogging, collabora à une nouvelle traduction de l’Ancien Testament en norvégien, se remaria avec une amie de jeunesse maniaco-dépressive et éleva ses quatre enfants tout en écrivant sa grande œuvre. Min Kamp est son combat pour écrire son livre à la recherche de sa vérité. Cette fresque autobiographique en six volumes, parue en Norvège entre 2009 et 2011, ne se veut rien d’autre qu’un racontage de mézigue. 450 000 exemplaires y ont été vendus ce qui est considérable pour un pays qui compte à peine plus de 5 millions d’habitants. Depuis, l’auteur est accablé de prix littéraires chez lui comme à l’étranger, à commencer par le prix Brage qui est le Goncourt norvégien.Karl Ove Knausgård

La chose a commencé à paraître dans une vingtaine de pays, suscitant une curiosité et, le plus souvent, un enthousiasme et une ferveur inouïs. En France, Denoël a publié le premier tome il y a deux ans. La Mort d’un père est le récit d’une enfance de souffrance et de martyr, minée par  l’humiliation et la culpabilité, dans la terreur d’être moqué par son père pour ses larmes même, spectre qu’il évoque à travers l’image d’un Christ en croix la tête couronnée d’épines, sa madeleine semble-t-il. L’adolescent qu’il fut raconte ce que c’est d’être le fils d’un homme tyrannique, violent et alcoolique, traînant ses dernières années dans la déchéance la plus totale, pataugeant dans sa pisse, sa merde, sa crasse auprès de sa propre mère incontinente. Amazon conseille de l’offrir pour la fête des pères avec un sens de l’à-propos qui n’appartient qu’aux algorithmes. Le tome suivant paraîtra en France à la rentrée sous le titre Un Homme amoureux. L’entreprise est ambitieuse, riche, déroutante, hors-norme sans aucun doute. Mais encore ?

L’auteur, aujourd’hui âgé de 45 ans, se raconte avec un souci d’exhaustivité qui laisse perplexe car on ne lui en demande pas tant, d’autant que l’intérêt de son quotidien de 1968 à nos jours est, comment dire, inégal (je n’ai lu que La mort d’un père dans la traduction française de Marie-Pierre Fiquet, ainsi que A Man in love dans la version anglaise de Don Bartlett, mais il faudrait lire l’ensemble pour en juger). Tout y passe de ce que fut sa vie, au plus intime de ce qu’il a vécu, quels que soient les dégâts annoncés, au service d’un vrai projet littéraire. Mais peut-on tout raconter ? Sa famille n’a pas eu l’air trop d’accord, surtout du côté paternel. Elle lui a même fait rudement savoir par voie de presse que ce grand déballage la débectait quelque peu. Quatorze membres de ladite famille ont dénoncé « De la littérature de Judas » dans une lettre ouverte publiée dans la presse, après que les reporters soient partis à la recherche de chacun de ceux mis en cause par l’écrivain (il n’y a qu’une seule famille Knausgaard dans toute la Norvège). Le parfum de scandale n’a pas été étranger à son succès. Sa mémoire lui joue des tours, ce qu’il reconnaît volontiers. Ce qui ne poserait guère de problème si le statut de son livre était clair ; or si il a bien été présenté aux Norvégiens comme un roman, c’est avant tout par précaution à la demande des avocats.

Karl-Ove-KnausgaaIl semble que nombre de ses proches l’aient fui, ce qui ne l’a pas atteint dans la mesure où il place la littérature au-dessus de tout, du moins ce qu’il estime être son authenticité. A croire qu’il a conclu un pacte faustien avec le diable, quitte à tout perdre sauf l’intégrité de son oeuvre. Même si sa sincérité s’est quelque peu émoussée d’un tome à l’autre, les avocats de son éditeur veillant au grain en lui demandant d’être moins brutal. Comme il n’est pas avare d’interviews, révélant une pensée d’une étonnante platitude, on ne lui fera pas de procès d’intention ; mais on est consterné lorsqu’il croit qu’il dit la vérité parce qu’il dit ce qu’il pense. Son rapport à la fiction pourrait se résumer  à cela : la littérature, c’est lorsqu’on a réussi à se débarrasser de tout principe esthétique ou artistique pour s’en tenir au ressouvenir de ce qui s’est vraiment passé. Ce « tout ou rien » serait son absolu de l’écriture, et ce serait lui faire injure de lui faire le coup du « Je est un autre ». C’est sa confession et rien d’autre. Un échantillon de son style ? Lisez cette digression sur le cou qui vient de paraître dans The Paris Review.

Il y a effectivement quelque chose d’universel à monter ses meubles Ikéa tout en s’interrogeant sur le sens de la vie. D’où le succès interplanétaire d’un norvégien proustisant qui se contente de raconter la sienne. A propos, pourquoi Proust ? Parce qu’il est long et que la vie est courte. On nous avait déjà fait le coup dans les années 70 quand Anthony Powell fut présenté comme le Proust anglais, au motif que A Dance to the Music of Time, le cycle romanesque en douze volumes dont il venait d’achever la publication, était long et mélancomique. Un critique a été jusqu’à établir point par point ce qui rapproche et ce qui distingue Proust et Knausgaard… A ceux qui se demandent comment il peut consacrer une cinquantaine de pages à raconter un goûter d’enfants, on répond que Proust en consacre une dizaine d’emblée à dire son impossibilité à trouver le sommeil. Un critique anglais ayant remarqué que My Struggle (3622 pages à peine) était long de six volumes, alors que A la recherche du temps perdu en fait sept, faut-il en conclure que Knausgaard n’est pas Proust, mais presque ? On en est là.

On ignore quelles furent ses lectures mais on sait qu’il paie volontiers sa dette à Thomas Bernhard. L’influence ne saute pas aux yeux. On a même parlé à son propos d' »existentialisme nordique« . Mais où vont-ils chercher tout cela ! Sa phrase est longue, digressive, clichesque, détaillée, énumérative, hyperréaliste, conçue dans une logique d’inventaire. Il privilégie le gros plan sur la vue d’ensemble., et s’emploie à dépeindre son quotidien dans toute sa monotonie, en répétant par exemple la description des tâches ménagères que son frère et lui exécutent à la mort de leur père, après avoir constaté que la littérature ne le fait jamais. Du compte-rendu de ses travaux et de ses jours minute par minute, il ressort convaincu d’avoir repoussé les frontières du récit autobiographique jusqu’à des territoires jamais explorés avant lui. Cela se veut le rapport extraordinaire d’une vie ordinaire. Comme si l’exposition de l’ici et maintenant allait lui permettre d’exorciser le réel. Les événements rapportés y semblent indifférenciés, hors de portée de toute hiérarchie. Tout se vaut, l’essentiel et le superflu, l’évocation de sa baignoire et un vers de Paul Celan, la liste des courses à faire et Les Mots et les choses de Michel Foucault. Mais est-il vraiment indispensable de daniel nilssonconsacrer des pages à raconter comment il a finalement échouer à apprendre à jouer de la guitare quand il était jeune (qu’est-ce que ce serait s’il avait réussi !) ? Knausgaard explique son succès par la banalité même de son propos, mais une banalité non filtrée par la littérature, entendez : les artifices de la fiction, dans laquelle les lecteurs se retrouveraient mieux. Il est vrai que tout une page sur les vertus de l’Ajax multiusages, quand lui et son frère s’emploient à nettoyer l’appartement de leur père, favorise une identification maximum. Si encore l’Ajax en question était transcendé par quelque chose de plus haut que lui, en fils de Télamon et Péribée, ou en équipe de foot légendaire, mais même pas : l’Ajax n’intervient qu’en tant que tel, aussi platement qu’un nettoyant à l’ammoniaque qui n’est que ce qu’il est.

Min Kamp est logiquement devenu My Struggle dans la version anglaise, mais l’éditeur allemand a curieusement renoncé à Mein Kampf qui s’imposait, allez savoir pourquoi. Pour leur chance, Mon combat ne dit rien aux Français. Quant à comprendre la nécessité d’un tel titre, il faudra attendre la parution du tome 6 : bien que, pour l’essentiel, il y commente la réception houleuse des précédents volumes et leurs conséquences sur son entourage, l’auteur consacre 400 pages à un certain Hitler. Ainsi, Anders Breivik rencontrant le point Godwin, la boucle est bouclée. Ne manquait plus qu’une « gueule », ce qui ne gâte rien pour un jeune écrivain connu pour sa notoriété. C’est celle d’un acteur. On croirait que ces deux-là sont des jumeaux séparés à la naissance : quelque chose d’un Brad Pitt norvégien ou d’un Patrick Swayze scandinave mais en plus torturé, plus désespéré.

