La poésie méditerranéenne dans la rumeur des langues
Pessoa l’avait écrit, ne me demandez pas où, je n’ai retenu que les mots dans cet ordre :
« La poésie est la preuve que la vie ne suffit pas ».
Un livre à lire, à savourer et à relire « en stéréo » avec Le Goût de la Méditerranée (qui réunit des textes d’écrivains, de romanciers, parfois de poètes choisis et présentés par Jacques Barozzi, 112 pages,, 8 euros, Le Petit Mercure/ Mercure de France) suffirait à emporter l’adhésion des plus sceptiques. Il est vrai qu’il en contient d’autres puisque Les Poètes de la Méditerranée (955 pages, 12 euros, Poésie/Gallimard/ Culturesfrance) est aussi une anthologie. On dira qu’elle n’est pas la seule. Sauf que celle-ci, parue il y a quelques années, est bilingue et dans toutes les langues originales : à ce prix-là et en format de poche, réunissant sous la couverture staëlissime de La plage à Agrigente dorée comme jamais, on n’en connaît qu’une, surtout de cette qualité et de cette variété.
Cette réunion, son éditrice Eglal Errera l’a conçue comme un périple d’Athènes à la Macédoine en passant par la Turquie, le monde arabe, Israël, la péninsule ibérique, la France, l’Italie. Vingt-quatre pays chantés par leurs villes mythiques davantage qu’à travers l’idée de nation. Des pays qui ont tous façade sur mare nostrum comme on a pignon sur rue. Des cités, des ports, des villages parcourus par ce frémissement qu’André Velter appelle« la rumeur des langues ». Ce recueil en compte dix-sept dans sept alphabets. Le monde méditerranéen est un creuset dont l’or est fait de toutes ces langues. On y croise cent un poètes sur quatre générations, Kiki Dimoula, Gulten Akin, Issa Makhlouf, Avrom Sutzkever, Ghassan Zaqtan, Tahar Bekri, Antonio Ramos Rosa, Tahar Ben Jelloun, Andrée Chedid, Jacques Roubaud, Milo de Angelis, Antonio Colinas, Blanca Andreu, Andrea Zanzotto, Miodrag Pavlovic, Ana Ristovic, Damir Sodan, Immanuel Mifsud….
C’est peu dire que l’on y fait des découvertes car certains ont été publiés en français de manière si confidentielle, lorsqu’ils l’ont été, que seul ce genre de complot permet enfin de porter leur voix. Et, malgré l’aide efficace du réseau de Culturesfrance, on comprend que la réalisation du projet tienne de l’exploit lorsqu’on sait les problèmes de droits que cela a engendré auprès d’auteurs, de traducteurs et d’éditeurs dispersés. Voilà pour les chiffres. Pour le reste, des mots bruissant des voyages et des exils qui n’ont cessé de se nouer depuis des siècles autour de la mer du milieu et que la poésie n’a cessé de refléter.
Il va de soi qu’un tel livre ne se lit pas en continu. Encore qu’il y a sûrement des lecteurs pour lire une anthologie dans l’ordre, et pourquoi pas. Sauf que celle-ci est d’une telle richesse qu’elle ne laisse pas vaincre avant des jours et des nuits, qu’il faut y revenir, déposer les armes et se laisser surprendre au bonheur du feuilletage, pour tomber sans qu’il crie gare sur un vers de Nuno Judice transporté dans notre langue par Michel Chandeigne évoquant « un baptême d’écumes saoules se fracassant dans le tumulte des morts ». C’est avec de tels recueils près de soi que la notion de livre de chevet revêt tout son sens. Dans sa préface célébrant dès l’entame un Dante habitué aux échanges entre haute mer et rivages, Yves Bonnefoy rappelle que toute la Méditerranée se rassemblerait autour de « l’idée grecque de l’évidence », un mot de même étymologie que « lumière », étant entendu que l’évidence concerne la rencontre entre la mer et la poésie. Dénonçant le désastre aux conséquences sans fin que furent à ses yeux les Croisades, il déplore une situation qui ressemble fort à un constat d’échec :
« La Méditerranée est un grand chiffre clair, mais qui n’a pu traverser d’assez de rayons le politique ou le religieux ».
N’empêche qu’à la fin, ivre de cette lecture nomade, on comprend mieux celui qui disait que la lumière méditerranéenne est invisible car elle est la lumière même. Une réflexion jetée au bas d’une lettre, qui n’était pas d’un poète mais d’un peintre, Nicolas de Staël. Un pour la route. Lisons-le comme un salut à l’Egypte. Une poignée de vers seulement extraits du poème intitulé « Tatouage du fleuve sur la géographie du corps » de l’égyptien Mohammed Afifi Matar (1935-2010), traduit par la poétesse libanaise Vénus Khoury-Gata également présente quelques pages plus loin dans ce recueil :
« (…) et sur l’autre rive les soldats du roi cruel aiguisaient leurs lances/ Entre nous le fleuve de la maternité/ le sevrage, entre nous la terre des humiliés, le temps des monarchies, les mamelouks du sang/ unifié, le pain de cuivre/ et l’histoire des prisons/ Et moi ! Ah de la haine –je lance un pont pour qu’ils me tuent/ pour que le fleuve de sang rejette les poissons de tous ces meurtres/ je me retiens j’attaque/ lance un pont pour qu’ils me tuent/ afin de laver mon visage/ et d’apprendre la violence de la nage dans le fleuve de mon sang (…) La tête coupée par l’épée je la prendrai et m’en irai/ loin du royaume de la peur/ des terres des mamelouks du sang unifié/ dans les cavités de ma tête je plierai le tapis de la terre/ construirai, habiterai/ une patrie, dévoilerai les trésors de ses gravures sanglantes/ chasserai le monde, effacerai la chronique de la voix, l’argile de la mort, les épines de l’alphabet (…) »
(« Agrigente » huile sur toile 73 x 100 cm de Nicolas Staël, « peint en Provence » en 1953, est-il précisé au dos du tableau, Kunsthaus de Zurich. Plus de détails dans Le Prince foudroyé, la biographie que Laurent Greilsamer consacra au peintre chez Fayard)
1 635 Réponses pour La poésie méditerranéenne dans la rumeur des langues
Les anglais ont conservé une expression tirée du poète Horace (aliquando bonus dormitat Homerus), « Even Homer nods ». « Même à Homère il arrive de somnoler »
mèkavètidonfèlaveillegâkeno ?
Cet extrait sur Barcelone, m’intrigue, x, c’est pas très joyeux. Moi j’ai retenu le Don Quichotte, plus gai !
@ Soleil vert
« Un cabinet de véto dans mon arrondissement reçoit le chat d’une connaissance. Diagnostic arthrose + diabète. Que fait le véto ? »
Tu es dans quel arrondissement?
Pablo75 dit: 12 juillet 2019 à 20 h 23 min
c’est génial ! heureusement que tu es là tu égayes mes soirées !
et donc pablito, comme ça tu crois tout ce que tu trouves dans les journaux, et dans les livres…
et surtout sur wikipedia… (wiki c’est ta Bible mon pablito non ?)
en plus c’est une belle histoire que tu racontes :
en 96 le viagra avait mis au point mis au point pour soigner les angines de poitrine, mais on s’est aperçu que ça faisait bander les vieux, exit l’angine de poitrine, les vieux représentaient un marché plus intéressant.
mais en 2013 (!) on s’est rendu compte que c’était efficace contre les règles douloureuses, mais comme les femmes on s’en foutait on a continué à le vendre aux vieux,
et résultat des courses jamais une femme n’en a jamais bénificier pour calmer les douleurs de ses règles, pas plus qu’on en a jamais refilé pour les angines de poitrine…
c’est une très belle histoire, merci pablito !
que ce soit en 1996 ou en 2013 les femmes on les a enfumées à un moment.
moi je sais que ce n’est pas en 2013 mais en 96 qu’on les a enfumées, parce que la recherche portait au départ sur cette question, mais ça toi tu ne peux pas le savoir, et wiki non plus il ne peut pas le savoir, et si wiki ne sait pas alors pablito il sait pas non plus…
mais c’est pas grave, continuons avec la tienne d’histoire, toi tu préfères que ce soit en 2013 mais pas en 1996 qu’on les ait enfumées.
tu sais quoi pablito ? ces 7 ans je t’en fais grâce, je suis bon prince je te les donne parce que je n’ai jamais eu de règles douloureuses.
du coup, grâce à tes recherches efficaces sur internet et sur wiki les femmes viennent de gagner 7 ans d’enfumage.
c’est génial non ? j’imagine que tu es content pour elles, non ?
tu imagines le nombres de femmes qui ont des règles douloureuses sur la planète ?
des millions ! ça représente des années de souffrance inutiles ! mais ces 7 ans d’enfumage en moins, même si ça ne change rien à leurs douleurs ça te fait plaisir, comme je t’aime je vais te laisser ce plaisir.
et grâce à toi même si elles n’ont rien gagné quant à ces souffrances, elles ont juste gagné sur la période où se sont faites entuber par les hommes et leurs problèmes d’érection à la con !
tu sais quoi pablito ? je suis fier de toi !
continue comme ça tu vas finir par sauver le monde !
15e
Ed dit: 12 juillet 2019 à 22 h 16 min
« Terrible, soleil vert. Des boulets pareils qui vont continuer à exercer parce qu’ils ont judiciairement intouchables. »
Tu rigoles? Qui empêche un client de porter plainte? Ou de se plaindre auprès de l’Ordre des Vétérinaires, que tous les vétos craignent? Ou, encore plus efficace, de raconter ce qui s’est passé sur Google (beaucoup de clients, surtout les jeunes, regardent les avis Google avant d’aller voir un nouveau véto).
Le problème l’été c’est qu’il y a des cabinets qui pour les vacances engagent des vétos qui viennent de sortir de l’école. Et là, tout est possible. Mais bon, un véto qui ne sait pas traiter un diabète, maladie très courante chez les vieux chats, cela m’étonne beaucoup.
hamlet dit: 12 juillet 2019 à 22 h 36 min
Tu deviens pathétique.
Je t’avoue que je commence à m’ennuyer en tapant sur un type aussi faible que toi.
C’est trop facile.
Rose, à moins que j’aie manqué quelque chose (j’ai lu et alii sur Roubaud, Perec Le voyage d’hiver, le sens du mot spoutnik, ses accrochages avec Renato, Anish Kapoor et le brevet du noir le plus noir, etc.), mais il me semblait que sur les hétéronymes de Pessoa c’était moi (11 juillet 2019 à 23 h 21 min).
Vous voulez dire que je serais AUSSI et alii ?
C’est drôle, avec le très long (mais passionnant) texte de cet entretien radiophonique, je pensais qu’on allait croire que j’étais de Nota.
(N.B. Ceci est un hommage et non une vanne.)
(N.B. à N.B. : Ceci prouve que je lis les anecdotes de Clopine, elle peut donc le considérer comme un hommage !)
Jazzi : pas assez Festivus Festivus, sans doute…
A.B. : C’est vrai, pourvu que son comportement par ailleurs n’en soit pas la négation appuyée, comme il advient pour les peintres les plus célèbres d’aujourd’hui.
F.P. : Sans doute, devons-nous le dire : nous avons choisi la misère afin de vivre dans la seule société qui nous convienne, aussi parce qu’elle est le seul lieu – je ne dirai pas l’empire de la parole -, mais le territoire de son exercice énergique dans le trente-sixième dessous. C’est en partant d’en bas qu’on a quelque chance de s’élever. Enfin, c’est avec le plomb qu’on fait l’or, non avec l’argent ou le platine.
Pourrions-nous savoir, x, de quels peintres André Breton parle-t’il ?
Francis Ponge :
C’est Baudelaire qui parle de la transmutation du plomb en or.
Il me semblerait que nous ayons choisi la misère plutôt parce que nous sommes miséreux. Et parce que nous savons intimement que c’est dans le rien qu’est le tout. Et puis cela rend fier, le dénuement.
Et puis, c’est bête mais je l’ai entendu dire et ai trouvé cela si juste que « nous sommes sur ce banc et si nous tombons ce ne sera que de cette hauteur là qui n’est pas grand chose. »
De l’avantage de l’humilité.
En passant, juste comme cela.
x dit: 12 juillet 2019 à 22 h 09 min
Pablo75 12 juillet 2019 à 21 h 41 min
J’avais précisé qu’il s’agissait de « Rencontre et témoignage » émission radiophonique conçue par André Parinaud.
Je ne te suis pas, mon pote (il faut dire que je ne lis pas tes tartines). Tu veux dire quoi? Tu veux prouver quelque chose? Qu’est-ce que c’est cette histoire de Breton et Ponge? Tu veux me dire que Queneau raconte n’importe quoi dans son Journal? C’est ça?
x dit: 12 juillet 2019 à 22 h 15 min
merci ! ça date de quelle année ?
pablito, en copiant cette discussion Reverdy – Breton – Ponge, je pense que x a voulu te dire beaucoup de choses, que tu n’aies comprise aucune ne m’étonne pas.
comparé à ton Eloge de la Beauté chez ce vieux sorcier Baudelaire ça a de la gueule, non ?
sinon qu’est-ce qui te fais pitié ? au contraire j’ai trouvé sympa que grâce à toi les femmes aient gagné 7 ans d’enfumage, sérieux c’est super !
X
je ne sais pas.
Sur les hétéronymes, je suis dépassée.
« Jazzi dit: 12 juillet 2019 à 22 h 25 min
Cet extrait sur Barcelone, m’intrigue, x, c’est pas très joyeux. Moi j’ai retenu le Don Quichotte, plus gai ! »
ton texte est tiré du même recueil de nouvelles ?
Soleil vert
Je croyais que vous viviez en Lozère, avec les gypaètes barbus
Pablo75 dit: 12 juillet 2019 à 22 h 52 min
x dit: 12 juillet 2019 à 22 h 09 min
« Pablo75 12 juillet 2019 à 21 h 41 min
J’avais précisé qu’il s’agissait de « Rencontre et témoignage » émission radiophonique conçue par André Parinaud.
