de Pierre Assouline

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La République des livres
La bonne surprise de la rentrée : un monstre de 900 pages !

La bonne surprise de la rentrée : un monstre de 900 pages !

Ce qui frappe de prime abord dans Le Cœur ne cède pas (26 euros, Flammarion), c’est ce qu’il faudrait négliger, mettre à distance, oublier d’emblée. A savoir son énormité (908 pages grand format et 1,5 kgs au jugé), même si au lit, dans un fauteuil, dans le métro, celle-ci s’impose au lecteur désagréablement, la chose n’étant vraiment pas maniable. Las ! Une fois cet obstacle vaincu, Grégoire Bouillier nous entraine dans une incroyable expérience de lecture, une aventure littéraire qui tient en haleine pendant des jours et des nuits. Moins celle de son héroïne Marcelle Pichon que la sienne propre, leurs existences étant nouées l’espace d’un livre -et quel ! Le projet a quelque chose de monstrueux.

Le récit de son enquête (ne pas hésiter à se reporter au site dédié www.lecoeurnecedepas.fr ) est aussi inattendu et imprévisible que le premier roman d’un inconnu. Sauf que c’est son cinquième et qu’il est déjà bien connu au bataillon. Un jour, notre auteur écoute une émission à la radio relatant un fait divers aussi glauque que tragique : le cadavre en décomposition de Marcelle Pichon (1921-1985), ancien mannequin du couturier Jacques Fath du temps de leur gloire respective, a été retrouvé chez elle, appartement 609 au 183 de la rue Championnet, longue artère qui part de la rue des Poissonniers pour aboutir à l’avenue de Saint-Ouen à Paris XVIII ème, une seule pièce de 10 m2, dernier étage, fenêtre propice à l’élévation spirituelle donnant sur une église (Sainte-Geneviève-des-Carrières) et une croix. La voisine du dessous a été alertée dix mois plus tard par les asticots qui tombaient du plafond dans son assiette. La mystérieuse Mlle Pichon s’était laissée mourir de faim pendant des semaines tout en tenant le journal de son agonie de quarante-cinq jours…

Bouillier a été aussitôt stupéfait, intrigué, happé par des questions que l’émission laissait sans réponse : comment expliquer un tel modus operandi ? pourquoi cette solitude choisie ? quel sentiment tragique de la vie peut pousser un être humain à en finir ainsi etc L’image de la recluse l’envahit comme une névrose obsessionnelle. Dès lors, la Pichon phagocyte sa vie dès qu’elle y pénètre. Et comme tout écrivain, il ne comprend ce qui lui arrive que s’il l’écrit. Il va donc l’écrire à la folie car son projet en relève aussi. Il est vrai qu’il a de l’entrainement comme le savent déjà les lecteurs du Dossier M (prix Décembre, 2017), 880 pages en deux tomes, roman aussi énorme que hors norme, dans lequel il tentait déjà d’élucider un suicide et sa propre responsabilité dans la mort du défunt. A condition de conserver à l’esprit sa propre définition de l’élucidation :

« Déployer toute l’opacité de son mystère, clarifier les termes même de sa noirceur »

Les indices dont il dispose sont minces, le dossier Pichon tout autant. Mais partout où le mène son enquête avec l’aide de sa Miss Penny qui n’est pas sans rappeler la Miss Moneypenny des James Bond, sur les lieux où la morte a vécu, aux Archives de Paris etc il fait des rencontres qui valent d’être rapportées. Ainsi, le couple de gardiens de la rue Championnet est inénarrable. Elle, Bichette, qui, lorsqu’elle parle agite les mains « comme deux écrevisses ébouillantées » et, à l’évocation du plus célèbre des copropriétaires de l’immeuble outre l’un des Frères Jacques, l’acteur Piéral, ajoute : « Vous savez ce qu’on dit des nains, hein… Qu’ils sont pas petits de partout, si vous voyez ce que je veux dire ». Sans oublier les visites aux graphologue, morphopsychologue, astrologue, voyante etc, en tirant un fil il constitue à chaque fois une pelote en prince de de la digression, se royaumant dans l’excursus, s’étourdissant dans la parenthèse, se lovant dans la déviation, sans en faire des procédés rhétoriques.

Chaque fois qu’il conclut un bouquet de pages par le leitmotiv « Mais je m’égare », on a passé un moment jouissif (on peut parfois sauter quelques pages qui s’annoncent comme des éphémérides ou des listes généalogiques). Et malgré les innombrables paperolles et allongeails qu’il inclut dans son récit (« le récit (est-ce un récit ?)… » se demande-t-il en passant, pas bien sûr du statut incertain de son roman), on le suit avec la même intensité que si l’on regardait la série 24heures chrono pour la première fois. Car on veut savoir, on brûle de découvrir la vérité, comme si cela importait vraiment tout en étant intimement convaincu qu’au fond, le destin de Marcelle Pichon nous indiffère. Le mystère qu’il cherche à élucider, ce n’est pas tant celui d’un suicide, il y en a tant, que celui d’une agonie programmée dans le but d’en tenir le Journal. Une mort volontaire qui choisit de dilater le temps et qui s’étire, ce qui lui confère une dimension sensuelle. Le contraire d’un coup de feu dans la tempe.

Le détective en lui fait évidemment penser aux Sam Spade et Philippe Marlowe qui ont fait la fortune du pulp magazine Black Mask dans les années 20. Sauf qu’on n’est pas à Chicago ou Los Angeles mais à Paris. Il va jusqu’à dénicher une thèse de doctorat sur « Les écritures de la faim » qui nous apprend beaucoup de choses même si elle ignore Marcelle Pichon.

A l’époque, la presse avait largement relaté le mystère Pichon mais qui s’en souvient, qui cela a troublé au point d’y consacrer plusieurs années d’enquête ? Un détail que notre homme ignore car il n’en parle pas : à l’époque de la découverte du cadavre de Marcelle Pichon, le roi du fait divers parisien à France-Soir s’appelait Lucien Pichon. C’est son excellent et jeune confrère Jean-Michel Brigouleix, dont l’auteur loue la rigueur, qui fut chargé de couvrir l’affaire, Pichon étant en vacances. Mais surtout n’en dites rien à Bouillier, il serait capable de rajouter dix pages sur cette coïncidence qui, n’est-ce pas, n’est certainement pas dû au hasard. Le fait est qu’il ne cesse de se relancer quand on croit y être enfin : « Et si Marcelle n’était pas la fille de son père ? ». Effectivement, bonne question, et c’est reparti pour vingt pages sans que jamais il ne tire à la ligne. En chemin, on aura droit à des développements sur ses rapports avec son propre père (lequel le fit naitre en 1960 à Tizi-Ouzou en Kabylie pendant son service militaire avant de le ramener à Paris au bout de trois semaines -et si ce n’était pas vraiment son père, hein ?), l’abstinence sexuelle, le fait que FranceCul ne s’adresse plus aux marginaux et autres Enfants du paradis de la culture, la naissance de la mutualité chez les mannequins, la grève de la faim de Bobby Sands sous la férule intraitable de Mrs Thatcher etc Les jeunes y trouveront même un écho de l’époque déconnante des radios libres (« Carbone 14, la radio qui vous encule par les oreilles »).

    Car si tout film est une cinémathèque et tout livre, une bibliothèque, Le Cœur ne cède pas est les deux à la fois. Ses nombreux détails historiques peuvent paraitre extravagants mais ne le sont plus si, en cas de doute, on se donne la peine de vérifier. Ainsi les conditions d’hygiène au Vel d’hiv quand y étaient parqués les Juifs de la grande rafle de juillet 1942 : six toilettes pour 13 000 personnes. Il place une citation en épigraphe de chacun des 99 chapitres. Parfois de grands auteurs un peu à côté de la plaque (« Teuf-teuf » comme l’écrit Enid Blyton dans un Club des cinq), parfois des personnalités (Michel Piccoli), parfois lui-même tiré du livre que l’on a entre les mains. L’effet est tordant. Gardons-nous d’en donner trop d’exemples en isolant des phrases car il n’y a rien tel pour tuer l’effet comique. Certaines citations provoquent le doute. Lit-on vraiment dans les Essais cette phrase exquise de Montaigne : « Il en est sur qui les belles robes pleurent » ? Mais oui in III, VI. Il redécouvre pour notre édification que sans son assistante Harper Lee qui deviendra l’auteure multicélébrée de Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur, Truman Capote n’aurait pu écrire De sang-froid tel qu’il l’a écrit car c’est elle qui  a soutiré d’innombrables informations aux habitants de Holcomb.

Autrement dit : bien qu’il ne soit ni historien ni universitaire, n’allez pas le chercher sur ce terrain-là, car son enquête, c’est du lourd. A l’évocation du violent Anouar, l’un des maris de Marcelle Pichon, il raconte qu’il lui filait des torgnoles pour son bien et parce qu’elle devait aimer ça (avec injures en caractères arabes dans le texte s’il vous plait, on ne se refuse rien chez Flammarion). D’ailleurs, un seul mot (en 900 pages !) m’a renvoyé au dictionnaire : « contraptonyme » -et de toute façon, le contexte du paragraphe l’explique. On s’en voudrait de le déranger dans son écriture, même s’il nous tape sur l’épaule de temps en temps pour nous demander notre avis, tant il est tout au plaisir de laisser filer son imagination. En divaguant en digressant, pourrait-on dire parodiant un titre de Gracq.

Autant de prétextes pour en revenir d’une manière ou d’une autre à ce qui l’intéresse : la vie, la mort et la littérature. Et c’est peu dire qu’elle est ici partout, en creux et en majesté. Si, comme le croit Bouillier, « le sujet d’un livre, c’est toujours la littérature », convenons qu’elle l’est chez quelques uns plus encore que chez beaucoup d’autres. Lui écrit avec ses tripes (maison Bouillier, authentique littérature à l’estomac !) et surtout « avec mon cœur, tant qu’il ne céderait pas ». Qu’on ne s’y trompe pas : si Grégoire Bouillier est partout dans ce livre, et comment en serait-il autrement, ce n’est en rien nombriliste. Et qu’on ne nous parle pas de cette fumisterie de l’autofiction ! Rien à voir. Si l’on cherche un modèle et une inspiration, il faudrait plutôt aller voir du côté de L’Âge d’homme, le grand récit de soi de Michel Leiris. Il n’est pas cité dans Le Cœur ne cède pas contrairement à Philippe Jaennada qu’il remercie, et auquel d’aucuns le rapprocheront en raison de l’obésité de la chose littéraire par facilité ou par paresse alors que le son que dégagent leurs livres est très différent, au Modiano de Dora Bruder pour l’obstination de l’enquêteur, à Dominique Manotti pour ses polars, au Corbin du Monde retrouvé de Louis-François Pinagot : sur les traces d’un inconnu (1798-1876), et surtout à Kafka qui irrigue souterrainement tout son roman. Tous les Kafka, le romancier, le nouvelliste, le diariste, l’épistolier et surtout celui de La Métamorphose.