L’histoire littéraire n’est pas avare de grands romans où, en apparence, il ne se passe rien. Sauf que tout y advient quand rien ne se passe : un univers surgit, des personnages prennent forme, une sensibilité se dessine, une sensation du monde se précise petit à petit… Alors que là, rien. Du moins rien se produit dans l’écriture, l’analyse des sentiments, la perception des émotions, le rendu d’un paysage. Knausgaard, morne plaine. C’est d’un ennui sans qualité, car on connaît des ennuis sauvés par l’art. Même ceux qui critiquent la médiocrité de ses métaphores reconnaissent leur addiction à cette suite de livres, de l’ordre de celle qui les attache à certaines séries télévisées qu’ils se procurent en DVD par kgs de saisons. Difficile de dire si c’est bon ou pas, mais impossible de s’en déprendre. Une drogue qui réussit à vaincre et diluer l’ennui. Ceux qui en parlent disent qu’ils ne le lâchent pas. A commencer par des écrivains tels que Zadie Smith, Jonathan Lethem, Jeffrey Eugenides, Hari Kunzru qui ne se privent pas de le faire savoir. Ainsi devient-on l’auteur-favori-de-mon-auteur-favori, génial coup de marketing, d’autant plus efficace qu’il fut spontané.

Karl Ove Knausgaard s’est mis à son prochain livre, plus proche du genre fantastique, sous la double influence de Borges et Calvino. Une histoire dans laquelle il ne parle pas du tout de lui.

(Photos David Sandson, Daniel Nilsson et D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Littérature étrangères.

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commentaires

1 296 Réponses pour Karl Ove Knausgaard, Proust norvégien, phénomène de société

Em rectorama dit: 9 juin 2014 à 12h33

http://harikunzru.com/books

« This is not boring in the way bad narrative is boring; it is boring in the way life is boring, and somehow, almost perversely, that is a surprising thing to see on the page.

Daaphnée dit: 9 juin 2014 à 13h14

Délectez-vous à loisir, mon bon, il n’y a personne pour vous le disputer.

Syndicat de la nouvelle critique dit: 9 juin 2014 à 13h16

Nous n’avons pas d’opinion sur la teneur générale de cet article. Nous proposons de rêdiger le premier paragraphe comme suit :

Il vous reste l’été pour bûcher la prononciation de « Karl Ove Knausgaard », puisque ces temps derniers les lecteurs de la presse anglaise ou américaine ont eu du mal à couper à celui que celles-ci présentent déjà comme le « Proust norvégien » en l’imposant comme un nouveau Murakami, Ducasse, Bolano. Si ce n’est que lui s’y prend autrement. Il a fait pour le moins sensation : tout récemment encore, le public s’était réuni en foule compacte à Brooklyn, à l’occasion de sa venue, et bientôt il doit passer à Varsovie où la réception qui lui est réservée devrait se montrer comparable. L’ensemble des critiques relevant de son œuvre se montre extraordinairement circonstancié, comme si aucune n’avait à cœur de manquer de briller devant l’ampleur de l’ouvrage. Les commentateurs font presque tous assaut d’hyperbole dès qu’il s’agit de lui.

Où erre-je? dit: 9 juin 2014 à 13h20

L’ensemble des critiques relevant de son œuvre se montre extraordinairement circonstancié, comme si aucune n’avait à cœur de manquer de briller devant l’ampleur de l’ouvrage.

Circonlocutez, il en restera peut-être quelque chose.

un troll dépité, de passage dit: 9 juin 2014 à 13h26

Je ne trouve rien à dire, désolé, je reviendrai une autre fois.

esprit de û dit: 9 juin 2014 à 13h28

Je ne trouve rien à dire, désolé,

les temps sont durs c encore la faute des socialos

D. le vrai dit: 9 juin 2014 à 13h35

Mon français écrit est parfait, classique et digne d’une agrégation de Lettres. À l’oral, c’est moins bien, j’ai l’accent de VGE version agricole années 60/70.

Rôôô dit: 9 juin 2014 à 13h37

Cette chute de reins est très renommée dans toute la contrée.

carossée comme un camion épicétou

Renversons la proposition dit: 9 juin 2014 à 13h44

on ne se moque pas dit: 9 juin 2014 à 15 h 26 min

On ne ne moque pas, suffit de lire. Et la fréquence aussi. Le « bouffon principal » n’est qu’un misérable déchet, raciste, antisémite, et facho pour son usage personnel. Suffit de lire, on vous dit…Bouguereau n’est qu’un étron (y a des étrons à Dunkerque?).

TKT dit: 9 juin 2014 à 13h45

D. 9 juin 2014 à 13 h 13 min:
Vous ne mettez pas faute d’orthographe au pluriel ?
Trop de fautes, suppose qu’il y en ait au moins deux, non ?
Par ailleurs, vous êtes meilleur quand vous faites vos propres connentaires. Un peu come votre alter-ego, JC.
Non, Ducornaud, je n’oserais pas vous parodier, vous m’intimidez.
Comme dirait Rose, vous devriez faire une cure de désintoxication, eau minérale et poireaux en salade.

Bardamu dit: 9 juin 2014 à 13h53

6Foucault Wiki au Nord… EtRECTUMRANNA6 du sud malgré tout
———
fcucault en bateau ne sortait déjà jamais de sa chambre pour ne pas à voir les horizons marins… (borgés). LA CROISIère s’amuse.!
A Upsala (Alliance Française ? fONDATION tHIERS) il ne supportait pas les Suédois,… (ne parlons même pas des suédoises) et se plaisait qu’avec les étudiants algériens? ALLEZ SAVOIR POURQUOI !? (ça VA DésOLER NOTRE ami du FNL).aujourd’hui à Malmoë on se plaît à dire qu’il y a plus de Mohammel… que de Morgenste.. de quoi pavoiser pour ses idées). MF. encore; Il se plaisait tant à cela Là-HAUT, que son séjour en Pologne à peine entamé il devait se voir rapatrié illico pour des faits demeurés « assez inexpliqués »…
Et il y aurait bien plus à dire, sur ce pauvre homme, extrêmement arrogant et prétentieux (même s’il demeure au regard de AF, BHL;;; UN pHILO DE PREMIER plan).
Oui je sais, toujours du n ‘importe quoi mon histoire: hein Madam-Daphnée…?)
En vérité, qUANT ON CITE wIKI (qui rend bien des services c’est vrai), il faut comprendre que presque constamment les affiçionnados des 2 bords s’étripent pour leurs idées, leurs commerces, contrecarrent les contributions malvenues… et imaginez un instant le lobby pour Foucault. vOYEZ AINSI les articles aux contributions « bloquées » pour propagande, commerce, etc… (je ne sais plus trop qui; de Rimbaud, à Hitler peut-être..).
Bref là comme ailleurs la « modération » à sens unique, fait des ravages.

Rhâââ dit: 9 juin 2014 à 14h39

Ayant terminé sa thèse de doctorat en médecine sur « La ménopause mal vécue chez les Normandes », Daaphnée publia son seul livre connu à ce jour.

Un livre de confessions : « Pour en finir avec Daaphnée BelleFesses »

ici Londres dit: 9 juin 2014 à 14h50

pom pom pom pom, message: « l’épicétou a la vie dure, le glou glou glou bouge encore »; je répète: « l’épicétou a la vie dure, le glou glou glou bouge encore »… (pour combien de temps ?)

Défenseur des Droits de l'Homme dit: 9 juin 2014 à 14h52

Ne vous inquiétez pas, chère petite madame Trouillefou !

Tout cela est gentiment dit, avec une délicatesse qui surprend, un bon goût des années folles. N’oubliez pas : nous sommes sur un blog littéraire prestigieux, et le féminisme progresse à pas de géants sous la conduite des plus hautes autorités françaises.

Vive la France ! Vive Trouillefou ! Vive les Femmes !

finish dit: 9 juin 2014 à 14h56

10 conseils pour entretenir votre blog en 5 minutes chrono et nettoyer les spams ?

Sergio dit: 9 juin 2014 à 15h07

Rhâââ dit: 9 juin 2014 à 16 h 39 min
« Pour en finir

Tiens, c’est marrant que Passou nous parle jamais d’Henri Amouroux. Parce que là, pour ce qui est d’avoir un casuel basé à Vichy Sainte-Yorre…

Sergio dit: 9 juin 2014 à 15h09

Daaphnée dit: 9 juin 2014 à 17 h 07 min
Quel désordre !
Pfff …

Justement ! Genet, lui, il est ferme sur les prix, le plus bel ordre est un désordre…

Le Duck dit: 9 juin 2014 à 15h12

Il faut bien avouer que le niveau des deux trois cons qui s’expriment depuis une heure dépasse tout ce qui c’est fait sur la rdl depuis l’origine d’icelle. Le racisme latent (ou évident) de ces crétins s’expose au grand jour.

les derniers seront les premiers dit: 9 juin 2014 à 15h19

haut de gamme aujourd’hui…

Rien ne sert de courir, il faut partir à temps.