Je ne te suis pas, mon pote (il faut dire que je ne lis pas tes tartines) »
tu as tort pablito !!!
au lieu de recopier mes sornettes à la con (c’est là que je vois à quel point tu peux être con mon pablito) tu ferais mieux de lire cet échange entre Ponge – Reverdy et…. qui ? André Breton !
tu verras qu’il n’était aussi con que tu le dis.
ou que certains le disent dans leurs livres ou sur wiki.
hamlet dit: 12 juillet 2019 à 23 h 03 min
Tiens, tu deviens le porte-parole de x? Il t’a donné la permission de répondre à sa place? Comme c’est étrange…
« en copiant cette discussion Reverdy – Breton – Ponge, je pense que x a voulu te dire beaucoup de choses »
Le problème est que je ne lis pas les posts de x (les rares que j’ai lu il y a bien longtemps étaient aussi confus que tes raisonnements et, comme tes posts, sans le moindre intéret). Et que ce que pensent Reverdy, Breton ou Ponge ne m’intéresse pas. Cela fait longtemps que j’ai arrêté de lire les poètes médiocres. Je laisse ça pour les ratés comme toi.
Sinon, j’espère que tu ne penses pas que je viens ici pour qu’un énergumène m’explique ce que je dois penser de la Beauté.
hamlet dit: 12 juillet 2019 à 23 h 17 min
Je sens que tu es tenté d’abandonner ton pseudo « hamlet » (tellement il a été tourné en ridicule depuis quelques semaines) pour ne te consacrer qu’à celui de « x ».
Tu as raison, je crois. Ta pétomanie est épuisée. Vire ce personnage de Crétin Total et concentre-toi sur l’autre, en essayant de l’améliorer, surtout côté clarté mentale.
Le poète
cette réalité à laquelle il ne s’adapte pas.
Je crois, quant à moi, que le poète a une voix.
Et que cette voix a à se faire entendre.
Et que le silence peut ne rien avoir à voir avec une voix intérieure, mais être comme la neige, un grand blanc immense.
Juste en passant, comme cela.
Bonne soirée,
« Jazzi : pas assez Festivus Festivus, sans doute… »
Moi je donne dans l’élégiaque, x !
Je m’attendais au pire, sur ce billet !
Je constate, à la suite de rose, une très bonne tenue des commentaires, à l’exception de notre inénarrable duo…
« closer dit: 12 juillet 2019 à 22 h 00 min
Merci Claudio pour ce remarquable article.
L’essentiel y est.
https://www.causeur.fr/lagenda-politique-derriere-laffaire-lambert-163339 »
Closer, expliquez-moi pourquoi vous trouvez cet article remarquable ? vous croyez vraiment au pouvoir des lobbies euthanasistes ? qui sont ces gens ? vous croyez qu’ils agissaient pour leur propre compte ? pour qu’une loi soit votée pour légaliser l’euthanasie ? qui sont ces gens ? des franc maçons ? des saint simoniens ? c’est la théorie du complot ?
ce type transforme une tragédie en théorie du complot sans citer le moindre nom et vous trouvez ça génial ?
et si demain on fait la même chose avec les juifs vous trouverez ça génial ? parce que c’est exactement ce que font les complotistes.
cette tragédie nous en paierons tous le prix, alors je ne comprends pas : expliquez-vous.
Jazzi dit: 12 juillet 2019 à 23 h 31 min
désolé jazzi, c’est promis j’arrête ! mais c’est la faute de l’autre qui fait rien qu’à m’insulter.
tu m’as pas répondu pour Morand tu l’as pris où ton texte ?
je demande très solennellement à tous les insulteurs de bien vouloir faire un trêve pour cet article de passou consacré à Jazzi.
pour une fois nous allons montrer l’exemple et bien nous tenir et n’insulter personne !
je vais montrer l’exemple le premier en disant que ce texte à la fois étrange et magnifique proposé par x est de Paul Morand et il est de son recueil de nouvelles « ouvert la nuit ».
voilà comment moi j’apporte une contribution positive à la discussion.
à ton tour pablito : essaie de trouver un truc constructif !
@Yves Bonnefoy rappelle que toute la Méditerranée se rassemblerait autour de « l’idée grecque de l’évidence », un mot de même étymologie que « lumière », étant entendu que l’évidence concerne la rencontre entre la mer et la poésie. Dénonçant le désastre aux conséquences sans fin que furent à ses yeux les Croisades, il déplore une situation qui ressemble fort à un constat d’échec :
Il n’est que de croiser les étymologies de catholique et de dieu pour retourner voir chez les grecs de quoi il retourne …
Sinon, les pages choisies de Barozzi m’apparaissent préférables à la somme multilingue de 900 pages pour passer l’été avec un brin de légèreté et un soupçon de jasmin
Je viens de répondre à une enquête sur les linguistes. L’une des questions était « what is your gender
Female
Male
It’s complicated »
…
L’avantage du poète est l’entière liberté dont il jouit. Cf la licence poétique
😉
https://i.pinimg.com/564x/a5/59/d7/a559d777dce9b9c26c1de147b79ec6f9.jpg
Je croyais que tu avais le livre, hamlet. Tu m’as même demandé de te le rembourser ! Serais-tu un escroc ? Damned…
…. merci beaucoup, Jean Langoncet. Enfin, un homme de goût !
Merci aussi, Soleil vert.
(en aurais-je oublié ?)
Avant d’aller me coucher
BàV
Jazzi, non c’était pas rapport à l’extrait de Morand cité par x, je me demandais comment tu trouvais et tu réunissais tous ces textes, et tous ces textes pour tous ces autres livres, c’est un sacré boulot, incroyable, tu vaux bien toute la rentrée littéraire à toi seul, chapeau !
« Yves Bonnefoy rappelle que toute la Méditerranée se rassemblerait autour de « l’idée grecque de l’évidence », un mot de même étymologie que « lumière », étant entendu que l’évidence concerne la rencontre entre la mer et la poésie. »
Tout le monde a dû lire cette phrase (si française, ou plutôt si parisienne) et l’avaler comme si elle était normale. Moi je la trouve arbitraire, pour ne pas dire stupide. Et triplement arbitraire:
– « La Méditerranée se rassemblerait autour de « l’idée grecque de l’évidence »… » Ah bon? D’où il a sorti cela Bonnefoy? Et « l’idée grecque de l’évidence », en quoi elle est différente de l’idée italienne de l’évidence ou de l’idée espagnole de l’évidence ou de l’idée libanaise de l’évidence?
– » « évidence », un mot de même étymologie que « lumière ». » Ah bon? Dans quelle langue? En latin « evidentia » (qui vient de l’indoeuropéen « weid », voir) et « luminaria ».
-« étant entendu que l’évidence concerne la rencontre entre la mer et la poésie. » Etant entendu par qui? Et si ce n’était pas entendu? Et pourquoi l’évidence concernerait la rencontre entre la mer et la poésie?
Mais faisons semblant que c’est entendu. Cela donne que la Méditerranée se rassemblerait autour de l’idée grecque de la rencontre entre la mer et la poésie. Ah bon? Et pourquoi elle ne se rassemblerait pas autour de l’idée égyptienne ou libanaise de la rencontre entre la mer et la poésie?
Bonnefoy, encore un type qui n’a rien à dire et qui essaie de le masquer avec des phrases arbitraires qui sonnent bien et dont personne ose demander ce qu’elles signifient vraiment.
Mallarmé a fait vraiment des ravages dans les cerveaux des pseudo-poètes français.
La tanaisie commune est une plante méditerranéenne à planter aux quatre coins du jardin selon la tradition médiévale.
http://www.blog.jardin-biodiversite.com/non-classe/tanaisie-fleurs-aux-multiples-atouts/
phôs [ϕώὖ], le même mot que « lumière » à l’accent près.
phainô [ϕαίνω], « ce qui se montre, par soi, à partir de soi »
Chantraine note que phainô est formé sur le radical sanscrit bha, déjà doué « d’ambivalence sémantique », car signifiant à la fois “éclairer, briller” (phainoi, phami), et « expliquer, parler » (phêmi [ϕημί], fari en latin).
Voir l’encadré de Barbara Cassin à l’entrée « Lumière » du Vocabulaire Européen des Philosophies qu’elle a dirigé. (p.743 de la première édition)
merci x
Mediterraneo, fin :
Evidenza > évidence
È chiaro come la luce del sole > c’est clair comme la lumière du soleil.
Ed dit: 12 juillet 2019 à 21 h 03 min
(…) Je n’ai pas plus de chances avec Fabrice Arfi qu’avec le rosbeef dont j’ai oublié le nom (…).
C’est important, le rêve.
Sauf évidemment si le gars vient de commencer une collection de cruches. Alors,soudain, tout devient possible.
« La tribune que consacre Michel Houellebecq à « Vincent Lambert, mort pour l’exemple » dans Le Monde est un concentré de bêtise, d’ignorance et de contre-vérités. Signée par un autre serait-il parue ? »
Passou, la question du média est-elle pertinente ?
Faut-il censurer M. Houellebecq, c’est votre question ?
Il y a une réaction épidermique infantile, dans votre façon de présenter votre animosite chronique à l’encontre de Houellebecq, dont ni les mé-lectures, ni le ressentiment ne sont absents.
Il s’exprime sur sujet, avec l’affaire Lambert, concernant la fin de vie, autant en terme de durée, qu’en terme de frontière, qui par essence ne peut être consensuel.
Il y a des Polémiques qui nécessitent de la pudeur. Et ce n’est pas Houellebecq qui en manque. Il a saisi les grands enjeux de l’époque où on vit, dans ses romans , poemes et textes. C’est encore le cas ici. Face à ce constat, s’il faut ne pas être d’accord avec lui, en postulat, il mérite de la profondeur dans la réplique, face à la réflexion féconde qu’il exprime.
Et pas un adoubement coupable de plus, à des diktats sociétaux du pouvoir en place.
Assouline allait-il déjeuner et diner au ministère de l’économie. Je sens qu’on ne va pas tarder à la savoir…
A le…
Nombre de burnes sont en train d’entrer en sudation intense, ça va fouetter!
Lu le billet ce matin, session rattrapage donc. Mention Bien au candidat Barrozzi, mentionné en premières lignes sur les sentiers de la gloire.
@ MS, Bien vu. Là j’approuve. Votre plume commence à se colorer de bien moins d’agressivité que naguère. Vous lui faites la leçon, mais courtoisement. Élégamment, même. Et défendez habilement MH. Il y a quelque chose de généreux à ce propos, qui n’est pas la qualité première dont on vous créditerait.
@ jzmn, bien dormi ? M’avez oublié. J’avais invité Passoul à rendre hommage à vos « goûts de »… pour une fois. Il l’a fait. N’a pas voulu être en reste sur ses collègues. Voyez quand même mon pouvoir d’influence sur la rdl hein, 🙂
@ Il faut toujours rendre hommage au caractère tragique des anecdotes de CT.
@ le déclic de rose. Sa déclivité au pied de la Bonne-Mère. Une belle dénivelée. Tout le monde n’en est pas capable.
@ Le lambeau (Philippe Lançon), un an plus tard. Ne m’a en rien convaincu, finalement. En dépit de l’histoire combien longue (510 pages !) et combien complaisante d’une douloureuse résurrection, perce toujours ce même insupportable travers : « moi-j, journaliste culturel parisien, bobo mondain, voilà ma vie, mon oeuvre, avec proust, bach et kafka,… et et dieu sait que ce témoignage littéraire immportera au siècle. En quoi j’i voulu également payer ma dette à mes (grands) parents, à mes ex copines, à mon frère, à mes collègues de travail, et surtout au merveilleux personnel hospitalier qui m’a sauvé. Prix Fémina.
(Zut, prix Goncourt raté).
« On » donne François de Rugy pour dégagé du gvt avant quelques jours. Quel homard vert de rage la macronie va-t-elle mettre à la place pour encore faire mieux ?
Les vétérinaires manquent au cul des vaches dans les campagnes profondes, où l’on n’aura bientôt plus de chats pour y traquer le surmulot invasif.
la voix de KiKi Dimoula …
https://www.franceculture.fr/emissions/la-grande-table-1ere-partie/emission-en-direct-dathenes
Signée par un autre serait-il parue ? »ça dépend de quel autre
« Nêne » d’Ernest Pérochon. Prix Goncourt 1920.
Un roman très sous-estimé aujourd’hui. Bien plus marquant que les jeunes fleurs en filles et les bras en croix, je trouve. Préparons-nous donc au digne centenaire.
Résumé
Un répertoire des mots utilisés en soins palliatifs permettant une compréhension des thèmes et orientations. Des renvois entre les différentes entrées sont insérés dans le texte.
Michel Benamou, 52 ans, est médecin, spécialiste en Gériatrie, diplômé en Soins Palliatifs et en Prise en charge de la Douleur, et Docteur en Sciences. Praticien hospitalier dans un hôpital de l’Assistance Publique – Hôpitaux de Paris, il est responsable depuis de nombreuses années d’une Unité de Soins Palliatifs et d’une Equipe Mobile de Soins Palliatifs.
« Le problème l’été c’est qu’il y a des cabinets qui pour les vacances engagent des vétos qui viennent de sortir de l’école. »
Possible. L’information est vraie je peux donner (mais en privé) le nom du cabinet véto et du (de la) proprio. Dans la pratique les gens ne portent pas plainte.
Les yeux fermés on ne peut s’appuyer que sur Les urgences vétérinaires. Mais elles n’hospitalisent pas.
Marie Sasseur
Ne parlons pas svp de la poésie de Houellebecq. La journée s’annonce belle.
LE MEDECIN ET LA MORT
Thèse pour le Doctorat en Droit (loi du 26 janvier 1984 – arrêté du 30 mars 1992
modifié par l’arrêté du 25 avril 1992)
Présentée et soutenue publiquement
le 10 octobre 2007
par
Magali CONTRAFATTO
le lien
file:///C:/Users/WAM/Downloads/INCIP_GED_RESS_479.pdf
pour clopine
lire À la recherche du temps perdu comme un livre de cuisine. On trouve beaucoup de recettes dans l’œuvre de Marcel Proust, et pas uniquement celles qui doivent permettre au jeune littérateur de devenir un grand écrivain : « Les vrais livres doivent être les enfants non du grand jour et de la causerie mais de l’obscurité et du silence.
