Le roman de Patrick Grainville fait bonne impression
Au fond, qu’est-ce qu’un chef d’œuvre sinon ce livre, ce film, cette pièce de théâtre, cette sculpture ou ce tableau qui vient à point nommé dans notre vie nous expliquer ce qui nous arrive mieux que nous ne saurions le faire ? Question de kairos. Rien de plus personnel, arbitraire, subjectif, loin des canons de l’histoire de l’art. De toutes les toiles qui me hantent depuis des années, la Terrasse à Sainte-Adresse de Claude Monet est l’une des plus têtues. Elle est pourtant d’une infinie délicatesse, cette scène de genre dans l’été normand où l’on voit au premier plan un couple assis et de dos, la tante et le père du peintre, observer au centre un homme et la cousine du peintre conversant debout tandis qu’au troisième plan un bateau s’inscrit entre la mer et l’horizon. Ce tableau, qui s’intitula d’abord Jardin à Sainte-Adresse, fut acheté par Victor Frat directement à Monet ; plus tard, la veuve du collectionneur le céda au marchand historique des impressionnistes, Paul Durand-Ruel.
Longtemps je ne l’ai connu qu’en reproduction, d’abord admiratif de l’équilibre de sa composition, de sa logique interne, de son admirable harmonie de couleurs ; il y a là quelque chose qui fait oublier la violence et la vulgarité du monde, ses plus bas instincts et la domination du Mal, un je-ne-sais quoi d’apaisé et de lumineux qui nous réconcilie avec lui. J’en étais là jusqu’à ce qu’un jour, à l’occasion d’une exposition impressionniste au palais du Luxembourg où je m’étais rendu sans même en avoir flairé le programme, je me retrouve soudainement face à lui, isolé en solitaire sur un pan de mur à lui dévolu comme pour en mieux souligner son caractère extraordinaire, subtilement éclairé. Ce qu’il m’a dit en ces instants-là est privé, intime ; mais en me ramenant à mon adolescence peuplée de marines de Marquet et de fenêtre sur ports de Matisse, à la nostalgie du monde de Proust, à la société de ce temps, à tout ce qui s’exprimait alors de si français lorsque je l’interrogeais, je me souviens l’avoir quitté heureux d’emporter avec moi une invitation à la légèreté. A plus de légèreté en toutes choses.
Aussi au début de cette année, lorsque j’ai reçu Falaise des fous (656 pages, 22 euros, Seuil), le nouveau roman de Patrick Grainville, je l’ai laissé reposer sur ma table pendant des mois comme si je craignais d’y découvrir les secrets de cette œuvre. Il est vrai qu’il est enveloppé d’une jaquette reproduisant non l’une des nombreuses falaises normandes qui sont comme autant de piliers du récit, mais « mon » tableau de chevet. Celui qui me raconte sans m’expliquer.
Patrick Grainville, né en 1947 à Villers-sur-mer (Calvados), est ici chez lui, dans son élément naturel. La Normandie est son domaine et sa propriété. Son narrateur, qui est censé écrire en 1927, se penche sur les soixante années écoulées., la guerre de 1870 marquant la borne du début, entre Le Havre, Etretat et Fécamp. Fils d’une modèle morte jeune, il achève ses jours dans les bras d’une autre modèle. Entre temps, blessé jeune dans la pacification de la Kabylie, installé à Etretat par les soins de son oncle et protecteur, ce jeune rentier hédoniste peut se permettre de se consacrer au culte de la beauté en art comme en femmes. Il est vrai que, comme beaucoup de non-créateurs, ledit « mystère de la création » l’intrigue. Ce tableau Jardin à Sainte-Adresse, qu’il décrit comme clair, hypnotique et peuplé de présages, le fascine. Trente ans qu’il y rêve jusqu’à ce qu’il le voie en vrai. Comme moi, encore que lui y investisse une part de lui-même plus forte encore…
« comme s’il détenait la clé d’un mystère lié à mon enfance, à ma famille, à ma mère havraise. Une lueur de bonheur traversa le nuage de tristesse où j’étais plongé. Je n’avais vu encore de la Terrasse que des reproductions. Elle était devenue pourtant la vision finale que je devais en avoir a t elle rejailli sur tout ce récit rétrospectif de ma vie. La fin serait-elle la vérité du commencement ? »
Est-ce encore un roman ou déjà un tableau ? Parfois, on ne sait plus. Il est vrai que le flamboyant Grainville au lyrisme débordant s’est si bien coulé dans le moule, et si bien intégré dans le motif, qu’il a presque réussi à composer sa propre toile en élève des impressionnistes. Même si sa secrète préférence va à Courbet depuis qu’il l’a vu peindre sur la plage, Monet est incontestablement son grand homme. Il ne le lâche pas le début à la fin du récit, tant en créateur prométhéen qu’en bonhomme Monet, même si tous les autres sont également de la partie, Manet, Degas, Renoir, Boudin…
Le narrateur accompagne Monet à l’intérieur de la falaise, dans les failles du monstre où Delacroix était déjà venu poser son regard, pour prendre son pouls, entendre ses entrailles grouiller ; il enrage avec le peintre des changements d’humeur de la météo et du ciel qu’il ne sait pas qu’il pose ; il invite à se méfier de la nature lorsqu’elle présente au peintre du cousu main et peste encore contre ses métamorphoses. Rarement un groupie aura témoigné d’une telle empathie. Il a vu Hugo en septembre 1882 et ne s’en est jamais remis, le monstre précédé de sa légende un jour qu’il déjeunait avec son ami Paul Meurice au village marin de Veules-les-Roses. Quel événement que la visite du mythe en personne !
« Un détail nous fascina, Mathilde et moi. Dans la villa de son ami Meurice, Hugo travaillait face à la mer, bien sûr, comme dansles îles de son exil. Mais voilà le fait qui nous enchanta : un miroir reflétait derrière lui la fresque des vagues comme pour l’en envelopper. Il nous arrivait à Mathilde et à moi de disposer un miroirr pour contempler notre conjuguaison. Peut-être aussi pour aviver un plaisir qui s’émoussait. Mais nous ne formions pas une mer. »
La mort de Victor Hugo, le grand crocodile comme l’appelait Flaubert, celui dont la personnalité et l’œuvre surplombent son temps, est un morceau de choix mais l’exubérant Maupassant dit le taureau des alcôves n’est pas en reste et Flaubert bien sûr, la Normandie existerait-elle s’il ne l’avait écrite ? C’est aussi bien senti et restitué sur les milieux de la peinture que sur ceux des Lettres et du journalisme de ce temps. Curieusement, seul le monde de la musique manque à l’appel. A ceux qui se demandent à quoi peut bien ressembler un artiste raté, toute la vie du narrateur témoigne de ce qu’il est un homme désoeuvré dans toutes les acceptions du terme. On connaît des « écrivains » qui s’expriment du haut de leur œuvre future : lui, son œuvre l’a fui et il n’a pas cherché à la rattraper, préférant compenser par l’admiration des génies de leur art. Mais l’auteur gâte les écrivains plus encore que les peintres. Son narrateur abdique alors tout sens critique lorsque c’est de Proust qu’il s’agit :
« Qui eût deviné que cette frêle fleur d’un duel postiche, que ce gommeux, ce crevé, ce salonnard séraphique, ce lèche-comtesses, ce bulot entourbanné des algues de Balbec, était le géant absolu de la sensibilité et du verbe ? Cet asthmatique écrasé d’enfance, envahi par sa mère, sa grand-mère et les manies de sa vieille tante beauceronne, ce farfadet tombé de Saturne, marinant dans ses fumigations et ses méandres psychologiques, clipserait ces colosses de Rodin que sont Balzac, Flaubert et Zola… Ce dandy était un titan. »
Auteur prolifique à la tête d’une bibliographie forte d’une quarantaine de livres, Patrick Grainville s’est senti l’âme d’un fresquiste à qui l’invention du chemin de fer et celle de la peinture en tubes auraient donné le goût du grand air jusqu’à planter son chevalet dans la nature. On croise un monde fou, célèbres et anonymes, et aussi tout simplement des gens prêts à se damner pour un ciel de Boudin ou à perdre le sens des réalités pour une falaise d’Aval vue par Monet. Et tous les événements de l’époque, un peu trop même. Rien n’y manque des guerres et des révoltes, de la catastrophe minière de Courrières à la traversée de l’Atlantique par Lindbergh. Se méfier de l’effet catalogue lorsqu’un roman se collète à l’Histoire. Mais la plume est si virtuose qu’on se laisse avoir (ici un extrait du début). Grainville s’y révèle un portraitiste cruel tant sa pointe est acérée, notamment dans l’évocation de l’affaire Dreyfus.
C’est toujours aussi foisonnant, le baroque absolu en moins, tout de même. Sinon ses personnages se seraient révoltés contre lui. S’il a délaissé sa veine fantastique, onirique et érotique, c’est simplement que ce qu’il avait à raconter l’exigeait. Mais il y a encore des restes de ce qui fut la patte et la signature du fameux Grainville des Flamboyants (prix Goncourt, 1976). Il faut être complètement Grainville pour déceler dans l’âme de Fécamp une secrète fulmination de ténèbres. Et puis ces meules de Monet, qu’il tient pour son chef d’œuvre « fou et cosmique », évoquées comme autant d’ « avatars telluriques incandescents »… Et la falaise à Fécamp comme « un cap à tête de Moby Dick »… J’ignore ce que le récit du duel Proust-Lorrain dans un après-midi de Meudon doit à la chronique, mais sous sa plume, c’est tordant. Cela dit, si l’on peut imaginer que Gertrude Stein ait traité Picasso de « asshole », on ne croit guère qu’elle ait pu lui lancer « Hole of Ass ! »
C’est parfois un peu daté, non dans la forme mais dans les références. Faut-il avoir cette époque en tête pour comprendre l’allusion au « petit Badinguet de sa caste » ! Mais au fond qu’importe tant que cela sonne vrai et que la note est juste. Grainville est à son affaire avec la peinture : c’est le quatrième de ses romans qui y est consacré, pour ne rien dire des nombreuses préfaces et des livres d’art à deux mains qu’il a signés avec des peintres contemporains. Ici il montre bien la nature de ces artistes, et en quoi ils étaient d’abord des natures. Il ne se contente pas de décrire les tableaux : il nous les fait sentir et ressentir : on les voit. Il est vrai qu’il est sans parti pris, outre celui de la grandeur et illustration de l’impressionnisme, contrairement à L’Oeuvre gâtée par les ambiguïtés de Zola envers son ami Cézanne. Cela dit, leur marchand à tous, celui a tout risqué pour les soutenir, les entretenir, les faire connaître et les imposer au monde, méritait mieux que «ce bon Durand-Ruel ». Mais quoi : Patrick Grainville a tenté et réussi l’exploit de faire résonner l’histoire de l’art depuis Etretat en ses falaises conçu comme une chambre d’écho de la rumeur du monde. Il faut avouer que ce n’est pas rien et qu’il nous a bien eu. Mais on en sait toujours aussi peu sur le-mystère-de-la-création-artistique et c’est tant mieux. Pourvu que ça dure.
(« Terrasse à Sainte-Adresse », 1867, huile sur toile de 98 x 130, de Claude Monet, Metropolitan Museum of Art, New York ; « Claude Monet », photo D.R. ; « Falaise d’Etretat, soleil couchant », 1883, de Claude Monet, Raleigh, North Carolina Museum of Art ; « Etretat. La falaise d’Aval », 1890 d’Eugène Boudin, Museo nacional Thyssen-Bornemisza, Madrid)
1 176 Réponses pour Le roman de Patrick Grainville fait bonne impression
« Monet était aimanté. »
Pas fameux comme métaphore. Très toc. Sinon, faire un pronostic footballistique, c’est très aléatoire. Il y faut quasi des dons de prophétie. Je vois quand même la France perdante. Ses ailes de géant l’empêchent de courir. Dans le petit peuple croate, il y a plus d’élan vital, de fraîcheur, de spontanéité, avec quand même une force souterraine à damner une grande équipe internationale ! 2-1 pour la Croatie.
