
L’Amérique de Philip Roth n’existe plus
Si l’on osait, on relirait les livres de Philip Roth à l’égal de romans historiques. Déjà ? Déjà. Pourtant les derniers sont parus au début des années 2000. Tel est le sentiment effaré, incrédule, attristé que l’on retire de la lecture du puissant essai de Marc Weitzmann La part sauvage (374 pages, 24 euros, Grasset). Autant un livre sur son ami Philip Roth que sur leur Amérique à eux bien qu’une génération les sépare. Rien du rêve américain, tout d’une Amérique rêvée, idéalisée., newyorkisée. En ce sens, la publication simultanée du Tome 3 de son œuvre sous le titre Romans dans la collection de la Pléiade (sous la direction de Philippe Jaworski, avec la collaboration de Nicolas Cavaillès, Aurélie Guillain et Paule Lévy, 1664 pages, 70 euros, Gallimard ) va dans le même sens en consacrant son caractère patrimonial. On y retrouve rassemblés Opération Shylock (1993), Le Théâtre de Sabbath (1995), Le Complot contre l’Amérique (2004) et Exit le fantôme (2007).
Ceci n’est pas une biographie. L’auteur l’assure. Qu’est-ce alors que La part sauvage ? Disons pour le moins une extension du domaine de la biographie des plus nécessaires et enrichissantes pour le biographe. Ils avaient noué « une amitié affectueuse » peu après leur première rencontre en 1999, ponctuée d’innombrables dîners au Russian Samovar, un restaurant, de la 57ème Rue ouest où le grand écrivain avait sa table. Les échos de ses conversations avec Roth sont un vrai cadeau au lecteur car l’écrivain lui révèle sans arrière-pensée l’origine de ses romans, leur genèse, son évolution sous ses influences successives au cours des temps (Thomas Mann, Conrad, Homère, les tragiques grecs) et le chemin de croix de ses work in progress. C’est parfois si détaillé, si précis que l’on entend la voix de Roth sinon celles de ses personnages.j
« Nous avons vite fini par ne plus nous quitter »
Marc Weitzmann a fait partie du petit cercle privilégié auquel Roth confiait ses nouveaux manuscrits en lecture pour avis critique. Le Complot contre l’Amérique (dans lequel il s’était lancé à partir de trois lignes de l’historien Arthur Schlesinger Jr relatives au projet républicain de se ranger derrière la candidature de Charles Lindbergh), Un homme et quelques autres lui furent soumis après avoir été déposés devant sa porte dans un carton à chaussures. Il brosse le portrait d’une certaine Amérique intellectuelle et démocrate. On lui fera certainement le reproche d’ausculter à la loupe un microcosme qui ne représente que lui-même et ne s’intéresse qu’à lui-même. A ceci près que si New York n’est certes pas l’Amérique, c’est aussi l’Amérique. Ce faisant, il nous livre aussi en creux ses mémoires de journaliste culturel parisien fou d’Amérique, ses passages souvent houleux aux Inrocks et à France culture.
N’hésitant pas à se mettre en scène au fil d’un récit à l’américaine dans sa recherche sur une œuvre doublée d’une enquête sur une vie tout en faisant partager ses doutes, ses sentiments et ses états d’âme, l’auteur s’autorise de belles échappées en toute liberté telle ce parallèle entre Philip Roth et le peintre Mark Rothko eu égard à tout ce qui les reliait souterainement. Il exhume d’anciens articles, des textes, des discours peu connus, de nous en tout cas, dont la découverte longtemps après est édifiante. Ainsi « Figures du romancier américain » (Writing American Fiction), conférence prononcée à Berkeley en 1961, portrait d’une Amérique dysfonctionnelle et examen de la difficulté des romanciers à rendre compte de cette monstrueuse métamorphose.
Chacun de ses livres et disséqué. Tous ne sont pas également portés aux nues sinon ses élans d’admiration demeureraient sans effet. Tous sont soumis à une critique en règle et leur réception auprès des proches, du monde universitaire et des médias examinée de près (et c’est peu dire que, sur la durée d’une œuvre-vie, elles furent contrastées, ambivalentes et houleuses). Il reconnait que la Plainte de Portnoy (1969) lui est tombé des mains sinon des yeux au bout d’une centaine de pages et demeure assez lucide pour distinguer dans son œuvre les bons livres des grands livres sans parler des livres de trop tels Le Rabaissement (2009). Sa propre playlist ? Ma vie d’homme, Le Théâtre de Sabbath, La Contrevie (ultime conclusion du cycle Zuckerman), l’Écrivain fantôme, Opération Shylock et Pastorale américaine qu’il porte au plus haut pour leur force et leur profondeur.
L’évocation des derniers temps de Philip Roth est pathétique, sa décrépitude physique, ses problèmes cardiaques ponctués de pontage coronariens, d’atroces douleurs au dos depuis une grave blessure à la colonne vertébrale lors de son service militaire, la dissipation de sa libido, son désintérêt pour la fiction et son intérêt pour les livres d’histoire à mesure qu’il avançait en âge, sa dévastation morale lorsqu’il fut abandonné par la dernière femme dont il était fou, sa terreur à la perspective de retomber amoureux… On y prend la mesure de sa profonde solitude, subie et non choisie, quoique peuplée d’amis, une garde rapprochée tant son isolement était grand. Sa seule fidélité s’exerçait aux élans de son imagination, à son goût de la provocation, à son énergie créatrice et tant pis si c’est aux dépens douloureux de sa communauté d’origine, de son pays, de ses modèles.
Bouffon, faussaire, voyou, dissimulateur, manipulateur… Un artiste, quoi ! « Une mascarade à lui seul » note Philippe Jaworski, son éditeur dans la Pléiade. L’écrivain aux multiples moi sous ses jeux de masques, ses doubles romanesques et hétéronymes, ses mises en abyme dans lesquels on aurait bien tort de ne voir que brio et virtuosité et donc artifices et poudre aux yeux tant l’introspection creuse en profondeur et ne ménage pas l’excavateur. Philippe Jaworski rappelle opportunément dans son introduction au volume de la Pléiade ce que Roth, bateleur exubérant se produisant sur une scène en plein air avec tout ce que cela suppose d’exhibitionnisme au centre de personnages composant sa propre troupe de comédiens, doit au « roman théâtral du moi » tel qu’il l’a savouré chez Saul Bellow et Bernard Malamud. Mises en abyme de mystifications plus opaques les unes que les autres, certains de ses romans relevant du récitatif, ils s’écoutent autant qu’ils se lisent.
Déçu par ce qui se publiait sur lui, « il voulait une vie qui serait lue à la hauteur de ses livres ». A un moment, évoquant les critiques, universitaires, écrivains, biographes qui fréquentèrent Philip Roth avant d’écrire sur lui, Marc Weitzmann se demande s’ils avaient « le jeu de jambes nécessaire ». Interprétez-le comme vous voulez. Son monde, c’était la classe moyenne juive américaine. Il se constitua sur son fond d’anxiété. A priori, ce n’était pas gagné d’en tirer des situations à portée universelle et intemporelle, malgré le fort désir de se décommunautariser à mesure qu’il prenait conscience de l’instabilité et de la fragilité de tout pour tous et en toutes choses. Pas gagné sauf à être doté du génie, de l’imaginaire, de l’audace et du savoir-faire d’un Philip Roth. Comme peu d’autres de ses pairs et contemporains, il est parvenu à inscrire ses petites histoires, ses névroses, ses fantasmes dans le tragique de l’Histoire. Avec des qualités que Weitzmann apprécie les plus chez lui : l’humour, le sarcasme, la maitrise formelle et une générosité (de temps, d’argent, de réseautage…) envers ses amis jamais prise en défaut non plus que sa disponibilité.
Marc Weitzmann est frappé par ce mélange de spontanéité et de sophistication, deux qualités que l’on aurait dites antagonistes et plus encore chez un homme chez qui elles sont portées à l’extrême. Tout est toujours double chez cet homme capable de louer dans une même phrase Gustav Mahler et Jimmy Hendrix. Plutôt que d’autofiction, comme la critique le fait parfois par facilité, il préfère désigner son genre comme de « l’autocompromission », à savoir :
« Une tendance à faire de chacun de ses livres le compte-rendu élégant d’une expérience morale et brutale »
D’utiles rappels qui sont parfois de nouvelles informations concernant un temps récent où par exemple des débats polémiques enflammaient les réunions à l’intérieur des campus sur la question de savoir si Anne Frank avait bénéficié d’un insupportable privilège blanc… On découvre d’ailleurs, c’est mon cas, que la jeune déportée rendue célèbre par la publication de son Journal à titre posthume a maintes fois l’objet de controverses qu’on a peine à imaginer ; ainsi lorsque des parents « issus de l’immigration » entreprennent de faire débaptiser une crèche Anne-Frank au motif qu’un établissement de cette nature « ne doit pas porter le nom d’une juive »..
« Ce n’est pas seulement le monde qui a changé mais le passé lui-même »
Si La Tache annonçait avec une acuité glaçante les errements et les effets pervers à venir du wokisme, le côté visionnaire du Complot contre l’Amérique n’en est pas moins percutant à l’heure où l’État de droit subit tous les jours des coups de boutoir, où les gouverneurs et les juges fédéraux demeurent les ultimes contre-pouvoir, où le président se joue des conflits d’intérêt et de ses atteintes à la loi, où il envoie la garde nationale dans des villes qui lui ont été hostiles etc A noter que Weitzmann date du début des années 2000 le moment où « la sauvagerie américaine bien réelle a commencé de se réveiller ». A l’aide de rapports et d’études de think tank peu diffusés en France, il offre aux lecteurs une réflexion argumentée sur l’analphabétisme galopant, et partant le déclin de la capacité de lecture, l’indifférence à toute culture autre que celle relayée par les réseaux sociaux, le panurgisme intellectuel et surtout l’incuriosité absolue des étudiants.
Le tissu démographique juif qui fut longtemps si typique de New York se réduit d’année en année notamment sur certains campus où « ils » ne sont plus les bienvenus- et le financement de nombre d’universités par le Qatar n’y est pas étranger. Le monde Philip Roth est en voie d’extinction ; non seulement celui des survivants de la Shoah mais encore toute une génération d’Américains nés ou formés en Europe et soucieux de la permanence de ses valeurs. Si l’Amérique de Roth a vécu, on peut se demander ce qu’il reste de la « Comédie américaine » ainsi que serait intitulé le bandeau subliminal dont pourrait être entouré l’ensemble de son œuvre, un livre unique constitué de volumes qui sont autant de chapitres.
(« Philip Roth », « Philip Roth et Marc Weitzmann au Russian Samovar » photos D.R.)
367 Réponses pour L’Amérique de Philip Roth n’existe plus
Au temps pour nous
https://www.radiofrance.fr/francemusique/la-fin-du-temps-selon-olivier-messiaen-3334660
Tiens, un nouveau billet ! Merci Passoul.
Voyons voir.
C’est exact, elle n’existe plus.
