La vérité, version John Le Carré
J’avoue avoir eu une pensée émue pour John Le Carré le 9 novembre 1989. Ce jour-là, on a pu craindre que la destruction du mur de Berlin ne le réduise au chômage technique, la chute des régimes communistes en Europe ne tardant pas à entraîner l’effondrement de l’Union soviétique et la dissolution du Pacte de Varsovie. Mais Berlin demeurait dans l’imaginaire collectif le siège même de la guerre froide. C’est bien là que tout avait commencé pour David Cornwell lorsque cet agent du MI6 à Hambourg trouva un pseudonyme qui ne tournait pas rond, par son regard happé à la devanture d’un magasin alors qu’il était assis dans l’autobus. Afin de ne pas contrevenir à l’obligation de réserve de son service, il en fit son nom de plume l’année même de l’édification d’un mur entre les deux Allemagnes, et l’inscrivit en tête de deux polars qui passèrent inaperçus, puis du manuscrit très berlinois de L’Espion qui venait du froid (The Spy who came in from the cold). C’était en 1963. On connaît la suite. Une œuvre magistrale construite pierre à pierre durant trente ans dans l’héritage revendiqué de Graham Greene et, plus loin plus haut, dans celui du maître du maître, Joseph Conrad.
Qu’allait donc pouvoir écrire Le Carré toutes passions abolies pour un univers de l’espionnage désormais classé « à la papa » ? On l’y avait cantonné car il s’y était lui-même cantonné. C’était bien pratique pour tout le monde mais si réducteur ; cela évitait d’admettre dans le cercle des écrivains majeurs celui dont on voulait croire qu’il ne dominait après tout qu’un sous-genre. Depuis sa maison isolée dans ses chères Cornouailles, il n’en continua pas moins à construire sa « Maison Russie » : Le Voyageur secret, Une paix insoutenable, Le Directeur de nuit, Notre jeu, Le Tailleur de Panama, Single & Single, La Constance du jardinier, Une amitié absolue, Le Chant de la mission, Un Homme très recherché, Un Traitre à notre goût… Autant de romans de qualité et d’inspiration forcément inégales, tournant parfois au procédé, si foisonnants qu’ils pouvaient de temps à autre donner le sentiment de la confusion, mettant en scène des personnages discrets aux motivations complexes, de pathétiques membres de l’establishment rongés par la culpabilité, mais tenant toujours sa ligne en moraliste.
Avec le recul, et à la relecture, il apparut que Le Carré avait eu su se renouveler sans déchausser ses Church. Que faire de la trahison sinon la réactualiser ? D’autant que cet éternel tourment le poursuit depuis l’enfance. Une mère qui l’abandonna jeune, un père joueur, séducteur, escroc, criminel. C’est la clef, il n’y en a pas d’autres. Il lui avait fallu écrire Un Pur espion (1986), l’un de ses plus grands livres, pour s’en convaincre. Se l’avouer avant de l’avouer. Après cela, il s’est donc voulu plus en prise avec le contemporain. Fidèle à ses fantômes, dans le clair-obscur du Greenland où il se forma, il creusa son vieux sillon de l’antiaméricanisme et de l’insupportable inféodation politique du Foreign Office à Washington. Qu’il fustige les grandes banques, les hommes de lois, les laboratoires pharmaceutiques, les multinationales ou les fauteurs de guerre en Irak, c’est toujours l’Oncle Sam qu’il désigne du doigt. Un exclusivisme que l’on a dit naïf, ingénu, à sens unique. A quoi il répond invariablement dans ses livres que ce sont les financiers qui mènent le monde et que sont-ils sinon américains ?
Une vérité si delicate (A Delicate Truth, 336 pages, 21,50 €, Seuil), le dernier en date, vient de paraître en français, traduit de l’anglais comme les sus-nommés par Isabelle Perrin, avant de l’être par Mimi, sa maman. Nous sommes en 2008, autant dire hier, dans l’Angleterre de Gordon Brown, premier ministre au forceps et meilleur ennemi de Tony Blair. Kit Probyn (ah, ce soin porté aux noms et aux prénoms par Le Carré, c’est déjà sa signature car on ne trouvera pas chez lui un personnage qui s’appelle… Gordon Brown, comme tout le monde) est un diplomate chevronné à qui son patron, le ministre des affaires étrangères confie une mission bien évidemment secrète. Si on l’a choisi, ce n’est pas pour son génie mais pour son absence de génie. Il doit se rendre à Gibraltar, le caillou colonial britannique, dans la cadre d’une opération commando anglo-américaine en vue de capturer un djihadiste trafiquant d’armes. On s’en doute, et mieux encore si l’on ne s’en doute pas, il est instrumentalisé par ses chefs à des fins purement politiques ; et encore, on est poli.
Sous le pseudonyme de Paul Anderson, et la qualité de statisticien passionné d’ornithologie, il passe des jours à attendre qu’on le contacte, affalé sur un fauteuil qui pue la pisse dans sa chambre d’hôtel, lisant l’essai de Simon Schama sur la Révolution française puis la biographie de Jérusalem par Simon Sebag Montefiore. Jusqu’à ce que… Tony Bell, lui, l’a vite compris. Au Foreign Office, ce jeune secrétaire du ministre menace de tout révéler publiquement au mépris de son devoir de réserve, au risque de porter préjudice à la sécurité nationale de la Grande-Bretagne. Vous avez dit « lanceur d’alerte » ? Il y a de cela. On n’est pas plus actuel. D’autant que l’opération commando avait été sous-traitée auprès de Ethical Outcomes, sympathique société sise à Houston, Texas ; elle fournit des géopolitologues hors pair spécialisés dans l’évaluation des risques. Entendez : des mercenaires. On en est pleine barbouzerie.
L’intégrité des diplomates vacillant sur un fil tendu entre leur devoir et leur conscience est au centre de ce roman. Une question de morale : confronté au dilemme, un serviteur de l’Etat doit-il être loyal à son gouvernement ou à ses propres principes moraux ? Là est le noeud du roman, dans ce tremblé du réel où Le Carré excelle, et non dans un improbable et introuvable conflit entre la chrétienté et l’Islam qui ne fait que passer en arrière-plan mais que l’éditeur a jugé bon de souligner en quatrième de couverture. Il met tant de subtilité à échafauder son jeu de dupes qu’il parvient à faire de l’esprit de finesse un art de la complexité. La zone grise est vraiment son territoire.
“La guerre est devenue une entreprise privée”, martèle l’un de ses personnages, à commencer par le renseignement. L’ironie est grinçante, la causticité, cruelle. Tout ce qu’on aime. Un vrai plaisir que de retrouver Le Carré à son meilleur, avec ce qu’il faut de mensonges et de trahisons sans qu’on s’y perde pour autant (contrairement à ce qui se passait dans le film La Taupe, inspiré de Tinker, Tailor, soldier, spy devenu à l’écran incompréhensible et d’un ennui profond). Son humour est bien rendu en français, jusque dans les faux plis de l’understatement et dans le respect des différents accents de ses personnages qui ne s’expriment pas tous, il s’en faut, en anglais BBC. Lui a appris l’allemand à l’université de Berne avant de le perfectionner à Oxford. Cette langue lui est, depuis, naturelle. De son propre aveu, je puis en témoigner, c’est la clé de ses constructions syntaxiques et, partant, de l’apparente complexité de ce qu’il écrit : « C’est plus fort que moi : même en anglais, je ne peux pas m’empêcher de placer le verbe à la fin… ».
Présent récemment au festival littéraire de Hay (lisez ici son étonnante conversation à ce sujet avec un voisin de Hampstead), il a livré le fond de sa pensée sur le monde comme il va. Désormais revenu des idéologies meurtrières, mais pas trop quand même, il est convaincu que la pire chose après le communisme est encore l’anti-communisme. Il tient Andrei Sakharov pour le héros des héros car il avait reconnu les dangers que représentaient ses découvertes sur la bombe à hydrogène, et il savait qu’il l’avait donné à une bande de gangsters. Ses grands regrets ? N’avoir pas commencé à écrire plus jeune qu’il ne l’a fait (30 ans). Avoir décliné l’invitation à le rencontrer que lui avait adressée l’ancien espion Kim Philby alors qu’il passait par Moscou. Quant à Edgar Snowden, l’informaticien de la CIA et de la NSA, qui a révélé les détails de plusieurs programmes de surveillance de masse américains et britanniques, le romancier a dit ailleurs ce qu’il en pensait :
“Je souhaiterais qu’il reçoive une distinction ou qu’on lui rende sa liberté. Il a pris une décision très difficile et qui déterminera le reste de sa vie : il a enfreint des lois et trahi son employeur pour révéler une infraction à la loi, encore bien plus lourde, de la part de la NSA.”
Voilà John Le Carré aujourd’hui, 82 ans, apaisé parmi ses démons, mais toujours convaincu que l’âme d’une nation se révèle à travers ses services secrets. Ne pas oublier cette forte pensée d’Oscar Wilde placée en épigraphe : « Quand on dit la vérité, on est sûr, tôt ou tard, d’être découvert. »
(« John Le Carré ces dernières années dans sa maison des Cornouailles, et à Hambourg en 1964 »; Photos D.R.)
618 Réponses pour La vérité, version John Le Carré
Nkosi Sikelel’ iAfrika
Paroles officielles en 5 langues.
Nkosi sikelel’ iAfrika
Maluphakanyisw’ uphondo lwayo,
Yizwa imithandazo yethu,
Nkosi sikelela, thina lusapho lwayo.
Morena boloka setjhaba sa heso,
O fedise dintwa le matshwenyeho,
O se boloke, O se boloke setjhaba sa heso,
Setjhaba sa South Afrika – South Afrika.
Die Stem van Suid Afrika
Uit die blou van onse hemel,
Uit die diepte van ons see,
Oor ons ewige gebergtes,
Waar die kranse antwoord gee,
Sounds the call to come together,
And united we shall stand,
Let us live and strive for freedom,
In South Africa our land.
« affalé sur un fauteuil qui pue la pisse dans sa chambre d’hôtel, lisant l’essai de Simon Schama sur la Révolution française »
C’est si poilant?
Badiou est un dieu.
La multiplication des antoine n’a pas de secret pour lui.
12 h 29 min
c’est qui dom aubier? de toute façon la petite frappe raciste n’a pas de livre de chevet à part les interventions marine
un autre antoine: http://www.youtube.com/watch?v=taqh-zX0Z74
« During his presidency, Mr Mandela did indeed use his great responsibility to assure South Africans from all our communities that he had all their interests at heart. He made a unique contribution not only to the establishment of our constitutional democracy but also to the cause of national reconciliation and nation-building.
« Nelson Mandela’s courage, charm and commitment to reconciliation and to the Constitution, were an inspiration not only for South Africans but for the whole world. I believe that his example will live on and that it will continue to inspire all South Africans to achieve his vision of non-racialism, justice, human dignity and equality for all.
