Aux dépens et par les soins d’Yvon Lambert, libraire-éditeur
« Libraire-éditeur ! ». C’est sa fierté désormais. Et s’il pouvait ajouter un point d’exclamation à la fin de son enseigne, au-dessus de l’entrée de sa boutique de livres et gravures, nul doute qu’Yvon Lambert le ferait. Libraire-éditeur à la manière de José Corti. Ou plus encore dans l’esprit d’Ambroise Vollard ou Daniel-Henry Kahnweiler. Car pour avoir été le galeriste d’art contemporain le plus en vue des trente dernières années à Paris, il ne s’est pas totalement débarrassé de son ancien habit de marchand. Qui en douterait n’aurait qu’à se déplacer jusqu’au 108 de la rue Vieille-du-Temple, dans le Marais : force est de constater que sa librairie se situe très précisément en face de son ancienne galerie…
Elle existe depuis quinze ans. Les amateurs d’art et de photo, de ceux qui ne se contentent pas de regarder mais veulent aussi savoir, la fréquentent depuis. Et puis quoi, si Vollard et Kahnweiler sont ses modèles, c’est parce que ces grands marchands de tableaux ont été aussi d’avisés éditeurs ; le second des deux n’a-t-il pas édité avant tout le monde Apollinaire, Max Jacob, André Malraux et quelques autres ? Yvon Lambert n’en est pas encore là, si tant est que ce soit son but, même s’il veut s’inscrire dans cette tradition. Il a naturellement pensé à eux lorsqu’il s’est lancé dans cette voie particulière de l’édition d’art :
« J’ai voulu leur rendre hommage en confiant l’impression de mes premiers livres à l’Imprimerie nationale. J’ai été guidé par le Parallèlement que Vollard avait fait en 1900 avec des poèmes de Verlaine et des lithographies de Bonnard » confie-t-il.
Pour l’instant, il se fait plaisir. Vingt-cinq livres en quinze ans. Pas de quoi se stresser avec les cadences infernales. Cette année, c’est le tour du poète Jacques Roubaud et de l’artiste Dominique Gonzalez-Foerster pour Londres (London), aller, retour, étonnant palindrome sous forme de dépliant, résultat d’une promenade effectuée dans la ville en suivant un protocole particulier. L’an dernier, il y eut le fascinant Livre de AA avec le poète Adonis et le plasticien Adel Abdessemed. Un jour, ce sera le tour de l’artiste polonais Miroslav Balka et du philosophe Georges Didi-Huberman, un projet dont il ne sait encore rien si ce n’est qu’il s’inscrira dans l’Histoire.
Pas de thème, pas de sujet et pas d’autre contrainte que la dimension. On n’est pas pressé de ce côté-ci de la rue Vieille-du-Temple. Les propositions spontanées ne manquent pas, les sollicitations non plus, mais c’est l’éditeur qui choisit et décide. Il passe commande sans exercer de pression. Ce qui n’a pas empêché Gérard Traquandi de jeter son dévolu sur les Pâques à New York de Blaise Cendrars, seul mort du catalogue.
S’il édite depuis les années 1990, il n’a fermé sa galerie que dans les derniers jours de 2014 et a fait don d’une partie de sa collection à l’Etat pour n’être déposée à Avignon qu’en 2000. La galerie se portait bien, pourtant. « Juste l’envie faire autre chose. Et puis cela devenait lourd de la diriger ». Désormais, il se sent plus libre car plus léger. Un livre par an, c’est bien suffisant. Le rêve de tout éditeur. Une douzaine de mois à ne se consacrer qu’à un auteur, qu’il soit poète ou écrivain, et qu’à un seul illustrateur, qu’il soit peintre, dessinateur, graveur ou photographe. Encore que le terme soit inadéquat : il s’agit d’une rencontre organisée par un intercesseur malicieux. A égalité comme dans tout véritable dialogue de manière à ce que nul ne soit l’accompagnateur de l’autre.
Beau-livre ? C’est peu de le dire. A croire que le genre a été créé tout exprès pour les siens. On les dit précieux, mais dans la meilleure acception du terme. Précieux dans la mesure où ils importent à celui qui les achètent. Disons même : à celui s’en rend propriétaire car ce sont des œuvres d’art en soi. Des objets si l’on veut mais pas des coffee table books, spectre qu’Yvon Lambert repousse des deux mains comme s’ils avaient tous l’allure et l’esprit de boîtes de chocolat lambrissées de La Marquise de Sévigné. Avec les siens, on ne risque pas la méprise. Le coffret en carton qui les protège est d’une sobriété toute janséniste.
De toute façon, leur fiche technique les distingue radicalement du lot. Le colophon vaut le détour. Justificatif : « aux dépens et par les soins de… » car le marchand Fabiani avait utilisé la formule dans le Pasiphaé et dans le Chant de Minos de Montherlant que Matisse avait illustrés (un livre que Lambert porte aux nues). Papier : Fedrigoni à Venise. Tirage : 150 exemplaires dont 108 commercialisés, la différence représentant une douzaine d’exemplaires nominatifs réservés aux fidèles, une vingtaine pour l’artiste, autant de hors commerce pour les collaborateurs. Prix : entre 2500 et 3500 euros.
Ca ne s’accroche pas au mur, cela se montre à peine. Autant dire qu’ils relèvent avant tout du plaisir solitaire. Et si vous vous étonnez qu’il n’y ait que 150 collectionneurs en France pour s’enticher de tels ouvrages, Yvon Lambert vous ramène aussitôt aux réalités du marché : « Mais les Français représentent à peine la moitié des amateurs de ces livres… » dit ce fils d’un chauffeur de taxi et d’une épicière de Vence. Il pratique de longue date cette bibliophilie bien tempérée car une telle activité lui a paru accompagner naturellement son travail auprès des artistes. De ceux qui furent « les siens » du temps de sa galerie : Wiener, Barry, Buren, Kiefer, Tuttle, Toroni, Penone…
A propos, la collection dans laquelle paraissent ces rares livres d’art s’intitule « Une Rêverie émanée de mes loisirs”, clin d’œil à un texte de l’historien et critique d’art Jean-Claude Lebensztejn qui fut le véritable point de départ de la collection. Plus qu’un programme, un esprit. L’éditeur n’y publie qu’à ses dépens et par ses soins. Manière de dire : pour son bon plaisir.
(Photos Passou)
1 080 Réponses pour Aux dépens et par les soins d’Yvon Lambert, libraire-éditeur
L’édition Descaves, c’est fait pour les caves.
tu te cites beaucoup yan braun..
Autrefois on écrivait La Littérature et la Mal.
Aujourd’hui, on écrit la littérature CONTRE le Mal.
Décidément tout fout le camp.
Zon zon c’est son meilleur interlocuteur. Il est le seul à percuter. Zonzon est son propre percuteur. Certains disent même que c’est la balle et le canon du revolver à lui tout seul.
Autrefois on écrivait La Littérature et la Mal.
Décidément tout fout le camp. (Widergänger)
C’est la littérature et la malle (celle-là, je la trouve excellente, je crois que je vais encore m’auto-citer)
Outre les qualités de Huysmans
je tiens avec stanilas..kss kss..’huysmans et ses nerfs’..sur la fin hon dirait un menhir maurice denis en pain d’épice mou et poilu..avec dla sauce djone brown
tu te cites beaucoup yan braun.. (Bouguereau)
Maryan Braun
« Décidément tout fout le camp »
Pour être bien et le rester faut penser à bien faire du mal avant pendant et après. On te l’a pas dit ?
