La vérité, version John Le Carré
J’avoue avoir eu une pensée émue pour John Le Carré le 9 novembre 1989. Ce jour-là, on a pu craindre que la destruction du mur de Berlin ne le réduise au chômage technique, la chute des régimes communistes en Europe ne tardant pas à entraîner l’effondrement de l’Union soviétique et la dissolution du Pacte de Varsovie. Mais Berlin demeurait dans l’imaginaire collectif le siège même de la guerre froide. C’est bien là que tout avait commencé pour David Cornwell lorsque cet agent du MI6 à Hambourg trouva un pseudonyme qui ne tournait pas rond, par son regard happé à la devanture d’un magasin alors qu’il était assis dans l’autobus. Afin de ne pas contrevenir à l’obligation de réserve de son service, il en fit son nom de plume l’année même de l’édification d’un mur entre les deux Allemagnes, et l’inscrivit en tête de deux polars qui passèrent inaperçus, puis du manuscrit très berlinois de L’Espion qui venait du froid (The Spy who came in from the cold). C’était en 1963. On connaît la suite. Une œuvre magistrale construite pierre à pierre durant trente ans dans l’héritage revendiqué de Graham Greene et, plus loin plus haut, dans celui du maître du maître, Joseph Conrad.
Qu’allait donc pouvoir écrire Le Carré toutes passions abolies pour un univers de l’espionnage désormais classé « à la papa » ? On l’y avait cantonné car il s’y était lui-même cantonné. C’était bien pratique pour tout le monde mais si réducteur ; cela évitait d’admettre dans le cercle des écrivains majeurs celui dont on voulait croire qu’il ne dominait après tout qu’un sous-genre. Depuis sa maison isolée dans ses chères Cornouailles, il n’en continua pas moins à construire sa « Maison Russie » : Le Voyageur secret, Une paix insoutenable, Le Directeur de nuit, Notre jeu, Le Tailleur de Panama, Single & Single, La Constance du jardinier, Une amitié absolue, Le Chant de la mission, Un Homme très recherché, Un Traitre à notre goût… Autant de romans de qualité et d’inspiration forcément inégales, tournant parfois au procédé, si foisonnants qu’ils pouvaient de temps à autre donner le sentiment de la confusion, mettant en scène des personnages discrets aux motivations complexes, de pathétiques membres de l’establishment rongés par la culpabilité, mais tenant toujours sa ligne en moraliste.
Avec le recul, et à la relecture, il apparut que Le Carré avait eu su se renouveler sans déchausser ses Church. Que faire de la trahison sinon la réactualiser ? D’autant que cet éternel tourment le poursuit depuis l’enfance. Une mère qui l’abandonna jeune, un père joueur, séducteur, escroc, criminel. C’est la clef, il n’y en a pas d’autres. Il lui avait fallu écrire Un Pur espion (1986), l’un de ses plus grands livres, pour s’en convaincre. Se l’avouer avant de l’avouer. Après cela, il s’est donc voulu plus en prise avec le contemporain. Fidèle à ses fantômes, dans le clair-obscur du Greenland où il se forma, il creusa son vieux sillon de l’antiaméricanisme et de l’insupportable inféodation politique du Foreign Office à Washington. Qu’il fustige les grandes banques, les hommes de lois, les laboratoires pharmaceutiques, les multinationales ou les fauteurs de guerre en Irak, c’est toujours l’Oncle Sam qu’il désigne du doigt. Un exclusivisme que l’on a dit naïf, ingénu, à sens unique. A quoi il répond invariablement dans ses livres que ce sont les financiers qui mènent le monde et que sont-ils sinon américains ?
Une vérité si delicate (A Delicate Truth, 336 pages, 21,50 €, Seuil), le dernier en date, vient de paraître en français, traduit de l’anglais comme les sus-nommés par Isabelle Perrin, avant de l’être par Mimi, sa maman. Nous sommes en 2008, autant dire hier, dans l’Angleterre de Gordon Brown, premier ministre au forceps et meilleur ennemi de Tony Blair. Kit Probyn (ah, ce soin porté aux noms et aux prénoms par Le Carré, c’est déjà sa signature car on ne trouvera pas chez lui un personnage qui s’appelle… Gordon Brown, comme tout le monde) est un diplomate chevronné à qui son patron, le ministre des affaires étrangères confie une mission bien évidemment secrète. Si on l’a choisi, ce n’est pas pour son génie mais pour son absence de génie. Il doit se rendre à Gibraltar, le caillou colonial britannique, dans la cadre d’une opération commando anglo-américaine en vue de capturer un djihadiste trafiquant d’armes. On s’en doute, et mieux encore si l’on ne s’en doute pas, il est instrumentalisé par ses chefs à des fins purement politiques ; et encore, on est poli.
Sous le pseudonyme de Paul Anderson, et la qualité de statisticien passionné d’ornithologie, il passe des jours à attendre qu’on le contacte, affalé sur un fauteuil qui pue la pisse dans sa chambre d’hôtel, lisant l’essai de Simon Schama sur la Révolution française puis la biographie de Jérusalem par Simon Sebag Montefiore. Jusqu’à ce que… Tony Bell, lui, l’a vite compris. Au Foreign Office, ce jeune secrétaire du ministre menace de tout révéler publiquement au mépris de son devoir de réserve, au risque de porter préjudice à la sécurité nationale de la Grande-Bretagne. Vous avez dit « lanceur d’alerte » ? Il y a de cela. On n’est pas plus actuel. D’autant que l’opération commando avait été sous-traitée auprès de Ethical Outcomes, sympathique société sise à Houston, Texas ; elle fournit des géopolitologues hors pair spécialisés dans l’évaluation des risques. Entendez : des mercenaires. On en est pleine barbouzerie.
L’intégrité des diplomates vacillant sur un fil tendu entre leur devoir et leur conscience est au centre de ce roman. Une question de morale : confronté au dilemme, un serviteur de l’Etat doit-il être loyal à son gouvernement ou à ses propres principes moraux ? Là est le noeud du roman, dans ce tremblé du réel où Le Carré excelle, et non dans un improbable et introuvable conflit entre la chrétienté et l’Islam qui ne fait que passer en arrière-plan mais que l’éditeur a jugé bon de souligner en quatrième de couverture. Il met tant de subtilité à échafauder son jeu de dupes qu’il parvient à faire de l’esprit de finesse un art de la complexité. La zone grise est vraiment son territoire.
“La guerre est devenue une entreprise privée”, martèle l’un de ses personnages, à commencer par le renseignement. L’ironie est grinçante, la causticité, cruelle. Tout ce qu’on aime. Un vrai plaisir que de retrouver Le Carré à son meilleur, avec ce qu’il faut de mensonges et de trahisons sans qu’on s’y perde pour autant (contrairement à ce qui se passait dans le film La Taupe, inspiré de Tinker, Tailor, soldier, spy devenu à l’écran incompréhensible et d’un ennui profond). Son humour est bien rendu en français, jusque dans les faux plis de l’understatement et dans le respect des différents accents de ses personnages qui ne s’expriment pas tous, il s’en faut, en anglais BBC. Lui a appris l’allemand à l’université de Berne avant de le perfectionner à Oxford. Cette langue lui est, depuis, naturelle. De son propre aveu, je puis en témoigner, c’est la clé de ses constructions syntaxiques et, partant, de l’apparente complexité de ce qu’il écrit : « C’est plus fort que moi : même en anglais, je ne peux pas m’empêcher de placer le verbe à la fin… ».
Présent récemment au festival littéraire de Hay (lisez ici son étonnante conversation à ce sujet avec un voisin de Hampstead), il a livré le fond de sa pensée sur le monde comme il va. Désormais revenu des idéologies meurtrières, mais pas trop quand même, il est convaincu que la pire chose après le communisme est encore l’anti-communisme. Il tient Andrei Sakharov pour le héros des héros car il avait reconnu les dangers que représentaient ses découvertes sur la bombe à hydrogène, et il savait qu’il l’avait donné à une bande de gangsters. Ses grands regrets ? N’avoir pas commencé à écrire plus jeune qu’il ne l’a fait (30 ans). Avoir décliné l’invitation à le rencontrer que lui avait adressée l’ancien espion Kim Philby alors qu’il passait par Moscou. Quant à Edgar Snowden, l’informaticien de la CIA et de la NSA, qui a révélé les détails de plusieurs programmes de surveillance de masse américains et britanniques, le romancier a dit ailleurs ce qu’il en pensait :
“Je souhaiterais qu’il reçoive une distinction ou qu’on lui rende sa liberté. Il a pris une décision très difficile et qui déterminera le reste de sa vie : il a enfreint des lois et trahi son employeur pour révéler une infraction à la loi, encore bien plus lourde, de la part de la NSA.”
Voilà John Le Carré aujourd’hui, 82 ans, apaisé parmi ses démons, mais toujours convaincu que l’âme d’une nation se révèle à travers ses services secrets. Ne pas oublier cette forte pensée d’Oscar Wilde placée en épigraphe : « Quand on dit la vérité, on est sûr, tôt ou tard, d’être découvert. »
(« John Le Carré ces dernières années dans sa maison des Cornouailles, et à Hambourg en 1964 »; Photos D.R.)
