de Pierre Assouline

en savoir plus

La République des livres
La note juste de Pauline Dreyfus et Marie-Hélène Lafon

La note juste de Pauline Dreyfus et Marie-Hélène Lafon

Il n’y a pas plus dissemblables que ces deux livres : Ce sont des choses qui arrivent (226 pages, 18 euros, Grasset) de Pauline Dreyfus et  Joseph (144 pages, 13 euros, Buchet-Chastel) de Marie-Hélène Lafon (144 pages, 13 euros, Buchet-Chastel). Deux parmi les plus beaux romans de la rentrée. Tout les oppose : le cadre, l’époque, le milieu, l’histoire, les personnages… Pourquoi les traiter alors d’un même élan ? C’est que l’une et l’autre et l’autre doivent leur réussite à un détail invisible, rétif à la description et plus encore à l’explication : elles ont su, chacune dans leur registre d’écriture, trouver la note juste. Ce n’est pas qu’une question de cadence, de rythme mais aussi de distance. Toutes choses qui s’accordent secrètement pour donner sa sonorité à un roman.

Une fois passée l’épigraphe de Léon Bloy (« L’homme a des endroits de son pauvre cœur qui n’existent pas encore et où la douleur entre afin qu’ils soient ») les premières pages du premier font penser au début d’un film noir tel que les Américains les réussissaient après-guerre : un enterrement, rien de tel pour explorer une vie dans ses recoins. On se croirait à celui de la danseuse Maria Vargas dans La Comtesse aux pieds nus… Sauf que celui-ci est très français, comme le milieu qu’il ressuscite, un petit monde qui se donne pour le beau monde, et que la cérémonie est racontée du point de vue du délégué de la maison Borniol en léger recul par rapport à cette mondanité en noir. Nous sommes au lendemain de la Libération en la paroisse Saint-Pierre-de-Chaillot, où Proust fit ses adieux à ce monde-là une vingtaine d’années avant, aux obsèques de la duchesse de Sorrente qui s’est suicidée sous l’empire des drogues. En brisant balle silence sur sa naissance, l’Occupation lui aura révélé ses origines, le secret de famille, la « honte » de sa filiation : pas seulement bâtarde mais israélite. Fascinante est sa métamorphose sous le coup de cette double découverte. Mais il y a pire que de l’apprendre : le scandale d’une divulgation publique, officielle, même si tout le monde savait en douce. Natalie de Sorrente, née princesse de Lusignan, a quelque chose d’une « Madame Klein » qui aurait trouvé là son Losey.

Chez ces gens-là, qui ont une grande position à Paris, on n’a pas supporté, et dès 1933, le physique très vulgaire du chancelier allemand. C’est leur passe-temps favori : situer les autres. Et ce Hitler ne leur passe pas, non en raison de ses idées mais parce que c’est un parvenu. Le small talk, la plus vaine des conversations portée aux nues par les Anglais, y est goûtée ; on y prise les surnoms : Saint-Vincent-de-Poule pour un cœur trop tendre avec les femmes ; les fleurs viennent de chez Lachaume, naturellement ; on évite la politique puisqu’on ne parle pas des sujets qui fâchent ; on affecte le mépris des convenances ; on endort les enfants le soir en leur racontant l’histoire tragique de l’assassinat du duc de Berry ; toutes les disparitions ne sont pas également pleurées, certaines laissant des fournisseurs effondrés et une épouse soulagée ; le mariage y est résumé d’un bon mot : « trois mois de bonheur, trente ans de bout de table »

A 34 ans, elle a toujours eu une vie facile, d’une fête l’autre mais toujours de ces fêtes qui ne font rêver que ceux qui n’en sont pas, elle s’étourdit dans l’ivresse de la réminiscence, celle des grands bals d’autrefois, car c’était toujours mieux avant. Le seul rationnement qui l’inquiète est celui qui pourrait affecter ses livraisons hebdomadaires de morphine. Il manque pourtant à cette âme inquiète l’énergie de divorcer de son milieu.

« Ce sont des choses qui arrivent », leitmotiv mondain qui sert d’étendard au roman, est la manière par laquelle on accueille l’inévitable (grossesses etc) avec un certain fatalisme car « ce qui doit advenir advient ». Alors oui, bien sûr, ces arrestations de juifs, des brimades, peut-être même des persécutions, d’autant qu’ils ne reviennent pas à ce qu’on dit, mais enfin, ce sont des choses qui arrivent, jusqu’à ce qu’on trouve des ressemblances entre la duchesse de Sorrente et, disons, Irène Némirovsky, la romancière du Bal et de David Golder. Ce n’est qu’en relisant A la recherche du temps perdu qu’elle comprend, Charles Swann lui expliquant ce qui lui arrive mieux qu’elle ne saurait le faire.

Pauline Dreyfus (1969) est manifestement douée. On ne pouvait pas vraiment en juger avec son fameux Immortel, enfin car c’était parfois du sous-Morand truffé de morandismes. Cette fois, c’est vraiment du Pauline Dreyfus et c’est brillant. Des formules qui font mouche, des flèches qui atteignent leur cible : c’est parfaitement ciselé et bien balancé :

« C’est au choix de ses fournisseurs qu’on juge une famille »… « Dans cette guerre d’un genre nouveau, l’ennemi, ce n’était pas l’Allemand mais l’Ennui »… »La guerre, pour les Sorrente, ce sont d’abord des complications domestiques »

Un microcosme qui se donne pour une élite. Que de bassesses dans la « haute » ! Souvent drôle mais plus dérangeant car plus « politique » qu’il n’y paraît de prime abord, surtout quand un nauséeux éclat d’éditorial d’André Bettencourt dans La Terre française passe par là : « Pour l’éternité, leur race est souillée du sang du juste. Ils seront maudits de tous… ». L’auteur connaît parfaitement le monde du faubourg Saint-Germain. Elle écrit au second degré avec un accent tout en dentales et en voyelles étirées à l’infini. Son ironie est souvent cruelle, et sa précision, assez perverse ; elles font oublier la documentation, d’autant qu’on devine celle-ci ruminée et digérée depuis longtemps tant elle est invisible ; en fait, au-delà des lectures des mémorialistes de l’après-guerre, elle a puisé à de meilleures sources, la tradition orale du côté maternel, les Alfred Fabre-Luce et les Germain du Crédit lyonnais. Pauline Dreyfus est implacable et si juste sur le Brooklyn1947néo-vichysme sournois, souterrain, silencieux qui imprègne l’aristocratie et la grande bourgeoisie. La peinture de cette société est saisissante de vérité. Il est vrai que l’auteur, très fine dans l’observation, a un sens inouï du détail juste. Ne manque pas un bouton de guêtre. Elle est habile pour jouer sur l’inattendu, jusques et y compris dans les menus de Maxim’s. Comme on le dirait d’une lettre de château, c’est un roman bien tourné.

On ne le dira pas de Joseph car c’est d’un tout autre monde et d’un tout autre temps qu’il s’agit. Des ouvriers agricoles dans une ferme du Cantal. Un homme parmi eux, le héros-titre, une soixantaine d’années. Plus esseulé que solitaire. Seul par la force du destin. Tout le monde est parti. Chacun est allé faire sa vie ailleurs. Sylvie surtout, son amour de jeunesse rencontrée au bal, Sylvie qui idolâtrait Johnny Hallyday et ne supportait pas qu’un homme pleure « parce que ça fait tapette », une fille qui n’était pas d’ici et a fini par se laisser emballer par un autre qui l’a emmené loin. Alors Joseph boit comme Natalie de Sorrente jouait de se seringue de morphine. Un trou sans fond.

Marie-Hélène Lafon (Aurillac, 1962), qui commence à occuper une place singulière dans le paysage littéraire, prolonge ici la veine de L’Annonce (2009) et des Pays (2012). Une veine qui est tout sauf un filon. Car son art poétique, sa sensibilité, son univers, son économie, sa pudeur sont aux antipodes de ce qui s’écrit. Une fois n’est pas coutume, la quatrième de couverture, extraite du texte, est admirable car elle reflète bien la lettre et l’esprit du roman. Tout y est, jusque qu’à la dilection pour le cher point virgule, si injustement méprisé par nos contemporains :

« Joseph est un doux. Joseph n’est pas triste, du tout. Joseph existe par son corps, par ses gestes, par son regard ; il est témoin, il est un regardeur, et peut-être un voyeur de la vie des autres, surtout après la boisson, après les cures. Il reste au bord, il s’abstient, il pense des choses à l’abri de sa peau, tranquille, on ne le débusquera pas ».

Elle ne verse jamais dans le pittoresque ou le folklore. Son monde est laborieux mais pas misérabiliste. Ici, celle que l’on appelle « la marquise délurée », c’est une vache aubrac dans la vallée de la Santoire. Joseph est un taiseux qui ne juge pas. Quand il parle, c’est de politique, de la famille ou de Sylvie. Pour le reste, son humanité se divise entre les morts et les vivants dans le désert central de la France. Il a quelque chose d’un certain charpentier de Nazareth. L’épigraphe de Cézanne définit les couleurs : « C’est comme une carte à jouer, des toits rouges sur la mer bleue ». Ici, quand on voyage, c’est pour aller à la gendarmerie à Ségur, ou entre Riom, Allanche et Murat. Juste pour rendre visite aux autres : « Il faut fréquenter et faire maison ».

Rien n’est moins caricatural là où tant de choses, de situations, de personnages prêteraient à la caricature régionaliste, comme tant d’écrivains du terroir en ont abusé. Les mains calleuses n’empêchent pas la délicatesse. Marie-Hélène Lafon fait son portrait par petites touches. Plutôt un presque rien noué à un je-ne-sais-quoi impressionnistes. L’oncle Gustave et la servante Félicité passent par là, hommage des plus discrets de l’auteur reconnaissant, et de son héros au cœur simple. Joseph se veut une épopée ordinaire des petites gens, au sens simenonien du terme, avec ce qu’il faut de noblesse dans le caractère. Ici, ce n’est pas la lettre de château qui aurait pu mieux tourner, c’est la vie.

Ni faux-pas, ni maladresse. Tout est à sa place. Pas un mot de trop. Ces deux romans portent en eux des voix qui viennent de loin. En les lisant, on les entend. De quoi donner envie de les écouter. Bonheur muet de la note juste.

(Photos Henri Cartier-Bresson)

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

1004

commentaires

1 004 Réponses pour La note juste de Pauline Dreyfus et Marie-Hélène Lafon

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…@,…Court,!…à 13 h 53 mn,!…Mr. De Jouy

…j’étais ailleurs,!…mais, pour y voir plus clair,…en résumé,!…
…toujours est-il, qu’il faut vivre avec le milieu de son existence de son époque,!…
…personne ne choisit l’heure ni l’époque à vivre,…en somme un conte descriptif,…à s’interpréter
,…

…pas de quoi y voir rouge, ou partis-pris,…
plutôt,…un illustrateur, au dessus des passions,…les mécanismes humains hors du temps,…dans toutes les villes, les époques,…

…un résigné, flatteur, comme des planches de gravures en reliefs,…un sobre visionnaire,…copier/coller,…des thèmes sans passions,!…presque des mathématiques des moeurs,!…
…je ne vois pas trop, l’influence de son temps,!…des cosi fan tutti béats,…
…rien à redire,!…jusque la,!…
…le mythe du Marquis de Sade était déjà digérer et envoyer aux fraises,…a mon avis,!…

abdelkader dit: à

La Reine des chats dit: 13 septembre 2014 à 14 h 05 min
‘…that’s fucking badass, comme s’écrient les jeunes Anglaises de bonne famille (quand Coldplay monte sur scène)…’
Coldplay, eh? musique pour ados incontinents…les jeunes anglaises de bonne famille bandent plutot pour James Blunt (ex-capitaine d’infanterie, pantalon rouge, tete a clacquettes)…but badass? nah…don’t think so…you want bad ass? try this:
http://www.youtube.com/watch?v=wmin5WkOuPw

Sirius dit: à

Ben oui Baroze, c’est bien pour cela que je vous recommande un livre centré sur Paris…vous ne le regretterez pas.

