de Pierre Assouline

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La République des livres
L’Antivie d’Italo ou la conscience de Svevo

L’Antivie d’Italo ou la conscience de Svevo

On peut passer toute une vie à se demander quel sera le bon moment pour demander la dernière cigarette à l’instant de sa mort. Surtout si comme Ettore Schmitz dit Italo Svevo (1861-1928), on a fumé soixante cigarettes par jour pendant toute une vie d’homme. On entend déjà le chœur des passéophobes ? Quoi, encore un mort dans la « République des livres » ? Encore un classique ? Sus à la naphtaline ! De l’air ! Du jeune et de la fiction ! A quoi l’on rappellera, comme il est devenu désormais rituel à la veille de l’été, que ce site est dédié à l’actualité des nouveaux livres, que de mai à fin août le commerce de la librairie respecte la trêve des éditeurs, qu’il ne se publie guère de nouveaux romans durant cette période et, sans vouloir désobliger les intervenautes, lorsqu’il s’en publie, comme ils ne les ont généralement pas lus, et pour cause, ils commentent tout sauf le livre en question.

Alors oui, Svevo, pilier de la modernité littéraire, deux fois plutôt qu’une ! Et pourquoi pas d’autres encore dans les semaines à venir ! D’autant que le domaine était en friche, du moins en français. C’est peu dire qu’avec Italo Svevo ou l’Antivie (387 pages, 22 euros, Grasset), Maurizio Serra comble une lacune de l’histoire littéraire dans notre langue (à quand une biographie de Thomas Mann ?). N’ayant lu que Une Vie et La Conscience de Zeno, et ne sachant rien de lui, j’y ai tout appris. L’auteur, qui a déjà signé un remarquable Malaparte distingué par le Goncourt de la biographie en 2011 (en attendant un D’Annunzio annoncé, comme pour boucler une boucle), est un diplomate italien en poste à Paris mais si naturellement et de si longue date frotté de culture française qu’il a écrit directement dans notre langue. Finesse de l’analyse, richesse de l’érudition, maîtrise des sources, raffinement du jugement, acuité de la critique. Impeccable (à une réserve près : l’absence d’index des noms).

Rarement un biographe nous aura invité à déchiffrer la vie d’un écrivain à travers ses rapports avec sa ville ; Svevo, c’est Trieste – et réciproquement serait-on tenté d’écrire. L’ancien port franc des Habsbourg était un carrefour cosmopolite au cœur d’un empire en pleine dissolution quand il se mit à l’écriture. Une ville et le choix d’un pseudonyme : cela suffirait à constituer la grille de lecture de son oeuvre. Car on ne devient pas innocemment Italo Svevo quand on s’appelle Ettore Schmitz. Petit-fils d’un émigré juif hongrois, il se voulut plus italien que les Italiens ; eut-il vécu en Touraine, il se fut appelé Anatole France si ce n’était déjà pris. Maîtrisant parfaitement l’allemand, il n’a pas écrit la moindre ligne de fiction dans cette langue, car il ne suffisait pas de la posséder : encore lui fallait-il la sentir et la ressentir. Italo écrivait en italien, Svevo (de Svevia qui signifie « Souabe » en italien) s’affirmait dans son hostilité à l’empire austro-hongrois, et les deux ruminaient, non une haine juive de soi telle que théorisée par Lessing, mais un agnosticisme qui allait jusqu’à la dissimulation d’origines auxquelles il n’en demeurait pas moins affectivement attaché. On chercherait en vain le moindre personnage et le moindre trait juif sous sa plume. Ravages et paradoxes du démon de l’assimilation. N’empêche que les refus de ces héritages l’ont désencombré et l’ont préservé de tout sentiment nostalgique.

1892 est la date autour de laquelle tout bascule : il perd son père, événement le plus important de sa vie, et rencontre sa future femme Livia Veneziani aux funérailles. Son mariage, et les névroses qui en sont issues, l’ont-t-ils précipité dans une vie par procuration que seule la littérature pouvait lui procurer ? Il fallait être Umberto Saba pour s’y risquer et le jugement en dit peut-être davantage sur l’ami-rival. De même que Pessoa, Kafka et d’autres ont passé leur vie officielle dans les bureaux des Assurances, Ettore Schmitz a passé dix-sept années dans ceux de la filiale triestine de la Union Bank de Vienne, puis vingt autres années à la direction de l’usine de peintures pour coques de bateaux appartenant à sa belle-famille, allant jusqu’à élever le patriotisme d’entreprise jusqu’à une catégorie existentielle !

Serra excelle à démêler l’écheveau des relations nouées par son héros avec les autres écrivains dont certains furent des amis (James Joyce) et d’autres de faux amis (Umberto Saba). On devine facilement que des deux, c’est le second qui disait de lui : « Il préfère écrire mal en italien, ce qu’il aurait pu bien écrire en allemand ». Ah, son style, que ne le lui a-t-on reproché ! Comme si quelques solécismes et dialectismes (le triestin est pour l’essentiel une variante du vénitien) suffisaient à le discréditer ; il y en eut même pour déceler dans la fortune de son œuvre à l’étranger, et ses nombreuses traductions, la preuve de la pauvreté de sa langue. « Un homme qui a fait de son œuvre le siège de sa vie, mais dont « l’antivie », qu’il voulait faire oublier, est encore plus révélatrice » écrit-il. Ce qui donne une idée de l’intense curiosité indispensable à qui veut creuser celle d’un personnage qui s’avançait masqué (le larvatus prodeo de Descartes récupéré par Perec via Svevo), égaré dans ses dédoublements, désengagé au point de procrastiner même devant l’Histoire en marche, et dont l’identité de frontière mettait tout en œuvre pour dérouter le lecteur. Sous le conformisme de son existence de notable et d’industriel, il logeait des pulsions dont il se méfiait et que seule la littérature lui permettait d’exprimer. Encore faut-il considérer l’Antivie, dans l’acception proposée par Maurizio Serra, non comme la matière d’une œuvre mais comme sa condition. De toutes façons, dès l’épigraphe, le lecteur est fixé sur la difficulté de l’entreprise : « Tu n’es pas du château, tu n’es pas du village. Tu n’es rien ». A la longue, il a fini par devenir ses propres circonstances, comme eut dit non Kafka mais Borges. Autodérision, incertitude, lucidité, mauvaise foi, culpabilité, détachement, mensonge : tels sont les matériaux de son oeuvre. De là nous vient peut-être en le lisant, et en découvrant dans son antivie comment l’angoisse perce sous l’ironie, à quel point cet écrivain nous est fraternel.

La Conscience de Zeno (1923), allégorie de la guerre civile européenne à travers la récupération frauduleuse de sa santé par un malade, est bien l’œuvre d’un humaniste laïc pétri de doutes, notamment à l’endroit du traitement psychanalytique (il y voyait une aventure psychique relevant du spiritisme). A la suite du Feu Mathias Pascal (1904) de Pirandello, déjà échafaudé autour du conflit entre expérience et conscience, il se présente comme l’anti-roman de formation tant il accumule échecs, dissolutions, ratages (le narrateur de Senilita, déjà, se disait conscient de la nullité de son œuvre). Il est vrai qu’il n’arrête pas d’arrêter de fumer. L’antihéros Zeno, timide et inadapté, se justifie, se dédouane dans un éternel monologue intérieur avec une désinvolture et un flou qui font son charme. Mais quid de sa conscience ? Les aventures du titre dans les éditions étrangères valent le détour : La coscienza di Zeno est resté fidèle en portugais, en espagnol et roumain ; mais en allemand c’est devenu Zeno Cosini, et en anglais Confessions of Zeno. Les deux sont également impropres à rendre la virtuosité de l’auteur dans son entreprise de camouflage littéraire, expert en effets de miroirs, mais plus instinctif que cultivé, qui avouait, si l’on peut dire : « C’est une autobiographie, mais pas la mienne ». Loués soient Valery Larbaud et Benjamin Crémieux pour l’avoir révélé aux lecteurs français tout en conservant son titre dans son intégrité, même si l’on regrettera amèrement avec l’auteur que le second, responsable du domaine italien chez Gallimard, ait cru bon amputer le texte du roman d’une centaine de pages

Il est mort en 1928 des suites d’un banal d’un accident de la route. L’apprenant, son ami et défenseur James Joyce, père de Leopold Bloom, réagit : « Je ne sais pas pourquoi, lorsqu’il s’agit de Juifs, j’éprouve toujours le doute qu’il s’agisse d’un suicide » (il faudra aller vérifier ce qu’a pu en faire Frédéric Pajak dans son récit dessiné de la vie de Joyce). Svevo exigea qu’il n’y eut ni prêtre ni rabbin à ses obsèques au motif qu’on ne prie pas à l’instant de sa mort quand on n’a jamais prié sa vie durant. Ses toutes dernières volontés ? « Vraiment la dernière cigarette », laquelle lui fut dûment refusée.

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commentaires

775 Réponses pour L’Antivie d’Italo ou la conscience de Svevo

S. Trigano dit: à

Je me demande pour qui le sieur La Mauvaise Langue roule en réalité. Ses propos censés faire l’éloge des Juifs et d’Israël sont d’une telle outrance et d’une telle sottise qu’ils se retournent immanquablement contre la cause qu’il fait mine de défendre. La Mauvaise langue est-il secrètement vendu au Hamas ? au Hezbollah , à quelque faction islamiste radicale ?

Kate Bush dit: à

Confus d’arriver après la bonne réponse. Il m’a fallu le temps de joindre une sommité universelle dont je transmets la teneur de la réponse :

Avant 1940, la formule pour grandir était ‘Mange ta soupe’. Après 1945, le Coca-Cola est arrivé en Europe. Cette substance, à l’origine dynamisante, provoque elle aussi la croissance, mais n’appelle pas d’imprécation : ‘Bois ton Coca’ n’est pas une formule de croissance utilisée généralement par les parents.

Il résulte de ces observations que la supériorité du Coca est d’appeler une croissance spontanée plutôt qu’appelée.

Mais j’apprends que cette réponse n’est pas la bonne puisqu’elle n’est pas celle préconisée par l’émetteur du quizz. Je ne la transmets donc que pour mémoire.

Chantal dit: à

Une question que je me pose, quand je fais dérouler tous ces commentaires sur cette tribune libre : est-ce que Monsieur Assouline prend la peine de les lire tous ?