Autrefois on écrivait La Littérature et la Mal.
Décidément tout fout le camp. (Widergänger)
C’est la littérature qui se fait la malle.
La malle de Hambourg bien entendu. « La malle de Hambourg » est le titre d’une série qui fit naguère (jadis?) la gloire de la télé nationale et publique, qui ne l’a jamais rediffusée. Y avait pourtant Paul Le Person est des acteurs les plus pharamineux de sa génération.
C’est la littérature qui se fait la malle
Y a pas qu’une plateforme ? Ah bon. Ouf
bouguereau dit: 12 janvier 2016 à 17 h 20 min
va chercher (…) avec les dents..
Risque pas de t’arriver…
on ne dit plus « nu comme un ver mais « nu comme JC »… mais dès qu’on le voit on se barre vite fait (Mme Verniglia)
D. dit: 12 janvier 2016 à 16 h 47 min
à droite c’est pour les femmes. Je suis allé chez les hommes, il y a dans l’avant dernier wc à gauche
Oui, oui, oui, y a que le plan de masse qui fait foi, hein ! Si les vécés ils y sont pas, marqués, ils ont pas le droit d’être là épicétou ;les énarques de là-bas ils viendront avec des sacs à poisson rouge…
Sergio, c’est du bouguereau light un peu moins bourré
Zoon dit: 12 janvier 2016 à 17 h 17 min
Mais adolf de pq est obsédé par les ch iottes il bouffe la m…e
« mais dès qu’on le voit on se barre vite fait »
faut l’écrabouiller épicétout
« Vous me décevez, Paul Edel »… Continuez donc ici, MCourt, vous nous amusez avec vos grands airs
Hadrien dit: 12 janvier 2016 à 18 h 39 min
light un peu moins bourré
Comme disait Guillaume d’Orange…
Mais Sergio, on ne fabrique pas d’énarques à l’école normale supérieure, seulement des normaliens, des gens aux normes, quoi.
16h 42, c’est « LE » Thierry ? J’aimerais beaucoup qu’il revienne car il était ô combien passionnant.
Allez, encore une petite prune pour bien commencer la soirée ?
« Cette voie forestière perdue sous son gazon fin parfois rouge de fraises, avec ses passées de bêtes, ses flaques d’eau noire, son odeur de mousse humide et de champignons frais, paraissait si abandonnée, si entièrement reprise par la sauvagerie des bois qu’on luttait difficilement contre l’impression qu’elle allait d’un instant à l’autre finir là en impasse, que les arbres allaient se refermer sur sa fente étroite –mais la digue de pierre, le mur invisible que le chemin enfonçait sous lui dans le sol avait contenu obstinément l’assaut de la forêt, et la Route indéfiniment s’enfonçait, amicale et vaguement fée, filtrant à travers le sous-bois sa lumière calme et rassurante d’éclaircie, pas à pas écartant devant nous comme une main le rideau de branches (JG, id. Les terres du couchant, 80-81) »…
Qu’on vienne pas nous dire après ça que Juju le sensualiste, plus fort que le Courbet, était vierge en matière de géo féminine intime, bande de… qui comprendrez jamais rien à la chaleur forestière dégagée des sous-bois, incapables que vous êtes de lire sans l’écran de vos binocles de Lagarde et Mimiche. Allez, à d’autres !
Regardez 28 minutes !
Je ne trouve pas que ce texte de Gracq soit bien écrit. C’est cahoteux.
Fou de gracq on dirait une traduction bancale de l allemand
Oui, tout à fait.
Pour en revenir au sujet, comme dit M. Court qui trolle comme M. Jourdain, et puisque je n’ai pas eu de réponse à ma question du 10 janvier à 11h43, je voudrais signaler le numéro de d’Arts Magazine de ce mois, qui présente des expos 2016.
Vous serez incollable sur « le réalisme. L’art au temps de Gustave Courbet », mais il y a des infos sur les grandes expos 2016, et accessoirement, comment devenir collectionneur.
Ce qui me touche beaucoup, c’est que parmi d’autres décodages, Fragonard, Signac, il y a une présentation du tableau » six crimee » de Basquiat.
un petit mot sur une expo provinciale, consacrée à Vassily Kandinsky, récemment évoqué ici par Giovanni.
https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/1/1a/Kandinsky_-_Bleu_de_Ciel.jpg
Devenir collectionneur c’est très facile. On me donne un château, quelques bonnes centaines de millions d’euros et je deviens un grand collectionneur…
Fou de gracq ce qui m intéresse chez ce grand lecteur c est qu’il avoue mettre au dessus de tout quelques lignes de nerval.et son admiration pour stendhal vient de l élan et du dynamisme fluide si romanesque et picaresque de sa chartreuse de parme, bref ce qu’ il n avait pas. Mais certains de ses textes sur écrits sont fascinants
Bon maintenant grappa sous les arcades du monté sacro ciao
Fou de Gracq dit: 12 janvier 2016 à 20 h 00 min
Pas d’accord avec Widergänger. C’est très bien écrit, presque trop bien, comme souvent chez Gracq, avec ce côté dictée de Pivot; mais ça parle direct au coeur de tout amoureux des bois. Je ne sais plus quel compositeur disait, au temps de la mode du dodécaphonisme, qu’il restait encore plein de musique intéressante et novatrice à composer en ut majeur. C’est un peu la même chose avec l’écriture de Gracq, si léchée, si classiquement maîtrisée : elle démontre qu’elle peut encore servir à dire sur le monde des choses pleines d’intérêt, sans tomber dans l’académisme.
Je ne sais pas si c’est vraiment un honneur que de faire partie des dictées de Pivot…
Il est mignon, notre Zonzon.
Ce qu’on peut reprocher justement à l’écriture de Gracq c’est d’être un peu trop guindée, avec son col à manger de la tarte comme on disait jadis…
Son modèle, c’est Edgar Poe. Manifestement il n’y arrive pas. Pourquoi ? Parce qu’il est trop précieux, trop guindé. C’est très difficile en littérature de faire simple. Stendhal sait faire simple. Gracq à l’évidence n’a pas le talent de Stendhal.
Un Balcon en forêt reste un moment réussi de la littérature française. Le reste non. Le reste, ce n’est que de la littérature à effet de manche. Ça vaut rien.
Si, juste Le Roi Cophétua. C’est tout ce qui est à sauver. Dans son œuvre, il y a le côté lumineux avec Une Balcon ; et le côté obscur, sombre, trouble même, qu’on n’a jamais vraiment exploré, avec une libido scabreuse, sadienne, avec Le Roi Cophétua. Le reste, c’est bon à jeter.
Le brave petit prof de lycée très collet monté était aussi secrètement un sadique. Et ça, ça ne se dit pas…
Un sadique ou un esclave qui aurait aimé peut-être se faire fouetter par une divine créature…
« mais ça parle direct au coeur de tout amoureux des bois. »
JB, je trouve cet extrait descriptif fantastique, au sens littéral.
Si des sens autre que la vue sont mobilisés, et ici, c’est assez drôle, comme l’odorat, il y a une ambiance contes et légendes.
Enfin pour qui pratique la forêt sans chemin forestier, ce sera plus clair.