618 Réponses pour La vérité, version John Le Carré
Je vous demande de cesser, Bérénice. Nous sommes sur un blog francophone.
Ce n’est pas parce que certains font n’importe quoi dans l’espoir de plaire, qu’il faut leur emboîter le pas.
Je mets la virgule pour que Thierry comprenne parce que la ponctuation l’aide beaucoup.
(le Français n’est pas sa langue natale.)
Triolet des affres de l’écrivain :
Je rame sur la mer, sans trêve.
Par delà l’horizon, les îles.
Dans ma coque de noix, je crève,
Je rame sur la mer, sans trêve.
Perdu dans l’univers sans grève,
Je recherche tous les asiles.
Je rame sur la mer, sans trêve.
Par delà l’horizon, les îles ?
Jean Calbrix, le 27/10/05
Merci M. Passouline pour ce billet sur Le Carré dont je suis un inconditionnel…je pense avoir lu tout de lui, y compris son dernier, A delicate Truth (un exemplaire signé par le grand homme lui-même que je suis assez fier d’avoir acquis)…ce que j’aime chez lui , c’est qu’avec 80 cerises a son cerisier, il est toujours indigné, tout comme Stephane Hessel…mais je ne suis pas d’accord avec vous au sujet de Tinker Taylor Soldier Spy…j’ai adoré ce film…Gary Oldham avait réussi un tour de force, a mon avis…rester impassible en surface, une vrai éponge humaine (un peu comme Toni Trevillo dans Consequences of Love), tout en laissant suggérer qu’un volcan était en ébullition juste en dessous (par ex, quand sa femme Lady Anne se fait culbuter dans le jardin, par le traitre qu’il poursuivait, presque en sa présence…une double trahison)…le grand Alec Guinness avait interprété George Smiley dans une superbe série sur la BBC il y a 30 ans de ça, qui m’avait rendu accroc a JLC…
@des journees : mon pote Karim vous prie de remercier votre tata Jacqueline pour ce vol d’oiseau sur les neiges des alpes….
Voici le jugement de Guy Debord sur John Le Carré tel qu’il est exposé dans « Cette mauvaise réputation… » (page 30, Gallimard, 1993) :
« Le Carré n’est qu’un littérateur surfait, sans le moindre intérêt historique, qui ne s’est occupé qu’à illustrer les truismes les plus éculés du pseudo-axe de partage éthico-cosmologique de la prétendue Guerre froide. Il y avait beaucoup plus de talent, et de vérités reconnaissables chez Francis Ryck, dans « Le Compagnon indésirable », et ailleurs. »
« Le Carré n’est qu’un littérateur surfait, sans le moindre intérêt historique, qui ne s’est occupé qu’à illustrer les truismes les plus éculés du pseudo-axe de partage éthico-cosmologique de la prétendue Guerre froide. Il y avait beaucoup plus de talent, et de vérités reconnaissables chez Francis Ryck, dans « Le Compagnon indésirable », et ailleurs. » (Antoine)
C’est amusant comme les attendus de ce jugement peuvent être appliqués à Debord lui-même. Il suffit de remplacer « prétendue guerre froide » par « prétendue révolution situationniste » et Francis Ryck par un des cinq pelés quatre tondus de la fameuse Internationale, Vaneigem par exemple, littérairement nettement moins nul que Debord quoiqu’aussi indigent au plan des idées.
« les truismes les plus éculés du pseudo-axe de partage éthico-cosmologique de la prétendue Guerre froide »
Voilà bien un exemple des assertions à la louche dont Debord et sa clique s’étaient fait une spécialité et qui leur auront toujours tenu lieu de pensée, leur évitant d’essayer honnêtement de rendre compte de la complexité du réel.
la complexité du réel.
Tu parles ! le rideau de fer n’a jamais empêché les dirigeants de part et d’autre de conserver le statu quo pour continuer à faire entre eux des affaires commerciales juteuses
Tu parles ! le rideau de fer n’a jamais empêché les dirigeants de part et d’autre de conserver le statu quo pour continuer à faire entre eux des affaires commerciales juteuses
Je vois que la pensée à la louche continue d’avoir ses partisans. Debord n’a pas fini de faire des émules parmi les artistes de la brève de comptoir politique au café du commerce.
Je vois que la pensée à la louche continue d’avoir ses partisans. Debord n’a pas fini de faire des émules parmi les artistes de la brève de comptoir politique au café du commerce.
j’ai jamais lu quoi que ce soit de Debord ni les situationnistes ! Quant à « la brève de comptoir politique au café du commerce » vous vous posez bien là !
Quand je lis Jhon Brown, je vois un Gabin vieilli, en pyjama rayé, mal embouché, qui s’est levé du pied gauche.
« Vodka-cola », de Charles Levinson
« Quand je lis Jhon Brown, je vois un Gabin vieilli, en pyjama rayé, mal embouché, qui s’est levé du pied gauche. »
il dessoule rarement c’est comme le boug, un genre qu’ils se donnent ces petits mecs
Quand je lis Bouguereau je vois un Galabru à l’hygiène douteuse en train de bouffer salement, le menton ruisselant de gras.
9 h 12 min
…contrairement à u toujours frais, rasé de près, parfumé, noeud pap et rose à la boutonnière, a-idéologique, l’oeil rendu soucieux à cause des socialos
U., le problème quand je le lis, c’est qu’il ne reflète rien, aucune image. Sauf celle du cafard qui ne sort que nuitamment.
Elena dit: 6 décembre 2013 à 20 h 11 min
Et puis Coetzee il est délocalisé maintenant.
—
Et naturalisé australien. vous savez pourquoi…Vu son rôle dans la lutte de l’intérieur contre l’apartheid, ce n’est pas à la gloire de Thabo M’Beki et de ses proches…
daaphnée, c’est indiscutablement Tsilla Chelton dans Tatie Danièle.
Hello Abdel,
Ma tata Jacqueline est fan des Brits qui ont exploré tous les envers des Aiguilles.
Juste avant de repartir sur leurs traces et de vous souhaiter un bon week-end, bien des choses à votre pote Karim.
http://www.skipass.com/videos/un-tour-du-mont-roup.html
Quand je lis Court, je vois Paul Meurisse.
Elena dit: 6 décembre 2013 à 22 h 34 min
ah, Daaphnée, je vous ennuie ? Et en plus je m’absente, je vous fais attendre ma résipiscence.
J’ennuierais U ? Heureusement qu’il vous a pour veiller sur lui. Moi qui croyais l’avoir fait rire, oh ! un instant seulement, avec l’humiliation de l’humanité obligée de se décentrer (le suave archange remet ça avec Isabella Rossellini, sur le Figaro)
C’est toute la différence entre nous ; mon admiration pour votre esprit, la vive passion que m’inspirent votre vaste culture, vos goûts musicaux (célébrant toujours des valeurs consacrées), votre élégance d’expression, me font me délecter de chacune de vos interventions, me précipiter sur chacun de vos liens sur Deezer, rire de vos railleries, m’enivrer de chaque délicieuse évocation des mules chaussant vos pieds menus. Jour après jour, je ne m’en lasse pas. Je les trouve toujours nouvelles.
Comme la délicate dentelle de vos ponctuations, souvent imitée, jamais égalée.
Las ! En une seule soirée j’ai déjà dépassé le quota acceptable et lassé votre bienveillance. Comme disait un bougon normand (évidemment), « il faut chanter dans sa voix ; or la mienne ne sera jamais dramatique ni attachante. »
Compte tenu de cela et de ce que mon dernier Le Carré remonte à son beau roman tragique A Most Wanted Man, je vais (enfin) terminer mon trop long commentaire. Mais je vous devais bien la courtoisie d’une réponse.
Quand je lis Bloom, je vois Michel Blanc dans l’Exercice de l’Etat… (mais sans la madibanuisette)
Reigniez, c’était Woody Allen dans Bananas.
« … j’en connais qui a acheté le crâne de Napoléon lorsque ce dernier avait sept ans. »
Me restent en stock quelques plumes d’archanges, le sein gauche desséché d’une sainte dont le nom me fuit, et des épines de la couronne d’épines (arrachées par un rouge-gorge) du fils du chef… Si intéressés, faire offre…
… qui s’est mal lavé le pied gauche ?!
Pour Gérard Mordillat, voir le dernier twit à Passou, Le Capital est une oeuvre littéraire et Karl Marx un véritable romancier !
« En effet, la correspondance de Marx et d’Engels montre la place prépondérante de la littérature dans Le Capital. Marx avait le sentiment et l’ambition de réécrire Tristam Shandy de Sterne. Ses grandes références étaient Les voyages de Gulliver de Jonathan Swift et les œuvres de Charles Dickens. Ses démonstrations économiques, comme celles sur le travail des enfants, sont tirées de Dickens. Il n’y avait pas chez lui d’hiatus entre le travail littéraire et le travail politique ; Marx savait que la littérature agit très directement sur le monde. »
Et Punk ne nous avait rien dit !
antoine dit : 7 décembre 2013 à 5 h 47 min
Ce qui prouve que G.D. n’était qu’un con…
On ne dit pas « mon pote », Abdelkader, mais mon ami, mon camarade.
