Le jour où Samuel Beckett a mangé une orange
Le plus souvent, le courrier que Samuel Beckett recevait finissait comme les manuscrits reçus : au vide-ordures. Avant de procéder à cette épuration de sa table de travail, il mettait un point d’honneur à répondre à ses correspondants quels qu’ils fussent par retour de courrier, si besoin est par un simple accusé de réception quand une vraie lettre ne s’imposait pas ; cette marque d’urbanité, de générosité et de savoir-vivre est générationnelle si j’en juge par ma propre expérience de l’étude approfondie de la correspondance de personnages auxquels j’ai consacré des biographies : Gaston Gallimard, Hergé, Daniel Kahnweiler, Georges Simenon… Tous passaient leurs matinées à répondre. Quelque que fut leur origine sociale, leur éducation leur interdisait de ne pas répondre. Disons que cela s’est perdu puisque de nos jours, même les courriels souvent restent sans écho alors qu’ils ont été lus.
D’où l’intérêt de Lettres IV 1966-1989 (The Letters of Samuel Beckett, traduit de l’anglais par Gérard Kahn, Gallimard). Ce quatrième volume couvre les vingt-cinq dernières années de sa vie et partant de son œuvre. Alors que dans le précédent volume les éditeurs ont dû accomplir des exploits en raison de sa graphie parfois indéchiffrable, la tâche leur fut paradoxalement moins ardue pour cet ultime volume. L’écrivain, qui souffrait d’une cataracte aux deux yeux et de la maladie du Dupuytren (une forme de fibromatose), dont il disait qu’elle avait pour effet de métamorphoser ses doigts en autant de griffes, s’accommodait sur la fin de sa raideur arthritique ; tant et si bien que son écriture en était curieusement améliorée. Que d’épreuves pour les transcripteurs avant de se résigner, la mort dans l’âme, à passer leur tour en signalant entre crochets « (illisible) ». Cela dit, l’édition est impeccable, les notes instructives, révélant une profonde et ancienne familiarité avec l’homme et l’œuvre, même si on ne peut s’empêcher de sourire lorsque « Telefunken » et « Grundig » renvoient à des notes précisant «marque de poste de radio à transistors de S.B. » alors que c’est peut-être « transistor » qui est aujourd’hui inconnu des lecteurs de moins de 40 ans… J’aurais, quant à moi, préféré une explication de la dilection de Beckett pour l’esperluette en lieu et place de « et »;
Il donne l’impression de ne jamais être aussi heureux, apaisé, réconcilié que dans le silence, ce luxe suprême. Nulle part pieux que dans sa petite maison d’Ussy (Seine-et-Marne) il n’a de chance d’y accéder durablement. A un ami il confie qu’il ne connaît de plus grande félicité que dans les moments en solitaire où le silence n’est disputé que par le discret crépitement né de l’incinération des feuilles mortes. Il a fallu qu’il soit menacé d’un Nobel de littérature pour qu’on le voie, certes longtemps après, s’exprimer sur ses rapports à l’argent et à la célébrité.
« Il est difficile de la considérer comme un honneur, même à supposer une soif d’honneur, quant à l’argent, j’en ai assez pour mes besoins décroissants » (1966)
On ne l’apprendra que bien plus tard, à mots couverts par des indiscrétions, mais le gros chèque de la fondation Nobel lui permettra le plus souvent d’aider des amis, des proches ou de vagues connaissances en difficulté, certains le sollicitant, notamment le dramaturge Arthur Adamov ou l’écrivaine Djuna Barnes. Cela dit, on s’en doute, s’il n’a rien fait pour se gagner les bonnes grâces du comité Nobel, il n’a rien fait non plus après, refusant le voyage à Stockholm et la promotion de son œuvre qui devaient s’ensuivre.
Il affectionne les expressions étrangères comme autant de mots de passe et de codes entre initiés comme le sont souvent les correspondants les plus familiers : « segrete cose ». Chaque fois qu’il est question de traduction sous sa plume, le mot de « perte » ne tarde pas à suivre. Ce qui se perd dans la traduction : son obsession. Avec Cioran, il a passé des soirées à essayer de trouver un équivalent français à lessness, tournant des heures autour des variantes de « sans » et « moindre », allant voir du côté du latin sine, créant le néologisme « sinéité », y renonçant finalement pour convenir ensemble qu’il n’y a rien d’assez honorable dans la langue française pour exprimer ce mélange de privation et d’infini, l’absence en soi, l’absence à l’état pur « et qu’il fallait se résigner à la misère métaphysique d’une préposition » comme le dira Cioran dans ses Exercices d’admiration. Peut-être l’Irlandais a-t-il trouvé la solution dans le génie des lieux à Wannsee où son ami roumain, le sachant à Berlin, l’a pressé de se rendre afin de fouler la terre où le poète Kleist et son amie Henriette se sont suicidés.
Il est beaucoup question de travail tout au long de cette correspondance. Du travail en pratique comme de la notion même de travail considérée comme la plus grande des vertus, en quoi l’éducation protestante de Beckett refait surface. A James Knowlson, son meilleur biographe et l’un des experts les plus éclairés de son œuvre, qui le questionne sur les idées enfouies sous ses mots, il répond :
« Je ne sais tout simplement rien ou presque mon travail vu ainsi, aussi peu qu’un plombier sur l’histoire de l’hydraulique »
Non qu’il fuit car, malgré son hostilité à tout projet de biographie le concernant (« Si seulement il y avait un copyright sur la vie »), il tient Knowlson en grande estime –c’est d’ailleurs lui qui lancera avec un succès le fonds Beckett de l’université de Reading (Berkshire) ; Beckett, qui jugeait sa vie ne valait pas la peine d’être écrite, aurait pu faire sien le mot de Cioran pour lequel il était incroyable que la perspective d’avoir un biographe n’ait jamais fait renoncer personne à avoir une vie. D’ailleurs, les deux hommes firent connaissance et se rapprochèrent, Beckett lui avouant que la lecture de ses livres lui donnait un fort « contentement », et que cette « voix fraternelle »lui allait droit.Avec d’autres, écrivains, plus jeunes et pétris d’admiration, il s’incline devant la grande détresse que leurs poèmes expriment et conseille « éloignez-vous et de mon travail et de vous-même » (à Charles Juliet en 1969)
Son père espérait la voir travailler chez Guinness. « Comme je regrette souvent de ne pas l’avoir fait » écrit-il, et ce n’est pas le leveur de coude en lui qui parle là, mais en aura-t-on connus et lus de grands artistes et de grands créateurs exprimer un pareil regret au soir de leur vie. Moins une posture qu’un accès de mélancolie. Aussi sincère que Beckett écrivant à Robert Pinget (1966) :
« On n’est pas des gensdelettres. Si on se donne tout ce mal fou ce n’est pas pour le résultat mais parce que c’est le seul moyen de tenir le coup sur cette foutue planète »
Il n’en continue pas moins à écrire jusqu’à la fin. Non parce que bon qu’à ça, comme il le répondit au fameux questionnaire de Libération « Pourquoi écrivez-vous », mais « avec quelque chose de l’ancien besoin & du vieil enthousiasme » (1980). Il ne s’apitoie guère sur ses souffrances dues à l’âge mais enrage des maladies qui rongent ses amis :
« La nature est une enfoirée ».
Le théâtre y apparaît comme sa passion première et dernière, dû-t-il considérer cette échappatoire comme une « distraction » comme une prison puisqu’il avoue être incapable de s’en « évader ». Le théâtre ne le lâche pas. Son éditeur Jérôme Lindon, qui agissait aussi comme son agent pour la gestion mondiale de ses droits, m’avait dit dans les années 80 qu’il ne se passait pas un seul jour dans l’année sans qu’une pièce de Beckett soit jouée quelque part dans le monde, En attendant Godot et Oh les beaux jours étant les plus demandées. Jusqu’à la fin, malgré le spectre du rabâchage qui le hantait, Beckett aura travaillé pour le théâtre –et opposé le plus souvent des refus aux adaptateurs qui voulaient transporter la scène à la radio ou à la télévision. Il lui arrivait de céder mais le plus souvent il fit preuve de ce qui peut passer pour de l’intransigeance mais qui n’est en fait qu’une attitude de principe d’une cohérence absolue. Les didascalies de ces pièces sont à ce propos d’une netteté sans mélange et aux éditions de Minuit, Irène Lindon dans le même esprit que son père, on se fait fort de les faire respecter. Ce qui n’a jamais découragé les adaptateurs du vivant même de Beckett de tenter vainement de lui forcer la main en faisant interpréter En attendant Godot par des femmes.
Pour savoir ce qu’on peut faire d’une pièce, il a besoin devoirle théâtre dans laquelle elle sera jouée. Cette visualisation lui paraît le seul moyen d’adapter l’une à l’autre pour trouver la meilleure résonnance, et il ne s’agit pas que d’acoustique. Il faut aussi parfois adapter la pièce à la spécificité des interprètes mais nul autre que lui ne doit s’en charger.
« La scène mentale sur laquelle on se meut en écrivant et la salle mentale d’où on la regarde sont des substituts très inadéquats à la chose elle-même. Et cependant, sans elles, il est impossible d’écrire pour le théâtre. Mon expérience est que la vision mentale et les indications scéniques qui en découlent sont valables dans l’ensemble mais doivent souvent être rectifiées, voire modifiées (…) L’idéal serait de travailler en connaissant à l’avance ces conditions réelles. Je rêve de pénétrer dans un théâtre sans texte, ou presque, et de me réunir avec toutes les personnes concernées avant de me mettre vraiment à écrire. Autrement dit, d’une situation où l’auteur n’aurait pas de statut privilégié, comme c’est le cas lorsqu’il arrive avec un texte déjà établi, mais oeuvrerait simplement comme un spécialiste qui n’aurait ni plus ni moins d’importance que les autres spécialistes concernés » (1966)
On apprend ainsi au détour d’une carte qu’il est « très amateur » des livres d’Emmanuel Bove, qu’il conseille à une amie la lecture de Contre tout espoir de Nadedja Mandelstam car « c’est un livre qui donne courage , qu’il admire Céline pour son œuvre bien que son antisémitisme le révulse ou que sa pièce Quoi où doit beaucoup au Voyage d’hiver de Schubert. Parfois, on se croit vraiment dans du Beckett, comme lorsqu’il écrit à son meilleur ami le peintre Avigdor Arikha :
« Rien ne va plus dans ma vieille tête. La carcasse se traîne entre monts et vaux. Un œil mi-clos la suit de loin ».
On aura compris que ce volume ne recueille que les lettres de Beckett, pas celles de ses correspondants. Chez d’autres écrivains, l’absence d’aller et retours fait souvent défaut et ne permet pas d’apprécier l’échange dans sa réalité. Etrangement, chez lui ça ne manque pas. Sa parole se suffit à elle-même. Les éditeurs en conviennent qui ne cherchent pas trop à combler les doutes supposés du lecteur sur la teneur de la conversation épistolaire. Une seule fois, ils s’autorisent à reproduire en note la lettre d’un correspondant à qui il répond : celle du dramaturge tchèque Vàclav Havel qui lui avait écrit six semaines après sa sortie de prison pour lui exprimer sa gratitude. Deux fois plutôt qu’une : merci d’avoir éclairé la noirceur de ma vie d’adolescent quand j’ai découvert Godot, merci de m’avoir soustrait à la bassesse et la crasse de la détention en exprimant publiquement votre solidarité avec moi au festival d’Avignon avec votre pièce Catastrophe… (17 avril 1983). A quoi Beckett, qui admire son œuvre, répond : « C’est moi qui vous suis redevable »
Qu’on n’attende pas de lui qu’il commente ses commentateurs. Quant à ceux qui attendaient de connaître enfin son point de vue sur Mai 68, qu’ils renoncent même à le connaître à l’occasion du centenaire ; bien qu’il ait vécu à deux pas du théâtre des opérations, rien, pas une trace, ni le moindre reflet des « évènements ». Il est vrai qu’il ne dit à peu près rien, non seulement dans ce quatrième volume mais aussi dans tous les précédents, d’un moment autrement plus important : l’Occupation. A peine la caractérise-t-il au détour d’une carte : « un temps honni… « , « des temps infernaux »… Il l’a pourtant personnellement vécue et n’a pas à rougir de ses engagements dans la Résistance à Paris dès les premiers temps, dans le maquis du côté de Roussillon (Vaucluse) au plus fort de la guerre, dans une unité de la Croix-Rouge à la Libération en Normandie. Mais son silence s’explique cette fois par la pudeur, la sainte horreur de ceux qui réclament un retour sur investissement à leurs actions quand leur conscience seule devrait les dicter. Pour tout commentaire, il concède un mot cher à Francis Bacon :
« de nobis ipsis silemus » (de nous-même, nous ne disons rien)
Le retrait, toujours. Et la discrétion exigée des proches. Enfin, une exigence à la Beckett sur un ton de douce supplique. A l’ami anglais qui lui demande des précisions biographiques, il concède une chronologie de sa vie sans son œuvre, lâche une poignée de dates mais à propos de son analyse à Londres de 1934 à 1936, demande gentiment : « N’insiste pas trop là-dessus ». Dernières lettres jusqu’au dernier souffle. Il est anéanti par la masse du courrier à affronter.
« Même pour regarder dans le vide je n’ai plus d’entrain. C’est un spectre que je serai bientôt. Pas moins que tous nos chers disparus. Sans leurs avantages ».
La maladie le ronge. Juste la force de se laisser mourir. Au réalisateur d’un projet d’adaptation de Murphy pour la télévision irlandaise, il lâche un dernier mot avant de tourner la page :
« Faites donc sans moi »
Les inconditionnels de Samuel Beckett, dont je suis, seront comblés par ce volume. Aux autres, on révèlera que derrière le discret génie, tout d’intelligence, de finesse, d’humilité et d’humour, il y avait bien un homme de chair et de sang. Presque un écrivain parmi d’autres qui jugeait sa vie sans intérêt et ne parvenait pas à surmonter l’horreur que lui inspirait l’écoute de sa propre voix enregistrée. Un homme comme un autre. La preuve : le 2 février 1975, dans une lettre à sa plus proche amie Barbara Bray, au milieu de considérations techniques sur ses textes, il écrit : « Mangé une orange ». C’est la seule fois dans l’ensemble de ce volume qu’il s’abandonne à une allusion aussi personnelle et anodine, mais ces trois mots, dans cet ordre-là avec les phrases qui les précèdent et celles qui les suivent, c’est aussi et déjà du Beckett.