Sirius dit: à

J’ai lu trop vite votre commentaire JB et ma réponse est sans doute à coté de la plaque…

Edouard dit: à

Ce qui discredite les prix aux yeux des lecteurs, de plus en plus? Cette dynamique, cette facilite, cette demagogie de  » l entre soi », l omnipresence parmi les candidats selectionnes des profs de lettre, chroniqueurs, journalistes, prescripteurs de tous poils, editeurs comme Reinhardt ou Bosc, fils/filles/maris/femmes de, Salveyre et Bernard Wallet meme si l influence decroit, Mauvignier et sa femme libraire, Ono dit Bio et son journal..Jeux de pouvoir et des pipes d une France qui sent le rance et les arrangements. Pourquoi il faut saluer la mise a l ecart du Carrere cette annee, comme un debut d operation mains propres? A moins que le fait procede d autres reglements de comptes, d autres coups fourres?

Sergio dit: à

Clopine dit: 13 septembre 2014 à 9 h 17 min
Saint-Fiacre

Y a des bleds comme ça, Condé-sur-Escaut, Culmont-Chalindrey, Souffelweyersheim…

D. dit: à

Clopine dit: 13 septembre 2014 à 12 h 06 min

Surveille bien la ligne de flottaison de ton kayak, Clopine. A chaque fois. Et continue avec le gilet et la bouée.

Court dit: à

Pour le prix G? Disons que le mot et la chose, déjà déjà pas très clairs dans le Testament d’Edmond de Goncourt,(lire à ce propos Léon Deffoux,) ont été soumis à une déclinaison et une inflation de titres qui n’ont rien à voir avec les Belles-Lettres. Que signifient, par exemple, Un Goncourt du premier Roman et Un Goncourt des Lycéens? Une prime à la présence, peut etre, à la jeunesse, c’est moins certain, au génie, surement pas.
Il est en tout cas naif de supposer que c’était mieux avant. Les arrières-cours du Nobel gagneraient à etre explorées, et les jeux de pouvoir ont partie liée au monde des lettres de toute éternité. Dieu merci, personne n’est obligé de lire les œuvres ainsi laurées. La formule de Kemp, « Le Goncourt idéal d’unne année sans chef d’œuvre » ne vaut pas que pour Cau. Mais il ne faut pas trop le dire, n’est-ce pas?
Bien à vous.
MC

abdelkader dit: à

ueda dit: 12 septembre 2014 à 20 h 58 min
Mais le problème est précisément que ce qui nous intéresse n’est pas le contexte islamique (ils font ce qu’ils veulent) mais le contexte européen (que souhaitons-nous accepter?).
Pas de race, pas d’ethnie, pas de civilisation, pas de religion par ici: uniquement une question politique.
« Quelle séparation public/ privé, quels rapports hommes/ femmes, quelle acceptation du « blasphème » et de l’ « apostasie »?
Pas de débats métaphysiques ou philosophiques, ils sont inutiles, al-hamdu li l-Lah.
Notez que les réponses à ces questions rassemblent, dans les deux camps (le ceci ou le cela), « musulmans » et « non-musulmans »…’

Devriez leur faire porter un symbole distinctif …oh chais pas…un croissant vert , tiens…fluo, pour qu’on puisse aussi les voir la nuit…y’a déjà un précédent a tout ca…vous n’avez pas le courage de vos préjuges, pardon vos convictions, mon grand…faut aller jusqu’au bout…alors, que préconisez-vous ? hein…come on out with it…et l’autre bonbonne qui glousse dans son coi…oui oui mon chéri bibi…comme vous êtes viril, comme vous êtes cultivé…mais il faut faire attention au biberon, mon chéri…mais ces musis, faut déjà les identifier hein…oui oui un croissant vert fluo…il a parfois de bonnes idées cet abdel…ensuite imposer un couvre-feu pour tous ces rustres…

abdelkader dit: à

fncuking cnuts!

A bas les sectes politiques dit: à

L’idée d’un croissant vert fluo n’est pas neuve mais on peut faire avec et c’est mieux que rien

abdelkader dit: à

A bas les sectes politiques dit: 13 septembre 2014 à 15 h 26 min
L’idée d’un croissant vert fluo n’est pas neuve mais on peut faire avec et c’est mieux que rien

comme quoi, les epoques changent mais la merde brune reste…

keupu et quelques autres dit: à

alors boudemou, et la main de ta sœur toujours dans ta culotte de zouave baveux ?

Sergio dit: à

abdelkader dit: 13 septembre 2014 à 15 h 15 min
qu’on puisse aussi les voir la nuit

Et encore ! Café au lait c’est comme le Mexicain basané ça se voit immédiatement a fortiori… Mais le Noir ? Même quand il est sorti du tunnel on le voit intégralement pas ! Surtout avec les tunnels en virage…

Nouvelle lessive dit: à

Merde Brune ! Elle lave plus blanc que blanc !

Sergio dit: à

abdelkader dit: 13 septembre 2014 à 15 h 34 min
comme quoi, les epoques changent mais la merde brune reste

Elle est dans la tête. Si elle est dans la tête, c’est qu’elle est dans les chromosomes. Donc il y en avait déjà, effectivement sous Philippe le bel et Saint-Louis (rouelle), mais encore avant et bien avant et au plus tôt… Y a que dans l’autre sens qu’on peut y faire quelque chose…

Phil dit: à

A Nancy, la rue des Goncourt passe sur un cimetière romain. Sergio devrait confirmer.
Rien compris aux débats qui agitent desjournées sur Némirovsky. Bloom aime l’Asie, la mangue et le saint émilion éventé sous les palmiers par des bras de bonne volonté, idéal pour apprécier D. Golder.

Géopositionnement dit: à

Bloom est un haut fonctionnaire bas, grand par la suffisance, petit par la réussite.

Phil dit: à

De mémoire du prestigieux blog à passou, les hauts fonctionnaires livrent des contributions stimulantes. Le pseudomisé Boulgakov, par exemple, en avait de pas mauvaises qui savaient émoustiller la galerie. Il a disparu, c’est dommage. Sûrement redevenu petit fonctionnaire. TKT aussi a disparu, à moins qu’il passe l’arrière saison en Floride.

Sergio dit: à

Phil dit: 13 septembre 2014 à 15 h 47 min
A Nancy, la rue des Goncourt passe sur un cimetière romain

Euh… J’ai pas creusé ! Ne penserais-tu pas à autre chose, parce que voilà, c’est à côté de chez moi, à ma très grande honte, mais surtout c’est quasiment la rue de la villa Majorelle. Et alors rue des Goncourt itself, pas la moindre plaque, ni chantier, je vois pas grand-chose sur le Net…

des journées entières dans les arbres dit: à

Phil, que vous n’ayez rien compris, c’est qu’il n’y a rien à expliquer. Le régime bloomesque ne me convient pas.

« pour réussir une soupe aux poireaux c’est de la faire cuire vingt minutes et non deux heures »

Pouvez-vous nous raconter la réception rigolote de ce livre d’Irène Némirovsky « David Golder », chez Grasset ?
Et l’emballement de lecteurs pour l’auteure alors inconnue ?

Pour l’histoire du roman, elle est là:
http://guillaumedelaby.pagesperso-orange.fr/6_golder.htm

ueda dit: à

abdelkader dit: 13 septembre 2014 à 15 h 34 min
comme quoi, les epoques changent mais la merde brune reste…

Les désastres à venir seront-ils dus à une pauvreté en matière de métaphore?

Insectivor dit: à

Metaphore ?
Doryphores ?

Phil dit: à

Sergio, sissi: un cimetière gallo-romain, le plus ancien de la ville de Nancy, qui n’existait pas encore. Tout ça vaut son pesant de cacahouètes et la rue des Goncourt est bien prisée. La Villa Majorelle. Mazette..
Desjournées, l’histoire de Golder est connue. J’ai une édition d’époque trouvée chez un libraire réchappé des communiss, qui se dore la pilule à Soppot. Le livre, lui, avait réchappé des nazis. et pour cause. Sa réception ? elle fut bombardisch, of course.

des journées entières dans les arbres dit: à

 » Sa réception ? elle fut bombardisch, of course. »

natürlich, Phil, natürlich, mais c’est plus amusant que ça. Elle n’avait donné qu’une boîte postale comme toute indication, lors de la transmission de son ouvrage à l’éditeur. Si bien qu’il s’est vu contraint de mettre une petite annonce dans le journal pour la retrouver.
C’est chou, non ?

C’est pas aujourd’hui que ça arriverait avec l’autre obsédé sessuel, qui répondant à un journaliste d eradio, lui disant qu’il était bien parti pour le prix G. a répondu, en substance, faisant jouer le supens devant le journaleux: Je ne sais pas, en ce moment j’ai une vie dense, je dois aller rencontrer mes lecteurs..

C’est à ce moment là que j’ai pensé, ça m’étonne pas. S’il rencontre des Lectrices, il va se mettre dans un « merdier » pas possible.

la tête à toto dit: à

Convertissez-vous :

« A peine sorti de prison, l’ancien trader Jérôme Kerviel sera à la Fête de L’Humanité samedi 13 septembre à La Courneuve. »

KERVIEL dit: à

Il passe d’un enfermement à un autre

la tête à toto dit: à

La « Cause Littéraire » n’est pas tendre avec cette histoire d’ours :

« La peau de l’ours est un livre à mon sens inabouti, sans doute insuffisamment mûri par une auteure s’étant, comme toujours, beaucoup documentée. Joy Sorman donne en effet l’impression de ne pas savoir vraiment où elle va – et même de finir par se débarrasser un peu expéditivement de son héros. Cette absence de vision rend alors nuisible tout ce travail de documentation préalable qu’elle a effectué selon son habitude, la conduisant souvent à faire du remplissage. Et c’est dommage car on aurait aimé qu’elle approfondisse ce rapport dominateur trouble de l’homme à la bête, de l’homme à sa part sauvage originelle. »

KERVIEL dit: à

Si les banquiers avaient la foi, ils décapiteraient le converti pour apostasie financière

la tête à toto dit: à

De fortes réserves également sur un mystérieux blog nommé « Salon littéraire » :

« Dans La Peau de l’ours, de Joy Sorman, c’est son appartenance première au monde animal que l’Occidental moderne met en scène et à distance. Ce thème-là du moins est dans l’air : un xième remake de La Planète des singes s’étale sur les écrans. »

des journées entières dans les arbres dit: à

Cette histoire de Joy Sorman, c’est la psychanalyse appliquée aux contes de Grimm ?

la tête à toto dit: à

Sur le site « Journal d’un lecteur », ceci qui fait peur :

« Jean Birnbaum, du Monde des livres, rapporte des rumeurs selon lesquelles Joy Sorman, David Foenkinos et Clara Dupont-Monod auraient le plus de chances de l’emporter lors de la délibération finale. »

la tête à toto dit: à

« Cette histoire de Joy Sorman, c’est la psychanalyse appliquée aux contes de Grimm ? »

Belle formule, des journées. C’est effectivement un peu ça, mais en raté.

des journées entières dans les arbres dit: à

Tête à toto, c’était pas la peine de l’enfoncer, cette écrivassière. Elle manque d’expérience. Elle a la phobie de la littérature, des animaux, bref, un cas.
Une fois qu’elle aura fait un voyage ou deux dans l’Ouest canadien, vous verrez, les ours vont lui murmurer aux oreilles comme dit  » sourire ultra-bright » dans sa chronique express, et qui n’est plus à une ânerie près.