La france de De Gaulle et de Mitterrand.non plus.
FRANCE. Pardon.
Seules l’endive et la poule résistent, dans leur bastion chavillois.
1 – Marc Weizman est un journaliste sympathique. De lui, n’aij lu qu’un beau roman FRATERNITE (2006), qui m’avait bien ému, naguère…
2 – Et puis, sa playlist m’a l’air plutôt sympa, je la partage en dehors de « l’Ecrivain fantôme »…
3 – Sur la réception d’Anne Franck, ça vous étonne ?
A visiter, cette Part Sauvage. Qui mérite certainement le détour. Quant à la disparition de « cette Amérique-là », il faudra bien s’y faire. Car Tout doit disparaitre un jour ou l’autre, non ?
Sur ce point, cf. Alain Finkielkraut -> « une réflexion argumentée sur l’analphabétisme galopant, et partant le déclin de la capacité de lecture, l’indifférence à toute culture autre que celle relayée par les réseaux sociaux, le panurgisme intellectuel et surtout l’incuriosité absolue des étudiants ».
Bonjour Passou.
» Si La Tache annonçait avec une acuité glaçante les errements et les effets pervers à venir du wokisme,(…) »
Ce prophètisme a pisteriori,regrettable, résiste bien à la confrontation de réalité de ce qui fut à l’origine du harcèlement du prof Silk, il faut le redire: la jalousie d’une prof stagiaire d’université bien parisienne., auto investie d’une mission d’évangélisation, en qq sorte.
Harcèlement qui trouve son aboutissement « grâce » aux réseaux asociaux, si vous tenez absolument à un anachronisme.
Je ne comprends pas non plus pourquoi » complot contre l’Amérique » alerte en quoi que ce soit sur la dérive tyrannique de l’ère Trump second.
Si cet ouvrage ne permet que de se lamenter syr la disparition de la communauté juive bew-yorkaise, ou de savoir si Anne Franck aurait pu être sauvée par son père, permettez que les temps présents requièrent un autre engagement.
Je vous conseille le film « une bataille après l’autre », un navet encensé par la critique parisienne, qui permet toutefois en se divertissant, de comprendre ce qui a changé en Amérique, pour complotistes…
Si cet ouvrage ne permet que de se lamenter sur la disparition de la communauté juive new-yorkaise, ou de savoir si Anne Frank aurait pu être sauvée par son père, permettez que les temps présents requièrent un autre engagement.
Mais Philip Roth existe toujours, puisque je le lis.Que Trump et l’Amérique s’engloutissent, après tout, l’Angleterre d’Élisabeth la première a elle aussi disparu, mais pas Shakespeare. Bon sang, c’est moi, la plus illégitime au niveau littéraire, qui doit rappeler ici le pouvoir inexpliqué de la littérature ? J’y crois pas.
(bon, je ne suis pas
je ne suis pas d’accord sur « la tâche ». J’ai la flemme de batailler, mais il me semble tout de même relever un contresens dans la lecture de notre hôte. Quant à confronter Roth et le « wokisme » ( je mets des guillemets, puisqu’il n’y a aucune définition rationnelle de ce terme employé comme une injure, comme « arabe », par exemple), ben c’est inadapté. A mes yeux, hein, à les yeux. Je sais, » le pauvre prof d’université sommé de s’expliquer et condamné d’avance par une étudiante -femelle toute-puissante « . Mais Roth est un type qui non seulement pense, mais encore se pense. Ce qui n’est pas donné à la majorité des porteurs de couilles, nous en avons la preuve tous les jours sur ce blog, ahaha.
la tache. putain d’algorithme.
« la tache est en chacun, inhérente, à demeure, constitutive, elle qui ptéexiste à la désobéissance, qui englobe la désobéissance, défie toute explication, toute compréhension. C’est pourquoi laver cette souillure n’est qu’une plaisanterie de barbare et le fantasme de pureté terrifiant. »
ahaha.
Clopine, permettez-moi : ahahahah! et même ahahahahah!
Tant qu’à faire je préfère me lamenter sur la disparition des ritals de New York, même si Sarkozy n’est qu’une pale doublure d’Al Pacino dans le Parrain III.
C’est d’ailleurs amusant de signaler, merci à J. Kamoun, traductrice émérite sans qui Roth n’aurait pas le succès que l’on sait
en France, que le Maître avec ses habitudes à NY, dans un petit resto italien.
Un peu de légèreté, ouf!
D, en cherchant à traduire la phrase latine, citation? Je suis tombée là-dessus. Si je dois lire ce qui suit, cela va me prendre des années, aurai-je le temps de finir avant de vous dire adieu?
http://docteurangelique.free.fr/bibliotheque/opuscules/20deregno.htm
…Roth, tout comme Kundera, aurait dû décrocher le Prix Nobel de littérature. Que pèsent Annie Ernaux et J.-M. Le Clézio face à ces deux géants ? C’est pour des raisons extra-littéraires qu’ils n’ont pas été honorés par cette prestigieuse récompense. Résultat : ce prix Nobel est dévalué tout comme la Bibliothèque de la Pléiade qui accueille un romancier de second rang.
« Donnez à Céline le Prix Nobel ! » s’exclamait Roger Nimier dans l’hebdomadaire « Arts ». Impensable évidemment vu son engagement aux côtés du national-socialisme. Bien sûr. Mais ce qui paraissait biscornu dans les années 50 le paraît moins aujourd’hui eu égard à cette oeuvre considérable.
A propos (publicité gratuite), le prochain numéro du BULLETIN CELINIEN sera entièrement consacré à Roger Nimier à l’occasion du centenaire de sa naissance (1925-2025).
http://bulletincelinien.com/
Excellent article de Pierre Assouline sur l’œuvre de Philip Roth. J’avoue que j’ai eu du mal avec certains textes de Roth, notamment « le théâtre de Sabbath », » ou « Zuckerman enchaîné », et cette pente qui privilégie des monotones jeux de miroir et variations d’un « Moi » à facettes. Lassant. En revanche, quel enthousiasme en lisant « Pastorale américaine ». Le tragique questionnement d’un père de famille ce Seymour Levov, dit « le Suédois », brave type à qui tout réussit mais soudain face sa fille devenue terroriste, le trou noir. Il ne s’en sortira pas.Il ne s’en remettra pas. Là, on a du très grand art. Toute la complexité du réel jaillit sous nos yeux . L’incompréhension devant l’acte terroriste de sa propre fille s’étend et brouille les repères de cet homme. Roth se livre alors à une prodigieuse analyse avec une profondeur digne de Dostoïevski.
Dans notre jeunesse, on surnommait Roth, l’Antidépresseur !
Dans ses romans, il y avait des personnages qui nous ressemblaient tant.
Nos travers sexuels de branleurs barbares, nos angoisses physiques de masturbateurs sauvages et nos « visites » quasi-médicales chez les péripatéticiennes pour les baiser horriblement afin de nous venger de tout ce qui nous faisait chier dans la vie, tout cela était bien décrit par ce satyre new-yorkais qui, lui aussi, « s’astiquait la tige » comme un démon de luxure et qui ne nous faisait pas du tout rêver, mais il agissait sur nous, jeunes loups dévoreurs de bouquins, suceurs de vagins et chercheurs de butins, comme un calmant.
Tout cela est bien loin, maintenant.
Le relire ? Ce cher Big Bro de Phil ? Why not ?
Mais le coeur n’y sera pas, je crois…
Time is sex.
Talk is sex.
Think is sex.
What else…
Si on comprend bien, on devrait vouer Roth et Passoul aux gémonies (g »nitoires ?), vu qu’ils n’auraient guère été plus que de méchants machos juifs misogynes, des porteurs de couilles moyens
(hi hi hi hi ah ah ah ah, uh uh uh uh)
*** Et l’autre qui vient nous vendre sa camelote sur Céline et Nimier… On verrat tout ! (sic)
Dans les années 1960, Kerouac avait prédit que les États-Unis deviendraient un État fasciste. Il attribuait cet avenir à la discrimination raciale endémique et à l’exploitation de la main-d’œuvre conçue comme matière première.
A propos de » la part sauvage » vous ecrivez « ceci n’est pas une biographie. L’auteur l’assure »
Et pourtant, après » ça « , (*) sorte de recits d’adultères , d’insinuations ? comme une cabale de wokiste ? par un auteur soupçonné de harcèlement et d’agressions sexuelles ,
tout reste à faire.
Mais cela est-il indispensable vraiment. J’en doute. Roth n’avait plus rien à taire. Surtout après » les faits. Autobiographie d’un romancier »
(*) https://larepubliquedeslivres.com/philip-roth-ou-la-terrible-ambiguite-du-je/
Autre chose, comme c’est la rentrée littéraire, et il faut penser a renouveler tout ce fatras qui tourne en boucle a l’intérieur du periph des lettres parisiennes, -et en attendant la prochaine sélection Goncourt-, rayon Amérique , mais en réalité au rayon polars, j’ai trouvé » Nulle part où revenir » un premier roman prometteur semble-t-il, de H. Wize.
@ un auteur soupçonné de harcèlement et d’agressions sexuelles ,
Enkor ?… Mais c’est pas vrai, ça !!!…
Je ne pouvais pas mettre 2 liens, dans un même commentaire.
Il manquait celui-là.
https://www.theguardian.com/books/2022/jul/27/blake-bailey-biographer-accused-rape-memoir
Nulle part où revenir ..; ça vous sort un brin du fatras du périphérique, pour sûr.
Voir aussi, si vous l’avez manqué, Henry Bauchau, un auteur belge incomparable, mort à 99 ans : https://actes-sud.fr/le-boulevard-peripherique
La non-attribution du Nobel à Roth, je l’ai vécue non seulement comme une injustice, mais cela a alimenté comme une sourde révolte en moi. Je suis profondément féministe, mais justement. Pour une fois qu’un homme utilisait la littérature pour se dire, se penser, s’écrire, qu’il utilisait la dérision, l’intelligence, le rapport à l’autre pour prendre la parole, même si pour une fois on entendait une vérité, une simple description et non une posture, eh bien non, ça n’a pas suffi. A croire que ça ne suffira jamais.
Josée Kamoun & Josyane Savigneau, elles en pensaient quoi, au juste ?
30 septembre 1985.
Simone Signoret est morte des suites d’un cancer, dans sa maison de campagne, à Autheuil-Authouillet dans l’Eure.
Elle était âgée de soixante-quatre ans.
« La mort a toujours le dernier rôle. Sous les marronniers du Père-Lachaise, dans la lumière crue d’un somptueux après-midi d’automne, Simone Signoret s’en est allée, vite, vite, vers l’ultime loge de la division 44.
Une sortie furtive et grandiose à la fois, des obsèques non en grande pompe mais de grande classe, comme un tomber de rideau poignant et dépouillé.
N’imposer point sa mort aux vivants, comme une épreuve dans l’épreuve, accepter le chagrin sans en provoquer les démonstrations excessives, c’est vouloir, c’est savoir aussi réussir sa sortie. Simone Signoret avait voulu que ses obsèques soient ce qu’elles furent : un adieu pudique et accéléré.