Post Scriptum En 1986, dans le cadre d’un grand portrait de lui que je devais écrire à l’occasion de ses 80 ans pour le magazine Lire, je me suis adressé à Samuel Beckett pour lui demander non une interview mais une partie d’échecs car, entre joueurs, il n’est pas de meilleur moyen de connaître l’autre. Il me répondit par retour de courrier (voir sa carte en haut de ce billet) et me fit savoir par son éditeur que, hélas, l’état de ses yeux ne lui permettait plus de jouer autrement que mentalement…
(Photos Passou, D.R., Greg Lancaster et John Minihan)
1 781 Réponses pour Le jour où Samuel Beckett a mangé une orange
Le journaliste et écrivain russe Arkadi Babtchenko, critique de longue date du régime de Vladimir Poutine, a été assassiné à Kiev, mardi 29 mai dans la soirée.
https://www.lemonde.fr/europe/article/2018/05/29/le-journaliste-russe-arkadi-babtchenko-assassine-a-kiev_5306628_3214.html
« …un autre site, plus sérieux, sans, arabes, juifs, ou autre » emmerdeurs »
Tu veux dire une RDL sans Passou, GS’A ?
Echo’s Bones :
http://blogfigures.blogspot.com/2010/02/samuel-beckett-echos-bones.html?q=beckett
@hamlet
Vous écrivez de manière hélicoïdale
Je veux duire par la que la progression de votre pensée se manifeste à travers une ecriture qui tourne sur elle-même avec des phrases qui se génèrent les unes et autres par ressemblances, répétitions et emboitements, dans la continuité d’un texte sans ponctuation ..
D’un grande richesse poétique évidente dans le pantoum Harmonie du soir, à la base d’un style romnesque puissant chez Claude Simon , cette manière d’écrire nuit à l’intelligibilité d’un texte qui se veut analytique chez vous, et dont j’avoue que je n’ai pas compris grand-chose à ce qu’il veut nous dire.
Portrait of the Artist as a Young Dog :
Gallimard a-t-il prévu de rémunérer WGG et Chaloux pour la publicité qu’ils ont faite au livre de Compagnon sur les chiffonniers?
Mon cher Chaloux, à moins de cabotinage excessif, l’acteur s’abstient de revenir sur scène, une fois le rideau tombé !
Peux-tu seulement imaginer combien vos échanges avec WGG peuvent nous être pénibles ? Et peux-tu me permettre de tenter d’en limiter les effets en y introduisant un peu d’humour et de poésie ?
Chaloux et WGG, comment avez-vous trouvé le spectacle offert ici, hier, en matinée, par Christiane et Clopine ?
Christiane et Clopine, comment avez-vous trouvé le spectacle offert ici, hier, en soirée, par Chaloux et WGG ?
Pour ma part, je les ai trouvé pénibles, affligeants et indignes des personnes de qualité que vous êtes, par ailleurs…
Mais je dois dire que le pompom revient à LVDLB. Jamais à cours de propos orduriers vis à vis d’autrui, voilà que lorsque ceux-ci lui sont adressés, elle en appelle à la dénonciation publique !
Faisons en sorte de régler plutôt ces problèmes de famille entre nous !
Après tous ces « Widergänger dit », « Widergänger dit », « Widergänger dit », « Widergänger dit », « Widergänger dit », « Widergänger dit », répétés des dizaines de fois, il convient de désinfecter le blog avec un peu de musique:
Arvo Pärt – Da Pacem
https://www.youtube.com/watch?v=YOpa5Ec3i4s
@ Pat V
« J’ ai défendu l’ art brut et marginal depuis toujours et dénonce le faux art brut devenu à la mode… »
Mais comment distinguer le vrai « art brut » du « faux art brut »? C’est aussi impossible que de distinguer entre un vrai Ryman et un faux, c’est-à-dire entre 2 tableaux totalement blancs (surtout si « le vrai » on le voit aux Puces et « le faux » accroché dans une galerie d’art).
À ce propos, vous en pensez quoi de Ryman? C’est un grand artiste? Il mérite d’être membre de l’American Academy of Arts and Letters? Il a
mérité le prix Haftmann, décerné par la fondation suisse Roswitha-Haftmann à des artistes vivants « ayant produit une œuvre de première importance »?
Jazzi, je suis en retard. Aucune volonté de spectacle de ma part. Seulement un gros naze qui prétend connaître un livre que j’ai sous les yeux et qu’il ne connait pas. Quant au reste, balaie devant ta porte, tu es ignoble, même si c’est plus discret, avec Christiane, à ta manière de ne pas y toucher mais qui vaut la mienne.
Jazzi, contrairement aux airs doucereux que tu te donnes, tu es une hyène. Comme tout le monde.
Je me souviens :
Ceux qui veulent comprendre vraiment Blabla-Widergänger, qu’ils aillent sur ce site, copient la photo du « Professeur de lettres, poète, rêveur » (sic)en faisant clic droit sur elle et « Enregistrer l’image sous », et une fois dans leur ordinateur, si elle n’a pas fait sauter leur système et s’ils sont suffisamment courageux, qu’ils l’agrandissent avec n’importe quel programme pour manipuler des photos et la regardent de près (regard, coiffure, pose), pendant un bon moment (s’ils sont capables). Une fois passé le premier effroi ils verront qu’elle dit tout sur lui, qu’elle explique tous ses comportements, qu’elle nous laisse entrevoir toute sa tragédie intime.
Parce que, en effet, comment vivre avec une gueu.le pareille?
https://blogs.mediapart.fr/michel-al-ba [enlever le tiret final entre « al » et « ba »]
Un film beckettien :
Au collège nous avions un cours d’éducation civique où parmi d’autres choses l’on nous exposait quelques éléments de la Constitution — fonctions et prérogatives du Président, du Premier ministre, etc. — ; maintenant on se paye des politiques qui parlent de déni de démocratie sans tenir en compte la Constitution. Jamais l’expression « pauvre Italie » n’a été plus appropriée.
par contre l’énigme portant sur un receuil de lettres envoyées à des destinataires inconnus mérite d’être pensée, comme toutes les énigmes,Hamlet.
Il suffit de reprendre les lettres de Gaston Chaissac adressées à des inconnus par exemple…
Mais comment distinguer le vrai « art brut » du « faux art brut »? C’est aussi impossible que de distinguer entre un vrai Ryman et un faux, c’est-à-dire entre 2 tableaux totalement blancs (surtout si « le vrai » on le voit aux Puces et « le faux » accroché dans une galerie d’art).
Mais Pablo, vous en êtes toujours à vos idées fixes. L’ art brut ( ou les arts bruts ) à déjà une longue histoire et elle est en voie de disparition cette veine » artistique « , étiquetée, flapie, faux passeport, monnaie de singe désormais.
Aux puces, de l’ art autodidacte qui a toujours existé.
@Jazzi dit: 30 mai 2018 à 8 h 17 min
Tu sais très bien ce que j’en pense, nous en avons parlé… Quant à sa querelle sur le mot « empa.lement », elle est hypocrite. J’avais évoqué une déflo.ration… Aurait-elle eu un hymen mal placé ? Si j’avais voulu camper cette scène qu’elle nous a à nouveau servie, sur cette face-là, j’aurais employé le mot sodo.mie… mais elle n’est plus à un prétexte près pour déverser sa haine. J’étais, je te le rappelle, occupée à échanger sur Beckett avec W. qui, lorsqu’il est hors des échanges venimeux avec elle et lui (tu sais qui) est passionnant. Elle a glissé perfidement cette libraire de Rouen en la comparant à ma soi-disant et excessive admiration pour certains écrivains, employant le mot « confiture » que tu as repris mimétiquement.
Quand DHH s’étonne que des échanges virtuels puissent atteindre ce degré de violence, elle ignore qu’ils ont eu leur poids de réel (correspondance à propos de photos romaines, fort belles, qui ont traversé cinq adresses…). Hors ces deux garces (il y a l’autre…) il me semble être plutôt sereine sur ce blog et me consacrer à la littérature ou à l’art.
Quant à toi, tu ne peux arbitrer, ni t’étonner faussement puisque tu lui voues un soutien inconditionnel qui, à ta façon, avive les querelles.
@Chaloux dit: 30 mai 2018 à 8 h 32 min
Vous dîtes rudement quelque chose de vrai.
@ Pat V
Moi je parle toujours d’art dans l’absolu, vous de l’histoire fausse du faux art écrite par de faux critiques. Moi je parle d’art du point de vue « métaphysique », vous de tout ce que les galeristes et critiques considèrent que c’est de l’art. On dirait que vous n’avez aucune idée théorique sur l’art, que pour vous l’Esthétique n’existe pas. Vous, vous admettez tout ce qu’on vous dit d’admettre. Vous avez l’air d’avoir été un parfait pion du négoce de l’art, sans aucun avis sur lui. Un simple fonctionnaire complice des multiples escroqueries artistiques du dernier siècle.
D’ailleurs vous ne répondez jamais aux questions directes qu’on vous pose: les boîtes à merde de Piero Manzoni, pour vous c’est de l’art? Le vent vendu par Klein sur le Pont Neuf c’est de l’art? L’oeuvre de Ryman c’est de l’art? Oui? Non?
@hamlet dit: 30 mai 2018 à 1 h 09 min
Restez-vous immobile au milieu de ce mouvement de rotation de toupie, Odradek ?
« Un philosophe traînait toujours là où des enfants jouaient. Et quand il voyait un garçon qui avait une toupie, il était tout à coup aux aguets. Dès que la toupie se mettait à tourner, le philosophe la suivait pour l’attraper. Peu lui importait que les enfants se mettent à crier et essayent de le tenir à distance de leur jouet, il était heureux tant qu’il pouvait saisir la toupie encore en train de tourner, heureux juste un instant, car déjà il la jetait par terre et s’en allait. Il croyait en effet que la connaissance de chaque petite chose, ainsi par exemple une toupie en train de tourner, suffisait pour connaître la totalité. »
La lecture se casse si on arrête le mouvement…
« La terrible toupie qui est en moi sera de nouveau mise en mouvement. » (30 /08/1913 – Kafka, lettre à Felice)
Moi je parle toujours d’art dans l’absolu,
Décidément Pablo, vous exercez avec un certain et borné talent l’ art de caricaturer à l’ extrême la pensée de vos interlocuteurs.
Déjà, votre affirmation que je souligne en exergue est d’ une insondable absurdité. Comme si l’ art n’ était pas fait de main d’ homme, de sa relativité dans l’ espace et dans le temps.
Apposer une main dans une grotte, geste inaugural de la naissance de l’ art ne peut que se faire, qu’ avoir été fait pour se dissocier de l’ immédiateté de soi, des autres et du monde qui vous entoure ( je vous passe les multiples et passionnantes interprétations).
Aussi absurde d’ affirmer » moi je parle de l’ homme dans l’ absolu « , avec un grand H, je suppose.
Toutes ces questions, l’ esthétique ou la philosophie de l’ art les problématise. C’ est ma passion d’ ailleurs depuis toujours que j’ ai étudiée à la Sorbonne et que j’ approfondis avec autant d’ un vif plaisir depuis.
« Qu chacun pioche dans le plat qui lui con/vient le mieux… » WGG
Pour le con, je préconise le va et vient, WGG.
Hamlet, 1h09:
une suggestion: vous devriez enlever les virgules, ça aiderait à la fluidité de la lecture et à la compréhension.
L esthétique, la philosophie c’ est avant tout l’ art de poser les bonnes questions Pablo. Comment voulez-vous que je réponde à vos questions complètement » de traviole » ? 😉
( Comment voulez-vous que je réponde à vos accusations ridicules d’ être un féal du marché capitaliste de l’ art et en même temps un fonctionnaire de ce même marché?)
Vous êtes pour le moins confus et mélangez tout à plaisir.
J’ai un souvenir étonnant d’une excellente représentation de « En attendant Godot » par une troupe d’amateurs. Un des deux comédiens principaux était handicapé, en fauteuil roulant, et le metteur en scène avait eu l’idée surprenante de le faire jouer non sur son fauteuil mais installé dans un chariot de super marché. L’effet était tout à fait… « beckettien »!
@Christiane
A Hamlet vous avez dit « toupie »
j’avais dit tout à l’heure à peu près la même chose » écriture hélicoïdale » ,celle qui avance en tournant sur elle-même Lavande ,pince sans rire, se plaint de la présence excessive des virgules dans le texte de Hamlet, qui en altèrerait l’intelligibilité .
en tout cas je n’ai rien compris de ce texte apparemment profond;
Et vous?
A moins que l’intention soit le pastiche d’une certaine prose
@ la vie dans les bois dit: 29 mai 2018 à 21 h 39 min contrairement à tous ceux qui ferment leur gueule sur ce blog, à propos d’un dément de l’en en exercice, j’estime justement ne pas être complice ».
… A l’ouverture du blog ce matin, celle-là vaut son pesant : c’était assurément la meilleure de la soirée… 😉 !
BJ à toussent et à Pussy Cat.
Jazzi à 8 h 17 : oui, tu as parfaitement raison, tout ceci est pénible et affligeant, surtout les insultes directes, noms d’oiseaux, bordées d’injures, qui font comme un écran à la vraie vocation de ce blog : un intérêt partagé pour la chose littéraire.
C’est notre seul point commun, et cela donne bien l’image de la nature humaine : un point commun devient ainsi le socle de relations où les attaques personnelles et l’expression débridée de la haine éclosent… Quel paradoxe affligeant !
Je devrais donc simplement m’en affliger, et me tenir le plus à l’écart possible de ce triste spectacle.
Mais voilà, le problème est que je ne suis pas une sainte.
Sinon, tu penses bien que, stoïque et souriant devant l’étendue de mon sacrifice, je tendrais l’autre joue, en rajouterais dans l’accueil béat des salissures,et, dans un ultime et proprement extatique contentement, j’accepterais même, noblement, de fermer ma g…, même devant le plus putride seau déversé sur ma tête, pour le bien de mon âme et de ce blog.
Hélas, hélas, hélas, trois fois hélas, tout un tas de problématiques personnelles m’amènent à surréagir (ce que tu ne fais jamais) devant certaines problématiques bien particulières.
La calomnie en fait partie.
Ca devrait, depuis le temps, me glisser dessus comme l’eau sur les plumes de ma volaille.