TKT dit: à

» Son obsession du bonheur sur terre et d’un certain besoin d’harmonie existentielle sont aussi typiquement juifs », voulez vous dire que votre pessimisme cioranesque est le produit de vos trois quarterons de racines de souche ?

tranxodyl des fluts pas enchanté dit: à

aux détracteurs de mauvaise langue et à mauvaise langue
L’argument opposé par les rabbins au long de l’histoire pour ne pas accorder la reconnaissance de judéité à ceux qui voulaient se convertir et demander à Israël une légitimité était qu’il n’était difficile de survivre comme juifs et que ce trait « être juif être reconnue comme juif’ exposait à des périls inouïs : c’était donc « pour »,( et non anti ) la « Vie » à majuscule , celle des uns et des autres il n’entrait aucune sorte de haine DE LEUR PART dans cette considération .

tranxodyl des fluts pas enchanté dit: à

Qu’on se le dise, deux fois : Barack Obama et Elie Wiesel vont écrire à deux mains des Mémoires à deux voix.
dire que je croyais qu’il fallait deux mains à chacun !
deux fois?mais c’est une pour Attali sans doute !

A. Postroff dit: à

« ….était qu’il n’était difficile…. » : ??
« ….était qu’il était…. » ou « ….était qu’il n’était…. ??

tranxodyl des fluts pas enchanté dit: à

reconnu (sans e)
c’est le nombre des doigts de chaque main sur le clavier

tranxodyl des fluts pas enchanté dit: à

qu’il n’était pas facile, pas donné de survivre …..
qu’il était difficile

kicking dit: à

quand il n’y a plus que la soumission à une idéologie…

kicking dit: à

« Toute société tisse le voile derrière lequel elle dissimule ses aberrations. Exactement comme nous avons tissé les vêtements qui dissimulent notre nudité. »

(J-F K)

exactement comme ? qui tisse nos vêtements ?

tranxodyl des fluts pas enchanté dit: à

kicking et idéologie
le lien attali commence ainsi
« , on lui pose la question : est-il souhaitable et possible de vivre cent vingt ans ? Attali répond : rationnellement non. S’appuyant sur cette réponse, la revue Profils médicaux sociaux l’accuse de préconiser le génocide des vieux. Le Quotidien de Paris et Le Figaro reprennent l’accusation. Cependant, quatre ans plus tard, précise son biographe, le tribunal de Paris condamnera la revue pour diffamation. »
120 ans âge biblique mais rappelons quand même que »Le doyen du Jardin des Plantes s’éteint à 146 ans
En savoir plus sur http://www.paperblog.fr/2591877/le-doyen-du-jardin-des-plantes-seteint-a-146-ans/#00jImM1p3YSFGIPa.99

polder dit: à

Bonjour. Bon… Beh, a questo punto du fil de commentaires, pas l’impression en postant mon petit com de perturber une discussion transcendante (encore que !)
Rien lu de Svevo, alors quoi lire de lui, ou sur lui… De lui ou sur lui ? La bio, l’exégèse, ça attendra, mi sembra che… mieux vaut le lire direct… Et puis iI se trouve qu’une amie m’a récemment donné « Emilio’s Carnival » (Senilità) et je crois bien que c’est ça que je vais lire. Car voilà ce qui est dit dans la préface :
« (…) La coscienza di Zeno… by far Svevo’s best-known work. But many Svevo admirers – including Joyce and Larbaud, but also the great Italian poet Eugenio Montale – expressed a preference for the earlier Senilita (1898). They considered it his masterpiece, his most perfect novel. Joyce, when he first read it upon meeting Svevo, learned the final paragraphs by heart. He still remembered them years later. (…) »

By the way, plus loin il est dit que Valery Larbaud et Joyce ont conseillé à Svevo de ne pas prendre « Senilità » pour titre, mais celui que Svevo avait en tête en premier : « Il carnevale di Emilio »… Il n’a pas suivi leur conseil… et en Italie ç’a été un flop ! (pas l’unique raison, bien sûr…)… Le personnage, Emilio, n’a que 36 ans… « Senilità », selon le préfacier, c’est à prendre dans un sens particulier… Emilio a une histoire d’amour avec la belle Angiolina et… (beh, vedremo quello che succede…)
En plus grâce au lien fourni (texte intégral italien) dans le billet par M. Assouline, on peut constamment aller faire des incursions et lire des passages en italien… Que du bonheur ! (enfin, façon de parler…!)
Ah au fait, ai relevé les tous premiers mots de la préface : « … a succesful Trieste businessman whose books published under the pen name of Italo Svevo… » J’ai peut-être mauvais esprit mais ça m’a donné l’impression qu’outre-Atlantique ils ont cru bon de dire tout de suite « Eh ne zappez pas! Don’t go away! Ce gars-là n’est pas un loser! » (quitte, après, à préciser, à nuancer, à creuser) Alors qu’ici, c’est pas exactement ce qu’on affiche en premier… Bon, j’arrête d’extrapoler. ‘Bye!

tranxodyl des fluts pas enchanté dit: à

bonne journée surtout si vous la passez à argumenter avec le taxidermiste à kiki

Front Français National dit: à

On en a plus que par-dessus les burnes que le La Mauvaise Langue injurie notre France éternelle en la qualifiant de « moisie ». Nos sections d’assaut se sont déployées dans un triangle Selles/sur/Cher -Romorantin-Blois dès le juin. On va te l’exploser, ton vélo électrique!

Anticon International dit: à

A l’intention de nos militants : on signale la présence d’un Khôn de taille exceptionnelle entre Blois et Romorantin. Connu sous le nom de La mauvaise Langue. Signe particulier : circule en vélo électrique.

hamlet dit: à

mon pauvre ML vous avez vraiment le chic pour vous mettre dans le pétrin jusqu’au cou.
à quelle date est prévu l’attentat terroriste contre ML ?
si c’était possible j’aimerais demander aux terroristes de ne pas trop se précipiter car j’aimerais bien avoir le temps d’écrire une petite bafouille à la mémoire de ML, du genre « ah ML ! pauvre ML… autrefois je l’ai bien connu, c’était un type assez branque mais qui avait le coeur sur la main, toujours prêt à rendre service à « ses petits chéris » comme il aimait à appeler ceux à qui il aimait rendre service… ».
bon pour le moment ce n’est pas encore au point c’est pour ça que j’en appelle à la générosité des terroristes pour qu’ils me laissent le temps de peaufiner mon discours.
d’avance je les remercie pour leur sollicitude et leur bienveillance à l’égard d’un type qui met un peu de temps pour écrire ses bafouille en hommage aux disparus.

hamlet dit: à

j’oubliais, ceux qui ont projeté d’attenter à la vie de ML (je ne veux pas juger leur acte à la limite chacun à ses raisons d’en vouloir aux autres) savent-ils la méthode exacte qu’ils ont l’intention d’utiliser.
Je n’ai pas de conseil à leur donner mais personnellement, à leur place, je serais plutôt favorable à une mort lente plutôt que violente du genre faire exploser une bombe dans un arrêt de bus, au prix où on paye les impôts locaux pour garder en bon état les abris de bus c’est tout sauf une bonne idée de les détériorer avec une bombe, en plus après vous avez des morceaux de verre partout avec les risque que des gamins marchent dessus pieds nus.
après ça chacun fait comme il veut, mais je conseillerais plutôt le poison ou l’arme blanche.

Georges Lautner dit: à

@ Fraternité Mohammed Merah / Alliance Juive Interrégionale / Front Français National / Anticon International

Je me porte acquéreur des droits exclusifs !

hamlet dit: à

ML, vous avez contracté une assurance vie ? pour vos proches ?
parce que là j’ai l’impression que votre contrat va bientôt arriver à échéance.

hamlet dit: à

ML je voudrais pas jouer les Seraphin Lampion mais si vous voulez des conseils sur les assurances vie sur ce coup je peux vous aider.

jjmmaa dit: à

@14h31 On dirait du sous-D.

hamlet dit: à

a-t-on prévu de faire passer une enveloppe pour acheter des fleurs pour ML ?
j’ai une amie fleuriste qui peut faire des bons prix.
je connais aussi un bon dentiste qui fait des couronnes.

tranxodyl des fluts pas enchanté dit: à

le poison ou l’arme blanche.
vous voulez dire une femme qui ressemble à Christiane ou à Clopine ?

hamlet dit: à

ah Italo Svevo!
en vérité Zeno est aussi un livre sur les limites de la philosophie, pour Svevo la littérature mieux que la philosophie nous donne des suggestions pour cerner l’âme humaines.
si Svevo avait connu Michel Onfray nul doute qu’il aurait vu chez lui un proche cousin de Zeno Cosini dans la mesure où l’essentiel n’est pas d’adhérer à des convictions mais de le faire avec entrain.

Onfray comme Zeno se raconte des histoires en réussissant à convaincre à la fois les autres et eux-mêmes de la pertinence de ces histoires : qu’importe la vérité l’important est de la considérer comme telle.

la question est de se demander à quel moment une vérité commence à prendre la forme et la consistance d’une vérité ?
à quel moment une histoire qu’on se raconte même la plus farfelue comme celles qu’aime bien se raconter Michel Onfray commence à ressembler à quelque chose qui puisse ressembler à une vérité ?

La mauvaise langue dit: à

Alors, mes petits chéris adorables, on s’énerve, on n’aime pas les gens heureux ?

Je peux vous donner une carte IGN pour ne pas vous égarer dans les petits chemins ou dans les forêts au bord des étangs, où je batifole, guilleret, sur mon vélo électrique, dans un bonheur d’exister sur terre typiquement juif, dont vous êtes totalement absents…

hamlet dit: à

il existe une proche parenté entre Zeno et le « mentir vrai » de Swift, en ce sens qu’un mensonge qui sonne juste vaut mieux qu’une vérité qui sonne faux.
qu’est-ce qu’une « vérité qui sonne juste » ?
en fait pour Zeno c’est juste une question d’adhésion.

par quels mécanismes et à partir de quel moment une conviction devient-elle une conviction ?

en quelques pages Svevo fout à la poubelle d’un revers de la main 3000 ans de philosophie.
Zeno vient se dresser telle une montagne devant Socrate et hop ! d’une petite chiquenaude il l’envoie bouler comme un vulgaire moucheron minuscule.

Ah si Platon avait lu Italo Svevo pour se rendre compte à quel point il s’est mis le doigt dans l’oeil avec ses satanées habitudes de se croire plus malin que les autres : Zeno est le gardien des clés de la caverne de Platon !
Zeno est le Socrate des temps modernes !

hamlet dit: à

pourquoi les vérités de Zeno ont-elles plus de valeurs, de pertinence que les vérités socratiques ?
en fait c’est très simple, même greubou il le sait.

