de Pierre Assouline

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La République des livres
L’Amérique de Philip Roth n’existe plus

L’Amérique de Philip Roth n’existe plus

Si l’on osait, on relirait les livres de Philip Roth à l’égal de romans historiques. Déjà ? Déjà. Pourtant les derniers sont parus au début des années 2000. Tel est le sentiment effaré, incrédule, attristé que l’on retire de la lecture du puissant essai de Marc Weitzmann La part sauvage (374 pages, 24 euros, Grasset). Autant un livre sur son ami Philip Roth que sur leur Amérique à eux bien qu’une génération les sépare. Rien du rêve américain, tout d’une Amérique rêvée, idéalisée., newyorkisée. En ce sens, la publication simultanée du Tome 3 de son œuvre sous le titre Romans dans la collection de la Pléiade (sous la direction de Philippe Jaworski, avec la collaboration de Nicolas Cavaillès, Aurélie Guillain et Paule Lévy, 1664 pages, 70 euros, Gallimard ) va dans le même sens en consacrant son caractère patrimonial. On y retrouve rassemblés Opération Shylock (1993), Le Théâtre de Sabbath (1995), Le Complot contre l’Amérique (2004) et Exit le fantôme (2007).

Ceci n’est pas une biographie. L’auteur l’assure. Qu’est-ce alors que La part sauvage ? Disons pour le moins une extension du domaine de la biographie des plus nécessaires et enrichissantes pour le biographe. Ils avaient noué « une amitié affectueuse » peu après leur première rencontre en 1999, ponctuée d’innombrables dîners au Russian Samovar, un restaurant, de la 57ème Rue ouest où le grand écrivain avait sa table. Les échos de ses conversations avec Roth sont un vrai cadeau au lecteur car l’écrivain lui révèle sans arrière-pensée l’origine de ses romans, leur genèse, son évolution sous ses influences successives au cours des temps (Thomas Mann, Conrad, Homère, les tragiques grecs) et le chemin de croix de ses work in progress. C’est parfois si détaillé, si précis que l’on entend la voix de Roth sinon celles de ses personnages.j

 « Nous avons vite fini par ne plus nous quitter »

Marc Weitzmann a fait partie du petit cercle privilégié auquel Roth confiait ses nouveaux manuscrits en lecture pour avis critique. Le Complot contre l’Amérique (dans lequel il s’était lancé à partir de trois lignes de l’historien Arthur Schlesinger Jr relatives au projet républicain de se ranger derrière la candidature de Charles Lindbergh), Un homme et quelques autres lui furent soumis après avoir été déposés devant sa porte dans un carton à chaussures. Il brosse le portrait d’une certaine Amérique intellectuelle et démocrate. On lui fera certainement le reproche d’ausculter à la loupe un microcosme qui ne représente que lui-même et ne s’intéresse qu’à lui-même. A ceci près que si New York n’est certes pas l’Amérique, c’est aussi l’Amérique. Ce faisant, il nous livre aussi en creux ses mémoires de journaliste culturel parisien fou d’Amérique, ses passages souvent houleux aux Inrocks et à France culture.

N’hésitant pas à se mettre en scène au fil d’un récit à l’américaine dans sa recherche sur une œuvre doublée d’une enquête sur une vie tout en faisant partager ses doutes, ses sentiments et ses états d’âme, l’auteur s’autorise de belles échappées en toute liberté telle ce parallèle entre Philip Roth et le peintre Mark Rothko eu égard à tout ce qui les reliait souterainement. Il exhume d’anciens articles, des textes, des discours peu connus, de nous en tout cas, dont la découverte longtemps après est édifiante. Ainsi « Figures du romancier américain » (Writing American Fiction), conférence prononcée à Berkeley en 1961, portrait d’une Amérique dysfonctionnelle et examen de la difficulté des romanciers à rendre compte de cette monstrueuse métamorphose.

Chacun de ses livres et disséqué. Tous ne sont pas également portés aux nues sinon ses élans d’admiration demeureraient sans effet. Tous sont soumis à une critique en règle et leur réception auprès des proches, du monde universitaire et des médias examinée de près (et c’est peu dire que, sur la durée d’une œuvre-vie, elles furent contrastées, ambivalentes et houleuses). Il reconnait que la Plainte de Portnoy (1969) lui est tombé des mains sinon des yeux au bout d’une centaine de pages et demeure assez lucide pour distinguer dans son œuvre les bons livres des grands livres sans parler des livres de trop tels Le Rabaissement (2009). Sa propre playlist ? Ma vie d’homme, Le Théâtre de Sabbath, La Contrevie (ultime conclusion du cycle Zuckerman), l’Écrivain fantôme, Opération Shylock et Pastorale américaine qu’il porte au plus haut pour leur force et leur profondeur.

L’évocation des derniers temps de Philip Roth est pathétique, sa décrépitude physique, ses problèmes cardiaques ponctués de pontage coronariens, d’atroces douleurs au dos depuis une grave blessure à la colonne vertébrale lors de son service militaire, la dissipation de sa libido, son désintérêt pour la fiction et son intérêt pour les livres d’histoire à mesure qu’il avançait en âge, sa dévastation morale lorsqu’il fut abandonné par la dernière femme dont il était fou, sa terreur à la perspective de retomber amoureux… On y prend la mesure de sa profonde solitude, subie et non choisie, quoique peuplée d’amis, une garde rapprochée tant son isolement était grand. Sa seule fidélité s’exerçait aux élans de son imagination, à son goût de la provocation, à son énergie créatrice et tant pis si c’est aux dépens douloureux de sa communauté d’origine, de son pays, de ses modèles.

Bouffon, faussaire, voyou, dissimulateur, manipulateur… Un artiste, quoi ! « Une mascarade à lui seul » note Philippe Jaworski, son éditeur dans la Pléiade. L’écrivain aux multiples moi sous ses jeux de masques, ses doubles romanesques et hétéronymes, ses mises en abyme dans lesquels on aurait bien tort de ne voir que brio et virtuosité et donc artifices et poudre aux yeux tant l’introspection creuse en profondeur et ne ménage pas l’excavateur. Philippe Jaworski rappelle opportunément dans son introduction au volume de la Pléiade ce que Roth, bateleur exubérant se produisant sur une scène en plein air avec tout ce que cela suppose d’exhibitionnisme au centre de personnages composant sa propre troupe de comédiens, doit au « roman théâtral du moi » tel qu’il l’a savouré chez Saul Bellow et Bernard Malamud. Mises en abyme de mystifications plus opaques les unes que les autres, certains de ses romans relevant du récitatif, ils s’écoutent autant qu’ils se lisent.

Déçu par ce qui se publiait sur lui, « il voulait une vie qui serait lue à la hauteur de ses livres ». A un moment, évoquant les critiques, universitaires, écrivains, biographes qui fréquentèrent Philip Roth avant d’écrire sur lui, Marc Weitzmann se demande s’ils avaient « le jeu de jambes nécessaire ». Interprétez-le comme vous voulez. Son monde, c’était la classe moyenne juive américaine. Il se constitua sur son fond d’anxiété. A priori, ce n’était pas gagné d’en tirer des situations à portée universelle et intemporelle, malgré le fort désir de se décommunautariser à mesure qu’il prenait conscience de l’instabilité et de la fragilité de tout pour tous et en toutes choses. Pas gagné sauf à être doté du génie, de l’imaginaire, de l’audace et du savoir-faire d’un Philip Roth. Comme peu d’autres de ses pairs et contemporains, il est parvenu à inscrire ses petites histoires, ses névroses, ses fantasmes dans le tragique de l’Histoire. Avec des qualités que Weitzmann apprécie les plus chez lui : l’humour, le sarcasme, la maitrise formelle et une générosité (de temps, d’argent, de réseautage…) envers ses amis jamais prise en défaut non plus que sa disponibilité.

Marc Weitzmann est frappé par ce mélange de spontanéité et de sophistication, deux qualités que l’on aurait dites antagonistes et plus encore chez un homme chez qui elles sont portées à l’extrême. Tout est toujours double chez cet homme capable de louer dans une même phrase Gustav Mahler et Jimmy Hendrix. Plutôt que d’autofiction, comme la critique le fait parfois par facilité, il préfère désigner son genre comme de « l’autocompromission », à savoir :

« Une tendance à faire de chacun de ses livres le compte-rendu élégant d’une expérience morale et brutale »

D’utiles rappels qui sont parfois de nouvelles informations concernant un temps récent où par exemple des débats polémiques enflammaient les réunions à l’intérieur des campus sur la question de savoir si Anne Frank avait bénéficié d’un insupportable privilège blanc… On découvre d’ailleurs, c’est mon cas, que la jeune déportée rendue célèbre par la publication de son Journal à titre posthume a maintes fois l’objet de controverses qu’on a peine à imaginer ; ainsi lorsque des parents « issus de l’immigration » entreprennent de faire débaptiser une crèche Anne-Frank au motif qu’un établissement de cette nature « ne doit pas porter le nom d’une juive »..

« Ce n’est pas seulement le monde qui a changé mais le passé lui-même »

Si La Tache annonçait avec une acuité glaçante les errements et les effets pervers à venir du wokisme, le côté visionnaire du Complot contre l’Amérique n’en est pas moins percutant à l’heure où l’État de droit subit tous les jours des coups de boutoir, où les gouverneurs et les juges fédéraux demeurent les ultimes contre-pouvoir, où le président se joue des conflits d’intérêt et de ses atteintes à la loi, où il envoie la garde nationale dans des villes qui lui ont été hostiles etc A noter que Weitzmann date du début des années 2000 le moment où « la sauvagerie américaine bien réelle a commencé de se réveiller ». A l’aide de rapports et d’études de think tank peu diffusés en France, il offre aux lecteurs une réflexion argumentée sur l’analphabétisme galopant, et partant le déclin de la capacité de lecture, l’indifférence à toute culture autre que celle relayée par les réseaux sociaux, le panurgisme intellectuel et surtout l’incuriosité absolue des étudiants.

Le tissu démographique juif qui fut longtemps si typique de New York se réduit d’année en année notamment sur certains campus où « ils » ne sont plus les bienvenus- et le financement de nombre d’universités par le Qatar n’y est pas étranger. Le monde Philip Roth est en voie d’extinction ; non seulement celui des survivants de la Shoah mais encore toute une génération d’Américains nés ou formés en Europe et soucieux de la permanence de ses valeurs. Si l’Amérique de Roth a vécu, on peut se demander ce qu’il reste de la « Comédie américaine » ainsi que serait intitulé le bandeau subliminal dont pourrait être entouré l’ensemble de son œuvre, un livre unique constitué de volumes qui sont autant de chapitres.

(« Philip Roth », « Philip Roth et Marc Weitzmann au Russian Samovar » photos D.R.)

