Aux dépens et par les soins d’Yvon Lambert, libraire-éditeur
« Libraire-éditeur ! ». C’est sa fierté désormais. Et s’il pouvait ajouter un point d’exclamation à la fin de son enseigne, au-dessus de l’entrée de sa boutique de livres et gravures, nul doute qu’Yvon Lambert le ferait. Libraire-éditeur à la manière de José Corti. Ou plus encore dans l’esprit d’Ambroise Vollard ou Daniel-Henry Kahnweiler. Car pour avoir été le galeriste d’art contemporain le plus en vue des trente dernières années à Paris, il ne s’est pas totalement débarrassé de son ancien habit de marchand. Qui en douterait n’aurait qu’à se déplacer jusqu’au 108 de la rue Vieille-du-Temple, dans le Marais : force est de constater que sa librairie se situe très précisément en face de son ancienne galerie…
Elle existe depuis quinze ans. Les amateurs d’art et de photo, de ceux qui ne se contentent pas de regarder mais veulent aussi savoir, la fréquentent depuis. Et puis quoi, si Vollard et Kahnweiler sont ses modèles, c’est parce que ces grands marchands de tableaux ont été aussi d’avisés éditeurs ; le second des deux n’a-t-il pas édité avant tout le monde Apollinaire, Max Jacob, André Malraux et quelques autres ? Yvon Lambert n’en est pas encore là, si tant est que ce soit son but, même s’il veut s’inscrire dans cette tradition. Il a naturellement pensé à eux lorsqu’il s’est lancé dans cette voie particulière de l’édition d’art :
« J’ai voulu leur rendre hommage en confiant l’impression de mes premiers livres à l’Imprimerie nationale. J’ai été guidé par le Parallèlement que Vollard avait fait en 1900 avec des poèmes de Verlaine et des lithographies de Bonnard » confie-t-il.
Pour l’instant, il se fait plaisir. Vingt-cinq livres en quinze ans. Pas de quoi se stresser avec les cadences infernales. Cette année, c’est le tour du poète Jacques Roubaud et de l’artiste Dominique Gonzalez-Foerster pour Londres (London), aller, retour, étonnant palindrome sous forme de dépliant, résultat d’une promenade effectuée dans la ville en suivant un protocole particulier. L’an dernier, il y eut le fascinant Livre de AA avec le poète Adonis et le plasticien Adel Abdessemed. Un jour, ce sera le tour de l’artiste polonais Miroslav Balka et du philosophe Georges Didi-Huberman, un projet dont il ne sait encore rien si ce n’est qu’il s’inscrira dans l’Histoire.
Pas de thème, pas de sujet et pas d’autre contrainte que la dimension. On n’est pas pressé de ce côté-ci de la rue Vieille-du-Temple. Les propositions spontanées ne manquent pas, les sollicitations non plus, mais c’est l’éditeur qui choisit et décide. Il passe commande sans exercer de pression. Ce qui n’a pas empêché Gérard Traquandi de jeter son dévolu sur les Pâques à New York de Blaise Cendrars, seul mort du catalogue.
S’il édite depuis les années 1990, il n’a fermé sa galerie que dans les derniers jours de 2014 et a fait don d’une partie de sa collection à l’Etat pour n’être déposée à Avignon qu’en 2000. La galerie se portait bien, pourtant. « Juste l’envie faire autre chose. Et puis cela devenait lourd de la diriger ». Désormais, il se sent plus libre car plus léger. Un livre par an, c’est bien suffisant. Le rêve de tout éditeur. Une douzaine de mois à ne se consacrer qu’à un auteur, qu’il soit poète ou écrivain, et qu’à un seul illustrateur, qu’il soit peintre, dessinateur, graveur ou photographe. Encore que le terme soit inadéquat : il s’agit d’une rencontre organisée par un intercesseur malicieux. A égalité comme dans tout véritable dialogue de manière à ce que nul ne soit l’accompagnateur de l’autre.
Beau-livre ? C’est peu de le dire. A croire que le genre a été créé tout exprès pour les siens. On les dit précieux, mais dans la meilleure acception du terme. Précieux dans la mesure où ils importent à celui qui les achètent. Disons même : à celui s’en rend propriétaire car ce sont des œuvres d’art en soi. Des objets si l’on veut mais pas des coffee table books, spectre qu’Yvon Lambert repousse des deux mains comme s’ils avaient tous l’allure et l’esprit de boîtes de chocolat lambrissées de La Marquise de Sévigné. Avec les siens, on ne risque pas la méprise. Le coffret en carton qui les protège est d’une sobriété toute janséniste.
De toute façon, leur fiche technique les distingue radicalement du lot. Le colophon vaut le détour. Justificatif : « aux dépens et par les soins de… » car le marchand Fabiani avait utilisé la formule dans le Pasiphaé et dans le Chant de Minos de Montherlant que Matisse avait illustrés (un livre que Lambert porte aux nues). Papier : Fedrigoni à Venise. Tirage : 150 exemplaires dont 108 commercialisés, la différence représentant une douzaine d’exemplaires nominatifs réservés aux fidèles, une vingtaine pour l’artiste, autant de hors commerce pour les collaborateurs. Prix : entre 2500 et 3500 euros.
Ca ne s’accroche pas au mur, cela se montre à peine. Autant dire qu’ils relèvent avant tout du plaisir solitaire. Et si vous vous étonnez qu’il n’y ait que 150 collectionneurs en France pour s’enticher de tels ouvrages, Yvon Lambert vous ramène aussitôt aux réalités du marché : « Mais les Français représentent à peine la moitié des amateurs de ces livres… » dit ce fils d’un chauffeur de taxi et d’une épicière de Vence. Il pratique de longue date cette bibliophilie bien tempérée car une telle activité lui a paru accompagner naturellement son travail auprès des artistes. De ceux qui furent « les siens » du temps de sa galerie : Wiener, Barry, Buren, Kiefer, Tuttle, Toroni, Penone…
A propos, la collection dans laquelle paraissent ces rares livres d’art s’intitule « Une Rêverie émanée de mes loisirs”, clin d’œil à un texte de l’historien et critique d’art Jean-Claude Lebensztejn qui fut le véritable point de départ de la collection. Plus qu’un programme, un esprit. L’éditeur n’y publie qu’à ses dépens et par ses soins. Manière de dire : pour son bon plaisir.
(Photos Passou)
1 080 Réponses pour Aux dépens et par les soins d’Yvon Lambert, libraire-éditeur
Le marchand Fabiani
Cette curieuse figure qui a fait carrière pendant la Guerre aux dépens de Rosenberg qu’il était censé remplacer?
MC
Déjà au point Godwin, Court !
On dirait que vous voulez nous épater à tous prix avec les prix annoncés ici, Pierre Assouline.
Mais on peut trouver que des livres fabriqués à 150 exemplaires ( ce qui est déjà beaucoup!)même par des artiste bien montés en cote, soient un peu trop chers.
Une petite anecdote, en voyant cette belle figure affable de notre Galeriste, un souvenir de FIAC de ce monsieur alors encore jeune tycoon, houspillant sur son stand des badauds qui critiquaient à haute voix la fameuse paire de chaussures ( je crois qu’ elles étaient doré sur la semelle offerte)de Kounellis sur son piédestal blanc.
Cela remonte à longtemps, du temps où l’ on courait les Foires et elles en étaient qu’ à leur début…
Cela étant dit, chapeau, éditer de tels livres est un sacerdoce.
Et Monsieur Laùbert n’ est pas et n’ a pas été le seul à éditer de tels ouvrages en France, loin s’ en faut.
Et cette sempiternelle référence à Kahnweiler, d’ accord mais il a eu Maeght pour le plus célèbre.
Mais encore Le soleil noir, Robert et Lydie Dutrou, les éditions du collectif Génération de Gervais jassaud pour n’ en citer que quelques unes.
Laùbert = Lambert et » il y a eu », excusez-moi.
Billet sympathique, billet amical, il va falloir cultiver farouchement l’amitié (la bonne) dans ce monde hostile.
Ce qui est bien, c’est de rappeler par antiphrase ce que Lambert n’est pas, ou n’entend pas être.
Pas de quoi se stresser
Pas de thème, pas de sujet et pas d’autre contrainte
On n’est pas pressé de ce côté-ci
On les dit précieux, mais dans la meilleure acception du terme
Des objets si l’on veut mais pas des coffee table books,
Avec les siens, on ne risque pas la méprise.
Ca ne s’accroche pas au mur, cela se montre à peine
J’approuve.