« Ce qui prouve que G.D. n’était qu’un con… »
pas autant que vous
indigné ?
s’il dit la vérité et en plus il est indigné alors il est ce qu’on appelle « un écrivain citoyen ».
c’est tiré de la formule :
vérité + indignation = citoyen.
sachant qu’un écrivain citoyen écrit essentiellement pour des lecteurs citoyens.
ça c’est la formule de base.
pour un peu plus cher on a droit au « citoyen du monde ».
qui donne l’écrivain citoyen du monde, il écrit pour des lecteurs citoyens du monde.
en France on a eu un des premiers grands écrivains citoyens du monde : JMG le Clezio.
maintenant on en a toute une ribambelle.
en France on le reconnait au fait qu’il s’extasie devant l’identité nationale des autres, qu’ils soient pygmées ou africains du sud mais il est contre si c’est son pays.
car l’écrivain citoyen du monde comme son l’indique possède une citoyenneté du monde.
ce qui ne l’empêche pas d’avoir une maison au bord de la mer ou dans le lubéron.
à quoi reconnait-on un écrivain citoyen du monde ?
là j’ai pas le temps mais il existe un tas de moyens de ne pas louper un écrivain citoyen du monde si on en croise un par hasard.
et ça c’est ‘achement important de ne pas le louper quand on croise un, parce que ça reste toujours une expérience inoubliable….
quand je lis McCourt, je vois Louis de Funès dansant dans Rabbi Jacob
lâche + raclure = keupu
Baroz,
Les médias n’ont pas entièrement tort: dans la partie du monde où je vis, qui n’a que très peu de rapports avec l’Afrique, mais où est regroupée pas loin de la moitié de l’humanité, on pleure effectivement Nelson Mandela, à sa façon, non pas en versant des larmes ou en se frappant la poitrine, mais avec gravité, car on sait une chose: c’est le dernier personnage historique qui a su éviter un bain de sang tel qu’il était « programmé » par les circonstances historiques.
On sait aussi que c’est un homme noir condamné aux travaux forcés par un pouvoir blanc raciste. Les médias français ont-ils précisé que c’est au cours de ces 18 années d’emprisonnement sur Robben Island (sur 27 en tout) qu’il a contracté la tuberculose qui a eu raison de lui jeudi dernier?
J’ai pu ‘visiter’ sa cellule et la carrière de calcaire d’un blanc aveuglant où il a travaillé pendant 13 ans à extraire à la pioche du calcaire et à le transporter, comme au plus beaux jours des camps de concentration. A la tuberculose est venue s’ajouter une cécité partielle, qui jusqu’à ces dernières années, interdisait aux photographes d’utiliser un flash pour lui tirer le portrait.
On ne badine pas avec la puissance des symboles, Baroz. C’est un Jaurès, un Churchill, un Ghandi, un Martin Luther King, un de Gaulle, qui s’en va.
Où je travaille, c’est la fille de notre chef comptable qui a annoncé à sa maman la triste nouvelle, du haut de ses 10 ans, au téléphone.
Devant son domicile les Sud-africains noirs dansent et chantent, leur manière à eux de pleurer…
Les médias ont bon dos…
Mordillat a raison au sujet de Marx, même si le terme de « romancier » n’est pas le plus adéquat. Marx voulait faire du « Capital » un tout artistiquement achevé. Car Marx savait que beauté artistique et intelligence ne s’opposent pas : la beauté n’est autre que la transparence de l’intelligibilité matérialisée dans la forme. On peut le vérifier tant dans les « Variations pour orchestre op. 31″ ou dans un poème de Rimbaud que dans l' »Aphrodite » de Praxitèle.
C’est un sujet évoqué dans le livre de Francis Pagnon, « En Évoquant Wagner ».
bouguereau dit: 7 décembre 2013 à 10 h 35 min
lâche + raclure = keupu
–
m’en fous, je me sens même pô visé.
la beauté n’est autre
elle n’est pas dans l’oeil de la raclure
Bon, Bérénice, qu’est-ce que tu fous, t’es encore au pieu ?
Mandela n’a su combattre que superficiellement le fléau qui ravage l’Afrique et dont l’Apartheid n’était qu’une des figures. Ce mal absolu c’est le capitalisme. L’Apartheid a été partiellement vaincu, mais cela n’empêche pas des policiers NOIRS de massacrer des grèvistes NOIRS en Afrique du Sud de nos jours ! C’est bien la preuve que le combat à mener est encore long et ne s’achèvera que lorsque le capitalisme sera éliminé de toute la planète. Vive le communisme libertaire ! Vive Durruti ! Vive Guy Debord! Vive Makhno ! Vive la Commune ! A bas les tyrans de tous bords ! A bas le CAPITAL !
c’est le dernier personnage historique qui a su éviter un bain de sang tel qu’il était « programmé » par les circonstances historiques
..c’est le mieux que l’on puisse dire de lui kabloom
Ce mal absolu c’est le capitalisme.
–
Mon pauvre Antoine, si c’était vrai il y aurait des noirs capitalistes.
Cela-dit je vous rejoins : le capitalisme est un mode parfaitement archaïque.
J’ai des solutions à cela, mais qui ne passent pas par le communisme. Ça vous la coupe, n’est-ce pas ? Et pourtant c’est vrai.
Je peux vous exposer cela quand vous voulez, il suffit de me demander.
mais cela n’empêche pas des policiers NOIRS de massacrer des grèvistes NOIRS en Afrique du Sud de nos jours !
non non..encore un effort our qu’ils soient femme gouine juive..ton matérialisme dialectique est bétonné avec dla sucrerie suisse tonio..du coup ton bunker est en paté de foie..et tes rideaux en bayonne et ton estomac en copa
..ton matérialisme dialectique est un peu à la ramasse tonio
si c’était vrai il y aurait des noirs capitalistes
qu’il y en est des femme juives gouine ne te suffit pas dédé..t’es comme saint thomas épicétou
Par quoi peut-on remplacer le capital, antoine, par le prolétaire ?
Bloom, Mandela est incontestablement un grand homme, ce qui me gêne un peu c’est le culte de la personnalité qui va avec…
Les médias ont bon dos…
dans un corps de métier travaillé par ce côté avec langue ou couteau mais n’ayant jamais rien d’autre à porter que des fringues, tu vas nous faire pleurer là…
@Deneb, mais qu’est-ce que vous racontez ? Il y a plein de Noirs capitalistes ! Tous les dictateurs noirs d’Afrique sont des capitalistes, Obama est un capitaliste, Dieudonné est un capitaliste, les footballeurs noirs sont des capitalistes. Il y a des capitalistes noirs partout
! Le capitalisme est un monstre qui récupère tout à son profit, rien de plus mensonger que ce système, rien de plus criminel. Le stalinisme était une forme de capitalisme, tout comme le nazisme, bras armé de la bourgeoisie industrielle qui craignait la révolution. Le stalinisme fut une force contrerévolutionnaire qui empêcha l’accomplissement de la révolution prolétarienne en Russie. Tout comme le nazisme en Allemagne. Le nazisme était d’ailleurs financé par les capitalistes américains comme Henry Ford. Une fois sa mission accomplie, le nazisme fut éliminé par ceux-là même qui l’avaient financé : les capitalistes.
@Bloom
(Les médias français ont-ils précisé que c’est au cours de ces 18 années d’emprisonnement sur Robben Island (sur 27 en tout) qu’il a contracté la tuberculose qui a eu raison de lui jeudi dernier?)
Non!
Pas plus qu’ils n’ont évoqué la complicité avec le régime de Prétoria http://www.rue89.com/2013/06/27/bal-dhypocrites-mandela-quand-loccident-soutenait-pretoria-243746
@antoine (L’Apartheid a été partiellement vaincu, mais cela n’empêche pas des policiers NOIRS de massacrer des grèvistes NOIRS en Afrique du Sud de nos jours)
C’est vrai
antoine calmez vous
« la tuberculose qui a eu raison de lui jeudi dernier ? »
A coup sûr, sans la tuberculose, Bloom, il aurait été immortel !
ton matérialisme dialectique est bétonné avec dla sucrerie suisse
pourquoi, les « segundos » en France ne sont jamais racistes? tu voudrais pas nous faire croire qu’il y a plus de boulangeries que bistros quand même…
c’est le dernier personnage historique qui a su éviter un bain de sang tel qu’il était « programmé » par les circonstances historiques
il a été 27 ans en taule, et des bains de sang il y en a eu pas mal..
ce qui me gêne un peu c’est le culte de la personnalité qui va avec…
plus la white..trash baroz..je m’imagine assez bien le gazier a lunette en dédé..ça date déjà mais c’est bien
http://www.youtube.com/watch?v=8bdeizHM9OU
« antoine calmez vous »
On ne calme pas la voix de la révolution, qui emporte tout sur son passage. Tous aux abris !
l’antoine de 10 h 44 min est un hoax
Jacques Barozzi dit: 7 décembre 2013 à 11 h 02 min
mais non mais c’est une raclure de petit provo de m… , une grosse caricature rance et bornée
la voix de la révolution
faut dire que s’il fallait compter sur les concierges comme toi qui n’ont que les pieds qui puent la javel…
Qu’est-ce que tu as contre la javel, une si belle invention made in France, kicking ? Tu me fais penser de ne pas oublier de donner des étrennes à mon concierge !
