de Pierre Assouline

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La République des livres
L’Amérique de Philip Roth n’existe plus

L’Amérique de Philip Roth n’existe plus

Si l’on osait, on relirait les livres de Philip Roth à l’égal de romans historiques. Déjà ? Déjà. Pourtant les derniers sont parus au début des années 2000. Tel est le sentiment effaré, incrédule, attristé que l’on retire de la lecture du puissant essai de Marc Weitzmann La part sauvage (374 pages, 24 euros, Grasset). Autant un livre sur son ami Philip Roth que sur leur Amérique à eux bien qu’une génération les sépare. Rien du rêve américain, tout d’une Amérique rêvée, idéalisée., newyorkisée. En ce sens, la publication simultanée du Tome 3 de son œuvre sous le titre Romans dans la collection de la Pléiade (sous la direction de Philippe Jaworski, avec la collaboration de Nicolas Cavaillès, Aurélie Guillain et Paule Lévy, 1664 pages, 70 euros, Gallimard ) va dans le même sens en consacrant son caractère patrimonial. On y retrouve rassemblés Opération Shylock (1993), Le Théâtre de Sabbath (1995), Le Complot contre l’Amérique (2004) et Exit le fantôme (2007).

Ceci n’est pas une biographie. L’auteur l’assure. Qu’est-ce alors que La part sauvage ? Disons pour le moins une extension du domaine de la biographie des plus nécessaires et enrichissantes pour le biographe. Ils avaient noué « une amitié affectueuse » peu après leur première rencontre en 1999, ponctuée d’innombrables dîners au Russian Samovar, un restaurant, de la 57ème Rue ouest où le grand écrivain avait sa table. Les échos de ses conversations avec Roth sont un vrai cadeau au lecteur car l’écrivain lui révèle sans arrière-pensée l’origine de ses romans, leur genèse, son évolution sous ses influences successives au cours des temps (Thomas Mann, Conrad, Homère, les tragiques grecs) et le chemin de croix de ses work in progress. C’est parfois si détaillé, si précis que l’on entend la voix de Roth sinon celles de ses personnages.j

 « Nous avons vite fini par ne plus nous quitter »

Marc Weitzmann a fait partie du petit cercle privilégié auquel Roth confiait ses nouveaux manuscrits en lecture pour avis critique. Le Complot contre l’Amérique (dans lequel il s’était lancé à partir de trois lignes de l’historien Arthur Schlesinger Jr relatives au projet républicain de se ranger derrière la candidature de Charles Lindbergh), Un homme et quelques autres lui furent soumis après avoir été déposés devant sa porte dans un carton à chaussures. Il brosse le portrait d’une certaine Amérique intellectuelle et démocrate. On lui fera certainement le reproche d’ausculter à la loupe un microcosme qui ne représente que lui-même et ne s’intéresse qu’à lui-même. A ceci près que si New York n’est certes pas l’Amérique, c’est aussi l’Amérique. Ce faisant, il nous livre aussi en creux ses mémoires de journaliste culturel parisien fou d’Amérique, ses passages souvent houleux aux Inrocks et à France culture.

N’hésitant pas à se mettre en scène au fil d’un récit à l’américaine dans sa recherche sur une œuvre doublée d’une enquête sur une vie tout en faisant partager ses doutes, ses sentiments et ses états d’âme, l’auteur s’autorise de belles échappées en toute liberté telle ce parallèle entre Philip Roth et le peintre Mark Rothko eu égard à tout ce qui les reliait souterainement. Il exhume d’anciens articles, des textes, des discours peu connus, de nous en tout cas, dont la découverte longtemps après est édifiante. Ainsi « Figures du romancier américain » (Writing American Fiction), conférence prononcée à Berkeley en 1961, portrait d’une Amérique dysfonctionnelle et examen de la difficulté des romanciers à rendre compte de cette monstrueuse métamorphose.

Chacun de ses livres et disséqué. Tous ne sont pas également portés aux nues sinon ses élans d’admiration demeureraient sans effet. Tous sont soumis à une critique en règle et leur réception auprès des proches, du monde universitaire et des médias examinée de près (et c’est peu dire que, sur la durée d’une œuvre-vie, elles furent contrastées, ambivalentes et houleuses). Il reconnait que la Plainte de Portnoy (1969) lui est tombé des mains sinon des yeux au bout d’une centaine de pages et demeure assez lucide pour distinguer dans son œuvre les bons livres des grands livres sans parler des livres de trop tels Le Rabaissement (2009). Sa propre playlist ? Ma vie d’homme, Le Théâtre de Sabbath, La Contrevie (ultime conclusion du cycle Zuckerman), l’Écrivain fantôme, Opération Shylock et Pastorale américaine qu’il porte au plus haut pour leur force et leur profondeur.

L’évocation des derniers temps de Philip Roth est pathétique, sa décrépitude physique, ses problèmes cardiaques ponctués de pontage coronariens, d’atroces douleurs au dos depuis une grave blessure à la colonne vertébrale lors de son service militaire, la dissipation de sa libido, son désintérêt pour la fiction et son intérêt pour les livres d’histoire à mesure qu’il avançait en âge, sa dévastation morale lorsqu’il fut abandonné par la dernière femme dont il était fou, sa terreur à la perspective de retomber amoureux… On y prend la mesure de sa profonde solitude, subie et non choisie, quoique peuplée d’amis, une garde rapprochée tant son isolement était grand. Sa seule fidélité s’exerçait aux élans de son imagination, à son goût de la provocation, à son énergie créatrice et tant pis si c’est aux dépens douloureux de sa communauté d’origine, de son pays, de ses modèles.

Bouffon, faussaire, voyou, dissimulateur, manipulateur… Un artiste, quoi ! « Une mascarade à lui seul » note Philippe Jaworski, son éditeur dans la Pléiade. L’écrivain aux multiples moi sous ses jeux de masques, ses doubles romanesques et hétéronymes, ses mises en abyme dans lesquels on aurait bien tort de ne voir que brio et virtuosité et donc artifices et poudre aux yeux tant l’introspection creuse en profondeur et ne ménage pas l’excavateur. Philippe Jaworski rappelle opportunément dans son introduction au volume de la Pléiade ce que Roth, bateleur exubérant se produisant sur une scène en plein air avec tout ce que cela suppose d’exhibitionnisme au centre de personnages composant sa propre troupe de comédiens, doit au « roman théâtral du moi » tel qu’il l’a savouré chez Saul Bellow et Bernard Malamud. Mises en abyme de mystifications plus opaques les unes que les autres, certains de ses romans relevant du récitatif, ils s’écoutent autant qu’ils se lisent.

Déçu par ce qui se publiait sur lui, « il voulait une vie qui serait lue à la hauteur de ses livres ». A un moment, évoquant les critiques, universitaires, écrivains, biographes qui fréquentèrent Philip Roth avant d’écrire sur lui, Marc Weitzmann se demande s’ils avaient « le jeu de jambes nécessaire ». Interprétez-le comme vous voulez. Son monde, c’était la classe moyenne juive américaine. Il se constitua sur son fond d’anxiété. A priori, ce n’était pas gagné d’en tirer des situations à portée universelle et intemporelle, malgré le fort désir de se décommunautariser à mesure qu’il prenait conscience de l’instabilité et de la fragilité de tout pour tous et en toutes choses. Pas gagné sauf à être doté du génie, de l’imaginaire, de l’audace et du savoir-faire d’un Philip Roth. Comme peu d’autres de ses pairs et contemporains, il est parvenu à inscrire ses petites histoires, ses névroses, ses fantasmes dans le tragique de l’Histoire. Avec des qualités que Weitzmann apprécie les plus chez lui : l’humour, le sarcasme, la maitrise formelle et une générosité (de temps, d’argent, de réseautage…) envers ses amis jamais prise en défaut non plus que sa disponibilité.

Marc Weitzmann est frappé par ce mélange de spontanéité et de sophistication, deux qualités que l’on aurait dites antagonistes et plus encore chez un homme chez qui elles sont portées à l’extrême. Tout est toujours double chez cet homme capable de louer dans une même phrase Gustav Mahler et Jimmy Hendrix. Plutôt que d’autofiction, comme la critique le fait parfois par facilité, il préfère désigner son genre comme de « l’autocompromission », à savoir :

« Une tendance à faire de chacun de ses livres le compte-rendu élégant d’une expérience morale et brutale »

D’utiles rappels qui sont parfois de nouvelles informations concernant un temps récent où par exemple des débats polémiques enflammaient les réunions à l’intérieur des campus sur la question de savoir si Anne Frank avait bénéficié d’un insupportable privilège blanc… On découvre d’ailleurs, c’est mon cas, que la jeune déportée rendue célèbre par la publication de son Journal à titre posthume a maintes fois l’objet de controverses qu’on a peine à imaginer ; ainsi lorsque des parents « issus de l’immigration » entreprennent de faire débaptiser une crèche Anne-Frank au motif qu’un établissement de cette nature « ne doit pas porter le nom d’une juive »..

« Ce n’est pas seulement le monde qui a changé mais le passé lui-même »

Si La Tache annonçait avec une acuité glaçante les errements et les effets pervers à venir du wokisme, le côté visionnaire du Complot contre l’Amérique n’en est pas moins percutant à l’heure où l’État de droit subit tous les jours des coups de boutoir, où les gouverneurs et les juges fédéraux demeurent les ultimes contre-pouvoir, où le président se joue des conflits d’intérêt et de ses atteintes à la loi, où il envoie la garde nationale dans des villes qui lui ont été hostiles etc A noter que Weitzmann date du début des années 2000 le moment où « la sauvagerie américaine bien réelle a commencé de se réveiller ». A l’aide de rapports et d’études de think tank peu diffusés en France, il offre aux lecteurs une réflexion argumentée sur l’analphabétisme galopant, et partant le déclin de la capacité de lecture, l’indifférence à toute culture autre que celle relayée par les réseaux sociaux, le panurgisme intellectuel et surtout l’incuriosité absolue des étudiants.

Le tissu démographique juif qui fut longtemps si typique de New York se réduit d’année en année notamment sur certains campus où « ils » ne sont plus les bienvenus- et le financement de nombre d’universités par le Qatar n’y est pas étranger. Le monde Philip Roth est en voie d’extinction ; non seulement celui des survivants de la Shoah mais encore toute une génération d’Américains nés ou formés en Europe et soucieux de la permanence de ses valeurs. Si l’Amérique de Roth a vécu, on peut se demander ce qu’il reste de la « Comédie américaine » ainsi que serait intitulé le bandeau subliminal dont pourrait être entouré l’ensemble de son œuvre, un livre unique constitué de volumes qui sont autant de chapitres.

(« Philip Roth », « Philip Roth et Marc Weitzmann au Russian Samovar » photos D.R.)