TKT dit: à

Langue Moisie, un homme heureux, guilleret, sur un vélo électrique, ne passe pas son temps à insulter le monde entier. Faites attention où vous laisser passer vos deux roues de vélo, à force de regarder votre portable multifonctionel, vous risquez de vous casser la gueule. Et puis fichez la paix aux Juifs

hamlet dit: à

jusque là tous les personnages littéraires pouvaient faire l’objet d’une étude philosophique : les bons, les méchants, les justes, les puissants, les faibles, les corrompus, les courageux… jusqu’à l’arrivé de Zeno.

pourquoi Zeno échappe-t-il à toutes formes d’élucidations philosophiques?
simplement parce que Zeno est humain et la philosophie ne s’est jamais intéressée aux humains, aux vrais humains.
le livre de Svevo offre la démonstration parfaite de l’inintérêt de la philosophie non épistémologique.

hamlet dit: à

bonjour ML ! si j’étais vous je changerais d’identité.
à la place d’une identité juive je prendrais une identité genre identité islandaise ou amazonienne, un truc qui n’intéresse personne.

vous voulez que je vous le prouve ?

les islandais appartiennent au seul peuple qui connaisse une véritable idée du bonheur,
en cela les islandais démontrent qu’ils possèdent une intelligence bien supérieure à celle des autres peuples !

vous voyez tout le monde s’en fout des islandais.

La mauvaise langue dit: à

Et comme le dit le Chœur d’Antigone pour définir l’homme :

Ποντοποροϛ αποροϛ

ayant tous les chemins, il est sans chemin. Choisir un chemin, c’est en somme sortir de l’humanité. C’est ce qui rend malade Zeno, toujours contraint de choisir, l’homme moderne étant toujours contraint de choisir, l’homme sans Dieu, l’homme inadapté, un « inetto ». D’où ce lent processus de décantation de toutes les possibilités d’une vie impossible qu’est la narration d’une vie chez Svevo. Son œuvre cherche l’harmonie (l’harmonie, mes petits chéris !) entre le monde grec et le monde hébraïque de ses origines.

hamlet dit: à

les finlandais possèdent une culture infiniment plus riche et supérieure aux autres.
le finlandais est subtil et intelligent, le finlandais se fait une idée haute de la vie et du bonheur !

vous vous en foutez ?

ML sinon vous pouvez prendre une identité finlandaise, les finlandais aussi tout le monde s’en fout.

hamlet dit: à

le Danemark ! ah le Danemark !

hein ? pas le Danemark ? pourquoi ? bon d’accord.

La mauvaise langue dit: à

Bon, sur ce, je m’en vais acheter quelques cartes IGN de la Sologne…

tranxodyl des fluts pas enchanté dit: à

que veut dire « un bonheur dont vous êtes absent », mauvaise langue .?
Mais personne ne vous en veut de vous sentir heureux et même de croire que cette conscience d’être vivant soit ue conscience issue d »années de transmission de la question qu’est ce qu’être juif ?
au fait , j’ai vu qu’il y a maintenant des super trotinettes électriques, mais comme on censure sur ce blog , je ne cherche pas !
bonnes vacances!

hamlet dit: à

ML, ce qui rend malade Zeno c’est juste l’idée de mourir.
comme nous tous, pas vous ? vous devriez.

la philosophie apprend à mourir…
quelle foutaise.

hamlet dit: à

ML relisez les dernières phrases de Svevo sur l’harmonie du monde, de l’univers, si l’harmonie existe c’est surement pas dans le coeur des hommes qu’il faut aller la chercher.

hamlet dit: à

ML dans Zeno le problème n’est pas que l’homme soit contraint de faire des choix, la question est de se demander les motivations qui déterminent ces choix : l’homme est tout sauf un « sujet pensant ».

Svevo reprend avec Zeno l’aphorisme de Lichtenberg : demander à un homme de se servir de son entendement c’est comme demander à un droitier d’écrire avec la main gauche.

Svevo, comme Lichtenberg, écrit un livre sur les limites de la raison, sur les limite des Lumières, comme dit Lichtenberg les philosophes de Lumières étaient de grands naïfs.

Jacques Barozzi dit: à

Il semble que ML parvienne à l’harmonie parfaite grâce au vélo électrique, de quelle nationalité est donc l’inventeur de cet objet du bonheur ?

hamlet dit: à

ML, vous comprenez ? si je vous demande de justifier vos idées et vos actes vous allez me pondre toute une liste de justifications, d’explications… qui seront toutes orientées à votre avantage et dont les 9/10 emes seront bidons.

tranxodyl des fluts pas enchanté dit: à

Hamlet, vous faites l’économie de la part de cette chose arrivée à la pensée occidentale que sont la littérature, la pratique , et la lutte pour leur expansion freudiennes devenue « le nom de père » !aux temps post lacaniens !
c’est très exactement ce que je trouve que ‘on sent trop dans les textes de P.Assouline ça me rappelle une femme profeseur qui un soir que je sortais d’une conférence de Milner me dit en attendant l’autobus sous l’abri je ne supporte pas les hystériques .

kicking dit: à

c’est vrai qu’ici ça sent plus le flic que le flick….

tranxodyl des fluts pas enchanté dit: à

excuses , j’i oublié les guillemets en citant cette professeur dont je suppose qu’elle était gratifiée d’une hystérie de carbinier à la puissance fereczi
« Sándor Ferenczi, né Sándor Fränkel le 16 juillet 1873 à Miskolc et décédé le 22 mai 1933 à Budapest, est un psychanalyste hongrois. Fils de Baruch Fränkel et de Rosa Eibenschütz, tous deux juifs polonais, il magyarise plus tard son nom en Ferenczi.

Dominique Dagrochat dit: à

Au cas où vous ne le sauriez pas, je précise que je suis Sandan d’Aïkido. J’ai donné des cours à des officiers quand j’ai fait mon service militaire, il y a bien longtemps.
Je pratique beaucoup moins qu’à une époque, mais je pratique.

Sergio dit: à

Jacques Barozzi dit: 22 juin 2013 à 15 h 24 min
l’harmonie parfaite grâce au vélo électrique

Oui enfin pour que l’harmonie soit municipale faut quand même un bout de carton et des pinces à linge…

Sergio dit: à

Ha le Danemark faut dire Ferdine il s’est glissé dans les wagons… Pire que Belmondo !

Bougrin Durbouge dit: à

> je suis Sandan d’Aïkido

Ne vous inquiétez pas, l’orthodonthie fait des merveilles.

polder dit: à

Beh, adesso… comme ça m’a intrigué d’apprendre que que Joyce avait appris par coeur les derniers paragraphes de « Emilio’s Carnivale » (« Senilità ») et qu’il pouvait les réciter bien des années plus tard, je les copie-colle ici même… mais sans les lire parce que ça risque d’être « un spoiler »! (pas encore lu le bouquin!). Mais vous… Enjoy !

« Anni dopo egli s’incantò ad ammirare quel periodo della sua vita, il più importante, il più luminoso. Ne visse come un vecchio del ricordo della gioventù. Nella sua mente di letterato ozioso, Angiolina subì una metamorfosi strana. Conservò inalterata la sua bellezza, ma acquistò anche tutte le qualità d’Amalia che morì in lei una seconda volta. Divenne triste, sconsolantemente inerte, ed ebbe l’occhio limpido ed intellettuale. Egli la vide dinanzi a sé come su un altare, la personificazione del pensiero e del dolore e l’amò sempre, se amore è ammirazione e desiderio. Ella rappresentava tutto quello di nobile ch’egli in quel periodo avesse pensato od osservato.
Quella figura divenne persino un simbolo. Ella guardava sempre dalla stessa parte, l’orizzonte, l’avvenire da cui partivano i bagliori rossi che si riverberavano sulla sua faccia rosea, gialla e bianca. Ella aspettava! L’immagine concretava il sogno ch’egli una volta aveva fatto accanto ad Angiolina e che la figlia del popolo non aveva compreso.
Quel simbolo alto, magnifico, si rianimava talvolta per ridivenire donna amante, sempre però donna triste e pensierosa. Sì! Angiolina pensa e piange! Pensa come se le fosse stato spiegato il segreto dell’universo e della propria esistenza; piange come se nel vasto mondo non avesse più trovato neppure un Deo gratias qualunque. « 

Bougrin Durbouge dit: à

orthodontie bordel de moi.

Sergio dit: à

Bougrin Durbouge dit: 22 juin 2013 à 16 h 47 min
l’orthodonthie fait des merveilles.

Hé bin ça n’a pas l’air parfait pour la prononciation des dentales…

σωτήρ έσωσε dit: à

Merci de ne pas mettre la nonciature à toutes les sauces

polder dit: à

… (suite) Benissimo! Ed adesso, emporté par l’euphorie (le bonheur!) de m’être aperçu que même sans lire ces derniers paragraphes, simplement en voyant quelques phrases italiennes danser sur la page, j’arrivais à les comprendre (comme dans le temps!) j’en copie-colle les premiers paragraphes, les premiers paragraphe de ce livre qui verront Emilio et Angiolina… ensemble se… Ma! qui vivra verra ! Mais ces paragraphes-là je les lis, quindi, quandi quando je lirai le bouquin, j’aurais déjà un peu de la version italienne dans la tête! Malin, n’est-il pas!

« Subito, con le prime parole che le rivolse, volle avvisarla che non intendeva compromettersi in una relazione troppo seria. Parlò cioè a un dipresso così: – T’amo molto e per il tuo bene desidero ci si metta d’accordo di andare molto cauti. – La parola era tanto prudente ch’era difficile di crederla detta per amore altrui, e un po’ più franca avrebbe dovuto suonare così: – Mi piaci molto, ma nella mia vita non potrai essere giammai più importante di un giocattolo. Ho altri doveri io, la mia carriera, la mia famiglia.
La sua famiglia? Una sola sorella non ingombrante né fisicamente né moralmente, piccola e pallida, di qualche anno più giovane di lui, ma più vecchia per carattere o forse per destino. Dei due, era lui l’egoista, il giovane; ella viveva per lui come una madre dimentica di se stessa, ma ciò non impediva a lui di parlarne come di un altro destino importante legato al suo e che pesava sul suo, e così, sentendosi le spalle gravate di tanta responsabilità, egli traversava la vita cauto, lasciando da parte tutti i pericoli ma anche il godimento, la felicità. A trentacinque anni si ritrovava nell’anima la brama insoddisfatta di piaceri e di amore, e già l’amarezza di non averne goduto, e nel cervello una grande paura di se stesso e della debolezza del proprio carattere, invero piuttosto sospettata che saputa per esperienza.
La carriera di Emilio Brentani era più complicata perché intanto si componeva di due occupazioni e due scopi ben distinti. « 

bouguereau dit: à

je suis Sandan

..pour la pipe c’est bien il parait

bouguereau dit: à

heu ! reu !

La mauvaise langue dit: à

Une semaine de location de vélo électrique, ça ne coute que 80€. C’est pas cher le bonheur !

Sergio dit: à

bouguereau dit: 22 juin 2013 à 17 h 19 min
je suis Sandan

..pour la pipe c’est bien il parait

Je crois que c’est le truc du Lotus bleu, où c’est juste pour couper la tête… Ils faut des grandes jupes et un sabre… Vvvvvvoooouuuuiiitttt !

Sergio dit: à

La mauvaise langue dit: 22 juin 2013 à 17 h 39 min
C’est pas cher le bonheur !

