Le roman de Patrick Grainville fait bonne impression
Au fond, qu’est-ce qu’un chef d’œuvre sinon ce livre, ce film, cette pièce de théâtre, cette sculpture ou ce tableau qui vient à point nommé dans notre vie nous expliquer ce qui nous arrive mieux que nous ne saurions le faire ? Question de kairos. Rien de plus personnel, arbitraire, subjectif, loin des canons de l’histoire de l’art. De toutes les toiles qui me hantent depuis des années, la Terrasse à Sainte-Adresse de Claude Monet est l’une des plus têtues. Elle est pourtant d’une infinie délicatesse, cette scène de genre dans l’été normand où l’on voit au premier plan un couple assis et de dos, la tante et le père du peintre, observer au centre un homme et la cousine du peintre conversant debout tandis qu’au troisième plan un bateau s’inscrit entre la mer et l’horizon. Ce tableau, qui s’intitula d’abord Jardin à Sainte-Adresse, fut acheté par Victor Frat directement à Monet ; plus tard, la veuve du collectionneur le céda au marchand historique des impressionnistes, Paul Durand-Ruel.
Longtemps je ne l’ai connu qu’en reproduction, d’abord admiratif de l’équilibre de sa composition, de sa logique interne, de son admirable harmonie de couleurs ; il y a là quelque chose qui fait oublier la violence et la vulgarité du monde, ses plus bas instincts et la domination du Mal, un je-ne-sais quoi d’apaisé et de lumineux qui nous réconcilie avec lui. J’en étais là jusqu’à ce qu’un jour, à l’occasion d’une exposition impressionniste au palais du Luxembourg où je m’étais rendu sans même en avoir flairé le programme, je me retrouve soudainement face à lui, isolé en solitaire sur un pan de mur à lui dévolu comme pour en mieux souligner son caractère extraordinaire, subtilement éclairé. Ce qu’il m’a dit en ces instants-là est privé, intime ; mais en me ramenant à mon adolescence peuplée de marines de Marquet et de fenêtre sur ports de Matisse, à la nostalgie du monde de Proust, à la société de ce temps, à tout ce qui s’exprimait alors de si français lorsque je l’interrogeais, je me souviens l’avoir quitté heureux d’emporter avec moi une invitation à la légèreté. A plus de légèreté en toutes choses.
Aussi au début de cette année, lorsque j’ai reçu Falaise des fous (656 pages, 22 euros, Seuil), le nouveau roman de Patrick Grainville, je l’ai laissé reposer sur ma table pendant des mois comme si je craignais d’y découvrir les secrets de cette œuvre. Il est vrai qu’il est enveloppé d’une jaquette reproduisant non l’une des nombreuses falaises normandes qui sont comme autant de piliers du récit, mais « mon » tableau de chevet. Celui qui me raconte sans m’expliquer.
Patrick Grainville, né en 1947 à Villers-sur-mer (Calvados), est ici chez lui, dans son élément naturel. La Normandie est son domaine et sa propriété. Son narrateur, qui est censé écrire en 1927, se penche sur les soixante années écoulées., la guerre de 1870 marquant la borne du début, entre Le Havre, Etretat et Fécamp. Fils d’une modèle morte jeune, il achève ses jours dans les bras d’une autre modèle. Entre temps, blessé jeune dans la pacification de la Kabylie, installé à Etretat par les soins de son oncle et protecteur, ce jeune rentier hédoniste peut se permettre de se consacrer au culte de la beauté en art comme en femmes. Il est vrai que, comme beaucoup de non-créateurs, ledit « mystère de la création » l’intrigue. Ce tableau Jardin à Sainte-Adresse, qu’il décrit comme clair, hypnotique et peuplé de présages, le fascine. Trente ans qu’il y rêve jusqu’à ce qu’il le voie en vrai. Comme moi, encore que lui y investisse une part de lui-même plus forte encore…
« comme s’il détenait la clé d’un mystère lié à mon enfance, à ma famille, à ma mère havraise. Une lueur de bonheur traversa le nuage de tristesse où j’étais plongé. Je n’avais vu encore de la Terrasse que des reproductions. Elle était devenue pourtant la vision finale que je devais en avoir a t elle rejailli sur tout ce récit rétrospectif de ma vie. La fin serait-elle la vérité du commencement ? »
Est-ce encore un roman ou déjà un tableau ? Parfois, on ne sait plus. Il est vrai que le flamboyant Grainville au lyrisme débordant s’est si bien coulé dans le moule, et si bien intégré dans le motif, qu’il a presque réussi à composer sa propre toile en élève des impressionnistes. Même si sa secrète préférence va à Courbet depuis qu’il l’a vu peindre sur la plage, Monet est incontestablement son grand homme. Il ne le lâche pas le début à la fin du récit, tant en créateur prométhéen qu’en bonhomme Monet, même si tous les autres sont également de la partie, Manet, Degas, Renoir, Boudin…
Le narrateur accompagne Monet à l’intérieur de la falaise, dans les failles du monstre où Delacroix était déjà venu poser son regard, pour prendre son pouls, entendre ses entrailles grouiller ; il enrage avec le peintre des changements d’humeur de la météo et du ciel qu’il ne sait pas qu’il pose ; il invite à se méfier de la nature lorsqu’elle présente au peintre du cousu main et peste encore contre ses métamorphoses. Rarement un groupie aura témoigné d’une telle empathie. Il a vu Hugo en septembre 1882 et ne s’en est jamais remis, le monstre précédé de sa légende un jour qu’il déjeunait avec son ami Paul Meurice au village marin de Veules-les-Roses. Quel événement que la visite du mythe en personne !
« Un détail nous fascina, Mathilde et moi. Dans la villa de son ami Meurice, Hugo travaillait face à la mer, bien sûr, comme dansles îles de son exil. Mais voilà le fait qui nous enchanta : un miroir reflétait derrière lui la fresque des vagues comme pour l’en envelopper. Il nous arrivait à Mathilde et à moi de disposer un miroirr pour contempler notre conjuguaison. Peut-être aussi pour aviver un plaisir qui s’émoussait. Mais nous ne formions pas une mer. »
La mort de Victor Hugo, le grand crocodile comme l’appelait Flaubert, celui dont la personnalité et l’œuvre surplombent son temps, est un morceau de choix mais l’exubérant Maupassant dit le taureau des alcôves n’est pas en reste et Flaubert bien sûr, la Normandie existerait-elle s’il ne l’avait écrite ? C’est aussi bien senti et restitué sur les milieux de la peinture que sur ceux des Lettres et du journalisme de ce temps. Curieusement, seul le monde de la musique manque à l’appel. A ceux qui se demandent à quoi peut bien ressembler un artiste raté, toute la vie du narrateur témoigne de ce qu’il est un homme désoeuvré dans toutes les acceptions du terme. On connaît des « écrivains » qui s’expriment du haut de leur œuvre future : lui, son œuvre l’a fui et il n’a pas cherché à la rattraper, préférant compenser par l’admiration des génies de leur art. Mais l’auteur gâte les écrivains plus encore que les peintres. Son narrateur abdique alors tout sens critique lorsque c’est de Proust qu’il s’agit :
« Qui eût deviné que cette frêle fleur d’un duel postiche, que ce gommeux, ce crevé, ce salonnard séraphique, ce lèche-comtesses, ce bulot entourbanné des algues de Balbec, était le géant absolu de la sensibilité et du verbe ? Cet asthmatique écrasé d’enfance, envahi par sa mère, sa grand-mère et les manies de sa vieille tante beauceronne, ce farfadet tombé de Saturne, marinant dans ses fumigations et ses méandres psychologiques, clipserait ces colosses de Rodin que sont Balzac, Flaubert et Zola… Ce dandy était un titan. »
Auteur prolifique à la tête d’une bibliographie forte d’une quarantaine de livres, Patrick Grainville s’est senti l’âme d’un fresquiste à qui l’invention du chemin de fer et celle de la peinture en tubes auraient donné le goût du grand air jusqu’à planter son chevalet dans la nature. On croise un monde fou, célèbres et anonymes, et aussi tout simplement des gens prêts à se damner pour un ciel de Boudin ou à perdre le sens des réalités pour une falaise d’Aval vue par Monet. Et tous les événements de l’époque, un peu trop même. Rien n’y manque des guerres et des révoltes, de la catastrophe minière de Courrières à la traversée de l’Atlantique par Lindbergh. Se méfier de l’effet catalogue lorsqu’un roman se collète à l’Histoire. Mais la plume est si virtuose qu’on se laisse avoir (ici un extrait du début). Grainville s’y révèle un portraitiste cruel tant sa pointe est acérée, notamment dans l’évocation de l’affaire Dreyfus.
C’est toujours aussi foisonnant, le baroque absolu en moins, tout de même. Sinon ses personnages se seraient révoltés contre lui. S’il a délaissé sa veine fantastique, onirique et érotique, c’est simplement que ce qu’il avait à raconter l’exigeait. Mais il y a encore des restes de ce qui fut la patte et la signature du fameux Grainville des Flamboyants (prix Goncourt, 1976). Il faut être complètement Grainville pour déceler dans l’âme de Fécamp une secrète fulmination de ténèbres. Et puis ces meules de Monet, qu’il tient pour son chef d’œuvre « fou et cosmique », évoquées comme autant d’ « avatars telluriques incandescents »… Et la falaise à Fécamp comme « un cap à tête de Moby Dick »… J’ignore ce que le récit du duel Proust-Lorrain dans un après-midi de Meudon doit à la chronique, mais sous sa plume, c’est tordant. Cela dit, si l’on peut imaginer que Gertrude Stein ait traité Picasso de « asshole », on ne croit guère qu’elle ait pu lui lancer « Hole of Ass ! »
C’est parfois un peu daté, non dans la forme mais dans les références. Faut-il avoir cette époque en tête pour comprendre l’allusion au « petit Badinguet de sa caste » ! Mais au fond qu’importe tant que cela sonne vrai et que la note est juste. Grainville est à son affaire avec la peinture : c’est le quatrième de ses romans qui y est consacré, pour ne rien dire des nombreuses préfaces et des livres d’art à deux mains qu’il a signés avec des peintres contemporains. Ici il montre bien la nature de ces artistes, et en quoi ils étaient d’abord des natures. Il ne se contente pas de décrire les tableaux : il nous les fait sentir et ressentir : on les voit. Il est vrai qu’il est sans parti pris, outre celui de la grandeur et illustration de l’impressionnisme, contrairement à L’Oeuvre gâtée par les ambiguïtés de Zola envers son ami Cézanne. Cela dit, leur marchand à tous, celui a tout risqué pour les soutenir, les entretenir, les faire connaître et les imposer au monde, méritait mieux que «ce bon Durand-Ruel ». Mais quoi : Patrick Grainville a tenté et réussi l’exploit de faire résonner l’histoire de l’art depuis Etretat en ses falaises conçu comme une chambre d’écho de la rumeur du monde. Il faut avouer que ce n’est pas rien et qu’il nous a bien eu. Mais on en sait toujours aussi peu sur le-mystère-de-la-création-artistique et c’est tant mieux. Pourvu que ça dure.
(« Terrasse à Sainte-Adresse », 1867, huile sur toile de 98 x 130, de Claude Monet, Metropolitan Museum of Art, New York ; « Claude Monet », photo D.R. ; « Falaise d’Etretat, soleil couchant », 1883, de Claude Monet, Raleigh, North Carolina Museum of Art ; « Etretat. La falaise d’Aval », 1890 d’Eugène Boudin, Museo nacional Thyssen-Bornemisza, Madrid)
1 176 Réponses pour Le roman de Patrick Grainville fait bonne impression
Les spectateurs sont très sentimentaux, comme des groupies hystériques. C’est pour ça qu’ils aiment ce film, et cette histoire débile entre les deux acteurs.
Le cinéma hollywoodien nous présente péremptoirement une vision de l’histoire d’amour paroxystique, mais en vain. Ce n’est plus le « premier amour », c’est trop usé, trop délétère. Le cinéma hollywoodien est gâteux, il arrive en fin de parcours, comme un sombre truchement dégénéré en pleine déliquescence. Un Eastwood est là, le vieux faiseur, pour nous faire croire à la poudre de perlimpinpin, et le pire est qu’il n’est pas le seul. Aujourd’hui, c’est la norme.
Clopine je n’ai pas vu la nuit du chasseur mais sûrement les problèmes sexuels sont ils à l’origine de nombreux crimes. L’impuissance poussera l’individu à s’emparer d’objets phalliques de substitution qui lui donneront la puissance que son sexe ne lui offre pas d’éprouver ainsi enfoncera y il des objets contendants ou perforants dans les corps de ses victimes. Cela semble logique.
Beltegeuse, on a l’impression que vous écrivez comme Bérénice, autrefois. Pourquoi parodier cette internaute qui avait disparu de la circulation ? Par ailleurs, les enchaînements décrits dans le passage à l’acte d’un crime sexuel masculin, sont infiniment plus complexes que les femmes l’imaginent en général. La logique élémentaire n’y est pas si souvent au rendez-vous. « Ne pathologisons pas », comme disait JC…
C’est tout le problème des interprétations psychanalytiques, Jazzi. En appelant à l’inconscient, donc à ce qui, justement, échappe au sens, elles font souvent appel à des schémas pré-établis, « symboliques » et qui seraient universels : le complexe d’oedipe, la horde originelle, l’inceste, les tabous… Or, dans le « livre noir de la psychanalyse », que reprend en grande partie Onfray, un sérieux doute est exprimé sur l’universalité des concepts psychanalytique pré-établis, qui appartiendraient en fait bien plus à la biographie de leurs énonciateurs qu’à autre chose, et qui ne prendraient pas en compte la diversité sociologique des sociétés humaines. En clair, le complexe d’oedipe aurait particulièrement tourmenté Freud, qui l’aurait érigé (ahaha) en dogme incontournable et universel alors que la structure sociale de certaines sociétés n’a rien à voir avec cette forme particulière de pulsions inconscientes (coucher avec sa mère, tuer son père).
