de Pierre Assouline

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La République des livres
Le grand art de l’infinie délicatesse

Le grand art de l’infinie délicatesse

Voilà un livre qui sent encore les vacances, les maisons de famille, les grands-parents, les drames étouffés, les petits et les grands moments, les allégresses collectives et les tristesses en solitaire, mais ce n’est pas la seule raison qui nous le ferait garder sur la table de chevet toute l’année. Une femme se souvient de sa mère et de leur relation. Quelqu’un d’à part, entièrement dans le présent, prompte à toute tabula rasa, indifférente au passé. D’ailleurs, sa fille l’appelle « l’oublieuse » pour sa capacité à ne jamais regarder en arrière. Il est des esprits ainsi façonnés. Ils doivent envier l’(anti)héroïne de Souvenirs de la marée basse (224 pages, 18 euros, Seuil) de Chantal Thomas, ceux que l’histoire, la leur et celles des autres, surchargent au point de les faire couler parfois tant elles leur sont intenses.

Sa mère s’incarnait dans un geste qui vaut attitude et mode de vie : nager. Toute sa fantaisie s’est réfugiée dans l’intensive pratique du crawl et du dos crawlé en toutes eaux, mais de préférence en mer. Toute sa sensualité aussi. Arcachon, Cap Ferret, Cap Ferrat… : de l’immersion en Atlantique comme d’un rituel quasi religieux. Même et y compris par la suite loin du sentiment océanique, du côté de Menton, Nice, Villefranche-sur-mer. C’est sa liberté, son pied-de-nez à la société puisqu’elle va jusqu’à faire des brasses dans le grand canal du château de Versailles aussi, à l’effroi des gardiens et jardiniers.

Elle est ainsi Jackie, née en 1919, des milliers de kms au compteur. Nager « cette pratique qui ne laisse aucune trace ». Son héritage : une certaine idée de la liberté, de la fantaisie. C’est léger, tendre, imperceptible. L’auteur a observé sa mère avec une grande élégance. Elle en rapporte un portrait volatil, composé de sensations si vraies qu’il lui a fallu attendre longtemps avant de pouvoir l’écrire. C’est peut-être pour cela que ces souvenirs d’enfance sont nimbés d’une certaine grâce.fritz brill 48 par Erwitt

Spécialiste du XVIIIème siècle, du marquis de Sade et du libertinage (on est désormais tenté de l’écrire : liberti/nage), auteur de romans remarqués tels que l’Echange des princesses et d’essais qui ne le furent pas moins sur Roland Barthes ou Thomas Bernhard, Chantal Thomas livre là un portrait d’une beauté fragile sur un personnage qui ne l’était pas vraiment, et qui apparaît même par endroits comme franchement antipathique. En creux, on découvre une réflexion sur l’héritage et la transmission. Ce qu’on prend et ce qu’on laisse. Les vrais, insaisissables aux notaires, ou alors dans la colonne « capital immatériel », mais on s’amuserait d’y voir figurer ce que Chantal Thomas a reçu de sa mère : l’art de nager, et donc d’apprendre à perdre pied, et un je-ne-sais-quoi sinon un presque-rien qui forge le caractère des vrais insoumis (pas ceux qui ont besoin de le hurler pour s’en convaincre).

Cet éclat d’autobiographie est bouleversant car, sans être inconditionnel ni systématique, il est d’une délicatesse comme on n’en lit plus. Ce doit être considéré comme une valeur réactionnaire. Ce roman, publié dans la collection « Fiction & Cie », laisse une empreinte durable alors qu’il est d’une forme on ne peut plus classique, qu’il ne manie pas le moindre effet, ne crache pas du feu, ne gonfle pas ses pectoraux, ne la ramène pas. Il s’est faufilé dans la rentrée sur la pointe des pieds comme s’il ne voulait pas déranger. De ce point de vue-là, c’est raté car il est troublant. Un mot de trop et c’est fichu. Or il n’y pas un mot de trop. Ce doit être cela, l’invisible miracle poétique d’un texte en prose. Quand sa mère était enceinte d’elle, elle a longuement nagé dans les eaux d’un lac de montagne. Nul doute que ce livre en est l’écho et la trace.

(« Photo de Rogi André extraite de L’Amour fou d’André Breton, D.R. ; « photo Elliott Erwitt, 1948 »)

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

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commentaires

785 Réponses pour Le grand art de l’infinie délicatesse

Petit Rappel dit: à

J’ai aimé les Adieux à la Reine. moins ce qui a suivi.
Plutôt « Libertine nage », PA?

JAZZI dit: à

« Ce lundi 28 août, le tribunal administratif de Dijon a annulé la décision de la ville de Chalon-sur-Saône en Saône-et-Loire qui avait supprimé depuis 2015 les menus de substitution au porc dans les cantines scolaires.
Le tribunal a estimé que « cette décision n’avait pas accordé, au sens de la convention internationale relative aux droits de l’enfant, une attention primordiale à l’intérêt des enfants ».  »

Intérêt des enfants ou préjugés des parents ?

Janssen J-J dit: à

Oui, on se demandait ce qui allait bien pouvoir surnager de ce petit roman de rentrée… Pas grand chose, je le crains, car le sujet est mince, quoique le job ait été plutôt dressé par la rdl avec finesse et habileté. Néanmoins, une maladresse de construction dans cet aimable compte-rendu (« sans être inconditionnel ni systématique » – de quoi exactement ???) laisse augurer d’une faiblesse d’enthousiasme qui pèsera lourd. On peut prédire l’engloutissement rapide de l’opus sous la masse des eaux… On ne croit pas vraiment à l’intérêt de cette naïade pittoresque allant se tremper dans les bassins de Versailles. Quant à l’assonance Cap Ferrat / Cap Ferret, elle ferait plutôt songer à saint Jean chantant les Grâce de Monaco, cette sirène alertée par les vagues sur son rocher, à marée montante.
BJ à toussent et bravo à P. Passouline, un billet le lundi, tu sais c’est pas toujours si facile. Amical BJ à toussent.

bouguereau dit: à

Un mot de trop et c’est fichu. Or il n’y pas un mot de trop. Ce doit être cela, l’invisible miracle poétique d’un texte en prose

..bordel de pompe à cul

bouguereau dit: à

Nager « cette pratique qui ne laisse aucune trace »

..lassouline y croit comme reiser..que..sfaire hanculer..c’est un mythe

bouguereau dit: à

une certaine idée de la liberté, de la fantaisie. C’est léger, tendre, imperceptible

hon dirait du erdogane qu’il dirait polo..

bouguereau dit: à

Elle en rapporte un portrait volatil, composé de sensations si vraies qu’il lui a fallu attendre longtemps avant de pouvoir l’écrire

..hon écrit quand qu’on peut pus qu’elle dit bonne clopine..sinon..pensez..faudrait ête conne

bouguereau dit: à

Toute sa sensualité aussi. Arcachon, Cap Ferret, Cap Ferrat…

..une teub comme une péninçul

Jean Langoncet dit: à

@tarzoon > @tarzoon & les sirènes

la vie dans les bois dit: à

Le Cap Ferret hors saison, de préférence.

Dans sa maison, Anouilh y racontait des histoires pour enfants, des fables; et comme Perros il allait voir les marins.
« Dans la tranquillité et la pureté des petits matins du Bassin, Jean Anouilh écrivait dans une cabane au bord de l’eau. Les décors et les costumes n’étaient ni de Roger Harth ni de Donald Cardwell. Tous les étés, ceux des années cinquante à soixante-dix, le ciel bleu du Cap-Ferret remplaçait les rideaux rouges des théâtres parisiens et les trois coups du brigadier se transformaient en trois coups de corne de brume d’un bateau qui partait vers le large, vers l’océan Atlantique, vers les Amériques. 1957, Jean Anouilh, dramaturge à succès (il a déjà triomphé avec Eurydice, Antigone et Médée), dégote la villa de ses rêves dans la beauté éclatante du Cap-Ferret »
http://www.alexandrines.fr/jean-anouilh-cap-ferret/

Pardon pour Ch. Thomas, j’ai encore  » le testament d’Olympe » à lire, pour découvrir cette auteur.

D. dit: à

Bouguereau, je savais que tu revenais aujourd’hui.
Je l’ai lu dans les astres et une fois encore je ne me suis pas trompé.

Janssen J-J dit: à

On annonce le départ de keupu qui va laisser la place au come back de bouguereau. En grande forme apparemment, notre ami, dans un registre totalement inédit, « sfaire hanculer..c’est un mythe » !…
Testament d’Olympe et Adieux à la reine…, faut les lire, car le sont encore très lisibles. En revanche, l’essai sur le « briseur de silence » ne vaut plus le détour. Déjà à sa sortie, Ch. et MC., je n’avais pas été vraiment convaincu, trop faible par rapport à la force de frappe d’un Bernhard incommentable. Quant à son Roland Barthes, peux rien en dire, un type qui fut pas vraiment intéressant, que même J-Y Calvet n’avait pas réussi à sauver de sa déréliction.
Sinon, il paraît que la France est en deuil de Mireille, une jolie blonde. Paix sur le corps de son âme.

Chaloux dit: à

Oursuivi a raison. Mireille Darc respirait la douceur. Un très beau souvenir. Que la terre lui soit légère.

closer dit: à

Annibal, ça montre une fois de plus l’incroyable perspicacité de Passou, tout simplement!

Chaloux dit: à

« Je l’ai lu dans les astres »

Moi je l’ai lu dans le fond des cabinets. Ils ne m’ont pas trompé.

Janssen J-J dit: à

@21.13, Et que disent les astres à propos du retour de blablablag-wgw et de son pote JC ?

la vie dans les bois dit: à

@Quand sa mère était enceinte d’elle, elle a longuement nagé dans les eaux d’un lac de montagne.