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991 Réponses pour L’Amérique de Philip Roth n’existe plus

Sybil Pythie dit: 5 octobre 2025 à 14h54

C’est ainsi que se termine l’histoire. Cette fin a toujours fait passer le début et le milieu au second plan. Béatrice de Camondo et l’univers dans lequel elle évoluait constituaient un monde complexe, subtile et profondément humain que les bouleversements du vingtième siècle réduisirent presque entièrement à néant. Quand on évoque aujourd’hui les personnes qui incarnaient ce monde, on a tendance à les considérer tel un bloc monolithique comme des « victimes ». Or ces gens furent aussi bien davantage que cela et ce serait une erreur de les réduire à leur fin tragique. Cette élite a laissé des traces de ses identités multiples et contradictoires : les collections d’art que nombre d’entre eux ont légué à l’état français avant la Deuxième Guerre mondial (…)
La plupart de ces personnes appartenaient à un monde juif cosmopolite qui avait des ramifications à travers l’Europe et le monde méditerranéen, même s’ils entretenaient des relations extrêmement diverses à l’identité juive, y compris l’absence de toute identité juive. En dépit de leur origines cosmopolites, ils jouèrent les premiers rôles dans la vie publique française, et furent des citoyens pleinement impliqués dans la vie de la nation : députés à l’Assemblée nationale, directeurs de certaines des plus grandes banques du pays, philanthropes qui firent des dons à ses institutions culturelles les plus respectées. En parallèle, ils comptèrent parmi les représentants les plus importants de la communauté juive française, comme dirigeants des principales organisations juives du pays et bâtisseurs d’une identité visant à présenter la relation entre francité et judaïté comme symbiotique, voire peut-être comme une extension naturelle de l’une et de l’autre. C’était là une sensibilité propre à ce qu’en France on appelait autrefois « l’Israélite », le citoyen juif qui adhérait à la république française avec ferveur et passion et pour qui la judaïté était une simple réalité de la vie pour laquelle on n’avait plus à s’excuser. L’Israélite était un citoyen modèle, fier de son appartenance mais peut-être plus fier encore de la nation à laquelle il se sentait redevable.
Pendant la Révolution, la France fut le premier état européen à « émanciper » les Juifs (…) « Il faut tout refuser aux Juifs comme nation et tout accorder aux Juifs comme individus », selon la célèbre formule de Clermont-Tonnerre en 1791. Pourtant, tout au long du XIXe siècle, plusieurs manifestations d’antisémitisme vinrent mettre en péril la promesse de l’assimilation. A la fin du siècle, une centaine d’année après « l’émancipation » (…) l’affaire Dreyfus vint rappeler que la société française n’avait jamais véritablement perçu l’Israélite de la façon dont l’Israélite lui-même s’était lui-même perçu. Il existait toujours des barrières infranchissables, des lignes de partage qui venaient entraver non pas tant ce que pouvait accomplir professionnellement les Juifs français, mais plutôt un certain type d’expériences vécues auxquels ils pouvaient prétendre personnellement. Marcel Proust offre une illustration parfaite de cette réalité dans le premier tome de A la Recherche du temps perdu, lorsque Marcel, le narrateur, se souvient de la façon dont chaque fois qu’il invitait un ami juif à la maison après l’école, son grand-père fredonnait « certains airs ». « Ces petites manies de mon grand-père n’impliquaient aucun sentiment malveillant à l’endroit de mes camarades », observe Marcel, pas vraiment convaincu par sa propre tentative de se rassurer. Proust lui-même provenait de ce milieu et était régulièrement invité par ces familles. Dans La Recherche, Charles Swann est un mélange de plusieurs personnes qui ont réellement existé, et ont vécu toute leur vie avec en fond sonore cette musique haïssable que fredonnait l’époque.
(…)

J J-J dit: 5 octobre 2025 à 15h55

Oui, je sais pour la haine et le mépris. La RDL se demande toujours pourquoi pas l’amour et l’amitié pour Macron. Il y aurait aussi du mérite, même si le sang bleu n’a pas plus trop cours en nos démocraties surpeuplées.

Sybil Pythie dit: 5 octobre 2025 à 16h01

La demeure que les Camondo ont laissé derrière eux, rue de Monceau n’était pas unique en son genre. L’homme politique et universitaire Théodore Reinach (1860-1928), dont le fils Léon épousa Béatrice de Camondo, et qui avait été voisin de la famille Camondo pendant des années, fit don à l’Institut de France de la villa Kérylos à Beaulieu-sur-Mer, copie minutieuse d’une villa grecque de Délos. Saccagée par les nazis, la villa Kérylos fut ouverte au public après la Deuxième Guerre mondiale.
De l’autre côté de la baie, Béatrice Éphrussi de Rothschild (1864-1934), cousine par alliance de Théodore Reinach, fit de même avec sa villa italianisante de Saint-Jean-Cap-Ferrat. (…) Louis Cahen d’Anvers, mécène d’Auguste Renoir, dont la fille aînée Irène épousa Moïse de Camondo lors d’une cérémonie où Alphonse de Rothschild était le témoin, fit restaurer le château de Champs-sur-Marne que son fils Charles donna à l’état en 1935.
De même, Isaac de Camondo, cousin de Moïse de Camondo, légua une importante collection de tableaux impressionnistes et d’objets d’art datant de l’Ancien régime au musée du Louvre en 1911 (…) Même chose pour Edmond de Rothschild, (1845-1934), grand collectionneur et oncle de Béatrice Éphrussi, qui fit don de son immense collection de 40 000 gravures et dessins au Louvre.

Sybil Pythie dit: 5 octobre 2025 à 16h53

Dans un certain sens, il n’y a rien de de surprenant à ce que des Juifs français de premier plan se soient adonnés avec une telle passion au collectionnisme ce qui fut également le cas de nombreux de membres de la bourgeoisie qui n’étaient pas juifs. Après tout, ils vivaient dans la « capitale du 19e siècle » dans un Paris qui était l’épicentre européen du fantasme bourgeois, un paysage urbain de vitrines et de grands magasins, un véritable « univers de marchandises ». Dans les portraits qu’en brosse la littérature de l’époque, les Parisiens sont moins des citoyens que des consommateurs (…). Dans un tel environnement, tout était susceptible d’être à vendre, y compris les symboles les plus convoités de « la vieille France », les objets et les œuvres d’art qui étaient autrefois propriété exclusive de la noblesse mais qu’une classe de riches financiers et industriels pouvait désormais acquérir. Les consommateurs de la haute bourgeoisie achetaient l’épaisseur historique de ces objets au moins autant que les objets eux-mêmes : collectionner procédait d’une aspiration sociale à l’enracinement…

Jean Langoncet dit: 5 octobre 2025 à 17h11

Capté en passant

« Bonjour,

Je vous signale la parution du livre « Pupilles de guerre – Des Jurassiens
à la recherche de leur soldat inconnu » chez Z4Editions, maison d’édition indépendante aux valeurs humanistes. Ses champs d’activité sont principalement l’histoire et la mémoire.

Avec « Pupilles de guerre », Joseph Monnier raconte l’histoire d’une famille qui depuis 1915 cherche son soldat disparu. Ce soldat s’appelle Gustave Monnier, un homme de troupe sans grade du 5° Bataillon de Chasseurs à pied. Un paysan, un mari, un père de famille disparu sur le front d’Alsace en janvier 1915, quelque part vers l’Hartmannswillerkopf, la montagne mangeuse d’hommes aux 30 000 morts. Il a laissé une veuve, deux fils, ses deux orphelins, deux pupilles de la nation et avec ces deux-là a suivi une ribambelle de petits-enfants et d’arrière-petits-enfants, tous devenus pupilles de guerre. Tous cherchent le lieu de sa disparition pour planter une croix de bois.
C’est cette quête que raconte cette histoire.

Mais ce livre raconte aussi l’horreur de la guerre, l’arrogance des puissants et l’anéantissement d’une petite paysannerie.

Disponible chez Z4Editions : https://z4editions.fr/product/pupilles-de-guerre/ « 

puck dit: 5 octobre 2025 à 17h13

il me semble que la noblesse n’avait pas le même rapport à l’oeuvre d’art que l’avait la bourgeoisie, Proust le montre assez bien.

l’amour de l’art a servi aux bourgeois de faire valoir, un moyen d’afficher leur « noblesse d’âme » (à défaut de noblesse tout court) et de sensibilité à la beauté, le point d’orgue ayant été atteint quand Stendhal est tombé dans les pommes à Florence.

il me semble que la noblesse n’avait pas besoin de genre de faire valoir, être noble était autosuffisant.
cette « autosuffisance » avait de quoi énerver les bourgeois, comme dit Sorel aux jurés « à ma place vous auriez fait pareil que moi » pour justifier le fait qu’il ait dégommé la Mme de Rênal qui le gonfle en le snobant avec son autosuffisance.
d’ailleurs Sorel n’a pas tort : cent ans plus tôt Mme de Rênal aurait été raccourcie et personne n’aurait été envoyé en prison pour ça vu que tout le monde trouvait ça normal à l’époque.

du coup si on accepte l’idée que l’art est un truc qui a servi de faire-valoir pour les bourgeois afin de montrer leur noblesse d’âme on peut imaginer qu’il ait servi aussi de faire valoir pour les juifs pour démontrer leur bourgeoisie, du genre qu’ils étaient des bourgeois comme les autres vu qu’ils partageaient leurs gouts, genre preuve de « facteur d’intégration », en affichant leur sensibilité devant la beauté sans aller jusqu’à tomber dans les pommes.

Sybil Pythie dit: 5 octobre 2025 à 17h18

Pour les collectionneurs juifs de cette époque, la constitution de ces collections était investie d’un sens plus profond, comme le révèle leur correspondance. Leurs collections ne leur permettaient pas simplement de trouver refuge dans un havre de beauté, mais aussi d’échapper à un climat social de plus en plus hostile, dans lequel l’antisémitisme, et particulièrement « l’antisémitisme matériel », sous-tendait le débat public.
Souvent perçus comme des courroies de transmission entre pouvoir économique et pouvoir politique, de nombreux collectionneurs juifs, tels les Rothschild et les Camondo étaient les cibles de fréquentes attaques ad hominem dans l’espace public.
Cet « antisémitisme matériel » était une des caractéristiques du de la France fin de siècle. On oublie parfois qu’Edouard Drumont, surnommé le « Pape de l’antisémitisme », avait été historien amateur avant de publier La France juive, son violent pamphlet contre ce qu’il percevait comme la dégradation par les Juifs de sa nation bien-aimée.
Comme le note son biographe Grégoire Kauffmann, La France juive, est né de l’intérêt qu’il portait aux choses, et notamment de son étude emprunte de nostalgie et de tristesse, Mon vieux Paris, hommes et choses (1879). Dans son best-seller maintes fois réédité, comme dans les écrits de Léon Daudet, les critiques d’art de J.-K. Huysmans ou les journaux des Goncourt, les attaques contre les Juifs ont un caractère principalement économique. Pour Drumont, les Juifs étaient avant tout coupables de mettre en péril le patrimoine culturel français. Il abhorrait le fait que les Juifs, qu’il considérait comme des « étrangers », puissent acquérir des objets qu’ils ne pouvaient pas comprendre ; il ne supportait pas qu’ils vivent dans des demeures historiques qui pour lui appartenaient à une nation dans laquelle les Juifs ne pouvaient être autre chose que des parasites venus de l’extérieur.

puck dit: 5 octobre 2025 à 17h30

Jeannot Lapin tu sais c’est quoi la plus belle chanson composée dans les années 60 ?
c’est une chanson avec juste 4 accords : Do mineur(add9) – Mib9 – La bémol(add9) et Do(add9).

il n’y a que 4 accords et sur ces 4 accords le dernier est le même que le premier sauf qu’il passe du mineur au majeur.

cela donne une suite d’accords tout à fait dissonants, je veux si on compare à ce qui se faisait à l’époque on ne s’y attend pas.

cette dissonance exprime un sentiment à la fois irréel et d’évasion, parce que ça a été composé par un type qui cherchait à s’évader par la musique.

quand ce truc est sorti personne ne l’a acheté, il s’en est vendu zéro, il a fallu attendre 60 ans pour se rendre compte que c’était un truc absolument génial !

ce serait marrant si le jeune qui a composé ça était encore en vie d’entendre des millions de gens à travers le monde le considérer aujourd’hui comme un des plus grands de cette époque, en vrai Jeannot tu y crois toi ? je veux dire à comment ce monde tourne ?

https://www.youtube.com/watch?v=o9VtfyqgiFE

Sybil Pythie dit: 5 octobre 2025 à 17h31

Prenez par exemple les pages qu’il consacre au château de Ferrières, dans la région parisienne, qui appartenait aux Rothschild, et où fut signée la capitulation de la France devant la Prusse du Chancelier Otto von Bismarck en 1871 – signe supplémentaire de l’attitude déloyale des Juifs à l’endroit du projet national. De la même façon qu’ils envahissaient la France, il s’en appropriait le patrimoine matériel. A propos d’une pièce du château, Drumont commente : « Au milieu apparaît, comme un trophée, l’incomparable clavecin de Marie-Antoinette, qu’on a le cœur serré de retrouver dans cette maison de Juifs ».

puck dit: 5 octobre 2025 à 17h43

pour la musique c’est pareil que pour les tableaux, pareil mais en plus bizarre.

juqu’à fin des années 60 y’avait des bourgeois qui financent les écoles de musique et les conservatoires, pour sélectionner les meilleurs, pour ensuite venir les écouter en concert pas que pour satisfaire leur plaisir : ce public venait là pour s’émouvoir, tout comme quand ils vont dans les musées. Pareil pour afficher leur sensibilité et leur grandeur d’âme. Voilà comment le système fonctionnait avant la démocratisation.

