La note juste de Pauline Dreyfus et Marie-Hélène Lafon
Il n’y a pas plus dissemblables que ces deux livres : Ce sont des choses qui arrivent (226 pages, 18 euros, Grasset) de Pauline Dreyfus et Joseph (144 pages, 13 euros, Buchet-Chastel) de Marie-Hélène Lafon (144 pages, 13 euros, Buchet-Chastel). Deux parmi les plus beaux romans de la rentrée. Tout les oppose : le cadre, l’époque, le milieu, l’histoire, les personnages… Pourquoi les traiter alors d’un même élan ? C’est que l’une et l’autre et l’autre doivent leur réussite à un détail invisible, rétif à la description et plus encore à l’explication : elles ont su, chacune dans leur registre d’écriture, trouver la note juste. Ce n’est pas qu’une question de cadence, de rythme mais aussi de distance. Toutes choses qui s’accordent secrètement pour donner sa sonorité à un roman.
Une fois passée l’épigraphe de Léon Bloy (« L’homme a des endroits de son pauvre cœur qui n’existent pas encore et où la douleur entre afin qu’ils soient ») les premières pages du premier font penser au début d’un film noir tel que les Américains les réussissaient après-guerre : un enterrement, rien de tel pour explorer une vie dans ses recoins. On se croirait à celui de la danseuse Maria Vargas dans La Comtesse aux pieds nus… Sauf que celui-ci est très français, comme le milieu qu’il ressuscite, un petit monde qui se donne pour le beau monde, et que la cérémonie est racontée du point de vue du délégué de la maison Borniol en léger recul par rapport à cette mondanité en noir. Nous sommes au lendemain de la Libération en la paroisse Saint-Pierre-de-Chaillot, où Proust fit ses adieux à ce monde-là une vingtaine d’années avant, aux obsèques de la duchesse de Sorrente qui s’est suicidée sous l’empire des drogues. En brisant le silence sur sa naissance, l’Occupation lui aura révélé ses origines, le secret de famille, la « honte » de sa filiation : pas seulement bâtarde mais israélite. Fascinante est sa métamorphose sous le coup de cette double découverte. Mais il y a pire que de l’apprendre : le scandale d’une divulgation publique, officielle, même si tout le monde savait en douce. Natalie de Sorrente, née princesse de Lusignan, a quelque chose d’une « Madame Klein » qui aurait trouvé là son Losey.
Chez ces gens-là, qui ont une grande position à Paris, on n’a pas supporté, et dès 1933, le physique très vulgaire du chancelier allemand. C’est leur passe-temps favori : situer les autres. Et ce Hitler ne leur passe pas, non en raison de ses idées mais parce que c’est un parvenu. Le small talk, la plus vaine des conversations portée aux nues par les Anglais, y est goûtée ; on y prise les surnoms : Saint-Vincent-de-Poule pour un cœur trop tendre avec les femmes ; les fleurs viennent de chez Lachaume, naturellement ; on évite la politique puisqu’on ne parle pas des sujets qui fâchent ; on affecte le mépris des convenances ; on endort les enfants le soir en leur racontant l’histoire tragique de l’assassinat du duc de Berry ; toutes les disparitions ne sont pas également pleurées, certaines laissant des fournisseurs effondrés et une épouse soulagée ; le mariage y est résumé d’un bon mot : « trois mois de bonheur, trente ans de bout de table »
A 34 ans, elle a toujours eu une vie facile, d’une fête l’autre mais toujours de ces fêtes qui ne font rêver que ceux qui n’en sont pas, elle s’étourdit dans l’ivresse de la réminiscence, celle des grands bals d’autrefois, car c’était toujours mieux avant. Le seul rationnement qui l’inquiète est celui qui pourrait affecter ses livraisons hebdomadaires de morphine. Il manque pourtant à cette âme inquiète l’énergie de divorcer de son milieu.
« Ce sont des choses qui arrivent », leitmotiv mondain qui sert d’étendard au roman, est la manière par laquelle on accueille l’inévitable (grossesses etc) avec un certain fatalisme car « ce qui doit advenir advient ». Alors oui, bien sûr, ces arrestations de juifs, des brimades, peut-être même des persécutions, d’autant qu’ils ne reviennent pas à ce qu’on dit, mais enfin, ce sont des choses qui arrivent, jusqu’à ce qu’on trouve des ressemblances entre la duchesse de Sorrente et, disons, Irène Némirovsky, la romancière du Bal et de David Golder. Ce n’est qu’en relisant A la recherche du temps perdu qu’elle comprend, Charles Swann lui expliquant ce qui lui arrive mieux qu’elle ne saurait le faire.
Pauline Dreyfus (1969) est manifestement douée. On ne pouvait pas vraiment en juger avec son fameux Immortel, enfin car c’était parfois du sous-Morand truffé de morandismes. Cette fois, c’est vraiment du Pauline Dreyfus et c’est brillant. Des formules qui font mouche, des flèches qui atteignent leur cible : c’est parfaitement ciselé et bien balancé :
« C’est au choix de ses fournisseurs qu’on juge une famille »… « Dans cette guerre d’un genre nouveau, l’ennemi, ce n’était pas l’Allemand mais l’Ennui »… »La guerre, pour les Sorrente, ce sont d’abord des complications domestiques »
Un microcosme qui se donne pour une élite. Que de bassesses dans la « haute » ! Souvent drôle mais plus dérangeant car plus « politique » qu’il n’y paraît de prime abord, surtout quand un nauséeux éclat d’éditorial d’André Bettencourt dans La Terre française passe par là : « Pour l’éternité, leur race est souillée du sang du juste. Ils seront maudits de tous… ». L’auteur connaît parfaitement le monde du faubourg Saint-Germain. Elle écrit au second degré avec un accent tout en dentales et en voyelles étirées à l’infini. Son ironie est souvent cruelle, et sa précision, assez perverse ; elles font oublier la documentation, d’autant qu’on devine celle-ci ruminée et digérée depuis longtemps tant elle est invisible ; en fait, au-delà des lectures des mémorialistes de l’après-guerre, elle a puisé à de meilleures sources, la tradition orale du côté maternel, les Alfred Fabre-Luce et les Germain du Crédit lyonnais. Pauline Dreyfus est implacable et si juste sur le néo-vichysme sournois, souterrain, silencieux qui imprègne l’aristocratie et la grande bourgeoisie. La peinture de cette société est saisissante de vérité. Il est vrai que l’auteur, très fine dans l’observation, a un sens inouï du détail juste. Ne manque pas un bouton de guêtre. Elle est habile pour jouer sur l’inattendu, jusques et y compris dans les menus de Maxim’s. Comme on le dirait d’une lettre de château, c’est un roman bien tourné.
On ne le dira pas de Joseph car c’est d’un tout autre monde et d’un tout autre temps qu’il s’agit. Des ouvriers agricoles dans une ferme du Cantal. Un homme parmi eux, le héros-titre, une soixantaine d’années. Plus esseulé que solitaire. Seul par la force du destin. Tout le monde est parti. Chacun est allé faire sa vie ailleurs. Sylvie surtout, son amour de jeunesse rencontrée au bal, Sylvie qui idolâtrait Johnny Hallyday et ne supportait pas qu’un homme pleure « parce que ça fait tapette », une fille qui n’était pas d’ici et a fini par se laisser emballer par un autre qui l’a emmené loin. Alors Joseph boit comme Natalie de Sorrente jouait de se seringue de morphine. Un trou sans fond.
Marie-Hélène Lafon (Aurillac, 1962), qui commence à occuper une place singulière dans le paysage littéraire, prolonge ici la veine de L’Annonce (2009) et des Pays (2012). Une veine qui est tout sauf un filon. Car son art poétique, sa sensibilité, son univers, son économie, sa pudeur sont aux antipodes de ce qui s’écrit. Une fois n’est pas coutume, la quatrième de couverture, extraite du texte, est admirable car elle reflète bien la lettre et l’esprit du roman. Tout y est, jusque qu’à la dilection pour le cher point virgule, si injustement méprisé par nos contemporains :
« Joseph est un doux. Joseph n’est pas triste, du tout. Joseph existe par son corps, par ses gestes, par son regard ; il est témoin, il est un regardeur, et peut-être un voyeur de la vie des autres, surtout après la boisson, après les cures. Il reste au bord, il s’abstient, il pense des choses à l’abri de sa peau, tranquille, on ne le débusquera pas ».