A Paladru ? mais mon pauv’ « Passou » c’est pas un lac de montagne, ça. C’est un charmant petit lac de plaine.

la vie dans les bois dit: à

« La notoriété du lac de Paladru ne tient pas uniquement au célèbre film d’Alain Resnais « On connaît la chanson » mais bien à l’importance des recherches qui ont dans les années 70, dévoilé le pan d’une histoire encore assez peu renseignée par l’archéologie, celle des sociétés néolithiques et des débuts de l’An Mil. »

https://www.echosciences-grenoble.fr/articles/les-vestiges-engloutis-du-lac-de-paladru

Janssen J-J dit: à

… Astucieuse manière d’enchaîner des infos sur le lac de Paladru dont « pauv’Passou » n’a pas causé dans son billet… un chaînon manquant avec… Paledru Rollin dont la mère de CT fit beaucoup de cas avant d’aller faire son dos crawlé – Ouarfl.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Alexandre_Ledru-Rollin

la vie dans les bois dit: à

Évidemment, naître à Lyon, en 1945, ça laisse des traces.
Mais il faudra que je vous explique que la couleur d’un lac de montagne n’est pas nécessairement bleue. J’en ai compris la nuance,  » avoir les yeux couleur d’un lac de montagne », il n’y a pas si longtemps. Et c’était implacable.

Nicolas dit: à

Putain je comprend rien, qu’est ce que c’est que cette histoire de couleur de lac de montagne? Et puis la délicatesse reac c’est quoi ce truc?
Ca ampoule sévère par ici qu’il s’y perd le Nico.

Chaloux dit: à

« faire des brasses dans le grand canal du château de Versailles »

Il y a quarante ans, une de mes cousines est tombée dans le bassin des Tuileries. Elle y a attrapé la jaunisse.
Ça ne ferait pas le même livre.

Pablo75 dit: à

@ D.

« Je l’ai lu dans les astres… »

Tu as quel logiciel d’astrologie? (D’ailleurs, tu es quel signe et ascendant?)

Pablo75 dit: à

@ la vie dans les bois

« Mais il faudra que je vous explique que la couleur d’un lac de montagne n’est pas nécessairement bleue. »

Mais pourquoi il faudrait que tu nous expliques cela?

la vie dans les bois dit: à

c’était pour  » Passou » et pour Chantal Thomas, ah, mais si on ne peut plus rien écrire ici sans que les censeurs s’en mêlent !

bérénice dit: à

Pablo, à cause des lentilles d’eau douce?

la vie dans les bois dit: à

sinon , on ne se baigne pas dans les lacs de montagne; enfin pas comme sur les photos…

Delaporte dit: à

Le couple Macron en extase devant Nemo ; désormais, c’est lui qui gouverne la France :

« Dimanche soir, Brigitte et Emma­nuel Macron ont adopté Nemo, un labra­dor croisé grif­fon et âgé d’un peu plus de deux ans. »

Delaporte dit: à

Une rentrée littéraire qui ne promet à première vue rien de bon, sauf peut-être ce nouveau livre de Ch. Thomas. A éviter en tout cas le pensum foutraque de Yannick Haenel, dont la pub indique :

« Comme Sollers, Haenel a une haute idée du rôle de l’écrivain et des points de convergence avec son aîné dans sa façon d’aborder la littérature et la vivre à travers ses écrits. Disciple ? Ni l’un ni l’autre, sans doute, n’utiliserait ce mot, mais sûrement une forme de respect mutuel pour ce que l’autre fait. »

Toute cette délicatesse surannée ne cache qu’une vaine fusmiterie. Je tenais à le signaler.

christiane dit: à

Passou a fait un raccourci qui porte sa vérité. La phrase exacte du livre de Chantal Thomas Souvenirs de la marée basse est : « … dans les derniers mois de sa grossesse, elle nageait tous les jours dans le lac de Paladru dit « le lac bleu » – un bleu de lac de montagne – et tout en nageant, se murmurait, comme une comptine ou une prière au génie du lieu, pourvu que les yeux de mon enfant soient de la couleur du lac. »
Elle semble avoir été entendue par le génie du lieu !
Ce qui est étonnant dans cette mémoire-là c’est que la mère « oublieuse » a laissé un chemin de mémoire à sa fille. Une mémoire qui l’assaille dès qu’elle prend la plume : ses grands parents mais très vite très vite le palimpseste se déchire. Voici le château de Versailles et la « fantasque duchesse de Bourgogne qui, dans les nuits d’été relève à deux mains sa robe pour courir pieds nus dans l’herbe… ». Et dans le parc « ensauvagé » volent chemisettes, jupes-culottes, corsets, perruques, pinces et barrettes… de ces femmes nées pour « la perpétuation d’un nom » et pour « engendrer des fils » alors que passe, inouïe, la nageuse du Grand Canal… Rêves de baigneuses…
C’est ainsi, la mémoire de la mère à la fille : la nage sensuelle et libre mais aussi, avec une certaine discrétion, l’une dans la « bulle du présent », l’autre dans celle de l’Histoire, deux algues qui s’abandonnent à l’eau. L’une dans l’autre. Ensemble , elles flottent dans ce lac bleu de…montagne…
Ce sont les premières pages. Je pense que je vais aimer lire le plus lentement possible ce livre merveilleusement senti et esquissé dans ce billet par Passou.
Merci pour les très beaux liens offerts par Jazzi et Pablo.

Pablo75 dit: à

@ la vie dans les bois

Je parle de ton très étrange style. Tu aurais pu expliquer la chose sans dire « Mais il faudra que je vous explique… »

Quelqu’un de normal aurait écrit, par exemple: « À propos des lacs de montagne, j’ai compris la nuance, « avoir les yeux couleur d’un lac de montagne », il n’y a pas si longtemps. Parce que la couleur d’un lac de montagne n’est pas nécessairement bleue. »

Non?

Delaporte dit: à

Le seul mérite de Yannick Haenel est de prendre la relève, avec Chevillard, de cette litanie d’écrivains ratés dont notre époque semble avoir le secret. Se réclamer de l’influence de Sollers, il faut l’oser – et avoir en soi un degré de bassesse phénoménale…

Pablo75 dit: à

« Se réclamer de l’influence de Sollers, il faut l’oser – et avoir en soi un degré de bassesse phénoménale… »

Ou, plus simplement, tout lui devoir, comme je crois que c’est le cas de Haenel (ce n’est pas Sollers dans sa revue et sa collection qui l’a publié le premier?).

Tout le monde ne va pas être aussi ingrat que Nabe ou Zagdanski…

D. dit: à

Je suis Vierge ascendant Gémeaux, Pablo.

D. dit: à

Chaloux, sachez que notre Grand Roy Louis Quatorze faillit se noyer dans le bassin du Palais-Royal.

D. dit: à

Macron et sa vieille ont eu raison de prendre se clébard. Ils ont fait une bonne action. Je ne leur reprocherai certainement pas ça. J’ai mille chose à leur reprocher, mais surement pas celle-là.

D. dit: à

Janssen J-J dit: 28 août 2017 à 21 h 18 min

@21.13, Et que disent les astres à propos du retour de blablablag-wgw et de son pote JC ?

Je ne sais pas trop. Rien n’est clair.
J’ai procédé à une simple séance de divination. J’ai imprimé sa photo de blog et l’ai délicatement posée près d’un bol rempli d’eau de rosée à la surface de laquelle j’ai projeté un peu de terre vierge pendant qu’un feu de brindilles attisé par la brise permettait à l’image de Michel de se refléter à la surface.
Eh bien que dalle. J’ai rien vu du tout.

Chaloux dit: à

Moi non plus je ne vois rien. L’œil était dans le bouillon et regardait Caïn.

Petit Rappel dit: à

21h30.Oui Closer, c’est le seul grand mot qui échappa jamais au très oublié Charles Floquet face au tsar.
Initié ,puis coulé avec nombre d’autres frères dans l’Affaire de Panama qui démontra surabondamment que la République continuait dans ces domaines là le Second Empire, il fut l’objet d’une assez cocasse hagiographie posthume et Grandorientale, qui, diplomatie oblige,passe, me semble-t-il sous silence cet épisode. Beau tirage de Hollande, mais aucun intérêt.
La Pologne méritait mieux!

Nicolas dit: à

Personnellement je connais des lacs de montagne bleu clair, d’autre bleu foncé. J’en connais aussi un noir et un vert et cet été j’en ai découvert un rouge orangé. Et de quel couleur sont censés êtres les lacs de pas de montagne? Mais bon si on commence à s’attarder sur ce genre de détail on a pas fini.
À demain

JC..... dit: à

L’évènement du billet passoulinien ? La rentrée littéraire de Bougboug …. Un bonheur n’arrive jamais seul.

Pour l’opuscule de la dame, on s’est fait avoir avec le Reinhardt, jadis, on va attendre une dizaine d’années pour feuilleter la Thomas.

JC..... dit: à

Nemo aboie dans son jardin élyséen, tant mieux !
Macron aboie en Pologne dans le jardin des Polonais. Peut mieux faire, le chiot ! ….

JC..... dit: à

Tout de même ! Pour trouver de la « fantaisie » dans le crawl, faut avoir de l’imagination en réserve. Parlez moi de l’indienne ou de l’over arm stroke, là je veux bien… mais le dos crawlé !

Aussi empreint de « fantaisie » qu’une moissonneuse-batteuse à l’ouvrage….

JC..... dit: à

SCOOP

La Corée du Nord tire un missile balistique au dessus du Japon. Autour de Kim Jong Un, une demi douzaine d’officiers de l’armée populaire, carnet de notes à la main, stylo admiratif … la routine.

Une taupe de la CIA ramasse un de ces carnets oublié par un officier sous tranquillisants.

