de Pierre Assouline

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La République des livres
Le bon goût d’un faux guide

Le bon goût d’un faux guide

Nul doute que l’on peut très bien voyager sans guide. Ce serait même recommandé. Rien prévoir, rien anticiper, pas même le gîte et le couvert, et pourquoi pas. Question de tempérament. Encore que certains ont l’art et la manière d’organiser l’inattendu. Adresses, conseils, contexte etc : la plupart des guides de voyages se ressemblent ; seule la cible visée fait vraiment la différence, selon les moyens supposés du voyageur, et les exigences qui en découlent. Mais s’il en est qui prend ses distances, c’est bien celui qui paraît dans la collection « Le goût de… » dans la collection de poche à bas prix Le Petit Mercure. D’abord parce qu’il se glisse vraiment dans la poche et n’encombre pas ; ensuite parce qu’il ne se présente pas comme un guide de voyage ; enfin parce que sa formule est vraiment originale.

Avec plus d’une centaine de titres au catalogue, elle a largement fait ses preuves. Un auteur, le plus souvent un écrivain ou un journaliste, y constitue une anthologie de textes littéraires autour d’une ville. De quoi donner le goût de s’y rendre, de s’y retrouver et de s’y perdre sur les pas de ceux qui nous y ont précédés avant d’en chanter la louange. Pour des raisons de droits, l’extrait est bref (deux petites pages en moyenne) et précédé d’une utile introduction, parfois assez ancien pour être tombé dans le domaine public, souvent issu du catalogue Gallimard (groupe auquel appartient le Mercure de France) ce qui n’empêche pas à chaque fois la présence d’auteurs contemporains et de traductions récentes de toutes origines.

Un exemple parmi d’autres, choisi presque au hasard puisqu’il s’agit du Goût de Grenade (140 pages, 6,80 euros, Le petit Mercure) que j’ai eu récemment l’occasion de mettre à l’épreuve sur le terrain. L’écrivain Gérard de Cortanze, à qui l’éditeur a confié le soin du florilège, ancre dès sa préface sa familiarité avec la ville en puisant dans ses souvenirs de jeunesse et dans ce qu’il en reste une fois effectué le travail de décantation. Sa Grenade baigne dans la nostalgie et la solitude. C’est un point de vue. Tous chantent la Grenade des palais nasrides, les patios rafraîchissants, les pentes de l’Albaicin, les tristes échos assourdis du cante jondo, au pied de la Sierra-Nevada. Mais s’il y a une chose que la mémoire du temps est impuissante à restituer, c’est bien la lumière de Grenade, et pour cause. alhambra

On peut lire Grenade d’une regard romantique. Mais il n’y a pas que la chute de Boabdil. Les quartiers, à commencer celui qui fut le leur avant de revenir le Realejo, sont pleins de juifs qui ne sont plus là. Un comble quand on sait qu’ils étaient établis entre ces murs depuis la période l’exil babylonien (VIème siècle av JC). Ils ont été eux aussi l’orgueil de la ville à tel point qu’elle fut appelée Garnata al yahud ou Granada de los judios. Non seulement il n’en reste plus rien, plus la moindre trace (cimetière, synagogue, tout a été rasé, enseveli), sinon au musée de l’Inquisition entre sorcières et hérétiques, mais cette présence est souvent reniée par la part la plus catholique de la population qui, de Fête-Dieu en Semaine sainte, et d’une procession l’autre y compris celle qui célèbre l’expulsion des juifs chaque début janvier depuis des siècles, déteste se voir rappeler que nombre de Grenadins ont des origines marranes ou conversos comme leur patronyme s’en fait l’écho. On devrait leur conseiller la lecture du fascinant roman de Michel del Castillo La Tunique d’infamie, histoire de leur rafraichir la mémoire, ce dont ce petit guide se charge déjà.

Al-Andalous a bien connu un âge d’or durant lequel juifs, musulmans et chrétiens ont coexisté, notamment sous le califat omeyyade. Mais depuis, on a tellement étendu cette période que cela a fabriqué un légendaire. 4000 juifs massacrés en une journée a mis un terme à la belle entente. La guerre sainte des Almoravides et des Almohades a élargi le spectre aux chrétiens. En tout état de cause, 1492 sonne le glas de l’Espagne des trois religions. Pour ce qui est des Grenadins, ils passent du statut de citoyens du royaume maure souverain à celui de sujets de la couronne de Castille.

L’anthologie fait la part belle aux poètes et géographes arabes du Moyen-Age qui ont magnifié le souvenir de Grenade (Ibn Batuta, Ibn H’Ayyan), aux historiens français et espagnols, aux romanciers (Alexandre Dumas, Théophile Gautier, le Chateaubriand du Dernier Abencérage) et poètes français (Cocteau ou l’Aragon du Fou d’Elsa). Mais s’il est un auteur dont la mémoire enveloppe la ville, c’est bien Federico Garcia Lorca, le poète assassiné. Né tout près à Fuente Vaqueros, étudiant avec son ami Manuel de Falla à l’université de Grenade, revenu y vivre et y mourir au début de la guerre civile, il est ici chez lui. Son duende vit dans ces pages à travers ses poèmes et ses chansons mais aussi par les vers que lui consacrèrent Antonio Machado ainsi que Rafael Alberti lequel, retour du long exil imposé par la victoire des franquistes, fut sidéré de découvrir que la fameuse fontaine des Larmes était jonchée en son fond vaseux de boites de sardines vides, de bouteilles de Coca et de peaux de fruits. Cela dit, aujourd’hui encore, malgré la Fondation qui lui est consacrée, l’œuvre de Lorca ne jouit pas de la notoriété qu’elle mérite ; il y en a pour la réduire à sa dimension andalouse ; peut-être les conflits incessants entre sa famille et ses ayant-droit d’une part, et les institutions culturelles madrilènes d’autre part, récemment ravivés par l’ouverture d’un centre à Madrid, n’y sont pas étrangers.

Une bonne place est faite à l’évocation et aux écrits de Washington Irving (1782-1859), un auteur américain qui voyagea longtemps en Espagne et habita même à l’Alhambra quand l’endroit était désert et abandonné après avoir été une splendeur pendant huit siècles. Il y écrivit ses fameux Contes de l’Alhambra (1832). La ville, pas ingrate, sait ce qu’elle lui doit et cite son nom sur des plaques (jusque sur la porte de sa chambre à l’Alhambra !) ou des statues pour lui rendre hommage.

De quoi donner aux voyageurs qui ne l’ont pas le goût de se laisser guider. Il y en a pour tous. La collection, qui fait toujours la part belle à l’Histoire, la poésie et la littérature, c’est même son principe, compte plus d’une centaine de titres. On ne perdra pas son temps à lire Le Goût de Cannes et le Goût de l’Afrique d’un certain Jacques Barozzi…. Les hôteliers et les compagnies aériennes seraient bien inspirées d’offrir Le Goût de Nice du même auteur à tous ceux qui ont annulé cette semaine leurs réservations.

(photos D.R.)

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1 092 Réponses pour Le bon goût d’un faux guide

Widergänger dit: à

Je pensais que la Rdl était elle aussi victime du terrorisme !

JC..... dit: à

Pour être sincère : je ne suis jamais parti en voyage d’agrément sans IGNORER TOTALEMENT les guides de voyage, quels qu’ils soient.

Les voyages d’affaires, c’est autre chose.

Une fois le voyage d’agrément terminé, j’ouvrais sans crainte le « mode d’emploi », écrit par un autre, pour des étrangers à sa personnalité …

JC..... dit: à

Dernier détail : le vivre ensemble d’Al-Andalous est une vue de l’esprit ! Un mensonge, une idiotie, une lâcheté…

Age d’or ? ton culte ! mon culte ! son culte !

Il fallait payer la dime pour, non pas coexister, mais survivre, être toléré, être dénigré, comme parasite nécessaire au business de l’époque …

Arrêtons les berceuses….

petit rappel dit: à

Oui, c’est la dimhitude. l’aveuglement des politiques nous y ramène à grand pas.
W, la page concernée est toujours inaccessible.

Clopine définitivement un Cas à Part dit: à

J’ajouterai qu’il en est des goûts comme des couleurs : certains, comme ceux « du Cinéma » ou « de la Marche », ne sont pas liés forcément à des voyages précis (sinon dans les extraits littéraires) mais sont aussi vagabonds que Jacques Barozzi est curieux. En tout cas, entièrement d’accord avec vous, Pierre Assouline, sur le charme de ces petites anthologies.

Oh, Vous avez bien tardé un peu à en témoigner, mais on vous le pardonnera, puisque vous le faites si bien !

(et quelle belle profession, finalement, que celle de « curieux professionnel », pas vrai ?)

Ah oui, après une semaine disons éprouvante à Bourges, j’ai eu une pensée pleine de reconnaissance pour la république des livres. Car, sans la malveillance indéfectible et quasiment quotidiennement réaffirmée qui m’attend, sous la plume de certains, ici même, je ne sais pas si j’aurais eu la peau assez tannée pour ne pas rentrer chez moi dès le premier soir. Alors que là-bas, le froid rampant et glacial a été supportable, puisque, finalement, j’ai connu pire ici !

ahahah…

Jibé dit: à

Merci Passou.
Je crois que c’est plutôt au moins deux cents qu’une centaine de titres !
Moi-même, je ne pars jamais à la rencontre d’une ville inconnue sans en emporter un, signé d’un confrère, dans mon sac. C’est ainsi que j’ai découvert récemment Budapest, Istanbul ou la Thaïlande sur les pas des écrivains…

bouguereau dit: à

t’aimes les coups dlattes baroz

JC..... dit: à

…. et l’autre, la naine cérébrale du Bray, qui en rajoute …

bouguereau dit: à

je kiffe pas les bouquins qui se substituent aux guides touristes..parce qu’eux même sont dvenu des salopries où le name droping est parfaitmenet marchandisé..tout ça sent la merde à plein nez..

bouguereau dit: à

..quand qui sagit de rivière a truite on peut sortir sa lyre..havec le pécheur faut pas trop déconner..mais quand qu’y sagit des villes les sandale and socks ressembent a des ex chauffeur de panzer..comment l’hinvestir cette vieille putin..la faire mienne..

Widergänger dit: à

En pensant à Garcia Lorca et aux 84 anges qui veillent désormais sur la Baie des Anges à Nice pour leur rendre hommage, ce très beau poème (un extrait) de Rafael Alberti, extrait de Sur les anges/Sobre los ángeles :

Tú. Yo. (Luna.) Al estanque.
Brazos verdes y sombras
te apretaban el talle.

Recuerdo. No recuerdo.
¡ Ah, sí ! Pasaba un traje
deshabitado, hueco,
cal muerta, entre los árboles.

Yo seguía… Dos voces
me dijeron que a nadie.

*

Dándose contra los quicios
contra los árboles.

La luz no le ve, ni el viento,
ni los cristales.
Ya, ni los cristales.

No conoce las ciudades.
Va muerto.
Muerto, de pie, por los calles.

No le preguntéis. ¡ Prendedle !
No, dejadle.

Sin ojos, sin voz, sin sombra.
Ya, sin sombra,
Invisible para el mundo,
para nadie.

___________

Toi. Moi. (Lune.) À l’étang.
Des bras verts et des ombres
te serraient la taille.

Je me souviens. Ne me souviens pas.
Ah, oui ! Passait un habit
inhabité, vide,
chaux éteinte, entre les arbres.

Moi je suivais… Deux voix
me dirent : personne.

*

Se cognant aux portes,
se cognant aux arbres.

La lumière ne le voit pas, ni le vent,
ni les vitres.
Ni même les vitres.

Il ne reconnaît pas les villes.
Il ne s’en souvient pas.
Il est mort.
Il avance, mort, dans les rues.

Ne lui demandez rien. Arrêtez-le !
Non, laissez-le.

Sans yeux, sans voix, sans ombre.
Oui, sans ombre.
Invisible pour le monde,
pour personne.

Widergänger dit: à

bouguereau dit: 18 juillet 2016 à 13 h 17 min
C’est toi qui n’es qu’une pauvre merder, mon pauvre ami ! Faut aller consulter un psychiatre.

bouguereau dit: à

j’vais y hariver

sapré robot dl’académie..hencore un éiphor

si si

..quand qui sagit de rivière a truite on peut sortir sa lire..havec le pécheur faut pas trop daicaunner..mais quand qu’y sagit des villes les sandale and socs ressembent a des ex chauffeur de panzère..comment l’hinvestir cette vieille put’in..la faire sienne..

bouguereau dit: à

couché lpetit cleb..