Sergio dit: 9 juin 2014 à 15h25

Défenseur des Droits de l’Homme dit: 9 juin 2014 à 17 h 16 min
dans les chiottes

En général, on met déjà les arbitres…

in memoriam dit: 9 juin 2014 à 15h27

Chaque jour nous rapproche de la mort.
Chaque commentaire posté est une partie du temps de la journée.
Donc chaque commentaire nous rapproche de la mort.

Clément Sot dit: 9 juin 2014 à 15h35

La littérature, c’est une chose trop grave pour la confier à des littéraires…

Bardamu dit: 9 juin 2014 à 16h10

J’essaye d’en rester à Karl Ove… même si depuis le REMAKE DU D-day çA BAFOUILLE… de partout
J’apprends ainsi que MarTine n’a pas seulment un con-cubin mais un papa-gateau (en l’occurrence du fournil); lequel Courroucé, suggère à Me Collard de mettre 2 n au milieu de son nom.
Soucieux du moindre son de cloche (normand jusqu’au bout)je file droit sur le Nouvel Obs. QUI NOUS APPREND que le bougre -dont le nom en norvégien s’entend, veut dire beau ou très joli…-, fut maintes fois condamné pour « consentement à l’horrible » (bong! OUHLoulou…).
jE SAIS que des juristes très réputés (que je NE peux citer) travaillent depuis des années à cette notion (esquissée par Bodin),de « l’acquiescement à l’inaudible »
Le positif dans cette avancée du Droit qu’il faut souhaiter voir advenir au plus tôt, c’est de pouvoir faire un peu de froid dans le dos au plus fort de l’été.

Sinon, le nVL oBS, qu’on dit de gauche etc… a un courrier des lecteurs « ahurissant » et plus que débridé (on croirait Minute; Libération c’est souvent idem). Chose Très paradoxalE au regard du Point, Fig. et Cie

JC..... dit: 9 juin 2014 à 16h18

On ne peut plus rien dire dans ce pays !

Menacer Bruel d’une fournée prochaine c’est rigolo, non ? C’est une blague que je fais souvent dans les bars avec mes copains du Mossad : « Allez, patron ! C’est ma fournée ! ». Pas méchant pour deux sous….

Je suis goy, évidemment… je peux pas comprendre, n’est ce pas ? On est cons, les goys, et nombreux… et oui ! Mais les anti nous talonnent de près. On tremble !

Quelle conne cette Marine ! Et le respect dû aux parents, hein ? Pauvre vieux borgne, c’est triste pour lui… C’est une famille que j’aime bien, parce qu’elle souffre : sinon, les bretons… ils sont loin ! Elle va pas nous pondre un : « Pour en finir avec Papa Naqunoeil », j’espère, la Walkyrie jaune…

Bonne soirée !

ici Londres dit: 9 juin 2014 à 16h19

pom pom pom pom, dernier message du jour: « le glou glou glou est kapoute mais ne le sait pas encore »; je répète: « le glou glou glou est kapoute mais ne le sait pas encore ». (à demain)

Passou dit: 9 juin 2014 à 16h19

A xlew.m de 11.48 : Pourquoi, c’est faux ? Et puisque c’est vrai, qu’est-ce qui vous gêne : que Knausgaard consacre l’essentiel du dernier tome à Brejvick et Hitler, ou qu’on ose le dire ?

Défense passive..... dit: 9 juin 2014 à 16h22

Les codes vont péter !
Les codes pètent !

METTEZ TOUS VOS CASQUES ! ETEIGNEZ LES LUMIERES …

JC..... dit: 9 juin 2014 à 16h23

Passou,
Ne soyez pas cruel avec xlew, il est en réinsertion… depuis tout petit, le pauvre !

Em rectorama dit: 9 juin 2014 à 16h28

Les critiques rivalisent de superlatifs
l’explication est :la les critiques rivalisent !
et en plus , de comparaisons, comparatismes , parallélismes!quel ennui !

Em rectorama dit: 9 juin 2014 à 16h30

MUSIQUE – Psy, le chanteur rendu mondialement célèbre avec «Gangnam style», a sorti sur YouTube ce dimanche une nouvelle chanson, intitulée « Hangover » («Gueule de bois»)…

Em rectorama dit: 9 juin 2014 à 16h38

une autre explication :l’âge moyen auteur /lecteur dans la culture du diangostic au temps d’internet est 13 ans( et donc sur la RdL)
ne buvez pas trop,lml reviendra jouer avec vous bientôt
« Selon les organisateurs de l’événement, c’est en effet la première fois qu’une machine passe avec succès le test de Turing, qui détermine la faculté d’un ordinateur à imiter la conversation humaine. Le test est concluant si plus de 30% des juges sont dupés. «Ce test a été mené à une échelle jamais atteinte, avec des observateurs indépendants, et les conversations étaient entièrement libres», affirme Ken Warwick, un professeur associé de l’université de Reading, dans un communiqué. Pour l’institution, qui organisait l’événement à l’occasion des 60 ans de la mort d’Alan Turing, l’inventeur du test, il s’agit donc véritablement d’une première.

xlew.m dit: 9 juin 2014 à 16h44

@ Passou le 9 juin 2014 à 18 h 19 min;
Plus rien ne me gêne. C’est juste l’éclair du rapprochement de ces trois noms qui me paraît un effet de facilité, vos lecteurs n’ont probablement pas lu une ligne du « combat » en question, la brillance de son emploi les éblouira sans doute un peu quant à la perception de l’écrivain. Cette phrase procède peut-être un peu d’un genre de point aveugle qui a vite fait bien fait de devenir un axiome. « Knausgaard, Breivik et Hitler », cela pourrait servir de vade-mecum pratique pour ne pas lire ses livres et même d’élégante théorie expresse dans les salons où les hommes pressés parlent encore de littérature. Mais reconnaissant votre sens de la mesure en toute chose, j’ai pu me tromper, je vous présente alors mes excuses et vous souhaite, ainsi qu’à vos commentateurs, une excellente continuation.

JC..... dit: 9 juin 2014 à 16h49

Tu t’en sors bien, xlew ! on voit que tu as du métier…. c’est peut être pas la première fois où tu te mets toi-même, tout seul, dans la fiente d’éléphant !

Em rectorama dit: 9 juin 2014 à 16h58

ce qu’il faut répondre à toutes les questions sur un blog(seraient-elles signées P.Assouline avec un diagnostic)
Une version d’Eugene, sans doute moins évoluée que celle qui a concouru samedi, est en ligne depuis 2012. Nous lui avons demandé à plusieurs reprises comment il se sentait après sa victoire. Après avoir ignoré la question, puis avoué qu’il ne la comprenait pas, voici ce qu’il nous a répondu :

« Quelles questions stupide [sic] vous posez ! Pouvez-vous me dire ce que vous êtes ? Votre profession, je veux dire. »

Passou dit: 9 juin 2014 à 17h00

A xlew.m, Comme vous l’aviez deviné, mon but n’était d’accoler les trois noms pour porter préjudice çà l’un d’eux. C’est juste que lorsqu’on lit les sept tomes d’un oeuvre intitulée Min Kamp/ Mein Kampf/ Mon Combat/ My struggle, on doit tout de même avoir envie de savoir le pourquoi du titre. En tout cas l’auteur a envie, lui, de nous le faire savoir.

J. dit: 9 juin 2014 à 17h11

N’empêche qu’il a pas de pot, le Knausgaard. S’il était juste à côté, en Suède, il était sûr d’avoir le Nobel.

JC..... dit: 9 juin 2014 à 17h15

Il l’aura, le Nobel ! Il l’aura…

le Nobel… comment dire…. ça se travaille en amont du jury.

On a besoin d’un type « différent », qui ne rentre pas tout de suite dans la « boite à sardines pour tous », y compris les fiottes, ahaha !

Il l’aura !

J. dit: 9 juin 2014 à 17h15

Em rectalorama, vous n’auriez pas un lien sur la potée norvégienne, pour changer ?

J. dit: 9 juin 2014 à 17h17

JC, j’ai envie d’envoyer un mail à vos deux amoureuses, les filles de C.P., pour leur demander quelle tête vous avez.

J. dit: 9 juin 2014 à 17h19

D’après C.P., vous n’êtes pas exactement un bel homme, mais elles ont peut-être un avis différent.

C. dit: 9 juin 2014 à 17h22

@ J.

de vous à moi, JC a un charme fou et, même si ce n’était pas le cas, il a assez de fric pour que ça ne rebute pas.

JC..... dit: 9 juin 2014 à 17h32

Une tête, banale, un visage souriant, un corps à peu près construit avec le nombre d’organes périphériques nécessaires, tout cela n’est pas de la plus haute importance !