« Tata, we shall miss you – but know that your spirit and example will always be there to guide us to the vision of a better and more just South Africa. »
Former president FW De Klerk- http://mg.co.za/article/2013-12-06-de-klerk-pays-tribute-to-mandelas-unique-contribution
u. 12h05 12h13 12h54
u. est un rdlien pur sucre.
Il lit d’abord les commentaires, puis s’attaque au billet.
Les priorités sont respectées.
Que l’on se comprenne bien, Bloom, l’indignité pour moi c’est cette façon qu’ont les médias de nous faire parler sans nous demander notre avis. Et voilà qu’aujourd’hui nous sommes tous transformés en pleureuses professionnelles !
« Tata, we shall miss you » (12 h 59 min)
tonton dit: (13 h 03 min)
C’est sûr que les commentateurs savent parfois se donner la main.
Pour la petite histoire, « Don Quichotte Prophète d’Israël » de Dominique Aubier est publié par Ivrea (Champ Libre), l’ancien éditeur de Guy Debord, qui était un génie. La première édition avait été publiée en 1966 par Robert Laffont.
C.P., petit canaillou, pris en flagrant délit de commentaire alors qu’il affirme par ailleurs le contraire : pour un incognito plus efficace, éviter « le saucisson » et les ‘ce n’est pas grave » !
« O fedise dintwa le matshwenyeho,
O se boloke, O se boloke setjhaba sa heso »
Il me semble que c’est « boloka » et non « bokole » (accord selon le genre).
Simple coquille?
Africa Dancing with Nelson Mandela
http://www.youtube.com/watch?v=3HSahOZqYpQ
Jacques, arrêtez de faire le non-conformiste.
Vous aussi, vous avez dansé toute la nuit, en l’honneur de Madiba!
baroz 13h15
Le gag.
Notre pipilet bien-aimé s’essaie encore à l’analyse de texte.
D. et JC en rigolent encore.
Je viens de voir la video D.Aubier … saisissant !
La sauce new-age au troisième âge, aie aie aie !!!
Bon, rigolade mise à part, j’espère que notre D. et ML .. ne finiront pas comme ça !
Sinon, Mandela, c’est quand même un grand bonhomme qui s’en va .. Paix à son âme .
« antoine dit: 6 décembre 2013 à 13 h 09 min
Pour la petite histoire, « Don Quichotte Prophète d’Israël » avait été publiée en 1966 par Robert Laffont.
Vous êtes en gravitation depuis 47 ans?
antoine,
merci.
En cette journée de Saint-Nicolas il est important que l’on puisse mettre un visage sur le Père (qui est donc une mère) Fouettard.
bouguereau dit: 6 décembre 2013 à 13 h 37 min
la petite frappe raciste
..pris la main dans l’pot d’merde toi même..raclure
le parrain à son buffon de raclure raciste aboie
13 h 37 min
rectifions: Grande frappe raciste
Même notre ami Mauvaise langue, parfois un peu exalté au sujet de l’épopée marrane, se montrerait plus circonspect…
même..tu dis ça pour te dédouaner zouzou.. »chrétien » de troye aussi
Leo (Bloom) Pold dit: 6 décembre 2013 à 9 h 09 min
ce T-Shit à l’effigie de Madiba qui m’habille la nuit
La petite histoire de la RdL retiendra certainement que le vendredi 6 décembre 2013, à 9h09 minutes, au moment où toute la planète célébrait la mémoire du père de la nation arc-en-ciel, du héros de la lutte contre l’apartheid, Leopolda YopLàBloom a accouché du lapsus le plus scandaleusement poilant qui ait jamais fleuri dans les commentaires de ce blog. Pas vraiment besoin d’avoir lu Freud pour le décrypter. Que de noirceur dans l’inconscient de Leopolda. On pourrait même dire qu’il y fait plus noir que… mais je m’égare. Honte sur toi, Leopolda !
..il se tord comme un bout d’lard rance in dze hot pan dirait kabloom..
c’est quand même un grand bonhomme qui s’en va
elle aa de ces trouvaailles la daaf des fois!
l’ivrogne pue le rance
on a tous nos faiblesses jean marron, le coq chante pour tous..retire la bite que t’as dans l’oreille
« La sauce new-age au troisième âge, aie aie aie »
la cocotte à zuzu, toute liftée qu’elle est, quel génie!
Daphnée, je ne connaissais pas Dominique Aubier, c’est très drôle. Elle est physiquement un mélange de Madame de Fontenay (celle au chapeau blanc et noir) et de Gertrude Stein. Pour le reste une allumée, encore assez fraîche, un bon cocktail ou pot-pourri de ML et D.bile. Je me suis bien amusé, surtout sur l’affaire DSK et les échafaudages pseudo-scientifiques, ses systèmes à la ducornaud, ses prises de colère au sérieux aussi vrai qu’un sac LV made in China.
Vous l’avez trouvé comment cette D.’Aubier ?
il se tord comme un bout d’lard
de qui dites-vous cela, le Boug’, de Jauni Brownie ou de ML ?
John Brown dit: 6 décembre 2013 à 13 h 48 min
2 heures d’apéro, Johnny est de nouveau bourré.
Comment je l’ai trouvée, Traube ?
Pour le dire brièvement, elle est très âgée .. certes, mais cela ne justifie pas la dinguerie pour autant.
de qui dites-vous cela, le Boug’, de Jauni Brownie ou de ML ?
du « lémure de la nuit » disait rénato..boh un pauvre défacé..‘ce n’est pas grave » ! dirait baroz citant cépé
daaphnée « très âgée .. certes, mais cela ne justifie pas la dinguerie pour autant. »
cette daaaphnée! mais où va-t-elle trouver tout ça?
« Vous l’avez trouvé comment cette D.’Aubier ? »
TKT
La burne nous fait encore la preuve de son manque de lecture.
aussi vrai qu’un sac LV made in China
..hahem..ils le sont tous vontraube..
bougros se tord aux blagues racistes du pauvre PQ
Salutations à tous !
Je découvre ce blog, vous êtes formidables !
J’aime particulièrement ceux qui signent par de simples initiales, D., TKT, U., JC. Vous formez un club ?
D., TKT, U., JC. Vous formez un club ?
Oui, nous sommes d’anciens copains de régiment.
vous êtes formidables !
Merci.
D »après wikiki Dominique Daubier serait née en 22 à Cuers.
Ce s’rait-y pas Josette par hasard ?
@ Daaphnée dit:6 décembre 2013 à 14 h 00: Je voulais dire, par quel hasard la connaissez vous ? Oui, le grand-âge n’est pas une explication de ces propos démentiels. Imaginons les deux trolls de service au même âge, D.bile et D.burné, pourraient-ils devenir encore plus toqués ?
Dédé-de-Melun, n’a pas évolué depuis 8 ans, ni plus, ni moins fou.
JC ? Plus mauvais que fou, mais quand même, une telle hargne, une telle aigreur, est-ce bien sain ?
Bouguereau, votre compagne vous raconte que ses LV sont faux ? Ne la croyez pas, ce sont des cadeaux de ses amis de nuitées.
j’ai eu vent de quelques rumeurs laissant entendre que le blog de Monsieur Assouline se portait au plus, certains prévoyant déjà sa fin prochaine, pas de Monsieur Assouline, de son blog.
j’ai eu ces vents notamment sur un blog dont je préfère ne pas donner le nom du propriétaire, ni donner des informations qui permettraient de remonter jusqu’à la source de ces vents, comme dire par exemple qu’il est un admirateur de Stendhal et Malaparte et que christiane était son amoureuse, même sous la torture je ne donnerais pas son nom, je n’aime pas les cafteurs.
du coup je suis venu constater de visu pour observer quelques éventuels bruits confirmant ces vents.
et bien je dirais, comme ça au premier coup d’oeil que les choses ont l’air de plutôt bien se passer, quelques échauffourées bien sûr, mais rien de bien alarmant, un peu de pression mais qui devrait diminuer rapidement avec des bons diurétiques bien choisis….
je vais dire sur le blog de Paul Edel qu’il fait circuler de fausses rumeurs.
TKT dit: 6 décembre 2013 à 14 h 16 min
La burne s’enfonce.
Le spectacle est grandiose.
Touchera-t-il le fond un jour ?
A propos de sac LV : j’ai le souvenir d’une espèce de vente de charité orchestrée par l’épouse de l’ambass (de F.) ; celle-ci officiait au micro lorsque, après un bref silence, retentit soudain ce hurlement : « où est passé mon Vuitton, on m’a volé mon Vuitton ! »
(Salauds de pauvres)
Je ne la connaissais pas, Traube, je savais juste qu’il y avait eu ce délire mystico-je-ne-sais-trop-quoi et, surtout, peu convaincant sur El Quijote, qq en avait déjà parlé ici. Et je viens juste de découvrir le personnage sur cette video.
TKT dit: 6 décembre 2013 à 14 h 18 min
TKT ne comprend même pas le bouguereau écrit,
c’est dire.
« Une question de morale : confronté au dilemme, un serviteur de l’Etat doit-il être loyal à son gouvernement ou à ses propres principes moraux ? Là est le noeud du roman ».
Monsieur Assouline vous m’avez donné envie de lire ce livre, quand il s’git d’aborder des questions morales on ne peut pas ne pas y passer, et qui plus est apprendre que la questions morales est le noeud, là on ne peut ne pas y couper, car y couper aux noeuds serait en vérité vouloir circoncire à la vérité…
il fait quel prix ce livre ?
je vais voir de ce pas s’il le propose en tléchargement gratuit sur amazon.
sérieux je trouve que l’ambiance est super calme sur ce blog.
les échanges y sont courtois comme rarement ils l’ont été.
vous reprendriez bien un peu de thé ma chèèère.
Monsieur Assouline vous leur avez fait quoi à vos intervenautes pour réussir à les endormir ? vous mettez des anxiolytiques dans vos articles ?
Dafnoz 14h30
Et blablabla, et blablabla.
Traduction : je suis allée voir sur youtube la vidéo postée par u.
Simple.
qui a vu hier soir à la télé sur france5 dans l’émission de fog le pétage de plombs de Stiegler ?
un beau moment de télévision.
il a même refuser d’adresser la parole à enthoven fils le philsophe qui vous pond 10 citations à la minute pour endormir son auditoire.
un très grand moment de télé.
c’est juste dommage qu’ils ne se soient pas mis des pains dans la figure.
nous entrons dans une nouvelle ère.
fini la littérature qui endort.
fini la philo qui endort.
fini la culture qui endort.
Stiegler a montré l’exemple maintenant les autres vont suivre.
« Monsieur Assouline vous leur avez fait quoi à vos intervenautes pour réussir à les endormir ? »
Il a changé le sens de présentation des commentaires.