Comme me glissent dessus, la plupart du temps, les postures toutes plus invraisemblables les unes que les autres des participants de ce blog : du troll qui emprunte plusieurs identités différentes, provocateur qui va à chaque fois chercher la polémique la plus blessante, au gardien du temple qui insupporte qu’on ose parler littérature sans être dûment adoubé, du solitaire qui ne connaît que cet endroit pour ramener sa fraise à l’obsédé qui va rabâcher et rabâcher encore telle ou telle de ses marottes, et je ne parle même pas du point Godwin, qui a été atteint et dépassé ici de puis tant de temps que, pour le discerner encore, il faut se retourner, plisser les yeux, et chercher, à l’horizon, un minuscule point noir…
L’autre côté pénible de ce lâcher général est bien entendu l’expression de certains des maux qui accablent notre pauvre humanité, et partant, le monde en général : le racisme, le machisme, l’homophobie, l’antisémitisme ; certains n’hésitent pas à s’amuser sans arrêt, ici, à flirter avec ces passions tristes, au nom de la liberté d’expression et de l’humour, ou de valeurs de classe …
Et réagir ne fait qu’aviver ces maux, je suis bien d’accord : ta position est donc à terme la seule tenable.
Mais la calomnie, c’est plus fort que moi, est associée chez moi à toute l’hypocrisie sociale qui entoure la religion : tout ce que les soutanes cachaient (et cachent encore, quoi). Ca me fait sursauter à chaque fois, même quand je ne suis pas impliquée directement…
Et ça peut même me faire réagir violemment. Insinuer doucement que Marcel Proust a traité du problème de la foi dans la recherche du temps perdu, par exemple, c’est pour moi comme une calomnie…
Sinon, je sais pertinemment qu’ici personne ne lit correctement l’autre. On parcoure, on cherche sa propre image reflétée dans les propos de l’autre, au pire on vient s’amuser aux dépens d’autrui : mais jamais on ne s’applique vraiment à lire, comme on s’applique (et pour cause !) à lire du Proust ou du Beckett. D’où, en plus, des quiproquos et des bévues manifestes d’interprétation.
Mais comment se défendre de la calomnie ? je connais ta réponse : en s’en fichant. Mais si cela n’est pas possible ? Si, pour telle ou telle raison particulière (moi, c’est mon attachement excessif, sans doute, aux mots que je peux employer -ou non !)la calomnie devient intolérable, comme la faire cesser ?
Je ne sais pas comment faire – sinon, tu penses bien que je respecte trop ce lieu, qu’il m’est trop utile, que c’est une si formidable fenêtre ouverte pour quelqu’un comme moi, pour venir l’empoisonner ainsi.
Tout juste arrivé-je, quand l’exaspération et le sentiment d’impuissance devant l’irréalité de la calomnie sont trop forts, à maîtriser mon langage, à ne pas « en rajouter » dans l’utilisation d’un vocabulaire sordide. Mais même ça n’est pas remarqué, puisqu’on m’assimile aux utilisateurs les plus orduriers et les plus vulgaires du lieu…
Bon, ce n’est que de la « virtualité », me diras-tu, comme tu me l’as déjà dit. Mais la virtualité existe : et le paradoxe est que tous ceux qui s’intéressent à la littérature touchent tous les jours, du doigt et de l’oeil, cette existence de l’impalpable, ce royaume des idées. La beauté d’un livre de Beckett aussi est virtuelle : elle ne peut être ni pesée, ni complètement expliquée, ni administrée comme on administre un médicament. Et pourtant, elle existe autant qu’un juron ou un crachat de tel ou tel internaute sur moi…
Comment préserver ce lieu, sans manquer pour autant à la plus élémentaire estime de soi, qui pousse à se défendre quand on est accusé ?
Ah là là.
Si quelqu’un a la réponse…
Mais voilà, le problème est que je ne suis pas une sainte.
–
Mais si, Clopine. Vous êtes trop modeste. Réexaminez-vous une toute dernière fois et vous verrez que vous êtes quasi-.
La bibliothèque d’ un écrivain ou d’ un artiste comme la correspondance est une étape importante de la compréhension de l’ œuvre proprement dite, elle en fait même partie.
Dommage de ne pas pouvoir assister à cette conférence/séminaire de marc Décimo, cet après-midi à Paris.
» Notre séminaire examinera (enfin) la manière dont, aujourd’hui, l’étude de bibliothèques, occupe une place croissante dans les sciences humaines (histoire de l’art, histoire de la littérature…). Quelles méthodologies, quelles historiographies la prise en compte de la bibliothèque d’un artiste, d’un écrivain, d’un cinéaste, d’un historien de l’art dessine-t-elle ? Comment l’examen de ces corpus réoriente les approches ? »
« Si quelqu’un a la réponse… »
OUI ! MOI !
Christiane oublie l’existence de Clopine.
Clopine oublie l’existence de Christiane.
Chaloux oublie l’existence de Wgg.
Wgg oublie l’existence de … beaucoup d’autres.
LVDLB oublie l’existence de … tous les autres.
Clopine comment va Quenotte?
@DHH dit: 30 mai 2018 à 10 h 17 min
Bonjour,
j’ai employé le nom Odradek volontairement car ce nom singulier (comme le personnage inventé par Kafka dans la nouvelle » Le souci du père de famille ») offre un objet étrange (sorte de bobine aplatie couverte de fils emmêlés, entremêlés), personnage difficile à saisir.
Puis j’ai écrit que le texte se casse si le lecteur arrête sa lecture.
Dans cette rotation infinie, oui, « hélicoïdale », j’ai ressenti un effet miroir caricaturant les discussions sans fin, sur ce fil, à propos de Beckett, de sa correspondance, de celle d’Aspern (?), du jeu d’échecs. Effet miroir s’emparant et se perdant dans ce mouvement tournoyant. Il pose des questions, n’y répond pas. C’est très beckettien, soit… obscur !
DHH et Lavande, eh oui, je crois bien que le 1h 09 relève directement de l’art du pastiche (avec mélange..) ; une faute cependant, à la fin, vient perturber la belle harmonie de ses cheveux coupés en quatre, que dis-je ? en quarante huit ! : « s’il avait accepter de faire des parties d’échecs à ses correspondants ».
Ce « r » à la place du e accent aigu vient affaiblir la démonstration. Mais quoi : on ne peut être Hamlet sans casser les « e ».
C’est pour cela !
@Lavande dit: 30 mai 2018 à 10 h 16 min
formidable souvenir.
@ Pat V
Vos réponses sont indigentes, et toujours volontairement confuses. Je vous montre avec mon doigt la Lune et vous regardez mon doigt en disant qu’il n’est pas totalement droit (comme si un blog était une revue d’art et notre discussion une polémique sérieuse). C’est la vieille technique des politiques qui consiste à dévier la conversation quand les questions deviennent gênantes.
Vous faites semblant de ne pas comprendre ce que je dis, pour fuir la réponse tout simplement. Mais vous avez très bien compris, aussi bien que moi j’ai compris que vous n’osiez pas répondre à mes questions directes, parce que la réponse est OUI, étant donné que votre idéologie esthétique (eh, oui, c’est une idéologie), à partir du moment où vous admettez que l’urinoir de Duchamp est une oeuvre d’art, vous oblige à admettre que les boîtes à merde de Piero Manzoni, le vent vendu par Klein sur le Pont Neuf ou les tableaux de Ryman sont aussi des oeuvres d’art.
Et ça vous n’avez pas le courage de l’admettre ici parce que, dans ce cas-là, votre position, du point de vue théorique, devient intenable. J’ai eu cette discussion des dizaines des fois avec des gens comme vous et même des « artistes » et je la connais par coeur.
D’ailleurs, le livre « postbeckettien », vide à l’intérieur, dont je parlais hier, c’est de la littérature (avant-gardiste) pour vous?
Tiens pour détendre (!) l’atmosphère, j’ai vu ce matin à l’arrière d’une voiture une affichette où l’on voyait des parents houspillant leur bambin et le commentaire:
« be kind with your kids, don’t forget they will choose your nursery home »
@ « Comment préserver ce lieu, sans manquer pour autant à la plus élémentaire estime de soi, qui pousse à se défendre quand on est accusé ? »
Quelques éléments de réponse sauvages de la part de Jazzman à qui ce genre de questions indiscrètes étaient apparemment adressées, alors qu’en réalité, tout le monde y est invité (Sous Pire).
-> Avant toute chose, quitter définitivements les lieux, reprendre ses blogs, puis
-> faire soigner son estime de soi en la faisant ramener à de plus justes proportions, c’est-à-dire tenter d’effacer ce qui la parasite, c’est-dire les tendances paranoïdes colonisantes,
-> par le moyen d’une (auto) analyse plus approfondie de ses causes que seules l’analysante peut explorer avec un.e analyste dont nous n’avons pas à connaître icite.
-> enfin, revenir à a rdl quand la cure aura produit ses effets bénéfiques, càd quand ne sera plus éprouvé le besoin de se défendre d’accusations imaginaires de violences sexuelles fantasmées.
-> Ah la la, tralala. Bastak !
Lavande, Quenotte est toujours suivie, avec traitements qui nécessitent des soins vétérinaires, mais elle va mieux, nous avons même autorisé le hongre Diego à venir la rejoindre dans le pré du bas.
Hélas, les deux ânes ne pourront plus bénéficier de l’ombre épaisse du grand marronnier qui épanouissait sa corolle à plus de cinq mètres du sol : la tempête de l’avant-dernière nuit a abattu une des branches maîtresses.
Et le pré paraît bien vide, sans l’ânon attendu…
La remontée en catastrophe du Berry, le lundi où Clopin a dû lutter pour sauver la vie de notre ânesse, a été l’un des plus tristes trajets de ma vie. Je suis allée au plus court : par l’autoroute, cette langue chargée qui sort des villes pour répandre dans les campagnes le pire de l’urbanisme. Eh bien, malgré tout, j’ai réussi à trouver un peu de beauté pendant le parcours : à un péage, un bras féminin d’une beauté fulgurante est sorti d’une voiture de luxe, juste devant ma twingo, pour prendre un ticket à la machine. La simple vue de ce bras, qui résumait à lui tout seul la dichotomie sociale de notre univers, avec d’un côté le luxe et la volupté, n’est-ce pas, et pourquoi pas la littérature qui va avec, me réconfortait par sa seule existence, mais me replongeait aussi dans l’affliction de ce jour-là.
Peut-être est-ce aussi ce qui m’attire ici : les billets de notre hôte étant l’équivalent du joli bras luxueux d’une « passante », comme auraient dit Pol et Brassens, sorti fugitivement d’une voiture, pour me consoler (mais sans espoir) de la rudesse de la vie réelle.
« C’est très beckettien, soit… obscur ! »
christiane dit: 30 mai 2018 à 10 h 37 min
Voilà la vérité et le malentendu sur Beckett résumés en une seule phrase. À partir de là il y a ceux qui avalent et ceux qui n’avalent pas. Ceux qui obéissent aux injonctions des modes et ceux qui n’obéissent pas. Ceux qui voient le roi nu et ceux qui le voient habillé en grand luxe.
Surtout ne pas se souvenir que ce blog , son commentarium, n’est plus en grande partie qu’alimenté par des enseignants/es pour la plupart incompetents, qui soutiennent entre eux leur petites saloperies.
Et ducon qui fait animateur a l’ehpad, lol
Raymond je compte sur vous.
Cette histoire de passeur me semble etre une fake news. Mais que « en attendant Godot » soit directemnent issu de cette periode de clandestinité active a Roussillon est plus que probable
Et puis compagnon de l’akademie de paris vaut-il ce triste spectacke de 2 lutteurs en rut…franchement!
@ Lavande
« your nursery home »?
Je connaissais la phrase: « Soyez gentil avec vous enfants, n’oubliez pas que c’est eux qui vont choisir votre maison de retraite ».
Décidément, Pablo vous êtes un stalinien, Franco de port…
Dire ce qu’ est ou n’ est pas de l’ art ( mais à le répéter, vous n’ entendez rien…)comme de dire ce qu’ est l’ ordre politique n’ a aucun intérêt. Ou plutôt si. Cela vous autorise à un ordre autoritaire de distinguer les choses alors que le COMMENT pragmatique, analytique permet d’ énoncer ce que l’ art accompli et fait en se faisant.
Et j’ arrête là à répondre à vos questions oiseuses et dialectiquement totalitaires qui me rappellent les questionnements estudiantins puérils des années 70…
Essais sur le logiciel DEEPL Translator dont on nous dit qu’il serait plus performant que celui de Google. Il ne propose hélas qu’un nombre plus limité de langues, et ignore l’hébreu.
———————
(adventurous telescoping). I remember that Jean-Louis Bory had written memoirs entitled « my orange half » before killing himself, because he was deeply depressed. He didn’t know Sam Beckett ate whole citrus fruits.
(abenteuerliches Teleskopieren). Ich erinnere mich, dass Jean-Louis Bory Memoiren mit dem Titel « meine orangene Hälfte » geschrieben hatte, bevor er sich umbrachte, weil er tief deprimiert war. Er wusste nicht, dass Sam Beckett ganze Zitrusfrüchte gegessen hat.
(telescopio aventurero). Recuerdo que Jean-Louis Bory había escrito memorias tituladas « mi mitad naranja » antes de suicidarse, porque estaba profundamente deprimido. No sabía que Sam Beckett comía cítricos enteros.
(telescopico avventuroso). Ricordo che Jean-Louis Bory aveva scritto memorie intitolate « La mia metà arancione » prima di uccidersi, perché era profondamente depresso. Non conosceva Sam Beckett che mangiava agrumi interi.
(avontuurlijke telescoop). Ik herinner me dat Jean-Louis Bory schriftelijke memoires had getiteld « mijn oranje helft » voordat hij zichzelf doodde, omdat hij diep depressief was. Hij wist niet dat Sam Beckett hele citrusvruchten at.
(odważne teleskopowanie). Pamiętam, że Jean-Louis Bory napisał wspomnienia zatytułowane « moja pomarańczowa połowa », zanim sam zabił się, ponieważ był głęboko przygnębiony. Sam Beckett nie jadł całych owoców cytrusowych.
(télescopages aventureux). Je me souviens que Jean-Louis Bory avait écrit des mémoires intitulés « ma moitié d’orange » avant de se donner la mort, car il était profondément déprimé. Il ignorait que Sam Beckett se nourrissait d’agrumes entiers.
En attendant raymond, j’espere que le professeur alcoolique grossier aux moeurs sexuelles delictueuses recevra un p’tit mot d’la direction.
Je viens de lire quelques centaines de commentaires faits sur vos lignes parlant de Beckett. A côté de commentaires intéressants, je tombe sur « crétin », »face de pion », »sac à merde », « pauvre type », »pauvre gars », « gros con », « T’es nul », »crétin de basse-cour », « pauvre merde ! »,
« face de p(h)ion ! », « grosse loche gluante ! », « vieille mégère ! », »étron ! », « sinistre trou du cul ! », « saloperie ! », « débile mental ! », »engeance de merde ! »…
Je m’arrête là, ne voulant pas passer une plombe là-dessus.