Stupeur. Tremblements. Toutes les pages sont couvertes de la même phrase, mystérieuse, en cours de décodage par les Services concernés :
KIM EST KON, KIM EST KON, KIM EST KON….

renato dit: à

Vous vous étonnez comme cette matière, brouillée pêle-mêle, au gré du hasard, peut avoir constitué un homme, vu qu’il y avait tant de choses nécessaires à la construction de son être, mais vous ne savez pas que cent millions de fois cette matière, s’acheminant au dessein d’un homme, s’est arrêtée à former tantôt une pierre, tantôt du plomb, tantôt du corail, tantôt une fleur, tantôt une comète, pour le trop ou trop peu de certaines figures qu’il fallait ou ne fallait pas à désigner un homme? Si bien que ce n’est pas merveille qu’entre une infinie quantité de matière qui change et se remue incessamment, elle ait rencontré à faire le peu d’animaux, de végétaux, de minéraux que nous voyons; non plus que ce n’est pas merveille qu’en cent coups de dés il arrive une rafle. Aussi bien est-il impossible que de ce remuement il ne se fasse quelque chose, et cette chose sera toujours admirée d’un étourdi qui ne saura pas combien peu s’en est fallu qu’elle n’ait pas été failte.

Delaporte dit: à

A propos de Reinhardt, son titre, « La Chambre des époux », est calamiteux. C’est prétentieux et fait du lecteur un voyeur en puissance. Et puis cela rappelle l’hystérie féminine à la sauce médiévale de « La Chambre des dames » de Régine Pernoud. Reinhardt ou la sexe-collaboration impudique. Cela manque de virilité pour oser espérer un prix, même le Femina.

Paul Edel dit: à

« La chambre des dames » est de Jeanne Bourin

bérénice dit: à

Petit Rappel, la réussite de la Pologne ne devrait pas la conduire à enfreindre les règlements européens concernant le travail détaché, elle n’est pas la seule cependant à les ignorer. D’autres secteurs que celui du bâtiment sont concernés et le non respect des règlements européen nuit notamment à l’agriculture française, voir le cours du porc allemand et l’importance du coût du travail dans celui-ci ou les salaires distribués aux cueilleurs en Espagne qui met en sérieuses difficultés les maraîchers qui appliquent la directive ici et de ce fait ne peuvent concurrencer les produits espagnols. E Macron devrait peut-être modérer ses propos et les étendre à ceux qui comme la Pologne sont en infraction.

Delaporte dit: à

« La chambre des dames » est de Jeanne Bourin

Rien ne vous échappe, Paul Edel. C’est la préface du bouquin qui était de Régine Pernoud. Mais qu’importe ?

bouguereau dit: à

Aussi bien est-il impossible que de ce remuement il ne se fasse quelque chose, et cette chose sera toujours admirée d’un étourdi qui ne saura pas combien peu s’en est fallu qu’elle n’ait pas été failte

ça c’est ce qu’on à dit tant de fois à bonne clopine derrière le petit bois..’et pour la péninsül il s’en faut de beaucoup’ qu’elle disoit au public absent..démon!

bouguereau dit: à

Aussi empreint de « fantaisie » qu’une moissonneuse-batteuse à l’ouvrage…

c’est que t’as jamais été dans une niu holland pressurisé en écoutant du death métal à donf..

bouguereau dit: à

Rien ne vous échappe, Paul Edel

havec polo elles passent toute à la cassrol

la vie dans les bois dit: à

@ 23 h 18 min,
non.

Je ne trouve pas très pertinente, de la part de France Cul.-JAZZI dit: 28 août 2017 à 19 h 44 min -cette idée d’associer C. Thomas et M. Sabolo dans le même liquide amniotique.

Même si les mères apparaissent comme inaccessibles à l’enfant- chacun de ces deux livres est raconté à la première personne- qui raconte, que ce soit la narratrice de « Souvenirs de la marée basse », eou le frère de  » Summer ».
Amélie Nothomb a aussi commis un pour cette rentrée un petit livre bien sympathique, sur la maternité. Mais pour ceux qui l’ont lu, on peut dire qu’elle a apporté une réponse radicale, à ce qui reste quelque part, un manque de reconnaissance.

Sinon, c’est comment le bassin de Villefranche/Mer ?

closer dit: à

Heureusement que Court est là pour reconnaître les citations qui illustraient le Mallet Isaac autrefois!

bouguereau dit: à

Mais pourquoi il faudrait que tu nous expliques cela?

pasque tarzoune est soumis a des tensions hintérieurs et qut’es lmoyen dleur relachment..c’est pas l’tout d’être afrenchézado pédro..faut haussi lacher ta bouteille d’huile

Giovanni Sant'A,gelo dit: à


…envie de ne rien, écrire,…tout voir, en diversions soumises aux pouvoirs,…
…aux  » fakes « , corporations successives,pour évitez de payez , sa dîme,…aux vrais seigneurs, littéraires,!…

…la liberté, pour rester, sur les bancs de touches,!…Ah,!Ah,!…
…le cinéma, aussi, sur l’échiquier – mondial,…

…les états, sont responsables de tout, nos malheurs et ivresses de dépendances aux bourgeois de nos corruptions démocratiques,…

…à nos camoristes, et maffieux,!…du droit abusif, sur la peau du peuple  » le fric c’est chic « , sans droits,…le populisme aux paradis-fiscaux,…la honte à fleurs de peau,…etc,…

…le contraste des salaires, pour inventez, de riches débiles,…les ouragans d’Ô Socrate ; la plume en main,…Ah,!Ah,!…
…les math, perpétuels,…sur échiquiers,…
…etc,…

bouguereau dit: à

Sinon, c’est comment le bassin de Villefranche/Mer ?

là c’est le ‘sinon’ pédro qu’est lourd de tension..un bouillon pointu aidrait..mais t’es trop faignant

bouguereau dit: à

« La chambre des dames » est de Jeanne Bourin

là polo il a été aidé par la mnémotechnique..c’est ptête pas tant qu’ça un miracle

Delaporte dit: à

« Julie Gayet « très émue » quand François Hollande a annoncé qu’il ne se représentait pas »

Elle a bien été la seule…

Pablo75 dit: à

La preuve que ce que veulent les indépendantistes catalans est instaurer une république de type fasciste, avec une Justice a la botte des politiciens, par exemple (vue la corruption généralisée en Catalogne pendant 40 ans ce n’est pas étonnant):

« Hacia la autocracia.

La ley catalana de ruptura viola el Estatut y prefigura un régimen autoritario. »

https://elpais.com/elpais/2017/08/28/opinion/1503939968_387876.html

Ils sont tellement c.ons qu’ils offrent toutes les excuses sur un plateau à Rajoy pour qu’il mate la révolte quand ils oseront signer les lois et décrets qu’ils annoncent, s’ils osent… car, pour le moment, personne a eu le courage de signer aucun papier compromettant, étant donné que la justice interviendrait tout de suite et que les peines de prison pour sécession sont lourdes (les mêmes que pour Tejero, le colonel de la Guardia Civil du putsch raté de 1981, qui a passé 15 ans en prison).

Le plus drôle ce que les trois partis indépendantistes (PdeCat, ancien CiU de Pujol le corrompu, de droite – et qui a plein de membres inculpés – , ERC, de gauche, et les anarchistes de la CUP) se haïssent entre eux et qu’ils préparent déjà en cachette les élections régionales qui aura après la comédie du referendum bidon qu’ils disent vouloir faire – mais là non plus personne ose signer le décret pour l’organiser, vue les peines encourues, notamment celle de devoir rembourser de sa poche tout l’argent dépensé illégalement (Artur Mas, pour la parodie de consultation illégal qu’il a organisée en 2014 va devoir rembourser plus de 5 millions d’euros).

Pablo75 dit: à

Le plus drôle c’est que…

Pablo75 dit: à

Les progrès du politiquement correct dans le monde: le film « Autant emporte le vent » retiré d’un cinéma américain parce qu’il montre de l’insensibilité envers les Noirs:

« Un histórico cine de Memphis retira ‘Lo que el viento se llevó’ por la polémica racial.
El presidente del Orpheum Theatre considera que la película es “insensible” hacia los afroamericanos. »

https://elpais.com/internacional/2017/08/28/mundo_global/1503957242_045357.html

Pablo75 dit: à

Bientôt les Américains vont devoir changer le nom de la Maison Blanche et l’appeler la « Maison Bariolée ».

Chaloux dit: à

On voit sur les images de l’Élysée que Macron vient d’être dressé à rester ostensiblement à côté de son chien. On se demande ce que ça coûte au contribuable. En tout cas les journalistes hilares après ce petit tour de cirque. Seul bémol, Macron aurait dû appeler son chien Gattaz.

Pablo75 dit: à

Un article intéressant de la romancière, essayiste et poète Marta Sanz (Madrid, 1967) que beaucoup de monde en Espagne considère comme l’un des écrivains espagnols les plus importants de ces dernières années (avis aux éditeurs français – que comme tous les éditeurs partout et à toutes les époques, ont la passion de rater les écrivains importants tout en publiant les nuls) :

« ¿Es posible una literatura de urgencia? »

https://elpais.com/cultura/2017/08/22/babelia/1503421383_452571.html?por=mosaico

JAZZI dit: à

le sort des femmes dans le monde musulman, c’est la forêt qui cache l’arbre du sort réservé à l’homosexualité !

JAZZI dit: à

Le boug renait de ses cendres, et moi qui le croyait mort !

JAZZI dit: à

Le Texas victime du réchauffement de la planète, et Trump qui s’est empressé de sortir des accords de Paris. La réalité plus forte que le pipi de chat de tous les romans de la rentrée ?

bérénice dit: à

Jazzi, les femmes sont plus nombreuses que les homosexuels qui n’ont rien pourtant à envier au sort qui leur est réservé par la Loi coranique, dans certains pays c’est intenable, d’ailleurs c’est invivable pour tous, femmes hommes toutes sexualités confondues, voire l’Afghanistan où tout est interdit y compris posséder un oiseau car un oiseau chante autre chose que des psaumes, les femmes veuves ou isolées n’ont pas le droit d’exercer une activité professionnelle quand elles ne sont pas maltraitées pour un motif ou un autre qui passerait pour rien ailleurs.