Widergänger dit: à

JC….. dit: 18 juillet 2016 à 12 h 38 min
Dernier détail : le vivre ensemble d’Al-Andalous est une vue de l’esprit !
__________
Non, c’est faux. Il a bel et bien existé une période où la paix et les échanges ont permis à l’Europe de faire un grand pas, le tournant du 12ème et du 13ème siècle, où coexistaient à Cordoue ces deux grandes figures de la pensée européenne que furent Maïmonide, le juif, et Averroès, le musulman. Nous devons nous en souvenir aujourd’hui plus que jamais où la barbarie d’une certaine lecture monstrueuse du Coran fait rage en France et dans le monde. Ces deux grandes figures nous prouvent qu’il est possible de vivre ensemble, juifs, chrétiens et musulmans pour le plus grand bénéfice de toute l’humanité et qu’il n’y aurait rien de pire que d’attiser la haine entre eux par des propos irresponsables, extrémistes qui veulent nier contre toute raison et contre toute l’histoire humaine sur la terre que l’amour et la fraternité, la générosité et l’ouverture à l’autre est toujours possible parmi les hommes de bonne volonté qui, en dépit de toutes les différences possibles voire même souhaitables, nous appartenons tous au genre humain. Ce serait sinon faire le jeu de ceux qui veulent installer la guerre civile en France. Ce serait jouer avec le feu. Si les morts tragiques et récents en France peuvent servir à une seule chose sur la terre, c’est bien à faire la révolution culturelle qui s’impose à tout un chacun en étant plus que jamais fraternel et ouvert à l’autre pour le consoler et lui apporter l’aide dont il a besoin pour devenir un être humain à part entière, un vrai homme et un homme vrai.

Berguenzinc dit: à

Curieux comme tout s’emboîte ! Enfin, curieux, pas vraiment. Attentat de Nice, abomination des abominations, tentative de coup d’État en Turquie, avec la répression dont seul est capable le monde turc, puis tentative de coup d’état à Érévan, enfin, ce matin, demande par le SDAT de mandats d’enquête en Albanie et « ailleurs »…en Europe.

L’Albanie….jusqu’en 1914, beylerlik ottoman…tiens? <

Et puis, c'est dérisoire, je sais, la page où l'on a tant critiqué la pourriture fanatique qui disparaît.. on nous rouvre le rideau avec une apologie d'Al-Andalus, laquelle après l'âge Almoravide fut nécrosée par les salafistes (avant la lettre )Almohades. Pour moi, en pensant à Grenade, et aux jardins du Generalife, histoire de m'attirer les hurlements de certains ici, je pense au poème d'Aragon sur Grenade, justement.

Alors, pour dire, quoi, ce billet me fait penser au programme des télévisions de pays où vient d'avoir lieu un coup d'état et où, au lieu des programmes habituels, on livre aux abrutis la vie des gazelles en Finlande, la fabrication du roquefort, la vie de nos amies les abeilles…
brèfle, une Interlude, quoi.

Berguenzinc dit: à

âge d’or Almoravide…j’ai oublié or…

christiane dit: à

@Widergänger dit: 18 juillet 2016 à 13 h 26 min
Rare et beau.

Je pense (dans « Les gens de Dublin »/Joyce) à la dernière nouvelle « les morts » et au long et magnifique monologue de Gabriel, près de sa femme endormie et enclose dans ses rêves :
« Il avait conscience, sans arriver à les comprendre, de leur existence falote, tremblotante. sa propre identité allait s’effaçant en un monde gris, impalpable : le monde solide que ces morts eux-mêmes avaient jadis érigé, où ils avaient vécu, se dissolvait, se réduisait à néant. »
Et puis la neige tombe et il écrit ces dernières lignes : « Son âme s’évanouissait peu à peu comme il entendait la neige s’épandre faiblement sur tout l’univers comme à la venue de la dernière heure sur tous les vivants et les morts. »
Satta aussi, toujours dans cette dernière page du « Jour du jugement » dont j’avais cité un passage, hier, écrit : « … je vois la neige : une neige légère qui se dépose sur les rues et les arbres tout comme le temps se dépose sur nous. »
Soyez remercié, W., pour cette frange douce et terrible donnée à la Baie des Anges.
Jibé, plus tard, je reviendrai sur cette collection que j’aime et sur vos livres.

Phil dit: à

Beaux petits livres dans l’esprit du temps et de ses serviteurs (on veut des textes shorts et zappables) mais dont la vraie fausse bonne idée revient à un éditeur autrichien, Wieser Verlag à Klagenfurt (ville de Musil) qui le premier produisit des recueils de textes d’auteurs sur les villes d’Europe.
Le Mercure et ses femmes s’en est emparé avec la sauce marketing française dite « le fautpasquçacoute » (couverture molle, petit format, papier cheap) mais ajoute l’incipit-maison pour chaque auteur référencé, parfois une vraie bonne idée qui fait qu’on achète les goûts de Baroz pour voir s’il pense à droite ou à gauche en causant de Cannes.
Le prestigieux Passou visite Grenade en faisant du Garaudy, sûrement un coup de soleil.
Pour la paix entre les peuples, ne jamais sortir sans les guides du globe-trotter Morand : « Dieu n’a rien créé de plus laid que la femme parlant espagnol ».

Berguenzinc dit: à

Albanie, Turquie, Arménie, et ce matin, je viens de le lire, crise au Kazakhstan….bref, c’est tout ce que l’on appelait jadis Turkestan qui semble s’embraser.

JC..... dit: à

13h41
Prendre la dhimmitude pour la liberté en Andalousie asservie aux Arabes ! on peut être plus naïf, mais ça va être difficile !

christiane dit: à

@Berguenzinc

Chant liminaire

« J’ai tout mon temps d’homme passé
Sans lendemain dans les fossés
Attendant une aube indécise
La mort à mes côtés assise
Enfant-roi du palais chassé
La veille où Grenade fut prise

J’ai vécu comme un insensé
Dans l’Alhambra des vents glacés
Les yeux défunts la lèvre grise
Jet d’eau qui murmure et se brise
Miroir par avance blessé
La veille où Grenade fut prise

Je suis une nuit dépensée
Qui cherche au matin ses pensées
Un joueur qui n’a plus sa mise
Déjà déchirant sa chemise
Qu’on vise un cœur déjà percé
La veille où Grenade fut prise

La veille où Grenade fut prise »

Louis Aragon (Le Fou d’Elsa)

Berguenzinc dit: à

Poésie : Grenade

Titre : Grenade

Poète : Victor Hugo (1802-1885)

Recueil : Les orientales (1829).

Soit lointaine, soit voisine,
Espagnole ou sarrazine,
Il n’est pas une cité
Qui dispute sans folie
A Grenade la jolie
La pomme de la beauté,
Et qui, gracieuse, étale
Plus de pompe orientale
Sous un ciel plus enchanté.

Cadix a les palmiers ; Murcie a les oranges ;
Jaën, son palais goth aux tourelles étranges ;
Agreda, son couvent bâti par saint-Edmond ;
Ségovie a l’autel dont on baise les marches,
Et l’aqueduc aux trois rangs d’arches
Qui lui porte un torrent pris au sommet d’un mont.

Llers a des tours ; Barcelone
Au faîte d’une colonne
Lève un phare sur la mer ;
Aux rois d’Aragon fidèle,
Dans leurs vieux tombeaux, Tudèle
Garde leur sceptre de fer ;
Tolose a des forges sombres
Qui semblent, au sein des ombres,
Des soupiraux de l’enfer.

Le poisson qui rouvrit l’œil mort du vieux Tobie
Se joue au fond du golfe où dort Fontarabie ;
Alicante aux clochers mêle les minarets ;
Compostelle a son saint ; Cordoue aux maisons vieilles
A sa mosquée où l’œil se perd dans les merveilles ;
Madrid a le Manzanarès.

Bilbao, des flots couverte,
Jette une pelouse verte
Sur ses murs noirs et caducs ;
Médina la chevalière,
Cachant sa pauvreté fière
Sous le manteau de ses ducs,
N’a rien que ses sycomores,
Car ses beaux pont sont aux maures,
Aux romains ses aqueducs.

Valence a les clochers de ses trois cents églises ;
L’austère Alcantara livre au souffle des brises
Les drapeaux turcs pendus en foule à ses piliers ;
Salamanque en riant s’assied sur trois collines,
S’endort au son des mandolines
Et s’éveille en sursaut aux cris des écoliers.

Tortose est chère à saint-Pierre ;
Le marbre est comme la pierre
Dans la riche puycerda ;
De sa bastille octogone
Tuy se vante, et Tarragone
De ses murs qu’un roi fonda ;
Le Douro coule à Zamore ;
Tolède a l’alcazar maure,
Séville a la giralda.

Burgos de son chapitre étale la richesse ;
Peñaflor est marquise, et Girone est duchesse ;
Bivar est une nonne aux sévères atours ;
Toujours prête au combat, la sombre Pampelune,
Avant de s’endormir aux rayons de la lune,
Ferme sa ceinture de tours.

Toutes ces villes d’Espagne
S’épandent dans la campagne
Ou hérissent la sierra ;
Toutes ont des citadelles
Dont sous des mains infidèles
Aucun beffroi ne vibra ;
Toutes sur leurs cathédrales
Ont des clochers en spirales ;
Mais Grenade a l’Alhambra.

L’Alhambra ! l’Alhambra ! palais que les Génies
Ont doré comme un rêve et rempli d’harmonies,
Forteresse aux créneaux festonnés et croulants,
Ou l’on entend la nuit de magiques syllabes,
Quand la lune, à travers les mille arceaux arabes,
Sème les murs de trèfles flancs !

Grenade a plus de merveilles
Que n’a de graines vermeilles
Le beau fruit de ses vallons ;
Grenade, la bien nommée,
Lorsque la guerre enflammée
Déroule ses pavillons,
Cent fois plus terrible éclate
Que la grenade écarlate
Sur le front des bataillons.

Il n’est rien de plus beau ni de plus grand au monde ;
Soit qu’à Vivataubin Vivaconlud réponde,
Avec son clair tambour de clochettes orné ;
Soit que, se couronnant de feux comme un calife
L’éblouissant Généralife
Elève dans la nuit son faîte illuminé.

Les clairons des Tours-Vermeilles
Sonnent comme des abeilles
Dont le vent chasse l’essaim ;
Alcacava pour les fêtes
A des cloches toujours prêtes
A bourdonner dans son sein,
Qui dans leurs tours africaines
Vont éveiller les dulcaynes
Du sonore Albaycin.

Grenade efface en tout ses rivales ; Grenade
Chante plus mollement la molle sérénade ;
Elle peint ses maisons de plus riches couleurs ;
Et l’on dit que les vents suspendent leurs haleines
Quand par un soir d’été Grenade dans ses plaines
Répand ses femmes et ses fleurs.

L’Arabie est son aïeule.
Les maures, pour elle seule,
Aventuriers hasardeux,
Joueraient l’Asie et l’Afrique,
Mais Grenade est catholique,
Grenade se raille d’eux ;
Grenade, la belle ville,
Serait une autre Séville,
S’il en pouvait être deux.

TOTOR

Berguenzinc dit: à

ça alors, j’ai posté un poème de Hugo sur Grenade, après Chrisitane et ce poème d’Aragon que je connais si bien et je suis anastasié….chat alors !

Berguenzinc dit: à

les Almohades, n’en déplaise à Aragon et ses « palais almohades » étaient les « dignes ancêtres » des salafistes d’aujourd »hui. Bornés, fanatiques, imbéciles, cruels, ils ont en quelques années seulement réussi à foutre en l’air cette « Al andalous » qui , en effet ne toélrait les roumis et les yahouds que parce qu’ils payaient une redevance. Au fond, les Musulmans d’Espagne ont inventé la redevance télé ! Alors c’est vrai, les mirlitons, les violons sur l’Andalousie, ça prète à sourire, c’est du folklore. Les Juifs d’Espagne, il ne fallut pas attendre cette cinglée d’Isabelle en 1493 , pur qu’on les persécute et les chasse…la plupart trouvèrent refuge en Allemagne, Hollande, et …..empire Ottoman, où; là aussi, boum, ils durent aussi payer une dhimma.