C’est un petit miracle qu’un livre aussi lourd à porter dès qu’on l’ouvre soit aussi léger à lire. L’idéal : une écritoire ou un plateau de petit-déjeuner. C’est un livre sur la littérature aussi vrai que les natures mortes de Cézanne ne représentent pas des pommes mais une certaine idée de la peinture. Difficile à croire mais Le Coeur ne cède pas est un roman des plus passionnants parmi ceux de la rentrée (en librairie à la fin de la semaine), et des plus addictifs, son originalité et sa drôlerie n’y étant pas étrangers. Celui d’un auteur qui ne vit que pour la littérature à défaut de ne vivre que par elle. Son livre est aussi une réflexion sur ses pouvoirs et ses limites. Le secret de sa réussite ? D’abord et avant tout la fantastique imagination du romancier qui ne se refuse rien (« La fiction gagne en liberté ce qu’elle perd en vérité »), ose tout y compris le plus loufoque (« C’est Grégoire Bouillier qui va être content ») sans que ce ne soit jamais potache ou bas de plafond, sans négliger le plus invraisemblable, obsédé par les coïncidences significatives au motif qu’il n’y a pas de hasard. Et puis il y a ce qu’il faut bien appeler son humour à base de litote bien tempérée et d’autodérision, un ton perpétuellement décalé, qui je l’avoue, m’a fait sourire sinon rire quand il ne m’a pas arraché des éclats de rire, ce qui, dans une vie de lecteur, est rarissime. Cela n’empêche en rien la gravité, la profondeur et les questions existentielles : que faire d’un tel sentiment lorsqu’on se sent coupable du mal qu’on vous a fait ? Au vrai, peu de lecteurs se doutent de ce que fait un livre à celui qui l’a écrit. Comme Beckett l’écrit dans L’Innommable et comme Bouillier s’en souvient dans une épigraphe :

« Si je m’occupais un peu de moi, pour changer »

On commence à s’intéresser à une chose quand elle est perdue… Il a écrit ça au tout début dans une citation sans imaginer que c’était la clef de son souvenir écran, du traumatisme refoulé. Le cœur qui ne cède pas, c’est celui de cette chose-là inconnue en nous, en lui, sa part maudite, et n’allez pas croire que je vais vous la révéler.

Enfin, bref.

(« Mur de l’auteur pendant son enquête » photo .D.R. : « Dovima, mannequin de Jacques Fath dans les années 50 » photo Henry Clarke pour Vogue)

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

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commentaires

1 209 Réponses pour La bonne surprise de la rentrée : un monstre de 900 pages !

Pablo75 dit: à

Une amie espagnole est agacée aussi par la propension des écrivains de son pays à pondre au minimum 500 pages…Elle se demande s’ils ne sont pas payés à la ligne.
closer dit:

Ton amie espagnole n’est pas très futée. Elle ne s’est pas encore rendu compte que plus un livre est gros, plus il est cher? Son auteur touchant un pourcentage sur le prix de la vente, ce n’est pas très difficile de déduire la raison pour laquelle certains pondent de gros pavés.

Mais tout cela est à court terme. Juan Rulfo (et ses héritiers) avec « Pedro Páramo », un chef-d’oeuvre qui a un peu plus de 100 pages, ont gagné bien plus d’argent en 60 ans qu’un auteur de best-sellers nuls comme Ruiz Zafón, par exemple.

B dit: à

Pour les rêves j’ai cette impression qu’un DVD est introduit dans mon sommeil pour être soumis à mes réponses neuronales. Je devrais noter toutes ces histoires abracadabrantesques.

rose dit: à

Satomi Watanabe.

Moi j’l’m ce nom là.
Chez moi, ma mère lisait, mon père pas sauf les horaires des marées. Y avait les livres pour les garçons et ceux pour les filles tellement gnan-gnan.
Moi g découvert le goût de l’aventure au club des cinq chez Enyd Blyton.
Puis g lu Parle Buck, Henri Troyat.
Ma mère lisait aussi Christian Jacq. Ses voyages en Égypte avec mon père l’ont enthousiasme.
Ensuite, jeune fille vivant en banlieue proche parisienne, le 92, je suis allée aux Éditions des Femmes à Paris.
G attrapé peur.
Puis petit à petit, j’ai avancé en lecture comme on entre en religion.
Très tard, j’ai découvert les grands qui m’animent aujourd’hui.
Gary, c ma fille aînée qui me l’a prêté pck son prof de français lui faisait étudier en 3 ème.
Duras c tte seule que je l’ai découverte par Barrage contre le Pacifique.
Kessel aussi toute seule. Jeune Fortune de mer, puis j’ai tout dévoré.
Camus, je l’ai découvert à 55 ans avec Noces.
Saint Ex aussi assez tard, lorsque j’ai suivi les trajets de l’Aéropostale.
Récemment, Sylvie Germain grâce au texte du bac de français 2022.

Et g l’impression que maintenant, je suis plus capable de lire des livres plus difficiles.

Je lis aussi souvent au pifomètre.
La dernière belle découverte que j’ai faite des livres que l’on me donne (parfois, je crie non) c’est la biographie de Sigmund Freud.
Cela m’a ouvert mon regard de manière extrême et j’ai aimé cela.

closer dit: à

Mon amie espagnole est futée Pablo…Être payé à la ligne ou à l’épaisseur du livre, c’est un peu la même chose.

B dit: à

Elle ne s’est pas encore rendu compte que plus un livre est gros, plus il est cher?

C’est en partie faux. A quelques euros près, 1, 2 ou 3 maximum pour les éditions brochées courantes cela varie du simple au quadruple. Pour les folio cela devient plus juste, c’est selon l’épaisseur.

Patrice Charoulet dit: à

« week-en »

Je plaide souvent ici pour la langue français. Je ne vais pas à me mettre à plaider pour toutes les langues étrangères, par exemple pour l’anglais. Je tiens pourtant à signaler une chose difficilement croyable, mais vraie. Il existe, dans notre pays, un Français qui n’a jamais vu de sa vie le mot « week-end ».
Témoin une pancarte de petit restaurant dieppois. Le restaurateur a écrit son menu à la craie. Il a eu à écrire « week-end », mais il l’a écrit comme il a cru l’entendre, à savoir « week-en ». Cela ne s’invente pas. J’écarte l’hypothèse de l’inadvertance. Il suffit par exemple d’ignorer ce que signifie « end » en anglais.

closer dit: à

« Raise the Red Lanterns »

Revu Epouses et Concubines de Zhang Yimou. Une beauté des images à couper le souffle. Gong Li et les trois autres épouses parfaitement interprétées. La troisième épouse, la cantatrice au destin tragique, a un charme irrésistible. Que ceux qui ont accès à cette reprise se précipitent…

B dit: à

Si vous êtes un peu snob vous prononcez weekaen.

Pablo75 dit: à

@ Closer

Non, elle n’est pas très futée parce qu’elle se le demande encore… (« Elle se demande s’ils ne sont pas payés à la ligne »).

B dit: à

Et si vous êtes Obama vous dites très content d’atteindre enfin le but que Dieu veut à chaque semaine
: yes weeken!

bouguereau dit: à

Et qu’est-ce que Proust a à foutre de tes croyances?

et c’est bien son droit à l’homme d’éprouver..plutôt que d’asséner tes totologie de « tes » bachs et de « tes » cathédrals..pose toi dabord la question de savoir s’ils ont telment besoin de toi..redondant lourdaux

bouguereau dit: à

Être payé à la ligne ou à l’épaisseur du livre, c’est un peu la même chose.

comment qu’un pédro et qu’un keupu savent trouver comme sil se donnaioent rendez vous pour faire dos à dos les arches dla monumentale conerie

Jean Langoncet dit: à

@Il suffit par exemple d’ignorer ce que signifie « end » en anglais

Stupid Cupid
Passé par deepL : Stupide Cupidon
(m’en va essayer l’anglois cupidity pour voir comment ça sonne en français, après passage par un traducteur assermenté)
Sur ce, je suis parti
https://www.youtube.com/watch?v=1MpyQEZPEBI

bouguereau dit: à

Pour les rêves j’ai cette impression qu’un DVD est introduit

béré déserre les fesses pendant son sommeil paradoxal

Jean Langoncet dit: à

Nota : des petites affaires tarifées en littérature

bouguereau dit: à

Donc, merci à la littérature ! Cette vieille dame fatiguée et presqu’en Ephad a encore le pouvoir de me consoler. Molière est mort en scène. Fasse que je meure, un livre à la main !

es tu si sûre quun plug dans lcul frait plus mauvais genre..on ten plaindrait ptête moins

B dit: à

Cher Bouguereau, jusqu’à présent les propositions faites à mon cerveau endormi sont un peu plus cérébrales. Les réponses surprenantes.

Jean Langoncet dit: à

« (…) l’amour c’est l’infini mis à la portée des caniches et j’ai ma dignité moi ! (…) »

Janssen J-J dit: à

Je suis toujours ému par la stupidité des remarques de charoulet, – il faudrait l’invhanter
Quelqu’un raconte le contexte et la manière dont il s’est mis à lire dans son enfance. L’intéressant, tu vois, jmb, c’est le mécanisme qui s’ensuit. Chacun a envie de raconter sa propre expérience, moi-je par ex, je le sais depuis longtemps j’ai eu à peu près la même que celle de CT avec laquelle nous avons le même âge, mais n’arrive pas à en déduire comme une solidarité de lecteur féminin.
Cela dit, c’est la rentrée (dedans) en sortue de mode avion, chacun retrouve la zone de confort de ses réflexes coutumiers, genre le P75 qui ne peut se mouvoir aux puces espagnoles sans insulter qq’un, pour cause de mélomanie maladive.
Mécanismes drolatiques, sont… (un brin déprimants, mais compréhensib’/// On attend la surenchère de ma soeur, et la composition du menu de dédé. Comkoi !).

Moij vous emmerd’re… car je suis bin différent de tous ces singes à gueunons, ou de toutes ces gouines à pédées.

Bàv

D. dit: à

toujours ému par la stupidité des remarques de charoulet

…tu m’étonnes. A chaque fois que j’le lis je m’demande s’il n’est pas un personnage inventé. Mais il semble que non.

Jacques dit: à

« Clara lit Proust », le dernier livre de Stéphane Carlier chez Gallimard. Le 1er septembre dans les bonnes librairies.
Pour Clopine qui bouquine comme une forcenée.