D. dit: à

JC….. dit: 29 août 2017 à 7 h 33 min

Toujours désopilant, ce JC. Comment fait-il ?!

bérénice dit: à

Chaloux, il faudrait des conditions européennes communes ce qui est loin d’être envisageable, salaire minimum identique pour tous, l’Europe où le libre échange est garanti ne pourra pas égaliser les niveaux de vies, de salaires, les coûts de production des produits de façon à ce que la concurrence européenne ne tire pas par le bas la condition du salarié dans les pays où elle est encore élevée pour répondre d’ailleurs à un niveau de prix plus élevé pour les conso de base des ménages; indexer le prix de toutes les consommations de bases ( loyers, alimentations, electricité, gaz etc) semble irréalisable alors que la politique économique et sociale tend à vouloir produire un modèle unique européen afin que l’industrie des uns ne souffre pas mise en concurrence avec celle d’un autre état membre , gestion égalitaire de certains points comme la nécessaire flexibilisation du travail avec des aménagements souhaités par le patronat français quand tout le reste est imprimé de différences qui ne seront pas effacées, équalisées .

closer dit: à

Passou, parlez-nous du dernier Marie-Hélène Lafon s’il vous plaît, please, bitte schön, por favor…

JAZZI dit: à

bérénice, le pire dans cette odieuse agression de Casablanca, c’est « l’indifférence » des voyageurs et du chauffeur de bus, malgré les cris d’horreur de la jeune fille handicapée ! Et parmi ces voyageurs, probablement des femmes…

Kamel Daoud (2 mars 2016) : « Dans « l’affaire Cologne », j’ai fini par comprendre que je n’étais que le déclencheur de quelque chose qui couvait et qui attendait (…) Ce que j’ai écrit sur nos liens malades avec le désir, le corps de le femme, je me maintiens et je le défends cependant. »

D. dit: à

Jazzi, ces inondations pourraient être exploitées. A 2000 km seulement, Las Vegas à besoin d’eau et la puise dans le fleuve Colorado qui est ainsi quasiment vide à son estuaire. Son débit moyen très en amont de Las Vegas est pourtant de 600 m3/seconde.
Il est parfaitement possible de construire des pipelines qui pomperaient depuis les lacs de Louisiane et de la région de Houston pour alimenter le Colorado. On peut obtenir 100 m3/seconde avec une dizaine de gros pipeline en parallèle. Les pompes sur le trajet, qui seraient en nombre important du fait des pertes de charge et de la pente ascendante, pourraient être alimentées par des champs de panneaux solaires.

closer dit: à

Merci Bérénice. Très intéressant. Rabat le caquet de Macrounet.

JAZZI dit: à

Que de si au conditionnel, D. !

Passou dit: à

Bientôt, Closer, bientôt…

JAZZI dit: à

« Passou, parlez-nous du dernier Marie-Hélène Lafon s’il vous plaît, please, bitte schön, por favor… »

Moi, closer, je préfèrerais que Passou nous parlât du dernier Modiano !

JAZZI dit: à

Et rien sur le corps de la femme à Casablanca, Passou ?

JAZZI dit: à

« Bientôt, Closer, bientôt… »

Publicité oblige ?

D. dit: à

renato dit: 29 août 2017 à 7 h 53 min

Texte intéressant, mais écrit en Français on l’apprécierait sans doute mieux.

closer dit: à

Bérénice, pendant que Macron fait des moulinets d’intimidation contre la Pologne, son ministre des finances, Bruno Le Traître, annonce un doublement, oui doublement, du plafond de chiffres d’affaires autorisé pour les auto-entrepreneurs!

Soit un dumping social et une concurrence déloyale interne à la France contre les artisans traditionnels…

bérénice dit: à

11h09 ce n’était pas mon intention, l’Europe est une Europe économique , construite autour de l’économie et pour l’économie. A force d’avoir agrandi le marché on se retrouve avec de trop grandes disparités qui deviennent néfastes pour le social.

closer dit: à

Quel dernier Modiano Annibal?

Des infos, vite!

D. dit: à

Vous inquiétez pas, Jazzi, quand il s’agit de pétrole les obstacles techniques disparaissent comme par enchantement. Il y a juste le problème du financement. Las Vegas est très riche, le Texas aussi. Après c’est une question de volonté.

closer dit: à

Merci d’avance Passou.

Cela fera beaucoup de femmes dans vos derniers billets, mais ce n’est pas moi qui m’en plaindrai.

Et puis s’il y a un Modiano ensuite…

closer dit: à

Finalement, pas tant de femmes que ça. Il y avait Richard Millet, Kafka, Conrad, etc.

J’ai écris trop vite pour une fois.

JAZZI dit: à

Tu es Américain, D. ? Je te croyais Européen et particulièrement Franco-Français !

bérénice dit: à

D, pour prolonger votre idée: ( Trump climato-sceptique, on se demande comment il peut)

La sécheresse autour de Las Vegas pourrait bien changer la donne. En raison de moindres précipitations, le fleuve Colorado a perdu un tiers de son débit depuis 2002. Le niveau du lac Mead baisse. Les roches portent d’ailleurs les stigmates de cette diminution, comme des rides sur une baignoire. De nouvelles îles apparaissent sur cette surface plus grande que le lac Léman. Trois marinas ont dû être déplacées ou fermées. «Cette année, nous devons faire vingt kilomètres de plus pour mettre le bateau à l’eau, explique une jeune mère de famille. Où cela va-t-il s’arrêter ?» Près d’Overton, la ville fantôme de Saint Tomas, engloutie par la création du lac en 1938, est réapparue en 2002. «C’est complètement dingue, raconte un résident. Il y a dix ans, je ne savais même pas que Saint Tomas avait existé. Puis les toits sont apparus, et c’était un but de balade en jet-ski. Cette année, il faut marcher deux heures au milieu du désert et on voit la ville entière !»

http://www.geo.fr/photos/reportages-geo/etats-unis-environnement-et-secheresse-las-vegas-face-a-la-penurie-d-eau-156406

bérénice dit: à

Jazzi, rien compris à « la place de l’étoile », seul Modiano en ma possession.

D. dit: à

Je viens d’estimer le projet à 20 milliards de dollars. 2 à la charge de Las Vegas, 2 à la charge de Houston, 2 à la charge du Texas, 1 à la charge de la Louisiane, 1 à la charge de la Nouvelle Orléans, 1 à la charge de la basse-Californie (estuaire), 2 à la charge du Nevada, 1 milliard d’aide internationale, 8 milliards à la charge de l’état. Même clé de répartition pour les frais de fonctionnement et maintenance estimés à 10 millions de dollars / an.

D. dit: à

Je serai Trump, je ferait et ça et le mur. Parce que le mur est important aussi. Bien que les problèmes de communautarisme soient là-bas majoritairement du fait de nationaux, inutile d’en rajouter. Donc le mur est nécessaire aussi.

bouguereau dit: à

Je serai Trump

ça me rappelle dans la peau de djon malkovitch..ou mieux une bande de supermarkestein où quil arrive a se télécharger dans le président

bouguereau dit: à

« Dans « l’affaire Cologne »

qui était hun gros bouteillon..

bouguereau dit: à

Bientôt les Américains vont devoir changer le nom de la Maison Blanche et l’appeler la « Maison Bariolée »

comme pédro va bientôt sapler dupont..pour faire moins portoricain

D. dit: à

J’avoue ne pas beaucoup aimer les américains qui en France se promènent avec une décontraction décalée et parlent trop fort avec un accent nasillard qui m’a toujours insupporté. Cest surtout l’Américain de l’Est qui est pénible. Celui de l’Ouest est plus simple et original.
Cela-dit je ne suis jamais allé aux USA ni en Angleterre, je ne parle que des étonnements que suscitent en moi les visiteurs américains. Une fois un soir il y avait dans une voiture de métro 3 étudiantes américaines qui par leur volume sonore couvraient tout. Tout autour d’elles des types à la mine plus que patibulaire comme on en rencontre partout dans le métro parisien qui sur certaine lignes est un cloaque. J’ai eu envie de leur dire que c’était le meilleur moyen d’avoir vite des ennuis que de se faire remarquer de la sorte en un tel lieu et puis finalement je n’ai rien dit, leur laissant la responsabilité de leur attitude et du risque qui en découlait. Je suis descendu avant elles, je ne sais pas ce qui s’est passé ensuite.

bouguereau dit: à

le sort des femmes dans le monde musulman, c’est la forêt qui cache l’arbre du sort réservé à l’homosexualité !

..le pti chmin qui sent la noisette..c’est pas mal amné baroz..bravo

bouguereau dit: à

t’as haucun sens de l’héroisme américains dédé qui sait provoquer les situations de ouinouine..

bouguereau dit: à

la prochaine fois henvoi moi un sms dédé..je te coatcherais..faut s’entraider

D. dit: à

Je ne sais pas si j’irai un jour aux Etats-unis. Des gens qui y sont allés j’ai toujours eu des retours mitigés. Ce qui est ressorti plusieurs fois de ces retours, c’est tout un pan de notre sensibilité qui est absente et que les visiteurs peuvent ressentir comme une sorte de brutalité, surtout ceux amenes à séjourner longtempsw voire à travailler. Une absence du « pourquoi » des choses au profit du « comment » qui crée un fossé entre les deux peuples. Si un jour j’y vais ce sera pour visiter les parcs naturels mais je n’irai pas dans les ville ça c’est certain.
Quand à l’Angleterre je n’iran’irai jamais, je n’ai strictement aucune affinité pour rien là-bad. L’architecture y est hideuse, la cuisine épouvantable. Seuls quelques musiciens et humoristes anglais présentent pour moi un évident intérêt.

D. dit: à

Un film comme Taxi-driver, dont l’histoire est completement loufoque et improbable soit-dit en passant, présente toutefois très bien la laideur de New-York, tout ce qu’est en réalité cette ville, loin des clichés qu’on en a. Il est à noter que Lovecraft, que j’apprécie beaucoup, la détestait lui aussi. Il était originaire de Providence, une ville élégante et plutôt rangée et souffrait beaucoup de New-York. Vous ne m’y verrez jamais en tous cas.