« L’eau de Javel (appelée aussi Javel ou anciennement eau de Javelle4) est une solution liquide oxydante fréquemment utilisée comme désinfectant et comme décolorant.
Étudiée particulièrement à partir de 1775 par le chimiste français Claude Louis Berthollet, dont la manufacture de produits chimiques a été construite dans le quartier de Javel à Paris, elle est composée d’hypochlorite de sodium pur (NaClO), en solution aqueuse avec du sel (NaCl), résiduel du procédé de fabrication.
La réaction de fabrication de l’eau de Javel (NaClO) à partir de dichlore et de soude (NaOH) est :
Cl2 + 2 NaOH → NaCl + NaClO + H2O. »
Deneb 10h42
Je me délocalise pour le week-end, n’ayant rien d’édifiant à soumettre à la discursion je vous promets de vous suivre autant que possible et rattraper le fil.
Mon absence se justifie par 1 kilo de noix de l’Aveyron, environ 40 centimètres de saucisse de pays garantis sans colorant ni additif conservateur tout au plus de la cochenille, une déambulation oxygénation au vent froid et sec de cette mi-journée.
1 kilo de noix de l’Aveyron, environ 40 centimètres de saucisse
..un prétentieux
… environ 40 centimètres de saucisse
Barozzi va sortir de sa réserve !
TKT dit: 6 décembre 2013 à 17 h 13 min
Je suis en train de lire le dernier livre de Frédéric Mitterrand, regard amusé sur la politique et la culture, esprit critique bien huilé.
Bonjour Thierry, cela fait un bail dites donc. Je vois que vous avez de bonnes lectures. Pour les parachever, puis-je vous conseiller de lire « Un automne en août » chez
http://www.zonaires.com/ ?
Bonne journée à vous.
On l’enterre quand, ça commence à devenir pénible à la TV
Qu’est-ce que tu as contre la javel
mais rien du tout, tu lis mal, la calomnie c’est un réflexe pavlovien chez toi?
On l’enterre quand, ça commence à devenir pénible sur la RdL
Mais d’ou vient que, quand je lis les posts de Curiosa, je pense à Philippe Régniez?
Médiathèque Mandela dit: 7 décembre 2013 à 12 h 04 min
On l’enterre quand, ça commence à devenir pénible à la TV
Plains-toi, quand ça a été pour Mitterrand, dix jours plus tard, il était encore mort !
bouguereau dit: 7 décembre 2013 à 12 h 02 min
1 kilo de noix de l’Aveyron, environ 40 centimètres de saucisse
..un prétentieux
Quand même, ce Boug. Il entend le mot saucisse, il ne se sent plus pisser.
Il faut que les 40 cm aient bon goût, ce qui n’est pas certain
« c’est le dernier personnage historique qui a su éviter un bain de sang tel qu’il était « programmé » par les circonstances historiques »
N’y a t-il pas comme un oubli ?
Les membres du jury ne s’y étaient pas trompés, qui avaient attribué le Prix Nobel de la Paix en 1993 à Nelson Mandela et Frederik de Klerk, responsable pour moitié dans cet évitement sanguin. Pour lui on ‘a jamais songé à donner son nom à une rue ou une place du village planétaire. Né en 1936, se préoccupe t-on de sa santé, de ce qu’il devient ? Non, Bloom, les médias ne font pas leur métier, préfèrant participer à la fabrication d’une icône qui fait vendre du papier…
Pour le roi des Cornauds:
Il y a des afro-américains riches depuis la période post-guerre-de-sécession. Depuis le début du 20 ème siècle, quelques familles de milliardaires spécialisées dans la vente à la population afro-américaine: Assurances, cosmétiques, presse. Puis avec l’explosion de la soul music, des fortunes gagnées dans l’industrie du disque. Une des femmes les plus riches des USA, est une femme de télévision, journaliste, célèbre émission à prétention de critique littéraire, il s’agit de Oprah Winfrey.
Vous êtes le paradigme du racisme débile, en effet, vous croyez que la couleur de peau influence uniquement de manière négative le statut social ou, la réussite économique. Si vous voyagiez, vous verriez de part le monde, des gens d’origine africaine tout à fait friqués. Votre statut de comptable bas de gamme, le devez vous à vos origines paysannes du Cantal ? Votre physique de neutrum, moche et timide. Non, bien sûr, vous le devez à vous seul et au fait, que vous êtes bête, mauvais et particulièrement crétin.
Je compte ne plus poster de commentaires, pendant un certain temps, comme ces derniers temps, votre présence ainsi que celle du faf qui signe JC, ne me donne pas envie de vous fournir le plaisir de connenter.
« c’est le dernier personnage historique qui a su éviter un bain de sang tel qu’il était « programmé » par les circonstances historiques » (Jacques Barozzi)
Reste à savoir si sa mort ne va pas changer la donne. Son prestige a permis de maintenir un statu-quo sans doute très fragile. Que restera-t-il de la nation arc-en-ciel dans vingt ans ?
Cher Thierry, vous m’avez convaincu. Je suis moche, timide et j’ai des origines populaire, c’est exact. Au fond, je me demande si j’ai le droit de vivre.
Oulala, Elena s’est fendue d’une rédaction ! Bigre, quel style !
Bien, bien, bien ..
Alors, l’antiphrase, ce n’est pas inintéressant, non, bien évidemment .. Encore faut-il savoir y mettre de l’effet .
Sinon, de là à faire bailler …
Mais ce n’est pas bien grave, comme dirait notre cher CP .
TKT dit: 7 décembre 2013 à 12 h 50 min
Votre statut de comptable bas de gamme, le devez vous à vos origines paysannes du Cantal ?
Allons Thierry, un peu de retenue quand même.
« Reste à savoir si sa mort ne va pas changer la donne. »
Ses propres enfants se disputent déjà sa dépouille !
L’Afrique du Sud est mal barrée…
Daaphnée veut être la seule gonzesse sur le blog d’Assouline.
dès qu’elle en voit rappliquer une vlan ! faut qu’elle l’a flingue.
mais Daaphnée ce n’est pas grave si vous n’êtes pas la seule femelle ah! bitant? cette planète.
savez-vous que pour venir au monde il a fallu qu’une autre femelle de la même espèce que vous vous vêle ?
il vous faut lire plus d’écrivains citoyens de monde, pour avoir plus d’humanité envers vos semblables.
allez en paix mon enfant et que Dieu vous garde.
amen.
« bouguereau dit: 7 décembre 2013 à 10 h 35 min
lâche + raclure = keupu »
mais moi aussi je t’aime mon greubou.
Selon Passou, ceux qui ont acheté le Dico Heidegger se sont fait avoir et devraient demander à être remboursés !
Jacques Barozzi dit: 7 décembre 2013 à 13 h 12 min
« Reste à savoir si sa mort ne va pas changer la donne. »
Ses propres enfants se disputent déjà sa dépouille !
L’Afrique du Sud est mal barrée…
Les raccourcis de Jacques laissent toujours pantois.
Non, Jacques, ne fais pas ça, je n’ai pas dit « pends-toi ».
quand ça a été pour Mitterrand, dix jours plus tard, il était encore mort !
elvis on racontait qu’il était toujours en vie déjà 10 jours après?
Si tu n’aimes pas les raccourcis, Marcel, essaye ça !
http://www.mercuredefrance.fr/livre-Le_goût_de_l_Afrique-9782715233225-1-1-0-1.html
Comment ça, Hamlet, « flinguer » … ?
Enfin, si vous voulez faire votre Zorro volant .. au secours de la veuve et de l’orphelin ..
Il va rester assis sur sa chaise encore longtemps john le carré ?
@ Marcel dit:7 décembre 2013 à 13 h 07: Il vous faudrait lire les commentaires en entier. J’ai répondu par la négative, les origines paysannes et simplissimes ne sont pas les causes du crétinisme de D.bile.
Il y a ceux qui sont supportables, agréables, charmants, bien mis, bien friqués, comme Louis Armstrong, Nat King Cole, Obama, Taubira, Domota, Mandela, puis, malheureusement, tous les autres qui s’entretuent stupidement
Bonjour Traube, vous avez toute ma sympathie…faut dire qu’il y a des lourdingues sur ce site…sinon, a propose d’ Oprah Winfrey, elle etait a Zurich recement pour le marriage de sa copine Tina Turner…elle entre dans un magasin de sacs a main et demande a la vendeuse de lui montrer un truc qui faisait des milliers d’euros…la vendeuse lui fait: il est trop cher pour vous, regardez plutot ce sac-la…il est plus abordable…Oprah Winfrey est reputee avoir plus de 2 milliards de $ en banque…mais quand on est black ou arabe, on est pauvre d’emblee…
En attendant, on lit ceci sur la Centrafrique, par exemple ..