Pour un film, c’est encore plus difficile à mon sens d’interpréter psychanalytiquement des images qui proviennent d’un individu qui met en scène un univers, parce que le glissement entre l’inconscient supposé du créateur et les buts qu’il poursuivait (consciemment) en créant est carrément hasardeux et casse-gueule. Freud,en analysant ainsi la Sainte Anne de Vinci, n’échappe pas à mon sens au danger. Certes, il dresse le catalogue des symboles psychanalytiques se rattachant à sa théorie de l’inconscient : « le vautour » symolisant la fellation, par exemple. Mais il exploite bien entendu ce que nous savons tous de la biographie de Vinci, son homosexualité, ses problèmes d’argent, les commandes non effectuées et pourtant payées d’avance, etc.
Donc il « plaque » un type de symboles pré-établis à l’aide d’éléments biographiques, et s’éloigne par là le plus possible de ce qui, en fait et toujours à mon sens, importe le plus : à savoir les buts conscients recherchés par l’artiste.
Je vais paraître cuistre, à tes yeux, peut-être, m’enfin je suis si ignorante qu’un tableau de la Renaissance m’échappe parce que je n’en ai pas les « clés », historiquement et culturegénéralement parlant : et ces clés qui m’échappent et m’importent sont à mes yeux plus importantes qu’une théorie psychanalytique certes intéressante, mais « plaquée » sur une oeuvre.
Par exemple, la vie de Sainte Anne, les circonstances de la commande du tableau, le geste artistique que recherchait Vinci, comment il innovait en peignant le tableau, les techniques employées, le « sfumato », l’épisode biblique travaillé par lui, ce que ses contemporains comprenaient en le voyant, la distance qu’il convient ou non de combler, sont des questions plus importantes pour moi que de savoir si oui ou non, le bleu de la tenue de la vierge est là pour cacher le sperme divin, ou le rouge de ses joues pour rappeler le tabou des règles, etc.
Plus il y a de distance temporelle entre une oeuvre et moi, plus l’urgence d’une connaissance rationnelle, avant toute interprétation symbolique issue de théories contemporaines issues elles-mêmes de notre connaissance de notre appareil psychique (si tant qu’une preuve scientifique puisse être apportée, or rien n’est moins sûr. A ce sujet, lire le dossier de télérama de la semaine sur l’interprétation des rêves… Qui émet de sérieux doutes sur l’accès à l’inconscient dont le sommeil ouvrirait les portes…), plus l ‘urgence d’un comblement de mon ignorance première, dis-je, est primordiale et passe avant tout le reste.
Ou, pour dire plus simplement et revenir à notre nuit du chasseur : il est plus important, pour moi, de comprendre d’où vient mon émotion, de tenter de m’expliquer le film et de comprendre où et de quelle manière le cinéaste veut m’entraîner (ici,au bord de la rivière, ahaha), plutôt que d’essayer de repérer ses névroses via des « symboles relevant de l’appareil psychique inconscient » qu’à son insu, il aurait parsemé dans son oeuvre.
et je rejoins euh… je ne sais plus qui, ci-dessous. Dans la théorie freudienne, l’argent est relié à l’univers anal, l’apprentissage de la propreté surtout, le don et le contre-don, plutôt qu’à l’inceste, ce me semble. Mais je ne suis surtout pas spécialiste !!!
personnellement, je n’ai pas un avis aussi tranché que le tien sur ce film, Clopine. Je garde de sa première vision – je l’ai vu assez jeune-, tout à la fois une fascination et un certain malaise. Mais c’est un film qui a fait couler beaucoup d’encre. Le plus extraordinaire, pour moi, c’est, outre celle qu’il raconte, l’histoire du film en lui-même. C’est l’UNIQUE film tourné par Charles Laughton, acteur hollywoodien d’origine anglaise. Il n’a eu aucun succès public à sa sortie, mais c’est devenu très vite un film culte pour les cinéphiles et les écrivains et cinéastes du monde entier. Dans son numéro spécial des Cahiers du cinéma », les cahiers verts, Marguerite Duras en parle longuement. Elle dit son importance pour elle de ce film, qu’elle place parmi ses préférés avec « Pikpockett » de Robert Bresson et « Playtime » de Jacques Tati. J’y fait référence dans mon « Goût » du cinéma, ainsi, entre autres, que du « Barton Fink » des frères Coen, cher à Bloom. Il est à notre que c’est le seul de mes livres qui a eu droit à un papier de Passou…
« L’impuissance poussera l’individu à s’emparer d’objets phalliques de substitution qui lui donneront la puissance que son sexe ne lui offre pas d’éprouver ainsi enfoncera y il des objets contendants ou perforants dans les corps de ses victimes. Cela semble logique. »
Logique imparable, Bérénice. Sauf que des violeurs en séries et pas du tout impuissants, tuent AUSSI leur victime par tous moyens y compris contondants.
Il est à noter…
Et Laughton a eu des ennuis à cause de cet unique film avec la célèbre commission Max Carthy, lui aussi. Il n’a plus rien tourné d’autre et est mort quelques années après.
@19.01, vous êtes comme moi, CT… Apparemment, vous ne croyez pas au prétendu invariant historique et culturel de l’inconscient individuel basé sur le refoulement induit de la pulsion libidinale… et de la grille d’interprétation psychanalytique judéo-bourgeoise viennoise allant avec… Brefl, avec toute cette mélasse qui a fait tant de dégâts depuis un siècle. Un nouveau bon point pour vous. Je sais bien : « rien à faire », direz-vous… Donc, n’en faites rien.
Dans son analyse, l’auteur de l’article parle d’impuissance, uniquement envers la mère des enfants, car elle ne peut rien lui apporter. Ce qui n’est pas le cas des veuves précédemment épousées et assassinées, ni des enfants qui cachent le magot du père.
Aujourd’hui, je suis gâté! Voilà maintenant les 3 J qui la ramène avec « Le traquet kurde »…
Qui peut bien s’intéresser à cette histoire racontée avec le style flamboyant d’un rédacteur à la pige de « L’Ami des Oiseaux » (si cela existe), sinon quelques ornithologistes passionnés du traquet?
« Apparemment, vous ne croyez pas au prétendu invariant historique et culturel de l’inconscient individuel basé sur le refoulement induit de la pulsion libidinale… et de la grille d’interprétation psychanalytique judéo-bourgeoise viennoise allant avec… »
Qu’est-ce que vous causez bien, JJJ ! Je comprends rien à ce galimatias ! Moi, c’est plutôt des interprétations d’Onfray dont je me méfie, Clopine, et je préfère lire Freud dans le texte (forcément traduit)…
Alors, finalement, Annibal, l’impuissant est impuissant à temps partiel?
Ce qui fait bander le personnage génialement interprété par Robert Mitchum, c’est l’argent, Closer. Il tue pour mettre la main sur le magot. Là, il a épousé la mère sans fortune des enfants, pour eux, pas pour elle.
Sinon, au départ, c’est rose, Christiane et Clopine qui ont parlé de « La nuit du chasseur ». J’ai juste ajouté mon grain de sel…
Il n’est absolument pas question d’Annibal Lecter dans le Traquet kurde, ni dans l’oeuvre de Sigmund Freud, ni dans les films de Charles Laughton. C’est quoi encore tout ce Galli-Mathias ? Un nouvel ouvrage sur « le goût de la confusion » s’implose à l’horizon du MdF, Jz.
« ni dans les films de Charles Laughton »
Et pour cause, il n’y en a eu qu’un, JJJ, tu ne suis pas !
Le début commence par un gros plan face caméra de Rachel qui cite la bible mais tout de suite après on voit une ferme américaine comme ils ont là-bas, vous voyez, avec une bande de galopins qui courent et… Là, on dirait que Laugthon a inventé le drone parce que le plan est monté comme on le ferait avec un drone, vu du dessus quoi…
Clopine dit: 17 juillet 2018 à 14 h 55 min
En 1955 existaient déjà depuis longtemps les petits avions…
La nuit du chasseur – séquence d’ouverture à commenter.
https://www.youtube.com/watch?v=5noMx0ZqsdQ
En fait, je voulais surtout dire que « Sur la route de Madison » de Clint Eastwood me faisait particulièrement ch.ier !
« La Nuit du Chasseur » présenté par Jean Douchet
Pour beaucoup, Jean Douchet n’est pas seulement un critique. Ni même un essayiste. Mais un maître à penser dont les conférences ouvrent l’esprit. Douchet enseigne à la Femis (l’école de cinéma), donne un cours à la Cinémathèque, chaque lundi, et anime un ciné-club mensuel au cinéma Panthéon, à Paris. Et c’est là qu’il entame, mardi 18 décembre, à 20 heures, un cycle intitulé « Parcours secret de l’homosexualité au cinéma ».
Attention, pas de malentendus ! « Le risque en ces matières, dit Jean Douchet, c’est d’oublier le cinéma ou de voir de l’homosexualité partout ». Quand on examine une scène avec deux hommes ensemble, faut-il systématiquement y voir de l’homosexualité latente, masquée ou refoulée ? Pas certain, répond Douchet, mais pas impossible non plus. Pour cette série de conférences, sa devise sera, en tout cas : « De l’écriture avant toute chose. Et non à la surinterprétation… »
https://www.telerama.fr/cinema/23240-homosexualite_et_cinema_les_secrets_de_jean_douchet.php
(Entre parenthèse, Jean Douchet je ne le connais que de nom, et « La nuit du chasseur » je l’ai vu il y a 20-25 ans et pas revu depuis).
Le ridicule Micron s’est dépensé pour rien. Son voyage à Moscou, et sa récreption des Bleus, il peut se les mettre où je pense :
« Bon pour les Français, inutile pour le président. Tel serait l’impact de la victoire en Coupe du monde sur l’ensemble des Français, indique le sondage Odoxa Dentsu pour Le Figaro et France info. Une vague d’optimisme qui ne bénéficie donc pas au président de la République. » Figaro
« (Entre parenthèse, Jean Douchet je ne le connais que de nom, et « La nuit du chasseur » je l’ai vu il y a 20-25 ans et pas revu depuis). »
Pablo, on le sait que vous parlez de ce que vous ne connaissez pas, comme de saint Paul l’autre soir. Allez vous rhabiller…
Pablo, vous vous êtes bien ramassé sur saint Paul. Eh bien, ça va continuer sur le cinéma…
JJJ,
vous balayez d’un geste agacé ma remarque sur le chapitre 9 de Falaise des Fous de P.Grainville, pourtant c’est le thème de ce billet et à part les citations de Pat.V nous n’avons pas du tout parlé ni de P.Grainville (sauf, brièvement, P.Edel), ni ce livre très surprenant. Nous avons surtout parlé de la Terrasse à sainte-Adresse , de la qualité discutable des reproductions sur internet parce que Passou commençait ce billet par un souvenir personnel de cette toile.
Avançant dans le roman, je trouve que le choix de cette toile pour la jaquette du livre n’est vraiment pas une bonne idée. La falaise d’Etretat peinte par l’un de ces peintres, oui, une photo de Maupassant ou de Hugo, pourquoi pas. (Un chapitre remarquable sur l’enterrement de Hugo, un autre bouleversant sur celui de Manet.)
J’ai lu avec attention l’échange sur le film « La nuit du chasseur » qui mériterait, ô combien, d’être lu et discuté sur l’excellente RDC tenue par Annelise Roux (qui semble faire une pause estivale). J’ai beaucoup aimé le premier commentaire de Clopine, moins ceux de Jazzi mais à chacun sa perception du film.
Mais, mais,
je préfère revenir à ce livre pour une raison simple : je le lis et je l’apprécie et c’est une politesse vis à vis de Passou.
Un autre échange m’a passionné sur les critiques littéraires, les citations, les lecteurs. Je suis en plein dedans avec ce modeste commentaire.
Bonne soirée.
Jean Douchet c’est le pape des cinéphiles, Pablo75. Mais pour moi, le cinéma est un art, pas une religion…
« J’ai beaucoup aimé le premier commentaire de Clopine, moins ceux de Jazzi »
Je l’aurais parié, Christiane. Mais qui a parlé en premier de ce film ? « La fadaise des fous », c’est plus dans ton registre, et la critique ne se réduit pas à des questions de politesse !
contondant.
« Jean Douchet c’est le pape des cinéphiles, Pablo75. »
Pablo, c’est du néant sur tout ce qu’il touche. A fuir !
Closer, je n’étais pas sérieuse de plus je n’ai pas vu ce film. Me reste comme incrustée la scène du viol de Sanctuaire et flottant quelques vagues mises en rapport entre les interdits sexuels et la violencequi pourrait en être une conséquence.
Pablo, c’est une sorte de Ed mâle, en aussi pire, mais plus loquace encore sur son vide.
christiane dit: 17 juillet 2018 à 19 h 47 min
A bien lire les commentaires, nous sommes deux à avoir lu le Falaise des fous de Patrick Grainville, Christiane.
Grainville tient effectivement son lecteur et lui fait partager son plaisir de la peinture. Avec l’ évocation de Dreyfus et du fameux auteur de la fausse lettre, on est en plein dans l’ exacerbation d’ un certain mysticisme de l’ individualité. Ce rôle victimaire du signataire de la fausse lettre; on est en pleine dissociation de ce que les autres ne sont pas. C’ est tout le reproche que l’ on fera à l’ art dit » moderne « , celui des » chercheure « , impressionnisme, expressionnisme, activisme, cubisme, futurisme, simultanéisme, dadaïsme…cela aboutira dans le paroxisme de l’ Entarte Kunst dont parle encore Patrick Grainville.