JAZZI dit: à

T’as tord, D., New York est une ville fabuleuse, la seule chose que je connaisse des Etats Unis !

Le boug, les femmes les homos et puis les juifs, dans le monde musulman, tout un poème…

JAZZI dit: à

Je suis en train de lire « la trilogie du Caire » de Naguib Mahfouz, mieux que tous les romans de la rentrée !

D. dit: à

En France nous ne mesurons jamais assez la beauté de notre pays, de ses cités provinciales, nous ne mesurons pas assez que nous avons le devoir d’entretenir tout cela, pour nous d’abord, pas pour ceux qui viennent de l’étranger. La belle France est à nous, les papysages somptueux sont les nôtres, les touristes etrangers n’ont pas de droit de visite sur eux, ce sont nos invités, point. Quand je vais à l’étranger je me fais tout petit et discret, respectueux et humble. Je ne prends pas une allure excessivement décontractée comme si j’étais sur mon propre fief.

JAZZI dit: à

Avant ça, je lisais « Une histoire d’amour et de ténèbres » d’Amos Oz, qui se passe entre Jérusalem et Tel Aviv : la Méditerranée, vaste programme !

closer dit: à

Merci Annibal.

Au fait j’ai croisé deux fois récemment la grande silhouette et le visage un peu lunaire de Modiano près du Luxembourg…

Il doit habiter rue Bonaparte.

Il ne m’a pas reconnu.

JAZZI dit: à

D’accord avec toi, D. J’ai proposé un « Goût de la France », resté sans réponse à ce jour. Il semblerait que la France ne soit pas aimée des Français, du moins du secteur éditorial et de leurs services commerciaux ?

JAZZI dit: à

Tu peux toujours lui écrire, closer :

Modiano Patrick
88 RUE BONAPARTE
75006 Paris

JAZZI dit: à

« Il ne m’a pas reconnu »

Vous vous connaissiez, closer ?

JAZZI dit: à

Six femmes d’un coup pour le prochain Modiano, closer !

« Il y aura d’abord « Souvenirs dormants » à paraître le 26 octobre prochain. Il est décrit comme un roman d’apprentissage faisant le portait de six femmes que Jean, le personnage, a rencontrées un jour puis perdues de vue. « Au cours de cette nuit intemporelle, bien des fantômes vont venir à la rencontre de Jean et lui faire revivre cette jeunesse inquiétante, où, écrivain débutant, il rêvait de publication », précise la maison d’édition. »

Janssen J-J dit: à

« Dans les Mille et une nuits (…), l’argument était troublant : une femme raconte, tient en haleine un roi idiot et détestable comme Hadj Brahim par la force d’histoires qu’elle invente au fur et à mesure. Peu-être que ce fut l’indice. Je ne sais pas comment je compris ensuite qu’il était possible d’inverser l’équation pour l’étendre au salut du plus grand nombre. Dans son palais, Schéhérazade raconte pour sauver sa vie. Cela n’a pas de sens. Ou en a un autre, plus irréparable : elle n’a pas pu sauver les autres femmes. Même heureuse, mariée à la fin à un monstre, je me disais qu’elle vivait avec le souvenir des mots dans les murs, des épouses assassinées avant qu’elle ne trouve cette solution. Du coup, ce qu’il fallait imaginer, à mon sens adolescent, c’était une femme qui parviendrait par son long récit à sauver sa vie, mais aussi à ressusciter les décapitées, à préserver celles qui vivraient en même temps qu’elle et celles qui viendraient ua monde. Une histoire aussi herculéenne n’avait jamais été écrite. Surtout si l’on se mettait à rêver d’un conte encore plus absolu : une version où la force du récit, écrit ou seulement raconté, pourrait maintenir les êtres en vie, mais aussi souder les pierres du palais, la ville autour, les maisons qui se nourrisaient de ce règne, le pays et ses plis » (Zabor ou Les psaumes, p. 239).

Nicolas dit: à

Y’a du mieux Passou, mais bon de l’imperceptible quasi religieux qui se transforme en une prière miraculeuse a un génie quelconque…. vous voyez ce que je veux dire? Pas certain qu’on comprenne quand on place la littérature au quasi niveau de la religion. Brefle la nage c’est n’est pas qu’un mode de vie ce peut être simplement une forme de spiritualité (rien à voir avec la religion, pas de bondieuserie en vu), le corps et l’esprit qui se retrouvent et communient laissant le monde un peu de côté pour mieux le retrouver. On peut même faire ca à plusieurs, les uns à côté des autres dans une piscine ou avec la musique ou le yoga etc Suffit de connaître son mode d’être mais encore faudrait il l’enseigner ce qui n’est sans nul doute pas facile à admettre pour des croyants en manque.

JAZZI dit: à

« « Dans les Mille et une nuits (…), l’argument était troublant : une femme raconte »

Le verbe, plus fort que le cul de l’almée, pour maintenir la verge du sultan en érection, c’est le sens des « Mille et une nuits », JJJ !

Nicolas dit: à

« En France nous ne mesurons jamais assez la beauté de notre pays », j’ai bien fait de me lever ce matin, encore merci pour ce moment.

Janssen J-J dit: à

Cher Kamel Daoud, qui avez entrepris de nous guérir de la maladie de la mort. Vous nous aviez informé de votre projet Zabor, dès le 4 février 2015, dans vos chroniques oranaises, en nous mettant l’eau à la bouche? En effet, nous avions été ébloui par votre Meursault, contre enquête, et l’on attendait bien évidemment un autre grand roman…
je dois hélas vous faire part de ma déception. Nous partageons presque tous avec vous, à la rdl, l’idée qu’écrire soit la seule ruse efficace contre la mort. Et vous teniez là un sujet en or, nous raconter votre naissance d’écrivain à travers le voyage initiatique et initiateur d’un très beau personnage blessé, le chétif et malingre petit Zabor. Un orphelin d’Aboukir haï par son père et sauvé par sa tante, qui sentit naître en lui vocation et mission, grâce à ce don extraordinaire de pouvoir repousser la mort de ses proches en ra-contant par les sortilèges d’une écriture frénétique (en filiation de la sourate du stylet ou des pouvoirs surnaturels de la calligraphie arabe) l’histoire de leur vie anonyme vacillante.
Cette ‘idée’ était d’une audace et d’une générosité inouie, cher KD, pour réhabiliter la figure estimable du conteur et bonimenteur capable de réconcilier chacun avec le sentiment de l’unique singularité de sa vie sur terre. Et ce, dans un monde rêvant d’échapper sans blasphémer à la soumission de la chape de plomb de la parole du Prophète, si peu consolante aux vivantes pour ainsi dire jamais gratifiées de transmettre la vie.
Mais « voilà » et « au final » (comme vous le dites à chaque page, selon un tic exaspérant à la mode icitte, et sans vous en rendre bien compe), votre mise en abymes par cercles concentriques produit une histoire pesante et assez ‘fabriquée’. J’ai trouvé le fil complexe à suivre, les trop nombreuses incises en italiques comme des tentatives d’explications didactiques maladroites et souvent inutiles, les clins d’œil en hommage (pour ne pas dire en allégences) de votre éveil à la littérature romanesque occidentale bien appuyés, trop pesants, à la limite de la démonstration scolaire.
En dehors ce ces agaceries, j’ai pourtant ressenti très intimement, cher Kamel D., votre besoin de frapper un grand coup pour métamorphoser l’écrivain Zabor de sa chrysalide de Kamel le journaliste, comme vous en aviez depuis longtemps formulé le désir. C’était là un défi honorable et tout à fait légitime et vertigineux, mais inévitablement ‘casse gueule’. Après ce roman qui, je l’espère sera beaucoup lu et très apprécié (avec ou sans réserves), il ne restera plus à Zabor qu’à broder durant quarante ans des arabesques identiques au sein de psaumes poétiques plus épurés. Moins « à thèse » et plus énigmatiques, ils seront parfaits… Nous suivrons toujours le fil d’un courageux message féministe au sein de la culture musulmane, par delà cet hymne à une littérature émancipatrice universelle dans le concert de laquelle vous avez eu raison de l’y atteler.
Avec vous, chez KD, la mort (et l’islamo fascisme qui l’induit) n’aura jamais le dernier mot, votre combat n’aura pas été vain, soyez-en bien assuré. C’est pourquoi je ne résiste pas à recopier la chute magnifique de ce roman : « j’attendrai jusqu’à demain ; je le ferai toujours bien mourir quand j’aurai entendu la fin de son conte ». C’est la signature prometteuse d’un très Grand.
Salutations à toussent, à Kamel et à Boualem en particulier, nos héros du Sud.

JAZZI dit: à

« On peut même faire ca à plusieurs »

A peine levé, Nicolas propose la partouze !