Cela me semble suffisant pour espérer qu’un modérateur (appointé ou bénévole) débarrasse cet
excellent blog littéraire de… ces choses.
Si weistein est tombé, y’a de l’espoir pour tous les schwein…
Pablo 11h: c’est vrai qu’on utilise plutôt « nursing home » pour maison de retraite mais peut-être que le « nursery » aussi était de l’humour .. ou peut-être (c’est le plus probable) que j’ai mal mémorisé ce que j’ai lu !
@ Pat V
Réponse lamentable mais qui ne m’étonne pas: quand on ridiculise les croyants du non-art ils finissent TOUS par accuser l’autre d’être un réactionnaire, voire un dangereux militant d’extrême-droite avec des sympathies envers le nazisme. La vieille technique léniniste de toujours.
Je vous croyez moins froussard et plus solide théoriquement, vous me décevez vraiment.
À propos de l’art et la politique:
Franck Lepage – L’art contemporain
Clopine, ce bras élégant que tu as aperçu au péage fut ta madeleine de Proust ! Le bras d’Oriane (le correcteur automatique avait écrit organe) de Guermantes :
« Proust s’est inspiré de plusieurs modèles pour ce personnage, dont la fameuse comtesse Greffulhe, Hélène Standish, la comtesse de Chevigné, et lorsqu’elle est princesse des Laumes, de la comtesse Jean de Castellane, à l’intonation germanique.
C’est la comtesse de Chevigné, âgée alors de trente ans, que Marcel Proust essaye d’apercevoir dans la rue sans oser lui parler. Un jour il l’aborde et, surprise, elle lui lance pressée le fameux : « Fitz-James m’attend ! », phrase reprise dans La Recherche et qui blesse le narrateur, comme une rebuffade. »
Bonjour Patrice C. et bienvenu au Club.
Vous avez bien de l’éméritat à demander une censure quelconque sur ce blog « bac à sable » qui a toujours été ce qu’il fut… Sachez qu’il existe un sympathique robot modérateur avec lequel les gosses ont appris à composer pour pouvoir continuer à se flanquer des raclées et à détruire leurs chateaux de sable à qui mieux mieux.
Inutile de relever tous ces noms d’oiseau qui sont une manière élégante chez les internautes assidus de s’estimer les uns les autres. Donc, si vous voulez jouer à la rdl, vous devez connaître et accepter ces règles du jeu…, sinon il vaut mieux passer votre chemin.
Je précise que les noms d’oiseau que vous citez laborieusement ont le mérite de la clarté, ils ne prétendent pas faire accroire avoir rencontré Emil Cioran à Dieppe en 1941 ou 1942 pour délivrer un scoop.
Bonne journée à Dieppe, et à P.L. qui vient d’y louer un petit appartement sur le port (cette ville n’est pas des plus attirantes de la côte, mais il fait bon y vivre de temps à autre).
@ Et ducon qui fait animateur a l’ehpad
… a le mérite (comme pas duco.nne) de savoir de quoi i cause, hors EN …
@Clopine
Ce n’est pas « la » réponse mais peut être un début de réponse: pas de pseudos sur le forum !
@ Patrice Charoulet
« Je viens de lire quelques centaines de commentaires faits sur vos lignes parlant de Beckett. A côté de commentaires intéressants, je tombe sur « crétin », »face de pion », »sac à merde », « pauvre type », »pauvre gars », « gros con », « T’es nul », »crétin de basse-cour », « pauvre merde ! »,« face de p(h)ion ! », « grosse loche gluante ! », « vieille mégère ! », »étron ! », « sinistre trou du cul ! », « saloperie ! », « débile mental ! », »engeance de merde ! »… »
Mais vous ne savez pas que ce blog a été transformé en porcherie privée par un dangereux taré payé par l’État avec nos impôts pour éduquer les futures élites de notre pays? N’ayant rien à faire de mieux ailleurs, il sévit ici jour et nuit depuis 10 ans.
… Et sinon, Lavande, pour votre 10 h 37, je voudrais vous dire quelque chose mais vraiment sans vous vexer du tout (or, est-ce au fond possible, de ne pas heurter ou blesser, quand on formule une réserve fondée sur l’observation d’autrui ? J’en doute de plus en plus, bref.)
Peut-être ainsi : dans l’administration française, le fonctionnaire est noté. Chez les enseignants, cela passe par l’inspection. Ailleurs, c’est simplement le supérieur hiérarchique qui, à l’issue d’un entretien, attribue aux agents leur note annuelle.
La majorité de mes collègues professaient à très haute voix leur indifférence absolue pour cette notation, dont ils se fichaient, si on les en croyait, comme d’une guigne : de toute façon, l’important était la fiche de paie. Il était de bon ton de se moquer du barème, voire même de l’entretien…
Mais j’ai bien vite remarqué que les plus indifférents, ceux qui soupiraient quand il leur fallait écouter un collègue râleur, étaient les plus ardents défenseurs du moindre de leurs propres points, quand il s’agissait d’eux-mêmes, bien entendu.
Si vous leur enleviez ne serait-ce qu’un quart de point, c’était le drame. Même en objectivant le plus possible la baisse de la note, par exemple en rappelant les retards accumulés, ou les incidents attachés à telle ou telle de leur pratique, rien n’y faisait : la baisse, si minime et dérisoire fut-elle, n’était jamais acceptée, était toujours accusée de relever de l’arbitraire et d’obscurs motifs personnels (ah, ça, ce n’est pas à Madame Machin que vous iriez retirer des points…), était systématiquement suspectée d’être injuste…
Les mêmes collègues qui, stoïques et souriants, conseillaient aimablement qu’on « fasse comme eux », en se calquant sur leur attitude « moi je fais bien mon boulot alors la note je m’en fiche », et suggéraient qu’on passe à autre chose, étaient précisément, parce que persuadés d’être, eux, hors d’atteinte, ceux qui supportaient le moins la moindre remarque.
Eh bien, ma très chère Lavande, je trouve que vous agissez un peu de même, et je vous supplie de ne pas prendre mon propos en mauvaise part. Mais, vous qui ne provoquez (votre discrétion et votre intelligence aidant, sans aucun doute, par contraste avec mes défauts,dont celui de me mettre en avant et en danger, ceci dit sans ironie aucune) jamais aucune attaque virulente, qui vous gardez bien d’exprimer trop de ce que mes maîtresses d’école, en me faisant les gros yeux, appelaient « des idées personnelles », comment pouvez-vous être si sûre que vous resteriez de marbre, devant l’insulte et la calomnie ?
Jazzi, lui, est si souvent la cible de remarques homophobes, d’insultes variées et d’injonctions à disparaître que sa réaction en est d’autant plus remarquable, et qu’il arrive en plus à être un lien sur ce blog. D’autant qu’il participe beaucoup…
Mais vous, Lavande, vous êtes, de par votre sobriété et aussi, permettez-moi de vous le dire, votre prudence, bien peu exposée…
Comment donc réagiriez-vous ? Je ne pense pas que vous regarderiez ailleurs… Je me trompe ?
« Christiane oublie l’existence de Clopine.
Clopine oublie l’existence de Christiane.
Chaloux oublie l’existence de Wgg.
Wgg oublie l’existence de … beaucoup d’autres.
LVDLB oublie l’existence de … tous les autres. »
Excellent conseil, Lavande, mais il y a cependant un risque : que le théâtre de la RDL ne soit plus qu’une suite de monologues ?!
Après le rappel de toutes ces éructations du porc du blog, il faut encore en désinfecter l’air:
Telemann « Komm Schlaf » (de « Germanicus ») par Nuria Rial
« …Je vous croyais… »
Pablo75 dit: 30 mai 2018 à 11 h 23 min
Décidément vos liens sont d’ une pauvreté caricaturale plus que prévisible.
Et vous faites erreur sur ce que vous voulez faire accroire de mes idées.
Absolument pas adepte du non art, qui par définition n’ existe pas, vous devriez vous en être déjà renu compte, non?
Pourquoi ne pas mettre en lien les propos de la très couillue Nicole Esterolle sur l’ art contemporain? 😉 C’est quand même autre chose que votre bobo post soixante-huitard à la queue de cheval.
rendu compte
Programmation de la Samuel Beckett Society
https://samuelbeckettsociety.org/category/events/
Marjorie Brennan, The Irish Examiner: « There has been no shortage of Beckett productions for Irish audiences to enjoy recently. Why do you think his work is still so popular? »
Judy Hegarty Lovett of Gare St Lazare Players: « I think he transcends time. I’d say people will still be going to see Beckett for many years to come, which is testament to this writing and to his international reach. His work is not specific to any place or time, it really speaks to a bigger audience, worldwide, and we really have found that out in concrete terms by touring internationally over the last 20 years — in India, South Africa, China, Australia, America. We know his work is as appreciated there as it is at home. Beckett speaks to all people and for all times. »
« at home » = en Irlande.
Interview complet sur
/www.irishexaminer.com/breakingnews/lifestyle/culture/inviting-you-on-a-hypnotic-journey-into-the-musical-mind-of-samuel-beckett-836502.html
Clopine vous me demandez : Comment donc réagiriez-vous ?
Mal !
Je me suis fait insulter par Wgg un jour où je m’étais un peu embrouillé les pédales entre verbes transitifs directs, indirects et verbes intransitifs. Après avoir traité ma question d’absurde, il a dit que c’était à cause de gens nuls comme moi que la langue française (voire même la civilisation!) était foutue !
Comme je suis une grande amoureuse de la langue française et que je pense que je fais moins de fautes que lui, je n’ai pas trop apprécié sa remarque. J’avais une forte envie de relever toutes ses fautes de frappe ou carrément de grammaire (é et er) mais j’ai vite pensé que ça n’offrait aucun intérêt et j’ai coupé court.
Il m’est arrivé d’exposer des choses très personnelles, trop peut-être, mais la plupart du temps, n’étant pas capable de m’étaler sur des sujets très littéraires qui ne sont pas dans mes cordes (à part peut-être le théâtre qui me passionne), je me contente de raconter de petites anecdotes qui pourraient difficilement faire l’objet de polémiques.
Et puis franchement, un individu qui n’a plus comme excitation sexuelle que de venir insulter comme un charretier sur un bog, a un probleme qui depasse largement son impuissance sexuelle. La vie professionnelle de cet infividu ne peut absolument pas ne pas en etre affectée. Et quand on a la charge d’enseignement, en classes de secondaire, non, désolée, cela ne peut se taire.
Ne pas penser non plus qu’il a abusé par le passé d’une femme malade. Ce n’est pas un secret.
Où il est question rôle essentiel du Centre culturel irlandais à Paris & du neveu Beckett, Edward, ayant-droit de la succession (estate) très sourcilleux.
Beckett ne tombera dans le domaine public qu’en 2059…
suite de l’interview:
We have a very good relationship with the estate, that has been over a 20-year period. We see them as collaborators as well. From the beginning, when we were rehearsing Here All Night at the Centre Culturel Irlandais in Paris, the flagship arts centre for Ireland in Europe, we invited Edward Beckett [nephew of Samuel], so he saw what we were doing. He gave the project the green light from the very beginning. When we played the Print Room in London, Edward saw the work there and, as a musician himself, I think genuinely appreciated the standard of music that was apparent in the work.
@ Pat V
« Pourquoi ne pas mettre en lien les propos de la très couillue Nicole Esterolle… »
Parce que je ne la connais pas.
Et vous, vous avez lu le livre de Frances Stonor Saunders?
Et Aude de Kerros, vous la connaissez?
« Aude de Kerros, L’imposture de l’art contemporain : du discours à la finance »
https://www.youtube.com/watch?v=4pyhJJ_7OvY
Bloume, comment auriez-vous traduit « paletot » en anglais dans l’oeuvre de Proust ? (hormis le dirty duffle-coat ?). Car tel était, semble-t-il, le défi des candidats à l’agrég d’anglais de Lyon, cette année ?
Nous voilà donc rassurés par le niveau exigé dans ce concours pivotal.
Au fait, qu’allons-nous manger ce soir, D. ?
HANSEN JJ, 30 mai, 11h26
Merci de vos souhaits de bienvenue. Je n’infligerai mes pauvretés que très rarement ici, me taisant quand je n’ai rien à dire.
Vous dites que j’ai voulu « faire accroire que j’avais rencontré Cioran en 1941 ou 1945 ». Vous me faites tort. Je n’étais pas né. Je l’ai rencontré à Dieppe, vers 1976, si j’ai bonne mémoire. C’était,pour lui, le trajet le moins long à faire en train pour habiter de temps en temps loin de Paris, et être au bord de la mer. Il m’ a reçu plusieurs fois rue de l’Odéon et dans son minuscule logement dieppois , situé dans une ruelle. Il a tenu à mon montrer,sous les toits, à son bureau, ce qui lui avait fait choisir cette « résidence secondaire »(!) : par le vasistas assez grand, il voyait le vieux château, situé à l’ouest, sur la falaise !
Je n’ai lu aucune biographie de Cioran. Il m’a offert « De l’inconvénient d’être né », que j’ai reçu par voie postale Je l’ai remercié et loué. Je lui ai signalé quelques erreurs de langue .Il ignorait, par exemple, que « taxer quelqu’un de » se construit avec un nom et pas avec un adjectif. Il m’a remercié de mes remarques et m’a dit : « Vous savez, je ne suis qu’un métèque ! »
Vous dites qu’un certain PL habite dans mon obscure sous-préfecture. Vous m’obligeriez sensiblement qui se trouve sous ces deux lettres. A moins qu’il ne s’agisse, contrairement à vous, (je vous loue de votre absence de masque),d’un pseudonyme, ce qui ne me serait pas d’une grande aide, accordez-le moi.
Quand on vous dit que l’art contemporain c’est de la « merde » (proposition absolument irréfutable):
« Les plus belles oeuvres d’art contemporain. »
Pablo75 dit: 30 mai 2018 à 12 h 09 min
Mais Pablo, on connais tout ces discours…
Il manque Christie Sourgins, Jean Clair et J.PH. Domecq, Laurent Danchin, etc…etc…
On a pas attendu ( je n’ ai pas attendu ) tous ces gens pour faire le diagnostic de l’ art contemporain en France et ailleurs. J’ en ai été ( dussè-je encore me répéter )le témoin analyste dénonciateur et modeste rédacteur en un temps où l’ on était pas très nombreux à le dire.
Et vous, pendant ce temps là, vous rédigiez des articles bidons pour des galeristes bidons pour gagner un peu votre croûte.
Arrêtez de culpabiliser de votre honteuse activité passée en assénant des fatwas à ce qui se passe aujourd’hui.