Mais pas question de déraper dans le politique, le spectre déjà ancien de M. Sarkozy ne cesse pas de me hanter.
« Pour l’instant, il se fait plaisir. »
Tu parles, il suit sa queue.
Le titre de l’ œuvre de Kounellis : « Senza Titolo, 1975 , chaussures semelles couvertes à la feuille d’or ».
Je ne sais qui en est actuellemnent propriétaire.
Il existe un autre problème concernant le livre dit » d’ artiste », la collaboration, l’ échange entre l’ écriture et la peinture, plus précisément de cette symbiose, de cette alchimie harmonieuse entre l’ écrivain et l’ artiste.
On peut aussi admettre la lecture ( j’ avais écrit la lexure et c’ est pas mal descriptif aussi) des livres merveilleusement dissonants comme un madrigal de Gesualdo.
Papier : Fedrigoni à Venise.
Malheureusement il ne doit plus exister de fabriquant de papiers à la main en France.
Sauf pour une démonstration aux touristes.
Le fameux Moulin de Larroque à Couze en Dordogne( quel éditeur ou artiste n’ a pas utilisé ces surprenants papiers blanc et de couleur!) à été racheté et fabrique désormais des emballages en papier pour parfum.
La gamme des papiers est ultra restreinte.
Même Fata Morgana éditeur, pour ses tirages de tête doit se fournir ailleurs.
Soeur Yvette, 2000 euros !
http://shop.yvon-lambert.com/product/andres-serrano-soeur-yvette
Cela dit – et je m’ arrêterai là pour ce soir – on peut trouver des livres d’ artistes rares et parfois chers de toutes époques et aussi contemporains.
Souvent avec des lettres autographes qui tracent des moments de vie entre l’ auteur ou l’ artiste et son récipiendaire.
C ‘est ce qui vient de m’ arriver. Quel ne fut pas ma surprise de trouver trois de mes livres d’ avant les années 80 mis en vente par la librairie LE FEU FOLLET dans le 5ème arrondissement avec moulte photos et détails( gravures, textes typographié, etc…)
Le plus important des trois à mes yeux, tiré à 46 exemplaires avec le dépôt légal à la BNF est en vente à 450 euros. Cela vaut surtout pour le sculpteur qui va accomplir ses cent ans en février, totalement sous-côté ce qui est une excellente affaire pour le vrai amateur!
Je ne touche pas un kopeck dans cette histoire et me trouve tout nu avec mes écrits de l’ époque.
Nous avons fabriqué notre livre chez un grand typographe,( il a fabriqué les plus beaux livres d’ artiste de Michel Butor ainsi que ceux du Collectif génération ) sur du papier fait main du Moulin de Larroque couleur lichen.
Je crois que M. Lambert doit ressentir ce même intense plaisir à faire des livres comme nous l’ avions ressenti nous même à cette époque.
Ça ne s’accroche pas au mur, cela se montre à peine.
Rien de plus désagréable que de voir la tranche de vos livres rares insolée dans la bibliothèque.
Mieux vaut les protéger avec du papier cristal…
Du papier cristal ! Vous n’y pensez-pas, Ver subtil ?!
ce qui est une excellente affaire pour le vrai amateur!
–
ne nous emballons pas. s’ils descendent à 200, je les prends pour les revendre sur eBay US.
s’ils descendent à 200
C’ est le prix assez exact du marché, D.
Et il s’ agit de trois livres différents.
( Deux comme auteur et le troisième comme graveur…)
Lambert à des livres qui me tentent, le Louise Bourgeois en premier par exemple mais il n’ y a pas de prix indiqué. Ça, c’ est un truc de marchand pour te faire sentir que c’ est peut-être trop cher pour tes moyens et que le prix est sujet à augmentation sur le marché.
Cela fait éviter les curieux faussement intéressé…
Justement, question éditeur, Céline…bon,on verra ça plus tard….
Je pense qu’ on peut parler de lexure à propos de ces livres d’ artistes ( les spécialistes de la question ici ne me chipoterons pas, il est vrai qu’ il existe les livres objets, des livres sculpture, etc..)car il s’ agit d’ un vrai luxe de la lecture.Luxe à portée de toutes les bourses.
Lambert nous propose des livres originaux pas chers aussi.
Autre chose que le tripotage d’ un livre ordinaire.
Le bas du plafond porc queue rot laid rumine dans son coin car, largué, il ne sait quoi dire
Je pense qu’ on peut parler de lexure
—
Entrer en littérature ou se vautrer dans la lexure, that is Ze question….
« Souvent avec des lettres autographes qui tracent des moments de vie entre l’ auteur ou l’ artiste et son récipiendaire. »
Cela ne va pas sans poser quelques problèmes que de se retrouver avec la divulgation au public de votre correspondance intime.
» De même, quiconque entre en possession du support matériel d’une œuvre ne peut la divulguer qu’avec le consentement de l’auteur. C’est ainsi que le propriétaire d’un tableau ou d’un manuscrit peut se voir interdire de le rendre public. cf. article cité ci-dessous.
C’ est en ce sens que l’ on peut se sentir mis à poil…
Entrer en littérature ou se vautrer dans la lexure, that is Ze question….Bloom.
C ‘est très ingénu en fait, on lit et on voit en même temps, la phrase se lit et se voit par les typographies, les impressions originales.
On s’ attarde sur les gravures, tenez, celles de Miguel Barcelo par exemple.
C ‘est le livre pour enfant revisité par un texte disséminé de Mallarmé.
versubtil dit: 9 janvier 2016 à 9 h 44 min
« On s’ attarde sur les gravures, tenez, celles de Miguel Barcelo par exemple. »
Mieux encore, celles de Miquel Barceló.
Avoir croisé le chemin du Radiant Child du bayou, aux dépens et par les soins du hasard. Quelle chance, M. Lambert.
https://informationaesthetic.wordpress.com/tag/jean-michel-basquiat/
Miquel Barceló.
Oui, mon clavier ne possède pas cette lettre, j’ ai le ù le è et le é le ô et le ö.
Ça vous va?
radioscopie, vous avez un livre d’ artiste chez vous?
Sinon, allez voir ici
http://www.edition-originale.com/fr/la-librairie-le-feu-follet
Et j’ y suis!
pour obtenir le ó : appuyer su Alt, maintenir la touche et taper 0243
on attend toujours la liste (déjà demandée) des livres publiés par MCourt
« Virginie Despentes jurée Goncourt : « Une expérience qui ne se refuse pas… » »
« Le pain des vieux jours ».
..vos gueules les raclures
Lambert à des livres qui me tentent, le Louise Bourgeois en premier par exemple mais il n’ y a pas de prix indiqué.
les 30 kilo de tom of finland de chez tâcheune dans le coffre de ta vévé..pour agraver ton bilan carbone..ça c’est dla lexure kabloom
yvonne lamberte..very good..doit ête de la cia cgars là..peut ête qulassouline veut dire qu’il a tout fait ça pour rien et l’art..double peine
óhh, merci Adrien!
faudrait l’entarter..avec dla pourave
Bouguereau, avez-vous une compression de capsules Kronenbourg par César?
» il va falloir cultiver farouchement l’amitié (la bonne) dans ce monde hostile. »
(al-bukhari )
« ..vos gueules les raclures »
bouguereau
« Le pain des vieux jours »
mon larhbin lui met sur son compte retraite les sous d’son budget live..il partage le même pain en somme
t’es pus tout seul keupu..anusse fricate
compression de Kronenbourg..
ne serait-ce qu’ une simple lithographie?
une compression de capsules Kronenbourg par César?
jles ouve avec les dents versub..césar ? pas sur qu’il kiffe lamberte
pas sur qu’il kiffe lamberte
Oui, c’ est du déjà trop vieux pour lui!
( Mais il faudrait lui poser la question.)
( Mais il faudrait lui poser la question.)
y’a pas dmais versub..y’a un bilan..et il est globalment trés mauvais..
Je les arrache avec les dents
Est-ce que vous vous êtes mis à l’ eau fraîche le boug?
Sinon, il vous reste la quinine avec le pschitt
http://www.mchampetier.com/sitephp/phpfr/estampe/49054_C%E9sar+Baldaccini_9y-Cesar-avr133.html
( Excellent galeriste que je connais et qui vend aussi des livres d’ artistes.)