Annelise dit: à

Anecdote à laquelle je ne résiste pas, vu le sujet, plongeant ds le réel comme ds les eaux pas tjs bleues d’un lac de montagne.. je reçois il y a qq années le prix de la Ville d’Arcachon (Plage aux Ecrivains) pour un de mes livres, un ou deux ans après Chantal Thomas (je crois pour les Adieux à la R).. Discussion à bâtons rompus avec un élu, venu me féliciter lors de la remise..il est empressé, ms un peu distrait visiblement qt à la littérature, m’expliquant entre les lignes que pour que le festival emmène du monde, il vaudrait mieux inviter Bixente Lizarazu, non, qu’est-ce que j’en pense?.. je n’ai rien contre, mais argue tt de même que Chantal Thomas… il me regarde – et je vs assure, il est sérieux – et le regard vague, me dit « Chantal Thomas…celle des soutien-gorges? »
Entre consternation intérieure et fou-rire. Comment ne pas rester admirative devant tant d’humour involontaire. .enfin cela en dit long aussi. Jazzi, ds mes colonnes RdC vous m’avez effrayée avec Joséphine ange gardien!…un pas entre le mvais goût assumé, drôle, intérieur et monté en épingle comme subversion et un relativisme culturel qui ferait dire que Marguerite Duras en socquettes blanches à la maison c’est badass.. ou que Bertrand Cantat, que j’aime bcp comme chanteur ou parolier, est l’équivalent de Rimbaud..on retombe là en plein billet passoulinien sur Millet. Bref…ça vous plait, alors, Mafhouz?…tant mieux. Vienne la nuit : la sienne plutôt que celle de Brasillach

Nicolas dit: à

Je vous remets cette perle de Guilbert « Rien ne me refroidit davantage que d’entrer dans une maison sans livres. Les gens qui ne lisent pas appartiennent à une autre espèce. Ils sont tout aussi à plaindre que les morts. Je les imagine livrés à la seule vie matérielle, à la furie du conformisme et de la platitude. Ne pas lire équivaut pour moi à ne pas respirer. Sans doute parce que je pense à cette situation dans les conditions du ravage nihiliste occidental, qui concerne désormais l’ensemble de la planète. A contrario, j’imagine fort bien que des êtres vivant en pleine nature ou du moins dans un cadre harmonieux, lumineux, des paysans ou des anachorètes, des moines ou des sages, puissent ne pas lire, étant déjà en prise poétique directe avec le monde. Car ce qu’on appelle littérature est d’ordre spirituel et il existe plusieurs voies d’accès à la plénitude de l’Etre. » Elle est triplement autocentrée, dans sa culture occidental, dans sa bourgeoisie, dans son rôle d’écrivaine. Autant dire que selon moi elle n’a pas compris la base, ou plutôt qu’elle n’a pas pousssée sa réflexion jusqu’au bout à savoir que la spiritualité ce peut être aussi très simple et accessible à tous, n’importe où n’importe quand. Comment voulez que je prenne les écrivains au sérieux après ca?

JAZZI dit: à

Beau papier sur le dernier roman de Kamel Daoud, JJJ. Tu es critique professionnel ?

JAZZI dit: à

« un relativisme culturel »

La culture est-elle autre chose que relative, Annelise ?

Paul Edel dit: à

Voici un Éditorial très intéressant du Magazine littéraire de septembre de Pierre Assouline. A propos de l’expression « ça se lit comme un roman », l’auteur douche notre enthousiasme. L’article pointe avec raison que, si on est tenu à lire les 581 romans (devoir insensé des critiques, des libraires, des jurés) on s’ asphyxie ,on se noie, on déprime, on perd son temps (celui d’été ,le meilleur..) devant la montagne de romans illisibles.
On se demande
1) Si le roman coute si peu cher à imprimer et diffuser qu’on peut publier (« publier » et « oublier » ne diffèrent que d’un P) n’importe quoi sans inquiétude financière ? ….
2) Si la capacité des éditeurs et de leurs comités de lectures à distinguer un bon d’un mauvais roman a disparu comme les hannetons, les Panhard ,les jarretières et les ormes.
3) Si le gout des jurés Goncourt est trop exigeant. Doivent-ils noter, comme au Bac, avec indulgence selon les directives de l’academie..?
Assouline nous prévient :
« La fiction passe pour être d’un abord facile, vraiment pas farouche. On ne le dirait pas lorsque nous tombent dessus des plaquettes de 150 pages aussi pesantes qu’une brique de 1000 pages.. » et Assouline constate : « Faut-il avoir une conscience professionnelle sans défaut, être doté d’une bienveillance touchante ou doté d’une curiosité d’acier pour se donner la peine de lire des livres que leurs auteurs ne se sont pas donné la peine décrire. » Belle formule.
C’est curieux : on croirait lire le Nourissier, grande époque, celui des « Chiens à fouetter ». J’espère que le tenancier de ce blog ne désertera pas l’académie Goncourt, rebuté, lassé par la pile himalayenne de médiocres romans. Les bons se distinguent si vite : ils rayonnent à chaque page.

la vie dans les bois dit: à

C’est pour Langoncet, une anecdote trouvée sur le net, à propos de Tarzan.

« La famille Weissmuller s’intalle aux États-Unis alors que le jeune garçon n’a que trois ans.

Enfant, Johnny Weissmuller est atteint de poliomyélite. Il s’adonne à la natation à des fins de rééducation musculaire. Il devient un champion de natation.

Le célèbre cri du Tarzan n’est pas le résultat de la voix de Johnny Weissmuller (il est en fait le mixage de plusieurs cris d’animaux) »

Chaloux dit: à

En ce qui concerne la rue Bonaparte et ses environs, quelqu’un connait-il la librairie Touzot? La grande, celle qui donnait sur la rue Saint-Sulpice était une des meilleures de Paris, mêlant catalogue ancien et ouvrages contemporains. On y montait sans façon à l’escabeau pour en explorer les rayonnages.
Elle existe toujours, retirée dans la cour de l’immeuble. J’y suis allé récemment, puisque c’est là que j’ai trouvé le livre de Jean Mahieu sur Léautaud. Les libraires y sont absolument charmantes et la librairie est en elle-même un témoin magnifique de ce qu’on a fait de plus parfait en matière d’architecture intérieure (à vue de nez fin du XVIIIe).

closer dit: à

Six femmes, c’est beaucoup Zizzi, à tout point de vue.

Il va falloir toute sa virtuosité et son expérience d’écrivain pour mener ce sextuor et nous charmer avec ses mélodies, ses scherzos, ses fantaisies, ses nocturnes…

closer dit: à

« un Éditorial très intéressant…de Pierre Assouline. »

Est-ce un pléonasme ou une redondance Popaul?

bouguereau dit: à

C’est curieux : on croirait lire le Nourissier, grande époque

et l’père lassouline..son otocritique elle passe par profit..tout ça c’est beaucoup..beaucoup trop fastoche polo..essaie d’être plus incisif..tu sais comme ces chirurgiens qui s’opérent en mer

JAZZI dit: à

Pour me faire pardonner de mon mauvais goût de la Naine, Annelise, un extrait de circonstance de mon « Goût de Versailles !

CHANTAL THOMAS

L’Adieu à Versailles

Dans son premier roman, Les Adieux à la reine, Prix Femina 2002, Chantal Thomas, spécialiste du XVIIIe siècle, notamment de Sade et de Casanova, nous conte les journées décisives du mois de juillet 1789, du point de vue d’une des lectrices de Marie-Antoinette. Plus de vingt ans après, son héroïne, Agathe-Sidonie Laborde, en exil à Vienne, se souvient encore avec nostalgie des onze années inoubliables qu’elle passa dans l’ombre de Marie-Antoinette, pour laquelle visiblement elle nourrissait un amour plus que platonique. C’est alors qu’elle commença à écrire ses mémoires, nous faisant vivre, de l’intérieur, les derniers évènements historiques auxquels elle assista. Après que le roi, au lendemain du jour de la prise de la Bastille, est allé déclarer aux députés, qui siégeaient alors dans la salle du jeu de Paume de Versailles, qu’il avait donné l’ordre aux troupes de s’éloigner de la capitale, Marie-Antoinette projeta de s’enfuir avec toute sa famille, placée désormais sous la seule protection des Gardes Suisses. Tandis que le château est en pleine ébullition, et que la panique s’est emparée des courtisans, elle demanda à madame Campan, sa femme de chambre, de préparer quelques bagages, en vue d’un départ imminent pour Metz. Pendant que cette dernière, aidé de la lectrice-narratrice, s’affairent à dessertir les pierres précieuses de leur supports, pour pouvoir les transporter plus aisément dans une petite boîte, la reine laisse éclater tout son ressentiment contre Versailles.

« – Je veux partir, a répété la Reine. C’est pour la royauté, pour nous, une question de vie ou de mort. Le Roi ne doit pas demeurer un jour de plus dans un pays dont il a perdu le contrôle.
Mais alors, curieusement, au lieu de nous encourager à faire vite, elle s’est levée, comme happée par l’éclat de ses bijoux, et est venue les contempler. Enfin, n’y tenant plus, elle a commencé à enfiler une bague, puis deux, à se mettre autour du cou, les uns sur les autres, plusieurs colliers, à se couvrir les avant-bras d’épais bracelets. Hypnotisée, elle fixait dans le miroir de sa coiffeuse cette vision d’elle étincelante. Nous n’osions bouger, madame Campan et moi, c’est elle enfin (toujours sûre d’avoir raison, mais à cette heure c’était vrai) qui a rompu le charme. Elle a rappelé, avec infiniment de respect et de douceur la nécessité de se dépêcher, si Sa Majesté souhaitait partir en voyage le lendemain. La Reine s’est arrachée à son rêve :
– Souhaiter est une faible expression pour traduire mon sentiment. Nous devons quitter Versailles. Ne pas le faire équivaut à signer notre défaite – qui est effective –, notre défaite et peut-être pire… Je veux m’en aller. Je veux quitter ce château. J’ai tout essayé pour le faire mien. Je n’y ai pas réussi. Je ne sens que son froid, son humidité, tous ces espaces inhabitables… Son délabrement. Penser que le Roi, dans son lit, a failli périr écrasé par un pan de plafond… J’ai vraiment tout essayé. Je l’ai divisé en pièces de plus en plus petites. J’ai fait ajouter des tentures, des miroirs, des tapisseries. J’ai multiplié les escaliers, afin que l’on puisse facilement se rendre chez ses amis, y puiser du réconfort. Dès le début Versailles m’a refusée. Versailles était déjà occupé, par le Grand Roi, qui ne l’a jamais quitté. Dans chaque salle où j’entrais, il était là, en jeune homme, en vieillard, en danseur, en amant, en guerrier, toujours en gloire. Le château est sous sa surveillance. Ce ne sera jamais chez moi. Ce n’est pas non plus le château du Roi. Ce n’était pas davantage celui de Louis XV. […]
– Louis XIV nous tolère, le Roi et moi, parce que nous sommes chargés de l’entretien de son Mausolée, mais il est mécontent de nos services. Je me réfugie au Petit Trianon et dans les cabanes de mon Hameau. Le Roi, lui aussi, a ses lieux de refuge. Il s’enferme dans sa salle à manger et s’assoit devant son portrait en chasseur peint par Oudry. Plutôt devant le portrait de Louis XV en chasseur et qu’il a fait modifier à sa ressemblance. Mais dans une salle à manger, des importuns peuvent toujours survenir. Alors le Roi va se cacher dans son Très Arrière-Cabinet. Les tableaux n’y sont plus d’un roi chasseur, mais de nymphes. Peu importe. Le Roi, tapi dans son Très Arrière-Cabinet, n’a pas de regard pour les nymphes : il compte. Et il note dans son journal tout ce qu’il a compté, le nombre des révérences pour les visites de condoléances à la mort de l’Impératrice ma mère, le nombre de bains qu’il a pris dans le mois, le nombre de chevaux qu’il a montés depuis l’âge de huit ans, le nombre d’animaux tués à la chasse, le nombre de tués par jour, par mois, la récapitulation des six premiers mois, la récapitulation par année, chasses du cerf, chasses du sanglier, des centaines, des milliers de tués… Et cette tache d’encre, le jour de notre mariage, l’a-t-il comptée ? Je n’ai fait qu’une tache, mais ineffaçable. Cette tache d’encre, c’était plus ignominieux que de me prendre les pieds dans un tapis… J’ai revu la scène mille fois : je me penche pour signer de ce prénom qui m’est encore étranger. Parce que je vois mal, je dois presque me coller le visage sur le papier. Ma-rie-An……toi… J’appuie fort, trop fort. La plume crisse. L’encre jaillit, j’en ai jusque sur la joue. »
(« Les Adieux à la Reine », Editions du Seuil, 2002)