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991 Réponses pour L’Amérique de Philip Roth n’existe plus

Sybil Pythie dit: 3 octobre 2025 à 10h20

La grande écrivaine néo-zélandaise s’appelait de son vrai nom Kathleen Mansfield Beauchamp. Elle était issue d’une famille de la haute bourgeoisie (les Beauchamp) dont elle supportait très mal les valeurs et maniaqueries. L’ancêtre côté paternel nous renvoie à 1066, année où il débarqua avec Guillaume de Normandie (le conquérant ou le batârd, c’est selon), dont une branche fut anglicisée en Beecham (cf. le céèbre chef d’orchestre Thomas B).
Katherine Mansfeild était bisexuelle et ses mariages successifs furent un peu cahoteux.Son dernier mari, John Middleton Murry, auteur anglais mineur, oublia de payer les frais de son inhumation (ils étaient séparés). Résultat, l’auteure de ‘La garden-party’ fut d’abord enterrée dans la fosse commune du cimetière d’Avon avant d’être transférée dans un une sépulture individuelle. Sa vie fut très instable, même après la mort.
Irène Némirovsky et elle avaient une passion commune pour Anton Tchékov, mort de tuberculose, comme Katherine Mansfield et nombre d’autres génies littéraires.

Tout ce qu’écrit Pierre Birnbaum est à lire, crayon à la main. Hélas, cela attendra 2026, car il y a le Salamalecs d’Antonythasan Jesuthasan, le Folio sur Zeev Sternhell, les derniers Dubet, Ian McEwan, Oisín Fagan et Percival Everett…

NB: perso,dans la Belle province, je n’ai jamais entendu que « pas pire », comme dans Maria Chapdelaine. (Pas pire, les jeunesses. Pas pire !)

puck dit: 3 octobre 2025 à 10h27

« La Contrevie (titre original : The Counterlife) est un roman de l’auteur américain Philip Roth paru en 1986 »

yep c’est encore un livre où Philip Roth a essayé de reproduire qq chose qui s’approche du roman Herzog de Saul Bellow.

à savoir le juif qui se retrouve le cul entre 2 chaises entre le capitalisme américain et sa compétition et sa productivité où les mecs recourent à la chirurgie pour améliorer leurs performances sexuelles et le fait de donner un sens à l’existence et à sa vie intérieure.

après Herzog reste un truc assez indépassable à cause de la vitesse d’écriture, on sent que l’auteur il a mille idées à la seconde et tout va très vite dans tous les sens avec une extrême facilité, alors que Roth est très très lent, on sent qu’il pense lentement et il écrit lentement.

du coup ce thème du juif pris dans un double bind entre modernité et tradition de suite ça prend une autre dimension dans Herzog.

d’autant que ce thème devient un peu gonflant à la longue.

Maurice revient... dit: 3 octobre 2025 à 10h30

J’ai bien réfléchi et je pense donc, une fois ma brillante réfléxion terminée, qu’une année de plus avec Macron Ier le Foutriquet, c’est une année de trop.
Bon, je vais de ce pas téléphoner à l’Élysée pour leur demander d’écourter le mandat de Macron en le « démissionnant » et en lui collant au dos une dizaine de procès pour lui pourrir la vie.
Je t’aime Macron, mais même l’amour a des limites !

J J-J dit: 3 octobre 2025 à 10h43

je peux déjà t’envoyer le polar, si t’es si impatient xa…, Et la conchiliculture, tu la connais, nabot ravigote ?

puck dit: 3 octobre 2025 à 10h55

la Pastorale Américaine cette gamine elle est une héritière de Walter Benjamin donc elle est vachement plus juive que son père qui préfère épouser la miss monde locale et consacre sa vie à gagner du pognon.

en plus son père soutient les actions terroristes menées par l’état américain qui avec ses bombardements un peu partout dans le monde tue beaucoup plus de civils que sa fille.

D. dit: 3 octobre 2025 à 11h03

J’ai bié réfléchi aussi et je pense que un mois de plus avec Maurice, ce sera trop.

puck dit: 3 octobre 2025 à 11h03

la gauche socialiste bourgeoise c’était déjà pas un cadeau.

mais là avec Glucksmann qui est un pur produit de l’open society foundation de Soros on passe carrément de la gauche bourgeoise à la gauche impérialiste.

c’est la gauche de Wolfowitz, de Richard Perl, Rumsfeld, Kagan, Nuland, Blinken etc…

là on entre dans une autre dimension du socialisme français, à la fois nouvelle et assez inattendue pour un pays comme la France.

quand on y réfléchit c’est pas rien.

Chaloux dit: 3 octobre 2025 à 11h13

C’est surtout la France que Touquette va achever s’il reste jusqu’en 2027. Mais à sa place, je me ferais du mouron pour après.

Ce que j’espère en tout cas, c’est que Pierre Assouline ne prendra parti pour aucun candidat lors de la prochaine présidentielle. Question flair littéraire, chacun se fera son opinion, mais question flair politique ce n’est vraiment pas ça. Encore une intuition d’Assouline et la France est rayée de la carte!

Bonne sieste!

Hurkhurkhurk !

JC..... dit: 3 octobre 2025 à 11h33

SIESTE dans 5 minutes

Avant de tomber entre les paluches lubriques de Morphée, je vous livre mon point de vue sur le monde actuellement en évolution hétérogène …

NOUS DEVONS PROPOSER AU PLUS TÔT L’ENTREE DE NOS FRERES RUSSES EN EUROPE !

Marre des errances, rances, de l’UE, incapable de remettre les choses en ordre sous l’œil amusé de la Chine, de l’Inde et des USA.

Maurice revient... dit: 3 octobre 2025 à 11h51

NOS FRÈRES RUSSES EN EUROPE !!!
Frau Ursula von der Leyen pas contente, exige Ausweis de Poutine pour entrer…
Heil Europa !

Sybil Pythie dit: 3 octobre 2025 à 12h09

Pas facile en effet, mais on arrive à repérer Antony et Jesu. Son surnom, Shoba Shakti, est plus simple à prononcer
D’après ce que je comprends, Shoba renvoie à Mahalakshmi Menon, célèbrissime actrice tamoule trop tôt disparue en 1980, et Shakti est la puissance féminine « d’essence divine ».
Comme AJ, outre ses talents d’écrivain, est aussi un remarquable comédien et acteur de cinéma (+), Shoba est sa Shakti, la gardienne de son inspiration.
Ca semble fonctionner pas trop mal si l’on se fie à la belle carrière qui est la sienne, à la fois à l’écran et en littérature.

(+) Meilleur acteur à Cannes,pour Dheepan, Palme d’Or 2015;rôle principal dans Little Jaffna, de Lawrence Valin (2025).

Sybil Pythie dit: 3 octobre 2025 à 12h22

En fait, il orthographie son surnom Shobasakthi
(en un seul mot, « s » minuscule, « h » après le « t »).

puck dit: 3 octobre 2025 à 12h28

« Marre des errances, rances, de l’UE, incapable de remettre les choses en ordre sous l’œil amusé de la Chine, de l’Inde et des USA. »

ami JC cesse donc de te lamenter, il vient de se passer plusieurs choses prouvant de tes voeux seront bientôt exaucés :

– saisie (illégale au regard du droit international) du tanker russe : les russes viennent de déclarer que c’était un acte de guerre.

– l’Estonie vient de décider d’étendre ses eaux territoriales (illégale au regard du droit international) pour rejoindre celles de la Finlande dans le but d’empêcher l’accès à la mer Baltique pour les bateaux russes : les russes viennent de déclarer que c’est un acte de guerre.

– l’UE vient d’entériner la saisie de l’argent russes en Europe : les russes ont déclaré que c’est un acte de guerre.

– les américains viennent d’envoyer un ultimatum en 5 points aux iraniens (l’état major israélien vient de rester 1 semaine au Pentagone) : si les iraniens ont refusé cet ultimatum donc ce sera la guerre.

– les turcs, les russes et les égyptiens viennent de déclarer que dans ce cas ils se rangeraient du côté de l’Iran

– la Chine vient de déclarer qu’elle assurerait un appui financier en cas de guerre entre les US et l’Iran

– et le Pakistan vient de redire que leurs bombes nucléaires n’étaient pas des bombes pakistanaises, mais des bombes islamiques.

donc ami JC t’inquiète pas, tu vois que les étoiles sont en train de s’aligner pour combler tes voeux de guerre prochaine.

puck dit: 3 octobre 2025 à 12h42

le truc assez drôle c’est que j’ai encore entendu un imbécile de politique français dire qu’il était pour une solution à 2 états pour Israël et Palestine.

e n fait tout le monde sait que ce ne sera jamais le cas il y aura soit un état pour Israël auquel cas il n’y aura jamais d’état pour les palestinien, soit un état palestinien auquel cas cela signifiera la fin de l’état d’Israël.

vue la façon dont Macron, Starmer,, l’UE, Bibi, les néocons américains etc… sont en train de mettre de l’huile sur le feu on se dirige tout droit vers l’option 2 : création d’un état palestinien et disparition définitive de l’état israélien.

parce qu’en cas de guerre mondiale vers laquelle on se dirige lentement mais surement le premier pays qui va disparaitre c’est Israël.

et c’est pas avec la saisie des bateaux russes ou le blocage de l’accès à la Baltique pour les russes que les affaires d’Israël vont s’arranger.

donc je soupçonne Macron de vouloir absolument rayer Israël et l’Ukraine de la carte.

ou alors c’est juste un gamin inconscient qui s’amuse à jouer avec des allumettes à côté d’un baril d’explosif.

dès que Macron a été élu la première fois j’étais douté qu’avec ce type qui ne connait rien à la politique ça ne pouvait que mal se terminer.

mais à l’époque je pensais qu’il allait juste couler la France, en fait il dépasse toujours ce qu’on peut imaginer des pires conneries qu’il peut faire.

Phil dit: 3 octobre 2025 à 13h07

dear Puck, conservez bien toutes vos tirades, à compiler stocker en lieu sûr, loin des radiations qui vont nous transformer en lézard. pour mise à disposition des générations futures lorsque radiofrance sera éteinte.

puck dit: 3 octobre 2025 à 14h19

@ »dear Puck, conservez bien toutes vos tirades »

yeeeep ! super tirade…

Si nos ombres vous ont offensés,
Pensez juste à ceci, et tout sera réparé,
Que vous n’avez fait que sommeiller ici
Pendant que ces visions apparaissaient.
Et ce thème faible et futile,
Ne rapportant rien de plus qu’un rêve,
Mes amis, ne le blâmez pas :
si vous pardonnez, nous nous améliorerons :
Et, comme je suis un lutin honnête,
Si nous avons eu une chance imméritée
Maintenant d’échapper à la langue du serpent,
Nous ferons amende honorable bientôt ;
Sinon, appelez Puck un menteur ;
Donc, bonne nuit à vous tous.
Donnez-moi vos mains, si nous sommes amis,
Et Macron fera des excuses.

Phil dit: 3 octobre 2025 à 14h24

Il faut relire Pierre Boulle, dear mister Court, l’ingénieur écrivain a pressenti la situation des futurs post-irradiés, la papesse des singes récemment décédée devait apprécier.