Oui enfin faut le ramener… et alors si la batterie est à plat… C’est comme un Solex en panne, quoi, finalement…

La mauvaise langue dit: à

Lire l’article de l’Indipente, du 17 avril 1890, « Fumer », où il établit, en conformité avec l’époque (écrivain comme médecin, il cite à l’appui Zola et L’Assomoir) un rapport étroit entre l’usage du tabac et la neurasthénie. Il cite entre autres aussi le roman, qu’il dénigre, de Jules Claretie, La Cigarette.

tranxodyl des fluts pas enchanté dit: à

il se voulut plus italien que les Italiens
autant ne pas vouloir être plus juie les jifs qUise veulent plus psysque Ff qu

La mauvaise langue dit: à

Il cite pour finir son article une fable de Riccardo Pitteri, que tout le monde appréciera à sa juste valeur :

Par le désert arabe Mahomet
Seul et songeur passait un jour;
Du sable brûlant dressant la tête
Une vipère le mordit au pied.
Mais la blessure fut inutile. L’animal de rage
Cracha au sol ses gouttes mortifères.
Le prophè!te en eut du dégoût, et dans le sable,
Humide encore du venin, il cracha.
De ce mélange trempé voici monter
Par quelque enchantement, du tabac la fleur :
Toxique lent qui fait mourir,
Divine essence qui console le cœur.

tranxodyl des fluts pas enchanté dit: à

autant ne pas vouloir être plus juif que les français qui se veulent plus psys que freud et plus sexy que Gina , Sophia et Monroe

gro - bou dit: à

bou – gon

La mauvaise langue dit: à

Vous le louez à Blois. Vous l’emmenez avec vous en taxi dans les bagages. Il a une autonomie d’environ 40 kms. Mais faut pédaler quand même pour que le moteur fonctionne. Vous ne l’utilisez que dans les pentes (il y en a même en Sologne), et vous bénéficiez de trois vitesses. Vous pouvez partir pour la journée, en ménageant un arrêt déjeuner au bord d’une rivière ou d’un bel étang. Il y a plein de trucs à dévouvrir en Sologne, les villages qui sont chouettes d’abord, puis de nombreux châteaux, sans parler du charme extraordinaire du paysage. Michel Deguy parle de la Sologne dans l’un de ses poèmes comme emblème du tædium, de la nausée. Je ne trouve pas du tout pour ma part. Et même quand il pleut, la Sologne est belle et charmante. La Sologne sous la pluie, c’est très beau aussi. Et puis en se promenant à vélo, on rencontre des gens dans les bistros de village, à Fontaines en Sologne, il y a un petit bistro très sympa où on taille une bavette très facilement avec des gens du coin ou d’ailleurs. C’est vraiment très agréable. Et puis on voit des animaux, des chevreuils, des faisans, des pies. Et ce qui est bien aussi, et qui change, c’est qu’on ne rencontre pas de cons…

s.v.p. dit: à

… sauf quand on est seul.

Sergio dit: à

Oui enfin si on compte sept ou huit bistrots par bled, en repassant plusieurs fois comme Potemkine ou oncle Wolf, un bled tous les cinq kilomètres donc soixante-quatre bistrots, deux doubles scotches dans chacun parce qu’on remet…

bouguereau dit: à

heu! Vvvvvvoooouuuuiiitttt reu!

Daaphnée dit: à

mmm .. le Boug’ – « heu ! reu ! » – vous êtes resté un peu gamin, vous, non ?

bouguereau dit: à

quand j’étoye mome c’était courant les premiers vélo à partir de solex allégé..oui enfin pas tellement, on s’en servait surtout pour descendre les grands talus avec un casque pour mobilette bleue..on mettait du papier vu que notre petite tête brimbalait la ndans..on rencontrait pas de cons mais des arbres..quelquefois des vaches..on se faisait engueuler..faut pas grand chose pour être heureux

La mauvaise langue dit: à

Non il n’y a qu’un seul bistrot par bled, quand il y en a un. Mais il y en a un à Fontaines-en-Sologne, tenu par une vieille dame, un vieux bistro qui fait plaisir à voir, ça me rappelle les années 60 quand j’étais môme. A Soings-en Sologne il y en a un maintenant mais moderne, à la place de l’ancien garage avec sa vieille pompe à essence Shell, sur la place de l’église. A Contres, il n’y en a guère qu’un seul aussi sur la place devant la mairie, où mon père jouait au tiercé dans mon enfance. Il n’a jamais rien gagné. Mais il y a toujours la grande maison où nous allions en vacances. C’était vraiment le paradis.

Daaphnée dit: à

Vous ne l’utilisez que dans les pentes (il y en a même en Sologne), et vous bénéficiez de trois vitesses.
ML

Dites, notre Super-Mimi , si vous ne l’utilisez que dans les pentes, votre trottinette. Vous faites comment pour les côtes ?
Vous vous les grimpez avec le bidule, en plus, sur le dos ???

bouguereau dit: à

..finalement un solex sans moteur c’est lourd.. c’est con..mais vouiiit dans les pentes c’est comme être juif dafnoz..

bouguereau dit: à

Vous vous les grimpez avec le bidule, en plus, sur le dos ???

tu comprends que tu préfères rencontrer personne..c’est compromettant

La mauvaise langue dit: à

pentes veut dire côte évidemment. Woooaaahhh, elle est bonne la Daaphnée !

Daaphnée dit: à

( Je me demande s’il ne va pas falloir monter une expédition « récupération du Mimi cuit au lait-grenadine et achevé à la pédale, à pile …
Bon, Segio à l’engin et Le Boug’ a été brancardier dans sa jeunesse …. )

La mauvaise langue dit: à

A Soings-en-Sologne, il y avait dans mon enfance un grand étang à l’entrée du bourg. On le voit sur de vieilles cartes postales, il était très grand. Et puis il a disparu, sans qu’on sache pourquoi, il y a une dizaine d’années, m’a-t-dit. Mais déjà dans mon enfance il avait des niveaux fluctuants. Il va peut-être réapparaître un de ces jours. C’est plein de mystères, la Sologne.

Daaphnée dit: à

pentes veut dire côte

Mais certainement ! Oui, oui, oui ..

bouguereau dit: à

les français qui se veulent plus psys que freud et plus sexy que Gina , Sophia et Monroe

heureux comme dieu en france..c’est un proverbe juif renfield..et dire que tu le savais pas

bouguereau dit: à

Mais certainement ! Oui, oui, oui

le port du cax devrait être obligatoire dafnoz..ça crée des lésions et des fantasmes de gloire..il y a eu un ko célébre ou quand le gars s’est réveillé il prétendait mordicus qu’il avait été vainqueur..peut être qu’il se croyait juif aussi..mon nom c’est dracul !..heu!-reu!

Daaphnée dit: à

tu comprends que tu préfères rencontrer personne

Aspiré avec le lac, qu’il va disparaître notre Mimi ! Ce puits de science, pfff !

La mauvaise langue dit: à

Lundi ou mardi je vais me balader du côté de Fougères sur Bièvre. C’est magnifique par là. C’est à Fougères qu’il y a le château où Rohmer a tourné son film à partir du roman de l’Astrée. Les lits à baldaquin du film font maintenant partie du mobilier du château. C’est un château qui a un grand intérêt architectural, construit à la fin du XVè siècle, il a des traits renaissants en étant typique du moyen-âge. Il a une tour intérieure octogonale comme au château de Blois, mais plus petite évidemment et fermée. La comparaison avec la tour de Blois permet de mieux comprendre la révolution architecturale de Blois, avec cette tour magnifique ajourée, conçue pour le spectacle de la cour. C’est là que s’est inventé en France l’espace publique.

Daaphnée dit: à

D. qui a des relations .. , pourra peut-être lui fournir un casque spécial trous noirs et autres siphons ..

xlew.m dit: à

T’as été scénariste de certains films de Julien Duvivier, de Carné ou de Vigo, bouguereau ? Les souvenirs de ta vie ressemblent comme deux gouttes d’eau à certaines de leurs histoires. Je vais me mettre du Maurice Jaubert et du Vincent Scotto sur le tourne-disque à l’occasion de ton prochain post. Attends juste un peu, bro…

La mauvaise langue dit: à

Je vais maintenant consulter mes cartes et me préparer quelques jolis petits itinéraires de balade, mes petits chéris !

Agnès dit: à

La mauvaise langue dit:

Et ce qui est bien aussi, et qui change, c’est qu’on ne rencontre pas de cons…

On en rencontre au moins un , mais on a tellement l’habitude de le fréquenter qu’on ne s’en aperçoit même plus. Le bonheur, effectivement.

xlew.m dit: à

Vous n’avez pas oublié d’emporter avec vous votre blague à tabac, cher La Mauvaise Langue, hardi cycliste ?
Bons itinéraires, et si vous rencontrez les gars de La Règle du Jeu, soyez sport, ne leur racontez pas la fin du film.

tranxodyl des fluts pas enchanté dit: à

qui parlait de lier son nom?
Why Mathematical Solutions of Zeno’s Paradoxes Miss the Point: Zeno’s One aWhy Mathematical Solutions of Zeno’s Paradoxes Miss the Point: Zeno’s One and Many Relation and Parmenides’ Prohibition
Alba Papa-Grimaldi
The Review of Metaphysics 50 (2):299 – 314 (1996)nd Many Relation and Parmenides’ Prohibition
Alba Papa-Grimaldi
The Review of Metaphysics 50 (2):299 – 314 (1996)

Daaphnée dit: à

( Bon, je ne voudrais pas faire ma cassandre mais,
Bois+lac = moustiques !
= un Mimi tout boursouflé, déjà que .. )

renato dit: à

Apostolo, un autre Zeno … architecte du mélodrame.

Poussif sur son vélocipède dit: à

Ce que j’apprécie particulièrement chez ML, la seule chose, c’est qu’il repousse chaque jour les limites de la connerie humaine.
Un aventurier qui revient toujours les mains pleines.

Philippe S dit: à

@18h 36 « Et puis il a disparu, sans qu’on sache pourquoi, il y a une dizaine d’années »

C’est rapport aux moisissures

tranxodyl des fluts pas enchanté dit: à

au crédit de Mauvaise langue , il est reconnaître que l’exaltation de la vie la joie qu’il yait de la vie, des vivants et d’être vivant est une « valeur » du judaïsme : on dit des mort qu’ils ne peuvent pas louer l’Eternel , et l’on trinque à la vie !
ceci dit , en hebreu , on n ‘ exprime pas le mot  » coeur  » comme en Francais ( mon amour , mon coeur ), ou en Arabe ( el houb el bi , rurhi ) . mais on emploi le mot  » vie  »  » haim  » . ( mot qui d ‘ ailleurs est toujours au pluriel ). et on dira donc , » hi ha haim sheli  » .ce meme mot  » haim  » est ausi utilise lorsqu on trinque , puisqu on ne dis pas  » a ta sante  » mais longue vie ,  » le haim  » mot tres important dans la langue hebraique, c ‘ est aussi un prenom comme le president Haim Hertzog .