Le consistoire israélite de Marseille vient de déconseiller aux Juifs de l’agglomération de porter la kippa, jusqu’à nouvel ordre; il a été désavoué – je crois — par le président du CRIF. Pour peu que les autorités religieuses du judaïsme français n’y opposent pas un interdit justifié par le dogme, nous savons tous ce que nous avons à faire. Je ne suis pas Juif, je suis athée, mais je suis prêt à faire ce geste citoyen.
« Et ça, ça ne se dit pas… »
Mais ça se lit. Et un beau ténébreux en est un bel exemple !
Plusieurs non-juifs ont téléphoné au responsable de la communauté juive de Marseille pour dire qu’ils porteraient en effet la kippa à Marseille.
C’est malheureux mais ça fait penser à ceux qui ont porté l’étoile jaune en 1942 à Paris. D’ici que j’aille me promener avec l’étoile jaune de mon père cousue à nouveau sur la poitrine…
Un beau ténébreux, c’est raté. C’est mièvre.
Le Roi Cophétua c’est sec, efficace, réussi.
« Un beau ténébreux, c’est raté. C’est mièvre. »
développement nécessaire, et étayé, svp.
Le Grand Rabbin de France n’a pas dit qu’il fallait quitter la kippa. Il a simplement dit que c’était une affaire personnelle. Mais il est clair que les Juifs ne doivent pas enlever leur kippa. La kippa est un signe d’humilité envers D.ieu.
Question de sensibilité, de finesse d’esprit. Ça ne se démontre pas. Je crois qu’au fond Gracq en était d’accord.
Un Balcon en forêt reste un moment réussi de la littérature française. Le reste non. Le reste, ce n’est que de la littérature à effet de manche. Ça vaut rien. (Widergänger)
Je ne sais pas si Gracq, c’est de la littérature à effet de manche(s), mais ça, c’est de la critique à la louche et à la va comme je te pousse. « Le rivage des Syrtes », « la Presqu’île », « Lettrines », « En lisant en écrivant », à la trappe tout ça, sans autre forme de procès. De la nuance avant toute chose… Et si on allait y voir d’un peu plus près ? Que pense un Paul Edel des ostracismes expéditifs de Widergänger ?
Le plus réussi, c’est Un Balcon bien sûr. Il y a tout Gracq dans cette œuvre, tous les aspects divers et contradictoires de sa sensibilité. Ça commence comme un conte d’Edgar Poe, ce qu’il a signalé lui-même d’ailleurs, ça passe par un conte comme Alice au pays des merveilles, un conte enfantin, et ça se termine comme une tragédie en passant par une histoire à la Nerval comme Sylvie qui est l’horizon de bien des chapitres avec l’histoire d’amour. Et une touche de Saint-John Perse. Le tout mélanger dans le shaker gracquien pour un vieil alcool à la poire bien de chez nous…
« La kippa est un signe d’humilité envers D.ieu. »
« Dieu ?
Mais seuls les insensés ont besoin de Lui pour se hisser hors du vide
Car il est une jeunesse dont chaque sourire
clame sa victoire
sur toutes les défaites à venir »
http://www.philomag.com/lepoque/le-chant-de-la-future-victime-13034
Je ne parle pas de l’œuvre critique de Gracq, mais uniquement de ses œuvres de fiction. Oui, il y a un moment où y en a marre des courbettes devant Gracq, faut dire la vérité, quoi ! Ras le bol tous ces lèche-culte…
si le poltergeist au lieu d’une fuite en avant pouvait tout simplement dire qu’il n’a pas lu Gracq personnellement, on gagnerait du temps.
Je crois qu’il faut au fond profondément être idiot pour ne pas croire en D.ieu. D’une manière ou d’une autre.
Dites plutôt que vous êtes un gros bouseux insensible pour dire ce que vous dites.
Le rivage des Syrtes, c’est fait pour les adolescents boutonneux mal dégrossis en extase. La Presqu’île, c’est tout simplement un échec, c’est hyper-chiant à part l’idée globale. Mais la réalisation c’est nul.
Le poletrgeist et le crépuscule de ses idoles, c’est qqchose, hein.
Il y a des pages de Madame Bovary qui correspondent exactement au projet de La Presqu’île, mais qui valent cent fois la Presqu’île ! Flaubert, lui, il sait faire vivre le néant. Pas Gracq. Il a toujours été trop vivant pour y connaître quoi que ce soit dans l’art du néant comme le grand maître Flaubert !!!
Les mots m’en tombent en désordre du clavier…
Si, dans La Presqu’île, y a juste le début qui vaut la lecture. Mais très vite, ça part en couille.
la machine à délirer du poltergeist s’est remise à turbiner à plein régime.
reductio ad Gustave.
Le malheur de Gracq, c’est qu’il n’a jamais osé être lui-même. C’est-à-dire un type complètement à l’ouest. Il n’a jamais osé explorer sa libido de cinglé pour en faire de la grande littérature. Il y est allé comme un flament rose, sur le bout de ses échasse. Il a manqué de courage, d’aveux, de sincérité envers lui-même. Il est resté un taré au lieu de devenir un artiste, l’artiste qu’il aurait pu devenir. Taré, donc raté !
…
…@,…la vie dans les bois,…à…20 h 50 min,!…
…
…le meilleur artiste confirmé, sur les pas, et le syle de Vassily Kandinsky,…est sans conteste,…Paul Klee,…
…
…il y a, un autre style d’esprit qui coïncide avec ce modernisme,!…en peinture,…
…
…c’est presque de loin le même,!…mais les ensembles peints,…sont joints par transparences, comme des images-sandwichs,… et non, bien séparer et poser côte à côte,!…
…comme Kandisky ou Klee,!…
…
…la magie de la transparence en peinture, s’effectue en soi-même,!…c’est dans les moments de très grande paix intérieure, que mes meilleurs résultats me sont improvisés, sans efforts,!…que par la joie à transmettre le résultat peints à l’huile, à l’aquarelle, ou aux pastels,!…
…
…peindre en songe, à demi-éveillé,!…avec le soin, de s’alimenter en fonction express, pour réaliser chaque » oeuvre « ,!…
…forcément des temps extrèmes de sérénité, entre courant d’air, seul, avec tout ce qu’il faut, à porter de mains,!…
…vite et bien,!…
…plusieurs genres effectuer,!…et même, déjà vus des imitations,!…Ah,!…Ah,!…
…
…bien entendu, personne ne sait, comment je » travaille « ,!…déjà nu,!…etc,!…
…rare,…et exceptionnel,…et très cher à s’investir,!…
…faut ce qu’il faut,!…le résultat seul,!…compte,!…etc,!…dans ce cas,!…
…
…alors, vous penser,!…chaque fois que j’entend mesures de restrictions en politique,!…
…prévisions du temps,…du grand » caca » en conjecture sociale,!…à nos artistes politiciens » black & white,!…Ah,!Ah,!,…
…
…l’empereur s’emploi à peindre dans le chaos,!…aussi,!…
…
C’est comme sa littérature à l’estomac, un effet de manche ! De l’orgueil mal placé, du dépit amoureux. Minable, au fond. Michaux, lui, il savait mépriser. Michaux, lui, c’était un vrai maître, un maître sincère. Un moine, un bonze de l’imaginaire. Mais Gracq…! du théâtre, du mauvais théâtre ! Du bluff ! Un sadique contrarié, Gracq !