Bref, toute la part non perçue de la science, qui échappe à l’ étrangeté est ainsi rejetée. Elle est folie, au pied de la falaise, justement.
trois avec jazzi. Le Seuil lui a envoyé nous a-t’ il Sur.
Clopine
Moi non plus , n’ ai pas vu pedophilie inceste et tout
non, c’est un gars qui nous a dit les filles ce soir y a la nuit du chasseur sur Arte.
@Jazzi dit: 17 juillet 2018 à 19 h 51 min
Je trouve plus proches de mes impressions celles de Clopine. Pour le très beau roman « Falaise des fous », tu serais comblé par le chapitre 9 à partir de la page 162. P.Grainville n’a pas peur d’évoquer la chair et l’appétit sexuel de certains de ces peintres et écrivains. Mais il y a tant d’autres richesses dans ce livre, à commencer par l’écriture de P.Grainville.
Ce qui me choque dans tes critiques (cinéma ou littérature) c’est que pour toi tout semble tourner autour de l’homos.exualité de l’écrivain ou du cinéaste. Je trouve cela réducteur et souvent bien éloigné de l’œuvre.
Centre de Philippe Sollers. Entretien
«C’est maintenant l’œil du cyclone, au centre du tourbillon. Tout est d’un calme si extraordinaire que je n’ai plus rien à comprendre. Quelques phrases d’autrefois traînent encore, mais elles ne s’inscrivent pas, ma main les refuse. La seule vraie couleur est le blanc.»
De quel « centre » s’agit-il ?
C’est le centre métaphysique, celui qu’évoque Pascal : «une sphère infinie dont le centre est partout, la circonférence nulle part», ce qu’on peut aussi renverser en «une sphère dont la circonférence serait partout et le centre nulle part»… Est-ce également un centre spatial ? Ce centre se situerait alors dans le temps et, d’une façon très étrange, il m’est apparu qu’il y avait un savoir central, qui serait peut-être le savoir absolu de Hegel. »
« Le savoir absolu de Hegel »! A mourir de rire…Je viens de lire « Centre » et je serais presque d’accord avec Delaporte sur son auteur…
Une suite de petites chroniques intelligentes, érudites et hyper-narcissiques (il laisse à entendre qu’il a une ravissante et surdouée maîtresse de quarante ans, lui le pauvre octogénaire…). Mais le savoir absolu de Hegel et le centre métaphysique de Pascal. Soyons sérieux…
Pat V dit: 17 juillet 2018 à 20 h 16 min
Oui, et c’est dommage. Le tableau « Terrasse à Sainte-Adresse » a détourné l’attention de ce roman puissant. Sa façon d’interroger la « folie » de ces créateurs ouvre le regard que nous portons sur ce qui dérange dans l’art contemporain. Comme si pour se rassurer le public préférait d’abord critiquer, démolir et cela à toutes les époques. Mais l’univers d’un artiste c’est d’abord une nécessité absolue, vitale, prioritaire. Il cerne bien celle de Monet. Et Courbet, tellement incompris, lui qui le premier a su peindre une femme dans toute sa vérité et cela choquait les bien-pensants de son époque, comme il l’apprécie et sait faire partager cette préférence. Son portrait de Maupassant m’a sidéré. L’homme avait le sang chaud ! Quant à Manet dont j’aime tant l’œuvre, quelle triste fin prématurée. Les femmes ont aussi une belle présence.
Cette falaise est vraiment la tentation et l’épreuve de ces peintres. P.Grainville doit bien connaître ce coin-là. Je n’ai pas fini le roman mais je suis heureuse de le lire. Il ne doit pas être freiné dans l’écriture par des craintes de choquer. Tout lui semble possible dans sa recherche et c’est vraiment écrit dans une belle langue vivante.
Et pour revenir au tableau, il y a l’adaptation de Miss Harriet de Maupassant qui est rediffusée ce soir à la télé (je ne sais plus sur quelle chaîne, mais google le sait, lui). Air marin, côte normande, fleurs, nature, clins d’oeil directs aux impressionnistes : le sujet de notre hôte, Maupassant en plus.
« Pablo75 dit: 17 juillet 2018 à 19 h 33 min
[…] quand on examine une scène avec deux hommes ensemble, faut-il systématiquement y voir de l’homosexualité latente, masquée ou refoulée ? […] »
Pablito, pas qu’au cinéma, sur les blogs, exemple : cette relation limite violente entre toi et moi, ne dissimule-t-elle quelque chose de l’ordre du désir amoureux ? non ?
qu’est-ce que t’en dis ?
christiane, j’espère que si Clopine et Jazzi lisent le Grainville ils ne vont pas le trouver super, parce que pour pasticher Paul Edel j’ai fait des copié collé d’extraits du bouquin de Grainville et ils ont trouvé que ça faisait toc…
même que pour un ces extraits Clopine m’a demandé si je ne n’avais pas forcé sur le 51…
génial !
on se marre comme on peut, mais moi ça j’avoue que c’est le genre de truc qui me fait bidonner.
et ça j’en fais le pari : si je copie colle en plusieurs commentaires tout le Grainville tout le monde va se foutre de ma tronche !
ça c’est la culture !
si je recopie ici, en plusieurs commentaires, tout le bouquin de Grainville tout le monde se moquera de moi !
c’est ça la culture…
(…) l’apprentissage de la propreté surtout, le don et le contre-don, plutôt qu’à l’inceste, ce me semble. Mais je ne suis surtout pas spécialiste !!!
–
allons, allons. Pas de fausse modestie !
» C’ est quand il construit le pont japonais qu’ il franchit son Rubicon. »
😉
Bien joué, Hamlet, puisque c’est d’un jeu qu’il s’agit… Une sorte de jeu, si je comprends bien, qui vous donne la douce satisfaction de manipuler autrui, à ses dépends croyez-vous, c’est bien ça ?
Perso je n’ai pas lu le livre de Grainville, ne le lirai sans doute pas sauf hasard (le tableau de Monet ne me touche pas), et je ne reconnaissais certes pas l’écriture de Paul Edel dans les textes que vous nous soumettiez.
Donc ?
Donc, en fait, votre blague de potache peut signifier tout simplement que l’écriture de Grainville passe, en copiécollé, pour un mauvais pastiche de l’écriture de Paul Edel -sortie de son contexte en plus. Et ne dis rien du charme possible du livre chroniqué et aimé de notre hôte. (que le tableau de Monet touche, lui.)
Ce qui signifie déjà beaucoup moins que le rire sous cape qui a dû vous animer quand vous prépariez votre coup de petit malin…
» C’ est quand il construit le pont japonais qu’ il franchit son Rubicon. »
Est-ce de Paul Edel, Hamlet, Zola, Grainville, Sollers ou Jean Lorrain?
ça ne peut être que du Grainville, Pat V.
« Ce qui me choque dans tes critiques (cinéma ou littérature) c’est que pour toi tout semble tourner autour de l’homos.exualité de l’écrivain ou du cinéaste. Je trouve cela réducteur et souvent bien éloigné de l’œuvre. »
C’est un peu réducteur, Christiane. Ce qui est sûr, c’est que pour moi le désir est le moteur de l’âme humaine, et ce désir est d’abord d’ordre sexuel, donné d’enfance. L’esprit vient ensuite. C’est un plus; On ne se refait pas et je creuse mon sillon. Toi, on a l’impression que tu te contentes de distribuer des bons points. Et parfois de méchants coups de règle ! Déformation professionnelle ? Mais qui est la vraie Christiane, dans tout cela ? Je n’ai jamais été le chouchou de mes maîtres d’école. Pas vraiment le bon profil. Mais j’ai eu des profs que j’intriguais. Généralement des hommes. Les profs femelles semblaient le plus souvent agacées par ma présence. J’ai eu une prof d’italien qui ne pouvait pas me saquer : madame Stéfani, une communiste pure et dure, dont le fils homo s’est suicidé en se jetant sous un train…
« Je viens de lire « Centre » et je serais presque d’accord avec Delaporte sur son auteur… »
Je vous avais pourtant maintes fois mis en garde contre une telle escroquerie littéraire. Centre, de Sollers, le « centre » de la mystification littéraire.
Bah, c’est très simple, Pat V; : il suffit de copié-collé un texte de Sollers en disant que c’est un texte de Zola, pour qu’on trouve que Sollers est exécrable, ou qu’on en conclut que Zola est imbuvable…
Plus cela va, plus les procédés d’Hamlet me déplaisent, pour de vrai. Longtemps, ses fausses naïvetés, son style doucereux qui, sous prétexte de questions, se fichent du monde, le rendaient un peu sympathique, parce qu’on pouvait croire que c’était de l’humour. Mais cet humour-là est fondé sur un très solide sentiment de supériorité, un goût pour la manipulation et un cynisme caché. J’ai fait remarquer récemment que jamais, au grand jamais, je n’ai vu Hamlet se plaindre des trolls. Au contraire, leur exclusion a suscité chez lui, et pour la première fois, une réaction « directe » et non indirectement doucereuse, comme celles auxquelles il nous a habitués. Là, il s’est lâché, nous comparant tous peu ou prou aux sénateurs maccarthystes ayant organisé la chasse aux sorcières des années 50, aux Etats-Unis (et ce par réaction à l’exclusion de haineux notoires, notez le bien).
Si vous joignez ces peu sympathiques, finalement, traits de caractères à une réelle facilité d’écriture, vous pouvez raisonnablement vous demander si Hamlet n’est pas qu’un avatar de plus du troll (ou des deux trolls ? Ou des trolls ?) qui s’amusent à se taper l’incruste, ici, sans rien faire d’autre que de saper petit à petit le blog :je ne serais pas du tout étonnée si un jour, j’apprenais qu’Hamlet était aussi Bergeret, et quelques autres en prime.
Ce type d’intelligence, qui ne s’exerce qu’aux dépens d’autrui, m’inspire en fait une solide aversion. Parce que perverse et destructrice, en fait… Et jouant aux jeux masqués d’un pouvoir illusoire, au lieu de se regarder une bonne fois dans la glace et admettre que oui, cette méchanceté gratuite, c’est la vôtre.
» C’ est quand il construit le pont japonais qu’ il franchit son Rubicon. »
Est-ce de Paul Edel, Hamlet, Zola, Grainville, Sollers ou Jean Lorrain?
Plutôt Pierre Boulle, le Pont de la rivière Kwaï.
Clopine, sans vouloir entrer dans une analyse du film de Laugthon( j’en serai bien incpable et j’apprécie votre courage de vous « lancer » dans « votre » vision » du film).ce film? je reste perplexe, et pas toujours emballé par ce livre d’images kitsch séduisantes .Mais regardez et surtout écoutez la conférence de Jean Douchet et son « ouverture » intellectuelle devant un tel film qui n’a rien de rationnel même si l’enchainement de l’intrigue séduit.Douchet a raison d’insister sur le fait que ce film peut passer aussi bien pour un film contre la religion qu’au contraire un film merveilleusement pro-eligion et contre les faux dévots et les escrocs,comme on en rencontre chez les prêcheurs sudistes de Flannery O connor.elle,Flannery profondément catho..
Quand Douchet dit que à son avis, le film échappe à son auteur..il a raison.
rose, ce n’est pas la première fois que je constate que tu me lis bien mal. Pas seulement moi. Je n’ai jamais dit que les éditions du Seuil m’avaient envoyé un exemplaire du dernier livre de Grainville ! J’ai dit que j’avais lues les 50 premières pages mises en lignes dans un lien, en rouge, du billet de Passou : (ici un extrait du début).
Clopine, vous voyez des trolls partout !
c’est quand même pas la fin du monde !
c’est juste amusant, sans plus, en plus je le comprends vu que ces extraits étaient sortis de leur contexte.
vous faites toujours un flan à partir de rien.
sérieux c’était juste amusant.
Laughton n’était-il pas en fait un grand chrétien, lui qui a lu si magnifiquement des passages des psaumes dont on a encore l’enregistrement, que Terrence Malick a mis dans un de ses films sur la bande-son ?
sérieux Clopine, vous me couvres d’un tas de trucs moches, alors que de mon côté je ne vous ai jamais forcé à écrire que j’avais forcé sur le 51 !
c’est vous qui l’avez écrit !
qu’est-ce que j’y peux moi ?
Toutes les grandes pointures étaient chrétiennes, voire catholiques. C’était l’ancien temps, qui perdure quand on revoit certain soir des films comme la Nuit du chasseur.
Clopine, reconnaissez tout de m^me que c’était une expérience des plus intéressantes, non ?
sur ce cous c’est Jazzi et vous qui êtes faits avoir, mais ça aurait pu être un autre, je suis sûr qu’Alba ce serait aussi laissé avoir.
on sait pourquoi on ne voit plus WGG ?
il est mort lui aussi ?
un accident de vélo électrique à Cadaquès ?
c’est hyper pénible si tous les habitués de ce blog se mettent à mourir les uns après les autres.
Clopine, reconnaissez tout de m^me que c’était une expérience des plus intéressantes, non ?
sur ce cous c’est Jazzi et vous qui êtes faits avoir, mais ça aurait pu être un autre, je suis sûr qu’Alba ce serait aussi laissé avoir.
on sait pourquoi on ne voit plus WGG ?
il est mort lui aussi ?
un accident de vélo électrique dans une descente à Cadaquès ?
c’est hyper pénible si tous les habitués de ce blog se mettent à mourir les uns après les autres.
le gros problème c’est que nous étions tous, plus ou moins, en fin de vie, même passou.