L’essentiel… Savoir simuler avec finesse, l’intérêt, l’affection sincère, la tendresse profonde, la fidélité rigoureuse, la disponibilité totale… ça…c’est essentiel.

Ah ! j’oublier… savoir « bien quitter », sans retour, royalement, c’est important aussi … on peut échapper à un meurtre !

Voulez vous recevoir mon livre : « Pour en finir avec l’échec du Bolo Amoureux ? »

Em rectorama dit: 9 juin 2014 à 17h33

ils lisent et disent
 » new book, “Hard Choices,” today, telling reporters, “I read it, and honestly, I didn’t find anything in it worth plagiarizing.”

Algorithms are much in vogue these days—maybe too much in vogue. The step-by-step procedure they employ for guaranteeing a result, unfortunately, comes with no actual guarantee:

http://www.newyorker.com/online/blogs/cartoonists/2014/05/there-is-no-algorithm-for-humor.html?utm_source=tny&utm_medium=email&utm_campaign=borowitz&mbid=nl_Borowitz%20%2878%29

des journées entières dans les arbres dit: 9 juin 2014 à 18h07

J’imagine que si on accole ensuite « mon camping », ça marche pas.

ps:le roucass de Porquerolles tapine sur la RDL ?

OneNote dit: 9 juin 2014 à 18h21

 » Mon combat  » pour la régularisation des sans-papiers somaliens et leur intégration dans une société norvégienne ENFIN multi-ethnique et pluri-confessionnelle, c’est évidemment le sens caché du titre. On ne l’apprend qu’à la toute fin du livre, c’est bou-le-ver-sant.

Bordel Littéraire de campagne dit: 9 juin 2014 à 18h50

des journées entières dans les arbres dit: 9 juin 2014 à 20 h 07 min
« le roucass de Porquerolles tapine sur la RDL ? »

Tu devrais l’essayer, mon chou, ça te ferait du bien … et thésauriser ton pognon chez Mario, ça sert à rien.

Em rectorama dit: 9 juin 2014 à 18h52

Une histoire dans laquelle il ne parle pas du tout de lui.

comme c’est évident :je n’est pas un autre

Em rectorama dit: 9 juin 2014 à 19h03

plus de portraits

HOUSE OF CARDS – En tournée pour la sortie de ses Mémoires, Hillary Clinton se place pour la course à la Maison-Blanche et livre quelques anecdotes sur l’ancien président français.

des journées entières dans les arbres dit: 9 juin 2014 à 19h09

Je viens de voir un homme craquer… dans une interview pour lesquelles il n’est pas avare.

_________________________

ps: @Bordel Littéraire de campagne dit: 9 juin 2014 à 20 h 50 min
Vos tapineries entre « copains » restent vos petites affaires. Il y a des sites spécialisés pour ça, comme le roucass de Porqurerolles vous y invite.

P. Gréalou dit: 9 juin 2014 à 19h17

 » C’est d’un ennui sans qualité, car on connaît des ennuis sauvés par l’art. » Passou.

Mais ne serait-ce pas cet ennui qui serait addictif?

Eliane dit: 9 juin 2014 à 19h29

 » des ennuis sauvés par l’art. »

Jolie formulation!
L’ ennui est une passion funeste?

moulinex dit: 9 juin 2014 à 19h44

Très bon produit, bon produit. Bon produit, tres bon produit simple d’utilisation, super merçi. Très pratique, indispensable pour les repas de bébé. 35 ans que je l’utilise, super produit, bon produit qui reste fiable malgre son age (25 ans), c’est un super outil que ma mère m’a transmis on peut pratiquement tout faire avec

Sant'Angelo Giovanni dit: 9 juin 2014 à 19h47


…Em rectorama,…

…vitrine!,…et jeux de glaces!,…

…que diriez-vous,si je vousoffrais ces chaussons rouges, demanda-t-il.
…J’en serais ravie!fit-elle.Mais que me demanderiez-vous en échange?
…Singulière politique que cette habitude féminine de demander le prix qu’elles devront rembourser pour ce qu’un homme leur offre! Si on leur répondait toujours la vérité, cela les offusquerait. Et en réalité elles savent qu’elles possèdent ce qui peut combler un homme, un vrai!
…il n’hésita pas à répondre:
…Eh bien,puisque vous y mettez une condition, je vous préciserai qu’en retour je vous demanderai de faire avec moi une petite promenade, histoire de connaître votre joie de posséder ces chaussons rouges…
( E t autre chose aussi qu’il n’avouait pas! )

…la longue liste de St-Nicolas et Père Noël,…les longues friendises à glisser avec efforts dans son petit soulier !,…

…comme nous rappelle la cadette, on n’écrit pas la bouche pleine!,…l’impression de se faire serré la plume!,…

…les conquêtes aux bouts des liasses!,…etc!,…
…originales les ameçons pour se tirer un vieux bordeaux!,…à moins de vivre avec le fût-plein,!,…
…Ah!,…Ah!,…et des Esther Williams sur coques Ô’llà!,…de papier!,…les paradis disjonctés des bibles d’usuriers!,…etc!,…
…atterrissage en douceur!,…
…envoyez!,…

Em rectorama dit: 9 juin 2014 à 19h48

bizarre comme on la sensation , à lire les critiques, qu’elles peinent à reconnaître elles aussi que KOK est bien un écrivain qui témoigne des gens et de l’idéologie (!)de son temps de manière abrupte, et que c’est ça qui fait qu’il a du succès même auprès d’écrivains

Em rectorama dit: 9 juin 2014 à 19h53

L’ennui, tremplin vers la créativité

Nos enfants n’ont pas le temps de s’ennuyer. Ils ont souvent un emploi du temps de ministre. Pourtant, leur permettre de ne rien faire, de s’ennuyer, stimule leur inventivité, en les incitant à être à l’écoute de leur monde intérieur et de leurs désirs. Alors, ménageons-leur des plages d’ennui !
http://www.psychoenfants.fr/ecole-la_creativite-fr_L_ennui__tremplin_vers_la_creativite_1688.html#modulenor1

Em rectorama dit: 9 juin 2014 à 19h55

inscrvions le droit à l’ennui dans nos chartes et constitutions

Madame la manière dit: 9 juin 2014 à 20h46

Em rectorama, c’est bien votre lien en voiture Simone, mais vous, qu’en pensez-vous?

Bardamu dit: 9 juin 2014 à 21h05

On m »‘a reproché de rappeler stupidement qu’Ikea est su »édois pas Norsk pour deux sous.
Pourtant il faut insister à rebours; pour le Nobel, Suède et Norvège c’est totalement solidarisé (oui je suis NobelPrize… 0 NE PAS CONFONDE AVEC lEADER…°

dU COUP je retaviens en France vers Bruel;
la belle Marion est enceinte jusqu’au cou
(ah je ne fais jamais les choses à moitié; COUP double, Charlène aussi…)
et c’est le vilain Ppppâaatttricckkkkkeuuuu qui « … a la nausée »…
Pé’tain le phoque !!
(cet hiver cétait Peillon… tous patrauques)

Daaphnée dit: 9 juin 2014 à 21h54

Bon Sang, Pierre Assouline !
Votre blog sombre corps et bien dans ce que les littérateurs devraient craindre le plus !
L’Autofiction, la catastrophe ANNONCEE.
Totale et irrécupérable .
Ah, mais si !

Saint-François n’y changera rien; n’allez pas vous bercer de fables.

Bon,
Un ouvrage savant sur quelques icônes oubliées
un roman policier bien ficelé
un récit entre bambous et marécages
Ovide revisité
Flaubert repenti
Hugo dévergondé
Sade assagi
Bataille devenu comptable …
un roman pour la plage avec bouée intégrée ..
Ma
De quoi nous divertir sans même à

des journées entières dans les arbres dit: 9 juin 2014 à 21h58

Aux portes de l’Arctique, il est une pétro-démocratie riche à milliards qui fait figure de modèle social et politique pour le monde entier : la Norvège. À l’heure de la crise économique et politique en Europe, partir à la rencontre des citoyens de la social-démocratie la plus prospère du continent permet de prendre la mesure d’une situation plus complexe qu’il n’y paraît. Car comme dans toute belle histoire, la médaille a son revers. Ce revers s’appelle Anders Breivik, ce « loup solitaire » d’extrême droite qui a assassiné 77 personnes à Oslo le 22 juillet 2011 pour attirer l’attention sur la soi-disant « invasion » de la Norvège par les immigrés. Depuis, la Norvège a changé. Et ce traumatisme risque de modifier la donne des élections de septembre prochain, puisqu’une formation de la droite populiste xénophobe a de bonnes chances de les gagner…
http://www.arte.tv/fr/norvege-le-pays-des-gens-heureux/7550484.html

Daaphnée dit: 9 juin 2014 à 21h58

Bon, j’en perds mes mots; je vous laisse.