Trop compliqué de tout lire dans le bon ordre, donc on bâcle.
j’avoue que plus que la philo, la littérature a toujours été un grand mystère : comment produire une littérature qui permette d’endormir suffisamment les les lecteurs afin de maintenir les institutions en place.
mystère…
des types comme le Carré ont bien sûr joué un grand rôle, ses livres diffusent dans le corps de ses lecteurs la quantité suffisantes de sentiments outrés.
le Carré est l’écrivain type des médias, chacun fait sa part de boulot et les deux se complètent.
le Carré est à la littérature ce qu’Onfray est à la philosophie : un endormeur qui ne donne pas le sentiment d’endormir.
comment endormir les gens ? en leur faisant croire qu’on les rend plus intelligents, donc plus autonomes, c’est pour cette raison que la culture s’est fixée comme objectif de rendre le public plus intelligents.
si les gens étaient restés des imbéciles sûr que les pouvoirs en place auraient les jetons, mais comme ils sont intelligents il n’y a rien à craindre.
c’est un truc qui marche à tous les coups, pas d’hier, depuis Socrate, le premier grand endormeur de l’histoire des idées.
… comment produire une littérature qui permette d’endormir suffisamment les les lecteurs…
Lire le Vidal.
il semble y avoir une confusion dans l’avant et l’après dans votre mention des mère et fille traductrices.
Oui enfin oncle Sam faudrait déjà pas confondre le méchant Billy Yank et le gentil Johnny Reb…
« … l’anti-communisme »
moi pas anti-communiste bouguereau — anti-totalitaire, oui… quelle que ce soit la forme sous laquelle le totalitarisme apparaît… puis, c’est vrais que s’ils ne sont pas au pouvoir les communistes sont plus sympa que d’autres (que l’on nommera pas)… plus sympa mais pas moins cons… naturellement on peut faire des exceptions pour les parents proches… enfin, des exceptions c’est beaucoup dire… des nuances, peut-être…
hamlet dit: 6 décembre 2013 à 14 h 43 min
qui a vu hier soir à la télé sur france5 dans l’émission de fog
Moi j’aimerai bien aller boire un coup avec Ameisen.
renato dit: 6 décembre 2013 à 15 h 24 min
les communistes sont plus sympa que d’autres (que l’on nommera pas)
oh toi tu vas te faire remonter les bretelles par u.
hamlet je sais c’est assez crétin mais que nous importe que les idées servent à altérer la vigilance et le cogito, qui dort dîne donc qui dort debout a vraisemblablement incunablement dîné debout, la pensée excluant le mouvement physique ne mobilise que l’esprit, la position du récepteur passif se verra à fortiori inaltérablement fixée, d’un alliage rare avec l’émetteur et si l’on continue de nous approvisionner de cette manière rare et cependant prolixe, je ne donne pas cher du public du récipiendaire qui s’ils y gagnent en savoirs tous autant inutiles qu’inutilisés voire inutilisables risque bien d’y perdre en sveltesse et partant en souplesse; le combat de sumo à envisager comme ultime étape de pérégrinations fructueuses en occupation de l’espace temps et en conséquence absolument logique d’un enseignement visant à renforcer la situation de chacune des parties en présence.
risquent
Voici le bel article de Jacques Saada sur Basic Instinct publié dans le « Guide des films » sous la direction de Jean Tulard (coll. Bouquins). C’est sans doute la plus belle critique de cinéma jamais écrite :
Dans le somptueux clair-obscur à la Rembrandt d’une vaste chambre en forme d’autel, décorée de vitraux ornés de croix d’apparence celtique, un couple enlacé fait l’amour. Peu à peu, la jeune femme oriente la bataille amoureuse en une dérive rituelle où, chevauchant son partenaire, elle entrave ses poignets avec un foulard de soie blanche en le crucifiant aux montants de leur couche ; puis, se redressant au-dessus de lui, telle la Vénus d’Ille, soulevée par l’orgasme naissant, le visage balayé de ses magnifiques cheveux blonds par un rythme incantatoire, déhanchant son corps sculptural en une véritable parade sexuelle, tend le bras vers un pic à glace dissimulé derrière elle, sous le drap, le saisit en guise de poignard sacrificiel et, avec l’effrayante puissance déployée dans la splendeur cambrée de son corps, l’en frappe à l’instant de l’éjaculation dans un jaillissemment de sang, continuant de l’en frapper à coups redoublés avec une sauvagerie guerrière surgie du fond des âges… La victime de cette cérémonie sanglante est un certain Johnny Boz, ange déchu du rock. L’enquète est confiée à l’inspecteur Nick Curran de la police de San Francisco, et à son collègue, Gus Moran. Très vite, leurs investigations vont les mener vers une jeune, riche, brillante et talentueuse romancière blonde, à l’impressionnante beauté, Catherine Tramell, dont la grandiose résidence surplombe, telle un temple, l’océan que reflète son regard. Or, par un phénomène étrange, le déroulement de l’enquête semble pousser les protagonistes à s’entredétruire sous l’emprise de la jeune femme ou à vivre sous sa domination ; plus étrange encore, les romans de Catherine Tramell, comme le fil des Parques, apparaissent sceller le cours des destinées humaines.
Transcendé, sublimé, par la puissance du génie dramatique et la formidable beauté de Sharon Stone, Basic Instinct constitue avec Sliver un tournant, la somme dramaturgique charnière de cette fin de siècle dont Sharon Stone est la plus fabuleuse révélation.
La fascinante puissance du prologue de Basic Instinct prépare l’implacable épilogue de Sliver ; son propre épilogue, sans fin, annonçant, grâce à l’intercession divine de Sharon Stone, le retour et la prise de possession mystique de son appartement par Catherine, métamorphosée en Carly, dans Sliver, à l’instar de Wotan devenu le Voyageur dans Siegfried.
De Basic Instinct ou l’instinct fondamental à Sliver ou le chaos des instincts, Sharon Stone est le démiurge de la mise en oeuvre du concept nietzschéen d' »instinct » : ayant, dans Basic Instinct, imposé le règne de l’instinct fondamental dans l’élan qui détermine le choix de l' »élu » et dans celui que donne la sensation d’avoir été choisi, par la perception de l' »autre », Catherine, devenue momentanément Carly, met fin au chaos des instincts et à l’égarement blasphématoire de ceux qui prétendent jouer à Dieu, en dressant le constat de destruction de leurs ambitions sacrilèges. Basic Instinct est, par ailleurs, enrichi d’innombrables points de repère, mythologiques notamment : Catherine méditant devant le bûcher purificateur, au lendemain de la nuit d’amour ; son environnement d’amazones, Roxane, Hazel, Beth ; sa parure précieuse dans les dernières scènes ; l’utilisation du blanc et du noir (les deux Lotus, noire et blanche, de Catherine ; son foulard et son châle, sa robe, son manteau, son tailleur, blancs… ; les vêtements noirs de Roxane) ; le plan final où resplendit le pic-épée comme dans une crypte. Il faudrait décoder chaque plan, voire chaque écran de la « régie » dans Sliver.
Une idéale fusion, proche du drame wagnérien, de tous ses éléments constitutifs – scénario, dialogues, décors, photo, montage, musique, interprétation – portés à leur plus haut point de rigueur par une mise en scène idéale, confère au chef-d’oeuvre de Sharon Stone et Paul Verhoeven les tonalités rarissimes d’une création intimiste et grandiose à la fois.
Pour incarner le personnage immense, surhumain, unique, le plus absolu de la dramaturgie contemporaine, de Catherine Tramell, il fallait une parfaite adéquation entre un être d’essence supérieure, Sharon Stone, et un rôle impliquant une mission dont la stratégie et la finalité seraient les siennes. Hasard et nécessité, arrivant à son heure, écartant des lois sans force par la force des ses propres lois qui deviendront les nôtres, Sharon Stone donne naissance à un personnage infaillible, aux normes inconnues jusqu’à elle.
Protectrice du Graal, elle-même déesse, Sharon Stone est vraiment l’envoyée des dieux : Parque ordonnatrice de la vie et la mort, d’une férocité inexpiable à l’encontre de la médiocrité profane, suractivant l’un par l’autre le plaisir des sens et l’intellect, unissant le païen au sacré, le sacral au mystique, l’Occident et l’Orient, Apollon et Dionysos, Éros et Thanatos, la cathédrale et le temple, ouvrant et fermant à volonté celui de Janus dont elle s’approprie les deux visages, pour unir enfin l’Olympe et l’Assemblée où, inversant les rôles, l’ironique déesse provoque de son tribunal, par un légendaire décroisement et croisement de jambes, l’humanité, là où elle en connaît les faiblesses, tout en choisissant l’élu (Nick).
Réconciliant Sparte et Athènes au soleil de Nietzsche, Sharon Stone déploie, de l’extrême fragilité à l’infinie puissance, une course exploratoire avec la rigueur conceptuelle et le légitime orgueil d’un auteur.
Transmutant toutes les valeurs par-delà le bien et le mal, Sharon Stone catalyse toutes les potentialités divines et humaines dont nous sommes les comptables depuis Eschyle et Homère. Parque de nos destinées, elle donne naissance à un sur-être dont la volonté de puissance, de pouvoir (Wille zur Macht) n’exclut pas du « surhumain », « l’humain, trop humain ». Son intervention liminaire, d’essence sacrale, le châtiment de l’humanité déclinante prise en la personne de Johnny Boz, déclenche la seule réaction envisageable – une enquête policière – par une société incrédule qui, ayant perdu le sens du message sacral initiatique, ne croit plus qu’au mensonge, seul de nature à suspendre son incrédulité ; cet état de suspension of disbelief auquel Catherine fait allusion, lors d’une scène capitale, dans la voiture qui l’emmène vers son interrogatoire.
Lorsque ayant semé les « vrais-faux » indices qui lui suffiront à égarer les hommes, à clore l’enquête en refermant la porte sur les certitudes qui satisfont leur logique, la déesse aura estimé sa mission terminée, seule une défaillance humaine de femme amoureuse chez la manipulatrice suprême, telle Mme de Merteuil qui ressentirait soudainement la vulnérabilité de Mme de Tourvel, lui fera surseoir à l’élimination de l’élu d’un moment, sous l’égide menaçante du pic à glace sacrificiel devenu épée de Damoclès.
Aussi lumineuse que le prélude de Lohengrin, aussi intense que celui de Parsifal, aussi radieuse et majestueuse que le lever du jour et la scène finale du Crépuscule des dieux, Sharon Stone est aussi belle qu’une page de Wagner à laquelle Mozart et Richard Strauss auraient collaboré et dont l’admirable partition qu’elle a su inspirer à Jerry Goldsmith, entièrement structurée à partir des leitmotive de son personnage, nous offre la plénitude. La distinction aristocratique, la force de caractère, la puissante expressivité, les nuances infinies de ses traits, de sa voix, de sa diction, comme sous-tendues par un bonapartisme conquérant, sont aussi décisives dans leur perfection et leur ascendant impérieux que la symphonie Héroïque de Beethoven.
Sharon Stone nous élève à l’origine de la tragédie par la surnaturelle beauté d’un cérémonial où sa danse sacrale et le rituel incantatoire de sa gestuelle amoureuse s’organisent en une authentique liturgie ; où Circé maîtrisant Ulysse à la pointe de son glaive redonne au monde cette sensation d’absolu qui l’avait abandonné.