Les Bleus ne sont finalement pas allés au Crillon, et qui est un bel endroit, et plus « neutre » que l’Elysée. On y mange bien, au Crillon, on peut y restaurer convenablement de sportifs qui ont atteint la folie des grandeurs – et qui ont préféré rester auprès du grand manitou, sa sainteté macron Ier. C’est ridicule, mais c’est comme ça. Et pourquoi pas le pape ?
passou, vous avez une idée du temps qu’il vous reste à vivre ?
c’est juste pour savoir si je dois continuer de m’investir dans les discussions sur ce blog littéraire.
je vais essayer, Paul. Perso je ne vois pas bien comment on peut estimer que le film serait « anti religieux », tant le personnage de Rachel est positif, et appuyé tant et plus sur la religion. Il est dressé contre le faux prêtre dans une sorte de plébiscite d’une religion presque « domestique », fondée sur des citations et des explications aux enfants, « en direct de la bible ».
Dans la littérature, il y a un autre personnage qui n’a que des citations bibliques à la bouche, mais là il s’agit vraiment d’une charge antireligieuse : c’est le personnage du valet de la famille Earnshaw dans les « Hauts de Hurlevent », qui est une sorte de pantin sans coeur répétant et paraphrasant les versets. Rachel est presque l’antithèse de ce personnage : elle cherche dans la bible les récits auxquels les enfants vont pouvoir s’identifier – et c’est encore une trouvaille de ce Laughton qui, d’après vous et ce Douchet, n’a pas maîtrisé son film, d’avoir ainsi créé une sorte de pratique religieuse ayant recours à la bible, comme thérapie psychologique !!!
…
En face, une scène proprement « politique », d’après moi, est le prêche de Powell et de sa femme, sous une tente, à une assistance hallucinée qui ne demande que du grand spectacle. Ca, certes, c’est de la dénonciation de ce qui se passe aux Etats-Unis, question secte.
mais sinon, il me semble que le point de vue de Laughton doit beaucoup à Mark Twain. Chez Twain aussi, des personnages positifs pratiquent une religion pleine d’humanisme, et sont opposés aux intégristes ou aux illuminés de tout poil.
Nous sommes là, toujours à mon sens, bien sûr, devant cette doctrine (encore tellement en cours aujourd’hui) qui décrit la religion comme outil d’une éducation morale. Ou, autrement dit, les athées ne peuvent être des gens bien, car seule la religion peut inculquer (par la peur de l’enfer, me direz-vous, mais bon, pas d’omelette sans casser les oeufs, je veux dire pas de religion sans recours au surnaturel), les valeurs morales et le code de conduite nécessaire à une société. C’est un sophisme, bien entendu, m’enfin il marche tellement bien…
Dans le film de Malick, un moment fort était certainement lorsque sur la bande-son Laughton lit tel psaume. C’est un sommet du moment moderne – car Dieu est présent aujourd’hui, même s’il reste silencieux.
Hamlet, c’est ma manière de « bien rigoler » , comme vous le faites aussi. Pastiche 51, ça me fait doucement marrer, comme vous le dites à votre propre propos. Vous voyez qu’on a toujours l’humour qu’on mérite, et vous, vous ne méritez donc qu’un mauvais jeu de mots !
« hamlet dit: 17 juillet 2018 à 22 h 44 min
le gros problème c’est que nous étions tous, plus ou moins, en fin de vie, même passou. »
je veux dire même que ce blog a démarré.
c’est la première fois que je me cite moi-même, c’est plutôt sympa de se citer, je vais le dire à Paul Edel, comme personne ne le cite il pourra s’autociter.
pourquoi pas ? même passou le fait souvent dans ses articles.
Mais bien sûr que le film de Laughton est religieux !
Clopine, là ça devient lourd, vous êtes un peu comme Pablito, vous êtes lourde !
Je suis assez d’accord avec toi, Paul. Je n’ai pas revu « La nuit du chasseur » à l’instar de ces dames. Mais j’ai revu l’ouverture du film, mis en lien, juste avant la conf’ de Douchet, par Pablo75. C’est assez conventionnel dans la forme. C’est pas du Orson Welles. Loin de là. Comment cet ovni cinématographique est-il devenu un film culte des cinéphiles ? Une chapelle à laquelle je ne me suis jamais reconnu. Je crois, comme je le disais brièvement, que cela tient au fait qu’il fait valser les tabous. Ensuite, j’ai peut être eu le tort de rebondir un peu trop sur les demandes d’explications de Clopine. D’ailleurs, Douchet ne se mouille pas trop, il ne cesse de dire que l’on peut y voir une chose et son contraire. Il n’est pourtant pas Normand, non ?
Je ne me souviens de quel film de Malick il s’agissait, mais, c’était l’un de ses derniers. Qui pourrait le préciser, peut-être vous, Jacuzzi, cinéphile assidu à qui rien n’échappe ?
Clopine, nous n’avons pas le même humour, qu’est-ce que j’y peux ?
moi l’humour qui me plait c’est celui de Pablito, quand il veut lyncher tous ceux qui ne pensent pas comme lui.
et aussi j’aime bien l’humour de Bloom, quand il parle de ses repas avec les attachés au ministère de la culture, ou du rôle importent qu’il tient dans les affaire culturelle de la Nation.
j’espère qu’il en parle vraiment pour rire, en fait je ne lui ai jamais posé la question, si ça se trouve il est sérieux.
« c’est hyper pénible si tous les habitués de ce blog se mettent à mourir les uns après les autres. »
Le temps sans doute ? Et puis les meilleurs restent. Je suis là, donc tout va bien.
un autre que je trouve drôle c’est Jazzi quand il parle des films qu’il a vus.
Ce blog devient vraiment débile. Ou plutôt les mecs qui restent ici paraissent avoir une crise collective de co.nnerie… Blabla-Wideganger et J.C.-Je.an sont partis mais Delaporte et hamlet ont pris leurs places et se déchaînent pour les imiter le mieux possible.
Le prêtre défroqué misogyne (pléonasme) et grand maso Delaporte, s’ennuyant dans la vie depuis qu’il ne peut plus se polir le chinois, il ne vient ici que pour avoir le plaisir de recevoir des gifles et se faire cra.cher à la figure. Du coup, il me cherche comme les enfants nerveux cherchent la fessée qui les apaisera. Mais ce n’est pas moi qui tombera dans le panneau. J’arrête de le lire… Il peut dire la messe s’il veut, la vie est trop courte pour perdre son temps avec des faux cu.ls dans son genre qui n’ont que trois neurones mal placés (dont deux bouffées par l’air pourri des sacristies).
Quant à l’homelette danoise, il faudrait qu’il apprenne à lire d’abord (ce qui ne doit pas être facile pour une omelette, surtout si elle est baveuse comme c’est son cas): la phrase qu’il m’attribue (« quand on examine une scène avec deux hommes ensemble, faut-il systématiquement y voir de l’homosexualité latente, masquée ou refoulée? ») est de Jean Douchet.
Et ensuite il faudrait qu’il digère le ridicule absolu qu’il a fait avec son pseudo « x » dans l’affaire de la « pourriture »: on sent que tout ce qu’il écrit depuis n’a comme objectif que faire oublier cet épisode qui a fait voir à tout le monde ici sa jobarderie inguérissable (d’où sa fausse excitation pathétique et ses provocations d’ado vexé, qui ne font qu’aggraver son cas).
commencer ses phrases par « Perso » c’est un truc que l’on doit à Dexter qui commençait toujours ses commentaires avec « perso » à une époque où personne ne le faisait.
je m’en souviens bien comme si c’était hier.
on a déjà eu Chevillard qui venait sur ce blog pour piquer un grand nombre d’idées de Dexter, je vois que ça continue.
plutôt que citer Grainville je devrais citer Dexter the serial killer….
« Du coup, il me cherche comme les enfants nerveux cherchent la fessée qui les apaisera. »
Ouiii. On est déjà deux à ne plus le lire. Il finira bien par se lasser de parler tout seul.
commencer ses phrases par « Perso » c’est un truc que l’on doit à Dexter qui commençait toujours ses commentaires avec « perso » à une époque où personne ne le faisait.
Sauf, Hamlet de 22 h 49, que ces deux phrases mises bout à bout comme ceci :
« le gros problème c’est que nous étions tous, plus ou moins, en fin de vie, même passou. »
je veux dire même que ce blog a démarré.é
ne veulent absolument rien dire.
Je présume que votre pensée est :
« le gros problème c’est que nous étions tous, plus ou moins, en fin de vie, même Passou.
Je veux dire DES QUE ce blog a démarré. »
Parce que, si on ne remplace pas ce « même que » par dès que », ça devient du yaourt bulgare,là. Ou du pastiche 51, et plus si affinités (= 52, 53, 54…)
Pablito !!!
tu sais quoi ? il faut que tu t’habitues à la diversité et au pluralisme des idées et de la parole.
c’est ça la démocratie.
je sais que tu aurais bien aimé vivre dans une époque révolutionnaire ou inquisitoire (ça finit comme suppositoire) où tu aurais pu condamner au bûcher tous ceux qui ne disent pas ce que tu voudrais entendre, mais c’est comme ça, désolé.
sur le blog de passou il y a des modérateurs mais c’est pas toi mon vieux !
Moi j’ai toujours cru que Dexter et vous, Hamlet, c’était le bonnet blanc et le blanc bonnet, réuni dans la même tête.
Et vous avez tort. Dès le début, oi aussi j’ai employé le « perso ». Ou bien le « bibi ». Ou bien (plus soblre) le : « moi, je ».
On m’en a assez fait le reproche, trouvant dans ces expressions la preuve d’une autocélébration égocentrique insupportable… Ah là là.
Pablito, tiens une chanson pour toi
gran abrazo mi querido :
Un jour, passerez-vous aux aveux complets, Hamlet ? Perso, bibi, moi je n’y crois pas, vous savez, à vos postures de benêt gentil disant sans le vouloir des énormités, pour les faire croire « vraies au fond ». C’est de l’ordre du procédé.
Clopine, ça c’est bien !
à une époque vous pensiez que j’étais JC.
comme quoi le lithium a de bons effets sur la schizophrénie paranoïde.
c’est bien Clopine : continuez votre traitement !
« Clopine, là ça devient lourd, vous êtes un peu comme Pablito, vous êtes lourde ! »
hamlet dit: 17 juillet 2018 à 22 h 50 min
Je comprends maintenant pourquoi elle est venu me chercher aujourd’hui l’omelette danoise. L’autre jour elle em.merdait Bloom en se répétant constamment croyant être drôle et je lui ai envoyait dans les gencives un message qu’il a mis 2 jours a avaler, l’an.douille:
Pablo75 dit: 15 juillet 2018 à 23 h 59 min
Mais qu’est-ce qu’elle est lourde l’homelette danoise avec son histoire de la culture, dont on s’en fo.ut éperdument !! Le mec insiste, 1, 2, 3, 4, 5, 6 fois avec une obstination de vieillard cacochyme…
Personne va lui dire de la fermer un peu, ou au moins de changer de disque?
Sa lourdeur pachydermique m’a rappellé la meilleure chanson de Manolo García, chanteur espagnol dont les chansons ont souvent de très bonnes paroles:
« Somos levedad » [Nous sommes légèreté-insouciance]
Clopine, ça c’est bien !
à une époque vous pensiez que j’étais JC.
Clopine, ça c’est bien !
à une époque vous pensiez que j’étais un autre…
J…C
comme quoi le lithium a de bons effets sur la schizophrénie paranoïde.
c’est bien Clopine : continuez votre traitement !
Pablo, tiens une chanson pour toi
gran abrazo mi querido :
Pablo, par rapport à cette discussion avec Bloom une question :
l’aspect économique et industriel de la culture : tu penses que cela a une importance ?
ou bien faut-il faire comme si cela n’existait pas ?
Ah, et puis, pour revenir à la scène d’ouverture du Chasseur mise en ligne obligeamment par… euh.. je ne sais plus quel erdélien, en tout cas merci, moi j’y vois beaucoup de qualités. Certes pas les nouveautés d’un Welles intégrant pour la première fois un plafond dans un décor, mais un sens incroyable de la justesse, dans le « détail social ».
un exemple : dans ce prologue, une bande de garçons découvre le corps d’une victime du faux prêcheur. On ne voit que ses jambes qui dépassent.
N’importe quel réalisateur aurait mis de « belles jambes » de femme « désirable » (et tuée parce que désirable…) . Pas Laughton. Les jambes sont si maigres qu’on dirait celles d’un pantin de bois. Elles sont habillées de bas grossiers, en tissu épais et blancs,et seules les chaussures à talons, mises de guingois, témoignent d’une quelconque coquetterie. On dirait une poupée de chiffons placée là.
D’après vous, pourquoi ? Pourquoi Laughton, alors qu’il n’hésite pas à montrer un spectacle où une effeuilleuse, sur scène, danse lascivement, a -t-il choisi volontairement de montrer une victime qui n’a rien de provoquant, qui ne renvoie surtout pas à l’attrait physique de jambes galbées ?
On pourrait penser que c’est parce que ce sont des enfants qui découvrent le corps. C’est déjà, pour l’époque, assez scandaleux comme ça de confronter de « chères têtes blondes » à la crudité de la mort, si en plus le cadavre est imprégné d’une signification lascive via de jolies jambes, ça serait trop pour le public de l’époque ?