Elle ne verse jamais dans le pittoresque ou le folklore. Son monde est laborieux mais pas misérabiliste. Ici, celle que l’on appelle « la marquise délurée », c’est une vache aubrac dans la vallée de la Santoire. Joseph est un taiseux qui ne juge pas. Quand il parle, c’est de politique, de la famille ou de Sylvie. Pour le reste, son humanité se divise entre les morts et les vivants dans le désert central de la France. Il a quelque chose d’un certain charpentier de Nazareth. L’épigraphe de Cézanne définit les couleurs : « C’est comme une carte à jouer, des toits rouges sur la mer bleue ». Ici, quand on voyage, c’est pour aller à la gendarmerie à Ségur, ou entre Riom, Allanche et Murat. Juste pour rendre visite aux autres : « Il faut fréquenter et faire maison ».
Rien n’est moins caricatural là où tant de choses, de situations, de personnages prêteraient à la caricature régionaliste, comme tant d’écrivains du terroir en ont abusé. Les mains calleuses n’empêchent pas la délicatesse. Marie-Hélène Lafon fait son portrait par petites touches. Plutôt un presque rien noué à un je-ne-sais-quoi impressionnistes. L’oncle Gustave et la servante Félicité passent par là, hommage des plus discrets de l’auteur reconnaissant, et de son héros au cœur simple. Joseph se veut une épopée ordinaire des petites gens, au sens simenonien du terme, avec ce qu’il faut de noblesse dans le caractère. Ici, ce n’est pas la lettre de château qui aurait pu mieux tourner, c’est la vie.
Ni faux-pas, ni maladresse. Tout est à sa place. Pas un mot de trop. Ces deux romans portent en eux des voix qui viennent de loin. En les lisant, on les entend. De quoi donner envie de les écouter. Bonheur muet de la note juste.
(Photos Henri Cartier-Bresson)
1 004 Réponses pour La note juste de Pauline Dreyfus et Marie-Hélène Lafon
J’ai l’honneur d’être le premier à commenter ce billet. Je vais donc le lire.
« C’est au choix de ses fournisseurs qu’on juge une famille. »
Euh… sur tous les critères ? si la formule semble « bien balancée », elle n’en demeure pas moins inexacte sur le fond.
Oui mais la note bégaye !
« Saint-Vincent de Poule » n’est pas spécialement drôle, mais certainement choquant quant on connait un tant soit peu la grandeur du personnage, sa droiture, son immense générosité.
C’est pour ce petit plaisir que je lis passou depuis près de vingt ans.
Un très bon papier pour des livres que je ne lirai jamais.
Un régal.
la note juste : 18,75/20 ?
Un des titres.
« Stuff happens » (Donald Rumsfeld)
pourquoi ces deux livres si formidables ne sont-ils pas dans la liste des Goncourt ? hein ?
Fabre-Luce, André Germain et autres bêtes en cour, la France occupée fait maintenant recette littéraire chez Dreyfus. C’est nouveau, car les Sachs et Némirovsky, noblesse oblige, ont choisi leur camp avant l’occupation, mais assez frais/frech.
Au début, le disque est rayé, Passou !
« Joseph (144 pages, 13 euros, Buchet-Chastel) de Marie-Hélène Lafon (144 pages, 13 euros, Buchet-Chastel). »
» C’est que l’une et l’autre et l’autre… »
La photo 1, c’est le canal du midi ?
Enfin, Marie Hélène Lafon! Par une heureuse coïncidence, j’ai acheté son livre hier.
Il suffit de lire les quelques lignes citées par Passou pour faire la différence entre ce véritable écrivain et…(non, je ne vais pas reparler de Reinhard!).
Elle fait partie de la grande famille des écrivains venus de milieux modestes, où la place de la culture littéraire est infime et qui change de vie en « montant à Paris ».
La famille des Annie Ernaux ou Clopine Trouillefou (restée en province, elle)…
Sauf qu’on attend toujours le premier roman de Clopine et qu’Ernaux est incapable de parler d’autre chose que d’elle même, à un point insupportable…Clopine non plus d’ailleurs.
Lafon crée des personnages entêtants, inoubliables et ne se met jamais en scène, sauf dans un roman récent (Pays peut-être) où le personnage principal s’inspire manifestement de son expérience de jeune étudiante exilée à Paris…
J’espère en dire plus après avoir lu Joseph.
Qu’en pense Paul Edel, qui, à ma connaissance, ne lui a jamais consacré une note?
Sauf erreur, Passou un, Popaul zéro.
thermidor, onzième mois du calendrier républicain français (19 juillet – 17 août †)
On pense aussi au Pierre Michon des « Vies minuscules », sirius ?
Avec elles, on aurait pu avoir la parité tant demandée par Clopine sur la liste des Goncourt !
j’en ai lu un de Marie Hélène Lafont , et j’en avait parlé ici même : « Sur la photo ». Bien sûr ce n’est pas téléramesque ni buzz ..
Je m’en fiche de la liste goncourt ..
Ainsi on a ici le côté du faubourg Saint-Honoré et le côté du Cantal, un Proust dédoublé par deux femmes ?
le mariage y est résumé d’un bon mot : « trois mois de bonheur, trente ans de bout de table »
« On s’étudie trois semaines, on s’aime trois mois, on se dispute trois ans, on se tolère trente ans, et les enfants recommencent. »
Hippolyte Taine
Sirius, je ne reçois plus de services de presse depuis que je ne suis plus journaliste et critique littéraire donc mon budget livres n’étend pas extensible, je choisis parcimonieusement.je parle de Tezer Ozlu des éditions « bleu autour » sur mon blog. oui, j’aime bien le carrere..et surtout son itinéraire depuis le début..les arguments de Pivotcpntre carrere.. dans le JDD sont pitoyables.(pornographie..et moimoisme..!!)on dirait l’osservatore romano grande époque…non, j’aime bien le mauvigner..
Emission consacrée à Marie-Hélène Lafon avec André Dussolier en guest star.
Bon. (Écartez-vous) Où se trouve le puy-du-fou?
Edel aime beaucoup, c’est que sa table est tous les jours abondamment servie.
(C’est pas une sorte de Régent, adonné à une fête perpétuelle?)
J’aime peu, c’est que mon buffet littéraire est riquiqui.
Ce blog est pour moi un Restau du coeur.
de nota dit: 12 septembre 2014 à 12 h 49 min
le mariage y est résumé d’un bon mot : « trois mois de bonheur, trente ans de bout de table »
« On s’étudie trois semaines, on s’aime trois mois, on se dispute trois ans, on se tolère trente ans, et les enfants recommencent. »
Hippolyte Taine
–
Que les gens qui ne sont pas capables de se marier ne se marient pas, et n’aient pas d’enfants non plus, car les enfant en peuvent trouver un parfait équilibre et un parfait bonheur qu’avec des parents unis pour toujours.
C’est ce que des millénaires d’histoire ont démontré, mais il se trouvera toujours des gens pour vouloir refaire le monde sur la base de leur propres insuffisances.
Quant on n’est pas capable de se marier, on ne se marie pas et évidemment on ne procrée pas non plus, parce qu’on ne procrée pas pour soi-même.
Sirius, c’est-à-dire que… je n’ai pas publié de roman, mais un recueil de courtes nouvelles (eh oui, j’y parle à partir de moi, que voulez-vous, Marcel Proust aussi faisait de même, ahahah). Vous pouvez l’acquérir à peu de frais, en le téléchargeant sur « leséditionsdunet ». Voilà, c’est dit. (je vais encore me faire accuser de venir « faire de la retap » ici, mais j’espère que vous au moins, Sirius, ne prêterez pas foi à cette calomnie. Je ne connais personne de moins « ambitieux » -si c’est une ambition de vendre quelques livres- que moi. C’en est presque pathologique)
« Quant on n’est pas capable de se marier, on ne se marie pas et évidemment on ne procrée pas non plus, parce qu’on ne procrée pas pour soi-même. »
Et on reste vierge de partout, D…. ?
« C’est au choix de ses fournisseurs qu’on juge une famille »
..glock beréta..un polar de vontraube aurait pus commencer ainsi.. »leur dileur était d’un commun! »
parce qu’on ne procrée pas pour soi-même
..il le faut bien pourtant sinon on s’en tape au finiche..fais gaffe dédé c’est une planche pourrite
Déjà je ne suis pas D. mais Deneb. Si vous avez des problèmes de lecture, mettez des lunettes.
Ensuite, Jacques, oui, par respect pour son mari ou sa femme, on se présente vierge à la nuit de Noce, s’il y a nuit de Noce. Remarquez que je mets une majuscule à Noce parce que ces Noces sont sous le regard de Dieu, autrement dit les fiancés demandent à Dieu de les marier par l’intermédiaire d’un prêtre qui agit in persona christi. C’est comme ça que ça doit se passer.