Bouguereau, t’ as pas 3000 euros?
je bois celle de sigmaringueune..finement pétillante..lassouline colle les étiquettes à la main..ça coute un bras..(hurkurkurkurk)
Bouguereau, t’ as pas 3000 euros?
jclaque tout chez les brocs versub..ha javais en havoir des clystères et des baiseuses comme le roi d’hangleterre..mieux qu’celle du chabanais..à l’épad aux alzeihmer je dirais que j’mappelle alain delon..ça va lfaire
@Hadrien,
C ‘est de saison, pour le ©, c’ est Alt appuyé avec 0169
©versubtil
Voilà de toute façon un monde étranger qui nous restera un univers un peu étrange, tant à Avignon que rue Vieille du Temple. Je ne retiendrai du billet du jour que l’apparition de trois termes lourdement connotés au sujet de ce portait d’YL : « son ancien habit de marchand » ; « il vous ramène aux réalités du marché » ; « fils d’une épicière de Vence ». Simplement pour souligner à quel point ils « signifient long »… quant aux projections psycho-socio spontanées de notre hôte à l’issue de son éprouvant pélerinage au quartier des ‘za-mateurs dard’ (comme disait Fred à propos de J. Marais)… Qu’en reste-t-il, de l’art émotionnant ou du cochon émotionné ? Pas grand chose, à vrai dire.
Ce matin, face au monde d’Alzheimer, le « Visage de Lévinââââs » s’est un peu ramassé comme un cheveu dans la soupière. Alors, il s’est progressivement effacé du devant de la scène, laissant assez de temps de parole aux évocations des deux témoins plein de retenue sur la souffrance du malade et de l’accompagnant. A vrai dire, le pessimiste et l’optimiste nous ont autant bouleversés l’un que l’autre, en apportant quelques lumières supplémentaire à la maîtrise de nos réactions face à l’expérience personnelle de cette déchéance… Évidemment les soucis d’Yvon Lambert après ça. Quel parallèle, dira-t-on ?… Aucun, sauf peut-être un simple pb de mental concern, ou de ces concordances télescopées troublantes du samedi matin liées au rituel éprouvant du repassage du linge de la semaine.
Je les arrache avec les dents
non sinon j’en aurais pus ! c’est un gars qui m’a espliqué comment qui fallait faire y’a trés longtemps..mon dentiste y voit keud..jvous crois pas qu’il a dit..j’lui ai répondu aussi sec ‘fait péter une heineken de ton frigo’..il a un grand frigo bizarre dans son établi..qu’il ouve jamais..
les sous d’son budget live
Du moment que cela demeure dans le périmètre des économies prévues nessepas…
..quand j’ai parlé du frigo..il a pris un air par en dessous..comme si y’avait des morceaux de femmes nues n’dans..
N’oublions pas de rendre un hommage appuyé au regretté libraire-éditeur José Corti et son tout aussi regretté ami et romancier Julien Gracq.
@ diagonal
Ah, le commerce, sale temps face au « care ».
Vous est-il seulement arrivé de percevoir a little bit of « care » à propos de l’ art et de la culture en général?
liées au rituel éprouvant du repassage du linge de la semaine
à chaque fois t’y passe c’est ça qutu veux dire..?
un hommage appuyé au regretté libraire-éditeur José Corti
Rien du livre d’ artiste ici, il fallait ouvrir ses livres au coupe-papier…
Au doigt et à l’ œil, cependant!
Ben mon colon l’absence de breloques croûte très chaire aux franzhués.
Madame Verniglia nous assure : « grosses fuites au Camp à Nella de la rue Fournier hier soir, JC et MC avaient oublié de fermer leur robinets à sonneries »
dingue le nombre de larbins à bouguerote, c’est pour l’aider à sortir de la cave
détail d’ encadreur,
troisième photo,( agrandissez clic gauche ) le cadre renversé à gauche avec des clips de fermeture, double crochet d’ attache fonctionnelle, du cheap façon ikéa pour encadrer de l’ art top level international?
versubtil, il fallait ouvrir ses livres au coupe-papier…
Quel plaisir c’était de couper les pages… J’y avais droit lorsque j’avais été sage…
Moi aussi la référence au fils d’un chauffeur de taxi et d’une épicière de Vence m’a chiffonnée, d’autant plus que je ne voyais pas le rapport avec « les Français représentent à peine la moitié des amateurs de ces livres… »
Non mais t’as vu la touffe à Trump le soustill ?
d’une épicière de Vence
Mais c’ est de la critique sociologique!
Le fils pu mieux ou autant faire que Maeght à Vence…
« les Français représentent à peine la moitié des amateurs de ces livres… »
Il faut dire que le livre d’ artiste ne paie pas son homme. Gravure, impression typographique ou sérigraphique, reliure, fabrication de l’ emboitage, cela demande la participation de plusieurs corps de métiers et de savoir-faire.
Plus rentable de vendre gravures et tableaux.
« les Français représentent à peine la moitié des amateurs de ces livres… »
Il faudrait aussi esquisser une histoire de la bibliophilie, celle d’ avant-guerre puis le développement de la vente par courtage aux professions médicales des années 50 à 70 et puis la transformation de livre d’ artiste » expérimental », objet mixte parasité par le bois, le métal ou le plexiglas.
Gérard Mouizel en parlait en son temps, des livres de Robida à nos jours…
Ce billet a répondu pour moi a une question que je me posais depuis longtemps et a levé une inquietude
J’ai travaillé a l’imprimerie nationale de 1992 à 1998 et j(‘ai vu naître avec admiration ces livres objets dans les mains des ouvriers relieurs qui comme les compositeurs glouti au plomb restaient dans ce temple de l’art du livre les detenteurs d(un savoir faire artisanal menacé
Merci de m’voir appris que cette activité a survecu au naufrage de l’imprimerie nationale ,qui a englouti tant de tresors
@Diagonal
Impressionnant face-à-face dans votre commentaire.
Puis-je le traverser de biais ?
Yvon Lambert… Intéressante, cette vie que rien ne prédestinait à l’art et à la richesse.
Cette librairie-éditeur est-elle une consolation pour surmonter la déchirure de la fermeture des galeries d’art contemporain qu’il possédait ? Solitude de l’enfoui dans les livres, loin des songes migrateurs qui l’ont vu déambuler de pays en pays, d’atelier en atelier pour rencontrer des artistes dans leur lieu de création quand ils étaient encore inconnus… Puis acheter, puis collectionner, puis exposer.
Il a chaloupé incessamment entre écrivains et artistes. Ainsi sa rencontre avec Daniel Arasse à qui il demanda un article à propos des photographies d’Andres Serrano, puis à propos d’Anselm Kiefer.
Dans ce monde submergé par des noms d’artistes l’art contemporain est aussi intéressant que l’art ancien. Pour Anselm Kiefer D.Arasse a utilisé la démarche d’un historien classique, cherchant des informations sur la culture et la société allemandes, cherchant comment se faisait son travail, non pas de mémoire, mais sur la mémoire et lui a offert un livre de Frances Yates L’art de la mémoire.
Voilà qui rejoint l’émission que vous avez écoutée ce matin, si bouleversante, sur ceux qui atteints de la maladie d’Alzheimer n’ont plus de mémoire ou des bribes éphémères.
Les galeristes, éditeurs, libraires sont des passeurs entre le travail de l’artiste ou de l’écrivain et nous. (Versubtil en sait quelque chose !).
Maintenant, je m’interroge sur ces livres rares (et onéreux) liant l’espace vocal d’une voix à l’espace visuel qu’offre un créateur. Nous ne sommes plus dans l’illustration. Le livre retrouve ses formes diverses : bandes enroulées, pliées, feuilles détachées ou réunies en cahiers… Lithographies, photographies reproduites en petit nombres existant autour d’un texte, mêlées à lui. Les pages ne sont plus seulement support de signes voués à la lecture, elles sont aussi le lieu du geste du peintre autour de l’acte d’écrire, donnant une vibration, une silencieuse puissance au livre.
Yvon Lambert va à la source, cherchant de vrais textes, prenant le risque d’une complicité entre écrivains et artistes.
Une façon de se souvenir ou d’oublier, de ne garder que la mémoire de ses amours. Un jardin un peu testamentaire…
@DHH,
Vous avez donc du connaître un de mes beaux-frères qui y a fait toute sa carrière de typographe!
Et ces éditions de caractères en plomb qui n’ existaient qu’ à l’ imprimerie nationale!
Avez-vous eu entre les mains cette édition magnifique qui inventoriait tous les caractères plomb qui on existé?
Et l’ édition de Jules Laforgues illustrée par l’ affichiste, peintre, polygraphe anartiste Raymond Pagès?
boumou, « le pain des vieux jours », c’est une citation d’un académicien Goncourt dont j’ai oublié le nom.
