
Le voilà, Perret !
Qui lit encore Jacques Perret (1901-1992) ? Une poignée de nostalgiques, et quand bien même, cela suffirait à maintenir vivant cet écrivain si français disparu en 1992. Mais ne vous méprenez pas : ces lecteurs-là ne regrettent pas tant une époque qu’une certaine manière de s’en sortir avec les mots, de nouer la langue commune à la langue classique pour la faire sourire. Cela a donné des récits (Le Caporal épinglé porté à l’écran par Jean Renoir), des romans (Le Vent dans les voiles, Les Biffins de Gonesse, Mutinerie à bord), des chroniques (Objets perdus), des souvenirs (Raisons de famille) réédités en format de poche chez Folio, et un Bande à part qui fut couronné du prix Interallié 1951, cérémonie à laquelle l’auteur arriva en retard, ce qui lui valut d’être accueilli par son complice Antoine Blondin sur un tonitruant : « Le voilà, Perret ! ». Parmi les plus attachants et les plus méconnus, Dans la musette du caporal (126 pages, 15 euros, Le Dilettante, 2011), qui rassemble sept textes jusqu’alors dispersés dans différentes revues qui les publièrent entre 1945 et 1964. L’armée, la guerre, le camp. Et au-delà de cette ligne d’horizon, ce qui dépasse l’homme et le pousse plus loin que lui-même : la fraternité des clandestins, le champ d’honneur, l’amour de la patrie et, comme il dirait, autres valeurs qui ne plus parlent qu’aux dinosaures tricolores.
Car Jacques Perret était de ces rares écrivains qui s’était fait une idée de son pays et s’y était tenu contre tous les vents et nombre de marées ; ses nombreux articles des années 50 et 60 dans Aspects de la France, Arts, Combat et Itinéraires en témoignent. Il ne cessait pas d’aimer sa patrie quand elle cessait d’être aimable. Perret était pour le trône et l’autel, tranquillement, sans agressivité, mais fermement, ainsi qu’il le rappela devant l’assistance médusée dans les tous premiers temps d’Apostrophes. Catholique et monarchiste de toujours et pour toujours. Ce qui ne l’empêcha pas, juste après sa quatrième tentative d’évasion réussie du stalag, de prendre le maquis et de rejoindre aussitôt l’ORA (Organisation de Résistance de l’Armée) tenue par des officiers de carrière pas très communistes. La moindre des choses pour celui qui se présente comme « Français, c’est à dire contribuable et mobilisable ». Il choisit la mitraillette car il ne croit qu’à la guerre à portée d’injures, et que les porte-parole sont rarement les porte-fusils. Maquisard non par idéologie mais par pure et instinctive réaction d’honneur : comme il est des circonstances où il serait déshonorant de ne pas s’engager, il n’a même pas réfléchi tant cela lui paraissait naturel.
Porté par un même élan, en pleine guerre d’Algérie, il prit fait et cause pour son fils, un parachutiste OAS de 24 ans qui risquait gros pour avoir voulu supprimer un ennemi de l’intérieur. Cela lui valut quatre condamnations pour offense au chef de l’Etat (le général, par lui surnommé « célèbre diplodocque aléatoire ») et le retrait de sa médaille militaire. La mosaïque de ces articles aux allures de nouvelles reflète bien son image de réfractaire, franc-tieur et marginal. En prime, on trouve quelques curiosités, comme les pages de « Scarlett derrière les barbelés », où l’ancien prisonnier de guerre rend hommage à Margaret Mitchell pour son Autant en emporte le vent : grâce à ce roman, tout le camp fut pris de scarlettine :
« L’ombre de cette fille émouvante nous suivait partout, elle nous parlait, nous encourageait, nous versait l’espoir et nous rendait la fierté. Les sentinelles devenaient les carpetbaggers, la faim, la misère et l’amour de Scarlett étaient les nôtres, la France était le Sud, et nous faisions le coup de feu avec le général Lee pour sauver l’honneur d’une société qui fut la nôtre, son idéal, ses fanfreluches et sa foi. Bénie soit Scarlett qui nous a susurré sous l’œil des barbares la merveilleuse histoire d’une civilisation dont nous voici les fragiles et derniers champions (…) Scarlett, agent secret de la civilisation dans les barbelés, nous a dit : « Soyez sudistes ! »
Rarement un roman populaire aura eu droit à une telle reconnaissance, en prise directe non avec ses qualités littéraires ou artistiques mais avec son cœur battant et son âme. Deux autres textes rapportent avec finesse et émotion le pèlerinage de Perret sur ses lieux de captivité en Allemagne, huit ans après la guerre. « Pour Ramos », éloge du maquisard inconnu et petit traité de fraternité, est tout aussi vibrant, dans sa manière, toute de pudeur et de discrétion. Mais le plus personnel de ces récits, et le plus inoubliable, celui qui ouvre le recueil, n’est pas consacré à la seconde guerre mondiale mais à la précédente : « La mort de mon grand frère » nous transporte dans la France d’avant où l’on comprenait « quelle institution miraculeuse était la famille où sans être d’accord sur rien on peut s’embrasser à propos de tout (…) Sur Dreyfus, déchirons-nous, mais sur Fachoda, holà ! ».
Si une nostalgie perce dans ces pages bouleversantes, c’est bien celle d’une harmonie perdue. De son propre aveu, dans la sienne, on cultivait depuis 1870 l’amour de la patrie comme « un sentiment dramatique, obligatoire et satisfaisant ». Avec le culte primitif de l’honneur, il convient (lorsqu’il publie ce texte dans la Revue des deux mondes, en 1964) que ce sont là des traits de mœurs tombés en suspicion et désuétude. Qu’en dirait-on aujourd’hui… En août 1914, Jacques Perret a 13 ans. Il voit son père et son frère partir à la guerre. Le premier est fait prisonnier ; quant au second, tireur, il savait que tout boutefeu doit s’attendre à des retours de flamme. Les casquapointes le lui ont rappelé cruellement. Leur mère se replia dignement « dans les larmes et sous les armes » ; écrasée de chagrin, elle n’en continua pas moins jusqu’au bout à « surveiller la France en veillant son enfant », s’abîmant dans la désolation jusqu’à ce qu’elle fut recrue de jours. Les lignes rapportant le voyage du père et du frère avec des déterreurs de cadavres, sur le champ de bataille, dans une Picardie transformée en « plaine figée dans son apocalypse », forment une page d’anthologie. Dans ce In memoriam comme dans ses récits de mer, il écrit si bien le français qu’on se demande parfois dans quelle langue il écrit.