L’armée française se déploie peu à peu dans Bangui, plongée dans la terreur
(LE MONDE)
« Les seigneurs de guerre de l’ex-Séléka ont repris la main et serré le poing. La capitale de la République centrafricaine (RCA) a connu en deux jours une hécatombe. Les morgues se remplissent à un rythme terrifiant, mais combien sont-ils à mourir au cœur des quartiers populaires, craignant de se rendre dans l’un des seuls hôpitaux ouverts, dont l’entrée est tenue par les soldats du pouvoir ?
Alors que des dizaines de cadavres parsemaient encore les rues, les carrefours, les rives du fleuve Oubangui, les agents de la Croix-Rouge centrafricaine avaient, vendredi 6 décembre au soir, déjà ramassé 281 corps. Antoine Mbao Bogo, leur président, sidéré par l’ampleur et la tournure confessionnelle des massacres, assure que ses équipes ont découvert un charnier contenant les dépouilles de 57 hommes, presque tous tués par balle, dans le quartier des 36 villas. « Les chrétiens ne peuvent plus aller dans les quartiers musulmans sans se faire tuer », dit ce pasteur.
Dans toutes les parties de la capitale où sont passés et ont pu se cacher certains des auteurs de l’assaut de jeudi, les ex-Séléka ont lancé une véritable chasse à l’homme.(…) »
waouhh dit: 7 décembre 2013 à 12 h 03 min
… environ 40 centimètres de saucisse
Barozzi va sortir de sa réserve !
–
Si ce n’est que sa réserve, ça va.
Pourquoi n’êtes-vous pas resté à Bora-Bora, Thierry ? Ils n’ont plus voulu de vous, c’est ça ? On vous chasse de partout ?
le dico Heidegger ? ouai c’est drôle.
le plus drôle c’est l’histoire de l’écrivain allemand qu’on oublie de prévenir qu’il vient de remporter un prix littéraire.
sa banque a refusé le chèque géant de 6 mille euros.
il parait qu’on va lui faire un virement bancaire.
cette histoire est le parfait reflet de la littérature aujourd’hui : des banques qui refusent les chèques géants des prix littéraires.
à force de trop augmenter le nombre de prix littéraires et d’écrivains citoyens du monde c’est normal qu’on finisse par se mélanger les pinceaux.
Entre rater l’ironie et voir de l’antiphrase partout, il y a un juste milieu.
Je ne viens pas sur ce blog pour vous, Daaphnée, mais quand vos commentaires comportent un contenu ils peuvent m’intéresser, au même titre que ceux de n’importe qui. Je n’ai pas de préventions, on peut à l’occasion apprendre de tout le monde.
Et puis dans l’ennui un observateur extérieur a parfois bien du mal à démêler ce qu’il faut imputer à l’insuffisance de l’ennuyeux ou à la vacuité de l’ennuyé.
Je ne tiens pas particulièrement à me laisser faire mais je ne recherche pas le conflit — pour une bonne raison : je sais très bien que vous auriez le dessus.
Vos procédés d’agression comme de séduction (selon les interlocuteurs) me semblent très efficaces. Vous êtes, avec qq autres, parfaitement adaptée à la survie sur blog, vous possédez les qualités nécessaires. Ce ne sont pas forcément celles auxquelles j’aspire.
Un petit peu de Georges Picard ?
« Je ne connais pas d’être dominateur qui soit plus fort que son besoin de dominer. Tôt ou tard, il y sacrifie les manifestations les plus originales de sa vitalité. »
Que nous ayons des styles, des manières d’être incompatibles, c’est vrai, mais pas au point de dire que ce blog n’est pas assez grand pour nous deux, tout de même (surtout si l’une considère l’autre comme quantité négligeable). Rien de plus facile que de m’ignorer, je ne viens pas si souvent, et après tout vous cohabitez très bien avec qq habitués dont les talents et l’attrait ne sont pas toujours manifestes.
« mais quand on est black ou arabe, on est pauvre d’emblee… »
ça c’était avant. quand les riches n’étaient pas des sportifs ou des acteurs de cinéma.
bientôt les seuls riches qu’il restera seront les joueurs de foot et les experts comptables.
et éventuellement deux ou trois écrivains, à condition bien sûr qu’ils soient des citoyens du monde.
Elena dit: 7 décembre 2013 à 15 h 25 min
après tout vous cohabitez très bien avec qq habitués dont les talents et l’attrait ne sont pas toujours manifestes.
Allons donc ! Comment pouvez-vous dire ça, Elena ? U. est un manuel de philosophie ambulant, un exemple pour la jeunesse, comme disent les lycéens, et JC est le play-boy distingué que nous rêvons tous d’être.
Elena, je vous en prie gardez votre calme et conservons notre sang froid.
vous l’honorez la daaphnouille par le trop d’intérêt que vous lui portez.
à quoi reconnait-on un écrivain citoyen du monde ?
en dehors du fait bien sûr qu’il dise la vérité et qu’il s’indigne contre les sociétés pharmaceutiques et les traders londoniens.
à quoi le reconnait-on ?
vous pouvez envoyer vos réponses à « blog de Mr Assouline – 75 – le Monde » jusqu’au 31 décembre 2013.
le gagnant gagnera, pardon le lauréat remportera, non le lauréat gagnant remportera le gain d’un chèque géant de 6 mille euros en bois certes mais précieux, un bois exotique de la forêt amazonienne, une espèce protégée, un très beau palissandre, celui qui le gagne peut le revendre au moins 6 mille euros.
hamlet dit: 7 décembre 2013 à 15 h 32 min
la daaphnouille
Non, là je m’insurge, hamlet, vous exagérez. C’est un être humain, tout de même !
hamlet dit: 7 décembre 2013 à 15 h 38 min
à quoi reconnait-on un écrivain citoyen du monde ?
à ses lunettes, hamlette, à ses lunettes. Je m’étonne que vous ne le sachiez pas.
Lisez glissant, Hamlet de mauvaise foi, et vous comprendrez qu’un écrivain monde peut être archipélagique :
« en dehors du fait bien sûr qu’il dise la vérité et qu’il s’indigne contre les sociétés pharmaceutiques et les traders londoniens. »
hamlet
Stiegler ?
Stiegler encore un philosophe ..
Hamlet doit être un type qui dit la vérité mais qu’on n’a jamais découvert ..
Le pauvre homme !
l’insuffisance de l’ennuyeux
s’il va chercher ailleurs de quoi atteindre la suffisance cela peut-être encore pire (mais bon on va encore me rétorquer en sous-entendu que j’ai choisi ce dont je me passerais volontiers)
C’est curieux, les agents secrets ils ont l’air d’avoir tous le même chapeau… Abercrombie ? Ils le piquent sur un cadavre ennemi ? Y a que pour les Berluti finalement ça paye pas tant que ça…
Daaphnée dit: 7 décembre 2013 à 16 h 17 min
Le pauvre homme !
Miroir, mon beau miroir
miroir beau mon, Miroir
je suppose que pour avoir l’air » apaisé de ses démons » il faut produire une photo de soi assis dans un fauteuil club avec les mains qui caressent le cuir des accoudoirs.
la phase suivante c’est couché, masque mortuaire, je retourne à la chambre froide et paix à mon âme
ce n’est pas une fin d’espion très gore, je vais arrêter les films de scorcese
les agents secrets ils ont l’air d’avoir tous le même chapeau…
je vois bien un fil rouge mais ça fait pas vraiment envie…
kicking dit: 7 décembre 2013 à 16 h 42 min
je vois bien un fil rouge
C’est le problème… Lorsqu’ils se font retourner deux fois est-ce qu’ils reperçoivent le paquetage ?
quand je lis Court pensant à Régniez je clique aussitôt sur Laurel & Hardy
est-ce qu’ils reperçoivent le paquetage ?
non mais t’as pas un peu honte? on dirait que tu te délectes de mater comme le giovanni, autant dire que ça pue le for pay…
Et puis dans l’ennui un observateur extérieur a parfois bien du mal à démêler ce qu’il faut imputer à l’insuffisance de l’ennuyeux ou à la vacuité de l’ennuyé. (Elena)
Ajoutons le cas (très fréquent, et même le plus fréquent) de l’insuffisance de l’ennuyé. Sans doute l’ennui, dans tous les cas de figure imaginables, est-il toujours l’effet et le révélateur de notre insuffisance. « Jamais je ne m’ennuie », nous confie l’Agnès de Molière, jeune personne pleine de sens et d’astuce, comme chacun sait.