Mais l’adieu définitif de Marie-Antoinette à Versailles n’aura pas lieu à ce moment-là. Le roi s’opposa à leur fuite. C’est au cours des journées d’octobre 1789 que le peuple de Paris vint chercher la famille royale pour la ramener dans la capitale. Cantonnée aux Tuileries, celle-ci cherchera vainement à échapper à sa captivité lors de l’épisode qui se solda par leur arrestation à Varennes, le 21 juin 1791. Finalement Louis XVI fut condamné et guillotiné sur la place de la Révolution (l’actuelle place de la Concorde) le 21 janvier 1793. Tandis que Marie-Antoinette connut le même sort le 16 octobre 1793. Madame Campan (1752-1822), première femme de chambre de la reine Marie-Antoinette, écrivit, elle, réellement des Mémoires, auxquelles Michelet lui-même ne manqua pas de se référer (voir l’extrait, p…), mais dont la véracité est discutée par les historiens contemporains. Raison pour laquelle Chantal Thomas, lui substitut une héroïne plus autonome, lui faisant écrire dans son roman : «A la différence de madame Campan, je n’étais pas habituée à me sentir transparente et comme frappée d’inexistence dans une pièce où se trouvait la Reine. »

bouguereau dit: à

tarzoune et son identité..ça mrappelle philip josé farmère polo

bouguereau dit: à

anlyse et baroz spaluchent pour pas cher..ça risque rien

bouguereau dit: à

Si le gout des jurés Goncourt est trop exigeant. Doivent-ils noter, comme au Bac, avec indulgence selon les directives de l’academie..?

on leur dmande d’en sortir qu’un..comme toujours..hou pas..ça va bien ces minaudries

JAZZI dit: à

« bouguereau dit: 29 août 2017 à 13 h 43 min »

Et WGG qui voulait se faire espagnol, avant de partir en Ukraine, le boug !

la vie dans les bois dit: à

Jackie n’avait pas vraiment le goût de Versailles.

« Jackie ne s’est pas davantage préoccupée des réactions d’éventuels gardiens que des objets qui, au fil des siècles, chutés par hasard ou sciemment jetés, gisent au fond du canal. Médaillons, tabatières, louis d’or, alliances, épingles à chapeaux, boucles de souliers, écritoires, éventails réduits à leur armature, vaisselle d’argent de dîner de chasse expédiée à l’eau par une servante fatiguée de sans cesse nettoyer, récurer, faire briller… statuettes pieuses gaiement balancées par une novice libertine, portrait de Mme de Maintenon criblé d’épingles… Ces vétilles, d’accord, je veux bien qu’elles passent inaperçues d’une jeune sportive du XXe siècle, mais des trésors d’envergure tels que les splendides gondoles vénitiennes de Louis XIV enfoncées et pourries dans la vase et dont ne subsistent que les noires figures de proue dressées vers la surface du canal, comment les ignorer ? Eh bien si, elle les ignore. »
Chantal Thomas in  » Souvenirs de la marée basse »

De toute façon, déjà pour plusieurs raisons, Jackie m’apparait antipathique.

JAZZI dit: à

A trop écouter le Pape, l’imam catalan et le Grand Rabbin de Barcelone, c’est la guerre de religion assurée !

bouguereau dit: à

Je vous remets cette perle de Guilbert « Rien ne me refroidit davantage que d’entrer dans une maison sans livres. Les gens qui ne lisent pas appartiennent à une autre espèce. Ils sont tout aussi à plaindre que les morts

nouvelles d’himbécye heureux aux prétendus vivants

bouguereau dit: à

c’est la guerre de religion assurée !

donald dit haussi quc’est la faute a toulmonde

JAZZI dit: à

A trop lire les critiques de Nourrissier ou Passou, c’est la fin du roman français ?

bouguereau dit: à

Et WGG qui voulait se faire espagnol, avant de partir en Ukraine, le boug !

comment qu’y disait que j’étais déjà..ha oui ‘un bobo d’européen’

JAZZI dit: à

C’est qui Jackie, LVDLB ?

Annelise dit: à

13h49, « Annelise et Baroz, pour pas cher »
Soit c’est gratuit, soit ça coûte un bras..vs devriez le savoir,Bouguereau. Votre romantisme rafraîchissant vs perdra

bouguereau dit: à

A trop lire les critiques de Nourrissier ou Passou, c’est la fin du roman français ?

pas oublier la def de gourmont baroz..un critique est un créateur de valeur..qu’ils essaient dse mesurer à ça

bouguereau dit: à

Soit c’est gratuit, soit ça coûte un bras..

anlyse y va pas havec le dos dla couyère baroz

Delaporte dit: à

« A trop lire les critiques de Nourrissier ou Passou, c’est la fin du roman français ? »

Cette rentrée, ça me semble être le bouquet. Jamais on n’avait vu des sorties aussi peu appétissantes, qui incitent à s’abstenir de nouveautés et à replonger dans les classiques. Le larbin de Sollers, Yannick Haenel, a voulu écrire un roman sur « Moby Dick ». Il n’a pondu qu’une ridicule petite chose prétentieuse, fabriquée de bric et de broc, alors, relisons plutôt l’authentique Melville, et basta !!!

Delaporte dit: à

Pour ce qui est des essais, pas grand chose d’excitant non plus, malgré une fournée de livres sur la Révolution. Cette année, c’est le désert intellectuel. Aucune publication phare, que des textes mineurs et sans grand intérêt.

D. dit: à

Jean-Pierre Robin : « La chute de popularité de Macron menace la reprise économique ».

Bien sûr. C’est directement lié.

christiane dit: à

« Souvenirs de la marée basse » (Chantal Thomas). Je suis au mi-temps du livre. Quel délice… Ces souvenirs d’enfance sur la plage à marée basse, les paysages de sable mouillé, les jeux des enfants rarement compris par les adultes. La mère qui fugue sur les vagues. Une légèreté grave qui noue le lecteur au livre. Et tout cela traverse l’Histoire de ces années-là.
Ce billet a été bienvenu pour choisir ce livre en cette fin d’été si étouffante, ici. Belle écriture éclaboussante de fraîcheur.

Delaporte dit: à

Pour les amateurs de classiques, le programme de la prestigieuse collection de la Pléiade n’est pas non plus fameux, avec un Philip Roth qui va nous arriver sans crier gare. Un écrivain américain très surévalué qu’on aurait dû laisser à sa retraite silencieuse.

JAZZI dit: à

Si les « Souvenirs de la marée basse » sont rafraîchissants, Christiane, quand sera-t-il de ceux de la haute marée ?

JAZZI dit: à

Et oui, le boug, je suis comme Annelise, je donne tout mais quand je prends, je prends tout aussi : elle et moi ne faisons pas dans la passe !

Paul Edel dit: à

Bouguereau. Tu sais parfaitement que les jugements incisifs et mordants portés sur un roman marquent bien davantage l’auteur,et lui sontplus utiles pour l’avenir plutot que la chaine habituelle des recensions mollassonnes et des compliments crocodilesques de la promotion habituelle , cette eau bénite déversée à grand seaux dans les pages livres des journaux . Franchement, ces arbres de Noël d’ éloges qui poussent fin aout et début septembre dans les médias éveillent la méfiance et l’incrédulité chez les libraires, et les éventuels acheteurs .
Les paquebots modernes des Fnac ,flanqués leurs « tetes de gondoles » dans le Grand Canal de la Consommation font le bonheur des sociologues .C’est , entre nous, autre chose.

JAZZI dit: à

« Le Franprix de la rue du Rendez-Vous, à Paris. Une femme, que l’on devine solitaire, regarde et imagine. Gordana, la caissière. L’homme encore jeune qui s’obstine à venir chaque vendredi matin… Silencieusement elle dévide l’écheveau de ces vies ordinaires. Et remonte le fil de sa propre histoire.
Nos vies est le nouveau roman de Marie-Hélène Lafon. Il aurait pour sujet la ville et ses solitudes. »

« Marie-Hélène Lafon est une tisseuse, une gourmande de mots, une tricoteuse de phrases. »
(Lire.)

Une gourmande de mots ou une suceuse de bites ?