( Oui bon, U., parfois il faut savoir trancher.
Avec ce que vous voulez.
Tant pis !)

SOS morue dit: 10 juin 2014 à 22h33

On m »‘a reproché de rappeler stupidement qu’Ikea est su »édois

Meuh non! Clocloche était perdue dans l’immensité de son baquet, fallait bien la secourir!

Syndicat de la nouvelle critique dit: 10 juin 2014 à 22h36

Nous n’avons pas d’opinion à exprimer sur la teneur générale du discours du président mais proposons de modifier la phrase :

C’est parce qu’on a été capable de se rassembler dans l’épreuve qu’on doit être capable de se rassembler pour réussir ensemble.

En :

C’est parce que nos pères ont été capables de se rassembler dans l’épreuve que nous nous devons aujourd’hui encore d’être capables de nous unir pour réussir ensemble.

ueda dit: 10 juin 2014 à 23h06

« Oui bon, U., parfois il faut savoir trancher. »

pas bien suivi les échanges, Daaphnée, je n’était pas présent.

Em rectorama dit: 10 juin 2014 à 0h45

est-ce qu’il devrait donc venir en France ?Nous, on a LML pourtant qu’on pourrait présenter pour l’emploi

Em rectorama dit: 10 juin 2014 à 0h53

L’émotion est rare devant l’art contemporain » . Plutôt un vertige, la jouissance de contempler les affres de la création, et du même coup, les apories de son existence.
Sibony

alors -qu’est-ce- qui nous reste, pour l’émotion?

Em rectorama dit: 10 juin 2014 à 0h55

En ce sens, le concept de « vérité de l’œuvre » s’effrite. A contrario des positions classique et moderne (jusqu’à un certain point), l’art actuel s’attache non pas à révéler une quelconque vérité, mais bien plus à édifier des présences, à faire dialoguer des altérités.
SIBONY

Em rectorama dit: 10 juin 2014 à 0h58

à l’effervescence narcissique de la création contemporaine. « C’est que l’art, tout comme les problèmes de l’existence, veut contourner les religions pour s’emparer de questions existentielles ou éthiques sur lesquelles elles étaient seules à régner » . Illustration probante du phénomène : le marché de l’art (FIAC, enchères…) et la fréquentation des expositions (Monumenta…) explosent. Comme si, amateurs et créateurs, en manque d’autres, en manque d’amour, choisissaient de partager un temps leur vide, leur propre néant. Pour, hors de l’emprise d’un Dieu ou d’un dogme, sublimer leurs failles. Pour, loin d’un Ciel ou d’un Ailleurs, mais ici et maintenant, faire coïncider les « Je » et qu’enfin, advienne un « Nous ».

http://www.nonfiction.fr/article-7010-jeux_de_je.htm

Em rectorama dit: 10 juin 2014 à 2h07

le billet est très réussi:il semble bien que tout y soit évoqué pour orienter et éclairer un lecteur même si son intelligence n’est pas exceptionnelle : c’est le phénomène de société qui est troublant.

Em rectorama dit: 10 juin 2014 à 2h35

toujours Norvège et psy: Kristeva
. Et comme pourrait le dire près de quarante ans plus tard l’universitaire de réputation mondiale qui devient, ce 3 décembre à Bergen, première lauréate d’un prix créé par le Parlement norvégien pour récompenser «des travaux scientifiques exceptionnels en sciences humaines, sciences sociales, droit ou théologie», et doté de 540 000 euros : le prix Holberg, du nom d’un universitaire et dramaturge du XVIIIe siècle qui aimait, précisément, «se voyager» au croisement des genres et des disciplines.

Em rectorama dit: 10 juin 2014 à 2h39

et toujours sur Kristeva du même lien pour faire lien
 » Et de se reconnaître «davantage dans Duns Scot que dans Simone de Beauvoir» dans l’affirmation, par le scolastique franciscain médiéval, le l’«ecceitas» de la personne :

Em rectorama dit: 10 juin 2014 à 2h44

t encore du même entretien de Kristeva à NY
« Julia Kristeva cite Proust : «Les idées sont des succédanés des chagrins.»

Em rectorama dit: 10 juin 2014 à 2h46

sur holberg , wiki
Ludvig Holberg (né le 13 décembre 1684 à Bergen – mort le 28 janvier 1754 à Copenhague) est le premier grand écrivain nordique des temps modernes. Après la période florissante des eddas, le latin était devenu la langue littéraire des pays scandinaves. Le génie d’Holberg va conférer à la langue vernaculaire ses lettres de noblesse. Étant né en Norvège mais ayant passé presque toute sa vie à Copenhague, il est revendiqué à la fois par les littératures danoise et norvégienne. Il faut préciser qu’à cette époque les deux pays étaient réunis sous la couronne des rois de Danemark.

Em rectorama dit: 10 juin 2014 à 2h50

Après plusieurs voyages de formation en Allemagne, aux Pays Bas, en Angleterre et en France entre 1704 et 1716, il revient se fixer définitivement à Copenhague où le roi Frédéric IV lui offre la chaire de métaphysique à l’Université (1717) .
http://fr.wikipedia.org/wiki/Ludvig_Holberg

Em rectorama dit: 10 juin 2014 à 3h14

Et encor ceci qui est bien drôle dans un article sur la parenté , on lit:’ Aux Etats-Unis et en Norvège, plusieurs études, conduites auprès de populations de garçons qui présentaient des problèmes, ont abouti à des conclusions similaires, qui bouleversent bien des croyances « 

Em rectorama dit: 10 juin 2014 à 4h45

internet est encore plus éprouvant que les zozos de la Rdl quand ils viennent s’y culbuter à la recherche de leur meilleur grognement

« j’ai en effet trouvé
http://fr.wikipedia.org/wiki/Jon_Elster

Jon Elster, né le 22 février 1940 à Oslo, est un philosophe et sociologue norvégien.
En 2005, il a été admis comme professeur titulaire au Collège de France.

JC..... dit: 10 juin 2014 à 4h53

Aux sources du pseudo, bien choisi, EM RECTORAMA

Le prénom norvégien EM, vient du mot « emmerdeur » qui signifie :
enquiquineur, casse-pieds, gêneur, empoisonneur, raseur, indiscret, chieur, importun, trouble-fête, empêcheur de danser en rond, empêcheur de tourner en rond, empêcheur de tourner rond, personne qui publie n’importe quoi, particulièrement des couillonnades sans queue ni tête.

[antonyme] discret

JC..... dit: 10 juin 2014 à 5h02

Aux sources du pseudo, bien choisi, EM RECTORAMA

Le nom RECTORAMA vient d’un mot hindou du sud qui signifie :
Celui qui montre son cul à tout le monde, jugeant avec raison qu’il est encore plus présentable que son visage de fada lacanien.

M RCTHH dit: 10 juin 2014 à 5h14

sur le pseudo qui vous emmerde

on ne savait pas que c’est un péché d’être lacanien: ce que je ne suis pas, à ma connaissance .

JC..... dit: 10 juin 2014 à 5h15

Aux sources du pseudo, bien choisi, EM RECTORAMA

Le signifiant du pseudo est donc, hélas, particulièrement clair :
« l’Emmerdeur qui montre son cul à tout le monde »

JC..... dit: 10 juin 2014 à 5h17

Etre fada, n’est pas un péché ! Etre lacanien, c’est juste se tromper lourdement : comme voter socialiste, quoi…

JC..... dit: 10 juin 2014 à 5h29

J’admet avec vous que se mêler de ce qui ne vous regarde pas est discourtois ! Cependant, je le fais : dites moi, M RCTHH, vous ne pourriez pas simplifier vos pseudos ?

Je peux vous proposer YHWH, qui a peu servi, CCCP qui est parfois réutilisé, 1234 qui a le mérite de la simplicité, XYZ dans la version littéraire …

nwhyt dit: 10 juin 2014 à 6h03

trouvez donc celui-ci, l’idiot qui ne sait pas s’ennuyer et veut emmerder facile avec du lacanisme de parano Uba

des journées entières dans les arbres dit: 10 juin 2014 à 6h08

‘Well, here we are then,’ the father said, carrying their suitcases into the bedroom while Yngve ran from window to window peering out and the mother stood the pram with the sleeping baby on the doorstep. »
http://www.waterstones.com/blog/2014/03/read-boyhood-island-by-karl-ove-knausgaard/

ce face à face littéraire entre un père et son fils n’est pas nouveau dans le genre littéraire. Déjà traité avec énormément de talent, et beaucoup plus court. Et assurément très violent, dès lors que le père est « fou ».
( je vous redonnerai mes références, quand on recausera littérature, pour de vrai)

Effectivement, pourquoi est-ce ici, avec ce monumental oeuvre- par la taille du bouquin, son épaisseur en cm, qui a nécessité qu’il soit scindé en 6 parties- de Knausgaard une émotion littéraire qui relève de
– la « phénoménologie » (*) ?
– la psychanalyse,votre face-à-main?
– une psychothérapie de groupe ?