En fait toute cette organisation n’a été mise en place dans le but de donner à un public de bourgeois la possibilité d’exhiber sa sensibilité et sa grandeur d’âme.

Les artistes ne sont qu’un rouage de ce mécanisme, les applaudissements du public sont là pour nourrir leur orgueil : je te donne de quoi nourrir ton orgueil et en échange tu me donnes la possibilité d’afficher ma grandeur d’âme, en fait c’était ça le deal.

Comme l’orgueil est une ressource inépuisable le mécanisme tournait à la perfection, un jeune artiste saluant le public sous les ovations, son cœur déborde de fierté et de joie.

En suite les choses se compliquent quand les critiques commencent à écrire des trucs du genre que ce talent donne le pouvoir de réconforter les âmes et de consoler les cœurs de ceux qui écoutent.

Quand dans les critiques ces mêmes mots reviennent sans cesse, joie, consolation, réconfort… à partir de ce moment-là l’artiste peut prendre conscience qu’il n’est rien de plus qu’un objet servant à consoler et réconforter des gens qu’il ne connait ni d’Eve ni des dents.

En plus cet artiste en plus du sentiment de s’êztre fait enfumer peiut commencer à se dire que seuls les êtres faibles ont besoin d’être consolés et réconfortés.

et si ça se trouve il peut ne pas aimer les faibles parce qu’il peut éventuellement considérer que l’art comme objet servant à consoler les faibles est la vision la plus stupide que l’on puisse en avoir, il peut se dire dire je vaux mieux que ça.

ce genre d’histoire c’est probablement ce qui est arrivé par exemple à Glenn Gould.

puck dit: 5 octobre 2025 à 17h48

« Drumont commente : « Au milieu apparaît, comme un trophée, l’incomparable clavecin de Marie-Antoinette, qu’on a le cœur serré de retrouver dans cette maison de Juifs ». »

lui se dit les juifs nous prennent des trucs qui ne leur appartiennent pas.

et les juifs se disent en ayant ces objets ça montrera que nous sommes des bourgeois comme eux.

en fait ce truc ça porte un nom : le malentendu.

Sybile Pythie dit: 5 octobre 2025 à 17h49

Retour à l’indignité du présent: Tommy Robinson, le délinquant anglais, islamophobe, suprémaciste blanc, masculiniste, est invité à se rendre en Israël par un ministre du gouvernement Netanyahu.
Même les Juifs anglais, qui se relèvent à peine après un attentat antisémite, sont révulsés:
« Le Conseil représentatif des Juifs britanniques et le Conseil de la communauté juive ont qualifié Robinson, dont le vrai nom est Stephen Yaxley-Lennon, de « voyou » représentant « ce que la Grande-Bretagne produit de pire ». The Guardian

puck dit: 5 octobre 2025 à 17h52

c’est drôle quand on sait que le Guardian est probablement le journal le plus russophobe et le plus slavophobe au monde.

Chaloux dit: 5 octobre 2025 à 18h10

Les noms de ce nouveau gouvernement me font hurler de rire. Touquette use vraiment la Ve jusqu’à la corde. La corde va craquer.
Et selon le proverbe bien connu, « une corde peut se réparer mais le noeud se sentira toujours »…

MC dit: 5 octobre 2025 à 18h14

Drumont, date? Un auteur toujours actuel, au contraire, pour montrer comment la plume se prostitue aux plus bas instincts. Dans le genre, « Le Secret de Fourmies » ou « le Testament d’un Antisemite » n’ont hélas pas perdu leurs pouvoirs de nuisance…. MC

Chaloux dit: 5 octobre 2025 à 18h19

Je dois dire que je possède un exemplaire de La France juive en deux volumes, 1938, (pas acheté). Je l’ai seulement feuilleté. C’est un ramassis tout à fait illisible.

et alii dit: 5 octobre 2025 à 18h36

rose bonsoir
La réédition dans la collection « Folio » de l’ouvrage d’Y. Michaud, Qu’est-ce que le mérite ?1, présente le double intérêt de rendre accessible au plus large public une étude dense et informée des mutations historiques et philosophiques de la notion de mérite, et simultanément, de proposer un retour critique sur la promotion ininterrogée d’un concept omniprésent dans notre vie publique, et particulièrement

rose dit: 5 octobre 2025 à 18h41

Moi je ne hurle pas de rire devant les individus dans l’incapacité totale d’évoluer.
En tout cas, on est pris pour se parfaits connards avec un mépris incommensurable.
Lamentable.
Il a mis 23 jours pour établir cette liste letordu.

Jean Langoncet dit: 5 octobre 2025 à 18h45

@ce serait marrant si le jeune qui a composé ça était encore en vie d’entendre des millions de gens à travers le monde le considérer aujourd’hui comme un des plus grands de cette époque, en vrai Jeannot tu y crois toi ? je veux dire à comment ce monde tourne ?

j’aurais su j »aurais pas venu qu’il aurait dit ; mais pour de vrai c’est naitre qu’il aurait pas fallu …
quand l’actualité met en balance la primauté d’un génocide sur un autre, on peut compter sur les programmes de la tévé française : rdv à 23 heures et des poussières sur une chaîne du service public (merci pour l’alerte, Rosanette)

rose dit: 5 octobre 2025 à 18h45

Et alii
Je songe au concept.
Pour l’instant, ai travail.
Droiture.
Honnêteté.
Vendredi, ayant qqu’un à déjeuner chez moi, on a envisagé les deux légions d’honneur distribuées ici à deux individues chez qui rien ne parlent de justifier l’attribution de la légion d’honneur. Zéro mérite.
Du coup, galvauder, cela discrédite.

Jean Langoncet dit: 5 octobre 2025 à 18h52

(la représentation israélienne lors du dernier sommet de l’ONU a gagné en dignité par rapport à de précédentes participations tonitruantes ; pas de port ostensible de l’étoile jaune par ses « diplomates » cette fois-ci … éventuellement un pins avec un QRcode renvoyant à des vidéos d’assassinats pour Bibi ; on n’arrête pas le progrès)

rose dit: 5 octobre 2025 à 19h03

Et alii
Par exemple, le pilote chevronné qui s’est posé au sommet de l’Everest en 2005. 8849 mètres.
Le fruit d’un travail immense. D’une maîtrise de soi remarquable.
Zéro mérite.

et alii dit: 5 octobre 2025 à 19h26

rose
vous ne proposez aucune « définition » du « mérite »
vous concluez « zero » mais de qUoi?
C’est votre raisonnement qui ne tient pas
bonsoir

D. dit: 5 octobre 2025 à 19h29

Lemaire ministre ? Une nouvelle insulte aux Français.

Dati et Bergé ? Quelques « histoires » entendues ci et là, non ?

Bref, le mépris des Français se poursuit.

Macron, démission ! Plus que jamais !

puck dit: 5 octobre 2025 à 19h40

« Drumont, date? »

l’exemple donné montre un antisémitisme daté.
on ne peut reprocher aujourd’hui à un juif de posséder le clavecin de Marie Antoinette en disant : les juifs nous volent notre patrimoine.

voilà c’est juste ce type d’antisémitisme qui est daté.

d’autant que tous les clavecins de nos reines et rois appartiennent tous aux saoudiens et aux chinois ce serait mal venu de dire, au cas où un clavecin serait leur passé sous le nez pour atterrir chez une collectionneur juif : il nous vole nos clavecins !

d’autant qu’après avoir mené qq recherches y’a un e chance sur 2 qu’on se rendrait compte que ce collectionneur travaille pour le compte d’un oligarque russe !

non, désolé cette histoire de clavecin c’est hyper daté.

Jean Langoncet dit: 5 octobre 2025 à 19h44

@MC dit: 5 octobre 2025 à 18h14
Drumont, date? Un auteur toujours actuel, au contraire, pour montrer comment la plume se prostitue aux plus bas instincts. Dans le genre, « Le Secret de Fourmies » ou « le Testament d’un Antisemite » n’ont hélas pas perdu leurs pouvoirs de nuisance…. MC

Merci d’illustrer vos affirmations, Mr. Short ; seriez-vous sous influence juive ? Depuis Drumont et Dumas, comme chacun sait, la religion la plus con du monde, c’est quand même l’islam

Jean Langoncet dit: 5 octobre 2025 à 19h47

et quand tout ce petit monde s’invite en politique en France et, ne soyons pas modestes, en Europe, la question d’un sérieux rappel à l’ordre se pose …

Jean Langoncet dit: 5 octobre 2025 à 20h00

@et quand tout ce petit monde s’invite en politique en France et, ne soyons pas modestes, en Europe, la question d’un sérieux rappel à l’ordre se pose …

A propos, c’était hier l’anniversaire de notre constitution gaullienne

Elle dispose en son article premier :

« La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances. Son organisation est décentralisée.

La loi favorise l’égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives, ainsi qu’aux responsabilités professionnelles et sociales. »

Si cela peut vous intéresser : https://www.conseil-constitutionnel.fr/le-bloc-de-constitutionnalite/texte-integral-de-la-constitution-du-4-octobre-1958-en-vigueur

Jean Langoncet dit: 5 octobre 2025 à 20h46

@D. dit: 5 octobre 2025 à 19h29
Lemaire ministre ? Une nouvelle insulte aux Français.
Dati et Bergé ? Quelques « histoires » entendues ci et là, non ?
Bref, le mépris des Français se poursuit.
Macron, démission ! Plus que jamais !

On attend la formation alternative imaginée par calimero

Janssen J-J dit: 5 octobre 2025 à 21h44

On signale deux nouveaux essais de l’automne pour la gauche :

1° – Jean Birnbaum /// La force d’être juste – Changer le monde sans refaire les mêmes erreurs (Flammarion) – Dans le prolongement de son essai Le Courage de la nuance, Jean Birnbaum l’affirme : on peut défendre ses idées politiques, même radicales, sans être un fanatique. Il y a mille raisons de s’insurger contre le monde tel qu’il est, mais agir comme si le sanglant XXᵉ siècle n’avait pas eu lieu, c ’est se condamner à refaire les mêmes erreurs, les mêmes horreurs. Afin de surmonter cette malédiction, Jean Birnbaum bâtit un pont entre les révoltes d’hier et d’aujourd’hui. Évoquant ses souvenirs de jeune militant, il propose un voyage en compagnie de figures comme George Orwell, Simone Weil ou Victor Serge. Parce qu’ils ont eu la force d’être justes, parce qu’ils ont dénoncé les mensonges et les crimes qui déshonoraient leur idéal, ces dissidents ont été traités de traîtres, de fascistes… Ce ne sont ni des héros ni des saints. Reste qu’ils ont indiqué une voie étroite. Lutter sans se mentir, s’engager les yeux ouverts, voilà qui relève de l’exception. Mais puisque tout est à refaire, c’est le seul pari digne de ce nom, plaide cet essai qui touche par son humour et sa sensibilité.