Rose, il revenait, mais la fidélité ne l’étouffait pas. Des bonnes de Jersey-Guernesey aux petites et grandes (Sarah Bernhardt) horizontales parisiennes d’après l’exil, Juliette en a subi des coups de couteaux dans le contrat, au moint de fuguer en Bretagne à Quatre-vingt ans passés au moment ou le grand homme s’amourache de Blanche Lanvin (la future maison de couture!), ce qui affole VH au point dé clencher un plan orsec pour l’époque;
Juliette restait Juliette, malgré tout.
Il faut aussi signaler l’action néfaste d’Edouard Lockroy, second mari d’Alice Hugo, la femme de Charles, Maçon borné qui l’hébergeait sans lui ménager remarques acerbes et insultes. Qu’il ait eu envie de fuir se comprend assez bien. Le petit-fils, Georges Hugo, devenu en age de comprendre, en témoignera plus tard.
Et au delà du Livre de L Anniversaire donné par son amant plus qu’octogénaire, il reste le bouleversant portrait de Juliette Drouet -Madame Drouet, comme s’applique à dire l’entourage attaché à la version grand public d’un amour platonique!- belle encore, et regardant déjà au-delà de sa vie.
Bien à vous.
MC
» J’ avais envie du large, d’ un bon coup de vent dans la voile gonflée. »
Grainville page 191, roman cité supra.
C’ est drôle qu’ une phrase anodine comme celle-ci soit à ce point subrepticement érotisée.
Cela sent les vacances, une belle et enthousiasmante lecture pour les vacances. Du vent dans les voiles et dans les toiles! 😉
On peut emporter un tel roman à Florence, il nous met en Etretat!
On a mis la pression à l’équipe de France, qui a tout à perdre. La Croatie, elle, est en position nihiliste : rien à perdre, tout à gagner. Très dangereux.
Y’ en a marre des footeux de canapé si vous voulez mon avis!
Mieux vaut les falaises que leurs fadaises!
Ce soir on dine dans le château où est né le créateur de l’ Ordre des Templiers, le Seigneur de Lavalette. Loin des feux d’ artifesses et des rigolades populacières, ouf! 🙂
Au fond, qu’est-ce qu’un chef d’œuvre sinon ce livre, ce film, cette pièce de théâtre, cette sculpture ou ce tableau qui vient à point nommé dans notre vie nous expliquer ce qui nous arrive mieux que nous ne saurions le faire ?
Le « nous » est une façon de ne pas trop la ramener ; en réalité, c’est « je » qu’il faudrait dire. Ce qui laisse entendre qu’un chef-d’-oeuvre n’est tel que pour une seule personne à chaque fois. « Nous expliquer ce qui nous arrive », d’accord, mais il faudrait ajouter « nous expliquer ce qui arrive aux autres » ou, simplement, « nous expliquer ce qui arrive » ; ou sans doute aussi « ne rien expliquer du tout » : pourquoi cette manie de toujours vouloir expliquer quelque chose ? Car ça laisse de côté tout un pan de la littérature et des arts : le fantastique, l’humour, la fiction délirante, que sais-je encore. En tout cas il n’y a pas de chef-d’oeuvre dans l’absolu ; au mieux, un certain nombre de personnes (un nombre certain) se sont trouvées d’accord pour qualifier telle oeuvre de chef-d’oeuvre ; la tête de gondole, quoi. N’oublions pas non plus les influences extérieures : articles de presse, battage publicitaire, tradition scolaire …
Certes tes produits sont locaux, mais ta cuisine est-elle exclusivement normande, Clopine ?
Enchanté, N’Golo! 😉
N’Golo dit: 13 juillet 2018 à 14 h 25 min
« … c’est que le peintre a le soleil dans le dos. C’est Q.F.D… »
N’importe quoi ! Regardez les ombres des fauteuils, personnages, plantes, du mur mitoyen et vous devinerez la place exacte du soleil en haut à gauche de la scène représentée sur la toile. Une oblique de plus. Regardez aussi comment il frappe les ombrelles et le dos de la jeune femme. Le peintre était en hauteur, certainement installé dans la villa près d’une fenêtre puisque l’on a une vue plongeante sur la terrasse.
Pat V dit: 13 juillet 2018 à 15 h 52 min
Enchanté, N’Golo! 😉
–
MONSIEUR N’Golo
oui : le soleil est à l’ouest, je confirme. pleine lumière avant le soleil couchant.
Petit Rappel à 15h30
en lisant un texte sur ses fils, la désolation glacée m’a saisie. Un queutard. Le bon père.
Vais essayer de continuer à aimer les Misérables en ayant pensé cela.
vous êtes extrêmement trop gentil ; z’avez qu’un oeil sans doute.
belle encore
on s’en fout ; mais l’aimant encore; ça oui.
Clopine,
on pourrait pas avoir l’autre recette, celle où vous faites revenir les pommes à la poële avant de les ranger dans le moule ?
Ai retenu le truc de l’ammonite : c’est extraordinaire et je n’ai jamais essayé cela.
moi, je cuisine depuis ma maman et j’aime cela. Mes enfants sont allées plus loin que moi : l’aînée cuisine japonais etc., la cadette des gâteaux comme celui du mariage de Meghan Markle. Nous, ma maman et moi en sommes restées à la tradition, cannellonis, farcis, petits suppions tout ça. Le quotidien.
1-0 pour la Croatie en milieu de seconde mi-temps, Delaporte, après que M’Bapé ait été expulsé. Neptune est en Poissons, Jupiter en Lune et personne ne pourra rien contre ça. Tapez-vous quand même une pizza royale et des bières, il faut bien que le corps se lâche un peu des fois.
Euh…pour affirmer que LaValette a créé l’Ordre du Temple il faut vraiment ne pas y connaître grand chose, PatV. Et c’est un descendant de templier qui vous le dit.
Phil vers 11h, pour le politiquement incorrect ce n’est pas l’objet de ma gêne, le problème se situant plus du côté du racisme toutes tendances confondues, pour le pseudo je ne savais pas ce que je suis allée chercher, j’ai lu que les observateurs avaient enregistré il y a peu une explosion, et sa disparition dans un trou noir provisoire, enfin j’ai survolé , je vais me renseigner un peu plus. Son nom l’évoque un phénomène obscur, mystérieux presque angoissant. Et pour l’expert d’un désaccord politique, je ne me reprendrai pas en explications mais je me sens mal à l’aise.
Vous confondez sans doute avec l’Ordre de Saint-Jean de Jérusalem, auquel furent reaattribuées la plus grande partie des possessions templières spoliées par cette ordure de Philippe le Bel qui en ce moment-même hurle encore qu’on le sorte des enfers qu’il a pourtant mérités.
m’evoque, l’expression d’un désaccord.
qu’il peut engloutir des quantités assez considérables en restant maigre comme un cent de clous !
–
on imagine avec horreur la taille des crottes
Saloperie de Philippe le Bel.
Le soleil est à l’ouest et le vent en vient aussi, selon les drapeaux, les fumées des bateaux et la fuite des nuages, rose et Christiane.
Pat V, puisque tu es le seul ici a avoir acheté et à lire le dernier livre de Patrick Grainville, il t’appartient de nous révéler quel est ce secret que le tableau de Monet nous révèle de nous-mêmes et que Grainville a su mieux dire que Passou. Car, comme à son habitude, ce dernier nous appâte et nous laisse en rade. Quelle allumeuse ! Les pétroleuses au moins finissent le travail…
D. dit: 13 juillet 2018 à 17 h 06 min
Vous avez raison…Jean De Valette a été grand Maître et fonda la Ville de la Valette à Malte. Ce n’ est déjà pas si mal. 😉
https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_de_Valette
Nous dînons chez nos amis actuels propriétaires du château, cadre rustique et agricole s’ il en est!
D vous descendez d’un templier? Combien de marchés jusqu’à vous? En cas de monument aux escaliers interminables les sites indiquent dès l’entrée combien vous aurez à gravir pour arriver en haut, qu’il s’agisse d’un phare, d’une tour, d’un donjon, d’un clocher. Vous descendez ce doit être déjà nettement moins fatiguant d’accéder à votre seuil.
Rose, les ombres sont longues et evideo à l’ouest le vent dominant est d’ouest donc fin d’après midi. Qu’importe, il fait frais bref on se pèle dans ce tableau.
De marches.
16h52 Rose vous savez bien que les hommes se font souvent mener par cette extrémité. Cela ne devrait pas nuire aux nombreuses qualités qui constituent une personnalité, à moins d’outrepasser le cadre du droit.
Lettre de Gustave Flaubert à son ami Ernest Chevalier, datée de l’été 1841 :
« Depuis un mois que je suis à Trouville, je ne fais absolument rien que manger, boire et dormir et fumer. Il est maintenant marée pleine, la mer est à quinze pas de moi au bas de l’escalier de Notre-Dame. Il est midi ; le soleil brille en plein, je sors de table et je me suis considérablement bourré… Je rote et je digère (et pête) en contemplant le bel océan vert et la grandeur des œuvres de Dieu… »
À l’opposé auriez vous vu ou revu ce film , Les sorcières de Salem, qui montre à quel désordre pouvait mener une grande austérité sexuelle enyre autres éléments manipulée par des religieux bornés et une bandes d’idiotes qu’une jalouse entraîne au mensonge et à la simulation.
Je réponds Jazzi, on escalade visuellement la beauté et l’ innovation de la création, le retour de l’ œil ou le troisième œil, si vous voulez. Où il est narré l’ opération de Monet, poussé par son fidèle et indéfectible ami Clémenceau.
Monet n’ a qu’ un œil pour achever son cycle des Nymphéas.
Mais c’ est surtout le » décalage » de l’ art, cette falaise des fous, cette phrase d’ André Breton, comme presque une conclusion de notre auteur : » les confidences des fous, je passerais ma vie à les provoquer. »
C’ est que je retiens de cette lecture en diagonale ( notes prises ) mais je vais relire dans l’ ordre. Grainville est ce provocateur des fous. Et il le fait avec passion, érudition sans lourdeur et talent.
D., ne faut-il pas voir dans ce drapeau bleu blanc rouge, en ouverture du billet de Passou, la victoire de la France contre la Croatie ?
Si ça n’était que ça, Bérénice… Il s’agit d’un commandeur du Temple d’Ayen. Si ça n’était que ça…je ne peux pas trop vous parler de mon ascendance, il y a une dimension secrète. Sachez que, comme vous vous en doutiez certainement, je suis n’importe qui tout en étant absolument pas n’importe qui, de façon certaine et parfaitement authentifiée.
Et j’ai le privilège d’affirmer un vendredi 13 que Philippe le Bel était un Bel-immondice, en hommage au vénéré Jacques de Molay.
Pour Passou, la vision réelle du tableau le ramène à l’adolescence, lui parle au plus intime de lui-même et sonne comme une invitation à prendre la vie avec plus de légèreté. Pour Grainville, c’est carrément le récit rétrospectif de sa vie, que cette même vision lui déclenche !
Et à vous, il vous fait quoi ce tableau ?
La folie, c’ est, comme je le disais dans mon propos initial lorsque ça dégénère, ( ma lecture de ce matin, confirme mon intuition d’ hier avant lecture de cette Falaise )lorque les fleurs vont quasiment envahir la surface peinte. On sent que les fleurs vont tout envahir déjà dans ce tableau.
On pourrait couper ce tableau en deux et garder seulement la partie inférieure, celle qui va obséder le peintre au-delà de son aveuglement. Les bateaux sont quasiment superfétatoires dans notre champ de vision, ils pourraient ne pas exister. Les personnages aussi. D’ ailleurs, ces personnages, on dirait des plantes!
Il s’ agit d’ une toile de transition, d’ une toile qui est en dégénérescence, en excroissance vers la folie des pétales et autres formes liquides.