Boulevard de Ménilmontant, sous les arbres déjà casqués d’or, des milliers de personnes attendaient, foule sage et sagement triste. Le soleil, en retard d’affection, tapait si dur que beaucoup s’étaient fait, avec ces journaux qui racontaient la vie de Simone Signoret, des chapeaux de maçon italien, de Tour de France ou de jour de fête. Images tendres d’un deuil d’été indien, comme déjà une grande nostalgie.
A 16 heures, le cortège est passé très vite. Les lourdes portes du Père-Lachaise se sont ouvertes un instant, puis vite refermées à la foule, pour dix minutes d’intimité. Le break transportant le cercueil est monté dans l’entrelacs des allées pavées. Et une image là nous restera de ces trois bonnes dames, qui, au prix sans doute de savantes intrigues, avaient réussi à s’introduire au Père-Lachaise. Elles avaient patienté le malheur, tricotant, assises, devant la tombe d’Henri Curiel, par hasard, et se levèrent pour agiter un mouchoir, comme sur un quai de gare.
En dix minutes tout fut dit. Sur le cercueil disposé dans une simple fosse de terre, Yves Montand, immense, le visage blême, a jeté une rose. Catherine Allégret, la fille de Simone, à la ressemblance plus émouvante que jamais, vêtue d’une robe à fleurs, comme une cuirasse contre le malheur, en a fait autant. Et puis, derrière, tous et toutes, gens des arts, des lettres et de la politique, Philippe Noiret, Marina Vlady, Bernard Blier, Anouck Aimé, Annie Girardot, Dany Saval, Claude Lelouch, Robert Badinter, Yvette Roudy, Jack Lang, Lionel Jospin, Gisèle Halimi, Françoise Giroud, Claude Mauriac, Edmond Maire, Daniel Mayer, Marek Halter, André Glucksmann et tant d’autres.
Après, les portes du cimetière se sont ouvertes. Et des milliers de personnes ont commencé à monter doucement, sans trop d’espoir de voir la tombe, d’y poser une fleur. Simplement comme cela, comme une immense et sage procession, comme pour une remontée vers leurs propres souvenirs, leur propre vie, datés par le visage et la vie d’une grande dame. Simone Signoret, qui détestait tant les enterrements, s’en allait dans l’intimité de cette foule qui était sienne. »
(« L’adieu pudique », Le Monde, édition du 3 octobre 1985.)
Le bon lien
https://www.lelezarddeparis.fr/transe-dance
@ 12.51 Rien compris… Voulez dire que si on lui a refusé le Nobel, ç’aurait été à cause des rumeurs sur les pratiques peu claires de sa sexualité mises en scène, genre… dans ‘la tache’ ?
T’imagines-tu quand le Poutine, trop affaibli, va montrer au monde les cassettes qu’il détient sur les nuits torrides de Donal… d !… juste avant qu’ils lui donnent son prix nobel de pacifique ! 🙂
eh ben merci jzmn pour votre fiche sur ce film apparemment « stupéfiant » (ça l’affiche mal); et sur le rappel d’Adieu Volodia… C’est-i parce que va sortir au cinéma un biopic sur la vie de Si-Si-mone ?
Il y a eu , dans la littérature, des « avant » et des « après ». (pas taper, merci ). Roth est l’aiguille de la balance. Si j’étais un homme, disons un homme littéraire, je me dirais qu’il est impossible d’écrire après lui dans l’autosatisfaction. Par contre, ce qu’il devait avoir peur ! C’est l’écrivain de la peur des femmes. Qui a peur des femmes. Alors que ce sont les femmes qui sont violées et assassinées. Et lui n’est que littéraire, du côté des mots, certes, qui le sauvent, et il tricote, en fait, il tricote. Et en plus, juif !
A-t-on eu le compte rendu de la mort de Françoise Dolto, en août 1988 ?
https://www.dolto.fr/
@ CT /13.09 … Si on osait, on dirait qu’il n’y a de très bons écrivains que chez ceux qui eurent une certaine « peur » des femmes.
Et vous n’aviez pas encore compris cela ?
Citez-nous de très grands écrivains qui n’eurent, à vos yeux, ni cette peur, ou a fortiori cette indifférence, qui évoquèrent la condition vécue de leur sexe, à leur place et mieux qu’elles ?…
Voyons voir, lcé.
J’en connais quelques-uns, pmp, mais ne les citerai pas (tout de suite).
@ l’aiguille de la balance.
Un fléau…, en somme ! a a a ah nou nah… (oups)
Aucun critique professionnel n’aime Le rabaissement.Moi ça m’a atteint de plein fouet
Ben, Jj-j, je crois que je ne comprendrais jamais. Nous les filles, on nous élève comme, au mieux, filant le train des hommes pour être à leur « hauteur », au pire correspondre à leurs désirs sexuels, et pourtant nous sommes aussi des mères, et voyez-vous, c’est par nous que nos fils et nos filles existent. Je n’ai pas à rougir du mien. Au moins, je l’ai nourri. Aucun mec ne peut en dire autant.
La démocratie américaine surmontera Trump et les évangélistes de tous ordres ; la démocratie israélienne survivra -t- elle au gouvernement des sionistes religieux et de leur marionnette Netanyahu ?
Il est épouvantable, Jazzi, le canapé de ton salon. Tu t’assoies pour de vrai sur ce truc ?
@calimero sur son divan
Ceci dit en écho à cela : « Philip Roth est mort le 22 mai 2018. J’avais fait sa connaissance presque vingt ans plus tôt, en 1999 – vingt années qui de Jérusalem à New York et Paris, avaient vu le monde global exploser, la haine et le populisme tout submerger et ma propre vie basculer, mais durant lesquelles nous étions devenus amis.(…) » par l’auteur chroniqué
Vieux mot tard que jamais
Marc Weitzmann est quelqu’un d’estimable. Dommage que son émission F Culture, le plus souvent très intéressante, ait disparu. Étrangement, elle ne permettait pas l’envoi de réactions comme c’est le cas pour la plupart des autres émissions. Ce refus d’une possibilité de dialogue interroge un peu…Personnalité autoritaire, M. Adorno?
L’Amérique de Roth existe toujours, mais les traits qu’il avait déjà repérés y sont encore encore plus accentués. Comme tous les grands écrivains, il ressentait tout par capillarité. Pour moi, le génie de Roth (qui lui a coûté très cher) réside dans sa capacité à taper sur tout ce qui bouge, à droite, à gauche, au centre, à taper sur les goyim, les juifs, les woke, les néo-cons, les hommes, les femmes, les racistes, les antisémites (y compris noirs), les fafs bien blancs, Israël, les US, les croyants, les athées, etc. etc. Le tout avec souvent un humour désopilant ou abrasif, qualité dont me semble un peu dépourvu Marc W. Nobody’s perfect.
Je place au pinacle cinq de ses textes, chronologiquement. ‘Goodbye, Columbus’, son premier livre, un recueil de nouvelles qui a reçu le National Book Award (Goncourt puissance 10, quand on voit la liste des lauréats), et tout particulièrement ‘La conversion des Juifs’ où le gamin qui s’est fait baffer par son rabbin se réfugie sur le toit de la synagogue et menace de sauter dans le vide, notamment (mais pas seulement) si sa mère continue à le frapper : « Tu ne dois pas me frapper à propos de Dieu, maman… Promets-moi que tu ne frapperas jamais personne à propos de Dieu. »
Ensuite ‘Le Complexe de Portnoy’, comme je le traduis,(définition : « trouble caractérisé par un conflit permanent entre des pulsions éthiques et altruistes très fortes et des désirs sexuels extrêmes, souvent de nature perverse… ») est un des chefs d’œuvres de la littérature américaine, porno, (auto)-satirique, délirant. La fin du roman qui se déroule en Israël est hilarante et édifiante. Le protagoniste rencontre une bande de jeunes dans ce pays où il constate mi-fasciné et mi-consterné que « tout est juif » et que « tous sont juifs » : « Au bout de la promenade, que je dois traverser pour rejoindre mon hôtel, je vois cinq jeunes fumer et discuter. Des jeunes juifs, bien sûr. En m’approchant d’eux, je comprends qu’ils attendaient mon arrivée. L’un d’eux s’avance et m’adresse la parole en anglais. « Quelle heure est-il ? » Je regarde ma montre et réalise qu’ils ne vont pas me laisser passer. Ils vont m’agresser ! Mais comment est-ce possible ? S’ils sont juifs et que je suis juif, quelle raison auraient-ils de me faire du mal ? »
Paranoïa, (auto)-ironie, satire et réflexion sur l’identité/les identités, ce passage ramasse déjà pas mal des thèmes de prédilections du grand Philip…. Tbc.
SUR F Culture…
La rencontré entre J. Kamoun et Ph. Roth, à Aix en Provence est beaucoup plus fun.
L’auteur ici chroniqué est peut-etre sous anti-depresseur.
Cette histoire d’Anne Frank, dans ke billet de Passou, a fait son chemin, et si les débats de quelques branleurs dans un amphi, sur la blanchitude d’Anne Frank, morte a 16 ans assassinee par les nazis , ne paraissent pas dignes ni pertinents , il faut reprendre le livre » exit le fantôme » ( Gallimard, 2009) pour lire l’extraordinaire seconde vie , après les camps, que lui a imaginée Ph. Roth , -jeune étudiante qui se met en couple avec un vieil écrivain qui finit par bazarder sa famille pour vivre avec elle, qui est devenue une vieille femme lobotomisée telle que l’a retrouvée N. Zuckerman, 50 ans après leur rencontre (rencontre narrée dans un roman de jeunesse de Roth et que je n’ai pas lu) mais aussi, et c’est tres curieux, à la relecture, le stratagème littéraire pour déboulonner une icône, parce que juive, et devenue une sainte.
Tout autre que Roth se serait fait traiter d’antisemite, c’est sûr.
Op. cit. p.171 à 228
mi-fasciné et mi-consterné parce que « tout est… »
Certains n’ont pas compris ce que je voulais dire. Roth n’a pas eu le Nobel car considéré comme non politiquement correct. Quant à Kundera, on l’a soupçonné d’avoir été indic pour la police tchèque, rien que ça. Même si cela était vrai, il n’en mériterait pas moins le Nobel.
« N’hésitant pas à se mettre en scène au fil d’un récit à l’américaine dans sa recherche sur une œuvre doublée d’une enquête sur une vie tout en faisant partager ses doutes, ses sentiments et ses états d’âme,(…) »
C’est bien le problème, les affres d’un ami qui lui voulait du bien pour raconter sa propre angoisse existentielle et se faire un peu de pub, pour l’occasion. C’est cette vilaine impression que cet animateur radio , dont on se fout des etats d’âme, donne.