C’est une explication.
j’en ai une autre : Powell, de son aveu même, s’attaque à des veuves qu’il détrousse. Mais ce sont des veuves d’un milieu rural, au beau milieu d’une crise économique sans précédent. Powell ne se fait pas épouser par de belles femmes, mais par des démunies. Soit de pauvres veuves aux jambes à peu près aussi attirantes que des balais à chiottes, soit des proies toutes trouvées comme la mère de John et Pearl, ou comme l’ado perturbée Jenny.
Cette manière de faire indique le pathétique de Powell, son côté minable et pauvre type, dès les premières images…
C’est génial, je le maintiens.
Pablo75 dit: 17 juillet 2018 à 22 h 56 min
N’empêche, mon pauvre Pablo, que sur saint Paul, vous ne valiez pas un clou, vous qui vous plaisiez à dire que les grands auteurs classiques n’avaient pas de mystère pour vous. Vous vous êtes étalé lamentablement !
@ Ed
Delaporte parle déjà tout seul, comme les fous. Il est obligé, puisque personne répond à ses commentaires débiles. Ça va être une torture pour lui de ne plus pouvoir polémiquer. Et un jour il cessera d’apparaître par ici, sans que personne se rende compte. Et on ne saura pas si c’est parce qu’il en a eu marre de monologuer ou parce qu’il est parti en enfer pour l’éternité.
« Delaporte parle déjà tout seul, comme les fous. » Pablo 00
Mon pauvre Pablo…
Pablo, je ne veux pas que tu te méprennes sur mes propos : j’adore ton côté « Robespierre », même plus : je pense que nous devrions tous être comme toi des « Robespierre », et interdire la parole à ceux qui ne pensent pas correctement (comme nous Pablito !), interdire la parole à ceux qui sacralise le passé, comme à ceux qui sacralisent le présent, et aussi à ceux qui sacralisent le futur, en vérité Pablito interdire la parole à tous ceux qui ne pensent pas comme nous, toi et moi nous auriosn fait de parfait « modérateurs », le mot « modérateur » étant à prendre au sens le plus général, le plus métaphysique : modérateur de la pensée différente, c’est là le plus gros problème de notre temps Pablito : ceux qui pensent autrement, ceux qui parlent autrement, ceux qui vivent autrement, la modération c’est l’avenir Pablito ! la modération !!! modérez les mots, modérer les idées, modérer les pensées….
MODERER LES DESIRS !!!!!!!!
car il s’agit bien de cela dans notre petit Pablito, ce n’est pas que nous ne supportons pas, pas que les autres parlent pas comme nous, qu’ils ne partagent pas nos idées, mais qu’il aient d’autres désirs !!!
voilà Pablo ce que nous devons mettre en place, toi et moi, une POLICE DES DESIRS !!!!!
tu verras, nous ferons une belle équipe tous les deux, nous trancherons des têtes et nous les brulerons tous !!!!
et alors nous serons les rois de la terre !!!
car c’est bien cela que tu veux Pablito ? devenir le roi de la « bonne pensée, le prince des « bons desir »…………..;
tu sais quoi Pablo : tu représentes ce que je déteste le plus sur cette terre !!!!!!!
« Pablo, par rapport à cette discussion avec Bloom une question :
l’aspect économique et industriel de la culture : tu penses que cela a une importance ?
ou bien faut-il faire comme si cela n’existait pas ? »
hamlet dit: 17 juillet 2018 à 23 h 16 min
Pu.tain, 2 jours après, il insiste encore le balourd !!!
L’omelette danoise est comme ces vendeurs d’aspirateurs à domicile à qui vous ouvrez par hasard, à qui vous dites que vous avez déjà 3 ou 4 aspirateurs et qui, malgré ça, mettent le pied dans la porte pour que vous ne puisiez la fermer après leur avoir dit au revoir. Ces types qui n’ont jamais oublié la première leçon de leur prof de ventes: « La vente commence quand on vous dit ‘non’ « .
Mais on s’en f.out de ta question, omelette !!!!!!! Tu n’as toujours pas compris que tout le monde s’en fout de ta question ici et de toi par la même occasion, immense abru.ti ???
Pablo, tu veux que je te dise pourquoi je n’aime les écrivains comme Grainville et les autre du même genre ?
parce que je suis de la génération 70 !!!!!!
et je n’aime pas ce qui après les années 70 ont pensé, ont inventé, ont créé, comme si ces années 70 n’avaient jamais existé, comme s’il ne s’était jamais rien passé dan ces années, alors que c’est sans aucun doute l’époque qui a le plus représenté tous les espoirs de toute l’histoire de l’humanité.
Pablo, je m’aime guère, mais j’aime ma génération !!!!
tu peux me dire pourquoi n’a jamais écrit sur elle ?
ce n’était pas vraiment le post modernisme et du relativisme, dans le sens de de Lefort ou Putman, non cétait autre chose !
888e commentaire, mon pauvre hamlet ! Toi, c’est plutôt le côté négatif du chiffre ?
http://www.01numerologie.com/signification-du-nombre-888-1989
Oui. Comme WGG. Les deux se sont acharnés sur ma petite personne (je suis une femme, jeune et jolie, donc insupportable à leurs yeux). J’ai répondu, ca les a excités. J’ai arrêté. L’un est parti. L’autre tient encore, mais pour combien de temps ?
Le mépris est une vertu, et croyez bien que je la cultive depuis bien des années.
Pablito, tu sais le seul héritage que nous laisserons ?
le surf ! comme en parle Sltoderdijk, cette technique utilisée par les marineros portugais pour découvrir les nouveaux continents : affaler les voiles et se laisser guider par le courant.
apprendre à se laisser guider par le courant, surfer sur les vagues : voilà la seule chose la plus précieuse que nous laisserons à nos enfants.
Pablo, écoute bien les paroles de cette chanson, elles sont prémonitoires, l’histoire d’amour entre Terry et July, they don’t need friends….
il s’est passé un truc incroyable en 2010 durant le concert à Glastonbury de Ray Davie, j’y étais, sérieux : j’y étais !!!
Pablito, tu ne peux pas imaginer, ces milliers de personnes qui chantaient l’histoire de Terry et July, c’était comme si la lumière éclairer le monde pour la première fois.
tu vois Pablo c’est la différence entre toi et moi, nous partagoens les même idéaux, mais moi j’ai confiance en l’avenir !
il y a eu aussi celle là :
Pablo : Kinks a été cent fois important que les Beatles !
personne ne le sait mais c’est la vérité !
hamlet a raison; c’est la pure vérité.
Lola Pablito !
l’histoire d’un individu qui a la démarche d’une femme, mais qui parle comme un homme Pablito !!!
tu imagines un type qui compose ce genre de texte dans les années 60 ?
Waterloo Sunset est l’une de mes chansons préférées de tous les temps. Toute la mélancholie solitaire de Ray DAvies s’y dévoile : « everyday I look at the world from my window ». Quelle beauté cette chanson, mais quelle beauté !!
Ne comprenant plus rien aux derniers commentaires entre Pablo, Clopine, Hamlet, Jazzi, je passe…
Je reviens, Pat. V. à votre commentaire du 13/07 à 18h21 sur Otto Dix commenté par J.Daligault dans Falaise des Fous. (je l’avais mis en réserve). Je viens donc de lire cette page 618 et suivantes. Je comprends mieux cet « excès de perception, ce saisissement exaspéré » quand on se reporte à ses gravures de la guerre 14-18, ses portraits, ses champs de bataille tout zébrés de hachures car j’ai été bouleversée par une exposition au musée Maillol en 2007, je crois. L’autre partie de l’exposition était consacrée aux années 1933 / 39 où il était totalement interdit de peinture en Allemagne, il s’était lancé alors dans des dessins à la plume, son exil intérieur.
Donc cette page superbe (p.618) qui précède votre citation :
« Otto Dix a vécu dans la moelle de l’horreur. Albert n’a jamais rien vu de plus violent, de plus noir, de plus expressif, de plus troué, de plus torturé, de plus hallucinant (…)de plus crucifié dans les guenilles de la nuit.Les hordes de cloportes cagoulés de hublots de masques à gaz, dans la boue moulue de cadavres, barbelés de piquets, d’éclats de ferraille. Le côté allemand aussi atroce que le côté français, qui en eût douté ? Jean Daligault était pétrifié. (…) Je les scrute et je me tais. Mais je pense que ce qui fait la puissance d’Otto Dix, ce n’est pas tant le réalisme cru, littéral et indépassable que son choix plastique et féroce de l’eau-forte, de l’encre noire et des signes : crâne, casque, masque à gaz, cage de barbelés, cratère dans la terre et trou dans la chair comme dans celle du vieux Christ de Grünewald. »
Alors oui, P.Grainville peut continuer en écrivant qu' »il n’a pas imité un document photographique mais qu’il a exprimé un excès de perception. (…) que c’est un créateur terrifiant. »
Ce livre est vraiment très fort et nous mène jusqu’à l’art contemporain.
trouvant dans ces expressions la preuve d’une autocélébration égocentrique insupportable… Ah là là.
–
pas du tout, il s’agit juste d’un autocentrisme égocélébrant. C’est bénin à côté.
Ah ben D. censé quitter le blog…J’avais raison.
Lola est un chef d’oeuvre aussi. Bref. Les Kinks est le groupe le plus sous-évalué de l’histoire du rock and roll et je les ai toujours préféré aux Beatles.
Il faut considérer que je n’y suis plus, Ed.
Je fais mes cartons et liquide les affaires courantes.
Bien sûr D. Soit on part, soit on reste. Arrêtez vos minauderies, là.
@ hamlet dit: 17 juillet 2018 à 23 h 30 min
Écoute, omelette, je vais te parler sérieusement deux minutes. Je te rappelle d’abord que depuis 4 ou 5 ans que je fréquente ce blog je n’ai jamais dialogué avec toi, je crois, ni en bien ni en mal. Et cela parce que je ne t’ai jamais lu sérieusement, puisque ce que tu racontes et ton style me laissent froid. Comme 99 % des mes polémiques ici, celle avec toi ce n’est pas moi qui l’ai déclenché. Malgré les apparences, et cela est vérifiable, je n’attaque jamais le premier. Si quelque chose me paraît une erreur, je le dis sans plus, de façon neutre. Et c’est les gens qui se vexent qui provoquent les polémiques en montant le ton et en provoquant tout ce qui s’ensuit.
Je n’ai aucun côté Robespierre pour une simple raison: je n’ai aucune idéologie, je n’ai jamais voté de ma vie, je ne crois pas à la pantalonnade qu’on nomme démocratie. À 15 ans (quand tous les jeunes se disaient communistes) j’ai lu un livre sur l’anarchisme espagnol qui m’a beaucoup plu et je me considérais anarchiste. Après j’ai trouvé cela puérile et j’ai cessé de le faire. Mais avec l’âge j’ai compris que je l’étais profondément, par question de tempérament sans doute. Donc, en bon anarchiste, aucun fanatisme idéologique, philosophique, religieux, politique. Ayant horreur de la censure (qui m’a fait abandonner plus d’un blog) je n’interdis la parole à personne et j’ai une horreur absolu du politiquement correct.
Pour tout te dire, ce que les gens pensent de n’importe quel thème je m’en bra.nle. Quand je lis « tu sais quoi Pablo : tu représentes ce que je déteste le plus sur cette terre », je me dis, pauvre type, il est bouché, il ne pige rien, ce n’est pas de sa faute, il est aveugle le pauvre, ou alors son cerveau est en compote.
Par contre, anarchiste ou pas, je défends mes idées (politiques, esthétiques, spirituelles, ésotériques) et je dis ce que je pense de façon directe, que ça plaise ou non. Je comprends très bien que ça vexe ou que cela soit mal interprété. Le problème est que je m’en fo.us. À ceux qui me parlent normalement je leur parle normalement. Ceux qui me provoquent et m’insultent, en prennent pour leur grade, parce qu’il se trouve que je peux être verbalement très violent et que j’adore cela (on admire pas impunément les grands pamphlétaires français ou espagnols).
En conclusion, le mieux que tu puisses faire, si tu n’es pas maso et tu as du mal à comprendre ce que j’écris, c’est de m’oublier. Fais comme si je ne suis pas là et ne lis pas mes messages ici.
christiane dit: 18 juillet 2018 à 0 h 03 min
Oui, ce livre nousparle de l’ art contemporain et même de celui dont il ne parle pas, celui de l’ art des marginaux, ce que j’ énonçais au départ de mes commentaires…
@Jazzi, oui, la phrase est de Grainville, facilement attribuable.
A remettre dans son contexte.