Bloom dit: à

Parle Buck

Catachrèse ou coquille rigolote: ‘a buck’, c’est entre autres chose ‘un dollar’, voire le fric, le flouze, la thune.
Qui parle buck parle thune…

J J-J dit: à

@ D… Parfois, Charoulet écrit bien, sur le site à bilgère, quand son pseudo veut :
(je cite la dernière trouvaille de etalii) : « Intersectionnalité, islamogauchisme, woke, wokisme, déconstruction. Dans ce jeu de substitutions, et même si l’on croit comprendre qu’il s’agit chaque fois d’alerter sur les conséquences néfastes des formes aujourd’hui empruntées par l’antiracisme, le féminisme et plus généralement l’analyse des systèmes de relégation et de stigmatisation institutionnels ou culturels, un étrange papillotement paraît affliger la désignation de cet adversaire polymorphe : là où la généralité d’un terme est d’ordinaire gage de sa longévité (puisque son imprécision le soustrait alors au démenti du réel), tout se passe comme si le flou de ces accusations accélérait au contraire leur obsolescence, obligeant les contempteurs de ces courants de pensée à multiplier les salves pour chaque fois corriger le tir ».
Il faudrait en discuter…, mais aqua bon, hein ?

J J-J dit: à

Qui parle buck parle thune…

qui perle buck les enfile
qui perd le buck le recherche
qui parla buck parla perle
qui perd la boule parle à puck

yes, we can le wikène !

Bloom dit: à

Oats

Les pauvres écrivaines américaines…après Parle B; c’est le tour de JC OatEs de se prendre une avoinée et d’être réduite à une quaker à porridge.
Bientôt quelqu’un va passer un week-en avec Cheikh Spire…

B, vous avez parfaitement résumé ma position du missionnaire. Cela dit, on peut aussi ne pas être d’accord, le débat c’est ça.

Un de mes plus chers amis me disait qu’à la lecture de 4321, il n’avait pas cessé de se demander « comment Auster fait-il pour écrire comme ça ». Eh bien, c’est excatement ce que je me dis à la lecture des Irlandais: comment font-ils/elles pour écrire de cette façon si subtile et profonde et ‘chaude’? Des générations à se retrouver secrètement pour chasser l’occupant & faire iech les proprios terriens, à se raconter des ‘yarns’ autour du feu de tourbe, à se tirer la bourre au pub (le ‘slagging’ est un sport national), la pluie, l’absence de serpents, la pluie noyée à l’eau de vie (usquebaugh)…
Population de 5,6 millions qui produit proportionnellement plus d’écrivains qu’aucune autre.

rose dit: à

Pearl Buck parle Chine.
Ma mère lisait Han Suyin aussi.

Me suis jamais posé de questions.

rose dit: à

La littérature ne m’a jamais sauvé la vie, ni l’adolescence, ni les chagrins d’amour. Ni rien. Ni l’âge tendre ni l’âge mûr ni l’âge Suri.

et alii dit: à

je ne vois pas pourquoi on mêle « et alii » dans ces stories de quinine et chlorhypotonusiennes d’écoolatrines sans livres
bonsoir

Patrice Charoulet dit: à

Priqon japonaise

On nous rebat les oreilles avec une misnuscule évement survenu dans une prison française. Aucun intérêt.
Mieux vaut savoir ce qui se passe dans une prison japonaise.
Si vous l’ignorez, vous l’apprendrez en regardanrt le documentaire que j’ai mis sur ma page Facebook.
Dépaysement garanti !

Jean Langoncet dit: à

Un soir chez Buck: entretien inédit avec Charles Bukowski (et que tous vos François Morel & Cie, ces branlos à facette et micro moumoute, aillent se faire enculer ; en groupe, bilan carbone oblige)

Mimi Pinson dit: à

une nouvelle gravure de polklée.

Que des pièces uniques : aquarelles, gouaches, peintures à ‘huile ou bien encore pastel.
Au moins une œuvre par jour.

Janssen J-J dit: à

le contraste charoulet/langoncet est saisissant, le soir à la brune.
Quant à etalii, on se demande ce qu’elle vient f.. entre eux 2, pkoi elle est pas encore couchée dans son lit ?
La littérature sauve la vie à tout le monde, même si on le nie, car pendant qu’on lit, on ne songe pas à passer à l’acte de mourir.
Et ceux qui meurent en lisant en oubliant de mourir gagnent immédiatement leur paradis, car dieu leur dit : ‘viens me voir, tu as bien assez lu maintenant, je vais te présenter Marcel, tu en auras une meilleure idée, vu que tu pourras lui poser directement toutes les questions que tu t’es posées inutilement durant toute ta vie qui valait bien mieux que la sienne, hein !? »
____
Bàv,

Mimi Pinson dit: à

Vraiment 3J, vous êtes nul en matière de peintres et de la spécificité de leurs travaux.

Janssen J-J dit: à

@ vous avez parfaitement résumé ma position du missionnaire. Cela dit, on peut aussi ne pas être d’accord, le débat c’est ça

le débat-l’age en levrette, c pas mal non pue, que dirait l’keupue, hein, on peut êt’daccor ?

et alii dit: à

quqand on comprendra que je ne me couche pas comme les cocottes mais que je me couche non seulement dans un lit, mais dans un lit qui me plaît! c’est mon côté princesse au petit pois:Prinsessen på ærten

Clopine dit: à

J j-j, ah là là. C’est à moi-même que j’en suis réduite,questions à poser. Et il n’y a pas forcément de réponse. Car je crois, malgré l’évidence, qu’il y avait une sorte d’amour entre Clopin et moi. Au moins, c’est ce que je me force à croire,vquand j’adresse la parole au Clopinou. Qu’il y a eu quelque chose qui ressemblait à un « nous ». Ma naïveté a fait le reste.

Janssen J-J dit: à

oui mais j’apprends bcp grasse à vous, mimip !
Merci de mini-scier une fois par jour, mais là vous avez oublié le lien… nb/ faut pas vous laisser déstabiliser par les ignarhes, hein ! Bàv,

Bloom dit: à

3J, les ébats, c’est ça.
Les abats, c’est ça.
Les dégâts, c’est ça
Les deux gars, c’est ça.
Les Degas, c’est pas ça, désolé.


Je me demande si le Modiano de ‘Pour que tu ne te perdes pas dans le quartier’ savait que le ‘pauvre’ docteur Destouche possédait un immeuble de rapport qu’il louait à un couple à St Leu la Forêt avant la guerre…

Bloom dit: à

avec un -s D….s

Janssen J-J dit: à

Oubliez MC-Clopin, et trouvez-vous au plus vite une nouvelle c(l)opine ! Vous ne savez pas ce que vous dédaignez…, j’ai vu les plus honnêtes femmes en être à jamais subjuguées !…
*Bonne chance et courage ! Allons de l’avant. A nos âges, la solitude derrière un écran rdl n’est pas bonne, vous le savez. Hein ! Fumez un bon joint, détendez-vous, allez-y, foncez !…
https://www.disonsdemain.fr/p/rencontre/rencontres-lesbiennes-senior/?

Janssen J-J dit: à

@ dans un lit qui me plait
il parait que les éponges de mer éternuent durant une demi-heure par jour pour se débarrasser de leurs miasmes quotidiens… Durant ses navigations H24 sur la wiki, la reine des neiges de l’rdl reste-t-elle couchée à l’horizontale sur son futon avec son ordi, au risk de l’ankulose ?
Bàv

et alii dit: à

encore une crise d’angoisse pour Monsieur Charoulet
La station s’appelait initialement Combat, du nom de la place du Combat (un établissement organisa des combats d’animaux en ce lieu entre 1778 et 1850).

La place a été renommée après la Seconde Guerre mondiale d’un des alias de Pierre Georges pendant la résistance, le « Colonel Fabien ».

La station de métro a pris son nouveau nom le 19 août 1945.

Jean Langoncet dit: à

@Durant ses navigations H24 sur la wiki, la reine des neiges de l’rdl reste-t-elle couchée à l’horizontale sur son futon avec son ordi, au risk de l’ankulose ?

Décontrasté de naissance qu’on vous dit
https://www.youtube.com/watch?v=JVIzWPKvE0Y

Jean Langoncet dit: à

@On dirait du Christian Laborde qui écrit « abandance » pour abondance sur son compte facebook.
Quel os de Dionysos! 🙂

Le syndrome du clébard ; tout jouasse et frétillant de la queue devant la découverte du nonos qu’il a lui-même planqué …

MC dit: à

Han Suyin doit être massacree par Simon Leys quelque part pour avoir dit tout et son contraire. Le florilège est particulièrement jouissif, Rose. Cela dit ce fut la chinoiserie d’ une époque….MC

MC dit: à

Le Simon Leys doit être la Forêt en Feu, un volume d’articles.

Jacques dit: à

Il m’arrive parfois de me souvenir de mon propre avenir, de mes intemporelles réincarnations passées au futur et également de mes vies antérieures tellement présentes en moi : vies de pierre, de fleur, d’animal ou d’autres existences humaines.
Étrange tout cela.

rose dit: à

Les rêves : quatre picaresques, innotables.

Massacrer qui que ce soit est se massacrer soi-même.

rose dit: à

Simon Leys, nom de plume de Pierre Ryckmans
Apophtegme de G.Orwell

Putain un jour, putain toujours

(On est toujours rattrapé par ses actes).
Pour certain, c’est terriblement long.