(*)ie: Étude d’un phénomène dont la structure se base sur l’analyse directe de l’expérience vécue par un sujet.(wiki)

(Dr Lecter, votre lien de 1h55 c’est juste pour mettre le boxon, tssss)

nwhyt dit: 10 juin 2014 à 6h12

ET TOUT EN UN
Il abandonne plus tard le “Paul” de son prénom, pour des raisons qui demeurent toujours inconnues. Son principal biographe, Didier Eribon, avance deux hypothèses : celle que Foucault destinait à sa mère (ses initiales, PMF, étaient celles de Pierre Mendès France) et celle qu’il avait donnée à ses amis (“il ne voulait plus porter le prénom de son père, qu’adolescent il haïssait”).

JC..... dit: 10 juin 2014 à 6h14

Nwhyt
C’est bien, ce pseudo nouveau !

Gouleyant, long en bouche… je vais finir lacanien !
(J’ai lu sa thèse de 1932, d’ailleurs, avec envoi à son frangin le bénédictin …)

dédé@dédé.charenton.fr dit: 10 juin 2014 à 6h19

« l’Emmerdeur qui montre son cul à tout le monde »

JC se regarde dans son miroir, un bien vilain miroir, un mauvais miroir, quand il se reconnait il s’y voit beau, jeune et frais. Une sorte de D., version baisé de partout.

nwhyt dit: 10 juin 2014 à 6h20

réponse : dans le billet
Knausgaard, morne plaine. C’est d’un ennui sans qualité,

Chaloux dit: 10 juin 2014 à 6h25

Daaphnée dit: 9 juin 2014 à 23 h 54 min

Je me demande si ce n’est pas plutôt le monde de l’édition qui sombre, du moins dans sa partie romanesque. Il reste l’auto-édition, même si les bonnes plumes tardent à y apparaître.

nwhyt dit: 10 juin 2014 à 6h25

C’est peu dire qu’il a fait sensation.
et si c’était dire autant qu’on en pense , comment diriez-vous , sincèrement bien sûr!

CHARENTON Services Infirmiers dit: 10 juin 2014 à 6h31

Bon ! dédé@dédé.charenton.fr c’est bien joli, mais Thierry va vite remonter dans l’ambulance…on rentre !

JC..... dit: 10 juin 2014 à 6h48

Les cinq pays où il ne faut pas être une femme

D’après les données de l’Onu, d’Amnesty International et de la Banque mondiale, -l’Inde,
-la Guinée,
-le Pakistan,
-le Soudan et
-la Somalie
maltraitent particulièrement les femmes. Crimes d’honneur, excision et esclavagisme sexuel y sont hélas encore d’actualité.

(Un certain Bergé nous signale un pays oublié dans cette liste : le village du Marais.)

nwhyt dit: 10 juin 2014 à 6h59

Puisque bible, rappel
La femme juive moderne a de quoi se sentir offensée lorsqu’elle découvre dans la prière matinale un texte à l’usage des hommes qui déclare : » Merci mon Dieu de ne pas m’avoir fait femme… « . La femme peut sans doute qualifier ce texte de très sexiste, sinon de raciste, puisqu’il place effectivement la femme dans une position inégalitaire de second ordre…

Pourtant, on se rappelle les grands sages tels que Rachi par exemple qui engageait ses trois filles à étudier la Torah ; ou Rabbi Meir qui encourageait sa femme à mettre les téfilin.

nwhyt dit: 10 juin 2014 à 7h03

Le rabbin Philippe Haddad, rabbin du consistorial de la jeunesse à Paris, a regretté, lors d’une de ses conférences, que : » Malheureusement dit-il, on rencontre parfois des hommes qui sont pieux, mais en même temps misogynes. La religion n’est pas à l’abri de dérives. Cela demande d’avoir un judaïsme intelligent, pensé, tolérant, ouvert et qui tienne compte des contextes historiques et sociologiques. La question est de savoir si les hommes d’aujourd’hui et les rabbins auront le courage de se remettre en question…

JC..... dit: 10 juin 2014 à 7h07

Nwhyt,

Votre juste réflexion sur le sexisme de la Torah devraient inciter les croyants à NE PAS prendre à la lettre, comme bloc intouchable car sacrés, les Textes Anciens croulant sous le poids des millénaires passés…

Certains, incapables d’admettre que les guidelines divins sont de fabrication humaine, renâclent fort, il est vrai ! Misère ! Misère de l’homme sans dieu < misère de l'homme avec dieu.

Daaphnée dit: 10 juin 2014 à 7h07

Je ne sais pas Chaloux, le nombre n’ayant jamais été le gage de la qualité, ce n’est pas le succés de librairie – et partant, de l’édition – d’un navet qui devrait réellement nous inquiéter ..
Il y aura bien toujours des auteurs médiocres pour des lecteurs médiocres ..

Ce qui m’interpelle le plus, c’est quand la critique est à ce point effondrée qu’elle alimente des polémiques insipides.
Après, que l’autofiction fasse le lit du grand n’importe quoi des moi-je-ma-vie, d’un grand déballage obscène et rien de plus .. C’est bien le signe des limites du genre quand ce ne serait qu’une déplorable déformation.

Soyons positifs, il ne peut qu’y avoir mieux.

nwhyt dit: 10 juin 2014 à 7h11

il y a au moins, dans le billet « une » « info » et il y a matière-s à interpréter, voire la manière de présenter la question en français

JC..... dit: 10 juin 2014 à 7h15

Daaphnée, loin de moi l’idée de jeter de l’huile sur le feu

Mais, tant qu’il y aura des Clopine pour acheter de la Bellegueule, les éditeurs paieront des critiques qui feront leur métier, coco !!!, et chanteront en choeur la larme à l’œil, l’Eloge du Picotin d’avoine !

decima dit: 10 juin 2014 à 7h17

ce n’est pas le succés de librairie – et partant, de l’édition – d’un navet qui devrait réellement nous inquiéter ..

Pitié pour la Pythie!

nwhyt dit: 10 juin 2014 à 7h22

le côté pénible du billet: tous ces comptes: mais une librairie , ce sont des mètres de rayonnage

Daaphnée dit: 10 juin 2014 à 7h25

En effet, JC .. cela participe de cet affaissement de l’esprit critique ..
(mais là, c’est quand même le cas extrême!)

Mettre aux normes dit: 10 juin 2014 à 7h25

maîtresse d’ orchestre dit: 10 juin 2014 à 9 h 21 min

A la braguette, ce serait certainement d’un goût douteux…

nwhyt dit: 10 juin 2014 à 7h26

10 juin 2014 à 9 h 17 min
pour l’inquiétude, rappelons qu’il y a
1) des femmes qui sont des humiliatrices à mort d’enfants , et bien plus une dynamique des alliances dans les « familles normales » jusqu’à ce que quelque chose se passe !
bye bye

Petit musique des moeurs dit: 10 juin 2014 à 7h30

1) des femmes qui sont des humiliatrices à mort d’enfants

des adultes aussi… cela se nomme une castratrice. Elle mène tout à la b(r)aguette!

Daaphnée dit: 10 juin 2014 à 7h32

Cela dit, JC, je me souviens que U. tirait à boulets rouges sur le structuralisme .. c’était caricatural de mon point de vue mais il n’est pas dit que ses adeptes (du structuralisme) n’aient dégoûtés nombre de critiques en herbe ..

Chaloux dit: 10 juin 2014 à 7h34

Daaphnée, le fait même qu’on compare ce type à Proust montre à quel point la perception de ce qu’est une œuvre d’art est en train de s’effondrer (parce que La recherche n’est pas une auto-fiction, c’est beaucoup plus fin que ça). On le voit aussi dans le monde de la musique. Quant à la critique, elle s’est évidemment déconsidérée durant les trente dernières années, non seulement en faisant la promotion de n’importe quoi pourvu que les éditeurs y tiennent, mais aussi beaucoup plus insidieusement en prenant la place des écrivains. Or, journaliste et écrivain ce n’est pas le même métier. Mais je crois qu’avec les moyens mis à la disposition de chacun aujourd’hui, un bon écrivain peut tout à fait se passer d’éditeur. Un bon correcteur, un bon imprimeur devraient suffire. Comme du temps de Voltaire.
(A la baguette…)

nwhyt dit: 10 juin 2014 à 7h38

N ‘était ni chalouxophile ni daaphnémaniaque ,je vous tire ma révérence

Chaloux dit: 10 juin 2014 à 7h39

Nabe explique que son profit sur un titre auo-édité est de 70% contre les 8-13% que propose un éditeur. Plus besoin de ventes gigantesques pour rendre l’activité viable pour l’auteur qui chez l’éditeur ne ramasse que les miettes et paie les restaurations de somptueux hôtels du VIe. L’activité d’écrivain a peut-être quelque chance de redevenir un métier comme un autre. (Entre parenthèses, ce n’était pas la peine de vouloir « démolir » tel grand éditeur, il va disparaître tout seul, comme un grand).