Abdelkader, très bonne idée que de vous être décidé à reléguer votre garde champêtre aux accessoires désuets hors d’usage, ça alourdissait d’une once votre prose qui ne le mérite pas, même aux heures indues qu’empruntent votre voix sur ce blog, enfin vous redevenez l’animal diurne que vous n’auriez jamais du quitter, la nuit ne vous inspire que peu ou mal, vous y laissez vos plumes à moins que vous ne ressembliez à ces kiwis d’Australie qui n’ont pas bénéficié d’une remise sur achat d’ailes qui vont par deux comme chez les hommes qui éprouvent du désir. Vous pardonnerez bien mon poids , tea time.
« Dis, Blaise, sommes-nous bien loin de Montmartre? »
Les inquiétudes
Oublie les inquiétudes
Toutes les gares lézardés obliques sur la route
Les files télégraphiques auxquelles elles pendent
Les poteaux grimaçant qui gesticulent et les étranglent
Le monde s’étire s’allonge et se retire comme un accordéon qu’une main sadique tourmente
Dans les déchirures du ciel, les locomotives en folie
S’enfuient
Et dans les trous
Les roues vertigineuses les bouches les voies
Et les chiens du malheur qui aboient à nos trousses
Les démons sont déchaînés
Ferrailles
Tout est un faux accord
Le broun-roun-roun des roues
Chocs
Rebondissements
Nous sommes un orage sous le crâne d’un sourd…
Chère Elena, sachez que l’agression ridicule dont vous avez été l’objet de la part de l’idiote du blog n’engage que celle-ci et ses affidés, JC et u.
Je comprends que Daaphnée soit jalouse d’Elena et je compatis, mais elle devrait essayer de se défendre avec plus de finesse.
Ne mêlez pas JC et u. à cela, W.S., ils sont assez grands pour se ridiculiser tout seuls.
les chiens du malheur qui aboient à nos trousses
ça me rappelle le genre je montre mes chevilles pour te faire passer pour le roquet, que tu retrouves ensuite au premier rang de la chorale des petits cabots à la langue de bois, un truc qui pourrait dégoûter du doggy style s’il n’y avait que des affaires de collier…
(zut, j’ai pas pu me retenir de faire ma mauvaise et ça donnera encore des excuses pour faire mine de ne pas aimer ça)
« que Daaphnée soit jalouse d’Elena »
mouais.. je crois que c’est surtout chantal qu’elle a dans le collimateur mais elle n’ose pas se mesurer à elle..
C’est de Blaise Cendrars.
Si c’était du Beigbeder nous aurions eu un intérieur déjanté TGV les rails couverts de givre la toundra la steppe la taïga jailliraient en une évocation nostalgique et le narrateur regretterait son orient-express en s’abandonnant à la chaleur d’un alcool absolute vodka.
dans le nouvelobs, un article très intéressant : « vos amis sont-ils toxiques ? »… ici, sur la rdl, ils sont légion, non ?
C’est pire que tout, si t’as un ennemi tu finis par le discerner partout, c’est l’hallucination pérenne, la ligne d’artillerie prête à tirer sur le moindre buisson mouvant, les services du renseignement défaillant, dégâts collatéraux non-stop, du sang des morts des blessés des destructions inconsidérées.
@ périphrase dit: 7 décembre 2013 à 17 h 01 min: « que vous ne ressembliez à ces kiwis d’Australie »:
Kiwi, c’est le nom général que l’on donne à tout ce qui est Nouveau-Zélandais: Le fruit bien sûr, mais aussi les habitants. Je ne sais pas si les Australiens ont des plantages de Kiwi, il y a bien des Kiwis (ie fruit) dans beaucoup d’endroits hors de la Nouvelle-Zélande. Bref, quand vous pensez Kiwi, vous ne devriez pas parler d’Australie. Il y a aussi un animal qui porte ce nom et bien sûr, le fameux cirage pour chaussures.
ils sont légion, non ?
pas tous, j’espère…
TKT sans contexte, ça reste dans le flou. Ne pinaillons pas.
périphrase dit: 7 décembre 2013 à 17 h 45 min
le moindre buisson mouvant
Par de pareils objets les âmes sont blessées
Et cela fait venir de coupables pensées…
TKT a raison, bien sûr, comme souvent. Le kiwi est originaire de Nouvelle-Zélande, l’émeu d’Australie et l’autruche d’Afrique du Sud.
Les mauvaises langues disent qu’après Debord il n’y pas de relève dans la critique sociale, c’est oublier le travail de l’Encyclopédie des Nuisances (Jaime Semprun) qui vient d’ailleurs de publier un recueil formidable de Dwight Macdonald, l’ami de George Orwell.
Et puis il y a aussi les livres de Michel Bounan publiés par Allia. Ou l’excellent « Suicide et Sacrifice » de Jean-Paul Galibert, implacable critique de l’hypercapitalisme actuel, cet hypercapitalisme cruel qui incite les gens au suicide.
TKT dit: 7 décembre 2013 à 13 h 45 min
@ Marcel dit:7 décembre 2013 à 13 h 07: Il vous faudrait lire les commentaires en entier. J’ai répondu par la négative, les origines paysannes et simplissimes ne sont pas les causes du crétinisme de D.bile.
OK Thierry. J’ai vraiment lu de travers.
« tout ce qui est Nouveau-Zélandais »
TKT
Mais quelle burne.
des blessés des destructions inconsidérées
euh…
antoine dit: 7 décembre 2013 à 18 h 23 min
Encore un qui vient nous faire son petit numéro d’extrême-droite en loucedé.
Néologisme dit: 7 décembre 2013 à 18 h 42 min
Qu’avez-vous contre les nouveaux-logismes ?
@elena
il faut que nous envisagions la formation d’un club vous, clopine,Rose et moi et sans doute d’autres qui ont disparu de ce blog(pourquoi?) comme lavande ou barbara
ce serait comme une ligue de defense contre les attaquues de Daphnée et notre objectif serait de nous relayer pour la tourner en derision .
Si le personnage est reel et existe vraiment comme il se manifeste ici , c’est une femme complexée et jalouse qui a besoin d’etre sûre qu’aucune des femmes qu’elle rencontre ne la vaut .
Et il lui faut pour se conforter les accabler de son mepris condescendant ,
Ce qui le plus souvent hors de propos, car elle se trompe probablement sur ce que sont ces femmes, par rapport auxquelles elle cherche de maniere obsessionnelle à se situer sur l’echelle du talent ,de la culture,de la beauté ,de la seduction .
tout cela est tellemnt maldroit et cousu de fil blanc que je me demande si le personnage que joue celui ou celle qui signe Daphnée existe
Oui, Daaphnée existe, et, dans la réalité, se prénomme Anne, DHH.
Non, je ne l’ai pas rencontrée, mais je sais…
Elle s’appelle bien évidemment
Anne A.
c’était quelqu’un de bien, il avait fini par avoir les cheveux blancs c’est déjà pas mal
quand bien même vous l’auriez rencontrée que cela n’aurait pas pour autant voulu (Dieu que c’est lourd) dire pour autant qu’elle existe.
en fait tout dépend de ce qu’on entend par « exister ».
faut voir de plus près le dico d’Heidegger.
Dulcie Evonne September, plus connue sous le nom de Dulcie September, était une personnalité politique sud-africaine, née le 20 août 1935 à Athlone (en) dans la banlieue du Cap, assassinée le 29 mars 1988 à Paris.
Rue J.P. Thimbaud, Maison des Métallos (juste en face de la crèche où fiston créchait, pardi pdt que je trimais), son corps a reposé avant le cimetière (point été me recueillir, trop de « monde, pas du beau » …
Souvenir,obscur !!! –> du coup, point ne vais tarder à filer au Canard enchaîné & C.H., consulter les archives !
(des trucs m’ont échappé, forcément, personne, en France, ne relate cet ATTENTAT : considéré comme un FAIT DIVERS de l’époque (1988)(type : rubrique ‘chiens zécrasés’) –
Jacques Barozzi dit: 7 décembre 2013 à 19 h 23 min
Non : à revoir de A à Z.
Existe, oui.
Ne s’appelle pas Anne.
DHH dit: 7 décembre 2013 à 19 h 19 min
>DHH Lavande a perdu son mari, à quelques jours de JEA, bloggeur délicat.
Il faut du temps pour reprendre pied.
scoop, rectificatif dit: 7 décembre 2013 à 19 h 54 min
> bravo pour la lucidité effrayante. Devriez vous recycler en Madame Irma.
portrait dit: 7 décembre 2013 à 9 h 12 min
Quand je lis Bouguereau je vois un Galabru à l’hygiène douteuse en train de bouffer salement UN FILET GARNI FOURNI PAR LE PC, le menton ruisselant de gras.
pardon
acuité effrayante. Je m’a trompée.
Le filet dans le bœuf est situé sous le rumsteak.
Un filet garni pourrait être en croûte. Pas de sel. Croûte de pâte à timbale ( de pâté en croûte).
Je maigris, j’ai faim.