Jacques Perret était un homme contre, un homme du refus. Rien de ce qui était français ne lui était étranger. Folliculaire de la réaction, écrivain du transcourant « plume Sergent-Major », styliste hors-pair qui buvait avec soin afin d’éviter tout faux-pli dans le jugement, il eut la faiblesse de ne jamais dire non à l’aventure et au voyage. Il tenait la littérature pour un art d’agrément qui aurait pris tournure de gagne-pain. Il aimait Aymé et aussi Bloy, Blondin, Conrad, Dos Passos; il en tenait pour le duc d’Anjou et la dimension sacrificielle de la messe selon saint Pie V. J’avais été à sa rencontre à la fin de ses jours, dans son appartement près du Jardin des Plantes où il cachait son bonheur d’être Français. Il avait quelque chose du Jacques Dufilho de Milady et du Crabe-tambour, les traits comme les idées, mais en moins âpre, plus doux. Dans sa chambre, il y avait deux cadres : dans l’un, le grand Turenne ; dans l’autre, son frère ainé Louis, tué à 21 ans dans la Somme en 1916.
Je me suis hâté de vous glisser deux mots sur Jacques Perret car nous avançons dans un monde où il n’y aura bientôt plus personne à qui parler de Jacques Perret. Une prochaine fois, je vous parlerais d’un autre Monsieur Jadis, un certain Antoine Blondin. C’est l’été, non ?
(« Jacques Perret » photo Sophie Bassouls)
511 Réponses pour Le voilà, Perret !
oups, le message précédent pour MC/PR… pas vraiment pour RM.
Suivre le fil JJ-J, « c’est facile de jouer au sociologue » ce n’est pas moi.
« Professeur-censeur » je le maintiens, un petit peu d’autocritique de temps en temps, toujours pas ?
vu avant vous (14.16)… la dernière ligne seulement pour vous, voui… Maintenez, si ça vous en chante, mister maestri. Bof. Bàv
@ »Punckt, pourquoi ne pas troquer votre vision de l’oligarchie (de gauche et de droite) enrichie par des procédés mafieux, par le terme de « nouvelle classe dominante (et la suite…)…» »
pour un tas de raisons : si vous prenez un type comme Xavier Niels (le genre d’Arnauld) il a commencé à bâtir sa fortune avec des sex shop où travaillaient des prostitués, il a eu un tas de procès, ces liens mafieux ont persisté dans le temps.
sur la question du bien commun : dans le capitalisme il y a un équilibre entre les gains des actionnaires et des travailleurs, par contre leur logique comptabilité ne prend pas en compte la collectivité : une entreprise met au chômage des employés et fermer une entreprise en France pour la délocaliser en Asie ? le coût de cette opération sur la collectivité n’est pas pris en compte (délinquance, violences, drogue, alcoolisme etc…).
là il faut lire le bouquin de JD Vance parce qu’il vient d’une région qui a connu ce problème, ce qui permet de comprendre son lien avec un type comme MacIntyre et son éthique de la vertu qu’il pique à Aristote.
aujourd’hui ce qui prime c’est l’individu et l’égoïsme : le système s’est adapté à cette logique comptable.
d’où le fait que toutes ces grandes entreprises ne paient pas d’impôts, pas que les gafa installées en Irlande, toutes ! donc l’entreprise et le bien commun c’est un truc qu’il faut oublier ! en fait le bien commun tous ces oligarques ils s’en tapent complet et en plus la législation est faite de telle sorte qu’ils peuvent se permettre de s’en taper.
à partir de là il me semble qu’aujourd’hui le langage est surtout devenu un casse tête pour colmater les fuites et justifier tout ce bordel, d’où les conneries du genre souverainiste = fasciste.
d’ailleurs globalisme et bien commun c’est antinomique, sauf que même Trump n’a pas pu contrer ce système, il a essayé de mettre en place un système pour égaliser le marché obligataire et le marché en action dans les 24h il s’est fait sanctionner : plus personne n’achetait la dette américaine !
l’anglaise qui est restée qq jours au pouvoir pareil : elle a été sanctionnée par les financiers et le marché.
donc les politiques occidentaux ont un pouvoir qui se restreint de jour en jour !
si un souverainiste devait élu en France ce serait la faillite assurée en 24h chrono !
l’occident a créé une espèce de monstre dont ils sont devenus prisonniers ! ce monstre est gouverné par une caste : classe dominante ou oligarques limite on s’en fout du nom qu’on leur donne ! le fait est qu’ils ont réussi leur coup !
d’où le fait d’avoir un président qui tient des propos complètement irrationnels du genre « la liberté des français est menacée » ou « la Russie est une menace existentielle ».
on s’adapte comme on peut à la folie…
@ il faut lire le bouquin de JD Vance parce qu’il vient d’une région qui a connu ce problème, ce qui permet de comprendre son lien avec un type comme MacIntyre et son éthique de la vertu qu’il pique à Aristote.
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Vous ne vous imaginer quand même pas aller me convertir à lire votre mentor… Apparemment, ce que vous en avez lu me parait plutôt délirant. J’ai pmp plutôt tendance à « croire » en ce compte-rendu.
https://www.en-attendant-nadeau.fr/2025/07/22/lenfance-dun-chef-vance/
Moins au vôtre. Pour le reste, je vous renverrais volontiers à la lecture de K. Oé, « dites nous comment survivre à notre folie », cela vous calmerait peut-être, qui sait ?… c là just’un conseil amical et empathique à l’égard de votre souffrance. Ignorez-le, bien sûr, ce conseil, si vous ne souffrez pas, lcé.
(pmp, j’ai tendance à surinterpréter les gens qui m’intriguent un brin à mes dépens, on me le répète assez, mais on ne se « refait pas », hein ?). Bàv, c’est l’heure.
Revenons à Jacques Perret, qui sur la grande photo s’habille comme le gentleman farmer modèle Faulkner mais reste ,de visage, un vieux de la vieille modèle 14-18.
Dans « Journées de lecture », Roger Nimier consacre trois pages pour dire son admiration devant l’œuvre de Jacques Perret. « Le style de Jacques Perret, avec ses longues phrases enchevêtrées, écailleuses, drôlement construites, mais toujours bien d’aplomb sur leurs pattes, n’est pas sans rappeler la démarche des plésiosaures. La luxuriance de ce style s’accorde mieux avec une époque de création ou de cataclysme qu’avec une période d’inventaire prudent : nous parlons ici de la littérature française de notre temps et non du siècle en général. »
J’aime bien les « historiens » de la littérature. Sous couvert d’avoir une vue panoramique, large sereine, équilibrée, équitable, une vue dégagée et à bonne distance, donnant sur le champ fastueux où broutent nos auteurs, nos « historiens » s’abandonnent aux joies la vacherie. Ainsi la simple note de lecture de « L’histoire vivante de la littérature » de Pierre de Boisdeffre consacrée à Jacques Perret précise : » »L’inoubliable mémorialiste du » Caporal épinglé » excelle à monter des canulars savoureux. Mais il aurait parfois intérêt à ne pas se laisser entraîner par ses préjugés, pour rester à l’affût d’une réalité que l’auteur de « Bande à part « excellait à observer. »
Plus loin : »Bien inspiré lorsqu’il nous décrit, d’un œil faussement naïf, « La Bête Mahousse »(1951) ou « Machin »(1955) simples prétextes à divagations matinales, l’auteur se montre moins à l’aise dans des chroniques où la subtilité du critique n’est pas toujours à la hauteur des intentions du pamphlétaire: Perret fait alors regretter son maître Marcel Aymé ».