Gaff’, boumou, qui sème le vin récolte la pompête…
Nous ne sommes plus dans l’illustration.
Christiane,pardon mais il y a longtemps que le livre d’ artiste n’ y est plus.
Yvon Lambert va à la source, cherchant de vrais textes, prenant le risque d’une complicité entre écrivains et artistes.
Pardon encore mais qu’ est-ce un » vrai » texte, christiane?
Et le risque est surtout financier car une complicité s’ opère ou ne s’ opère pas, il n’ est pas un marieur de complicité à ce que je sache, non?
Bien à vous.
« qu’ est-ce un » vrai » texte »
c’est une vraie question
175 livres à 20 euros c’est 3500 euros : tout un monde contre un meuble inutile.
» Cette librairie-éditeur est-elle une consolation pour surmonter la déchirure de la fermeture des galeries d’art contemporain qu’il possédait ? Solitude de l’enfoui dans les livres, loin des songes migrateurs qui l’ont vu déambuler de pays en pays, d’atelier en atelier pour rencontrer des artistes dans leur lieu de création quand ils étaient encore inconnus… Puis acheter, puis collectionner, puis exposer. »
Là, c’ est vraiment une vision de bisounours et méconnaître totalement le milieu de l’ art, ses marchands, ses critiques d’ art et le milieu universitaire qui gravite autour.
Chaloux dit: 9 janvier 2016 à 12 h 58 min
175 livres à 20 euros c’est 3500 euros : tout un monde contre un meuble inutile.
Parole d’épicier !
J’ oserai dire que Lambert n’ est plus le père hautain* de l’ art contemporain qui s’ habillerait à la demande d’ un de ses artistes vedettes en LAPIN CHASSE.
*private joke.
@versubtil dit: 9 janvier 2016 à 12 h 34 min
Je n’évoquais pas le seul travail d’Yvon Lambert mais de tous ceux qui travaillent en ces derniers années sur ce genre de livres.
Quant à l’expression un « vrai texte », elle cible la recherche passionnée d’un texte, d’un auteur pouvant être lié à l’œuvre d’un artiste mais aussi la qualité du texte dans le seul domaine de l’écriture.
Par exemple, dans ce domaine, j’ai été attentive aux créations d’Anne Slacik (livres peints) en lien des poètes contemporains ou non (M.Butor, A. du Bouchet, P.Dhainaut, V.Rouzeau, B.Noël, M.Glück, A.Freixe, J-P.Faye, J.Bousquet, E.Cummings…G. de Nerval, F.Ponge, Ovide, C. d’Orléans, G. de Maupassant, M.Yourcenar, S.Mallarmé…
D’autres poètes et artistes aussi.
Quant au prix des œuvres d’art, ces livres ou d’autres… c’est devenu une telle folie… On entre dans le domaine de la spéculation. Un système de cote artificiel rend le prix de ces œuvres hors du pouvoir d’achat de bien des amateurs d’art. Ils dépassent souvent le salaire mensuel de bien des gens. Qui sont les clients aujourd’hui ? Et que deviennent ces pièces qui s’arrachent à prix d’or ? La « crise » n’est pas la même pour tout le monde…(Sotheby’s, Christie’s se refusent à dévoiler l’identité des acheteurs… idem pour d’autres hôtels de vente. Le marché reste opaque et confidentiel.). Je m’indigne qu’une oeuvre d’art puisse atteindre de tels prix, en pleine crise. De plus, si ces achats ne sont que placement, il sont hasardeux. La marché de l’art est fluctuant et, acheter pour placer, peut être source de désenchantement.
Le billet d’entrée à la Fondation Maeght, au MUCEM, au Louvre, à Beaubourg… est moins onéreux et l’entrée dans les galeries d’art : gratuit ! Si la peinture est le médium préféré des collectionneurs (que les grandes fortunes s’empressent d’acquérir), elle reste pour moi le seul plaisir infini des yeux devant des œuvres puissantes et profondes, loin du gotha du petit monde culturel qui se précipite aux vernissages.
On peut remercier André Malraux, pour la loi votée le 31 décembre 1968, selon laquelle les droits de succession et de mutation peuvent être acquittés en nature. L’état peut ainsi faire entrer, sans bourse délier, une quantité d’œuvres d’art considérable dans ses musées….
bouguereau dit: 9 janvier 2016 à 11 h 26 min etc. etc.
« Plutôt discrète ces dernières semaines, la gastro a décidé de se rappeler à notre bon souvenir en ce début d’année 2016. »
Parole d’épicier !
Non. Mon budget livres mensuel est d’environ 100 euros par mois (souvent dépassé). Obligé de compter…
Quant à l’expression un « vrai texte », elle cible la recherche passionnée d’un texte, d’un auteur pouvant être lié à l’œuvre d’un artiste mais aussi la qualité du texte dans le seul domaine de l’écriture. – Cricri
Bon on savait notre Cricri un peu limitée sur la question littéraire, faut-il en subir les tartines comme on subissait les tartines de bourdes de la Normande ?
On se le demande ..
Ici, pluie tropicale .
Les dauphins colloquent avec force arguments semble-t-il tant ils y reviennent ..
Forcément, on ne suit pas tout .
@versubtil
Sans doute votre beau-frere était parmi ces typographes chevronnés que j’a eu l’occasion d’approcher
C’étaient alors des hommes proches de la retraite qui étaient entrés en apprentissage à quatorze ans et avaient appris à connaître et à maitriser toutes les écritures ;
Ils pouvaient devant leur casse composer à toute vitesse aussi bien de l’hébreu carré que du rashi, du hiéroglyphe , du cunéiforme ,et toutes les écritures idéographiques ;ces écritures sont magnifiquement présentées dans l’ouvrage dont vous me parlez et qui m’a été offert par le directeur quand j’ai pris mes fonctions .
Une filière de formation qui s’est évidemment tarie avec l’offset ; mais un savoir-faire auquel l’IN a essayé de faire vivre avec bonheur ses derniers jours avec sa collection la Salamandre
Avec ça, l’autre Daecheucheuh et ses souvenirs d’ancien combattant sur le trottoir opposé au trottoir du seuil de la porte de l’imprimerie …
Dites, Pierre Assouline, et si vous ouvriez une rubrique Tapisserie ?
La « vraie » c… est revenue !
« Bon on savait notre Cricri un peu limitée sur la question littéraire, faut-il en subir les tartines comme on subissait les tartines de bourdes de la Normande ?
On se le demande …
Dites-donc, apportez-donc quelque chose à cette discussion au lieu de suivre mes traces comme les chiens le font sur le trottoir en recouvrant d’un jet d’urine celle qu’ils ont reconnue, pensant marqué ainsi leur territoire…
Pauvres petits animaux de compagnie. Peut-être un nonosse littéraire pour la grande daaphnouille au nez pointu ! »Chien perdu sans collier » ? Hop, à la fourrière !
Et elle revient, toujours le nez à ras de terre, en demandant :
« Dites, Pierre Assouline, et si vous ouvriez une rubrique Tapisserie ? »
Sa demande se double d’une autre, la mienne : »Dites, Pierre Assouline, et si vous mettiez Daphnouille à la fourrière ? »
La « vraie » c… est revenue !
Bravo, Cricri !
La vulgarité vous sied comme un gant .
@Daaphnée dit: 9 janvier 2016 à 14 h 09 min
Dans le domaine de la vulgarité vous êtes imbattable ! je m’incline daphnezsale !
Vous savez à quoi me fait penser la démarche de cet éditeur, Pierre Assouine ?
A comment faire de l' »Art » quand on n’est pas capable d’en créer soi-même .
un peu limitée sur la question littéraire
‘tain quand on voit les permanentes dans le vent…
Merci de m’voir appris que cette activité a survecu au naufrage de l’imprimerie nationale ,qui a englouti tant de tresors
cte blague..c’est comme le papier hartisanal..les héritiers sont quelques zines..des marioles qui font dla litho sur feuilles d’alu dans leur cuisine..jconnais un keum qu’a..c’est tellement rare que chprefère me taire..et bien les ‘artiss’ lui cause par portabe..y répond par mms..jlai vu sur sa machine..tul crois pas
boumou, « le pain des vieux jours », c’est une citation d’un académicien Goncourt dont j’ai oublié le nom
roo toujours a poser avec son pti complet buren mon lahrbin..ton pain d’fesse c’est toujours mon pied au cul
christiane dit: 9 janvier 2016 à 13 h 31 min
Votre texte pose d’ intéressantes questions.