Il y a la madeleine « courte et dodue » d’Un amour de Swann ; les œufs brouillés au lard et le homard à l’américaine de Jean Santeuil ; les haricots « verts et tendres » de La Prisonnière ; la bouillabaisse de Sodome et Gomorrhe ; le bœuf à la gelée d’À l’ombre des jeunes filles en fleurs, dont Françoise va chercher les ingrédients aux Halles, « comme Michel-Ange passant huit mois dans les montagnes de Carrare à choisir les blocs de marbre les plus parfaits pour le monument de Jules II » ; la glace à la vanille des Guermantes, le riz à l’impératrice, les crèmes au chocolat, la « simple salade de pommes de terre » du Temps retrouvé, l’énigmatique « salade japonaise » que mange Odette de Crécy dans Du côté de chez Swann, les rougets et le risotto de La Fugitive, le « poisson cuit dans un court-bouillon apporté dans un long plat en terre » et les « perdreaux exquis » dans Le Côté de Guermantes.
Chez Marcel Proust, l’art de bien écrire s’inspire sans cesse de celui de bien traiter. La cuisine est chez lui beaucoup plus que la cuisine. C’est un paysage absolu. Dans À l’ombre des jeunes filles en fleurs, le narrateur cause même avec les desserts : « Les gâteaux étaient instruits, les tartes étaient bavardes. Il y avait dans les premiers des saveurs de crème et dans les secondes des fraîcheurs de fruits qui en savaient long. » Un moment-clé, au cours duquel il se sent devenir écrivain […] > LIRE LA SUITE
SÉBASTIEN LAPAQUE
https://mail.google.com/mail/u/0/#inbox/FMfcgxwChcsptRNDBVKGqvBBMqSfvgzh
La poésie méditerranéenne
Il y a une anthologie de la poésie grecque contemporaine remarquable chez Gallimard.
Soleil vert, parlez de ce qui vous plaira, ma journée s’annonce idyllique. Et historique, à l’ombre de grands hommes
Merci Passou pour cette illustration d’Agrigento; un jour prochain, je vous enverrai mes meilleurs souvenirs d’Akragas chère à Pindare.
« M’avez oublié »
Grave oubli, JJJ, merci, j’ai comme l’impression, sur ce coup, que vous avez forcé la main à Passou !
« tu vaux bien toute la rentrée littéraire à toi seul, chapeau ! »
Merci à toi aussi, hamlet, mais point trop n’en faut !
x dit: 13 juillet 2019 à 2 h 34 min
Et le reste, tu ne nous l’expliques pas?
Pour les italophones :
amusant, je viens d’écouter la redif d’une émission de Finky avec 2 écrivains : Maria Pourchet et Nicolas Mathieu.
de fil en aiguille, en les écoutant j’ai repensé à la discussion envoyée par x avec Ponge, Reverdy et Breton, ce qu’ils disent sur la poésie.
et de fil en aiguille, en écoutant ces 2 écrivains parler m’est venue à l’esprit la phrase de Pessoa : « la littérature est la preuve que la vie ne suffit pas ».
pour ces 2 écrivains, c’était tout le contraire, ils ont évoqué leurs études, les copains, leurs parents etc… en un mot : leur vie ! et ayant lu (rapidement) le livre de N. Mathieu (pas celui de la fille) je me suis dit que Pessoa a raison : la vie ne suffit pas, la littérature a besoin de bien plus que la seule vie.
et dans la discussion Reverdy, Ponge et Breton c’était aussi exactement ce qu’ils disent, comme Pessoa : la seule vie ne suffit pas à la poésie.
Pessoa a essayé de surmonter ce problème en s’inventant d’autres auteurs ayant d’autres vie.
j’imagine la prochaine rentrée il y aura des flopées de livres écrits par d’autres auteurs imaginant que la vie suffit, parce que la majorité (en France) imaginent que la vie suffit.
comme chez Proust, pour qui tout le monde est tombé d’accord pour dire qu’on y trouve de l’intelligence mais pas de pensée, nouvelle preuve accablante que la vie ne suffit pas.
du coup cette phrase de Pessoa : « la littérature est la preuve que la vie ne suffit pas », il faudrait l’accrocher dans tous les lieux où la littérature est présente, il faudrait la faire entrer dans toutes les têtes, des auteurs et des lecteurs : LA VIE NE SUFFIT PAS !
Le peintre par excellence de la Méditerranée. Une exposition à ne pas manquer !
https://www.francetvinfo.fr/culture/arts-expos/pablo-picasso/picasso-un-artiste-mediterraneen-au-musee-picasso-de-paris_3474713.html
@ Soleil vert
« Les yeux fermés on ne peut s’appuyer que sur Les urgences vétérinaires. Mais elles n’hospitalisent pas. »
Ça, c’est exagéré. La plupart des vétos sont très sérieux et connaissent très bien les cas d’urgence (chats bouchés, parachutistes, obstructions intestinales, problèmes graves de diabète, etc, etc). Ils peuvent se tromper, comme tout le monde (y compris dans les grosses cliniques ou à Alfort), mais c’est très, très rare, tellement ils prennent des précautions (analyses de sang, radios, etc) avant de faire un diagnostique.
Quant aux urgences, tu parles de quelles urgences? Si c’est VetoAdom, ce n’est absolument pas le cas. La plupart de leurs vétos sont très jeunes, souvent ils viennent de sortir de l’école (il n’y a qu’eux qui veulent se promener partout avec un gros sac à dos, y compris la nuit dans des quartiers « sensibles », tout en étant mal payés). Si c’est les urgences de l’école d’Alfort, ok. Et il y a les urgences des grosses cliniques qui hospitalisent: Advetia, Frégis…
@ Jusqu’où ira le fétichisme littéraire ?
Et je préfère vous le dire tout de suite, Passoul, je serais preneur de votre collection de Pleiades, si vous ne savez pas quoi en faire après votre décès. Je pourrais même en débarrasser votre famille survivante gratuitement. Je me sens un peu le fétichiste de la rdl, il faut bien le dire. Et rêve d’inspecter votre appartement de votre vivant, pour vous conseiller sur la manière d’y faire de la place, tenez. Contactez moi, au cas où. Ma prestation de conseil et d’enlèvement est gratuite.
…diagnostic…
Picasso, c’est un Ulysse qui ne serait jamais rentré à Ithaque ?
Il a préféré écouter la voix des sirènes de la renommée !
Revendre Picasso comme artiste baltique serait au minimum suspect.
sauf que Homère et Picasso sont aussi la preuve que la vie ne suffit pas.
@ à l’ombre de grands hommes
A Bordeaux, pendant longtemps, ce fut un quartier très mal famé pour putes et proxo craignos. Aujourd’hui, grâce au juppéisme conquérant, ce n’est plus qu’un mauvais souvenir : la prostitution commerciale y est devenue tout à fiat luxueuse. La macronie locale s’y empresse.
https://www.lesgrandshommes.com/
Marseille, ville de tous les dangers, rose !
http://www.leparisien.fr/societe/le-risque-d-un-cancer-de-la-vessie-est-deux-fois-plus-eleve-a-marseille-10-07-2019-8113758.php
« Il a préféré écouter la voix des sirènes de la renommée ! »
Ça c’est mal connaître Picasso et en même temps l’histoire européenne.
Dédicace de la thèse ci-dessus
Pour m’avoir notamment enseigné
que la plus belle chose à vivre
était la vie
@ renato et at alii. Raffaele Garofalo compte encore des adeptes dans l’histoire de la crimino du posttivisme italien. Un lien :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Raffaele_Garofalo
Il a également inventé la notion de « temibilità » que l’on traduit assez mal par « périculosité », voire « dangerosité ». Il n’y a jamais eu de bon équivalent de cette notion en français.
Fais de ton mieux
Même si tu ne peux faire de ta vie ce que tu veux,
Essaie au moins,
Fais de ton mieux : ne la dégrade pas
Dans trop de liens avec le monde,
Dans trop d’agitations et de discours.
Ne la dégrade pas en la traînant
Là où d’habitude tu rodes, en l’exposant
À l’ineptie quotidienne
Des liaisons et fréquentations
Jusqu’à en faire une étrangère pesante.
Constantin Cavafy, Œuvres poétiques, [édition bilingue], traduction Socrate C. Zervos et Patricia Portier, Imprimerie Nationale.
« Vincent Lambert, mort pour l’exemple » : le titre même de ce texte est terrifiant de bêtise.
parce que c’est (comme dans l’article de le Causeur) faire entrer ce drame dans une logique qui n’est pas la sienne.
tout dans le texte de Houellebecq n’est que suppositions, idéologie et conclusions douteuses non fondées.
c’est un manque de responsabilités de la part des médias de laisser parler un idéologue là où nous aurions besoin de la parole d’une personne qui pense.
parce qu’au cette logique visant à dénoncer un complot, tout le monde sait bien à qui elle profitera aux prochaines élections.
par contre « la littérature est la preuve que la vie ne suffit pas » : cette seule phrase pourrait servir à déboulonner la statue de Proust.
euh…, plutôt en exsudation profonde… ça va morfler, passoul, c’taprèm.
Gertrude Stein, citée de mémoire.
« Dans les temps anciens, venant probablement de Gênes, la famille Picasso s’est rendue en Espagne en passant par Palma de Majorque. La famille de la mère était d’origine argentine. La mère, comme Picasso, est physiquement petite et robuste, avec un corps vigoureux, une peau sombre, des cheveux presque noirs, lisse et forte : son père, comme le disait toujours Picasso, ressemblait à un Anglais, quelque chose qui faisait la fierté de P. et de son père. Il était grand, avec des cheveux bouclés et un style presque anglais de s’imposer. »
@ ‘cette seule phrase pourrait servir à déboulonner la statue de Proust’.
Mais pas celle de Houllebecq, hein !
Pas d’accord, Hamlet.
Il faudrait réfléchir à l’utilisation abusive (la récupération) des termes « complot(isme) » et « populisme », les nouvelles accusations qui dispensent de réfléchir.
@ Gertrude Stein, citée de mémoire.
Quelle mémoire, dites-donc. Avec des guillemets et des liens dans le crâne ? Vous êtes un homme augmenté, ma parole ! Toujours pensé que l’Italie était en avance sur le reste del mundo…
@10.46, x vs hamlet. Oui, et je vous propose ce lien, le papier très récent d’un jeune collègue de talent qui invite à dépasser la gamberge complotiste, à mieux en objectiver les contours, à scientificiser l’objet en quelque sorte, comme dirait la rdl en ses moments les plus inspirés,
https://journals.openedition.org/champpenal/10718
Lorsqu’on a par cœur la Comédie de Dante, quelques Sonates et Synphonies, dont la neuvième de Bruckner, on n’a peur de rien, Janssen J-J.
Pour « temibilità », puisque le mot vient de « temibile », essayez « redoutable » + le suffixe ité — redoutabilité, donc ? —.
« c’est un manque de responsabilités de la part des médias de laisser parler un idéologue [Houellebecq] là où nous aurions besoin de la
parole d’une personne qui pense.
hamlet dit: 13 juillet 2019 à 10 h 37 min
Voilà quelqu’un qui est favorable à la censure des écrivains qui ne pensent pas comme lui. Et il ne s’en cache pas.
Un pur stalinien.
En revanche, hamlet, vous avez identifié mon auteur mystère. C’est presque dommage parce que ça arrête le jeu, mais il faut reconnaître qu’il n’y avait pas beaucoup de participants.
C’était bien Paul Morand, Ouvert la nuit, la première nouvelle « La nuit catalane » ; la ménagerie animale de l’illustre organiste Widor, avec crocodile dans la baignoire, se trouvait elle dans « La nuit écossaise ».
@ Jazzi : Très jolie aussi, « La nuit dalmate » (pas le même dispositif que « Sarrasine », of « S/Z » fame) et si Le Goût de la bicyclette n’existe pas déjà, « La nuit des Six-Jours » présente un retournement très drôle (le narrateur arrivé au Vélodrome par hasard, parce qu’il drague Léa dont le petit ami est cycliste professionnel, se met à s’intéresser davantage à la course cycliste qu’à la file). Mais aucun lien avec la Méditerranée.
Le Goût de la bicyclette
très bonne idée mais en image!
x dit: 13 juillet 2019 à 10 h 46 min
si je reviens sur l’article du Causeur (similaire à celui welbec) je relève les phrases suivantes :
« Vincent Lambert est mort. Ceux qui poursuivaient cet objectif sont parvenus à leurs fins, après un long combat. »
« les intentions politiques sous-jacentes, les enjeux, n’ont jamais été clairement évoqués, alors que tous les intellectuels, les commentateurs et les journalistes les connaissent parfaitement. »
« Pourquoi, alors, avoir absolument voulu qu’il meure, en maquillant cette intention avec des raisons qui n’en sont pas ? »
« Pourquoi cet acharnement (…)à le faire passer de vie à trépas, à le tuer ? On est proche de la vraie réponse, et l’enjeu est capital. »
« certains considéraient qu’il était, compte tenu de son état, indigne de vivre. »
« Quel pouvoir accordé à certains (toujours, on le remarquera, des sachants et des forts), sur les autres ! »
« Le fait que Vincent Lambert meure ou non était un choix politique majeur. »
« Ceux qui s’activaient en sous-main pour l’obtenir le savaient parfaitement. »
« Pourquoi ont-ils agi ainsi ? Parce que ces personnes sont si habituées à une société de l’avoir et du paraître, qu’une société de l’être où le paraître est absent ou diminué leur fait honte et les horrifie. Ils veulent à tout prix la « réformer ». »
dans le chapitre « Manipulations » toute la liste des « on a dit que… »
« Comme le voulaient si fort les lobbies euthanasistes, Vincent Lambert est mort. »
pour conclure par un :
« Il ne faudra pas s’étonner, alors, du monde de violence insupportable qui sera le nôtre, ni de la société que nous aurons laissé construire. »
si ça ce n’est pas du complotisme, qu’on me dise alors ce que c’est.
ce genre d’article est indigne d’un journaliste, c’est un article politiquement irresponsable, parce que je redis cette théorie du complot perpétré par un lobby euthanisiste surpuissant c’est du pain béni pour le Front National !
et je pari qu’aux prochaines élections le candidat du front national ressortira cette affaire, il ressortira l’article de ce débile profond !