Il est question chez Patrick Grainville de cette dégénérescence de l’ œil et du liquide qui soutien tout ça. Il n’ y a pas de hasard?
« Un queutard. Le bon père. »
Victor Marie comte Hugo, le bon père de famille qui tirait sur tout ce qui bougeait… Hugolâtrie !
Les Templiers ils ont fini en brochettes au barbecue, D. Tu manges quoi, ce soir ?
Philippe le Bel a brûlé les Templiers pour s’approprier leur argent. Elle est belle, la royauté, tiens…
Jazzi dit: 13 juillet 2018 à 17 h 53 min
D., ne faut-il pas voir dans ce drapeau bleu blanc rouge, en ouverture du billet de Passou, la victoire de la France contre la Croatie ?
–
Voyez ce que vous voulez, Cher Jazzi. Les astres ont cependant parlé.
Oui, Jazzi, c’ est bien un portrait de l’ auteur en forme de tableau! C’ est comme s’ il se voyait dans un miroir, dédoublé, multiplié. En nommant (page 618 )les peintures expressionnistes d’ Otto Dix, son personnage Jean Daligault parle d’ » un excès de perception, un saisissement exaspéré de vision. Il a érigé le monument de son cri. »
Comme Patrick Grainville lui-même, en fait.
Delaporte, la royauté est belle de toutes façons, mais entachée de fautes graves. David fut un roi remarquable et pourtant commit deux péchés extrêmement graves : l’adultère et le meurtre.
Philipe le Bel avait des qualités. Par exemple le sens de l’État. Mais son péché contre les templiers fut immense.
Quand à vous dire ce que je mange ce soir; c’est très simple : une brandade de morue.
Après David, son fils Salomon fut un grand roi. Son règne commença bien, cependant vers la fin il s’acoquina avec des rites orientaux, influencé par certaines de ses épouses ce qui déplut à Yahvé. Il y avait près de cinq cents femmes dans son harem, il ne savait plus où donner de la tête. Mais j’admire beaucoup Salomon, globalement.
D, je pensais à vous, j’ai acheté des tripes provençales. Avec des patates, je vais me régaler…
Evidemment, le roi absolu, l’oint du Très-Haut, c’est le Christ, qui viendra après et qui ouvrira les portes du royaume.
En effet si le Christ est Roi, et il l’est évidemment hors du siècle, la royauté ne peut qu’être bonne, et son caractère sacerdotal éclate aussi. Que de différences d’avec la présidence d’une république.
Je vous rappelle que nous sommes vendredi, jour où les tripes n’ont pas leur place dans les assiettes.
J’ai lu les 50 premières pages de « Falaise des fous », offertes obligeamment par Le Seuil. ça se lit bien, comme une sorte de goût de la Normandie, vue à travers ses peintres et ses écrivains, sur fond de Second Empire finissant. Qui disait que notre avenir est dans notre passé déjà ? Là, c’est plutôt un long arrêt sur image : un image forcément impressionniste ! Avec tous les clichés de l’époque : Napoléon III est décrit comme un nain, forcément, et on bouffe du rat à Paris sous la Commune…
Pour moi : 2 à 1, j’en dis pas plus.
– Pourquoi ne pas rectifier pour Betelgeuse, c’est une magnifique étoile rouge qui scintille au nord -.
– Moi non plus, je n’aime pas les bateaux à l’horizon, à 4 ans c’est ainsi que je les dessinais. – Ces charivaris de couleurs – Après-midi sur « Les Pierres sauvages » dans le relax de B. Extraordinaire, ce roman du Thoronet, conseillé par Chr. et R. Merci infiniment,… après le cimetière, c’est ce qu’il fallait pour attendre la Provence d’autrefois, et chez Gibert, il n’en restait qu’un exemplaire d’occasion. Intemporel. La pulsion créatrice du vieil architecte qui doit faire table rase et oublier tout son savoir-faire, flanqué d’un abbé qui veille au grain. Pas de déviation à la Régle de simplicité sinon d’austérité de St Benoit. Comme par hasard, il venait de l’ordre des Templiers, ils rigolaient pas, ces gars-là – Cette galerie de portraits des moines et surtout des convers au boulot, comme si on était sur le chantier « avec port du casque obligatoire »… Presqu’aussi fort que la construction d’un pont (MdK)… Jouissable. Et je comprends beaucoup mieux maintenant le « drame Pouillon » après Meudon-la-Forêt, je voudrais une fois de plus saluer ici son (petit) neveu… Ce roman de 1964, c’est un pur bonheur ; il n’a pas pris une ride, comme l’abbaye elle-même, construite de pierres difficiles –
Toujours pas compris si Clopin était le fils ou le mari, mais cet homme a de la chance d’après le portrait qui en est reflété. J’essaie de tuer mes bêtes aussi (uniquement poules et coqs pour le moment- les veaux, je n’y arrive pas encore- , celle que j’ai engraisées avec dévotion. Ce WE, je vais déguster du boeuf façon Kobbé avec le cercle littéraire, en provenance d’une exploitation de Loire Atlantique. Grossit pas.
– Répondre à toussent ? C’est difficile. – Ce matin, sur la ligne C? du RER, nouvelle perturbation durant deux heures : un parachutiste de Satori, lors des entrainements pour le défilé de demain, a atterri sur une caténaire : résultat -> panne de courant généralisée sur la ligne, il a fallu se dégager pour trouver moyen d’aller jusqu’au bout. Une heure et demie d’attente pour un bus de substitution ! et tous les jours, il se passe des choses aussi insolites – Dans les pierres sauvages, un jour de la fin août, pour introduire un hymne à Bernard, les sangs retournés, l’architecte sans nom met en exergue ceci : « Tes deux seins sont comme des faons, comme les jumeaux d’une gazelle. Ton cou est une tour d’ivoire. Mon bien aimé : j’ai ôté ma tunique, comme la remettrais-je ? Tu es un jardin fermé, une source fermée, une fontaine scellée. Tes jets forment un jardin, où sont tes grenadiers ? Mon bien-aimé est blanc et vermeil »…
A-t-on jamais réussi à écrire quelque chose de plus beau depuis ?
BS à toussent. Des feux d’armitifice, pourquoi pas ? les vendredis 13 : sont toujours plus biaux. Et demain, l’Macron défile sans le général de Villiers à sa droite.
Delaporte et Bloom. J’apprends par inadvertance que le gourou de la secte et ses affidés assassins qui avaient répandu du gaz sarin dans l’Underground de Tokyo en 1995 viennent d’être pendus le 6 juillet dernier, soit 22 ans après les faits (NB/ cet attentat avait fait 13 morts et 500 blessés).
https://www.japantimes.co.jp/news/2018/07/06/national/crime-legal/aum-shinrikyo-guru-shoko-asahara-hanged-mass-murder-reports/
Incroyable ! J’étais persuadé que le Japon avait aboli la peine de mort depuis des plombes… Et bien : que nenni !… J’en suis horrifié : la barbarie sévit encore dans les pays prétendument développés.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Peine_de_mort_au_Japon
« C’ est drôle qu’ une phrase anodine comme celle-ci soit à ce point subrepticement érotisée. »
Pat V dit: 13 juillet 2018 à 15 h 32 min
Grainville donne envie de bander à Pat. C’est déjà ça…
« Mieux vaut les falaises que leurs fadaises! »
Pat V dit: 13 juillet 2018 à 15 h 39 min
Sans doute à cause de la chaleur étouffante, Pat s’essaie à l’humour: c’est raté !
« Ce soir on dine dans le château où est né le créateur de l’Ordre des Templiers, le Seigneur de Lavalette. Loin des feux d’ artifesses et
des rigolades populacières, ouf! »
Pat V dit: 13 juillet 2018 à 15 h 39 min
Pat se lâche et nous la joue aristocrate avec humour british. Pat a des amis riches et raffinés qui l’invitent pour la fête nationale et il tient à nous le faire savoir. Pat préfère les élites à la populace et il n’a pas des scrupules à l’avouer. Il faut dire que depuis qu’il est propriétaire d’une lettre, au contenu métaphysique, de Dubuffet, il se sent un personnage important de la Culture Française, c’est-à-dire, de la culture mondiale.
« Philippe le Bel était un Bel-immondice, en hommage au vénéré Jacques de Molay. »
D. dit: 13 juillet 2018 à 18 h 03 min
Et tu penses quoi de la malédiction lancé contre Philippe le Bel et les Capétiens par Jacques de Molay sur son bûcher?
Je pense que d’abord on a déformé ses propos, qu’il n’a pas à proprement parlé d’une malédiction, qu’il a plutôt fait un sermon, quelque chose comme « tu n’en sortiras pas avant d’avoir payé jusqu’au dernier sou. »
…que Philippe IV s’est maudit lui-même par son acte qui suffisait amplement à attirer sur lui et ses descendants la malédiction.
parler
Eh bien, pour répondre à la question de Jazzi sur ce que chacun de nous ressent devant ce tableau, j’ai bien peur que ma première réaction ne soit toute empreinte de matérialité.
Je veux dire que je me demande immédiatement pourquoi les drapeaux et la fumée des bateaux à vapeur, au fond, indiquent un vent soufflant de gauche à droite, alors que les digitales du côté gauche du tableau penchent, elles, de droite à gauche, et je m’interroge encore plus sur la navigation du premier voilier, qui a toutes ses voiles bombées… à l’opposé du vent… De même, il me semble que l’étoffe de la robe de la femme debout devrait elle aussi se plaquer un peu plus sur elle, à cause du vent… Les ombres aussi me semblent incertaines : celles des fauteuils d’osier sembleraient appeler (en cette fin d’après-midi ?) une ombre équivalente pour la femme en blanc. Et pourtant, nous sommes bien ici dans un moment réel, et ce qui me fait dire ça, c’est le détail qui moi me raccroche à la scène : le brillant des chaussures cirées du monsieur assis.
Je ne connais pas non plus la signification du premier drapeau, rouge et jaune, mais ça doit être mon ignorance qui m’empêche d’en saisir la signification : un pays européen ? Une signalisation maritime ?
Je cherche aussi, en vain, les nourritures terrestres absentes de cette terrasse chargée de fleurs.Pas de verres, pas d’assiette, pas de guéridons ou de table.
Le moment doit donc être très particulier, et je m’imagine donc que ce sont les couleurs vibrantes des fleurs qui ont intéressé Monet, à ce moment-là du jour baissant. Et ça, par contre, ça me parle assez : il est vrai qu’à l’inverse du matin, où sous le soleil qui monte les couleurs sont pastellisées, le soir les couleurs des jardins sont bien plus intenses. Est-ce cette impression dorée que Monet cherchait à rendre, et du même coup les objets anecdotiques du tableau lui étaient-ils moins importants ? Et de toute façon, ce tableau, déjà reproduit chez Paul Edel par exemple, n’a jamais les mêmes couleurs (comme la mer, tiens, pardine). Il faut donc effectivement avoir la chance de le voir « pour de vrai », et je n’ai pas eu cette chance.
« Je vous rappelle que nous sommes vendredi, jour où les tripes n’ont pas leur place dans les assiettes. »
Affirmatif. Les tripes, c’est pour un jour prochain.