Cauchemar social dit: à

Prisonnier d’un ascenseur en panne, j’aimerai mieux patienter en compagnie de l’ours que de Joy Sorman …

la tête à toto dit: à

C’est sûr que l’ours aurait plus de conversation…

brève dit: à

on dirait que les braillards se sont un peu calmés, pouvou qué ça doure !

la tête à toto dit: à

Dans une interview, Joy Sorman expliquait de manière très avant-gardiste (qui aurait plu aux gens de « Tel Quel », autrefois), qu’elle a voulu aller « encore plus loin », et qu’elle conçoit son roman comme un « monologue » :

 » – Après Comme une bête, vous vous apprêtez à sortir pour la rentrée littéraire de septembre La Peau de l’ours. Pourquoi la question animale vous fascine-t-elle autant ?
– Après Comme une bête, j’ai voulu pousser l’exercice encore plus loin. La peau de l’ours est un monologue. Celui d’un être hybride, mi-homme, mi-ours qui va être vendu à montreur d’ours, puis à un cirque et enfin à un zoo. » (site Ecrivains du bord de mer)

Le chachal est un animal sournois dit: à

brève dit: 13 septembre 2014 à 18 h 24 min

Chaloux cherche sur qui cracher son venin.

Le totozéro est un animal buté dit: à

totozéro c’est le genre de mec à ne jamais savoir s’arrêter,
quand il a un clou il tape jusqu’à l’usure du marteau.

à plus tard dit: à

« …les entrepreneurs… les français détiendraient dix-sept millards d’euros … moins riches que les milliardaires, les millionnaires … les chefs d’entreprise … les cadres … bernard arnaul … b obama … bachar… renverser bachar … l’armée … président modéré … les circonstances… les violences conjugales … violences inouïes … un footballeur profesionnel … »

après le journal tv et la météo

à plus tard dit: à

professionnel – scusi

la tête à toto dit: à

« totozéro c’est le genre de mec à ne jamais savoir s’arrêter »

Pas du tout ! Sur son blog, par exemple, Paul Edel fait remarquer que ce (non-)livre fait partie des favoris du Goncourt, car écrit par une femme.

des journées entières dans les arbres dit: à

Tête à toto, je viens de voir quelque chose d’assez dérangeant. Joy Sorman a le physique d’un boy’s band qui voudrait en remontrer aux garçons bouchers.

Mais je pense que le problème est ailleurs. Elle a pu enseigner la philosophie; et là, c’est dramatique.

à plus tard dit: à

« …orages… » [ne suis pas sténotypiste, non plus]

à B comme Berlin dit: à

qui dit (13 septembre 2014) à 2 h 27 min

quelle véracité ! i-nou-i – (m’sens moins seul dans mes déambulations ; merci)

is that it dit: à

?

des journées entières dans les arbres dit: à

Joy Sorman, un Castor new look.

Widergänger dit: à

Alle menschlichen Fehler sind Ungeduld, ein vorzeitiges Abbrechen des Methodischen, ein scheinbares Einpfählen der scheinbaren Sache.
(Kafka, Die zürauer Aphorismen, 1917/18)

Nouvelle traduction :

Toutes les fautes humaines sont impatience, une rupture prématurée de la voie méthodique, des pieux apparents qu’on plante tout autour de la chose apparente que par là même on tue.
(Kafka, Les Aphorismes de Zürau/titre inventé par Max Brod : Méditation sur le péché, la souffrance, l’espoir et le vrai chemin)
________

Es gibt zwei menschliche Hauptsünden, aus welchen sich alle andern ableiten : Ungeduld und Lässigkeit. Wegen der Ungeduld sind sie aus dem Paradiese vertrieben werden, wegen der Lässigkeit kehren sie nicht zurück. Vielleicht aber gibt es nur eine Hauptsünde : die Ungeduld. Wegen der Ungeduld sind sie vertrieben worden, wegen der Ungeduld kehren sie nicht zurück
(Kafka, Zürauer Aphorismen)

Il existe deux péchés capitaux commis par l’homme d’où tous les autres découlent : l’impatience et l’indolence. À cause de l’impatience ils ont été chassés du Paradis, à cause de l’indolence ils n’y retournent pas. Mais peut-être n’y a-t-il qu’un seul péché capital : l’impatience. À cause de l’impatience ils ont été chassés du Paradis, à cause de l’impatience ils n’y retournent pas.
(idem)

des journées entières dans les arbres dit: à

D.
l’Auvergne, vous la présentez assez mal. C’est pas la peine de vous planquer dans l’escalier …
Perso, j’ai vécu quelques temps dans un hôtel, place de Jaude à Clermont. Les tarifs étaient tout à fait raisonnables.

Vous n’avez rien dit des pneus Michelin… Ni du parc Vulcania, cher au vrai-faux amant de Lady Di ( vous avez vu, cette révélation dans l’actualité récente ? En fait je pensais déjà que le Prince Charles n’avait pas vraiment tous les torts. Elle paraissait un peu fragile)
Je vous ai déjà raconté mon voyage calamiteux de Limoges à Aurillac, la descente aux enfers par temps de brouillard(la route descend, entre des résineux qui forment une forêt épaisse) et la soupe obligatoire dans ce petit resto que t’espères même plus trouver ?

Alors ce soir, où on apprend que Kerviel , vrai-faux repenti, s’invite à la fête de l’huma, comme d’autres expient, je n’ai pas trouvé étrange, qu’aux côtés de Lavilliers, il y ait des anglais.
J’espèrent simplement qu’ils aient fait payer le prix fort pour leur show.
http://www.youtube.com/watch?v=8jRzm3dJ-_c

des journées entières dans les arbres dit: à

j’espère. D’où vient ce pluriel…

geotrouvetout dit: à

« ein scheinbares Einpfählen der scheinbaren Sache. »

WG, merci de nous expliquer pourquoi vous traduisez ce qui précède par:

« des pieux apparents qu’on plante tout autour de la chose apparente que par là même on tue. »

L’avis de germanistes confirmés sera bienvenu…

la tête à toto dit: à

Le magazine féminin Elle n’a pas voulu être en reste, Goncourt venant, et a plutôt aimé avec une pointe d’audace notre « Peau de l’ours », quoique dans un style emberlificoté, ni fait ni à faire :

« La beauté de ce texte écrit au présent tient sans doute à l’instantanéité des sensations qu’exprime les unes après les autres le narrateur, sa position d’animal semblant lui interdire toute relation de cause à effet, au bénéfice de l’innocence. « La Peau de l’ours » est un conte amoral que l’on se lirait les soirs d’hiver entre adultes, pour revisiter ses peurs enfantines et s’autoriser une certaine bestialité. » (Elle)

des journées entières dans les arbres dit: à

D.,
Je voulais ausi vous dire un truc important, ça reste entre nous- ceux qui connaissent le Mont-Dore sans neige en plein hiver !- personne n’écoute; ça concerne le Puy en Velay. Il y a là-bas un justicier qui est remarquable.

abdelkader dit: à

Mes métaphores se joignent a moi, depuis notre extrême pauvreté, pour vous dire que vous n’avez pas le courage d’aller jusqu’au bout de votre raisonnement (hmm, big word, I konw) mais néanmoins de vous la souhaiter bonne et joyeuse…

B comme BERLIN dit: à

Singapour :

Je commence ma soirée au « Champagne Bar »,
après une dure journée de labeur à finir ma bouteille de Whisky.
Je file « Albert street », au Mandarin, quatrième étage, là où l’on sert whisky, thé, cognac et verre d’eau, et où l’on mange avec un serveur pour soi seul, si on est seul.
Ensuite, repu, direction « Booky Street », son théâtre chinois qui barre le fond de la rue, ses travelos assis à de petites tables rondes façon cafés parisiens qui empiètent sur la chaussée, je m’y suis fais de bonnes copines, elles sont chauffantes les garces !.
Un ritchow, et hop, un lupanar dans un vaste jardin, avec pour se laver la queue un évier à deux bacs en inox …
Jamais compris le bac pour la laver, et le bac pour rincer !. La vie, quoi.
Pour finir, le marché chinois entrain d’étendre sur le trottoir les denrée du jour, à la lueur du soleil levant. Une petite soupe bien épicée, cela vous requinque.
En dernier, le « Vénus Bar », où ma régulière est danseuse, une peau d’ambre sur des muscles ciselés par un sculpteur de talent.
Je comprends que Marc Twain ait flasher sur ses peaux indo-malaisiennes lors de son tour du monde.

Alors, l’animalité de l’homme, où est-elle ??? ?? ?.

B comme BERLIN dit: à

J’ai oublié l’adresse, veuillez m’excuser !.

« la tête à toto dit: 13 septembre 2014 à 17 h 15 min
Et c’est dommage car on aurait aimé qu’elle approfondisse ce rapport dominateur trouble de l’homme à la bête, de l’homme à sa part ». sauvage originelle. »

la tête à toto dit: à

A Singapour aussi, on aime les histoires d’ours, Berlin ?

candie de lu dit: à

que de nietzschéennes rapportées, soudain

des journées entières dans les arbres dit: à

L’Ours est un film français réalisé par Jean-Jacques Annaud, sorti en salle en 1988. Il est une adaptation du célèbre roman de l’écrivain américain James Oliver Curwood Le Grizzly (The Grizzly King), publié en 1916 et souvent réédité depuis. Le film est un succès en France avec plus de 9 millions d’entrées.

ueda dit: à

abdelkader dit: 13 septembre 2014 à 22 h 31 min
Mes métaphores se joignent a moi, depuis notre extrême pauvreté

I like it.

Sorry you missed my point.

des journées entières dans les arbres dit: à

J’ai l’impression que Tête à toto est en train de nous avertir- avec ce « conte pour adultes gores et dévoyés de Joy Sorman- d’une pornographie littéraire aussi énorme que celle de Littel.

Lui dire merci, il faut.

la tête à toto dit: à

Je n’ai pas vu le film d’Annaud, du moins je ne crois pas. En revanche, j’avais vu « La Bête » de W.Borowczyk, dans lequel justement « la Bête » ressemblait vaguement à un ours. En fait on voyait surtout la jolie jeune femme qui succombait à ses assauts. Il y avait dans ce film remarquable un point de vue « libertin » et très enlevé qui malheureusement est absent d’une esquisse de fiction comme « La Peau de l’ours »…

ueda dit: à

B comme BERLIN dit: 13 septembre 2014 à 22 h 43 min
Singapour :
Un ritchow, et hop, un lupanar dans un vaste jardin, avec pour se laver la queue un évier à deux bacs en inox …
Jamais compris le bac pour la laver, et le bac pour rincer !. La vie, quoi.

Intéressant détail, je n’ai jamais vu ça.

Il faut quand même que l’endroit soit un peu fruste pour que vous la laviez vous-même.

Encore que.
Un ptit coup de rein, un peu d’eau fraîche et on se sent soldat.

candie dit: à

[nts: ne pas oublier de convoquer bataille, sade, jane mas et le réalisateur du reveil de la bête pour confronter les vues et me faire une idée – et segalen]

la tête à toto dit: à

Jonathan Littell et Joy Sorman, c’est presque les mêmes initiales, mais c’est tout…

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…dans le contexte économique & social de notre époque,…la crise par l’usure du progrès par les sens, sans devoirs ou responsabilités, que de payez son psy’s pour avoir raisons et se conforté, reste une une forme de vie hérétique instituée,…

…une méthode américaine, cow-boy,…pour s’en foutre,…et rester coincé longtemps & heureux,…
…convaincu d’être au dessus des lois,…sans conscience persécutrice,…

…avoir été si loin, développé en tout sens, que de ne plus savoir se ramener à soi, se rattacher à ses ancêtres,…trop universel,!…
…finir par exister seul,…parmi d’autres mis en boîtes mentale,!…

…qui suis-je,!…des chiffres pour une somme,!…Ah,!Ah,!…Bip,!Bip,!…etc,!…
…sans partage,!…les calamités,!…envoyés,!…

ueda dit: à

On vous la lave avant, on se la lave après, c’est que la préoccupation hygiéniste (ne disons pas sécuritaire) est passée de l’un à l’autre.

Voilà mon cher Berlin des choses à enseigner à notre ami Dédé, mais il fait la sourde oreille.