@ Redoutabilité ?
Pas bête… Merci beaucoup.
Je vais proposer cette traduction à l’AICLF mais aussi la fourguer aux politistes qui tentent de nous qualifier la macronie.
Faut dire que les frontières sont ténues, mais depuis que les gangsters sont aux manettes, leur redoutabilité, ça craint un max, hein !
« Vincent Lambert, mort pour l’exemple », MH est maître de ses opinions. Je me souviens que Pasolini était contre l’avortement, quelques intellectuels lui ont tenu rigueur… Malheureusement l’opinion dominante est toujours tyrannique, il faut faire avec.
En tout cas, pour ma part j’ai un abonnement pour une sortie dans la dignité. Il serait opportun que chacun laisse une trace légale de ses desiderata en cas de voie sans issue.
@X : je vous précise que j’étais totalement contre l’arrêt des soins, que j’ai été écœuré et révolté par cette décision de vouloir sa mort, parce que quand on a des enfants la première chose à laquelle qui vient à l’esprit c’est : « et si c’était le mien ? »
si c’était le mien j’aurais fait comme ces parents, je me serais battu pour le laisser en vie !
je me permets quand même de vous préciser ça pour ne pas qu’il y ait de malentendus.
@ « cette théorie du complot perpétré par un lobby euthanisiste surpuissant » (sic)
Démo TAF incompréhensible, h. !
ce « pour l’exemple » est infect
x dit: 13 juillet 2019 à 11 h 10 min
« En revanche, hamlet, vous avez identifié mon auteur mystère. »
C’est l’une des attractions de ce blog de lire les dialogues entre les 2 pseudos d’un même type (D.-Delaporte, x-hamlet).
Et aussi de voir la naïveté de certains:
« Si mon souvenir est bon hamlet ne parle ni lit l’italien ; x, par contre, oui. »
renato dit: 12 juillet 2019 à 22 h 01 min
Très drôle, tout ça.
@x : et aujourd’hui ce qui me révolte c’est de voir des personnes de droite qui viennent de donner des leçons de morale tout en soutenant par ailleurs le dépérissement du service public et de la privatisation.
comme vous l’avez dit hier les raisons comptables jouent un rôle important dans cette décision.
alors elle est où l’hypocrisie ?
renato dit: 13 juillet 2019 à 11 h 08 min
« Lorsqu’on a par cœur la Comédie de Dante, quelques Sonates et Synphonies, dont la neuvième de Bruckner… »
On a… quoi?
Et quelle est ta version préférée de la 9eme de Bruckner?
« Janssen J-J dit: 13 juillet 2019 à 11 h 21 min
Démo TAF incompréhensible, h. ! »
vous aussi vous avez du retard à l’allumage, c’est pas grave : rebelote :
article du Causeur (similaire à celui welbec) je relève les phrases suivantes :
« Vincent Lambert est mort. Ceux qui poursuivaient cet objectif sont parvenus à leurs fins, après un long combat. »
« les intentions politiques sous-jacentes, les enjeux, n’ont jamais été clairement évoqués, alors que tous les intellectuels, les commentateurs et les journalistes les connaissent parfaitement. »
« Pourquoi, alors, avoir absolument voulu qu’il meure, en maquillant cette intention avec des raisons qui n’en sont pas ? »
« Pourquoi cet acharnement (…)à le faire passer de vie à trépas, à le tuer ? On est proche de la vraie réponse, et l’enjeu est capital. »
« certains considéraient qu’il était, compte tenu de son état, indigne de vivre. »
« Quel pouvoir accordé à certains (toujours, on le remarquera, des sachants et des forts), sur les autres ! »
« Le fait que Vincent Lambert meure ou non était un choix politique majeur. »
« Ceux qui s’activaient en sous-main pour l’obtenir le savaient parfaitement. »
« Pourquoi ont-ils agi ainsi ? Parce que ces personnes sont si habituées à une société de l’avoir et du paraître, qu’une société de l’être où le paraître est absent ou diminué leur fait honte et les horrifie. Ils veulent à tout prix la « réformer ». »
dans le chapitre « Manipulations » toute la liste des « on a dit que… »
« Comme le voulaient si fort les lobbies euthanasistes, Vincent Lambert est mort. »
« et alii dit: 13 juillet 2019 à 11 h 12 min
Le Goût de la bicyclette »
bonne idée !
Jazzi tu veux qu’on te donne des idées pour tes prochains « goût de… » ?
moi j’en ai tout plein !
Closer, qui est une personne intelligente, quand il a lu cet article quelle a été sa réaction ?
il a dit : « oui tout est clair ».
et c’est ce qu’on dû se dire la plupart des lecteurs de cet articles : « ouf tout devient enfin très clair ! »
alors que c’est article n’est qu’une enfilade de soupçons, sans preuve, sans noms, sans rien.
Vous définiriez-vous comme méditerranéen, renato ?
Moi, oui. Essentiellement. C’est ainsi que du seul point de vue « identitaire », je me définirais.
Aussi conviendrait-il de répondre à la question « Qu’est-ce que qu’être méditerranéen ? »
« et alii dit: 13 juillet 2019 à 11 h 24 min
ce « pour l’exemple » est infect »
infect et infondé !
Déjà fait, hamlet !
http://www.gallimard.fr/Catalogue/MERCURE-DE-FRANCE/Le-Petit-Mercure/Le-gout-du-velo2
Jazzi dit: 13 juillet 2019 à 11 h 42 min
Jazzi je redoute la réponse à ta question, fait gaffe qu’il n’y ait pas le mot « grec » dans cette réponse.
Jazzi c’est pas moi c’est et alii qui a proposé la bicyclette.
Le régime méditerranéen en pratique
https://www.lanutrition.fr/le-regime-mediterraneen-en-pratique
13 juillet 2019 à 11 h 47 min
c’est vrai,mais j’ai précisé en images avec des films japonais
rappel pour ceux qui ont la mémoire courte :
« En avril, le Conseil d’Etat, la plus haute juridiction administrative, avait d’ailleurs de nouveau validé la décision médicale d’arrêter les traitements. La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) lui avait donné raison. Les parents Lambert, opposés à l’arrêt des traitements, s’étaient alors tournés vers le juge judiciaire pour obtenir le maintien des soins, comme demandé par le Comité des droits des personnes handicapées (CDPH), émanation de l’ONU. Pour se déclarer compétente, la cour d’appel s’était fondée sur la notion de «voie de fait», qui permet au juge judiciaire de sanctionner une atteinte à la «liberté individuelle» commise par l’administration. Pour les juges, cette dernière avait porté atteinte au droit «à la vie» en se dispensant de maintenir les traitements comme le demandait le CDPH. »
La petite reine au cinéma: 40 films qui glorifient le vélo
si la cour européenne des droits de l’homme est un repère d’euthanasistes il faut nous le dire et l’écrire dans tous les journaux, en grosses lettres :
LA COUR EUROPENNE DES DROITS DE L’HOMME C’EST UN REPERE D’EUTHANASISTES !!!
hamlet, et alii doit pratiquer la bicyclette sans selle ?
Toi, le Marseillais, tu te définirais comme Méditerranéen ?
Je laisse les définitions à ceux qui ont besoin d’une identité pour être, Jacques. Incidemment, je vous rappelle que j’ai trois passeports don un seul UE.
D’ailleurs, voyez le texte après les images :
https://sites.google.com/site/renatomaestriarchivio/abbandonate
Faire sauter le lampiste, sport national. Mme Klein s’est fait débarquer de façon très peu amène par son mesquin petit patron. Elle est d’autent fondée à se rebiffer qu’elle possède des états de services bien plus éloquents que ceux de l’opportuniste François Henri Goullet de Rugy, serviteur zélé d’une politique néfaste, caractérisée par sa méconnaissance et son mépris des réalités sociales.
de nota, Cavafy, comme Pessoa, est également un des rares poètes dont le nom soit attaché à sa ville d’origine : Alexandrie.
Citons ses derniers vers de « La ville » :
« Tu hanteras sans cesse/tes rues et tes quartiers jusque dans ta vieillesse./Dans ces mêmes maisons tu blanchiras. Toujours/tu finiras dans cette ville. Aucun recours./Pas de bateau pour toi, pas de route cachée./Pas d’ailleurs. Cette vie qu’ici tu as gâchée,/dans ce coin minuscule, est perdue en tous lieux. »
Un « livre mystère » va bouleverser la rentrée littéraire. Tout le petit monde parisianiste de l’édition et du journalisme est en ébullition. Un tirage conséquent est prévu : 250 000 exemplaires. Enorme !!!
« C’est un potin qui galope depuis un petit mois, avec buzz réglementaire, prenant à revers le landerneau germanopratin de l’édition. Un vent de panique né d’un article riquiqui dans Paris Match : un livre sous X sera(it) imprimé à 250 000 exemplaires et publié en septembre, pour la rentrée littéraire. » Le Monde
« j’ai trois passeports donT un seul UE. »
Italien (UE), Suisse (non UE) et le troisième, renato ?
Jamais poser une question si on veut obtenir une réponse, Jacques.
Camarade Delaporte, j’ai effectivement travaillé un livre sous X à paraître en septembre, mais le tirage de 250 000 est totalement fantaisiste!
Aussi conviendrait-il de répondre à la question « Qu’est-ce que qu’être méditerranéen ? »
C’est l’esprit du Sud par opposition à l’esprit du Nord. Je suis moi-même fasciné par l’esprit du Nord. Kierkegaard plutôt que Casanova. Quand je suis au Nord, je me sens chez moi. Quand je vais sur la Méditerranée, je ne me sens pas mal pour autant. J’y vois certes souffler l’esprit du Sud, qui est aussi l’esprit de Mozart : comme Nietzsche, esprit du Nord, était fasciné par l’esprit du Sud, en lequel il reconnaissait celui de Mozart. Il y a un passage de Nietzsche où il explique tout cela. Tout ceci, rien que d’en parler, me met de bonne humeur. Par exemple, je vais aller manger, esprit du Sud aidant ; je vais aller voir Rojo cet après-midi, etc. (avec un point, cher Passou !).
« Camarade Delaporte, j’ai effectivement travaillé un livre sous X à paraître en septembre, mais le tirage de 250 000 est totalement fantaisiste! »
Merci, cher camarade de nota, de confirmer mes dires. Pouvez-vous nous en dire plus ? S’agit-il d’un roman ? Qu’appelez-vous « travaillé » ?
Par exemple, Glenn Gould était un « esprit du Nord ». Il en avait fait un superbe film, dont quelqu’un ici parlait dernièrement. On peut voir ce film, je crois, sur Internet. Gould était un « puritain », comme moi : il aimait la propreté !
Camarade Delaporte, trvailler les offices, c’est décider de l’achat d’un nombre d’exemplaires d’un livre après en avoir discuté avec le représentant, mais quand le livre est un X, le libraire n’a aucune information, ni sur l’identité de l’auteur, ni sur le sujet du livre, c’est vous dire que je ne peux rien vous dire…
Je souhaitais la délivrance de Monsieur Lambert, par humanité, et aussi par égard à celles et ceux de sa famille à qui M. Lambert avait confié ne pas vouloir vivre comme un légume. Je précise ne faire partie d’aucun lobby euthanasiste, ni d’être membre d’une opinion majoritaire tyrannique. Et je respecte Michel Houellebecq. Il n’y a pas de complot, il n’y a pas de lobbies. Il n’y en a jamais véritablement, sauf chez ceux qui ont intérêt à en inventer, h.
Je prends le train en marche, comme je peux.
Camarade de nota, étant donné que c’est vous qui vous en êtes occupé, cela veut-il dire que ce livre X est un essai plutôt qu’un roman ?
Pablo, je crois que vous vous trompez, x n’est pas hamlet.
Jazzi dit: 13 juillet 2019 à 12 h 01 min
oui Jazzi, tu le sais bien, il n’y pas qu’un seul visage ni une seule voix du méditerranéen, tu le montres bien dans ton livre, même toi et moi nous ne sommes pas méditerranéen de la même façon.
Marseille ce n’est pas seulement une des capitale de cette mer, c’est plutôt un repère de méditerranéens, venus des quatre coins de cette mer, c’est une ville qui absorbe ces différents visages de cette mer, parce que Marseille est une ville minérale, le bleu du ciel recouvre la pierre blanche, c’est une ville sans monument, sans statues, sans musée, sans aucune trace du passé, rien d’organique, que du minéral, partout ; l’organique, on ne le trouve que dans les gens, les regards, les corps, les visages, et dans la parole, la parole à Marseille transforme la minéralité du lieu en matière organique, elle est la vie dans ce décor mort, et même quand on marche sur les pierres calcaires des sentiers qui entourent cette ville cette parole est toujours là, à Marseille même le mistral quand il souffle a l’accent marseillais, du coup ces gens qui viennent d’Afrique ou d’ailleurs, à force d’entendre ce vent, au bout de quelques jours, ils prennent cet accent, je ne parle pas de l’accent provençal, mais bien l’accent marseillais, ils prennent l’accent avant de savoir parler la langue, parce que dans ce décor minéral, presque préhistorique, cet accent est le signe de la présence d’une vie.
la cour de l’école primaire où j’allais, située sur les hauteur des quartiers nord de Marseille, au dessus de Saint Antoine, il faut monter, le Vallon des Tuves, la Viste, les Aygalades, et tu arrives aux Borels, de la cour de l’école des Borels on voyait la mer, dans toute sa largeur, du Rove, Ensuès, Carry à droite jusqu’à la pointe Cadière d’Endoume à gauche, ces deux extrémités ne représentent peut-être qu’une trentaine de kms, mais cet effet de triangle donnait l’impression d’une ouverture sur une perspective infinie, dans la classe la maitresse faisait école, et à la récréation la vue de cette mer enseignait autre chose…, c’est marrant d’évoquer ça,
bien à toi l’ami et merci pour ton livre !
Avez-vous le goût du reggae ?
Moi, pas plus que ça.
Ce qui ne m’a pas empêché d’aller voir, hier, « Inna de Yard », le film documentaire du réalisateur Britannique Peter Webber.