Ph Roth etait américain. Et de Newark, en particulier. Il ne faudrait pas l’oublier.
https://www.newyorker.com/magazine/2017/11/13/philip-roth-patriot
@ Aucun mec ne peut en dire autant. (13.30)
Aujourd’hui, j’ai lu ceci, qui nous changera un brin des histoires de Folcoche et peut-être y comprendrez-vous quelque chose ??? J’en doute. M’enfin, hein ? Je sors.
—-
« je vais parler maintenant du personnage le plus important de cette histoire. J’ai remarqué que presque tous les écrivains mes confrères ont l’air de haïr leur mère et ils enrobent cette haine d’un tas de développements sociologico-freudiens qui servent tout bonnement de thèmes aux borderies de leur imagination, c’est du moins ce qu’ils prétendent. Je me demande souvent s’il leur est jamais arrivé de se réveiller à quatre heures de l’après-midi pour voir leur mère occupée à repriser leurs chaussettes à la misérable lumière qui tombe de la fenêtre ou, après les atrocités révolutionnaires du week-end, de la trouver en train de recoudre une chemise déchirée et tachée de sang, tranquille, le tète éternellement penchée sur l’aiguille. Et sans jouer les martyres vengeresses mais grave, n’ayant qu’une seul préoccupation : réparer, réparer le calvaire, la folie, tout ce qui a été perdu, raccommoder sa propre vie, ni plus ni moins avec un sérieux tenace, presque joyeux. Et quand il fait froid, elle s’enveloppe de son châle et elle continue de repriser tandis que, sur le fourneau, les pommes de terre gargouillent, éternellement. Il y a des névrosés que ça rend fous, tant d’équilibre dans une maison. Moi, par moments, ça me rend fou d’avoir été stupide au point de déchirer mes chemises, de perdre mes souliers, d’avoir perdu, déchiré l’espoir à cause de cette imbécillité appelée fureur (en ital). Sauvent, Julien m’a incendié : « il te faut une soupape d’échappement ! il faut que tu lâches de la vapeur sinon tu deviens dingue ! » s’écriait-il en m’arrachant ma chemise et tout pour que, deux jours plus tard, Mémère s’installe sur une chaise et se mette à la raccommoder parce que c’est une chemise et qu’elle est à moi, son fils. Pas du tout pour me donner mauvaise conscience, rien que pour la repriser, cette chemise. N’empêche que je me sentais invariablement coupable quand elle me disait : « C’était une si belle chemise. Je l’avais payée trois dollars vingt-cinq chez Woolworth. Pourquoi laisses-tu ces idiots déchirer tes chemises comme ça ? Cà n’a pas d’bon sens !’ Et si la chemise était irréparable, elle la lavait « pour les morceaux » ou pour faire un dessus de lit Arlequin. Dans un de ces dessus de lit, j’ai identifié trente ans de malheur, trente ans d’existence torturée, pas seulement par moi mais par elle, par mon père et par ma soeur. Elle avait ourlé son linceul et s’en serait servi si ç’avait été possible (…) »
__________
Kerouac, Les anges vagabonds, 1965 (folio, n° 457, p. 204).
Est-ce à dire que Le Clezio et Ernaux n’avaient aucune casserole particulière au cul, genre écolo*gnangan ou fémino*gnagna,… pour les Nobelles ?… montrant toujours la voie de leur infinie sagesse littéraire, depuis notamment l’attribution de leur prix au grand poète mondial que fut Bob Dylane ?
et plus loin, défoncé mais lucide et citant le Tao : « la femme qui s’occupe de sa maison réalise l’équilibre entre le Ciel et la Terre »…
Quelle horreur le zen… « savoir vivre comme il convient ! » Hein ?
Plus tard, il en est bin revenu aussi, Ti-Jean, de sa crise bouddhique au Mexique et à Big Sur.
@ L’auteur ici chroniqué est peut-etre sous antidépresseur.
… Toujours des intentionnalités malignes. Mais bon dieu, on s’en sextape !
A global crackdown on free speech (that now includes the U.S.)
Humor is dangerous for autocrats.
Seven months before the outbreak of World War II, Hitler’s propaganda minister ended the careers of five comedians, calling them “brazen, impertinent, arrogant and tactless” and their fans “parasitic scum.”
Their firing made the front page of The New York Times on Feb. 4, 1939. The article explains what got them into trouble. The comedians “deftly, but unmistakably, caricatured the gestures, poses and physical characteristics of National Socialist leaders.”
Où l’on convoque Goebbels chez l’Oncle Sam pour le comparer à Trump, soutien exclusif sinon vital de l’Etat d’Israël ; c’est avec le New York Times que ça se déroule
(que de circonlocutions pour annoncer la moindre action chez rose)
à part Neuhoff (du fig / ci dessous) et « la critique américaine » qui aurait boudé « Le rabaissement », l’enthousiasme en France semblerait avoir été de mise, d’après les mentions de Babelio (une filiale de Gallimard ?)
Cela dit, un des rares Roth que je n’ai pas lu. ——- Donc, je rentre.
https://www.lefigaro.fr/livres/2011/09/27/03005-20110927ARTFIG00885-un-roth-exsangue.php
@Où l’on convoque Goebbels chez l’Oncle Sam pour le comparer à Trump, soutien exclusif sinon vital de l’Etat d’Israël ; c’est avec le New York Times que ça se déroule
On en est là, le 30 septembre 2025 à 19h24, heure de Paris
Vous confondez, JJJ,, le Zen n’est pas le Tao. Le Zen est une branche du bouddhisme mahāyāna avec des vagues influence taoïstes surtout pour la naturalité. Alors que le Tao est un élément de la philosophie chinoise, le confucianisme s’y réfère dans un sens moral. D’ailleurs, Kerouac est devenu difficile à comprendre, pour moi, lorsqu’il s’est marié pour « fournir » une infirmière à sa mère — petit péché d’un catholique après Big Sur —.
Roth n’a pas obtenu le Nobel parce ses livres se sont bien vendus, comme Borges par ailleurs, et surtout parce qu’il n’était pas une vieille chaussette comme Sartre.
Jean Langoncet dit: 30 septembre 2025 à 17h15
Non, mais moi, je n’y passe pas des pages, ni des cours, ni des oui mais non, non mais oui, et pourquoi pas, mais pourquoi, et penses-tu que, où ne le penses-tu pas ? Peut-être, sûrement, sans doute, ah ben oui, mais oh non. Enfin, je vais réfléchir.
Ce n’est pas que je n’aime pas ça, mais c’est long comme un jour sans pain.
ni des jours,
Oui, Jj-j, vous avez entièrement raison, cette manière qu’ont les mères de revendiquer une reconnaissance, alors qu’elles ont juste donné naissance, c’est potentiellement nauséabond. Pardonnez-moi.
Jamais mordu à Roth.
En revanche, j’attends avec impatience le Georges de la Tour imprévu de Paulette Choné. Les premières pages sont à lire sur le site de Fayard.
Allez à l’essentiel, c’est du boulot ; d’abord un boulot de décrassage
Non, mais encore faut-il beaucoup, énormément, immensément vous apprécier, ou bien vous estimer, pour lire la totalité de vos développements.
Enfin, moi, j’ai retenu Victoria Nuland, 2014, cette salope.
Et une autre avec des milliers d’enfants irakiens.
D’un autre côté… Anthropologique… Si nous sommes soumis, comme la moindre des herbes, le plus petit insecte, l’ infinitésimale particule, à l’injonction de croître et se multiplier, être mère devient une force. Ou devrait devenir une force. A moins d’être broyée, bien sûr, par ce truc, vous savez, là : la loi du père, ce héros ?
Combien de tractopelles mobilisés pour la mise au jour des victimes, rose ? Cela pourrait servir dans un avenir proche
mobilisées
Et puis il y a la loi du monde, le fort et la faible, et cette patte tendue : « cette fille est trop laide, il me l’a faut », et en retour, devoir constater combien vous êtes vous-mêmes laids, mes camarades. Notre hôte inclus.
On rappelera que Sartre a vendu des centaines de milliers de livres, qu’il était connu et lu de son vivant aux quatre coins du globe ; c’est là un mauvais procès.
Et puis quelle valeur avait la sucette du Nobel pour quelqu’un comme Roth qui a obtenu le NBA et le Man Booker Prize pour l’ensemble de son œuvre ? Il faut être sérieux.
La vraie raison est toute autre. Si je bouleverse la chronologie des Roth que j’aime le plus, et prends La Tache humaine, un type qui écrit : « Si Clinton l’avait enQlée, elle aurait peut-être fermé sa gueule. S’il l’avait retournée dans le Bureau ovale et l’avait enQlée, rien de tout cela ne serait arrivé. » ne peut évidemment recevoir un prix décerné par une académie suédoise.
Toujours à propos de The Human Stain, les pages sur la guerre du Vietnam, vues à travers l’ultra-violence de Les Farley sont d’une intensité phénoménale qui font passer les Cimino, Coppola, Stone et Kubrick pour de gentils enfants de cœur.
Et que dire de Coleman Silk, le protagoniste, universitaire accusé de racisme antinoir qui se fait passer pour un juif alors qu’il est en fait un noir à peau blanche? Il y a du Christmas, le « nègre blanc » de Lumière d’août chez Coleman Silk. Encore celui-ci ajoute-t-il une strate à la question identitaire qui devient vertigineuse et traversée de tensions insupportables. Héritage génétique noir, peau blanche, masque juif. Si ce type de conflit existentiel ne peut se résoudre que dans la mort violente, la disparition n’est jamais totale, puisque A/ Zuckerman, l’auteur/narrateur du récit-cadre, raconte l’histoire et B/ parce qu’il reste toujours quelque chose, comme l’explique Faunia, la femme de ménage illettrée, maitresse de Coleman, donnant la pleine signification du titre : « on laisse une tache, une trace, on laisse notre empreinte. Impuretés, cruauté, sévices, erreurs, excréments, sperme… » Ce dernier renvoyant à la tache sur la jupe de Monika Lewinsky…
Et le costume de DSK.
Clopine nous trouve tous laids, y compris Passou !!!
Va cracher ton venin ailleurs, vieille vipère.
la loi des hommes vs la loi de dieu rendue par des hommes
des agités du bocal et de la double Eris initiale, selon Hésiode
s’agissant de l’image, on a connu BHL sous un jour plus flatteur
@la jupe de Monika Lewinsk
ce n’était pas son tailleur
JL
Comme pour les orphelins en Irlande près des couvents.
Bonne soirée
le robot se met à manger les lettres
@la jupe de Monika Lewinsky
ce n’était donc pas son tailleur
Depuis cinq ans, je fais des cauchemars toutes les nuits. Le réveil en sursaut, gouttes de sueur sur la colonne vertébrale, diadème de plomb autour du crâne, douleur morale intense. Je ne suis plus qu’un petit point d’interrogation : qu’avez vous fait de moi ? Je veux dire, vous les mecs ?
Gigi découvre Kerouac !!!