J’aime votre lecture des « Pierres sauvages », JJJ. Ce calme quand on y séjourne et la perfection du travail des maitres tailleurs. J’aime les abbayes cisterciennes, encloses dans les vallons entre oliveraies, lavandes et ruchers. Sénanque, Le Thoronet… Comment imaginer dans le calme des voûtes le bruit des chantiers du XIIe siècle. F.Pouillon caché derrière ce frère bâtisseur dresse des portraits saisissants de cette communauté, de ce travail d’équipe. « Les formes, les volumes, les poids, les résistances, les poussées, les flèches, l’équilibre, le mouvement, les lignes, les charges et les surcharges, l’humidité, la sécheresse, la chaleur et le froid, les sons, la lumière, l’ombre et la pénombre, les sens, la terre, l’eau et l’air, enfin tous les matériaux sont, tous et toutes, contenus dans la fonction souveraine, dans l’unique cerveau de l’homme ordinaire qui bâtit. C’est homme sera tout : argile et sable, pierre et bois, fer et bronze. »
Bonne soirée.
le soleil dans le dos ? oui bien sûr, mais face à ce tableau, la perte du sens des distances pour des catégories d’un monde extérieur crée comme un paysage nouveau, où l’arbitraire des images figées dans la mémoire prédomine. Il nous rappelle que parfois la multitude des images s’accroit d’une façon menaçante en resplendissant dans un flot de couleurs. L’éloignement dans le temps semble se perdre dans ces ombres sombres que n’arrive à percer aucun soleil, tel un avenir destiné, désormais, à ne baigner dans aucune lumière pure.
et ça Jazzi tu aimes bien ? ou tu trouves que ça fait encore toc ?
misère de misère on se décarcasse à pondre des trucs un peu genre écrit littéraire, et Jazzi il s’en fout complet.
sérieux Jazzi c’est désespérant.
« l’éloignement dans le temps semble se perdre dans ces ombres sombres que n’arrive à percer aucun soleil »
c’est beau ça ? non ?
« arbitraire des images figées dans la mémoire prédomine. Il nous rappelle que parfois la multitude des images s’accroit d’une façon menaçante en resplendissant dans un flot de couleurs »
et ça c’est pas beau Jazzi ?
le mot image est répété deux fois, j’en conviens, il suffirait juste de changer ça et hop c’est magnifique ? non ?
Monet est un grand maître. C’est incontestable.
Maudit 3 fois Sur donde generations des enfants engaños de ta race, ça semble pasa un peu exagéré ?
ai comencé par Naïs Micoulin, ai enchaîné ávec les Pierres s auvages. en suis au début où les règles s’installent.
douze générations.
« Au fond, qu’est-ce qu’un chef d’œuvre sinon ce livre, ce film, cette pièce de théâtre, cette sculpture ou ce tableau qui vient à point nommé dans notre vie nous expliquer ce qui nous arrive mieux que nous ne saurions le faire ? »
Alberto Manguel, dans son « Journal d’un lecteur » fait une réflexion similaire. Le 11 septembre 2001 il lit dans les « Mémoires d’outre-tombe » de qui-vous-savez, ceci : »Je ne connais rien de plus servile, de plus méprisable, de plus lâche, de plus borné qu’un terroriste »
19h02 j’étais miraculeusement installée sur la plage quand un ado insista à regarder fixement un scintillement dans l’eau, levant le nez au vent et pas encore incommodée par le barbecue portatif comme un encensoir , je vis l’objet de sa surprise. Des centaines de petits poissons comme de l’aluminium circulaient en banc en direction du sud. L’événement circula, disparut . Enchantée,je repris le cours de ma lecture. 3j , j’en profitai aussi avant de renoncer au ciel, au bleu irisé pour jeter un œil afin de collecter quelques info sérieuses concernant » la géante rouge ».
« Clopine dit: 13 juillet 2018 à 21 h 10 min
Eh bien, pour répondre à la question de Jazzi sur ce que chacun de nous ressent devant ce tableau, j’ai bien peur que ma première réaction ne soit toute empreinte de matérialité.
Je veux dire que je me demande immédiatement pourquoi les drapeaux et la fumée des bateaux à vapeur, au fond, indiquent un vent soufflant de gauche à droite, alors que les digitales du côté gauche du tableau penchent, elles, de droite à gauche, et je m’interroge encore plus sur la navigation du premier voilier, qui a toutes ses voiles bombées… à l’opposé du vent… De même, il me semble que l’étoffe de la robe de la femme debout devrait elle aussi se plaquer un peu plus sur elle, à cause du vent… »
Une tentative d’explication : le vent semble souffler à l’extérieur du carré (cercle) familial. Image traditionnelle des atolls, des ilots de tranquillité hors de la fureur du monde.
Hé bien pour répondre aussi à Jazzi, moi le sens du vent et la position du soleil, je m’en fous, par contre j’admire les robes et je repense à cette si belle exposition sur « l’Impressionnisme et la mode » dont je vous ai parlé ce matin et qui est présentée si subtilement dans cette video:
https://www.youtube.com/watch?v=ijGgTTB_LMA
On y montre des robes de tableaux de Monet qui ressemblent à celle de cette dame qui est au bord de la terrasse.
Lavande, il nous faudrait au fil des expo noter ou pouvoir s’offrir tous les catalogues . Les tenues sont souvent somptueuses. Excepté Bonnard qui je vérifie est un post impressionnistes et dont je n’ai contempler que des nus, les autres peintres fêtent la féminité habillée .
ImpressionistE, contemplé.
Des centaines de petits poissons comme de l’aluminium circulaient en banc en direction du sud.
–
C’était des sardines. On met l’aluminium pour pas que ça éclabousse partout sur le barbecue.
Delaporte dit: 13 juillet 2018 à 21 h 10 min
« Je vous rappelle que nous sommes vendredi, jour où les tripes n’ont pas leur place dans les assiettes. »
Affirmatif. Les tripes, c’est pour un jour prochain.
–
Vous me rassurez, Delaporte. Un moment j’ai eu peur pour votre âme.
http://comprendrelapeinture.com/terrasse-a-sainte-adresse-monet-analyse/
…malgré les fautes
Pablo75 dit: 13 juillet 2018 à 19 h 35 min
Ce brave homme me lit trop attentivement et je crois qu’ il perd son temps…
De plus, il gobe tout, tiens, demain je dîne à la Lanterne! 😉
Ça ira? 🙂
La Lanterne
la lanterne Rouge
Les sardines, mes copines
– « Tout artiste agissant, a, dans sa mine de plomb, son pinceau, son burin, non seulement ce qui rattache son geste à son esprit, mais à sa mémoire. Le mouvement qui parait spontané est vieux de dix ans ! trente ans ! Dans l’art, tout est connaissance, labeur, patience, et ce qui peut surgir en un instant a mis des années à cheminer. »
Fernand pouillon
Les Pierres sauvages
pour répondre à Jazzi j’axerai mon attention sur la manière sont cretté terrasse est fleurie.
Les glaïeuls avec leurs hampes orgueilleuses surmontent dignement des massifs fleuris où le rouge prédomine.
Au fond toutefois un choix conscient de verdure ne détourne pas notre attention de l’océano, dont l’espace ávec le ciel occupe autant la toiles que la terrasse.
À droite, qq plantes bleues rehaussent le rouge, prégnant.
Au centre, une double composition blanche et rouge en forme d’ombelle accentue la majesté de la scène.
Le jardinier, ici, est un artiste.
…
…aux fonds, les chefs d’œuvres,…c’est, plus,les mécanismes, individuels, que l’homme, se créer, pour affiner, son existence,…du beaux – évoluer, d’un siècle à l’autre,..
…
…que, les simples » objets » qui en résultent, et se retrouvent, en cultes, et, ou, en collections privés, ou publiques,…
…
…maîtriser, les techniques et, mécanismes » inter-individuels « ,…
…s’autoformer, envers et contre tout dogmatismes ambiants, séculaires aux lucres,…des profits – rapaces,…ah,!…
…
…je sais, je sais, et n’en ferait, rien, parce que, pour l’artiste » acomplis, çà ne rapporte pas assez, pour vivre, comme un artiste, à la Rubens, pas moins,…
…
…personne, ne vas vivre, comme les dessinateurs, de rue, à peindra, le même Christ aux pastels, tout les matin, pour sa soupe des curés,…etc,…
…
…les inventions, les meilleures, » l’art de briller, en société et salons,…
…
…des inventeurs, au-dessus, des lots humains,…etc,…
…envoyez,…
La Terrasse à Sainte-Adresse, de Claude Monet ? Un déchainement de touches colorées qui saturent ..Une sorte de curieux tableau aux épaisseurs verticales, avec le ciel qui va dégringoler sur la mer qui dégouline sur la terrasse éclaboussée de fleurs d’un rouge crissant faites pour asphyxier les personnages comme ces corbeilles de bégonias chez les fleuristes. une inondation de couleurs stridentes, c’est un afflux,une congestion. quel embrouillamini, qui se jettent les unes sur les autres. et ce ciel à l’horizon, avec ses crasses de fumée sale qui pendent dans au-dessus de ce bouillon. Racolage visuel.
« Il a parlé par les prophètes. »
Comment appelle-t-on le récit des gestes de personnages dont les qualités et les attributs sont soit imaginaires soit amplifiés et altérés par l’imagination populaire dans le but de les exalter ? Mythe ou légende ? Nous n’avons que l’embarras du choix. Il y a évidemment, en amont, une réflexion autour de la construction d’un univers poétique probablement dépourvu d’un idéal esthétique, peu importe si en relation avec la création du monde, la morale et le salut ou la fondation d’une ville, ainsi que quantités de stimulus et particularités curieuses d’une médiocrité absolue ; réflexes conditionnés, habitudes sociales et bruits relatifs : bruissements, commérages. L’on trouve dans ces récits des descriptions qui atteignent un certain niveau de complexité ainsi que de proximité avec un réel possible : L’Enfant tardif ; Prométhée et le Feu ; la siccité et la pluie — ah ! le temps qu’il fait ! — ; une invasion de sauterelles ; le bruit sourd de la bataille ; un garçon beau comme un archange passe par là et op une belle parthénogenèse ; Romulus et le Sillon infranchissable ; un terrible guerrier sensible à la beauté féminine — secondée par quelques verres de bon vin — et vlan ! la tête coupée ; la peste et le blé ; le Che et Fidel ; et ainsi de suite en égrenant images-schéma et préjugés intellectuels singuliers. Enfin, des histoires exemplaires narrées à des fins d’apprivoisement moral ; efficace linguistique ; bon rapport pensé, signe, symbole, image ; un « visible parler » appréciable : accentuations naturalistes, mimesis inhérente à des modèles attendus afin d’annuler les limites entre la réalité et la représentation donnée. Et les pauvres pinsons, pris dans le gui, ramagent doucement.
Rose, à l’origine et en réponse à votre réflexion sur la réforme constitutionnelle. https://youtu.be/utY4tcV1eCw. In l’attend aujourd’hui ici.
Je me souviens d’un 14 juillet à Veulettes-sur-Mer, le soir spectacle pyrotechnique impressionnant — impressionnant pour une petite commune —. Quelqu’un m’a dit que la Veulettes était un fleuve ; jolie église du XIIe siècle ; belles falaises ; grotte dite « le tombeau de Gargantua »…
@Paul Edel dit: 14 juillet 2018 à 7 h 11
Se reposer les yeux devant ce tableau-là :
http://www.impressionism-art.org/img1246.htm
The White Fence :
http://blogfigures.blogspot.com/2010/04/paul-strand-white-fence-1916.html
Puisque c’est fête nationale, que je ne trouve aucun renseignement quant au pavillon jaune et rouge ( sûrement comme un blason) , des drapeaux en veux tu en voilà par Claude Monet, la rue Montorgueil.https://goo.gl/images/WsDS9a
http://mbarouen.fr/fr/oeuvres/rue-saint-denis-fete-du-30-juin-1878. Un lien qui fonctionne.
Un Grand Voyageur :
Bonne fête
Beltegeuse à 8h04
merci pour le soleil donne. Sur la réforme constitutionnelle, vous n’avez confondue, croyé-je
Un peu triste d’apprendre la mort prochaine de Betelgeuse que j’aimais tant. [wikip : cette supergéante rouge est environ 1 000 fois plus grosse que le Soleil et rayonne plus que 100 000 Soleils réunis. Or, sa masse n’est que dix à quinze fois celle du Soleil et, selon des observations publiées en 2009, elle aurait arrêté de grandir. Ces caractéristiques montrent que l’on assiste à la fin de vie d’une étoile. Avec un âge de seulement quelques millions d’années, Bételgeuse est vouée à exploser en une supernova qui sera facilement visible depuis la Terre même en plein jour, d’ici à quelques milliers d’années. À la suite de son explosion, elle sera réduite à un diamètre d’une vingtaine de kilomètres et deviendra une étoile à neutrons].