On ne parle plus beaucoup de Marcel Landowski, je vais en écouter pendant mes petites vacances. C’est assez subtil, il me semble.
Chaloux dit: 24 juillet 2025 à 5h12
Ça doit être bien puisque le con de Boulez a écrit sur lui: « personnage falot et inconsistant ».
André Jolivet est aussi à écouter: « Jolinavet » (Boulez).
Une autre belle connerie de l’auteur de « Explosante-fixe » [sic]: « il faut brûler les maisons d’opéra ».
À propos de la musique interdite par Boulez dans les concerts du Domaine musical:
« Elles [les exclusions] concernent parfois seulement une période dans l’œuvre de compositeurs programmés : on joue Messiaen, mais aucune pièce d’avant 1948, on joue Stravinsky, mais aucune composition de l’époque néo-classique, on joue Schönberg, mais aucun morceau de la période américaine. Exclusion beaucoup plus attendue de tous les contemporains restés peu ou prou fidèles à l’écriture tonale : on ne s’étonnera donc guère de n’entendre ni les Français Poulenc, Milhaud, Auric, Ibert, Françaix, Sauguet et Rivier, ni les Suisses Honegger et Martin, ni le Russe Chostakovitch, ni l’Anglais Britten, ni le Tchèque Martinů, ni les Américains Barber, Copland et Menotti, ni l’Allemand Blacher, ni l’Italien Casella. Il est vrai que, couramment joués dans les grandes salles de concert et les théâtres lyriques internationaux, ceux-là n’attendaient pas après le Domaine musical pour asseoir leur notoriété. Mais on ne trouvera pas davantage certains compositeurs peu suspects de donner dans le néo, mais dont la modernité s’est développée à l’écart de la dodécaphonie : pas de place, donc, pour les Français Jolivet, Dutilleux, Ohana, Mihalovici, Saguer ou Ballif, pour les Allemands Hindemith, Hartmann ou Fortner, pour l’Italien Petrassi, pour les Polonais Lutosławski et Baird, pour les Anglais Tippett et Maxwell Davies, ou pour le Coréen Isang Yun.
[…]
Être d’avant-garde n’est pas pour autant un « Sésame ouvre-toi » pour le Domaine, et là encore, Pierre Boulez va jusqu’au bout de ses options esthétiques. On a évoqué ici ses rapports pour le moins conflictuels avec la musique électro-acoustique telle qu’elle existait à l’époque : de fait, si le concert du 15 décembre 1956 est titré « Prospection instrumentale-électronique », le Domaine ne fera aucune place à Pierre Schaeffer, pas davantage qu’à Pierre Henry ou Ivo Malec, qui traîneront toujours aux yeux de Boulez la suspicion d’être des bricoleurs plus que des créateurs.
Plus surprenante est l’exclusion de certains compositeurs que leur adhésion au dodécaphonisme aurait dû rendre bons pour le service. Les raisons de leur stigmatisation n’ayant pas toujours été formulées, on en est réduit à des conjectures. Pour certains, il est possible que leur fidélité à Schönberg ait suffi à faire d’eux des sérialistes attardés, donc inutiles au regard d’une perspective historique résolument webernienne : c’est ce qui pourrait expliquer l’absence de Luigi Dallapiccola, Serge Nigg ou Maurice Le Roux (celle de René Leibowitz n’a guère besoin d’être justifiée quand on connaît l’historique des rapports entre les deux hommes). D’autres ont pu, selon l’hypothèse formulée par François Porcile, avoir au contraire été taxés de tard venus, ralliés de la dernière heure, à l’image de Per Nørgård, Humphrey Searle ou Roger Sessions. Enfin, aussi paradoxal que cela puisse paraître, certains semblent devoir leur absence de l’affiche à… un excès d’orthodoxie sérialiste ! Comme si Boulez, dans sa réputation d’ayatollah, avait trouvé plus dogmatique que lui, et s’était méfié de leur extrémisme. En fait, s’il refusa de programmer Milton Babbitt ou Karel Goeyvaerts, c’est parce que leur obsession mathématique allait à l’encontre de la volonté boulézienne de « fonder les systèmes musicaux sur des critères exclusivement musicaux ».
On ajoutera enfin certains compositeurs qui furent certes programmés au Domaine musical, mais dont la présence s’espaça ou s’interrompit, la plupart du temps parce que leurs options esthétiques s’écartaient à un titre ou à un autre de la démarche boulézienne. John Cage parce que leurs conceptions respectives du rôle du hasard et de l’indétermination dans l’œuvre ouverte étaient trop incompatibles. Hans Werner Henze parce qu’il rejeta relativement tôt la rigueur dodécaphonique au profit du lyrisme de l’opéra. Iannis Xenakis parce qu’il avait diagnostiqué la « crise de la musique sérielle » et que Boulez mettait en doute son professionnalisme (toujours ce soupçon de dilettantisme, peut-être le pire ennemi, avec le bricolage). Luigi Nono parce que Boulez estimait que l’engagement politique, banni du Domaine musical, ne saurait tenir de projet esthétique. Sylvano Bussotti et Dieter Schnebel parce qu’il trouvait que leur théâtre musical relevait plus du happening que de l’écriture musicale, ce qui n’était pas le cas de Mauricio Kagel, dont la notion de théâtre instrumental et l’humour musical lui paraissaient poser de véritables questions esthétiques, loin des spéculations vides de sens. Il s’était lié d’amitié avec le compositeur argentin lors de la première tournée en Amérique latine de la compagnie Renaud-Barrault en 1950 : Kagel avait alors fait de la figuration lors des représentations du Procès et de Hamlet données à Buenos Aires.