Sergio dit: à

Mais… Euh… La Sologne c’est pas racheté par différents potentats chinois ou pétroliers ?

polder dit: à

Madame Schumacher fait souvent les courses au petit marché du coin, il pourra proposer de la raccompagner, mettre les paquets sur le porte-bagages et lui causer… Elle est en manque de flatteries.. Monsieur Schumacher, le garde-chasse, il sait pas y faire.

tranxodyl des fluts pas enchanté dit: à

il est à/il faut
les morts

bouguereau dit: à

différents potentats chinois

c’est un vélo renifleur de gaz de shit qu’il a dracul..heu!reu qui comme dracul..

bouguereau dit: à

au crédit de Mauvaise langue

..il te botte le cul mais t’aimes ça..on trouve son bonheur et d’où qu’on ltrouve renfield

bouguereau dit: à

on prend son bonheur..heu!reu..

La Reine du com dit: à

ML, 22 juin 18h07
« ..à Fontaines en Sologne, un endroit sympa où tailler une petite bavette avec les gens du coin. Et puis on voit des animaux, chevreuil, faisant, pies. Et on ne rencontre pas de cons. »
Je trouve que ces inclinations bucoliques, cette détente vous vont bien. Non je ne suis pas (toujours) ironique. Et au-delà de sa présentation provocante et soumise à caution, il y a à prendre dans votre reflexion au sujet de cette exaltation de la vie dans le judaïsme.
Pour en revenir au début, il vous que je vous dise une chose, même si je sais que ça vous fera mal : savez-vous que les animaux aussi peuvent être cons? Hélas. J’ai eu une chèvre, à une époque, Iphigénisansbouillir, elle s’appelait (oui j’ai ce goût parfois contestable des noms un peu longs), eh bien, jamais je ne l’aurais mangée, mais Dieu quelle était con

D. dit: à

Je pensais être Sandan en Aïkido, mais après vérification, je suis ceinture jaune de judo.
A l’armée je vidais les poubelles des officiers, ce qui est aussi utile que de leur enseigner les Arts martiaux à haut niveau.
J’ai déjà exprimé ici que le maçon portugais qui pose correctement son parpaing valait bien mieux que ceux qui écrivaient de mauvais livres d’économie.

D. dit: à

qui écrivent – concordance des taons oblige.

D. dit: à

A partir de maintenant je ne m’exprime plus que sur le sujet du billet, et je n’entre plus dans aucune discussion périphérique.

D. dit: à

Je suis novice et j’aimerais que l’on m’explique pourquoi de mai à fin août le commerce de la librairie respecte la trêve des éditeurs ? Pourquoi mai et pas juin ? Les vacances scolaires ne durent pas trois mois mais deux.

tranxodyl des fluts pas enchanté dit: à

parce que je ne veux pas jouer au plus crétin, je vous rappelle un momet peu rapporté de la rencontre de « la psychanalyse », du judaïsme et des philosophes contemporains
 » C’est peut-être l’occasion de citer l’anecdote qui a marqué ma première rencontre, en chair et en os, avec Levinas. Je participais, à Cerisy, à un colloque sur l’ensemble de son œuvre. Les organisateurs souhaitent une entrevue directe entre lui et moi parce qu’un bruit circule ; Levinas aurait dit : « On a fait venir une psychanalyste ; c’est pour me tuer ». Je trouvais cela plutôt émouvant, tant la terreur devant l’autre me semble essentielle, enracinée dans une position infantile. Nous sommes mis en présence, avec un ou deux interlocuteurs. Je ne me souviens plus de l’ensemble de la conversation, mais une déclaration me reste en travers de la gorge : « La libido, décrète Levinas, c’est une honte ». Un temps d’arrêt, puis une concession est proposée : « Sauf quand il y a à la fois l’enfant et le mariage ». Il se trouvait que, dans mon cas, l’ensemble des conditions n’était pas réuni. J’ai oublié la suite de l’échange, mais un écart considérable se creusait entre l’auteur découvert récemment et pour qui je nourrissais une sorte de vénération, et cette assertion qui semblait venir d’un autre homme. Vous connaissez mieux que moi les dénivellations brutales qui peuvent se produire dans les écrits eux-mêmes et qui traduisent effectivement ce que vous nommez « misogynie ». Je pense que cette réaction va au-delà d’une misogynie banale et qu’il y entre une part de terreur et, probablement, de fascination vécue comme honteuse. » Entretien avec Monique Schneider (deuxième partie) « 

John Brown dit: à

D. dit: 22 juin 2013 à 20 h 49 min
A partir de maintenant je ne m’exprime plus que sur le sujet du billet, et je n’entre plus dans aucune discussion périphérique.

Moi non plus. D’ailleurs je n’entre plus dans aucune discussion du tout.

tranxodyl des fluts pas enchanté dit: à

et grammaticalement de la même M.S. )
 » la défense du nominatif peut conduire à éclipser l’importance du datif. Je me débats actuellement pour prendre la mesure des rigidités inhérentes à l’impératif idéologique qui ne défendrait que le primat du sujet. Ne peut-on pas tenter d’élaborer tout ce qui s’organise autour des différents cas grammaticaux ? Levinas valorise « l’accusatif de la responsabilité » ; j’avoue mes réticences et c’est contre le nouage trop étroit entre responsabilité et culpabilité que j’essaie d’interroger d’autres structures.

Mme Michu dit: à

La Reine du com dit: 22 juin 2013 à 20 h 15 min
..jamais je ne l’aurais mangée, mais Dieu quelle était con

du moment que t’as pas été conne au point de vouloir la cuisiner tu l’es moins que d’autres et moi..

Δ dit: à

pourquoi de mai à fin août le commerce de la librairie respecte la trêve des éditeurs ?

Notre civilisation rationnelle reste profondément ancrée dans des rites païens. Ainsi l’entrée dans l’été est-elle célébrée par les épreuves de Roland Garros, le Bac, et la fête de la musique. Pas le temps de s’ennuyer.

D. dit: à

Qu’appelle-t-on au juste « pauvreté de la langue » ? En peinture, il est possible de produire n’importe quel ton avec trois couleurs primaires pour un résultat qui peut être sublime. Pourquoi serait-ce différent avec la langue ?

le tigre de platane dit: à

Qu’appelle-t-on au juste « pauvreté de la langue » ?
C’est une langue sans le « sous » qui ne déroule que le « sur » ce qui ne la rend pas forcément sûre!

le tigre de platane dit: à

D. dit: 22 juin 2013 à 23 h 01 min
Parce que même si les couleurs ont une histoire, elles ne rentrent pas dans le fleuve et ses deux berges, le signifiant et le signifié…

le tigre de platane dit: à

D’ailleurs, pour cette histoire de sous et de sur,lisez dons Saussure!

Bougrin Durbouge dit: à

Ah ça c’est sûr que Freud il préférait le sur-moi au sur-toi.

le tigre de platane dit: à

Et avec la lecture de Saussure, vous allez avancer d’un grand pas dans la connaissance spécifique du langage…
Oui, avec Saussure on avance pas à pas.

le tigre de platane dit: à

Voyez encore toute la différence entre Saussure et Van Gogh…
Il a fallu Heidegger, Gombrich et bien d’autres encore pour dénouer la chose

le tigre de platane dit: à

Bon, vous ah bon D. dans mon sens ou pas,D?
( Sinon, cela ne vaut vraiment pas la peine de poser des questions à la cantonade!)

Bougrin Durbouge dit: à

Ouais. . . Mais comme il disait, « Quand langage ment, c’est pas le pied ».

Alex Carpin dit: à

N’est pas Drill qui avança cette théorie ?

Alex Carpin dit: à

N’est-ce pas Drill qui avança cette théorie ? pff

le tigre de platane dit: à

Il ment tout le temps, Bougrin,il danse constamment la carmagnole.
Tenez, rien que votre nom, bout grain du bourge, on ne vous retrouve déjà plus!
C’est comme ah bon, D? et abonder, ça voltige le langage, ça ne pose pas les pieds par terre!

D. dit: à

Autre question : qu’est-ce qui définit la banalité d’un accident de la route ?

le tigre de platane dit: à

Parce que si D abonde dans mon sens, il peut me dire simplement ah bon?
Je comprendrais. J’acquiesce.
Je ne me fermerai pas les oreilles pour, à propos de ce sens,m’ exclamer bêtement,qui est-ce?
On va pas refaire du Raymond Devos.

D. dit: à

Question suivante :
Quel commentateurs connus l’agnosticisme qui va jusqu’à la dissimulation d’origines auxquelles ils ne demeurent pas moins affectivement attaché vous rappelle-t-il ?

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…l’Antivie d’Italo Svevo,…de ce matin,…patauge,…en lagune,…

…les états du profits,…déjà,…1914-1918,…etc,…les guerres à dégrossir le peuple,…par des frondes,…etc,…

…donc,…la société du profit est prête à utiliser toute les formes de destructions massives des gens,…par tout les prétextes,… » pour résumer « ,…à mon avis,…
…faire coïncider le roman avec l’histoire de son futur à Italo Svevo,…comme G.B.Shaw,…avant 1940 – 1945,…
…comme la peste et le choléra,…ou la pollution à effet de serre du genre bombe à neutron,…
…pour garder les richesses matérielles intacts,…et recommencer,…l’histoire,…avec des sectes du paradis d’obscurantistes d’abrutis à deux balles,…

…pourvu,…que je reste encore,…un libre commentateur sans châteaux à la carte et muselières pour corvée de baldaquins garder de jour et par les rondes de nuit dans les couloirs, sans issues,…

…prenez ma place de châtelain, pourvu que je puisse me foutre du monde et du tiers-état,…etc,…Ah,…Ah,…Bip,…Bip,…

D. dit: à

En quoi les couleurs ont une histoire ?

D. dit: à

Une histoire naturelle, alors.

D. dit: à

La phrase de 00h 18 vous semble-t-elle correctement construite ? Comment aurait-il fallu la construire ?

le tigre de platane dit: à

D. dit: 23 juin 2013 à 0 h 18 min
Oui, dubitatif devant votre phrase que je lis déjà de trois façons.

Secours secoué dit: à

qu’est-ce qui définit la banalité d’un accident de la route ?

Les accidents sont plus fréquents aux croisements que seul sur une route rectiligne. D’où il ressort que les accidents de bi-route sont plus banals.

le tigre de platane dit: à

En fait en la lisant, on ne touche pas terre.

le tigre de platane dit: à

@Secours secoué
Et la cinquième roue du car cross, c’est pour les chiens?
( Surtout qu’elle est en caoutchouc!)