Kandinsky, c’est de la peinture à effet de manche, comme Gracq !
Paul Klee, lui, c’est un grand maître. La pure spiritualité. D’ailleurs, ça ne trompe pas, Michaux l’admirait énormément. Entre maîtres, on se comprend sans se parler.
la vie dans les bois dit: 12 janvier 2016 à 22 h 42 min
Les mots m’en tombent en désordre du clavier…
Si y a deux Bösen en tête-bêche et chacun à quatre mains, faut pouloper pour les rechoper par terre avant qu’elles ne quittent la pièce pour aller commettre d’autres dégâts pas possibles…
« …l’empereur s’emploi à peindre dans le chaos,!…aussi,!… »
C’était tout à fait ça.
Merci Giovanni, grâce à vous j’ai une expo notée pour l’automne prochain.
…
…O.K.!…
…
Mes pauvres enfants, vous vous gargarisez de vos sublimes âneries ! Vous êtes des mômes, des espèces de mollusques du cœur, vous êtes mous, mal formés, inaboutis, à pas achever…!
La bassesse d’Albablabla, c’est un tonneau sans fond.
Gracq est un lecteur passionnant et notamment de balzac mais avec toujours des réticences de petit maitre..il rate zola , lui reprochant une écriture artiste que lui-même, gracq, a cultivé avec parfois des réussites (presqu’ile) et souvent des échecs (un beau ténébreux) mais ce qui fascine c’est qu’il installe toute une topographie bretonne . il est un ciseleur de pgarse,n une dentellière,mais n’a pas l’élan du grand romancier. Il reste souvent un paysagiste géographe inspiré, étonnant.il sait décrire un bocage, une villa, un bord de mer, un vallon, avec un art de miniaturiste. mais dés qu’il est face à un proust, un céline, un aragon, il perd pied. Il prend des mines de chaisière comme s’il tutoyait le Dieu littérature avec un étonnant aplomb, il a fouetté son époque en détestant à la fois sartre et le nouveau roman. Il avait tort..ce qui impressionne…, c’est son ton de justicier, de grand <Juge qui décide de ton avec un ton péremptoire assez rigolo.. ca marque! notamment pas mal de gens médiatiques, de FOG à Debray, qui rendaient visite à l’ermite comme on se rend au mont saint michel.attendant des des oracles du grand sage retiré sur les bords de Loire.. En même temps, j’aime bien le consulter, comme on consulte sainte beuve, gide, cabanis pour comprendre ce qu'est le "gout francais"
Et puis j’ai trouvé un axe Klee-Kandinsky- Le Corbusier qui me met des étoiles dans la tête.
Bonne nuit.
Des réticences de petit maître, ah ben oui, c’est exactement ça ! C’est petit, mesquin, ça crachote dans les coins…
Il prend des mines de chaisière comme s’il tutoyait le Dieu littérature avec un étonnant aplomb (Paul Edel)
________
Oui, ça, ça me plaît bien ! C’est ça ! L’aplomb dans son œuvre critique, ça m’a frappé aussi. Souvent il croit savoir, il croit être sincère, et c’est encore un effet de manche. Ça finit par fatiguer… ça irrite… ça arrête…
« qui rendaient visite à l’ermite comme on se rend au mont saint michel.attendant des des oracles du grand sage retiré sur les bords de Loire.. »
Une dernière chose, Paul Edel, sur les visiteurs du « dernier veilleur de Bretagne ». Don’t forget le moins m’as-tu vu. Et l’un des plus sincères.
Ph. Le Guillou.
Je ne crois pas qu’un beau ténébreux soit un échec.
A chacun sa hauteur, Edel a la sienne, qui doit être d’un grand maître. Bon. Ne lui jetons pas la Jacques-Pierre…
Oui, Debray qui allait se promer en barque sur la Loire avec lui ! Non, mais ça m’a toujours faire rire, ce truc. Ridicule ! Ah, on imagine les conversations d’ici, tiens ! Deux chaisières en barque non sur le Rhin mais sur la Loire ! Non, mais t’imagine un peu !
« un proust, un céline, un aragon ».
Cherchez l’intrus.
Edel, pas de critique littéraire après la grappa.
Tais-toi, chaloux, t’es qu’un vieux schnock avec une sensibilité de bâton de chaise…!
On comprend que Mme Boie ait baffé Jacques-Pierre au passage !
(En même temps, elle le fait entrer dans La Pléiade. Par la porte se service.)
Le Guillou, c’est pénible, pénible mais pénible ! C’est comme un chirurgien qu’essaierait d’opérer un mort.
On peut contester certains jugements critiques de Gracq (par exemple dans « En lisant, en écrivant »), mais quand il se met à réussir des romans, là il est très fort (« Le Rivage des Syrtes », « Un balcon en forêt »). D’ailleurs, il faut prendre ses jugements critiques comme des morceaux de romancier, très subjectifs, parfois contestables, mais toujours si bien charpentés…
Le tonneau des Danaïdes, c’est bien çui où on mettait les cheveux d’Eléonore ? Ca finit par obstruer quand même…
Plus Albablabla vieillit plus il transfère ses échecs sur les autres.
Le Rivage des Syrtes à côté de Michaux, c’est nul.
Je préfère cent fois le Voyage en grande Garabagne ! Là, on se marre au moins, et c’est autrement plus vivant, plus allègre dans le désastre !
Et puis le Rivage des Syrtes, ça veut faire son Désert des Tartares ! Mais Le Désert des Tartares, c’est autrement plus génial !
Le Rivages Syrtes à côté, c’est pénible, c’est laborieux ! Ça fatigue…
Widergänger dit: 12 janvier 2016 à 23 h 45 min
Albablabla c’est pénible, c’est laborieux ! Ça fatigue…
On dirait pas…
Tu vois ça de chez toi.
Devenir collectionneur c’est très facile. On me donne un château, quelques bonnes centaines de millions d’euros et je deviens un grand collectionneur…WGG
Mais quel c.on de petite frappe poétailleuse, il a jamais pu payer de sa personne en art ce restreint bigleux du front!
Tiens, Chaloux, si vous vous intéressez à J.-K. Huysmans, voyez ce travail de thèse relativement récent (Sorbonne 2011) de Philippe Barascud – dans le Jury Jean-Marc Hovasse et Pierre Glaude – pour vous fonder sur une démarche et un état des lieux sérieux ( recension, établissement des textes etc ..) .
Bref, un travail de recherche tel qu’il doit être mené .
( aux antipodes des copiés et collés d’un Wiwi, bien évidemment .. )
On peut lire en ligne, la « position de thèse » , des plus éclairantes:
http://www.paris-sorbonne.fr/IMG/pdf/Position_de_these-21.pdf
Et, en effet, il y a certainement d’autres lettres à trouver encore …
Avis aux amateurs et chercheurs de pépites ..
et je deviens un grand collectionneur – Wiwi
Mais certainement .
De vos « âneries sublimes », le catalogue in progress, ici même .
La bonne fortune !
« Entre maîtres, on se comprend sans se parler. »
(Widergänger, 12 janvier 2016 à 23 h 08)
Je te comprend et tu me comprends …
« Je crois qu’il faut au fond profondément être idiot pour ne pas croire en D.ieu. D’une manière ou d’une autre. »
(Widergänger, 12 janvier 2016 à 22 h 36)
Je préfère être idiot de ne pas y croire que parfaitement stupide en y croyant : c’est moins farce !