Bonne nuit! 😉
oui Jazzi, le première fois que j’ai perçu ce changement lors du concert de Radiohead en 97 ! c’était un moment de communion, l’aboutissement de 2000 ans de christianisme !!!!!!! c’est à ce moment Jazzi que j’ai eu une p..tain de confiance, sérieux tu te retrouves là, au milieu de cette foule qui dit « i’m a creep », sous les p.tains d’étoiles Jazzi ! il n’y avait que le ciel de la nuit pour en témoigner, et ces gamins le les connaissais, c’est eux qui vont le matin en vélo dans le labo de génétique pour inventer l’avenir, tu n’as pas d’enfant Jazzi ? on ne peut parler des ces choses là quand on a pas d’enfants, parce que quand on en a la seule chose la plus importante est de se demander l’héritage que tu leur laisseras, le reste c’est tout du flan, tu as vu la sains deux de true detective, quand le promoteur dit qu’il aimerait que ses arriere petis enfants ne sachent pas d’où leur viendra leur fortune, c’est que ça la vie Jazzi : l’héritage ! et quand tu vois ces millers de gamins allumer leur portable pour faire concurrence aux étoiles, alors là tu te dis que c’est gagné ! tu connais les paroles de cette chanson Jazzi ? tous les bouquins à côté c’est peanuts ! parce que Grainville c’est un p.tain de mec du passé, alors que les paroles de cette chanson c’est l’avenir de toute l’humanité !!! et tous ces gamins chantaient en chouer avec la lumière de leur portable pour faire la nique aux étoiles Jazzi ! fini l’héliocentrisme : le centre de l’univers c’était eux, qu’eux qui chantaient i’m f.kin’g specia ! parce que nous sommes tous f.cking special Jazzi ! c’est l’essence de l’humainté d’être creep et f.cking special, et ça tous les Grainville ne seront jamais le dire aussi bien que ces gamins ! alors quoi ? pour le dire ils se sont emparés des « réseaux sociaux », et de ces réseaux émergera… souviens-toi Jazzi de ce que disait Deleuze, les rhizomes c’était bien ça, Deleuze en a eu la prémonition géniale ! et ces gamins viennent travailler en vélo, ils le laissent devant le labo de génétique et mettent leur blouse blanche et créent de nouvelles espèces vivantes, je le sais Jazzi parce que je les connais, je les connais parce que je suis ingénieur, j’ai aidé à mettre au point les premiers séquenceurs d’adn, ces enfants sont tous mes enfants, alors avec eux j’ai mis en marche mon portable, en écoutant Yorke dire i’m a creep ! et moi aussi, Jazzi, moiu j’ai fait la nique à toutes les étoiles, parce que nos lumières nous éclairait bien plus que toutes les étoiles de la galaxie !!!!
et voilà Jazzi les choses comme elles vont !
voilà, ce que je voulais dire c’est que j’ai lu le bouquin de Grainville, et il n’y a là rien qui nous parle du présent, ni du futur, parce que les éditeurs ne veulent pas qu’on parle, ni du présent, ni du futur, certains diront que c’est du marketing, perso j’y vois plutôt de la politique.
Radiohead : le groupe « intello » – alors que le rock doit être tout sauf intello – pour mecs mal dans leur peau, dépressifs et vegan. Aussi surcôté que les Kinks ont été sous-évalués.
Pablito te t’énerve pas !
tu es espagnol ou américain du sud ?
tu sais l’Argentine c’est ma seconde patrie, ou même ma première patrie, tu connais Carmen Guzman ? peu de porteño la connaise, c’est dommage, c’est sur les paroles d’un grand poète parolier argentin, tu es gentil je te dirai son nom :
» Pablo, tu veux que je te dise pourquoi je n’aime les écrivains comme Grainville et les autre du même genre ? parce que je suis de la génération 70 !!!!!! et je n’aime pas ce qui après les années 70 ont pensé, ont inventé, ont créé, comme si ces années 70 n’avaient jamais existé, comme s’il ne s’était jamais rien passé dan ces années, alors que c’est sans aucun doute l’époque qui a le plus représenté tous les espoirs de toute l’histoire de l’humanité. Pablo, je m’aime guère, mais j’aime ma génération !!!! tu peux me dire pourquoi n’a jamais écrit sur elle ?
hamlet dit: 17 juillet 2018 à 23 h 41 min
tu sais le seul héritage que nous laisserons ? le surf ! tu vois Pablo c’est la différence entre toi et moi, nous partagoens les même idéaux, mais moi j’ai confiance en l’avenir !
hamlet dit: 17 juillet 2018 à 23 h 52 min »
J’ai le regret de te dire que tes préoccupations esthético-philosophiques, trop terre à terre, n’ont pas le moindre intérêt pour moi. Et que pour moi le choix n’est pas Beatles contre Kinks, mais Boulez contre Chostakovich.
(D’ailleurs, quand j’étais jeune, je n’écoutais ni les Beatles ni les Kinks, mais The Doors, Deep Purple, King Crimson, Genesis, Yes, Jethro Tull, Emerson, Lake and Palmer et, bien sûr, Pink Floyd).
King Crimson Epitaph
https://www.youtube.com/watch?v=AuA0HQ4Zobc
« le rock doit être tout sauf intello »
Et ça c’est rock, Ed?
Deep Purple – Child In Time – 1970
https://www.youtube.com/watch?v=OorZcOzNcgE
And I have become comfortably numb…
Soit on part, soit on reste.
–
Je viens de vous dire que je partais. Mais doucement.
Moi, je crois néanmoins en l’idée d’un héritage. Celui que nous laissons, et celui que nous trouvons en naissant. Aux deux bouts de la chaîne – le plus important étant de comprendre que cette tradition qui nous fait vivre a un fondement universel, et donc religieux. Nous sommes dans la phase si nous sommes croyants. Ce que nous laisserons est une bribe de croyance, qui s’effacera avec notre nom, mais qui résistera néanmoins dans la grande tradition du Tout. Par exemple, imaginez tout ce qui subsiste de l’héritage grandiose d’Ulrike Meinhof, et vous aurez une petite idée de la chose, même si les Editions des femmes ne publient plus ses oeuvres complètes. Cela rejaillira un jour ou l’autre, j’en suis certain, comme exactement les épîtres de Paul.
Je n’aime pas trop Deep Purple.
Les adieux répétés – et répétitifs – de D !
Pablito, tu sais quoi ? Buenos-Aires, Cordoba, aussi Montévidéo, et même Lima, Caracas et autres c’est pas les livres, mais la guitare Pablo !
tu sais que chaque région, chaque village d’Amérique du Sud a sa propre rythmique, on peut y passer toute sa vie et on en fait jamais le tour, on croit tout savoir et un jour on se retrouve dans un petit village de Colombie et on redécouvre la musique, et le baroque aussi Pablo ! tu sais que c’est là, au Chili, au Pérou, en Bolivie Pablo qu’on a réinventé la musique baroque, parce que tous ces indiens qu’on avait essayé de génocidé avait un e prédisposition naturelle à la musique baroque, quel gachis Pablo !
tu sais d’où tu es Pablo ? tu connais tes origines ? c’est bien, pas moi ! je n’ai pas d’ancêtres Pablo, je n’ai aucune identité,
quelle nécessité d’être au monde quand on n’a pas d’ancêtres ? quand on n’existe pas ?
du coup Pablo je me suis inventé ma généalogie, j’ai créé mes ancêtres comme on fabrique une chaise ou une table, c’est un travail artisanale Pablo de construire son identité !
tu le savais que c’était le même travail ?
tu as lu Lévinas ? les textes sur l’altérité ? en vérité nous sommes toi et moi comme les pièces d’un puzzle, même si nous ne savons pas qui nous sommes nous avons besoin des autres pièces pour compléter une figure, c’est que ça l’identité.
Quelqu’un qui à mon sens n’en finit pas de partir, de déserter, d’abandonner, c’est cette pauvrette de Ed, notre petite punkette nihiliste du blog !
« tu es espagnol ou américain du sud ?
tu sais l’Argentine c’est ma seconde patrie, ou même ma première patrie, tu connais Carmen Guzman ? »
Je suis espagnol (ou je l’ai été), je n’aime pas les argentins et ta Carmen Guzmán est ridicule.
La plus belle chanson argentine:
Atahualpa Yupanqui – Los ejes de mi carreta
https://www.youtube.com/watch?v=-UnseDAE_08&start_radio=1&list=RD-UnseDAE_08
Un jour, après avoir livré son message pour mille ans et plus, Ulrike Meinhof a décidé de partir. Ce fut un départ en révolte, définitif et implacable. Prenez-en de la graine, ma chère Ed !
« Je n’aime pas trop Deep Purple. »
Voilà un propos défaitiste, Ed, songez-y bien. Vous n’exprimez pas ce que vous aimez, alors que l’amour est la chose la plus invincible du monde, selon l’Apôtre !
Pour Ed, notre douce petite punkette anticonformiste et maso, qui n’aime pas les Deep Purple, et qui va ramoner dur avec les Ramones :
Ed, je vous verrais bien avec une crête multicolore en guise de coiffure, un piercing dans le nez, un jean troué et un beau blouson de cuir élimé. Ce portrait très excitant, à faire bander les mâles de la Rdl comme D ou Chaloux, correspond-il à la réalité ? Je le crois.
Pablo, méfie-toi de tes jugements trop expéditifs !
c’est trop facile de dire « untel j’aime » « untel est ridicule » etc….
ce serait parfait si les choses étaient aussi simples : bon – mauvais, bien -mal, clair – obscur, « féminin masculin »…
Pablo, tu connais la théorie de la « vesica pescis » la vessie de poisson en français…
les français sont trop cartésiens, trop raisonnables, tu es français ?
Pablo, je ne sais pas quel âge tu as, on essaie de voir les choses du monde de monde de façon rationnelle, et il suffit de… pour que cela fasse entrer dans son existence une part de mystère, d’irrationnel, cette aspect des choses a une grande importance aussi.
voilà, juste pour te dire que tu m’as l’air un peu « ouvert » et un peu « bas de plafond ».
mon Pablito, essaie de faire un effort pour t’ouvrir !!!
hamlet dit: 18 juillet 2018 à 1 h 01 min
Tu as des préoccupations trop terre à terre: origines, identité, génération 70. Du vent…
L’essentiel est ta relation avec ton âme, et celle de ton âme avec l’Au-delà. Tout le reste n’est que vanité des vanités…
Tu devrais, donc, t’occuper moins des textes sur l’altérité de Lévinas et plus d’établir le contact avec ton Ange gardien.
En, cette tenue impeccable fait que vous n’échappez à aucun contrôle policier dans les rues, par exemple quand vous allez au MacDo ou renouveler votre cargaison d’épingles à nourrice.
Pablo, tu sais à qui tu me fais penser ? à Michel Onfray.
tu le connais ? c’est soi-disant « philosophe » français, lui aussi a un tas de jugements expéditifs, et lui aussi est un peu « bas de plafond ».
Pablo, méfie-toi de tes jugements trop expéditifs !
hamlet dit: 18 juillet 2018 à 1 h 17 min
À 19 ans, j’ai lu un livre qui m’a beaucoup marqué: « L’esprit du zen », d’Alan Watts.
J’adore la « brutalité » des maîtres zen avec leurs disciples les plus bornés.
Demaporte, bonsoir, désolé mais nous sommes en train de discuter en tête à tête avec Pablito, essayez de trouver un autre créneau horaire (en journée) pour faire l’intéressant.
D’ailleurs, Ed, vous habitez tout près d’un MacDo où vous allez souvent, les soirs de déprime. C’est là que vous avez rencontré le pauvre « George Perrec », l’écrivain américain sans succès, en exil. Vous n’avez jamais osé lui adresser la parole. Il est aussi timide que vous, et impressionné par votre look de révoltée. Vous lui faites aussi peur qu’Ulrike Meinhof, dont il a potassé la vie.
Pablo, pour le coup j’ai l’imporession ce livre sur la zenitude ne t’as pas trop marqué, en tout cas dans ta façon de communiquer, c’est tout sauf « zen », cela dit on sent en toi quelque chose de zen, du coup je ne sais pas d’où ça cloche.
« Demaporte, bonsoir, désolé mais nous sommes en train de discuter en tête à tête avec Pablito, essayez de trouver un autre créneau horaire (en journée) pour faire l’intéressant. »
Désolé, je reviendrai plus tard. Cognez fort ! Pablito est un soliveau impudent, un prétentieux qui ne connaît rien à saint Paul – entre autres.
Pablo, tu sais à qui tu me fais penser ? à Michel Onfray.
hamlet dit: 18 juillet 2018 à 1 h 21 min
Rien à voir. Dans le thème astral d’Onfray il n’y a que de la Terre (Capricorne ascendant Capricorne avec Vénus en Capricorne, la Lune en Vierge, Mars en Taureau, etc). Dans le mien, aucune (ce que je regrette, d’ailleurs).
D’ailleurs, tu es quel signe, Hamlet? Cancer (vue ta susceptibilité exacerbée)?
Delaporte, je suis désolé, mais Ed est parti se coucher, sérieux vous parlez tout seul, du coup il est presque 2H du matin et vous feriez mieux de faire comme Ed : aller dormir, à la limite vous pourrez reprendre vos monologues demain matin.
non je suis Vierge ! et toi ?
cela dit je ne suis pas du tout susceptible !
au contraire, c’est quoi le contraire de susceptible ?
dommage à cette heure Paul Edel dort, il pourrait nous dire c’est quoi le contraire de susceptible, il connait un tas de trucs au niveau lexical, c’est juste dommage qu’il n’en ait jamais rien tiré d’intéressant.
bon Delaporte, moi aussi je vais dormir, on reparlera de tout ça demain avec Paul Edel ! pour moi c’est une espèce de guide spirituel…
non je plaisante.
« ta façon de communiquer, c’est tout sauf « zen », cela dit on sent en toi quelque chose de zen, du coup je ne sais pas d’où ça cloche. »
Tu es très mauvais psychologue. Ce que tu ne vois pas, c’est que toutes ces violentes discussions ici, moi elles m’amusent beaucoup et me permettent de pratiquer le français dans un registre que j’adore (j’admire vraiment Bloy pour son génie de l’insulte). Le français est une langue bien meilleure que l’espagnol pour les polémiques. En tout cas, moi cela m’amuse beaucoup plus invectiver en français qu’en espagnol.
Plus c’est « méchant » ce que j’écris ici et plus cela me fait sourire.
« dommage à cette heure Paul Edel dort, il pourrait nous dire c’est quoi le contraire de susceptible, il connait un tas de trucs au niveau lexical, c’est juste dommage qu’il n’en ait jamais rien tiré d’intéressant. »
Notre cher et vénérable PaulEdel pourrait nous dire que le contraire de susceptible c’est peut-être « indifférent », un joli mot. Quand PaulEdel ne se trompe pas – plus ou moins – sur la date de la fin de la guerre du Vietnam, il nous sort à tous des trucs épatants. Et en plus c’est gratuit !