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…produire toute les couleurs avec 3 couleurs,…et la couleur noire,…si le papier est blanc,…
…théories d’approximations,…avec les filtres complémentaires,…

…c’est pas demain que l’on va revoir les photos-couleurs aux fécules de pommes de terres colorés,…quoi que avec la robotique,…pour quelle nostalgie,…les photos de patates,…des frères Lumières & C°,…etc,…Ah,…Ah,…Bip,…Bip,…

La Splendide Lavandière dit: à

LML,
Le Bêtar t’attend en Sologne.
Joie du vélo électrique, trique !.

Secours secoué dit: à

Ben non, c’est pour l’essieu.

J’ai bon ?

le tigre de platane dit: à

Gloire au plus haut…Amen!
Good night.

La Splendide Lavandière dit: à

« La mauvaise langue dit: 22 juin 2013 à 18 h 31 min
pentes veut dire côte évidemment. Woooaaahhh, elle est bonne la Daaphnée ! »

Yeah, cela est du niveau de 5eme B !.
Je comprends que le LML n’est même pas capable de préparer nos chères petites têtes (blondes ou autres)au BEPC.

La Sologne risque d’être dangereuse cet été pour les vélocipédés électriques.
Mariage pour tous ??? ?? ?.

LML, évitez le rose et soyez veloce !.

La Splendide Lavandière dit: à

« La mauvaise langue dit: 22 juin 2013 à 18 h 36 min
Il va peut-être réapparaître un de ces jours. C’est plein de mystères, la Sologne. »

Serait-ce que le Papa LML,
des sédiments de la mare asséchée,
ressortira ?.
Panettone*** pas,
le fils tua le père,
celui-ci s’en gargarisant,
sur le lieu du meurtre,
crèvera une roue de sa trique vélocipédique.
Ainsi finira l’odyssée d’Odessa !.

La Splendide Lavandière dit: à

« La mauvaise langue dit: 22 juin 2013 à 18 h 45 min
il a des traits renaissants en étant typique du moyen-âge. »…
Plaisir d’essayer de comprendre pourquoi « LML » auto-érotisme*** sa Mauvaise Langue !.
Signé : François Ier.

La Splendide Lavandière dit: à

Conseil pour LML :
Ne descendez pas trop vite les côtes !.
Blettes sont les pentes.

tranxodyl des fluts pas enchanté dit: à

qui va piano ne va pas velo
tropes trop n’en faux, frère , va itzlo

tranxodyl des fluts pas enchanté dit: à

joyce
Charles Berlitz est le petit-fils de Maximillian D. Berlitz, fondateur de l’école Berlitz en 1878. Il parlait lui même une trentaine de langues. Il fut diplômé de l’université Yale en 1936.
Il est l’auteur de nombreux ouvrages traitant de phénomènes paranormaux.The Roswell Incident, paru en 1980, est notamment à la base de la plupart des théories de conspiration autour de l’incident de Roswell. Il est également l’auteur d’un livre qui défend l’existence de l’Atlantide. Charles Berlitz est généralement considéré comme un romancier de grand talent qui a réussi à convaincre nombre de ses lecteurs de la véracité de son œuvre de fiction1.
Son ouvrage le plus connu, Le Triangle des Bermudes, paru en 1974 et vendu à 20 millions d’exemplaires, présente une explication paranormale des disparitions d’avions et de bateaux dans cette zone géographique.

tranxodyl des fluts pas enchanté dit: à

Maximilian Delphinius Berlitz (en) naît David Berlitzheimer le 14 avril 1852 à Mühringen en Allemagne. Après un séjour en France, il s’installe aux États-Unis en 1870 où il enseigne comme professeur de français et d’allemand, avant de prendre en 1878 la direction du Warner Polytechnic College. Ne pouvant plus faire face à toutes ses obligations, il engage un Français, Nicolas Joly, afin de le seconder dans ses cours de français avant de se rendre compte que celui-ci ne parle pas un mot d’anglais. Néanmoins, bien qu’il dispense ses cours entièrement en français, sans traduction, les résultats sur les élèves s’avèrent extrêmement probants, Joly utilisant des gestes des attitudes et des objets pour faciliter la compréhension et susciter le dialogue.

La mauvaise langue dit: à

« Je me plais à imaginer que Gustave Flaubert a fumé avec passion ; je n’en suis pas certain, mais j’ai pourtant quelques raisons de le croire. Ces luttes terribles devant son bureau, décrites par Maxime du Camp, sont en vérité celles du fumeur qui use de longues heures avant de surmonter ses réticences à écrire. En outre, quand on a ébranlé le monde littéraire avec Madame Bovary, ce séisme dont nous ressentons encore aujourd’hui les secousses dans toute la littérature, et avoir rêvé pendant dix ans de Salammbô, c’est bien digne d’un opiomane. Enfin, au vu des différences entre les deux œuvres, il est facile de distinguer les deux sources d’inspiration. Un biographe de Flaubert déplore amèrement que le public béotien apprécie davantage Madame Bovary que Salammbô ! Oh ! comme je me sens béotien, et avec quelle volupté ! »
(Italo Svevo, « Fumer », article du Indipendente, 17 avril 1890)

tranxodyl des fluts pas enchanté dit: à

qiva italo ave-lo va svevo

u. dit: à

Touite.

Minc.

Le qualificatif qui convient: éhonté.

Eshonté: « qui n’a pas honte en commettant des actes répréhensibles » (N. Oresme, Ethiques, II, 10)

u. dit: à

Le choc ressenti par Mme Schneider, devant les paroles que lui adresse Levinas
Most interesting.
(venu de Trans-yl)

Jacques Barozzi dit: à

ML, Flaubert était un fumeur invétéré de cigares, et vous êtes vous fumeur ou seulement fumeux ?

renato dit: à

Italo Svevo, Una burla riuscita, 1926

Mario Samigli era un letterato quasi sessantenne. Un romanzo ch’egli aveva pubblicato quarant’anni prima, si sarebbe potuto considerare morto se a questo mondo sapessero morire anche le cose che non furono mai vive. Scolorito e un po’ indebolito, Mario, invece, continuò a vivere per tanti anni di certa vita lemme lemme com’era consentita da un impieguccio che gli dava non molti fastidi e un piccolissimo reddito. Una tale vita è igienica e si fa ancora più sana se, come avveniva da Mario, è condita da qualche bel sogno. Alla sua età egli continuava a considerarsi destinato alla gloria, non per quello che aveva fatto nè per quello che sperava di poter fare, ma così, perché un’inerzia grande, quella stessa che gl’impediva ogni ribellione alla sua sorte, lo tratteneva dal faticoso lavoro di distruggere la convinzione che s’era formata nell’animo suo tanti anni prima. Ma così finiva coll’essere dimostrato che anche la potenza del destino ha un limite. La vita aveva rotto a Mario qualche osso, ma gli aveva lasciati intatti gli organi più importanti, la stima di se stesso, e anche un po’ quella degli altri, dai quali certo la gloria dipende. Egli attraversava la sua triste vita accompagnato sempre da un sentimento di soddisfazione.

http://svevo.scarian.net/svevo_una_burla_riuscita.html

John Brown dit: à

 » Tu n’es pas du château, tu n’es pas du village. Tu n’es rien  »

( Franz Kafka, Le Château )

Sur ce blog littéraire que je fréquente assez régulièrement, un intervenaute se fait remarquer par des posts nombreux qui, pour la plupart, développent un panégyrique systématique d’Israël et de la culture juive . C’est bien son droit, à cet homme, dira-t-on. D’autres font bien l’éloge de la culture arabe, de la Chine ou de bien d’autres choses. Sans doute, et cela ne me gênerait guère si les tartines récurrentes du personnage — outre qu’elles relèvent généralement d’une insistante propagande sioniste –, ne cherchaient pas obstinément à démontrer la supériorité de la culture juive sur les autres cultures (arabe notamment) et celle d’ l’Etat d’Israël sur ses voisins, et cela d’une façon particulièrement lourde, grossière et agressive. Son zèle lui fait aligner les sottises les plus burlesques : c’est ainsi que, soucieux de réintégrer dans les rangs de la grande tribu l’écrivain Italo Svevo, qui dissimulait pourtant soigneusement ses origines juives, dont il ne tirait sans doute pas une particulière fierté, il écrit : « Son obsession du bonheur sur terre et d’une certaine harmonie existentielle sont typiquement juifs  » ! Aussi typiquement juifs que chinois ou lapons ! L’aspiration au bonheur et à une certaine harmonie existentielle étant typiquement humaine, et les Juifs faisant partie, jusqu’à nouvel ordre, de l’espèce humaine, elle est donc typiquement juive… Excellente application du fameux syllogisme.

L’effet obtenu est évidemment à l’opposé de celui que leur auteur visait. Les textes qu’il écrit sont très révélateurs d’un mode de pensée qui, personnellement, me hérisse, et que je qualifierai d’essentialiste. Il consiste à enfermer les êtres vivants, les collectivités humaines, les phénomènes culturels, dans des essences auxquelles on impose une définition intangible. Chez l’intéressé, elles le sont d’une façon particulièrement sommaire et simpliste. On rencontre donc sans cesse sous sa plume une série d’entités durcies tant bien que mal sur l’enclume par ce médiocre forgeron des essences : LE Juif, L’Arabe, LA culture juive, LES Chrétiens etc. Essences souvent assorties d’un qualificatif peu flatteur : « France moisie » , « Europe moisie » …

On me dira que cette manie essentialiste et classificatrice n’est ici gênante que parce qu’elle est lourdement et bêtement réductrice, mais qu’après tout, elle est aussi vieille que le monde, à l’oeuvre dans la pensée de tout un chacun, et sans doute une des conditions de la connaissance, philosophique, historique ou scientifique. Une des armes aussi de la polémique, plus fréquemment utilisée, me semble-t-il, à droite qu’à gauche.

Qu’aucune entreprise de connaissance ne puisse se passer du recours à des concepts englobants et généralisants, c’est une évidence ; mais un concept, quel qu’il soit, est un artefact, il n’existe pas dans la nature ; réduire le réel au conceptuel est une pratique qui comporte des avantages, mais aussi des dangers, parmi lesquels le plus sérieux est sans aucun doute la réduction artificielle et abusive du complexe au simple, au point de faire oublier que le réel est toujours infiniment complexe, et que le risque de la simplification, c’est le simplisme. L’Histoire des hommes abonde en exemples des ravages qu’une vue simpliste des choses a provoqués dans les relations entre les groupes humains.

Dans le langage de l’informatique, il est une expression que j’aime bien, c’est l’expression « par défaut ». Par exemple, si je sélectionne un navigateur par défaut, c’est lui que mon ordinateur reconnaîtra automatiquement, à défaut des autres. Cela ne veut pas dire que je méconnais les qualités des autres ; cela veut dire simplement que, momentanément, j’ai choisi d’utiliser ce navigateur-là.