Le long des fenêtres et des portes de verre des salons de la RdL montent lentement les flots nauséabonds des crimes de toute sorte. Bientôt, on ne pourra plus sortir de la pièce où l’on cause de tout et de rien, donc de littérature, sans prendre garde à cette étrangeté qui monte doucement, surement …
Enfermement et bien être.
Le Salon de Passou, comme un aquarium sec où les poissons rouges devisent à n’en plus finir dans un monde finissant.
Le discours sur l’identité, liée à la diversité humaine, est resté longtemps inaudible car il n’est pire sourd que l’humaniste universaliste boboïde occidental.
Grâce à nos frères humains islamistes transformant volontiers un Livre Saint en mode d’emploi, on l’entend.
Il fait BOUM, ou COUIC, ou SLURP, suivant le cas …
En ce qui concerne capitalisme et collectivisme, il faut avoir vu agir les nobles, les hiérarques, les contremaitres des Nomenklatura de la plupart des pays « démocratique et populaire » anciens et actuels !
Corrompus, préoccupés d’une seule chose, se goinfrer et constituer un capital pendant qu’ils ont un peu ou beaucoup de pouvoirs, ils méritent d’être élevés au rang de Capitalistes Communistes d’Honneur … dignes de figurer au Panthéon des Grands Capitalistes œuvrant élégamment dans les pays où règne la liberté d’entreprendre.
Ceux qui connaissent pourront en témoigner ! L’homme est partout le même dès qu’il s’agit de bas instincts.
Giovanni, c’est un billet pour les artistes.
Vous m’aviez refusé un troc « reproduction de la Licorne », contre une boîte de chocolats fins » il y a longtemps.
Cependant, pour ceux qui ne connaissent pas votre » Dragon au printemps » exposé au Musée national de Bruxelles, à part e-bay ?, vous exposez quelque part ?
L’homme est partout le même dès qu’il s’agit de bas instincts. (JC)
Bas instincts ! bas instincts ! Selon les livres saints de diverses religions, notamment ceux des trois religions du Livre, l’amour de l’argent est une des plus authentiques et nobles manifestations de l’amour de Dieu. C’est du moins ce qui se chuchote dans les couloirs du Vatican. Non olet !
« Devenir collectionneur c’est très facile. On me donne un château, quelques bonnes centaines de millions d’euros et je deviens un grand collectionneur… »
Oui, oui… d’accord…
« L’Observatoire de la Laïcité est un espace d’amour de tolérance et de paix »…
Voilà ce que Blanco et Cadène aimeraient entendre, à propos de leur planque. Hélas ! là, comme dans d’autres espaces actuels, il y a des sunnites, des chiites en bagarre et quelques chèvres folles !
Dormez, bonnes gens, tout va bien !
…
…la vie dans les bois,!…à,…7 h 21 min,…
…
…bon, je n’expose pas encore à eBay,!…
…
…alors, le troc de la reproduction de la Licorne, contre une boîtr de chocolats fins,!…
…
…c’est vrai, que j’ai effectuer, une » Licorne « ,!…une peinture aux aquarelles, que j’ai offert au directeur technique de notre entreprise,!…
…qui devait se demander, qu’est ce que, je foutait là, dans l’imprimerie,…( probablement un genre << marginalisation <<,!…
…il y a, aussi,!…une autre peinture aux aquarelles, offert au responsable de mon département en vis à vis,!…
…et une autre peinture, au responsabke du personnel,!…
…je ne cite pas de noms,…donc, trois offert dans mon ex-entreprise,!…
…et une au musée des beaux-arts,!…
…donc, restons précis en filigrame,!…
…
…maintenant, ou est ce que j'expose,!…
…nul part,!…
…j'ai quelques toiles en réserve, et d'autre dessins et des rouleaux géants sur toiles en couleurs, d'un style " crétois – viking ",!…
…
…je suis comme un autre monde disparu,!…
…inaccessible,!…dans notre société,!…
…etc,!…
…pas moyen de faire sa Pub,…chez les belges très nombrilistes, les meilleurs en tout, même les escroqueries à cols-blancs, comme partout,!…dans le monde nationalistes tout crus,!…Ah,!Ah,!…etc,!…
…
…etc,!…
Devenir collectionneur c’est très facile. On me donne un château, quelques bonnes centaines de millions d’euros et je deviens un grand collectionneur…
faux savoir donner régulièrement la moitié de ta collec pour maintenir les prix..sajouter au 150 d’yvon..savoir racheter des merdes aux copains pour faire bloc..la richesse ça oblige dracul..c’est du boulot..y’a qu’les fauché feignant comme toi qui s’inquiétent qui neige pas
ha ça mon dracul pour faire son alia tout chousse en tortillant du cul il s’inquiète..
…
…évidement, j’en ai des reproductions à faire,!…puisque dans l’ensemble, tout à été pris en diapositives-photos,!…
…
…et bien sur,!…j’ai obtenu la médaille d’or du jury lors d’une exposition 75 au Heysel,!…
…déjà, ils voulait m’achetez pour » rien « ,!…autant tout garder, et offrir à ma guise,!…c’est comme çà,!…
…alors ces châteaux, ces fortunes, déjà,…dans sa tête,!…en réserve,!…
…
…pas de quoi déveloper, son cursus artistique,!…chez des privilégiers des lobbings » je sais tout, mieux faire, je suis belge « ,!…Ah,!Ah,!…etc,!…
…soyez artistes, sans moi,!…
…
On voit que tu gères bien ton patrimoine, Bougboug, t’es un vrai capitaliste comme je les aime, des qui se crèvent le cul pour engranger, en évitant les loufiats sadiques des fermiers généraux de Bercy…
Avec toi, le gode-ceinture est entre de bonnes mains !
Oui, oui… d’accord…
par exempe inviter rénateau a bouffer dans une tratoria..et dire « patron..la deuxieme bouteille de quianti c’est pour moi »..et c’est pas du boulot d’ête un grand collectionneur pour dracul..
Madame Verniglia, guillerette, nous confie : « JC, le lombric du Camp à Nella de la rue Fournier, JC a peur; il a peur que quelqu’un l’invite à prendre en verre, hihihihi »
Vous êtes des mômes, des espèces de mollusques du cœur, vous êtes mous
t’as l’coeur un peu bas dracul..y’est à gauche comme les chiottes..monopole!
Daaphnée dit: 13 janvier 2016 à 0 h 49 min
Merci, Daaphnée, ce thésard est agréablement modeste et sérieux.
Pas de jargon, pas d’hybris « théorique » (la référence à Lejeune est classique et ne sert que comme outil de base, comme qui dirait un opinel, indémodable): le boulot utile d’un bon travailleur.
le boulot utile d’un bon travailleur
..toi avec ta promo de coco chinois au bol de riz..ça commence a bien faire
Le plus réussi, c’est Un Balcon bien sûr
ça monte ça monte..et ça finit chez hortense dracul..dans une carambouille de relai d’chasse à gonzesse..
Daaphnée, M. Barascud est ou était président des Amis de Huysmans. On attendait de lui -impatiemment dans mon cas- une nouvelle biographie chez Fayard, qui devait être publiée en 2007 pour le centenaire de la mort de l’écrivain, mais qui n’est jamais parue. Il ne faut pas désespérer.