Incarnant cette voisine de palier du Soleil dont rêvait Nietzsche, Sharon Stone, par son charisme, fait partie de ces quelques êtres dont on a le sentiment troublant et fort qu’on les attendait depuis l’aube des temps. Par l’épée, par le feu, par le sang, elle nous entraîne et nous guide à travers les décombres de la décadence contemporaine vers la nouvelle aube, régénératrice, du troisième millénaire. Sa volonté de pouvoir, sa conception du monde, sa Weltanschauung, lui fraient tout naturellement sa voie vers l’ère nouvelle d’une Ordnung personnelle.
Par la synthèse de Catherine et de Carly, Sharon Stone réalise ainsi le rêve nietzschéen du sur-être aux dimensions infinies, Catherine révélant parfois les fragilités de femme de Carly et l’humaine, trop humaine Carly, rendue plus forte par ce qui ne l’a pas tuée, dressée, telle l’archange saint Michel, face à l’humanité déchue, nous restituant Catherine dans sa toute-puissance.
N importe quoi, Ameisen n est pas une marque de bière danoise.
C est un scientifique, specialiste de la mort, un type triste avec une tête de chien battu qui aimerait que tout se passe bien pour tout le monde.
Un amoureux du genre humain, en quelque sorte, un humaniste qui ne perd jamais l occasion de dire combien il aime les humains.
D ailleurs il faisait partie du comité d éthique, avec axel Kahn, un autre humaniste qui profitait de son amour de l homme et du fait au il en soit un lui même pour justifier le fait qu il s aimait bien.
Ce texte sublimissime de Jacques Saada me paraît entrer en résonnance avec le livre de Dominique Aubier sur Don Quichotte et avec celui de Francis Pagnon sur Wagner (« En Évoquant Wagner », Champ libre, 1981.)
Centrafrique : l’armée française tue plusieurs hommes armés
directmatin.fr
Par DirectMatin – Il y a 1 heure 31 min
L’action humanitaire est en route.
Des communistes habillés par Hugo Boss de toute évidence ça doit jeter un max ; pas comme ces énormes casquettes ridicules des Moscovites on se demande où ils ont trouvé cette idée tordue…
D. c est vous qui êtes un crétin, l idée au on ait pu nous confondre est sans doute la chose la plus déprimante qui me soit jamais arrivée avec l interprétation des suites de Bach par yoyo ma.
les moutons rotschild continuent à bêler
hamlet dit: 6 décembre 2013 à 15 h 51 min
C est un scientifique, specialiste de la mort
Là tu pousses dédé, un biologiste spécialiste de la mort c’est étymologiquement assez pervers.
C’est vrai qu’il a un côté Droopy,
mais il est âchement chouette Droopy.
Hamlet n’a pas trouvé l’apostrophe sur son clavier (touche du 4).
« Réconciliant Sparte et Athènes au soleil de Nietzsche, Sharon Stone déploie, de l’extrême fragilité à l’infinie puissance, une course exploratoire avec la rigueur conceptuelle et le légitime orgueil d’un auteur. »
C’est très vrai.
Besoin d’un petit calin, Hamlet ?
Antoine, vous auriez pu écrire « Jean Tue l’Art ».
kicking dit: 6 décembre 2013 à 16 h 05 min
les moutons rotschild continuent à bêler
Si en plus c’est du pré-salé…
hamlet dit: 6 décembre 2013 à 14 h 25 min
je vais dire sur le blog de Paul Edel qu’il fait circuler de fausses rumeurs.
boh, faut les comprendre, ils sont désemparés chez P. E., ils sont restés simples conservateurs, ils ont pas u. pour leur expliquer la supériorité morale du néo-libéralisme, alors ils peuvent pas comprendre pourquoi céline et julie sont amoureuses de jc et ça les intrigue
antoine dit: 6 décembre 2013 à 15 h 50 min
Voici le bel article de Jacques Saada sur Basic Instinct publié dans le « Guide des films »
C’est de toute évidence un canular.
Rectificatif : l’article de J. Saada concernait : Danse avec ta vie » de Sheila – L’Archipel – 275 pages – 18 euros
Toutes mes excuses.
C’est inspiré cependant une page de Wagner à laquelle aurait collaborée Mozart et Richard Strauss tout à fait irréel alors que la beauté de Sharon Stone, elle, est bien à l’oeuvre et patente, objectivable et filmable.
ils sont désemparés chez P. E
comme Béré qui touille le haricot de mouton
« Transmutant toutes les valeurs par-delà le bien et le mal, Sharon Stone catalyse toutes les potentialités divines et humaines dont nous sommes les comptables depuis Eschyle et Homère. Parque de nos destinées, elle donne naissance à un sur-être dont la volonté de puissance, de pouvoir (Wille zur Macht) n’exclut pas du « surhumain », « l’humain, trop humain ». » (antoine 15h50)
Putain, c’est beau comme du John Brown.
court, en réponse à la Marcellerie. dit: 5 décembre 2013 à 20 h 41 min
Vous savez on ne propose pas n’importe quoi à la clientèle d’un tel Salon…
Derrière votre pertinente remarque, il y a la sacro-sainte loi de l’offre et la demande. Elle régule tout de manière harmonieuse et instaure le paradis sur terre. Bon si les deux composantes étaient équilibrées, passe encore. Mais posons-nous la question : Est-ce que l’offre est subordonnée à la demande ou est-ce le contraire ? Ce n’est pas un hasard si un marchand de béton, monsieur Bouygues pour ne pas le nommer, s’est acheté une chaine publique offerte par des « socialistes » ! Pourquoi faire, dites-moi ? Pour propager la culture ?
Je n’ai rien contre l’épicerie, au contraire, c’est une fonction sociétale comme on dit sur ce blog. Mais, quand un grand épicier se mêle de régenter la culture (comme on le constate en observant les têtes de condoles, pardonnez la faute de frappe), il y a comme un léger problème…
Pour en revenir à votre propos, la Révolution française a décapité un roi , mais a donné naissance à un tas de roitelets. Ces gens-là s’arrogent la compétence en matière d’art et se disputent entre eux, à coups de millions gagnés sur le dos des populations, les œuvres de leur choix. Il y a des chefs d’œuvre bien sûr, unanimement reconnus, mais aussi une foultitude de babioles de mauvais goût valorisées (pécuniairement) par leurs joutes de maîtres du monde. Bah voyons, puisque la compétence est acquise dès le berceau.
Sans blague, j’en connais qui a acheté le crâne de Napoléon lorsque ce dernier avait sept ans.
j’en connais qui a acheté le crâne de Napoléon lorsque ce dernier avait sept ans.
7 ans ? Du calendrier révolutionnaire ?
6 décembre 2013 à 16 h 36 min
C’est de toute évidence un canular.
Ecrit après avoir lu le premier paragraphe.
L’ayant fini, j’ai tort.
C’est un exercice en chambre, une manière de muscul’.
(bravo)
Lever la fonte trois fois.
La première tu chauffes
La seconde tu maintiens.
La troisième tu construis.
Ugh.
la vie des poireaux, désemparée n’est pas le terme qui me convient, je vous prierais de touiller autre chose ou je vais me voir dans l’obligation de vous conter fleurette en patientant jusqu’au potager
Malepeste, Antoine!
« Rembrandt et La Vénus d’Ille, Wotan et Le Graal, Eros et Thanatos, La Cathédrale et le Temple, l’Olympe et l’Assemblée, Apollon et Dionysos, Eschyle et Homère,Madame de Merteuil et Madame de Tourvel, Lohengrin et Parsifal, le Crépuscule des Dieux, Mozart, et Richard Strauss , le Bonapartisme conquérant et l’Héroique, Circé et Ulysse, Nietszche et Saint Michel ».Et la perle : « L’égide menaçante du pic sacrificiel devenu épée de Damoclès »(!!!)
On croit rever, puis on se dit qu’André Tubeuf est janséniste en comparaison de ce kitsch culturel proclamé « plus bel article de l’histoire du cinéma »
« M’en préserve le ciel d’en faire de semblables »
dirait le bon Molière.
Bien à vous.
MCourt
trois fois:
1 pour essayir
2 pour approfondir
3 pour éprouver plaisir
Marcel, j’aurais horreur de vous blesser, mais
À votre avis, quelle est l’origine des plus belles collections mondiales d’Art ? Je pense au moscovite/st.Petersbourgien « Hermitage », au grandes collections des USA, d’Allemagne et de Suisse. Derrière les collections il y a toujours des individus. La France a la chance, récente, d’avoir parmi ses grands-patrons, deux personnalités qui aiment l’Art Moderne. L’un a dû partir vers Venise, en partie. Et puis, Marcel, des mauvaises pièces dans les collections, cela doit exister depuis que se vend et s’achète de l’Art.
Si j’ai bien compris, vous n’aimez pas Jeff Koons ? Je veux dire son travail. Comme Madonna, Jeff Koons est un génie du public relation et de la publicité. L’homme est assez sympathique et, ne se prend pas (dans les interviews filmés) pour le messie de l’art contemporain.
Quand vous écrivez que les Entrepreneurs sont enrichis sur le dos des « travailleurs et travailleuses », je les crois plutôt enrichis sur leur faculté de créer des objets qui se vendent. Sans patronat, pas de travail. Marcel, je vous souhaite une joyeuse soirée.
Il souffle sur la France, le vent puant du FN, et le vent utopique de Mélanchon.
PS: Je suis en train de lire le dernier livre de Frédéric Mitterrand, regard amusé sur la politique et la culture, esprit critique bien huilé.
pouvez-vous quand même nous dire, Mr de Long McCourt, ce que vous pensez de l’entrecuisse de Sharon Stone ?
Lire : Je suis en train de lire le dernier livre de Sheila, regard amusé sur la politique et la culture, esprit critique bien huilé.
Hors sujet, presque, pour ceux qui ne connaisssent pas, Arte a diffusé Mother du remarquable Bong Joon-ho,
http://www.arte.tv/guide/fr/048784-000/mother?autoplay=1
C’est lui qui avait le thriller « Memories of murder « , excellent .
trois fois:
1 pour essayir
2 pour approfonder
3 pour éprouvir plaiser
On lit ça:
ils ont pas u. pour leur expliquer la supériorité morale du néo-libéralisme
Je ne vois pas trop où est le problème.
L’archéo-autoritarisme, c’est plus moral?
Possible.
« C’est lui qui avait le thriller »
Ben, ça, bonne nouvelle : ferait bien de me le rendre !
TKT un artiste se doit de rester indépendant et certains allaient jusqu’à refuser de se produire devant un public, signe d’un totale liberté et d’une volonté farouche de se soustraire de l’influence fusse-t-elle celle d’un public éventuel acheteur mais de là à pouvoir confondre patron et artiste?
&é »(-èè
-(« é&
-(« é
àç_èè-(« é
misère une touche du clavier ne marche c est l accent.
vous vous en foutez?
parce que vous avez clavier qui marchent.
normal.