1)
Par exemple, dans ce domaine, j’ai été attentive aux créations d’Anne Slacik (livres peints)
Vu le nombre et la variété d’ accompagnements croyez-vous qu’ il y ait là toujours une profonde complicité?
N’ existe-t-il pas des peintres qui privilégient ce type de travail d’ accompagnement?
( Cela n’ enlève rien au travail de Anne Slacik que j’ apprécie énormément et avec laquelle et avec d’ autres nous nous sommes retrouvé à accompagner graphiquement un numéro de revue littéraire spécial Jaccottet.)
2)
Le prix des œuvres d’ art.
Parler des prix excessifs n’ exonère aucun passionné de ces travaux d’ art d’ en acheter à des prix raisonnables. Et cela se trouve si on est un peu curieux.
Heureusement que les artistes à leur début ont vendu pas cher, cela fit la richesse symbolique et financière des petits et gros collectionneurs.
Après, la spéculation en un art financier, c’ est la mode pour quelques uns. Pas de quoi s’ obnubiler là-dessus.
( Je peux vous vendre des livres d’ artistes mondialement reconnus, encore frais d’emballage éditeur, à des prix plus que raisonnable…et avec dédicace nominative par dessus le marché!)
3)
Je m’indigne qu’une œuvre d’art puisse atteindre de tels prix, en pleine crise.
Ainsi va la vie du monde, Christiane. Et l’ immobilier face aux bidonvilles?
Faudrait-il s’ arrêter de créer?
Laissons les vernissages, le seul moment on l’ on ne voit plus les œuvres mais les trombines enfarinées.
Les galeries opèrent des invitations privées, par petits groupes d’ affinité. Cela évite les insupportables de soirée.
4)
» L’état peut ainsi faire entrer, sans bourse délier, »
Hélas, cela l’ a aussi dispensé d’ activer une politique d’ achat d’ œuvres contemporaines, accentué avec l’ institution des FRAC qui dans la pratique accentua l’ achat d’ un « art officiel », ce qui est un vrai désastre pour les artistes français sur le marché de l’ art international.
Certains de nos « grands artistes contemporains » ont été des « subventionnés » à vie.
Cricri n’a jamais volé haut de toute façon.
A comment faire de l’ »Art » quand on n’est pas capable d’en créer soi-même .
en dehors du marché ya pas d’art dafnoz..lamberte tfrais un cours
A comment faire de l’ »Art » quand on n’est pas capable d’en créer soi-même .
—
L’experte a parlé. Dont acte.
Au lieu de perdre votre temps sur ce blog, vous devriez vite retourner à votre chef d’oeuvre « in progress ». Vous ne le savez pas mais l’Univers a besoin de vos talents; vite, vite, créez, embellissez & rendez hommage aux grands anciens en les sublimant!
Certains de nos « grands artistes contemporains » ont été des « subventionnés » à vie
houi..et c’est pas fini..c’est tellement la honte que c’est « trop lourd a diriger » comme y dit lamberte..
Oulala, Bloom !
Je vous ai renvoyé à l’ambiguïté du Marchand de Venise et vous serrez les sabots !
Voyons ! Si Céline nous éloigne, William nous relie ..
Je vous laisserais même le dernier mot, si vous vous y aventuriez ..
Dites, Pierre Assouline, et si vous ouvriez une rubrique Tapisserie ?
les gobelins..mais c’t’un excellent sujet..havec plein de parallèle mucho interessant..
c’est « trop lourd a diriger »
yaka mettre deux ailes au khul du mercure de France
la daphnôse et cricri peuvent pas s’étrangler sans coriandre dans la choucroute et le pire est qu’elles simulent même pas…
J’espère qu’Alba va vite réapparaître : cette atmosphère électrique me donne envie de baffer!
@christiane
Une aventure de complicité en art, cela est aussi une rencontre humaine, un parcours commun, sinon on peut trouver la liste interminable des illustrateurs de la Divine Comédie de Dante!
( Comme fut ma rencontre avec un artiste de pratiquement 40 ans mon aîné!)
deux ailes au khul du mercure de France
belle himage qui aurait bien plus à grincheux à cache nez « sous payé »..lamberte il a dla route lui..enfin y prend trop les freeways
J’espère qu’Alba va vite réapparaître
Vous n’ y pensez pas Chaloux, il va nous parler du fructueux marché mondial qui s’ offre pour la peinture de Marusa!
Des objets si l’on veut mais pas des coffee table books, spectre qu’Yvon Lambert repousse des deux mains comme s’ils avaient tous l’allure et l’esprit de boîtes de chocolat lambrissées de La Marquise de Sévigné
comme si lassouline t’hésitrais une seconde entre les trois..
versubtil dit: 9 janvier 2016 à 14 h 45 min
Vous n’ y pensez pas Chaloux,
Oui, mais Bloom étant en main avec Daaphnée (ce Bloomy-canichou vantard qui nous toise du haut d’une « consécration littéraire » dont personne n’a jamais entendu parler)…
les gobelins..mais c’t’un excellent sujet..havec plein de parallèle mucho interessant..
Mais je ne vous le fais pas dire, le Boug’ !
D’ailleurs entre Cricri et DHH qui disposent de plus de temps que nous en avons – je suis sérieuse – elles pourraient se charger de l’animer:
La première avec un goût des camaïeux, la seconde avec quelques recherches en bibli ..
Bon, je sens bien que vous auriez votre grain de sel à ajouter .. de point de vue de l’Histoire ou des Arts le Boug’ ?
Disons même : à celui s’en rend propriétaire car ce sont des œuvres d’art en soi
l’pain dmon cul oui..ha l’henculé mondain
Bon, je sens bien que vous auriez votre grain de sel à ajouter .. de point de vue de l’Histoire ou des Arts le Boug’ ?
je me perds en conjecture dafnoz..
Ça y est, la baaphe née a posé son coussin péteur sur le blog!
moi chprends l’chocolat et sévigné..raff..lassouline y préfère un homard gonflabe la tête en bas..moi je dis..come je suis de gauche..c’est son droit..et comme voltaire jle défendrai même si squ’il dit c’est des conneries ! ha ça mais..
Ce que j’aime chez Passou ? Le côté salon d’attente de bordel, un claque datant du millénaire passé. On se cause comme si on se connaissait, et on ne se connaît guère, même entre habitués….
Ce que j’aime moins ? Le bétail ! Des putes, il y en a, et suffisamment pour servir une clientèle silencieuse, mais …. on les sent les péripat’s vieillir, s’user rapidement …
Et le billet ? …oh ! le billet…. vous savez… c’est juste un appeau pour les grues !
Ce que j’aime chez Passou ? Le côté salon d’attente de b.ordel, un claque datant du millénaire passé. On se cause comme si on se connaissait, et on ne se connaît guère, même entre habitués….
Ce que j’aime moins ? Le bétail ! Des p.utes, il y en a, et suffisamment pour servir une clientèle silencieuse, mais …. on les sent les péripat’s vieillir, s’user rapidement …
Et le billet ? …oh ! le billet…. vous savez… c’est juste un appeau pour les grues !
bouguereau dit: Votre commentaire est en attente de modération.
9 janvier 2016 à 14 h 57 min
moi chprends l’chocolat et sévigné..raff..lassouline y préfère un homard gonflabe la tête en bas..moi je dis..come je suis de gauche..c’est son droit..et comme voltaire jle défendrai même si squ’il dit c’est des cohnneries ! ha ça mais..
et on ne se connaît guère, même entre habitués….
céline et proust venait pour les jetons..pour « voir »..chabada ils savaient beaucoup de chose..
C est dans Balzac « eugenie grandet »qu’ on trouve pour la première fois l expression « pain des vieux jours »disent mes gros dicos feuilletés et jaunis et à couverture rongée par un petit lapin.des chansons socialistes de 1850 revendiquent ce pain là .
JC….. dit: 9 janvier 2016 à 14 h 59 min
Le côté salon d’attente de bordel
Nos pères y faisait le fine-tuning des résolutions parlementaires, précédemment discutées « en loge ».
Autre chose que les pesantes Auseinandersetzungen des politiciens buveurs de bière.
La Zivilisation contre la Kultur!
C’est vrai Chaloux, Bloom est devenu vaniteux.
C’est dommage, je l’aimais bien sur Joyce, l’Irlande … bref, sur là où le coeur ne peut que vibrer ..