Chips paysanne, suite et fin de tout le paquet, enfer et misère des corrections, deux petits pâtés en croûte faits maison à la viande et au cumin, à l’oignon et à la menthe, soupe de potimarron, yaourt.
Faudrait que je cesse de maigrir. Je vais être un sac d’os. Bonjour l’inconfort !
Clic clac clouoc et bis repetitat. Comme Oscar.
C’est surtout le gratos qui m’estomaque !
Le reste c’est roupie de sansonnet.
la veuve folle, le retour! dit: 7 décembre 2013 à 20 h 09 min
Là, par exemple, ci-dessus, c’est daaphnée.
On la reconnait à sa méchanceté.
Pas compliqué.
De deux mots, choisir le moindre.
la veuve folle, le retour! dit: 7 décembre 2013 à 20 h 09 min
On la reconnait aussi aux pseudos choisis : toujours extrêmement, c’est à dire avec grande précision, la définissant. Parfois avec antériorité, comme là, ci-dessus. Elle sait par avance ce qui l’attend.
Mais elle fait comme si.
De rien n’était.
Tragique : comme Bérénice.
Comme Cassandre.
Je me demande pour Lady Hamilton.
C’est parti pour le samedi soir alcoolisé avec petit pétard en sus.
Bonne soirée les p’tits loups.
Amusez-vous bien.
Précédemment, un tapioteur s’étonnait qu’on ait pu en venir à Oh’ssaresse depuis la « littérature génétique »; dans un insensible glissement de la radio (à galène?) à la gégène, j’avais pensé.
Oui, mais là sincèrement pourquoi Bandela !? Le Carré au Cap convoité par les Soviets ? l’agent KgeB Nelson troquant le drapeau Rouge pour celui Arc-en-ciel de la Vallée des Homos (c’est le pays de Lucie mi-bête, mi-singe… tout près des grands-lacs)pour le bonheur de Moscou…? Bien sûr, c’est clair. D’ailleurs, Il y a même eu la James Bond girl »s, Noémi Kampbell, la pet’te cousine à Nelson… qui les retournait tous à l’Onu d’un coup de rein.
Aussi; En ce douloureux moment de l’histoire de l’humanité mais pas seulement d’elle, où tous les Médias pleurent un homme qui lui n’a jamais « dé-rappé » comme tous nos franchouillards aspirine, un homme de la trempe de 2 Gaulle peut-être bien en y pensant, de Luther tRUC à n’en pas douter, mais de Toussaint-l’Ouverture assurément, en ce moment où tout un pays qui était la prospérité même depuis les temps lointains où des européens l’avaient découvert vierge de tout peuplement, oui où tout un pays fille en souvenir génétique du grand’oncle Toussaint, tout droit vers le trou noir Haïtien irrésistiblement…
Eh bien… qu’on me permette loin du tint’-marre, une tristesse pudique…
Car SITÖT LA TERRIBLE nouvelle, c’est à Noémie que j’ai pensé, oui à sa top’cousine moi le premier, à cette belle liane esseulée d’1.82 m; sachant qu’elle aussi aurait le droit de pleurer son tonton… Et même, QUE voilà, là tout près,… qu’elle pleure, pleure ET re-pleure… oh! elle est trempée. Altruiste dans l’âme et jusqu’au bout, jE la console comme je peux dépassant les clivages…
(des esprits chagrins diront, mais c’est pas très « arc-en-ciel » ce truc là.. je sais bien)
Jacounet et Rose ne sont pas d’accord, je me demande s’il ne va pas falloir réunir une cellule de crise ..
Mon absence se justifie par 1 kilo de noix de l’Aveyron, environ 40 centimètres de saucisse de pays
Eh ben ça alors !
Mazette !
J’en suis estomaquée.
Ikg de noix de l’Aveyron plus 40 cm de saucisse pas frelatée. Mais la recette ?
(pour donner une recette, faut mettre de côté sa jalousie et ses complexes). Comme pour le 4/4 au beurre.
Daaphnée dit: 7 décembre 2013 à 20 h 24 min
Jacounet et Rose ne sont pas d’accord, je me demande s’il ne va pas falloir réunir une cellule de crise ..
Non : on s’en fout royalement. Soyez qui vous voulez. Et arrêtez la crise. Je ne suis pas jalouse. Ni envieuse ; ça va bien, merci. Pas même des noix ni de la saucisse. Mais si vous donnez une recette, je suivrai attentivement.
Très faux :
Mais si vous donniez une recette, je suivrais attentivement.
Je n’y crois guère ; mais j’ai bien retrouvé mes affaires volées, alors pourquoi pas la recette ?
Pas encore ma voiture, je ne désespère pas.
>Bardamu
have nice time with Noémie, lucky boy.
Soirée animée par rose et Daaphnée.
Mélange assuré de tisane et mauvais rhum.
La nuit sera longue.
…I never knew a man could tell so many lies…
http://www.youtube.com/watch?v=1LTiKJlB62g
Mais elle n’est pas veuve Daaphnée.
Son mec s’est seulement tiré vite fait.
Erreur d’un jour, fuite toujours.
J’en suis estomaquée.
il faut arrêter le gros rouge et la fumette
Non tout va bien, merci.
C’est reparti.
Avec les strapontins.
D. dit: 6 décembre 2013 à 23 h 05 min
« Des artistes de gauche (je n’en connais pas qui soient vraiment de droite), même les plus à gauche, »
c’est clair comme de l’eau de roche ton truc, Thierry.
Me met en joie.
Salut
Début du samedi aviné de la rose!
renato dit: 7 décembre 2013 à 10 h 07 min
… qui s’est mal lavé le pied gauche ?!
re-bisse
Quand je lis portrait portrait, je vois Woody dans Everything You Always Wanted to Know About Sex (But Were Afraid to Ask).
Quand tu tapes « tout ce que vous voulez savoir sur le sexe sans oser le demander » deux liens apparaissent Benoît XVI et le Hamas.
In vino veritas dit: 7 décembre 2013 à 20 h 48 min
Début du samedi aviné de la rose!
C’est celui qui le dit qui l’est.
>Chantal dans le concept dont vous parlez archipélique d’Edouard Glissant je retrouve le prénom Pélagie. Rien à voir. Association d’idées.
De pelagos signifiant qu’une espèce vit en pleine mer. D’où les filets pélagiques.
>TKT sur votre concept de l’attente
Barthes in Fragment d’un discours …
Suis-je amoureux ? Oui, puisque j’attends.
>Marcel
quant à la demande que vous faites à Passou concernant l’article sur votre dernier roman.
Cela est à double tranchant : un a été éreinté ainsi anciennement ici.
Quant à votre départ, je ne vous le souhaite pas prématuré : voyez quelques printemps encore…
haru oshimu
kokoro hisureba
oini keri
En secret
Le printemps me manque
Je vieillis
cordialement,
rose
Pour revenir à Le Carré.
En anglais, un article sur A Delicate Truth mais aussi sur une biographie d’un ex-collègue et ami de John Le Carré, John Bingham, 7th Baron Clanmorris, qui fut aussi un temps son concurrent littéraire —— ce qui ne manque pas de sel puisque c’est sur lui que Le Carré a modelé le personnage de George Smiley.
La critique de A Delicate Truth mentionne la double influence des romances de John Buchan (The 39 Steps, c’était lui) … et de la série Yes Minister, ainsi que les sentiments ambivalents de certains personnages (ceux qui nous sont présentés comme les plus sympathiques) pour les menées de leur pays (Karl Miller, évoquant ces tensions entre sentiment démocratique et patriotisme, a une jolie formule : c’est un peu comme si George Orwell et Evelyn Waugh dansaient ensemble).
Pas mal de choses sur les rapports de classes, évidemment, et sur l’autre Blair, Tony.
(Et une autre version du choix du nom de plume)
La rose ravagée et DHH désagrégée, le duo!
Ouaip Freaks le top c quand même la pool finale.
Freaks! dit: 7 décembre 2013 à 21 h 02 min
Ce pseudo vous va à ravir Daaphnée.
On peut se perdre dans un blog littéraire ? C’est encore permis ???
Monster c’est devenu j’adore
22h00 22h04
Daaphnée s’emmerdre en essayant de comprendre La Traviata.
Le président Nelson Mandela vient de nous quitter. Un homme de qualité, quelqu’un de rare. Et un ami discret, attentif, disponible.Il y a 11 heures via Twitter – Répondre Retweeter Favori
Pourrait-on changer la photo de Catharina Hagena et la laisser s’envoler avec son héron ?
@ périphrase : comme dirait Popeye : I am what I am…ma prose est ce qu’elle est…pas grand-chose…somnambule quand ca me prend, grand fan de Le Carre et de JC Izzo depuis longtemps, (quand même JLC ne réussit pas toujours son coup mais il arrive toujours a dire quelque chose de vrai sur son époque…très peu d’écrivains le font, de nos jours…trop occupés a se contempler le nombril) et anti-raclures aussi depuis toujours…je me réserve le droit de pisser sur le garde-champêtre et ses potes des qu’ils pointent leur nez morveux ici…et de ne jamais dialoguer avec ces déchets de fausses-couches…tout en utilisant le langage qui me convient, n’en déplaise…je pense aussi que quelques uns ici sont en agreement secret avec le garde-champitre…lui au moins, il dit tout haut ce que eux pensent tout bas…
Vot’Serviteur
Abdelkader
« je pense aussi que quelques uns ici sont en agreement secret avec le garde-champitre »
Secret ?