Curieux , ce billet lénifiant…

pourquoi pas un billet sur l’âge d’or de Constantinople, de Soliman le Magnifique… on est en train de se préparer à une nouvelle collaboration des « élites »…et qui va trinquer, en fin de compte, hein, qui??? vous les savez bien…allez…

gontrand dit: à

WG, vous savez bien que cette période de cohabitation a duré un temps infime par rapport aux siècles de domination islamique de l’Andalousie. Maïmonide a quitté Cordoue à l’âge de 13 ans et a pris connaissance des écrits d’Averroès après. Ce dernier a été viré de Cordoue, persécuté et ses écrits brûlés. Il n’a pas eu de successeurs. J’ai la flemme de vérifier, mais je ne serais pas surpris que la « cohabitation harmonieuse » entre savants juifs, musulmans et chrétiens ait été plus longue sous les rois chrétiens de Tolède (les fameuses écoles de traduction de l’arabe vers le latin) et sous Frédéric de Hohenstaufen en Sicile qu’en Andalousie sous les califes!

Mais bien entendu, on en parle jamais et on nous fait ch… à longueur de journée avec cette Andalousie mythique qui n’a existé qu’une poignée d’années et toujours bien entendu avec une position humiliante des juifs et des chrétiens…

Passou, il serait utile de préciser la date de ce massacre de 4000 juifs en une journée.

la vie dans les bois dit: à

Ce serait une très bonne idée de mettre à disposition dans les halls d’hôtel,  » le goût de ».

Parmi les titres  » le goût de » géographique, peu en fait sont sur des villes françaises, Antibes, Cannes, Bordeaux, Deauville, Lille, Lourdes, Lyon, Marseille, Montpellier, Nancy,Paris, Strasbourg, Toulouse , Tours.

pour les touristes pressés.
Stendhal semble être mis pas mal à contribution. C’est d’ailleurs remarquable, comme il présente ses  » mémoires d’un touriste », … qui n’en était pas un.

Dans ce goût de Grenade, tel que présenté, il y a un effet d’optique spatio-temporel. On voyage en 1492.
C’est p’têtre bien une idée sensationnelle, aussi, pour peu que l’on ait un patronyme andalous. Mais là, il faudrait une valise de guides, le premier sur la couleur bleu azul et puis un guide archéo, et puis sans doute une encyclopédie en format kindle.
Mais après la semaine est passée et on n’a rien visité…

Widergänger dit: à

Et Hugo dans Les Orientales :

(…)
Un étranger vint dans la ville,
Jeune et parlant avec dédain,
Était-ce un Maure grenadin,
Un de Murcie ou de Séville ?
Venait-il des bords désolés
Où Tunis a ses escadrilles ?…

On sait quel rôle essentiel joue l’Espagne dans toute l’œuvre de V. Hugo.

Berguenzinc dit: à

Et puis…l’Arménie et la Turquie sont les deux principaux producteurs mondiaux de ….grenades….allez comprendre

Widergänger dit: à

gontrand dit: 18 juillet 2016 à 14 h 09 min
Je ne le nie pas. Je dis simplement qu’ils sont à eux deux une lumière qui peut, qui doit nous inspirer dans les temps cruels qui sont les nôtres où on a l’impression de plonger dans une époque de ténèbres. Ils demeurent un espoir pour l’humanité et nous avons besoin d’espérance.

JC..... dit: à

ahahahah Aragon comme la lune pour les mémères pleureuses

Widergänger dit: à

Passou, il serait utile de préciser la date de ce massacre de 4000 juifs en une journée.
_________
Séville, janvier 1391. Les sources donnent un chiffre oscillant entre 2000 et 4000 morts à Séville dans Judaria. J’ai visité le coin en 2013 ; il y a une petite association juive privée avec une guide bretonne très compétente qui fait visiter la judaria.

JC..... dit: à

Amical salut à l’usurpateur de 14h15

« Ils demeurent un espoir pour l’humanité et nous avons besoin d’espérance. » (Wiwi)
Arrête tes co.nneries ragnagna, ça fait cureton débile : on a besoin de breloques, de courage, de lutte, pas de papotages stériles sur un mensonge andalou….

bouguereau dit: à

Mais après la semaine est passée et on n’a rien visité…

..t’en as laissé des thunes..si si..t’es hun peu simple..un bon touriste..meuh

bouguereau dit: à

tu vois qudracul se souviens dtout..de tout à la virgule..il y tient absolument..il était là..sauf des thunes

Sergio dit: à

Essai sans blogounet

la vie dans les bois dit: à

Ah ça, on ne va pas à Grenade, comme on fait le chemin de St Jacques, c’est sûr.

MC dit: à

Evidemment, il l’a découverte si jeune, le Totor.
Pas seulement l’Espagne, notez, Pépita aussi.
cf Les Fredaines du Grand-Père Enfant.

bouguereau dit: à

il a du dire ‘dailleurs moi même qui suis russe auvergnat..’ la gonzesse elle a eu une grosse pièce pour s’éte fadé le couillon..elle l’a pas volé..c’est du care merde

Widergänger dit: à

JC….. dit: 18 juillet 2016 à 14 h 21 min
_________
Il y a plus de 5000 musulmans en France (Arabes, Sri-Lankais, etc.). Tu veux en faire quoi avec tes prêches enflammés à la Ayatollah de comptoir ? Tu veux les déporter comme les nazis ont fait pour les Juifs ? C’est ça ? T’es comme Estrosi, une petite frappe qui pète plus haut qu’il a le derrière !

JC..... dit: à

l’usurpateur, c’est moi, cornecul

bouguereau dit: à

Evidemment, il l’a découverte si jeune, le Totor.
Pas seulement l’Espagne, notez, Pépita aussi.

voilà meussieu courte..hon sprend pour des jourdain qui voyagent..

JC..... dit: à

Arrête de rêver à des fantasmes de vivre ensemble andalou (!), c’est de ça dont on parle…. et ne fais pas le malin avec moi.

bouguereau dit: à

dracul c’est l’mec qu’a l’feu au calbar et qui vient tsauver d’une fuite de gaz..

JC..... dit: à

Ce dément, tu parles de sévérité, il parle « déportation » … quand il se met à être c.on, c’est du lourd !

bouguereau dit: à

l’usurpateur, c’est moi, cornecul

madame bovary c’est pas toi ?

Sergio dit: à

« Le goût de », « Dictionnaire amoureux », ça fait étonnamment intimiste… Qu’est-ce qui se passe ? Et il doit bien y en avoir d’autres…

bouguereau dit: à

Essai sans blogounet

halors..tu la balances la purée

bouguereau dit: à

ha t’es un long..avec un touriste comme toi hon gagne pas lourd

JC..... dit: à

« Il y a plus de 5000 musulmans en France » (Wiwi)

… Exact, hélas ….uhuhu !….

Widergänger dit: à

J’avais dans mes bagages Le goût d’Odessa quand j’y suis allé voir la ville où ma grand-mère était née en 1886 et où son père était mort le 17 avrils 1922 vraisemblablement assassiné par la tchéka à la fin de la guerre civile. C’est avec émotion que j’ai vu l’endroit où elle a vécu jusqu’à l’âge de 19 ans à l’actuel n°33 de la rue Bounine ‘anciennement rue de la Police, puis, sous les communistes, rue Rosa Luxembourg). Je suis rentré dans le magasin de mon arrière grand-père qui était photographe. C’est aujourd’hui une grande librairie du centre-ville. J’ai demandé à une vendeuse en russe si elle connaissait l’histoire du lieu, de la rue. J’ai commencé un peu à raconter ce que je pouvais dire en russe, et ça me paraissait complètement irréel. Ce sentiment d’irréalité, c’est quelque chose. Il me fallait essayer de recoller les morceaux de la mémoire détruite, anéantie. Pas facile. Ensuite je suis allé prier dans la petite synagogue yiddish plus haut dans la ville. En entrant, j’ai trouvé quelqu’un qui était là à qui j’ai expliqué ma petite histoire en bafouillant un mauvais anglais parce que visiblement c’était un Juif américain. Et je me suis assis là tout seul en songeant que ma grand-mère y était fort probablement venue quelquefois. J’éprouvais un étrange mélange d’irréalité et de paix intérieure comme si le fantôme de ma grand-mère transformé en ange veillait sur moi. Et ce n’était pas de la littérature.

Phil dit: à

Les « Goûts de » sont aussi produits avec les servitudes d’une époque oublieuse. Baroz a bien tenté de proposer Brasillach dans celui du cinéma mais comme l’éditeur a semblé faire une jaunisse, Baroz a dû remonter son caleçon sans coup férir. La génération zappeuse se contentera de Sadoul.

Berguenzinc dit: à

« « Et ceux-là des Arabes qu’on croyait civilisés, qui se montrent en temps ordinaire disposés à accepter nos mœurs, à partager nos idées, à seconder notre action, redeviennent tout à coup, dès que le ramadan commence, sauvagement fanatiques et stupidement fervents. Il est facile de comprendre quelle furieuse exaltation résulte, pour ces cerveaux bornés et obstinés, de cette dure pratique religieuse. »

MAUPASSANT

Widergänger dit: à

Zapeuse, pas forcément, Phil !

Je me souviens que quand je suis parti en 1981 juste après l’arrivée du roi Mitterrand sur son trône pour m’installer à Berlin, pensant y rester quelques années, j’ai fait expédier par train toute une malle d’osier de bouquins. Ça pesait une tonne !

Le « Goût de » c’est quand même plus léger…

Widergänger dit: à

Berguenzinc dit: 18 juillet 2016 à 15 h 18 min
La liste des horreurs commises durant le ramadan par le fous de Dieu se comptent par centaines. Chaque année c’est une flambée de violence partout dans le monde à cette occasion.

Sergio dit: à

bouguereau dit: 18 juillet 2016 à 14 h 46 min
Essai sans blogounet
halors..tu la balances la purée

C’est cela, l’essai. Sans blogounet c’est bon, avec ça coince le post disparaît.

J’avais le même coup avec Al Ceste quand il a relancé le sien ; quand je postais avec le lien sur mon blog ça coinçait, mais sans ça passait.

Alors il a regardé dans ses coulisses, et a effectivement trouvé une boîte de blacklistés avec mon blogounet (Amayerling, donc) à l’intérieur. Personne n’a jamais compris pourquoi. Il l’a retiré de cette boîte, bien sûr, et full OK. A l’évidence c’est ce qui se passe ici aussi…

Widergänger dit: à

N’empêche ! La grande mosquée de Cordoue est magnifique, sauf la verrue catholique plantée au beau milieu ! Et la petite synagogue est extrêmement émouvante, où règne une atmosphère étrange, un charme magique plein d’énergie venue du tréfonds de la mémoire et des morts.

Phil dit: à

Widergänger, c’est un plaisir impayable de faire expédier ses livres par une malle. Vous faites dans l’osier mais à d’autres époque c’est la malle bibliothèque Vuitton que l’on remplissait. Elle fait aujourd’hui le bonheur d’antiquaires véreux qui la proposent aussi vide que leur caboche.
Reste que les « Goûts de » ressuscitent parfois des auteurs oubliés dont on recherchera volontiers l’édition d’origine pour lire la suite. Ainsi ce Pierre Marge, auteur d’un itinéraire de L’Espagne en automobile vers 1905, qui poussera son périple jusqu’à Tanger dont il décrira la crasse et l’inertie de la population (pas retenu pour le Goût de…) tout en bénissant la finesse de l’Espagne arabe tuée par la bêtise catholique (retenu par le Goût de..) L’homme était franc-maçon, héritier d’un industriel lyonnais de la nouille alimentaire et vivait dans une villa somptueuse au cap nègre (pas retenu par le Goût de..)

closer dit: à

« On sait quel rôle essentiel joue l’Espagne dans toute l’œuvre de V. Hugo. »

Oui, d’ailleurs il écrivait le compte-rendu de ses exploits amoureux en espagnol dans son journal (« hoy, todo »…).

Que le Ramadan soit une période de folie n’est pas surprenant: ne pas manger, ni boire une goutte d’eau pendant 12 heures par grosses chaleurs, il y a de quoi leur tomber sur le ciboulot!