Voilà ce que donne le poème, Ma bohème, d’Arthur Rimbaud, par le traducteur reverso, sur internet, et qui commence ainsi :
Je m’en allais les mains dans mes poches crevées ;
mon paletot aussi devenait idéal ;
j’allais sous le soleil, Muse ! Et j’étais ton féal ;
Oh ! La ! La ! Que d’amours splendides j’ai rêvé !
My Bohemia
Je went away me, fists in my leaky pockets ;
my overcoat also became ideal ;
I went under the sky, Muse! And I was your loyal supporter ;
oh! There! There! That of magnificent loves I dreamed !
Overcoat, donc ?
Ici, pour les lecteurs de ce blog, dès les années 90, avec Laurent Danchin, ( hélas trop récemment disparu ) nous avions fait le constat nuancé, comme le précise Christine Sourgins en liminaire à son intervention :
Je crois avoir compris qui est Pat V !
@ Pat V
« J’ en ai été […] le témoin analyste dénonciateur… »
Vous avez dénoncé quoi, vous (tout en avalant que Manzoni, Klein ou Ryman soient des artistes ou que l’urinoir de Duchamp à 2,8 millions d’euros soit de l’art) ?
« Et vous, pendant ce temps là, vous rédigiez des articles bidons pour des galeristes bidons pour gagner un peu votre croûte. Arrêtez de culpabiliser de votre honteuse activité passée en assénant des fatwas à ce qui se passe aujourd’hui. »
Là, votre mémoire vous trahit bêtement: je n’ai été que le traducteur de textes bidons (ce dont je remercie encore le Destin, puisque ça m’a permit – en plus d’être très bien payé – d’approcher les escrocs de l’art et de voir quelques unes de ses manigances de près).
La culpabilité, par contre, je la sens chez vous: on ne défend pas l’une des plus grosses escroqueries financières du XX siècle pendant des années impunément.
Overcoat, donc ?
–
Ca marche. « fitted overcoat » serait trop précis. Il faudrait trouver la traduction de Scott Moncrieff dans Within A Budding Grove…
@ 12.26 cher monsieur Charoulet, je vous taquinais un brin après avoir vérifié votre page facebook. Je ne doute pas de votre rencontre en 76 avec EMC à Dieppe et de ce que vous en rapportez. Je vous remercie d’avoir été plus explicite. Pour ma part, j’ai souvent fantasmé durant ma vie une rencontre de ce genre, -ce qui est le propre de la jeunesse-, mais je me dis aujourd’hui « à quoicela aurait-il servi ? ». J’aurais sans doute été déçu comme je le fus un jour au salon du livre porte de versailles, où il me fit un peu pitié, à attendre qu’on vienne lui réclamer une signature. Il n’y avait personne.
PL, c’est un ami parisien qui vient de s’installer à Dieppe, car il n’en peut plus de Paname, il a de + en + souvent besoin de prendre le large, de voir de l’eau couler sous sa fenêtre. Cela m’a étonné et donné envie d’aller visiter votre ville plus à fond. Ses initiales n’ont aucun intérêt, sauf le clin d’oeil à lui envoyé qu’il sera le seul à pouvoir identifier.
Bonne journée. Et pas d’inquiétude, je suis aussi provincial dans l’âme que vous-même, resté en dehors de l’Educ Nationale et cependant amateur de littératures en tous genres. Mon pseudo est Janssen J-J, pas Hanssen. J’y tiens, merci.
@clopine
1)ce que vous semblez ignorer et qui etait du moins la règle dans les administrations auxquelles j’ai appartenu c’est qu’un supérieur hiérarchique a un nombre limité de points de progression de note à attribuer et que la tentation est grande de préférer avantager ceux qu’on craint de voir venir râler et contester au détriment des autres
2)Lavande a raison
A quoi bon réagir aux propos de gens qui n’existent que virtuellement s’adressant à votre avatar bloguesque,ce qui d’ailleurs n’est pas très courageux
En quoi vous sentez vous atteinte dans votre estime de vous?
Moi qui ai eu droit à « vieille toquée » à des plaisanteries sur le dentier que je porterais,etc… j’ai toujours considéré que cela glissait sur moi sans me concerner.
Votre réaction d’huitre au contact du citron montre en fait que vous avez gardé la fraicheur d’ âme d’une adolescente
En y réféchissant, je trouve quelques accointances entre Grotesques de Paul Verlaine et le théâtre de Beckket c’est la même sorte de de point de vue sur les brisés.
Leurs jambes pour toutes montures,
Pour tous biens l’or de leurs regards,
Par le chemin des aventures
Ils vont haillonneux et hagards.
Le sage, indigné, les harangue ;
Le sot plaint ces fous hasardeux ;
Les enfants leur tirent la langue
Et les filles se moquent d’eux.
C’est qu’odieux et ridicules,
Et maléfiques en effet,
Ils ont l’air, sur les crépuscules,
D’un mauvais rêve que l’on fait ;
C’est que, sur leurs aigres guitares
Crispant la main des libertés,
Ils nasillent des chants bizarres,
Nostalgiques et révoltés ;
C’est enfin que dans leurs prunelles
Rit et pleure fastidieux –
L’amour des choses éternelles,
Des vieux morts et des anciens dieux !
– Donc, allez, vagabonds sans trêves,
Errez, funestes et maudits,
Le long des gouffres et des grèves,
Sous l’oeil fermé des paradis !
La nature à l’homme s’allie
Pour châtier comme il le faut
L’orgueilleuse mélancolie
Qui vous fait marcher le front haut,
Et, vengeant sur vous le blasphème
Des vastes espoirs véhéments,
Meurtrit votre front anathème
Au choc rude des éléments.
Les juins brûlent et les décembres
Gèlent votre chair jusqu’aux os,
Et la fièvre envahit vos membres,
Qui se déchirent aux roseaux.
Tout vous repousse et tout vous navre,
Et quand la mort viendra pour vous,
Maigre et froide, votre cadavre
Sera dédaigné par les loups !
« I gave up my coat », Scott Moncrieff;
Pablo75 dit: 30 mai 2018 à 12 h 53 min
Et bien oui, Pablo, je n’ ai aucunement profité des largesses du monde de l’ art bidon comme vous.
C’ est un fait.
Et mes écrits parlent pour moi, pas des traductions, des engagements critiques d’ un rédacteur indépendant et non rétribué ar dessus le marché!
Et vous pourrez ici me couvrir du manteau d’ opprobres que vous voudrez, cela n’ y changera rien! 😉
j
aime bien Beckett mais il n y a aucune certitude qu’ on le lira dans un siècle. je préfère le théâtre d Harold Pinter ou de David Mercer.
défi des candidats à l’agrég d’anglais de Lyon, cette année ?
—
Ce n’est pas l’Agrégation « d’anglais de Lyon », c’est le concours d’entrée du concours à Normale Sup Lyon, anciennement St Cloud pour les jeunes hommes & Sèvres pour les jeunes filles. On le passe à 20 ans, après 2 années de classes préparatoires.
Il n’y a pas « d’agreg d’anglais de Lyon » car l’agrégation est un concours national, le même pour tous (sauf les options), que ce soit à Lyon, Paris ou Marseille; il n’y a que les centres de passation des épreuves écrites qui diffèrent géographiquement pour l’écrit, l’oral se déroulant dans un seul lieu, à mon époque le Lycée Claude Monet dans le 13e.
Le thème est une épreuve de spécialité (Première supérieure/Khâgne option anglais) alors que la version fait partie du tronc commun. Je m’en souviens comme si c’était hier…
David Mercer je n’ai jamais vu de pièce de lui Paul Edel, c’est quel genre d’auteur ?
@ Pat V
Moi je suis très content d’avoir profité des escrocs. Et je n’essaie ici de vous « couvrir du manteau d’opprobres » (drôle de langage pour un critique d’art) mais de discuter d’art.
Quant à vos écrits et mes traductions, sachez que j’ai beaucoup plus écrit que traduit (cela fait longtemps que j’ai arrêté de traduire).
Et à propos de vos écrits: où est-ce qu’on peut lire vos si intéressants écrits, qui m’intéressent vraiment?
Chantal David Mercer ne fut jamais joué en France mais il a écrit deux scénarios de films magnifiques :Providence du cinéaste Alain Resnais et Morgan de Karel Reizs dont on a parlé recemment sur ce blog.voir Wikipedia
Je n’en attendais pas moins de la sommité Scott Moncrieff. Mais pour le dire vite, je n’arrive pas vraiment à m’intéresser à ce qui se passe à Lyon. En espérant que vos mises au point à ce sujet auront néanmoins servi à d’autres, gwg ou lvdb par exemple, que nous savons passionnés d’agré(ga)ssions. Je m’inquiète surtout du sort des attachés culturels français à l’étranger et aux indes en particulier, dont notre macronie entend réduire drastiqumenet les utilités, d’ici sous peu. Faites-vous partie de la charretée ? J’espère que non et veut croire à votre statut protégé. Je poursuis donc un brin pendant que j’y suis. Comment notre ami Scott M. traduirait-il : « ce manteau d’opprobres, telle la peau de chagrin d’un vulgaire paletot » ?
Et à propos de vos écrits: où est-ce qu’on peut lire vos si intéressants écrits, qui m’intéressent vraiment?
Franchement Pablo, pour parler d’ art, il faut un minimum d’ empathie, d’ empathie critique mais d’ empathie tout de même.
Vous avez tellement caricaturé à l’ excès mes positions sur l’ art, voire lu celles-ci systématiquement et grossièrement à contre sens, que de vous voir lire mes textes me paraît tout à fait inutile.
Je vous le dit vraiment sans aucun mépris, bien au contraire, mais la vie nous donne des priorités dont vous ne faites hélas pas partie.
Bien à vous.
un nouveau coupl’ d’artistes vient de naquire : pat V et pablo57. Trinquons. Ce soir, nous mangerons des berniques au beurre manié, avec D., l’m’a enfin invité !
@ « j aime bien Beckett mais il n y a aucune certitude qu’ on le lira dans un siècle. je préfère le théâtre d Harold Pinter ou de David Mercer ».
Mais aura-t-on plus de certitudes sur ces 2 autres ? Apparemment vous préférez les impérissab’. Et les décors de Donald Cardwell, seront-ils mités ?
QU’EST-CE QU’ELLE A MA GUEULE…!
@bloom
vous écrivez
l’agrégation est un concours national, le même pour tous
aujourd’hui vous auriez pu écrire »pour tous et toutes » mais pas il y a cinquante cinq ans quand je m’y suis présentée.
A cette époque dans toutes les matières il y avait pour l’agreg comme dans les toilettes un compartiment hommes ,un compartiment femmes .
j’ai assez râlé d’avoir eu a disserter sur le grand Meaulnes qui m’a valu une note lamentable, alors que les hommes avait un sujet sur l’Education sentimentale dont je rêvais
je ne sache pas que ce soient les féministes qui ont fait tomber ce mur dont tout le monde s’accommodait, surtout les hommes moins nombreux que les femmes à être candidats en lettres et de ce fait exposés à une concurrence moins rude
wgg, à votre intention, un message à méditer de Passou décrivant votre caractère « malfaisant » :
« Fuyons celui qui fait parade de son savoir. Celui qui ne laisse pas aux autres le soin de dire du bien de lui et préfère s’en charger. De même que le bavard qui fait du bruit avec sa bouche ne se soucie guère des conséquences de sa logorrhée sur notre psychisme délicat et se moque que son babil produise plus de son que d’effet. ‘Loquacité’ est un mot bien doux pour désigner la pathologie de ce type de malfaisant. » (Préface à l’Art de briller en société de Bescherelle)
Non JJJ : » les décors sont de Roger Harth et les costumes de Donald Cardwell » – croyez-en une costumière qui a elle-même beaucoup regardé « Au théâtre ce soir » dans sa jeunesse.
janssen aucune certitude mais répétons comme Stendhal. c est un billet de loterie
Pablo75 dit: 30 mai 2018 à 11 h 35 min
Un peu que je sévis, contre les trouduculs de ton espèce ! Tu vas arrêter de nous faire chhier avec tes incompétences en matière d’art et de littérature. Gros cornard !
Delaporte dit: 30 mai 2018 à 14 h 18 min
Alors vieille pu.te, on écarte les cuisses !
wgg, le « malfaisant ».
Chaloux dit: 30 mai 2018 à 7 h 15 min
Le débile mental qui poursuit ses petites haines recuites ! Pitoyable. Quel cornard !
Delaporte dit: 30 mai 2018 à 14 h 31 min
Très étrange commentaire ! Digne d’un idiot ou d’une d’une salope.
Ce parfait petit texte de Passou va faire réfléchir les rares qui prenaient encore des pincettes avec le dégoûtant wgg, contre-exemple puant de l’art de briller.
@ Pat V
Les contresens viennent de votre étrange ambigüité, du fait que vous avez laissé entendre ici que vous étiez un expert en art contemporain. Et quand je vous ai provoqué au début pour savoir de quel côté vous étiez, vous n’avez pas dit tout de suite que vous étiez du côté de Laurent Danchin, par exemple, que je connaissais. Vous venez de le dire, des mois après.
Quant à vos écrits, je crois plutôt que vous avez peur d’un jugement direct, sans pincettes, sur eux. Ce que je comprends, bien sûr…
« Passou » s’est fait insulter par le dement a l’occasion de la sortie de son livre « retour a Sefarad » et il a dit avoir compris pourquoi. Perso je pense que « Passou » n ‘a compris que ce qui l’a atteint. On peut constater que le pourrissement de son blog par le dement de l’en va bien au-delà.
Le porc du blog est arrivé. Ça pue. Désinfectons à nouveau avant de partir:
Piazzolla – Oblivion
Mario Stefano Pietrodarchi, bandoneón
Mon Dieu,
il ne dessaoule pas mon talentueux* ami WGG.
* Chez les Athéniens, le talent (or ou argent) pesait environ vingt-sept kilos. => 972 000 Euro.
J’ajouterai, pour compléter mon commentaire d’hier sur le chapitre 11 du dernier bouquin d’Antoine Compagnon, que Baudelaire aécrit une version en prose, « Le désespoir de la vieille », dans Les Spleen de Paris, des « Petites Vieilles » dans les Fleurs du Mal, en reprenant des termes d’un poème à l’autre. Or, rien dans la version en prose (pas plus que dans la version en vers d’ailleurs) ne vient confirmer la lecture abusive qu’en fait Antoine Compagnon, à savoir que ces vieilles seraient des chiffonnières. C’est une interprétation totalement délirante de l’un et l’autre poème. Il s’agit de vieilles femmes symboliques du Paris qu’on démolit, qui passe au rebut. Ce n’est pas parce que les rebuts de la société appartiennent au monde des chiffonniers que ces vieilles femmes seraient des chiffonnières. C’est une interprétation absurde. Et qui passe à côté de l’essentiel en plus, le statut de l’artiste que ces vieilles symbolisent. En revanche, ce qui est intéressant, c’est que le rébus poétique de Baudelaire fait un sort aux rebuts de la société qui est en mutation sous ses yeux. Ce n’est pas seulement un jeu de mots mais une vision du monde.
que vous étiez du côté de Laurent Danchin, par exemple, que je connaissais. Vous venez de le dire, des mois après.