Un beau voyage en musique à la Jamaïque, où j’ai appris tout en me trémoussant !
Bob Marley n’a-t-il pas été en ce domaine l’arbre qui a caché la forêt ?
Dans ce film, on retrouve, plus de trente ans après leur âge d’or, les survivants de ce genre musical singulier, qui a fait rayonner l’âme de la Jamaïque dans les années…. 1970 !
Décidément, on n’en sort pas ?
Autant de musiciens et chanteurs, aux dreadlocks grisonnants, à la silhouette dégingandée et la gueule passablement ravalée par l’abus de fumette.
Réunis dans le collectif Inna de Yard, ils continuent néanmoins à répandre la bonne parole musicale aux quatre coins de la planète.
Notamment, récemment, au Trianon, où un public parisien a pu partager avec eux leur enthousiasme dans le pur esprit de la tradition rasta, faite d’amour, de respect et de fraternité.
Planant !
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19582505&cfilm=256358.html
la circulaire
(il ne se passe rien)
« La circulaire est un texte faisant partie des « normes inférieures » qui permet aux autorités administratives (ministre, recteur, préfet…) d’informer leurs services. Ces circulaires peuvent prendre d’autres noms, par exemple « note de service » ou encore « instruction ». Le système juridique est organisé selon la théorie de la hiérarchie des normes de Hans Kelsen. Le principe est simple : la hiérarchie entre ces différents textes découle de la position institutionnelle de leur auteur. Les normes inférieures doivent ainsi être en accord avec ce qui est édicté par la norme supérieure »
J’avais déjà 35 ans et je travaillais comme chef d’un service municipal, l’état-civil, qui comportait 5 agents guichetiers et le triste privilège d’être totalement inintéressant aux yeux des élus.
Les mots « état-civil » n’éveillaient en effet chez eux que le lointain souvenir d’un échec.
Tous les élus, du Maire au plus petit conseiller municipal, au lendemain de leurs victoires électorale, réagissent de la même manière. L’état-civil ? Il faut qu’il soit accessible à des heures commodes pour l’électeur. Point barre. Car c’est une honte, vraiment, qu’un citoyen ne puisse obtenir le moindre certificat le soir, après 20 heures, ou le matin, avant 7 heures, et puis le samedi, le dimanche et les jours fériés. Et aussi le premier mai !
Et obtenir tous les papiers de chez soi, sur son ordinateur… ce serait pas mal aussi…
Dès que l’élu s’apercevait qu’il n’arriverait pas à ses fins, il se détournait de l’Etat-Civil en haussant les épaules. Lamentable. Ce pays était lamentable.
Cet échec poussait à l’oubli : la culture, là, d’accord. Le ramassage des ordures, à la bonne heure aussi. La cantine scolaire ? Fondamental. Mais l’état-civil…
Pour rude qu’elle soit à mon ego, cette désaffection comportait un avantage : j’étais souvent seule à la manœuvre, et du haut de la hiérarchie jusqu’en bas, du bureau du Maire à l’assistante de l’adjointe de la secrétaire du Directeur Général des Services, on était content que je me fasse oublier tout en assurant la délivrance des actes d’état-civil et l’inscription de mentions marginales .
Il suffisait qu’on n’entende jamais parler du service, et tout allait bien.
Et si je réclamais plus de sièges (quand j’avais vu une petite vieille devoir rester debout au guichet, par exemple), on me souriait avec bienveillance, sans bouger d’un iota les lignes budgétaires…
Mais au moins, j’avais la paix.
Les collègues placées sous ma responsabilité partageaient entre elles l’ennui et la placidité du poste. Rompues, bien plus que moi qui étais à leurs yeux une « jeunette », à l’exercice, elles n’étaient attentives qu’au moment de l’établissement des plannings, qui devaient refléter la plus stricte égalité entre elles. Et si elles étaient narquoises devant mes efforts pour « améliorer l’accueil » ou encore « diminuer l’attente », c’est qu’elles savaient, elles, ce que je ne savais pas encore : que rien ne vaut une journée de travail où il ne se passe rien.
Ce fut Maria qui toqua à la porte de mon bureau, ce jour-là.
Maria était raisonnablement travailleuse. Elle avait réussi « in extremis » le concours d’agent administratif de catégorie C, et se félicitait d’avait quitté les marchés où, jeunette, elle aidait dès quatre heures du matin son père exilé espagnol. C’était vers elle, qui avait un sourire commerçant qui mettait en confiance, que les timides se dirigeaient, en ces temps préhistoriques où les signaux électroniques et les tickets numérotés n’existaient pas encore, devant les guichets. Je l’aimais bien, l’inverse n’était pas vrai : Maria était bien trop prudente pour ne pas être circonspecte avec un chef, même tout petit.
Si elle venait me chercher, c’est que le problème à résoudre devait être bien réel. Maria était trop aguerrie pour me déranger pour un simple « énervé malpoli » , comme nous en recevions régulièrement : elle savait y faire.
D’autant que l’usager qui « posait problème » était le dernier qu’on aurait imaginé difficile à servir : tout petit, chétif, avec ce regard anxieux que partagent tous les humains maltraités par la vie, le Monsieur en question, visiblement d’origine maghrébine, semblait déjà s’excuser du trouble qu’il semblait causer…
Je n’arrivais pas à voir le problème qui arrêtait Maria : le petit monsieur venait chercher un « certificat d’hébergement ». Tout bonnement.
Une circulaire nous avait été distribuée à ce sujet. Les certificats d’hébergement étaient tout nouveaux, et il paraissait que c’était à nous, agents assermentés de l’état-civil, de les établir, sur demande de l’usager. « Qu’à cela ne tienne », avais-je pensé en faisant les photocopies pour la réunion de service où j’avais distribué à chacune la circulaire préfectorale, « un certificat de plus ou de moins… » Nous établissions déjà les permis de chasse et de pêche, les attestations de concubinage et les ventes de voitures entre particuliers…
J’avais expliqué à mes collègues ce qu’on attendait d’elles : remettre un questionnaire au demandeur, puis le récupérer, vérifier que toutes les rubriques étaient bien remplies et le transmettre en Préfecture.
Du basique, du quotidien, rien qui semblât échapper à la règle.
Il s’agissait de lutter contre l’immigration clandestine en connaissant la famille d’accueil du futur hébergé, de vérifier que le logement était salubre et suffisamment grand pour tout le monde, et de dûment enregistrer les dates de séjour du « touriste familial ».
Certes, ma conscience politique, que je rangeais soigneusement tous les matins en pénétrant dans la Mairie qui m’employait, avait bronché malgré moi quand j’avais constaté, sur la circulaire, que les certificats d’hébergement ne concernaient pas tous les pays à l’identique. Il semblait que ceux qui étaient listés occupaient tous le même coin du monde : les citoyens suisses, par exemple, n’avaient pas besoin de certificat d’hébergement quand ils venaient en France, voir leur famille. Mais les ressortissants du Maroc, de l’Algérie et de tous les pays d’Afrique, si…
Mais ce n’était pas parce que je n’aimais ni les frontières ni les tribunaux que je devais désobéir à la Loi et aux prescriptions de lutte contre l’immigration clandestine, au moins dans le cadre de mon travail.
Et les suisses clandestins étaient rarissimes, il fallait bien le reconnaître…
Mais bon, ceci posé, où était donc le problème ? Je me suis tournée vers Maria, dont le visage d’habitude avenant s’était rembruni. Le petit Monsieur, assis au guichet avec le certificat posé devant lui, se ratatinait encore plus, comme s’il avait souhaité prendre le moins de place possible…
Maria me dit alors que le Monsieur ne savait ni lire, ni écrire le français.
Je comprenais de moins en moins : ça nous arrivait souvent, surtout avec les travailleurs « venus de leur plein gré vider nos poubelles », n’est-ce pas. Dans ce cas, deux cas se présentaient : soit l’agent remplissait les formulaires lui-même, en posant les questions et en répétant les réponses à haute voix pendant qu’il les écrivait, pour vérifier que l’usager était bien d’accord avec ce qu’on notait sous sa dictée, soit un enfant de la famille, scolarisé accompagnait l’adulte, et remplissait les papiers pour lui.
Maria ne pouvait-elle faire comme d’habitude ?
Non.
Elle me tendit la circulaire, où elle avait stabilobossé les prescriptions suivantes : « en aucun cas, l’agent d’état-civil ne doit remplir le certificat d’hébergement lui-même, qui doit être rempli sur place et exclusivement par le demandeur, à l’exclusion de tout autre membre de la famille ».
J’ai relu lentement cette phrase. Lentement. Autour de Maria et de moi-même, les autres guichetières s’étaient rassemblées, avides de savoir « ce qui allait se passer ». La belle ordonnance du service, la file d’attente réduite au minimum, tout cela volait d’un seul coup en éclat. Et cette circulaire, que j’avais moi-même distribuée généreusement à toutes mes collègues, je ne pouvais même plus faire semblant de ne pas l’avoir lue…
Oh, bien sûr, je pouvais tout simplement tourner les talons en indiquant à l’usager qu’il pourrait revenir une fois qu’il saurait lire et écrire le français, n’est-ce pas. Ce n’était pas le genre à s’offusquer, ni à parler haut. C’était juste quelqu’un qui ne comprenait rien à ce qui se passait, et qui avait dit à sa soeur aînée de venir pour les vacances. Le certificat, pour lui, c’était un « papier », comme tous les autres papiers indispensables pour simplement pouvoir respirer, semblait-il…
Le paradoxe d’un métier peu valorisé, c’est qu’il peut tout de même être attachant. Voire très attachant. Et vous révéler des pans de vous-même que vous ne vous connaissiez pas, que vous ne saviez pas posséder.
C’était avec une appréhension légitime que j’étais devenue (petite) chef de service: exercer une autorité n’est pas une mince affaire, ce n’est pas une posture de façade adoptée avec désinvolture, vous ne pouvez y réussir que si vous vous y impliquez. C’est autre chose que d’appliquer les consignes d’un travail d’exécution, de se soumettre simplement aux ordres.
Oh, bien sûr, il y a cette part d’artifice sans laquelle votre raison sombrerait. Mais après tout, nous en sommes tous là : la boulangère ne dit pas vraiment « bonjour » à tous ses clients, l’enseignant ne souhaite pas réellement, au fond de lui, la réussite scolaire de chacun de ses élèves, et le plombier n’a que peu d’intérêt pour votre lavabo.
Mais si je jouais à la fonctionnaire, (bien obligée), la réalité, elle, me rattrapait. Et ce jour-là, devant les collègues placées sous ma responsabilité qui attendaient de savoir comment j’allais m’en tirer, devant l’ »usager » (usagé !) qui n’osait lever les yeux vers moi, la réalité m’avait bel et bien rattrapée.
J’en appelai donc à ce que quelques mauvais pas m’avaient déjà appris : à savoir que l’efficience vaut mieux que l’efficacité, certes, mais que cette efficience implique la rapidité d’analyse et la mise en danger, donc la somme de ces deux phénomènes : la prise d’une décision. Peut-être, sans le savoir, faisais-je en ce sens, déjà, ce qui allait me valoir tant de tracas et de déconvenues, plus tard. Peut-être transgressais-je déjà la posture qui m’était assignée. Peut-être ce moment-là fut-il celui du basculement, indolore, invisible et au fond inéluctable, vers l’horizon d’emmerdements variés qui m’attendaient ? En tout cas, je ne vois toujours pas comment j’aurais pu agir autrement.
J’ai pris une décision.
J’ai emmené « mon » usager dans mon bureau. Ca, c’était le premier acte, qui m’éloignait des regards de mes collègues, et, leur permettant de revenir à leurs postes respectifs, remettait en marche la machine bien huilée des guichets d’accueil. Et cela préservait mon autorité, bien sûr.
Mais une fois la porte fermée…
La circulaire était là, posée sur le bureau, innocente et redoutable.
Il faut connaître le respect de la chose réglementaire qui règne dans la Territoriale pour comprendre mon dilemme. Le règlement, c’est ce qui sauve le fonctionnaire. C’est son bouclier contre les lubies des élus, son armure contre l’exigence des usagers, sa référence, sa foi, son sauveur. Son combat, aussi, quelquefois, quand il s’agit de l’appliquer…
Mais là. Je ne pouvais pas faire comme si je n’avais aucune conscience, voyons. Je ne pouvais pas hausser les épaules, et me dire que ce n’était pas moi, au fond, qui l’avait pondue, cette circulaire. Qu’il n’y avait pas à discuter, pas à broncher.
Je ne pouvais pas le faire, parce que j’avais le petit monsieur maghrébin devant moi. Et que je ne pouvais tout simplement pas m’imaginer lui dire ça, lui asséner ça : qu’il n’était pas autorisé à recevoir sa sœur, « parce qu’il ne savait ni lire, ni écrire ». Le mensonge était trop évident, trop énorme.
Pourtant, j’avais bien lu : « en aucun cas, l’agent administratif ne doit remplir le certificat d’hébergement lui-même, qui doit être rempli sur place et exclusivement par le demandeur, à l’exclusion de tout autre membre de la famille »
Alors j’ai attrapé le formulaire, l’ai rempli soigneusement, l’ai relu à voix haute pour que le monsieur en approuve chaque terme. Je craignais qu’il ne sache signer qu’à l’aide d’une croix, mais non. J’ai pris garde que ce soit le même stylo pour la signature et les réponses aux questions. J’ai ouvert mon tiroir, en ai tiré le tampon officiel, et, gravement, je l’ai apposé soigneusement, délicatement, en prenant mon temps. Ai sorti une enveloppe, ai préparé l’envoi, tout aussi soigneusement. J’ai raccompagné l’usager à la sortie. Lui ai serré la main, et lui ai souri…
C’était dérisoire. Au même moment, dans toutes les mairies de France et de Navarre, certains collègues faisaient comme moi. Ou non. Renvoyaient le demandeur sous des prétextes variés. Ou au contraire tentaient de l’aider.
Mais le problème n’était pas là, parce qu’ aucun d’entre nous , j’en étais sûre, ne faisait vraiment ce qu’il y aurait eu à faire.