Abdel dit: à

You mean you had a point? Hmm…yeah…whatever…

Abdel dit: à

I told you: you do not have the courage to go to the logical end of your thinking…bit of a coward, are we? Come on man…out with it…you’ll feel so much better for getting it off your chest…

des journées entières dans les arbres dit: à

candie dit: 13 septembre 2014 à 23 h 10 min

et peut-être aussi Ph. Roth
« la bête qui meurt »

D. dit: à

Je me lave souvent les oreilles souvent, ueda.
Ce n’est pas parce que je suis la troisième réincarnation de Ludwig van Beethoven que je suis sourd. Il y a une autre raison à cela, mais elle m’est personnelle. En d’autres termes je n’aime pas beaucoup vos insinuations, et encore moins le ridicule sobriquet dont vous m’affublez.

la tête à toto dit: à

Sur le site cathjack.ch on essaie d’expliquer, sans l’approuver, de qu’a voulu faire Joy Sorman, quelle était sa « pensée » dans ce roman ; à vous de juger :

« Dans ce livre les « personnages » qui ont des sentiments sont les animaux et pas les humains. Le but est de démontrer que les hommes sont des bêtes et les animaux sont humains ; rechercher la bête qui est dans l’homme, montrer à quel point les animaux sont affectés par la méchanceté, poussés à la mélancolie et à la dépression. »

D. dit: à

Des journées, je propose un petit voyage tous les deux à travers l’Auvergne. Nous commencerons par prendre le petit train qui nous emmènera au sommet de Puy de Dôme, blottis l’un contre l’autre, votre tête sur mon épaule, ma main posée sur la votre. La haut, nous déploierons notre parapente bi-place et nous nous élancerons, après avoir invoqué l’intercession des Saints Nectaire et Pourçain.
Puis nous irons nous régaler de truffade et de truite au bleu arrosée de Châteaugay.

D. dit: à

Ensuite nous irons au Syndicat d’initiative de la Bourboule, pour faire le point.

D. dit: à

A 23h 44 si vous avez lu deux fois lu le mot souvent, sachez que vous vous êtes fait piéger lamentablement.

D. dit: à

Pour conclure cette journée qui commence, j’ajouterai qu’en aucun cas je ne suis dérangé, ce qui n’est pas le cas de tout le monde ici, n’est-ce pas Deneb ?

la tête à toto dit: à

« Ensuite nous irons au Syndicat d’initiative de la Bourboule, pour faire le point. »

Beaucoup moins romantique que le reste !

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…@,…la tête à toto,!…
…merci , pour la forme de sabotage,!…de quoi faire des court-circuits,…
…Vérifier les connexions,…
…au lieu d’écrire les yeux fermés,!…

…Oui,…utiliser une lampes à pilles,…

…j’aime les hommes,!…disait’elle,…vous passer à la cuisine,…venez je sais tout faire,…
…Ah,!…c’est la première fois,!…
…un bon compte pour durer dans son bain-marie, a la soupe,!…etc,!…
…çà c’est maman, papa n’est plus la,!…en vacance longue durée,…le tripot en famille, mes cousines,…je vois,!…toute une équipée à domptée,!…vous réserver,!…
…pour un mont blanc,!…stylo à encre,!…c’est profond,!…maman, vient voir çà écrit,!…
…Ah,!…la garce, pas toucher aux instruments de Monsieur,!…Oui,!…elle débute avec peine,…

…quel styl’Ô,…nous l’essayons en double,!…sur la table,!…quel cadeaux, n’est ce pas, que tu collectionne,…j’adore,!…Ah,!Ah,!…

…la technique, charger & décharger,…Ô les déliés,…c’est un D, ou un L,…
…c’est un T,…majuscule,…
…couvre tes genoux ma chérie,…Monsieur monte aux anges,!…çà doit être les parfums,!…
…l’enseignement en privé,…( au galop,! ),!…

…Stop ou encore,!…montre sa chambre,!…à Monsieur,…et ne traîne pas pour remonter le pendule,!…à son Mont Blanc,!…

…Oui,!…il y a de la marge,!…c’est encore froid,!…Ah,!Ah,!…bientôt Monseigneur,!…sur croix,!…etc,!…vous arpentez aussi,!…
…envoyez,!…

la tête à toto dit: à

Le Bruit des Pages donne un avis positif sur « La Peau de l’ours », mais peine à nous convaincre en s’en remettant à la fiction, sorte de no man’s land lointain, aussi lointain que rassurant ; ici la critique reste aussi courte que le roman :

« Dans notre société où tout doit être normé, et l’apparence plus que tout, rencontrer grâce à la fiction ces êtres que l’on cache aujourd’hui dans des centres dits « spécialisés » rend finalement plus humain et rassure sur le sort de notre espèce. Rien ne me réjouit plus que la diversité, elle éclate ici avec une forme de joie salutaire. La description de la perception animale sur le monde humain, troublante, nous fait presque basculer dans l’inquiétante étrangeté. »

la tête à toto dit: à

« Rester court », locution invariable. Avec mes excuses et bonsoir ! A demain pour la suite.

B comme BERLIN dit: à

« à B comme Berlin dit: 13 septembre 2014 à 20 h 58 min »,

Pas de quoi,
j’adore me saluer !!! !! !.

B comme BERLIN dit: à

« la tête à toto dit: 13 septembre 2014 à 22 h 52 min »,

Pas lu,
pas pris !.

B comme BERLIN dit: à

« des journées entières dans les arbres dit: 13 septembre 2014 à 22 h 54 min »,

L’ours est, entre autre, l’emblème de Berlin !.
Politesse oblige, is’nt it !.

B comme BERLIN dit: à

Ben merde, un post perdu dans le commentarium!.
Ah, Ducroc, pourquoi tu te décarcasses ?.

B comme BERLIN dit: à

Pas facile de réécrire un com’, but…

« la tête à toto dit: 13 septembre 2014 à 23 h 03 min »,

Il existe dans une anthologie chez Pauvert, un texte érotique du XIXème siècle, au Palais Royal, du temps des merveilleuses et des Incroyables, juste après la Terreur…
Une scène avec un ours et une femme, au quatrième étages d’un bordel sans nom, vu par les trous du lattis d’un mur vieillissant.

Est-ce que votre Joy Sorman peut se lire d’une main ??? ?? ?

Là est la question… .. .

B comme BERLIN dit: à

« ueda dit: 13 septembre 2014 à 23 h 08 min »,

Où est-il écrit que c’est moi qui la manipulait ???.

Tue Dieu, et la pudeur ?? ?.

B comme BERLIN dit: à

Ben, a celle la, je l’adresse au monde entier !.
Dieu nous a enfin parlé :

« Je me lave souvent les oreilles souvent, ueda. »,

Je suis bien content de ne pas être ueda, futur puni de la justice divine de notre dieu de colère de D.D…

D.D, gentil, garde ton dieu,
et je garde les miens !!! !! !.

des journées entières dans les arbres dit: à

D,
Vous êtes bon comme Joseph. Vous allez finir par la trouver Sylvie avec un programme pareil.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…mon 1 h 00 mn,…çà vaut le coup de le relire,…

…j’en revient pas, la rétroprojection d’esprit,…
…plus facile que de tirer un coup en l’air,!…
…Ah,!Ah,!,…Bip,!…Bip,!…etc,!…Go,!…

Animal Lecteur dit: à

Emmanuel Carrère : « Je me passe très bien de Dieu »
Moi : « Je me passe très bien d’Emmanuel Carrère »

Prévisionniste dit: à

Giovanni finira dans une pièce sommairement meublée, mais entièrement capitonnée. Ah ! Ah ! Bip ! Bip! envoyez …Go !

des journées entières dans les arbres dit: à

D., j’ai fait le point de la situation.

Les plus vieilles traces de la présence humaine dans le secteur des monts du Cantal datent de la fin du tardiglaciaire, c’est-à-dire à la fin de l’époque magdalénienne, il y a environ 15.000 ans (Surmely, 1998). Cette colonisation des hauteurs s’explique avant tout par la disparition des glaciers, le radoucissement du climat et les changements environnementaux qui ont rendu la montagne attractive pour l’homme. C’est aussi à cette même période que se sont peuplées les Alpes et les Pyrénées. Des gisements magdaléniens ont été découverts dans des abris-sous-roche, notamment aux lieux-dits Cors (Saint-Chamant), La Tourille (Celles), Le Cavalier (Molompize), La Bade (Collandres), à des altitudes variant entre 700 et 1200 m.

http://www2.brgm.fr/volcan/arch%C3%A9ologie.htm

Sant'Angelo Giovanni dit: à

@,…Prévisionniste,!…à 7 h 40 mn,…
…………………..une mise en bière comme tout le monde,!…si çà peut me rendre utile,!…
…j’en doutes,!…
…il y a mieux a faire , désarçonné les stratifications corporatistes et stratégies des banques et commerces d’usuriers,!…
…genre couple eBay & Paypal,!…pour vous servir,!…cow-boy,!…
…Ah,!Ah,!…Bip,!Bip,!…Go,!…etc,!…
…envoyez,!…

@desjournées dit: à

Honnêtement, on se fout du Cantal comme de notre première rentrée littéraire …..!

des journées entières dans les arbres dit: à

@desjournées dit: 14 septembre 2014 à 8 h 48 min

C’est certainement un point de vue qui se défend.
Attendez le retour de Sergio et de Phil. Ils sont bien placés pour en causer.

A bientôt.

Lucien Bergeret dit: à

@ B comme Berlin et Barozzi
La photo 1 ressemble énormément–en beaucoup mieux, hélas!–à celles que je prends fréquemment sur le canal du midi, entre Toulouse et Castelnaudary.

@desjournées dit: à

Attendre ? Le retour de Sergio et Phil ? Vous me prenez pour un domestique …. !

Subliminalement vostre dit: à

La dernière photo en illustration témoigne bien, au sens de Monsieur Assouline, de l’ennui mortel généré par les deux bouquins qu’il critique ainsi, aussi subtilement que méchamment…

La seconde, celle du Bal des Pompiers, où Bouguereau drague le femme de Chaloux, et vice-versa, est inquiétante des mœurs littéraires de ces deux héros d’abribus, copains comme cochons dès qu’ils le peuvent.

Nadine Etis dit: à

Je retrouve avec plaisir ce blog. Rien n’a vraiment changé. Tant mieux. Beau billet, comme la dissertation d’un très bon (excellent) élève.Donne plus envie de lire le premier, le mondain, que le second, le rural. Saint-Germain plus attractif que le Cantal?

Clopine dit: à

« Lucien Bergeret » n’a donc aucune vergogne : il continue, comme si de rien n’était, à utiliser ce pseudo, alors même qu’il est l’un des pires trolls, pervers, calomniateur, obsédé et méprisant, que l’on ait jamais vus ; et sa réthorique de montreur d’ours « oui j’ai trollé systématiquement Clopine, pendant des années, mais je suis autorisé à le faire car ce n’est qu’une buse et moi je suis si intelligent que j’ai bien le droit de m’amuser » (alors qu’en fait c’est juste un impuissant qui, malgré qu’il en ait, ne créera jamais rien d’autre que de la nuisance) ne convaincra que les jcé, à savoir de pauvres malades racornis du bulbe.

JC dit: à

Lucien Bergeret est notre idole. Il est beau. Il est sain. Il a du jugement. Il a raison en tout. Nous aimons Lucien Bergeret.

Tous ensemble : « Vive Lucien Bergeret ! Vive les trolls, vive les impuissants, vive les intelligences dévoyées, vive les pires pervers, vive les calomniateurs ! vive les zob cédés ! Vive les obsédés ! Vive les méprisants ! »

Méprisons Clopine, notre copine, elle le vaut bien !

D. dit: à

Il me semblait que vous étiez parti, JC.