(Pouillon Fernand, du fond de sa geôle, donc)… « En architecture, seuls le métier et l’expérience sont conseillers : le reste est instinct, spontanéité, décision, démarrage en force de toute l’énergie accumulée. Jamais courage n’est assez courageux, jamais sincérité n’est aussi sincère et franchise assez franche. Il faut prendre le plus grand risque, la témérité sera même un peu tiède. Les meilleures œuvres sont à la limite de la vie réelle ; elles sont distinguées entre mille, quand elles font dire : ‘quel courage il fallut’. L’œuvre solide est précédée d’un saut dans le vide, inconnu, eau glacée ou rocher meurtrier…. »
Bonjour GS’A, vous aimez trop conceptualiser, je crois. Un besoin de babil intérieur pour créer dont on cherche l’osmose en soi. Mais en vain. Où verra-t-on un jour quelques-unes de vos (é)toiles amaigries ?
Bonjour Ch., je vous salue bien en vous imaginant volontiers heureuse aujourd’hui, malgré les tourments de cette nuit : non, je n’aurais pas dû laisser passer mon tour. Pas d’accord. Pourquoi ne pourrait-on pas se laisser aller à son impulsion première parfois, plutôt que de suivre un mouvement d’ensemble pas toujours raisonnable, ni très honnête, ni très avisé. Faire croire qu’on s’intéresse plus à Monet qu’à Grainville, ce médiocre écrivain ?… Non, tous les billets de PA ne sont pas toujours également inspirés, reconnaissez-le, comme notre paul edel et monsieur C.
« un racolage visuel »… doublé d’un racolage romanesque. Ce mot de jpa est cruel, mais il sonne juste.
» Les focs se gonflaient en proue et les brigantines bientôt tressaillirent en poupe. La fanfare éclata de plus belle, les curés bénissaient… »
Falaise des fous, page 67.
Pile un 14 juillet!
Bonjour.
Ah oui Renato, vous avez raison, Veulettes est charmante et la Veule est un fleuve, un des plus jolis et fleuris des fleuves : les saules y trempent leurs feuilles et les rosiers s’y pressent, sur les berges. Mais chuuuut, n’allez pas trop en dire, s’il vous plaît…
Racolage visuel.
Ce que dit Paul Edel du tableau de Monet pourrait tout aussi bien se dire de n’importe quel tableau, quel que soit son sujet.
JJJ,
ah, vous aviez lu… Je trouvais triste cette parole qui coupait l’élan du billet de Passou car de quoi &tait-il question ? Pas de ce tableau (qui il est vrai est assez bavard en couleurs et détails comme cette profusion de bateaux qui pour un peu évoquerait le débarquement) mais d’une émotion transmise d’hommes de plume à peintres. Un va-et-vient incessant entre les mots des uns et les couleurs des autres. Un monde divisé qui tente parfois une unité. Ce livre de P.Grainville je ne l’ai pas lu mais entendu cet épisode de Monet embarqué sur une mer houleuse, de Monet accompagné de quelques enfants portant ses toiles, de ces peintres plantant leur chevalet sur les plages et s’épuisant devant les ciels brouillés et la mer rebelle, de ces touches qui tentent aussi de capter les soieries des étoffes, leurs reflets, l’élégance des femmes. Le billet parle aussi d’une attente, celle d’un face à face avec l’œuvre originale quand les yeux se lassent des reproductions. Si tel aime cette toile que nous détestons c’est que nos vies, nos sensibilités, notre culture sont différentes. Et en cela j’aime la diversité des regards, celle de Pat.V. (ici très enthousiaste, non de la toile choisie mais du livre) et celle d’un Pablo qui fuit l’art contemporain. Les musées et galeries sont pleins de nos miroirs. La couleur est le lieu de curieuses rencontres. La souveraineté du motif en peinture n’est plus le questionnement de l’art mais on peut s’y être lié comme pour chercher un sens à la peinture, à la vie. Car c’est effrayant de penser au sens de la vie. Un peu de beauté la rend plus douce.
Sur cette toile, certains dont Hamlet et Paul voient du laid. Le laid qui reste à apprivoiser, à interroger, ce conflit. Dans ce monde des signes que sont toutes ces toiles, n’oublions pas la mémoire.
Parfois les écrivains percent le mystère des couleurs ainsi Diderot dans Essai sur la peinture :
« On a dit que la plus belle couleur qu’il y eût au monde était cette rougeur aimable dont l’innocence, la jeunesse, la santé, la modestie et la pudeur coloraient les joues d’une fille ; et l’on a dit une chose qui n’était pas seulement fine, touchante et délicate, mais vraie ; car c’est la chair qu’il est difficile de rendre ; c’est ce blanc onctueux, égal sans être pâle ni mat ; c’est ce mélange de rouge et de bleu qui transpire imperceptiblement ; c’est le sang, la vie qui font le désespoir du coloriste. »
Hier, au musée d’art moderne, je me suis attardée devant une toile de Zao Wou-ki que j’attendais : un triptyque immense, énigmatique auquel l’artiste a donné un titre (ce qui est rare) : « Hommage à Claude Monet ». Je regardais cette trombe bleue monter des bleus, sourdre de la toile, envolée lyrique, tension du geste. Abstraction poétique, presque un chant… un paysage onirique.
Une autre aussi : « Le vent pousse la mer » (et ce bateau dans un angle qui m’est apparu commeun intrus.
Et à ce moment je pensais au livre de P.Grainville.
Dans la dernière salle : des encres. Le noir dans son monde de couleurs. Retour aux signes, à l’écriture calligraphique.
L’expo s’intitule « L’espace est silence » (une pensée de Michaux)
« Terrasse à Sainte-Adresse » peut nous aider à mieux comprendre le passage de l’impressionnisme à l’expressionnisme. Pour cela, imaginons le tableau dans sa version expressionniste. Il suffit d’augmenter sensiblement la force du vent qui est déjà assez grande dans la version primitive, comme l’indiquent les deux drapeaux. Du coup, la dame assise dans son fauteuil se retrouve culbutée en arrière et nous montre sa culotte (bouffante). La robe longue de la dame en blanc est retroussée par le vent jusqu’à sa mounine ; on s’aperçoit alors qu’elle n’en porte pas (de culotte). Le pantalon du monsieur à la canne, sans doute par la faute de bretelles défaillantes, lui tombe sur les chevilles. Même à cette distance, on constate qu’il bande : c’est petit, dira-t-on, mais c’est à l’échelle. Son chapeau s’envole sur la mer et s’en va coiffer l’amiral sur son cuirassé à l’horizon.
N’Golo dit: 14 juillet 2018 à 10 h 32 min
Décidément, N’Golo touche à tous les ballons! 😉
Monet n’est pas à son meilleur dans ce tableau. A peine un chromo pour, dans ses teintes dominantes de bleu, blanc, rouge, célébrer la fête nationale. C’est la scène ou la loge d’un théâtre bien bourgeois, d’un vaudeville, un couple veillant sur l’attraction érotique de jeunes gens sous prétexte de prendre l’air.
Si on s’aperçoit que le monsieur bande, c’est que lui non plus ne porte pas de culotte. C’est ce qu’untel qualifiera plus tard de « charme discret de la bourgeoisie », charme fondé, comme on sait, sur l’hypocrisie. Ainsi, le tableau décharge une dose notable de critique sociale.
La Terrasse à Sainte-Adresse, de Claude Monet ? Un déchainement de touches colorées qui saturent…[…] Racolage visuel.
Paul Edel dit: 14 juillet 2018 à 7 h 11 min
Il faut ne rien connaître à la peinture pour écrire une bêtise pareille. D’abord parce que juger un tableau à travers une photo (et une photo vue dans un écran d’ordinateur – dans celui de P.Edel les couleurs doivent être très mal réglées) est une témérité que ne commettent que les gens très inexpérimentés dans le domaine. Dans le lien mis par Christiane:
http://www.impressionism-art.org/img1246.htm
la photo de « La Pie » de Monet est catastrophique. J’ai vu souvent ce tableau à Orsay et j’en ai eu une grande affiche sur un mur chez moi pendant 10 ans et je peux donc dire qu’il n’est pas absolument bleuâtre comme je le vois sur l’excellent écran 24 pouces de mon ordinateur.
Et après, parce que comme le dit N’Golo (encore un changement de pseudo?), une grande partie de la peinture n’est que du « racolage » visuel (tout l’impressionnisme par exemple, mais même Las Meninas ou tout Vermeer, plus toute la grande peinture italienne…).
Monet : précurseur ici des « nouveaux réalistes » des années 60 ?
mes moutons adorent, Arnold jubile, moi aussi
bien à vous
CM
Pablo 75 a l’air de douter de l’authenticité de mon blaze. Je lui rappelle que, dans son « Eloge de la négritude », Léopold O’Cedar Senghor soutient que même un homme de couleur peut causer pertinemment de peinture impressionniste.
Plutôt d’accord avec le Pablo qu’avec Pauledel et la madame Christiane
Pablo, mon cher Pablo, pour qui tu te prends toi pour critiquer ainsi Paul Edel ?
qu’est-ce que tu y connais en peinture, littérature et culture normande ?
tu procèdes toujours de la même manière : tu t’arrêtes à la surface des choses, la question n’est pas de voir le tableau sur son ordinateur ou sur une carte postale, la question est de ressentir la chose pour en retirer toute la substance, c’est exactement ce que fait Paul Edel !
Paul Edel raisonne en phénoménologue et en existentialiste, là où toi, tu penses comme un publicitaire qui s’adresse à un peintre en bâtiment pour mettre le logo de son entreprise sur la façade d’une usine !
N’Golo, vous connaissez la chanson de Kanté ? sur l’air des Chaps Elysées de Joe Dassin :
N’Golo Kanté
N’Golo Kanté
il est petit il est gentil
il est bien meilleur que Messi
il nous mène aux Champs Elysées
N’Golo Kanté
@ Léopold O’Cedar Senghor
Son nouveau blaze sent son new JC…. avec nouvelle IP, à plein nez. On se refait pas, quand on est racisss, on le resss.
@ hamlet alias « x », dite l’homelette danoise
Tu es vraiment la plus grosse and.ouille du blog, toi.
« la question n’est pas de voir le tableau sur son ordinateur ou sur une carte postale, la question est de ressentir la chose pour en retirer toute la substance ».
Mais réfléchis deux secondes, abru.ti: comment tu vas « ressentir la chose » si tu la vois mal? Depuis quand on juge les tableaux sans les avoir vu en vrai? C’est la première chose qu’on apprend quand on s’intéresse à la peinture, espèce de pédant analphabète…
Golo Mann était le 3e de la famille, un historien. Plus tard, un collègue de Raymond Aron, austère comme lui… Ses mémoires publiés en 1986, trois ans après la mort d’Aron n’étaient pas inintéressants, me souviens-je, quand je les avais lus, à l’époque où j’en avais besoin.
Aujourd’hui, des imbéciles se font appeler N’Golo. Pourquoi pas Kniebolo, pendant qu’on y est ? (cf. le surnom d’A H., chez Jünger).
Aujourd’hui, des imbéciles se font appeler N’Golo.
Sacré Janssen ! C’est gentil pour notre buteur national !
@ christiane
C’est mieux, mais il y a une espèce de voile jaunâtre qui n’existe pas dans l’original.
@Pablo75 dit: 14 juillet 2018 à 11 h 39 min
Rendez-vous au musée d’Orsay et la joie sera complète … mais vous aviez raison. Je cherchais une reproduction sans commentaires et ce n’est pas facile !
@ C’est gentil pour notre buteur national !
j’ignore totalement de quoi vous nous parlez : c quoi un buteur national ?
@A ma précieuse Pablita.