Paul Edel dit: 3 octobre 2025 à 14h42

Quelques nouvelles fraiches de Saint-Malo.
Les vents des mois d’hiver parcourent déjà la mer,les champs, les bois, et une petite grêle tombe en minuscules morceaux sucrés sur les toits et hangars de mon quartier. En ville, dans les boutiques, les femmes de Saint-Servan essaient de nouveaux manteaux. Les vendeuses, gravement, les environne pour leur assurer que le tissu qu’elles ont choisi va endurer le dur labeur de suivre leurs grands gestes pour raconter les amours douteuses à Rennes d’une voisine. Madame de Duvannec succombe et achète une parka en veau velours caca d’oie qui, l’air de rien, éprouve son compte en banque. D’autres commères, sorties de l’Ehpad, offrent leurs têtes pleines de cheveux gris à des chapeaux de pluie et soupirent qu’il faudrait mille yeux pour savoir si les bords conviennent à leur teint . Devant les glaces à trois faces, d’autres se tournent avec majesté pour voir si elles sont bien protégées des milles maux que le ciel va nous envoyer. Pendant ce temps, dans le reflet des vitrines, je vois la mer, les flots qui enflent et grondent je me demande si je vais pas me ficher au plus profond de l’eau étant donné la gouverne du monde et le supplice de la lecture des romans de la Rentrée.

vedo dit: 3 octobre 2025 à 14h50

Jamais lu une ligne de P. Roth. L’écrivain qui nous manque aux Etats-Unis, qui nous manque cruellement, c’est Tom Wolfe.
Rose, Patrick Edlinger, pour ce que je peux voir par les médias (articles et surtout, photos), est mort bien avant de « tomber dans l’escalier ». Les dieux se sont vengés de l’éphèbe (vraie incarnation d’une figure grecque), qu’ils avaient d’abord choyé. Lui-même n’a pas supporté cette mort.

vedo dit: 3 octobre 2025 à 15h08

En fait, vivre après les ascensions, quand les montagnes sont toujours là, n’est pas facile pour tout le monde. Une personne sur ce blog pourrait peut-être en parler. Et puis, tout le monde ne trouve pas « la douceur angevine », ou la présidence du Conseil Constitutionnel, ou la sagesse d’un Bonatti (qui n’a jamais été éphèbe).

vedo dit: 3 octobre 2025 à 15h24

Il faut reconnaître que les observations de « Puck », sans les prendre au pied de la lettre, présentent un utile verre correctif.

Paul Edel dit: 3 octobre 2025 à 15h52

D. Merci de rectifier! La grêle n’est pas sucrée. C’est une licence poétique. Proust a fait pire. J’ai mangé plusieurs madeleines et rien ne s’est passé. Ma mémoire n’a pas bougé. Je vais vous dire le fond de ma pensée: les écrivains mentent. On vient de le constater une fois de plus dans Le Figaro. La maman d’Hervé Bazin était une gentille angoumoise, douce comme tout, une vraie sainte. Et Bazin a transformé cette pauvre maman en « Folcoche » hurlante et cinglante . Les écrivains sont parfois des sales types, heureusement les biographes veillent, et rétablissent la vérité. Pour la salubrité publique ils arpentent les couloirs du dortoir Littérature avec leurs souples semelles de crêpes et surprennent en flagrant délit d’invention ces garnements.

J J-J dit: 3 octobre 2025 à 16h03

Oui, m’enfin, n’allez pas vous ficher à l’eau pour si peu… des écrivains qui mentent, des rentrées littéraires qui sortent, des commères qui s’échappent des épades, la gouverne du monde qui se cherche un meilleur gouvernail… eh eh, on en a vu d’autres, pas vrai ? Restez avec nouj, paul ! on a besoin de vous et de clopine, de tous ces jeunes… De tout le monde, quoi…, sauf d’un seul peut-être, un bigorneau aux dents pourries.

rose dit: 3 octobre 2025 à 16h11

Vedo,

Il serait installé à la Palud sur Verdon.
Lieu sublime s’il en est.
Femme, enfant.
Alcool, il a sombré ; chute dans l’escalier.
Je me permets, eu égard a la courtoisie de nos échanges, de m’insurger : jamais, il ne dit éphèbe.
Même si ses cheveux blonds délavés sur son corps noue de muscles eurent pu faire croire le contraire.
Non, Patrick Edlinger était un danseur.
Grimper pour lui était un art. Il ne saisissait pas les prises, il volait sur les parois ; il était un artiste. Grimper pour lui était danser, voler. Il a mené la liberté à ses extrêmes.
Sa légèreté lorsqu’il grimpait El Capitan. Sa vie en van au pied des parois. Ses premières grimpes en solo. Le matos laissé au pied des parois.

Oui, vedo, je plussoie votre second com. Il s’agit d’être capable d’arrêter avant la grande dégringolade. Des sommets retrouver la terre ferme, le sol en terre battu.
Il était dans le bon lieu pour cela.

Les montagnards, les grands que nous avons, c’est encore plus difficile : l’espèce de grand écart monumental qu’il s’agit d’admettre entre l’ivresse des sommets et la platitude de notre quotidien.
Nombre y laissent leur peau. Là-haut, souvent, dans les neiges éternelles.

vedo dit: 3 octobre 2025 à 16h12

Que les écrivains mentent, en noircissant? Evidemment, c’est la solution de facilité, la paresse. Je n’ai jamais lu un vrai récit d’une bonne histoire entre un homme et une femme. Et qu’on ne me parle pas de l’incipit d’Anna Karenine.

rose dit: 3 octobre 2025 à 16h19

la mer, les flots qui enflent et grondent je me demande si je vais pas me ficher au plus profond de l’eau […].

Paul,

Je vais vous dire ce que m’a dit ma mère récemment devant mon père, vivant, qui, hormis son goût pour les chanteurs lyriques, n’était s un tendre.
Alors que je proposais de me jeter à l’eau, (dans le Vieux Port) elle me dit qu’il faisait froid et que je pouvais attendre qu’il fasse plus chaud.
J’ai suivi son conseil.
Une autre fois, sur le Vieux Port, qui est, avec la Bonne Mère son lieu de prédilection, je louangeais l’Argentine lors d’une coupe du monde où elle dut vainqueur.
Elle me dit alors « tu vas te faire jeter dans le Vieux Port.
Ce jour-là, ai cessé de louanger. Le soir même, ai repris mes vivats à Plan de Campagne, chez une entreprise de bricolage. Je me suis faite copieusement injurier : trop près de Marseille encore, mais assez loin du Vieux Port.

Sybil Pythie dit: 3 octobre 2025 à 16h19

Némésis a été brillamment chroniqué par J.M. Coetzee dans The New York Review of Books, je renvoie donc l’article en question
https://www.nybooks.com/articles/2010/10/28/moral-brink/
Dans son dernier roman, il est question d’épidémie de polio, de porteur sain qui propage la mort autour de lui sans le vouloir ni le savoir, de défaut tragique, d’harmatia et bien sûr de némésis ‘with a twist’.
L’ironie est la figure principale du livre : le protagoniste qui échappe à la mort qu’il a semé s’appelle (+) Bucky Cantor. Bucky, c’est « a young buck » un jeune homme aventureux, impétueux, et plein d’entrain qui finit infirme, et un Cantor (un chantre ou psalmiste), est la personne qui à la synagogue fait chanter la congrégation et parfois la guide dans la prière. Ce que Bucky dit à son amour de jeunesse à la fin du livre : « Écoute, ton dieu ne me plaît pas, alors ne le mêle pas à ça. Il est trop cruel à mon goût. Il passe trop de temps à tuer des enfants. »
De la viduité du ciel, de la fatuité de ceux qui croient pouvoir échapper à l’Histoire, quelles qu’en soient ses formes et ses ruses.
Philip Roth, encore et toujours au plus près de nos réalités.

(+) il existe une parenté patente entre Bucky Cantor, prof de gymnastique fringant, plein de sève et le Seymour ‘The Swede’ Levov, la star locale de football américain de Pastorale américaine.
Derrière la santé, la réussite ou les promesses que recèle l’avenir, la tragédie guette…

rose dit: 3 octobre 2025 à 16h28

Ce n’est pas la tragédie qui guette, c’est la mort qui nous guette.
Me souviens de mon grand-père aimé que j’ai soutenu jusqu’au bout : de lui, j’ai gardé le goût du jardin, du partage avec les voisins et du profond sentiment de justice qui l’animait ! Quel homme droit, juste et non !
Alors qu’il était sur la pente archi-descendante et que j’étais à côté de lui, me souviens de combien il ne voulait pas mourir et moi lui disant « ne t’inquiète pas, on parlera de toi ». Cet homme, exceptionnel, ce taiseux, avait gardé dans ses papiers trois photos d’identité de sa mère, italienne, dont je n’ai pas un exemplaire, mais dont j’ai gardé mémoire. Et toute sa vie, il répéta, sans jamais y mettre un pied, le nom du petit village au pied de la vallée d’Aoste, au nord de Turin, d’où ses parents émigrèrent à Marseille pour échapper à la pauvreté.
La tragédie, c’est de mourir.

rose dit: 3 octobre 2025 à 16h33

En 2015, au-dessus de la frontière turque et syrienne, deux avions se chasse russe ont franchi le territoire aérien turc.
Un s’est extrait, le second est resté. A été abattus. Deux ilotes sautèrent en parachute. Un a été abattu par des rebelles t…. Et l’autre récupéré par un hélicoptère russe.

Sybil Pythie dit: 3 octobre 2025 à 16h59

La courte vie d’Henri (Enrico) Crolla, guitariste virtuose né dans la Zone, qui présenta Simone Signoret (née Kaminker) à Yves Montand (né Ivo Livi), et donna au jeune Jacques Higelin pleine confiance en son talent.
Voir la fiche wiki de ce musicien majeur trop peu connu.
Quand Barbara faisait la plonge au cabaret La Fontaine des Quatre-Saisons…

renato dit: 3 octobre 2025 à 17h18

D’accord avec vous vedo pour Tom Wolfe, je me souviens avec plaisir de Electric Kool-aid Acid Test. Pour les ascensions, sans romancer, il faut avoir essayé. Une amie, après avoir essayé, m’a dit : « C’était moi qui bougeais ou la montagne ? De plus, les autres, ceux qui restent en bas, ils ont du mal à comprendre, l’observation de Bonatti après son ascension en solitaire de la face nord du Cervin : « Quand on est à la Croix de Fer, on est à mi-chemin »

Clopine dit: 3 octobre 2025 à 17h22

Rose, il faudrait renverser : de tragédie passer à délivrance, parfois je me dis que la seule justification de notre mort est la vie de nos enfants, qui eux-mêmes, etc. Une histoire de relais. Évidemment, ce qui différencie notre génération des précédentes, c’est que le relais en question est vraiment le bâton le plus merdeux qu’on puisse concevoir. Mais mon espoir, jusqu’ici non démenti, est que nos enfants courent vite. Qu’ils et qu’elles, surtout, courent plus vite que nous. Ils, elles, seront peut-être moins bêtes que nous. (enfin, pas vous, moi au moins, hein !)

Clopine dit: 3 octobre 2025 à 17h34

A part ça, j’ai regardé « et au milieu coule une rivière »(et la beauté physique de Brad Pitt qui coule aussi) et je me suis demandé si, en anglais, il y a la même proximité entre « pécher » et « pêcher », qu’en français. Car le film entier découle de ça. Je n’ai hélas pas la réponse.

vedo dit: 3 octobre 2025 à 17h59

Une raison pour éviter ce blog, en ce qui me concerne, c’est la violence de certains commentaires, non pas sur des textes, comme on pourrait l’apprécier, mais contre d’autres commentateurs. Nous vivons à un moment de l’histoire où la violence prend une place qui devient légitime, ou même valorisé–pas besoin de détails–. Les incidents de la Ryder Cup sont évidemment une conséquence de ce climat. Le comportement des Athéniens vis à vis des habitants de Melos, se répand partout, à tous les échelons, et sa normalité risque de mal finir. Personnellemen,t la seule chose que nous puissions opposer à cela est la non violence, ou même la courtoisie, dans nos relations immédiates, quelqu’en soit la forme.

et alii dit: 3 octobre 2025 à 18h02

Enfants
nous en en avons, et les élevons, cela tient à notre désir de « persévérer dans l’etre »
bonsoir

rose dit: 3 octobre 2025 à 18h15

Clopine,

Ma vie n’a pas été un chemin de croix.
Mais un parcours semé d’obstacles, oui.
Comme Chantal l’autre soir, une soupe et la conscience tranquille.
Et réouvrir un bouquin.