Figurez-vous que je viens d’achever une lecture du Château d’Argol, c’est la Bretagne mais l’Irlande n’est pas si loin et, quoi qu’on puisse reprocher au style, je me suis laissé emporter avec délices par l’oeil du géographe émerveillé – comme vous le savez , c’est Gracq – Bon, un besoin d’automne quand ici on est à 35° …
Oh, la pluie s’arrête !
C’est l’heure où l’océan revient,
s’approche pour se frotter aux îles
Ici, il est très conquérant
quand c’est son heure, à lui
je crois bien que je ne vais pas résister
à l’appel ..
à plus tard
@Paul Edel
Je crois que j’ai lu ça dans les souvenirs de Lucien Descaves ou autour (une remarque de Léon Daudet au moment de la démission de Descaves? Je ne sais plus).
Merci pour vos citations de Bernanos et de Mauriac qui les éclairent tous deux d’une manière éblouissante.
« un appeau pour les grues » dit JC… qui se précipite à l’appel et tombe dans le panneau
lassouline y préfère un homard gonflabe la tête en bas..
c’est pas de sa faute si Abraham se trimballe une famille qu’on croirait catho tank y a des mioches
Daaphnée, tous mes compliments. Le Château d’Argol est le seul Gracq dont je ne sois jamais parvenu à venir à bout. Je m’endors littéralement dessus.
Camarade Ueda,
on rapporte que la Mutti Merkel aurait tantpété contre les migrants agresseurs, voleurs, violeurs, attoucheurs, acteurs de cette joyeuse nuit de Saint Sylvestre. Folle de rage….
Elle aurait laissé échapper un : » On les expulsera et s’ils veulent revenir en Germania, il faudra qu’ils me passent sur le corps ! », tout à fait signifiant.
Je cause de ça parce que l’Art … c’est pour les cochons, et le billet, …bof !
« parce que l’Art … c’est pour les cochons »
et ton zèle haut cul c’est du pou laid ?
et le billet, …bof !
Pas bon pour les ploucs ici nombreux?
Comme son maître Pierre Bourdieu, Edouard Louis pense que la violence noue et dénoue les relations sociales. Les contamine. Alors il a voulu en faire son arène littéraire. Histoire qu’on la reconnaisse et peut-être l’arrête. Son violeur et meurtrier Reda n’est-il pas le dernier maillon d’une longue chaîne de terreurs infligées par l’Histoire et la société à son peuple kabyle, à sa classe de migrants ? (Télérama)
C’est insuffisant.
La chaîne de cette atroce violence devrait être suivie jusqu’au bout.
Lecteur, soulèves-toi contre la violence symbolique de l’Edition et des média qui voudrait te contraindre à mettre la main à la poche!
Chaloux, c’est la part de regard discret, contenu .. de regard sur soi de Gracq . Qqc qui semble s’assoupir, en effet, et pourtant ..
(Gracq a aimé une femme qui n’était pas pour lui ..
Daaphnée dit: 9 janvier 2016 à 15 h 12 min
quoi qu’on puisse reprocher au style
Ca c’est embêtant, parce que comme Gracq c’est précisément pour le style qu’on le lit…
C’est un peu comme Gaston Lagaffe qui achète pour rien une splendide MG en vitrine… C’était un « échorché » mécanique, elle était coupée en deux longitudinalement par le milieu, et il n’en restait qu’une moitié, avec deux roues…
Et Moiselle Jeanne était pas là pour régler le problème… Elle aurait bombé la guérite au garagiste !
le billet… bof ! normal pour un bas du plafond incuculte
Gracq a aimé une femme qui n’était pas pour lui ..
Noooooon… vous l’avez connu????……
Je viens de relire le billet de Messire Passou dans le souci d’essayer d’amender le propos primitivement désabusé.
Ben…euh….
Bof, quoi !….
Daaphnée dit: 9 janvier 2016 à 15 h 31 min
(Gracq a aimé une femme qui n’était pas pour lui ..
Hélas, c’est arrivé à tout le monde. L’occasion de prendre la mesure de certaines frontières…
J’ai adoré le deuxième, Un Beau Ténébreux, dans lequel Gracq fait montre d’une connaissance et d’une attention humaines qui n’ont pas tellement reparu ensuite.
@Sergio. Argol est un cas à part. J’ai longtemps relu La Presqu’île, mon préféré, non vraiment pour le style (Gracq y est pourtant à son sommet) mais pour le bonheur de me sentir perdu dans son dédale de routes.
« L’éditeur n’y publie qu’à ses dépens et par ses soins. Manière de dire : pour son bon plaisir. »
C’est formidable que ça existe encore, tout n’est pas perdu…
Un vieux monsieur en pré-retraite qui trouve encore le moyen de dégager un peu de bénéfice, comme d’autres font les brocantes. J’en ai connu un qui s’était spécialisé dans le manche-à-gigot.
Ouf, ça y est, j’ai fini mon compte-rendu de lecture sur Histoire de la Violence (titre totalement impropre, mais passons !) ; je me jure bien de ne PAS regarder Edouard Louis à la télé, surtout s’il y est apathique et peu adapté à l’exercice (ce qui dément quelque peu, là aussi, l’accusation de « racolage », m’enfin.)Je m’en tiens à ce que j’ai lu, point final.
Bien évidemment j’aimerais vraiment beaucoup qu’il lise mon petit exercice, et qu’il me dise ce qu’il en pense. Mais c’est sans doute beaucoup trop demander. Calmons-nous !
Ah, et puis, j’ai entendu Onfray sur France Culture ce midi. Il a réussi à caser 20 fois, en cinq minutes, la « France », les « Français », le « Génie de la France », dans son intervention par ailleurs insignifiante et bien-pensante sur le nécessaire accès commun à Boulez et Delpech (!), pour tous.
Bon sang. Il est en train de virer national, Michel Onfray. A quand le socialisme par-là dessus ?
Ca c’est embêtant, parce que comme Gracq c’est précisément pour le style qu’on le lit…
Pas du tout embêtant parce que là, très justement, il va rigoureusement au bout de la démarche qu’il avait choisie: décrire et ne rien céder à la tentation du narrer communément admis ..
Bref, une ascèse .
Très morale .
Ce qui tend à pousser le lecteur dans ses retranchements ..
Mais pour celui, des lecteurs, qui surmonte l’épreuve .. : un apaisement .
bon, un petit moment de dit tendre…
Pierre Assouline qui s’est fendu d’un bouquin sur l’académie Goncourt pourrait peut-être nous dire d’où vient cette remarque sur le pain des vieux jours.
Daaphnée, je vais refaire une tentative et je vous dirai. (Peut-être abordé trop tôt).
J’ai adoré le deuxième, Un Beau Ténébreux
Chaloux, lisez le triptyque, un jour … :
La presquîle ( « La Route », « La Presqu’île » et « Le Roi Cophetua.) » ..
Daaphnée, je connais le volume sur le bout des doigts…
Un cadeau à offrir
Qui va poser là-dessus son coussin péteur?
http://images.ttcdn.co/media/i/product/25548-8b1c28cfc0f24ea494870f2426a7391f.jpeg?size=500
Paul Armad Gette, édition Yvon Lambert, porcelaine éditée à 100 exemplaires.
« Bien évidemment j’aimerais vraiment beaucoup qu’il lise mon petit exercice, et qu’il me dise ce qu’il en pense. » (Clo)
Outre Eddy Beaucul, … si Obama, Putin et Xi JinPing pouvait dire à Clopine ce qu’ils pensent de son ‘petit exercice’, ce serait gé-nial, n’est ce pas, notre hôte ?!
« Mais c’est sans doute beaucoup trop demander. Calmons-nous ! » (Clo)
PREMIER ECLAIR DE LUCIDITE DE 2016 !… nous sommes le 9 de janvier. Hourrah …
Clopine, j’ai une question. Je viens d’aller lire votre article sur Louis. Comment avez-vous choisi votre nouvel hébergeur? Je me demande où créer mon blog. Restez-vous propriétaire des textes?
Grâce en vieillissant à pris ses distances avec ses romans il écrit du » beau ténébreux »qu’ il ne aime plus dans ses « carnets du grand chemin » et avoue prendre de grandes distances avec son château d argol
Daaphnée, je connais le volume sur le bout des doigts…
mmm .. là, Chaloux, complicité du montage avec Corti pour l’édition, Gracq s’être montré bienveillant avec son lecteur affilié ..
N’en sous-estimez pas l’exigence de gracq. Il l’était bien plus que Breton .
« l’exigence de Gracq ».