A t on le droit d’apprécier « la pie » sans jamais avoir vu l’original au musée idoine ? Ou est-on voué, dans le cas contraire, à devoir rester un plouc inculte condamné à ne jamais devoir faire part de son émotion, à cause d’une reproduction un brin trop bleue par rapport à la neige réelle (la neige réelle ?) ?
La Gigi la visqueuse est particulièrement haineuse, il est vrai avec très peu de matière grise disponible, ce qui simplifie toujours la réponse.
Toute reproduction d’œuvre d’art est une contrefaçon, tant y deviennent presque invisibles la matière et la trace de la main humaine.
Malgré tout, on ne lui dit pas non plus qu’un internaute isolé dans sa Sibérie doive s’interdire d’en regarder la reproduction sur Internet.
Quelle sotte chose que ce type qui se prend pour un grand esprit…
Puis-je avouer que les impressionnistes ne m’impressionnent guère ? Les dîner au bord de l’eau à l’ombre des jeunes filles bien trop en chairs de Renoir ou les jardins saturés de fleurs de Monet ne sont pas ma tasse de thé ! Je préfère le café corsé…
Lu l’extrait via le lien fourni obligeamment par le maitre des lieux. J’ai l’impression que le personnage principal est un porte-manteau narratif prétexte à un inventaire artistique. Tout le contraire chez Mme Bovary dont l’arrière-plan normand imprègne tellement l’œuvre qu’il en est invisible.
De cette époque, je préfère encore Caillebotte. Mais est-ce de l’impressionnisme ?
https://artifexinopere.com/?p=923
Peut-être Pierre Assouline lui lance-t-il une bouée?
Il m’avait complètement échappé que Grainville est désormais membre de l’Académie française (fauteuil Alain Decaux).
Bonnard c’est bonard !
Ici, l’Atelier aux mimosas
http://a406.idata.over-blog.com/2/23/32/01/DOCS-3/BONNARD-6.jpg
Pablo, querido, comment tu veux que je te réponde ? à la Paul Edel, ? genre atelier d’écriture ?
inutile d’être devant l’original pour ressentir cet espace de brume et d’humidité, solitaire et sans patrie. Une ambiance rendue hostile par une chaleur s’abattant sur des êtres impuissants, marquant de sa ténacité impitoyable un destin hostile. Les brumes qui se mêlent à la vapeur des bateaux, ultime alliance entre un progrès grotesque et une nature désormais indifférente aux caprices des hommes. Dans cette farce subtile, la lumière elle-même, dans une insupportable vengeance, s’amuse à jouer le rôle de l’obscurité, aveuglant les regards orgueilleux. Cernés par cette lumineuse obscurité les objets deviennent des géants, pendant. Seul un corbeau esseulé, picore paisiblement l’ombrelle fragile, ridicule rempart contre l’immuable nature, n’était-ce qu’un rafiot dont le mouvement épouse fébrilement le rythme millénaire des vagues.
Seul un corbeau esseulé : désolé c’est comme ça je ne prends pas le temps de me relire.
Pablo, heureux homme !.. Vous m’aviez caché que vous êtesnojhn seulement unn amateur éclairé lais également un amateur très « aisé » , car pour voir « en vrai » bien devant soi, les tableaux de Monet , et pas des moindres, il faut sacrement voyager, et avoir des loisirs . Notamment cette » terrasse à sainte adresse », il faut aller à Chicago, mais aussi au Clark Art Institute, Williamstown (Massachusetts) à Santa Barbara, à Dallas, à New- York, à Washington, à Moscou, à Brême, à Berlin, à Stockholm, Reims et Lyon et aussi avoir un carnet d’adresses rare pour se faire inviter par des propriétaires qui restent discretssur leurs acquisitions Monet. bien sûr on peut aller à Giverny, à Marmottan, à l’Orangerie, et à Orsay .
Huysmans a dit que Monet était un peintre « exaspéré ». Il précise : « M. Monet a longtemps bafouillé, lâchant de courtes improvisations, bâclant des bouts de paysages, d’aigres salade d’écorces d’orange, de vertes ciboules et des rubans bleu perruquier ». Il ajoute qu’il y a eu, un « revirement ». « Il parait s’être décidé à ne plus peinturlurer, au petit bonheur, un tas de toiles. »
Paimpopol a encore vidé la bouteille de chouchen. Il y a de très bons Monet, parmi les meilleurs, à Paris.
Cela dit, si l’on peut imaginer que Gertrude Stein ait traité Picasso de « asshole », on ne croit guère qu’elle ait pu lui lancer « Hole of Ass ! »
Elle l’a traité de connard ou de trou du cul ? A quelle occasion ? L’homme ou le peintre ?
Cela dit, si l’on peut imaginer que Gertrude Stein ait traité Picasso de « asshole », on ne croit guère qu’elle ait pu lui lancer « Hole of Ass ! »
Elle l’a traité de c.onnard ou de trou du cul ? A quelle occasion ? L’homme ou le peintre ?
Tu t’adresses à une Précieuse, et c’est la 2e qui prend le relais. Waouh, et la 2e vient t’enfoncer la 1ère dans le grotesque.
A ce concours de surenchères, la salle est désopiée.
Rarement rencontré 2 snobes de cette espèce, chachale et pablita, pensions que ça n’existait que chez Molière, ces vadiusses et tricotins… Ben non, faut croire, Mdr !
désopilée, t’en oublie le l, à force de rigoler
Chaloux? où ai-je dit que paris avait de mauvais Monet?ttttta.. Chaloux,Chaloux tu me décois.. manque de lunettes pour lire? ou bien ce almtin tu es gros rouge ou rosé espagnol? Prends exemple sur Hamlet.le premier de la classe. vertigineux.
Janssen J-J dit: 14 juillet 2018 à 13 h 20 min
Co.co.nne a mis son cache-misère. Fais pas un peu chaud?
Edel, ne vous mettez pas chachale ado , la bourrée, le s’en r’mettra pas…
Surtout, si vous la comparez à hamlet.
Sinon, @ Jz…, Boudin et/ou Caillebotte, z’avaient pas des noms d’impressionnistes…
Hamlet, vos pastiches, là, ça sent son 51. Faudrait allonger avec de l’eau.
Paimpopol, ce que je veux dire c’est bon nombre d’œuvres de la maturité, parmi les meilleures. Faire 5000 bornes pour aller voir celui du haut, qui n’est tout de même pas inoubliable, mieux vaut aller faire un tour en Dordogne (du côté de Monbazillac!).
(Pour moi, ce sera un demi-verre de très bon vin 3 fois par an. Tout le reste de l’année, de l’eau, exclusivement).
C’est que nous avons…
Trop de corrections… Contrairement à la Gigi qui devrait en prendre plus souvent…
@ Fais pas un peu chaud ?
tellement primaire et sans personnalité, chachale, qu’elle imite à son insu tous les langages qui passent par là. Sait pas trop faire la différence entre trichotin, chache-sexe et chache-col. Allez, casse-toi ou cache toi, va faire tes chateaux avec pablita, t’es bonkassa…
Ma pauvre Gigi, ton jugement de grosse mouche qui ne sait pas quoi faire pour se faire valoir et qui de surcroit n’en rate pas une, je te conseille de le mettre là où habituellement tu sembles mettre tout le reste…
Et puis ces meules de Monet, qu’il (Grainville) tient pour son chef d’œuvre « fou et cosmique », évoquées comme autant d’ « avatars telluriques incandescents »
Comment, par la grâce impressionniste, fait-on de tas de foin des « avatars telluriques incandescents » ?
13H 56, Pat v: Vous ne trouvez pas qu’il fait très crème fouettée, ce passage de Grainville?!
Sur la vision matérialiste de Monet, qu’on soit d’accord ou non, de beaux propos dans le Monet de Clemenceau.
Et dans les propos recueillis par Jean Martet, une critique inattendue de Rodin qui l’ pourtant bustifié! « Ce n’est pas mon sculpteur! »
Dont acte.
MC
C’est moi-même qui me modère.
Il faut botter le Q de la grosse Gigi avec modération!
Hurkhurkhurk!
Paul Edel dit: 14 juillet 2018 à 13 h 07 min
« Notamment cette » terrasse à sainte adresse », il faut aller à Chicago »
Non, à New York, au MET (Metropolitan Museum of Art).
j’ai eu la chance de voir ce tableau à New-York il y a deux ans. Je pense que ce qui fait surtout la différence ce sont les dimensions respectives entre ce que l’on observe sur un ordinateur et la contemplation du tableau lui-même; il y a en effet sur l’ordinateur comme une saturation d' »information » (couleurs, effets optiques, nuances) qui peuvent influer sur notre perception et notre jugement (?)
Et quels ont été votre perception et votre jugement à la vue réelle de ce tableau, Claudio Bahia ?
Pablo 75 11h 11
je serais d’accord sur un point (n’était la manière toujours aussi agressive de le dire) : la reproduction n’est pas l’œuvre.
Point n’est sans doute besoin de mobiliser Walter Benjamin sur l’aura, on peut penser que chacun en aura un jour fait l’expérience en découvrant véritablement un tableau qu’il croyait connaître. Bonne ou mauvaise surprises, on est souvent amené à réviser son jugement. La couleur mais aussi la matière, la touche, le vernis … et les dimensions aussi, qui changent complètement le rapport au tableau et ce, dans les deux sens : la petite reproduction d’une toile immense comme l’agrandissement d’un œuvre de petites dimensions (un homme de goût tel que vous doit donc avoir une affiche sur mesure, qui correspond exactement à la taille de l’œuvre, soit 89×130, sans se laisser impressionner par les contingences bassement matérielles des formats fixes des affiches proposée par la RMN) ou la reproduction d’une partie seulement d’un tableau. Bénie soit la mémoire de Daniel Arasse, certes, (il n’a bien sûr pas voulu cela) mais la reproduction du seul détail fait perdre de vue le rôle que celui-ci jouait dans l’ensemble de la composition.
Je me demande si vous êtes aussi querelleur (cela me paraîtrait à vrai dire plus justifié) dans les musées et notamment lors des expositions, là où l’on se rend pour se trouver en présence des œuvres et où l’on se retrouve à jouer des coudes avec ceux qui photographient chaque tableau, se reculent pour mieux cadrer, examinent le résultat sur l’écran de leur portable, et insatisfaits recommencent. Dont on n’a l’impression qu’ils thésaurisent seulement des images (pour leur blog ? pour les amis ? en souvenir ?) d’œuvres qu’ils n’ont jamais regardées qu’à travers le viseur. Une éducation à refaire… C’est leur problème, mais malheureusement cela devient le nôtre puisque leur comportement gâche sérieusement notre propre visite.
Cela dit, Chaloux à 12h 40 et Paul Edel ont raison : rares sont les heureux du monde qui peuvent voir tous les tableaux (notamment ceux qui constituent des investissements et ne sont pas accrochés dans des musées mais dissimulés dans des espaces ad hoc de « ports francs »). Cela ne fait pas des autres des « ploucs » pour autant ; pour les raisons évoquées plus haut, ceux qui ont été en présence de l’œuvre, ceux qui ont vu « en vrai » sont favorisés (ceux qui ont vu plusieurs fois et dans de bonnes conditions encore plus), malheureusement cela ne vaut pas garantie absolue quant à la qualité du discours tenu sur l’œuvre (les conversations entendues dans les musées en témoignent) et encore moins justification d’un ton péremptoire (apocalyptique ou guerrier ou autre) adopté communément sur les blogs.
Question de moyens financiers mise à part, quelques observations :
— critiques et historiens d’art (et non des moindres) et enseignants, qui n’ont pas le bonheur de bénéficier de votre mémoire absolue (et donc parfaitement infaillible) éprouvent le besoin de se constituer des bases de données visuelles. La reproduction a son utilité comme aide-mémoire et hélas, pour se faire une idée, même très imparfaite, des œuvres inaccessibles, dont certaines volées ou détruites.