Pour ceux qui choisissent de ne pas se marier, il doivent rester chastes autant qu’ils le peuvent.
Parfois j’ai l’impression de devoir me répéter, ça m’énerve un peu pour tout vous dire.
Son monde est laborieux mais pas misérabiliste
ouille..son origine n’est pas sur la commode mais sur une toile cirée dans la cuisine..c’est ça quil veux dire..ha faut calculer ses coups à lassouline
ça m’énerve un peu pour tout vous dire.
c’est mal dédé..répéter inlassablement c’est ta croix..va pas cueillir la margueritte sur le chemin faignant
J’aime peu, c’est que mon buffet littéraire est riquiqui
une table bancale..sans poire ni fromage..plat ou dessert et encore y’a même pas de toile cirée..
« On s’étudie trois semaines, on s’aime trois mois, on se dispute trois ans, on se tolère trente ans, et les enfants recommencent. »
..ceux qui vont faire le djiad en sirie c’est des poétes dénota
Si la table à Edel est une fête, celle à Passou c’est carrément l’orgie !
je te mets un doigt avec un ongle vernis et bien pointu où tu penses
..je te dis pas la tête de l' »officier » quand il va rédiger ma main courante.. »pour protéger les miens » que je vais ajouter..je vois déjà changer de fesse sur son siège pendant que ses doigts volent sur son clavier.. »celle là j’aurais son ipé » qu’il va dire
Nous les pauvres sans-dents, pourraient venir chez Passou pour récupérer les miettes ?
ta main courante, oui, le boug, mais où ?
Clopine Trouillefou dit: 12 septembre 2014 à 9 h 56 min
« Bon, allez, je nuance. En regardant le schéma proposé, je suis donc un peu plus platonicienne que nietzschéenne, d’un côté, et beaucoup beaucoup plus du côté de Montaigne que de Spinoza (pour reprendre les exemples donnés dans le test), de l’autre. »
La question n’est pas là !
Etes vous plutôt AUCHAN INTERMARCHE ou LECLERC CARREFOUR ????!
(Vous êtes d’un con, ma pauvrette … !)
JC-Clopine?
« On s’étudie trois semaines, on s’aime trois mois, on se dispute trois ans, on se tolère trente ans, et les enfants recommencent. »
La présence d’enfants nous dit sur leur passé quelque chose de réconfortant.
Ian Paisley est mort !
…enfin….
ta main courante, le boug’? : sur sa tronche de vieux débris, c’est tout
Le café ? Faux bien sûr, c’est du gland, du pois chiche, parfois de l’orge grillée (P. Dreyfus)
C’est le jeu nécessaire quand on évalue le trombinoscope ministériel.
Repérer le gland authentique sur son canapé d’orge grillée .
Le jeu de la fin d’café
Reconnaître à quel homme politique français peut s’appliquer ces jugements de Churchill sur Clement Atlee.
A sheep in sheep’s clothing
A modest man, who has much to be modest about
An empty taxi arrived at 10 Downing Street, and when the door was opened, Atlee got out
ueda, trois secondes. C’est mon maximum, concernant jcé. Après, je fuis.
… Faudrait qu’il ait été un éjaculateur ach’ment précoce pour me faire un enfant, dans ces conditions !
Mais ueda, le meilleur couple c’est celui de l’homme et de son chien.
…
…pour résumé mon impression sur les deux livres,!…
…
…si,…c’est bien, très bien caché,…avoir fait la pute à l’occasion » il faut fréquenter et faire maison « ,…
…à notre époque, en soulager deux à prendre leurs pieds avec,…des livres,…
…
…pourvu, qu’elles boivent un coup avant de monter,!…ces amazones,!…etc,!…
…
…à nos limitées des petits » de » aux quatre quartiers – ivres pleins,!…
…nos comtesses de nos républiques, les domestiques à dépoussiérer les musées – châteaux du Louvre,!…
…
…un exemple des coïncidences inversées,…
…choisir un prénom à sa fille,…la mariée à un tel de nom usurpé,…
…pour faire, tradition en lieu & place, d’ancêtres révolus par Mr. Guillotin,!…
…
…en biais,…la lame,!…Yes Sire,!…of course,!…sur le banc d’essais,!…
…& dire qu’ils en redemandent aux parfums,!…
…les lames aux poils à barbes,!…thank’s,!…
…Ah,!…etc,!…
Le meilleur couple c’est mon chat et moi
…
…en fin de journée,…
…Monsieur promène son chien, à elle, et Madame jour avec son chat,!…Banco,!…pour les domestiques,!…
…votre majordome est annoncé,!Madame,!…
…Oui,!,…Louis, faîte entrer,!…prenez place,!…
…à nos hors-bords de services,!…etc,!…
…
Le chat c’est quand même plus normal que le chien…
Clopine dit: 12 septembre 2014 à 14 h 43 min
Mais ueda, le meilleur couple c’est celui de l’homme et de son chien.
Cette phrase est triste comme un regard de Michel Houellebecq.
Parmi nous seul Jacques peut-être apprécierait la présence quotidienne d’un remueur de queue?
…
…Madame » joue » avec son chat,!…la grammaire à poils,!…etc,!…
…
…en tout cas,…ce sont des domaines qui écrasent son hommes en moins de deux,!…sûres,!…
…
…pourvu,…qu’il reste de la politique et des pauvres à saigner,!…l’art de la guerre, pour monter son peuple au chât’Ô,!…
…
…chérie du gibier ce soir,!…les nue-miss-matées,!…un lien sur le vif,!…
…le coq il chante, même les pattes aux parfums,!…con-courre oblige,!…sur le net,!…
…
ueda, ça me rappelle la perle de bac visible sur internet ; on demande à une candidate d’analyser la difficulté d’exprimer ses émotions, à travers l’Etranger de Camus. La jeune fille qui, comme jcé, n’a pas lu le livre dont on parle là, se lance néanmoins dans une phrase où elle évoque la difficulté tout court d’ exprimer les émotions, « pas comme les chiens, hein, qui eux, quand ils battent de la queue, se font comprendre. Comme les hommes… »
bon d’accord, je sors. Tenez, j’écoute le concerto de Guillaume de Chassy, découvert sur france mu ce matin : pas mal du tout.
Puisque Passou n’en parle pas
http://www.festivaldesecrivainsdumonde.fr/
à compléter par larticle de Julien Bouissou et Florence Noiville dans le Monde, L’Inde folle de littérature.
Puisqu’on vous dit que tout n’est pas perdu…Un petit coup de jeune offert par l’une des plus anciennes civilisations, ça ne se refuse pas…
L’heure du Kuttha Vellak, comme on dit dans le sud de l’Inde, l’allumage de la lampe cérémonielle. Lumière…
Qu’est ce que c’est que cette occupation de Paris par la langue anglaise, Bloom : US go home !
La note juste est celle que l’on ne joue pas.
C’est toujours un plaisir de découvrir ou de redécouvrir comme ici les œuvres de Dreyfuss, je suis un grand fan et si l’on me demande de choisir entre lui et Lafon, ma réponse serait évidente! 🙂
Gérard Bourguignat est le frère de laid de Clopine Trouillefou ….
Bloom dit: 12 septembre 2014 à 16 h 14 min
Excellent, Bloom, certains font encore du beau boulot!
Bonnes vidéos pour la bonne bouche
euh… Perso « Clopine Trouillefou » ben c’est pas mon vrai nom ! Incroyable, isn’t ? Je l’ai CHOISI… C’est vous dire la profondeur de ma légèreté…
(bon d’accord, je RE-sors)
à l’intention de JC planqué derrière tous ses pseudos reconnaissables : « la lâcheté tend à projeter sur les autres la responsabilité qu’on refuse » (J.Cortazar)
Ta gueule, keupu !
Un enterrement, un enterrement… Avec Lucky Luciano ? Les Castellammarais…
« Je dois absolument écrire pour apprendre à estimer l’ampleur du chaos qui m’habite »
-« Tout les oppose : le cadre, l’époque, le milieu, l’histoire, les personnages… Pourquoi les traiter alors d’un même élan ? »
– Oui, Pourquoi ?
– » C’est que l’une et l’autre et l’autre doivent leur réussite à un détail invisible, rétif à la description et plus encore à l’explication »
– ça alors ! c’est très intrigant…
– » elles ont su, chacune dans leur registre d’écriture, trouver la note juste »
– Cette « note juste » c’est un peu toute la gamme de sonorités; « qui va du grand sourire aux larmes », » oh Marie si tu savais », « Jacques a dit : marche, Jacques a dit: rêve », « être né quelque part ».