Car ce n’était même pas le cerveau d’un quelconque gratte-papier de Préfecture qui était responsable, n’est-ce pas, même si j’avais moi du mal à concevoir qu’un cerveau pareil puisse aller, après avoir écrit ça, tranquillement, accompagner son propriétaire pour déjeuner à la cafétéria.
Non, le problème, et c’était désormais mon problème, c’était bien ce que je foutais là, dans ce service dit « public », alors qu’il aurait fallu refuser. Dire non. Ne pas l’appliquer, la circulaire. Voire plus. Remonter plus haut. A l’arrêté ; à l’ordonnance ; au texte de loi…
Appliquer nous aussi, les petits fonctionnaires de la base, la hiérarchie des normes.
Mais dans l’autre sens. Exiger qu’une loi, au moins nationale, soit prise pour proclamer qu’un fonctionnaire a l’interdiction absolue de remplir le formulaire d’un demandeur, au motif que ce dernier ne saurait lire et écrire. Ne pas bouger d’un iota, tant que la loi ne serait pas votée…
Le petit monsieur est reparti content. Le problème, lui, est resté entier.
PS : les certificats d’hébergement ont été mis en place sous un gouvernement socialiste. Aujourd’hui, ils existent plus que jamais
Camarade Delaporte, c’est bien évidemment un document, la littérature connaît le X, mais c’est une autre paire de hanches…
« Du Thalassa, Thalassa, Thalassa ! des Grecs au Mare Nostrum des Latins, en passant par la Bible des anciens Hébreux, la mer, orale ou écrite, est d’abord méditerranéenne.
[…]
Tout entière enclose entre le passage du Bosphore et le détroit de Gibraltar, là même où Ulysse accéda aux rivages du Styx, au-delà duquel s’ouvre l’inconnu, la Méditerranée, trait d’union entre Orient et Occident, est l’eau-mère originelle d’où sont nées les principales notions et idées de l’homme civilisé et de son organisation sociale : Arts et Philosophie, Démocratie ou République, Religion…
Plus tard, au cœur des premières cartes maritimes, la Méditerranée permit aux plus aventureux d’entre eux d’étendre leur emprise, territoriale ou commerciale, sur les mers et de constater, de surcroît, que la terre n’était pas si plate que ça.
Dès lors, les poètes, au premier rang desquels se distingue l’illustre Camoens, chantent le geste des grands navigateurs qui ouvrent de nouvelles voies à travers les océans : Marco Polo qui relie Venise à la Chine ; Christophe Colomb découvrant l’Amérique ; Vasco de Gama traçant la route des Indes…
Aux anciens comptoirs se substituent de véritables empires, terrestres et maritimes, eux-mêmes fluctuant : au fil du temps, Gênes supplante Venise ; le Portugal rivalise avec l’Espagne ; la suprématie sur mer de la flotte française du siècle de Louis XIV laisse peu à peu la place à celle de l’Angleterre;
C’est alors que les romanciers s’en donnent à cœur joie pour nous raconter des histoires de batailles navales, de pirateries et de corsaires, d’îles au trésor, de pêches fabuleuses… inventant un genre littéraire particulier : le roman de mer ! […]
Mer des plus purs fantasmes, des plus sombres frayeurs, où grondent les plus tumultueuses tempêtes. Mers des ténèbres, des plus hideux ou des plus séduisants démons. Mer des abîmes et de la folie. mais mers aussi du calme retrouvé et de grande sérénité. Mer de l’aventure introspective et de la connaissance de soi. Mer de l’enfance enfuie et de l’affrontement avec l’Inconscient… »
Ces lignes sont extraites de la magnifique introduction au recueil Le goût de la mer de Jacques Barozzi, publié au Mercure de France en juin 2007 dont le sommaire des textes choisis et présentés par Jacques Barozzi est étourdissant (Homère, Virgile, Cavafy,P.Morand,P.Valéry, Melville, Hugo, Proust, Céline, Duras, Chateaubriand,Poe, Nerval,Dumas, Rimbaud, la Genèse (Bible), Defoe, Verne, Stevenson, Loti, Hémingway, Darrieussecq…).
Un enchantement tissé ligne à ligne par l’aventureux et polisson Jazzi.
« Jamais poser une question si on veut obtenir une réponse »
Je pose et chacun dispose, renato.
Il y a quelque temps déjà que vous ne nous avez plus gratifié de vos légendaires « pft ». Un pas vers plus de partage et moins de mépris ?
on m’avait offert un lire de Peisson
Édouard Peisson est un écrivain français, spécialisé dans le roman maritime, né en 1896 à Marseille et mort en 1963 à Ventabren.
que je n’ai jamais lu mais j’ai connu des fous de traversées en bateau:des gens du midi’afrique du nord)
un livre de Peisson
Jazzi, autre petit détail : mon père était marin, quand son bateau arrivait c’était un rituel de descendre à la Joliette pour voir arriver le bateau, comme il était bosco c’est lui commandait l’accostage, qui jetait les filins sur le quai pour l’amarrage, j’étais pas peu fier, la première fois que j’ai traversé cette mer, sur son bateau, j’avais 5 ans, ensuite un autre aller-retour Oran / Marseille deux ans plus tard, un type de son équipage m’avait dit que j’allais manger avec eux, dans leur carré, et qu’après j’étais malade parce que ça tanguait, je ne m’en souvenais plus, à cet âge tu n’as pas conscience non plus que cette mer est aussi un exil, tu en prends conscience plus, quand cet exil finit par rendre fou les personnes que tu aimes, je ne sais pas si tu rends responsable cette mer de cette folie, n’empêche que tu finis par l’aimer, autant cette mer que la folie, peut-être ne font-elles qu’un ? la folie, c’est un autre point commun entre nous Jazzy, mais nous ne sommes pas les seuls, il y a tellement de gamins qui ont eu une mère folle, je n’ai jamais pu rendre responsable cette mer de cette folie, bien qu’elle ne soit pas innocente, ma foi je crois que cette mer aussi est complètement folle et sa folie est contagieuse !
Merci, Christiane.
Hamlet, le mot « complot » n’est écrit nulle part dans l’article de Causeur. Il y est question de lobbies et un député est cité comme préparant une loi favorisant l’euthanasie. Vous n’êtes pas très malin Hamlet ou vous faites semblant. Il n’y a pas besoin que des individus déguisés avec de fausses barbes se réunissent dans l’arrière salle d’un café après la fermeture pour qu’il y ait « complot », encore moins pour qu’il y ait « lobby ». L’euthanasie est revendiquée par beaucoup de gens en France et est autorisée en Suisse ou en Belgique. Il est évident que Vincent Lambert a été euthanasié. Une brèche est donc ouverte.
Un rappel:
« Mais ce n’était pas le cas de Vincent Lambert ! Il n’était pas en fin de vie. Bien au contraire, il vivait depuis 10 ans sans appareil respiratoire, avec cette simple sonde gastrique. Pourquoi, alors, avoir absolument voulu qu’il meure, en maquillant cette intention avec des raisons qui n’en sont pas ?
Pourquoi ne pas l’avoir laissé vivre, avec ceux qu’il aime, soigné du mieux possible dans l’un des établissements qui abritent, en France, 1700 patients du même type ? Ils souhaitaient le récupérer. Pourquoi donc l’avoir interdit ? Pourquoi cet acharnement, non pas à le maintenir en vie, ce qui n’était pas le cas, mais à le faire passer de vie à trépas, à le tuer ? »
Oui, pourquoi?
sur Peisson dans wiki
. En décembre 1919, la traversée qu’il effectue d’Alger à Rouen dans une tempête se fait à voile sur une goélette à cinq mats et machines auxiliaires2. Ses navigations se font plutôt sur des navires à vapeur. Il connait les premiers moteurs diesel, notamment sur le paquebot Lamoricière, sur lequel il embarque en 1921, et dont le naufrage, en 1942, à pu inspirer sa trilogie Le Sel de la mer.
En 1922, un décret ministériel3 a pour effet de réduire de manière drastique les effectifs de la marine marchande et entraîne le désarmement de nombreux navires. En 1924, Peisson se retrouve sans travail. Il passe un concours de rédacteur à la Préfecture des Bouches-du-Rhône, mais il n’apprécie guère son nouveau métier qu’il trouve absurde et ennuyeux. C’est alors qu’il commence à écrire.
En 1936, il démissionne de son emploi préfectoral pour se consacrer uniquement à la littérature. Il quitte Marseille pour s’installer à Luynes dont il ne s’absente que pour de brefs séjours à Paris.
Aux côtés notamment de Marc Bernard, Eugène Dabit et Tristan Rémy, Peisson fait partie pendant quelque temps du groupe des « écrivains prolétariens » rassemblés autour du quotidien Nouvel Âge d’Henri Poulaille4.
Élu membre de l’Académie de Marseille en 1939, Peisson s’y rend depuis Luynes pour en suivre régulièrement et avec plaisir les séances. Il reçoit le grand prix de l’Académie française en 1940 pour Le voyage d’Edgar. Il se lie à Blaise Cendrars, réfugié à Aix-en-Provence de 1940 à 1944, qui lui dédie son ouvrage L’homme couvert de dollars en 1946 et évoque, dans L’Homme foudroyé le soutien que Peisson lui a apporté pour recommencer à écrire.
A Ventrabren et à Luynes, un groupe scolaire porte le nom d’Edouard Peisson.
Excellent Clopine!
Laissez tomber Bourdieu et continuez dans cette voie…
sur Peisson
. Cette maîtrise des effets lui a valu le surnom de Simenon de la mer dans l’abondante presse de son temps qui saluait la parution de chacun de ses ouvrages.
http://www.abraxas-libris.fr/vitrines.php?id=3
hamlet, quand j’entends Soprano parler, je me dit : « ‘tain, c’est un vrai Marseillais ! »
Lorsque j’ai préparé Le Goût de la Corse, j’ai découvert qu’il y avait plus de Corse à Marseille que dans toute l’île de Beauté !
Etonnante ville que Marseille.
DHH, autre méditerranéenne, va-t-elle intervenir sur ce billet ?
13.24 @ « Pourquoi cet acharnement, non pas à le maintenir en vie, ce qui n’était pas le cas, mais à le faire passer de vie à trépas, à le tuer ? Oui, pourquoi ? »
Ca suffit avec cette rhétorique du meurtre délibéré ! Oui, pourquoi employer de tels termes, c’est indécent ! Quand ils vous arrangent, vos mots sont assassins, causeur-closer, ils ressemblent au registre fanatique habituel d’élisabeth lévy.
Comment être Marseillais ?
https://www.youtube.com/watch?v=8NyParAaNos
« closer dit: 13 juillet 2019 à 13 h 24 min
Hamlet, le mot « complot » n’est écrit nulle part dans l’article de Causeur. Il y est question de lobbies et un député est cité comme préparant une loi favorisant l’euthanasie. Vous n’êtes pas très malin Hamlet ou vous faites semblant. »
je ne sais si je ne suis pas malin mais je suis certain que vous ne savez pas lire,
du coup je vais faire comme avec les gamins, je vais surligner (désolé Closer je n’ai pas de crayons de couleur) :
– « CEUX » qui poursuivaient cet objectif
– intentions politiques « SOUS-JACENTES »
– avoir absolument VOULU qu’il meure, en « MAQUILLANT » cette intention
– « CERTAINS » considéraient…
– Quel pouvoir accordé à « CERTAINS »
– « CEUX » qui s’activaient en sous-main…
– Pourquoi « ONT-ILS » agi ainsi
– « ILS » veulent à tout prix la « réformer ». »
– Comme le voulaient si fort les « LOBBIES EUTHANASISTES », Vincent Lambert est mort.
Closer vous semblez tout savoir dites moi qui sont ces « ceux » ces « ils » et ces « certains ».
c’est ça que vous attendez d’un journaliste qu’il agite le torchon rouge du soupçon en vous laissant patauger dans la semoule ?
vous connaissez l’historique ? le procès, tribunal, cassation, commission européenne des droits de l’homme, onu etc etc etc….
soyez sérieux !
Sémiologie de l’amour dans les civilisations méditerranéennes 2
Hommage à André Goursonnet
actes
Description matérielle : 156 p.
Édition : Nice : Publications de la faculté des lettres et sciences humaines ; Paris : diffusion les Belles Lettres , 1989
Auteur du texte : Centre de recherches Sémiologie de l’amour dans les civilisations méditerranéennes. Nice
La « méthode Pétomane » ou comment se la péter en racontant n’importe quoi. Après l’histoire du viagra hier (qui ne lui a pas servi de leçon), il récidive aujourd’hui avec le thème de Marseille, une ville qu’il a l’air de connaître très bien, étant donné qu’il est marseillais:
« Marseille est une ville […] sans monument, sans statues, sans musée, sans aucune trace du passé »
hamlet dit: 13 juillet 2019 à 12 h 59 min
Marseille compte 26 musées, outre le Préau des Accoules, soit la ville française qui en compte le plus hors de Paris
(Wikipédia)
Il y a 120 000 oeuvres dans les musées de la ville de Marseille….
(culture.marseille.fr/musees-et-patrimoine/les-musees-de-marseille)
Qu’on se le dise, il n’y a pas que l’OM, les calanques et la pétanque à Marseille. Il y a aussi le pastis, les navettes et… les monuments historiques ! La cité phocéenne compte en effet, parmi ses trésors, de nombreux monuments liés à la fantastique histoire de la ville.
Marseille et ses 84 monuments historiques
(marseilletourisme.fr/fr/que-voir/patrimoine-culture/monuments/)
Marseille regorge de statues et de monuments…
(madeinmarseille.net/23261-statue-sculpture-fontaine-insolite/)
closer :
Personne ne semble tenir en compte le fait que nous sommes une espèce voyageuse.
Par exemple, si je me tiens à la narration de l’un de mes amis spécialiste des questions alimentaires, l’une des plus anciennes routes du monde, la Route de la Soie, traverse aujourd’hui plus de 20 pays, de l’Afghanistan à l’Ouzbékistan, sur un total d’environ 7 000 kilomètres, dont plus de la moitié en Chine. Lieu légendaire de rencontres et d’échanges, d’explorations et de conquêtes entre caravaniers, soldats, moines et marchand, la Route de la Soie a été racontée depuis l’Antiquité.