— sans s’engager comme le fait Pierre Assouline dans le débat de la relativité du jugement esthétique, on peut tout de même admettre la pluralité des composantes de notre appréciation personnelle (déjà la plus ou moins grande sensibilité aux lignes ou aux couleurs par exemple, on se souviendra de l’utilisation de la gravure autrefois pour faire connaître les œuvres)
— je ne sais pas si vous formulez des reproches aussi « vigoureux », disons, s’agissant d’œuvres littéraires réduites à leurs anecdotes, à ce que ça raconte ou si vous protestez aussi fortement au traitement indifférencié d’un roman et du film qui en a été tiré, dans l’oubli total de la matière et de la manière. Probablement davantage quand il s’agit de parler de traductions comme si elles étaient l’œuvre même ?
Enfin quelle déception de n’avoir suscité aucune réaction avec le lien Peter Rösel dans Prokofiev sur le fil précédent ; j’aurais cru que d’aussi fins musiciens auraient écouté et donné leurs impressions sur le jeu de l’instrumentiste indépendamment de sa célébrité.
Paul Edel, laissez tomber ! Pablo n’est qu’un inquisiteur, une espèce de Robespierre des temps modernes, il juge séance tenante, et tout près du tribunal il a construit un bûcher où il brule ceux qu’il condamne.
incapable de percevoir le message métaphysique, il lui faut des lunettes pour percevoir ces trois traits horizontaux, où les choses terrestres et les choses célestes se retrouvent séparées par la mer, elle joue dans ce décor belliqueux le rôle d’arbitre origine.
La vapeur des bateaux essayant benoitement d’empiéter sur le monde céleste, tout noire que sa prétention ridicule.
Tout aussi ridicule ce monde terrestre où la nature tient lieu de décor fabriqué de la main de l’homme, sous l’aspect de bacs à fleurs !
Tout aussi ridicule que ces ombrelles, comme rempart au soleil.
Alors oui Pablo : la technique est oubli de l’être, et toi aussi tu aurais envie de dire à ces gens suant sous ce soleil ardent : si vous avez chaud mettez-vous donc à poil !!!
voilà ce que nous dit ce tableau de Monet, sur la honte de se foutre à poil alors qu’on crève de chaud dans son costume à la noix !
et ça Pablo, que tu le vois en original ou bien sur une carte postale, cette culpabilité honteuse représentée ici comme épicentre de l’essence humaine, hé bien tu la verras !
si tu en doutes écoute ce que chante Pink Floyd:
Monet, get away !
Get a good job with good pay and you’re okay !
Monet, it’s a gas !!!
Paul Edel, laissez tomber ! Pablo n’est qu’un inquisiteur, une espèce de Robespierre des temps modernes, il juge séance tenante, et tout près du tribunal il a construit un bûcher où il brule ceux qu’il condamne.
Oui c’est vrai, on ne peut rien dire à partir d’une simple reproduction. Mais pas grand’chose non plus à partir du vrai tableau, à mon sens, tant la cuistrerie, quasiment aussi répandue dans la critique d’art pictural qu’en littérature, permet de dire tout et n’importe quoi (je pense que c’est ce qu’Hamlet voulait illustrer, mais ça a fait flop). Tout le monde ne peut être aussi rigoureux qu’Alain Jaubert, pardine, alors le silence est parfois le bienvenu, non ?
Tiens, je vais faire un effort, je ne vais pas ajouter « ahaha »…
x ? vous tombez bien !
justement Pablo m’a dit qu’il voulait vous présenter ses excuses pour ses insultes de l’autre jour.
voilà mon Pablito, l’occasion que tu attendais fébrilement depuis des heures, maintenant tu peux présenter tes excuses.
Janssen J-J dit: 14 juillet 2018 à 12 h 23 min
@ C’est gentil pour notre buteur national !
j’ignore totalement de quoi vous nous parlez : c quoi un buteur national ?
N’Golo Kanté est un des membres de la ligne d’attaque de l’équipe de France de football. C’est peut-être lui qui marquera demain le but de la victoire.
Ce Janssen J-J devient plus bête chaque jour, ce qui est un exploit en soi. On voit ici grandir sa bêtise à vue d’oeil.
C’est très étonnant.
@ Jazzi
S’il y a un peintre qu’il faut voir en vrai, c’est Bonnard. C’est très, très rare de voir de bonnes photos (ou des affiches) de ses tableaux. Et c’est un peintre qu’il faut voir à la bonne distance. Ses tableaux changent selon celle-ci. Ceux qui aiment vraiment Bonnard, comme c’est mon cas, comprendront ce que je veux dire.
Pablo, querido, comment tu veux que je te réponde ?
hamlet dit: 14 juillet 2018 à 13 h 03 min
Je n’ai rien à cirer de tes réponses ridicules de cré.tin achevé. Je veux que tu me fou.tes la paix, gros co.nnard. Tu comprends? Que tu m’oublies. Mets-toi tes commentaires sur les miens là où le dos perd son chaste nom, comme on dit en Espagne. J’ai horreur de perdre mon temps à taper sur des masos non-comprénants comme toi ou la pu.te de Janssen.
Et Vuillard, Pablo, que de merveilles. Il faut le voir pour s’en rendre compte.
Je dis ce que tout le monde sait (sauf quelques pétits pédants ici), que pour parler d’un tableau il faut l’avoir vu en vrai et Paul Edel réplique, avec une logique très étrange, qu’il faut être riche alors et avoir des amis dans le milieu. Eh oui, mon pote. Et alors? Tu ne peux pas t’empêcher d’improviser des jugements définitifs sur de grands tableaux à partir de cartes postales?
C’est comme pour parler des meilleurs caviars ou des meilleurs thés. Eh oui il faut être riche pour tous les goûter. Quoique peut-être Edel est capable d’écrire un livre sur eux en les regardant en photo.
Antonio Muñoz Molina, écrivain autrement plus sérieux que Jean-Pierre Amette, a depuis des années le projet d’écrire un livre sur son peintre préféré: Caravaggio. Il a la liste des 72 (je crois) tableaux qui restent de lui et des endroits où ils sont. Et à chaque fois qu’il peut il va voir l’un de ceux qu’il n’a pas encore vu (une douzaine, il me semble). Il a dit plusieurs fois que le jours où il les aura tous vus, il pourra commencer son livre.
À propos de Muñoz Molina, et puisqu’on parle d’un roman ici, il dit souvent autre chose que je trouve très vraie: que pour lire vraiment un grand roman, il faut le lire deux fois de suite. Parce que la deuxième fois on se rend compte de tout ce qu’on a pas vu la première.
x dit: 14 juillet 2018 à 15 h 07 min
magnifique !
Les deux autres toiles de Monet proposées par Passou (la falaise d’Etretat), personne n’en parle. Comme si la bataille sur « La Terrasse » absorbait tous les regards. Chacun tient à ses restrictions, se sentant un peu menacé d’on ne sait trop quoi, comme si le regard de l’autre pouvait déformer quelque chose en nous alors on se retire en soi pour entrer dans une sorte de solitude qui ressemble à un refus. C’est ainsi qu’on garde au fond de soi notre musée imaginaire avec ses toiles intactes.
Internet déforme, rétrécit, sature les couleurs ou les décolore, oui.
C’est le siècle de la reproduction dont a si bien parlé Walter Benjamin dans son essai L’Œuvre d’art à l’époque de sa reproductibilité technique. Il y dénonce comment l’intégrité d’une œuvre se trouve menacée par les reproductions mécanisées, rappelant que la reproduction n’est pas l’identique mais une transposition. Il écrit : « A la reproduction même la plus perfectionnée d’une œuvre d’art, un facteur fait toujours défaut : son hic et nunc, son existence unique au lieu où elle se trouve. Sur cette existence unique, exclusivement, s’exerçait son histoire. »
Photographier un tableau est un mode de reproduction, de possession. Dans les musées, encore hier, que de téléphones / appareils photos… La numérisation des œuvres d’art en est un autre. Internet devient un musée virtuel. Le numérique affranchit des voyages, devient un lieu de stockage et de conservation d’un contenu archivable comme le fait avec générosité Renato et tous ces blogueurs qui mêlent leurs écrits à des reproductions. Tout est virtuellement disponible.
Les remarques de Pablo et de Claudio font réfléchir, celles de Paul Edel aussi. L’histoire de la boîte de chocolats fait aussi partie de cette réflexion, on aurait pu suggérer d’autres supports qui pullulent dans le monde de la décoration commerciale.
Laquelle de ces reproductions de La Pie, ou de la Terrasse, ou de La falaise d’Etretat est la plus proche de l’œuvre originale ? On peut parier qu’aucune ne l’est.
Un sourire pour terminer :
https://www.youtube.com/watch?v=83hCBtQ4bOw
Enfant, je passais à pieds ou à vélo devant la villa de Pierre Bonnard, au Cannet, Pablo75. Aujourd’hui, il y a son propre musée. J’ai vue, il y a quelques années, la rétrospective ses oeuvres au musée d’Art moderne de Paris…
clipserait ces colosses de Rodin (Passou)
—
Sympathique trouvaille, Passou, malheureusement le verbe « clipser » ne s’applique pas à ces colosses de Rodin – clipser un feuillet Canson A4 représentant une esquisse de la jetée de Trouville soit, mais un Balzac, un Flaubert ou un Zola, impensable!
En revanche, les « é-clipser » est possible si l’on est un inconditionnel de Proust, ce que je ne suis pas, à l’exception du chapitre I du Tome II du Côté de Guermantes.
@x dit: 14 juillet 2018 à 15 h 07 min
Je m’étais arrêtée au commentaire d’avant le vôtre. Je découvre. Merci !
Pablito mio, ne t’énerve pas.
tiens rien que pour toi je vais te le redire une autre fois à la Paul Edel :
Le parfum du flot agité est tout avivé de muscs salins, poissonneux, nulle ogive de cathédrale esthétique embrasse de son porche puissant une échappée de ciel et de mer. Quinze ans se sont écoulés avant que Monet, acharné, belliqueux, ne revienne en découdre avec cette masse ouverte. En aval et plus loin saillait la muraille horizontale de la pointe de la Courtine, percée d’un trou timide sans commune mesure avec le légendaire Trou à l’Homme, nomination à laquelle nous sommes habitués, mais qui surprennent les étrangers ou bien leur inspirait des plaisanteries faciles à deviner. Monet n’a jamais été une de ces natures souples et rieuses.
Christiane, en cherchant on remarque une diffère nce de traitement de la couleur dans ce tableau qui donne à l’étendue maritime du turquoise au bleu acier. Pour le pavillon celui de sainte adresse représente deux lions jaunes sur fond rouge, couleurs identique à celui qui flotte dans cette toile et a été réhabilité il y a peu. La version de la pie Google art s’approche bien plus de l’original, sur le premier lien le même défaut qu’en photo avec un appareil bas de gamme ou une mauvaise prise qui rend la neige bleutée. https://goo.gl/images/LzPXbF
Pablo75 dit: 14 juillet 2018 à 15 h 36 min
Oui. Mémoire de deux expositions, une au musée des impressionnistes au printemps 2011 à Giverny « Bonnard en Normandie », une autre au musée d’Orsay en 2015 « Pierre Bonnard. Peindre l’Arcadie ».
couleurs identiques à celle du pavillon représenté . Mes excuses. Pablo, sûrement êtes vous un type bien , à vous lire cependant souvent un besoin qui pourrait être comparable à la nécessité d’enfiler des gants de jardinage pour ceuillir un chardon des Alpes.
@Beltegeuse dit: 14 juillet 2018 à 16 h 00 min
Oh la la, quelle catastrophe ce lien que vous joignez en fin de commentaire. Mais où avez-vous trouvé cela ?
Je n’ai pas eu la chance de voir l’original. Les couleurs n’y sont pas?
Janssen J-J dit :
Aujourd’hui, des imbéciles se font appeler N’Golo.
Avant de sortir une de ses énormités coutumières, M. Janssen ferait tout de même bien de se renseigner, sous peine de se faire traiter de vilain raciste.