Précisions dit: 10 juin 2014 à 7h40

adeptes (du structuralisme)

Que voilà une expression inepte!
Le structuralisme n’est pas une religion.
Ni une secte.
Ni une doctrine.
Moins encore une discipline qui réclamerait des prosélytes et qui serait considérée comme une pratique sportive.

nwhyt dit: 10 juin 2014 à 7h40

un dernier mot:
« L’histoire littéraire n’est pas avare de grands romans où, en apparence, il ne se passe rien. » voilà une phrase à méditer .

JC..... dit: 10 juin 2014 à 7h41

Vous voulez que je vous dise, Chaloux, un bon évrivain peut même se passer de lecteurs …

C’est en définitive ce qui se passera dans les siècles à venir : le besoin d’écrire restera, le besoin de lire s’étant raréfié au point d’avoir disparu des usages !

Daaphnée dit: 10 juin 2014 à 7h43

un bon écrivain peut tout à fait se passer d’éditeur.

mmm .. il y a quand même un problème de visibilité ..

ueda dit: 10 juin 2014 à 7h44

nwhyt dit: 10 juin 2014 à 9 h 40 min
« L’histoire littéraire n’est pas avare de grands romans où, en apparence, il ne se passe rien. » voilà une phrase à méditer .

Méditer combien de temps?

Existe-t-il des méditations où il ne se passe rien?

adepte du bout de chandelle dit: 10 juin 2014 à 7h44

adeptes (du structuralisme)

C’est vrai, Daaf devrait se contenter de deezerter!

2nwhyt7 dit: 10 juin 2014 à 7h45

je n’en crois rien de rien de rien!
il suffit de s’intéresser un peu au fonctionnement de ce blog.

B. P. dit: 10 juin 2014 à 7h45

Je trouve cette conversation entre Chaloux et Daaphnée absolument passionnante. Et la contribution de JC est évidemment la cerise sur le gâteau. Merci à vous.

Chaloux dit: 10 juin 2014 à 7h47

Encore heureux d’ailleurs quand les éditeurs paient les écrivains. Un de mes amis me disait il y a peu qu’un certain (on ne dira pas qui) est fameux pour ne payer que les meilleures ventes… Autant tenter l’aventure en solitaire.

B. P. dit: 10 juin 2014 à 7h47

Vous ne rebondissez pas sur Daaphnée, ueda ? Votre avis serait pourtant d’un plus grand intérêt.

ueda dit: 10 juin 2014 à 7h48

Daaphnée dit: 10 juin 2014 à 9 h 43 min
un bon écrivain peut tout à fait se passer d’éditeur.
mmm .. il y a quand même un problème de visibilité ..

C’est comme les belles femmes qu’on garde à la maison. Combien de temps restent-t-elles belles?

Daaphnée dit: 10 juin 2014 à 7h48

nwhyt dit: 10 juin 2014 à 9 h 40 min
« L’histoire littéraire n’est pas avare de grands romans où, en apparence, il ne se passe rien. » voilà une phrase à méditer .

Non, il suffit de connaître un peu l’histoire littéraire. Notamment, le nouveau roman.

2nwhyt7 dit: 10 juin 2014 à 7h49

cher ueda, vous pouvez huer et à d-i-a
je vous épargne les effets de l’ennui que m’inspirent toute cette bloggorhée et cette bloggomachie clichesques assurément

ueda dit: 10 juin 2014 à 7h49

B. P. dit: 10 juin 2014 à 9 h 47 min
Vous ne rebondissez pas sur Daaphnée, ueda ? Votre avis serait pourtant d’un plus grand intérêt.

Content, BP?

Chaloux dit: 10 juin 2014 à 7h50

ueda dit: 10 juin 2014 à 9 h 44 min

« L’histoire littéraire n’est pas avare de grands romans où, en apparence, il ne se passe rien. »

Ou je ne suis pas réveillé ou cette phrase est con comme la Lune. Dans le premier cas, il ne devrait pas manquer de contributeurs pour donner des exemples.

B. P. dit: 10 juin 2014 à 7h50

Merci, ueda. Votre 9h48 était très éclairant, pour ne pas dire indispensable.

ueda dit: 10 juin 2014 à 7h51

2nwhyt7 dit: 10 juin 2014 à 9 h 49 min
cher ueda, vous pouvez huer et à d-i-a
je vous épargne les effets de l’ennui que m’inspirent toute cette bloggorhée et cette bloggomachie clichesques assurément

Si on ne peut même plus, en toute modestie, faire entendre son petit filet de voix.

adepte à Passou dit: 10 juin 2014 à 7h51

Le Boug absent ( quelle chance!), voilà que l’on se tape le triumvirat Chaldafue, la cata!

Chaloux dit: 10 juin 2014 à 7h52

Sauf, Daaphnée que dans les très grands romans plus ou moins étiquetés Nouveau Roman, du genre L’Emploi du Temps de Michel Butor, on ne peut pas dire qu’il ne se passe rien.

ueda dit: 10 juin 2014 à 7h53

JC….. dit: 10 juin 2014 à 8 h 48 min
Les cinq pays où il ne faut pas être une femme
D’après les données de l’Onu, d’Amnesty International et de la Banque mondiale,
-l’Inde,
-la Guinée,
-le Pakistan,
-le Soudan et
-la Somalie

La présence de l’Inde va éviter qu’on tombe à bras raccourcis sur nos frères musulmans.

B. P. dit: 10 juin 2014 à 7h53

« cette phrase est con comme la Lune »

Merci pour son auteur. Elle est tirée du billet.
Au moins, c’est un avis tranché.

JC..... dit: 10 juin 2014 à 7h54

nwhyt dit: 10 juin 2014 à 9 h 38 min

Vous avez bien raison, nwhyt !
Moi qui suis hélas chalouxophile, bouguereau addicted, et daaphnée maniaque, ma vie sans leur présence est un enfer.

2nwhyt7 dit: 10 juin 2014 à 7h54

merci à tous d’avoir cerné la question comme la question de « la critique » et des critiques, post lacaninternautiques ou pas

B. P. dit: 10 juin 2014 à 7h55

ueda, je viens de recevoir un mail personnel m’avertissant que je devenais aussi con que vous. Ça m’a fait de la peine (pour vous, pas pour moi, bien sûr, je suis sans illusion).

Daaphnée dit: 10 juin 2014 à 7h58

C’est comme les belles femmes qu’on garde à la maison. Combien de temps restent-t-elles belles?

Je crains, U., que ces questions ne nous entraînent dans des apartés impossibles hors d’une tour d’ivoire ..

( Mais faut-il que les femmes se sentent faire valoir leurs hommes pour se sentir belles et le rester ? Je ne crois pas, en revanche la question du regard de l’autre, oui de mon point de vue .. mais le regard de l’autre a-t-il besoin des autres pour se diriger vers l’objet de ses désirs ?
Vous savez bien que non ..)

B. P. dit: 10 juin 2014 à 7h58

2nwhyt7 dit: 10 juin 2014 à 9 h 54 min
merci à tous d’avoir cerné la question

Mais de rien, le plaisir était pour nous. A votre service.

les plaisirs de l'esthétique dit: 10 juin 2014 à 8h00

.. mais le regard de l’autre a-t-il besoin des autres pour se diriger vers l’objet de ses désirs ?

Encore une bouillie de pensée!

B. P. dit: 10 juin 2014 à 8h00

.. mais le regard de l’autre a-t-il besoin des autres pour se diriger vers l’objet de ses désirs ?
Vous savez bien que non ..

Bien dit. Original et fort à propos.

les béotiens dit: 10 juin 2014 à 8h01

La présence de l’Inde va éviter qu’on tombe à bras raccourcis sur nos frères musulmans.

ça va énerver le reptilien jc grâce à qui on apprend des trucs (comme avec daaphnée-la-professionnelle)

JC..... dit: 10 juin 2014 à 8h02

Camarade ueda,
Si on tombe à bras raccourci sur ces sexistes racistes Musulmans, guinéens, pakistanais, soudanais, somaliens… j’entend d’ici leur défense :
« Nous on fait comme les Hindous ! C’est une grand, vieille et glorieuse civilisation ! »

esprit de û dit: 10 juin 2014 à 8h02

daaphnée est si géniale qu’elle modifie l’orthographe à elle seule

ueda dit: 10 juin 2014 à 8h02

Daaphnée dit: 10 juin 2014 à 9 h 32 min
Cela dit, JC, je me souviens que U. tirait à boulets rouges sur le structuralisme .. c’était caricatural de mon point de vue

Mais pas du tout, seulement sur sa vulgarisation, et pas avec des boulets rouges.
Des macarons, des marrons glacés, des chocolats …, rien que des bonnes choses.