Chaloux dit: 3 octobre 2025 à 18h40

Le secret avec les enfants, c’est de ne pas trop les emmerder. Et la cloportine doit être assez pénible de ce point de vue aussi, emplâtre un jour, emplâtre toujours.

Quant à la mort, la nôtre, celle de ceux qui ont suffisamment exploré la vie, je n’y vois rien de tragique: on entre, on sort, voilà tout.

D’ dit: 3 octobre 2025 à 19h02

Ah non Chaloux. Au Jugement Dernier on va au Paradis, au Purgatoire ou en Enfer. Les mécréants indécrottable genre renato vont en Enfer, avec pleurs et grincements de dents.

Maurice revient... dit: 3 octobre 2025 à 19h17

N’importe quel sujet peut prêter à la confusion, même à l’ironie.
Sauf celui de la mort d’un enfant.
J’ai connu un ami dans le temps qui bossait depuis quelques jours comme veilleur de nuit dans une morgue.
Un jour, je le trouve assis au beau milieu de la nuit dans un bar pour noctambules, je lui demande pourquoi il n’est pas au boulot. Il me répond que c’est fini, le boulot.
– Et pourquoi donc ?!
– J’ai vu hier mon premier enfant…
– Comment ça ?!
Les yeux fixés dans le vide, le visage complètement ravagé par la tristesse, mon ami me répond avec une voix caverneuse :
– Mon premier CADAVRE d’enfant…
Et il éclata en sanglots.

Chaloux dit: 3 octobre 2025 à 19h40

D, qui a écrit : « Où va l’âme après la mort ? Il n’est pas nécessaire qu’elle aille quelque part ».

N’aller nulle part, quel magnifique voyage en perspective.

Chaloux dit: 3 octobre 2025 à 20h14

Mais bien entendu, laissons passer Gigi l’accroupie la première. Avec ses lobes en pré-décomposition, elle est très en avance sur le chemin…

Hurkhurkhurk !

D. dit: 3 octobre 2025 à 20h14

Chaloux, vous avez déjà entendu les clameurs effroyables des suppliciés de l’Enfer, enregistrées lors d’un forage russe à très grande profondeur ?
C’est extrêmement dérangeant.
Vous voulez que je remette le lien ?

Chaloux dit: 3 octobre 2025 à 20h20

D, selon l’abbé Mugnier, ce brave homme, l’Enfer existe mais il n’y a personne dedans.

Personne comme vous et moi, bien entendu.

Sybil Pythie dit: 3 octobre 2025 à 20h32

The Bonfire of Vanities est un grand livre, mais je n’ai jamais pu terminer les autres; dernièrement, Back to Blood, dont le titre et la thématique promettait, m’a prodigieusement agacé avec ses personnages caricaturaux et son style agressif (toutes les majuscules, ces points d’exclamations…pffft…loud and gross…).
Question sensibilité littéraire, je pencherai plutôt côté Thomas Wolfe que Tom Wolfe.

All the King’s men, le roman de Robert Penn Warren, inspiré de la carrière de Huey Long, gouverneur populiste de Louisiane assassiné dans années 30 me semble assez utile pour comprendre le monde politique américain.

Restent heureusement de grandes et belles voix (cf.le lien ci-dessous), et tous ces citoyens lambda que l’on voit et entend sur CNN exprimer leurs inquiétude et leur désapprobation.
https://www.npr.org/2025/10/01/nx-s1-5559223/committee-for-the-first-amendment-jane-fonda-billie-eilish-pedro-pascal-gracie-abrams
On rappellera qu’en 1972 Jane Fonda était à Hanoï, ville que bombardaient quotidiennement les B-52 de son pays. La violence de l’époque était tout autre. L’agent orange n’était encore que le nom d’un défoliant, dont les ravages sont encore visibles aujourd’hui, sur la nature et la population…

renato dit: 3 octobre 2025 à 20h40

L’enfer est l’état d’esprit de ceux qui sont soumis à la domination des désirs et des passions, D. Il n’est pas difficile d’en rester dehors, il suffit d’observer la trente-huitième maxime delphique. Quoi qu’il en soit, cette domination prend fin avec la mort.

rose dit: 3 octobre 2025 à 20h45

Est-ce que vous n’envisagez pas la cohabitation des deux États eu égard au risque de la disparition de l’État d’Israël ? Cf votre com.plus haut.

rose dit: 3 octobre 2025 à 20h50

Nota : à côté de la crypte de Dromont subsiste une trace ronde ressemblant à un puits.
Lors des recherches archéologiques autour de ce puits, il est dit que jaillirent des cris épouvantables ; les archéologues auraient rebouché le puits et disent désormais que ce pourrait être autre chose qu’un puits.
L’enfer est lié à son mental. À ses actes. On se le construit soi-même. En alignant ce que l’on dit avec ce que l’on fait, on s’en éloigne.

rose dit: 3 octobre 2025 à 20h51

à côté de la crypte de Dromont Mais toutefois au sein de la chapelle.
Ce lieu est sacré.

Chaloux dit: 3 octobre 2025 à 20h55

Dear Phil, il y a bien longtemps que je n’ai ouvert Gide, mais j’ai acheté il y a quelques temps un petit tableau qui lui a appartenu.

rose dit: 3 octobre 2025 à 20h57

Rassure-moi.
Dans Sarabande, 2003, Ingmar Bergman montre le vieil homme qui demande à la vieille femme de venir dormir avec lui parce qu’il a peur.
Peur de la mort qui le guette.

Chaloux dit: 3 octobre 2025 à 21h03

En fait, je comprends assez bien la rage de Gigi la visqueuse. En bout de course, elle s’aperçoit qu’elle n’a jamais pu aborder la haute culture, que cela ne sera pas, qu’il est trop tard. Ce jamais, jamais plus, comme dirait le poète, doit être bien douloureux. Et honteux. Laissons la glisser vers le néant, dans lequel il est probable qu’elle trempe déjà plus qu’à moitié.

rose dit: 3 octobre 2025 à 21h38

Mon père c’était la huitième. Las, il n’a pas abouti. Ou bien elle lui a échappé.

rose dit: 3 octobre 2025 à 21h43

23:21 Urgent
Donald Trump demande à Israël d’arrêter immédiatement de bombarder Gaza
Dans un message posté sur les réseaux sociaux, le président américain dit qu’après avoir lu le communiqué du Hamas, il considère que le mouvement islamiste « est prêt à une paix durable ».

« Israël doit immédiatement cesser les bombardements sur Gaza afin que nous puissions libérer les otages rapidement et en toute sécurité ! Pour l’instant, c’est beaucoup trop dangereux. Nous sommes déjà en train de discuter des détails qui restent à régler. Il ne s’agit pas seulement de Gaza, mais aussi de la paix tant attendue au Moyen-Orient. »
Pleurer de bonheur ?
Trouver un accord de paix avant le 7 octobre 2025 ?

Chaloux dit: 3 octobre 2025 à 22h29

Non, dear Phil, c’est un Georges Lavergne, prix de Rome 1892. Gide s’était retiré dans le Jura suisse en 1894 pour y écrire Paludes. C’est là qu’ils se sont rencontrés et visiblement beaucoup appréciés. J’aime beaucoup Blanche, mais non… Je crois aussi que c’est à ce moment-là que Gide a conçu l’idée de La symphonie pastorale. Je l’ai eu pour une bouchée de pain.

rose dit: 4 octobre 2025 à 5h00

Maxime delphique n°038.
Μηδὲν ἄγαν
Mēdèn ágan
La maxime delphique n° 38 signifie
Rien de trop.

Phil dit: 4 octobre 2025 à 7h53

Belle prise, dear Chaloux. Avec le piano, atmosphère gidienne dans votre villa Montmorency.
Le bon peuple de passou scotché à Finkielkraut, analyse paramount internationale avec l’accent de Pagnol.

rose dit: 4 octobre 2025 à 7h54

@wolinskiki
@sophiefontanel

Cela survient moi s d’un an après ceci :
L’ancien ministre de l’Intérieur Christophe Castaner va devenir conseiller RSE pour l’entreprise chinoise de Fast Fashion Shein, une nomination qui suscite des interrogations.

rose dit: 4 octobre 2025 à 7h55

Moins d’un an. CC a été embauché en décembre 2024. Les six premiers magasins SHEIN ont ouvert en octobre 2025.

D. dit: 4 octobre 2025 à 8h17

En France le métier de journaliste est devenu tellement facile.
Il suffit de faire une rotation sur 7 jours avec Trump, Macron, la Russie, Gaza, la Chine, le PM du moment et le politique du jour inculpé.

Sybil Pythie dit: 4 octobre 2025 à 8h18

« Ce n’est pas seulement le monde qui a changé mais le passé lui-même »

Il nous refourgue un vieux topos dystopique, ce cher M. Weizmann. On se souvient que dans le Nineteen Eighty-Four d’Orwell, Winston Smith travaille au service des archives du ministère de la Vérité, où il réécrit les documents historiques pour qu’ils correspondent à la ligne du parti. Il révise des articles de journaux, retouche des photos, pour en éliminer les « non-personnes », tombées en disgrâce.
Orwell avait à l’esprit l’Union soviétique de Staline, mais l’habitude est ancienne si l’on en croit le Trotski d’avant la « grande révolution prolétarienne », qui rappelait dans ses discours que les paysans russes affirmaient que le passé était imprévisible.

Chaloux dit: 4 octobre 2025 à 8h28

Dear Phil, vous connaissez la formule de Bernard Gavoty:

« Gide: jouait tellement mal du piano qu’il a fini par l’enseigner ».

Chaloux dit: 4 octobre 2025 à 8h36

Je m’aperçois que j’ai oublié de corriger à nouveau Monsieur Raccourci. Le grand spécialiste d’Arthur de Gobineau n’est pas Jean Galmier, ni Galtier, mais Jean GAULMIER. En créant « Les études gobiniennes » qui ont pu survivre quelques années, il a publié de nombreux inédits, notamment des correspondances. Gobineau est un grand épistolier.

Chaloux dit: 4 octobre 2025 à 8h42

J’ai décidé de chercher un sculpteur pour matérialiser « La Gigi conchiant ». Je publierai ici ma lettre résumant ce que je souhaite, une sorte de négatif, d’antimatière en quelque sorte, du penseur de Rodin. Une grosse chose ballonnée, boursouflée, accroupie, manquant sa cible, au regard vide et ne pensant à rien.