Pourrait-on dire,- sous réserve de plus amples investigations (je suis loin de ma bibli et autres sources de connaissances, notamment pour ce qui concerne Irène Nemirowsky) en somme, que tout ce qui les oppose c’est ce qui différencie la bourrée auvergnate qui rythme les soucis domestiques des candidats à l’amour est dans le pré,
du tremblé de Chemillé… et d’une petite note inaudible, car située dans les infrasons…
La note juste est celle que l’on ne joue pas.
coquetrie de pétomanes
l’ampleur du chaos qui m’habite
oui oui c’est bon
quand même lassouline c’est quoi cet inévitable qui arrive comme les grossesse et les arrestation de juifs ? évidemment c’est au choix des fournisseurs qu’on..tu vas dire..certes mais c’est quand même trop sybillin c’est trop de double entendre comme dit kabloom
Bon, c’est pas qu’on a des brouzoufs à dépenser non plus.
il pense des choses à l’abri de sa peau
je préfère le fleuve qui léche les piles de ponts n’en déplaise a zouz
le coq il chante, même les pattes aux parfums,!
dam..c’est lfumier qui l’inspire
lassouline, comme dit bougreau, apprécie la période interlope de l’Occupation, réhaussée des pourpres du Lutetia.
L’Ille-et-vilaine, c’est là que ta sœur habite.
C’est une affaire …
Phil dit: 12 septembre 2014 à 17 h 32 min
lassouline, comme dit bougreau, apprécie la période interlope de l’Occupation, réhaussée des pourpres du Lutetia.
L’un de ses romans reprend le thème du héros qui se réveille fortuitement juif au vingt-troisième quartier. Mais c’est pas une raison pour se suicider toute la journée, corboeuf ! L’appartenance ça tient rien, hein… Si on n’en causait pas tant, eh ben on n’en causerait pas. Ou alors autant se glorifier, mais c’est pareil, cela trouve bien vite une limite. L’appartenance c’est comme l’identité, on peut rien faire avec ça…
utiliser Cortazar comme pseudo montre que ce JC est un être immonde, une vraie saloperie
« utiliser Cortazar comme pseudo montre que ce JC est un être immonde, »
arrete il sait même pas qui est Cortazar
serais-je la seule à m’émouvoir des usurpations de pseudos de la part de JC, est-ce que par votre silence vous approuvez l’attitude d’un tel personnage qui se croit tout permis, personne à mes côtés, pour m’approuver ? dois-je, comme bien d’autres abandonner ? jeter l’éponge ? pendant ce temps ce monsieur rigole et persifle en toute impunité, il est chez lui et nous méprise, alors ???
alors alors..tu veux une main courante en plus..t’es trop moche
tu pues to ze bone keupu
http://www.youtube.com/watch?v=_7VsoxT_FUY
bougue-rot au secours de son vieux pote, qui se ressemble s’assemble, continuez donc, messieurs
Sergio, je ne sais pas pourquoi les auvergnats se font porter pâles, d’un coup.
( vous êtes un très mauvais lecteur; mais je m’en doutais)
Faut dire, la Marie -hélène Lafon parait ne pas leur avoir arrangé le portrait aux auvergnats. Ce Joseph entre le boeuf et l’âne…
C’est pas une honte identitaire d’être auvergnat ! Tenez-vous bien serrés avec D., il en a besoin.
http://www.youtube.com/watch?v=3GA0ue9F79o
bougue-rot au secours de son vieux pote
Comment ça ???
Le Boug’ nous aurait caché, sous le matela bourré de feuilles mortes, un petit camarade de l’école communale ?
incroyable !
(c’est fou, le Boug’, tout ce qu’on apprend.
Ah, mais si !
Mieux que sur le wikikik-ikibouée-auto-gonflable-normand. )
Bon, avec ça M’Onfray a dégommé Vélérie Trewtrew à la radio.
Cocue et expédiée au service des pompes à recycler ..
Dur dur de n’avoir que quelques vieilles et pauvres culottes à laver en public !
Pfff !
( Dites, le Boug’, je n’ai pas relu les commentaires … mais ne me dites pas que c’est notre luminosité albinoïde que vous avez défendue ?
Si ?
Vot’bon’coeur légendaire vous perdra ..)
lassouline, comme dit bougreau, apprécie la période interlope de l’Occupation, réhaussée des pourpres du Lutetia.
(Phil – entre nous, tant que personne n’écoute – vous faites un peu votre chochotte.
Non ?)
(((((( U., ne me dites pas combien de verres de blanc vous avez ingurgités en mon absence.
Non . )))))))))))
Je viens de lire le lien sur « Immortel, enfin » donné dans le billet.
Je découvre vos commentaires, toujours aussi intelligents …
JB, vous vous faites dorloter, je garde le même souvenir de » Venises », que vous. Bon.
Si ce que je viens de lire est vrai, ce n’est pas « une main » que Jean-Philippe Boumou devrait « déposer », ce serait plutôt ce qu’il étrangle avec la sienne.
A bientôt 57 ans, il serait temps de passer à autre chose. A la plume, peut-être. Pour écrire sa Lettre au Père.
Serait surement plus calme après être allé voir ce qui se cache vraiment derrière son obsession des accessoires douteux et sa monstrueuse vanité.
Ce qui me fait rire aussi ce sont les résistants de la cinquième colonne… les chantal , les chaloux.
( Mon très cher Chaloux, je vous vois très concentré .. sue le K de notre Boug’ ..
ne me dites pas que vous en délaissez vos chères partitions,
la musique ne mérite pas cet abandon ..
bien à vous,
)]
@D
« Il faut regarder très peu au fond des yeux les chats qui accompagnent avec tant de noblesse nos jours.
Sans quoi on disparaît à ce monde ».
P. Quignard, Mourir de penser, p.138.
Et puis il y a les sans dents, comme daaphnée…
BHL connait mal l’islam, encore moins sa subversion: l’islamisme. Il dit que «Le djihadisme est un fascisme, non par métaphore mais par définition». Non Monsieur, c’est l’islamisme lui-même qui est par définition, par essence, par axiologie et par étiologie une idéologie néo-fasciste. C’est l’islamisme des Frères musulmans (1928) qui est la cellule mère du djihadisme, du khomeynisme, du talibanisme, d’Al-Qaïda, du Hamas, de Boko haram, d’Ansars al-charia, de l’AKP, d’Ennahda, du FIS…
—
Passou trouve que la charge anti bhlienne est limpide…Personnellement, je la trouve un peu courte: le terme islamisme est peu convaincant. Il gagnerait à être remplacé par celui de wahhabisme,seul qui vaille dans le contexte de l’islam. Vus me direz, seuls les sunnites étant concernés, qui des chiites iraniens? Faut-il faire référence au Vieux de la montagne et la secte des Assassins, chers à Cendrars dans le Transsibérien? Il s’agit plutôt de la pureté du minoritaire, lassé de la morgue et de la corruption du majoritaire. La fitna, guerre islamo-islamique est bien à l’ordre du jour, iZZn’t hit?
100
Je n’avais pas vu, c’est un coup du sort.
VOus me direz, seuls les sunnites étant concernés, quiD des chiites iraniens?
(hips)
Non Daaphnée, je ne délaisse ni les partitions ni le reste. Je suis même dans un énorme travail, dans d’énormes travaux, dont jean-Philippe boumou fait -très volontairement, il l’a bien cherché- les frais. Je me détends en claquant le boumou. Comme c’est avant tout un primaire qui n’a aucune idée de ce que peut être le second degré, surtout s’il est appliqué à lui-même, je m’amuse d’autant plus.
(La sottise du chœur fait aussi beaucoup pour ma joie.)
Nous adorons les jeux d’enfants joués par des vieillards atones, encouragés par leurs radasses de chantier …
Et puis passer l’aspirateur sous son lit, Jean-Philippe, n’a jamais tué personne.
Lance-toi, tu ne risques rien.
Bon week-end, Jean-Philippe.
A lundi,
« Lorsque je raconte mes transhumances, mes échecs, mes délires innocents et mes orgies secrètes, je le fais dans le seul but d’arrêter, presque en l’air, deux ou trois cris féroces, deux ou trois grognements déchirants et caverneux qui pourraient certainement mieux exprimer ce que je sens et ce que je suis. »
« Suis les navires. Suis les routes que sillonnent les embarcations vieilles et tristes. Ne t’arrête pas. Évite jusqu’au plus humble des mouillages. Remonte les fleuves. Descends-les. Confonds-toi avec les pluies qui inondent les savanes. Refuse tout rivage. »
Álvaro Mutis.