2° – François Dubet – Le Mépris, Émotion collective, passion politique (Le Seuil)
___ Pas une grève, pas une mobilisation, pas un sondage qui ne dénonce le « mépris » des dirigeants ou des élites. Ce sentiment existe chez les plus discriminés, mais pas seulement. Des enseignants aux Gilets jaunes, des groupes entiers se sentent dédaignés, ignorés, regardés de haut. Pour comprendre cette émotion collective, on doit faire appel à une sociologie générale : épuisement de la société industrielle et de ses rapports de classes, violence de la mondialisation, essor des nouvelles technologies, mutation de la subjectivité qui exhorte l’individu à être responsable de son destin. Lorsque les citoyens se disent méprisés par le « système », la démocratie est menacée par le ressentiment et la dénonciation de « coupables ». Comment trouver à cette colère d’autres expressions culturelles et politiques ?

— Il faudrait avoir le temps de lire tout ça, mais à quoi bon ? quand ça prêche un brin à convertis… Ces gens-là ont ce « mérite » de continuer à vouloir penser pour convaincre des gens de droite qu’ils ont fait fausse route en virant de bord.

Clopine dit: 5 octobre 2025 à 21h53

Mon dieu, JjJ, parler de « mépris », sur ce blog ! Et en plus , en parler dans une perspective générale… Sociétale… Bref.

JC..... dit: 6 octobre 2025 à 4h12

AU NOM DES EBOUEURS DE LA REPUBLIQUE DES LIVRES

Je tiens à remercier Gigi la Visqueuse pour ses conseils, forcément avisés …

No comment !

Chaloux dit: 6 octobre 2025 à 5h35

Qui lit vraiment ces bouquins à thèses? Des profs de lycée? Sans intérêt.

Chaloux dit: 6 octobre 2025 à 5h41

Quand on lit les résumés de ces bouquins manipulateurs, on se dit qu’on a vraiment raison d’être de droite!

Hurkhurkhurk !

rose dit: 6 octobre 2025 à 6h09

et alii dit: 5 octobre 2025 à 19h26
rose
vous ne proposez aucune « définition » du « mérite »
vous concluez « zero » mais de qUoi?
C’est votre raisonnement qui ne tient pas.

Et alii,

Je ne raisonne pas. J’affirme et je m’insurge.
Particulièrement contre les affirmations du genre « tu mérites ceci ou bien tu mérites cela ».
Cela pour moi a zéro intérêt parce que aucun sens.

rose dit: 6 octobre 2025 à 6h14

À l’extrême limite, je pourrai admettre un « ahlala, il a bien du mérite ». Par exemple, de persévérer dans telle entreprise en dépit du nombre d’obstacles rencontrés.
Mais affirmer  » tu mérites ceci, où bien tu mérites cela « , de manière fortuite, avec de grandes exclamations, ah ah, tu le mérites ! cela est totalement incongru pour moi.
Pour moi, la seule valeur vraie, c’est le travail.

rose dit: 6 octobre 2025 à 6h38

Hier, je participais à une fête extraordinaire.
Partie avant la conférence, car je voulais aller voir les champignons.
Merveilleux paysages, vert idyllique. J’ai gardé les sandales, ce qui n’aidait pas à traverser la forêt.
Les petits gris étaient énormes, comme la dernière pluie, ai préféré les laisser. Était-ce bien des petits gris ?
Le midi, après brève réflexion, ai troqué la chorba contre saucisse de porc grillée, courgettes, carottes et oignons fondus, pomme de terre nouvelle cuite, puis grillée à la plancha.
Délicieux.

Un homme, bloouum, petit et massif, vient s’asseoir à côté de moi. Me collant presque. Je m’éloigne, le regarde, il me reconnaît avant que moi je ne le reconnaisse. On s’embrasse, c’est un pote.
Il y a trois jours, je pensais à lui et à un autre homme, pas pote.
Je lui dis « il y a deux jours, je pensais à toi ».
Et je lui explique la situation.
En détail.
Là, il m’a sidérée.
Il m’a répondu (quoiqu’il n’ait plus le titre que je lui ai demandé)  » j’ai gâché dix ans de la vie « . Nota, en faisant ce métier là durant dix ans. Je lui répondis  » mais tu as eu beaucoup d’argent ?  » À distribuer. Il m’a répondu que cela n’avait servi à rien, que c’était nul, qu’aujourd’hui seule la musique compte.
Je calcule ; il y a 22 ans […]

JC..... dit: 6 octobre 2025 à 6h53

Ah ! chère Rose … un aveu de ma part.

Je méritais mille fois, en épousailles, une Marie Curie, cérébralement douée !

Hélas ! Finalement, Dieu m’a donné à vivre un tas de viande, mignon comme tout. Raté, une fois de plus !

Ô Dieu, démissionne, tu es dépassé par tes créatures !

Post Scriptum : pour moi, la seule valeur vraie n’est pas le travail, mais la paresse, par Lafargue !

rose dit: 6 octobre 2025 à 7h24

 » j’ai gâché dix ans de ma vie  » . Nota, en faisant ce métier là durant dix ans.

Il y a 22 ans, on avait eu une réunion collective, devant un grand ponte ( hum ) et il fallait trouver un titre à l’activité qui allait être en vogue. J’ai donné le titre.
Le responsable nous considérait comme des arriérés, et l’intelligence de la réponse l’avait soufflé.
Je n’avais pas encore appris que j’étais intelligente. Il a marqué un temps d’arrêt. A repris le lancement du projet et le ote que j’ai rencontré hier a été à la tête du projet.
Pour me dire une fois à la retraite qu’il avait gâché sa vie sans ce projet.

Jamais, durant les sauts d’obstacles qui jalonnèrent ma vie, je ne l’ai gâchée. Y compris durant les plus dures périodes.

Alors que ce pote, en me grillant ce poste bien payé, y a gaché dix ans.
Me grillant, alors que je ne l’ai jamais revendiqué, alors que l’idée du titre était la mienne. Pas de bagarre pour le pouvoir, jamais, puisqu’il corrompt et que l’important est de garder ses distances.
On a papoté, avec ce ote ; on s’est quittés.

Crénom.
J’ai toujours appris et progressé.
Par contre, je ne sais pas tellement expliquer, c’est vrai.
Mais je comprends les choses. De

rose dit: 6 octobre 2025 à 7h27

JC

Vous avez le droit à la paresse. Et vous êtes nombreux dans ce cas.
Je vous quitte, j’ai du boulot.

Un tas de viande mignon, s’il est tendre, vous devez vous régaler.
Hier, y avait ça aussi. Mais j’ai choisi la saucisse. J’aurais voulu avoir les deux, mais je prends soin de ma ligne.

rose dit: 6 octobre 2025 à 7h34

Pour me dire une fois à la retraite qu’il avait gâché sa vie dans ce projet.
Alors, il te grille le projet dont tu as la paternité du titre, et il y a gâché sa vie ?
Oui, mais jamais je ne me suis battue pour en obtenir la direction.

Chaloux dit: 6 octobre 2025 à 7h41

Noiriel n’a jamais vu un immigré en Seine-et-Marne. Connaît-il seulement ce département. Naufrage de la gauche, naufrage de la vieillesse. Comment peut-on énoncer de telles énormités?

rose dit: 6 octobre 2025 à 7h41

Je méritais mille fois, en épousailles, une Marie Curie, cérébralement douée !

Vous ne méritiez rien JC.
Gentil comme vous êtes.
Vous auriez pu.
Mais encore eût-il fallu que vous releviez les yeux de vos chaussures.

Vous me faites penser a un qui s’est maqué avec une pauvresse des restaus du cœur, métèque à 300%.
Un jour, il m’a dit quand je pense que ce style de fille c’était pour moi ! La PDG de Caudalie.
Oui.
Mais jamais celle-ci n’ai fait accepté d’être cocufiée vingt années durant.
Alors que la pauvresse, elle pleurait, et sanglotait même au téléphone mais elle a accepté.
Subi serait le mot adéquat.
Un morceau de viande, c’est pareil.
Hier, elle jutait sur la plancha, le gras frétillait, c’était plus que tentant. Elle dorait lentement. Ne disait rien. Se serait laissée bouffer goûlument. Le rêve quoi.
Alors que Marie Curie, il lui a fallu Pierre.
Et les deux bossaient du matin au soir dans leur laboratoire.

J J-J dit: 6 octobre 2025 à 8h07

(un simple accident) avant-hier, j’ai compris que le pas métallique de « la Guibole » continuait et continuerait à être martelé dans sa mémoire à vie. Et que, même s’ils avaient laissé crever ou survivre le bourreau attaché à son arbre, à cause de ça…, l’oubli par le pardon serait pour lui définitivement impossible.
(prisoners/Villeneuve), hier soir j’ai compris que le policier enquêteur, en entendant le bruit du sifflet au fond du trou, finirait pas sauver le père, et que la famille de la petite fille serait réunie. Et que le père se suiciderait plus tard, pour avoir fait l’erreur de sacrifier à la vengeance privée, à cause de la torture lancinante de sa bévue.
il faut nous le demander : pourquoi « méprisons-nous » à ce point certaines personnes qui nous ressemblent tant, bien que nous ne les connaissions ni d’Adam ni d’Eve ?
Ce n’est pas une question relevant de la sociologie… Il se trouve que j’essaie de rendre hommage aux livres de F. Dubet, (car ses essais lui permettent de se maintenir à flot, d’entretenir son amour-propre d’intellectuel fidèle à ses engagements soixante-huitards), mais pas à ses « qualités » humaines », car cet enseignant bordelais était naguère insupportable de suffisance et de mépris. Et, d’après les témoignages qui me reviennent, il n’aurait pas du tout évolué, toujours méprisant, toujours aigri.
Tirons-en la conclusion que l’on peut/veut.
Perso, je n’oublie pas si facilement les gens qui m’ont déçus dans la vie, à la différence de notre amie qui comprend les choses sans toujours bien parvenir à les expliquer, comme moij. Bàv2,

rose dit: 6 octobre 2025 à 8h17

Le grand bordel :

À peine formé, le gouvernement de Sébastien Lecornu a implosé. Le Premier ministre, Sébastien Lecornu, a remis sa démission à Emmanuel Macron, qui l’a acceptée, a annoncé l’Elysée lundi 6 octobre en milieu de matinée. Tout juste reconduit au ministère de l’Intérieur, Bruno Retailleau avait critiqué dimanche une « composition du gouvernement [qui] ne reflète pas la rupture promise », et convoqué un conseil stratégique de son parti, Les Républicains. La réunion doit se tenir lundi à 11h30. Suivez notre direct.

Un gouvernement très critiqué. De la gauche à l’extrême droite, les responsables politiques avaient exprimé leur exaspération, dimanche, face à la composition de l’équipe gouvernementale de Sébastien Lecornu. Le patron du parti présidentiel Renaissance, Gabriel Attal, a lui-même regretté le « spectacle affligeant » donné par « l’ensemble » de la classe politique après l’annonce du nouveau gouvernement.