Nadine Etis dit: à

J’oubliais: je retrouve aussi avec plaisir les commentaires de ce blog. Rien n’a vraiment changé. Tant mieux.

brève dit: à

D, les teigneux et haineux revienent toujours, bougue-rot pas loin

Julien Cugelet dit: à

JC est parti. J’assure l’intérim, Lucien Bergeret l’animation…

la tête à toto dit: à

Le roman de Joy Sorman résumé ce dimanche matin sur Twitter par une jeune lectrice très choquée :

« Genre c’est une meuf elle se fait violer par un ours pendant 3 ans et genre elle a un enfant mi-ours mi-humain mdrrrrr » (Twitter)

Julien Cugelet dit: à

Mi-ours, mi-humain ? Genre Mélenchon, alors ?…

Mme Michu dit: à

Lire le cacardement des oies des panthéons du coin (pas du Cantal hein) c’est un truc tellement mortel que si t’es Dieu tu te sens devenir nitzschéen et tu te flingues !

(j’aime pas trop voir pleurer les hommes mais les gniards ça fait vraiment beaucoup trop prépubère pour moi, surtout ceux qui se parfument avec le flacon de leur maman)

Mme Michu dit: à

On a les fonctionnaires qu’on mérite …

Si t’es une femme féministe, faut coucher et ensuite écrire un rapport, on a aussi les militantes qu’on mérite !

hamlet dit: à

à l’évidence tous ces livres nous disent quelque chose d’une société qui ne sait plus où donner de la tête.

il faut pas prendre ces livres séparément mais plutôt voir le livre 2014 comme la somme de tous ces livres : Lafon, Sorman, Salvayre et Dreyfus n’écrivent pas des livres différents décrivant des mondes différents mais un seul livre global sur notre monde total.

pour redonner du sens à ce monde il ne faudrait pas éditer 600 livres pour la rentrée littéraire mais n’en éditer qu’un composé de 600 chapitres, ou 600 paragraphes.

la discussion entre Finkielkrault et Carrère, un grand moment d’indigence intellectuelle qui montre à quel point nous sommes définitivement perdus :

http://www.franceculture.fr/emission-repliques-le-royaume-2014-09-13

Julien Cugelet dit: à

Rentrée littéraire :
« Les livres devraient être imprimés aussi petits que l’esprit qu’ils contiennent » (Lichtenberg / K52)

la tête à toto dit: à

Hamlet est dans le vrai.
D’ailleurs, pour en revenir à « La Peau de l’ours », ce livre risque de devenir culte dans les cités : pauvreté syntaxique, absence d’arrière-fond culturel, nihilisme dépressif sans espoir, horreur surréaliste des situations, discours anticivilisation, négation de l’idée même de loi, apologie de l’anarchie animale et bestialité, etc., etc. (Liste non limitative.)

hamlet dit: à

Kafka avait raison, ce n’est pas la syphilis ni un coup de pompe qui a fait sombré Nietzsche dans la folie mais bien la lecture de Dostoïevski.

voilà l’idée qui devrait obséder les lecteurs, les auteurs et les éditeurs aujourd’hui : comment et pourquoi Dostoïevski est responsable de la folie de Nietzsche !

pourquoi et comment un écrivain a pu faire vacillé celui qui représente le point culminant de la prétention philosophique et l’orgueil humaniste occidental !

à Turin Nietzsche n’a pas vu un homme qui fouettait brutalement son cheval, il ne s’est pas interposer pour protéger le cheval, il a revécu le rêve de Rodion Romanovitch Raskolnikov, rêve de lui enfant, à sept ans, assistant au crime d’un jeune cheval.

D’où la réaction insensée de Nietzsche : il s’est précipité sur l’animal, il l’a embrassé sur le museau pour mêler sa bave à ses propres larmes, pourquoi ? pour excuser cet homme qui le fouettait pour le faire avancer ? non ! pour lui demander pardon au nom de tous les hommes, demander la rédemption de tous les crimes et le cruautés commis par les hommes, et là, voyant qu’il n’obtiendrait pas ce pardon ultime plop ! il a pété les plombs.

L’immense Nietzsche a pété les plombs à cause du rêve d’un enfant de 7 ans : voilà tout ce qu’il faut retenir de la vie et de l’oeuvre de cet auteur, la preuve que toute son oeuvre est une erreur, un mensonge, une tromperie : Dostoïevski l’a réveillé ! il a permis ce moment de lucidité sur la réalité du monde à ce type qui aura passé sa vie à se raconter des histoires.

la littérature ne vaut que si elle permet ce dénouement.
quel écrivain serait capable aujourd’hui de permettre ce moment lucidité à tous nos philosphes nietzschéens débiles ?
Marie Helene Lafon, Joy Sorman ou Marie Paul Dreyfus ?
Emmanuel Carrère, Jean Pierre Reinhardt ou Frederic Beigbeder ?

quel écrivain pourrait dire à Luc Ferry que quand on porte ce nom on est prédestiné à faire des croisières philosophiques ?

kicking dit: à

Sorry you missed my point.

le problème c’est aussi qu’à force de se complaire dans le communiqué en morse à pets (trois courts, trois longs, etc), alors de là à passer pour un cynique complice de la programmation des désastres, n’est-ce-pas.. vous avez des enfants?

brève dit: à

JC est toujours là… planqué, le trouillomètre à + zéro… comme bougue-rot

Daaphnée dit: à

La grande aventure de Clopine: sa vie, les trolls.
Nous sommes impatients de voir ce qu’une Marie Hélène Lafon normande nous en ferait ..
Tiens, peut-être une chose du genre:

Lucien est blessant. Lucien n’est pas gai, du tout. Lucien existe par son clavier, par ses doigts, par son tapotis besogneux – heu, non … ne dévions pas du style taiseux. Désolèe, Marie-Hélène .. – il est suiveur, voyeur, et peut-être vampire d’un nouveau genre de la vie des autres, brrrrrrrrrrrrrrrrrr ! – nom de d’là, Lucien ! – surtout après le verre de rouge, et la pépie. Il est tapi, il serre les f .. heu, les lèvres .. enfin, la bouche, un pli amer à la commissure sus-nommée – il tape ses mots à l’abri,tranquille, on ne l’aura pas. Nom de d’là ! »

Mince, alors !
Le style taiseux, c’est que ce n’est pas donné à tout le monde.
Pfff !

des journées entières dans les arbres dit: à

Tête à toto, le plus simple est encore de montrer la réalité de ce que doivent se taper les ceux qui sont obligés de lire et d’en faire un compte-rendu, en bon professionnel.

tout ce que vous allez lire est véridique (à peu près, se reporter au texte, hilarant !)

Suzanne, la quarantaine, traits masculins, de bonne famille, -on connait le papa, par ouïe-dire- rentrant le soir au village, innocente, insouciante et légère, a vu un ours.

( sans doute était elle dans une prériode de sa vie, où à quarante balais, se dit, tiens: je suis en mal d’enfant)

donc dans le texte, ça donne ça:

Un ours ( 300kg , pas feutré gueule ouverte, tête basse) qui déshabille lentement Suzanne,, dégrafe un corsage avec des griffes habiles ( sic), fait son affaire à Suzanne qui pleure pas quand on lui tanne la peau, puis grimpe à la cîme de noisetiers qu’il étrille.
Et, selon la formule consacrée : « ce sont des choses qui arrivent », Suzanne est devenue grosse.

http://books.google.fr/books?id=4pP_AwAAQBAJ&printsec=frontcover&dq=joy+sorman+ours&hl=fr&sa=X&ei=VVwVVI-yBJXeav3OgLAM&ved=0CC4Q6AEwAA#v=onepage&q=joy%20sorman%20ours&f=false

des journées entières dans les arbres dit: à

Je n’ai le temps de corriger les erreurs de tapuscrit de mon post.
Scusi.

Daaphnée dit: à

Je n’ai le temps de corriger les erreurs de tapuscrit de mon post.

Ouf, ça suffit bien !

Widergänger dit: à

Je dirais plus :

On attendait le Royaume et on a eu non seulement l’Eglise mais l’Inquisition !

Jésus était un guérisseur, comme le suggère dans plusieurs passages St Luc.

« Il faut attendre Ben Sira, auteur du livre apocryphe de l’Ecclésiastique au début du IIè siècle av. J.C., pour trouver une solution de compromis. Pour ce sage, l’art médical, loin d’être contaminé par la magie ou la sorcellerie, était un don divin. Dieu a créé des médecins et les a pourvus d’un savoir-faire ; il a aussi créé les substances dont ils se servent. Ben Sira conseillait donc au malade de prier, se repentir et s’amender dans sa conduite. Étant prêtre lui-même, il exhortait également le malade à offrir un sacrifice. Une fois ces préliminaires accomplis, ce dernier était autorisé à recourir au médecin. Ben Sira ajoute même ce commentaire : la guérison est dans les mains du médecin à condition qu’il prie de l’aider à sauver une vie (Si 38, 1-14)

Les soins du médecins, réhabilité par Jésus Ben Sira, n’étaient cependant accessibles qu’aux gens fortunés : les rois (Si 38,2) et les riches dévots. Il n’existait pas alors de soins médicaux pour les pauvres lépreux et les mendiants aveugles. Pour recevoir quelque secours, il leur fallait rencontrer un homme de Dieu. En outre, on ne sait pas bien si les maladies attribuées à une possession démoniaque étaient du domaine et de la compétence du médecin. Car à l’époque de Jésus, la croyance populaire attribuait aux démons la responsabilité des maux spirituels et corporels. On trouve maints exemples de cette conviction tant dans les écrits intertestamentaires que dans la littérature rabbinique. Déjà dans le livre apocryphe grec de Tobit dont des fragments araméens et hébreux ont été retrouvés à Qumrân, nous voyons comment l’ange Raphaël sauva la vie de Tobit des maléfices du démon Asmodée (…).

Josèphe est notre seconde source importante en matière de médecine ésotérique. Sa principale référence est le roi Salomon, le sage de la Bible qu’il décrit comme un philosophe pour ses lecteurs gréco-romains et comme le tenant des secrets de la guérison pour ses lecteurs juifs. »

(Enquête sur l’identité de Jésus Nouvelles interprétations, Geza Vermes, 2000, Bayard, p. 233-234 « Caché sous les Evangiles, le jésus véritable »)

C’est dans ce contexte qu’il faut probablement interpréter le passage sur le riche qui vient voir Jésus pour comprendre ce passage qui fait l’objet d’une discussion entre Carrère et Finkielkraut. Il faut bien avoir présent à l’esprit quand on lit les Evangiles qu’on lit des textes impossibles à comprendre sans une immense culture qui permette de situer les fait et gestes et les notions abordées dans ces textes dans la réalité de l’époque qui ne nous est plus immédiatement perceptible. C’est déjà vrai pour les auteurs des 17ème ou 18ème siècle qui ne sont pourtant pas très éloignés de nous alors qu’on peut très facilement commettre les plus énorme contre-sens en les lisant si on se précipite par impatience à les lire trop vite, comme dirait Kafka. Alors à fortiori pour le contexte proche-oriental de l’époque de Jésus.

Le livre de Carrère est aussi à situer dans la longue lignée, venue du XIXè siècle, des réflexions romantiques qui projettent leurs idéaux sur Saint Paul, qu’a étudié Jean-Michel Rey dans son ouvrage, Paul ou les ambiguïtés. C’est, à mon avis, plutôt à l’aune de ces ouvrages-là, du XIXè siècle, qu’il faut le juger pour essayer de comprendre ce qu’il apporte — s’il apporte quelque chose, ce qui ne semble pas évident à priori — de nouveau à ce vaste corpus romantique, hegélien et renanien.

la tête à toto dit: à

Des journées, vous embellissez la chose. Allez voir ce qu’écrit pour de vrai Joy Sorman ; ce n’est même pas du niveau d’une feuille de chou sous-journalistique. C’est cela, l’exploit…

des journées entières dans les arbres dit: à

Mais en Hollandie c’est beaucoup plus grave cette histoire animale. Le président n’aura bientôt plus qu’un fan, Bardot qui défend les bébés phoques.