@ J’ai horreur de perdre mon temps à taper sur des masos non-comprénants comme toi ou la pu.te de Janssen.
Ce qu’elle comprend, sa mère la p., c’est que Sa Précieuse Pablita, pas masochiste pour une blinde, perd beaucoup de temps en de vaines insultes non poursuivies en justice, faute d’avoir grand chose d’autre à raconter d’original sur les reproductions de La Pie qui Chante au muséum d’histoire naturelle, par exemple. Urkh. « Tu m’oublies », qu’il dit et il en rajoute tel un étron qui grossit à vue d’oeil avec son Linux. Mais pas du tout, nous sommes toutes ouïes, une fois les commoditiés de la conversation voiturées, pour écouter sa Science. Un spectacle de haute TENUE, désopilant. D’autant que les saillies du comparse sont à la même hauteur. Leur faut tenir un rang.
NB/ Merci n’golo pour le « buteur national », je viens d’apprendre quelque chose… c’est déjà pas mal.
(D’Ognon)
Ceci dit le lien devait servir à montrer combien les reproductions peuvent tromper. Ce qui me gêne dans le lien détaillé est cette trame dont on se demande d’où elle provient. Les couleurs radicalement autres. Bref, à quoi ressemble en réalité ce tableau?
Ribbon embroidery video, tout s’explique. Elle vient de l’est. Et c’est une reproduction sur tissu.
A propos de photographier dans les musées j’ai une petite anecdote. Pour la Chapelle Sixtine une amie m’avait conseillé d’emporter un miroir pour regarder longuement sans torticolis (je vous le conseille aussi c’est très pertinent). J’avais donc un miroir format A5 environ et je me promenais avec quand une religieuse m’a abordée et m’a dit d’un ton plein de reproches qu’il était interdit de photographier même avec une tablette ! Elle était un peu penaude quand je lui ai montré l’envers de ma « tablette ».
Sinon Avignon 36° ressenti 42° dixit la météo, ressenti 50° dixit moi. Dur, dur.
Excellente pièce tirée d’un roman de Valérie Zenatti, écrivaine, traductrice et amie de Aharon Appelfeld : « La bouteille à la mer » dialogue internet entre deux jeunes, une Israëlienne, Tal, 17 ans et un Palestinien, « Gazaman ».
Emouvant, drôle, poignant, terrible, et très bien joué et mis en scène.
Un très bon « Songe d’une nuit d’été », théâtre et musique: Shakespeare/ Purcell.
La première fois que j’ai vu La conversion de Saint-Paul à Santa Maria del Popolo, j’y suis resté une bonne heure tant j’étais fasciné par ce tableau – et surtout par le cheval et son attitude si délicate (il fallait remettre des pièces pour que la lumière se rallume et faire un peu de place aux nouveaux arrivants). Puis il a fallu partir, on m’attendait à la porte de l’église, et je ne l’ai pas fait sans regrets. Je ne saurais rien de ce tableau si je n’avais passé cette heure à m’y perdre. Les échos photographiques que j’en connaissais n’en avaient pas capté l’inimaginable, cette main de Dieu invisible, soutenant le sabot du cheval pour que Paul ne soit pas blessé, et le cheval lui-même, dans sa simplicité animale, dans son calme, dans sa douceur infinie, comprenant qu’il se passe quelque chose. Tout cela se trouve, dans toute sa chaleur, là où se trouve l’original, nulle part ailleurs. On tourne facilement la page d’un livre, mais comme il est difficile de quitter le tableau.
Ce soir je mange des moules farcies.
http://youtu.be/r9djDW5jrDs
@ « Parce que la deuxième fois on se rend compte de tout ce qu’on a (sic) pas vu la première ».
Evidemment, ça il fallait se lever de bonne heure ce matin 14 juillet pour recevoir la profondeur d’une telle pensée. Même Munoz Molina ne l’aurait jamais imaginé !… Entre nous, risque pas de l’écrire un jour son bouquin, et de toute façon, on va peut-être pas l’attendre pour apprécier le Caravage, vu l’état de la planète…
(jai pas de tilde, désolé pour MM – mais pour le mot « pédant », y’a pas d’besoin, – sinon…, on peut dire c.ul, la modération préfère l’explicite au noble fondement du dos ibérique. C’est une machine, l’est moins mijaurée et bcp + simpl’ que 5Pablita7 caetana veloutée).
@Clopine dit: 14 juillet 2018 à 15 h 17 min
Et pourtant votre remarque sur cette toile était tellement délicieuse : « Je cherche aussi, en vain, les nourritures terrestres absentes de cette terrasse chargée de fleurs. Pas de verres, pas d’assiette, pas de guéridons ou de table. ». Ce goût d’offrir du bonheur par la nourriture qui fait partie de votre hospitalité, je crois.
J’ai donc recherché et trouvé trois toiles de Monet : « Le déjeuner » (dans son jardin à Argenteuil), « Femmes au jardin » ou encore « le déjeuner sur l’herbe ». Les trois à Orsay.
Rien ne manque, ni la nappe blanche qui recouvre le sol ou la table ni les mets soigneusement déposés, ni une bouteille de vin, ni les pêches et les prunes, ni les verres et les assiettes.
Ah si, il manque… une tarte aux pommes !
La pauvre Gigi va être blablatisée.
@Lavande dit: 14 juillet 2018 à 16 h 23 min
Savoureux, le miroir !
Pablo et chaloux sont des idiots. Mais sur Gigi, un autre a déjà tranché.
Passou dit: 11 juillet 2018 à 17 h 35 min
Décidément Janssen, vous n’en ratez pas une !
C’est dit.
Hurkhurkhurk!
Picasso est un peintre qui résiste bien à être vu en reproduction. Le choc industriel ne lui fait pas peur. Il survit à tout, même aux commentaires débiles.
16.16 « sous peine de se faire traiter de vilain raciste »…. Veuillez vous expliquer, N’Golo, je ne comprends pas, si ce n’est pas trop vous demander, bien sûr. Et dans ce domaine, je souhaiterais vous comprendre.
Ne pas en rater une? Une quoi? Je vous laisse deviner. Gigi les dit toutes. Elle est complète.
15h51 tout à fait d’accord, même les catalogues vendus et supposés travailles par des photographes compétents ne livrent pas les couleurs des peintres. On aura beau tenter de reproduire il n’y a guère que l’achat ou le vol qui garantissent la qualité de l’oeuvre.
Décidément Janssen, vous n’en ratez pas une !
C’est dit.
Troisième fois…, des fois qu’on l’aurait pas lu. Donc si Passou l’a dit… (il parlait du duel chachal-pablita dans les « bois de meudon », me semble-t-il à propos d’un bouquin de graniville, ai-je cru comprendre)… ça vaudrait brevet d’authenticité pour chachale et pablita !
On comprendra aisément la profondeur de leur degré d’aliénation à « çui-qui-l’a-dit-qu’a raison ». Juste pour dire que Passoul n’en est quand même pas à quémander ce genre de médiocres approbations de « supporters », hein Passoul ?
Et ça continue à s’enfoncer patin couffin !…
Lavande, je possède un livre produit par la bibli du Vatican , les reproductions sont belles, je ne sais plus trop si c’est dans ce bouquin qu’il est possible de venir le travail de restauration des sybilles par exemple. Il n’y a pas que les techniques de reproduction qui alterent , le temps modifie les toiles et dans ce lieu on est surpris de l’éclat des teintes vives employées.
Bénir pour venir, ce correcteur m’ennuiiee…
Gigi, nuance. Passou ne t’a pas écrit : « vous n’avez pas raté celle-là ». Il a écrit « décidément vous n’en ratez pas une », ce qui signifie que tu n’en étais pas à ton coup d’essai, et qu’il était temps de te le faire remarquer. Il est cependant compréhensible que l’incompréhensible contentement de soi dont tu fais preuve (ta seule preuve au demeurant) et que tu te reconnais avec simplicité (ton unique simplicité), t’incite à imaginer (je n’écris pas penser) qu’il ne faut pas te le répéter. Et pourtant si…
Avignon, l’etouffoir, je n’y suis allée qu’une seule fois mais il est aisé de penser que ce festival est programmé en plein été pour des questions de rentabilisation. En mai, juin, septembre quel plaisir sans inconvénient climatique ce serait, mais comme il faut souffrir pour être beau ou belle, je salue votre courage et votre endurance aux fortes chaleurs.
Chaloux remplace Delaporte et wgg en même temps. JJJ je ne suis pas là querelle mais wgg s’étant absenté vous allez vraisemblablement servir de souffre douleur . Peut être existe t il des raisons de fond objectives au débat , de cette façon je ne sais pas s’il faut justifier et adhérer à la forme.
Tout spécialement pour Lavande, quelques costumes exposés à Chicago
Merci chachale pour cette indispensable mise au point collective. Sans elle, en effet, personne n’aurait su décortiquer la complexité de la pensée passoulinienne à mon égard.
Et je viens enfin de comprendre à quoi vous étiez si éminemment utile à ce blog, qui me fait me retrouver blablatisé (sic) par votre extrême obligeance. Il faudrait vous inventer. Je vous adore.
Mais maintenant, SVP, laissez-moi un brin, je dois aller me préparer pour partir à Moscou pour aller vérifier les exploits de N’Golo de plus près. J’en profiterai pour aller examiner dans la foulée le dernier Monet que je n’ai pas encore vu à l’Ermitage de SP, sans faire de détour par kiev, où je n’aurais guère de chance de rencontrer l’ancienne amante de notre ami commun. Mais si par le plus grand des hasards, je le voyais accompagné d’une nouvelle, je n’hésiterais pas à aller les saluer bien bas de votre part en disant à gwg qu’il vous manque beaucoup depuis son indigne blacklistage. Ne me remerciez pas, vous savez, en dépit de mes apparences niaiseuses, j’ai un bon très fond.
Gigi, j’écris de ce pas (si j’ose dire, l’image est hardie) à Poutine pour lui demander de te garder. Si possible en plusieurs bocaux.
17.04, bien vu Betelgeuse, il se trouve que gwg m’a demandé de leu assurer la réplique tant que durera son absence. Je m’y emploie, mais ce n’est pas facile, et sans prétention de faire autre chose que d’occuper un fantôme… Vous finirez bien par vous faire une opinion pesronnelle sur mon compte, ce n’est pas grave si vous n’en avez pas, vu votre récente apparition. Personne ne sait trop quoi penser de moi, à commencer par moi-même. La seule chose que je puisse dire : j’aime bien m’amuser. Bon, je file.
Vous finirez bien par vous faire une opinion pesronnelle sur mon compte.
C’est fait.
D, ma recette est beaucoup plus simple et les moules excellents à condition de provenir des bouchots bretons https://youtu.be/-hbiorAZQR0 lo
vous vous prenez pour Betelgeuse, ast’heure ?
JJJ je n’ai pas encore exploré tous les B majuscules , si vous aviez une autre idée à laquelle je m’identifierais facilement et modestement
Merci Rose.
J’ai bien aimé la formule « il ne peignait pas des portraits, il peignait des gens ». C’est tout à fait ce que l’on ressent.
je n’ai pas encore exploré tous les B
Berthe? Bicarbonate? Bistournée? Bitoniaude? Bilboquète? Bezefe?
Etc.
Hormis Berthe , je chausse du 39, je ne vois pas que les autres méritent une majuscule.Merci tout de même, Berthe ne me convient pas plus que Bécassine, je garderai un moment Beltegeuse.
Pourquoi n’êtes vous pas vous aussi à espérer un courant d’air à Avignon, d’habitude vous y courrez.
« je n’ai pas encore exploré tous les B »
Sur ce blog, la lettre D a du succès : D, Delaporte, Ed (qui a disparu aussi vite qu’elle est apparue)…
D. dit: 14 juillet 2018 à 16 h 29 min
Ce soir je mange des moules farcies.
Vous êtes otage de dangereux maniaques?
Lettre B
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