C’est avec Henri Pousseur que la prise de distance est la plus frappante, quand on pense à la complicité intime qui lia les deux hommes quand ils firent connaissance à Royaumont en 1951. Après de beaux succès, l’échec de Répons avec son paysage en 1960 refroidit sérieusement Boulez, qui renonce finalement à créer l’opéra Votre Faust en 1967, au grand dam de Michel Butor, auteur du livret, qui lui écrit : « Comme je ne puis imaginer que vous ayez pris une décision si grave de conséquences pour nous sans les plus sérieuses raisons (que vous m’expliquerez quand vous en aurez le loisir), je m’incline mais quel dommage60 ! » Dans un tel cas, à rebours des accusations d’esprit de chapelle, Boulez préfère mettre à mal une amitié de quinze ans plutôt que de cautionner une œuvre qu’il estime faible. C’est ce qui s’est également passé avec Jean Barraqué, compagnon de route dont Boulez considère qu’il n’a pas su faire fructifier ses dons par manque d’un travail et d’un métier suffisamment solide. Le fait, en outre, que Barraqué ait été l’amant de Michel Foucault lorsque celui-ci découvrit avec fascination la modernité boulézienne, n’a sans doute pas facilité les rapports entre les deux. »
Christian Merlin. « Pierre Boulez » (Fayard, 2019)
Sans commentaires…
J’avoue en avoir vraiment ras le bol de ce genre de comptes-rendus, parus dans l’EAN.
Je sais pas, vous.
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Eva Illouz | Le 8-Octobre. Généalogie d’une haine vertueuse. Gallimard, coll. « Tracts », 64 p., 3,90 €
Le 7 octobre 2023 fut un tournant. Israël, envahi par l’organisation terroriste qui, seize ans auparavant, s’était emparée du pouvoir de manière violente à Gaza, a subi une attaque dont les crimes de guerre faisaient partie intégrante du projet : enfants et bébés tués à bout portant ; violences et sévices sexuels d’une incroyable cruauté ; familles entières carbonisées ; parades publiques de cadavres au milieu de foules dansant et chantant ; le tout filmé avec jubilation, pour être diffusé dans le monde entier par le biais des réseaux sociaux. Le Hamas n’a pas cherché à cacher ces atrocités, au contraire, les terroristes s’exhibaient au moyen de cameras GoPro, en diffusant en direct les images de leurs meurtres.
Eva Illouz, sociologue franco-israélienne et directrice d’études à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS), ne revient pas sur ces actes génocidaires, mais sur la réaction de nombreux « progressistes qui se sont joints au chœur joyeux des foules gazaouies ». Comme elle le remarque, aucun autre massacre – au Soudan du Sud, au Congo, en Éthiopie, au Sri Lanka, en Syrie ou en Ukraine – n’a fait autant d’heureux en Occident. Le dimanche 8 octobre, à New York, Bret Stephens, chroniqueur au New York Times, assistait au rassemblement « All Out for Palestine » où l’on voyait des personnes en liesse mimer l’acte d’égorger ; il y cherchait des expressions de tristesse ou d’empathie, mais il n ‘a trouvé qu’« ivresse et jubilation ». Joseph Massad, professeur à Columbia, a qualifié le massacre de « stupéfiant », « innovant » et « impressionnant ». À Cornell, Russell Rickford s’est dit « exalté », tandis qu’en France le Nouveau Parti anticapitaliste a publié un communiqué officiel sur le 7 octobre en affirmant son « soutien aux Palestiniens et aux moyens de lutte qu’ils et elles ont choisi pour résister ». Aux États-Unis., trente-trois groupes d’étudiants de Harvard ont attribué l’entière responsabilité du massacre à Israël. Andreas Malm, professeur vedette d’écologie humaine à l’université de Lund à Malmö, a déclaré : « La première chose que nous avons dite dans ces premières heures ne consistait pas tant en des mots qu’en des cris de jubilation. » Les mots de Judith Butler, invitée le 3 mars 2024 à une table ronde à Paris, font penser à Jean-Marie Le Pen, en pire : « Qu’il y ait ou non des preuves des allégations de viols de femmes israéliennes […] OK, s’il y a des preuves alors nous le déplorons […] mais nous voulons voir ces preuves et nous voulons savoir si c’est juste ».
En remontant à Rousseau et à son éloge de la pitié – rebaptisée la « compassion » –, Illouz se demande comment une émotion tenue pour instinctive et constitutive de la morale en vient à être supprimée par une formation politique qui assène sans relâche cette émotion. Elle trace les origines de cet « antisémitisme vertueux » en considérant la French Theory comme un « style de pensée », et cette gauche progressiste comme une « tribu exotique, avec des récits et des mythes qui produisent des explications du monde plus proches de la croyance que de l’analyse ».
Quant à nous, nous nous posons une question analogue : aujourd’hui, où peut-on vivre tranquillement en tant que Juif ? Steven Sampson
« Natia » pour Nadia, faute de frappe trop évidente.
On ne peut quand même pas cracher sur tous ces grands compositeurs du 20e siècle, quand on les pratique tous les jours, même si d’aucuns se détachent nettement des autres / 2025-07-25 – Ve (17.00)
Abrahamsen | Adams | Adès | Amy | Andre | Aperghis | Babbitt | Barber | Barraqué | Bayle | Bedrossian | Benjamin | Berio | Bernstein | Bertrand | Birtwistle | Boesmans | Boucourechliev | Boulez | Britten | Cage | Campana | Carter | Cavanna | Cerha | Chostakovitch | Chowning | Connesson | Copland | Crumb | Dalbavie | Dallapiccola | Dao | Denisov | Dillon | Donatoni | Dufourt | Durieux | Dusapin | Dutilleux | Eloy | Eötvös | Escaich | Fedele | Feldman | Fénelon | Ferneyhough | Ferrari | Filidei | Ginastera | Glass | Goeyvaerts | Górecki | Greif | Grisey | Haas | Harvey | Henry | Henze | Holliger | Huber | Hurel | Ingólfsson | Jolas | Jolivet | Kagel | Khatchatourian | Kurtag | Lachenmann | Levinas | Ligeti | Lindberg | Lutoslawski | Machover | Maderna | Manoury | Mantovani | Maratka | Maresz | Martin | Messiaen | Monnet | Murail | Nancarrow | Nono | Nunes | Ohana | Pablo | Pärt | Parmégiani | Partch | Pécou | Penderecki | Pesson | Poppe | Posadas | Poulenc | Pousseur | Radulescu | Reich | Rihm | Riley | Risset | Robin | Romitelli | Saariaho | Saunders | Scelsi | Schaeffer | Schnittke | Schoeller | Sciarrino | Stockhausen | Stravinsky | Stroppa | Takemitsu | Tanguy | Tippett | Ullmann | Ustvolskaya | Varèse | Vivier | Wessel | Xenakis | Young | Zimmermann |
dans mon souvenir très lointain comme une lampe à huile léchant les murs d’une grotte rupestre Jacques Perret participait à une revue très catho royaliste Itinéraires dirigée par Jean Madiran. Elle a disparu …
dans le chaos du monde actuel, peut-être devrions nous être un peu plus débrouillards et croyants chaque époque a ses duretés.