Jacques Barozzi dit: à

Après « L’élégance du hérisson » de Muriel Barbery, « La peau de l’ours » de Joy Sorman. La NRF devra t-elle sa survie aux romans animaliers, voire à la bestialité ?

des journées entières dans les arbres dit: à

Tête à toto, on ne peux forcer à boire un veau qui ne veut pas.
Surtout ceux qui ne savent pas lire, ils sont trop nombreux…
( j’ai donné un lien,, c’est fait exprès)

la tête à toto dit: à

Je vois très bien Hollande s’extasier sur « La Peau de l’ours », déclarer aux Français : « Comme c’est beau ! » Avec le nihil obstat de cette pauvre Bardot.

Rodolphe dit: à

et pour Jacques Barozizi : « Un éléphant ça trompe énormément »

des journées entières dans les arbres dit: à

( Hamlet, cette croisière en Ferry, c’est cher ?)

Jacques Barozzi dit: à

Sur la photo 2, les robes prolongent le drapé des nappes, évocation des plaisirs du lit et de la table ?

Widergänger dit: à

Il est quasiment certain aujourd’hui dans le savoir archéologique et historique de l’époque de Jésus, que Jésus a fréquenté un temps la secte des Esséniens à Qumrân, sur les bords de la Mer Morte au nord. Or, l’étymologie controversée du mot essénien renvoie néanmoins de manière assez sûre aujourd’hui, selon les savants qui s’y sont intéressés, à celle qui le fait dériver de l’araméen « assayya » qui veut dire guérisseurs. Le groupe égyptien, d’ailleurs, proche des esséniens, portait le nom de « therapeutai » en grec, qui signifie tout à la fois « adorateurs » et « guérisseurs » de l’esprit et du corps (Cf. Philon, De Vita contemplativa, 2).

Jacques Barozzi dit: à

On sent que, petit à petit, ML va nous conduire jusqu’à la suprématie originelle de la civilisation juive !

Widergänger dit: à

Ce serait un contre-sens manifeste.

L’universalisme du Judaïsme n’a rien à voir avec quelque suprématisme que ce soit, sauf dans la bouche de tous les antisémites, de Soler à Michel Onfray et à la doxa qui règne en maîtresse absolue dans la gauche bien pensante et les pauvres en esprit qui ne comprendront jamais rien.

hamlet dit: à

« Le livre de Carrère est aussi à situer dans la longue lignée, venue du XIXè siècle, des réflexions romantiques qui projettent leurs idéaux sur Saint Paul… »

ML vous voulez dire qui projettent leurs mensonges ? le romantisme représente avec Nietzsche le point culminant de ce mensonge.

la discussion entre ce jeune homme riche et le Christ met en évidence le mensonge de la générosité comme moyen de se donner bonne conscience.

Dostoïevski l’a écrit dans tous ses livres : la pure bonté du prince Mychkine nous est intolérable comme celle du Christ parce qu’elle est une vérité mettant en évidence le mensonge du monde humain !

la littérature est aujourd’hui, avec la bonne conscience de nos écrivains, le lieu où se dit, où se perpétue ce mensonge.

la lancée sur l’ère romantique augmentée de l’amplification médiatique nous a propulsé à un niveau où ce mensonge culmine à un niveau jamais atteint, en augmentant le fossé entre le monde réel et celui de la culture.

nos savoirs nous sont devenus désormais totalement inutiles.
ces savoirs ne sont qu’accumulation d’éléments, chaque livre livre ses faits, sa version des faits.
Nous sommes condamnés à accumuler des faits sans comprendre leur sens.

des journées entières dans les arbres dit: à

Pour éviter toute confusion, il faudrait redonner l’ensemble des documents référencés dans le « royaume » de Carrère.
En voici quelques uns:
Il y a effectivement la BJ, la TOB, la bible protestante de L. Segond, la bible de Port Royal, « l’histoire des origines du christianisme » de Renan, ce travail de Paul Veyne, historien, professeur honoraire au Collège de France, le film Quo Vadis, le coffret 4CD Arte de J. Prieur et G. Mordillat,

et puis tout Nietzsche.

Widergänger dit: à

Jésus est montré par Marc bien souvent dans l’attitude d’un exorciste. Ce n’est pas étrange. Il reprend toute une tradition juive qui remonte aux prophètes Élie et Élisée et même le roi David qui passait pour guérir grâce à ses dons musicaux, en particulier pour soulager le roi Saü : « Quand l’esprit mauvais venu de Dieu s’emparait de Saül, David prenait sa lyre pour en jouer ; ainsi Saül reprenait des forces et se sentait mieux et l’esprit mauvais le quittait. » (1 Samuel, 16, 23).

Mais en même temps, les détracteurs de Jésus estimaient qu’il avait le pouvoir d’exorciser, soit parce qu’il était lui-même possédé par Belzébul, soit parce qu’il agissait par la force du prince des démons (Mc 3,22; Mt 12,24 ; Lc 11,15).

Mais à la fin du Ier siècle après J. C., le rabbi Yohanan ben Zaccaï comparait lui-même le rituel lévitique de purification à un exorcisme. Pour lui, ces deux pratiques tenaient leur efficacité de D.ieu et non du cérémonial. Du temps de Vespasien d’ailleurs, comme le rapporte Josèphe dans les Antiquités juives, (VIII, 48), Eléazar avait opéré en présence de Vespasien. Genre de rituel que rapporte la Yourcenar dans ses Mémoires d’Hadrien.

Daaphnée dit: à

Je ne savais pas que le billet de Pierre Assouline portait sur Jesus !
Vous comptez nous faire mourir d’ennui, ML ?

nico talon.net ssahurge dit: à

« On attendait le Royaume et on a eu non seulement l’Eglise mais l’Inquisition ! »

ne vous inquiétez plus, j’arrive en courant

Widergänger dit: à

Un idéal, quel qu’il soit ne peut en aucun cas être assimilé à un « mensonge », sauf à montrer à tout le monde qu’on est un idiot.

Les droits de l’homme sont un idéal. Ils n’empêchent malheureusement pas les horreurs d’exister, par exemple en Syrie, en Irak, en Ukraine. Allons-nous pour autant dire que les droits de l’homme sont des mensonges ? À part hamlet, qui est manifestement un imbécile, personne ne le dira.

des journées entières dans les arbres dit: à

Attendez, après belzébuth, nous n’en sommes pas encore à l’apocalypse; ce qui ne devrait tarder. Vu l’exorcisme – le sien- entrepris ici, par qui-vous-savez.

nico talon.net ssahurge dit: à

la tête à toto dit: 14 septembre 2014 à 11 h 07 min
… »pauvreté syntaxique, absence d’arrière-fond culturel, nihilisme dépressif sans espoir, horreur surréaliste des situations, discours anticivilisation, négation de l’idée même de loi, apologie de l’anarchie animale et bestialité, etc., etc. (Liste non limitative.) »

C’est tout jicé en effet

hamlet dit: à

« Joseph se veut une épopée ordinaire des petites gens, au sens simenonien du terme, avec ce qu’il faut de noblesse dans le caractère. »

les animaux et les petites gens…

dans le rêve de Raskolnikov ce sont bien des petites gens qui assassinent cruellement ce cheval.

la cruauté des petites gens est souvent plus grande que celle des grandes gens : les riches peuvent se payer ce luxe d’échapper à la simple petite cruauté qui consiste à martyriser les animaux.

mais les riches peuvent se montrer des maris jaloux qui martyrisent leur femme, comme chez Reinhardt.

la seule chose qu’il faut retenir de tout ça est que l’important, dans tous les cas est que nos écrivains soient du bon côté du manche.

nos écrivains, nos politiques, nos intellectuels, nos philosophes, nos critiques littéraires sont tous du bon côté du manche !
notre culture est du bon côté du manche !

de l’autre côté, celui du mauvais du manche on retrouve le reste du monde, à savoir le réel.

si la représentation du monde est du bon côté du manche, le monde de son côté reste du mauvais côté du manche.

jusqu’à quel point notre monde supportera cette césure avant de rompre ? sans doute pas très longtemps, nul doute que quand la rupture s’opèrera nous n’aurons plus qu’à récupérer les morceaux.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…à la foire de nos commentaires qui n’a pas tirer sur son ours,!…de là, a vendre sa peau,…
…tout le monde n’a pas travaillez  » queue  » pour Mme Claude,!…
…il reste les à  » faire « pendantes, à dresser comme les marionnettes,!…

…ne bouger plus, c’est parfait comme épouvantail des répudiés de jardin,…
…la culture,…à évitez de prendre  » racine  » en bière, pour en avancé son corbillard,!…

…le poulailler de Paris des Mme Claude,…un bon coup de crise,…pour que çà rentre dans l’oignon aux besoins,!…
…l’estocade aux licornes, nos ruffians d’usuriers,!…ânes morts pour la patrie,!…
…la mortadelle pour nos pharaons,!…la cour des miracles, le retour à ses médecins d’origines,!…
…etc,!…bref,!…

Widergänger dit: à

Puisqu’il s’agit de parler de Carrère et de Jésus, parlons-en, sans faire de procès.

« Ces antécédents bibliques et post-bibliques sont très éclairants quand il s’agit de comprendre qui était vraiment Jésus. Mais nous devons recourir à des personnalités plus ou moins contemporaines de ce dernier. (…) Les deux figures dominanates — l’une du Ier siècle avant J. C., l’autre du Ier siècle de notre ère — nous sont connues par la littérature rabbinique et pour la première par Josèphe également. Il s’agit de Honi le Traceur-de-cercles et de ses deux fils, ainsi que de Hanina Ben Dossa. (…) La Mishna et le Talmud mentionnent Honi comme un saint hassid. »

Jésus est une figure qui ressemble à ce genre de typologie du hassid. Ce genre de personnage était réputé également pour accomplir des miracles comme Jésus plus tard.

le rabbi Hanina Ben Dossa est connu quant à lui pour ses deux guérisons les plus célèbres, associées de façon authentique aux chefs des pharisiens les plus en vue du Ier siècle, notamment à Gamaliel, celui des Cates des Apôtres vraisemblablement (5,34), le prétendu maître de Paul de Tarse, et Yohanan ben Zaccaï, maître de Hanina et chef de fil du judaïsme après la chute de Jérusalem. Ces récits remontent au Ier et IIème siècle après J.C. et ont été incorporés au Talmud. La réputation de Hanina était fondée sur ses guérisons charismatiques qu’il pouvait même accomplir à distance à la demande de la famille ou du malade.

Julien Cugelet dit: à

« Nous sommes condamnés à accumuler des faits sans comprendre leur sens. »

… exact !… ce qui n’empêche pas de vivre délicieusement, n’est-il pas vrai ?….

hamlet dit: à

ML vous savez comme moi que ces massacres dans le monde arabes n’ont qu’une raison : l’injustice !

crétins que vous êtes : que valent les droits de l’homme dans un monde injuste où 2% de la population possèdent 98% de la richesse ?

rien !
les pays arabes c’est pire : vous avez une demie douzaine de familles de nantis qui vendent leur pétrole hors de prix et des millions d’individus qui n’ont même pas d’argent pour se nourrir.

la justice, le partage des richesses, voilà ce que dit le Christ à ce jeune homme qui veut se payer une bonne conscience !

mais comme vous ne savez pas lire les livres comment pourrait-on vous demander de savoir lire ce monde ?

la JUSTICE !!!
on en a rien à cirer d’avoir ces bataillons d’écrivains qui débordent de générosité et de bonté si c’est pour vivre dans ce monde injuste.

mais comme le système est bien fait on imagine qu’en nous faisant bouffer la bonté de tous ces artistes et les bonnes paroles plein de sagesse de nos philosophes on va réussir à faire avaler la pilule de l’injustice !

mais non, ce n’est pas possible, parce que les gens aiment les écrivains mais ils ne sont aps assez débiles pour avaler leur bons sentiments.

avant on avait des curés pour nous faire avaler l’hostie maintenant on a des écrivains et des philosophes pour nous enfumer avec leurs beaux discours !!!

mais les beaux discours sur les droits de l’homme ça ne marche pas longtemps ML, il y a un moment où à force d’enfumer les gens on finit par se prendre le réel dans la figure, et c’est ce qui va nous arriver.

jusqu’à quand durera cette comédie littéraire ?
pas longtemps.
d’ici une dizaine d’années, au ryrhme où vont les choses, la rentrée littéraire ne deviendra qu’un triste souvenir.