Jordan Bardella appelle à la dissolution. Marine Le Pen et Jordan Bardella avaient prévu de se réunir à 11 heures au siège du RN, pour évoquer la situation politique. « Il ne peut y avoir de stabilité retrouvée sans un retour aux urnes et sans la dissolution de l’Assemblée nationale », a déclaré le patron du Rassemblement national, apprenant la démission de Sébastien Lecornu alors qu’il s’adressait à la presse. « Nous n’aurons aucune autre possibilité que de revenir devant les Français », a-t-il déclaré, ajoutant « espérer » une « dissolution prochaine ».

La gauche dénonce le « chaos » politique. « Cet éphémère gouvernement n’illustre qu’une chose : le macronisme plonge le pays une fois de plus dans le chaos », a jugé le porte-parole du PS, Arthur Delaporte, lundi matin. « Le compte à rebours est lancé. Macron doit partir », a de son côté réagi la présidente du groupe LFI à l’Assemblée nationale, Mathilde Panot.

Sur France Info.

Janssen J-J dit: 6 octobre 2025 à 8h23

Gérard Noiriel a écrit une formidable « histoire populaire de la France de Jeanne d’Arc à nous jours » (Agone, 2018), en tentant de se placer du côté des « laissés pour compte ». Cet essai « engagé », certes moins rigoureux, par définition, eut au moins ce mérite à mes yeux de témoigner de sa très grande générosité, par le biais de cet angle d’attaque peu fréquenté. Rien à voir avec son magistral « Immigration, antisémitisme et racisme en France (19e-20e siècle, discours publics, humiliation privées (Fayard, 2007). Mais quoi, cet historien, très sympathique quand on le connait, reflète quelque chose dans ses écrits. J’ai toujours fait cette expérience. Quand on apprécie ou non certains intellectuels à partir de leur vie privée, pour peu qu’on l’ait côtoyée de près, il en ressort toujours quelque chose à travers leurs pages scientifiques, seraient-elles les plus dénuées de « littérature ».

rose dit: 6 octobre 2025 à 8h36

C’est pour cela que, ne s s’intéresser à la vie privée d’autrui est se priver d’un grand pan de leur existence.

closer dit: 6 octobre 2025 à 8h37

Macron sur la scène internationale à la lumière d’une blague sénégalaise:
« Un éléphant et une fourmi cheminent ôte à côte sur un chemin sablonneux. La fourmi: « tu as vu toute la poussière que l’on soulève!!! »
(ouï sur Radio Classique)

Chaloux dit: 6 octobre 2025 à 8h38

Je me fous de « la générosité ». Ce n’est pas une qualité intellectuelle. Je demande quelle connaissance a de la Seine-et-Marne Gérard Noiriel? Noiriel est un ancien communiste qui écrit pour les siens. C’est son droit. Mais qu’on n’essaie pas de me faire pleurer avec sa « générosité ». Quant à la générosité, ne pas mentir comme un arracheur de dents (allez faire un tour à Meaux, à Melun, même dans des bleds comme La Ferté-sous-Jouarre que je connais bien) en serait la meilleure manifestation. Je ne comprends pas comment on peut si sottement perdre sa crédibilité.

D. dit: 6 octobre 2025 à 8h46

Écart instanné des taux de financement entre France et Allemagne extrêmement préoccupant et chute de l’Euro.
Bravo Macron ! Mais quel nul, ce type…
On va se manger pour de vrai un rachat de financements par le BCE avec son retour de bâton appuyé et là ça va faire très mal.

Jean Langoncet dit: 6 octobre 2025 à 8h53

La crise parlementaire (c’est le sujet) n’affaiblit pas Macron, elle renforce son pouvoir ; et, n’en déplaise à certains, il est plutôt bon sur le plan international

Janssen J-J dit: 6 octobre 2025 à 8h54

La générosité spontanée envers ses proches est pourtant le sentiment le plus universellement répandu dans le monde des humains, et pourtant le plus méprisé par quelques aigris, frustrés qui ne voudront jamais en admettre l’idée, à défaut de la pratique. On ne leur souhaite pas d’en souffrir, quoiqu’on le subodore et qu’on les plaigne. A l’origine, une humiliation publique dont tout le monde se souvient sur cette chaine. On aimerait l’oublier, mais lui, il ne le peut, en csq de quoi, il se « venge » sur tout ce qui bouge. Ce qui ne le calme que deux minutes. Pauvre homme, on « compatit » avec lui, mais de guerre lasse. Cela dit, il a des soutiens, qui lui ressemblent comme des drôles de trôles. Ca lui réchauffe aussi.

J J-J dit: 6 octobre 2025 à 8h58

Qu’il appelle Marine ou Jordane à sa place, et tout de suite, après quoi le chaos étant total consommé, il démissionnera, écourtant son quinquennat. Après quelques convulsions, nous pourrons enfin passer à la 6e Répu avec Jean-Luc, comme rédacteur de la nouvelle constitution 🙂

J J-J dit: 6 octobre 2025 à 9h10

Très curieux,
Je me souviens avoir déjeuné dans cette excellente auberge de La F s/ J. dans le 77, où nous avait emmenés mon ami Philippe (natif de Coulommiers), avec Gérard Noiriel qui ne la connaissait pas encore, quoiqu’habitant lui-même dans le 93.
Comme quoi, on peut toujours raconter n’importe quoi, la malveillance étant vraiment un poison des plus indécrottables, chez d’aucuns.
.https://www.tripadvisor.fr/Restaurant_Review-g187146-d3237479-Reviews-Auberge_du_Petit_Morin-La_Ferte_sous_Jouarre_Seine_et_Marne_Ile_de_France.html#/media/3237479/?type=ALL_INCLUDING_RESTRICTED&albumid=101&category=101

puck dit: 6 octobre 2025 à 9h26

@ »la générosité est une émotion »

je crois que c’est plutôt un sentiment…

faudrait voir à pas confondre les sentiments et les émotions Carlito.

J J-J dit: 6 octobre 2025 à 9h28

pour moi, l’hyperthymie n’est pas une pathologie de l’humeur, contrairement à ce qu’on voudrait nous faire accroire. Il y a des bienheureux qui en sont dotés en permanence, et d’autres qui tendent vers cet idéal de vie, par un effort idéologique de la conscience socialement conditionné, tout à fait estimable. Et qui y parviennent, comme par miracle.

Rosanette dit: 6 octobre 2025 à 9h29

@Sibyl Pithielvotre texte sur les Camondo m’a apporté cette idée que je n’avais jamais eue ;
Pour moi ,comme pour tout lecteur lamda de Proust ,Charlus c’est Charles Haas ,celui qui apparaît un peu a l’écart dans le groupe peint connu du cercle aristocratique qui avait accueilli ce »meteque » (jockey club lui? interallié?autre?)
Mais put être y a t-il aussi autre modele entre dans la composition du personnage :le frère célibataire de Moise de Camondo, Isaac qui fut avant son frère un grand collectionneur.
Pour les Camondo ces figures de l’élite mondaine parisienne qui finirent à Auschwitz avec 75 000 autres coreligionnaires, ce fut là , en bien plus tragique ,leur manière de retourner comme Swann au « bercail de leurs pères »

J J-J dit: 6 octobre 2025 à 9h31

non non, c’est une émotion éprouvée, ressentie par certain.es !… Pas un sentiment, ni un instinct, Carlota. Une émotion, neuronalement située et en permancen activée par certains enzymes abondants…

Chaloux dit: 6 octobre 2025 à 9h33

1) Je ne vois pas en quoi mon différend avec Assouline à propos de du Bouchon aurait été une « humiliation ». Étant donné que j’avais raison. Assouline défendait son camp idéologique vérolé, avec les moyens intellectuels et les arguments à sa disposition, ce qui était son droit.

2) Il n’est pas possible de se souvenir de l’ensemble des humiliations subies ici par Gigi la visqueuse. Les dernières datent de quelques heures.

3) S’agissant de La Ferté-sous-Jouarre, je ne me suis pas contenté d’aller y déjeuner « dans une auberge », j’y suis allé pendant des années. Je sais de quoi je parle.

4) Quant à la générosité, elle ne peut être présentée comme une qualité intellectuelle que par des imposteurs, des manipulateurs ou des imbéciles, ou les trois à la fois, ce qui est le cas ici.

J J-J dit: 6 octobre 2025 à 9h34

mais comment peut-on savoir en temps réel qu’il serait plutôt bon en RI, mais mauvais sur le plan intérieur ? C’est un jugement qu’il conviendrait de mieux argumenter, je pense.

D. dit: 6 octobre 2025 à 9h39

Langoncet est pour moi un énigme.
Tenter de défendre le bilan de Macron sur le plan international… alors qu’il n’a fait que gesticuler et choisir impulsivement les plus mauvaises options…pour être ensuite recadré par les seigneurs de l’UE et altantistes. En ayant été si souvent la risée de tous. Par ailleurs. Il n’y a que la reconnaissance de l’état palestinien qui soit acceptable.

J J-J dit: 6 octobre 2025 à 9h40

@ 9.33 mais pourquoi vous donner tout ce mal, à vous « justifier », mon bon ? Vous ne faites que vous enfoncer toujours plus où l’on sait, en nous sortant votre long séjour d’enseignant d’histoire géo, au lycée agricole de Mothe-Beuvron…
Noiriel et de Boucheron vous y auraient-ils renvoyé paître à vos chère études, par hasard ?

P. R. / « Excusez-moi d’avoir dit du mal de vous, Pierre, je vous promets que je ne recommencerai plus, si vous me laissez revenir chez vous ». Burkh ?

puck dit: 6 octobre 2025 à 9h45

« non non, c’est une émotion éprouvée, ressentie par certain.es !… Pas un sentiment, ni un instinct, Carlota. Une émotion, neuronalement située et en permancen activée par certains enzymes abondants… »

faut pas croire tout ce que te raconte Powers.

les hormones comme l’ocytocine génèrent l’attachement.

pas la générosité.

en fait tu mélanges l’amour, l’empathie, la générosité, l’attachement etc…

essaie plutôt d’en parler avec Zucman il va t’expliquer comme ça marche la générosité.

Chaloux dit: 6 octobre 2025 à 9h49

Gigi la visqueuse, c’est toi qui t’enfonces dans ta bauge. M’étonnerait pas que tu te prennes tout bientôt la réalité en pleine tronche. Tu le veau bien…

Hurkhurkhurk !

puck dit: 6 octobre 2025 à 9h50

ceux qui l’ont dans le baigneurs c’est les socialistes.

en fait on s’enfonce dans l’infantilisme.

ils ont dit on ne soutiendra pas Lecornu, le mec il dit si c’est comme ça je fais ma valise, et les socialistes ils restent couillons et se disent merde on aurait pas dû…

c’est des enfants, et encore les enfants ont parfois plus le sens des responsabilités que tous ces débiles profonds.

D. dit: 6 octobre 2025 à 10h08

Exclusif et incroyable mais pourtant vrai : Macron ce matin passait ses coups de fil seul dehors, exactement à l’endroit où Jacques de Molay fut brûlé vif le 18 mars 1314.

renato dit: 6 octobre 2025 à 10h27

Ce que la gauche devrait comprendre, c’est que :
1— elle manque d’une personnalité consensuelle ;
2 — on ne fait pas de politique intérieure sur le dos de pauvres gens soumis à un conflit insensé.
Mais comme l’enseignent les références de ceux-ci et celles-là : culture politique nada… Bon, c’est vrai qu’ils sont des virtuoses des pourcentages, c’est-à-dire la seule compétence nécessaire pour réchauffer un bon fauteuil.

Sybil Pythie dit: 6 octobre 2025 à 10h28

Il est très bien, ce film documentaire de Ruth Zylberman, Splendeurs et msières de la maison des Camondo. J’ai trouvé la partie sur Nissim superbement documentée et particulièrement touchante.