J’en profite pour embrasser fraternellement notre ami Jeannot dont je lirai les réflexions sur Girard la semaine prochaine.
A bientôt,
Un bref tour d’horizon, d’extraits du roman- une part d’autobiographie dans cet ouvrage ?- de Pauline Dreyfus, nom lourd à porter, montrent certes plume acérée, cynique même, « cinglant » dans le sens : révoltée.
______________
Evidemment, rien à voir avec ce qui vous préoccupe. Je rappelle que « radasse » est réservé à maniatis et affidés. Couchés.
Une plume acérée.
C’est bien joli, mais nul n’ignore que dés le temps de Proust de grands noms comme les Turenne, les Polignac, les Castellane et j’en oublie sont passés par les cases Meyer, Singer pour renouveler leurs finances et leurs sangs dés les années 1900…
Alors faire d’une naissance israélite meme illégitime le moteur du roman via l’Occupation, cela fait sourire.L’auteur est peut etre douée, mais se lancer dans ce qui s’apparente à un Némiroproust de synthèse, entre chronique des mondanités et mot d’esprit, est bien redoutable. Quand on connait les originaux. Maintenant, il se peut que ce soit cet aspect »déjà vu déjà lu » avec ses références lettrées, qui plaise. Dirais-je que je n’attends pas toujours cela d’un roman?
Bonne soirée.
MCourt
MC
Donnez lui du Rocdanol et un Simpson 100
Ne pleure pas, Joseph, au lieu d’une Sylvie,
tu aurais pu rencontrer une Valérie !
Mercipourcemoment.
« Némiroproust de synthèse ».
well, Marcel P. n’était pas du même monde.
« petit bourgeois », c’est pas pareil, M.Court.
(Daaphnée dit: 12 septembre 2014 à 19 h 30 min
U., ne me dites pas combien de verres de blanc vous avez ingurgités en mon absence
Toujours entre deux vins depuis votre départ.
J’essaie l’Evian.
Suis-je seul à trouver que cette eau a un goût de bébé?
Ou suis-je victime d’une campagne publicitaire?)
… heu, Polé, vous préférez quel candidat ?
http://tvmag.lefigaro.fr/programme-tv/article/television/83811/l-amour-est-dans-le-pre-bertrand-a-deja-rompu.html
Est-ce que ce n’est pas très mauvais Des journées dans les arbres comme pseudonyme?
« Passou trouve que la charge anti bhlienne est limpide…Personnellement, je la trouve un peu courte: le terme islamisme est peu convaincant. Il gagnerait à être remplacé par celui de wahhabisme,seul qui vaille dans le contexte de l’islam. »
On peut en effet en discuter, Bloom.
Mais le problème est précisément que ce qui nous intéresse n’est pas le contexte islamique (ils font ce qu’ils veulent) mais le contexte européen (que souhaitons-nous accepter?).
Pas de race, pas d’ethnie, pas de civilisation, pas de religion par ici: uniquement une question politique.
« Quelle séparation public/ privé, quels rapports hommes/ femmes, quelle acceptation du « blasphème » et de l’ « apostasie »?
Essayons de nous faire comprendre.
Aucun besoin d’un jugement historiciste ou d’une interprétation théologique.
Lorsque le « communisme » a été mis en question (une sacrée saga au 20ème siècle, nom de dieu…), un progrès décisif a été accompli dans l’opinion publique lorsque la notion de « socialisme réel » a triomphé.
Aucun besoin de nous entretenir des thèses authentiques de Marx ou des hauts idéaux de la Constitution soviétique.
Hors-sujet.
« Que fait-on réellement dans les domaines les plus concrets? Sommes-nous d’accord pour transposer cela dans notre propre cité? »
C’est tout.
Pareil pour ce qu’on devrait appeler, de manière parallèle, « l’Islam réel » en Europe (pas ailleurs, ce n’est pas notre problème).
Quels rapports hommes-femmes (etc.) sont concrètement exprimés et, parfois, diffusés par une minorité dans nos quartiers?
Pas de débats métaphysiques ou philosophiques, ils sont inutiles, al-hamdu li l-Lah.
Notez que les réponses à ces questions rassemblent, dans les deux camps (le ceci ou le cela), « musulmans » et « non-musulmans ».
Ce qui suffit à montrer leur nature politique et non religieuse.
Politics first!
M. Court, quand vous écrivez
« Dirais-je que je n’attends pas toujours cela d’un roman? »
Je partage cette impression « déjà lu »; la petite musique en plus.
http://www.youtube.com/watch?v=7ud9LX8C09c
Bonne nuit Cumbersome
bon dieu, qu’est-ce que j’ai fait au ciel pour mériter votre bonne nuit?
comme vous y allez.. Daaphnée.
Entre nous, sûr que « lassouline » doit aimer se projeter « le corbeau », chaque soir après le fromage (de France), avant de tourner la lumière en clair-obscur manière Fresnay.
Pauline Dreyfus écrit avec la mémoire que devrait avoir Nathalie Rheims, biberonnée par Morand, prisée aujourd’hui pour ses coiffures.
Trois ans quand Pompidou arrive au pouvoir, ça n’aide pas à prendre la mesure d’un David Golder. Rien n’est nouveau, dit M. Court, mais le style peut-être.
BHL est plus à l’aise à Sarajevo que dans le désert. L’Hôtel Europe y est flambant neuf.
Et là il se retourne et il lui envoie une grosse tarte dans la gueule à ce connard qui le commentait
des journées entières dans les arbres dit: 12 septembre 2014 à 18 h 56 min
arrangé le portrait aux auvergnats.
Justement on est des mecs granitiques… On va se faire tailler le groin à flanc de coteau… Au Plomb du Cantal au Puy de Dôme au Gerbier des joncs ça fait de la place…
Phil dit: 12 septembre 2014 à 21 h 56 min
L’Hôtel Europe y est flambant neuf.
Ca mérite un canon !
« avant de tourner la lumière en clair-obscur manière Fresnay », écrit le faux érudit rance, qui nous sort sa seule référence cinématographique (maintes fois reservie ici).
pas de chance, c’est Pierre Larquey, qui la fait tourner, la lumière.
Cumbersome dit: 12 septembre 2014 à 20 h 53 min
Est-ce que ce n’est pas très mauvais Des journées dans les arbres comme pseudonyme?
Mais non c’est très bon ; on peut quand même pas prendre Léon Bollée, Lettre Tavarès ou Menthe en glaise… Recoupement ferroviaire là faut dire ça vaudrait le coup…
non, non, c’est très mauvais, je vous jure, j’ai du goût
Regardez :
Des journées entière dans les arbres : produire un glapissement
Vous me trouvez Meyssantissime. Hé bien je vais vous produire un exemplaire qui prouve le contraire
Cumbersome, on dirait une enième métamorphose de bouguereauMontaignàdadasursonbidet, Jean-Philippe le foireux, même pas cap’ de rester lui-même.
Cumbersome dit: 12 septembre 2014 à 22 h 55 min
produire un glapissement
Oui mais il faut une fréquence une amplitude une enveloppe des harmoniques et même un joueur de luth comme par exemple Horowitz sur son baltringue désaccordé à prix d’or…
Vous savez sergio, une lime à ongles en acier, moi ça m’a jamais trop inspiré.
Bien dit, Clouzot..faux érudit rance, c’est presque du trierweiler. l’Occupation, ça vous branche ?
Cumbersome dit: 12 septembre 2014 à 23 h 10 min
une lime à ongles en acier
Les synthés logiciels, on peut y passer une vie comme Bernard Palissy…
J’aurais juré que Vox Mortem ça voulait dire Mertesacker
Castro’s oral figuration speach [14 hours long]
http://www.youtube.com/watch?v=M6UlXZxch-A
…
…@,…à 23 h 40 mn,!…
…pour la table des mesures,…lire SAG,!…
…
…faut pas pousser le beurre avec des coïncidences inversées, pour faire copier/coller & calques à monter l’appendice,…vous partagées, je ne suis pas spécialiste arpenteur,…aux épinards,!…Ah,!…Ah,!…
…
…des milliards et des milliards,…pour éduquer les peuples à la lèche des Sacré Charlemagne et suites,!…
…
…de quoi, se monter l’humanité en maquette,!…
…
…c’est trop, vrais mes réflexions, hélas,!…sur, l’ai échappé belle, en platonique,…les stratégies et accords , changer les plans entre deux calques,…et bien manipulées,!…
…cocufier le diable & le Soleil,!…
…les amours aux pieds des fesses des nations en connivences sophistes,!…
…la horde sauvage dans l’autorité,…Ah,!Ah,! Bip,!Bip,!…etc,!…le coeur en chamades,!…etc,!…
…envoyez, pour les au Zen à jour,!…
…
…tient,…22 h 40 ,…ou 23 h 40 , à disparu,!…
…un filet de discutions évitées aussi,!…etc,!…
…
Oui,
avec ces platanes,
cela doit être le Canal du Midi.