« Pour en revenir au sujet, comme dit M.Court qui trolle comme M.Jourdain » (la vie dans les bois, 12/01 à 20:50)… tapez donc Marc Court sur votre moteur de recherche pour voir la liste de ses nombreuses publications (livres ou articles) ou allez sur son site ou sur son blog.
…..et à part ça….ça va ?….
Pauvre boumou… On peut simplement regretter que rien ne nous soit épargné de cette agonie.
Dites, Pierre Assouline, le Magazine Littéraire va définitivement reléguer Edouard Louis dans l’enfer de la page 48, ou bien allez-vous cependant donner une petite place aux opinions contraires, comme celle de Fabienne Pascaud ? Je ne peux imaginer que, dans tout le staff, ne se trouve pas au moins un journaliste littéraire ayant des yeux pour lire ? Non ?
Clopine nous laisse que nos yeux pour pleurer…
Mais quelle grognasse!
La clope ne lit pas de livres d’ artistes…
Ami Chaloux, Bouguereau est un grand ingénieur, il l’a prouvé par de remarquables trouvailles.
Son gode-ceinture, creux et tempéré, qui permet la conservation en parfaite condition des plus gros cigares a été adopté par les Castro eux mêmes, Clinton et Lewinsky en ont tâté en Ovalie !
Comme tout créateur de génie, Boug peut avoir des pointes de fantaisie inexplicables : souvenons nous que ce fut le cas des grands hommes de l’époque Stalin, Jacques Duclos, Edouard Balladur, Raymond Barre, Jean Paul Sartre, Georges Bush Junior, Chirac, Edouard Louis, Manitas de Plata, Adolf Hitler ….
Pénible de voir pédaler sur place une vieille mémère, sur un vélo dont la chaîne a sauté…. Fou-rire dans le bocage normand !
Ou même, tenez, si vous ne voulez pas d’une écriture « neutre », demandez à Paul Edel, qu’on ne peut soupçonner de nourrir une affection débordante pour Edouard Louis, de lire son bouquin et de dire honnêtement ce qu’il en pense. Paul Edel m’insupporte désormais, mais je pense qu’il sait lire : il vous confectionnera un article venimeux sur l’homme, d’accord, c’est entendu, mais ne pourra que reconnaître la qualité littéraire ni l’intelligence du propos.
(Louis était très bien chez Quint sur la 7, hier…)
Madame de Vlognes, je ne « tape » pas M. Court. Vous êtes étudiante doctorante ?
JC, Reste plus à bouguereau que d’inventer le bocal avec aspirateur à substances molles intégré. On pourrait le ramasser.
« Paul Edel m’insupporte désormais, mais je pense qu’il sait lire « .
Moi c’est le contraire.
(Louis était très bien chez Quint sur la 7, hier…) (l’armoire normande)
… Charles ?…. quelle promotion !…
Je mettrai le bocal bouguereauguien sur ma cheminée en souvenir du génie qu’il fût….
Il y a des vitrines au museum d’histoire naturelle pour ces choses-là, JC.
Attendez, je me suis trompé, j’ai cru qu’il s’agissait de mettre les substances molles de Bouguereau en bocal…
Bon, si c’est ça : un exemplaire aux Arts et métiers, un exemplaire au Museum d’histoire naturelle.
Un sur la cheminée de JC, un pour la galerie de la fac de médecine, un pour le concours Lepine. Ça fait 5 en tout quand même.
les piscines du réacteur de tchernobyl n’y suffirait pas dédé
Je recommande à tous les amateurs de formol la visite, je ne sais pas si c’est toujours possible, des bocaux du Laboratoire d’Anatomie de la Faculté de Médecine de Montpellier.
On y trouve une collection de fœtus mal formés absolument admirable, deux têtes ou plus, six jambes, quatre yeux, et cela depuis Rabelais non-compris. Agrémentera vos rêves longtemps.
Ce que les femmes de l’époque pouvaient faire avec leur viscères en 9 mois, ou moins ! … Passionnant.
Prévoir un sickbag, à emprunter auprès d’un de vos amis émétoaérosagophile. Ames sensibles, femmes enceintes, jeunes couples, s’abstenir…
le gode-ceinture est entre de bonnes mains !
..c’est pas sa place par destination dirait bonne clopine..tiens bonne clopine beaucul était à france mu cmatin..le journaliss qu’est picard lui dmande a un moment de parler dsin coin dans son parlé..j’ai cru qu’ils allaient nous faire de la terre de betterave et de cathédral..mais non..une atelée de précieux sous le crachin au pti matin
JC, la mère de Paul Verlaine conservait les produits de ses fausses-couches dans des bocaux. De temps en temps, elle ouvrait la porte de l’armoire où ils étaient rangés en disant au petit Paul:
« Maintenant, tu vas dire bonjour à tes frères et sœurs ».
La propension de certains parents à rendre leurs enfants marteaux est un vaste sujet de méditation.
Si c’est lapine à Rasputin, dans le bocal, je comprend son influence auprès de la tzaruine …
..un jeune de 23 piges qui fait parler dlui ça devrait être émouvant..ha j’vais mfaire violence pour lire debout comme dédé..pasque j’aime la jeunesse..j’ai du mérite
Bougboug, pour un jeune sans diplôme qui veut se faire connaître aujourd’hui, il faut qu’il se fasse exploser :
– au niveau de la ceinture, s’il est terroriste
– en dessous, s’il est ‘écrivain’ comme Beaucul….
Cette manie de certainesfemmes normandes de faire de grandes phrases pour parler à vôtre place, jamais une romaine ferait ça !je reste près du quirinal à lire moravia
…..Agostino ?
La raison pour laquelle mon innocent post à JC à propos de Verlaine a été supprimé doit faire partie de ces mystères dont il faut feindre d’être l’organisateur!
Bonne journée,
Agostino oui merveille
« Ca ne s’accroche pas au mur, cela se montre à peine. »
Cette phrase fait confusément songer à un Schmilblick qu’on fait aller et venir du coffre au boudoir à reculons et inversement.
Arrêtez de fulminer contre moi, Paul Edel, concentrez-vous sur vos romaines tant que vous voulez, mais franchement, tenez, on pourrait dire, en l’adaptant quelque peu certes mais ! On pourrait dire ceci du dernier livre de Louis (et ça, plus que votre opinion su moi, ça m’intéresse…) :
« Pour nous la question n’est pas de savoir si la peinture de M. … (donc, ici, LOUIS) est atroce, nous demandons si elle est vraie. Elle l’est. Et plus vrai encore que la peinture, ce langage inouï, comble du naturel et de l’artifice, inventé, créé de toutes pièces à l’exemple de la tragédie, aussi loin que possible d’une reproduction servile du langage des misérables, mais fait justement pour exprimer ce que le langage des misérables ne saura jamais exprimer, la sombre enfance des misérables. Oui, telle est la part maudite, la part honteuse, la part réprouvée de notre peuple. » (Bernanos sur Céline)
« … quianti… »
Tutti quianti?
« ces mystères dont il faut feindre d’être l’organisateur »
J’aime la musique du vent au crépuscule dans la morne plaine.
Son modèle, c’est Edgar Poe. Manifestement il n’y arrive pas. Pourquoi ? Parce qu’il est trop précieux, trop guindé.