Le cosmopolitisme des intervenants, Pierre Assouline, le céramiste et écrivain anglais, Edmund de Waal, l’historienne d’origine italienne, Alice Légé, la conservatrice d’origine russe du musée d’Orsay, Sourya Sadekova, me semble entrer en parfaite résonnance avec l’histoire des Camondo.

Edmund de Waal, dont Le Lièvre aux yeux d’ambre est un des livres les plus importants jamais écrit sur le sort des Juifs européens, évoque « la solitude du collectionneur », expression de à Walter Benjamin. « Benjy », comme l’appelait Hannah Arendt, ami de Georges Bataille et d’Adrienne Monnier, qui fut de loin le plus puissant critique culturel de la première moitié du 20e siècle, est quasiment ignoré des intellectuels/historiens français alors qu’il fait partie du bagage minimal de leurs homologues anglais, allemands, italiens et américains.

Irène Cahen d’Anvers/épouse Camondo/épouse Sampieri, ne sort pas grandie de l’histoire. Maguy Tran, fille d’une riche famille vietnamienne voisine de la Sampieri à Cannes, venait fréquemment prendre le thé chez elle, avant sa mort en 1963. Elle raconte que si la veille dame lui parlait souvent de Nissim, son fils mort POUR la France en 1917, en revanche, elle n’évoqua jamais, Béatrice, sa fille, morte PAR la France, comme le dit justement P. Assouline.

Chaloux dit: 6 octobre 2025 à 10h34

La gauche va crever la gueule ouverte. Les septuagénaires conchieurs feraient bien de se reculotter rapidement !

Hurkhurkhurk !

Jean Langoncet dit: 6 octobre 2025 à 10h42

Je signale à keupu que Retailleau & Cie ne sont pas socialistes, ni de gauche (sauf pour les droitards, certains allant jusqu’à classer les rneux à gauche)

Sybil Pythie dit: 6 octobre 2025 à 11h06

Il est très bien, ce film documentaire de Ruth Zylberman, Splendeurs et msières de la maison des Camondo. J’ai trouvé la partie sur Nissim superbement documentée et particulièrement touchante.

Irène Cahen d’Anvers/épouse Camondo/épouse Sampieri, ne sort pas grandie de l’histoire. Maguy Tran, fille d’une riche famille vietnamienne voisine de la Sampieri à Cannes, venait fréquemment prendre le thé chez elle, avant sa mort en 1963. Elle raconte que si la veille dame lui parlait souvent de Nissim, son fils mort POUR la France en 1917, en revanche, elle n’évoqua jamais, Béatrice, sa fille, morte PAR la France, comme le dit justement P. Assouline.

Sybil Pythie dit: 6 octobre 2025 à 11h16

elle n’évoqua jamais Béatrice, sa fille…

Bien content de savoir que ces textes servent à quelque chose.

Il faudrait maitenant s’attaquer aux Reinach, et au total effacement de « l’élément juif » de la Villa Kerylos et du Château de Champs (Cahen d’Anvers), véritable mémoricide organisé institutionnellement et qui ne semble pas émouvoir « les gardiens du temple ».
Sale époque.

rose dit: 6 octobre 2025 à 11h21

In La forteresse de Chinon
Après l’épisode chinonais et de nombreux rebondissements, Jacques de Molay est exécuté sur le bûcher en compagnie de Geoffroy de Charnay, le 18 mars 1314 sur l’île de Javiaux, à l’ouest de l’île de la Cité (Paris).
https://forteressechinon.fr
Jacques de Molay | Forteresse de Chinon

Cela s’appelle aussi l’île aux juifs.

rose dit: 6 octobre 2025 à 11h23

Je ne suis pas étonnée par le lieu, que je crois ne pas connaître.
Mais, il y a encore des gens qui lui parlent au téléphone ?

D. dit: 6 octobre 2025 à 11h25

Macron est tellement vicieux qu’il faut se demander s’il n’a pas influé pour mettre Lemaire à la Défense, sachant que c’était la goutte de trop.
Parce que c’est bel et bié la nomination de Lemaire qui a fait complètement sortir Retailleau de ses gonds. Et quand on creuse un peu, on observe que Lemaire n’avait pour une fois rien demandé à personne, il cherchait à se faire oublier pour toujours, et s’est fait supplier pour ce poste à la Défense. Ça sent la manigance macronesque à plein nez.

D. dit: 6 octobre 2025 à 11h31

Tout ça démontre en tout cas que la Cinquième a de grosses lacunes.
Le Peuple et le Peuple seul doit travailler à une nouvelle constitution. Peu importe son numéro.
Ceux qui ne comprennent pas ça manquent d’intelligence large et intuitive.

rose dit: 6 octobre 2025 à 11h31

L’aîné est Nissim.
La seconde est Béatrice.
Pourtant elle ressemble a sa mère disent wikipédia et pierre Assouline.
Béatrice a eu un frère aîné, Nissim, né en 1892 (mort au champ d’honneur en septembre 1917). Alors que le prénom « Nissim » évoque l’Orient séfarade, celui de sa sœur s’enracine dans l’Europe chrétienne[PA 1]. Et autant Nissim tient de son père de nombreux traits de sa personnalité, autant Béatrice ressemble à sa mère, ce que Pierre Assouline résume ainsi : « Lui, c’était son père. Elle, c’était sa mère. »[PA 1]. Le portrait de Béatrice enfant par Giovanni Boldini montre en effet une ressemblance de traits avec Irène. Au moral, Béatrice conservera toute sa vie le caractère résolu, indépendant et audacieux de sa mère.[réf. ].

D. dit: 6 octobre 2025 à 11h37

J’ai vu les images filmées au téléobjectif, Rose.
Il était seul, téléphonant, en bas de la muraille du square du Vert Galant.
Il y avait 3 ou 4 gendarmes du GSPR autour de lui mais à bonne distance pour qu’ils ne puissent rien entendre des conversations. Il n’avait absolument rien à faire là. Il a donné ordre au GSPR de l’arrêter sur le Pont Neuf et il est descendu en bas pour être le plus seul possible.

D. dit: 6 octobre 2025 à 11h41

Manque de bol, il a pu être filmé.
Ce qui est marrant c’est que Mitterrand se faisait aussi arrêter là assez souvent, pour aller acheter des bouquins à la librairie du coin.
Sauf que personne n’a jamais réussi à filmer Mitterrand en bas de la murailledu Vert Galant.

D. dit: 6 octobre 2025 à 11h43

Chacun en tirera les conclusions qu’il voudra. Les miennes sont tirées depuis longtemps. En tout cas.

Sybile Pythie dit: 6 octobre 2025 à 11h45

Hier soir, sur une chaine dite ‘d’information’, un individu au crâne rasé portant une barbe de trois jours vaguement orangée, débitait à toute blinde et sans articuler des propos quasi incompréhensibles. Même les clandés qui vendent des clopes de contrebande à la sortie de Gare du Nord s’expriment de façon plus intelligible.
Incrustation aidant, il s’avère que celui qui débitait ses borborygmes avec un air d’autosatisfaction non-dissimulée est un député d’extrême-droite.
Si les Affaires étrangères sont la chasse gardée du pote de Poutine, le député européen qui dégoise à longueur de journée sur la France sur les réseaux russes, on se dit qu’il n’y a pas de raisons pour que l’inarticulé de service « vu à la télé » ne participe pas à un gouvernement dirigé par le Rabaissement national.

rose dit: 6 octobre 2025 à 11h51

Le téléobjectif par dessus la Seine du côté rive gauche !
Waouh.

Mais il n’y a pas une antipathie personnelle Retailleau contre Lemaire ?
C’est une histoire de famille politique ?

D. dit: 6 octobre 2025 à 11h54

Laurent Neumann vient juste de confirmer que Lemaire à la Défense, c’est bel et bien Macron et pas Lecornu. Bingo.

Sybil Pythie dit: 6 octobre 2025 à 11h57

Le cosmopolitisme des intervenants, P.A., le céramiste et écrivain anglais, l’historienne d’origine italienne, la conservatrice d’origine russe du musée d’Orsay, me semble entrer en parfaite résonnance avec l’histoire des Camondo.

E.deWaal, dont The Hare With Amber Eyes est un des livres les plus importants jamais écrit sur le sort des Juifs européens, évoque « la solitude du collectionneur », expression de Walter Benjamin, de loin le plus puissant critique culturel de la première moitié du 20e siècle, mais quasiment ignoré des intellectuels/historiens français, alors qu’il fait partie du bagage minimal de leurs homologues anglais, allemands, italiens et américains.

Sybil Pythie dit: 6 octobre 2025 à 11h58

Le cosmopolitisme des intervenants, P.A., le céramiste et écrivain anglais, l’historienne d’origine italienne, la conservatrice d’origine russe du musée d’Orsay, me semble entrer en parfaite résonnance avec l’histoire des Camondo.

D. dit: 6 octobre 2025 à 11h59

Le personnage est vraiment machiavélique,capable des coups les plus vils et tordus, sans aucun scrupule, mettant la France à genoux dans la boue.
Il est grand temps que tout le monde en prenne conscience.

Rosanette dit: 6 octobre 2025 à 11h59

@sibyl
Ironie tragique de cette histoire des Camondo:.
Comme le signale Ruth Zylberman à la fin de son film, la femme divorcée de Moïse, née Cahen d’Anvers et devenue comtesse San Pieri, a hérité de ses deux enfants morts en déportation , donc de la fortune des Camondo qu’elle aurait dilapidé dans les casinos de la Côte d’Azur avec sa fille mariée à l’industriel Dubonnet (l’apéritif.) belle figure du monde économique sous l’occupation

Sybil Pythie dit: 6 octobre 2025 à 12h00

L’auteur de The Hare With Amber Eyes, un des livres les plus importants jamais écrit sur le sort des Juifs européens, évoque « la solitude du collectionneur », expression de Walter Benjamin, de loin le plus puissant critique culturel de la première moitié du 20e siècle, mais quasiment ignoré des intellectuels/historiens français, alors qu’il fait partie du bagage minimal de leurs homologues anglais, allemands, italiens et américains.

Sybil Pythie dit: 6 octobre 2025 à 12h02

L’écrvain et céramiste anglais dont il faut absolument lire les livres, évoque « la solitude du collectionneur », expression de Walter Benjamin, de loin le plus puissant critique culturel de la première moitié du 20e siècle, mais quasiment ignoré des intellectuels/historiens français, alors qu’il fait partie du bagage minimal de leurs homologues anglais, allemands, italiens et américains.

Sybil Pythie dit: 6 octobre 2025 à 12h16

Son portrait figure dans A bout de souffle de Godard, lorsque Jean Seberg accroche au mur un poster tiré du Renoir et demande à Belmondo qui est la plus belle, elle, où la fille du tableau…
Pour la petite histoire, le portrait a également fait l’objet de l’édition d’un timbre de l’État Kathiri de Seyun, un ancien sultanat du sud de la péninsule arabique, sur le territoire actuel du Yémen et du sultanat d’Oman…

Rosanette dit: 6 octobre 2025 à 12h17

du m^rme monde que le Camondo ,autre famille juive de type aristocratique cumulant l’argent l’argent et le savoire les Reinach :les trois frères étaient des figures du monde intellectuel ;,férus de culture gréco-latine
d’après leurs initiales joseph Salomon et et Theodore Reinach étaient désignés comme les Je SaisTout
L’un d’eux joseph Reinach ,député, fut un militant de la premiere heure de la défense de Dreyfus, ami tres proche de Mathieu Dreyfus dont plus tard la fille épousa son fils qui devait mourir au combat .
Il raconté sur un millier pages son suivi au jour le jour de de l’affaire;
Ce texte passionnant admirablement écrit qui mêle le souvenir du vécu et le regard rétrospectif sur les événements a été publié dans la collection Bouquins .
En introduction de cette publication une copieuse présentation de la famille Reinach et de son histoire
.

closer dit: 6 octobre 2025 à 12h18

« The facts of life are conservative ». Kemi Badenoch citant Margaret Thatcher qui a sauvé la GB du gouffre il y a 45 ans.
From « Conservative Conference » du 5 au 8 octobre à Manchester. KB a commencé par évoquer l’attentat contre la synagogue et la présence des juifs à Manchester depuis le 18ième siècle au moins.