Widergänger dit: à

Phil, à lire Stefan Zweig et votre Pierre Marge, on a le sentiment vif que l’Europe c’était à cette époque lointaine et que l’Europe qu’on nous sert n’est plus qu’une horrible sauce aigre et carcérale, un affreux cauchemar kafkaïen.

gontrand dit: à

Phil, vous avez l’air sacrément bien informé sur la genèse des « Goûts de… ».

Intéressante mais pas surprenante la censure que vous signalez.

Clopine définitivement un Cas à Part dit: à

Perso, les « goûts de…’ Jacques Barozzi, j’en ai mis quatre ou cinq en pile, dans la chambre d’amis, au bout du jardin devant la maison. Juste sous la lampe de chevet, à côté de la fenêtre que je garnis, l’été, d’une moustiquaire, pour qu’on puisse allumer la lampe tranquillement.

Ma soeur aînée m’a raconté qu’elle s’était endormie un soir de printemps où il faisait si beau qu’elle avait laissé la fenêtre ouverte.
Le lendemain, réveillée, il lui semblait qu’elle entendait encore les cris des crapauds bufos, qui, près de la source, avaient appelé les femelles toutes la nuit, et que ce vacarme nocturne et rural était désormais associé à sa lecture, d’autant que le livre était resté ouvert pendant son sommeil, sans quitter ses mains !

Et elle m’a dit que c’était, pour elle, un bien joli souvenir…

C’est une gentille anecdote, mais en vrai, je plains un peu ma grande soeur : ne plus pouvoir dissocier le goût du cinéma du cri du crapaud bufo, avouez que la confusion des sens guette les visiteurs des longères brayonnes…

gontrand dit: à

WG, comte-tenu du contexte de l’article de Passou (Grenade), je pense qu’il parle plutôt du massacre de 1066, à Grenade justement:

« Le 30 décembre 1066 (3 Tevet 4827), une foule musulmane prend d’assaut le palais royal de Grenade (Espagne), crucifie le vizir juif, Joseph ibn Nagrela, et massacre la plus grande partie de la population juive de la ville. « 1500 familles juives, représentant environ 4000 personnes disparaissent en un jour ». »

Delaporte dit: à

« Reste que les « Goûts de » ressuscitent parfois des auteurs oubliés… »

Le succès du livre de Zweig, « Le Monde d’hier », par exemple, était de nous montrer cette Europe dans laquelle il faisait vraiment bon vivre. Une autre Europe que la nôtre, un monde sans frontières, par exemple (comme dans la chanson de Lennon, « Imagine »). Le charme d’une certaine littérature du passé, où l’on ne vous demandait pas à tout bout de champ votre passeport, et où c’était toujours l’heure du farniente…

Phil dit: à

Dear Widergänger, probablement un simple retour en arrière à l’avenant des nouvelles générations d’Europe de l’ouest, régressifs trentenaires ipodés jusque sous la douche. Le niveau de violence du côté de la Perse équivaut aujourd’hui à celui qui prévalait à l’époque de Tamerlan. La sortie de la douche ipodée sera donc sévère, il faudra bien virer les fiottes et rappeler le duc d’Albe qui va remettre sa fraise, établir son conseil du désordre et transformer en rondelles à chorizo les récalcitrants.
Zweig avait peut-être trop de bonnes raisons de pleurer le monde d’hier.

closer dit: à

« Car j’ignorais ce que je ne savais pas, et qu’il aurait fallu que je susse »

Vous avez le don d’installer le suspens, Clopine…vivement demain!

DHH dit: à

Carte postale :paysage d’hiver à Grenade.

Sous un ciel froid d’un bleu implacable, l’Alhambra vu de l’Albaicin s’offrait aux regards léché par la caresse du soleil d’hiver . La masse formée par les silhouettes jumelles du palais arabe et de la forteresse de Charles Quint se découpait sur la blancheur d’une barre montagneuse enneigée, miroitant à l’arrière-plan.
Une lumière douce enchantait l’ocre des pierres de ces deux palais, collés l’un à l’autre comme des frères siamois qui ne se ressembleraient pas. A travers leurs architectures si dissemblables, rigide ,fermée et impeccablement figée dans sa perfection géométrique pour l’un, étirée, échevelée et comme inachevée pour l’autre, ils semblaient dire l’un la suavité et le raffinement des bonheurs orientaux, l’autre l’austérité et la mortification catholiques, l’un la jouissance alanguie et délicate des plaisirs terrestres l’autre l’obsession du péché et la sacralisation de la souffrance.

JC..... dit: à

Il va sans dire qu’il eut mieux valu raser, à la Reconquète, tous ces ridicules édifices religieux devenus inutiles … et bâtir à la place des maisons de la culture, de la luxure et du stupre, en lieu et place de ces temples de la déraison catholique ou juive, tout aussi mortifères !

Berguenzinc dit: à

le fil précédent est toujours parfaitement inaccessible. Il a dû être erdôganisé

DHH dit: à

Chez les juifs de l’empire ottoman ,descendants des expulses de 1492, il était de tradition jusqu’à une époque récente que, de génération en génération, le fils aînée dans chaque lignée hérite pour s’en faire le gardien de la clé de la maison d’Espagne , abandonnée par son ancêtre lointain .

bouguereau dit: à

l’un la jouissance alanguie et délicate des plaisirs terrestres l’autre l’obsession du péché et la sacralisation de la souffrance

..l’esplanade des mosqué et le mur..hach

Lavande dit: à

Subtilités et bizarreries du français: la phrase « On ne perdra pas son temps à lire Le Goût de Cannes et le Goût de l’Afrique d’un certain Jacques Barozzi….  » peut avoir des sens opposés suivant qu’on la prend pour une affirmation ou pour une incitation négative…!

Bérénice, comme vous le supposiez je rentre d’Avignon (5 jours), avec une belle moisson de spectacles cette année encore.
Je n’ai pas pu voir les fameux DAMNÉS qui suscitent l’ire de Mme Angot. Les réservations sur internet démarraient le 13 juin à 10h:à 10h10, il ne restait plus aucune place pour aucune des 10 représentations.
Les 1973 x 10 = 19730 places de la Cour du Palais des Papes étaient déjà vendues! C’est un peu…énervant!
J’irai le voir à Paris mais je ne pense pas que la salle de la Comédie Française procure le même effet que la Cour du Palais des Papes où j’ai vu des choses sublimes et d’autres franchement mauvaises.
Sinon comme d’habitude,j’ai vu du bon (« Alors que j’attendais » – « Karamazov ») et du moins bon (« Ludwig ») dans le IN… voire même du très mauvais, à mon point de vue du moins – (« How to disappear »).
Beaucoup de très bons spectacles dans le OFF: aucune déception sur les huit que j’ai vus.
Avec toujours cette perplexité: comment peut-on être choisi pour jouer dans une salle officielle prestigieuse, avec un budget très conséquent, pour un résultat beaucoup moins bon que certaines petites compagnies dans des théâtres et avec un budget infiniment plus modestes.

bouguereau dit: à

c’est un peu facile de carambouiller cette hinfluence bizantine qu’on trouve trés bien dans les 2 architectures pour la solidifier dans hune posture théologic..la contreréforme a une hinfluence trés drolatique..jouissance halanguie?..mais hon comprend le message..sauf flaubert qui y aurait bien vu couler le sang pour faire des nuages de sang havec les carpes koï ce dégoutant

bouguereau dit: à

baroz aime les coups dlatte..et même pas clopine pour monter au créneau..sinon dans la même demi teinte carambouillé..’j’aime les volutes du sang avec les carpes koï’ a dit kadératé le mauvais samourai avachi qui va mourir dans son lit

bouguereau dit: à

Je n’ai pas pu voir les fameux DAMNÉS qui suscitent l’ire de Mme Angot.

..ha merde..c’est padchance..

bouguereau dit: à

le fils aînée dans chaque lignée hérite pour s’en faire le gardien de la clé de la maison d’Espagne

le nakba day qu’il dit dracul

Berguenzinc dit: à

oui, l »hommage » de Madame Anticlinal à Baroro est d’un jésuite !!!!!! mais alors !!!! Les livres en pile d’abord, pis on ne sait pas si la lampe de chevet repose dessus ou à côté desdits livres et puis cette histoire de coassements qui perturbent la lecture….

« Le goût du Bray » pas demain la veille

Phil dit: à

Depuis Visconti la combinaison des damnés donne les nazis dans la fesse déviante. Avec le sieur Py d’Avignon qui ne sait pas faire une mise en scène sans mettre le jeune acteur à poil, le guichet est pris d’assaut, la guichetière piétinée.

Sergio dit: à

Ha oui c’est une idée, ça ; si on passe note vie dans leurs mosquées dans n’importe quel tous les coins du monde, i vont plus rien pouvoir faire sauter pas habîmer le matos…

Petit rappel dit: à

 » la page erdoganesque est toujours inaccessible »
(Bouguereau)
Je dirais que Besnier est toujours au frigo.

Berguenzinc dit: à

« Au moins trois policiers et un civil ont été tués ce matin à Almaty, la capitale économique du Kazakhstan. Des attaques coordonnées ont été menées contre les locaux de la police et des services spéciaux kazakhs. Selon les autorités kazakhs, “ces tirs seraient l’oeuvre de militants islamistes. L’un des assaillants a été arrêté, l’autre est toujours recherché”.

euh….comment on dit « je suis partout » en kazakh?

Berguenzinc dit: à

« Je dirais que Besnier est toujours au frigo. »

Excellentissime, Petit Rappel !

Besnier, grande marque de yayours !

gontrand dit: à

« Ils sont nombreux les twittos à juger inintelligible la tribune de Christine Angot. DjDave5 se demande «…Si quelqu’un a compris…»

Je ne serai pas aussi sévère que tout le monde…il semble qu’Angot soit révulsée par l’exhibitionnisme grotesque de la mise en scène et la culture de l’excuse qui règne partout. Personne n’est coupable, ni même responsable, de rien, ni les nazis, ni les djihadistes, ni personne…mettre tout le monde à poil et faire tirer (à blanc évidemment) sur les spectateurs, ça apporte quoi exactement?

Je n’irai naturellement pas voir cette pièce.

Sergio dit: à

Ha ben oui…

Des montagnes des forêts, pom, pom,
Et des anticlinauauaux !

Ca tombe bien, nichteware ?

Berguenzinc dit: à

Non ce n’est pas un islamiste..

. »Il s’empale les testicules sur un portail, en Bretagne, en fuyant les forces de l’ordre
Mercredi 22 juin 2016, vers 1h, un jeune homme de 18 ans s’est empalé les testicules sur le portail d’une maison alors qu’il tentait d’échapper aux forces de l’ordre, à Rennes. »

Widergänger dit: à

J’ai regardé le début des damnés sur Arte. Je n’ai pas aimé non plus. Comment entrer en empathie avec une famille nazie ? Visconti savait trouver avec sa caméra la bonne focale. C’est pas le cas au théâtre. Je n’ai que rage et mépris pour une famille famille de la haute bourgeoisie allemande nazie qui me fait horreur, une horreur absolue. Le fait ensuite qu’on tire à la kalachkikov sur les spectateurs ne fonctionne pas, ne peut pas fonctionner. On ne peut pas à la entrer un minimum d’empathie avec des pourris et accepter qu’ils nous tirent dessus. Ou alors il faut pouvoir répliquer… et pouvoir leur dévisser la tête… Non, ça ne marchait pas du tout. Je ne peux éprouver aucun sentiment quel qu’il soit pour ce genre de personnages. Ils me restent profondément étrangers. Je n’ai même pas de haine mais un irrémédiable mépris sans nom.

Widergänger dit: à

Ben si ! C’est très clair le texte de la mère Angot. Elle trouve comme moi que se faire du mouron pour une famille de crapules, ça ne peut pas marcher au théâtre.

Ça révèle d’ailleurs ce qu’est le théâtre et sa différence profonde d’avec le cinéma. Parce qu’au cinéma ça marche. On est révulsé d’horreur au cinéma au fur et à mesure que cette famille se compromet avec le régime nazi et assiste lentement à son suicide. Au cinéma, on ressent tout le tragique, toute l’horreur de la situation historique où sont plongés les personnages qui nous révulsent en même temps. C’est ça qui est si fort au cinéma. Mais au théâtre ça ne marche pas du tout.