—
ML, avez-vous lu Poe en anglais? C’est assez insupportablement précieux & passablement guindé; une prose gorgée de mots anglais issus du latin. Cas probablement unique, Poe vaut bien mieux dans les traductions de Baudelaire que dans l’original.
Reste la géniale inspiration fantastique de l’auteur des Histoires grotesques, le renversement des topoï de l’ l’imagination gothique – l’usage d’un narrateur non fiable, souvent un paranoïaque ou un dément plongé dans un monde parfaitement normal (« Ligea » constituant l’exemple canonique).
Quant à la postérité de Gracq, nous ne serons plus là pour juger…
Il y a quelque chose de commun entre Clopine et Merkel.
Mais quoi?
Clopine je n ai jamais fulmine de ma vie c est quoi?
al-bukhari dit: 13 janvier 2016 à 13 h 57 min
« Il y a quelque chose de commun entre Clopine et Merkel. Mais quoi? »
Bienvenu parmi nous …. !
C’est du trash. Âmes sensibles s’abstenir.
« Reda m’a tuer »
http://www.hebdo.ch/hebdo/culture/detail/edouard-louis-violemment-impudique
Les editions PUF migrent au service pouff.
Voyez M. Court, quand il faut troller, il faut y aller. Mais pour de bon.
http://www.collectionlambert.fr/2/la-collection-lambert/presentation.html
vie en Avignon
bonjour à tous,
rose
« ce langage inouï, comble du naturel et de l’artifice »
Jamais Celine n’aurait pu écrire les 10 premières lignes du livre de Louis:
Celine écrit « ça a débuté comme ça », il n’a pas écrit « ça a commencé comme ça » trop allitératif, lourd , maladroit. La langue de Celine est extrêmement travaillée, il est toujours attentif au rythme de la phrase et à son euphonie. personne ne s’exprime dans la vie comme les personnages de Celine.
Celine ne voulait pas faire « vrai » en se contentant de transcrire fidèlement une langue orale familière, Celine cherche une musique inédite et l’a trouve, Celine invente une langue. Maintenant, si vous considérez que les premières lignes du livre de Louis font entrevoir les mêmes qualités, que voulez-vous que je vous dise?
http://www.collectionlambert.fr/media/image/s3/id244/image_zoom-59488.jpeg
et bonne année 2016 à vous,
Paul Edel, c’est ce que je fais trop souvent le samedi matin à l’écoute de Kinkielkraut, armée de mon fer à repasser que j’agite en direction du poste de radio et dont les « sshhhh » de vapeur illustrent parfaitement la chose…
Pour de vrai, « fulminer » est trop fort, car cela veut dire être furieux, bouillir. Or, si je vous agace, vous ne le manifestez que par une sorte de retenue hautaine, ponctuée de courtes phrases dépréciatives (mais pas top, on a sa fierté, on ne va pas se commettre comme un JC… fulminant…) qui laissent derrière elles des sous-entendus, plus que des accusations directes.
tenez, là, juste en-dessous. Au lieu de me traiter de « grosse normande insupportable », comme n’hésitent jamais à l’écrire Daaphnée ou Jc vous me qualifiez juste de « certaine femme normande à grandes phrases »…
Notez bien que, ce faisant, vous esquivez le vrai sujet, qui est le bouquin d’Edouard Louis. C’est toujours plus commode, quand on est invité à donner un avis et qu’on ne sait pas trop sur quel pied danser, d’accuser la musique avant d’entrer en piste… Ca a un nom, aussi : la lâcheté…
Etonnante photo ! J’ai d’abord pensé à un volcan, mais en s’approchant plus près…on est dans la rue.
Bonne année, Rose !
ah, de nota, tout le bouquin de Louis est un mélange de naturel et d’artifice. Il recrée le langage populaire via le personnage de la soeur, et le mélange avec un langage « intime » d’un narrateur extrêmement sensible et intelligent. Mais bon, faut lire le livre, quoi.
« Les editions PUF migrent au service pouff »
C’est le turban qui a glissé?
« ML, avez-vous lu Poe en anglais? »
Non.
Malheureusement elle ne s’en rend pas compte !
Sa vie entière elle aura déguisé, peint arrangé, ses rêves pour qu’ils constituent sa réalité à elle…. Pour de vrai, elle ignore tout de la réalité ! elle vit dans ses nuages, bêtement, rêves qui sont ceux d’une petite fille, vieillie mais restée malheureuse …
La Reine Marie Antoinette avait recréé, elle aussi, sa fermette idéale avec ses jolis moutons ! Clopine recrée sa fermette avec ses animaux familiers, les In, les Nou, les Anes, les Jim ….
Marie-Antoinette était Reine de France, l’autre est Reine de quoi, déjà ?…. Ah, oui, c’est bien ça !
Merkel, c’est surtout l’histoire d’un extraordinaire affaissement intellectuel.
On commence par des fulminations… Après c’est les fumigations…
« Crise migratoire: Merkel juge l’Europe « vulnérable » ». »
Quelle Marie-S…
Marie-Antoinette était reine de France et JC le roi des lombrics ventre à terre
Clopine, vous ne pourriez pas parler d’autre chose?
On commence à être gêné pour vous……
Lombric.clinic….. dit: 13 janvier 2016 à 14 h 38 min
La Reine Marie Antoinette avait recréé, elle aussi, sa fermette idéale avec ses jolis moutons
Le premier колхоз ! Ca c’était du taf alors…
des Gueuses, voyons, dites-le ! Reine des Gueuses et de Bohême, soeur imaginaire du roi de Thunes, du successeur du grand coësre, du suzerain suprême du royaume de l’argot. Personnage secondaire mais indispensable, qui fait régner une sorte de loi au cabaret de la Cour des Miracles,où une cruche cassée fixe la durée des mariages…
Mes rêves sont plus beaux que vos jours…
Merci D, réciproquement
le titre de la photo
Claude Lévêque, J’AI RÊVÉ D’UN AUTRE MONDE, 2000, néon. Photographie Pascal Martinez.
Clopine voit de la spontanéité là où il n’y en a pas. Crime pardonnable.
@Lombric
Mouais… toujours est-il que Marie-Antoinette, en dépit de ces maladresse -et finalement de son inculture totale dans le domaine de la gouvernance, Marie-Antoinette était une sainte femme, digne et courageuse, comme elle l’a largement démontré dans les derniers mois de sa vie. Avec ce qu’elle a subi, beaucoup à sa place se seraient effondrés.
Marie Salope. Wiki.
« Une marie-salope est un chaland destiné à recevoir les vases et sables extraits par dragage1. En général, le chargement s’effectue depuis une drague à disque désagrégateur ou depuis une drague à godets, le long de laquelle la marie-salope vient s’amarrer. Lorsque la marie-salope est pleine, elle est ensuite emmenée pour être déchargée, soit à quai par le dessus (benne preneuse ou roue à rochets) soit par ouverture du fond par le bas dans une zone de dépotage. »
» Un chirugien qui essaierait de ressusciter un mort »
C’est tout à fait cela, Widerganger!
MC
Désolé clopine mais dans mon quartier il n y a pas le livre en français Édouard louis quand je rentre à Paris j achète le roman et je dis sur mon blog ce que j en pense sans aucune prévention mais citer bernanos à propos de Céline vous êtes certaine que ça tombe pile poil avec Édouard louis? Mon ton hautain vous salue bien
Reine des Gueuses ? Reine des C.onnes, oui !