Mais non, PAblo, j’ ai déjà mis cette vidéo en lien sur le blog à Passou, il y a belle lurette.
Mais vous ne voulez entendre que e qui vous arrange, alors, à quoi bon prolonger la discussion.
Comme si l’ art contemporain n’ était que l’ art conceptuel post Duchamp. Pourtant si vous aviez pris la peine de me lire correctement ( je ne dis même pas avec attention )j’ ai parlé de la précision apportée par Christine Sourgins au début de la vidéo.
J’ ai aussi précisé que je ne pense pas que l’ analyse d’ une œuvre d’ art se fait uniquement à l’ intuition comme l’ exprime L. Danchin dans la vidéo mise en lien. Il dit lui-même d’ ailleurs un peu plus loin qu’ il faut pousser l’ analyse. Voilà un point de différence entre nous. Sinon on tombe dans un ultra subjectivisme sans un minimum de consensus entre les regardeurs.
L’ ultra subjectivisme de l’ intuition » populaire » rejoindrait alors le subjectivisme électif des grands financiers imposant leur art sans distinction possible d’ une vérité de l’ œuvre d’ art.
Je suis du côté de personne, je vois, j’ analyse,c’ est tout. Mais je partage beaucoup des positions de Laurent Danchin sur l’ art. Depuis les années 89-90…
Pablo75 dit: 30 mai 2018 à 14 h 39 min
Tes plaisanteries douteuses montrent le petit pois qui te sert de cerveau, du con ! Quand on est aussi dénué de sensibilité et aussi taré, la décence voudrait qu’on la ferme !
un expert en art contemporain.
L’ art contemporain embrasse un très large spectre d’ œuvres d’ art, vous devriez le savoir Pablo.
Vous avez raison, DHH, l’agrégation n’est mixte que depuis 1976.
Je recommanderai bien le livre excellent de Catherine Millet sur l’art contemporain à ce pauvre Pablo75, avec ses trois neurones fatigués entre ses deux orilles en feuilles de choux, mais je vais encore me faire incendier par ce lance-flamme…: sans extincteur incorporé :
— Catherine Millet, L’art contemporain en France, Flammarion, 1987, 1994.
Un panaroma complet par une spécialiste de talent. C’est quand même autre chose que le persifflage insistant, incessant et insignifiant à force de bêtise bâtarde de ce pauvre Pablo75 à propos de l’art contemporain.
La vie dans les bois dit: 30 mai 2018 à 14 h 36 min
Oui, et fais attention à ton portrait si tu ne veux pas que je te l’arrange, la vieille loque des bois… Pauvre poufiasse pas propre !
Est-on sûr que les textes de Samuel Beckett qui sont souvent proposés aux examens de l’éducation nationale seront élus par les lecteurs de 2070 ou 3010 colme des « classiques » ? Pas sûr..Les prévisions sur les sièckes précédents se sont souvent trompés.. je préfère relire le théatre d’ un Ionesco, d’un Gombrowicz, d’un Audiberti ou d ‘un bien oublié Jean Vauthier ou, plus prés de nous, un J-M. Koltès plutôt que m’asseoir pour entendre ressasser les deux clodos beckettiens, Vladimir et Estragon,..je préfère même « le père noël est une ordure » à Beckett..Ô crime..
Le grand théâtre comédie humaine allemande d’un Botho Strauss (voir Gallimard ) ou l’analyse sociale percutante d’un David Mamet aux Etats unis par exemple dans « American Buffalo » ou « Glengarry Glen Ross « ou le comique génial d’ « Duck variations » donnent davantage de nourriture intellectuelle et de plaisir immédiat que Beckett. . Le clodo philosophe m’ennuie, pour rester poli.
Ce n’est pas un commentaire sur Beckett, mais sur l’emploi des pseudonymes,problème soulevé par plusieurs dont Patrice Charoulet que je ne connais pas.Mon patronyme fait partie des 10 ou 20 patronymes les plus employés au monde; en France, j’avais découvert (il y a 10 ans)que plus de 800 personnes/ F portaient le même nom ET prénom que moi. Sidérée. Mon nom a disparu de l’annuaire,cela évite les confusions.Choisir un pseudo est simplement une facilité,dans la plupart des cas,sur un blog. j’imagine.Peut-être suis-je naïve ?
Donc, Bérénice, le 27 mai à 2 reprises m’a accusée de me dissimuler sous de multiples pseudos et identités diverses, par mauvaise foi, perversité etc.. (lire ses 2 posts 27/5 7h13; 17h09) .
Explicitez, Bérénice, citez mes multiples pseudos,citez ma perversité;vos insinuations risquent de pourrir et de puer; mieux vaut utiliser l’eau de javel, tout de suite.
Je précise qu’en disons 6 mois, j’ai dû poster une dizaine de com,qui ne feraient pas de mal à une mouche. Mes autres pseudos supposés ont dû se déchaîner ?? Allez, Bérénice, dévoilez la vérité.
C’est quand même pas de ma faute si je brille naturellement. Je comprends que vous en soyiez jaloux, mais faut vous calmer, mes chéris, parce qu’autrement il va falloir encore que je me fâche… Vous êtes cons et jaloux, je n’y peux rien. Soyez à ma hauteur, vous respirerez mieux. Je m’efforce pourtant de vous élevez, croyez-le bien ! Mais vous êtes quand même très rétifs, surtout les Bretonnes !
si « Passou » y trouve son compte, il ne faut pas non plus espérer que les commentateurs soient dupes.
Raymond , a plus tard.
Peut-être suis-je naïve ? (gisèle)
___________
En effet ! D’une naïveté assez sidérante même. Mais c’est rafraîchissant que des gens comme vous existent dans ce monde d’abrutis.
Je tiens a avoir le fin mot de cette histoire de passeur, raymond.
Oui, DHH, vous savez rester maîtresse de vous-même ; mais cependant, devant les petites attaques que vous avez subies, vous avez toujours réagi (calmement…) mais en y répondant, à ce que je sache. Vous n’avez pas simplement haussé les épaules et passé outre : vous vous êtes chaque fois adressé en retour à vos calomniateurs…
Moi, mon gros problème, c’est de prouver la calomnie : on peut donc raconter tranquillement que j’ai écrit telle phrase, que j’ai affirmé telle chose, sans que je puisse jamais prouver que c’est entièrement faux ?
Christiane a utilisé un vocabulaire volontairement déplaisant et qui ne correspondait pas du tout à la réalité, pour affirmer que je « m’exhibais » à l’aide de scènes sexuelles. J’ai donc collé ici le vrai texte publié, mais non, ça ne suffit visiblement pas à ce qu’on me croie, et qu’on me dédouane à la fois du mot et de l’intention.
Elle invente de toutes pièces un texte qui n’a jamais existé ailleurs que dans son imagination, mais c’est exactement comme si elle avait dit la vérité… Une scientifique comme vous devrait comprendre l’exaspération qui peut découler de ce genre de pratique malsaine, au lieu de simplement nous renvoyer dos à dos, elle et moi (à ce que je sache, je n’ai jamais « trituré » des textes produits par elle, ni inventé des messages qu’elle n’a jamais écrits, mais personne ne me crédite de cette « retenue », dont elle ne fait certainement pas preuve, obstinée qu’elle est à l’affirmation de ma nature mauvaise…Soupir.)
Paul Edel dit: 30 mai 2018 à 15 h 06 min
Personne n’est parfait Popaul ! Mais ce que tu dis de Beckett est parfaitement dérisoire.
Roger Hart, oui en effet, ce qui est beau dans ce blog, c’est que malgré tout, il y a toujours des internautes pour venir en aide à la mémoire défaillante des autres. La couturière sait-elle s’il habilla aussi les anti-héros d’harold pinter ? J’en doute…, au théâtre ce soir n’a jamais présenté de pièces de cette hauteur, me semble-t-il. A moins qu’Harold et Maud ?
Je retourne à ma lecture scrupuleuse d’une thèse qui est d’un ch…! Heureusement qu’il y a ce blog pour coupe, je vois que les hostilités ont repris encore plus tôt qu’hier. wgw aurait-il déjà fini ses cours (roussés) du mercredi ?
(ah, mes mauvais jeux de mots – soupir, ah ah ah)? Bonne aprem à Zerbi.
Ce n’est pas Beckett qui n’est plus joué mais Gombrowicz ! EAG c’est du très grand théâtre. Et très populaire en plus. Gombrowicz n’a jamais été aussi populaire.
Ce qui restera de Gombrowicz, c’est son Journal et Ferdydurke. Pour le reste…
Les romans de Beckett ne prennent pas dans le public, c’est trop difficile. Il n’y a guère que des écrivains qui soint capables de le lire avec profit et plaisir, comme Aragon à la fin de sa vie. Mais les romans de Beckett ne seront propablement jamais au programme de l’agrégation, alors que EAG y a été.
Paul Edel 15h06. Je n’ai jamais étudié Beckett au lycée. Il n’était pas joué? pas publié? C’est une bonne chose; j’ai l’impression que ses pièces croùlent sous des montagnes de commentaires, de thèses et les étouffent.J’aurais bien aimé faire partie des spectateurs qui ont assisté aux premières représentations.Je déplore qu’on joue si peu en France le théâtre étranger, contemporain.
Au 22° siècle,SB sera peut-être joué « autrement ».
Une exception pour « oh les beaux jours » Madeleine Renaud, exceptionnelle.
Pour que vos jugements soient pris au sérieux, mes pauvres chéris, il faudrait qu’on pût vous prendre au sérieux. Or, quand on lit vos commentaires, pour la plupart, on ne lit qu’incompétences notoires et forfanteries, débilités assénées avec une belle assurance qui n’enlève rien à la bêtise de vos commentaires ordinaires. Ce que vous écrivez ou rien, c’est à peu près pareil. Il n’y a que la vérité qui puisse toucher. Le reste, on s’en accommode très facilement. Mais vous êtes incapables d’être vrais, ça vous demanderait trop d’effort. Vous vous contentez de croire à la pertinence de vos âneries pour la plupart.
Je fais faire ma sieste. Bonne nuit… Et pendant que je dors, soyez sympas, ne faites pas trop de bruit.
@15.13, Pour prouver ce que vous dites, je vous rappelle à la nécessité de toujours articuler les données, les preuves avec l’idée poursuivie
http://www.laviedesidees.fr/Evidence-Becker.html
Pour l’instant, nous vous redemandons instamment de « re-coller » le morceau litigieux de votre prose érotique, sans quoi nous ne resterons persuadés que par Ch. Or, c’est vous qui remuez sans cesse le couteau dans cette plaie sanguinolente en revenant à la charge : vous en rendez-vous compte, au moinsss ?
Widergänger dit: 30 mai 2018 à 15 h 00 min
J’ ai, a l’ époque de la parution de ce livre, publié un article critique assez cinglant sur cette recension qui ne parle que de ce qu’ elle pourfend ou ce qu’ elle défend dans sa revue, notre critique d’ art, en laissant de côté 90 % de la production artistique française.
Lecture obligatoire dans les écoles d’ art à l’ époque d’ où l’ on voit la colère du Pablo…!
Tiens, cette histoire me fait penser que dans le temps il y avait un insulteur de premiere, sur ce blog. Cela ne lui a pas porté chance d’ailleurs.
« Je fais faire ma sieste. Bonne nuit… »
Par un autre ?
Le bonnet de nuit avec pompon obligatoire.
Clopine vous dites à DHH: « Une scientifique comme vous ».
Il me semble qu’elle est agrégée de grammaire d’où son rôle de référence en la matière sur ce blog. D’ailleurs elle le dit elle-même à 14h17, se plaignant d’un sujet sur le grand Maulnes pour les femmes, alors que les hommes avaient droit à l’Education Sentimentale qu’elle aurait bien préféré.
Cette même perversite toutefois.
Apres y’en a qui iront chialer au cimetiere ou faire un pour saluer .pas moi.
« Je fais faire ma sieste. Bonne nuit… Et pendant que je dors, soyez sympas, ne faites pas trop de bruit. » wgg
Typique du prof paresseux et malfaisant, qui use et abuse de sa situation privilégiée. Et après la sieste, ce sera déjà les vacances, pour trois mois ! Quelle insolence malfaisante, en des temps où les Français triment comme des malades pour redresser le pays. Des gens comme wgg ne sont là que pour faire couler le navire, comme des sortes d’Erostrate !
Le meurtre d’un journaliste russe, opposé à Poutine :
« Selon plusieurs sources, dont le site ukrainien Oukrainskaïa Pravda, M. Babtchenko a reçu trois balles dans le dos dans la cage d’escalier de son immeuble, dans le quartier Dniprovski de la capitale ukrainienne. Il a réussi à rentrer dans son appartement, où sa femme l’a trouvé ensanglanté et a prévenu les secours. Il est mort dans l’ambulance qui le conduisait à l’hôpital. »
Bonjour Gisèle, j’ai horreur des mauvaises odeurs ainsi que des mauvaises intentions, je vous passe le reste et me dispenser si de fournir des explications fastidieuses pour démonter une déduction somme toute logique à moins qu’il ne s’agisse que d’une intuition qui dans ce cas attendait vos developpements ou de soupçons justifiables ou non justifiables. Pour en revenir à SB , ne serait il pas à la littérature ce que l’abstrait est à la peinture fournissant plusieurs pistes de lectures auxquelles il faut savoir suppléer pour accéder au sens ? D’où pourrait s’expliquer son goût pour les van Velde.
Dispenserai.
@ mais Erostrate, il foutait le feu plutôt, et pas aux navires. Et après ça, on ira pas l’chialer au derrière de la porte du père Lachaise.
« D’ailleurs elle le dit elle-même à 14h17, se plaignant d’un sujet sur le grand Maulnes pour les femmes, alors que les hommes avaient droit à l’Education Sentimentale qu’elle aurait bien préféré. »
En effet, quelle injustice ! Comme si les femmes n’étaient pas capables de s’attaquer à Flaubert, et qu’on leur réservait la guimauve littéraire. Heureusement, la société a un peu évolué depuis (mais Polanski court toujours !…)
Delaporte, D rapportait cette élimination ce matin tôt, cela m’a enfoncé le moral en dessous de zéro en venant d’ajouter au flux des info. Piste tchétchène? Vu que le roi du pays à pour ainsi dire tous les appuis nécessaires à gérer les désordres, peut être s’agirait il d’une affaire qui d’un crime soulagerait deux camps compte tenu du passé de ce journaliste opposant.