Venons au noyau de la question. En Chine, la plus ancienne découverte de spaghettis, date de 4000 ans et a été découverte en 2002 le long du fleuve Jaune dans la colonie d’une culture présente dans le couloir central de la Route de la Soie vers 2200 av. J.-C. Toutefois, pour trouver une trace écrite de la production et de la consommation de spaghettis en Chine, il faudra attendre la publication d’un manuscrit de la dynastie des Han, qui régna environ un millier d’années plus tard.
Les ancêtres des spaghettis actuels, et de nombreuses autres formes de pâtes, seraient donc nés dans le couloir central de la Route de la Soie, en particulier dans la ville actuelle de Lanzhou, où ils sont encore vendus par les communautés islamiques dans de petits kiosques de rue.
Au fil des siècles, grâce au commerce le long de la Route de la Soie, les pâtes se sont répandues dans toute l’Asie centrale. Arrivées en Sicile grâce aux marchands islamiques les pâtes trouvèrent leur composition actuelle à base de blé dur ce qui a permis la longue conservation du produit avec tout ce qui va avec.
L’une de mes amies recueille toutes les formes de pâtes, elle les garde, cachés dans un coffre dans le grenier et passe parfois quelques heures à les regarder. J’ai eu l’honeur de regarder la collection, imaginez: gramigna, fusilli, maltagliati, chifferi, farfalle, lumache, bigoli, ruote, conchiglie, gnocchi, sorpresine, farfalline, lancette, ditalini, anellini, stelline, semi di grano, semini, quadretti, peperini, tempesta, fedelini, — « que fidellini est voix dialettale », qu’elle dit —, pipette lisce e rigate, gazzettini, cannelloni da ripieno, rigatoni, tortiglioni, sedani, penne, nidi, matasse, cappellini, vermicelli, spaghetti, bucatini, maccheroni, ziti, linguine, taglierini, tagliatelle, fettuccine, lasagne et les même en version frisé, et ainsi de suite.
« Un pas vers plus de partage et moins de mépris ? »
Le partage et le mépris n’ont rien affaire dans ce contexte. On partage ce que bon nous semble, Jacques, et il n’y a aucun mépris dans mon rappel. Pour ma part, je pose rarement des questions, et seulement si je ne comprends pas quelque chose.
« Personne ne semble tenir en compte le fait que nous sommes une espèce voyageuse. »
Un petit extrait de l’introduction à mon « Goût de l’Afrique », renato ?
« L’Afrique, point de départ des premières grandes migrations et de successives invasions en retour : Phéniciens, Romains, Arabes, Européens de toutes sortes… avant que les Américains ou les Chinois n’occupent les places laissées vacantes à leur tour ?
Serions-nous tous plus ou moins Africains, sinon par la naissance ou le sang, du moins de lointaine origine ?
Qui a dit que l’Homme descend de l’Africain !
L’Afrique (ou plutôt les Afriques) si diverse et constamment occupée et découpée, dépouillée de ses principales ressources naturelles et humaines.
A croire que le goût de l’Afrique est la chose du monde la mieux partagée ! »
« Pour ma part, je pose rarement des questions, et seulement si je ne comprends pas quelque chose. »
Ce n’est pas une preuve d’intelligence.
Je me souviens du Goût de l’Afrique, le seul votre que j’ai feuilleté, Jacques : très lacunaire, j’ai donc vite renoncé — que l’Afrique est le berceau et le cœur de l’humanité est un fait connu.
Si on veut faire preuve d’intelligence on pose des questions ? Donc, être curieux de la vie des autre ce serait faire preuve d’intelligence ? ça ce serait vraiment un gracieux préjugé.
Cela dit, je me pose des questions et je cherche les réponses — dans les limites du possible —.
Jazzi, désolé, après de nouvelles informations à 13h54 je corrige tout ce que j’ai dit sur Marseille.
en fait je me suis trompé, Marseille est une ville où il y a beaucoup de statues et de musées, en fait presque autant qu’à Paris.
après Paris, Marseille est la seconde capitale culturelle de la France.
ce qui donne à Marseille une forte identité culturelle, cette identité date de la Renaissance, ensuite elle est devenue le berceau des Lumières, puis de l’hymne national, une ville qui où l’on sent une très forte influence d’une culture issue du romantisme allemand, et de l’art moderne anglais.
en fait ce n’est pas du tout une ville minérale, mais au contraire une ville très organique.
désolé Jazzi pour ces erreurs, et merci pablito pour toutes ces corrections, heureusement que tu es là pour remettre les choses à leur place, et merci aussi à wikipédia et à internet sans qui nous serions perdus…
en résumé : Marseille est à la France ce que Florence est à l’Italie.
Soleil vert,
Intouchables dans le sens où ils sont très rarement condamnés. Rien n’empêche de porter plainte, mais si bcp ne le font pas, c’est justement parce qu’ils savent que c’est souvent perdu d’avance.
« Parmi les Ibo, il y a un proverbe, un homme qui ne sait pas où la pluie l’a frappé ne sait non plus où son corps a séché. L’écrivain doit dire aux gens où la pluie l’a frappé. »
Chinua Achebe, dans Le rôle d’un écrivain dans une nouvelle nation.
C’est bien hamlet, je vois que tu fais des efforts pour ne pas entrer dans la polémique avec Pablo75.
J’en fais de même avec renato, qui est un homme bien éduqué, comme chacun le sait. Moi je suis une herbe folle, qui s’est élevée comme elle a pu, en posant sans doute trop de questions…
« Apidima 1 prouve que la dispersion de l’Homo sapiens hors d’Afrique a non seulement eu lieu plus tôt qu’on ne le pensait, il y a plus de 200 000 ans, mais aussi qu’elle s’est étendue jusqu’en Europe », explique Katerina Harvati. L’Homo sapiens, également appelé l’homme moderne, est apparu en Afrique. Les plus anciens représentants connus de notre espèce sont vieux de 300 000 ans et ont été mis au jour au Maroc, sur le site de Djebel Irhoud. On a longtemps estimé qu’ils n’avaient quitté leur « berceau » que bien plus tard, il y a environ 70 000 ans, en une vague majeure.
https://www.lepoint.fr/sciences-nature/le-plus-vieil-homo-sapiens-non-africain-retrouve-en-grece-10-07-2019-2323943_1924.php
Un tel concept de dialectique suscite un doute sur sa possibilité. L’anticipation d’un mouvement qui traverse les contradictions, modifiable selon l’époque, paraît enseigner la totalité de l’esprit, justement la thèse de
l’identité que l’on déclare inopérante. L’esprit qui a constamment en vue la contradiction dans la chose, devrait être cette chose ellemême,
si celleci devait s’organiser autrement que selon la forme de la contradiction. La vérité, qui dans la dialectique idéaliste amène à dépasser chaque moment particulier comme quelque chose de faux dans son unilatéralité, doit être
celle du tout ; si elle n’était pas pensée d’avance, les pas dialectiques manqueraient de motivation et de direction. A cela il faut répliquer que l’objet de l’expérience spirituelle, considéré ensoi, est un système
antagoniste hautement réel, et pas seulement par le truchement de sa médiation au sujet connaissant qui se retrouve en lui. La conception forcée de la réalité, que l’idéalisme avait projetée dans la région du sujet et de
l’esprit, doit être retraduite en elle. Il reste de l’idéalisme que le déterminant objectif de l’esprit, de la société, est tout autant l’incarnation des sujets que celle de leur négation. Ils sont méconnaissables en elle et impuissants ; c’est pourquoi elle est si désespérément objective et concept, ce que
l’idéalisme méconnaît en considérant cela comme fait positif. Le système n’est pas celui de l’esprit absolu, mais celui de l’esprit le plus conditionné de ceux qui en disposent et qui ne peuvent même pas savoir combien il est le leur. La préformation subjective du procès de production sociale matérielle, fondamentalement différente d’une constitution théorique, le
système ne l’a pas résolue, ne l’a pas réconciliée avec les sujets. Leur propre raison, qui, inconsciente comme le sujet transcendantal, institue l’identité par l’échange, demeure incommensurable aux sujets qu’elle réduit à un même dénominateur commun : le sujet comme ennemi du sujet.
vous les attendiez:les voilà
L’expression « peuples de la mer » trouve son origine dans un texte publié en 1855 par l’égyptologue Emmanuel de Rougé dans sa description des vestiges du second pylône du temple de Médinet Habou2. Il écrit : « On a depuis longtemps rapproché ces Kefa, avec vraisemblance, des Caphtorim de la Bible, auxquels Gesenius, avec la plupart des interprètes, assigne pour résidence les îles de Crète ou de Chypre. Les habitants de l’île de Chypre durent nécessairement prendre parti dans cette guerre ; peut-être les Kefas étaient-ils alors les alliés de l’Égypte. En tout cas, notre inscription ne détaille pas les noms de ces peuples, venus des îles de la Méditerranée. Champollion a fait remarquer que les T’akkaris (qu’il nomme Fekkaros […]) et les Schartanas étaient reconnaissables, dans les vaisseaux ennemis, à leurs coiffures singulières. De plus, dans les écussons des peuples vaincus, les Schartanas et les Touiraschs portent la désignation de peuples de la mer. Il est donc probable qu’ils appartiennent à ces nations venues des îles ou des côtes de l’Archipel. Les Rabous sont encore reconnaissables parmi les prisonniers3. »
Gaston Maspero, successeur d’Emmanuel de Rougé au Collège de France, a popularisé l’expression « peuples de la mer » et lui a associé la théorie de leur migration. Maspero a évoqué cette hypothèse en 1873 dans la Revue critique d’histoire et de littérature puis l’a développée en 1895 dans son Histoire ancienne des peuples de l’Orient classique4.
Jazzi dit: 13 juillet 2019 à 14 h 45 min
parce que ce billet de passou t’est consacré Jazzi, nous n’allons pas gâcher cette belle fête ! du coup j’attends le suivant pour lui rentrer dans le lard à ce débile profond.
Hamlet à 14h27
Merci 😇
Le surprenant est le lien entre Naples et Vienne par le biais de Marie Amelie.
Une pièce d’un château de Naples à Capodinonto qui est à l’identique du relais de chasse Amalienburg dans le parc du château de Nympheburg à Munich.
Stucs d’argent et boiseries bleues en hommage à la lune.
Pas encore penchée sur les Habsbourg. Vu les portraits des petits. Les souverains voyageaient bcp ds les cours d’ Europe.
et SAPHO de Lesbos?
13h54 ce qui finit par fâcher chez vous et lasser c’est votre orgueil tout masculin et qui de plus vous autorise à ne jamais tenir compte des remarques qu’une femme vous adresse. Votre lourdeur n’a d’égal que votre machisme . Autre chose de choquant, cette façon de jeter les individus comme un kleenex dans lequel vous vous seriez mouché. Si encore vous renonciez à en faire publicité. Vous êtes hargneux, ça vous gâche entre autres details.
DONC LES Pélages:
D’autres auteurs en font plutôt des peuples originaires de Crète, d’Étrurie ou d’Anatolie. Hérodote déclare que le premier nom de la Grèce était Pélasgie (Πελασγία) et donne une origine pélasgique aux Éoliens2.
Je m’évapore, à plus. De la poesie et des poètes je ne sais rien. Bon week end .
renato dit: 13 juillet 2019 à 14 h 40 min
« Parmi les Ibo, il y a un proverbe, un homme qui ne sait pas où la pluie l’a frappé ne sait non plus où son corps a séché. L’écrivain doit dire aux gens où la pluie l’a frappé. »
Chinua Achebe, dans Le rôle d’un écrivain dans une nouvelle nation.
–
Absolument con donc renato est en admiration.
hamlet dit: 13 juillet 2019 à 14 h 29 min
Entre « Marseille est une ville […] sans monument, sans statues, sans musée, sans aucune trace du passé » et « Marseille est à la France ce que Florence est à l’Italie », il n’y a pour toi rien d’autre?
Ou pour toi dans le monde il n’y a que deux sortes de villes: celles qui n’ont pas des monuments, ni des statues, ni des musées, ni la moindre trace de passé et les villes-musée?
(Le pire es que tu es tellement Con que tu es capable de le penser…).
C’est bien hamlet, je vois que tu fais des efforts pour ne pas entrer dans la polémique avec Pablo75.
Jazzi dit: 13 juillet 2019 à 14 h 45 min
Mais il ne fait que ça !! Il est aussi Idiot que les taureaux, dès qu’il voit ma muleta, il fonce… Rien plus facile que « banderillear » ce Con.
« parce que ce billet de passou t’est consacré Jazzi, nous n’allons pas gâcher cette belle fête ! du coup j’attends le suivant pour lui rentrer dans le lard à ce débile profond. »
hamlet dit: 13 juillet 2019 à 15 h 02 min
J’ai tellement rit fort en lisant cela, que ma femme m’a demandè depuis une autre pièce qu’est-ce qu’il y avait de si drôle. Je lui ai répondu:
– C’est encore le Pétomane qui me fait rire « à l’insu de son plein gré »…
C’est dommage Pablo que vous polémiquiez sans fin avec cette larve animale d’hamlet. Vous auriez probablement des choses plus intéressantes à nous dire sur la civilisation hispanique. Zou, je sors.
J’ai de très lointains ascendants (Antiquité) africains égyptiens, mâ, numides et nubiens. Donc d’une certaine façon je me revendique africain.
Quant à affirmer en l’état actuel des connaissances scientifiques que l’Afrique est « le » berceau de l’humanité, ce serait trop simpliste et témoignerait d’une vision antropologique très seventys, Lucy etc..
Disons que c’est l’un des berceaux.
La réalité la plus probable est le peuplement d’une large bande de savane humide s’étendant en longitude de l’Afrique à l’Extrême-orient par des hominidés d’espèces ou de sous-espèces proches, avec de temps à autres des « poussées » migratoires de l’une ou de l’autre vers des zones septentrionales, s’accompagnant de la réduction progressive du nombre de ces especes.
La vision de Jazzi est un cliché grotesque « Nous sommes tous africains » (sous-entendu dans l’inconscient : nous en avons tous une grosse) puisque il y a quelques millions d’années rien ne ressemblait à l’Afrique d’aujourd’hui, ni le climat, ni la faune, ni la flore, ni l’apparence des hominidés. Et peut-être que des zones de l’actuelle Chine du sud ressemblaient davantage à l’Afrique que l’Afrique actuelle.