Chantal dit: 4 octobre 2025 à 9h05

J’ai été écouter Yanick Lahens hier soir, très intéressante au sujet de la révolution haïtienne, les masques et la résilience sur plusieurs générations, l’écriture en est choisie, précise, la phrase parle un français parfait mais imagé d’expressions créoles « mouchoir ciel »; elle enroule deux destinées féminines en miroir, histoire d’amour avec un colon français idéalisé mais pas tant … sur un fil.
« Passagères de la nuit » est sélectionnée pour le Goncourt, le Giono et le grand prix du roman de l’Académie Française. En 2014 un Fémina déjà.
Yanick Lahens est restée vivre en Haïti dans des conditions vraiment pas évidentes, mais elle aime son quartier, les conversations avec ses voisins solidaires dans l’infortune.
Je n’ai hélas pas pu aller écouter Mauvigner chez Tropismes au centre ville, l’entrée bloquée partout à cause de la manif pro Gaza, j’ai croisé le cortège des juifs progressistes pacifistes au moment où je pensais descendre par une petite rue, quand deux cerbères en contrebas postés devant une grosse fourgonnette m’ont bien fait comprendre de rentrer chez moi.
Du coup je n’ai eu que l’option de me réfugier chez Filigranes, qui est devenu une boutique pour frimeurs du Zoute avec un tas d’articles de déco tapageurs, de bougies géantes parfumées et des fringues stylées même pas bien coupées, il y a toujours un espace livre la vitrine est un empilage de livres comme un mur du sol au plafond avec un minuscule trou au centre. Un peu désorientée j’ai marché dans les rayonnages mais au moment d’ouvrir un premier livre sur les femmes à Athènes, voilà-t-il pas que j’aperçois notre président du Parti Socialiste, Monsieur Magnette qui a chauffé les plateau télé depuis des mois avec « un génocide qui lui glace le sang », tranquillement occupé à feuilleter un livre de cuisine « viandes & volailles ». Cela m’a fait un si drôle effet de décalage, que je suis sortie sans rien acheter. Un peu excédée.
Nuit secouante, on s’est pris une tornade venue des îles britanniques et moi un gros rhume, car hier je suis descendue en vélo sous la pluie glacée pour être sûre de passer et d’arriver jusqu’au Grand Hospice. La place de la Bourse était à nouveau remplie d’une foule tintamaresque, cela n’en fini pas demain c’est manif pour le climat. Notre premier ministre indépendentiste rechigne aux demandes pressantes d’Ursula qui veut les milliards planqués chez Euroclear pour financer la guerre en Ukraine, où cela va-t-il nous mener ? Notre gouvernement qui tient à peine sur ses deux jambes n’a pas envie de porter le chapeau d’un manque au droit international sur cet argent confisqué. Et Poutine harcèle comme un moustique avec ses drones et ses intox. D’ici qu’il se prenne le choux de face avec Donald c’est la complète oeuf jambon fromage. Tisane et musique zen, il n’y a rien d’autre à faire.

rose dit: 4 octobre 2025 à 9h10

D.
Et Kim Jong premier aussi.
Puis, quand la rotation fatigué, on part faire du photo journalisme en Ukraine et schbang, un drone vous balance une bombe sur la tronche.
Et c’est délivrance, dans un canyon aux US. Avec Trump, que l’on n’a pas encore compris à quoi il aboutit réellement

Chaloux dit: 4 octobre 2025 à 9h14

Rien à voir. Ce que devra rendre ce sculpteur, c’est l’avachissement, l’agonie, la descente d’organes.

J J-J dit: 4 octobre 2025 à 9h18

Précisément, l’un d’entre eux travaille là-dessus…
Voulez-vous ses coordonnées ?

Chaloux dit: 4 octobre 2025 à 9h27

Laisse tomber, Gigi la visqueuse.

Tu n’es pas au niveau, pour ça non plus. Retourne brouter ta culture de troisième zone.

Ce sera comme toi, pire que ce que tu peux imaginer.

J J-J dit: 4 octobre 2025 à 9h32

Quel plaisir ce matin que de retrouver ces vers du Cid, en Normandie, CT !
______________
Ô rage, ô désespoir ! Ô vieillesse ennemie !
N’ai-je donc tant vécu que pour cette infamie ?
Et ne suis-je blanchi dans les travaux guerriers
Que pour voir en un jour flétrir tant de lauriers ?
Mon bras qu’avec respect toute l’Espagne admire,
Mon bras qui tant de fois a sauvé cet Empire,
Tant de fois affermi le trône de son Roi,
Trahit donc ma querelle, et ne fait rien pour moi ?
Ô cruel souvenir de ma gloire passée !
Ouvre de tant de jours en un jour effacée !
245 Nouvelle dignité fatale à mon bonheur,
Précipice élevé d’où tombe mon honneur,
Faut-il de votre éclat voir triompher le Comte,
Et mourir sans vengeance, ou vivre dans la honte ?
Comte, sois de mon Prince à présent Gouverneur,
Ce haut rang n’admet point un homme sans honneur,
Et ton jaloux orgueil par cet affront insigne
Malgré le choix du roi m’en a su rendre indigne.
Et toi de mes exploits glorieux instrument,
Mais d’un corps tout de glace inutile ornement,
Fer, jadis tant à craindre, et qui dans cette offense
M’as servi de parade, et non pas de défense,
Va, quitte désormais le dernier des humains,
Passe pour me venger en de meilleures mains ;
Si Rodrigue est mon fils, il faut que l’amour cède,
Et qu’une ardeur plus haute à ses flammes succède,
Mon honneur est le sien, et le mortel affront
Qui tombe sur mon chef rejaillit sur son front

Janssen J-J dit: 4 octobre 2025 à 9h35

Une ‘tite dernière avant la route,
———-
Percé jusques au fond du cœur
D’une atteinte imprévue aussi bien que mortelle, Misérable vengeur d’une juste querelle,
Et malheureux objet d’une injuste rigueur,
Je demeure immobile, et mon âme abattue
Cède au coup qui me tue.
Si près de voir mon feu récompensé,
Ô Dieu ! L’étrange peine !
En cet affront mon père est l’offensé,
Et l’offenseur le père de Chimène.
_____________
Bàv,

Janssen J-J dit: 4 octobre 2025 à 9h42

9.05 Dommage pour le loupé de la rencontre avec Mauvignier. Allez… un prompt rétablissement, que je vous souhaite. Un bon bouillon de poule au viandox, et de reste tranquille, bien au chaud ce WE. Avec un bon polar de Ripley de la mère Patricia H., et lundi, il n’y paraitra plus. Bàv.
(nb / Qu’y a t-il au Grand Hornu, en ce moment ?)

Chantal dit: 4 octobre 2025 à 10h02

merci quand même profitez de vos Charentes, j’ai repris des cours d’italien rien d’encore très probant j’en suis à la prononciation de l’alphabet. bàv.

rose dit: 4 octobre 2025 à 10h40

Rochefort-Port d’Envaux c’est à seulement 35 mn de voiture.
Allier les deux serait une bonne idée.
Merci Janssen J-J pour le symposium, absolument magnifique.
Aime particulièrement ce qui est tiré de la pierre même sur les parois.
Le femme qui monte un escalier, vue de dos, dans une faille de la roche sculptée. Etc.
Superbes lapidiales.
Mais, Tannenbaum ne signifie -t-il pas sapin de Noël par hasard ?

rose dit: 4 octobre 2025 à 10h41

Chimène ne lui en voudra pas trop, tous comptes faits.
Mais Rodrigue a tenu la promesse faite à son père.

rose dit: 4 octobre 2025 à 10h43

Autant ouvrir la bouche, et se lécher les mains. Avec un peu de chance, il aura été à la crème.

rose dit: 4 octobre 2025 à 10h47

L’attrition du doute.
Définition :
synonymes, prononciation, exemples | Dico en …
Terme de Theologie. C’est le regret qu’on a d’avoir offencé Dieu, à cause de la crainte qu’on a de ses chastiments. La Confession est […]

Maurice revient... dit: 4 octobre 2025 à 11h55

Plus la Gigi cause culture, plus elle se dénature !
Un peu comme une guenon qui, plus elle monte sur un arbre, plus elle montre son derrière !

Maurice revient... dit: 4 octobre 2025 à 14h52

Ma femme trouve que Sébastien Lecornu ressemble à Guignol, mais en moins drôle.

MC dit: 4 octobre 2025 à 15h59

Chimène dvt le Roi.« « Il a tue mon pere ». Don Diegue: « Il a vengé le sien! ». Et cela se termine par l’alexandrin de Fourest : « Qu’il est joli garçon, l’assassin de papa! »

Maurice revient... dit: 4 octobre 2025 à 16h00

Et pourquoi n’as-tu pas de femme, Dédé? C’est joli, une femme.
Ça fait passer le temps, ça fait le ménage, ça fait la cuisine, ça élève les enfants, ça te soigne les petits bobos, ça dépense ton argent et ça te casse les couilles de temps en temps et plein d’autres choses encore…
Ah oui, j’ai oublié le plus important :
Une femme, ça te fait et ça te laisse lui faire l’AMOUOUOUOUOUOUOURRRRR !!!!
C’est-y pas mignon tout ça, hein Dédé ?

MC dit: 4 octobre 2025 à 16h03

La pièce bascule au moment du combat contre Donn Sanche du fait de Chimène : « Tu vas mourir! Don Sanche est-il si redoutable…/.Qui t’ a rendu si faible et qui te rend si fort?/ Rodrigue doit combattre et se croit déjà mort!

puck dit: 4 octobre 2025 à 16h26

@ »Winston Smith travaille au service des archives du ministère de la Vérité, où il réécrit les documents historiques »

il y a un truc qui s’appelle Hollywood et qui est une super machine à fabriquer l’histoire.

non pas en modifiant l’histoire ou en la réécrivant, mais juste en ne parlant que d’une partie de l’Histoire si bien qu’à la longue les gens finissent par ne connaitre que cette partie de l’Histoire, et finissent par imaginer que cette partie de l’Histoire écrite par Hollywood représente la totalité de l’Histoire.

exemple au hasard : en 1945 les sondages dans les pays européens disaient à 80% que la Russie arrivait en n° 1 des pays ayant permis la victoire contre le nazisme.

exemple 1 : après la sortie de films comme « le jour le plus long » ou « la grande évasion » etc… les mêmes sondages disaient que les US arrivait en n°1.

d’ailleurs si la ministre des affaires étrangères de l’UE (dont le grand père s’est battu aux côtés des nazis) a dit que la Chine et la Russie n’avaient eu qu’un rôle secondaire dans la victoire contre le fascisme c’est parce qu’elle a probablement appris l’Histoire dans les salles de cinéma et aussi dans les écoles à Soros aux US.

puck dit: 4 octobre 2025 à 16h33

faut dire que les américains avaient mis le paquet pour « le jour le plus long ».

distribution : John Wayne, Richard Burton, Henri Fonda, Robert Mitchum, Paul Anka, Robert Wagner…

avec une distribution pareille il est évident qu’on a plus besoin de personne pour gagner une guerre.

c’est une autre version d’Orwell à laquelle Orwell lui-même n’avait pas pensé.

et il serait dommage d’en rester à Orwell et d’oublier cette grande fabrique de l’Histoire qu’est Hollywood.

puck dit: 4 octobre 2025 à 16h35

c’est un peu comme le bourrage de mou pendant tout l’été sur le grand héros de la IIè guerre mondiale Winston Churchill sur France culture.