Vieux et vieilles retombent en enfance, normalement, sauf la Gigi qui, costamment et depuis toujours, tombe et retombe tout le temps en sénescence !
adieu vieille Europe, qu’as-tu fait de ton talent ? semble nous dire Copine de son désert
prétendre découvrir Kerouac pour l’assimiler à un bobo et mieux moquer ce qu’un peigne cul de basse fosse se représente comme étant un wokiste ? vous y êtes presque ; en cabane
@Un peu de légèreté, ouf!
Non, rien …
Cela témoigne d’une immense honnêteté intellectuelle de laisser chacun face à son libre arbitre de manière à ce qu’il pense par lui-même.
En le laissant se faire son point de vue.
Je ne suis pas critique ; je me questionne.
N’est-ce pas optimiste ?
Non ; vous avez de l’immensité une vision étriquée
Serait-ce le lot commun ?
(renato est-il informé qu’un Etat dénommé Israël existe depuis 1948, selon le calendrier grégorien ?)
enfants de choeur..la robe (bleue) de Monika, pour être tout à fait précis…
Je be suis toujours pas remis de la mocheté du canapé à Jazzi.
Mais ferme ta grande gueule Langoncet et va te coucher pauvre malade.
Ça pourrait presque être un canapé de grangeon. À l’extrême limite.
@ qu’avez vous fait de moi ? Je veux dire, vous les mecs ? (19.23)
Perso, j’essaie de vous aider à vous sauver et à divertir vos cauchemars. Mais hélas, je ne suis qu’un mec, et pire encore, je n’aime pas les endives farcies. Elles me font rire. Pas vous ?
@ 19.25 « Retomber en sénescence perpétuelle ». Pas mal vu, quand on est né vieux et qu’on meurt djeune; comme JK (d’abord la mort, puis le voyage dans le monde, puis la Solitude, pouis les cauchemars, puis l’Amour, puis la vieillesse, plus la maturité, et enfin l’enfance dans la nuit immortelle »… (Docteur Sax, p. 232, 1962, folio, p. 232)… Et ça vous la gêne ? Sûr que j’ai pas encore découvert le Go-Bineau, une tache…, ni les œuvres incontournables de Maurice qui Rovien sur le sperme de Monika. Nul n’est perfecto de sa propre tache. Meuh.
@ Kerouac est devenu difficile à comprendre, pour moi, lorsqu’il s’est marié pour « fournir » une infirmière à sa mère (17.28)
Ab bon ? c’est pourtant simple… toutes les religions fumeuses auxquelles il avait adhéré sous l’empire de la came jusqu’à Big Sur n’étaient rien par rapport à l’influence du catholicisme rigoureux de ses parents reçue à Lowell, héritage d’une culture bretonno-québécoise qu’il ne renia jamais vraiment. Sa soeur morte d’une crise cardiaque en 64, chez qui vivait Gabrielle depuis le fameux périple à Frisco, fut pour ainsi dire « remplacée » par sa troisième femme, Stella Sampas qui aimait sa belle-mère et voulut bien s’occuper de Gabrielle, victime à son tour d’une hémorragie cérébrale deux ans plous tard. Kerouac aimait les femmes à sa façon, qui ne lui rendaient pas toujours son immense amour, parce que l’écriture primait sur tout, un peu comme chez FK. Il n’avait rien contre le mariage catholique et les mariages successifs, mais, vagabond dans l’ame et l’espace, il se soucia peu d’enfants… Il ne rencontra sa fille Janet qu’à neuf ans 1/2… Mais que pouvons-nous déduire de ces faits… ? Que vous n’avez pas compris la complexité de la vie privée d’un Kerouac qui ne se reconnut jamais vraiment dans le stéréotype qu’on voulut bien faire des « beatniks » à son époque.
Enfin bon.
*** Place au troll de Paulette Choné, ouin ! On nous affirme que C’est beaucoup plus tendance que Go-Bineau. Encore une rumeur malveillante, apparemment.
voire un sofa chez les fafs
@ Je ne suis toujours pas remis de la mocheté du canapé à Jazzi.
Il ne répondra pas, ayant enfin décidé de ne plus répondre à aucune provoc’ ni harcèlement. Et là, j’approuve. Chacun.e doit essayer de reprendre une nouvelle hygiène de vie, lors du tournant décisif de son Rabaissement.
Gros Q continue de l’exhiber. À chacun ses perversions.
Gobineau n’est pas un écrivain pour les gros c…, c’est évident. Suffit de le lire.
La cloportine devrait se trouver un ami.
Attends, Gigi… est-ce que je mets mon canapé pourri en ligne, moi ?
(20.52) JEAN KANAPA
Mais vos poules pourraient être intéressées, non ? Leur avez-vous demandé leur avis ?
(20.51) Balfourtine ?
@ un sofa chez les fafs ?… J’achète ! Qui dit mieux ?
=> Un sofaf chez les sots ?… peut-être ?
(cf. Suffit d’y lire Go-Bineau)
Bien, les balfourtines, c’est pas tout ça ; je ne suis pas convaincu du bien fondé de livrer mes petites économies aux RNeux pour préparer mon avenir de retraité, ni pour assurer la solidité économique du pays dans les temps qui viennent
Quand la cohorte de clampins qui gère ce parti aura mis de l’ordre et de la transparence dans ses propres finances, qui sait, peut-être une réévaluation sera-t-elle opportune
Autrement dit, pour rembourser les emprunts poutiniens de ma reine la pine et consorts, ne comptez pas sur moi ; ni maintenant, ni demain, ni en 2027
Allez à l’essentiel, c’est du boulot
Vos chevilles vont-elles bien? Si elles gonflent un peu, passez-vous de chaussettes, de toute manière même en hiver le besoin se fait de moins en moins sentir. Mocassins, boots sans chaussettes, sauf bien sûr si vous entreprenez un travail d’arpenteur, je doute que vous puissiez être un de ces vagabonds que les kilomètres de marche n’effraient pas et qui installent leur tente crasseuse au creux des sentiers de halages, au hasard des communales.
Je ne m’intéresse pas du tout à la vie privée des gens, JJJ. De plus, j’ai rapidement résolu mes conflits d’enfance avec ma mère et lorsqu’elle a vieilli lui ai porte attention que je lui devais. Alors, quand JK m’a annoncé son remariage et le pourquoi, ça m’a énervée, car il y avait le conditionnement d’une personne à une fonction, quelque chose d’insupportable pour moi.
ça marche Bb ; jusqu’à nouvel ordre
« Une formation bretonne -quebecoise » qui donne « Satori à Paris »?
Et vers 12h 5, ces considérations clopiniennes plus applicables à Proust qu’à Roth! Au demeurant beau texte.
Jean Langoncet dit: 30 septembre 2025 à 19h47
Non ; vous avez de l’immensité une vision étriquée.
Bien.
Vous n’avez aucune idée de ce qu’est l’immensité.
Ai écouté l’interview de Dupont-Moretti hier soir : en trois phrases, et quelques minutes, il clôt le sujet.
Vous êtes cependant un homme intelligent, et érudit.
Je me questionne encore sur l’intérêt de la démarche, eu égard au fait que le lot commun fonctionne à l’opposé de ce que vous proposez.
Tant pis pour l’incommunicabilité, puisque vous posez des ukases : je ne fonctionne pas ainsi.
Nota bene : mes circonlocutions appartiennent à d’autre domaines, dont celui de l’incise.
B., par exemple, a le chic de saisir clairement le sens de ce que je tente d’exprimer.
Ai rencontré trois malgaches dont deux françaises cet été, ici Juliette Magnevasoa, qui chante L’effet mère.
https://www.instagram.com/reel/DGdqcjFtVgI/?igsh=MWQzZWRsaTcxZnZ4dA==
magnifique article !
j’aime bien le titre : « la France de Marc Weitzmann n’existe plus »
sérieux c’est bien trouvé.
perso j’aurais plutôt mis « l’occident de Philip Roth n’existe plus »
@ »Roth se livre alors à une prodigieuse analyse avec une profondeur digne de Dostoïevski. »
sérieux ?
@ »Marc Weitzmann est quelqu’un d’estimable. Dommage que son émission F Culture, le plus souvent très intéressante, ait disparu. »
yep la France (culture) de Marc Weissmann n’existe plus.
l’Amérique de Roth n’existe plus ?
c’est à la fois vrai et faux, en fait ce qui existe est ce qui nous est montré, ce qui est mis en avant, les discours dominants dont on peut penser qu’ils sont les seuls à exister parce qu’ils sont les seuls qu’on nous fasse entendre, mais si on cherche bien…
exemple au hasard Paul Newman en 1973 :
d’ailleurs c’est le problème de Roth : il correspondait trop au monde qu’on voulait nous montrer, il coïncide avec les discours qu’on veut nous faire entendre.
ses semblants de subversion (cf wokisme, terre promise et grain de sable, trouble de la sexualité etc..) reste dans la partie acceptable, c’est juste un petit os à ronger donné le système pour satisfaire la partie « rebelle » des esprits conformistes, c’est la petite critique nécessaire pour faire fonctionner la machine.
si l’Amérique d’aujourd’hui ne correspond plus à la sienne c’est juste que ce mode de fonctionnement tend à s’épuiser.
la société américaine a toujours été une société malade, elle souffre de son besoin toujours plus grand de violence, violence interne à la société et violence que les américains exportent à travers le monde avec leurs guerre, leurs provocations etc…
surtout ce désir de tuer, ils tuent à tout va, ils tuent même leurs présidents dès que l’occasion se présente, ils préfèrent les tuer plutôt que les mettre en prison, parce que les mettre en prison cela ternirait leur image.
Ubu veut nommer un anglais comme gouverneur de Gaza.
Sean Stone (le fils d’Oliver) a fait un super documentaire sur Robert Kennedy Jr : Legacy.
il parle de son héritage à travers les assassinats de son oncle et de son père.
et il montre qu’aujourd’hui c’est lui que l’on veut assassiner parce que comme son oncle et son père il a le tort de vouloir mettre le doigt où ça fait mal et de dire la vérité : les Kennedy sont encore et toujours victimes de leur courage.
il montre aussi la façon dont les journalistes au service des élites et du deep state essaient de le tuer politiquement (quand on lit ce qui est relayé dans nos médias on se dit que ça marche bien).
du coup ce super documentaire ne passe ni à la télé ni dans les salles etc…
https://www.angel.com/watch/rfk-legacy/videos/bonus/198597d0-d735-4333-ac98-34c1f9a5acea
Gobineau n’est pas un écrivain pour les gros c…, c’est évident.
Chaloux, excusez moi mais si on n’a pas lu Gobineau, si même on ignore jusqu’à son existence en tant qu’homme muni d’une carte d’identité, d’une carte d’électeur, de son certificat d’études, est-ce que ça fait de la personne dépositaire de cette lacune, de se déficit culturel, un gros con ou une grosse conne? Parce que, voyez-vous, comme on retourne un vêtement pour le remettre à l’endroit je pense qu’il est utile de renverser les affirmations pour en saisir le sens dans toutes ses dimensions implicites .