Janssen J-J dit: 6 octobre 2025 à 12h18

@ 11.47 – spontanée…
**principe 7 (JK) sois un foutu simple d’esprit saint de l’esprit,
**principe 23 (JK) garde la trace de chaque jour armorié dans la main qui t’appartient,
**principe 24 (JK) pas de crainte ou de honte quant à la dignité de ton expérience, de ton langage et de ta connaissance,
Bàv2,

Rosanette dit: 6 octobre 2025 à 12h28

@sybil
et l’autrice aussi Ruth Zyllberman relève un petit peu de ce cosmopolitisme avec ses quatre grands parents nés ailleurs ,

Maurice revient... dit: 6 octobre 2025 à 12h52

Si Macron veut juste faire chier la Gauche par ce nouveau gouvernement, eh bien, moi je dis bravo Manu !

Sybil Pythie dit: 6 octobre 2025 à 13h06

The facts of life…Il y a quelques jours, cette pauvre Badenoch a prétendu que l’Irlande du Nord avait voté en majorité pour le Brexit… Elle ne connait même pas les faits de l’histoire récente de son pays. Quelle honte.
On se doute qu’elle s’est bien gardé de mentionner le « pogrom » de York en 1190, cette incompétente qui passe son temps à instrumentaliser le malheur des autres et qui ne va pas tarder à faire face à un leadership challenge interne au parti Tory.
Nromal, son parti perd quasiment un député toutes les semaines qui s’en va rejoindre le Reform UK de N.Farage. Les Conservateurs sont en 3e position dans les intentions de vote le 1er octobre, très loin derrière Reform UK et le Labour, et avec seulement 2 points de plus que les Lib Dems. Jamais ce parti n’a été aussi faible et mal dirigé pendant si longtemps (Cameron, Johnson, Truss, Sunak…the team from Hell!) `Elle est bien mal venue pour donner des leçons.
The facts of life are cruel.

D. dit: 6 octobre 2025 à 13h10

I’m waiting in the street bicause everifing is frozen for you.

… à l’image de son action sur le plan international. Trop poilant.

kilékon dit: 6 octobre 2025 à 13h47

Macron est tellement vicieux

Et toi D, avec tes endives dans le c.l pour faire rire d’excitation tes poules!

Damien dit: 6 octobre 2025 à 13h51

« Tombés 14 heures après leur nomination, les membres du gouvernement Lecornu profiteront-ils des avantages dus aux anciens ministres ? »

La réponse est oui, mais seulement pour dix ans. Avant c’était pour la vie entière du soi-disant minitre.

Clopine dit: 6 octobre 2025 à 14h27

J’aurais bien envie d’écrire ici des mots qui deviennent incongrus de minute et minute, vous les connaissez tous, mais vous ne les prononcez plus, et ils seraient de toute façon instantanément couverts de crachats. Alors je les garde, précieusement, car un jour, proche ou lointain, on sera vraiment très nombreux à les prononcer fort, bien fort, très fort. Aussi fort qu’il le faudra pourqu’ils soient entendus.

Chantal dit: 6 octobre 2025 à 14h35

@ Rosanette, vous qui semblez bien connaître la descendance des Camondo éteinte hélas, ce divorce d’Irène et le remariage avec le Comte Charles Sampieri qui s’occupait des écuries, un point me chatouille depuis fort longtemps, je connais un certain Jean-François Sampieri- Marceau avocat dont je n’arrive pas à cerner vraiment les origines. Se peut-il qu’il soit l’enfant d’un Sampieri qui l’aurait reconnu ( sa mère Bianca Della Corte (née Licenziati) fut l’Azaydée dans le volet 2 du Comte de Montecristo ) et ensuite il aurait accolé le nom de son père adoptif Félicien Marceau. Alias Louis Carette. J’ai l’impression que ce n’est pas très clair.

Jean Langoncet dit: 6 octobre 2025 à 14h41

On attend toujours la composition du gouvernement adéquat selon calimero

https://www2.assemblee-nationale.fr/instances/liste/groupes_politiques/effectif

La mouvance de gauche étant majoritaire, peut-être faudrait-il commencer par nommer un premier ministre y appartenant, afin que le jeu démocratique puisse se déployer au Parlement texte par texte, projet de loi par projet de loi (et sortir de la posture partisane a priori qui a en ligne de mire la prochaine élection présidentielle, avant la défense de l’intérêt des français)

renato dit: 6 octobre 2025 à 14h44

À Sampieri, près de Raguse, il y avait autrefois un bar tenu par une brillante barmaid qui créait des cocktails.

Jean Langoncet dit: 6 octobre 2025 à 14h45

Immaturité démocratique = Assemblée de godillots ou Assemblée pétaudière

D. dit: 6 octobre 2025 à 15h08

Non non, Langoncet. Au point où on en est, c’est démission du PR et de j’Assemblée, organisation d’élections présidentielles et législatives ous deux mois, 2 Référendum sur Frexit et nouvelle constitution. Et ensuite on fait ce qui en découle. Point barre.
Ça, c’est la maturité démocratique. La vraie.

Chantal dit: 6 octobre 2025 à 15h19

merci pour cette information Renato mais cela ne m’aide pas vraiment, Azayadée décidément Pierre Loti me poursuit, c’est Haydée dans le Comte de Monte Cristo de Dumas.

J J-J dit: 6 octobre 2025 à 15h45

CHIANTS LITS (ou, DES LANGAGES DE LA MENACE, max)

@ Les septuagénaires conchieurs feraient bien de se reculotter rapidement ! (sic)

@ Alors je les garde, précieusement, car un jour, proche ou lointain, on sera vraiment très nombreux à les prononcer fort, bien fort, très fort (sic)
____
Apparemment, espoirs et mots rentrés ou sortis ne sont pas issus des mêmes bouches d’évacuation ou d’aération cavernicoles.

Janssen J-J dit: 6 octobre 2025 à 15h48

@ peut-être faudrait-il commencer par, etc…

Peut-être va-t-il trouver là une bonne idée à laquelle Il n’aurait point pensé jusqu’à présent. Merci pour lui, on devrait consulter plus souvent cette chaine littéraire, car des gens y sont souvent de bonne volonté constructive pour leur pays en particulier et le monde en général.

J J-J dit: 6 octobre 2025 à 15h56

@ La réponse est oui, mais seulement pour dix ans.

Ceux qui y étaient deux fois (dans l’ancien et le nouveau) vont multiplier leurs gains par deux. Rachidie est ravi-rava de sa double peine. ____ Le peuple est content pour ses élitres. Il gronde en silence, parait-il, en attendant la Marine marchande.

Jean Langoncet dit: 6 octobre 2025 à 15h58

Commencer par là, poursuivre par une allocution devant les français pour exposer les motifs de son choix et s’effacer pour laisser le jeu démocratique se déployer au Parlement … ou pas

Sybil Pythie dit: 6 octobre 2025 à 16h01

Voilà qui tourne au vaudeville.
Lepetit Crispé s’était taillé car Legrand Mou était revenu. Total, le Montchauve a jeté l’éponge.
Maintenant Legrand Mou vient de refiler le bébé au Montchauve pour qu’il revienne sur le ring avec sa bandes de bras cassés, Lepetit Crispé inclu (?)
Embrassons-nous Folleville, c’était juste une petite poussée d’acnée.
Mardi, on purge bébé et en attendant on demande conseil à ChatGPT, qui va tout régler.
Paris est une fête!

Jean Langoncet dit: 6 octobre 2025 à 16h02

Le coup de la démocratie on lui fait pas à l’hoplite du recoin abyssal ; lui qui a traversé tous les régimes politiques, lu tous les livres, connu tous les frissons, mangé tous les homards

Phil dit: 6 octobre 2025 à 16h05

Aujourd’hui Saint Bruno, dédé avale les bougies.
La barmaid de Raguse a-t-elle laissé un livre de ses recettes de cocktails comme celui du Ritz, dear Renato ?

J J-J dit: 6 octobre 2025 à 16h08

On attend toujours la composition du gouvernement adéquat (Asie Yadée)

Bof…, ailleurs pas loin, chez nous autres, on s’est habitués à la vacuité gvtmtale durant trois ans, et on n’en est point morts.

renato dit: 6 octobre 2025 à 16h12

C’est parce que vous n’avez pas essayé ses cocktails ni profité de sa conversation, Chantal. Je vous assure que c’était cent fois mieux qu’un documentaire soldé par une chaine culturelle.

renato dit: 6 octobre 2025 à 16h17

Non, Phil, barmaid c’était son travail d’appoint, à coté elle travaillait à sa thèse sur les poètes lyriques grecs de l’époque archaïques.

J J-J dit: 6 octobre 2025 à 16h18

Il a même connu Napoléon IIIbis…, c’est dire qu’il en a vu d’autres, des grands démocrates, en suçant ses endives.

Chantal dit: 6 octobre 2025 à 16h22

point morts en effet, mais on a quand même pris la calculette depuis le temps et çà fait cher le spectacle de clowns, LRTT payés à ne rien foutre !

je retourne à mes oignons mais j’imagine assez bien le sourire crispé d’Eric Woerth, à peine blanchi des affaires lybiennes, soudain ministre pour quelques heures, puis pfft la courbe émotionnelle mieux qu’au tiercé

je retourne à mon cours d’italien, pas évident les débuts chi ci cha ka @

D. dit: 6 octobre 2025 à 16h23

Moi je parle plus à Langoncet.
On peut pas faire plus borné et antipathique. Il ne mérite pas qu’on lui parle.

renato dit: 6 octobre 2025 à 16h25

Le problème sous-jacent, qui en réalité ne m’intéresse guère, c’est que les partis n’ont pas réussi à former une génération de politiques authentiques ; il y a trop de problèmes secondaires. De plus, au-delà des carrières et des postes, ils ne savent pas collaborer et, dernier point, mais non le moindre, ils manquent d’idées. Et quand je dis les partis, je veux dire tous les partis, même les vieilles savates que D. aime. En d’autres termes, ils n’ont rien transmis d’autre que leurs combines.

D. dit: 6 octobre 2025 à 16h25

Bon d’après les Infos que j’aie de source assez autorisée et fiable, Macron attendrait la panthéonisation de Badinter puis démissionnerait réellement. Il aurait enfin compris.

D. dit: 6 octobre 2025 à 16h27

Vous avez plutôt raison, renato.
Mais je comprends pas bié quand vous dites que j’aime bien les vieilles savates.

Phil dit: 6 octobre 2025 à 16h28

dommage dear Renato, l’art de mélanger a sûrement bénéficié de ses goûts pouétiques

D. dit: 6 octobre 2025 à 16h29

Quand je pense que j’ai croisé plusieurs fois un futur panthéonisé et que nos regards se sont croisés !
Eh bié avec le recul, je m’en fous.
Vous vous rendez compte ?!

J J-J dit: 6 octobre 2025 à 16h32

@ l’hoplite du recoin abyssal
ah voui, je l’avais oubliée celle-là. Je l’aime bien, HRA. Mettez un sigle, ça ira plus vite la next time, Jean Lang Lang ! J’admire votre doigté velouté sur les touches.