Patrice Charoulet dit: à

Prison japonaise (suite)

Si vous n’avez pas regardé le documentaire très instructif sur la prison que j’ai mis sur ma page
Facebook , n’hésitez pas à le regarder, au lieu de gémir sur un événement minuscule survenu dans une prison française et dont les médias viennent de vous saouler du matin au soir.
Dans une prison japonaise où il y a zéro viol, zéro agression, zéro drogue, zéro évasion, zéro arme
à feu chez les gardiens, il y a encore quelques particularités que voici.
Chaque détenu étranger est dans une cellule individuelle. L’organisation est militaire. L ’emploi du temps de tous les détenus est minuté .Tout le monde travaille, les cellules peuvent donc être fouillées pendant ce temps (raison pour laquelle la drogue , les couteaux ne sont pas dans les cellules , contrairement à ce qui se passe dans les prisons françaises ou américaines), Trois menus sont attribués par un diététicien aux détenus selon le type de travail . Qui ne veut pas de riz a du pain,La santé, physique et mentale est prise en compte . Un gardien déclare que la matraque dont il dispose ne lui a pas servi une seule fois en 18 ans . La bibliothèque est vivement recommandée (et en plusieurs langues). Les « caïds » à l’américaine ou à la française, sont inimaginables. Aucun détenu n’est victime de « trempes » des matons. Aucun gardien de prison japonais ne part au travail la boule au ventre !
On me dit que ce serait un système carcéral « inhumain ». Quand on le compare aux horreurs carcérales qui se passent dans presque tous les pays du monde…

Damien dit: à

Pour commencer la journée, on se ressource dans la spiritualité africaine, grâce aux deux soeurs siamoises Lisa Kaindé et Naomi Diaz ; regardez le clip River, où elles trempent sensuellement dans un liquide amniotique, d’où elles vont renaître et sauver le monde. Voici les paroles en bilingue de cette chanson magnifique :

Paroles et traduction de la chanson «River» par Ibeyi

Rivière

(Chorus:)
Come to your river
Venir à ta rivière
I will come to your river
Je viendrai à ta rivière
I will come to your river
Je viendrai à ta rivière
Come to your river
Venir à ta rivière
(Wash my soul)
(Laver mon âme)
I will come to your river
Je viendrai à ta rivière
(Wash my soul)
(Laver mon âme)
I will come to your river
Je viendrai à ta rivière
Wash my soul again
Laver à nouveau mon âme

Carry away my dead leaves
Emporter mes feuilles mortes
Let me baptize my soul with the help of your waters
Permets-moi de baptiser mon âme grâce à tes eaux
Sink my pains and complains
Couler mes douleurs et complaintes
Let the river take them, river drown them
Laisse la rivière les prendre, la rivière les noyer
My ego and my blame
Mon ego et mes fautes
Let me baptize my soul with the help of your waters
Permets-moi de baptiser mon âme grâce à tes eaux
Those all means are so ashamed
Toutes ces méchancetés sont tellement honteuses
Let the river take them, river drown them
Laisse la rivière les pendre, la rivière les noyer

(Chorus)

Carry away my dead leaves
Emporter mes feuilles mortes
Let me baptize my soul with the help of your waters
Permets-moi de baptiser mon âme grâce à tes eaux
Sink my pains and complains
Couler mes douleurs et complaintes
Let the river take them, river drown them
Laisse la rivière les pendre, la rivière les noyer
My ego and my blame
Mon ego et mes fautes
Let me baptize my soul with the help of your waters
Permets-moi de baptiser mon âme grâce à tes eaux
Those all means are so ashamed
Toutes ces méchancetés sont tellement honteuses
Let the river take them, river drown them
Laisse la rivière les pendre, la rivière les noyer

Marie Sasseur dit: à

Je cite petitix qui se pose des questions a propos de ce nouveau roman de G. Bouillier, ayant failli passer a côté du précédent  » dossier M » :
« Mais je n’ai pas oublié qu’à cause de mes préventions j’avais failli passer à côté. Donc, même si je me méfie comme de la peste de l’exofiction, je plaide pour que l’on y aille voir de plus près — au lieu de condamner ce livre en toute méconnaissance de cause, pour de mauvaises raisons (la longueur et le seul sujet notamment). »

Et m’en fait poser d’autres :

C’est une profession de foi de lecteur obligé ?
« le seul sujet » d’ un roman importe finalement assez peu pour motiver l’envie ou non, de le lire , ce qui implique que tout est bon a lire, pour les donneurs de leçon ? Ou bien, comme c’est le cas dans cette « justification » , le nom de l’auteur importe plus que le contenu de son bouquin ?

Pas tant de « j’y vais- j’y vais pas « ,  » vazy le prem’s » craintif, ou pire: jaloux.
Non. Go! petitix, go, soyez folle, cédez à vos envies; à cœur vaillant, tout cède. Le 31 août, quand l’aube blanchit la campagne, vous irez à la librairie demander ce bouquin à servir sur un plateau.

Si Passou dit que c’est une bonne surprise de la rentrée, il vaut mieux y aller voir, la dessus, on est d’accord.
Car  » la surprise « , elle n’est pas toujours bonne, on a des exemples, nombreux !

Il faut vivre avec son temps, non seulement il est 8h08 un 26 août, mais à l,’ heure d’internet vous pouvez déjà lire en ligne, les 91 premières pages de ce roman  » le coeur ne cède pas ».

Vous les avez lues ? Vous lui mettez un stop, ou encore ?

A vous !

Marie Sasseur dit: à

Ça commence , et c’est important, par une longue plaidoirie, un examen de conscience, un monologue sur le droit ou non de raconter la vie d’une personne. Manière d’éviter tout de suite un procès…
On apprend qu’au décès d’une personne, ses droits à la vie privée cessent.
Ça n’a l’air de rien, mais pour un romancier, qui veut faire biographe, c’est fondamental.

rose dit: à

Ah.
Une prison japonaise, c’est un EHPAD français. Une espèce d’armée du salut.

Marie Sasseur dit: à

Encore une fois: C’est très original bravo !

https://lecoeurnecedepas.fr/

Cliquez sur les points rouges du wall, pour ceux qui débutent avec internet…!

Janssen J-J dit: à

@ Si Passou dit que c’est une bonne surprise de la rentrée, il vaut mieux y aller voir … /// Ah bon ?… c’est rendu à ce point-là, l’emprise du tôlier sur ma soeur ? E-bé !… tu m’étonnes que passent sans souci les bordées d’injures quotidiennes à travers la robotique ! Next flic TOC !

JC ne donne plus l’heure matinale depuis sa disparition dans les flots, c’est embêtant. On doit tout faire icite, il est 26.8.22_9.09. Frais de t°
(@rptv : 24 tomates farcies mises au congélateur, hier soir à minuit : parés pour l’i-vert).
Bàv

Marie Sasseur dit: à

C’est amusant , car l’autre jour je discutais avec une personne qui joignant l’utile à l’agréable, lancé dans la construction d’un arbre généalogique, voyageait au gré des nécessités de son enquête, parcourant cimetières , services d’état civil et d’archives, aussi bien que ressources internet. Il me fit part de la complexité formelle à le présenter. Souci légitime d’un prof de maths, dans le supérieur. Je lui ai suggéré des tableaux dynamiques, mais je trouve cette idée de wall numérique, infiniment plus puissante et ludique.

J J-J dit: à

y a t il des erdéliens icite qui vont voir la page facebook de charoulet ? … serait-ce pour nous dire quoi en penser, le K chéant ?
Moij ‘oze pas, déjà que je vas sur aucune, hein.
(Faire « ami » aves des engeances pareilles, ou quiconque, quelle idée répugnante) !

J J-J dit: à

@ Une prison japonaise, c’est un EHPAD français

N’exagérons rien, cependant. Raison n’est pas comparaison, je pense en gros.

Janssen J-J dit: à

@ l’autre jour je discutais avec une personne qui joignant l’utile à l’agréable

c’est amusant et sympathique, cette manière de singer etalii… Ah ! ce besoin universel de rptv sur les résosocio !…
Comment être crédib’ avec l’intransigence de son propre « personnage », après cela, n’est-ce pas ?… quand il est si facile de les faire sortir de leurs gonds ? (de lol à venice)

et alii dit: à

JAPON
IL Y A un suicide rituel pour les femmes différent du seppuku:c’est le JIGAI:
Lors de la période féodale, « n’ayant pas le droit de se faire seppuku à la manière des hommes, elles se tranchaient la gorge avec un poignard3,4 après s’être entravé les jambes afin de garder dans la mort une attitude décente5. »
https://fr.wikipedia.org/wiki/Jigai

bouguereau dit: à

Pour commencer la journée,

keupu ferme sa gueule

J J-J dit: à

@ Les rêves : quatre picaresques, innotables.
____
Il fait se forcer à s’entrainer à les noter chaque matin au réveil, que dirait bernard lahire… même si parfois cela devient épuisant… Moij’, quels qu’ils soient, du jour et de l’heure et de l’endroit… A force d’entrainement…, nos rêves deviennent une réalité aussi augmentée que notre veille se rétrécit, tant on pense et repense à ce qu’on a oublié d’écrire au petit matin… Le but est certes de miexx s’introspecter ultérieurement, mais ne pas le faire durant l’écriture des faits… (ou bien alors, mettre les auto interprétations spontanées à part, dans les marges du cahier, par ex).
On obtient grande récompense et satisfaction, savoir que depuis l’aube des temps, le sommeil paradoxal de nous autres, les humains vivants, nous enrichit, comme il le fait pour toutes les bêtes de la planète.

Bàv, Emma, B. et CT.

bouguereau dit: à

@ Une prison japonaise, c’est un EHPAD français

c’est ça..il n’y a pas si longtemps les condamnés a mort pouvaient durer des années havant leur exécution..a une date connue seulement le jour même..beaucoup de bons dessinateurs parmi eux polo..souvent visibe a paridgi..aujourdhui c’est quelques jours..officielment

lmd dit: à

Pablo 75 dit : «Je la garde pour mon « Encyclopédie de la connerie universelle » (chapitre France, section XXIe siècle)».
C’est tout à fait possible que Pablo 75 entreprenne ce genre de travail …
Charoulet propose bien aux passants d’aller voir sur face book ce qu’il raconte, et pour les allécher il raconte ce qu’il y raconte.

Et moi-même, je trouve que les gros romans donnent plus longtemps le plaisir de lire que les romans courts :

Dans les Milles et une nuits,(traduction de René Kawam 1200 pages environ) le récit se poursuit aussi longtemps que celui qui écoute, le sultan Shahryiar, est intéressé. Et la sultane et sa sœur continuent, continuent, et je lis, je lis…

Richard Power, (Le temps où nous chantions, 1056 pages), lui, raconte une histoires qui dure longtemps, superbe…

Dans Absalon Absalon, (432 pages, seulement ) il faut le nombre de lignes nécessaires pour que Faulkner enlace les récits, et obtienne cette tresse parfaite (let la lecture dure longtemps) .

Janssen J-J dit: à

keupu ferme sa gueule

il a enfin compris que la stratégie de son silence était plus éloquente et intéressante que son éructation matutinale… Chez tout être humain, on perçoit de l’amélioration, un progrès dans le actes vers du mieux. Cela ne fait aucun doute !

bouguereau dit: à

Mieux que votre ehpad h24

térezoune a perdu la mémoire..elle vient toujours d’entrer..elle va bientôt sortir

bouguereau dit: à

lmd dit: à
Pablo 75 dit : «Je la garde pour mon « Encyclopédie de la connerie universelle » (chapitre France, section XXIe siècle)».

keupu ne parle qu’a des hommes d’exeptions comme lui

et alii dit: à

travail suicide JAPON/
 » un complément d’analyse encore plus fondamental pour apprécier la pertinence des notions de « surtravail » et de kar?shi dans le cas extrême des suicides au travail, c’est-à-dire exécutés sur les lieux de travail ou, pour poser plus largement le problème, les suicides liés au travail, c’est-à-dire sans exclure les passages à l’acte hors du lieu de travail lorsqu’il est légitime d’envisager que le travail est le facteur principal. »
in https://www.cairn.info/revue-travailler-2014-1-page-45.htm

Janssen J-J dit: à

J’aimais beaucoup Guy Mardel, mais je ne l’avouerai jamais, plutôt crever…

@ pmp et rptv : ///Dans les Milles et une nuits,(traduction de René Kawam 1200 pages environ) ///-

Apparemment, ce traducteur n’est pas très au point

Du Blécko ?… une sorte de mort aux rats, jadis super efficace dans nos campagnes,

et alii dit: à

et les écrivains?
 » dans leur testament, il n’est pas rare qu’au lieu de dénoncer la pression subie dans l’entreprise, les victimes s’excusent du tort qu’ils vont causer à leurs collègues ou à l’entreprise. Il devient alors d’autant plus facile pour cette dernière de rejeter la demande de reconnaissance de la famille.