Puck, le ministre de la santé des USA, illustre représentant de la famille, exhibe un courage extraordinaire à se dévoiler aussi con, si j’étais lui je n’oserais pas sortir de mon jardin. D’ailleurs je n’ai pas de jardin, pas de balcon, pas de terrasse et cela me désespère.
4h45, j’entendais hier un Palestine démuni, pauvre, simple s’exprimer à ce sujet. La mise sous tutelle, cette forme de colonialisme n’a pas l’air de passer, à mon avis ça risque de poser problème. Est- ce qu’ils les prennent pour des idiots?
Palestinien.
c’est juste un petit os à ronger donné le système pour satisfaire la partie « rebelle » des esprits conformistes,
Et donc, PR aurait été publié, édité, dans l’optique de pouvoir continuer de faire tourner la machine , l’intellectuel utile à l’apaisement des esprits rebelles mais toutefois intégrés ?
@Vous n’avez aucune idée de ce qu’est l’immensité
Le spectacle des agités du bocal en donne une définition assez précise et à ciel ouvert
Une idée de l’Infini à la portée des caniches qu’il dirait keupu
Vous votre bocal n’abrite que des poissons rouges qui tournent en rond dans cette eau que vous prenez soin de renouveler pour éviter l’asphyxie.
rouges et bleus
Gobineau est connu pour son « essai sur l’inégalité des races ». Chanter ses louanges est une provocation, enfin, était : car aujourd’hui le racisme s’entend très crûment dès qu’on ouvre une radio, une télé, un réseau quelconque, allez écouter deux minutes Pascal Praud par exemple et chez notre hôte, ce qui enveloppe des propos racistes (pourtant interdits par la loi) se résume désormais à l’épaisseur d’une toile d’araignée. On peut même y lire un appel au, et une justification du génocide en cours à Gaza.
Jamais lu ce Roth d’outre atlantique, assourdi par les hauts parleurs des ondes radiofrance, incultes du goût pour la prose d’origine. L’Amérique de Roth revient avec Vence, petit remplacement déjà expliqué aux Européens durs de la feuille, simple retard à l’allumage.
Gobineau a vu du pays et connait sa grammaire française, dame Clopine, c’est beaucoup pour l’homme moderne un peu bréhaigne d’aujourd’hui.
RACES OUI/NON
Soumis à la qualité de l’enseignement des maitres maristes des Ecoles Privées chargés de l’instruction des enfants français ayant survécu aux bombardements américains de la seconde guerre mondiale, nous avons appris, tout gosse, la liste des départements, l’existence de races humaines, et accessoirement à lire, écrire et compter.
Très heureux d’apprendre, aujourd’hui (mieux vaut tard que jamais, qu’il ne peut exister des races puisque tous les hommes sont égaux. Pour les femmes ? je n’en sais rien …
Bonne journée, camarades wokistes !
@ »Puck, le ministre de la santé des USA, illustre représentant de la famille, exhibe un courage extraordinaire à se dévoiler aussi con »
yep ! et vous n’êtes pas la seule à le croire.
c’est là où l’on constate que tous nos journalistes font un travail de propagande d’une grande efficacité.
je me demande ce qu’ils arriveraient à faire gober à tous les gens comme vous ?
sérieux je suis hyper admiratif, ils avaient presque réussi à nous convaincre que les russes avaient fait exploser leur gazoduc, quand on y réfléchit c’était quand même une sacrée prouesse.
en fait ce n’est pas juste une disparition de l’esprit critique liée à une paresse intellectuelle, c’est surtout l’envie de ne pas savoir, les choses sont déjà trop compliquées.
exemple au hasard : j’écoutais l’interview d’un expert de science po sur france culture sur les élections en Moldavie.
pour lui la population moldave se divisait entre les pro UE et les pro russes, parce qu’avoir des pro moldaves souverainistes qui ne soient pas pro russes tout en étant anti UE ça ne pouvait pas exister.
en fait ça existe mais ça complique trop les choses, c’est mieux d’opposer les pro UE aux pro UE et laisser de côté les pro moldaves qui ne servent qu’à compliquer les choses.
et le mec il était prof à science po, ça veut dire que des tarés de ce genre sont payés avec nos impôts pour éduquer nos gamins.
perso je pense qu’il n’y a pas que les l’Amérique de Roth qui a changé.
« L’Amérique de Roth revient avec Vence »
Saint Paul de JD Vence ?
« Gobineau est connu pour son « essai sur l’inégalité des races » »
c’était pas plutôt un truc de JJ Rousseau ?
Les Moldaves sont assez corruptibles, dear Puck. Tous les citoyens d’Europe centrale, ceux qui ont une mémoire familiale, le savent bien. idem pour les Ukrainiens. Broch dans Les somnambules en parle mais vous biberonnez chez Musil.
« le financement de nombre d’universités par le Qatar »
hélas pareil avec le PSG…
la différence c’est les universités américaines ça permet même pas de remporter la coupe d’Europe de foot.
je crois que c’est ce con appelle « le nouvel ordre mondial ».
« Les Moldaves sont assez corruptibles, dear Puck. »
c’est sûr ! allez donc demander à Ursula combien cette élection a couté à l’UE.
sérieux ça nous cette ingérence de l’UE en Moldavie ça nous a couté un bras.
maintenant l’UE va être obligée de payer les gens pour qu’ils acceptent d’y rester.
encore les moldaves ils sont pas nombreux, mais quand il va falloir payer les français, les italiens et les allemands pour qu’ils acceptent de rester dans l’ue on va courir à la ruine.
après il reste un moyen peu couteux, celui que préfère Macron : truquer les résultats ou mettre les opposants en prison ou refaire les élections jusqu’à épuisement pour obtenir le résultat désiré, ce qu’on appelle « faire les élections à roumaine ».
sérieux transformer les pays européens en républiques bananières là encore y’a pas que l’Amérique de Roth qui a changé.
avec un chancelier allemand qui rêve de recréer l’armée allemande du IIIè Reich pour enfin pouvoir se venger de la Russie.
je veux dire, là encore même Roth, avec ses uchronies les plus débiles, il n’aurait jamais osé y penser.
WWIII, une nouvelle pratique de la guerre
Cher Puck, pour ne rien vous cacher, il me tarde de vivre les effets de la prochaine guerre mondiale, tranquillement assis avec les autres guerriers occidentaux dans le confort idéal des canapés fabriqués en orient, se régalant entre cette lutte nouvelle : l’IA Ouest contre l’IA Est …
Pas belle, la folie humaine ?
« Tout est toujours double chez cet homme capable de louer dans une même phrase Gustav Hendrix et Jimmy Mahler. »
???
« il me tarde de vivre les effets de la prochaine guerre mondiale »
pas que vous, vu l’évolution de l’état de l’économie des pays européens il y a un tas de gens qui s’en tardent.
vous imaginez : tout détruire pour tout reconstruire : ça c’est qu’on peut appeler un putain de plan de relance économique, un truc à décoiffer un chauve.
d’ailleurs y’aura pas que votre canapé qui va exploser : le cours des actions de Rheinmetall aussi va exploser comme celles de Lochkeed Martin après les dernières déclarations d’Ubu.
WWIII
Cher Puck, probablement pas de bombes destructrices ou de soldats humains à écraser dans le sang dans cette guerre nouvelle.
Non ! Fini les combats à l’antique !
Je vois plutôt un saupoudrage de milliers de drones à forme soldatesque dont la mission sera de seringuer la population ancienne afin de la « domestiquer » tranquillement en la forçant à obéir au dogme des envahisseurs.
Dans ‘American Pastoral’ (titre ironique s’il en est), Roth s’attaque bille en tête au mensonge américain. Seymour Levov, juif du quartier de Weequahic à Newark, est l’incarnation-même du rêve américain. Fils d’un gantier (comme Shakespeare), il a tout pour lui, c’est un « jock », un joueur de foot américain de haut niveau à qui tout réussi . En plus est blond aux yeux bleus, ce qui lui vaut d’être surnommé ‘The Swede’, le Suédois, ce qui le situe à la fois dans la communauté juive de Newark dont il est le héros, et en dehors, tant il pourrait passer pour un « caucasien ». Ex-‘Marine’, il épouse une ancienne reine de beauté, une « shikse » (non-juive) et file la parfaite vie de famille. Le rêve s’effondre quand il apprend que sa fille, Merry (Joyeuse…) a rejoint les Weather Undergound, un groupe terroriste type action directe et surtout qu’elle est responsable de la mort d’une personne. C’est elle qui a plastiqué le bureau de poste du coin, faisant une victime, avant de disparaitre dans la clandestinité pour dpoursuivre une série meurtrière d’attentats à la bombe. Pour Seymour‘the Swede’ Levov, c’est le début d’une interminable descente aux enfers sur fond d’émeutes raciales et de protestations violentes contre la guerre du Vietnam. Le rêve américain devenu cauchemar se termine prématurément pour l’ancienne idole de la communauté juive de Newark. La description des affres de la plongée dans les abimes et les échanges musclés entre père et fille (convertie au jainisme…) sont peut-être ce que Roth a écrit de plus poignant et de plus juste. L’art du dialogue porté à l’incandescence. Le stéréotype du couple parfait à l’américaine qui donne naissance à un « monstre » renvoie en miroir aux mensonges du rêve américain, d’un pays qui promet beaucoup, mais génère les pires déviances possibles et imaginables. Deux faces de la même médaille. Magistral.
Cher JC, je n’aime pas trop vous contredire, mais question « domestication » je pense que, même sans envahisseurs, là on est déjà au taquet.
par exemple sur la menace russe les experts disent qu’ils représentent un grand danger pour notre démocratie parce qu’ils ont déjà été jusqu’à peindre des étoiles de David sur un mur.
c’est sérieux j’ai écouté un type le dire et le mec c’était encore un prof de science po.
même que le journaliste lui a répondu « effectivement c’est une menace ».
je veux dire là on est arrivés à un niveau où même notre ami Beckett il est largué.
@ quand JK m’a annoncé son remariage et le pourquoi, ça m’a énervée, (21.20)
Hélas, pmp, je n’ai jamais eu de rapports directs avec JK, même d’outre-tombe. Désolé. J’essayais juste d’esspliquer… Quant aux rapports privés entretenus avec votre mère, mon bon, croyez-bien que je ne m’en suis jamais soucié. Je ne comprends pas juste pourquoi tout cela vous a énervée (sic).
Vous qui aviez durant un an donné tous les jours à ce blog une symphonie de Haydn. Où est passé le temps où vous étiez moins susceptib’ ?… Respirez, marchez, l’Italie a encore de beaux jours à vivre à Colmar, nom de dieu !
@ Big Sur (région côtière de la Californie – pas de traduction en français). Satori ? (un terme des bouddhismes chan, son, zen et thiền qui désigne l’éveil spirituel -> pas de traduction en français). Où est votre pb ? cher MC (21.51), quand les traducteurs des romans de Kerouac en français laissent heureusement parler le joual dont ils sont émaillés, se permettant juste des « nb » en infra paginales, avec traduction en bon « français pointu »…, des fois que les MC (21.51), JC ou Punckt, dirPhil et autre trolls n’y entendraient goute, jamais vraiment sortis des pages rancies de leurs chers Go-Bineaux (ou des « trucs de JJ-Rousseau » / sic).