Exigence. Daaphnée, ce fut la matière de mon échange avec lui.
Chaloux dit: 9 janvier 2016 à 15 h 43 min
Un vieux monsieur en pré-retraite
Daaphnée, je ne parlais pas de Gracq! Mais de l’éditeur sujet de l’article!
J’aimerais bien vous voir sous la pluie tropicale, Daaphnée, ça doit être quelque chose.
En tous cas il faut mettre des bottes.
Et une petite capuche sur la tête.
Chaloux, mon hébergeur est « e-monsite ». C’est-à-dire qu’il offre beaucoup plus de possibilité qu’un hébergeur de blog, il s’agit d’un « vrai » site avec onglets onglets interactifs, je peux inviter certaines personnes à voir certains billets que d’autres ne pourront pas voir,bref, des fonctionnalités accrues, notamment pour la mise en page, les images, etc.
J’y vais doucement (je ne suis pas habituée), même si je peux bénéficier des compétences du frère du Clopinou, ingénieur informaticien (ça aide !) et c’est le même hébergeur que le site « Beaubec Productions », l’association que nous utilisons pour produire nos documentaires de sensibilisation à l’environnement rural.
Si vous le souhaitez, vous pouvez poser toutes les questions que vous voulez sous l »onglet « contact ». Les beaubecquois compétents (c’est-à-dire pas moi !) vous répondront volontiers !
de grandes distances avec son château d argol
De la question du merveilleux et de tout ce qu’on pourrait inventorier de la surface de la narration, oui . Rien de plus, pour nous .
Mais ce type était une lame effilée , surtout avec lui-même et ses propres « erreurs ».
Et nous, on se fiche bien de Breton !
Heu … D. , cheveux et short mouillés .
Pas de bottes , j’adore tremper mes pieds dans l’eau ..
Et là, juste maintenant, je le regarde depuis la terrasse .. l’océan tourne au gris, qui s’impatiente de la nuit .
J’y vais .
Daaphnée, vous le lisez dans La Pléiade? (Je n’ai que le 1er volume, le reste en Corti).
Clopine merci, je vais creuser la question.
Cher Chaloux, j’ai les deux .
Mais ici, je n’ai amené que la Plïade et j’ai trouvé un Corti sur place, le Chateau, au milieu d’histoires d’aviteurs – des Salters (!) – je me fais un malin plaisir à suivre la trace de mes prédécesseurs ..
Un chemin scabreux qui passe par son abandon pour l’Océan …
De rien, Chaloux. Mon compte-rendu vous a-t-il donné envie de lire le livre d’Edouard Louis ? (mais peut-être avez-vous été rebuté par mes élucubrations. Trop de parenthèses, d’après moi, mais pas le courage de corriger.)
mon larhbin qui s’inquiéte du cours du pain dfesse pour sa rtraite..
Cher Chaloux, j’ai les deux
..fais gaffe dafnoz on tvas prende pour la ptite cousine à chéla
Et nous, on se fiche bien de Breton !
pas du tout ! j’aime beaucoup breton..aimer de loin un gars qu’on aurait pas supporté 5 minutes..les pouvoirs dla littérature..c’est comme argol..j’ai kiffé, c’est l’seul dses tentatives a réussir un peu a aller d’lote coté..les otes on y croit..ça monte..et hon sretrouve encore chez hortense
« Qui va poser là-dessus son coussin péteur? »
C’est Sainte Sylvestre kiffhaut raiepondre ?
et crac breton l’a vu..l’a un oeil et une oreille ce petit con..toujours de profil ça marche..chapeau l’artiss
Pas mal, le Boug’ !
Pour une fois que vous dites ce que vous aimez ..
S’agissant de Louis, Clopine, je respecte votre point de vue même si ce n’est pas le mien.
(On attend avec impatience le livre du type qui s’est fait violer cette semaine par le mari de sa maîtresse!).
Je viens d’aller lire votre article sur Louis. Comment avez-vous choisi votre nouvel hébergeur?
pasqu’en plus t’as encore fermé les commentaires bonne clopine ! y’a des pains qui se perdent et ça affame mon larhbin
Pour une fois que vous dites ce que vous aimez ..
point, jle dis, j’essaie de pas en faire un repoussoir..tiens dafnoz..on a adapté high rise c’est pour bientôt..les critiques sont pas topissime comme dirait vontraube
boumou, la vieille wassingue pointe sa bave hors du seau.
Va falloir nettoyer à l’acide.
@versubtil – 14h22
Vous me demandez, à propos des livres peints d’A.Slack : « Vu le nombre et la variété d’ accompagnements croyez-vous qu’ il y ait là toujours une profonde complicité? »
Pour en avoir parlé avec elle lors des expositions où on pouvait les regarder, je crois pouvoir répondre : oui. Beaucoup de poètes sont venus vers elle, qu’elle avait lus et rencontrés, pour lui demander une collaboration autour d’un texte qu’ils avaient choisi. Elle créait d’abord à vide, sans le texte imprimé ou écrit sur le livre, uniquement dans l’atmosphère des écrits de l’écrivain. C’est une grande lectrice. Plusieurs essais, plusieurs maquettes. Discussion, puis choix. Enfin le travail final avec l’imprimeur ou le graphiste. Ne peut-on alors parlé de complicité ?
Vous ajoutez : « N’ existe-t-il pas des peintres qui privilégient ce type de travail d’ accompagnement? ». Pas dans ceux cités qui ont une œuvre éditée hors de ces expériences. Ce sont des rencontres particulières. De livre peint en livre peint se crée une collection, mais ce n’est pas le but initial.
Elle-même, puisque vous la connaissez, accorde à sa recherche sur toiles l’essentiel de ces heures.
C’est au billet de P.Assouline, au travail d’Yvon Lambert, que nous devons cet échange et donc cet exemple.
Le prix des œuvres d’art.
Vous écrivez : « Heureusement que les artistes à leur début ont vendu pas cher, cela fit la richesse symbolique et financière des petits et gros collectionneurs. »
C’était pour ces artistes une obligation, une question de survie. Sans ces collectionneurs galeristes, auraient-ils pu vivre, de leur peinture ? c’est pour cela que j’évoquais les voyages incessants d’Y.L. , très jeune, quand il débarque aux E.U pour rencontrer des peintres alors inconnus. Il lui a fallu de l’instinct pour reconnaître dans ce vivier ceux qui étaient intéressants, novateurs. Des toiles qu’il a achetées pour une bouchée de pain. C’est vrai,, mais alors, personne n’en proposait plus.
Je parle souvent avec J-M.Felli (qui tient une galerie dans la même rue Vieille-du-temple). Avec quel entêtement il rend visite à ses peintres, les motivant pour leur offrir un temps prochain d’exposition qui leur sera réservé. C’est lui (par l’intermédiaire des photos d’œuvres choisies par P.Assouline pour accompagner certains de ses billets), qui exposait Chérel. Toujours par les billets de P.A, je suis allée vers d’autres créations (peinture -photographies) comme celles de Jean Rustin, d’H.Zerdoun, d’H.Cartier-Bresson…. Il met toujours en bas des billets des liens qui remontent vers les galeries où ils exposent.
Enfin pour les artistes contemporains
Vous proposez avec humour : « Je peux vous vendre des livres d’ artistes mondialement reconnus, encore frais d’emballage éditeur, à des prix plus que raisonnable…et avec dédicace nominative par dessus le marché! ». Je sais, nous en avions déjà parlé.
Votre dernier paragraphe est amer, à juste titre.
Vous faites un sacré travail, Jean-Marie. Bravo.
« Va falloir nettoyer à l’acide. »
Cheloux l’a les mêmes dans son Val de Travers
vous le lisez dans La Pléiade? (Je n’ai que le 1er volume, le reste en Corti).
Plus snob, tu meurs…quel gland!
J’ai adoré le récit posthume renié, récemment exhumé des archives de Gracq, Les terres du couchant…(chez Corti, dédicacé à Marilyne Delaitre, 2014, 20 euros, plus abordable qu’une vulgaire signature de Cy Twombly crochetée chez YL., estimée au bas mot à 127 000 € d’après les cours actuels),… précisément pour ses innombrables maladresses stylistiques. Rétrospectivement émouvantes, du reste, ce qu’il estimait une erreur de jeunesse heureusement retrouvée dans une vieille sacoche. Il se cherchait encore le Poirier, mais on y sent bien comment allait percer le futur Juju. Quel plaisir renouvelé ! Chez lui, jamais rien à jeter, pas une seule ligne, vous dis-je. C’est comme ça : quand on aime, on prend tout, on ne sépare pas le château d’Argol du beau ténébreux ou du balcon en forêt. Il n’y a pas de frontière qui tienne avec le Rivage et tout le reste. C’est comme qui dirait un bloc immarcescible et sans microfissures, un phare d’Ouessant. Une rareté de granite, au cœur des pages du XXe siècle.
nettoyer..le balai..le repassage..il essaie de comprende selon ses moyens mon larhbin..ce que j’aime chez lui c’est l’effort pour ne pas sortir de sa condition..chimique !