Janssen J-J dit: à

@ Richard Power,

richard powers putôt…, quand il chantait, travaillait jamais sur power point !

bouguereau dit: à

Au moins, c’est ce que je me force à croire,vquand j’adresse la parole au Clopinou. Qu’il y a eu quelque chose qui ressemblait à un « nous ». Ma naïveté a fait le reste

et tu suis cette procession..reuzment que le pleug ferme secrétment le ban pour sauver ta dignité bonne clopine

bouguereau dit: à

Blécko

connaissais pas..bleck viendrait de là

Janssen J-J dit: à

et dans La vie mode d’emploi, c bin un peu long, si tu cannais pas le principe d’échafaudage de l’immeub’ parisien? Et pour Jerusalem (Northampton), c’est pareil… Itou pour les soubassements de la ville de Bucarest (Solénoïde)…

Des livres magnifiques et tu peux pas les faire plus courts, Marc. Par contre (en revanche ?), pour rechercher le temps perdu, pal, oui, tu peux le raccourcir un brin, je pense…

(actu littéraire) : N’établissons tout de même pas de // scabreux entre le style de Choderlos de Laclos et celui de Virginie Despentes.

Janssen J-J dit: à

Bléco (en fait), c’était une marque de raticide au blé empoisonné en vogue dans les années 60-70 qui n’existe plus sur le marché, au vu de l’Amazone…
https://www.amazon.fr/s?k=bl%C3%A9+empoisonn%C3%A9+pour+rat&adgrpid=137309636596&gclid=EAIaIQobChMIq67dzYrk-QIVQoODBx1NMQ9REAAYASAAEgJ7cvD_BwE&hvadid=605452083992&hvdev=c&hvlocphy=9111599&hvnetw=g&hvqmt=e&hvrand=4558899928281768653&hvtargid=kwd-400614297305&hydadcr=24074_2267277&tag=googhydr0a8-21&ref=pd_sl_2o203nbzhi_e
Notre chien en avait avalé…, et son agonie durant plusieurs jours, ce fut horrible, son système sanguin circulatoire éclatait de partout, nous pûmes suivre ses traces de sang errantes dans la campagne et nous le retrouvâmes, crevé de douleurs.
Du bléco, oui…, un poison violent pour les rats ! (conte pas ta vie)

et alii dit: à

La faim tragique d’une top model au Brésil
Ana Carolina, 40 kg pour 1,74 m, est décédée des suites de son anorexie.
3 La directrice de l’agence de mannequins brésilienne l’Equipe, pour laquelle elle travaillait, a indiqué que la jeune femme avait participé récemment au catalogue du styliste italien Giorgio Armani au Japon, mais qu’elle avait dû rentrer au Brésil car elle était trop maigre et fatiguée : «La correspondante de l’agence au Japon nous a appelés pour nous dire qu’Ana Carolina paraissait vraiment trop maigre.»

Leçon. Selon ses proches, Ana Carolina Reston, mannequin depuis l’âge de 13 ans, ne s’alimentait plus que de pommes et de tomates et avait refusé de voir un psychiatre. De son côté, sa mère souhaitait hier que «l’histoire d’Ana Carolina serve de leçon» aux adolescentes : «Je demande à toutes les mères de s’occuper de leurs filles et de ne pas commettre la même erreur que moi. Elle me demandait de ne pas la forcer à manger et je ne la forçais pas.»3
LIBERATION
https://www.liberation.fr/planete/2006/11/17/la-faim-tragique-d-une-top-model-au-bresil_57578/

rose dit: à

Bouguereau

français

c’est ça..il n’y a pas si longtemps les condamnés a mort pouvaient durer des années havant leur exécution.

C’est le cas de Raoul Villain.
Il a assassiné Jean Jaurès avant la guerre. Son procès a eu lieu après. Il a été acquitté, le temps passant. Presque, limite, il est devenu patriote :

Raoul Villain est incarcéré en attente de son procès durant toute la Première Guerre mondiale. Après cinquante-six mois de détention provisoire, la guerre achevée, son procès est organisé devant la Cour d’assises de la Seine. Villain a la chance de n’être jugé qu’en 1919, à sa demande[25], dans un climat d’ardent patriotisme. Lors des audiences qui se déroulent du 24 au 29 mars, ses avocats, dont le grand pénaliste Henri Géraud, mettent en avant sa démence. Ils argumentent aussi sur l’acte d’un homme isolé, ce qui résultait de son interrogatoire par Célestin Hennion, le préfet de police de Paris, dans la nuit du 31 juillet 1914[26]. Parmi les témoins en sa faveur figure Marc Sangnier, venu défendre la « valeur morale » d’un ancien disciple[27]. Raoul Villain est acquitté le 29 mars 1919 par onze voix sur douze, un juré ayant même estimé qu’il avait rendu service à sa patrie : « Si l’adversaire de la guerre, Jaurès, s’était imposé, la France n’aurait pas pu gagner la guerre. » La veuve de Jaurès est condamnée aux dépens (paiement des frais du procès).

rose dit: à

On obtient grande récompense et satisfaction, savoir que depuis l’aube des temps, le sommeil paradoxal de nous autres, les humains vivants, nous enrichit, comme il le fait pour toutes les bêtes de la planète.

Bàv, Emma, B. et CT.

Et bien à toi, mini mi.

rose dit: à

Cette nuit, me suis demandé vers 5h30 pourquoi, mais pourquoi, Gustave Moreau a-t’il nommé sa toile exposée au MoMA NYC, Œdipe et le sphinx, alors qu’il s’agit d’une sphinge ? Ailes et pattes de lion, agrippée à Œdipe comme la faim sur le monde.
Pourquoi, mais pourquoi ?

B dit: à

Notre chien en avait avalé…

L’euthanasie, c’est fait pour les bêtes. Est ce qu’elle n’existait pas par chez vous?

Damien dit: à

Voici le lien pour le clip River des splendides soeurs siamoises d’Ibeyi : de vrais rythmes d’extase religieuse, 100 % chamanique. C’est pour vous, chère Sasseur, qui aimez sans doute la danse :

https://youtu.be/lHRAPIwsS5I?list=RDlHRAPIwsS5I

J’ai fini ma relcture de Marc Aurèle, et je suis déçu. Le grand philosophe stoïcien, ce n’est pas lui, c’est Epictète. Marc Aurèle reste limité dans son égoïsme, son isolation splendire et hautaine. Il souffre par les autres, tout en se disant que ça fait du bien de souffrir, et surtout des hommes qu’il méprise par le fait même. Il est très peu sympathique, au fond. Il ne pense qu’à lui et à consolider ses barrières de protection morale contre le monde. Il suit le souverain bien, certes, mais à moindres frais, hypocritement. — Rien de tel chez Epictète, ancien esclave (Marc Aurèle était empereur). Je vous en reparlerai, après la lecture des « Entretiens », et, d’abord, du fameux « Manuel », qui a eu tant d’influence sur Pascal. Bonne journée, aux sons des soeurs siamoises.

D. dit: à

Puck, reviens. Tu es un pilier de ce blog. Voilà la vérité.
Par ton retour, rends hommage à la vérité.

Janssen J-J dit: à

@ B. /L’euthanasie, c’est fait pour les bêtes. Est ce qu’elle n’existait pas par chez vous?/

Ne prenez pas votre ton d’instutrice avec moij et lisez moij mieux !… On retrouva le chien crevé par le suivi de ses traces de sang… Nous avons compris après coup qu’il avait avalé ce bléco… Merd’halors !… Non, dans les campagnes on n’euthanasiait pas les animaux quand ils souffraient dans les années 60-70, on leur foutait un coup de fusil et surtout on ne connaissait pas ce verbe. Basta !… Ah…, ces vieilles bourges pseudo animalistes urbaines d’aujourdhui qui savent même pas contextualiser, comment veux-tu qu’elles soient crédib’ un jour sur la rdl ? Parfois, elles retombent dans la régression, font pas de progrès tous les jours. Mais bon, dans l’ensemb’ et sur le long terme, gardons espoir pour elles, finiront bien par contrôler leurs nerfs. Je pense beaucoup à leur problématique !

Janssen J-J dit: à

Je vous conseillerais plutôt les lettres à Lucillus, sjpmp… Inutile de nous parler du Manuel, tout le monde le connaît, et votre lecture scolaire n’apportera pas grand-chose de plus à la « communauté foucaldienne » du « souci de soi ».
Merci de ne pas tenir compte de ce doublon si vous vous êtes déjà acquitté de vos impôts en retard. Cordialement, le Trésor Public (c/° Epictète).

felix d dit: à

Marc Sangnier, défendant Raoul Villain, l’assassin de Jaurès.
Quand on pense à tous les catho-sociaux et autres vertueux ratichons se réclamant encore du « Sillon ». Ma doué!

et alii dit: à

d’extase religieuse,
ALORS C EST DEVENU
AGONY & ECSTASY

et alii dit: à

Le Bistrot du Croissant, connu comme le Café du Croissant, est un bistrot et café situé dans le 2e arrondissement de Paris, célèbre pour avoir été le théâtre de l’assassinat de Jean Jaurès par Raoul Villain le 31 juillet 1914. Au cours de son histoire, il changea plusieurs fois de nom : Café du Croissant, Chope du Croissant, Taverne du Croissant et actuellement Bistrot du Croissant.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Caf%C3%A9_du_Croissant

et alii dit: à

L’année suivante, Léon Trotski, alors correspondant à Paris du Kievskaja Mysl (ru), un journal de Kiev, visite le café et en fait la description suivante dans le numéro du 17 juillet 19154,5,6,7,trad 1 :

« J’ai visité en été 1915 le café, désormais célèbre, du Croissant, situé à deux pas de L’Humanité. C’est un café parisien typique : plancher sale avec de la sciure de bois, banquettes de cuir, chaises usées, tables de marbre, plafond bas, vins et plats spéciaux, en un mot ce que l’on ne rencontre qu’à Paris. On m’a indiqué un petit canapé près de la fenêtre : c’est là qu’a été tué d’un coup de revolver le plus génial des fils de la France actuelle. »

B dit: à

3J, ne le prenez pas ainsi, du fond de mon grand âge j’ai toujours entendu que les animaux condamnés étaient piqués. Des campagnes un homme me raconta un jour que pour éliminer les chatons le fusil de chasse faisait l’affaire chez ses parents. Ma question provient du fait que votre récit est mal fichu quoi que la déduction de son errance à l’agonie errante soit une des possibilités offertes.