De la même façon, il me semble qu’ au moment de tenter une définition de nous-mêmes ou des autres, nous devrions toujours nous rappeler que nous ne pouvons le faire que par défaut, c’est-à-dire qu’en nous définissant de telle ou telle façon, nous excluons provisoirement (généralement pour des raisons d’utilité et d’efficacité immédiate) d’autres façons, très nombreuses, de nous définir ; cela veut dire aussi que nous aurions pu être autre chose que ce que nous sommes. « Ah! oui , dit un personnage de Henri Michaux (dans Mes propriétés, je crois), j’ai été ça. Et ça. Et puis encore ça » etc. Un sommaire examen de notre vie nous convaincra que nous pouvons en dire autant. De la même façon, nous pourrions dire :  » J’aurais pu être ça, et puis ça, et puis encore ça ». Mieux encore : « Je pourrais (très facilement) être ça, et puis ça, ou encore ça. »

Ainsi ne sommes-nous enfermés dans aucune essence, car si nous sommes Juifs, Français, Chinois, Chrétiens, Musulmans, etc., nous ne le sommes que par défaut. De même sommes-nous agrégés, polytechniciens, employés des postes, techniciens des pétroles, par défaut. De même ne sommes-nous homme ou femme que par défaut, et même des êtres humains par défaut. Si je suis homme, c’est que le sort n’a pas voulu que je sois femme; il s’en est fallu de peu, et je garde en moi des traces du moment où le destin a hésité. De même le sort n’a-t-il pas voulu que je sois chat, chevreuil, amibe ou brin d’herbe. Mais quelque part, au plus secret de mon être, je suis AUSSI tout cela. Dieu merci. Oui, Dieu merci.

Délivrons-nous des définitions. Délivrons-nous des étiquettes. Libérons-nous de ces lourdeurs. Quel bonheur que passer d’une identité à une autre, puis à une autre, d’une patrie à une autre, d’une religion à une autre, d’un sexe à un autre, d’une espèce à une autre, d’un règne à un autre. Être engendré, c’est passer d’un règne à un autre. Mourir, c’est passer d’un règne à un autre. Ouvrez les fenêtres! De l’air ! de l’air !

La manie essentialiste est une fureur mutilante. Elle nous coupe de ce qui est autre. Elle nous empêche de nous reconnaître dans l’autre, d’aller vers lui, de le comprendre, de l’aimer, de s’identifier à lui, de se fondre en lui. Elle est l’arme de toutes les intolérances, de tous les intégrismes, du racisme, de la xénophobie de la haine. Au long de l’Histoire, elle n’a cessé de d’offrir une légitimation aux dominants, aux discours esclavagistes, racistes, sexistes, homophobes.

Si j’aime la littérature, c’est qu’elle est pour moi le moyen d’accéder à la singularité irréductible de l’autre et de m’unir à elle dans l’échange de la lecture. Je sais bien, par exemple, que Faulkner est américain, que son oeuvre s’inscrit dans le cadre de l’histoire américaine, de la culture américaine, de la littérature américaine, qu’elle s’éclaire par elles, mais ce qui m’intéresse par-dessus tout, c’est la singularité absolue d’une sensibilité, d’un regard, d’une écriture. Il en va de même de tous les écrivains que j’admire. La littérature et , plus généralement , l’art sont les antidotes les plus efficaces que je connaisse au poison essentialiste. A condition de pratiquer une infidélité systématique. De passer d’un livre à l’autre comme on passe d’une femme à l’autre. Le personnage que j’évoquais tout-à-l’heure ne comprend pas qu’on puisse aimer à la fois Gombrowicz et le Clézio. Mais si, on le peut, et d’une façon toute naturelle et saine, s’il est vrai que le commerce des livres est le lieu des échanges et des appariements les plus improbables, et que l’amour de la littérature et de l’art ignore l’exclusion, l’ostracisme, l’excommunication.

Soyons des migrants de l’esprit.

 » Je est un autre  » : nous n’avons pas fini de méditer la vérité profonde de la parole de Rimbaud.

Daaphnée dit: à

Minc …
Ce sont surtout les éditeurs qui devraient revoir leur copie parce que, franchement, « mentionn(er) l’enquête de Pascale Froment dans sa bibliographie » (libé)sans signaler l’emprunt par une note, ne fait pas très professionnel ..

au réveil dit: à

le tigre de platane dit: 22 juin 2013 à 23 h 55 min

« Voyez encore toute la différence entre Saussure et Van Gogh…
Il a fallu Heidegger, Gombrich et bien d’autres encore pour dénouer la chose. »

Le problème de Saussure?
Le philosophe… le Derrida!

renato dit: à

Je rappelle qu’avant de devenir Italo Svevo, Aron Hector Schmitz avait italianisé son nom, et signé ses premières choses Ettore Samigli. Et voilà que Samigli réapparait comme héros de son dernier texte… Una burla riuscita, dunque…

tranxodyl des fluts pas enchanté dit: à

bien intéressant le lien sur le « transfert »et si c’était transposable à la judéité de Svevo dont P.Assouline écrit tranquillement (ah la tranquillité des intranquilles!)
 » On chercherait en vain le moindre personnage et le moindre trait juif sous sa plume. »

TKT dit: à

D., vous devriez mettre de la vodka dans votre bière Kronenbourg et pas, l’inverse. Alors votre connentaire de 00:18, pluriel ou singulier ?
Vous pensiez à moi, vous feriez bien de me demander directement, car vous vous trompez toujours, per se. Je ne vois pas pourquoi et comment même un homme bêtissime comme vous, puisse imaginer (le verbe penser serait inapproprié) que l’on puisse dissimuler quelque chose qu’en même temps on annonce.Tout ce que vous pouvez savoir sur moi, je l’ai annoncé moi-même. Ridicule par la suite de me le lancer à la figure.
J’ai compris à un moment de ma vie, qu’au lieu de dissimuler des origines (quelque part évidentes et visibles), en face d’antisémites, il fallait mieux l’annoncer clairement, avant que les gens me posent la question.
Ce n’est pas par choix personnel que je suis Juif, mais par addition de mes origines. J’y tiens ? Bof, non, pour les gens de ma génération, de mon milieu et de ma région, Paris quartiers ouest, des origines juives n’étaient pas vraiment une valeur ajoutée. Et au contraire d’un Michel albablues, je n’en fais pas mon branding. J’assume mes origines, cela me parait convenable et convenant.
Bien entendu quand mon frère aîné, j’avais 8 ans, m’expliqua la Shoah et les raffles, je compris que quelques années plus tôt je n’aurais pas eu droit à la vie, résultat de lois raciales allemandes, certes, mais accepté en France ou ailleurs, sans grands problèmes.
Pendant des années, des décennies, quand j’entendais des propos antisémites, oui j’avais honte de mes origines ou, je voulais les cacher.
Pour Ettore Schmitz, devenu Italo Svevo, il s’agit d’une autre génération. Avant la Shoah et les lois raciales, mais en pleine affaire Dreyfus et dans ce cheminement pas facile, de se faire accepter par les familles chrétiennes.
Quand les Juifs après avoir fait fortune aux USA, je pense à la Californie, voulaient participer à la vie mondaine (hors de la vie des affaires), le fait d’être Juif était un handicap. Certains dans les décennies avant 1900, quittèrent l’aristocratie de San Francisco, pour se retrouver à New-York, ou bien entendu les vieilles familles, disons le vieil argent, étaient protestantes. Certains partirent pour l’Europe, espérant trouver plus d’esprit libéral et moins de questions posées sur leurs origines avant d’être américain. Ces gens là étaient bien juifs, pas vraiment religieux et pratiquement pas pratiquants.
Quand j’étais adolescent, je sentais bien qu’aux yeux des catholiques, mon patronyme leur posait des questions. Quand ce n’était pas des réflexions désagréables. Sans oublier une certaine condescendance de mes proches, Allemands, qui considéraient que les familles Juives avaient une Schönheitsfehler.
Aujourd’hui je suis plus serein, je considère comme des gens sans aucun intérêt, les racistes. Langue Moisie, vous, l’éditeur d’outremer, JC, la liste ne saurait être exhaustive. Bien entendu, un pauvre type comme vous, mauvais et impuissant, fantaste, éternel bourlingueur entre deux jobs ou deux licenciements, la caricature du franchouillard pédant, inculte, dont les discours de Marine Le pen ou Mélanchon, vous font venir les larmes à l’œil, bref Ducornaud, si LML est toqué, vous ajoutez en plus le provincialisme le plus crasseux. Vous êtes un déraciné, vous devriez vivre en gardant les chèvres dans le Cantal, en chaussures cloutées, le missel dans votre sac-à-dos et un chapelet autour du cou.

Jacques Barozzi dit: à

A quoi pourrait bien ressembler un roman signé Aron Hector Schmitz ?
Aurait-il la légèreté et la grâce de ceux d’un Italo Svevo, voire d’un Ettore Samigli ?
Le choix du nom dont nous héritons ou que nous nous donnons est-il déterminant de toute narration ?
Est-ce de cela qu’est faite la « conscience » de Zeno ?

Jacques Barozzi dit: à

« J’ai compris à un moment de ma vie, qu’au lieu de dissimuler des origines (quelque part évidentes et visibles), en face d’antisémites, il fallait mieux l’annoncer clairement, avant que les gens me posent la question. »

C’est un peu pareil pour l’identité sexuelle, autant annoncer la couleur avant que l’on ne vous demande : « êtes-vous marié, avez-vous des enfants ? »
Mais ça, c’était avant !
Avant le mariage et l’adoption pour tous…

Jacques Barozzi dit: à

Thierry, je n’ai pas le sentiment que D. soit raciste ou antisémite !
Mais peut-être me trompé-je ?

TKT dit: à

Jacques Barozzi, non, c’est dans la tête des liseurs, que le nom d’auteur, donne donc après-coup, une certaine ambiance à l’œuvre.
À un autre niveau, les commentateurs qui changent de pseudos comme de petites culottes (pas sûr qu’ils aient une hygiène du linge de corps), pondent les mêmes connentaires. Plus facile de changer de pseudo, que de style.
Ce n’est pas le branding qui fait le produit et ce n’est pas en changeant un nom, que l’on change le contenu.
Je vais vous donner un exemple, je pense toujours Swissair, ou et c’est plus inquiétant, Constantinople.

Jacques Barozzi dit: à

Croyez vous que les commentaires signés Màc ou Bouguereau soient du même style, Thierry ?
D. était plus intéressant à mon goût lorsqu’il s’appelait Dexter.

Jacques Barozzi dit: à

Moi aussi, à Istanbul je recherchais les traces de Byzance, Thierry.
Est-ce inquiétant ?
A Paris, je pense souvent à Lutèce et aux différentes époques qui ont stratifié la ville par la suite, donnant à mes balades des allures de voyage dans l’espace et le temps !