On frôle des sujets intéressants, mais par dilettantisme on passe à côté. C’est vraiment le règne du superficiel. Laissons Jacuzzi approfondir son goût de la Méditerranée, dont il nous avait donné des extraits. Avez-vous projeté cher Jacuzzi un « goût du Nord » ? Cela nous rafraîchirait et vous aussi.
mémondieukilékon
Delaporte a très mal supporté ma remarque quand il en appelait à boycotter Israël, du coup ça lui a coupé le sifflet.
les rappels de l’Histoire sont douloureux cher Dasfenster ?
Chinua Achebe :
« Delaporte dit: 13 juillet 2019 à 15 h 49 min
(…) Avez-vous projeté cher Jacuzzi un « goût du Nord » ? Cela nous rafraîchirait et vous aussi. »
Jazzi, quand il parle du nord en fait Delalourde voudrait savoir si tu as prévu un « Goût de l’Allemagne nazie » auquel cas il peut te refiler un coup de main pour l’écrire.
alphabet p^rotosinaitique
https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/b/b4/Wadi_el-Hol_inscriptions_drawing.jpg/280px-Wadi_el-Hol_inscriptions_drawing.jpg
selon l’ordi l’alphabet est une Inscriptions de Wadi-el-Hol
Mediterraneo — Méditerranée
— Eugenio Montale —
Ancien, je suis ivre de la voix.
Qui sort de tes bouches quand elles s’ouvrent
comme des cloches vertes et se rejettent en arrière
et se dessoudent.
La maison de mes lointains étés,
il était juste là avec toi, tu sais,
là, dans le pays où le soleil cuit
et les moustiques obscurcissent l’air.
Comme alors, ta présence aujourd’hui je pétrifie,
mer, mais plus digne
je me crois à l’avertissement solennel
de ta respiration. Tu m’as dit en premier
que le petit ferment
de mon cœur n’était qu’un moment
de la tienne, qui m’était dans au fond
ta loi risquée : être vaste et différent
et ainsi se vider de toute souillure
comme tu fais en jetant sur les berges
entre algues, lièges, astéries
les inutiles décombres de ton abîme.
Quelqu’un peut sans doute mieux traduire, donc voilà l’original
Antico, sono ubriacato dalla voce
ch’esce dalle tue bocche quando si schiudono
come verdi campane e si ributtano
indietro e si disciolgono.
La casa delle mie estati lontane,
t’era accanto, lo sai,
là nel paese dove il sole cuoce
e annuvolano l’aria le zanzare.
Come allora oggi la tua presenza impietro,
mare, ma non più degno
mi credo del solenne ammonimento
del tuo respiro. Tu m’hai detto primo
che il piccino fermento
del mio cuore non era che un momento
del tuo; che mi era in fondo
la tua legge rischiosa: esser vasto e diverso
e svuotarsi cosi d’ogni lordura
come tu fai che sbatti sulle sponde
tra sugheri alghe asterie
le inutili macerie del tuo abisso.
Oups ! ivre de la voix > ivre PAR la voix, pardon
Reoups !
… la voix.
Qui sort de tes bouches
devient
la voix
qui sort de tes bouches
pitié Hamlet … Si çà vous manque tant écoutez passou dans une nième évocation de Céline avec toute une bande de guignol’s sur FC.
moi je suis sur inter, je vais achever d’écouter mes épisodes du Quatuor d’Alexandrie que j’ai téléchargés le mois dernier.
https://www.arte.tv/fr/videos/081658-001-A/chypre-l-ile-de-l-amour-de-lawrence-durrell/
ps : je ne connais qu’une personne qui s’est intéressée à Ulrike Meinhof, dans mon souvenir c’est Véronique Bergen, chez Adam Biro.
@ ‘je me pose des questions et je cherche les réponses — dans les limites du possible’
1 peu comme nous tous…, sauf à ne pas aller les chercher chez dlp et d., qui ne font évidemment pas partie des limites du possible.
@ ma femme m’a demandè depuis une autre pièce
décidément…, encore un mignon qui a besoin de donner à son altergogo musicomane (et à la rdl éberlhuée) des gages sur sa prétendue hétérosexualité. Grotesque.
sorry c’est chez Golias.
J’ai une intolérance aux crustacés, mais je m’efforce d’en manger quand on m’offre des homards au journal Gala, jamais aux ministères, là je décline. D’ailleurs, je rugis toujours, avant d’en partir, pour savoir où on éteint les lumières. Je pense cohérent avec mes principes écologistes princiers. Non, je ne démissionnerai pas pour si peu.
Au fil et à mesure.
« « Nous sommes tous africains » (sous-entendu dans l’inconscient : nous en avons tous une grosse) »
Mon inconscient se trompe, D., dans la réalité il m’a été donné dans voir de plus grosses dans… le Nord !
Mais où commence et où finit le Nord, Delaporte ?
Tout ne dépend-t-il pas d’où l’on se place ?
C’est dommage Pablo que vous polémiquiez sans fin avec cette larve animale d’hamlet.
Delaporte dit: 13 juillet 2019 à 15 h 44 min
Mais c’est lui qui me cherche. Il n’arrête pas de dire des choses ridicules express pour que je lui tape dessus. Il est maso. Et moi pour l’instant ça m’amuse (mais je sens déjà que ça va pas durer longtemps – il est trop Con, c’est trop facile).
« Pessoa l’avait écrit, ne me demandez pas où, je n’ai retenu que les mots dans cet ordre : « La poésie est la preuve que la vie ne suffit pas. »
passou le problème n’est pas de savoir dans quel ordre cette phrase est écrite, le problème est que sortie de son contexte (cf commentaire de Jorge Rodrigues) cette phrase dit le contraire de ce qu’elle dit en vérité.
si nous la replaçons dans son contexte :
serait-elle à rapprocher de cette autre phrase de Soares : « vivre c’est être un autre », et donc si la littérature est la preuve que la vie ne suffit pas la proposition de la littérature serait d’accéder à l’autre vie (d’autres vies) ?
à mon avis non, je crois qu’il faut plus le prendre sous l’angle de Nietzsche et de sa philosophie de la vie.
Nietzsche dit que depuis les grecs, la vie de l’homme est écrasée par la contrainte morale, pour en sortir il propose le surhomme chez qui la vie est enfin libérée.
Pessoa était-il au courant des controverses entre philosophie de la vie et philosophie de l’esprit, avec au centre Heidegger qui misait à donfe sur Nietzsche ? qui sait ?
Du coup, si la vie ne suffit pas, il y aurait 3 voies possibles, celle du surhomme, celle de l’autre vie (cf hétéronymes) et celle de l’esprit.
je mise sur l’option 3, si l’art, la littérature, la poésie… sont la preuve que la vie ne suffit pas alors il faut recourir à l’esprit.
ainsi on résoud l’ensemble : ce qui a permis à PEssoa de recourir à d’autres vies (hétéronymes) c’est son intelligence, sa pensée, son esprit, et pas sa vie seule.
conclusion : si la littérature est la preuve que la vie ne suffit pas, signifie que pour qu’il y ait littérature il faut la pensée qui seule permet de s’extraire de la vie.
et là on tombe sur qui ? sur Musil ! dans son opposition entre vie / esprit et raison / sentiment il prouve lui aussi que la seule vie ne suffit à la littérature.
et là on tombe sur qui ? sur Proust ! qui en imaginant que la littérature était la preuve que la vie suffit s’est mis le doigt dans l’oeil jusqu’au coude !
cqfd !
en fait c’était assez fastoche comme problématique.
Chantal, j’aimerais savoir s’il fait bon vivre dans la ville de Verviers. Merci.
c’est quoi ta problématique dans la vie, au juste ?
(@ -> ‘c’était assez fastoche comme problématique’)
@ Mais c’est lui qui me cherche
Ouin, mais c’est lui qu’a commencé à faire que d’membêter, madame, ouin c’est pas juss ! ça me r’tombe toujours dessus, ouin ouin snif !
« Mais où commence et où finit le Nord, Delaporte ?
Tout ne dépend-t-il pas d’où l’on se place ? »
Excellente question, mon cher Jacuzzi. Vous pourriez commencer par là. Une frontière ? Plutôt un halo de lumière floue, d’une transparence sombre, comme du brouillard. Cf. The idea of North, de Glenn Gould, ce film mythique. Surtout, vous devriez alors trouver les écrivains qui vont avec. Je vous en donne un : Kierkegaard ; ça vous donnerait une occasion de lire au moins La Reprise, ce grand chef-d’oeuvre universel. Etc., etc., – avec un POINT, mon cher Passou !!!
JJJ je n’ai jamais résidé à Verviers, ce n’est plus ce que c’était dans le temps, une ville prospère, encore des maisons d’un certain charme, des problèmes sociaux comme partout, z’on de l’humour toutefois.
On pourrait mettre aussi Pessoa dans l’esprit du Nord. A cause de la saudade. Le Portugal n’est-il pas au nord de la Méditerranée ?
Janssen J-J dit: 13 juillet 2019 à 13 h 46 min
Je ne vous connaissais pas si nerveux, à voir du fanatisme ou il n’y en a pas. Du calme, on est samedi, vous avez un bel été, moi une journée d’hiver pluvieuse, et surtout n’oubliez pas, nous sommes voisins, et plus de 700 km de clôture en commun, la plus longue frontière de la France!
cela dit, c’est moi qui ai mis ce lien de Causeur, à l’attention de Closer, simplement parce qu’il me semblait que l’article correspondait un peu aux sentiments exprimés par closer; d’ailleurs,le jour précédent, dans le MÊME mensuel (dont la devise est: Surtout si vous n’êtes pas d’accord), dirigé par la même Madame Lévy il y avait ceci, si ça peut vous rasséréner quelque peu:
https://www.causeur.fr/affaire-lambert-fin-dune-tragedie-hospitaliere-163308
Soyez plus zen, quant à moi vou-me embora pra Pasárgada
L’esprit du Nord, sa quintessence jusqu’à l’extase :
@rose dit: 12 juillet 2019 à 21 h 36 min
Vous écrivez :
« Et un jour, les musées, face à une, des, plusieurs toiles, j’ai été envahie d’un bonheur profond et ai connu la complétude.
Le même sentiment de plénitude que dans l’amour »
Merci, Rose.
Je crois avoir ressenti cette plénitude fugitivement quand je vais volontairement voir une expo (galerie ou musée).
(Souvent, des reproductions, des vidéos, des livres (d’art mais pas que, ainsi Tchekhov m’a donné envie de connaître Levitan. Dans une de ses nouvelles (?), l’héroïne « s’est arrêtée devant un petit paysage… Au premier plan il y avait une rivière, traversée par un pont de bois, sur l’autre rive un sentier qui se perdait dans l’herbe sombre, ensuite à droite un bosquet… »
Plus tard, j’ai vu la reproduction de cette toile sur le blog de Paul Edel. C’est lui aussi qui m’a fait découvrir Hammershoï et Nolde.)
Le jour récent où je suis entrée dans la salle du musée Jacquemart André où étaient exposées les toiles d’Hammershoï (grâce à Closer qui avait signalé l’expo) : intérieurs avec femme de dos, j’ai ressenti ce que vous décrivez si justement.
Mais chez moi ce n’est pas durable.
Très vite la passion de l’acte de peindre prend le dessus, comme dans tous les face à face avec mes toiles attendues ou… inattendues (ça c’est le rayon de M.Court ! Kiyoshi Nakagami – Jürg Kreienbühl…).
La mémoire est là mais ce qui se passe alors est nouveau : une présence. Je ne sais plus ce que je suis en train de regarder. La toile s’impose, pénètre en moi. Quelque chose vient d’elle que je n’avais pas prévu. Je suis les touches du pinceau, m’arrête devant les différents tons superposés pour comprendre l’inouï d’une couleur, une invention de couleur.
Parfois je les regarde de profil si elles n’ont pas de cadre. La lumière rasante dévoile une surface de la toile inexplorée (Anselm Kiefer – Lucian Freud).
Quel silence dans ces moments. j’oublie la foule si foule il y a. c
C’est un échange qui vient du dedans de la toile. Silence et immobilité. (Je ne vois guère avec cette attention plus d’une dizaine de toiles dans une expo. Les autres toiles exposées sont là, je leur souris en passant , dans l’urgence de mon prochain arrêt.) La couleur sert à rendre visible un passage, elle garde la trace d’un geste. Et cette vibration, comment la penser, l’écrire ? Le temps entre dans la toile…
Puis, je m’éloigne, recule, jusqu’à percevoir ce qui ne se voit qu’avec le recul. La touche s’abolit. Les couleurs révèlent l’espace. La structure du tableau apparaît.
Passou, cela a été Cartier-bresson, Jean Rustin, Chérel…
Qui m’a fait découvrir Rothko ? Bram van Velde, je sais. Rembrandt aussi. Bacon, aussi. Cézanne ? Mystère… C’est lié à La Provence comme l’abbaye du Thoronet et celle de Sénanque. Egon Schiele… ça vient de loin… Les trois « Bleu » de Joan Miro, c’est mon petit-fils quand il avait six ans…
Ah, je suis bien heureuse que vous ayez ressenti cette plénitude.
Avec les problèmes de réchauffement de la planète, Delaporte, nous allons tous nous réinscrire dans le grand mouvement migratoire vers… le Nord !
« Avec les problèmes de réchauffement de la planète, Delaporte, nous allons tous nous réinscrire dans le grand mouvement migratoire vers… le Nord ! »
On va devenir des Esquimaux à taux plein ! Vous vous rappelez la phrase de San-A. que j’ai citée l’autre jour, sur comment se passait une tentative de fellation au Pôle nord ? On est sur le chemin. Le puritanisme aura le dernier mot. Glenn Gould se qualifiait de « dernier puritain ». C’était sans compter avec le réchauffement climatique. Enfin la venue d’un monde propre. Etc. – avec un POINT cher Passou !
hamlet dit: 13 juillet 2019 à 17 h 16 min
Délirant… Tout cela à partir d’une phrase claire comme de l’eau de roche.
Tu es fou, Pétomane.
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