Grands biens fassent à tous ces intègres, intégrés et intégristes puristes de la langue franco-française mais surtout pas francophone !…
Bon, je rentre. Dois(j aller écosser mes petits pois au coin de feu pour la poutine de midi avec des frites.
@ 8.09, merci pour cet élégant rappel de « Pastorale Américaine » qui nous rafraichit la mémoire d’une Amérique peu glorieuse… Je me souviens aussi des longues descriptions du travail du père gantier. L’enthousiasme est souvent moins de mise à l’égard de « J’ai épousé un communiste » chez les fans de Roth. Sans doute parce que le maccarthysme fut labouré par plus talentueux que lui, non ?
beau résumé de la Pastorale américaine !
vous avez juste oublié de dire que la fille elle bégaie comme le type qui dans la Bible a donné au peuple juif sa terre promise.
en fait cette histoire de terre promise c’est important parce que bouquin c’est surtout un questionnement sur c’est quoi une terre promise.
où même sur la question de se demander une terre promise ça sert à quoi au juste ?
en fait c’est un bouquin qui oppose l’idée de terre promise à celui de grain de sable, je veux dire tout le monde sait bien que dans la terre il y a beaucoup de grains de sable même quand elle est promise.
et cette fille qui bégaie comme l’autre monothéistologue avec ses commandements du genre tu ne tueras point avec un tas d’exceptions du genre être palestinien c’est le grain de sable de la terre promise.
d’où le titre ; quand on parle de pastorale les terres promises et les grains de sables ne sont jamais très loin…
en fait ce bouquin montre à quel point Roth était un type pas très intelligent, je veux dire comparé à son maitre Bellow, il était même un peu bête si j’ose me le permettre.
je veux dire enfiler des clichés à la pelle de ce genre il arrive un moment où on ferme le livre pour revoir un film des Monty Python genre la Vie de Brian pour s’oxygéner les neurones parce que question lourdingue le Roth on fait difficilement mieux.
@ l’homme moderne un peu bréhaigne
JJJ, c’est dans son roman « La tache » -excellent- que Philip Roth trouve cette formule « mettre le thermomètre dans le cul de l’Amérique », elle convient bien pour résumer l’œuvre de Roth
Son modèle c’était plutôt Malamud que Bellow… Pourquoi conchier cet auteur comme d’un écrivain médiocre qui n’aurait jamais l’intelligence uchronique d’un punckt ni son érudiction, car enfin « monothéistologue », ça ne s’invente pas… Hein ? Il fallait sans doute pouvoir le sortir au bon moment pour nous bluffer le SP !… On en est loin, y’a encor pas mal de taf… euh… de Bulot (H. v) à faire [sic].
Puck, est-ce que ces hommes de mains adeptes du pochoirs ne servent pas à déstabiliser un peu plus un équilibre précaire de pays en proie aux problèmes liés à la pluralité des cultures qui s’y trouvent et vivent dans l’hostilité réciproque ou au minimum une méfiance. Les têtes de cochons, même source. Les attaques cyber sont en cours d’enquête, les espagnols et leur panne gente d’électricité ont classe l’affaire rapidement mais tous ces événements indésirables démontrent en plus de notre dépendance à l’informatique la fragilité des prote tiins qu’apparemment d’où qu’ils soient et quels que soient les commanditaires nous exposent à des attaques qui ne sont pas sans effets négatifs. Les russes quant à eux ont bénéficié du piratage des systèmes des aéroports de Moscou.
C’est pourtant écrit clairement, JJJ. Se marier pour fournir une infirmière à sa mère ouvre deux perspectives. La première, la personne est conditionnée ; la seconde, étant conditionnée, elle est réifiée. Je comprends, cependant, que cela vous soit difficile à saisir.
@ 8.33, Oui, tout le monde peut enkuler son pays pour y sonder sa t°… Roth eut le mérite d’y avoir pensé le premier, à sec et sans vaseline, comme aurait dit jzmn. Grinçant.
La Palme d’or de Caen-Cannes sort aujourd’hui sur nos écrans… Hélas, pas sur le mien. J’espère qu’il nous en donnera bintôt un CR circonstancié.
@ C’est pourtant écrit clairement, JJJ.
[Pouvez-vous nous indiquer la source exacte ?] Merci.
Je comprends, cependant, que cela vous soit difficile à saisir (8.40).
Anefé, ce n’est pas facile à comprendre, surtout pour les mamans des bisexuels de cette époque. Aimaient-elles trop leur fiston ?… Merci bien pour votre mienne « compréhension ».
Gabrielle ? Elle le mettait en garde contre toute csa bande de copains pédés camés (sic, dans le texte) qui gravitaient sans cesse autour de lui et le harcelaient pendant qu’il tapait à longueur de temps sur sa machine, comme un sourdingue frénétique… Mais lui, il les aimait bien et acceptait tout de leurs frasques impudentes, de participer à leur beuveries et folies bizarroïdes. Quelle époque !… Pendant ce temps, l’Amérique de Mc Carthy (sur) veillait. Elle était moins jolie, vue plus tard par Roth, pour sûr, c’t’Amérique-là des road trips… Voilàj.
Je pense que je vais me faire une andouillette-moutarde.
Pour renouveler un brin les (d)ébats un brin poussiéreux de l’RDL… -> ce message à Masseur, surtout.
https://www.en-attendant-nadeau.fr/2025/09/24/rentree-litteraire-ecologie-et-bibliodiversite/
renato a trouvé le moyen de placer le verbe réifier.
Quel vocabulaire !
Renato, j’ai lu il y a très très longtemps Sur la route, Les clochards célestes et je n’ai jamais rien lu sur la vie de JK. En consultant le volet biographie sur wiki, on peut lire qu’il s’est marié suite à une affaire de complicité dans un meurtre pour lequel il aurait aider non pas à tuer mais à cacher le corps. La famille de l’epusée aurait payé la caution à condition qu’il épouse la fille. Le père de Kerouac est mort plus tard, j’en déduis que sa mère n’a pas eu besoin de lui immédiatement. Est- ce que tout ceci est sujet à caution ou catégoriquement faux?
Récapitulons. Gobineau est connu pour son séjour en Perse et pour l’ Essai qu’il y’a colis, lequel essai a tout de même emballé Renan, lequel n’était pas le premier venu. Pour le reste, il s’ agit de nouvelles éditées par Jean Galmier, qui n’ont rien à voir avec le racisme, et tout avec la bourgeoisie dix-neuvieme. Plus la Renaissance, cela correspond tout de même à trois volumes. Je ne sais si l’Essai sur la Perse a frappé l’imagination de Clopine , mais, pour Mademoiselle Irnoid etc, il est aisé de voir qu’elle ne les a pas lues…. MC
Puck, suite 4h48
La position anti- vax du ministre me pose problèmes, j’ai essayé plusieurs fois de comprendre les motivations de ces partisans car j’en ai rencontrés ici, ils adhérent aux thèse conspirationnistes concernant le COVID. Étant infirmière, je veux bien croire que les labos ont engrange des bénéfices énormes mais les vaccins ont tout de même sauvé des millions de vues quand à côté il y eut des millions de contaminés et centaines de milliers de décès. Même à cela, ces gens ne croient pas, économie à l’arrêt: calcul des américains pour stopper les chinois. COVID: création imaginaire et instillation d’une peur collective et mondiale pour je ne sais plus trop quelles raisons. De mon côté, j’ai du mal à gober l’argumentaire de ces personnes. J’ai bossé un peu au cours de cette période et je peux tout de même affirmer ayant assisté à quelques décès que le COVID n’est pas un complot ou une invention. L’une de ces personnes accusaient les américains d’avoir fichu ce virus en Chine, le P4 soupçonné d’avour été à l’origine d’une fuite il est de fabrication française et les scientifiques qui devaient initier son fonctionnement ont été renvoyés rapidement. Mais non, selon l’une de ces personnes, les américains auraient pénétré, saboté, je ne sais quoi encore d’hallucinant ou peu cohérent. Alors oui, je ne comprends pas la position de Trump et consorts vis à vis de ce vaccin et d’autres comme le ROR.
[Pouvez-vous nous indiquer la source exacte ?]
Vous n’avez qu’à bouger votre Q et faire des recherches.
JJJ, pour mettre fin à cette histoire somme toute ridicule, étant donné que déjà de Kooning l’avait déjà balayée, j’ai eu cette dame comme professeur de littérature anglaise puis comme amie et c’est grâce à elle que j’ai rencontré et fréquenté les gens de la Beat Generation, donc pas besoin de sources :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Fernanda_Pivano
Cela dit, contrairement à Diane di Prima, Gary Snyder et autres, j’ai toujours défendu Kerouac, je l’ai même défendu lorsque, suivant l’exemple de sa mère, il a dit des conneries homophobes et antisémites,
«… placer le verbe réifier »
Vous auriez préféré chosifier, D. ? vous n’avez qu’à « traduire ».
Mais peut-être qu’après tout, des considérations économiques entre en jeu, et qu’en termes de bénéfice – risque, la vaccination coûtant trop cher à l’Etat, les enfants des pauvres ou des crédules pourront bien mourir d’une complication ou devenir sterile ou provoquer une trisomie chez une femme enceinte en la contaminant sans l’avoir voulu parce que non vaccinés et contagieux . Le calendrier vaccinal des tout petits me paraît bien chargé cependant entre étaler dans le temps les vaccins afin de sécuriser une vie et remettre totalement en cause leur utilité il y a une marge.
B, nous parlions du dernier mariage de JK !
Non non je ne préfère pas, renato.
Réifiez tant que vous voudrez.
M. Charoulet va aimer.
Pas de polémique, comme disait le regretté Jacques Chirac.
D’ailleurs, toujours sans polémique, je trouve l’européisme très réifiant.
Le macronisme, non. On ne peut pas savoir puisque personne ne sait définir le macronisme, même pas Macron lui-même. Il ne sait pas. Il sait juste que c’est son projet. Ça s’arrête là. Mais ne polémiquons pas.
Si mes informations sont correctes, il y a trois maisons Le Corbusier à vendre.
Tu sais définir le macronusme, toi, Puck ? Je te demande par exemple que tu sais faire beaucoup de choses, mine de rien.
Pour tout vous dire, renato, je ne savais même pas que ça pouvait se vendre. Je croyais que seulemebt ça se refilait à l’état, ni vu ni connu, pour payer ses impôts.
D, au départ, les intentions affichés étaient d’obtenir un consensus des forces politiques. Résultat obtenu: affaiblissement de la droite traditionnelle, de la gauche modérée, augmentation du vote populiste à gauche et à droite, pays incapable de fonder des accords dans un parlement tri partite, en gros, partis définitivement antagonistes sauf si Lecornu serpente entre le RN puis le PS afin de ne pas être censuré quand enfin il aura nommé son gouvernement. Pour ce que j’ai pu capté qui n’est peut-être pas la seule interprétation de la situation.