B dit: à

L’errance du chien.

et alii dit: à

un nouveau mot:
« Soucieux de voir le terme se répandre massivement, le chef du conseil de défense et de sécurité nationale d’Ukraine, Oleksi Danilov, a appelé les journalistes à l’utiliser, estimant qu’il correspond à un « phénomène nouveau dans l’histoire mondiale ». « Les rachistes modernes ne sont pas très différents des nazis, argumentait-il en mars. Ils les ont même dépassés, parce que, aujourd’hui, les capacités [militaires] sont complètement différentes, et ils les utilisent comme des monstres », affirmait-il en citant « la tragédie de Marioupol, Kharkiv et d’autres villes d’Ukraine ». »
le monde

Marie Sasseur dit: à

et alii dit: à
d’extase religieuse,
ALORS C EST DEVENU
AGONY & ECSTASY.

Très intéressant !

Justement, la clé du mystère de ce livre, est-ce vraiment le journal de l’agonie de Marcelle Pichon. Rien n’est moins sûr…

L’agonie peut effectivement être considérée comme un terme spirituel ou religieux.
Voici, du point de vue des soins palliatifs :
« Rarement évoquée en soins palliatifs, l’agonie est comprise dans la fin de vie en général. Il s’agit pourtant d’un espace spécifique, un bardo, comme l’ont compris les tibétains, de même que l’Ars Moriendi (anonyme de 1492) qui y voit une épreuve initiatique dans l’optique chrétienne. C’est donc en termes spirituels que l’agonie en tant que telle est généralement identifiée, ce qui explique notre difficulté professionnelle à en parler: on n’entend jamais dire qu’un patient est à l’agonie. »

https://www.cairn.info/revue-infokara1-2002-3-page-77.htm

De quoi faire fuir tout le monde ?
Que nenni. On compte sur petitix, qui va défendre son auteur, pour vous déchiffrer the wall…

Ps: Ma première impression n’est pas si mauvaise associant des murs artistiques…
Carrie Mathison, dans la série Homeland, est une enquêtrice qui a une particularité. Son mind on the wall devient d’une époustouflante exubérance , foisonnant d’indices et de liens, traduisent une obsession creative intense. Qui masque autre chose; une créativité de processeur qui disparaît lorsqu’elle arrête de prendre son traitement.

… enfin bref.

bouguereau dit: à

son mur dla conne à térezoune ça doit étes plein de bites et de meussieu courte

bouguereau dit: à

les animaux condamnés étaient piqués

vitamine k hen masse..ça marche..si on le sait

Marie Sasseur dit: à

Et je me suis trompée. C’est l’inverse.
une créativité de processeur qui disparaît lorsque Carrie Mathison prend son traitement médical.

bouguereau dit: à

du fond de mon grand âge

si ton lecteur de dvd est pas trop niqué tu peux tremette à niveau béré..les rêve ça sert peut être à ça

Marie Sasseur dit: à

Dis le keuf, si ça t’intéresse pas, tu peux toujours te mater un film porno.

bouguereau dit: à

Et je me suis trompée. C’est l’inverse

okèèé..plein de meussieu courte et de bites

bouguereau dit: à

c’est ça..il n’y a pas si longtemps les condamnés a mort pouvaient durer des années havant leur exécution

pour cause de renvoie et de recours..trop d’apeupré..5 sur 20

bouguereau dit: à

Bléco (en fait), c’était une marque de raticide au blé empoisonné en vogue dans les années 60-70 qui n’existe plus sur le marché

à son prochain vernissage juis dirais « msieu msieu j’ai une question »..grace à toi

bouguereau dit: à

et toi c’est le cul térezoune..pasquon risque pas dle trouver..nobodiz perfect qu’il dirait meussieu courte qui est une bonne patte

Marie Sasseur dit: à

Tu deviens plus que lourd, le keuf.
Reste dans ton répertoire de pseudos moins connotés loque bestiale, encore que : jjj, d, puck, et Cie.

Paul Edel dit: à

Lettres à Lucilius de Sénèque ….

Marie Sasseur dit: à

Eh bien, petitix, je vais maintenant vous le dire comme je le pense, et en toute connaissance de cause. J’irai à la librairie  » en fin de semaine « .
Mais pas pour pouvoir lire les 800 autres pages de ce roman de , et sur, G . Bouillier.

J’ai en tête un autre room service, beaucoup moins psychotique, et très tentant.

Voilà, bonne suite.

Marie Sasseur dit: à

26/08 15h01

Bloom dit: à

Fumez un bon joint, détendez-vous, allez-y, foncez !

Défoncez-vous !
Excellent conseil.
Se rouler un pet avec la Pléiade Proust, page après page. A la recherche du taon perdu, on se fait faire un passeport animal, on va à quatre pattes, et on renie les hommes…Rhâaah!

Marie Sasseur dit: à

Papate et ses pâtés jaunes, lui aussi, quand il aura fini de se masturber en public, ce blog retrouvera un peu de son intérêt !

Pablo75 dit: à

Voici le lien pour le clip River des splendides soeurs siamoises d’Ibeyi : de vrais rythmes d’extase religieuse, 100 % chamanique.
Damien dit:

Tu as pris quelque chose d’interdit ce matin ou tu as toujours été aussi bouché des oreilles?

Patrice Charoulet dit: à

« Discours de déception… »

Depuis sa création, il y a eu des centaines de discours de réception à l’Académie française. On peut les lire sans les acheter. Ils sont de valeur inégale.
L’écrivain français du XXe siècle Paul Guth, refusé deux fois, eut l’idée d’écrire, non pas un discours de réception…, mais un « Discours de déception à l’Académie française ». C’est assez amusant à lire.
Si vous avez six euros à perdre, vous pouvez acquérir cela, d’occasion (port gratuit), à la FNAC sur votre ordinateur. Il y a de plus mauvaises dépenses.

Pablo75 dit: à

« J’ai fini ma relcture de Marc Aurèle, et je suis déçu. Le grand philosophe stoïcien, ce n’est pas lui, c’est Epictète. Marc Aurèle reste limité dans son égoïsme, son isolation splendire et hautaine. Il souffre par les autres, tout en se disant que ça fait du bien de souffrir, et surtout des hommes qu’il méprise par le fait même. Il est très peu sympathique, au fond. »
Damien dit:

Mais quel crétin !!

Ce « il est très peu sympathique, au fond », ça vaut presque le « ce qui m’intéresse chez lui c’est sa phénoménologie de l’espace » du Goncourt du blog à propos de Proust…

« A un étudiant qui voulait savoir où j’en étais par rapport à l’auteur de Zarathoustra, je répondis que j’avais cessé de le pratiquer depuis longtemps. Pourquoi? me demanda-t-il. — Parce que je le trouve trop naïf… Je lui reproche ses emballements et jusqu’à ses ferveurs. Il n’a démoli des idoles que pour les remplacer par d’autres. Un faux iconoclaste, avec des côtés d’adolescent, et je ne sais quelle virginité, quelle innocence, inhérentes à sa carrière de solitaire. Il n’a observé les hommes que de loin. Les aurait-il regardé de près, jamais il n’eût pu concevoir ni prôner le surhomme, vision farfelue, risible, sinon grotesque, chimère ou lubie qui ne pouvait surgir que dans l’esprit de quelqu’un qui n’avait pas eu le temps de vieillir, de connaître le détachement, le long dégoût serein. Bien plus proche m’est un Marc Aurèle. Aucune hésitation de ma part entre le lyrisme de la frénésie et la prose de l’acceptation : je trouve plus de réconfort, et même plus d’espoir, auprès d’un empereur fatigué qu’auprès d’un prophète fulgurant. »

(Cioran)

« Le raisonnement de Marc Aurèle, suivant lequel qu’on vive quelques jours ou des siècles, cela ne compte guère, puisque la mort ne nous ravit que le présent, et non le passé ni l’avenir qui ne nous appartiennent pas, – ce raisonnement ne résiste pas à l’analyse ni aux exigences profondes de notre nature. Mais combien est pathétique l’Antiquité finissante dans ses tentatives pour minimiser l’importance de la mort ! En fait de consolation, on n’a que deux livres majeurs : les Pensées de l’empereur romain et l’Imitation. Il est impossible de ne pas préférer la désolation du premier, malgré les promesses du second. »

(Cioran)

« Dans le Sunday Times de cette semaine je viens de lire un article de Raymond Mortimer contre Marc Aurèle, qui aurait été un « prig » (pédant), un philistin, un hypocrite. Évidemment on peut tout dire. Je me suis foutu en colère et j’ai failli écrire une lettre d’insultes à l’auteur. Puis en pensant à l’empereur, je me suis calmé. Quel besoin aussi de lire des journaux ? […] J’aurais voulu dire, au critique anglais qui accuse Marc Aurèle d’être un simple imitateur qui n’a proféré que des banalités, que la grandeur du sage couronné vient d’un ton à lui qui transfigure les truismes, et leur confère une valeur pathétique, plus importante qu’une réflexion originale ou un paradoxe, qu’ils participent, ces truismes, de la prière, d’une prière désenchantée et légèrement amère qui l’empêche de dégénérer dans la fadeur. »

(Cioran)

« Mes penseurs : Pascal, Marc Aurèle, Montaigne à la rigueur, qui n’ont eu aucune influence. J’entends aucune influence sur les événements. Ils n’inspireront jamais des Robespierre ; leurs tours ne sont faits pour aucune tribune. »

(Cioran)

B dit: à

Bouguereau, je suis vieille, moche, insignifiante, insipide, pas sexy du tout . Je n’ai rien à ajouter de significatif sur l’édifice .Les rêves en question sont une entreprise d’inquisition, un sondage . C’est un questionnement, me sont soumises des situations auxquelles l’organe que mon squelette abrite répond .

B dit: à

l’agonie est comprise dans la fin de vie en général.

Parce qu’il y a des particularités? Une agonie qui dure toute la vie, une agonie entre le fromage et la poire?

Patrice Charoulet dit: à

EMPLOI DE FACEBOOK

On peut se servir de Facebook de différentes façons. A mon humble avis, la plus désolante façon consiste à offrir, que l’on soit à la mer, en montagne , à table, sa tronche, de face et en gros plan, à l’univers émerveillé. Regardez comme ma tête est admirable !Il y a des « amis » trop complaisants pour y aller d’un compliment. Ils ont bien tort.