Lavande dit: à

Non Phil ce n’est pas Olivier PY qui met en scène les Damnés. C’est Ivo Van Hove, un grand metteur en scène flamand et c’est joué par la troupe de la Comédie Française qui n’avait pas joué à Avignon (je sais on dit « en » Avignon mais ça m’agace) depuis 23 ans.
Ceci dit, les comédien(ne)s à poil sont effectivement un must du théâtre moderne, le pire étant le spectacle (que je n’ai pas vu) d’Angelica Liddell ¿Qué haré yo con esta espada?

Passou: quand est-ce qu’on aura de nouveau une République du Théâtre?

berguenzinc dit: à

« Les damnés » absolument consternant ! Le genre de pestacle à la gomme dont vous crevez de honte quand vous le voyez avec des amis. Et puis alors, la légèreté, la subtilité d’un train de marchandises. Tout est téléphoné, attendu, éculé…sans haine….

Il manquait Jacqueline Maillan, Roger Hart et Donald Caldwell !

et puis des gens à poil , des hystéros qui défouraillent sur les gros cons qui ont payé si cher, c’est vieux, mais vieux, et ça ne choque pus personne depuis des décennies. On éprouve surtout de la pitié devant les moulinets déployés pour que chti.

bouguereau dit: à

mettre tout le monde à poil et faire tirer (à blanc évidemment)

même le mola omar y dit que c’est du chiqué..

bouguereau dit: à

C’est Ivo Van Hove, un grand metteur en scène flamand

ferdom..y fait tout pareil que son copin hanversois le gros yanne

Widergänger dit: à

C’est comme avec la pièce d’Attali que j’étais allé voir avec Dominique Weil au théâtre Renaud Barraud. A un moment on éclaire la salle signifiant que les spectateur sont tout aussi coupables de la Shoah. Or, si l’Occident dans son entier est bien aussi coupable, on ne saurait au théâtre le faire sentir de cette manière. Parce que moi dans la salle je ne me sentais non seulement absolument pas coupable mais j’étais une victime pour contre-coup. Et j’ai trouvé cette accusation symbolique très fort de café et profondément révoltante. J’ai d’ailleurs failli à ce moment là me lever de mon fauteuil pour bondir sur la scène et gueuler ma réprobation… Mais je me suis quand même retenu…

Sergio dit: à

A poil, à poil… Ben comme ça i peuvent pas se dégueuler sur la cravate !

Faut pas ignorer l’aspect logistique des phénomènes…

bouguereau dit: à

(je sais on dit « en » Avignon mais ça m’agace)

et hen belgique y disent « sur » france..y disent par exempe « sur france c’est vraiment des kons »

Widergänger dit: à

berguenzinc dit: 18 juillet 2016 à 17 h 18 min
Tu le dis bien mieux que moi mais c’est tout à fait ça !

bouguereau dit: à

Mais je me suis quand même retenu…

tout pareil dracul quand j’entend atali j’ai le lugueur qui me démange..mais je fais comme le mola omar..je reste coule

Delaporte dit: à

Ce n’était pas une mauvaise idée de reprendre « Les Damnés » au théâtre, en ces temps de terrorisme s’il en fût. Au début du film de Visconti, il y avait cette allusion à Dostoïevski (Helmut Berger violant une fillette, comme Stavroguine dans « Les Démons »), et c’était en plein dans le mille. Le grand roman de Dostoïevski est toujours là pour nous aider à réfléchir à ces crimes.

bouguereau dit: à

Faut pas ignorer l’aspect logistique des phénomènes…

c’est certain..où tu le mets le lugueur?..ha on y pense pas non pus

bouguereau dit: à

(Helmut Berger violant une fillette, comme Stavroguine dans « Les Démons »), et c’était en plein dans le mille

l’infame delaporte

bouguereau dit: à

Le grand roman de Dostoïevski est toujours là pour nous aider à réfléchir à ces crimes

..en vrai hon a pas bsoin de dostoievsky..yen a plein les gendarmeries des crimes..
tiens par exemple le chapeau rond de bergueune qui s’empalle les couilles..ben c’est pas dpot jdirai en premier..et toi dracul ?

Delaporte dit: à

Bouguereau, je ne t’engagerai pas pour faire du baby-sitting !

berguenzinc dit: à

mais de toutes façons, Delaporte cligne en cours.

Un conseil , Delaporte: délie-la !

berguenzinc dit: à

le fil précédent est toujours dans les choux…et on ne nous dit toujours pas pourquoi.

D. dit: à

Ce soir je mange encore des saucisses.
La nuit dernière j’ai fait des voyages extraordinaires dans l’astral, je vous raconte pas : j’ai rencontré des gens que je ne soupçonnais pas de m’aimer et eux non plus ne soupçonnaient pas que je les aimais. Quant on s’en est rendu compte on s’est élevé comme une soucoupe, littéralement propulsés par l’amour, alors que les corps physiques animés du lieu que nous habitons nous désignaient du doigt, petites perles de lumière tourbillonantes que noys étions, et leurs voix nous parvennaient comme d’un pays très lointain. Ça vaut le coup mais il faut maîtriser le truc pour ne pas avoir de mauvaises surprises.

D. dit: à

Maintenant lisez le truc à Barozzi si ça vous chante.

Bloom dit: à

Une Grenade explosive et un Passou qui rend hommage à Baroz: enfin un souffle d’air frais balsamique & roboratif.

Sergio dit: à

berguenzinc dit: 18 juillet 2016 à 18 h 02 min
le fil précédent est toujours dans les choux

Cela fait une seule page, et les coms ; donc quelque chose qui serait allé vraquer quelque autre chose dans le HTML de la page… Ca nous avance guère…

Ou si, une bourde de ces maudits modos, si vraiment ils existent sous une forme ou une autre… En voulant tuer un com ils zigouillent la page !

D. dit: à

Tiens, qui c’est, ce Jibé ?

christiane dit: à

@Lavande dit: 18 juillet 2016 à 16 h 37 min
J’ai eu la même réaction que vous lisant cette phrase…
J’aime les anthologies littéraires de Jacques Barozzi éditées au Mercure de France dans la collection « Le goût de… » car il choisit des auteurs confirmés, attendus, mais aussi des auteurs oubliés ou méconnus ou… inconnus. Il y associe des présentations de qualité du thème et de l’auteur choisi. De plus, le format de ces petits ouvrages est « craquant » ! J’attends « Le goût de l’été » et celui de… Nice…
Enfin, c’est un vrai promeneur. A Paris, je l’ai suivi dans la promenade des fontaines. J’aimais ses anecdotes dont il émaillait notre parcours, mêlant écrivains, personnages de l’Histoire, artistes, références cinématographiques.
Un monsieur avec qui on ne s’ennuie pas, très sympathique et maniant l’humour comme un bretteur le fait de son épée. Un sacré marcheur !

DHH dit: à

@lavande
ne vous excusez pas
vous avez eu raison d’écrire » A Avignon »
« En » Avignon c’était pour indiquer non la ville, mais le territoire de l’Etat pontifical, qui y avait siège installé au palais des papes au cœur de la cité

rose dit: à

Et l’enclave des Papes ?
En Valréas ?

rose dit: à

Pour Jibé vous pourrez vous recycler ; le goût des frites, le goût des panisses, le goût de la socca, le goût des chichis fregis, le goût des petits farcis.

rose dit: à

Merci Widerganger à 18h23.
Merci.
Merci.
C’est extrêmement tendancieux de faire vouloir sentir le peuple coupable.
Mais non.
Parfois, on a fait tout ce qu’on a pu et on ‘à rien pu. Si en plus faut se coltiner le rôle de coupable, la coupe déborde.
Z ‘ auriez pu. Si vous aviez été moins bien élevé. Faire une sortie fracassante.

D. dit: à

Rose, laissez-vous entendre que Jibé serait en réalité Jacques Barozzi ?!
Si c’était le cas, il serait un drôle de petit cachotier. Cela me paraît trop invraisemblable.

rose dit: à

D.
Pierre a trahi trois fois.
Pourtant, aîné de sa famille juive il a eu les clés de la maison d’Espagne. Puis plus tard du paradis céleste.

rose dit: à

Le goût des saucisses, non.
Sale période des barbecues : des crémaillères, des repas sur le pouce.
Elle te dit brochettes au barbecue ça veut dire saucisses. Il te dit barbecue. Ça signifie saucisses.

rose dit: à

>cher Gontrand
Va falloir démontrer fissa comment les femmes aiment jouir en faisant oeuvre utile des boyaux de mouton lavés quinze fois pour stopper le diktat lu ici déjà à deux reprises de la jouissance orientale versus le goût du sacrifice et gnagnagna chrétien.
Comme si, kekpar, le goût du stupre et de la fornication étaient réservés aux unetelles. Les autres passant la serpillière comme dans ce vieux film japonais.

Sergio dit: à

rose dit: 18 juillet 2016 à 19 h 01 min
Ça signifie saucisses.

Ha moi j’ai la version lotharingo-germanique, des knacks ! Je trouvait que ça faisait technique che gomprenais gudahl…

rose dit: à

Nanmého
Opposer les gens en terme de religion, quoi de plus bête?

rose dit: à

>Sergio
Au moment de la construction de la barricade près du cabaret Corinthe, un parle comme vous. Pas germaniste, enrhumé.

rose dit: à

A Rhodes, même catastrophe : depuis l’attribution du Dodecanese à la Grèce en 1946, une mosquée extraordinaire en les remparts (centre ville médiévale) tombe en ruine.
Pourquoi ?

rose dit: à

>JC
Mais et le roman de un qui écrit sur ?

Vous emmenez ou pas ?

rose dit: à

Toujours aussi zob cédez, le goub.
Besnier est bloqué; tant que ce n’est pas un doughnut, (?) nous respirons. Besnier est aussi le recteur d’Aix – Marseille. Pas le questeur.

gontrand dit: à

Cher Rose,
Je me sens totalement incompétent pour répondre à votre question sur un sujet que je n’ai pas abordé…

JC..... dit: à

JC….. dit: 18 juillet 2016 à 19 h 10 min

Dans la mesure où les gendarmes courent toujours derrière les voleurs et jamais l’inverse : je change de signature !

Les usurpateurs s’ils deviennent ce qu’ils sont la nuit venue …. faut qu’ils crèvent.

Désormais, je serai ou « Résumons », ou bien « Zeus », ou bien « François Hollande »…bref des bolos connus !

Passou dit: à

Widerganger, La guide bretonne de la Séville séfarade vous salue bien. Elle s’appelle Julie.

chantal dit: à

coucou, moi je suis au Guatémala avec l’Homo Faber, après un atterrissage forcé en plein désert, entre les agaves et les oiseaux …

dans quelques pages les aztèques … puis nous verrons.

merci aux goûts de, et à l’évasion …

Widergänger dit: à

Mon cher Passou, merci. Vous la saluerez bien alors aussi de ma part. Julie est une super guide. Je suis ressorti vraiment enrichi et enchanté par toutes ses explications.

Francois Hollande..... dit: à

« Le bon goût d’un faux guide »

C’est tout moi…. ça !

Jibé dit: à

« Le goût de Nice » s’achève sur les recettes de ma niçoise de mère, rose.

RECETTE DES PETITS FARCIS NIÇOIS

Un restant de viande, du pain dur en réserve, quelques légumes dans le garde-manger… Aussitôt, ma mère confectionnait l’un de ses plats maison récurrents : les petits farcis niçois. Natif d’une cité de carnaval, le Niçois aime la farce. En cuisine, cela se traduit par une manie obsessionnelle de tout farcir ! Tomate, oignon blanc, poivron, courgette ronde, aubergine, pomme de terre… Hormis les trois premiers légumes, ma mère pochait les autres puis les coupait tous en deux, les creusait délicatement et rangeait les enveloppes à farcir dans deux grands plats à gratin. Après avoir fait roussir des oignons à feu vif avec une branche de thym, elle ajoutait son reste de viande, qu’elle avait haché et complété généralement de chair à saucisse, puis laissait mijoter doucement. Au préalable, elle avait mis à tremper de la mie de pain rassis dans un bol de lait et fait cuire un plein verre de riz. Dans un grand saladier, où elle avait réservé la chair soigneusement égrainée des légumes, elle rajoutait le riz, le pain bien essoré à la main, la viande, deux œufs, du fromage râpé, du sel et du poivre, de l’ail et du persil finement hachés. Quand le tout était bien malaxé, elle n’avait plus qu’à remplir à la petite cuillère les fonds de légumes rangés serrés dans leur plat, saupoudrer de chapelure – qu’elle confectionnait elle-même en écrasant dans un torchon du pain dur à l’aide d’une bouteille en verre -, arroser chaque farci de quelques gouttes d’huile d’olive et à enfourner à chaud durant 45 minutes. A la suite de quoi, elle était tranquille pour au moins deux repas !