Ah le gros tronc!
Il se cherchait encore le Poirier
..trés bien
C’est du crowdfondingue Duschmoll
A en juger par le tarif moyen des ouvrages publiés par Yvon Lambert, j’ai actuellement le choix entre deux investissements :
1/ acheter une petite dizaine desdits ouvrages, sans avoir l’assurance que leur prix se bonifie en vieillissant et au risque d’avoir à les fourguer dans quelques années à un libraire d’occasion pour le prix symbolique de dix euros.
2/ faire installer pour le même prix sur ma terrasse une véranda fermée, véritable « pièce à vivre », selon l’entrepreneur, dans laquelle, à défaut d’admirer les réalisations d’Yvon Lambert, j’aurai tout le loisir de lire, en plein hiver, au soleil et au chaud, les pamphlets antisémites de Céline, histoire de faire plaisir à Bloom. Outre la plus-value qu’y gagnera mon gourbi, mon pauvre chat y trouverait un refuge sûr contre les rivaux du voisinage. Cette dernière considération fait, on s’en doute, fortement pencher la balance.
A mon avis, y a pas photo, même si Lambert a publié d’excellents photographes.
L’anus mundi, c’est lui dit: 9 janvier 2016 à 17 h 41 min
Quel cul… Appareil critique, mon gros…
@ Diagonal.
L’erreur de jeunesse d’un homme de quarante-cinq ans…
Si je ne m’abuse, il n’y a pas d’ENS de sociologie, mais un département de Sciences Sociales à l’ENS. Titrer Louis comme « de l’Ecole Normale de Sociologie » n’a aucun sens. Par ailleurs, si ce que publie Clopine est une critique , c’est que cette dernière est tombée bien bas…Enfin, oui, ce site est aussi ouvert et accueillant qu’une batterie de l’organisation Todt un jour de débarquement. Chaloux, vous etes décidément bien aimable envers l’hotesse de ces lieux…
MC
mon larbin est bonne clopine sont en échange de technique de pain dfesse msieu courte..
A quoi sert le latin ? La réponse des humanistes
A se faire jouir, à condition de bien maîtriser la gymnastique de la langue et de s’en tenir aux auteurs vraiment gouleyants ( Lucrèce, Tacite, Lucain, Virgile, ceux qui savent faire chanter la langue, en priorité). Sans oublier quelques textes bien vachards de Cicéron (dans les plaidoyers). Autrement, le latin ne sert strictement à rien : comme l’a depuis longtemps fait remarquer Georges Darien au début du « Voleur », il existe d’excellents traducteurs ; tiens, par exemple, le vénérable Emile Bréhier pour les « Pensées » de Marc-Aurèle.
mon larhbin aime les pieds au cul..clopine les spankings..ha décidément vontraube et la suisse me manquent
@M. Court.
J’ai un faible pour Clopine. Elle dit plein de trucs bizarres mais elle fait aussi un tas de choses épatantes.
il existe d’excellents traducteurs
hen plus se faire traduire et même se faire entende le gouleyant du chinon et dla cote de bourg ça coute pas un rond et ça fait pas mal au foi..what else
bouguereau, qui s’effondrerait à la première baffe.
Toujours la même panoplie.
Lassant.
elle fait aussi un tas de choses épatantes.
cherchez l’homme!
plus abordable qu’une vulgaire signature de Cy Twombly crochetée chez YL., estimée au bas mot à 127 000 € d’après les cours actuels),…
Si vous n’ aimez pas n’en dégoûtez pas les autres!
» qui tient une galerie dans la même rue Vieille-du-temple). Avec quel entêtement il rend visite à ses peintres, les motivant pour leur offrir un temps prochain d’exposition qui leur sera réservé. »
Christiane, je connais bien cela depuis 1973…
Daaphnée dit: 9 janvier 2016 à 16 h 42 min
Heu … D. , cheveux et short mouillés .
Pas de bottes , j’adore tremper mes pieds dans l’eau ..
Eh oh, et les muezzins, ils regardent ailleurs?
Clopine, définitivement un cas à part… dit: 9 janvier 2016 à 17 h 11 min
De rien, Chaloux. Mon compte-rendu vous a-t-il donné envie de lire le livre d’Edouard Louis ?
Ça ne s’adresse pas à moi, mais non (ce qui n’a aucune importance).
Juste une remarque sur la phrase:
« Et mon côté maternel se réveille : je voudrais le mettre en garde contre une existence qui ne pourrait plus trouver ses mots que dans l’ombre, jamais dans le soleil. »
Un jeune mec n’aime pas s’entendre dire des phrases pareilles, il s’en va.
Zoon dit: 9 janvier 2016 à 17 h 49 min
Outre la plus-value qu’y gagnera mon gourbi, mon pauvre chat y trouverait un refuge sûr contre les rivaux du voisinage.
Le chandail miteux vintage, le vrai snobisme (prix d’or probablement)
Wiwi: La belle neige!
TKT: mais c’est quoi, ces skis?
Wiwi: Des pantoufles.
TKT: …
Wiwi: Semelles en silicone, taille 58 de ma mémé made in Hong Kong
TKT: et ça glisse?
Wiwi: rien du tout, c’est une révolution!
Depuis 15 heures, vu une collectionneuse qui a craqué pour un papier original de Diane de Bournazel :
Ici, ses livres d’ artistes Christiane, peint, découpés, cutérisés recto verso,( le dessin du verso doit prendre en compte le découpage du recto, une vraie prousees!) souvent un travail de trois mois pour un livre à un seul exemplaire.
Vraiment magnifique!
http://dianedebournazel.org/index.php/livres/toi-et-moi/
@versubtil dit: 9 janvier 2016 à 18 h 31 min
Cela ne m’étonne pas. Ces grands artistes doutent souvent d’eux-mêmes, passent par des périodes d’abattement où de multiples tentations viennent atténuer l’angoisse. Comme certains écrivains, leurs proches ne comprennent pas toujours ce métier qui n’est pas ordinaire, qui ne rapporte pas un revenu régulier, qui s’entoure de solitude. Peut-on créer dans le lieu familial ?
Là les galeristes ont un rôle essentiel. De plus, ils comprennent souvent qu’une œuvre se construit ce qui échappe à ceux qui la mettent au monde. Ces derniers sont menés par une force contre laquelle ils ne peuvent pas lutter, soumis, comme aspirés, proches d’un monde inexistant. Ce qu’ils inventent n’existait pas avant eux. Ils sont dans la défaite, cristallisant tout sur un imaginaire parfois illusoire. Ils vont quelque part, désorientés, révélant des blessures à contre-jour…. Quelle frontière cherchent-ils à gagner ? Leur atelier, souvent dans un garage un peu froid, plein de bric et de brac. Une cafetière dans un coin, des chiffons maculés de peintures, des pinceaux, des pots, des croquis punaisés au mur. Aucune certitude. Ils vivent entre réel et virtuel. Sont-ils de passage comme des fantômes ? en exil ? Artaud écrit que la vie consiste à brûler les questions…
@versubtil dit: 9 janvier 2016 à 18 h 46
Merci pour ce document enchanteur contenant les œuvres de Diane de Bournazel.
Quelqu’un a-t-il le contact de M. Court. J’aimerais l’avoir à dîner. Je reçois le mercredi.
les muezzins, ils regardent ailleurs?
c’est qu’à cause du bruit et l’odeur… de la fêlure du niveau à bulle… zont trop peur de voir du sang
christiane dit: 9 janvier 2016 à 18 h 56 min
Là, c’ est un peu le mythe de l’ artiste maudit, non?
Écoutez Diane de Bournazel ( que vous pouvez voir en ce moment à paris dans le 7ème arrondissement jusqu’ au 15 janvier, je crois.)
Je reçois le mercredi.
invite Milo Moiré pour un selfie à Köln, t’as des chances
Invitez Coup de Froid, Pierre Brochant.je crains de ne pas faire l’affaire. Mais lui tiendra admirablement l’emploi.
MC
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