Indifférent = désinvolte, impassible, imperméable, insensible, neutre, tolérant. Ceci étant, on peut être susceptible et quand même tolérant.
Il y a aussi la formule de Cézanne ; « Mpnet, ce n’est qu’un oeil…Mais quel oeil! »
Étonnante Information ! si quelqu’un dont on dit qu’il a un dossier qui peut compromettre un autre ne le rend pas publique c’est qu’il n’a pas un dossier compromettant !
Nous ne pouvons pas prétendre qu’un président des USA possède une solide culture classique ; nous pouvons néanmoins souhaiter qu’il ait au moins lu Edgar Allan Poe (La Lettre volée), il saurait, partant, ce que même les sots savent : si l’on a des informations qui peuvent nuire à un adversaire, le meilleur usage que l’on peut en faire c’est de n’en faire aucun usage. Je n’arriverais pas jusqu’à parler d’expérimentation pédagogique qui aurait mal tourné ; seulement, si nous analysons suspicieusement ce personnage qui dégringole profondément dans le chaos — une interminable, grotesque, chute —, le doute s’installe. Certes, nous ne vivons pas encore dans une dystopie catastrophique ; certes, le monde est un peu plus imparfait que d’habitude ; ici et là, patraque ; opprimant, parfois ; mais il n’est pas encore infernal. Witz bien à part, si on réfléchit au fait que le concept de projet a toujours été dominant dans la pensée politique, on ne dirait pas que le travail devient de plus en plus cognitif et langagier.
P.S.
Maintenant il dit que sa langue a fourché et ça, venant d’un qui devrait la tourner 7 fois dans sa bouche avant de parler, c’est encore plus inquiétant ! Cela dit, peu importe si ses excuses sont dues ou induites : une fois c’est une erreur deux fois un vice, et si on enfile toutes ses perles on se trouve en présence d’un rituel consolidé.
mon passage préféré dans la Nuit du chasseur est la nuit entière passée par Rachel, sur son rocking chair, la carabine 22 long rifle posée en travers sur les jambes.
Ce qui me surprend (terrifie) le plus, est la parfaite dichotomie entre l’allure de Mitchum (le gendre parfait rêvé par tout bon père de famille) et sa réalité de tortionnaire.
Horresco referens.
Aglagla, glagla, glagla.
“It is recognized maxim literary ethics that none but the dead can deserve a commentary, seeing that they can no longer either explain themselves or perturb the explanations of those who devote themselves to the congenisal, and frequently not unprofitable, task of making plain what was previously obscure, and profond what was previously plain”.
Commentaire à Snark de Lewis Carroll par F. C. S. Schiller
http://blogfigures.blogspot.com/2012/07/marianne-breslauer-annemarie.html
Yves Klein :
C’est amusant qu’on ait complétement oublié que le film « la nuit du chasseur » est d’abord une adaptation d’un roman célèbre de Davis Grubb. Ce roman fut un best- seller aux états -unis à sa publication en 1943. Laughton voulait donc rendre justice à un livre de Davis Grubb, en l’adaptant fidèlement mais la transposition a été assez mal jugée à l’époque. Grubb le premier regrettait que certains de ses personnages eussent disparu à l’écran .Il l’a dit dans la presse américaine de l’époque qui d’ailleurs fut très divisée à la sortie du film. Enfin, on peut aujourd’hui tout à fait comparer le film avec le livre qui est traduit en francais.il est disponible en Folio sur Amazon pour 8,90 euros. Trois lecteurs qui ont lu le roman de Grubb le trouvent unanimement fascinant. J’vas aller y voir.
Mais qui est ce romancier oublié ? Selon Wikipedia, Davis Grubb est « né dans une famille installée depuis des générations sur les bords de l’Ohio, il se destine d’abord à la peinture, mais des problèmes de daltonisme lui font préférer l’écriture.
Au début de la Seconde Guerre mondiale, il s’installe à New York et travaille pour le réseau NBC. Il amorce sa carrière littéraire avec la publication de nouvelles au climat angoissant dans des magazines prestigieux, notamment le Collier’s Weekly. Plusieurs de ses romans et nouvelles se situent dans le milieu rural américain qu’il connaît bien pour ses superstitions et sa rigidité morale de façade. En 1953 paraît La Nuit du chasseur, son roman le plus célèbre, adapté au cinéma par Charles Laughton sous le même titre. Ses récits policiers relèvent du roman noir, mais il écrit aussi des textes fantastiques, dont deux ont été adaptés pour la série télévisée Suspicion (The Alfred Hitchcock Hour) dans les années 1960 et un autre pour la série Night Gallery en 1971.
Un roman posthume, Ancient Lights, paru en 1982, aborde la science-fiction. »
Très étonnant le dernier chapitre (25) de ce livre Falaise des Fous. Après une magnifique évocation de la traversée de l’Atlantique par Lindbergh (qui plairait beaucoup à Rose), une élucidation du choix de la toile de Monet « Terrasse à Sainte-Adresse.
Même le bateau que l’on voit en premier plan, mémoire (d’après P.Grainville) de celui que Lindbergh survola à basse altitude pour demander sa direction.
Ce qui est insolite c’est la façon dont P.Grainville mêle dans ce final Monet et ses nymphéas et ces aviateurs fous et merveilleux. Je suis perplexe.
Il est visionnaire ce P.Grainville !
Donc l’avion de Lindbergh passe au-dessus de Ouistreham, Deauville, Trouville, Villerville, du phare de Sainte-Adresse, de la cathédrale de Rouen chère à Monet, au-dessus de Château-Gaillard… Et c’est la ruée des spectateurs vers Le Bourget pour voir l’avion atlantique. Première traversée de l’Atlantique en solitaire… Le Spirit of St Louis… l’ange de Lindbergh…
« Cinq cents navires saluent Lindbergh dans la baie de New York, des yachts, des voiliers, des escadres, des remorqueurs… » lors de son retour triomphal et Grainville d’y voir Terrasse à Sainte-Adresse au centuple !
Monet aurait-il convoqué tous ces bateaux y compris le bateau de pêche au premier plan, aperçus par Lindbergh ? Cette terrasse, « cet absolu onirique », avec ses « ombrelles étincelantes » et ces « fanions qui claquent au vent » rappellerait ce héros de l’aviation ? Je n’en suis pas convaincue… mais j’aime le délire de P.Grainville et qu’il revienne aux nymphéas de Monet, magnifiquement.
Je le quitte sur « la terrasse » où il imagine un ciel « large », des mouettes, ses hôtes attendant le passage de l’avion. Il rêve et pour un peu il prendrait le pinceau pour ajouter l’avion dans le ciel…
Mystérieuse fin de roman. Je suis loin alors des premières pages. Cet écrivain est un rêveur hanté par la mort, le dernier mot du livre.
Merci Passou et Pat.V pour cette découverte qui me laisse rêveuse.
« Il est vrai qu’il est enveloppé d’une jaquette reproduisant (…) « mon » tableau de chevet. Celui qui me raconte sans m’expliquer. »
Toi qui as lu minutieusement et consciencieusement ce livre, Christiane, peux-tu nous en dire plus sur ce tableau qui raconte Passou sans l’expliquer ?
Clopine, du point de vue du langage cinématographique, voilà un plan d’ouverture génial, époustouflant : un travelling avant de 3’30, qui traverse murs et frontières et donne au spectateur l’illusion de se situer au niveau de l’oeil de Dieu ! A côté de ça, celui de « La nuit du chasseur » est plus conventionnel.
Orson Welles, « La soif du mal » (1958)
https://www.youtube.com/watch?v=WdbxndjjIOU
Delaporte je retiendrai pour indifférent , insensible, pas concerné , que rien n’atteint , absence de sensibilité face à une situation, un évènement, un phénomène . Pablo, je n’aime pas les méchants , le pire qui puisse se rencontrer sont les méchants tordus. Il y a les pas cools qui ne font pas de cadeaux et qui ne sont pas à confondre avec les méchants qui n’en font pas non plus et qui ne vous ratent pas dés que l’occasion se presente ( ils vous attendent qu virage) mais aussi des gens pour qui la méchanceté est une espèce d’oxygène, pour qui adopter cette attitude ( pas de quartier, ils enfoncent plutôt qu’ils ne viendront en aide)sauf à respecter un cercle restreint j’imagine aux proches, aux acceptés , aux acceptables, aux méritants, ils ne se sentent pas exister.
merci christiane
Lindbergh a coiffé au poteau tous ceux qui rêvaient de cette grande traversée…
un fanion, oui, en terme maritime cela s’ appelle aussi un pavilllon.
Un trou dans le fuselage https://www.smithsonianmag.com/videos/category/smithsonian-channel/charles-lindbergh-and-the-rise-of-1940s-nazi_1/
@Jazzi dit: 18 juillet 2018 à 12 h 47 min
Bonjour Jazzi. Heureuse que tu me m’en veuilles pas pour mes restrictions à tes commentaires sur le film, hier. Je crois vraiment que le désir autre que de voler cet argent n’a rien à voir avec une pulsion se.xuelle ni avec une pulsion de vi.ol de ces enfants. Remarque dans ce fameux tableau (Terrasse à Sainte-Adresse »)j’y ai vu tout le contraire de ce qu’ont vu et Passou et P.Grainville Passou laisse deviner dans son billet ce qu’il y a vu quant à P.Grainville Entre Lindbergh et Monet vieillissant, ce qu’il y voit bien qu’il nomme aussi la lumière et la douceur, il écrit « C’est ainsi de la beauté, l’oeuvre voit dans la mort. »
Donc que te répondre ? Relire le billet, y trouver un souvenir heureux de Passou mais pour P.Grainville, j’oserais cette citation de Luis Miguel Dominguin, célèbre torero ami de Picasso et Cocteau : » Je suis convaincu que la mort est comme un mètre carré qui tourbillonne dans l’arène. Le torero ne doit pas marcher dessus quand le taureau vient vers lui, mais personne ne sait où se situe ce mètre carré. C’est sans doute cela le destin. »
Or, ce carré où sont réunis trois des personnages de la toile me fait penser à ce mètre carré…
Le roman de P.Grainville est une pelea mise en mots entre soleil et mort, un combat tauromachique habite l’auteur qui devient comme une métaphore de la mort. Un livre d’une force peu commune, une longue passe obscure, une danse de mots profonde et noire, scintillement faits de belle folie. (Gisèle va encore me dire que je dois avoir bu de la vodka !). J’ai vraiment aimé.
Salut Gavroche !
@rose dit: 18 juillet 2018 à 13 h 20 min
Lisez au moins le dernier chapitre, c’est somptueux, vous allez adorer !
@Beltegeuse dit: 18 juillet 2018 à 13 h 30 min
Merci, Bérénice, vous êtes épatante !
« Passou laisse deviner dans son billet ce qu’il y a vu (…) « C’est ainsi de la beauté, l’oeuvre voit dans la mort. » »
Pour Passou, ce mètre carré contient peut-être la mort, sous le soleil d’Espagne retrouvé, de son frère ? Ce que ça dit de lui sans l’expliquer…
« Bonjour Jazzi. Heureuse que tu me m’en veuilles pas pour mes restrictions à tes commentaires sur le film, hier. »
Ce ne sont pas, à proprement parler, mes commentaires, Christiane, mais entre l’amour, l’argent, le sexe et la mort, il n’y a qu’un pas !
Jazzi dit: 18 juillet 2018 à 12 h 47 min
« Toi qui as lu minutieusement et consciencieusement ce livre »
Pas du tout !!! j’ai zigzagué entre les chapitres, allant, venant, revenant jusqu’à trouver l’architecture du roman (très complexe, pleine de faux-semblants). Il me reste une centaine de pages à découvrir minutieusement, celles que j’ai survolées et laissées en attente. Mais mon premier parcours a été un régal et une énigme à résoudre. Très surprenant ce Patrick Grainville, un peu sorcier.
@Jazzi dit: 18 juillet 2018 à 13 h 42 min
Ce faux pasteur, tellement rigide, me semble effrayé par les femmes qu’il a épousées, seulement pour leur voler leur argent. Je le crois « impuissant » (idem ce qu’écrit Clopine). Son enfance serait intéressante à explorer. Vu comme cela, oui, il y a un lien avec la libido. D’où vient cette peur qui n’autorise que le meurtre et le vol. L’amour ? bien que tatoué sur sa main droite est absent de sa vie, de ses pensées. Quel sale bonhomme !
@Paul Edel dit: 18 juillet 2018 à 9 h 12 min
« J’vas aller y voir », aussi !
Christiane, comment un tel bonhomme q pu se laisser convaincre par une telle propagande , la perte de son fils l’aurait elle déséquilibré ou était il congénitale y fragile du côté de la pensée? À passer en revue cette trajectoire je pense à Trump tout prêt à gober les mensonges des Russes quitte à mettre dans la balance l’efficacité de ses propres services de renseignement et bien que dans ce cas il faille démêler intérêts politiques intérêts particuliers d’une faiblesse à objecter une réponse diplomatique aux affirmations du président russe qui s’il n’est pas notre ennemi n’est pas notre ami tout comme Trump d’ailleurs . Mais bon, je n’ai pas creusé cette info ni l’histoire de cet aviateur de façon à comprendre leurs engagements respectifs.
Juste en face, ce matin restait une étoile au lever du jour colorée, je regrette de n’avoir personne à mes côtes qui puisse l’identifier. Je possède une carte du ciel mais aucun sens de l’orientation. Elle a cette teinte, pas franchement rouge mais pigmentée et assez grosse pour qu’on la remarque qu premier coup d’oeil.