« ueda dit: 12 septembre 2014 à 20 h 58 min »,
Descendez la Rue de Crimée, en arrivant de Place des fêtes, à Paris.
C’est fou, cette rue,
ce brassage de population,
pour une rue transversale,
qui va se perdre vers…
Je voyage, de Berlin…
Le Nord du Parc des Buttes-Chaumont
que les pompiers de Paris sillonnent
un matin au moins, par semaine.
Le 48 qui vous jette au pied de la mairie.
Et là, à deux pas au Nord,
vous êtes chez les Loubavitch’S…
Place des Fêtes, dans les « ensembles »,
c’est des magrébins ou des africains.
Cette rue, elle descend,
très agréable, l’âge venant.
En descendant vers le soleil couchant,
à main gauche,
on tombe sur Saint Serge,
église orthodoxe toute en bois,
avec son escalier extérieur qui permet de monter dans un sens et descendre de l’autre côté.
Les soirs de Pâques, »Christ ressuscité » ob lige,
chaque processionnaire dépose sa bougie sur la balustrade.
Assister à cela,
une bouteille de vodka dans une main,
un blinis au caviar dans l’autre…
Bon, je vais retourner au commentarium.
Sergio dit: 12 septembre 2014 à 22 h 41 min
Ah, oui, mais là vous débordez du cadre… administratif; vous causez plus Saint Nectaire, vous causez Laguiole, à couteau aiguisé.
http://fr.trekearth.com/gallery/Europe/France/South/Midi-Pyrenees/Aubrac/photo1059880.htm
Sergio, patience, je vous ai répondu.
Chez ces gens-là, qui ont une grande position à Paris, on n’a pas supporté, et dès 1933, le physique très vulgaire du chancelier allemand. C’est leur passe-temps favori : situer les autres. Et ce Hitler ne leur passe pas, non en raison de ses idées mais parce que c’est un parvenu.
l’historien, qui doit faire parmi les romans un tri sévère, risque d’être tenté par cette phrase.
Sergio,, en fait il fallait ne pas oublier Saint- Fiacre.
C’est aussi en Auvergne.
L’Affaire Saint-Fiacre (1932) est demeurée longtemps un mystère, même après que Jules Maigret en a trouvé le coupable. En effet, nul Saint-Fiacre à 25 kilomètres de Moulins dans l’Allier (comme indiqué dans le roman) et qui corresponde à la topographie du récit !
Peu à peu, on a compris que Saint-Fiacre n’était autre que Paray-le-Frésil, où Simenon a été en 1922-23 secrétaire du comte de Tracy (qu’il appelle son « second père »). Sa connaissance des lieux et de la vie du (de ?) château lui ont permis d’y transposer, plusieurs années plus tard, le cadre de son roman.
C’est aussi dans les communs du château qu’il fait naître le commissaire Maigret.
http://www.terresdecrivains.com/L-Affaire-Saint-Fiacre-a-Paray-le
M. Delpla va succomber à la tentation.
( Et rien à propos de « Suite française » ?)
Castro’s oral figuration speach [14 hours long]
—
un « speach » de 14h = un speech au spinnach…Popeye the sailorman ou le violeur de Temple Drake dans Sanctuaire, c’est selon.
A propos de » Suite française » d’ Irène Nemirovsky, si j’en crois ce que je viens de lire, la sortie d’ un film adaptation serait prévu pour cette année.
Je n’ai que le double CD audio, durée totale: plus de 15h, livre audio lu par V. Charpinet, préface Myriam Anissimov.
C’est émouvant, car au début du CD, la voix d’Irène en 1939 ( archives INA)
Elle y parle de son roman » Deux ».
…
…pour la sécurité de l’état,…en soi,!…
…
…les écoute téléphoniques sont une excellente pratique,…du moment que cela, ne déborde pas sur toute la vie » privé » en général,!…
…
…les affaires des particuliers peuvent être contraire aux intérêts et a la sécurité des citoyens,…tout partis confondus, même ceux, providentiellement au pouvoir,!…
…c’est, une règle d’or,!…pour moi,!…
…
…ne pas mélanger la vie privé et plaisirs,…avec le profit, les usuriers, et amalgames d’escroqueries en tout genres,…contraire aux intérêts au plus haut,!…
…
…mise en quarantaine des récidivistes parasites à corrompre la morale de la justice républicaine,!…
…tient, Vlà,!…des sous-mains,!…de tables, aux héritiers des trônes,…
…tirer la chasse S.V.P.,…en cachots,!…
…l’amour du risque,!…des pots de vins,!…
…Oui,!…Ah,!…avec du Bordeaux passe encore,!…Ah,!Ah,!…Go,!…etc,!…
…
Des journées, dans la Recherche du Temps Perdu, la vicomtesse de Saint-Fiacre est une aristocrate cocaïnomane. J’aimerais bien savoir si le choix, par Simenon, de ce nom comme lieu de l’enfance de Maigret a quelque chose à voir avec cette référence ; mais comment faire ? Il nous faudrait un fameux biographe pour le savoir…
…
…
…
psssttt ?
« Deux fois millénaire, c’est le plus ancien des fromages. Le Cantal multiplie les saveurs pour multiplier les plaisirs. 1 à 2 mois d’affinage procurent au Cantal Jeune une douce saveur de terroir associé à un léger goût de lait. De 2 à 6 mois il devient Entre-Deux : sa robe se boutonne d’or, son goût s’épanouit et laisser un souvenir profond des hauts pâturages. Passé 6 mois, c’est le Cantal Vieux au goût de caractère, réservé aux initiés »
bonne journée.
il avait droldment hésité avec saint frusquin clopine
une bouteille de vodka dans une main,
un blinis au caviar dans l’autre…
..les putes russes ont bon dos
un Némiroproust de synthèse
avec le vicomte de saint frusquin plein de vdqs ..je t’embauche meusieu courte..je vois beaucoup de fafiots..des blinis du caviar en louche..des putes russes
« Camembert […] est le nom donné (1867) à un fromage fabriqué pour la première fois à la fin du XVIIIe siècle par Marie de Beaubec, fermière de la commune de Camembert (Orne). »
Selon la légende, historiquement peu crédible, le camembert de Normandie a été mis au point en 1791 par une fermière de Camembert, Marie de Beaubec (née Prout), avec les conseils avisés d’un prêtre réfractaire à la chasteté, Frère Clopin de Sacrifice, originaire de la Brie, réfugié chez elle et payant son entretien par la nique quotidienne.
Au XXIe siècle, l’association de défense et de gestion de la Recherche du Camembert Perdu est sise à Saint Fiacre le Puant, une bourgade voisine mal aérée.
Si ce que je viens de lire est vrai
ma mère de ma mère..la police se serait fait envoyé 3 semaines de mon journal de log auprés de mon fai ..sdemandrait pus si c’est du vrai..et puis ça ne lui ressemble pas du tout ces manières..alors comme ça je m’appellerai jean philippe..et sylvie ma pov femme..hurkurkurkurk..bref tu as tracé une ipé..fort mal..et que de boulot mon cheuloux!..y’a un truc qui pourrait encore m’interesser chez toi mon cheuloux..dis voir : où l’a tu obtenu cette ipé..allez dis quoi
« Si ce que je viens de lire est vrai »
hop!hop!hop! détournement de ma citation !
http://www.vanityfair.fr/popcorn/articles/premieres-images-suite-francaise-michelle-williams/1162
Bon week-end, Jean-Philippe.