Erostrate était avant tout un voyou nihiliste avide de publicité :
Dans sa nouvelle Érostrate, publiée dans le recueil de nouvelles Le Mur (1939), Jean-Paul Sartre résume l’histoire en quelques lignes :
« — Je le connais votre type, me dit-il. Il s’appelle Érostrate. Il voulait devenir illustre et il n’a rien trouvé de mieux que de brûler le temple d’Éphèse, une des Sept Merveilles du monde.
— Et comment s’appelait l’architecte de ce temple ?
— Je ne me rappelle plus, confessa-t-il, je crois même qu’on ne sait pas son nom.
— Vraiment ? Et vous vous rappelez le nom d’Érostrate ? Vous voyez qu’il n’avait pas fait un si mauvais calcul. » (Wikipédia)
@Lavande
non je ne suis pas une scientifique.
je le dis avec d’autant plus de regret que je m’y suis essayée au début de mes études et que j’ai vite compris que je n’etais pas à la hauteur , de sorte que j’ai dû changer de voie en cours d’année, ce qui était possible il y a 60 ans,mais ne permettrait pas Parcoursup aujourd’hui
Selon le site Sputnik, le journaliste russe ne serait pas mort, on aurait simulé un attentat contre lui pour le sauver :
« Le journaliste russe Arkadi Babtchenko dont l’assassinat a été annoncé mardi soir à Kiev, est en vie, a annoncé mercredi Vassili Gritsak, chef du Service de sécurité d’Ukraine (SBU). Selon lui, les informations sur le meurtre de M.Babtchenko ont fait partie d’une opération spéciale destinée à prévenir une attaque contre le journaliste. »
A vérifier…
16.28, Sartre avait la mémoire défaillante. Ne s’agissait-il pas de l’architecte crétois Chersiphron et de son fils Métagenès, par hasard ?
Ah, ce que j’ai ri hihihi, quand j’ai prononcé le mot Erostrate mon cher troupeau a répondu en chœur : le p’tit Court, hihihi, les moutons rigolent aussi
from Wales sous le soleil
bien à vous
CM
Quest-ce que j’ai rapporté, Bérénice ?
Ce matin ? Comprends rien. 🐭
Quelle différence y a-t-il au juste entre Marc Court from Wales (MC), Lacenaire et le P’tit Court ?… On est un peu paumés.
on dirait qu’il n’y a de place que pour une oscillation permanente entre l’âne culotte et la culotte de l’âne.
@DHH
C’est drôle, mon histoire est presque l’inverse de la vôtre.
Je me sentais plutôt littéraire par goût et je me voyais bien prof de Français (l’enseignement m’attirait). Mais j’avais une cousine pour qui l’enseignement avait été un enfer et je me suis dit que si ça ne marchait pas, je me reconvertirais plus facilement dans une autre activité dans le domaine scientifique qu’en lettres. Sous l’influence aussi de très bons profs de première et de terminale, j’ai finalement choisi la physique. Et le paradoxe c’est que j’ai finalement été une prof heureuse !
Widergänger dit: 30 mai 2018 à 15 h 33 min
Je fais faire ma sieste.
encore un copier-coller… Décidément. Bonne nuit à 15H, c’est dire où en est le pauvre Blabla (en ce moment : extension du domaine de La Tourette. Préoccupant).
@Christiane. C’est certain.
@Lavande. J’aimerais pouvoir l’oublier. Je vous réponds parce que je lis toujours vos posts avec intérêt.
@DHH. Pas simple effet de l’âge. Plutôt l’impression que vous avez contribué à réparer beaucoup de gens au cours de votre vie.
@A vérifier…
Ce devait être son hologramme. Mélenchon expliquera – rejoint par Le Pen – qu’il s’agit d’une manipulation de la CIA et que les commandos parachutistes américains sont à la manoeuvre en Ukraine. Et s’agissant des autres assassinats ?
Ce soir je mange du chou-fleur en gratin.
Et raymond qui revient pas. C’est inquiétant. Fallait juste qu’il me dise d’où il tient que Beckett attendait un passeur italien a Roussillon en 1943.
@Janssen J-J dit: 30 mai 2018 à 15 h 34 min
C’est devenu maladif, Jansen, son accusation de calomnie calomnie. Eelle revient comme une obsédée sur cette soi-disant calomnie. Voilà ce qu’il en est dans mes souvenirs.
Un jour, sur l’ancien blog de Passou, Jazzi avait mis en ligne pour la première fois ce fameux texte qu’il nous a resservi cette année sur ce vi.ol consenti de l’enfant par son père et ses amis. Clopine était intervenue, choquée, en appelant à Passou pour un texte qu’elle jugeait impropre au contenu de son blog que des enfants pouvaient lire. Je suis intervenue, alors, écrivant que je ne comprenais pas cette réaction puisqu’elle-même un jour, dans un commentaire, sur son blog avait décrit une scène de fe.lla.tion. Fiction pour fiction, pour moi les deux étaient de même suggestion érotique. Que n’avais-je écrit là ! Elle a juré que jamais elle n’avait écrit un tel commentaire, que je prouve mes dires. Impossible à retrouver. C’était l’époque où elle avait affiché sur son blog un très beau nu de dos d’E.Béart, sans dire d’abord de qui il s’agissait et après avoir promis la veille que le lendemain elle mettrait une photo d’elle. Ses admirateurs béats l’interrogeaient : – C’est vous , clopine ? elle a rapidement levé le voile sur l’identité de cette très belle femme. A l’époque, donc, il y avait dans les commentaires sur son log des échanges plaisants et tanguant entre réel et fictif. Un autre jour leur dialogue s’est engagé sur la fe.lla.tion. En quelques lignes elle a décrit une préparation à l’acte très suggestive, évoquant des caresses préliminaires. Bien sûr, c’était un jeu entre ses amis de blog et elle. Mais quand elle s’est dressée en mère la pudeur sur le blog à Passou, cela m’est revenu à la mémoire. Elle dit avoir cherché et jamais retrouvé trace de cet échange… Un ange bienveillant a du l’effacer… Ici, il n’y a pas si longtemps,elle revenait encore sur cette histoire. Un intervenant lui a écrit : -si, dans un commentaire. Elle a répondu : – les commentaires ça ne compte pas. On écrit ça vite. Aucun de ses lecteurs assidus n’est venu écrire ici qu’il n’avait jamais lu cet échange sur son blog…
Quant à la deuxième accusation de calomnie, je lui ai rappelé que dans un livre de souvenirs qu’elle avait écrit et que j’ai lu pour l’avoir acheté, une scène d’empalement lors d’une défloration me restait en mémoire. Elle l’a remis ici, il y a quelques semaines. Chaloux a même écrit que ce n’était pas ce qu’elle avait écrit de meilleur. J’ai vite compris que l’offense tenait pour elle dans le mot utilisé qui évoquait pour elle une so.do.mi.sation. Rien à voir avec une défloration ! je lui ai précisé que le supplice du pal perçait au moyen-âge n’importe quelle partie du corps du supplicié (y compris le va.gin). Je pointais par ce mot la violence de cet acte tel qu’elle le décrivait.
Donc, depuis, elle joue, d’une façon répétitive l’air de la calomnie. Mais je ne suis pas dupe. Cette femme, avec qui j’ai entretenu une brève correspondance postale, servant de relais dans un envoi de photos magnifiques de Rome. (série qui a fini en Grèce auprès de Sapience Malivole), et dont j’ai lu le blog irrégulièrement jusqu’à cette histoire, n’a cessé depuis 2008 d’être acerbe à mon égard. Mais là, ça devient névrotique. Je cesse donc et de la lire et de lui répondre. J’avais, avant qu’elle nous fasse un ressac… déploré la mort de l’ânon et fait des compliments sur un très beau texte qu’elle avait écrit. Mais que voulez-vous, JJJ, quand ce n’est pas l’une, c’est l’autre. Mais l’autre au moins couvre tout le monde de ses abjections : je me sens moins seule !
Bonne soirée !!!
Je ris mais je ris, c’est pas bien.
Janssen J-J dit: 30 mai 2018 à 15 h 21 min
Non pas de Harold Pinter dans les … 416 pièces (!) qui ont été jouées entre 1966 et 1984 (pas de Beckett non plus, c’était pas vraiment le registre) :
http://kiriloff.free.fr/les_pieces_du_theatre_ce_soir/
Pablo, as-tu lu le Gilles de Rais de l’abbé Eugène Bossard? Je suis certain que oui, mais je te pose la question parce que c’est un des grands chefs-d’œuvre -quasi- ignorés du XIXe siècle. Et que j’en ai vu deux rééditions en librairie, l’une en poche, l’autre en grand format.
Lavande, désolé pour les virgules, c’est la flemme, pour faire un point cela demande deux fois plus d’effort, sans compter qu’après il faut mettre une majuscule, mais si j’avais su ça avant il est évident que cet effort, je l’aurais fait, d’autant que mon intention était de me permettre, en toute modestie, d’envoyer, sur ce blog, un commentaire qui soit assez attractif pour y apporter du sang neuf, d’ailleurs je ne comprends pas que les gens qui fréquentent ce blog ne se révoltent pas, qu’ils crient hohéfor qu’ils en ont marre de lire ces sempiternelle chamailleries entre chaloux et wgg, qu’on les marie enfin tous les deux, quant à l’histoire d’hélicoïdal, snas compter le temps qu’il m’a fallu pour aller chercher ce que veut dire ce mot, et qu’une fois trouvée la définition il a fallu que je mette trois plus de temps pour comprendre on m’adressait cette insulte en pleine poire, d’être hélicoïdal, après tout c’est peut-être la vérité, je veux dire que je suis peut-être hélicoïdal, en tout cas c’est ce que je e dis et me répète depuis ce matin, l’ai-je été toute mon existence, ou le suis-je devenu par la force des choses, qu’importe, on ne traite pas les gens d’hélicoïdal sans en savoir un minimum sur leur vie et toutes les vicissitudes qu’ils ont pu traverser dans leur vie, et qui aurait pu, à la longue les rendre hélicoïdaux, quant à la question que j’essayais de poser, benoitement, je suis désolé d’avouer ici mon ignorance, alors qu’en même temps, ici même tout le monde se targue de ses connaissances, et déballe son savoir pour en mettre la vue aux uns et aux autres, alors oui, j’ose l’avouer, je l’ignore, je veux dire j’ignore si dans ce revueil on trouve que des lettres qui ont été envoyées par Beckett à des destinataires, en tout cas j’ignore qu’on ait pu retrouver l’adresse de tous les gens à qui Beckett a pu envoyer une lettre, à moins bien sûr que Beckett ne tenait un registre, dans lequel il consignait toutes les adresses des personnes à qui il écrivait une lettre, sinon je ne comprends pas, aussi aurais-je bien voulu qu’on m’éclaire, en tout, cas, moi, quand j’envoie une lettre à une personne je ne le dis à personne, hormis à celle qui reçoit la lettre, et là, comment ont-ils fait pour retrouver les noms des destinataires, à moins bien sûr qu’il ne s’agisse que de destinataires connus, réputés pour recevoir des lettres de Beckett, des personnes qui comme passou ont mis sur leur site internet l’enveloppe de la lettre de Beckett qu’ils ont un jour reçu, alors que d’autres, dont je fais personnellement partie ont eux aussi une lettre de Beckett, et l’ont gardée précieusement dans album, bien rangée, auprès d’autres lettres envoyées par d’autres écrivains, alors j’ose poser la question, pourquoi ma lettre ne figure-t-elle pas dans ce recueil, je veux dire au côté des autres lettres, serait-ce parce que je serais un destinataire moins intéressant que les autres destinataires, selon qui le serais-je, Lavande je suis désolé mais les points d’interrogation demandent aussi un effort, du coup je les remplace par une virgule, et vraiment je ne comprends pas ce que vous avez contre les virgules, donc j’en reviens à ma question, en tout cas ce qui était plus tôt une question, et qui soudainement, au fil des mots, vient de transformer en revendication, en cri de révolte, j’aimerais savoir jsute savoir pourquoi ma lettre de Beckett ne figure pas dans ce recueil, je ne le dis pas par orgueil, mais pour rendre hommage à Beckett, parce uqe Beckett ne faisait pas la différence suivant qu’il écrivait une lettre à un personnage connu, et reconnu, ou bien à un sombre inconnu comme moi, Beckett était comme Chesterton, dont le frère disait qu’il parlait de la même façon qu’il s’adresse à une personne dans un bus ou à une sommité dans une conférence, du coup cette question il faut bien que quelqu’un la pose, même si dhh, je suis désolé de l’écrire en minuscule, ce n’est pas par mépris, c’est juste que le médecin m’a déconseillé tout effort inconsidéré, c’est facile à comprendre, pourquoi les auteurs de ce recueil ont-ils fait une sélection, de sorte qu’ils n’ont pas mis ma lettre dans ce recueil, alors que Beckett, la sélection, il ne connaissait même pas le sens de ce mot, il me semble que c’est là une forme de trahison de l’esprit de Beckett, voilà c’est tout, y a pas mort d’homme.
Nostalgie quand tu nous tiens !
En regardant la photo de l’équipe de « Au théâtre ce soir » j’ai la grande surprise de découvrir que Donald Cardwell ( qui est peut-être à l’origine de ma deuxième vocation!) est noir et que Roger Harth ressemble à Beckett.
Finalement le seul dont je connaissais la tête c’est Pierre Sabbagh.
http://kiriloff.free.fr/les_pieces_du_theatre_ce_soir/equipe.htm
Ah, Hamlet, je vous ai TOUT lu et je vous aime bien quand même, même si parfois vous êtes épuisant.
Mes amitiés à votre médecin qui a bien raison de vous conseiller de ne pas trop vous surmener. Attention, l’abus de virgules peut nuire à la santé!
Donald est noir. On apprends de ces trucs avec les vielles desagregees de l’université.
http://deces-celebres.skynetblogs.be/apps/m/archive/2006/03/29/donald-cardwell-30-07-2004.html
Enfin j’apprends c’est vite ecrit.
Hamlet, hélicoïdal, c’est pas trop grave. Si vous étiez un ruban de Möbius, là vous n’auriez aucune chance de vous en sortir.