(Du reste j’étais justement dans CLS, par devoir, mais un devoir se transformant en plaisir.)

l' esthète tique dit: 10 juin 2014 à 8h03

Daaphnée, franchement, laissez la philosophie aux adeptes de la philosophie, contentez-vous de la littérature!

Daaphnée dit: 10 juin 2014 à 8h03

AH .
Vous aviez en tête la condition des femmes au Pakistan etc ..
Là, ce n’est même pas, U. qu’elles puissent ou non rester belles, c’est tout simplement qu’elles ne meurent pas !

Chaloux dit: 10 juin 2014 à 8h04

Daaphnée dit: 10 juin 2014 à 9 h 43 min

A mon avis, ce « problème de visibilité » va disparaître peu à peu.
Quant aux belles femmes, ueda, j’ai l’impression qu’avec Gracq Corti s’est comporté davantage comme un imprimeur que comme un éditeur et ses livres sont de très belles femmes… L’éditeur sous la forme que nous lui connaissons aujourd’hui est une institution très récente, ce qui n’a pas empêché la littérature d’être ce qu’elle est. Et les essais de Montaigne restent la plus belle femme du monde, quoique longtemps cantonnée à la maison (Montaigne avait 47 ans à la 1ère edition). Sans parler de Saint-Simon qui n’a pas publié une ligne de son vivant…

ntm dit: 10 juin 2014 à 8h05

C’est en définitive ce qui se passera dans les siècles à venir : le besoin d’écrire restera, le besoin de lire s’étant raréfié au point d’avoir disparu des usages !

quel visionnaire ce jc!!

ueda dit: 10 juin 2014 à 8h07

« C’est comme les belles femmes qu’on garde à la maison. Combien de temps restent-t-elles belles?
Je crains, U., que ces questions ne nous entraînent dans des apartés impossibles hors d’une tour d’ivoire .. » (Daaphnée)

Je pensais justement aux tours d’ivoire que la classe sociale rend possible au sein des sociétés islamisées.
Les jeunes femmes iraniennes de la bourgeoisie sont splendides, parce qu’on se rencontre entre soi.
Le choléra de la lutte des classes vient nuancer la peste du sexisme, hourrah!

Comme dirait notre meilleur sociologue, b. (c’est pas bourdieu), la société est complesque.

JC..... dit: 10 juin 2014 à 8h09

Je suis désolé, mais une femme belle reste belle, y compris sans le regard* des hommes ou de quiconque** !

*quand mon œil lubrique lorgne une femme, elle se sent nettement moins belle… car mon œil ne voit que la viande offerte au passant avide.

**le regard d’un âne au printemps, dans certaines provinces, ennoblit une belle femme, parait-il, uhuhuhu !

un saint sinon rien! dit: 10 juin 2014 à 8h10

Saint Simon, la plus belle femme du monde,il fallait l’ écrire!

2nwhyt7 dit: 10 juin 2014 à 8h10

c’est d’ailleurs ce titre de kok , que je trouve quand même un peu « gros »- ou facile?- mais tant en résonance avec les jeux comme ceux des erdéliens qui m’explique son succès , comme celui de la RdL; et c’est le plus triste, donc débilitant comme succès ! P.Assouline connaît trop bien ses mondes et leurs cultissimes fariboles

Chaloux dit: 10 juin 2014 à 8h12

« mais le regard de l’autre a-t-il besoin des autres pour se diriger vers l’objet de ses désirs ? »

Malheureusement, Daaphnée, je crois que c’est souvent le cas.

(Que la phrase soit d’Assouline, je ne vois pas ce que ça change. Est-il exempt d’écrire des niaiseries? Il serait bien le seul. C’est curieux, il me semble que ce rappel à l’ordre rdlien sent légèrement…le cidre. Me trompé-je?).

b. dit: 10 juin 2014 à 8h12

notre meilleur sociologue, b.

..ma mère..rmonte ton calbut zouz je t’envois les troupes héliporté..met toi à plat ventre

2nwhyt7 dit: 10 juin 2014 à 8h14

aussi platement qu’un nettoyant à l’ammoniaque qui n’est que ce qu’il est.
rien pour le suicide mode d’emploi?

Chaloux dit: 10 juin 2014 à 8h14

un saint sinon rien! dit: 10 juin 2014 à 10 h 10 min

Saint Simon, la plus belle femme du monde,il fallait l’ écrire!

Oui, certes, mais vous remarquerez, si vous savez lire, que personne ne l’a encore écrit.

B. P. dit: 10 juin 2014 à 8h16

sent légèrement…le cidre. Me trompé-je?

Comme d’hab. Tu n’as rien à envier à TKT, félicitations.

B. P. dit: 10 juin 2014 à 8h19

Alors, c’est cette connasse d’Alba?

Daaphnée ! Enfin, voyons ! Contenez-vous.

ueda dit: 10 juin 2014 à 8h20

« le regard d’un âne au printemps, dans certaines provinces, ennoblit une belle femme, parait-il, uhuhuhu ! » (JC)

S’agissant de ce doux animal, l’ennoblissement étant réciproque, c’est pas une façon de démocratie ou au moins d’égalitarisme?

Tous nobles, aux yeux du Créateur, ou à ceux de l’Ecologiste.
(Ça se dégrade quand même un peu pour ce qui est du statut de l’hominidé, considéré par certains comme la sale bête par excellence.)

Peut-être les femmes prendront elles vraiment le pouvoir?
On rasera les murs, mais on sera réconforté par des poétesses sentimentales:

« J’aime l’homme si doux
Flânant le long des houx…

2nwhyt7 dit: 10 juin 2014 à 8h20

Est-il exempt d’écrire des niaiseries? Il serait bien le seul.
dommage que votre pensée soit si mal formulée .

il semble que sa question à votre maître Passou soit de susciter au moins de bonnes fictions pour tous , et même pour les philosophes chevronnés qui glosent sur les starlettes comme sur les ellipses, et les éclipses,et les éclisses : ciao

ueda dit: 10 juin 2014 à 8h24

« Quant aux belles femmes, ueda, j’ai l’impression qu’avec Gracq Corti s’est comporté davantage comme un imprimeur que comme un éditeur et ses livres sont de très belles femmes…  »

Métaphore dangereuse, Chaloux.

Vous avez vu comme moi des types au visage congestionnés, armés de leur coupe-papier et s’en prenant de manière atroce à la virginité du livre.

2nwhyt7 dit: 10 juin 2014 à 8h26

etes-ous en photo au panthéon à Paris ? où?
Décrivez et dites où la prochaine mégaexpo comparable , sauf qu’il n’y aura que des photos d’écrivains et de lecteurs qu’ils auront choisi-e-s avant avec leurs assistant-e-s

JC..... dit: 10 juin 2014 à 8h27

!jk8?><@é2nwhyt7 dit: 10 juin 2014 à 10 h 20 min

Dire du mal de Passou est une honte !

Je garderai de mon passage sur Terre, l'image d'un passou au service d'une peuplade humaine, inculte, avinée, luxurieuse, mensongère, gauchiste, violente, abrutie de concepts, hypocrites, rassis, moisi jusque sur les étagères et parfois, horreur ultime, humaniste con vaincue !!!

Faut pas dec! dit: 10 juin 2014 à 8h28

S’agissant de ce doux animal, l’ennoblissement étant réciproque

90€ la passe qu’elle a dit clochonne

Chaloux dit: 10 juin 2014 à 8h29

ueda dit: 10 juin 2014 à 10 h 24 min

Déshabillage au cutter (mais tout en douceur, évidemment), je trouve cette idée fabuleuse. Merci, vous lire n’est jamais inutile. (Et puis merci aussi pour Francis Jammes).

JC..... dit: 10 juin 2014 à 8h29

« Vous avez vu comme moi des types au visage congestionnés, armés de leur coupe-papier et s’en prenant de manière atroce à la virginité du livre. »

Pratique saisissante de vulgarité. Un livre vierge, on le confie à son butler…cornecul !

ueda dit: 10 juin 2014 à 8h30

Il pleut, le Ciel jouit.

– Et dire que nos danses du cul, ici sur terre, n’y sont pour rien.

JC..... dit: 10 juin 2014 à 8h32

Grand soleil, par chez nous. Brise légère de sud-est, comme une conversation entre nonettes incertaines…

Chaloux dit: 10 juin 2014 à 8h35

« Il pleut, il fait soleil, le diable bat sa femme ». Je crois qu’on dit ça en Provence (repris en titre par la merveilleuse Marie Mauron).
Mais là, pas de soleil….

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