Ameisen a-t-il écrit un truc sur la mort des claviers? je dois me le procurer au plus vite pour le lire à mon clavier, avant qu il ne rende l âme. définitivement.
L’archéo-autoritarisme… ?
ça existe, ça ?
Hamlet, fallait pas tirer sur le pianiste !
En Afrique, un nouveau Mandela pour lutter contre la pauvreté ?
Par Reuters – Il y a 52 min
Mais oui, monsieur Roteur, on a Hollande de là.
« TKT un artiste se doit de rester indépendant et certains allaient jusqu’à refuser de se produire devant un public »
C’est vrai ! Un exemple ? Sheila.
Fais pas l’con, Marcel!
Mais oui, monsieur Roteur, on a Hollande de là.
Qui pourrait m’aider à comprendre la vanne de Jean Calbut ?
1 pour essayir
2 pour approfondir
3 pour éprouver plaisir
bérénice
Ma bite, c’est du béton!
http://www.youtube.com/watch?v=1IWF3IsEPBE
@ bérénice dit: 6 décembre 2013 à 17 h 32: Je crains ne pas comprendre votre phrase. En dehors de quelques cas isolés et spéciaux, les artistes (tous médiums confondus) ne travaillent pas pour ne pas être lu, écouté, regardé etc… Quant au mécénat refusé, je vis dans un pays où les artistes vivent de la vente aux institutions, dont bien entendu les banques. Des artistes de gauche (je n’en connais pas qui soient vraiment de droite), même les plus à gauche, ne refusent jamais de vendre aux capitalistes. je vois mal un collectionneur demandant à un artiste de suivre des directives, ne prenez quand même pas les collectionneurs pour des prélats de la Renaissance. D’autre part pas de carrière artistique réussie, sans savoir exactement ce que l’on veut faire et surtout, ce que l’on refuse de faire.
Quant à l’argent qui se déplace, change de mains, n’est-ce pas fait pour cela, le fric ?
Déjà la nuit en son parc amassait
Un grand troupeau d’étoiles vagabondes.
Et pour entrer aux cavernes profondes,
Fuyant le jour, ses noirs chevaux chassaient.
Déjà le ciel aux Indes rougissait
Et l’aube encor de ses tresses tant blondes
Faisait grêler mille perles rondes
De ses trésors les près enrichissaient:
Quand d’occident comme une étoile vive
je vis sortir dessus ta verte rive,
O fleuve mien! une nymphe en riant.
Alors voyant cette nouvelle aurore
Le jour honteux d’un double teint colore
et l’Angevin et l’indique Orient.
Joachim Du Bellay .
Au philosophus anonymus de ce blog
C’est sûr qu’Enthoven a l’air suave et consensuel.
Mais il n’est pas un peu fumeux, le Stiegler?
On a le droit d’être discourtois si on allonge.
Comme dirait Bloom (ou ne le dirait pas, car il sait l’anglais):
Promises a lot, delivers little.
(Me souviens d’un salmigondis sur le pouvoir télévisuel, où Derrida était en écho. Ou le contraire.
C’est comme le perroquet de M. Régniez, on ne sait jamais qui a commencé).
Pour en revenir à votre propos, la Révolution française a décapité un roi , mais a donné naissance à un tas de roitelets. Ces gens-là s’arrogent la compétence en matière d’art et se disputent entre eux, à coups de millions gagnés sur le dos des populations, les œuvres de leur choix. Il y a des chefs d’œuvre bien sûr, unanimement reconnus, mais aussi une foultitude de babioles de mauvais goût valorisées (pécuniairement) par leurs joutes de maîtres du monde. Bah voyons, puisque la compétence est acquise dès le berceau (marcel)Si j’ai bien compris, vous n’aimez pas Jeff Koons ? Je veux dire son travail. Comme Madonna, Jeff Koons est un génie du public relation et de la publicité. L’homme est assez sympathique et, ne se prend pas (dans les interviews filmés) pour le messie de l’art contemporain.
Quand vous écrivez que les Entrepreneurs sont enrichis sur le dos des « travailleurs et travailleuses », je les crois plutôt enrichis sur leur faculté de créer des objets qui se vendent. Sans patronat, pas de travail.(TKT)
« Quand on dit la vérité, on est sûr, tôt ou tard, d’être découvert. »
oui, en effet c’est le gros problème de ceux qui disent la vérité, ceux là prennent de très gros risques.
si on regarde bien, si on fait les comptes nous trouverons très de peu d’individus ayant assumer ce risque de dire la vérité, il y a qui ?
John le Carré.
Michel Onfray
Mathias Enard
peut-être Luc Ferry et encore.
non, sérieux c’est un gros problème : ils sont trop peu nombreux, du coup s’ils se font attaquer ils auront du mal à serrer les rangs, le seul truc qu’ils peuvent serrer c’est les fesses.
et pourtant ce n’est pas faute d’avoir essayé d’en augmenter le nombre, notamment dans la formation des journalistes, le journaliste apprend très tôt à dire la vérité, contrairement au cardiologue ou au dentiste qui ment comme..,.
dans les professions libérales le journaliste est celui qui dit le plus souvent la vérité.
avec l’expert-comptable qui n’a pas le droit de mentir sur ses comptes.
en fait la vérité est un truc assez complexe.
hormis pour les philosophes, j’en connais qu’un qui en a une idée à peu près précise c’est enthoven fils.
pour les autres c’est un concept assez flou.
à part pour les journalistes bien sûr.
et les experts comptables.
mais c’est pareil journalistes et expert comptables font à peu près le même boulot : « dire la vérité pour éviter d’avoir à se planquer ».
6 décembre 2013 à 17 h 26 min
« Hors sujet, presque »
Mon impression, Daaphnée, c’est que sur un blog prestigieux, une bonne nouvelle, a thing of beauty etc (Bong Joon-ho) n’est jamais hors-sujet.
Il est vrai qu’à la marge du siècle, l’optimisme manque d’arguments convaincants. Comme s’il suffisait d’afficher un sourire béat devant une caméra de télévision pour faire rosir l’avenir! Les hommes politiques semblent le croire, ainsi que les autres piliers ordinaires de la conjuration des optimistes, artistes de variétés, vedettes sportives, stars de la communication et de la publicité. Quelle santé ! Quel dynamisme ! On sent bien que la vie leur a profité et qu’ils ne sont pas prêts à lâcher les bons morceaux. J’ai abandonné l’espoir d’entendre l’un de ces chouchoutés de l’existence admettre que tout n’est pas pour le mieux dans le meilleur des mondes.
l’écho l’est finie ?
non mais t’imagines la taille des cimetières !
le pouvoir télévisuel
Bourdieu le disait aussi ..
Bref, ce Stiegler .. je l’ai trouvé bien hargneux pour pas grand chose à dire.
C’est comme le perroquet de M. Régniez
..tes trop méchant avec jicé zouzou..si qu’il était la tu ferait moins le fier..vontraube note
c’est parce qu’il dit la vérité que John le Carré n’a fait que des best sellers.
rien n’est plus vendeur que la vérité.
des millions de lecteurs ont lu ses livres juste pour connaitre la vérité.
quand ces lecteurs referment un livre de John le Carré la première chose qui leur vient à l’esprit c’est « maintenant je sais la vérité ».
résultat des courses, aujourd’hui sur cette planète des millions de gens savent la vérité, alors qu’au moyen âge on pouvait les compter sur les doigts d’une main.
et ça c’est pareil pour les auditeurs qui écoutent Onfray ou Enthoven.
la vérité est un concept qui fait vendre !
d’où la crise du journalisme.
pourquoi les journaux sont en faillite ? parce qu’on les soupçonne de ne plus dire la vérité, contrairement à internet où des tas de bloggueurs comme D. et Greubou s’escagassent tout la sainte journée à délivrer la vérité, publiquement.
qui plus est : gratuitement !
si les journaux coulent c’est la faute à greubou.
Daphnée j’ai vu ce film à sa sortie en 2009, cinéma réaliste d’une tristesse affreuse qui pousse à hésiter avant d’entrer dans une salle pour un film d’auteur de cette provenance, quoiqu’on aille pas au cinéma pour rire forcément.
« C’est sûr qu’Enthoven a l’air suave et consensuel. »
plus suave que consensuel ?
ou plus sensuel que suave ?
c’est le gros problème avec les philosophes aujourd’hui, on n’arrive pas à savoir si ce sont des filous ou des crétins.
et ça on ne trouvera aucun philosophe pour nous aider à trancher.
« si on regarde bien, si on fait les comptes nous trouverons très de peu d’individus ayant assumer ce risque de dire la vérité, il y a qui ?
John le Carré.
Michel Onfray
Mathias Enard
peut-être Luc Ferry et encore. »
Quelque chose déconne.
Qu’est-ce qui déconne?
La liste n’est pas homogène.
Je vais mettre à part Luc Ferry, car il a eu une première vie de pédagogue post-kantien (excellent) que personne ne pourra lui retirer. Ensuite, il a continué à aimer les femmes sans conditions (bravo), et à penser que le but de la pensée était « l’homme-dieu » (shame on him).
Il faut n’avoir jamais lu attentivement Le Carré pour mettre cet observateur aigu dans le même sac.
Peut-être que C.P. viendra confirmer (The Mission Song, etc., à l’heure où l’Afrique n’est qu’une corvée pour les esprits blasés ou craintifs)…
pas grand chose à dire
Ah si, dire à Enthoven que c’est un frimeur sans envergure, c’est dire quelque chose. A peu près ce que dit u. d’Onfray.
Mais u. a péjugé défavorable contre tous ceux qu’il soupçonne de n’être pas complètement acquis à l’inéluctable prééminence du capitalisme.