Widergänger dit: à

Hamlet, je vous demande de vous taire !

Julien Cugelet dit: à

« la justice, le partage des richesses, voilà ce que dit le Christ à ce jeune homme qui veut se payer une bonne conscience ! »

Deux objectifs impossible à atteindre !

Conclusion :
– s’accoutumer à l’injustice, voire la tourner à son avantage
– partager les richesses est une excellente idée véhiculée par ces cons de pauvres sans-dents !

Widergänger dit: à

Il est évident que Jésus, de toute façon, est un imposteur.

L’essentiel n’est pas là.

L’essentiel, c’est l’importance qu’ a revêtue une telle imposture pour le monde qui s’ouvrait à elle. Cette imposture correspondait à un désir profond, sans foute une forme de démocratisation des idéaux universels du Judaïsme. Jésus c’est le type de gauche de l’époque. Or, pour construire une Europe puissante, on a besoin d’une religion populaire qui puisse séduire la foule ignorante et illettrée. Jésus était la figure idéale. Paul est le grand esprit de l’époque qui a construit de toute pièce cette nouvelle religion. Elle est toujours active, les pauvres et les ignorants étant de plus en plus nombreux. Le Christianisme a l’avenir pour lui.

a friend dit: à

partager les richesses est une excellente idée véhiculée par ces cons de pauvres sans-dents !

partager avec jicé, ça non

des journées entières dans les arbres dit: à

« Il est évident que Jésus, de toute façon, est un imposteur. » dit le Grand Maboule 1er

Il était antisémite ?

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…Juges et Partis-pris,!…rien de nouveau pour faire Carrières,…se reconstruire bloc par bloc,!…

…encore des Babel’s en cours,…construire en Lucres & Haines,…encore la tête aux inquisitions le partis-pris libre,!…
…autruche un jour,… autruches toujours,…
…la soupe à La Fontaine,…Oui,!…Sire,!…encore des oiseaux sans-têtes,…Oui,!…avec du Bordeaux, çà vous remonte un tigre de Lusignan,!…dans sa marre à oies,!…Ah,!Ah,!…Bip,!Bip,!…etc,!…
…Oui,! il se défoule le cornichon,…à tout prendre,!…sa mire Ô’racle en croix,!…
…stop ou encore,!…
…c’est pas plus fin que long,!…et çà la bourre,…à la cour des miracles,!…
…Ôh,!…Chy,!…Mine,!…Studio’s chewing-gum,!…etc,!…

D. dit: à

Je vous trouve comme d’habitude excessif, hamlet.
Heureusement que vous n’exercez pas de fonction à responsabilités car vous n’en seriez pas capable.

des journées entières dans les arbres dit: à

Dans son ouvrage « Quand notre monde est devenu chrétien (312-394) », récemment réédité au Livre de Poche, Paul Veyne expliqua l’importance historique de la conversion de l’empereur Constantin dans l’histoire de l’humanité. Bien que minoritaire, la religion des Chrétiens s’est en effet imposée au monde. Nous savons aussi l’importance dans notre histoire nationale de la conversion d’un autre homme de pouvoir, le roi des Francs Clovis.

Cette émission d’Un jour dans l’histoire a souhaité faire une histoire comparative de ces deux moments décisifs : peut-on comparer la bataille du Pont Milvius en 313 remportée par l’empereur, avec la bataille de Tolbiac qui vit Clovis faire un serment païen à l’égard du Dieu des chrétiens ? Doit-on mettre sur un pied d’égalité la conversion intime de Clovis, baptisé par Remi, avec celle de Constantin ? Les problèmes politiques et sociaux soulevés par ces engagements religieux furent-ils de même nature ? Peut-on enfin qualifier ces conversions de bouleversement de l’histoire, de tournant majeur et pourquoi pas de révolution?

http://www.canalacademie.com/ida6161-Constantin-et-Clovis-deux-conversions-au-christianisme.html

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…Clotilde,…elle baise à Lacroix des Ô’racles,!…en reine des con-versions,…belles belles brêlles comme le jour,!…
…la victoire au bout du fusil,!…en Dame-Blanche des francs,..bang-bang en bataille,…etc,!…
…un grain en partage,…sur l’échiquier,!…etc,!…

la tête à toto dit: à

« Il est évident que Jésus, de toute façon, est un imposteur. »

Personne qui aurait un peu étudié la question de manière scientifique ne pourrait dire cela. Jésus, même naïvement, croyait en ce qu’il disait ; après, son message a été repris et parfois transformé, par des imposteurs souvent. C’est tout. Le génie du créateur d’une religion est de n’être pas un imposteur. Il en va de même pour Mohamet.

chantal dit: à

les rois de la collusion; de rien c’est gratuit dans votre téléviseur, n’osez plus la fiction regardez public sénat, écoutez les spécialistes; prenez – vous la tête à la gloriole de ceux qui vivent mieux queue vous ..; à l’arrogance du poux voir ..

fermer les volets, ne plus jamais regarder, oublier qui ils étaient, et se soucier d’être moins naïf .. on sonne chez vous ? vos papiers siouplaït.

chez nous soyez reine .. atchoum .. le peuple à genoux .. reatchoum ..

Widergänger dit: à

« La profonde conviction que l’inquiétude, le sentiment d’insécurité et partant de là l’impatience qui en résulte, est la cause de la fuite fatale du personnage principal, traverse toute l’œuvre de Kafka. »
(Walter H. Sokel, Franz Kafka, Tragique et Ironie)

Certaines œuvres racontent cette fuite fatale. D’autres, tel Le Château, ne raconte que ce qui arrive à l’arrivée. Il faut imaginer K. impatient. Or, c’est bien ce qui est sans cesse dit de lui.

Widergänger dit: à

Imposteur veut dire qu’il n’est pas Dieu. Tout le monde avait compris, sauf toto qui est idiot…

Widergänger dit: à

Mohamet est aussi un imposteur.

la tête à toto dit: à

« Imposteur veut dire qu’il n’est pas Dieu. »

Ah ! et vous en savez quelque chose, vous ? J’aimerais bien voir ça ! C’est vous, Widergänger, l’imposteur, médiocre imposteur…

DAVID CROQUETTE dit: à

hamlet dit: 14 septembre 2014 à 12 h 47 min
ML vous savez comme moi que ces massacres dans le monde arabes n’ont qu’une raison : l’injustice !

crétins que vous êtes : que valent les droits de l’homme dans un monde injuste où 2% de la population possèdent 98% de la richesse ?

Ben voyons ! Une poignée de nazis islamistes rend définitif le dégoût devant l’Islam, un ramassis de chiens dévoyés et primitifs , thuriféraires de ladolf et cruels abrutis restés bloqués au paléolithique, et il se trouve encore des « intellectuels » occidentaux, comme cet engin qui ose se parer des plumes de Shakespeare pour tomber en pâmoison devant l’Abjection Absolue. Quant à l’idée que ces nazislamistes incarneraient la lutte éternelle du prolétariat mondial exploité, c’est à crever de rire. C’est à la fois naïf, puéril, et d’une perversion absolue.
Si de tels procédés, je parle de la décapitation, avaient été employés par d’autres branques, je doute que ce Hamlet à la ramsse eût ouvert son caquet et pondu une connerie de cette ampleur.

Pauvre con, les nazislamistes sont financés par le Qatar, l’Arabie Saoudite etc, régimes, comme on le sait , à la pointe de la défense du prolétariat mondial ! Encore un crétin qui fantasme devant les Arabes !

chantal dit: à

je suis très contente, j’ai écrit un petit truc génial, en concaténant. pas beaucoup dormi, je vais manger quelque chose.

bises.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…les alliances, pour faire un casse noisettes,!…
…bien pressé en mains,!…
…ou au marteau sur l’enclume,!…la croix de fer,!…encore un mite en l’air,!…après les mite errants,!…
…des escroqueries de bouts en bouts,!…
…qui sommes nous,!…le fruit des machinations du passé,!…des conversions aux cul-tures pour pipez la soumission au seigneurs capitalistes-propriétaires, chevaliers-brigants,!…
…à se refaire,!…encore un effort,!…logi-Ciel des comptes à l’Optimum à Paretto,!…sur pied de guerre,!…en Bastillé,…en dix-versions at-home,!…
…etc,!…le Lucre,…et des victimes,…à nos compères de la horde sauvage,!…Jouy pas sur table,!…etc,!…Ah,!Ah,!…

Tout le monde dit: à

sauf toto qui est idiot

sauf Wiwi qu’a pas de zizi
sauf Lulu qu’a la berlue
sauf Boubou qu’a mal au cou
sauf Jacot qu’est bien trop chaud
sauf Memet qui fait l’omlette
sauf Zouzou qu’est sait pas où
sauf Dédé qu’a mal aux pieds

des journées entières dans les arbres dit: à

Widergänger dit: 14 septembre 2014 à 11 h 39 min

Dans ce cafouillis où vous essayez de vous convaincre vous-même, je ne sais de quoi- ça ne m’interesse pas- il faudrait mettre en valeur une idée -pour la quelle je m’étais posée la question, vous la posant d’ailleurs récemment, escomptant un moment de lucidité de votre part- à savoir la réception que pouvait faire des théologiens du judaïsme du livre « le royaume » de Carrère.
Et c’est en remontant des information sur ce Géza Vermès, théologien contemporain, spécialiste des religions qui « replace le récit évangélique dans son contexte juif » ( lu sur wikipédia, mais cette information m’éclaire suffisamment, car nécessaire), je m’aperçois, mais peut-être est-ce trop vite dit, que les théologiens du judaïsme ne se sont interessés au nouveau testament « essentiellement qu’après la seconde guerre mondiale ». C’est peut-être ce qui explique qu’il faille rester prudent sur les interprétations que vous assenez ici, avec force mauvaise foi.

Merci, j’ai la réponse à la question que je me posais.

A plus tard.

Phil dit: à

« le néo-vichysme qui imprègne l’aristocratie.. »
C’est excessif. Le seul luxe de l’aristocratie consiste à rester antisémite.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…Moïse aussi imposteur,…
…je ne me rappelle plus pourquoi,!…

…les dix commandements à inversés pour vivre en roi des lumières,…chassé ou évadé d’Egypte, avant ou après Joseph,!…à gué du Nil,!…

…la coupe du Monde au Brésil,…qui à gagné,!…
…encore et partout, des parasites à nourrir,!…

…l’état qui achète, quand il n’y a plus rien à payez, fautes de propriétaires légitimes,!…
…les amis en premiers de cordée,!…au stylot Mont-Blanc,!…Ah,!Ah,!…etc,!…
…une autre,!…y en à des tommes aux Pays Dalle-lysse,!…etc,!…à Troie,!…

des journées entières dans les arbres dit: à

Au sujet de « la Torah pour les nuls », il y avait aussi un lien interessant sur le billet consacré au non-évènement de la rentrée littéraire.

des journées entières dans les arbres dit: à

(dans les commentaires du billet)

des journées entières dans les arbres dit: à

« Le seul luxe de l’aristocratie consiste à rester antisémite. »

C’est une citation historique de qui, déjà, Phil ?