Et Jean-Louis Florentz, rare compositeur que les Dieux nous ont enlevé trop tôt? Pour Jolivet, il y a L’ Enterrement du Comte d’ Orgaz, la suite sur le Menuet du Bourgeois Gentilhomme, et un Concerto pour flûte. Liste non limitative Je suis plus réservé pour Landowski dont les suites m’indiffèrent un peu, et les Opéras aussi. Il faudrait encore voir Tomasi le Corse, et ses Fanfares pour l’ Apocalypse, plus que son Don Juan de Manara. Et le patriarche Milhaud…
Les yeux de Chimène du Figmag et de Punckt à JD Vance. Why not ? … l’Ecce homo qu’il nous faut !
https://www.lefigaro.fr/international/dossier/sur-les-traces-de-jd-vance
Remis le nez dans le Caporal Épingle, en poche d’époque. Je ne voyais pas ça si volumineux. Les caractères sont d’une petitesse rarement atteinte…
Editions de l’ Armoire à livres, comme il se doit!
La « police de l’environnement », ça vous inspire quelque chose, les Verts de l’herdélie ?
https://journals.openedition.org/champpenal/16384
Je vous invite à épingler ces oiseaux, si vous ne les connaissez pas encore, chers ornithologues de l’herdélie. Bàv,
https://valeryschollaert.wordpress.com/langrayen-brun-artamus-fuscus/
Couverture du journal Libération, le 24 juillet 2025
@ »Vous ne vous imaginer quand même pas aller me convertir à lire votre mentor… »
bien sûr que non crénom de nom !
connaissant votre ouverture d’esprit…
@ »J’aime bien les « historiens » de la littérature. Sous couvert d’avoir une vue panoramique, large sereine, équilibrée, équitable, une vue dégagée et à bonne distance (…) »
le problème est de trouver la bonne distance.
comme quand passou parle des Hussards il arrive bien à trouver la bonne distance genre j’aime bien mais pas trop…
le problème c’est la contextualisation : tous les auteurs, de toutes les époques, sont toujours présents aujourd’hui, le problème est de les mettre à la bonne place dans le décor actuel.
exemple au hasard : quand passou dit ce type était patriote et souverainiste.
patriote et souverainiste c’est des mots qui existent encore aujourd’hui.
peut-on les définir de la même manière ? oui sans doute.
signifient ils toujours la même chose ? bien sûr que non !
du temps de ce type un patriote était un type qui partait faire la guerre en cas de menace existentielle.
aujourd’hui un patriote, en cas de menace existentielle, est un type qui préfère envoyer les autres faire la guerre à sa place.
d’où l’importance de toujours CONTEXTUALISER !
@Quant à nous, nous nous posons une question analogue : aujourd’hui, où peut-on vivre tranquillement en tant que Juif ?
Quand Gaza sera une riviera …
3j vous savez le truc marrant pour JD Vance ?
quand son livre (HillBilly Elegy) était paru Libé, Télérama, le Monde l’avait encensé ! genre livre « à lire absolument ! » ils ne tarissaient pas d’éloges pour son auteur.
cela dit, pour ceux qui se demandent comment un type comme Trump peut-il être aujourd’hui président des US : la réponse, claire et précise, est dans ce livre !
Puck a infesté ce blog!
Franz Schubert, Der Hirt auf dem Felsen
Daniel Barenboim, Anna Prohaska e Jörg Widmann
les trois merveilles du cinéma sur le XVIIe.
Le Roi danse
Les Plus Beaux Matins du monde
La mort de Louis XIV
* Tous Les Matins du monde
* Le roi danse
* La Mort de Louis XIV
Au XVIII ème siècle, Barry Lindon.
@ »Puck a infesté ce blog! »
tu le penses vraiment mon bébé ?
ou bien tu dis ça juste pour me faire plaisir ?
Closer, je reviens sur les personnages de cette nouvelle qui tangue entre réalisme et fantastique.
Georges d’Estouteville, alias Philippe Goulenoire, se fait valet chez l’argentier du roi pour pouvoir approcher la femme qu’il désire qui habite avec son mari dans la maison voisine.
Ce Maître Cornélius, alias «le torçonnier» va devenir le personnage principal faisant lien entre les personnages fictifs ou réels ; c’est lui qui est somnambule et ne le sait pas. C’est un personnage un peu fantastique et sombre, halluciné. Avec sa vieille soeur forment un couple racorni, méfiant, pingre (scène de l’œuf et des mouillettes que vous avez noté . On pense à Eugénie Grandet. Voir la note de Paul Edel.
Bonne soirée.
je vais plus vous gonfler bien longtemps : je suis en train d’apprendre le russe pour partir vivre à Moscou.
l’occident m’agace et l’Europe me fatigue, en plus en cas de conflit nucléaire Moscou c’est plus sûr.
Ce qui est inattendu c’est la presence de Louis XI, avec beaucoup de realisme. Balzac imagine qu’il va mourir presque en même temps maître Cornélius.
Dans la deuxième partie de la nouvelle la tension monte entre les deux personnages. Louis XI devient extra-lucide et devine le secret de maître Cornélius.
Le suicide de ce dernier est un acte bien étrange même s’il ne retrouve pas son trésor…
Je prédis l’internement très proche de la Gigi.
avant j’aimais bien les livres qui tanguaient entre réalisme et fantastique.
maintenant que Macron a de loin surpassé tous ces livres avec ses discours je préfère lire de la poésie.
perso Macron je le place entre Lovecraft et Asimov avec une petite touche de Poe.
limite quand il meurt il faudra l’enterrer à côté de Maupassant.
« Et au-delà de cette ligne d’horizon, ce qui dépasse l’homme et le pousse plus loin que lui-même : la fraternité des clandestins, le champ d’honneur, l’amour de la patrie et, comme il dirait, autres valeurs qui ne plus parlent qu’aux dinosaures tricolores. »
sérieux c’est beau !
ces dinosaures ils sont morts comment ?
je veux dire c’est quoi qui les a tués ?
un astéroïde ?
C’est une nouvelle presque historique. Balzac inventa cette idylle romanesque
entre cet amoureux et la comtesse de Saint Vallier, fille naturelle de Louis XI pour mettre face à face Cornélius et Louis XI, le faisant argentier
et ami du roi.
C’est comme si deux histoires étaient tressées ensemble.
JJJ, vous avez tapé vous-même toutes ces jolies petites barres verticales avec vos longs doigts fins ?
renato, est-ce que vous mangez des œufs aussi ?
Voilà, Closer, je terminerai avec cette dernière pensées à propos de Louis XI, le meilleur de la nouvelle ! Ce portrait du roi est étonnant comme celui de son entourage, comme la description du château de Plessis-lez-Tours.
On devine comme un désir de réhabilitation de Louis XI.
Tout cela à partir du petit déjeuner de C.T. C’est amusant.