Affichées.
Les intérieurs de l’Immeuble Molitor sont agréables à vivre — selon un témoin.
Les paltoquets européistes n’ont qu’a bien se tenir puisque leur cher continent va immanquablement à la dérive tant les vagues migratoires le submergent de partout.
Après l’Europe, le Déluge !
Mangez des pommes, comme disait le fruité Jacques Chirac.
Précisons la notice de wiki, @ B…
(ce drame a été romancé plus tard, par Burroughs et Kerouac, dans un récit commun / And the Hippos Were Boiled in Their Tanks – Et les hippopotames furent bouillis dans leur piscine) et à nouveau, dans Vanité de Duoloz (de Kerouac, 1967).
—
avec Lucien Carr, JK projette un voyage en France (1944) qui n’aura jamais lieu, même s’ils ont fait des démarches pour embarquer et déserter à leur arrivée à Paris. L’été se passe à NY quand survient cette histoire traumatique. Sur les indications de JK, Kamener retrouve Lucien Carr dans un bar, avec qui il va se promener dans Riverside Park. Amoureux fou et harceleur du jeune Carr (qu’auparavant, JK dut cacher chez lui pour le soustraire à l’emprise du prédateur), il veut le posséder quitte à le violer. Carr, en état légitime défense, tue de deux coups de couteau Kamener dont l’un porté en plein cœur (JK racontera…, il n’était pas à une exagération près, 46 coups de couteau…). En état de panique, Lucien ligote le corps et le balance dans l’Hudson. Puis, il téléphone à Burroughs qui lui conseille alors d’avertir son avocat et de se constituer prisonnier. Auparavant, Carr s’est rendu chez JK et sa copine, Edie, et raconte l’homicide pendant qu’elle prépare un repas. Carr dort chez eux, et le matin du 14 août, Kerouac et Carr vont jeter le couteau dans une bouche d’égout et enterrer les lunettes de Kammerer, puis s’en vont se balader. Après quoi, le soir, Kerouac apprend les circonstances de l’affaire à Edie… Les flics viennent l’arrêter chez lui, tout comme Burroughs pour complicité d’homicide. Kerouac est alors conduit 15 j en tôle, car Léo, son père refuse de payer la caution qui lui aurait permis d’éviter la détention provisoire, à la différence de celui des Burroughs pour leur fiston. Elie, amoureuse, accepte tout de suite de faire ce qu’il faut pour éviter les emmerdes à son amoureux. Sous la suggestion (injonction ?) de sa famille, qui accepte de payer la caution de 2500 dollars, JK accepte de se marier aussitôt avec elle (ce qui en outre lèvera les soupçons de désertion au moment où les jeunes américains sont mobilisés), dès le 22 août, une semaine plus tard, les noces sont célébrées. Céline Young et un policier (qui avait JK à la bonne, depuis qu’il l’avait vu courageusement remporter un tournoi de base-ball à l’Université Columbia, pour le cmap de Lowell) sont leurs témoins de moralité. Tout le monde s’en sort à bon compte. Le jeune Lucien Carr est finalement innocenté, la thèse de la Lég. Déf. ayant été reconnue, des preuves du harcèlement sexuel dont il avait fait l’objet de la part de Kamener ayant convaincu le juge. Etc.
@ B., CT et RM (j’ignore si ces éléments complètent bien la fiche de wiki suggérée).
J’imagine que vous pourrez fort bien tirer une leçon rétrospective amère de cette histoire vieille de 80 ans (JK avait alors 22 ans), illustrant sa prétendue misogynie et surtout, l’aliénation réifiante des femmes de son entourage, copines, « épouses », belle-mère, mère. Brefl.
@ Vous n’avez qu’à bouger votre Q et faire des recherches.
Vous dérapez…, RM, ce qui n’est pas trop dans vos manières habituelles. Que vous arrive-t-il ? Une blessure d’amour-propre, à votre âge ?
FranceInfo.fr, toujours impayable, écrit en ce moment que 11 foyers sont privés d’électricité à la suite de ka rupture du gazoduc dans les bouches du Rhône…
Des gens qui se relusent pas, mabifestement.
Il serait bon qu’une fois pour toutes, vous divulguiez la fiche de votre CV qui mettrait en valeur votre illustre carrière, plutôt que de donner à l’RDL, à petites doses, quelques gouttes sucrées de vos immenses ressources personnelles. Car nous sommes édifiés par les renseignements de wiki sur la célébrissime madame Pivano, abondamment traudite en frnaçais, comme chacun le sait.
A tout hasard, peux celzéceux qui ne voudraient pas trop se bouger le Q (sic), consulter ce lien.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Fernanda_Pivano
Ibiza, temple de la débauche, de l’égoïsme et de la dépravation, enfin sous les eaux du déluge.
Plutôt content de mon andouillette.
Accompagnée d’un gâteau d’endives gratinées, c’est excellent.
Après chacun mange ce qu’il veut.
Si Charoulet préfère un tout petit steak emballé 5% de MG de vache réformée grossie au soja sud-americain, c’est son problème. Je ne m’en mêle pas.
Jjj je sais pas trop ce qu’il mange.
D’un autre côté, je m’en fous un peu. Mais par curiosité j’aimerais bien savoir quand même.
Trop gros, le Q d’la Gigi, il bouge pas, il merde.
Je trouve que Maurice se civilise un peu.
Je précise que j’ai écrit ça avant 11h 26.
Depuis la situation s’est de nouveau dégradée.
Il y a eu une justice aux States.
Le jeune Lucien Carr est finalement innocenté, la thèse de la Lég. Déf. ayant été reconnue, des preuves du harcèlement sexuel dont il avait fait l’objet de la part de Kamener ayant convaincu le juge. Etc.
Intermède en forme d’hommage.
Josée Kamoun a certes traduit avec talent deux des grands romans de Roth, mais cette traductrice médiatique et médiatisée ne doit pas faire oublier les 9 autres qui ont donné accès à son oeuvre au public français.
Au nombre de ceux- et celles-ci, je tiens à rendre un hommage tout particulier à une grande dame, une authentique américaniste qui a fait l’intégralité de sa carrière universitaire à Paris X Nanterre, mais aussi travaillé avec Elisabeth de Fontenay sur le parler des bêtes, et joué un rôle essentiel dans l’organisation des Assises de traduction d’Arles en y invitant des poètes comme Jacques Roubaud et Michel Deguy, des philosophes ou des inclassables comme Jacques Derrida, Hélène Cixous, ou Barbara Cassin.
Spécialiste de Gertrude Stein et de théâtre américain, elle est morte il y a peu, laissant derrière elle, outre des ouvrages sur le théâtre US, une très belle œuvre de traductrice où figurent, entre autres, Oscar Wilde, Jack London, Francis Scott Fitzgerald et le Mrs Dalloway de Virginia Woolf.
De Philip Roth, elle a traduit quatre romans : Exit le fantôme, Indignation, Le Rabaissement & Némésis.
Respect.
En France aussi, depuis Sarkozy.
Dupont Moretti a dit trois choses :
– les juges ont le droit d’avoir des opinions politiques.
– ce sont des gens comme nous.
-leur devoir, qu’ils respectent a un haut très haut niveau ( pourcentage de succès ) est de ne pas faire intervenir leur opinions dans leurs jugements.
Il a précisé qu’il n’a pas lu les 400 pages.
Ai pensé que nous aussi les profs nous sommes pareils.
On a nos opinions politiques et religieuses et on se fait un devoir de ne pas les partager avec nos élèves.
Voilà.
Je ne sais pas s’il les lira les 400 pages.
En tout cas, ceux qui ont voté Sarko, le vivent très mal ce jugement.
Encore eu la preuve ce matin.
Je vais nager. Avec mes canards. Foultitude.
Magnifique hommage rendu à Mme Marie Claire Pasquier !
Vous avez bien raison, Rose.
J’aurais une piscine, je nagerais avec mes poules.
La coiffure de Macron évolué et a gagné en vulgarité, avec cette sorte de banane à gauche.
Car c’est bien d’elle qu’il s’agit.
Marie-Claire Pasquier, professeur émérite de littérature américaine, morte le 29 août 2023.
Elle parlait de Requiem pour une nonne de Faulkner, oeuvre mi-théâtrale, mi-romanesque, comme nul autre…
On annonce une possible pénurie d’œufs dans les supermarchés. Moi aussi moins je ne serai pas touché. J’ai des œufs plus qu’il n’en faut.
Si je prenais tout ce que les gens disent au sérieux, JJJ, cela pourrait être considéré comme une blessure au sens où vous l’avez mentionné. Mais que non, s’il y a une chose qui m’exaspère particulièrement, c’est l’incapacité à reconnaître l’utilisation des gens. Dans le cas du dernier mariage de JK, le fait d’avoir épousé une femme dans le but d’en faire la nourrice de sa mère est l’équivalent de ceux qui se marient pour avoir une servante et, accessoirement, un chauffe-lit. Si vous ne comprenez pas quelque chose d’aussi simple, je pourrais me demander à quel point ce type est de gauche.
Moi aussi moins
coquille, dédé
chauffe-lit
elletrique ?
À propos d’œufs :
l’équivalent de ceux qui se marient pour avoir une servante et, accessoirement, un chauffe-lit.
Mais c tout le temps comme ça Renato.
Et pour faire des économies sur son do aussi.
car il y avait le conditionnement d’une personne à une fonction, quelque chose d’insupportable pour moi.
C’est cela Renato que vous vouliez dire hier soir ?
Josee Jamoun est très partageuse, d’une manière générale sur le making of d’une traduction, et reste humble devant la foultitude de « bâtards » que constituent les traductions d’une oeuvre originale, dispersés aux 4 coins du monde.
Et bien évidemment partageuse concernant son expérience de » traductrice de Ph. Roth ». Elle en livre la quintessence dans son » dictionnaire amoureux de la traduction », Plon 2024. Elle indique être arrivée tardivement dans l’oeuvre de Roth, mais ses traductions, La pastorale américaine, la tache, complot contre l’Amérique, la bête qui meurt, – liste à compléter de ceux que je n’ai pas lus-, et retraduction pour » les faits « , ont toutes été élaborées avec ce qui a » percolé » de longues heures de travail avec l’auteur lui-même.
Elles ont fait la qualité du rendu de J. Kamoun, mais cette assiduité a aussi précipité la chute, -ironie une histoire de corbeau… – et laissé place à la suivante, MC Pasquier pour les traductions en french de la phase terminale, qui n’est certainement pas la plus intéressante, toujours péniblela déchéance… dont » Exit le fantôme » inaugure la période.
Un ajout, à apporter au billet RDL de 2021, consacré à la bio » autorisée » par Roth, mais pas par les Ricains, J. Kamoun a traduit cette bio de Bailay… qui peut se résumer à : la vie sexuelle de Mister Roth.
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