Pablo75 dit: à

Voici le lien pour le clip River des splendides soeurs siamoises d’Ibeyi : de vrais rythmes d’extase religieuse, 100 % chamanique.
Damien dit:

Apprends un peu ce qu’est la musique mystique, Gros Nul:

Nusrat Fateh Ali Khan – Mustt Mustt (Live at WOMAD Yokohama 1992)
https://www.youtube.com/watch?v=SDfELfpumEE

bouguereau dit: à

moi celle queuje préfère c’est « l’entrée » en agonie béré..

Paul Edel dit: à

Mon pauvre Pablo… Depuis Georges Poulet(« l’espace proustien ») jusqu’à Gaetan Picon,Pietro Citati,Jean Milly ou John Updike, beaucoup de lecteurs, critiques, universitaires, se sont intéressés à cet espace proustien. Un jour vous devriez lire « à la recherche du temps perdu ».

bouguereau dit: à

je suis vieille, moche, insignifiante, insipide, pas sexy du tout

..le stupre est dans l’oeil qui srince béré

MC dit: à

C’ est vrai que Sénèque, c’est autre chose qu’Epictete. Mais qu’y faire? On court au plus pressé…

bouguereau dit: à

passe de se satisfaire d’être inutile..mais s’en vanter

Pablo75 dit: à

@ Damien, le sourd qui ne trouve pas sympathique Marc Aurèle:

Écoute cela plusieurs fois et après tu réécoutes tes soeurettes jumelles:

« Man Kunto Maula », chant soufi d’Amir Khusrao (1253-1325)
Orchestral Qawwali
Abi Sampa: chant.
Amrit Dhuffer: tabla.
Vidya Patel: danse.
Rushil Ranjan: guitare.
https://www.youtube.com/watch?v=WyZZBpxcLMw

et alii dit: à

l’académie rappelle
on emploie ainsi agoniser, « lutter contre sa fin toute proche », pour agonir, « accabler », alors que ces verbes, du premier et du deuxième groupe, ont des formes différentes : j’agonise et nous agonisons pour le premier ; j’agonis et nous agonissons pour le second. Mais l’on entend trop souvent agoniser d’injures quand c’est agonir d’injures qu’il faudrait employer. Il s’agit d’une faute grossière dont il faut absolument se garder.

bouguereau dit: à

ce ratanul de cioran bottant l’cul à nitzllch..c’est comment dire..aussi ridicule que de dire l’avoir trouvé a 1euro50 au puce pour s’en moquer

B dit: à

Pablo, ce qui est bien aussi consiste à savoir se passer de guillemets pour oser, risquer, un avis personnel. Les citations ne vous protègent pas de la muflerie.

bouguereau dit: à

C’ est vrai que Sénèque, c’est autre chose qu’Epictete

toutafé chus un stoicien..la preuve..mes bouquins de merdasse peuvent anéfé coincer une armoire qu’il dirait cioran

B dit: à

Écoute cela plusieurs fois et après tu réécoutes tes soeurettes

Et vous ne pensez pas qu’il ait pu s’agir d’une plaisanterie suite au débat houleux qu’a occasionné la présence d’un texte de Sylvie Germain au bac français cette année. MS avait à l’occasion pointé l’intérêt que l’auteur porte à vers croyances et il y eut des mots et encore des maux, des noms oiseaux, du mépris, de l’exagération .

bouguereau dit: à

A la recherche du taon perdu, on se fait faire un passeport animal, on va à quatre pattes, et on renie les hommes…Rhâaah!

même si ça ne sert de rien..ne fait aucune tribune..qui veut faire lange fait la bête kabloom

bouguereau dit: à

D. dit: à

t’as vu que linsertions vidéos du gars sur la terrasse vaut pas un karamel..le mec danse a coté

Pablo75 dit: à

Depuis Georges Poulet (« l’espace proustien ») jusqu’à Gaetan Picon,Pietro Citati,Jean Milly ou John Updike, beaucoup de lecteurs, critiques, universitaires, se sont intéressés à cet espace proustien. Un jour vous devriez lire « à la recherche du temps perdu ».
Paul Edel dit:
(en oubliant de nous rappeler que ces écrivains se sont autant ou plus intéressé au temps proustien qu’à son espace – voir, par exemple, les « Études sur le temps humain » de Georges Poulet).

Et une chose est s’intéresser aux lieux dont parle Proust (comme à ceux dont parle n’importe quel grand romancier) et autre dire que l’essentiel de la Recherche n’est pas le Temps mais la « phénoménologie de l’espace » (« Ce combat de Proust contre le temps (attention grand T..) on l’a tous à l’intérieur de nous, à certains instants de notre vie, mais il est fondé chez lui, quand on lit » le Temps retrouvé », sur une confiance complétement exagérée dans le pouvoir de l’art (attention grand A..) […] Ce qui m’intéresse chez lui c’est sa phénoménologie de l’espace… » P.Edel).

D’ailleurs, si tu avais été l’éditeur de Proust tu aurais essayé de changer le titre de son oeuvre pour celui de « À la recherche de l’espace perdu ». C’est ça?

Quant à ma lecture de La Recherche, non seulement je l’ai lue en français 2 fois (la première en 1983-1984 dans l’édition de poche, la deuxième vers 1995 dans l’édition en 3 vols. de Bouquins), mais j’ai aussi regardé de très près plusieurs traductions espagnoles. Et en Espagne, j’avais lu à 18 ans, dans la traduction de Salinas, son premier volume « Por el camino de Swann » (en espagnol, d’ailleurs, La Recherche a 3 titres différents selon les traductions: « En busca del tiempo perdido », « A la búsqueda del tiempo perdido », « A la busca del tiempo perdido »).

Jean Langoncet dit: à

Nota : Poids de l’article ‏ : ‎ 1 g

Jean Langoncet dit: à

Nota 2 :  » Que vous en ferez des merveilles quand
vous serez éclos Vrai Monstre ! »

Anthime dit: à

Pablo…Cioran par-ci, Cioran, par-là, rien d’étonnant, l’ABC du nihilisme fascisant.

MC dit: à

C’est vrai que ce chamanisme siamois fait un peu variétés. MS est partie dans un joyeux syncrétisme , pour le pas dire une salade mystique, ou l’Ars Moriendi, qu’elle n’a visiblement pas lue, donne la main au Bardo Todol…. On cite aussi les deux Discours de Jules Janin à l’Academie française, dans le genre de Guth..,.

Janssen J-J dit: à

@ B/ chez nous, on noyait les portées de chats et de chiots, on piquait pas… leurs fins de vie étaient une mort naturelle, la souffrance animale, ils n’y croyaient pas… Mes excuses, ej reconnais que la phrase étail mal bifurquée, aurais pas duj monter au plafond. Je retire « vieille instit », ce n’est pas convenient et je le pense pas.

Merci PE et MC pour Sénèque… Le Damien n’a même pas remarqué… comme quoi, l’est pas très affutfûté… Encore un troll de masoeur !…
Et l’autre qu’a lu 2 fois la recherche, et a pas trouvé son espace… Ridicule, à côté de CT !
Y’en a vraiment qui s’y croivent… et qui s’insultent…

Bon, ceci dit… merci mimip pour ce nouveau polkli… suisj de + en + époustouflé par cet arthistre !… Bàv !

Mimi Pinson dit: à

suisj de + en + époustouflé par cet arthistre !… Bàv !

Et bien cela me fait plaisir 3J!
Vous savez que Klee peignait quasiment une œuvre par jour voire plus du temps qu’il enseignait au Bauhaus.Des petits et moyens formats toujours accompagné d’un titre écrit et souligné à l’encre noir.
( j’aime beaucoup d’autre artistes mais celui-là n’impressionne par sa production toujours renouvelée.)

Mimi Pinson dit: à

accompagnéS

Janssen J-J dit: à

comme quoij , mimip!
non je savais pas qu’il avait « sévi » au Bauhaus. Je me souvenais juste d’EL Litziski (?), mais j’dois confond’, lors de ma visite ancienne à Berlin ouest, avant la chute… – Mémoire de merdr… peu importe… mes souvenirs de galerismes sont à moij, et personne me les enlèvera, hein…
Bàv

Jean Langoncet dit: à

Des prisons japonaises selon Charoulet. Un modèle de société pour beaucoup … mais ça c’est pas pour tout de suite … enfin pas ici

Jean Langoncet dit: à

… des fois qu’on assiste à une révolte de l’esprit qu’il dirait Ferdine

Jean Langoncet dit: à

Nota 3 : libérer Céline de l’extrême droite et de la France moisie

Mimi Pinson dit: à

el lissitsky

C’est plutôt l’école russe et l’aventure du suprématisme avec Malévitch, 3J!
Il y a quelques mois je me suis procuré l’œuvre en 4 volumes de Malévitch par A.B. Nakov de 2006. Un prix de livre neuf soldé à la librairie si sympathique et compétente Couleur du temps dans le sixième arrondissement, rue dauphine. Il expédie fissa en province!

Janssen J-J dit: à

@ C’est plutôt l’école russe et l’aventure du suprématisme avec Malévitch

allons bon !… MP. Je sens que je vais devoir aller sévir sur le blog des lunettes rouges, ou un autre, si vous avez un bon conseil à me fournir, merci par advance…

Damien dit: à

Je connais assez bien les philosophes stoïciens. J’ai beaucoup lu Sénèque, malheureusement mal traduit en français. Marc Aurèle me semble plus faible, et ce qu’en dit Cioran, penseur qui se prétendait lui-même décadent, ne me surprend pas. D’ailleurs, si, à une époque, j’ai révéré Cioran, ce n’est plus du tout le cas. Sa pensée nihiliste ne vaut rien, elle est ridiculement surfaite, bien adaptée tout au plus à notre époque délabrée et aux esprits déficients comme Pablo. J’ai écouté quelques instants la musique qu’il me proposait en contre-exemple : que voudrait-il ainsi démontrer ? « On a toujours tort de ne pas aimer », disait Jankélévitch en parlant des différentes musiques. Et Monk avouait aimer tous les genres, y compris le disco. Jankélévitch et Monk auraient adoré les soeurs siamoises d’Ibeyi, y compris ce clip River très inventif qui m’a soufflé, et que je trouve superbe, et dont j’aime les paroles que j’ai pris soin de vous faire lire ce matin. Mais c’était de la confiture donnée aux cochons… Quant aux 900 pages de Grégoire Bouillier, je vais vous expliquer comment je fais, quand un livre est trop gros : j’attends un certain temps (malgré la chronique très positive de Passou qui donnerait envie de s’y plonger ardemment), et, quand il est en bibliothèque, je l’emprunte et n’en lis que quelques pages. Après, j’avise. J’improvise. Comme Rimbaud : « Et dès lors, je me suis baigné dans le Poème / De la mer, infusé d’astres, et lactescent, / Dévorant les azurs verts ; où, flottaison blême / Et ravie, un noyé pensif parfois descend. » Pablo, quand vous parlez de Proust, vous êtes très peu convaincant, un peu comme la matronne trotte-menu du blog. Paul Edel en parle bien mieux. J’ai pu feuilleter cet après-midi, dans ma librairie, le nouveau livre sur Proust paru chez Pocket, de Jean-Yves Tadié : je le lirais bien, celui-là. Mais moi aussi, j’ai envie de me replonger dans « La Recherche », dont j’ai lu certains tomes plusieurs fois déjà, mais pas récemment. — Lu un intéressant article dans « le Monde » sur l’intellectuel russe Douguine, dont la fille a été assassinée par erreur (peut-être). Des gens dangereux. Le plus inquiétant est que notre extrême droite française s’en réclame. Cela a certainement pesé dans la dernière élection présidentielle. En somme, s’il n’y avait pas eu la guerre en Ukraine, qui a servi de révélateur sur leurs accointances avec Poutine, Le Pen et Zemmour auraient fait moins peur aux électeurs. Bonne soirée.