Moi aussi j’ai écrit sur la rue du Rendez-vous :

« L’ORACLE DE LA RUE DU RENDEZ-VOUS

Il n’était pas loin de 18 heures, lorsque Fabien s’acheminait hâtivement vers son rendez-vous hebdomadaire de la rue du Rendez-Vous. C’était un vendredi soir de la fin du mois de décembre et la nuit était déjà tombée. Malgré son pardessus au col relevé et la grosse écharpe de laine entortillée autour de son cou, Fabien frissonnait de froid. La météo n’avait-elle pas annoncée de la neige pour le lendemain ? Sur le trottoir de gauche, qu’il avait emprunté peu de temps après être sorti de la station du métro Nation, il remarqua, juste avant l’église de l’Immaculée-Conception, un clochard, assis par terre, la tête baissée. Entre ses jambes indécemment écartées, une longue traînée d’urine et de vin mélangés finissait sa course dans le caniveau. Lorsqu’il l’eût dépassé, sans avoir jugé bon de déposer au préalable une pièce de monnaie dans le gobelet en carton crasseux qui reposait à côté d’une bouteille en verre renversée à même le sol, le clochard lui cria, toujours sans relever la tête : « Va s te faire enculer, au nom de Dieu ! » Et il crut bon de préciser, au cas où il n’aurait pas bien compris : « Tu m’entends, c’est au nom de Dieu que je te dis d’aller te faire enculer ! » Soudain les cloches de l’église voisine se mirent à sonner à toute volée. Etait-ce un message de l’au-delà, se demanda peut-être Fabien, qui marqua un temps d’arrêt en pointant un regard interrogatif vers le ciel tout en affichant un rictus contrarié ? A moins qu’il ne fut tout simplement décontenancé et vexé par l’apostrophe abrupte du clochard ? Fort heureusement pour son honneur, la rue était pratiquement déserte sur cette portion-là ! Reprenant alors rapidement sa marche, il constata néanmoins en passant devant l’église que les portes étaient grand ouvertes et qu’elle était entièrement illuminée.
A l’intérieur, le nombre des places vacantes lui parut supérieur à celui des places occupées, que de rares fidèles s’apprêtaient furtivement à rejoindre depuis l’entrée. Parvenu au milieu de cette rue redevenue soudainement animée et abondamment pourvue d’appétissants commerces de bouche, il traversa et alla sonner, en face, au numéro 56, à l’interphone d’un élégant petit immeuble néo haussmannien dont la porte d’entrée était flanquée, à droite, d’une rutilante boulangerie- pâtisserie présentant en vitrine une cohorte diverse et variée d’alléchantes bûches de Noël qu’éblouissait par intermittence la lumière clignotante des guirlandes électriques, et, à droite, un crémier offrant à la vue un achalandage inouï de fromages en provenance de tous les terroirs de France composant un savoureux bouquet de senteurs suffocantes ! »
(à suivre…)

Pablo75 dit: à

Une amie italienne me demande à moi, espagnol, quelle est la meilleure traduction française de « La vie est un songe » de Calderón de la Barca. Quelqu’un en a la moindre idée?

D. dit: à

(à suivre…)

–> j’aimerais mieux pas. J’ai pas encore digéré la dernière phrase…suffocante !

D. dit: à

Elle me rappelle un ancien collègue qui avait je ne sais trop par quelle relation sexuelle ou non à faire éditer un premier roman dans lequel il y avait des idées, cousues ou décousue s, des atmospheres aussi, mais alors, qu’elle polenta de resto-U mes amis !

D. dit: à

réussi

JAZZI dit: à

Tu veux pas savoir si l’oracle s’est réalisée, D. ?

bouguereau dit: à

tu vas voir qu’a la fin baroz c’est l’archange gabriel dédé

christiane dit: à

Jazzi,
c’est à marée basse que l’on s’aventure vers l’infini de la mer, au loin toujours, et que les enfants s’éloignent de la tutelle de parents alanguis au soleil.
Jacky, la mère, antipathique ? Je ne sais. Elle est comme une femme qui serait passée à côté de ce qu’on attendait d’elle, couple, enfants. La petite a les yeux bleus. Bon, ça semble s’arrêter là. Elle fera son chemin, près d’une mère taiseuse. Elle se fera une mémoire construite de bric et de broc puisque sa mère ne raconte pas et ne s’intéresse pas vraiment aux autres. Mais le lien puissant de la nage est le secret de ces deux-là.
Je n’encense pas le livre (cf le commentaire de P.Edel), lis très peu au fil de cette rentrée littéraire, sauf quand un billet me fait pressentir un plaisir de lecture.
Tout proche de ce goût du sel sur les mots je feuillette et m’attarde dans un livret (45 pages) qui ne fera jamais partie de cette rentrée littéraire : une petite douceur Le massif de la Clape. De fins dessins à la plume ou au crayon roux de Benoît Perrotin, un texte de Marie Vanhamme. Les éditions Actes Sud pour une collection coordonnée par Anne Konitz. du « Littoral ». C’est une terre secrète entre Narbonne et les plages de Gruissan, Narbonne-Plage et Saint-Pierre-sur-Mer. L’air, là-bas, aussi se charge d’embruns qui déposent sur les lèvres un goût salé. mais dans les combes il y a des sources et des étangs comme celui de Pissevaches (un salut amusé à Annelise) et plein d’oiseaux (croqués par B.Perrotin). Mais aucun personnage. Aucune histoire autre que celle du paysage et des bêtes, de la flore aussi.

Pablo75 dit: à

Pour oublier un peu la chaleur accablante, l’ouverture de Rossini « Guillaume Tell » (premières gouttes de pluie à la min. 3), dans l’interprétation fabuleuse de Karajan (personne réalise un crescendo aussi extraordinaire que lui et fait éclater l’orage au bout avec autant de violence – il faut dire que l’orchestre – son Berliner Philharmoniker – est une machine fantastique à faire de la musique (celui qui en doute qui écoute la fin à partir de la min 10):

(II faut écouter ça avec le vol. à fond et un bon casque ou des bons haut-parleurs d’ordi)

https://www.youtube.com/watch?v=qOofwWT3Edc

bouguereau dit: à

Elle me rappelle un ancien collègue qui avait je ne sais trop par quelle relation sexuelle ou non

mais qu’est ce que la polenta al tartufo a à voir havec ça..je sais pas si polo va trouver tout ça de bon gout

bouguereau dit: à

Tu sais parfaitement que les jugements incisifs et mordants portés sur un roman marquent bien davantage l’auteur,et lui sontplus utiles pour l’avenir plutot que la chaine habituelle des recensions mollassonnes et des compliments crocodilesques de la promotion habituelle

comme tu le dis polo..hon a largement dépassé ce stade là..le critique est un agent qui doit créer dla fake niouz
https://www.theguardian.com/books/2017/aug/25/handbook-for-mortals-by-lani-sarem-pulled-from-nyt-bestsellers-list

JAZZI dit: à

« qu’elle polenta de resto-U mes amis ! »

Il veut sans doute parler d’une Diarrhée, avec un grand D comme D. ?

JAZZI dit: à

Rien de tel, avec moi !

JAZZI dit: à

Je donnerais plutôt dans la rétention, si vous voyez ?

bouguereau dit: à

quand on aime hon compte pas..le voilà l’avis muet de dédé

D. dit: à

Le lien puissant de la nage…pfff !! N’importe quoi.

D. dit: à

Ça fait écrevisse à donf.

bouguereau dit: à

pas du tout dédé..le grand bleu c’est pas du canard vécé

D. dit: à

Dans le Grand bleu, il plonge, il nage pas.

D. dit: à

Canard WC, il y en a du vert aussi. J’en ai en ce moment du vert, d’ailleurs. C’était histoire de changer du bleu.

D. dit: à

Elle a dit que t’étais romantique, Bouguereau…comme le Hard Rock.

christiane dit: à

presque au bord de la mère…

closer dit: à

D’accord Pablo sur ton extrait. Même si Rossini n’est pas le compositeur de musique orchestrale le plus fantastique de tous les temps, une telle perfection ne peut qu’emporter l’adhésion.

Tout à l’heure, dans ma voiture, j’ouvre la radio sur France Musique, habitude que je commence à reprendre après avoir boycotté cette station pendant des années. Divine surprise! Je tombe pile sur les premières notes du 3ième mouvement de la 1ière symphonie de Malher dirigée par Solti à la tête du London Philarmonic Orchestra…Je suis resté dans la voiture après avoir trouvé une place jusqu’à la fin du mouvement.

En plein après-midi, je n’osais y croire. France Musique redeviendrait-elle pour de bon un radio dédiée principalement à la musique classique et à des morceaux que l’on a envie d’écouter?

Chaloux dit: à

« presque au bord de la mère… »

Curieux que cette confusion qui n’a cours qu’en français ait fait une telle carrière.

Labiche :

« Je ferai observer à M. Perrichon que la mer de Glace n’ayant pas d’enfant, l’e qu’il lui attribue devient un dévergondage grammatical. » Signé : « Le Commandant. »

bouguereau dit: à

Weissmescouilles

et lanoux qui rprenait du 51 au 12 à pompe..

bouguereau dit: à

Elle a dit que t’étais romantique, Bouguereau…comme le Hard Rock

ct’un fait qu’hors le romantisme tout n’est rien qu’océan de canard vécé

Jean Langoncet dit: à

à pompe

Et voilà, le mot de trop. Les riot guns, à Détroit ou à Watts en 64, peut-être, mais pas là

bouguereau dit: à

on est désormais tenté de l’écrire : liberti/nage

..non mais franchment

bouguereau dit: à

à pompe
Et voilà, le mot de trop

hon parie ? c’est que le 12 à pompe ça se trouvait même dans les supermarchés..

Lavande dit: à

D. 23h53: vous faites un concours de goujaterie avec J.C. ? Ça va être rude !

Jean Langoncet dit: à

Mouais… Et avec le bec verseur on faisait des perroquets

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