Puck,vous aimiez tanguer entre réalisme historique et
fantastique. Pourquoi l’emploi de ce temps passé ? Est-ce différent maintenant ?
On savait depuis longtemps que ce pauvre Janssen JJ n’a aucune dignité.
Mais on va quand même, car nous sommes indulgents, avoir de la pitié pour lui.
Pitié pour ce pauvre hère de JJJ.
Sur un site d’enchères bien connu, un volume des Trois Contes de 1877, année de parution du texte. Bien décidé à ne pas l’acheter, mais tellement émouvant à regarder.
Louis XI avait de sacrées couilles.
Il fut un grand roi que j’apprécie beaucoup.
Ses 3 petits défauts, assez mineurs au vu de ses immenses qualités, furent d’avoir un peu trop malmené son papa Charles VII, un peu trop malmené les grands seigneurs du Royaume, même si certains le méritaient, et fin d’avoir passé ses derniers mois dans une sorte de folie paranoïaque ridicule.
Sinon quel bonhomme !
Et quels bienfait pour la France que son règne !
Macron ne lui arriverait pas à la cheville, ni même au 1er millimètre de la plante des pieds, d’ailleurs.
Les oeufs à la coque mènent à tout Christiane.
Je me demande si D nous vendrait des oeufs du jour pondus par ses poules de Chaville.
Au moins on serait sûrs de la qualité et de l’absence de produits chimiques.
N’est-ce-pas D?
sûr pardon
Vive Louis le onzième !!
Vive la France !!
Vive les œufs !!
Je n’ai pas le droit moral de vendre les œufs de mes poules, Closet.
Mais je peux en donner.
Il suffit de m’écrire à : Dimitri.d-Orlhac@pouleschavilloises.org
Vive renato aussi !!
Puck, tu as raison d’aller vivre en Russie. Bravo ! Cependant, supportes-tu la vodka ? Parce que là-bas ce n’est pas optionnel mais obligatoire.
Moi, non seulement je la supporte mais j’en achète fréquemment parce que j’en bois tous les jours.
Je suis sûr qu’un type comme Pablo, tu lui donnes 2 millilitres de vodka et tu le retrouves raide.
Je dirais même plus : la vodka j’en bois tous les jours parce que j’en achète fréquemment.
Oui, D, un sacré toi ce Louis XI. Et ce château de
Plessis-Lez-Tour, il y a réellement habité. D’ailleurs il y est mort.
Tout ce qui se rapporte à lui dans la nouvelle est particulier car il est présenté comme assez retors.
Mais le plus frappant c’est Cornélius et sa sœur, une vieille sorcières. Quel couple diabolique ! Les tourtereaux sont vite oublies. On sait juste qu’elle sauve son amant de la pendaison en suppliant le roi. Après, mystère et boule de gomme. Cornélius se tranche la gorge , on ne sait pas trop pour qu’elle raison. Bref, c’est Un tiers d’invention, un tiers de réel, un tiers d’Histoire et un petit tiers de sorcellerie si on compte comme César/Raimu !
toi/ roi
Je mange des œufs, D., mais je préfère le gin à la vodka.
Le meilleur pour vous, je vous souhaite, D.
« Closet »
C’est le bac à sable ici. Du même niveau que cette BD allemande d’un dessinateur pourtant multi récompensé
https://tomtomlatomate.wordpress.com/2025/06/23/prototype-ralf-konig/
En Palestine, les indigènes sont les Palestiniens, qu’ils soient d’une religion, d’une autre, ou sans.
Un Etat démocratique local existe depuis peu de décennies en Palestine et fonctionne au mieux, compte tenu des moeurs locales. Il est temps qu’il accepte une opposition rétive, souvent terroriste, et qu’il s’ingénie à travailler au bien être de ces populations actuellement sans avenir, sans projet, sans existence politique, sociale, culturelle reconnue…
Ensemble ! Tous ensemble ! Ouais…..!!!
Balzac, chef de file du réalisme.
Quarante ans le séparent de Zola et soixante dix ans de Proust.
La Comédie humaine est son grand œuvre.
Je plébiscite La peau de chagrin ; pour la lente évolution qui le conduit à son destin funeste parce qu’il ne sait s’arrêter.
Honoré de.
Chez le père Goriot, ce sont les deux filles qui laissent leur papa se bouffer le foie, ou l’estomac, en ne l’invitant pas à leurs noces. Comme le pélican.
Acuité phénoménale.
Qui le conduit : Raphaël de Valentin.
Ed
Un doigt d’honneur athé et homosexuel : comment faire autrement.
Facile la foi ?
Visualisez Antoine, dans un désert de Mauritanie (?), avec son Cessna déglingué grave. Son meccano à ses côtés, le renard planqué derrière une d’une, Consuelo à son premier mariage, le ciel étoilé.
Puis, dans un des dicos de Charoulet, cherchez affres, vous verrez si c facile.
Une seule chose est appréciable : d.ieu, au-dessus de ma tête, est tout léger, et il me laisse voir les étoiles
Bonne journée,
« (…) Scarlett, agent secret de la civilisation dans les barbelés, nous a dit : « Soyez sudistes ! » »
c’est beau ! je veux dire cette façon d’associer la civilisation au sudiste américain, alors que les nordistes devaient incarner la barbarie.
d’un côté c’est l’inverse de ce qui se dit habituellement, mais ça dit qq chose de vrai.
dans l’histoire de l’occident si on regarde les choses de façon objective on voit que le truc le plus assimilable au nazisme c’est le colonialisme.
en terme de quantité de morts, mais surtout en terme de structure de pensée, d’une pensée fondée sur une hiérarchie entre les hommes (les races) : nous sommes la race supérieure et donc nous avons vous traiter comme une race inférieure.
l’Allemagne l’a fait de façon ouverte, ils l’ont dit.
si on regarde la France et l’Angleterre c’est plus sournois. par ex les français ont écrit la déclaration des droits de l’homme « tous les hommes naissent égaux… » du coup c’est plus hypocrite : les français pondent de beaux discours en même temps leurs actes disent le contraire, mais ça c’est très français.
les anglais c’est pareil, Churchill était raciste, antisémite et slavophobe, pour lui l’ennemi n°1 ce n’était pas l’Allemagne c’était la Russie, c’est pour ça qu’il a aidé les nazis ukrainiens à s’installer au Canada pour les utiliser ensuite contre les russes et c’est pour ça qu’aujourd’hui ils n’ont aucun état d’âme à nommer cheffe du mi6 la petite fille d’un type qui commandait un camp d’extermination de juifs en Ukraine.
d’où l’importance de bien voir ce lien entre colonialisme et nazisme qui est e,n soi éclairant, sinon il y a des trucs qu’on n’arrive pas à comprendre.