D. dit: 6 octobre 2025 à 16h39

Je vais nourrir mes poules et les fermer. C’est l’heure.
Ensuite je mettrai eu four mes endives au jambon.

J J-J dit: 6 octobre 2025 à 16h40

@ qui en réalité ne m’intéresse guère (16.25)
cf. Robert Michels…, souvenez-vous de comment il a fini, après avoir théorisé le propension de tous les partis politiques à l’oligarchisme, e tant que une loi d’airain propre à la vie de « tous les groupes ». Un grand classique de la science po parue 1925, RM et dirphilm : ‘Zur Soziologie des Partiewesens’. Hein ?!

Chaloux dit: 6 octobre 2025 à 17h14

Le père Badinter va rentrer au Panthéon dans un drôle de contexte. Il en ressortira. Je suis persuadé que l’abolition de la peine de mort sera abolie un jour ou l’autre. L’histoire est trop sanguinolente pour se passer longtemps de ce sacrifice national.

Chaloux dit: 6 octobre 2025 à 17h18

Mme Touquette doit faire chauffer les cartes de crédit de la République à les faire fondre. Plus une minute à perdre, les temps deviennent si incertains! On saura ça un jour ou l’autre.

renato dit: 6 octobre 2025 à 17h51

JJJ, beaucoup de socialistes sont passés au fascisme, p. ex. Margherita Grassini-Sarfatti e son mari Cesare, qui fut aussi président de la société sioniste italienne, et il a parraina et subventionna la carrière politique de Mussolini. Incidemment, la Sarfatti était cousine de Natalia Ginzburg.

Cela bien à part, les sorts des partis ne m’intéressent guère, car ma préférence de gouvernement va au « directoire » parce que c’est une forme qu’impose le compromis et en conséquence la capacité de ses membres de tenir en compte les intérêts du pays et non les intérêts de leur propre parti ; en d’autres termes : des gens civilisés pas des rois bergers.

kilékon dit: 6 octobre 2025 à 18h01

les vieilles savates que D. aime.

Avec surtout des endives à l’intérieur, ça fume et ça pue des pieds.

MC dit: 6 octobre 2025 à 18h03

J Langoncet, MR Short lit tout, même l’ignominie. Ce qui permet de l’ apprécier. Et Drumont est immonde. MC

Sybil Pythie dit: 6 octobre 2025 à 18h23

Décidément, radio et télé étaient très Camondo hier :

https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/toute-une-vie/moise-de-camondo-1860-1935-un-collectionneur-amoureux-de-la-france-6773240

Après avoir visité la maison Camondo, les flâneurs peuvent parcourir les quelques dizaines de mètres et qui la sépare du musée Cernuschi, dont la visite des collections permanentes, principalement consacrées aux arts d’Extrême-Orient (Chine, Japon, Corée et Vietnam) est gratuite.

Je boycotte le Musée Guimet depuis que la nouvelle direction a débaptisé la salle des arts du Tibet pour l’intégrer aux « salles des arts du Monde himalayen », aberration culturelle doublée d’un scandale politique, dénoncé récemment par la rapporteure de l’ONU Alexandra Xanthaki.
Les menées chinoises sont bien plus subtiles que les grosses machinations russes…

D. dit: 6 octobre 2025 à 19h18

Ce kilékon commence à sérieusement me courir sur le haricoh, je vous le dis.
M’étonnerait pas qu’il s’agisse de Maurice.

Maurice revient... dit: 6 octobre 2025 à 19h19

Ma femme, pour me rendre jaloux, ne tarit pas d’éloges sur cet abruti de Bruno Lemaire :
« Et il est beau, et il est grand, et il a les yeux bleus, et il parle bien, et il a beaucoup de charme, et il est ministre des Armées…
– Merde ! J’te signale qu’il est complètement tordu.
– Comment ça tordu ?
– Il a écrit des bouquins érotiques le cochon !!!
– A bon ! Mais faudrait que j’me les procure pour les lire.. Oh, comme il est parfait !
– MEEEEEEEERDE !!!

closer dit: 6 octobre 2025 à 19h20

Je suis l’actualité des nos amis british de suffisamment près pour savoir que Kemi Badenoch est sur un siège éjectable et que le parti de Farage et largement devant les tories dans les sondages.
Mais j’ai écouté le début de son discours à Manchester et je l’ai trouvé de bonne facture.
Un discours conservateur m’est toujours agréable à écouter.

Maurice revient... dit: 6 octobre 2025 à 19h25

Non Dédé, je n’ai rien à voir avec ce… kilékon !
M’est avis que c’est la Gigi, encore elle, qui fait des siennes, la grosse limace !

D. dit: 6 octobre 2025 à 19h26

Ce Macron est vraiment horrible.
Cette façon de n’être pour rien, de laisser les ministres à leurs responsabilités théoriques. Écœurant.
Il va sans doute aller se coucher bien tranquillement et dormir comme un bébé. Horrible, je vous dis.
Il y a des âmes prédestinées à être horrible. Leur chute est ordinairement terrible. Et c’est l’Enfer qui les attend pour l’éternité.

D. dit: 6 octobre 2025 à 19h28

Bon Puck tu te sors les doigts du slip et tu t’exprimes. Ton silence à la con ça suffit.

J J-J dit: 6 octobre 2025 à 19h42

@ car ma préférence de gouvernement va au «directoire» (17.51)
La mienne va à la pratique antique de « l’élection » d’un dictateur pour un mandat limité à six mois, nommé par deux consuls après approbation de cet imérium par le Sénat romain. Le temps de remettre tout en bon ordre dans l’OTAN…, au temps des guerres asymétriques, mais surtout, en évitant les dérives oligarchiques des « partis » proches de Scylla/Trump ou autres Cesar/Poutine.
Perso, je ne m’intéresse pas à Macron et sa femme, pas plus qu’à Margherita Grassini-Sarfatti et son mari Cesare. bonne suite. Merci.

J J-J dit: 6 octobre 2025 à 19h51

MR Short lit tout, même l’ignominie. Ce qui permet de l’apprécier (18.03).
D’y prendre beaucoup de plaisir aussi, comme diraient nos amis « céliniens » : « Un discours conservateur m’est toujours agréable à écouter »…(19.20), comme de lire un pamphlet antisémite de Ferdine chaque soir au coin du feu (19.19) ou une bonne feuille philosémite du très racé Go-Bineau (16.18).

J J-J dit: 6 octobre 2025 à 19h54

@ 19.47 Merci DD’ (19.47), mais hélas je ne dors pas bcp, les nuitées de pleine lune. Mimi-Souris sur la couette est proprement infernal.

J J-J dit: 6 octobre 2025 à 19h58

J’ai connu un curé qui avait le doigts dans le slip pendant qu’il me posait des questions très gênantes au confessionnal. Qu’en pensez-vous ? Etaot-ce une exception ou une pratique générale fort compréhensible, vu la chasteté imposée à semblables ministres du culte catholique ?

Clopine dit: 6 octobre 2025 à 20h01

Parfois, je suis devant mon corps comme on l’est devant un enfant : qu’est-ce qui est bon pour lui ? Ne suis-je pas en train de le trahir, en lui demandant trop, ou pas assez, ou en lui mentant ? Je le nourris bio, je le ménage, je l’emmène en consultation médicale, je l’expose au soleil et le préserve du froid, j’ai avec lui, ce corps, un rapport intime, indéfectible, inamovible. Et mortel. Et pourtant, il n’est pas, malgré tout le respect que j’ai pour lui, d’autant qu’il a porté mon fiston,(être remarquable), le ressort de ma vie. Je radote, sous les crachats reçus ici, chez Pierre Assouline, et avec apparemment sa permission. Mais je me dis, et je voudrais bien pouvoir exprimer cette idée même si elle est maladroite et a priori absurde, qu’à l’heure de la mort, nous devrions tous pardonner à nos corps de nous faire défaut. Ils y sont, si l’on y pense, pour si peu de chose. Mais nos idées, nos sentiments, nos convictions, nos croyances, nos certitudes. Ces remparts dérisoires contre la mort. Dire que nous les agitons, façon grelots, contre la mort d’autrui. Pas d’erreur, je hais la souffrance, et c’est bien un génocide qui se passe à Gaza, sous nos yeux. Mais quand il ne reste que la condition humaine, alors il faut aimer ce corps qui pourtant nous tue.

D. dit: 6 octobre 2025 à 20h05

Oui c’est la pleine lune, et je pense que ce qui se passe sur le plan politique n’est pas sans rapport.

J J-J dit: 6 octobre 2025 à 20h07

Bilan du jour… Deux Bruno vivaient en paiX… Une Rachida survint, et voici la guerre allumée.

J J-J dit: 6 octobre 2025 à 20h20

Je serais prêt à vous suivre jusqu’à un certain point (20.01), si vous me le permettez. Pardonner à son enveloppe charnelle à la veille de la quitter ? Non !… Espérer anéantir tout ce que la cervelle a construit d’insensé durant la parenthèse de vie . Oui ! Vous le savez, ça s’est très mal terminé pour Jack K., qui s’esquintait la santé en buvant comme alcoolique invétéré. Pourtant, il avait compris quelque chose de fondamental, me semble-t-il : « Je ne peux pas considérer comme libre un être n’ayant pas le désir de trancher en lui les liens du langage ». Je vais peut-être finir par m’endormir dans mon enveloppe corporelle dont je n’ai jamais songé à m’échapper. Car elle est ce qu’elle est.

J J-J dit: 6 octobre 2025 à 20h26

@ « Je radote, sous les crachats reçus ici, chez Pierre Assouline, et avec apparemment sa permission »
Un petit conseil, SVP… : Cessez de penser et de dire cela. Vous savez bien que vous faites erreur, au plus profond de vous. Et que si vous continuez vraiment à le penser toujours, au moins, ne le répétez plus à cette RDL qui vous estime encore.

renato dit: 6 octobre 2025 à 20h34

JJJ, le dictateur n’été nommé que dans des cas exceptionnels, et exprimait un moment de faiblesse du système. Aujourd’hui ce serait un risque, il ne faut pas l’oublier que de César dictateur de la république on passe à Octave qui devient Auguste, puis Imperator Caesar Divi filius Augustus— c’est juste au-dessus du roi berger.

Phil dit: 6 octobre 2025 à 20h37

J’ai connu un curé qui avait le doigts

Mirbeau aussi, ça donne parfois de la bonne littérature, faut pas se forma(o)liser pour si peu.

Janssen J-J dit: 6 octobre 2025 à 20h38

Oui, RM, je ne l’oublie point. Mais pour achever cette âpre journée, un brin de tragédie littéraire ne nous ferait pas de mal.
—————
Et pour trancher enfin ces discours superflus,
Albe vous a nommé, je ne vous connais plus.
CURIACE.
Je vous connais encore, et c’est ce qui me tue ;
Mais cette âpre vertu ne m’était pas connue ;
Comme notre malheur elle est au plus haut point :
Souffrez que je l’admire et ne l’imite point.
HORACE.
Non, non, n’embrassez pas de vertu par contrainte ;
Et puisque vous trouvez plus de charme à la plainte,
En toute liberté goûtez un bien si doux ;
Voici venir ma sœur pour se plaindre avec vous.
Je vais revoir la vôtre, et résoudre son âme
À se bien souvenir qu’elle est toujours ma femme,
À vous aimer encor, si je meurs par vos mains,
Et prendre en son malheur des sentiments romains
—–
etc,

Phil dit: 6 octobre 2025 à 20h42

Dear Renato, avez-vous souvenir si votre copine thésarde et cocktailleuse mettait de l’angostura (pas en parfum, hein ! dans ses shakers) ? Because Raguse n’est pas Venise.

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