« Mais u. a péjugé défavorable contre tous ceux etc… »
Tss tss, u. n’a pas de préjugés, c’est un homme instruit qui a beaucoup réfléchi avant de se laisser convaincre par JC. ll pense en connaissance de cause.
u. ne sombrez pas dans la paresse cruelle et programmant votre abandon après la dernière phrase, bien que vous ne soyez vraisemblablement pédagogue, vous pourriez vous fendre de quelque développement plutôt qu’à laisser la piste ouverte à un autre qui peut-être ne prendra pas cette peine.
pour un type qui dit la vérité on trouve un milliers de menteurs.
c’est dans la nature des hommes.
d’où le côté précieux de celui qui dit la vérité.
qui est le premier homme de l’histoire de l’humanité à avoir cherché et trouvé et dit publiquement la vérité ?
c’est qui ? hein ?
c’est Socrate !
tous les malheurs qui sont ensuite arrivés à l’humanité, les guerres, les massacres, les humiliations, tout est la faute de Socrate.
si c’est copains l’avaient empoisonné d’emblée tout de suite avant qu’il ne commence à faire le malin ce monde ressemblerait au Paradis.
sans Socrate il n’y aurait pas eu d’autocrates, de dictateurs, qui ont terrorisé leurs proches avec leurs vérités, c’est la vérité qui a causé les génocides, c’est la vérité qui a fait les guerres des religion, c’est la vérité qui est la source de tous les malheurs des hommes.
et quand on allume la radio, qu’on entend enthoven ou onfray ils nous disent quoi ? qu’ils savent la vérité, les crétins, comme si aujourd’hui nous avions besoin de types qui savent la vérité, dans un pays avec 20% de chomeurs depuis 30 ans, qu’est-ce qu’ils en ont à taper de la vérité.
hamlet on entend l’histoire de la pensée, à chacun de voir ce que de cette histoire il peut convertir en vérité sienne qui tienne et trouve lieu dans une vie.
dans les pays arabes les dirigeant ont essayé d’enfumer leurs peuples en agitant le pompon rouge d’israel. il leur aura fallu du temps pour comprendre que leur principal problème n’était pas Israel.
et en occident nos médias nous enfument avec quoi ? avec la vérité.
les journalistes sont contents quand ils débusquent des vérités.
et aussi des écrivains, des philosophes, des historiens, qui nous sortent vingt vérités par jour.
pour le moment le peuple s’est satisfait d’avoir des élites aussi futées et généreuses, leur humanisme pour délivrer aux autres la vérité, les faire sortir de la caverne.
on peut enfumer les gens 10 ans, on peut enfumer les gens 20 ans, on peut les enfumer 30 ans avec ces histoires de vérités mais un jour ça ne marche plus, comme dans les pays arabes avec israel, le système permettant de révélaer des vérités qui en fait n’est en vérité qu’un système pour enfumer les gens et maintenir les instituions en place, un jour hop ! ça ne marche plus.
c’est pour ça que Stiegler a péter un plomb, assis dans cette émission, avec des types aussi corrompus que Gisbert, aussi 2 de tension qu’ameinsen, aussi crétin qu’enthoven, notre Bernard dans un moment de lucidité s’est dit « qu’est ce que je fous ici ? » et il a pété un plomb.
je vous le dis mes frères, mes soeurs, l’émission d’hier marque le début d’une nouvelle ère révolutionnaire.
chuis com : 6 décembre 2013 à 17 h 44 min
Mais oui, monsieur Roteur, on a Hollande de là.
Qui pourrait m’aider à comprendre la vanne de Jean Calbut ?
C’est mignon, Calbut, ça lui va comme un gant à mon patron.
Bon, j’éclaire ta lanterne Chuis com, T’es quand même au courant que le président est parti en Afrique pour préserver les acquis du colonialisme, puisque t’as voté pour qu’il le fasse.
L’est fort, ce marcel, comment kil fait pour savoir que j’ai voté pour Hollande ?
court, « le Psychiatre »… et F Delpla. dit: 6 décembre 2013 à 9 h 31 min
M. Court, vous seriez peut-être meilleur en procureur qu’en psychiatre ?
M’enfin, ajouter de l’injustice à l’inexactitude, cela ne doit pas resté inaperçu.
Cela ne l’a pas été.
Merci de renvoyer au billet correspondant: Churchill et Clementine.
Les analyses de F. Delpla n’ont pas été « contestées. » On peut émettre quelques objections, si tant est que je me range dans votre « on »; en journalisme, c’est bien connu, « on » est un …, « on » est un …?
Bref, pourquoi dire contestation plutôt qu’objection?
Pourquoi dire » on conteste les analyses d’u François Delpla sur le parti de la paix en Grande-Bretagne », alors que l’objection venait d’une histoire de « boulet », et, de ma part, de l’interprétation d’un télégramme d’un ambassadeur suédois, à partir duquel M. Delpla nous écrit un (très bon, allez!) polar historique.
Voilà, M. Court, je tenais à rétablir, si ce n’est la vérité historique, du moins une exactitude bloguesque.
Le parti de la paix, c’est effectivement un tout autre sujet…
« Ensuite, il a continué à aimer les femmes sans conditions (bravo), et à penser que le but de la pensée était « l’homme-dieu » (shame on him). »
Il a surtout continué à percevoir son salaire de prof sans jamais aller faire cours- la classe quoi
« la Révolution française a décapité un roi , mais a donné naissance à un tas de roitelets. »
C’est vexant comme si les rois avaient été des fiottes pas capables de faire des tas de roitelets…! C’était mieux avant! C’est pas pour rien qu’on en a remis, des rois, mais les cocos les ont virés et depuis, c’est l’goulag, sans déc
« Sans patronat, pas de travail. »
On le constate tous les jours et de plus en plus
« il a même refuser d’adresser la parole à enthoven fils le philsophe qui vous pond 10 citations à la minute pour endormir son auditoire. »
Rien que la tête dudit fils méritait qu’on zappe
« J’aime particulièrement ceux qui signent par de simples initiales, D., TKT, U., JC. »
A part TKT c’est des sans intérêt
« L’archéo-autoritarisme… ?
ça existe, ça ? »
C’est du baroque de chez u
« D »après wikiki Dominique Daubier serait née en 22 à Cuers.
Ce s’rait-y pas Josette par hasard ? »
Non, c’est daaphnée –
hamlet 18h47
Hier soir deux individus étaient persuadés de connaître la vérité.
Enthoven ET Stiegler.
Même Mélanchon semblait douter.
Il faut revoir vos listes hamlet, Stiegler doit en faire partie au même titre que Onfray ou BHL.
Hamlet, pourquoi se mettre la rate au court-bouillon avec « 4 consonnes et 3 voyelles » ?
La ministre de la recherche a une dent contre les proustiques; laissons-là faire, elle a plus de capacité de nuisance que nous.
je vous le dis mes frères, mes soeurs, l’émission d’hier marque le début d’une nouvelle ère révolutionnaire.
Êtes-vous bien conscient, Hamlet, de l’immense responsabilité que vous prenez là ?
Pardon ?
Ah mai si, tiens!
Il faudra que je mette mon réveil à sonner, moi,
le matin du grand jour .
bon,
on pourrait s’entendre ..
peut-être,
tout de suite ..
Comment ?
oui,
un petit croissant et une fleur.
non,
pas de sucre .
A part ça, Hamlet, figurez-vous que j’ai écouté, sur toutes les radios, « Mandela day », on the road.
Le plus bel hommage français pour Nelson Mandela que j’ai entendu aujourd’hui vient de Me Badinter. Qui a parlé de spiritualité. C’est historiquement sans précédent, un Homme qui laisse à l’humanité un message spirituel. Je vous laisse penser lequel.
C’était un soir de Montezuma’ s Revenge. U. devait rédiger un éloge de Dick Cheney pour un journal américain. L’alcool aidant, il s’embrouillait dans ses lectures. Confucius ? Max Weber ? Aristote ? Quand même pas. Enthoven, peut-être ? Non, ça ne va pas, ça ne va pas.
Et soudain, alors qu’il commençait à désespérer, il tomba sur les œuvres complètes de Raymond Barre. Ce fut la révélation. Il oublia tout, renonça à son contrat avec ce journal américain et rentra en France. Il avait trouvé sa voie, compris sa mission : prêcher la bonne parole. Un prophète était né.
En fait, on ne s’en lasse pas.
http://www.youtube.com/watch?v=C8py3MaTT4Q
Oncle Paul dit: 6 décembre 2013 à 19 h 27 min
j’avais déjà entendu cette rumeur et ça se confirme. Mais il n’a jamais nié ses influences, par honnêteté intellectuelle. Raymond Barre et Henri Guaino : les deux piliers de la (profonde) pensée u.ienne.
Mandela’s day ? whaouh.
comme ça ? :
http://www.youtube.com/watch?v=0HiPmMMaHCk
avec des chanteurs, des danseurs et des trompettistes ?
la fête de la musique de Jack Lang ?
super!
j’ai l’impression que Mandela est devenu, aujourd’hui, plus important pour la France que pour l’Afrique du Sud.
les africains du sud ont tourné la page, ils regardent vers leur futur.
par contre pour la France….
Ben non, justement, on a plutôt l’impression que les plus vulnérables sont ceux qui courent après la vérité (on ne sait pas s’ils la rattraperont) et que les petits malins (qui ne restent pas très suaves quand on les attaque) trouveraient ça extrêmement v u l g a i r e (ou radical ?) cette idée de vérité.
L’important c’est qu’un problème soit intéressant. Pour blablater entre gens de bonne compagnie et faire la roue. On est là pour ça, non ?
« Et soudain, alors qu’il commençait à désespérer, il tomba sur les œuvres complètes de Raymond Barre. Il avait trouvé sa voie, compris sa mission : prêcher la bonne parole. Un prophète était né. »
Ouaouh!
Comme c’est vrai, tonton.
Le pain au chocolat (appelé chocolatine chez nos compatriotes du sud, comme on disait au Vietnam), c’est mon péché mignon.
(Pas gras, malgré tout, certains boulangers parisiens sont abominables)
Le p’tit Barre, tu te souviens?
Des Journées entières
Il ne nous avait pas sauté aux yeux, ni à moi, ni à d’autres, que vous étiez en parfait accord avec François Delpla.
Sauf à jouer au bibliothécaire, Le fil est suffisamment récent pour que je n’en indique pas la référence.Vous aurez en revanche trouvé celle du livre.
Au demeurant, ceci n’est qu’une pièce versée au débat sans faire aucune personnalité.
pour le reste, vous etes évidemment libre de confondre les travaux d’un spécialiste reconnu avec un roman de Ponson du Terrail…Mais vous rencontrerez sans doute peu d’historiens aussi stimulants, meme lorsqu’ils sont a priori contestables.
Bien à vous.
MC
JC a annoncé son retrait des troupes ce matin, faut-il le chercher sous les feuilles?
On l’avait enterré depuis longtemps, le pauvre Nelson Mandela. Sa mort ne change pas grand chose : il était déjà devenu un logo et un label. De la bonne conscience. Le label black.
C’est inusable comme les piles Duraqqch et ça ne mange pas de pain.
Mon icône, qui veut mon icône ?
« les africains du sud ont tourné la page, ils regardent vers leur futur. »
« on » tourne tous les pages, Hamlet, ici celles de Coetzee,là celles de Caryl Ferey; et vous Hamlet ?
« Raymond Barre et Henri Guaino : les deux piliers de la (profonde) pensée u.ienne. »
Je veux bien.
Guaino, c’est celui qui a des lunettes?
Ou c’est Guéant?
Riez, riez, le discours de Dakar.
Les hégéliens ont toussé.
Ils pensaient que c’était aufgehoben depuis longtemps.
Ben non, deux siècles plus tard, il rejouait ça!
Un tel homme ne saurait être foncièrement mauvais.
Dans une cage d’escalier de Jussieu, il y avait un tag à l’époque : un coup de Barre, Marx et ça repart.
On plaisante, on plaisante, n’empêche qu’il doit gagner à être connu, ce JC. Pour avoir à ce point tourné la tête à ceux qui l’ont approché, il doit dégager un charisme étonnant. Un genre Bob Denar ou Tapie, peut-être, le charme de l’aventure et du cynisme viril. Qu’en pensez-vous, Daaphnée ?