Les chinois avaient trouvé une bien meilleure solution que le colonialisme: l’interdiction du colonialisme. Ils pensaient qu’ils étaient le centre du monde et que tout les reste de l’humanité étaient des inférieurs qui devaient faire je ne sais combien de courbettes devant le Fils du Ciel.
Ils n’ont donc colonisé que des terres adjacentes à l’Empire du Milieu, Tibet, Mongolie, Asie centrale, à la fois peu peuplées et facilement assimilables.
Quand le Grand Amiral Zheng He s’est avisé de faire le tour du monde, il lui a été interdit d’y retourner et un empereur suivant a interdit toute construction de bateau capable de prendre la haute mer. C’est comme si les portugais avaient interdit de construire des caravelles.
Ils sont tout aussi méchants que les autres avec leurs rares colonies mais la disproportion des forces et des populations et leur proximité font que leurs chances de s’émanciper sont égales à zéro. Demander aux ouighours et aux tibétains ce qu’ils en pensent.
Pas cons ces chinois!
En revanche puck est très con. La colonisation est aussi vieille que l’humanité, le nazisme aussi, sauf qu’il ne s’appelait pas le nazisme et n’avait que des moyens rudimentaires pour exterminer des populations. Demander aux Arméniens ce qu’ils en pensent. Et encore, je ne remonte pas aux Amalécites.
Ce matin, pas de clopinailleries?
On ne naît pas antisémite quand on est goy, mais on finirait par le devenir… au vu de ce qui se passe sur la bande de Gaza.
Désolé de devoir en arriver à conclure ainsi face aux alertes répétées d’un Langoncet. Si je garde encore, pmp, de solides pulsions anti criminogènes face au fascisme de mise et assumé aux commandes de l’Etat d’Israël, mes digues ne vont pas tenir longtemps. Surtout si les Juifs de l’Herdélie ne prennent pas ouvertement position face au silence assourdissant de la direction de ce blog attachant, dédié au journalisme littéraire. Il conviendrait au moins qu’il s’y exprime ouvertement une solidarité minimale aux « collègues reporters » crevant sur place aux côtés d’une population palestinienne condamnée à mort par l’organisation de sa famine.
Funeste journée. Et tant pis (ou tant mieux) si je suis viré par la RDL en raison de ces propos diffamatoires. Rien de grave ni de tragique, en comparaison. Bàv.
Pourtant je ne vois pas trop en quoi Pierre Assouline, non israélien (à ma connaissance) serait plus concerné que Paul et Jacques.
J’ai vu puisque c’est enfin disponible en replay « Rembob’INA » (2020) où Patrick Cohen avait invité Thierry Ardisson. L’animateur revient sur ses deux premiers succès : « Bains de minuit » et « Lunettes noires
pour nuits blanches ». Deux émissions tournées en boîtes de nuit. Si elles ont révolutionné les codes des entretiens télévisés par leur impertinence,elles ne me touchent guère. Par contre , en fin d’émission, ces séquences « art » que j’avais vu par hasard et qui m’ont provoqué le memet plaisir : Francis Bacon et Keith Haring. Ceux que disent ces deux artistes sur le monde, la cruauté, leur façon de peindre, le regard du public est intéressant. Keith Haring, je ne ‘avais jamais vu ni entendu. J’ignorais qu’il avait commencé à exposé dans le métro d’où son surnom de « graffiti », Bacon semble indifférent au sort de ses toiles, opposé à l’idée d’une fondation à son nom. Ardisson répète sa parole : déformer pour peindre le réel. Ce ne sont pas des grands entretiens sur la peinture ou sur ces artistes mais il a eu leerige de les joindre à ses émissions plutôt orienté est sur le monde du spectacle ou de la politique. L’homme est plus intéressant que ses émissions en cette rencontre de 2020. Patrick Cohen est très fin dans sa façon de conduire la rencontre. Donc cet homme, Thierry Ardisson est mort. Paix à son âme.
Exposer – il a eu le mérite de les joindre – orientées –
@ CB – Connaissez-vous ce bouquin dont Claude Lefort fait la promo dans son dernier billet, en haut à droite ?
https://eliotteditions.fr/52-la-tortue-equestre/
oups, Daniel Lefort.
@ »En revanche puck est très con. La colonisation est aussi vieille que l’humanité, le nazisme aussi, sauf qu’il ne s’appelait pas le nazisme et n’avait que des moyens rudimentaires pour exterminer des populations. »
je ne parlais pas de l’histoire de l’humanité, mais des 5 siècles de domination occidentale sur la planète où l’Europe s’est définie elle-même comme « civilisation supérieure ».
concernant la Chine et la Russie il ne vous a pas échappé que leur impérialisme vise les pays qui se situent à leurs frontières.
ce type d’impérialisme chinois et russe qui vise à créer des espaces tampons autour de leur pays on en trouve l’équivalent avec la doctrine Monroe.
vous qui êtes moins con que moi vous devez connaitre, probablement mieux que moi, en que représente cette doctrine pour les américains au départ quand elle est définie comme directive donné à l’Europe : à partir de maintenant vous ne toucherez plus aux pays d’Amérique du Nord et du Sud, l’Amérique ne vous concerne plus.
et telle qu’elle a été transformée par la suite en donnant le droit aux américains de faire comme les chinois et les russes à savoir de s’accaparer des territoires qui se trouvent à leurs frontières.
l’Europe c’est totalement autre chose.
La première chose que vous devez essayer de faire c’est commencer par ne pas mélanger les choses, tout mettre dans un même panier genre : Chine = France.
Et ensuite quand vous serez parvenu à distinguer les choses, il vous faudra prendre soin de bien les définir pour voir en quoi elles se ressemblent et en quoi elle diffèrent.
Sinon comme ça c’est compliqué de parler avec vous à cause de votre tendance à tout mélanger.
On parle surtout de « solidarité journalistique » internationale minimale à Pierre, Paul et Jean-Jacques, nullement de leur citoyenneté israélienne.
Le réveil tardif : 10 heures du matin. Savoir pourquoi le rythme quotidien (l’appel de l’aube) n’a pas fonctionné. Ne pas s’en étonner.La période est rude.
Il y a d’abord cette hésitation, ce flottement : mais quelle heure peut-il bien être ? Et puis la double hélice (façon ADN) des sentiments qui s’enclenche : d’un côté,le soulagement d’avoir échappé à la souffrance de voir le jour se lever. Car, quand on est blessé, c’est une souffrance. Chaque aurore est « normalement » une promesse magnifique, le lever de rideau de la journée. Mais pour certain.e.s., ouvrir les yeux sur l’aube est chaque jour un peu plus difficile. Donc, y échapper, pour une fois, tant mieux.