Widergänger dit: à

rose dit: 18 juillet 2016 à 18 h 55 min
Mais figurez-vous qu’à la fin de la pièce j’ai fait une sortie fracassante. Dominique qui était avec moi ne savait plus trop bien où se fourrer d’ailleurs, prise à la fois d’un élan d’admiration d’avoir le culot de prendre la salle à témoin en gueulant haut et fort dns ce théâtre du Rond Point et d’horreur d’accompagner un tel trublion… Mais finalement l’admiration l’a emporté sur le mouvement premier de répulsion…

Oui, à la fin de la pièce, je m’en suis pris à un chiffre. Dans la pièce l’un des acteurs, je ne me souviens plus quel personnage le dit dans la pièce, peut-être cette grosse ordure de Göring que durant la Nuit de cristal 100 synagogues brûlèrent en Allemagne. Or, lors d’une cérémonie pour le jour de la Shoah dans la grande synagogue de la rue de la Victoire, le rabbin avait évoquer cette catastrophe et avait parlé non de cent mais de mille synagogues qui avaient brûler. C’est-à-dire 10 fois plus.

À mes yeux comme aux yeux de tout le monde, me semble-t-il, 1000 ou 100 ce n’est pas du tout la même chose ! On change de monde en changeant de braquet. On voit toute l’immense de la haine allemande lors de la Nuit de Cristal avec 1000 synagogues brûlées. La vérité impose de respecter les faits historiques, les horreurs historiques.

Donc je me suis mis, aussitôt le rideau retombé, à hurler encore assis à mon fauteuil en prenant la salle à partie pour dire que cette erreur sur le chiffre des synagogue brûlées étaient absolument scandaleuse et inacceptable. D’abord, des spectateurs ont pensé que j’étais un antisémite évidemment qui prenait la pièce à partie. Après un échange avec quelques spectateurs, ils ont compris mon intervention mais ce qu’ils m’ont répondu montraient qu’ils n’avaient en fait rien compris à l’histoire que la pièce était censée leur raconter ; l’un d’eux m’a lancé comme un reproche notamment (je m’en souviendrai toujours) : Tout ce qui est excessif est insignifiant… J’ai eu d’un seul coup une envie folles e partir dans un fou rire shakespearien… Mais je me suis retenu voyant visiblement que j’avais affaire à un parfait crétin… Et puis on est ressortis du théâtre avec Dominique. Mais on était remontés à bloc tous les deux, dans un état d’énervement pas possible. Alors on a marché, on a marché pour se calmer et on est allés prendre un verre à un bistrot de la place de la Madeleine. Mais ce soir-là, je peux vous dire que j’étais sacrément remonté contre ce brave Attali et sa pièce somme toute complètement ratée. Parler de la Shoah est extrêmement difficile. Je l’ai déjà dit mille fois, ça demande de repenser entièrement les fondements du langage et de la représentation. Et manifestement Attali, qui est pourtant un type extrêmement intelligent n’a jamais été effleuré par une telle problématique. Moi, je le ressens d’abord avec mes tripes avant de le comprendre avec ma tête. Si je le comprends. Car en ce domaine nul n’est sûr de rien.

Jibé dit: à

Lettres de Nietzsche à Peter Gast

Nice, 24 novembre 1885

[…] Ces jours-ci, j’ai été revigoré d’apprendre que le nom de cette ville que je ne peux quitter ni troquer contre une autre, évoque la victoire. Et si vous saviez comment s’appelle la place sur laquelle donne ma fenêtre (des arbres magnifiques, au loin de grands édifices rougeâtres, la mer et la baie des Anges à la courbe harmonieuse), c’est-à-dire : « Square des Phocéens », vous ririez peut-être comme moi de l’extraordinaire cosmopolitisme que comporte cette alliance de mots. Des Phocéens ont réellement jadis établi ici un comptoir – mais quelque chose de victorieux et d’extra-européen s’en dégage, quelque chose de très réconfortant qui me dit : « Ici tu es à ta place ».

Nice, 24 février 1887

Cher ami, peut-être la nouvelle de notre tremblement de terre vous a-t-elle inquiété ? Voici un mot qui vous dira du moins ce qu’il en est de moi. La ville regorge de gens dont le système nerveux est ébranlé, la panique dans les hôtels est à peine concevable. Cette nuit, vers deux ou trois heures, j’ai fait un tour et visité quelques personnes amies, qui en plein air, sur des bancs ou dans des fiacres, croyaient se préserver du péril. Pour moi, je vais bien. Absence complète de frayeur – et même pas mal d’ironie !

D. dit: à

Ça c’est la recette du petit farci à la vénitienne, Jacques.

closer dit: à

Normal, les Barozzi sont vénitiens…

la vie dans les bois dit: à

« elle avait un joli nom mon guide », c’est sympa ce salut au guide.

Chantal, ma guide Marta, vous aurait dit, entre deux rasades discrètement englouties, que les Aztèques étaient plutôt des barbares du Nord. En fait on préférait les Mayas.
Barozzi, c’est super sympa ce goût de l’Engadine, à Nice.

Sierra Nevada, hum, c’est un joli nom, aussi.

Widergänger dit: à

rose dit: 18 juillet 2016 à 18 h 55 min
C’est compliqué. Mais loin de moi de vouloir culpabiliser les braves gens. Je suis issu d’une famille mixte, alors je peux juger des deux bords si je puis dire, de l’intérieur.

Du côté de ma mère, qui n’était pas juive comme chacun sait ici, toute sa famille a essayé de survivre pendant la guerre comme ils pouvaient. Ils aurait été absurde d’aller leur reprocher de n’avoir rien fait pour chercher à savoir ce qui se passait avec les Juifs comme ma grand-mère et sa famille pendant la guerre. Ils cherchaient à manger et à vivre. Ils avaient aussi comme tous les braves gens, tous les braves Français les clichés antisémites communs dans la tête. Quand ma mère a annoncé à sa propre mère en 1947 qu’elle voulait se marier avec un homme MAIS qu’il était juif, sa mère lui aurait rétorqué : « Ma pauvre fille, il n’y a bien qu’à toi que ce genre de chose peut arriver ! » Ou quelque chose de ce genre qui exprimait une forme voilée mais réelle à la fois de surprise et de désapprobation. Mais cela n’a jamais empêcher ma grand-mère maternelle et mon père de se respecter voire de s’estimer. Ma grand-mère avait la plus grande estime pour mon père parce qu’elle prenant en compte sans doute le fait qu’il avait beaucoup souffert et que sa souffrance était infiniment respectable. Mais ma mère aussi avait parfois des réflexions un tantinet antisémites quand elle parlait de mon père après sa mort. Cela ne l’a jamais empêché d’aimer mon père pour ce qu’il était. Comme quoi les choses sont somme toute très compliquées, elles sont plus grises que noires. Ma mère était une très brave femme et il ne m’aurait jamais venu à l’esprit, comme mon frère aîné (qui n’en a jamais raté une…!) de voir en elle une antisémite. Ma mère m’a accompagné une fois à la synagogue de la rue de la Victoire. Elle n’était jamais entrée de sa vie dans une synagogue et comme elle était très curieuse de nature elle a voulu m’y accompagner. Alors bien sûr elle a critiqué des tas de trucs, la séparation des hommes et des femmes, fait des réflexions, y compris dans la synagogue où elle était assise avec ma tante, qui pouvaient être gênante si on les avait entendu. Mais ma mère n’avait pas les capacités mentales pour comprendre. Et elle était déjà beaucoup trop vieille pour ça. Il faut comprendre son histoire qui est l’histoire de beaucoup de personnes de sa génération. Elle était venue au monde dans la ferme de son grand-père en Charente-maritime pendant la Grande Guerre où elle est restée quatre ou cinq ans comme ça se faisait à cette époque couramment, sans guerre. Elle allait accompagner ses tantes, qui étaient de braves paysannes au canal creusé à l’époque napoléonienne comme le raconte Balzac dans Le médecin de campagne le soir pour aller faire boire les vaches. Donc elle n’était absolument pas prédisposée à épouser un jour un Juif à Paris qui avait, lui, une tout autre histoire. Il y a eu chez ma mère comme chez tous ces braves gens de son époque une forme d’héroïsme, oui, d’héroïsme, d’ambition incroyable dont on ne mesure même pas l’idée pour, issue du milieu qui était le sien, elle est l’audace, le culot de transgresser les préjugés de son milieu. Fallait le faire ! Et en plus d’avoir trois enfants et d’en faire un prof hypercultivé comme moi. Mais c’est tout à fait extraordinaire comme parcours de vie, comme destin. C’est une part importante du destin de la France, de la croyance au progrès, à la culture, à la vie, à l’avenir. Et j’irais, comme mon crétin de frère aîné, après ça, traiter ma mère d’antisémite sous prétexte qu’elle trimbale encore bien des traces des pires préjugés qui peuvent faire tant de mal ? Non. Et puis même mon père n’aimait pas forcément les Juifs… Et il se défendait bien d’en être même si au tréfonds de lui les choses, là aussi, était bien plus complexes que ça. Tout ça pour dire qu’il ne me viendrait nullement à l’idée de rendre responsables de la Shoah mes contemporains. L’Europe comme les Etats-Unis des années 30 et 40 sont globalement responsables de cette horreur. Mais la complexité de la situation historique de l’époque ne permet pas d’en rendre responsables les braves Américains. Les responsables politiques, oui. Mais pas les braves gens, qui, pour la plupart, étaient des gens comme ma mère et sa propre mère d’origine paysanne montée à Paris vers 1910 qui ne comprenaient rien à l’histoire du monde. Mais ce n’était pas de leur faute !

la vie dans les bois dit: à

Elle vient d’où cette expression:  » un château en Espagne  » ?

la vie dans les bois dit: à

On ne comprend plus grand chose à la généalogie du polergeist, en fait. Je me souviens juste de la mémé dans les nuages, c’est déjà pas mal.

D. dit: à

closer dit: 18 juillet 2016 à 21 h 07 min

Normal, les Barozzi sont vénitiens…

D’où tenez-vous cela ?

Widergänger dit: à

Et puis je peux témoigner de l’incroyable évolution de ma mère (que je prends ici comme un exemple emblématique d’une situation historique qui la dépasse de beaucoup). Combien elle a voulu se cultiver au contact de ses enfants, toujours avide de lire, de s’informer. Elle lisait de gros livres avec le dictionnaire à ses côtés et elle y passait parfois des journées entières. Eh ben moi je dis, faut le faire ! Chapeau la vieille !

Jean Langoncet dit: à

Widergänger dit: 18 juillet 2016 à 22 h 04 min
Et puis je peux témoigner de l’incroyable évolution de ma mère (que je prends ici comme un exemple emblématique d’une situation historique qui la dépasse de beaucoup). Combien elle a voulu se cultiver au contact de ses enfants, toujours avide de lire, de s’informer. Elle lisait de gros livres avec le dictionnaire à ses côtés et elle y passait parfois des journées entières. Eh ben moi je dis, faut le faire ! Chapeau la vieille !

Et je puis témoigner que les vieilles savent aussi décoiffer quand elles veulent bien sortir de leur réserve ; consentir à renaître (la question est controversée) – l’Eurafrique chez nos voisins, c’est quand même huit siècles de présence en regard desquels un misérable communiquant deux-étoiles du XXieme siècle déclara à l’issue de la première guerre mondiale que l’aviation était sans avenir et qu’il fallait privilégier la cavalerie … Quand en aura-t-on fini avec ces sinistres bavards ?
Sinon, Beatles over Stones Forever ; même quand ils avaient déjà splité
https://www.youtube.com/watch?v=qp9dc9im3-M

Sergio dit: à

Jean Langoncet dit: 18 juillet 2016 à 22 h 24 min
un misérable communiquant deux-étoiles

Le grand Charles soi-même, dans son célèbre et historique « Vers l’armée de métier », celui où justement il développait l’idée (pompée) des divisions blindées, avait tout simplement « omis » de parler de l’aviation.