France Culture c’est un peu notre Hollywood à nous.

rose dit: 4 octobre 2025 à 16h39

Je « connais » une russe, Mascha, dont je suis là fille Vassilissa.
Lors des commémorations dernières en Normandie, sur les plages du débarquement, elle disait -avec chagrin- combien son grand-père devait se retourner dans sa tombe de voir les russes ainsi exclus des festivités.
En fait, c’est acquis, il s’agit d’en foutre un dehors, sinon, les autres ne jouissent pas.
C’est maladif.

puck dit: 4 octobre 2025 à 16h42

par exemple à l’ONU il n’y a plus que les anglais et les estoniens qui osent dire encore que le conflit en Ukraine a été « non provoqué ».

les autres savent que ça ne sert plus à rien de le dire vu que plsu personne dans le monde n’y croit, je veux dire il n’y a plus que ceux qui écoutent des chaines de propagande comme la BBC, LCI ou France Culture qui continuent d’y croire.

pour le coup, ce coup de l’unprovoked war ça a été une réécriture de l’histoire qui n’a pas tenu 2 ans.

peut-être parce que Hollywood n’avait pas eu le temps d’en faire un film.

rose dit: 4 octobre 2025 à 16h42

Emma F.,
Moi, je ne pourrai pas faire une grève de la faim.
Mais, je vous soutiens à donf.
Et j’ai déjà mon permis bateau.

puck dit: 4 octobre 2025 à 16h45

« les russes ainsi exclus des festivités. »

alors que dans les commémorations russes et chinoises ils insistent toujours sur le rôle joué par les alliés anglo-américains dans la victoire sur le nazisme allemand et le fascisme japonais.

rose dit: 4 octobre 2025 à 16h47

« Donald Trump prévient le Hamas qu’il ne « tolérera aucun retard » dans l’application de son plan. »
Il me semblerait que Trump s’est trompé d’interlocuteur. C’est Netanyahou qu’il doit informer, non ? En un, de cesser définitivement les bombardements. Ce qui n’a pas été le cas.

puck dit: 4 octobre 2025 à 16h48

« Et c’est Victoria Nuland en 2014. »

le seul américain qui en a fait un film documentaire c’est Oliver Stone, ça s’appelle « Ukraine on fire » ça n’a jamais été diffusé en salle, mais on peut le voir sur YT sous titré en français.

rose dit: 4 octobre 2025 à 16h49

« alors que dans les commémorations russes et chinoises ils insistent toujours sur le rôle joué par les alliés anglo-américains dans la victoire sur le nazisme allemand et le fascisme japonais. »

Ça, je ne le sais pas.
Mais cette petite jeune femme, trentenaire, en riant d’un rire amer et désabusé, insistait sur son grand-père. Cela m’a bcp marquée.

puck dit: 4 octobre 2025 à 16h57

on commence aussi à voir depuis qq mois de plus en plus de documentaires sur YT qui pointent la responsabilité dans anglais et des français dans la signature du pacte germano soviétique par les russes.

comme ceux qui montrent le rôle joué par la Chine et la Russie dans la IIè guerre mondiale.

le fait de montrer cette partie de l’Histoire dissimulée par la propagande d’état en occident va forcément modifié à terme les équilibres dans les opinions.

la propagande institutionnelle occidentale à visée néo coloniale perd peu à peu son monopole.

puck dit: 4 octobre 2025 à 17h03

« Ça, je ne le sais pas. »

il suffit d’écouter les discours des président chinois et russe cette année : les 2 remercient leurs alliés occidentaux dans la victoire.

ce qui en dit long sur l’état d’esprit : d’un côté on a des politiques qui ont peur de l’Histoire et de l’autre des gens qui l’assument.

exemple : en France on dit que le régime de Vichy ou le colonialisme sont des parenthèses dans notre histoire.

les russes ne diront jamais que Staline et le goulag c’est une parenthèse, ni les chinois ne diront que la révolution culturelle de Mao a été une parenthèse : pour eux l’Histoire de leur pays représente un tout et pas un menu à la carte dans lequel on ne peut pas choisir ce qui est bon et mauvais.

quand on manque de courage vis à vis de son passé on ne peut pas en avoir vis à vis de son avenir.

puck dit: 4 octobre 2025 à 18h13

« ‘Kholera égo zabéri’, comme disait Lev Bronstein à Leon Litzki. »

comme Trotski est ukrainien c’est interdit de le dire en russe.

rose dit: 4 octobre 2025 à 19h25

Enfant, j’ai eu un livre de prix qui s’appelait Vassilissa.
C’est le hasard.
Je devais avoir huit ans.
Je vous le dirai demain, je ne l’ai pas à l’être de main.
Je vais vous raconter deux histoires.

rose dit: 4 octobre 2025 à 19h36

Un jour, je revenais du lieu hyper touristique, horrible, à la sortie du Jourdain où le christ faisait les baptêmes.
Heureusement, avant d’arriver, j’avais croisé un martin-pêcheur perché sur une branche au-dessus du lac, mais proche de la rive et il m’avait bien consolée des turpitudes qui suivirent…
De grands salamalecs, des attitudes hystériques, tout sauf l’émotion requise.
Passablement abattue, je repris ma route en longeant le lac de Tibériade à l’ouest.
De ci, de là.
Franchissant quelques obstacles, me retrouvant dans des zones sauvages, puis, incidemment sur une propriété privée.
Un homme quarantenaire m’aborda alors courtoisement.
D’où je venais, où j’allais. Agressivité zéro.
Attentif.
Mais pacifique.
Il m’accompagna alors le long du lac en me laissant seule quelque distance avant la sortie.
J’étais aussi pacifique que lui.
Je peux dire cependant, neuf ans après, que je l’ai ressenti sur le qui vive.
Quelques heures avant, le même jour de mémoire, mais je n’en suis pas sûre, car j’avais aussi vu de mes yeux, vu,l’endroit, et le sol en mosaïque, où eut lieu la multiplication des pains, j’avais sillonné l’entrée du Jourdain dans le lac de Tibériade.
Un fleuve qui entre dans un lac, où qui pénètre en mer, c’est comme faire l’amour, un acte de toute beauté.

rose dit: 4 octobre 2025 à 19h47

Le second lieu est le même, non plus proche de la Méditerranée mais de l’autre côté de l’océan Atlantique, au sud de l’Argentine.
Est-ce déjà en Patagonie ?
Je descendais le long de la côte est en suivant le trajet de l’Aéropostale, du temps glorieux de Saint Ex. Mermoz avant que son hydravion ne s’abîme en mer, Guillaumet et une sacrée bande de potes.

Là, je ne dirai pas où pour ne pas spoiler le lieu, je m’arrêtais une quinzaine d’heures sur ce petit port où les caravelles de Magellan firent halte aussi.

Merci aux deux filles de l’Office du Tourisme qui m’ont bien spécifié la marée montante à respecter absolument au retour pour le passage de la falaise.

Ai vu deux choses.
C’était un estuaire.
Ai vu le fleuve faire l’amour avec l’Océan avec de petites vaguelettes frisottantes. En douceur, mais déterminé.

Et puis, j’ai vu la colonie de manchots.
Ils ont couru ventre à terre parce qu’ils ont eu peur de moi.
Arrivés à l’eau, ils se jetaient en nageant.
Sauvés.
Je suis revenue à grandes enjambées
,repérant incidemment par où monter sur la falaise si j’étais prise de court par la marée.

Maurice revient... dit: 4 octobre 2025 à 19h48

Décidément, ce Dédé, il a un sacré problème avec les gonzesses !
Demande conseil à Chaloux, il pourra peut-être te guérir et te remettre sur le droit chemin… d’Ève !

Janssen J-J dit: 4 octobre 2025 à 20h13

Ce soir, j’ai vu « un simple accident » au cinéma. C’est un film iranien. J’ai beaucoup aimé ce film, je lui ai trouvé zéro défaut. Quoi dire de plus ?… sinon d’aller le voir et de l’applaudir, si vous êtes comme moij. Il m’a donné un peu d’espoir . Les femmes, notamment.
Il parait que la neurobiologie expliquerait pourquoi nous, qui avons été moulés dans une certaine idéologie dans note jeunesse, ne parvenons pas trop, à cause de la paresse du flux dominant de nos neurones, à nous débarrasser des réflexes itératifs qu’elle génère malgré les bouleversements sociaux de l’environnement planétaire. Et que ce serait plutôt une bonne nouvelle pour les occidentaux encore largement pénétrés des les idéologies humanistes, progressistes, pluralistes et libérales.

Maurice revient... dit: 4 octobre 2025 à 20h13

En général, les femmes sont intuitivement de bonnes physionomistes.
Mais ma femme, c’est à la fois un scanner et une IRM !!
Si Lucky Luke tire plus vite que son ombre, ma femme, elle, tirera les portraits des deux, Lucky Luke et son ombre, même dans la pénombre !

J J-J dit: 4 octobre 2025 à 20h16

Comme enfançon de l’Eglise intégriste, il a toujours eu horreur des flux menstruels souillant la pureté du message du Christ. Ecclasia abhorret a sanguine.

Janssen J-J dit: 4 octobre 2025 à 20h23

Je n’avais jamais lu jusqu’à présent le descriptif halluciné d’une crise de délirium tremens vécue par un écrivain totalement alcoolique.
Même le grand Malcolm Lowry n’avait pas réussi à en rendre un juste compte.

puck dit: 4 octobre 2025 à 20h29

@ »les occidentaux encore largement pénétrés des les idéologies humanistes, progressistes, pluralistes et libérales. »

exact !!!!

j’écoutais un débat avec un libyen, un irakien, un palestinien et un afghan et justement ils en parlaient exactement en ces termes :

le libyen disait : ce que j’aime bien chez les occidents c’est qu’ils sont pénétrés d’une idéologie humaniste.

l’irakien : pas que ! faut pas oublier qu’ils sont hyper progressistes !!

le palestinien : perso je mettrai plus en avant leur idéologie pluraliste

l’afghan : vous êtes nuls ! moi ce que j’aime le plus c’est leur idéologie libérale !

tu vois Karl Schmitt tout le monde est d’accord avec toi.

puck dit: 4 octobre 2025 à 20h33

perso ce je mettrais en premier pour les occidentaux c’est leur modestie et leur humilité.

J J-J dit: 4 octobre 2025 à 20h34

@ le ciel était noir et bas.
Chez moi, non, il n’avait pas mis ses bas noirs. La lune galbait ses jambes fuselées d’une blancheur altière à l’horizon. La nuit se détournait ostensiblement des jambes de soie aux bas-bleus nylon. Allez savoir pourquoi ?

J J-J dit: 4 octobre 2025 à 20h39

Karl Schmitt était un célèbre juriste occidental teutonnisé, apolitique et estimé. Merci de lui rendre ce si juste hommage de modestie. Ce qui est plutôt rare, ces derniers temps troublés.

rose dit: 4 octobre 2025 à 20h40

Autant le dire.
J’étais très haut.
Je suis partie de la réserve naturelle au-dessus des trois bras du Jourdain qui forment comme un delta.
Et n’ai jamais trouvé Arik bridge, bordel.
Impossible de traverser les bras, larges et profonds. Il eût fallu nager.
Ai donc rebroussé chemin, suis tombée sur les poubelles en t’as d’une orangerie et ai mis récupérer trois oranges, bienvenues.
Je n’ai pas eu un peu peur et pas beaucoup.
J’ai fait un grand tour et récupéré une route. Ai fait du stop pour aller au sud pile du lac. Le matin, avait vu le lieu de la multiplication des mains, et un mont saint sur une éminence avec une immense église, des des dizaines de cars débarquaient des nuées de touristes en bermudas. Plein sud, j’ai vu de l’extérieur un kibboutz qui m’avait été recommandé ici, parasols et chaises longues au bord de Tibériade, pas le souvenir de m’être arrêtée, un lieu idyllique pourtant.