A lundi,
tu sais mon cheuloux c’est gentil de me faire croire que connaitre mon blaze ça suffit a me faire passer un excellent ouikéne..l’intention est bonne..
ha pense à me dire qui te l’a donné cette ipé..ça partait d’un bon sentiment aussi
Le prénom de Bouguereau, c’est Jean-Philippe ? Un coup dans l’eau, dites donc ; car son patronyme n’est PAS « Herbien ». Or, dans ses rêves fous, c’est ainsi que Bouguereau se qualifie (à tort, évidemment, c’est juste un pornographe bien ordinaire).
mais ne me dites pas que c’est notre luminosité albinoïde que vous avez défendue ?
que j’aurai défendu dracul tu veux dire ?..je m’en vais faire faire des mains courantes pour tout le monde..si l’officier me répond « ok mais c’est bien pour défendre sylvie » je vais pousser une grande espiration de découragement dafnoz
…
…garder les mains libres,!…
…
…d’abords légiférer,!…pour adoucir ou annuler les peines, en cas de prise en mains croisées,!…
…assurer un logis confortable, les visites de réconforts,…l’administration bien payez,!…
…
…l’éthique du beau-milieu,!…ruffians b.c.b.g.,…
…
…voilà,!…les Rappetouts,!…Go,!…
…merci,!…à nos lurons aux Camembert Président’s,!…à table,!…aux paradis fiscaux,!…
…entre-autres,…belles de jours en partages, la morale, aux liens » escort-girls « ,…à jeter après-usages,!…avec Kleenex,…aux parfums,!…
…
…la civilisation des consommateurs,!…assurer et pratiqués les de-sous de tables bien entretenus,!…
…
…des lois et des lois,…pour cogiter et vandaliser son peuple,…aux artifices et diversions,!…adaptées,!…
…sophismes,!…égalitaires,!…Ah,!Ah,!…etc,!…
…
Cette histoire de futur commissaire élevé au château a été soigneusement dupliquée pour l’époque victorienne par Anne Perry dont le héros Pitt a été élevé dans un semblable contexte. Ah,ces écossaises…
MC
c’est juste un pornographe bien ordinaire
dans le temps il avait des nom pas popo..des john love..des fred copula..un des rares domaines et d’où qu’on prend l’onomastique encore au trés sérieux clopine..un conservatoire en somme..ça aurait ravi proust alleye alleye madame
B comme BERLIN dit: 13 septembre 2014 à 2 h 27 min
Magnifique, B!
Je passe aussi ma vie, boutanche en main, à gouter dans telle ou telle partie du monde des symphonies de saveurs et de couleurs.
I have a good time.
Sous mes yeux attendris de visiteur s’accomplit le brassage d’une humanité réconciliée.
Mâ shâ’ l-Llah!
Je n’ai jamais compris pourquoi lorsque je lis mon journal, après avoir quitté hôtels, trains et avions, je lis tant d’horreurs sur des contrées pourtant visitées quelques années plus tôt.
Qui m’a volé ma dignité partagée, mon voisinage tolérant, mon atmosphère bon enfant?
Ce sont des menteurs, et je continue mes voyages.
Partout où je passe et je ne vis pas, je me réconforte.
Vous croyez que le monde changera si je troque ma vodka pour l’Evian?
bouguereau est un enfumeur.
Son prénom est Jean et il est académicien, comme tout le monde devrait le savoir depuis le jour où un problème technique avait révélé les adresses email des intervenant.
Il nous enterrera tous.
« depuis le jour où un problème technique avait révélé les adresses email des intervenant. »
c’était un problème ? et de quelle nature exactement ?
Camembert dit: 13 septembre 2014 à 10 h 00 min : mort de rire.
Marie de Beaubec-la-Rosière !
« Jean-Philippe Herbien » est un thème créé et enregistré par Eddie Louiss / Michel Petrucciani.
« Beaubec-la-Rosière est une commune française, située dans le département de la Seine-Maritime en région Haute-Normandie. Les résidents se nomment les Beaubécais et les Bellebécasses » (Wikiki)
« On pense aussi au Pierre Michon des « Vies minuscules », sirius ? »
Bien sûr, mais on peut surtout penser à Flaubert et plus particulièrement à « Un cœur simple ».
Une partie du récit de M.-H. Lafon se déroule à Croisset, un personnage se nomme Gustave et un autre Caroline. Comme dans Madame Bovary, il y a un Charles et une Emma (et même un Léon) ; un journal s’appelle « Le Fanal de Rouen » (invention de F.).
Et, comme dans « Un cœur simple », on trouve une Félicité, une Madame Aubain, un Gremanville, des Bourais. L’avant-dernière phrase du roman se termine par le mot « reposoir », que commente la dernière phrase : le mot « reposoir » apparaît à six reprises dans la nouvelle de F. Et bien sûr, il y a un perroquet.
coucou, boumou, c’est ton keupu favori : alors, on fouette mec
On pense surtout que cette prof montée à Paris Sorbonne ( le voyage de sa vie ?) écrit son huitième même bouquin, non ?
Je vous demande ça, car il y a un billet d’octobre 2012, qui raconte presque toujours la même histoire. Là elle a juste rajouté Joseph, qui boit comme un trou.
» Suite française » d’ Irène Nemirovsky–
—
La version anglaise a été un beau succès de librairie. Quel livre, quel style…
David Golder, que ma grand-mère, née Goldstein, avait dévoré lors de sa parution en 28 l’année de naissance de feu mon admirable père, est assez limite question haine de soi…Mais finalement Odessa, c’est probablement ce qui nous reste comme destination finale, ce qui sera toujours mieux que Chelmno.
JC, mort de trouille, nous morts de rire, hahahahaha
Bloom dit: 13 septembre 2014 à 11 h 41 min
ça pose son homme, didon. « la haine de soi », fallait y penser; c’est de vous ?
Ma grand-mère à moi n’a pas lu David Golder, mais à écouter ( CD audio) exactement ce que dit M. Anissimov, qui rapporte les propos d’Irène Nemirovsky, je pense qu’elle aurait pensé que c’était d’abord une très bonne amie.
Et puis Bloom, si vous lisez I. Nemirovsky, comme vous avez lu le journal d’Hélène Beer, je me dis ces femmes ne devraient pas être lues par des putassiers.
Hélène Berr.
Venez pas me chercher sur l’orthographe des noms propres.
comme vous avez lu le journal d’Hélène Beer
—
C’est le tapuscrit que j’ai lu, entre Paris et Belfort, avec la préface manuscrite de Modiano photocopiée.
C’est pour d’arrogants connards de votre espèce aussi que j’en ai traduit les citations anglaises. On ne choisit pas son public.
Lisez DG avant de présumer.
Hélène Berr.
Venez pas me chercher sur l’orthographe des noms propres.
—
Une petite parano passagère, Dr. Goebbels? Décidément, DG est fait pour vous.
Bloom, oui, oui, je m’en souviens parfaitement de votre vantardise, même que vous aviez oublié le manuscrit dans un garde-meuble en province… Il y est toujours ?
C’est vraiment un toquard, ce Bloom.
C’est vraiment un toquard, ce Bloom.
—
Très bien asséné. Convaincant et argumenté, comme d’hab.
Et puis vous avez des lettres, 3, au moins, un c, un o, un n.
Ze fun!
Bloom, avant de vous en prendre à Nemirovsky ou à Berr, il faudra avoir des arguments littéraires qui tiennent un peu la route…
10 h, mort de rire peut-être, mais tout faux quand même : par cheu nous, c’est pas du camembert.
C’est du Neufchâtel.
Un fromage plus salé que le camembert, à la croûte molle et fleurie, un peu duveteuse. Allez, je suis bonne fille.
Vous prenez du pain – bio, complet, avec un peu de graines dedans.
Vous coupez les tartines. Faut qu’elles se tiennent, sans être trop épaisses.
Sur chaque tartine :
Une mince, très mince, couche de beurre.
Une couche plus généreuse de neufchâtel (on prononce : « neuche »), croûte et pâte mêlées ; un bon centimètre et demi d’épaisseur
Et une couche de miel, là aussi assez généreuse ; vous pouvez vous aider d’un pinceau alimentaire, moi j’utilise une petite cuillère ; le miel « toutes fleurs » est le meilleur, mais l’acacia n’est pas mal non plus, et le châtaigne acheté l’année d’avant, dans les Cévennes, marche tout aussi bien.
Vous décrochez votre gaufrier, celui sans les croisillons ; vous enduisez les deux faces d’un peu d’huile d’olive ; vous faites chauffer sur votre feu, un côté, puis l’autre.
Quand le gaufrier est à bonne température, vous le garnissez de « croque-monsieurs », confectionnés à l’aide de vos tartines
retour sur le feu ; deux minutes de chaque côté
Vous servez vos croque-monsieurs à l’apéritif, en guise d’amuse-bouches : vous pouvez les découper en petits carrés
Le goût salé-sucré du neuche avec le miel est inimitable. A chaque fois que je sers ce plat, il y a comme un silence étonné, et puis, après dégustation, les « mmmmhhh » commencent…
Ah oui, j’oubliais : le meilleur neuche a une forme de coeur.
http://www.taste-camembert.com/fromages-de-normandie/fromage-neufchatel.php
Marie-Hélène Lafon, l’Annonce, livre délicat, subtil et rude à la fois. Bon souvenir de lecture. En suivant les infos, en revanche,dilemme en découvrant la liste du Médicis, Mauvignier/Volodine (pas lu certains des autres, en tout cas entre ces deux ,mon coeur balance). Match serré.Peut-être Volodine, plus narquois, plus incisif, plus drôle,observateur, pertinent, alerte sous ses inventions de métalangage post apocalyptique alambiqué, son univers de cendre& de bardo fantaisiste, d’une noirceur et d’une étrangeté absolues?