On a rajouté une petite phrase pour lui lors d’une réédition après quarante-cinq. Une petite phrase, cela reste bien maigre !

Delaporte dit: à

Hommage au musicien new-yorkais de punk-rock Alan Vega, décédé ces jours-ci, et qui n’était pas particulièrement gai. Dans un de ses morceaux les plus connus il « conte l’histoire de Frankie, un jeune père prolétaire travaillant dans une usine. Son licenciement le rend complètement dingue et il finira par massacrer son épouse et son fils avant de se suicider. Puis Alan Vega chante la descente aux enfers du meurtrier accompagné par un simple riff au piano, et à la batterie. La voix monotone du chanteur offre une atmosphère claustrophobique, quelques cris «sombres et inhumains» viennent casser l’uniformité de la chanson. »

la vie dans les bois dit: à

« On a rajouté une petite phrase pour lui lors d’une réédition après quarante-cinq. Une petite phrase, cela reste bien maigre ! »

Sergio, on dirait que vous le faites exprès.
Comment j’ai mis dans ma bibli un exemplaire,non encore massicoté, editions Berger-Levrault, acquis je ne sais plus à quelle occasion. Il est de 1945.

Jean Langoncet dit: à

On a rajouté une petite phrase pour lui lors d’une réédition après quarante-cinq. Une petite phrase, cela reste bien maigre !

Eh oui, quand on lâche les chevaux comme ça, d’un coup, sur une ou deux décennies d’une histoire qui en compte tant, on en perd quelques uns en cours de route ; pour la petite histoire, d’accord avec vous sur le « ils ne savent pas tirer » qui amusera encore quelque temps quelques admirateurs de la répartie de salon, de l’état-spectacle, qu’ils placent, pourquoi se priver, dans une perspective millénaire qui relève en réalité de la branlette meurtrière (je les aime quand même)
https://www.youtube.com/watch?v=jknynk5vny8

la vie dans les bois dit: à

Delaporte, depuis que vous avez confondu « les damnés » de Visconti et « les possédés » de Dosto dans un même n’importe quoi, j’ai encore plus de mal avec la dianétique, dont vous êtes un vaillant chevalier.

Delaporte dit: à

la vie dans les bois dit: 18 juillet 2016 à 22 h 56 min

Vous ne m’avez sans doute pas lu assez attentivement, mais ce n’est pas grave.

Widergänger dit: à

Jean Langoncet dit: 18 juillet 2016 à 22 h 24 min
Vous avez tout à fait raison !
Quand je pense que c’est ma mère, qui n’avait que son certificat d’étude comme on disait dans sa génération, qui m’a fait découvrir le gros bouquin du grand historien Eugen Weber, La fin des terroirs, qui la passionnait, qu’elle avait acheté un jour au Printemps au rayon librairie du temps où ce magasin était encore fréquentable, et qu’elle a acheté sur son titre alors qu’elle ne savait absolument pas qui était Eugen Weber évidemment. Et elle a dévoré ce bouquin qui l’éclairait au fond sur son propre destin de fille de petite paysanne du sud-ouest de la France profonde dans un survol historique grandiose. Si je lui avais dit que c’était un des plus grands historiens du monde, ça l’aurait empêché de le lire. Et elle y a passé des journée entières avec son dictionnaire près d’elle sur la table de la salle à manger, et ensuite elle m’en parlait. Et moi j’ignorais alors tout de ce bouquin et de cet historien ! C’était une sacrée bonne femme, ma mère…!

la vie dans les bois dit: à

Delaporte j’ai lu votre message de 17h27.
Et j’ai vu sur scène, pendant 6 heures, les possédés sur scène, par Chantal Morel. Il faut avoir l’esprit tordu pour en faire des  » damnés » du nazisme.

la vie dans les bois dit: à

Merci Sergio, je n’avais pas relevé assez, le « peace and love » de Jean Langoncet…

Sergio dit: à

la vie dans les bois dit: 18 juillet 2016 à 22 h 50 min
Comment j’ai mis dans ma bibli un exemplaire,non encore massicoté, editions Berger-Levrault, acquis je ne sais plus à quelle occasion. Il est de 1945.

Cela doit pouvoir se retrouver… Je l’ai lu dans quelque chose qui joignait ce petit additif, mais quand (plusieurs années) et où…

Des « pères des chars », il y en a eu pas mal avant lui. Mettons qu’il n’ait pas été sur le lieu de s’illustrer ainsi… Mettons qu’il ait au moins fait oeuvre de synthèse… C’est vrai, en plus dans le style il pourrait y avoir des accents de Saint-Ex.

La bourde n’est pas totale dans la mesure où, contrairement à une idée reçue, on peut dans certains cas faire la guerre sans aviation, bien que cela soit probablement effroyable ; mais en ceci que cet ouvrage se voulait une révolution, engerbant, comme on dit, toutes les considérations, cela paraît quand même monumental…

Bon ben je rentre à la base, puisqu’il n’y a plus d’avions !

Petit rappel dit: à

C’est une trouvaille de Fabre-Luce in « Gaulle-Deux », je crois .

Bloom dit: à

La collection est inégale, ce qui n’a rien d’exceptionnel. Si les opus de Baroz sont de haute tenue, « Le goût du Cambodge », par exemple, est vraiment très mauvais, borderline escroquerie. Urgence lui préférer « Kampuchéa » de Patrick Deville, somptueux, sans concession. Il faut dire qu’il est le résultat d’une Mission Stendhal, bourse de séjour à obligation de rendement littéraire. « Le Pays du long nuage blanc » de Charles Juliet, livre élégiaque sur la Nouvelle Zélande, était le résultat de plusieurs mois passés à Aotearoa. Nous accueillons un de ces « Stendhaliens » prochainement, auteur d’une polyphonie quasi-baudelairienne sur le plus grand marché à fantasmes de la planète qui aurait pu s’intituler « Le goût du fou.re ».

bérénice dit: à

Lavande 16h37: Qu’a réussi à faire de Prométhée Olivier Py, la critique de Libé pas tés élogieuse, avez-vous eu le chance d’assister à une des représentations? Seul l’avis du spectateur aux yeux d’O Py importe:

« Il faut faire attention de ne pas flatter le public dans le sens de l’Audimat. C’est là qu’un pays perd son âme. A Avignon, Jean Vilar n’a jamais flatté le goût du public. Il est parti d’une chose très simple : « Ce en quoi je crois, si j’y crois sincèrement, le public y croira. » Paul Puaux, ancien directeur du Festival d’Avignon, m’avait dit après ma pièce Le Visage d’Orphée : « Les critiques, ce n’est pas la peine de les lire. Le milieu du théâtre n’en attend rien. Tu n’as qu’un seul allié, c’est le public. »

La pièce conserve une cruelle acuité, vus avez bien fait de vous extraire du contexte de l’actualité douloureuse, ne suis allée qu’une seule fois à Avignon, chaleur accablante et profusion de spectacles, de quoi se perdre, oublier dans tant de propositions ce à quoi on est à la recherche et pourtant trouver quelque soit la salle où l’on échoue pour se poser enfin démuni d’un conseil avisé, au hasard fructueux .

http://www.cie-813.com/traductions-promethee-enchaine/

bérénice dit: à

Bloom, je suis en fait très satisfaite d’être privée des ressources nécessaires aux projets du voyage, entre les aéroports insuffisamment sécurisés, les ramblas comme un territoire miné, le toujours probable assaillant indiscernable potentiellement présent au détour d’une ruelle, nous vivons tous à Jérusalem quelles que soient nos convictions. J’éprouve depuis quelques années une nette attirance pour les pays d’Europe du nord, pour ces petits états indépendants de l’ex-URSS, l’Irlande, l’Ecosse et l’Italie du nord.

bérénice dit: à

Le fruit « grenade » serait riche de substances anti-vieillissement mais car il y a un mais cela ne marche pas pour tous, il y a des conditions qui m’ont dissuadées de poursuivre plus avant ma lecture de l’article expliquant les conclusions de trente années de recherche car ai-je pensé avec le bol que j’ai et si j’en mangeais 1 kg/jour mûri sur l’arbre je n’atteindrais pas sans décombres la fin- déterminée par des facteurs génétiques mélangés aux risques indéniables que représentent l’abus d’alcool, de tabac, de sexe, de frites mayonnaise de sodas- sans même songer aux excès de vitesse, à la foudre, à l’effet iatrogène du progrès bravé quotidiennement sans combinaison de protection ni lunettes de chirurgien.

bérénice dit: à

dissuadée, excusez les autres par pitié.

bérénice dit: à

ALLO JC ICI MADRID, REPONDEZ.

bérénice dit: à

JC si vous êtes en difficulté et encore vivant à bord de votre voilier, déclenchez la balise Argos, un café/ croissant ordinaire vous attend.

Phil dit: à

Bérénice, n’est-ce pas près de Grenade où le dernier calife a pleuré de tragédie en quittant la belle ville qu’il venait de perdre ? il a versé des larmes comme une femme, lui aurait dit sa mère qui n’a jamais été favorable au mariage pour tous hors eunuques.
Juifs et Catholiques ne sont pas les seuls à surnager dans la Grenade sans pépins, les tziganes y comptent aussi la plus ancienne communauté d’Espagne, dont tous les guides à la mode Baedeker conseillent la visite « pittoresque », en maintenant le sac à main sous la jupe, of course.

Widergänger dit: à

Phil, à Rome c’est idem. Et pourtant Rome… La première fois que j’y suis allé, je me suis fait piquer mon passeport en pleine rue sans que je m’en aperçoive le moins du monde. C’est un brave type qui a couru après le gamin tsigane qui l’avait vu qui me l’a rapporté. Je n’en croyais pas mes yeux !

Phil dit: à

Widergänger, vous avez levé les bras au ciel en visitant le Colisée, et hop !
C’est encore dans le livre de ce Pierre Marge, cité le goût de.., où l’on pourra lire la description de l’autre ville où se trouve la plus ancienne communauté tsigane, selon lui plus « pittoresque » que celle de Grenade.

Widergänger dit: à

Phil dit: 19 juillet 2016 à 7 h 40 min
Widergänger, vous avez levé les bras au ciel en visitant le Colisée, et hop ____________
Oui, en plus ça s’est passé exactement à cet endroit ou peu s’en faut. Une ribambelle de gamins m’a entouré avec mon amie de l’époque, et hop. Il n’en pas fallu davantage… Les Juifs et les Tsiganes ont presque toujours cohabité d’ailleurs, souvent dans les mêmes quartiers. En Pologne aussi. Le quartier juif de Wotslawek, où a vécu mon grand-père entre 1900 et 1905 possède une longue rue des Tsiganes en plein dans l’ancien quartier juif de la ville. Il ne reste plus un seul Juif ni plus un seul Tsigane… Ni même la synagogue qui a brûlé en 1939 quand les Allemands sont arrivés. Ni même le cimetière. Ni même quelque trace que ce soit d’une quelconque présence juive de la communauté qui y vivait pourtant depuis le XVIè siècle. Marcel Reich-Ranicki y était né comme vous savez. Il n’y reste que le nom de quelques photographes juifs au musée national (nationaliste…) de la ville au bas des photos…