Lucien Bergeret dit: à

« « Lucien Bergeret » n’a donc aucune vergogne : il continue, comme si de rien n’était, à utiliser ce pseudo, alors même qu’il est l’un des pires trolls, pervers, calomniateur, obsédé et méprisant, que l’on ait jamais vus  » dit Clopine

Me voilà « obsédé » maintenant!
Elle est vraiment surprenante!
Comme disait ma grand-mère « Elle fait la messe et elle la chante », expression qui m’a toujours paru étonnante…

hamlet dit: à

« Pauvre con, les nazislamistes sont financés par le Qatar, l’Arabie Saoudite etc, régimes, comme on le sait , à la pointe de la défense du prolétariat mondial ! Encore un crétin qui fantasme devant les Arabes ! »

et ils leur paient des armes pourquoi à ton avis ?
pourquoi ces familles qui empochent tout l’argent paient des missiles aux hamas et des sabres pour égorger le tout venant en leur disant Israël et l’occident c’est vos ennemis ?

pourquoi sinon pour maintenir ce système qui leur permet d’empocher tout le pognon ?

comment permettre de maintenir en place un système injuste sinon en faisant avaler des fables à des pauvres qui ne savent pas écrire trois mots ? pourquoi sinon pour maintenir en place cette injustice ?

eux ils ont le chiffon rouge de l’occident impie et des juifs pour oublier qui sont les vrais responsables de leur misère et nous nous avons qui d’après toi ? nous, nous avons nos écrivains et nos philosophes…

D. dit: à

Votre discours est tout en contradiction, hamlet.
Et vous vous agitez inutilement.

renato dit: à

« à Turin Nietzsche n’a pas vu un homme qui fouettait brutalement son cheval, il ne s’est pas interposer pour protéger le cheval, il a revécu le rêve de Rodion Romanovitch Raskolnikov, rêve de lui enfant, à sept ans, assistant au crime d’un jeune cheval. »

Vous auriez deux possibilités :
1. raconter les faits tels quels ;
2. vous taire.

J’avais, il y à de là un ou deux ans — et en relation à une votre observation, mis en ligne, ici, la documentation disponible à propos de « Nietzsche et le cheval », mais apparemment vous tournez à vide autour de l’anecdotique sans en tirer les conséquences qui s’imposent. Bon, cela vous est utile afin de donner du corps à vos opinions, ce qui est tout à fait légitime, mais à quoi bon tourner autour à des anecdotes apocryphes là où la réalité d’un fait est désormais établie ?

Sergio dit: à

hamlet dit: 14 septembre 2014 à 14 h 39 min
ces familles qui empochent tout l’argent

Sans pétrole ils n’auront plus qu’à cultiver des haricots dans le désert…

la tête à toto dit: à

Sur l’événement qui fut fatal à Nietzsche, à Turin, celui qui en a dit le plus est à mon sens le Hongrois Béla Tarr dans son film magnifique « Le Cheval de Turin », Ours d’argent à Berlin en 2011. Cheval, âne, ours : importance métaphorique des animaux.

Sergio dit: à

Daaphnée dit: 14 septembre 2014 à 12 h 19 min
Je ne savais pas que le billet de Pierre Assouline portait sur Jesus !

C’est à cause de la peau du ventre bien tendue, chez Drouant…

Court dit: à

Lucien Bergeret
Vous avez commis aujourd’hui le crime irrémissible de ne pas parler d’elle.
C’est pourquoi elle parle mal de vous….

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…ramasser-vous vous sous votre plumage,!…des journées sur,!… » croire « ,…ce n’est pas un prétexte,…pour lécher le cul,…à quiconque,!…

…croire c’est pas faire des esclavages de mentalistes manipulateurs,!…avec des complices collaborateurs,…
…limité la liberté des gens en Judas, pour quatre sous à l’apôtre,!…

…ne me remercié pas, d’écrire en votre compagnie,…je n’ai vraiment,!…rien à faire d’autres, sans toucher un rond en plus,!…

…pauvres gens ( bien abrutis ) se tuer pour rien,!…la stratification à deux balles, à se faire lécher le cul,!…les merveilleuses en têtes d’oignons,!…
…tantôt,!…gants de velours,!…etc,!…

hamlet dit: à

« Vous auriez deux possibilités :
1. raconter les faits tels quels ;
2. vous taire. »

renato vous avez raison, mille fois raison !!!
c’est pour cette raison que j’ai choisi l’option 1 ! en rester aux faits et dire enfin la vérité.

Nietzsche venait de finir la lecture de Crimes et Châtiments, sans doute était-ce une relecture, entre temps il a dû lire les Frères K. et l’Idiot….

vous avez lu Crimes et Châtiments, comme Raskolnikov Nietzsche se prenait pour Napoléon, il l’écrit dans une lettre à son ami Overbeck.

il faut en revenir aux faits renato, et arrêter avec toutes ces fables autour de Nietzche : Raskolnikov aussi voulait devenir un nouveau Napoléon !!!
Kafka a compris ces faits, Chestov aussi, relisez Chestov ! et Berdaïev : le Dieu-homme et l’homme-Dieu, Zarathoustra ! parce qu’il n’y a pas que le cheval il y a aussi Napoléon et l’acte qui lui permet de devenir célèbre : mitrailler la foule.

il faut revenir aux faits et arrêter de s’inventer des fables de syphilitique : Nietzsche s’est pris Dostoïevski dans la figure comme un automobiliste bourré se prend un platane !
voilà les faits, tout Nietzsche est là, dans ces faits, non pas la syphilis mais finir écraser comme une minuscule crotte par une montagne plus haute que lui : Dostoïevski !

l’amor fati, l’éternel retour, la volonté de puissance et toutes ces fables écrabouillées comme une crotte de cheval par Dostoïevski : voilà la vérité des faits que tout le monde refuse de voir ! vous le premier !

Mme Michu dit: à

Le président n’aura bientôt plus qu’un fan, Bardot qui défend les bébés phoques.

Au finale si elle restera la seule femme sur terre sachant se retenir de déféquer sur un homme que d’autres hommes auront flingué d’abord alors j’en connais un qui n’a peut-être pas fini de remercier le ciel…

des journées entières dans les arbres dit: à

Mon pauvre Giovanni, plus givré que vous ça reste rare aussi. Avec qui-vous-savez, vous restez les meilleurs small talkers du lieu. De sales habitudes langagières, en plus.

J’espère que vous ne confondez pas les tables de la loi avec la constitution belge, quand même !
( laissez un message sur répondeur; je débranche)

hamlet dit: à

« Rodia s’approche du petit cheval ; il s’avance devant lui ; il le voit frappé sur les yeux, oui sur les yeux ! Il pleure. Son cœur se gonfle ; ses larmes coulent. L’un des bourreaux lui effleure le visage de son fouet ; il ne le sent pas, il se tord les mains, il crie, il se précipite vers le vieillard à la barbe blanche qui hoche la tête et semble condamner cette scène. »

voilà les faits, le petit Rodia.
c’est une relecture parce que Nietzsche en parle déjà dans Humain trop Humain, l’innocence de l’animal.

les animaux ne mentent pas, il n’y a pas de mensonge dans la nature, seul l’humanité vit dans le mensonge, le mensonge est le propre de l’homme, si pour l’homme il y a le mensonge pour le surhomme sa destinée est le sur mensonge, Nietzsche l’a compris en lisant Dostoïevski : cette fatalité est humaine, bien sûr il y a l’innocence des enfants, leur esprit n’est pas encore corrompu par le mensonge, au dessus de l’enfant il y a l’idiot dont la vie s’inscrit dans la vérité de la pure bonté, mais au dessus de tout il y a la vérité de ce cheval, c’est une relecture parce qu’il a fallu les relire plusieurs fois pour s’imprégner de cette vérité, tout Nietzsche se trouve là, la messe est dite et l’amor fati vole en éclat parce que l’amor fati est une fable pour les imbéciles ! tout comme Zarathoustra ! voilà le seul destin possible de la pensée nietzschéenne.

renato dit: à

Vous auriez du choisir la deuxième option hamlet. à propos, avez-vous lu la dernière lettre de Nietzsche à Burckhardt, où il est question de passer par les armes tous les antisémites vivants sous Bismarck ?

Mme Michu dit: à

Nous-nous de garde-chasse d’enclos. Un mot suffit: minable.

Sergio dit: à

hamlet dit: 14 septembre 2014 à 16 h 08 min
Crimes et Châtiments

Il n’y a qu’un crime, mais il est bon. Je me souviendrai toujours de la découverte du premier chapitre, c’était pour des exposés en classe. Je me disais : « si tout est comme ça… » Fatal error !

Mme Michu dit: à

Fatal error !

Oui, bon, quand on a besoin d’une excuse pour se faire chier histoire d’oublier qu’on le fait depuis longtemps et que ça continuera ainsi dans la rage d’éradiquer toute alternative, c’est bien la peine de faire des plans de parcs olympiques, de cimetières et de ruines frontalières pour un arriéré qui sait encore rêver autrement qu’en playmobil, messieuxdâms baltringbranchouilliss !

Mme Michu dit: à

Bon, c’est pas tout ça mais les Femens on les voit plus. Elles sont toutes en prison ou c’est leur photographe qui a clamsé ? ou alors autre chose ?

Sergio dit: à

Mme Michu dit: 14 septembre 2014 à 16 h 39 min
faire des plans de parcs olympiques, de cimetières et de ruines frontalières

Des camps ! Hélégants et réconfortants. En fonte ductile, déjà qu’on en fourgue pas mal, en plus on sera réconcilié avec une pléthore de clientèle islamique… Havec la Bagdadbahn pour y aller !

la tête à toto dit: à

Notre ado de ce matin, toujours traumatisée par sa lecture :

« J’ai toujours pas apprit mon espagnol, je sais même pas si je vais le faire aujourd’hui. » (Twitt)

Sergio dit: à

Mme Michu dit: 14 septembre 2014 à 16 h 48 min
Bon, c’est pas tout ça mais les Femens on les voit plus.

Helles sont au bronzage, non ? Aux U.V. comme dans la ligne Maginot…

la tête à toto dit: à

Pour oublier un peu les ours :

bit.ly/1fIqqRs

la tête à toto dit: à

Rectification :

bit.ly/1fIqqRs

Widergänger dit: à

Il faut à la fois lutter avec les armes contre les islamistes, djihadistes de tous poils (BHL pour sa part, a éradiqué le Khadafi laïc, c’est une excellente chose, même s’il y a des retombées négatives), et promouvoir en Europe une élite d’origine maghrébine. Là, c’est J. Attali qui a complètement raison. La création d’une élite bourgeoise très cultivée d’origine maghrébine est un véritable rempart de protection des Juifs en Europe.

Comme professeur, je m’occupe particulièrement des élèves de parents immigrés, du Sri Lanka notamment, de même tous les élèves d’origine maghrébine pour les soutenir et leur apporter le maximum d’aide. Dans mon collège. L’années passée aucun ne sont passés à Louis Le Grand ou à H IV. Il faut espérer qu’on arrive à en faire passer (il faut 18/20 de moyenne et on peut compter sur la politique d’ouverture de ces deux établissements).

Seule une jeune fille d’origine iranienne que j’ai eu comme élève est passée à Louis Le Grand. Elle était très intelligente, et elle avait tout pour elle, elle faisait du théâtre avec un vrai physique d’actrice, très belle, et très douée aussi pour jouer. Je l’ai vu jouer dans sa troupe d’amateurs, elle était la meilleure de la troupe. Mais Najat Vallot-Belkacem est un très bon exemple aussi. Elle est très douée, mais il lui manque de la culture. Cette élite d’origine maghrébine peut apporter énormément à la France et être un frein puissant à l’islamisation de nos banlieues. Il faut tout faire pour que ça marche.

kicking dit: à

ah ça les ados faut voir comme ils progressent et pas dans les laserdromes.. les adorateurs de la réalité augmentée n’ont pas fini de jouir..

kicking dit: à

bref, pardon pour la faute de goût..

parlons fric puisque c’est la seule chose qui intéresse tout le monde.. par ici ils font très fort dans la famille poulaga, il y a 100K d’euros qui s’envolent tout seul, même 10K de plus, en fait on n’est pas sûr et on sait pas, on penche pour l’erreur d’écriture.. ràs quoi..

kicking dit: à

en france c’est de la coke, ça fait beaucoup plus chic, la jet-set escobar..

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

*