et alii dit: à

Le bagne a profondément bouleversé la vision du monde de Dostoïevski. La vôtre, après huit années de détention, a-t-elle changé ?
La plus grande transformation intérieure que j’ai eue à subir touche à la perception du temps. En prison, chaque jour semble s’étirer dans sa longueur, alors que les semaines, les mois et les années passent vite. En prison, on s’habitue à interpréter et à réexaminer les mots, les événements, les actions de manière lente et répétitive. Il n’y a nulle part où se presser, on a toujours le temps de rester calme et de tout repasser en revue. On s’habitue à ce mode de vie, et on finit par y trouver un charme insolite, rare à notre époque. Maintenant je peux le dire de manière certaine : la vitesse ne coïncide pas avec l’efficacité. Il est donc sain, dans le domaine de l’action, qu’il y ait des gens habitués à vivre autrement.
https://www.philomag.com/articles/mikhail-khodorkovski-lennemi-intime-de-poutine

Janssen J-J dit: à

Je connais assez bien les philosophes stoïciens. J’ai beaucoup lu Sénèque, malheureusement mal traduit en français.

Perso, je sais en avoir fait une bien meilleure traduction que toutes celles disponibles sur le marché, mais elle n’a jamais été reconnue à sa juste valeur. J’ai pas mal pratiqué les présocratiques et regardé le soleil en face, avec marcelconche & michelonfray & irvinyalom
Pas de quoi s’éventer le sioran, hein !

Pablo75 dit: à

Étrange: ce « Damien » rappelle plusieurs « personnages » disparus du blog et un très présent (Mr Hétéronymes, qui a de plus en plus de mal à déguiser son « ton »).

et alii dit: à

Tribun fulminant, Jaurès, fils de la Révolution et républicain jusqu’à l’os, a tôt pris l’optimisme pour épouse. Passé à la postérité comme leader du socialisme, on ignore souvent qu’il a fait œuvre de philosophe. Toute sa conception de l’action politique se fonde sur sa pensée métaphysique, guidée par une conception singulière de l’univers. Elle lui permet d’affirmer, comme une maxime de vie : « Allez ; laissez faire l’univers ; il a de la joie pour tous ; il est socialiste à sa manière. »
https://www.philomag.com/articles/jean-jaures-la-metaphysique-du-socialisme

MC dit: à

Merci de citer ces « Couleurs du Temps »que j’ai hanté avec bonheur quand j’étais dans le quartier. Bien à vous. MC

Marie Sasseur dit: à

Je remets mon commentaire, qui comporte des guillemets et le lien d’où est extraite cette notion d’agonie, vue par un professionnel des soins ialkatifs.

Il y en s ici, qui sont tellement en état comateux dépassé…

L’agonie peut effectivement être considérée comme un terme spirituel ou religieux.
Voici, du point de vue des soins palliatifs :
« Rarement évoquée en soins palliatifs, l’agonie est comprise dans la fin de vie en général. Il s’agit pourtant d’un espace spécifique, un bardo, comme l’ont compris les tibétains, de même que l’Ars Moriendi (anonyme de 1492) qui y voit une épreuve initiatique dans l’optique chrétienne. C’est donc en termes spirituels que l’agonie en tant que telle est généralement identifiée, ce qui explique notre difficulté professionnelle à en parler: on n’entend jamais dire qu’un patient est à l’agonie. »

https://www.cairn.info/revue-infokara1-2002-3-page-77.htm

Marie Sasseur dit: à

Aïe, soins palliatifs

Marie Sasseur dit: à

L’Ars moriendi (l’art du décès, l’art de bien mourir) est le nom de deux textes latins datant respectivement de 1415 et 1450. Ils se proposent d’aider à bien mourir, selon les conceptions chrétiennes de la fin du Moyen Âge. À peine 60 ans après l’épidémie de peste noire, le climat restait au macabre. Très populaires, ces livres ont été traduits dans la plupart des langues d’Europe de l’Ouest, fondant une tradition littéraire des guides de décès et de sa bonne pratique sous forme de textes religieux rapidement imprimés, fortement diffusés.
Wiki

Patrice Charoulet dit: à

Télévision

Mon frère cadet et mes deux fils refusent d’avoir un téléviseur chez eux. Je les ai interrrogés. Chacun m’a donné ses raisons. Des mots reviennent : « conditionnement », « manipulation », « propagande » , « bourrage de crâne »…Ils habitent très loin les uns des autres et ne se rencontrent pas et ne se sont pas concertés pour me répondre. L’un habite au Havre, l’autre à Paris, le troisième à La Réunion. Leurs opinions politiques sont différentes.
Je reste ébahi. J’ouvre ma revue télé chaque jour : je regarde le programme de chaque chaîne et j’ouvre ma télé (ou non) à certaines heures quand une émission me paraît intéressante : cela peut être sur Arte, LCP … Je n’ai l’impression ni d’être manipulé, ni conditionné, ni endoctriné, ni asservi..Il y a un bon usage de la télévision. Surtout, quand on n’est pas complotiste. Ce n’est ni la peste ni le choléra, d’après moi. Cela ne m’empêche pas de lire : je ne m’en prive pas.

Marie Sasseur dit: à

petitix doit faire la grève de la faim…plus de nouvelles de ce best- seller annoncé.

Marie Sasseur dit: à

Le Bardo Thödol, (tibétain : བར་དོ་ཐོས་གྲོལ, Wylie : bar do thos grol) signifiant La libération par l’écoute dans les états intermédiaires et publié en français sous le titre de Livre des morts tibétain est un texte du bouddhisme tibétain[1] décrivant les états de conscience et les perceptions se succédant pendant la période qui s’étend de la mort à la renaissance. L’étude de son vivant ou la récitation du principal chapitre par un lama lors de l’agonie ou après la mort est censée aider à la libération du cycle des réincarnations, ou du moins à obtenir une meilleure réincarnation.

Wiki

Marie Sasseur dit: à

« Des mots reviennent : « conditionnement », « manipulation », « propagande » , « bourrage de crâne »…Ils habitent très loin les uns des autres et ne se rencontrent pas et ne se sont pas concertés pour me répondre.  »

Et ils n’ont pas non plus de réseau pour lire les « conditionnement », « manipulation », « propagande » , « bourrage de crâne » auxquels se livre le grand frère charolais et le pater charolais, sur ce blog.

D. dit: à

T’es jaloux Bouguereau passque tu sais pas dancer, hein ??!!

D. dit: à

La téloche c’est pas si mal.
Une de mes émissions préférées est Douanes sous haute surveillance sur CStar.

D. dit: à

je suis vieille, moche, insignifiante, insipide, pas sexy du tout.

Et alors ? Ça peut changer.

D. dit: à

La Joconde aussi est vieille, moche, insignifiante, insipide, pas sexy du tout.
Eh bien elle en fait pas tout un fromage.

et alii dit: à

une phrase de Jean Jaurès en 1910 légèrement simplifiée : « on n’enseigne pas ce que l’on sait, on enseigne ce que l’on est ».

rose dit: à

Ma mère, en vacances qq jours chez moi , jusqu’à la rentrée. Arrivées sous une tempête de grêlons.
Me dit « tu me sors de mon trou ».
Chez nous, à Marseille, le trou c’est la prison.

Très fatiguée, été caniculaire. Je m’en vais la requinquer.

rose dit: à

Eh bien elle en fait pas tout un fromage.

Oui, la Joconde est.

Pour ci-dessus, suivre Laure Adler ? qui a une sacrée 🍑.

rose dit: à

En 2017, voyage avec Saint Ex et ses potes, mes parents viennent garder maison, chien et chat. Enfants parties depuis longtemps déjà.
Cela ne m’était jamais arrivé.
Mon jardin est ma substantifique moelle.
Je me mets à pleurer, saisie d’un profond désespoir.
Mon père, cet acharné, a ratiboisé mon jardin. Comme jamais il n’y a été de main morte, mon jardin est taillé à la hache, au couteau au cordeau.
Ma mère, qui commençait à être fatiguée n’avait pas non plus arrosé mes balconnières. Pour les coupes, elle a laissé faire.
Fleurs desséchées, jardin taillé.
Je pleure, je fais le tour, je m’adresse à mon père et je lui dis « tu ne feras plus jamais ça. Désormais, tu ne toucheras plus à mon jardin ».
Il se met à hurler »va vivre dans un appartement tu es incapable d’entretenir un jardin. J’ai fait huit voyages à la déchetterie ».
Et moi, je suis abattue dans la désolation.
Mon père et moi, cela n’a jamais été ça. Il a assassiné mon jardin. En faisant le tour, je constate qu’il a coupé à ras une tige épaisse. Je lui dis que c’était un pêcher.

Un jour, si le courage me prend, je vous raconterai ses vingt ans à la Sainte Baume.

G quitté cette maison et ce jardin, provisoirement pour vivre dans mon autre jardin, ou sis mon grangeon.

Une famille a quitté Paris, y vit là-bas, pour deux ans ou plus. Intelligents, corrects, bien élevés. Nous nous apprécions mutuellement.
Hier soir je vais nourrir leur chat.
La nuit tombe presque.
Pas besoin d’arroser leurs tomates. Pluie torrentielle et grêlons.

En repartant, je vois des taches rouges orangées dans la pénombre et je m’approche.
Le pêcher qui était reparti de plus belle après sa taille sauvage (au ras du sol) est couvert de pêches.

Ce matin, avec ma maman, on va aller les compter. Puis aller à l’aquagym. Et acheter une daurade. Des oignons blancs.

Bises.
Je crois aux pères Noël, aux miracles et aux trésors.
Oui.
Mon pêcher, c’est un miracle.
Mon père, je n’arrive pas à me réconcilier avec lui. Mais, on sait jamais.

rose dit: à

Tout peut changer. Mais c’est difficile.

renato dit: à

Impossible de divorcer en Chine : harcelées par leurs maris elles reconstruisent leur vie et les voilà condamnées pour bigamie.

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