Congenitalement.
Vus weekend entre autres oeuvres des litho de Chagall, une de Picasso célébrant la fête des sens , une eau forte de Rembrandt, un tableau de Brueghel de velours où les détails d’une incroyable minutie m’ont laissée admirative et enchantée. Vu de loin ce tableau n’allait pas avec l’ensemble consacré aux faunes et aux satyres. En m’approchant l’impression de me retrouver près d’une source fraîche à l’ombre de ramages ensorcelés. De petits animaux en bas de la toile de taille peu imposante se regalais d’un ou deux petits pois et à droite , des roses si finement excecutees attendaient encore que soit respiré leur parfum.
régalaient.
Christiane, n’avez vous jamais été tentée par un blog, le vôtre, vous lisez tant et écrivez beaucoup. C’est un besoin chez vous qui appellerait à se voir transformer, à moins que vous n’écriviez, vous devriez .
mais entre l’amour, l’argent, le sexe et la mort, il n’y a qu’un pas !
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Y’a surtout un billet de 50 balles et un préservatif.
test
Quel pragmatisme D. ! Sache que Christiane ne pratique pas les amours tarifés ni l’usage du préservatif !
Bon c’est pas tout ça mais j’ai des cartons à finir, moi. C’est incroyable la masse de trucs qu’on peut accumuler en 12 ans !
Je ne sais pas, Bérénice. C’est un mystère opaque.
Philip Roth dans son roman de politique-fiction, paru en 2004, Le complot contre l’Amérique Imagine la défaite de Roosevelt lors des présidentielles et l’élection de Lindbergh (antisémite, oui) qui deviendrait, en novembre 1940, président des États-Unis.. (Y est inclus l’hallucinant discours antisémite réellement prononcé par Lindbergh en 1941). P.Roth y sonde l’Amérique et ses contradictions, inventant ce qu’aurait pu être le destin du monde si cela était arrivé.
Le narrateur, un enfant ju.if, Philip, âgé de sept ans, vit cet évènement à travers les réactions de sa famille, de sa communauté qui traverseront stupeur, indignation puis peur les divisant.
Roth, interroge ce pays si fier de parler de la liberté chez les autres et tellement protectionniste chez lui. Une Amérique préoccupée avant tout de sa sécurité et éprise d’isolationnisme.
L’avez-vous lu ? Le roman ne répond pas à votre question mais met en alerte et permet de s’inquiéter du présent.
Sur l’ouvrage SF et polar de Davis Grubb une critique de la revue Bifrost
« Si vous êtes en ce moment plongé dans la lecture d’un pavé de S-F de 700 pages (ou d’un cycle de fantasy en 23 volumes !), et que vous voulez faire une pause, histoire de souffler un petit peu, voilà le livre qu’il vous faut : Personne ne regarde, de Davis Grubb. Douze nouvelles ultracourtes, qui slaloment allégrement entre thriller horrifique, fantastique et science-fiction old school. Un excellent recueil, paru en 1965, jusqu’alors inédit en France, et dont on se demande bien pourquoi il a fallu attendre si longtemps pour qu’il soit enfin traduit sous nos latitudes.
Davis Grubb n’est pourtant pas un complet inconnu. C’est en effet à lui qu’on doit La Nuit du chasseur, un roman étonnant, magistralement adapté au cinéma par Charles Laughton, et devenu un film culte pour toute une génération de cinéphiles. A le relire aujourd’hui, c’est vrai que le roman n’est pas sans défaut (beaucoup de longueurs inutiles). Et il est vrai aussi que le film, onirique et pervers, possède un charme vénéneux et brutal qui n’est présent dans le roman que par intermittence. Mais tout ça ne justifie sûrement pas le fait que l’œuvre de Davis Grubb soit tombée dans un quasi oubli.
Dans Personne ne regarde (Twelve tales of suspense and the supernatural en VO), ce qui étonne d’emblée, c’est le sens du rythme, de la concision, et l’énergie dont fait preuve Davis Grubb. Chaque nouvelle est construite sur le même schéma : un début intriguant, déroutant pour le lecteur ; un développement ultrarapide ; et une chute inattendue, souvent macabre, parfois hilarante. Mais si la construction est toujours identique, ce qui frappe, en revanche, c’est la diversité des thèmes, l’inventivité et la variété des genres abordés : fantastique, science-fiction, épouvante… On ne sait jamais où l’intrigue va nous mener, quelle direction elle va finalement prendre. Par contre, on devine très vite qu’avec Davis Grubb, tout est possible, y compris le délire total : douze rats, devenus juges et bourreaux, qui vengent la mort accidentelle d’un vieux marin (« Le Rat de Busby »). Un mari jaloux qui, suite à une fièvre typhoïde, découvre qu’il a la capacité de sortir de son enveloppe charnelle, et ne trouve rien de mieux à faire que d’utiliser ce corps immatériel pour terroriser sa femme (« La Malle en crin de cheval »). Un technicien travaillant pour la télévision qui utilise la réflexion des ondes hertziennes comme moyen de téléportation (« Personne ne regarde »)… Rien n’arrête l’imagination frénétique de Grubb. Et inutile de dire qu’il ne s’embarrasse pas d’explications scientifiques. C’est drôle, cruel, souvent incisif. Comme dans cette autre nouvelle, un petit bijou intitulé « La Radio » : l’histoire d’un couple torturé à domicile par une radio qui émet en permanence et qui les matraque de messages publicitaires. Evidemment, tout ça finira mal, très mal. Car on se venge beaucoup chez Davis Grubb, et on assassine de toutes les manières possibles et imaginables. Chaque nouvelle est un cocktail détonnant, un savoureux mélange de fausse naïveté et d’humour noir. On pense à d’autres grands maîtres de la nouvelle : Fredric Brown, Robert Bloch, voire même parfois à Richard Matheson. Et on n’est pas du tout surpris d’apprendre qu’un des textes de Personne ne regarde (« Tu ne me crois jamais ! »), a fait l’objet, en 1965, d’une adaptation pour la télévision, dans la mythique série Alfred Hitchcock Presents. En résumé, et pour conclure : Personne ne regarde est un livre que tout le monde devrait lire. Car un peu de méchanceté et d’humour macabre, dans notre société si policée, ça fait du bien. Et pas seulement aux zygomatiques
>Christiane ;Philip Roth dans son roman de politique-fiction, paru en 2004, Le complot contre l’Amérique »
J’avais rédigé un petit compte-rendu :
« Le jeune Philip Roth est âgé de 7 ans lorsque en compagnie de ses parents il entend à la radio les Républicains désigner à la convention de Philadelphie de juin 1940 Charles Lindbergh candidat à l’élection présidentielle américaine. A l’annonce du résultat les voisins et habitants juifs de Summit Avenue à Newark sortent dans la rue. Le pire survient lorsque quelques mois plus tard le même Lindbergh bat le démocrate et président en exercice Frank Delano Roosevelt. C’est que le célèbre aviateur ne symbolise plus aux yeux d’une partie de la population américaine l’Aigle qui franchit en solitaire en 1927 l’Atlantique à bord du Spirit of Saint Louis. Membre influent d’ « America First » un mouvement opposé à l’engagement des Etats-Unis dans la seconde guerre mondiale, il ne cesse de dénoncer la propagande belliciste des coreligionnaires de la famille Roth. Les craintes du père de Philip se réalisent lorsque Lindbergh signe un pacte de non-agression avec Hitler et cesse de livrer des armes à la Grande-Bretagne.
Le complot contre l’Amérique emprunte bien évidemment – et heureusement – les chemins de l’uchronie. On évoquera sans surprise Le Maître du Haut Château de Dick auquel on pourrait ajouter Journal de nuit de Jack Womack qu’il rejoint par le thème d’une descente aux enfers d’un pays vécue de l’intérieur d’une famille. La peur de la contingence, d’une espèce de Némésis qui frappe les individus, la déchéance morale (1) parcourent l’oeuvre de Philip Roth. Ce sont ces considérations plus qu’une incursion uchronique rapidement avortée (2) qui emportent le morceau. Les divergences éthiques déchirant la famille Roth ne sont pas sans rappeler les dissensions vécues au sein des communautés françaises entre collaborateurs et résistants.
A l’embarquement dans l’imaginaire propre au genre se substituent une fresque historique et un savant mélange de personnages réels et fictifs qui restituent bien les débats qui agitèrent la société américaine d’alors. Pour mémoire il fallut attendre Pearl Harbor en 1942 pour que se taisent enfin les opposants de Frank Delano Roosevelt au nombre desquels figuraient par exemple Joseph Kennedy en désaccord avec son fils John. Dans le récit, l’auteur s’attarde peu sur les conséquences militaires du non engagement des forces de sa nation. L’armée nazie a désormais les coudées franches sur le front de l’est et les anglais … continuent de résister.
Dès lors Le complot contre l’Amérique se présente comme une autobiographie fictive et un roman d’apprentissage de la peur. La figure du père domine les débats, opposant lucide à la politique de Lindbergh tout en essayant de préserver l’unité familiale. Il a fort à faire avec sa belle sœur Evelyne fiancée avec un rabbin acquis aux idées du président, son fils Sandy embrigadé dans le mouvement « Des gens parmi d’autres » variante américaine des « Chantiers pour la jeunesse » de Pétain, et Alvin, neveu orphelin, parti au Canada lutter contre les nazis et revenu avec une jambe de bois avant de sombrer dans la délinquance. En comparaison le jeune Philip avec sa collection de timbre et son copain pot de colle Seldon parait un narrateur bien sage.
Tout cela est puissant, très documenté, avec de vrais moments d’éloquence, un témoignage de l’Amérique des années 40. La divergence uchronique étalée sur deux petites années seulement avant de réintégrer le cours bien connu des événements, a du moins le mérite de rappeler que « l’Histoire est la science du malheur des hommes. » »
@Beltegeuse dit: 18 juillet 2018 à 14 h 47 min
Je ne saurais vraiment pas quoi écrire ! J’aime lire et réagir (ici, c’est vraiment bien quand on est tranquille…). Cela suffit à mon bonheur. Écrire ? Oui, en catimini. Manuscrits inachevés dont les feuilles rescapées gisent dans des paniers entre revues, programmes télé, notices diverses d’appareils ménagers. J’aime ne pas laisser de traces sauf sur des toiles. Mes amis de papier préférés : les livres des autres. Il y en a partout en piles instables.
@Soleil vert dit: 18 juillet 2018 à 15 h 19 min
Merci. C’est très clair et passionnant. P.Grainville l’a-t-il lu ?
« Delaporte, je suis désolé, mais Ed est parti se coucher »
Aucune différence car je ne le lis pas plus à l’état éveillé que pendant mon sommeil. Et je suis une femme, hamlet.
a propos de femmes et de peinture,j’ai lu sur la toile un article dédié a à Sarah kopfman sur la leçon d’anatomie où il y a une belle analyse du livre
https://www.persee.fr/doc/grif_0770-6081_1997_hos_3_1_1924
« Aucune différence car je ne le lis pas plus à l’état éveillé que pendant mon sommeil. » Ed
La puissance intellectuelle de Ed est donc équivalente entre état de veille et endormissement de la conscience. « Aucune différence », nous dit cette pauvre Ed. C’est beau d’avouer sincèrement cette particularité, sans y entendre malice. Mais ça doit être très handicapant pour mener une vraie vie intellectuelle, non ?
Les apophtegmes de notre petite punkette du blog auraient fait les délices de Flaubert pour un supplément spécial à Bouvard et Pécuchet.
La plupart de nos contemporains vivent sous hypnose, endormis profondément par le spectacle permanent d’un monde hypnotique. Ed en est un bon exemple, comme cette foule décérébrée qui, les jours passées, est venue dans les rues des villes célébrer dans un paroxysme de masse absurde à coups de cris et de hurlements la victoire des Bleus. Ils dormaient tous profondément, dans ce rêve éveillé qui n’a pas le moindre sens rationnel !
« Delaporte, je suis désolé, mais Ed est parti se coucher »
La pauvrette n’est JAMAIS en état de veille !
Loin de moi de penser une telle chose de Christiane, Jazzi. Je disais ça en général.
La pauvrette n’est JAMAIS en état de veille !
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Avouez qu’elle vous plaît beaucoup, hein, Delaporte ?
« Avouez qu’elle vous plaît beaucoup, hein, Delaporte ? »
Oui, en tant qu’objet d’étude pour la science psychiatrique !
Réveille-toi, Cendrillon !
« Aucune différence car je ne le lis pas plus à l’état éveillé que pendant mon sommeil. »
Cette phrase de Ed, écrite de bonne foi, est exceptionnellement intéressante par ce qu’elle révèle de l’état catastrophique de cette pauvre enfant. Comme si elle vivait, sans complexes, dans une cure de sommeil permanente !
Il faut aussi diagnostiquer chez Ed un syndrome de « mutisme », qui va avec cette déficience diurne et cet état permanent de catatonie hypnotique. Un profil psychiatrique très grave, et qu’il faut soigner le plus tôt possible, sous risque de complications irréversibles. La patiente n’a plus 100 % de sa conscience, désormais. C’est grave, docteur !
Au nom de la rdl, nous vous demandons de bien vouloir cesser de harceler cette internaute, SVP. Car cela ne grandit vraiment pas votre charité chrétienne. Merci.
J’ai décidé de fait le 1001ème commentaire.
et moi 1002. Comme ça, je suis après vous.
Ed a un pavillon maritime qui s’appelle ED.
Arrêtez de vous auto-emm…der. Tâchez de vous trouver qq qualité.
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