Bloom dit: 13 septembre 2014 à 11 h 57 min
« C’est pour d’arrogants connards de votre espèce »
On a les fonctionnaires qu’on mérite … et par bonheur, les arrogants connards d’Etat ne sont guère utilisés.
12 h 04 min
—
Le pauvre garçon n’entend rien à rien. Ses CD l’ont rendu sourd.
Il ne comprends pas que j’admire et Berr et Némirovsky, dont j’ai tous les livres ici, loin de Vesoul.
Un eminent spécialiste dans la recherche sur le cancer, -maintenant en retraite active- nous (on est plusieurs en général, autour de lui) avait dit lors d’un dîner, que manger du fromage après l’age de 40 ans était un comportement alimentaire à risque.
Ou alors n’en manger qu’une fois par semaine, et ne manger que cela.
_____________________________
Ne pas vexer Bloom, il a un DEA, c’est un truc très » approfondi »; je dirais même plus, c’est » savant ».
Vous croyez que le monde changera si je troque ma vodka pour l’Evian?
mmm .. il faut peser le pour et le contre, U.
Admettons que dans votre verre d’eau éclosent tous ces bébés bulles ..
Pardon ?
Ah mais ce n’est pas une raison pour continuer à essaimer à tout va ..
Quoique .
Bon,
admettons,
que tous soient capables de l’un de vos:
« Notez que les réponses à ces questions rassemblent, dans les deux camps (le ceci ou le cela), « musulmans » et « non-musulmans ».
Ce qui suffit à montrer leur nature politique et non religieuse. »
Ce ne serait pas si mal.
Je serais assez d’accord de parrainer votre nurserie.
( En revanche, vodka dans le biberon .. c’est non.
D’ailleurs, Poutine veut en garder le leadership; qu’il se le garde .. là-bas.)
Une mince, très mince, couche de beurre.
Une couche plus généreuse de neufchâtel
Et une couche de miel, là aussi assez généreuse
ça s’rait t’y pas un piège à mouches?
En cliquant sur son nom, on se dit qu’elle est pas bien jojo l’auteure de Joseph ! Elle à l’air d’une institutrice revêche. Sa voix évoque celle de Duras, mais d’un débit plus rapide et sans aucunes hésitations. Quoique son roman semble des plus remarquables, elle ne doit pas avoir le look pour le Goncourt ?
Ce que l’on aimerait savoir c’est, si au-delà des silences de ce coeur simple masculin, prototype de la France agricole de la fin du XXe siècle, le roman nous restitue aussi son odeur, lui qui n’avait pas accès à la salle de bain des patrons ?
…
…des gants,…des glands en mains,…des gazouillis,!…le poux-voir,!…
…la vie de chât’Ô,!…
…trop d’esprit nuit à l’esprit,!…reproduisons nos héritiers,!…
…
…un excellent livre en quatre volumes,…
…
…L’Hermite de la Chaussée-d’Antin ou observations sur les moeurs et usages parisiens au commencements du XIX° siècle. 1818
…par M.DE JOUY
…
…Ah,!Ah,!…etc,!…chacun son fard’Ô,…
…
« La ministre de la Culture veut la France « championne de la fiction ». Rassurez-vous : c’est de télévision qu’il s’agit »
Passou serait-il un fervent supporter du roman sans fiction ?
« ueda dit: 13 septembre 2014 à 10 h 43 min
Vous croyez que le monde changera si je troque ma vodka pour l’Evian? »
Jamais essayé,
pas tenté !.
…
…Oui,!…le cinquième volume, je vient de le télécharger,!…grâce à Google,!…
…chacun son Job,pour son camembert,!…etc,!…
…
Marie Hélène Lafon n’a certes pas un physique facile ( ce n’est pas ce qu’on attend d’un écrivain, ni d’un commentateur radio .. ) , ce qui m’a le plus stupéfiée c’est son écriture, un graphologue pourrait nous éclairer ..
jamais vu une écriture avec des a et de o aussi énormes ..
Barozzi, vous connaissant à travers la Rdl, j’ai peur que Joseph ne soit pas le meilleur roman pour vous initier au grand talent de Lafon. Commencez plutôt avec Les Pays, qui se passe à Paris…une jeune étudiante qui arrive de sa province. Cela vous parlera plus…
chantal dit: 13 septembre 2014 à 13 h 11 min
Marie Hélène Lafon n’a certes pas un physique facile
Je ne connais que sa voix, entendue dans une émission ancienne de Finkielkraut (que de nota a rappelée), et je me suis dit: voilà quelqu’un.
Je n’ai pas dit: à ajouter à ma pile, parce que la masse de ces à venir a quelque chose de déprimant.
Les commissures de sa bouche sont vers le bas.
(Comment en bon français appelle-t-on cette grimace, Daaphnée?
Les anglophones ont un mot)
Ce n’est pas grave du tout, ce n’est quand même pas un anti-sourire.
Il suffit que la bouche soit surmontée de yeux rieurs pour la physionomie deviennent très intéressante.
De toutes façon, comme le remarquait un jour Wittgenstein, nous ne sommes probablement pas venus dans ce monde pour rigoler.
(Attends voir, j’ai retrouvé.
C’est un propos consigné par O’Connor Drury, un de ses élèves:
« Mind you, I don’t believe what Kierkegaard believed, but of this I am certain, that we are not here to have a good time »)
Pierre Assouline, avant de quitter ici pour qq jours, j’aime bien le « une fille qui n’est pas d’ici et a fini par se laisser emballer par un autre », plus distingué, ludique sur le sens et sans doute discrètement espiègle, qu’un « une fille qui n’est pas d’ici et qu’un autre a fini par emballer »! C’est au choix de ses formules qu’on juge un critique.
« Les commissures de sa bouche sont vers le bas. »
Ueda,je crois que ce sont les rides d’amertume…
On naît pas là pour rigoler!
Giovanni d’Angelo
Puisque vous évoquez son ombre, L’Ermite de La Chaussée d’Antin de Mr de Jouy, votre confrère, se lit encore. bon souvenir de l’Hermite en Prison, et de quelques autres. Qui plus est, il voyageait lui-même et savait voir. Je suppose que son bonapartisme affiché sous la Restauration ne vous gene pas?
Bien à vous.
MC
Quelle belle chose en anglais que ces petits mots germaniques pour qualifier les grimaces signifiantes
to lour…
to jut (on avance le menton ou la lèvre en signe de colère), hein
De la part d’une femme, ‘pouting’ est particulièrement intéressant.
To pout, c’est en avançant les lèvres, exprimer la colère mais ça peut aussi exprimer le désir de se rendre plus désirable.
Attends-voir… J’ai trouvé un exemple
http://media0.giphy.com/media/L6fiJBXZ1daDu/200_s.gif
Glorious weather,
Tschüss!
de lippen tuiten ?
sniff ..
De même qu’avoir mentionné une Natalie de Sorrente « sous l’empire », et non « sous l’emprise » de la drogue, ce que d’aucuns auront pris pour une faute de frappe, est d’une élégance assez smart, that’s fucking badass, comme s’écrient les jeunes Anglaises de bonne famille (quand Coldplay monte sur scène). Bon we à tous. MH Lafon, peut-être pas un physique immédiatement avenant, mais des livres solides et subtils. Cela vaut tous les minois. Flannery O’Connor, elle, étant malade était une mocheté et a écrit des livres renversants. Rien à voir avec « l’auteur catho » hâtivement dépeint par WGG, au contraire sa causticité, ses portraits des petits Blancs racistes, bas de plafond, ravagés de hargne et de misère dans un Sud poussiéreux, arriéré, font souvent d’elle l’égale d’un Faulkner, d’un Shelby Foote. Qd je reviendrai par là, je ne serai d’ailleurs pas contre en reparler avec lui
Siruis, depuis l’adolescence, « Un coeur simple » de Flaubert est l’un de mes livres préférés. Et j’aime aussi les « Vies minuscules » de Michon. La campagne, pourquoi pas, mais de loin et en imagination !
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