(Rassurez-nous, il n’y a rien de sexuel entre lui et u., au moins ? Ce serait triste pour toutes ses admiratrices – et pour bouguereau.)
bien sûr que Stiegler détient autant de vérités qu’enthoven, c’est normal il est philosophe, ne pas détenir de vérité pour un philosophe c’est une faute professionnelle.
qu’est’ce qui a fait sortir Stiegler de ses gonds ? c’est Enthoven !
vous avez déjà vu Enthoven faire ses numéros de singe savant ? à vous sortir des citations en veux-tu en voilà ?
Enthoven c’est comme Onfray, c’est un moulin à paroles, vous appuyez sur sur le bouton et hop ! il est parti, inarrêtable, comme le lapin avec les piles duracel.
et Stiegler ? vous l’avez déjà écouté, c’est tout sauf un singe savant, vous savez ce qu’il faisait ce type avant de faire de la philo ? il braquait les banques ! un singe savant ne braque pas les banques, un singe savant c’est comme Raphael, un bon petit gars, chouchouté par sa maman, bien éduqué par son papa, dans son petit cocon bourgeois, c’est pour ça qu’il aime Camus, aujourd’hui tous les trouillards aiment Camus, le problème est que quand on aura passé le seuil des 10 millions de chômeurs, leur Camus ils pourront se le carrer bien profond. et ça c’est une vraie vérité!
Steigler et Enthoven ne sont fait du même moule, un fait ce qu’il peut pour ramer et l’autre ne cherche qu’une chose : enfumer les gens avec ses numéros de cirque de singe savant.
alors svp il ne faut pas tout mélanger.
la vérité c’est une chose mais tout mélanger c’en est une autre.
court. (hilare) dit: 6 décembre 2013 à 19 h 40 min
M. Court, c’est quoi cette histoire « d’être d’accord avec F. Delpla » ?
Dans vos rêves !
Pas envie de remettre ici le lien sur son ouvrage qui traite du télégramme de Prytz.
Faut suivre M. Court, faut suivre !
« Comme c’est vrai, tonton. »
u.
Hein ! Quoi ! Comment ! Où !
J’ai fait quoi ?
En tout cas, même s’il n’a pas prononcé son nom (c’est une référence moins smart que Camus/ Humphrey Bogart sanglé dans son trench, voitures de sport et p’tites pépées), Enthoven fils a lu son Ricœur, hein. Les maîtres du soupçon et Vivant jusqu’à la mort, hein.
La France s’engage dans une action militaire humanitaire. C’est tout de même différent qu’un néo-colonialisme après pourquoi est-elle seule de nouveau à le faire, dispose-t-on des finances pour ce déploiement, quels sont les intérêts autre qu’humanistes en jeu ou la culpabilité du passé lié à l’actuel désordre, sommes-nous responsables du présent Africain?
» Enthoven fils a lu son Ricœur, hein. Les maîtres du soupçon »
Ah oui, hi hi, j’ai entendu. « On a découvert que la Terre n’était pas le centre de l’univers, puis on a découvert l’inconscient. » Enorme. J’espère qu’il n’a jamais enseigné en terminale.
alors svp il ne faut pas tout mélanger.
la vérité c’est une chose mais tout mélanger c’en est une autre.
Raphael,
C’est du miel.
Ce gendre-idéal fait rêver: la philosophie est-elle une belle-mère?
Mais Bernard, il affirme quoi?
Voilà un garçon qu’on sent persuadé de détenir une vérité.
Mais laquelle?
Le peuple réclame qu’on lui donne une phrase, une seule, qui soit signée Stiegel et qui soit à la fois intéressante et originale!
C’est quand même pas demander le diable.
Bon, quand je lis Bérénice et Elena, je me pose des questions.
Probable que certains messages universels ne passsent pas sur certaines ondes.
chuis comme une poule devant un tournevis dit: 6 décembre 2013 à 19 h 05 min
L’est fort, ce marcel, comment kil fait pour savoir que j’ai voté pour Hollande ?
Absolument pas, chuis com, que tu votes pour l’un ou pour l’autre, tu l’as dans le baba, c’est lui qui décide pour toi. C’est la vertu de la démocrassie délégative.
Enthoven fils a lu son Ricœur, hein. Les maîtres du soupçon et Vivant jusqu’à la mort, hein.
Ouais.
Ces deux hein me paraissent une taquinerie inutile.
D. je vous rappelle que vous êtes sur un blog sérieux, notre intérêt se porte sur la chose littéraire et culturelle, les affaires militaires dépassent largement les compétences de nos lecteurs ci présents, même celle de ceux qui ont lu Coetzee.
u. les taquineries, contrairement aux vérités, ne sont jamais inutiles.
des journées va pour les messages universels mais attendons les gestes forts.
« sommes-nous responsables du présent africain ? »
Végétariens. Carnivores. Cannibales.
@ JC, au Butor de Berlin, aux porteurs de la carte vermeil …
Edged in Blue
Hamlet de quelle émission causez-vous ?
Non parce que Fiedor Dosto, sur le programme TV de la RDL, c’était autre chose.
Il n’y avait pas JC Ameisen.
L’avez-vous lu « Dans la lumière et les ombres » ?
U 19h 58
Il y a taquinerie et taquinerie (hein).
Mon cœur saigne — prendre en mauvaise part ce qui n’était que l’humble hommage d’une admiratrice transie.
Pas si évident de débusquer la vérité (cachée, forcément cachée) d’une irrépressible pulsion mimétique.
Et puis Coetzee il est délocalisé maintenant.
un livre d’images? Pardonnez mon questionnement mais il devient très difficile de naviguer entre vos suggestions textes images en houle ample et régulière.
bérénice dit: 6 décembre 2013 à 20 h 01 min
Ah mais si vous attendiez un message hollandais, fallait le dire !
En fait, venu de Hollandie, pays imaginaire, ce fut un message de deuil.
Du genre « on fait le deuil » de toutes nos aspirations à vivre « normalement ».
Becoming Elizabeth Costello au pays des kangourous. (Pas de steaks, please)
u. une phrase intéressante de Stiegler ?
vous prenez la philo pour une campagne marketing?
vous avez vu la tronche de ce type ? il est perdu dans sa tête, il est triste, paumé, tous les matins en levant il doit se demander « mais pourquoi ai-je arrêté de braquer des banques pour faire de la philo? ».
Stiegler me fait penser à Jonas, pas Hans l’autre, celui de la Bible, Stiegler c’est Jonas, un taiseux, qui se mélange les pinceaux, maladroit, brutal, celui à qui on demande d’apporter les mauvaises nouvelles, du coup il se ballade dans la rue en criant « faites gaffe il va vous arriver une tuile! », d’une part personne ne l’écoute et d’autre part on se demande « qui nous l’a envoyé », Jonas l’avait dit, il a joué cartes sur table pour ensuite se faire enfumer par son donneur d’ordre, mais Stiegler qui lui a ordonné sa mission de nous sauver?
et hier, dans l’émission de gisbert, voilà ce qu’il s’est dit : à quoi ça sert de sauver ces gens ? ne méritent-ils pas de périr dans la pire des apocalypse ?
u. quel sort méritons-nous ?
vous avez regardé la vie de Dosto hier ? j’ai zappé, un coup Stiegler, un coup Dosto.. l’histoire était la même, la violence, le bagne, la conversion, l’espoir, la compassion et la rédemption.
comment il dit Nietzsche : il faut apprendre à être son propre rédempteur ? la condition de l’éternel retour, nous avons appris à le devenir.
Voulons-nous vraiment être sauvés ?
Qu’en pensez-vous, Daaphnée ?
(Rassurez-nous, il n’y a rien de sexuel entre lui et u., au moins ? Ce serait triste pour toutes ses admiratrices – et pour bouguereau.)
Alors ça, Barrier, si vos inquiétudes ne dépassent pas le niveau de la ceinture,
je crains fort qu’au moins l’un des trois ne pense très fort que vous n’avez qu’à aller vous faire ..
Soyez prudent, au-delà des terres connues, il y a des dragons ..
« Voulons-nous vraiment être sauvés ? »
Nous le serons. Malgré nous. Tous ceux qui trainent ici savent lire écrire et compter.
non voyez-vous, on évolue dans un saturation de messages sans plus aucun enracinement dans le réel, qui plus est du peuple pour citer u. qui s’en démarque l’écrivant. Blabla en mousse à tous les étages ou presque. Les mots sont des armes qui ne servent plus qu’à défendre les intérêts des plus habiles ou à se mettre en représentation de soi-même, d’un moi qu’on veut doré brillant performant astiqué lustré patiné enrichi ordonné comme un jardin à la française etc comédie.
« Voulons-nous vraiment être sauvés ? »
Ça c’est une bonne question.
Stiegel, il était en face d’un homme au regard froid qui promettait à l’homme une longévité de mille ans.
(Un énarque, mais qui magne le bistouri, un être rare).
Méluche, il n’avait jamais imaginé que les lendemains puisent chanter si longtemps.
Licence de philo?
En direct, il passait son master!
Impressionnant.
Vivre mille ans…
Avec qui?
j’ai lu « la sculpture du vivant », c’est son premier je crois, j’ai participé au succès qui l’a fait connaitre, c’était il y a combien ? 10 ou 15 ans ?
maintenant je crois qu’il a une émission sur france inter sur le merveilleux de la nature.
avec le recul je me dis qu’hier soir, un type comme stiegler aurait pu avoir une arme sur lui et aurait pu tous les flinguer, seul un philosophe peut faire un truc aussi dingue.
un jour nous assisterons à un pétage de plombs d’un philosophe, en public, à la radio ou à la télé, je vois bien Michel Onfray, le jour où il sera au bout du rouleau, parce que ce n’est pas évident de vivre toute une vie en se racontant des fables, il avouera en public ses erreurs, ses compromissions, son désir de pouvoir, comment il a su profiter de la faiblesses des gens, et il prendra un pistolet et hop ! il se fera sauter la cervelle, en direct live, à la radio, sur france culture.
je le vois arriver gros comme une maison.
Le petit comité Stiegler réagit comme le petit comité Badiou.
Fier d’en être et méprisant ceux qui n’en sont pas.
Toute vérité a son prix.
ah, pardon Hamlet, le problème de Jonas c’est au contraire qu’on l’écoute, trop bien.
Et que du coup la catastrophe annoncée n’arrive pas.
Il a l’air de quoi le prophète de malheur ?
Son autre problème ce sont ses interlocuteurs. Et là, effectivement, il est proche de Stiegler. Pour l’un et l’autre on ne peut pas parler de certaines choses avec n’importe qui. Il y a des thèmes et des auditoires qui ne vont pas ensemble. Jonas et Stiegler veulent choisir leurs interlocuteurs.
Et les ninivites, ces brutes épaisses, ce n’était pas à eux qu’il avait envie de parler, Jonas. Mais les terreurs se sont transformées en agneaux pénitents.