Puis, à la sortie du lac de Tibériade : on ne peut pas transformer un lieu saint en lieu commercial : no way.

Voilà.
Tu es juif, je suis chrétienne.
Je bourlingue et toi pas.

rose dit: 4 octobre 2025 à 20h42

Pas du tout peur, autant le dire. Mais ce n’était pas facile, toutefois.
Multiplication des pains.

rose dit: 4 octobre 2025 à 20h55

Ah.
C’est le mont des Béatitudes.
À côté, et au-dessus de Capharnaüm, chez moi.
Stu-pé-fiant.
J’y étais.
Je vais y retourner.
Grouillez-vous pour le processus de paix.
Prochaine fois, je vais à Haïfa.
Voir un autre mont saint Michel.
J’ai fait celui du Dodécanèse déjà. Et du nord de Turin. Et de Procida.
Me manquent Haïfa et une île sud-ouest de l’Irlande.

L’amour, c’est l’amour.
Le sexe sans l’amour, cela ne sert à rien : no way.

Supprime tes deux litotes : vous avez été formatés. Et vous êtes incapables d’évoluer. Pas un peu, pas beaucoup => pas du tout.
Pourquoi ?

Parce que vous vous êtes fait baiser par vos propres mères.

Nota : les coups de poignards dans le dos, c’est inopérant.

La solution :
Amour inconditionnel envers icelles, et prendre la route.

Voilà, bilou.

rose dit: 4 octobre 2025 à 21h01

Ça va.
Merci de votre soutien constant.
Ai mis trois jours à récupérer.
Ce soir, ai été capable de tél.
❤️

Phil dit: 4 octobre 2025 à 21h02

très bien ce que vous écrivez, dear Rosi. énergie gratos donnée au prestigieux à passou, de surcroît un samedi soir, la femme du film « saturday night, sunday morning ».

Jean Langoncet dit: 4 octobre 2025 à 21h18

@Pity the Nation (After Khalil Gibran), Lawrence Ferlinghetti
Pity the nation whose people are sheep
And whose shepherds mislead them
Pity the nation whose leaders are liars
Whose sages are silenced
and whose bigots haunt the airways
Pity the nation that raises not its voice
but aims to rule the world
by force and by torture
And knows
No other language but its own
Pity the nation whose breath is money
and sleeps the sleep of the too well fed
Pity the nation Oh pity the people of my country
My country, tears of thee
Sweet land of liberty!

Pity The Nation:

https://gamma.app/docs/Pity-The-Nation-p47p9roleyn8wyt

rose dit: 4 octobre 2025 à 21h51

Comment je sais tout ça ?
Cet aprem.trois rencontres : une, avec une voisine que j’aime. Femme admirable & archétype parfait de la mère castratrice. Après 275 couples formés, a minima, son fils vient d’être papa, quarantaine bien affirmée avec une compagne du même âge et un cancer du sein et quinze AR à Copenhague pour des fécondations, ai pas bien compris comment.
Elle est silencieuse sur la petite fille née, une héroïne, doit s’appeler Athéna, et ne sait pas qu’elle est grand-mère. Son mari, un homme admirable, lui dit ton fils.
Au fils, je dis bravo.
Il a l’étoffe des héros.

Puis, une dame que j’aime avec qui j’ai travaillé douze ans
Quand je suis arrivée elle m’a appelée ma chérie, m’a offert un café, on a fait l’inventaire de tous les enfants du pays, qui sont nos enfants. On s’aime.
Puis, avec ma sœur putative, ma destinée, mon avenir : je l’aime et elle m’aime.
Finalement, avec mon amour inconditionnel, heureuse de me parler et moi aussi. Le froid s’installe pourtant, faudra passer l’hiver.
Batteries chargées à bloc. Prête à aller à Haïfa dans un pays en paix avec ses voisins. Irai flâner à Capharnaüm aussi et un peu plus loin encore.
Ai vu aussi le bateau de pêcheur fossilisé retrouvé dans le lac de Tibériade – au milieu- lors d’une grande sécheresse. Dans un état excellent, comme momifié. Par la vase sans doute. Ou un truc anaérobie qui empêche la décomposition du bois.

J’ai loupé, finalement, l’entrée du Jourdain dans Tibériade. Fallait prendre le bras le plus à l’est, le longer et descendre jusqu’à retrouver les trois bras réunis. Peut-être que consulter la carte avant serait plus probant que neuf ans aprës.

rose dit: 5 octobre 2025 à 6h18

Voilà
https://www.instagram.com/reel/DPRlg0hDbdz/?igsh=MWNibThmaXd4eGJrdA==
Bon dimanche, je pars.
Hier matin aussi, je suis partie.
Ai fait demi-tour.
Ai rencontré tardivement une personne de ma connaissance qui a eu une vie avec bcp d’épreuves et est très isolée.
Elle m’a parlé de musique. N’a pas de voiture. Pars à Aix prendre des cours pour apprendre le violoncelle. Quand son père est mort, il lui a laissé un héritage, oui, elle s’est offert un violoncelle, elle apprend à en jouer. Elle a 70 ans.
Un jour, elle va aller mieux
La vie est devant nous, pas derrière nous. Avoir la vie devant soi. Merci Romain.

JC..... dit: 5 octobre 2025 à 6h45

COPULER, C’EST PARFAIT !

Certes, la copulation c’est bestial, mais ce constat est largement, très largement, partagé en actes. Prétendre Le contraire est impossible, la réalité s’impose.

Pourquoi ?

Mais parce que le rapport de ce type entre humains est forcément de nature animale. On ne peut être vrai qu’à l’horizontale !

Vertical, on devient faux-cul, dresseur de paravent protecteur, fabricant de personnages irréels, rédacteur de romans, écrivain délirant impossible à vivre !

Continuons le combat bas !
A bas l’amour de marionnettes !!!

closer dit: 5 octobre 2025 à 7h01

Genèse 1:28 Dieu les bénit, et Dieu leur dit: Soyez féconds …

« Et Dieu les bénit, et leur dit : Croissez, et multipliez, et remplissez la terre;  »

C’est un peu difficile sans copulation, D. Vous refusez d’obéir au commandement biblique, D.
C’est très mal.

Janssen J-J dit: 5 octobre 2025 à 7h11

COPULER ? couple sans R – couler sans P – clouer sans P – poule sans RC – rouler sans P. Quoi d’autre, Reloup ? – croupe sans R. – copule sans R. – Coule Raoul. A toi. Bien.

Janssen J-J dit: 5 octobre 2025 à 7h14

Ne va pas mettre ta semence n’importe où, Onan. Mets là au bon endroit. Et va chercher des huîtres, c’est le dimanche matin. Sors de là, Satanas !

D. dit: 5 octobre 2025 à 7h59

Les huître je ne parviens pas à en trouver à Chaville. Il faudrait que j’aille dans un restaurant où il y en a ou bien aller en bord de mer mais c’est trop loin.

D. dit: 5 octobre 2025 à 8h01

Je ne vais pas au restaurant tout seul, sauf en repas professionnel quand je n’ai pas le choix. Je m’entretiens alors avec moi-même et c’est d’ordinaire très intéressant.

D. dit: 5 octobre 2025 à 8h06

Le commandement biblique est à comprendre intelligemment, Closet.
Si vous croyez qu’on va s’en sortir avec 10 milliards de gens sur Terre vous vous mettez le doigt dans l’œil.
Tout ça se réglera par guerre, famine, épidémie et cataclysme.
Inutile se tenter de régler le problème de la consommation des ressources et la maîtrise des rejets si on ne maîtrise pas l’expansion démographique. N’importe quel entité extraterrestre biologique ou non vous le dirait avec assurance.

D. dit: 5 octobre 2025 à 8h10

Vous be comprenez-donc pas, Gloser, que la Terre est remplie depuis longtemps ? Ça fait 150 ans qu’elle est remplie, la Terre.

D. dit: 5 octobre 2025 à 8h17

Je le répète, la copulation est bestiole, et ce n’est pas pour rien que les sexes sont poilus. C’est pour nous le rappeler.
Occupez-vous de la misère du monde existante au lieu de faire vos mioches sous l’emprise de 3 péchés : la sensualité, l’orgueil et le narcissisme. Alors vous commencerez seulement le chemin de la sainteté.

et alii dit: 5 octobre 2025 à 8h28

ce n’est pas le menu du resto de P.R.
que je vous laisse découvrir :
mais:
Le mot est probablement fabriqué à partir de deux mots russes, le pronom réflexif самый (sámyj) « soi-même » et le verbe варить (varít’) « bouillir, cuire à la vapeur ». Ainsi, la traduction la plus exacte pourrait être : l’ustensile qui fait bouillir l’eau lui-même (tout seul). Toutefois, des recherches ont indiqué que le russe pourrait avoir emprunté le mot tatar sanabar signifiant « fontaine à thé »[1],[2].

Une hypothèse alternative est qu’il s’agirait d’une « traduction par éléments » du grec ancien : αὐθέψης / authépsēs signifiant lui aussi « qui bout de soi-même » et qui désignait un appareil analogue à la fois par la conception et par l’usage. wiki

B dit: 5 octobre 2025 à 8h33

Le sexe sans l’amour, cela ne sert à rien

J’ai remarqué qu’il servait à calmer l’esprit chez l’homme . Un homme qui ne fornique pas alors qu’il est encore en âge devenir irritable, chiant, comme en manque.

B dit: 5 octobre 2025 à 8h38

Lu hier, ici, « Haute culture » , cela me fait penser à « haute mer » et j’en conclus que pour s’y aventurer sans risques il est nécessaire de posséder une compétence , condition minimale sans laquelle vous risquez l’accident, la perdition, l’échouage, la noyade.

J J-J dit: 5 octobre 2025 à 9h06

– OPULENCE avec un N… en plus (etalii).
– Le Christ, à Eboli, aurait dû penser à l’an 2000… Un messie à bien courte vue, D.
– Se soulager sans femme pour les vieux, B., c’est une idée pour diminuer leur agressivité quand ils ne peuvent plus honorer les jeunes femmes acceptant néanmoins leur argent en serrant les dents et fermant les yeux. Mais serait-ce bien chrétien ?
– Quelle misère !

J J-J dit: 5 octobre 2025 à 9h10

« Bouillir de soi-même », voilà ce qui arrive quand on n’a pas pris à temps de tomber dans le bain de la marmite culturelle de ses ancêtres – Est-ce que le verbe « forniquer » s’applique également aux femmes de haute condition ?

J J-J dit: 5 octobre 2025 à 9h12

@ la copulation est bestiole,

J’adore de tels lapsus calami-teux… Travaillés ou gratuits…, peu m’importe, s’ils me font rire.