@hamlet, il est certain qu’hélicoïdal est injurieux vous concernant. Quand j’ai lu ça j’ai plutôt immédiatement pensé à contre argumenter sur votre attitude sinusoïdale, qui correspond beaucoup mieux au riche potentiel de votre écriture littéraire mâtinée Thomas Bernhard et couperosée d’Anatole France.
Vous non plus, n’avez pas compris pourquoi on ne vous a pas sollicité pour les lettres que vous avez reçue de Sam Beckett ? C’est tout à fait injuste ! il n’y a que ceux qui se sont fait connaître de Gallimard et qu’Antoine connaît de réputation qui comptent, toujours les mêmes boutiquiers de Sébastien La Botte Meuvron, en somme. Même Paul Edel n’a pas pu leur fourguer sa propre correspondance, du coup il fait monter les enchères chez un autre éditeur pour faire éditer la sienne avec Harold Pinter qu’il juge beaucoup plus intéressante. D’où le sens de sa préparation du terrain sur le blog concurrent. Du struggle for life dans la coulisse, vous dis-je, pendant que les deux autres cou.il.lons amusent la galerie pour donner le change.
Lvdlb: vous me remettez en mémoire une petite annonce que j’avais lue:
« A vendre: une vielle, deux gambes »
C’est amusant cette allusion à Cardwell. J’ai l’impression d’avoir toujours su qu’il était noir parce qu’il apparait costumé n diable à la fin d’une pièce -mais, laquelle?-.
J’ai revu sans ennui certaines pièce d’au théâtre ce soir, surtout celles de Louis Verneuil qui semble bien oublié aujourd’hui mais que je trouve souvent excellentes.
@hamlet dit: 30 mai 2018 à 19 h 08 min
Je ris, je ris, ça fait du bien.
@Lavande dit: 30 mai 2018 à 19 h 28 min
Je ris, je ris, ça fait du bien.
@Janssen J-J dit: 30 mai 2018 à 19 h 35 min
Je ris, je ris, ça fait du bien.
Lavande, vous êtes là, vous tombez bien, vous ne pouvez pas savoir à quel point le remord me ronge, j’ai eu un blog, autrefois, et vous y avez participé, à ce blog, comme bien d’autres ici, en tout cas ce qu’il en reste, car, il faut bien l’avouer, la plupart sont morts aujourd’hui, paix à leur âme, pourquoi Lavande, pourquoi, vous vous souvenez de ce blog, il était guidé par l’esprit joyeux et alerte de ceux qui voulaient bien participer à ces jeux enfantins qui s’y déroulaient, dans la bonne humeur, et je n’ai jamais fait entrave à cet entrain, sinon, et là, aujourd’hui je me demande pourquoi ne l’ai-je donc pas fait, car cela m’aurait pris deux minutes de le faire, que dis-je quelques secondes, pourquoi n’ai-je pas, comme passou, pris en photo l’enveloppe et la lettre qui fût autrefois envoyée par Backett, bien sûr je ne l’aurais pas fait pour frimer, n’allez pas comprendre ce que je ne veux pas dire, je ne dis pas que passou a pris cette photo pour se la péter, je fréquente ce lieu depuis assez longtemps pour savoir que ce n’est pas son genre, en tout cas je le pense, je veux dire je le crois, je l’imagine, je le suppose, à ce sujet quelqu’un sait-il pourquoi le mot suppositoire commence par suppose, il y a un rapport entre suppositoire et suppose, c’est une question que je me suis toujours posé, du coup j’en profite, si quelqu’un sait la réponse, non, passou a pris cette photo juste parce que c’était l’occasion, sinon, je veux dire s’il avait voulu se la péter il aurait mis cette photo avant que ce recueil soit fait, en aparté, du genre ce livre vient de sortir, il est super blablala, et tiens puisque j’y suis je vais mettre la photo de la lettre que j’ai reçue de Beckett, non, ça n’a pas de sens, à moins bien sûr que passou se soit arrangé avec les auteurs de ce recueil pour qu’ils écrivent justement ce recueil dans le but unique d’y mettre la photo, ça c’est possible, enfin je veux dire c’est imaginable, je veux dire les journalistes opèrent souvent comme cela, ils ont un truv dans un tiroir et hop, ils s’arrangent pour, bon, laissons tomber ça n’a pas de sens, par contre moi, j’aurais pu le faire, du temps où j’avais un blog, mettre la photo de la lettre de Beckett que j’avais reçue en réponse à une lettre que je lui avais envoyée, mon Dieu, comment être à ce point rongé par les regrets, pourquoi ne l’ai-je pas fait quand il en été encore temps, avec un peu de chance les auteurs de ce recueil serait tombés dessus, et hop, ils auraient mis ma lettre dans leur recueil, la question reste de savoir si je l’aurais accepté, je veux dire de mettre ma lettre que Beckett m’avait envoyée personnellement, aurais-je acceptée de la voir publier dans un recueil, rien n’est moins sûr, en fait non, j’aurais refusé, d’une façon générale j’ai horreur de ce genre de pratique, ces gens qui déballent leur vie privée sur internet ou dans des recueils de lettres, quelle horeur, non je ne l’aurais pas fait, mais au moins j’aurais eu l’opportunitié de le refuser, dire à ces auteurs que non, cette lettre c’est la mienne, que pas question de la rendre publique, sérieux, les choses bien plus précieuses quand elles sont intimes, discrètes, non, dès qu’elles sont à la vue de tous elles perdent toute leur valeur, c’est sûr que j’aurais dit non, l’aurais-je regretté après ça j’en sais rien, on ne peut pas regretté ce genre de décision, on peut juste regretter leur existence, ne pas regretter une réponse, juste regretter de n’avoir pas rendu possible la question, ça c’est quasiment un truc biblique.
D. dit: 30 mai 2018 à 18 h 36 min
Encore un commentaire gratiné à la chouloux…
T’was amlette tu as raison. Comme on a deja eu l’occasion de le dire, il y a des ecrivains qui en envoyant une lettre la considèrent comme une oeuvre littéraire et a ce titre ont des droits d’auteur. Le pire dans la catégorie est bien sur Apollinaire.
T’sais pourquoi Beckett ecrit qu’il a mangé une orange?
C’est pas un message de radio Londres. C’est qu’a un moment donné, il a eu la dalle. Tu piges ?
La vie dans les bois dit: 30 mai 2018 à 18 h 46 min
Tu va l’avoir, ta fessée déculottée si tu continues à nous emmerder…
Et raymond qu’arrive pas. Pourvu qu’il ne soit pas tombé dans les pommes.
@18.46 Ce soir j’attends Madeleine et (sic) raymond qui revient pas.
D’après ce que nous dit Passou, Beckett avait l’air d’écrire énormément de lettres. Est-ce que la lettre à Passou a été sélectionnée par exemple ? Et combien d’anonymes comme Hamlet ont été laissés pour compte… Personnellement, j’ai de la chance : je n’ai jamais écrit à Beckett, ni encore moins reçu une lettre de lui !
Le « malfaisant » est de retour.
Lavande 19h35 😉
Delaporte dit: 30 mai 2018 à 19 h 49 min
Arrête de calomnier les gens, cornard ! Incarnation du diable bloguesque
@19.40 j’en ai les larmes aux yeux aussi et la pisse aux culottes, jamais autant ri qu’à cette lecture quasi dextérienne, hamlet ! ah la rdl commence à s’extraire de son long marasme, comme c’est joyeux ! même l’chaloux rend hommage à Erskine Caldwell !… Incroyab ce débridage collectif, soudain !
J’avais commencé avec EAG, on finit avec Au théâtre ce soir ! On voit le niveau de la Rdl…
On dit que j’ai de vieilles gambettes, c vrai !
Hep, le journaliste russe est vivant, bérénice !
Incroyab ce débridage collectif, soudain !
Tu parles, c’est déprimant au possible ! Plus sinistre, tu meurs.
Chaloux dit: 30 mai 2018 à 19 h 37 min
C’est amusant cette allusion à Cardwell
___________
Il en rate pas une le bougre !
Bien sûr, Hamlet que je me souviens de votre blog, archi-loufoque et sympa, que j’adorais. Je crois d’ailleurs qu’on s’était rencontrés à un « Papous dans la tête » à Grenoble. Mais vous aviez deviné qui j’étais (j’étais avec mon mari) alors que moi par contre je n’avais pas deviné qu’il s’agissait de vous.
Votre histoire de lettre « personnelle » me rappelle encore une anecdote dont le souvenir m’attendrit. Quand ma fille avait 5 ans, elle avait fait un camp de vacances de quelques jours et je lui avais envoyé une lettre. Elle avait rapporté cette lettre en me disant: – « Tu peux me la lire? ». -« Tu ne l’as pas lue? » – « Ben non: tu sais bien que je sais pas lire! » – » Il fallait demander à un moniteur de te la lire! » – « Ah non alors! C’était MA lettre! »
une fois l’gwg dégagé, le niveau de la rdl pourra retrouver son rythme de croisière, celui qu’elle n’aurait jamais dû délaisser à l’occasion de son arrivée à Janson de Sailly, un « drame de kiev » qui a tout foutu en l’air.
D excusez ce n’est pas vous mais jean Langoncet, de toutes façons il n’est pas mort.
T’was amlette avec ton trombinoscope, que tu as fabriqué a l’epoque, pour le comico, mettre une photo de la p’tite de l’eau vive de dos et dire « c’est moi » au milieu des anes, et la vieille anesse a côté, eh bien a l’heure du web, c’est râpé!
Pauvre Blabla à qui personne n’a fait de câlin depuis le départ du général de Gaulle. L’art populaire est-il à dédaigner?
« J’avais commencé avec EAG, on finit avec Au théâtre ce soir ! On voit le niveau de la Rdl… »
C’est sûr Wgg, retournez à votre sieste sinon vous allez déprimer grave !
JJJ,
oui, même réaction que vous à la lecture du 19 h 40 de hamlet. Irrésistible. Et même lvdb qui rit, ah ça alors… Que se passe-t-il ? merveille même si W. bougonne, ça fait du bien, ce théâtre ce soir !
Et Lavande est au top niveau, ce soir !
Chaloux, toujours aussi cruel accompagné de ses poissons pilotes, Ce n’est pas bien.
Beckett, poète héraclitéen ?
Héraclite écrit en effet : « Les frontières de l’âme, tu ne saurais les atteindre, aussi loin que, sur toutes les routes, te conduisent tes pas : si profonde est la Parole qui l’habite. »
Clément Rosset résumait Héraclite d’une formule lapidaire : Loin de Moi.
Le personnage beckettien est un marcheur en quête de son âme et, au-delà, de l’âme du monde. Mais ce qui est certain, c’est que cette quête est tout entière parole, définissant l’homme essntillement comme un « être parlant », comme dirait Jean-Claude Milner. Parler pour, au bout du compte, réussir à ne rien dire, se tenir dans le silence du monde, dans l’ex-stase, comme dirait Heidegger, acheminement ou plutôt vers la parole, cette parole d’au-delà de tous les mots, la stase comme l’espace du livre, de la lecture et de la littérature, séjour des morts qui est celui d’une renaissance, dans l’espace-temps de l’Expulsé. Beckett dans le silence héraclitéen de l’âme, et qui tire. De la Ionie antique au Montparnasse, si bien choisi pour son nom par Beckett, en passant par Freiburg-im-Bresgau, une même quête de l’homme à travers les millénaires.
Même Beckett rit !
https://www.feuillesderoute.net/Beckettrire.htm
@définissant l’homme essntillement comme un « être parlant », comme dirait Jean-Claude Milner
La parole verbale est sauve. Ouf
Finalement Gisèle si vous faites une halte, vous aviez raison, Dieu que c’est nauséabond. Très bonne intuition ou prévision.
Moi aussi, j’ai regardé dans mon enfance Au théâtre ce soir. Dans mon enfance. C’était en vacances en Sologne, dans les années 60, à Contres. Nous n’avions pas de télé. Nous prnions la Simca de mon oncle qui nous emmenait à Soings-en-Sologne, chez des amis, M. et Mme Pasquet, aujourd’hui enterrés dans le cimetière de Soings, dont j’ai visité la tombe un jour que je passais là avec mon vélo électrique, qui nous réservait une place devant sa télé, comme au théâtre, au premier rang, nous étions une dizaine en tout à regarder ce théâtre de boulevard assez semblable à lui-même depuis le XIXè siècle. Jamais autrement nous n’allions au théâtre; mon père n’est sans doute jamais allé au théâtre de toute sa vie. Ensuite, nous regagnions notre grande maison de Contres à travers la nuit, je m souviens des papillons de nuit qui venaient se fracasser contre le pare-brise de la Simca, sur cette route où je repasse aujourd’hui sous le ciel immense de la Sologne, avec le grand virage au hameau des Maisons rouges, puis la longue ligne droite jusqu’à Contres, à l’époque bordée de vignes, aujourd’hui de pavillons préfabriqués, Contres, qui était pour moi alors le lieu du paradis comme le dit Clément Rosset, et où s’achève le récit endeuillé de Jean Rolin, Joséphine, sur la route de Cheverny au chant des rossignols.
« Arrête de calomnier les gens, cornard ! Incarnation du diable bloguesque »
Pas du tout, je dis des choses justes, que corrobore Passou.
Je remets la grande prose de Passou, pour que tout le monde en profite. Il savait peut-être que ce qu’il écrivait là était en adéquation diabolique avec un infernal « malfaisant » qui allait perturber son blog à longueur d’années et de journées ! :
« Fuyons celui qui fait parade de son savoir. Celui qui ne laisse pas aux autres le soin de dire du bien de lui et préfère s’en charger. De même que le bavard qui fait du bruit avec sa bouche ne se soucie guère des conséquences de sa logorrhée sur notre psychisme délicat et se moque que son babil produise plus de son que d’effet. ‘Loquacité’ est un mot bien doux pour désigner la pathologie de ce type de malfaisant. »
Allez, la multiplication des pains c’est ringard
https://www.youtube.com/watch?v=EyB-NHspN-E
JJJ vous pourriez continuer de dessiner des ensembles fourre tout. En recoupant il ne resterait plus ici qu’une dizaine â peine de fameux commentateurs tous sexes confondus. Une partie très excitante quand elle ne s’excite pas trop ni ne déverse ses jus dans ce qu’elle prend pour un tout à l’égout. Au Havre, lu dans le monde, une falaise constituée de déchets sedimentés depuis plusieurs décennies perd quelques plastiques par mauvais temps a reçu une subvention pour que dans l’attente d’une solution des piétons ramassent tout ce qui leur est possible de confissuer.à la fameuse falaise non signée par un peintre ou un autre.
Passou parle aussi de « pathologie », vous l’aurez sans doute noté…
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