Widergänger dit: à

Jusqu’au VIIIè siècle, les sources latines et arabes ne signalent aucun contact entre le monde franc et le monde musulman. Des liens diplomatiques entre les deux mondes, entre le Nord et le Sud de l’Europe commencent à se tisser avec Pépin le Bref après le raid de 732 à Poitiers en même temps que certains musulmans commencèrent à nouer des relations pacifiques avec des chrétiens, conformément à ce qui s’était produit aussi parfois dans la péninsule ibérique dans la première moitié du VIIIè siècle lors des accords passés entre le comte Julien, Tudmir et les fils du roi Akhila. L’ensemble de la Septimanie (en somme la Catalogne actuelle ou à peu près) appartenait alors à la Tarraconaise où l’autorité d’Akhila était solidement établie. Il est d’ailleurs probable, selon les historiens, que les musulmans furent considérés par certains, non comme des envahisseurs, mais comme des libérateurs, notamment les Juifs qui avaient souffert des lois antijuives des souverains wisigothiques et des décisions politiques prises lors des conciles de Tolède tout au long du VIIè siècle. Ça me fait penser à l’accueil favorable que les Juifs de Pologne réservèrent aux soldats allemands en 1914parce qu’ils les libéraient du joug de l’ours russe.
Le premier de ces contacts diplomatiques entre Pépin le Bref et musulmans est mentionné dans les « Annales Mettenses » en 752 lorsque Sulaymân « qui commandait les cités de Barcelone et de Gérone, se soumit à la domination de Pépin avec tout ce qu’il possédait : « Solinoan quoque, dux Sarracenorum, qui Barcinonam Gerundamque civitatem regebat, Pippini se cum omnibus quæ habebat dominationi subdidit. » Il est sans doute possible de penser que le gouverneur musulman se soumit à Pépin, soit par peur de le voir fondre avec son armée sur Barcelone, soit pour lutter contre les menaces que faisait peser sur le nord de l’Espagne Abd al-Rahmân Ier et affirmer son autonomie comme gouverneur musulman des villes de Barcelone et de Gérone. On le voit les relation entre juifs, chrétiens et musulmans sont loin d’être aussi simples que le voudraient certains ici…

Charles dit: à

On le voit les relation entre juifs, chrétiens et musulmans sont loin d’être aussi simples que le voudraient certains ici…

Pour apporter de l’eau au moulin de Widergänger, je signale les informations sur ces relations dans l’Empire ottoman, données par Yves Ternon dans son livre, « Empire ottoman ». Des relations beaucoup plus apaisées, harmonieuses et riches qu’on pourrait le croire. Elles se sont gravement dégradées à partir du milieu du XIXe siècle par l’effet conjugué de la montée des nationalismes et des ingérences des puissances ( Angleterre, France, Russie). Entre autres joyeusetés, l’intervention anglaise de 1917 en Mésopotamie :

 » Les provinces de Mésopotamie sont les premières provinces ottomanes occupées par les Anglais. De Bagdad, première ville sainte de l’islam à tomber entre leurs mains, ils lancent une proclamation aux dirigeants arabes. Sans tenir compte du fait que, dans ces provinces, la moitié des habitants sont chiites et qu’à Bagdad la majorité sont des Juifs venus en exil douze siècles avant les Arabes, les Anglais invitent les Arabes à participer au gouvernement de l’Irak devenu protectorat britannique.  »

En somme,dans le registre du pataquès interventionniste, le duo Bush père et fils n’a rien inventé.

Résumons..... dit: à

attention à tous les vrais faux JC et autres pseudos, vous êtes prévenus

Clopine définitivement un Cas à Part dit: à

Berguenzinc, il n’y a pas de « goût du Bray », et il ne risque guère d’y en avoir un jour, c’est vrai. Mais enfin, et pour vous faire bisquer, sachez que tous les soirs, en guise de promenade d’été, sur FR3 à 19 h 30, un reportage y est consacré ; ça va durer toute la semaine et ça se finira vendredi par le tournage du portrait de la (toute petite) équipe de « Beaubec Productions » (chien compris).

ahahah !

Charles dit: à

bérénice dit: 19 juillet 2016 à 6 h 52 min

Le fruit « grenade » serait riche de substances anti-vieillissement mais car il y a un mais cela ne marche pas pour tous

Tous les ans je me dégustes ma ration de grenades de mon grenadier et non seulement je ne vieillis pas mais je rajeunis! Il faut dire que c’est un grenadier de la variété « panzergrenadier ».

Charles dit: à

La seconde photo illustre magistralement un aspect de la supériorité de la culture musulmane sur les cultures chrétiennes de l’époque : tandis que nos bâtisseurs de cathédrales pédalent dans l’à-peu-près, les musulmans d’Espagne sont des maîtres des mathématiques et de la géométrie. On croirait voir du Le Corbusier intelligent !

Charles dit: à

On croirait voir du Le Corbusier intelligent !

Et même du Le Corbusier gracieux. Donc du non-Le Corbusier.

Widergänger dit: à

Clopine définitivement un Cas à Part dit: 19 juillet 2016 à 9 h 01 min
_________

Ah bah vin dieu, j’va r’garder cheu !

Pablo75 dit: à

« l’œuvre de Lorca ne jouit pas de la notoriété qu’elle mérite. » (Pierre Assouline)

Comment peut-on écrire une énormité pareille? Depuis son assassinat, Lorca jouit d’un extraordinaire surplus de notoriété qui n’ont pas des poètes bien plus importants que lui, comme Antonio Machado ou César Vallejo. Il ne faut jamais oublier que Lorca est mort à 38 ans, quand il commençait à écrire de la grande poésie. Son premier grand livre est « Poeta en Nueva York », publié 6 ans avant sa mort. Et ses poèmes les plus profonds, sont ses sonnets homosexuels, « Sonetos del amor oscuro », écrits à la fin de sa vie.

Amancio Prada chante Federico García Lorca: « Gacela del amor desesperado. »

https://www.youtube.com/watch?v=aQo8mOh6AHc

au pied de la lettre dit: à

Mais qu’ est-ce qu’ on aimerait un  » goût du silence » ici!

bérénice dit: à

Charles, aux chrétiens les gargouilles, voyez un peu ce que le Coran qui en est privé réussit à produire comme monstres, mieux vaut ces hideurs attardées que cette régularité géométrique épurée précoce qui inocula une rigidité définitive alors que nous, nous progressons à pas rapides vers l’abysse nucléaire chimique et démographique.

Delaporte dit: à

Garcia Lorca a même deux volumes dans la Pléiade, l’un pour la poésie, l’autre pour le théâtre.

Résumons..... dit: à

Pour saluer JC

bouguereau dit: à

On croirait voir du Le Corbusier intelligent !

ça lui havait pas échappé..tu penses

bouguereau dit: à

« panzergrenadier »

himel..panzerfaust

bouguereau dit: à

ses poèmes les plus profonds, sont ses sonnets homosexuels

bel hommage

la fille à la voilette dit: à

Ferré à l’Alhambra 1961

« c’était un temps déraisonnable
on avait mis les morts à table
on faisait des châteaux de sable
on prenait les loups pour des chiens
tout changeait de pôle et d’épaule
la pièce était-elle ou non drôle
moi si j’y tenais mal mon rôle
c’était de n’y comprendre rien

est-ce ainsi que les hommes vivent
et leurs baisers au loin les suivent.

bouguereau dit: à

En somme,dans le registre du pataquès interventionniste, le duo Bush père et fils n’a rien inventé

y se sont décarcassé pour en êtes les continuateurs..ils attendaient que tu le reconnaisses..maintenant c’est officielle

Delaporte dit: à

Sur « TF1 News », un hommage à Alan Vega plus censé que celui que je vous retranscrivais hier (et qui était dû au « Figaro » avec son inaltérable enthousiasme):

« Alan Vega et Martin Rev nous invitent à découvrir ce qui se cache de torturé, de ténébreux, de sombre, derrière des musiques apparemment enjouées sans cesse menacées par une gravité qui pourrait bien être la culpabilité du bonheur ou l’attirance des zones d’ombre. Ils annoncent toute la noirceur des années 80 et par extension la noirceur des États-Unis, de toute la mélancolie latente ».

bouguereau dit: à

« Le goût du fou.re »

c’est plein dvitamine kabloom..ça m’rappelle le dentiste louchebème quand j’étais mino qui me sussurait à l’oreille qu’a trop sfaire sucer par les copines on choppait des caries..mine de rien c’était bien hinventé..littérairement ça se tient

bouguereau dit: à

tsais delaporte..c’est les premiers ha havoir cassé du ippi..des gauchiss qu’ont été scrupuleusment copié par les droitiers trés hidéologique des années 80..qui voulaient pas havoir copié tu penses..sapré figaro si

bouguereau dit: à

il est assez marxissléniniss le keupon..il parle des prol tout ça..beeerk..donc tu penses qu’on va pas sreclamer deux comme avant garde hintellectuelle

bouguereau dit: à

Mais ce n’était pas de leur faute !

ha hofficiellement la france profonde est dédouané grace au grang hintellectuelle dracul..et havec la bénédiction dlassoulline..j’espère qu’elle va vous rmercier cette salope

bouguereau dit: à

Toujours aussi zob cédez, le goub.

ya plus d’art dans ses 15 secondes que dans des smaine divon lambert..autant dgrace que dans un calder..reuzment quy a internet

D. dit: à

Charles, vous commettez une énorme erreur, les grands monuments religieux du Moyen-âge étant tous conçus sous l’influence d’un ordre secret, issu tout droit de l’Égypte antique elle même issue de l’Atlantide qui en son temps attendait elle aussi le Messie, qui est venu des dizaines de milliers d’années plus tard.
Les mathématiques y sont plus que présentes, tout comme dans la grande pyramide atlante réutilisée pour Kheops des millénaires et des millénaires plus tard. Aucune des dimensions de ces édifices ne relève du hasard, et n’abordons même pas la question de la symbolique dans l’ornementation et la statuaire,pour ne prendre qu’un simple exemple l’aigle, l’ange, le boeuf et le lion fréquemment sculptés et symboles des 4 Évangélistes sont primitivement l’apanage du sphinx atlante de Guizah : tête d’homme, pattes de Lion, ailes aigle et corps de boeuf. Chacun de ces symboles ayant une signification occulte bien précise, d’ailleurs révélée dans la Kabbale, elle-même issue du savoir des mages atlantes.

berguenzinc dit: à

un attentat dans un TER du Bade-Wurtemberg..un type de Daesh avec une hache…ach !! kross malheua !!!

un cinglé sur une plage de Juliouville( 50, Manche) qui gueulait « Allaoucalebar ! je vais tous vous tuer »…on imagine le gonze avec des pataugas, sas à dos, à poil, quéquette au vent…complètement siphonné !

Comment on dit asile psychiatrique en salafique?

« Le goût des dingues »

D. dit: à

En 2017 avec le nouveau Président FN, il me semble nécessaire d’apporter une attention toute particulière aux noms des Ministères.
Le ministère actuel « de l’éducation nationale » devrait être celui « des écoles » ou au pire, « de l’enseignement ». L’éducation étant d’abord dispensée au sein de la famille.

berguenzinc dit: à

« Charles, vous commettez une énorme erreur, les grands monuments religieux du Moyen-âge étant tous conçus sous l’influence d’un ordre secret, issu tout droit de l’Égypte antique elle même issue de l’Atlantide qui en son temps attendait elle aussi le Messie, qui est venu des dizaines de milliers d’années plus tard. »

Sacré D, va….et puis je vais te dire : Macron est un Atlante. Son ADN a été analysé et il est le même que celui de Zorglador et de Paellucidar les princes de Tafana’r cité mythique de Mu. Tafana’r se situait là où l’on a retrouvé les pierres de Bimini…
Et pis, Nabuchodinosaure est l’ancêtre de Mireille Mathieu, car il a écrit , sur l’atoll de Pom »Peï’h un texte mystérieux en cul-nez y forme:
« Surlep Ondaw Hini Ön » ce qui est du burushaski occidental et veut dire « Gloire à la brandade de morue »

D. dit: à

« Ministère de l’Instruction » serait également acceptable.

Il y aura beaucoup de travail parce que de nombreux domaines sont très sinistrés. Celui de la Santé par exemple, qui touche littéralement le fond. Il faudra se résoudre à réglementer l’affectation des médecins les 7 première années de leur exercice, du moins ceux qui auront bénéficié de l’instruction publique universitaire. Il faudra aussi permettre l’ouverture de facultés privées, de Médecine afin d’absorber les candidats compétents actuellement rejetés vers dautres filières qui les vouent au chômage à moyen terme.

Jibé dit: à

« le plus grand marché à fantasmes de la planète »

Où ça, Bloom ?

D. dit: à

Berguenzinc, vous savez que j’aime bien rigoler mais en l’occurrence pas un iota de ce que j’ai écrit n’est faux. Je veux bien vous concéder que le style dexpression est perfectible, mais je n’ai guère toujours du temps à y consacrer.

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