Sybil Pythie dit: 5 octobre 2025 à 9h56

On se prend à rêver ce que serait un espace où se pratiquerait l’art de la conversation, mêlant culture et civilisation ; chacun y prendrait le temps oriental de la parole, où aucun sujet n’est tabou pourvu qu’il soit abordé avec civilité et délicatesse, comme dans ces merveilleux pays de hautes montages, de profondes vallées, de vastes steppes et de tchaïkhana accueillantes…

B dit: 5 octobre 2025 à 10h01

Il faut commencer tôt. C’est presque un choix de l’enfance

Quand on lit le résultat on se demande quelles formes prend le bénéfice.

B dit: 5 octobre 2025 à 10h02

Est-ce que le verbe « forniquer » s’applique également aux femmes de haute condition ?

Non, au pire elles honorent un contrat.

Maurice revient... dit: 5 octobre 2025 à 10h29

Autrefois, les hommes honoraient leurs femmes, quelle que soit leur condition.
Aujourd’hui, les hommes, dévirilisés, se déshonorent piteusement devant des femmes virilisés par cette plaie moderne du féminisme.

Maurice revient... dit: 5 octobre 2025 à 10h42

Sacré Dédé !
Il verse dans l’exégèse de la Bible maintenant !
Rassure-moi, mon pieux Dédé, tu ne succombes pas au péché d’Onan en lisant et fantasmant sur Le Cantique des cantiques !
Non !!!

Chaloux dit: 5 octobre 2025 à 11h08

Tokup, vieille chèvre.

(J’ai parlé d’un choix d’enfance, pas d’un choix social).

J J-J dit: 5 octobre 2025 à 11h08

@ On se prend à rêver ce que serait un espace où se pratiquerait l’art de la conversation, mêlant culture et civilisation

Oui j’ai ce même rave (si)… Mais c impossible, à cause de la haine incoercible qui tient lieu de mode de vie dominant et vital, chez d’aucun.es.

Sybil Pythie dit: 5 octobre 2025 à 11h45

Marc Weitzmann est donc « capable de louer dans une même phrase Gustav Mahler et Jimmy Hendrix ». Haracho! Il est indéniable que la capacité de ces deux innovateurs de génie à ouvrir des espaces sonores infinis peut inviter au rapprochement.
Sur Hendrix et sa musique, il existe un excellent ouvrage dû à quelqu’un dont on connait plutôt les travaux sur le monde arabe, le séjour à Gaza et les chroniques dans Le Monde, Jean-Pierre Filiu, « Jimi Hendrix, le gaucher magnifique », Fayard (éditeur fréquentable à l’époque).
Je ne serais pas étonné que notre universitaire puisse dans le même souffle évoquer Marwan Barghouti, Faïrouz et Hendrix.

Rosanette dit: 5 octobre 2025 à 12h12

Pour les couche-tard ce soir a 23 heure sur la 5 le documentaire sur les camondo fans lequel ntervient Passou
tres beu film de la documentariste Ruth Zylberman

Sybile Pythie dit: 5 octobre 2025 à 12h31

En guise de mise en condition pour le documentaire diffusé ce soir.

Il ne reste que les objets d’art, les tapisseries d’Aubusson, les soupières en porcelaine de Sèvres. Lorsque l’on pénètre dans la cour d’honneur du Musée Nissim de Camondo, qui renferme l’une des plus exquises collections d’objets d’art du XVIIIe siècle au monde, l’œil s’attarde d’abord deux plaques de marbre. La première est imposante : dévoilée lors de l’inauguration du lieu en 1936, c’est un hommage à celui qui a donné son nom au musée, Nissim de Camondo, un jeune homme de 25 ans, mort pour la France pendant la Première Guerre mondiale et dont le père Moïse, riche financier, fit don à la nation de sa collection familiale afin d’honorer la mémoire du fils tombé au combat.
La seconde plaque est plus petite, et forme une sorte de post-scriptum. Ajouté des décennies plus tard, elle nous révèle qu’en 1943 et 1944, Béatrice de Camondo, la fille du fondateur, son mari, le composteur Léon Reinach, et leurs deux enfants encore adolescents, Fanny et Bertrand, furent déportés à Auschwitz, où tous furent assassinés.
(….) après des années passées à étudier les archives au dernier étage du Musée Camondo, dans la salle de lecture de la Bibliothèque nationale, et dans plusieurs maisons particulières en France, j’ai finalement fait la connaissance d’un homme qui savait quelque chose de la vie intime de la famille Camondo au-delà des livres de comptes et des titres de propriété. Voisine du domaine rural des Camondo à Aumont-en-Halatte, la mère de ce monsieur avait été proche de Béatrice pendant l’enfance. Un après-midi frisquet de l’automne 2019, dans le salon de son appartement cossu de Neuilly-sur-Seine, il me servit une demi-tasse de Nescafé et me donna deux lettres que Béatrice avait adressées à sa défunte mère, l’une datée de 1917 et l’autre de septembre 1942, trois mois jour pour jour avant son arrestation.
(…)

closer dit: 5 octobre 2025 à 12h42

D est bien renseigné. Il sait que l’injonction de Dieu de croître et multiplier a atteint son objectif il y a 150 ans et que l’on doit s’arrêter faute de place. Tout de même, pourquoi Dieu nous aurait-il encouragé à commettre un acte jugé répugnant par D pendant des millénaires?
Bizarre, bizarre…

Sybile Pythie dit: 5 octobre 2025 à 12h47

(…)J’étais déjà en possession de la lettre que sa mère lui avait écrite ainsi qu’à son frère en 1903, quand Béatrice avait 9 ans, leur annonçait qu’elle quittait leur père pour vivre avec un autre homme. Je disposais de la transcription d’une interview non publiée datant du début des années 1980 où un de ses petits-cousins déclarait que Béatrice était dure d’oreille et qu’elle détestait les objets de l’époque ancien régime que Moïse collectionnait obsessivement. (…) Surtout, j’avais une série de lettres que Béatrice avait échangées au début de l’occupation allemande avec le Commissariat aux questions Juives, l’organisme central chargé de l’application des lois antijuives en France. Sa requête principale concernait le débit de ses comptes mis sous séquestre afin que soient payés régulièrement les employés non-juifs qui avaient travaillés pour sa famille pendant des décennies. Elle détaillait la situation de ces employés, un par un : « A ma connaissance, tous ces gens sont aryens, à l’exception de Madame Tedeschi, dont le compte est bloqué, et Mme Danon », écrivait-elle.
Ces traces disaient que l’histoire de cette femme incarnait à la fois l’expérience vécue de l’antisémitisme d’état dans la France occupée et l’échec de l’universalisme à la française. Béatrice de Camondo (…) avait cru au mythe d’une entreprise nationale qui en fin de compte la considéra comme quantité négligeable.
(…) je savais que Béatrice de Camondo s’était convertie au catholicisme en juillet 1942. Il n’y avait là rien de particulièrement étonnant, au vu du nombre important de Juifs qui avaient fait de même dans un ultime réflexe de survie. C’était également ce qui semblait être le moment le plus opportun : le 16 juillet au soir, la police et la gendarmerie françaises arrêtèrent plus de 13 000 Juifs à Paris lors de l’infâme rafle du Vel d’Hiv’. En se fondant sur les traces qui subsistent, il est fort probable que la conversion de Béatrice de Camondo eut lieu dans l’église de la paroisse de Saint-Rémy de Vanves ; elle aurait été baptisée par Gaston Fessard, prêtre réputé pour être un fervent opposant à l’emprise du nazisme sur l’Église catholique de France. (…) j’avais supposé que sa conversion n’était qu’une tentative de se doter d’une sorte assurance-vie. Or, à la lecture de la lettre de Béatrice, je réalisais que je ne savais en réalité quasiment rien d’elle. Aussi improbable que cela puisse paraitre, elle aurait été une authentique convertie.
(…)

JC..... dit: 5 octobre 2025 à 13h18

CONSTAT

La République des Lièvres de l’aimable Assouline vaut bien plus que la République des Lapins de l’infantile Macron.

Sybil Pythie dit: 5 octobre 2025 à 13h18

(…) « Et puis, le plus souvent, je suis sûre que je suis miraculeusement protégée », écrit-elle à son amie, une fervente catholique, en soulignant sa propre certitude à elle. Elle évoque bien le « cauchemar » que représente l’étoile jaune que tous les Juifs de plus de 6 ans avaient l’obligation de porter en zone occupée depuis le mois de mai de la même année, et elle demande des nouvelles d’une connaissance mutuelle, Irène de Leusse, née Manheimer, qui bien qu’elle ait eu seulement un seul grand-parent juif, qu’elle soit convertie dpeuis longtemps, qu’elle ait été membre par alliance d’une éminente famille de diplomates catholiques, avait tout de même été catégorisée comme « juive par les autorités de Vichy le 13 juillet 1942 ». Béatrice ne semble pas entrevoir la possibilité qu’un pareil destin lui soit promis. Philippe Pétain, chef du gouvernement de Vichy, intervint personnellement pour ne sauver que trois Juifs français, dont Marie-Louise de Chasseloup Laubat, amie des Camondo. (…)
L’imminence du danger ne paraissait pas être l’une de ses préoccupations majeures au moment où elle écrivait à son amie. Ce qu’elle exprime est l’angoisse que provoquait chez elle la procédure de divorce d’avec son mari (…) Dans sa lettre, elle ne fait ni allusion à ses comptes bloqués, ni au fait que les nazis avaient déjà confisqué l’une de ses possessions les plus chères, le portrait de sa mère qu’avait peint Renoir en 1880, ‘Mlle Cahen d’Anvers’, devenue propriété personnelle d’Hermann Goering (…)
Sa nouvelle foi est ce qui la maintient à flots. « Je le ressentais depuis longtems mais ce n’est que cette année que j’ai compris d’où vient la chance qui est la mienne. Aurais-je assez de vie pour remercier Dieu et la Vierge de leur protection ? Je suis si petite, si insignifiante et si indigne. » (…) Vers la fin de sa lettre, elle se dit ravie de savoir que son fils Bertrand semble avoir été persuadé par sa sœur de rejoindre l’Église. « Il a tellement l’air d’un rebelle, il est si résolument athée, que j’arrive difficilement à croire qu’il m’a écrit que cela lui fera énormément de bien », écrit-elle. « Même si sa lumière est pâle, elle vaut mieux que l’obscurité. »
(….) Selon les rapports de police Béatrice et Fanny furent arrêtées dans leur appartement avec vue sur le Bois de Boulogne dans la journée du 6 décembre 1942. Bertrand et son père, Léon, furent arrêtés au début de l’année 1943 alors qu’ils tentaient de fuir en traversant la frontière espagnole. Tous les quatre furent internés à Drancy, le camp de concentration de la banlieue nord de Paris, où les archives montrent que Béatrice officia comme infirmière pendant sa longuue captivité – quinze mois dans des conditions éprouvantes. Tous les quatre furent déportés à Auschwitz : Léon, Bertrand et Fanny le 20 novembre 1943 à bord du convoi N°62, et Béatrice le 7 mars 1944 par le convoi 69. Elle fut assassinée à Auschwitz le 4 janvier 1945, deux semaines avant la libération du camp par l’Armée rouge.
(…)

D. dit: 5 octobre 2025 à 14h33

Mais enfin quloser il faut savoir lire. Il est écrit « remplissez la Terre ». Quand quelque chose est rempli, on arrête de le remplir.
C’est extrêmement simple.

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