Si peu.
u. vire sa cuti, Daaphnée suit, Barozzi égal à lui-même rêve de prendre la place, Johnny fait du soutien local, Marcel oserait bien, curiosa et Bardamu sous Téniez (lui on oublie) à la petite semaine s’essaient lamentablement, TKT et renato ne soutiennent qu’économiquement (comme vous Abdel ?), Phil et Court sont trop âgés pour se battre et antoine attend son heure pour virer la sienne (de cuti)
Pour ceux qui voudraient essayer, le plantage de Kiwi, évoqué par Thierry :
http://www.rustica.fr/articles-jardin/fruits-et-verger/planter-pied-kiwi,1562.html
(virgules ajoutées à bon escient pour que Thierry comprenne bien)
7 décembre 22 h 00. Oui j’ai disparu du blog; j’ai fait un petit accrochage d’aquarelles qui a plu. Personne n’a réclamé de champagne en buvant du vouvray.
Avez vous aimé Traviatta diffusé de la Scala ?
Je suis désolé mais les meuh, c’est pas en Australie, c’est dans le Cantal.
La crise que voulez-vous barbara, plus de télérama pas de Sacla.
Bon. Pour parler un peu sérieusement, ce que je ne fais pas souvent, je le reconnais, je suis un ancien agent secret et j’en connais donc un rayon sur le sujet. Posez-moi des questions et je ne vous répondrai rien du tout.
D merci pour cet effort et cette mise en forme du topo, à part ça comment va?
D avez-vous aimé La Trattoria sur Arte ?
Je pratique de nombreux arts martiaux et je peux envoyer au tapis pas mal de personne simplement avec le petit doigt.
J’ai mes habitudes au Pullman Tour-Eiffel.
Je suis un des meilleurs tireurs au 45 spécial ACP que j’ai toujours de loin préféré au 357 magnum complètement surfait à mon goût.
Ce que vous pouvez être snob tout de même, un pétard reste un pétard, quelle différence entre les morts occasionnent-ils?
Ma préférence pour le 45 ACP est parfaitement motivée, et je l’ai résumée dernièrement dans une note adressée au Boss :
L’importance de son calibre et sa puissance modérée présentent plusieurs avantages :
son projectile de fort diamètre transmet, à taux d’expansion égal, davantage d’énergie à la cible qu’un plus petit calibre. Cela augmente les chances d’endommager un organe vital, ce qui se traduit par un bon pouvoir d’arrêt ;
sa puissance modérée ne provoque pas d’importantes flammes de bouche et détonation ;
elle développe une pression en chambre inférieure à celle d’autres munitions d’armes de poing donc ménage l’arme comme le tireur (en causant un recul moins violent que les munitions comparables) ;
elle réduit la capacité du projectile à traverser la cible, fait intéressant car un blessé nécessitera alors une intervention médicale plus lourde, un chirurgien devant extraire la balle qui ne sera pas ressortie d’elle-même ;
sa balle sub-sonique rend possible l’utilisation efficace d’un silencieux sans besoin d’utiliser des cartouches spécifiques.
signé : D.
On peut lire que vous êtes un tireur froid et déterminé cependant les temps ne me semblent guère propices à la publicité pour ce genre d’activité, Marseille n’en finit pas de s’auto-gérer en matière de justice pas aimable.
Je ne vous ai pas demandé de commentaires supplémentaires, Périphrase. Vous n’y connaissez rien, donc le mieux est encore de vous taire.
Je vous propose plutôt d’écouter ceci, et encore ceci puis me dire quelle version préférez-vous.
…
…donc,…l’église à l’€uro,…comme contre-pouvoir,…mais c’est bien sûr,…
…c’est un change,…à Stalag 13,…et des christ’s sur les voies d’€gypte,…
…Cléopatre,…il mord bien le serpent,…cinq sur cinq,…dur la crise,…
…les peuples manipulées,…Karl Marx,…mais ou êtes vous allez-chercher des idées pareilles,…vous en faite partie de la bande A4,…j’ai déjà la bande à pitres,…
…heureux,…Merci!,…Patrons,…etc,…
…la mondialisation,…mon cul,…etc!,…
…envoyez,…vive la liberté véritable,…Ou çà!,…cherche ta voie,…avec le seigneur,…
…tout ces Judas,…ces Tetricus en veux tu,…en voilà des pensions pour les morts n’ayant pas atteint l’âge de deux cents ans,…
…c’est pas trop tôt,…la crise, la crise, des avares gestionnaires,… assurer les bonnes bien jaunes à tout faire,…etc,…
…envoyez,…déjà!,…
…
Et flûte…voilà que Edouard Molinaro nous a quitté maintenant.
…
…Oui!,…
…des pensions pour les familles des victimes de Waterloo,…c’est pas demain la veille,…
…avec les arriérés,…arrêtez-le, nous sommes ruiner,…
…socialo’s, socialo’s,…on les a dans le cul aussi,…en bande A4,…sur FM,…la radio nombril-moi le pouvoir,…encore au petit-pois la soupe aux christ’s,…collabo’s,…etc,…
…encore,…la banane,…la banane,…jamais rassasier ces abrutis-d’intello’s,…etc,…
…envoyez,…la flechette,…presque dans le mille et à côté,…à la main dans le centre,…etc,…
…
…
…l’art du pouvoir aujourd’hui,…la martyrologie,…par la presse,…un sec sucré,…une…merveille,…ce goût de vieux très jeune,…çà nous monte à la tête,…vingt Dieux,…putains pas moins,…etc,…
…bonne soirée!,…
Secrets d’alcôve dit: 7 décembre 2013 à 23 h 35 min
« je pense aussi que quelques uns ici sont en agreement secret avec le garde-champitre »
Secret ?
Si peu.
u. vire sa cuti, Daaphnée suit, Barozzi égal à lui-même rêve de prendre la place, Johnny fait du soutien local, Marcel oserait bien, curiosa et Bardamu sous Téniez (lui on oublie) à la petite semaine s’essaient lamentablement, TKT et renato ne soutiennent qu’économiquement (comme vous Abdel ?), Phil et Court sont trop âgés pour se battre et antoine attend son heure pour virer la sienne (de cuti)
@ Secrets d’alcôve : je pense pas que Daaphnée et Barozzi soient des idiots utiles a la cause des gros nazes qui ont pris d’assaut le site de M. Passouline…je ne sais pas pour TKT ou Renato, ils vous le diront eux-mêmes hein, mais perso j’ai une vie et un job a coté qui font que je ne puis être ici H24 comme certains…sinon, je passe quand je peux… Ceci étant, j’emm#rde la crotte brune en dinars et en dollars… je trouve aberrant que l’on puisse accepter en société polie la presence de cette vermine… pour paraphraser je ne sais plus qui : ‘all it takes for evil to trimuph is for good men and women to do nothing’… et vous, vous faites quoi hmm?…quelqu’un d’autre me conseillait ici-même de lâcher les baskets du garde-champitre et de son maitre, le moine défroqué, parce que ca nuisait a la qualité de ma prose…vous vous rendez compte un peu ? la qualité de ma putain de prose…bon je vais me faire dodo, un gros match demain…
Dans Wikipédia :
« Nelson Mandela ne manque jamais de saluer les pays qui ont soutenu la lutte contre l’apartheid comme la Jamahiriya arabe libyenne du colonel Kadhafi qu’il qualifie de « leader moral »[172] ou « frère leader »[173] et auquel il décerne l’ordre de Bonne Espérance en 1997, la plus haute distinction du pays[172]. À l’intention de ceux qui désapprouvent ces visites, comme le département d’État américain, il réplique qu’ils « n’ont pas de morale » et que « cet homme les a aidés en un temps où nous étions seuls, quand ceux qui disent que nous ne devrions pas être ici, aidaient l’ennemi »[174],[94]. C’est au colonel libyen que Nelson Mandela avait accordé sa première visite à l’étranger d’homme libre en 1990 et c’est à lui en premier qu’il rend visite une fois élu en 1994. Le colonel Kadhafi sera le dernier chef d’État qu’il recevra en visite officielle à la fin de sa présidence en 1999[173]. »
J’ai souvenir d’une affiche dans la chambre d’un de mes fils dans les années 80 où l’on voit dans la pénombre une clé avec au-dessus un petit écriteau sur lequel est écrit Mandela.
A l’époque, Georges Marchais, dans son discours à la fête de l’Huma s’exclamait, « Donnons le prix Nobel à Nelson Mandela ! »
Où étaient-ils tous ces gens qui se bousculent maintenant au portillon pour célébrer ce grand homme qui se trouvait encore sur la liste noire états-unienne des terroristes en 2006 !
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