Un peu comme si Enthoven fils avait trouvé la voie et s’était converti séance tenante. Entraînant une conversion générale aux thèses stiegleriennes.
Vivre mille ans…
Avec qui?
J’ai l’impression qu’Elena se porte candidate ..
C’est cela, les gens ennuyeux, on se demande toujours quand ils vont en finir ..
daphnée j’avais saisi qu’u. se demandait surtout avec qui.
C.E.
Je fais comme vous, je découvre les vertus de wikipédia.
« Bernard Stiegler, né le 1er avril 1952 à Sarcelles 1, est un philosophe français qui axe sa réflexion sur les enjeux des mutations actuelles — sociales, politiques, économiques, psychologiques — portées par le développement technologique et notamment les technologies numériques »
Hamlet, c’est du même ressort que ce penseur posthumain qui fréquentait les informaticiens new age dont vous aviez fait grand cas, ou c’est plus sérieux ?
Apparemment, Elena n’est pas du genre à se disperser avec des questions superflues ..
Daaphnée dit: 6 décembre 2013 à 20 h 37 min
C’est cela, les gens ennuyeux, on se demande toujours quand ils vont en finir ..
« (Rassurez-nous, il n’y a rien de sexuel entre lui et u., au moins ? »
JC?
Pas une histoire de queue, une histoire d’Opinel.
Le système B & C.
Un destin français.
(Je suis à Bangui, la connection est difficile.
Ça sent la sueur.
Ce n’est pas noble, c’est ignoble.
Les femmes ont fui.
Je ne sais pas ce que je fais là.
J’ai horreur des sociétés militaires.)
« Enthoven fils avait trouvé la voie et s’était converti séance tenante »
Elena, vous touchez là le noeud du problème philosophique de consonnes et voyelles.
De ce que j’ai entendu, voulu condescendre à entrendre de toutes ses fadaises, c’est que Enthoven fils a pour seule philosophie, celle de la mythologie biblique.
Mandela était effectivement un géant de courage -et de psychologie.
Dommage que Thierry Kron ait cru bon de commencer ici sa rubrique nécrologique. Mandela avait quelques défauts, mais ils ne méritait quand même pas ça.
« Je suis à Bangui, la connection est difficile »
Espérons, uh uh, que le reportage journalistique français » in situ » sera meilleur que ceux de la guerre au Mali.
» C’est quoi cette histoire d’etre complètement d’accord avec François Delpla? » c’est tout simplement ironique, je dois le dire si vous ne le saisissez pas.
Revoyez la notion d’antiphrase. On peut dire de délicieuses perfidies avec cette figure de style là, tenez, le vieux Corneille:
« Oui la Reine a pour moi des bontés que j’admire »
Traduction: C’est une peau de vache! (Mais je ne peux pas le dire en famille, alors j’enrobe mon propos…)
Transposez, vous verrez! (Je n’ai pas été trop méchant).
Bonne soirée.
MC
Est-ce que le debreathing des émissions TV va occulter l’intérêt du billet?
court. (hilare) dit: 6 décembre 2013 à 21 h 07 min
Cette petite nuance, la votre, « contestable » me met, mais trop tard ! la puce à l’oreille.
😉
Lire Montefiore dans un fauteuil pisseux n’a rien de surprenant. Beaucoup d’approximations chez cet historien retoqué du commerce.
Oui, Berlin n’est plus ce qu’elle était mais la ville reste dévoreuse d’âmes, à l’insu du plein gré de ses habitants transfuges toujours plus nombreux. un golem qui ne tourne pas rond.
Citation:
« Les services secrets sont à la fois un groupe hors la loi et une profession. Leurs cadres viennent de l‘élite et pourtant c‘est un métier boudé par les énarques. C‘est que malgré leur niveau moyen élevé dans la hiérarchie policière, les promotions sont rares et il est exceptionnel qu‘un de leur cadres parvienne aux plus hautes fonctions militaires. Leurs spécialistes peu rémunérés ne comptent pas parmi les meilleurs, cependant une reconversion après quelques années de service peut se révéler de haut niveau et fortement rémunératrice. »
…
Merci, Daaphnée, pour le lien coréen.
Il y a des livres qu’on s’est promis de lire, et puis, on a remis à plus tard.
Alain Dewerpe a écrit, il n’y a pas tellement longtemps, une étude intitulée « Espion, une anthropologie historique du secret d’Etat contemporain », publiée dans la prestigieuse « Bibliothèque des histoires ».
J’ai reçu depuis lors, deux avis très favorables, de copains.
Le problème, chez les êtres précautionneux, c’est qu’ils attendent un troisième avis.
Seras-tu celui-là, ça a l’air très bien?
Sinon, Le Carré est à lui-même son propre commentaire.
Je sais que je ne risque rien à écrire ça, j’ai forcément raison.
bérénice dit: 6 décembre 2013 à 21 h 11 min
pas du tout occulté.
Julian Assange, ex-hacker avait des velléités d’écrivain.
Il faut que je vous retrouve le lien.
UN 20h01 « végétariens, carnivores, cannibales. »
De quoi parlez-vous?
Que voulez-vous signifier?
Pourquoi laisser passer cette chose sans que vous nous l’expliquiez.
21 h 21 min
le dingue du paraguay est obsédé par le cannibalisme
What is authority? How does it manifest itself? We know, since Foucault, that it can take different, and often subtle, aspects; we also know that it is inseparable from discourse. In Discipline and Punish, Foucault explains that seemingly more or less neutral institutions like schools, hospitals, and art make use of discursive mechanisms to set norms and hierarchies. Authority is usually held by those who represent the norm and occupy the highest positions in hierarchy; it seems, thus, to be inseparable from order. Yet there is also a form of authority that one may term “subversive” or “non-official”. One thinks, for example, of the fascination exerted by heroic outlaws and, sometimes, by outright bandits. One also thinks of the status of saintliness bestowed on fools and madmen in some cultures. On the other hand, “official” authority may be contested, as when political leaders are caricatured or when teachers and employers see their decisions questioned. The very concept of authority is frowned upon in our “democratic” times. A more “horizontal”, that is, egalitarian relationship, is encouraged in professional as well as pedagogic contexts; and social markers are becoming obsolete.
ah, Daaphnée, je vous ennuie ? Et en plus je m’absente, je vous fais attendre ma résipiscence.
J’ennuierais U ? Heureusement qu’il vous a pour veiller sur lui. Moi qui croyais l’avoir fait rire, oh ! un instant seulement, avec l’humiliation de l’humanité obligée de se décentrer (le suave archange remet ça avec Isabella Rossellini, sur le Figaro)
C’est toute la différence entre nous ; mon admiration pour votre esprit, la vive passion que m’inspirent votre vaste culture, vos goûts musicaux (célébrant toujours des valeurs consacrées), votre élégance d’expression, me font me délecter de chacune de vos interventions, me précipiter sur chacun de vos liens sur Deezer, rire de vos railleries, m’enivrer de chaque délicieuse évocation des mules chaussant vos pieds menus. Jour après jour, je ne m’en lasse pas. Je les trouve toujours nouvelles.
Comme la délicate dentelle de vos ponctuations, souvent imitée, jamais égalée.
Las ! En une seule soirée j’ai déjà dépassé le quota acceptable et lassé votre bienveillance. Comme disait un bougon normand (évidemment), « il faut chanter dans sa voix ; or la mienne ne sera jamais dramatique ni attachante. »
Compte tenu de cela et de ce que mon dernier Le Carré remonte à son beau roman tragique A Most Wanted Man, je vais (enfin) terminer mon trop long commentaire. Mais je vous devais bien la courtoisie d’une réponse.
…
…encore,…à déchiffré,…
…
…vous êtes timbrer,…Oui,…plutôt deux fois qu’une,…
…je me disais aussi,…les collections collectives en têtes à têtes,…
…bien agitez avant de servir,…des échanges en récréation,…la Marianne verte,…en cas de malheur vermillon,…et un black-penny,…sans fourrures c’est B.B. en hologramme,…la série pour puzzle poster,…
…mais, non,…tu vois, ce que je vois là,…c’est le tirage pour les timbrés-gay’s,…rare,…tirage limité,… » adulte only « ,…c’est franglais,…
…du temps de la crise » sida » aux fesses,…quelle époque,…la génération sacrifiée,…Alouettes chrétiennes!…
…la nation,…la nation,…
…de quoi il parle,…il l’à vu ou sa nation,…en déshérence,…parbleu,!…
…& elle se met en prière comme celà,…quel culot,…çà doit bien passer la mortadelle,…etc,…
…servir frais,…on the rock’s,…l’utopie du jour,…
…s’en sortir contre vents et marré-haute,…houleuse à servis,…etc,…
…suivent,…
What role does authority play in political and social organization? Should one plead for stricter or more flexible authority? Is authority the waning, dated concept that it is thought to be or has it merely put on a new garb and borrowed new discursive techniques? What are, precisely, the rhetorical strategies deployed by authority holders all through history? And what similar or different strategies of resistance come to overthrow these holders and replace them by new authority representatives?
bérénice dit: 6 décembre 2013 à 22 h 43 min
Bérénice, vos questions, vos ?, gardez-les pour « UN » dont la prose ressemble furieusement à celle d’un hors la loi, bien identifié dans ces colonnes.
Vous avez du mal à situer l’Afrique du Sud, son histoire coloniale ?
Qu’à cela ne tienne.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_l%27Afrique_du_Sud
Bonsoir.
Qu’est-ce que c’est que ce charabia, Bérénice ?
Arrêtez-donc de faire l’intéressante, c’est tout ce que je déteste chez une femme. Je ne les aime qu’humbles.
C’est valable pour vous aussi, Daaphnée, soit-dit en passant. Souvent vous ne comportez pas mieux. Si vous voulez avoir mon cœur, il faudra savoir être simple et entière.
« Des artistes de gauche (je n’en connais pas qui soient vraiment de droite), même les plus à gauche, »
c’est clair comme de l’eau de roche ton truc, Thierry.
La vérité selon John Le Carré
On raconte que c’est à Paris que David John Moore Cornwel trouva l’idée de son pseudonyme. Tandis que l’agent, qui n’avait pas entendu une première apostrophe, continuait sa route, un passant lui lança « Tu peux aller te faire carrer ». Plein de bon sens, le romancier décida de modifier l’expression, qui pour lui restait un hommage de la France, en ce qui devint son nom de plume.
Ne pas croire la version du cordonnier, elle est trop aristotélicienne.
D toujours pensé que l’humilité requiérait une grandeur que je suis à mille années lumières de contenir, j’installe seulement une concurrence directe avec Bloom qui périodiquement communique en anglais, pourquoi pas moi? L’anglais est une langue commerciale populaire et pour tout vous dire je m’entraine dans l’éventualité d’une rencontre mystérieuse sur un pont bien que je ne sois non plus une espionne ou une monnaie d’échange interessante, je m’entraine donc .
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