John Brown dit: à

À un autre niveau, les commentateurs qui changent de pseudos comme de petites culottes (pas sûr qu’ils aient une hygiène du linge de corps) (rédigé par TKT)

Plutôt contradictoire. Changer souvent de petite culotte, c’est avoir une hygiène du corps plutôt raffinée. S’en tenir à une identité (personnelle, nationale, religieuse, culturelle), c’est s’attarder dans le même vieux slip, de plus en plus sale. Pouah ! Si l’on passe du plan individuel au plan trans-générationnel, ça devient proprement (salement !) hallucinant. J’en connais des tas comme ça qui marinent dans le slip de l’arrière-arrière-grand-père ! Y en a même qui prétendent enfiler le slip de Moïse ! Alors que chacun sait que Moïse portait pas de culotte (voir Charlton Heston).

Jacques Barozzi dit: à

Un des aspect importants de cette note de Passou, qui n’a pas été développé dans les commentaires, c’est l’attache de l’écrivain Svevo pour sa ville natale, au point que le lisant on pense intrinséquement à Trieste. Comme Pessoa pour Lisbonne, Kafka pour Prague ou Constantin Cavafy pour Alexandrie…

John Brown dit: à

Moi aussi, à Istanbul je recherchais les traces de Byzance, Thierry.
Est-ce inquiétant ? (rédigé par Jacques Barozzi)

C’est surtout d’une banalité touristique absolue.

John Brown dit: à

Manifestement, Svevo fuit une identité — juive, allemande, oubliant d’ailleurs que nous sommes tous Juifs Allemands. C’est bien. Mais si c’est pour s’affubler d’une autre (italienne), c’est très con. Qu’il procède à ces manigances dans sa vie personnelle, soit. Mais en littérature, quel intérêt ? Alors que la littérature, c’est l’espace rêvé pour fuir toutes les identités. Michaux avait très bien compris ça.

Jacques Barozzi dit: à

« C’est surtout d’une banalité touristique absolue. »

Mais encore, JB ?
A Istanbul, je ne pouvais m’empêcher de penser à ce Barozzi, pris par les Turcs à la bataille de Lépante, qui fut placé entre deux planches et scié en deux !

Daaphnée dit: à

C’est surtout d’une banalité touristique absolue.

Pas du tout, Jauni Bruni, c’est plutôt une belle et imaginative conception de la déambulation.
J’encourage vivement notre ami Jacques à suivre cette voie .. où il n’est pas exclu que nos chemins se croisent (tsss, n’y voyez rien de .. j’ai une préférence très affirmée pour les garçons très très garçons )

Jacques Barozzi dit: à

Il est vrai, comme le souligne tranxodyl, que l’on se demande ce qu’a voulu dire Passou en écrivant : « On chercherait en vain le moindre personnage et le moindre trait juif sous sa plume. » ???

Γ dit: à

Les radios le disent, les journaux l’écrivent : avec l’arrivée de l’été, Foisonnement de yeastivals à prévoir.

bouguereau dit: à

à ce Barozzi, pris par les Turcs

tu dis ça pour nous rendre malheureux baroz

Daaphnée dit: à

c’est l’espace rêvé pour fuir toutes les identités

je ne dirais pas cela, la littérature est plutôt le lieu où se dessinent les contours d’une « identité » extrêmement singulière ..

Jacques Barozzi dit: à

(Daaphnée, il y a deux types très marqués d’homos, ceux qui sont plus femme que les femmes et ceux qui sont plus homme que les hommes…)

bouguereau dit: à

« On chercherait en vain le moindre personnage et le moindre trait juif sous sa plume. » ???

..que les personnages c’était tous des piche triste baroz..décidément tu suis pas

Bougrin Durbouge dit: à

Dis, gamma, tu vas faire baisons la romaine ?

Jacques Barozzi dit: à

« « identité » extrêmement singulière .. »

Là nous nous rencontrons, Daaphnée, moi je dirais une i »dentité imaginaire »…

Jacques Barozzi dit: à

(et moi je met trois points là où vous n’en mettez que deux)

Jacques Barozzi dit: à

je mets, à moi que « je » soit « il » ?

TKT dit: à

Jacques, D. est d’abord bêtissime et mauvais, il a souvent tenu des propos racistes, xénophobes, il pense sérieusement que le catholicisme est la seule et vraie manière d’être croyant.
Pour ce que vous disiez plus haut, Jacques, tant qu’il y aura des andouilles, gardons la vie privée, privée.
Même la Clopine Trouillefou, qui devrait pourtant être libérale, imagine les homosexuels comme ceux de la RdTP. Elle imagine même qu’un diplomate en ce début de 21ème siècle soit aussi précieux que De Norpois. Bref, elle pense que le monde est celui d’avant WW1. Elle a lu la RdTP, sans réaliser qu’il s’agit aussi d’une époque révolue. Vous me direz que Ducornaud, a dans sa tête débile, La Cage aux Folles, et je le cite, que les néonazis ne peuvent être qu’hétéros car ils ont la tête rasée et portent des vêtements de cuir comme les motocyclistes. Débarqué dans une boite S&M cuir, il ne comprendrait pas ce qui se passe ? Un peu comme l’andouille qui à Sitges se croit dans un village normal, lui l’homophobe en villégiature à Sitges, c’est amusant.
Pour ce qui est du mariage pour tous, ou tout ceux qui le veulent, il y a aussi le droit à ne pas se marier, même quand on a ensemble des enfants et que l’on brigue la Présidence.
Les choses évolues, il y a 20 ou 30 ans, en Suisse, il n’y avait pas de manager de haut-niveau, qui ne soit pas officier dans l’armée Suisse. Une carrière professionnelle (je parle des grandes boites, banques, assurances et chimie) était parallèle à une carrière militaire*. Bien entendu un officier apprend à commander.
Aujourd’hui les grands-patrons sont souvent des étrangers, le monde évolue.
* C’était pratique, les officiers pendant leurs semaines de service militaire, en profitaient pour faire du networking professionnel.

bouguereau dit: à

ceux qui sont plus femme que les femmes et ceux qui sont plus homme que les hommes…

ça m’fait penser a léoto qui s’empresse d’écrire dans son journal revenant de s’être fait enculer et le cul encore fumant « je sais ce que c’est d’être une femme »..y’a proust qui m’a fait rire comme ça aussi..mais jle garde pour moi..des joyeux drilles

Jacques Barozzi dit: à

Hier soir, j’étais invité à un dîner entre amis homos. Il y avait un jeune flic et un jeune militaire de carrière, que Daaphnée aurait pû trouver très très garçons…

Daaphnée dit: à

(alors ça, Jacounet, si ce « il », le vôtre, s’accorde avec votre « ceux qui sont plus homme que les hommes… » … mmm ..
je connais des intrépidEs qui ne manqueront pas de tenter de relever le défi de .. )

tranxodyl des fluts pas enchanté dit: à

ce billet m’a rappelé une universitaire de père italien en tunisie qui faisait des cours sur la littéaature pour enfants- sa fille s’appelait Florence – elle ne m’ pas rendu mes bouquins : encore une !et une agrégée !- de ses années de divan elle avait contracté une folie psy :et divorçant de son mari prof de philo elle passa à la flute traversière , écrivit un livre sur la critique littéraire, et passa dans le militantisme féminin, avec productions d’essais du goupe .
elle aurait voulu de moi que je lui fasses des esquisses sur le psychanalyste personnage littéraire, sous le hoc qu’elle était aussi du pitre de Weyerganz .
Svevo est bien le père de ces enchevêtrements de thématisations qui ont constitué un monde de plus en plus convenu et conformiste

Daaphnée dit: à

( vous oubliez, Le Boug’, qu’une expérience avec des garçons ne fait pas nécessairement d’un homme, un homosexuel )

renato dit: à

Voilà que JB lâche sa connerie du dimanche. La mère d’IS, Allegra Moravia était italienne, juive et Triestine… IS ce n’est donc pas une identité juive allemande, même pas une identité juive… ce n’est probablement qu’une carte géographique mentale…

Barbarin dit: à

« y en a qui marinent dans le slip de l’arrière-arrière-arrière grand-père »… vous pensez à boudegras, John Brown, bien sûr !

TKT dit: à

John Brown, ce qui m’a interressé, à Istanbul, c’est l’extraordinaire mélange ethnique. Quand on lit l’histoire de la ville et de ses familles illustres, on tombe sur des gens qui sont venus de partout en Europe, pour faire fortune. Souvent ils sont devenus musulmans et ont changé aussi de patronymes. Dans les rues de Beoglu, on se croirait à Milan. Sans oublier que la bourgeoisie envoie ses enfants chez les Jésuites et que tous parlent français.
Mais j’ai eu un chauffeur de taxi, qui ressemblait à un scandinave, blond, yeux bleus et m’expliqua qu’il venait du coté asiatique du Bosphore.
Ne pas oublier qu’avant WW1, Istanbul était avec Shanghai, une des villes au monde avec le plus d’émigrés. J’ai lu, mais c’est à vérifier, plus que NY.

bouguereau dit: à

cesse vontraube affuble ses ennemis de turpitudes qui sont les siennes..ils embabouinent la galerie pour que son cul fasse moins rouge..un joyeux mandrille

Jacques Barozzi dit: à

Une expérience avec des femmes ne fait pas nécessairement d’un homo, un hétérosexuel, non plus, Daaphnée…

Jacques Barozzi dit: à

Et vous, renato, quelle est votre « carte géographique mentale » ?

Daaphnée dit: à

( tiens, le Boug’, cela me fait penser à nos réserves au sujet des « gender studies » où, à mon avis, on a tôt fait de confiner très paradoxalement, les individus dans l « identité » sexuelle.
Bon, U., s’est bien gardé de nous donner son vrai point de vue .. Ah, le chinoiseur ! )

Jacques Barozzi dit: à

Le point commun entre Turin, Genève et Colmar, renato, les Alpes, la montagne ?

Daaphnée dit: à

Une expérience avec des femmes ne fait pas nécessairement d’un homo, un hétérosexuel, non plus, Daaphnée…

Absolument, mon Jacounet. Certains, d’ailleurs, disent « bisexuels » quand on cherche à les enfermer dans une boîte hermétique ..

bouguereau dit: à

une expérience avec des garçons ne fait pas nécessairement d’un homme, un homosexuel

et que ça en fasse une femme te semble plus plausible..je ne sais pas dafnoz, on rit souvent pasque fondamentalement on s’attendait pas du tout a un quelquechose qui te cueille a froid..c’est de cela que l’on rit, des liens necessaires que tu n’avais pas vu et qui te semble même aprés une petite réflexion, stupéfiant, le rire vient de là je crois

bouguereau dit: à

Une expérience avec des femmes ne fait pas nécessairement d’un homo, un hétérosexuel

l’hétéro se sent tel depuis peu baroz..il se sentait pas du tout

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