Encore que, vu la lourdeur des gueuses fonte brute ou béton enfoncées dans sa vase… ça pourrait aller pour Sa Seigneurie Pompeuse !
Narcisse à Bombay:
La prise d’un selfie, une photo de soi sur son téléphone portable, peut entraîner la mort. A tel point que la police de Bombay a demandé à la municipalité de mettre en place 19 « zones de non selfies » après la noyade d’une femme de 18 ans, tombée à la mer samedi 9 janvier alors qu’elle était en train de se prendre en photo.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2016/01/13/bombay-instaure-des-zones-de-non-selfies_4846227_3216.html#5BjDfW5Yzib8j5lo.99
belle chronique du livre d’Edouard Louis par Marianne Payot dans L’express (encore une femme)
« Sa Seigneurie Pompeuse » écrit JC ; MCourt ?
Vie en Savoie J’ai bien aimé « En voyant les volumes de la Pléiade, Reda a du etre impressionné ! »
Ces fétiches là me paraissent de nature à peu opérer sur le doux Kabyle tel qu’il parait mis en scène dans le roman. En définitive, il n’a pas été converti à Bourdieu.
Bien à vous
MC
» Un chirugien qui essaierait de ressusciter un mort »
t’y connais rien msieu courte
http://www.dailymotion.com/video/xuwps_lune-froide-detournement_fun
Narcisse à Bombay:
a calcuta c’est toujours authorisé kabloom
a calcuta c’est toujours authorisé kabloom
—
Au Bengale occidental les femmes savent nager. Condition si ne qua non pendant la mousson..
Bonne année, Rose !
gaffe rose..dédé c’est l’mec tu lfais monter et y t’étrangue..
Les editions PUF migrent au service pouff
j’aime beaucoup
Allons, Paul Edel, pour une fois que Clopine cite quelque chose de Bernanos pris ou appris récemment sur votre blog. C’est du pompage, certes, mais gentillet, en forme de clin d’œil, conforme à sa douce marotte: « il faut sauver le soldat Louis ». que la citation soit ou non justifiée importe peu. C’est tout Clopine, cette réutilisation là.
MC
« On commence par des fulminations… Après c’est les fumigations… »
Et pis ça se précipite en libanisation…
le baigneur asselfie selfiebooty de l’art épicétou ocalcuta
Un selfie tout seul c’est déjà con mais un selfie avec Hollande?
Je n’comprends pas.
« il faut sauver le soldat Louis »
elle es attiré par le mal picard
https://www.youtube.com/watch?v=ZKGYPR_3RGE
al-bukhari dit: 13 janvier 2016 à 15 h 24 min
Un selfie tout seul c’est déjà con mais un selfie avec Hollande?
Une pub’ pour le flan?
M. Court, c’est juste de rappeler que pour l’instant la météo des montagnes, est à l’extrême prudence. Le blanc, quand il ne fond pas, il dévale à une vitesse vertigineuse.
Cet article tout en neutralité propre aux Suisses, dit quand même en forme de conclusion que le nouveau Proust se couche de bonne heure… Enfin, il couche vite, quoi.
Vous avez eu maille à partir avec Ph Le Guillou ? A quel propos ?
Pour en revenir au sujet, que faire à Paris , sinon rester vivant.
https://quefaire.paris.fr/fiche/133910_rester_vivant_michel_houellebecq
Si Ueda fait un selfie avec Hollande pour le flan, j’en fait un avec la Taube pour la fameuse boisson chocolatée !
La perche à selfie c’est comme le scooter des mers, des petits signes que quelque chose déconne dans une civilisation.
Il ne faut pas être trop sévère avec Le Guillou. En dehors de ses deux petits bouquins sur Gracq, j’en ai très peu lu. Une page pourtant, dans laquelle il comparait le baptême de la so.domie à l’adoubement des chevaliers médiévaux : ça m’avait paru un peu … poussé.
« Enfin, il couche vite, quoi. »
C’est pas de sa faute si les mémères tiennent le haut du panier.
Quand on fait honnêtement le compte, toutes le chroniques sur le livre d’Edouard Louis (petit soldat qui n’a pas besoin d’être sauvé) sont bonnes à l’exception du Magazine Littéraire; les chroniqueurs ont vraiment lu le livre que d’autre ont seulement « parcouru » uhuhuhuh
ueda regrette que Merkel fasse barrage à la droite dure, il adore les fessées à la trique
Après tout, pourquoi interdire à qui que ce soit d’apprécier ce petit Staline merdico-philosophique? Aucune raison. Qu’ils le lisent donc.
Ceci me rappelle le mot de Frédéric le Grand à propos d’un pasteur qui contestait la réalité du Jugement Dernier.
Réponse de l’empereur:
« Si ce pasteur ne veut pas se lever au Jour du Jugement Dernier, qu’il reste donc couché! ».
12 h 12 min
« Ce que les femmes de l’époque pouvaient faire avec leur viscères en 9 mois, ou moins ! … Passionnant. »
le pire c’est quand ta pov mère t’a ejecté regrettant de pas avoir avorté , la pov sainte femme en te voyant, monstre ridicule et débile, a poussé un hurlement déchirant les tympans jusqu’au vatican et réclamé de te noyer (on aurait dû la laisser faire) et jusqu’à sa mort a essayé sans arrêt de se suicider en répétant pourquoi dieu m’a-t-il abandonnée pourquoi
al-bukhari dit: 13 janvier 2016 à 15 h 24 min
Un selfie tout seul c’est déjà con mais un selfie avec Hollande?
un selfie avec ueda pour faire intelligent
Paul Edel, la citation, c’était un clin d’oeil à votre blog. Mais je persiste cependant à pressentir chez Louis un très, très grand écrivain. Il y a chez ce jeune homme une capacité à observer les autres (les pages sur les camionneurs internationaux sont d’une terrifiante acuité) et une aisance à manipuler le/les langages assez étonnantes, si l’on songe à son âge… mais aux âmes bien nées, n’est-ce pas, même si nées dans l’enlisement picard du lumpenprolétariat, la valeur n’attend pas…
Dans les bois où l’on tire au canon pour chasser le gibier à plumes faut un couloir, une piste, un dévaloir, un précipice, une transamazonienne, un Mont Sainte Hélène…
Au milieu du mois d’avril 1770 au petit matin la jeune Marie-Antoinette quitte Vienne pour ne jamais y revenir. Elle a quatorze ans. Sa mère lui laisse alors un grand nombre de recommandations. De douloureux pressentiments entourent alors son départ de Vienne. Weber dira, dans ses mémoires : « On a peine à se défendre de la superstition des pressentiments quand on a vu les adieux de Marie-Antoinette à sa famille, à ses serviteurs et à son pays, en 1770. Hommes et femmes se livrèrent aux mêmes expressions de la douleur. Les avenues, comme les rues de Vienne en retentirent. On ne rentrait chez soi qu’après avoir perdu de vue le dernier courrier qui la suivait, et l’on y rentrait que pour gémir en famille d’une perte commune». L’impératrice sa mère semble aussi touchée par le phénomène. Une anecdote raconte que Joseph Gassner, ecclésiastique venu chercher l’asile à Vienne, se croyant inspiré par Dieu, à une question de Marie-Thérèse lui demandant comment allait sa fille, ne répondit pas, pâlit, et finit par articuler : « Madame, il est des croix pour toutes les épaules. ».
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