Mais de l’autre, se sentir floué. Car si le réveil matutinal peut être douloureux, il y a ce moment magique où les premiers rayons du soleil, surtout l’été, réchauffent votre peau, et là, ce moment-là où, si solitaire que vous soyez, il se passe quelque chose entre le monde sensible et vous, eh bien, ce moment-là, vous l’avez loupé.
Bon… Il y a de vrais instituteurs sur cette chaîne. A ne pas confondre avec les faux professeurs.
————-
« La première chose que vous devez essayer de faire c’est commencer par ne pas mélanger les choses, tout mettre dans un même panier genre : Chine = France. Et ensuite quand vous serez parvenu à distinguer les choses, il vous faudra prendre soin de bien les définir pour voir en quoi elles se ressemblent et en quoi elle diffèrent ».
@ 8.23, et vous racontez exactement ce qui se passe chez une personne qui remonte progressivement la pente avec rechutes, d’une très grave dépression.
Et je garde très bon espoir pour vous, car j’ai personnellement vécu ce que vous dites de votre état, au réveil. Et je sais bien que disant cela, chacun pense que ce qu’il vit ne souffre d’aucune comparaison possible. Je vous le dis quand même.
« On ne naît pas antisémite quand on est goy, mais on finirait par le devenir… ».
L’étroniforme agent de la fachosphère socialiste est un peu plus lui-même chaque jour.
Je me demande si la majorité de la presse française n’est pas en train de se déshonorer une fois de plus (vieille habitude) en ne prenant ses informations que du côté du Hamas.
« la double hélice (façon ADN) »
désolé je me permets de le préciser parce qu’on fait souvent la confusion : la double hélice c’est ce qu’on appelle le « chromosome » qui est constitué de fragments d’adn.
donc ce qu’on appelle adn ce sont les molécules qui constitue ces chromosomes en leur donnant cette forme hélicoïdale.
autant en littérature j’y connais rien autant pour ça je connais bien vu que dans les années 90 j’ai, entre autre, aidé à utiliser les premiers séquenceurs d’adn pour diagnostiquer certains cancers et autres maladies qui n’était pas décelables autrement qu’en recherchant des mutations.
à noter qu’à cette époque la France a pris un gros retard parce que dans l’esprit des politiques et aussi des comités d’éthique le séquençage était un truc dont le but était de faire du clonage, mais bon maintenant je crois qu’elle a récupéré ce retard, le seul problème c’est qu’il n’y a plus d’argent pour acheter ce type d’appareil, la France préfère acheter des armes.
Un vieille expression qui a rendu bien des services pour cette pauvre clopine:
« Tape sur ta rosse ».
@ »Bon… Il y a de vrais instituteurs sur cette chaîne. A ne pas confondre avec les faux professeurs. »
te moque pas c’est hyper important quand on veut discuter.
je veux dire c’est pas possible de discuter avec des gens qui font des grosses confusions comme closer : il faut d’abord qu’ils fassent le ménage dans les idées.
toi c’est différent : tu es resté ancré à des idées ringardes.
tu es comme un logiciel qui n’a pas fait de mis à jour depuis sa sortie.
genre la première version de Windows incompatibles avec toutes les nouvelles applications.
du coup pour toi aussi c’est compliqué, mais pas pour les même raisons que closer : lui c’est la confusion et toi c’est la mise à jour du programme.
Je signale les propos antisémites de la Gigi sur Pharos. Une fois de trop.
C’est ce que je dis puck: la Chine a justement interdit les colonisations lointaines, pas par philantropie mais parcequ’elle a compris le danger de ce genre d’entreprise. Donc Chine n’égale pas France dans mon texte, c’est absurde.
Ce que vous appelez pudiquement des « états tampons » pour la Russie et la Chine, ce sont des colonies proches et faciles à contrôler; exactement ce que je disais.
Au cas où vous ne l’auriez pas remarqué, les arabes, les mongols, les turcs ont pratiqué le même type de colonisation lointaine que les européens mais comme ils ne maîtrisait pas la navigation en très haute mer, ils sont aller moins loin. Vous allez peut-être me dire que la péninsule ibérique était un état tampon pour protéger La Mecque? Je m’attend à tout.
Quand on oublie l’humanisme, et sa première leçon, à savoir que tous les êtres humains sont égaux dans leurs besoins fondamentaux, on peut en arriver à l’extrême-droite. De Trump à Netanyahou en passant par Le Pen. Et tous les dictateurs , incluant Staline et Pol Pot, qui font mine de se réclamer des idéaux humanistes, sont d’extrême-droite. Et l’extrême-droite, in fine, c’est la violence mortifère, comme la mer, toujours recommencée.
Le problème
« Thaïlande-Cambodge : Bangkok alerte sur le risque d’une « guerre », 138 000 civils thaïlandais ont fui les affrontements meurtriers
Des combats d’une rare intensité ont éclaté, jeudi, à la frontière entre les deux pays, faisant au moins quatorze morts. Une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU est programmée vendredi. »
Histoire d’alléger l’ambiance…
Histoire aussi de rappeler à puck que Siam, Thaïlande et Cambodge se sont joyeusement étripés et colonisés les uns les autres au fil des siècles. Sûrement pour établir des « états tampons ».
Je l’ai sans doute déjà signalée, mais il y a une belle expo sur les bronzes d’Angkor au musée Guimet.
JJJ, merci de votre sollicitude à mon égard. En fait, je ne peux rien dire explicitement ici, mais mon chemin de reconstruction vient d’être barré, vous savez, comme quand on est dans un sentier forestier et que, boum, un gros arbre vient de s’abattre et vous barre la route. Les gros costauds sortent illico les tronçonneuses. Moi, je dois me démerder autrement : enjamber les branches ! Bien à vous, comme vous dites.
closer si tu veux dire qu’il n’y a pas que les européens qui ont colonisé des pays situés à des milliers de kms de chez eux c’est évident !
les arabes ont effectivement colonisé le Maghreb, les turcs ont construit l’empire ottoman etc…
quand je disais que la colonisation était assimilable au nazisme c’est effectivement le cas pour toutes les colonisations construites sur l’idée de « je suis une civilisation ou une race supérieure à vous ».
la différence c’est que les turcs et les arabes n’ont jamais eu la prétention de pondre des trucs du genre « tous les hommes sont égaux en droit etc… » parce qu’ils savaient que cela ne correspondait pas à ce qu’ils faisaient.
c’est vraiment dans l’essence de l’Europe de toujours construire un discours qui racontent un truc qui ne correspond pas à ce qu’elle fait dans les actes.
et ça à la longue c’est gonflant, je veux dire pas que pour moi, on sent que ça gonfle tout le monde sur la planète.
sinon, si tu voulais me faire passer un autre msg je ne vois pas ce que tu veux me dire, tu peux me le réexpliquez autrement stp ? genre avec des signaux de fumée comme les indiens ou en morse ?
Alertez, alertez !… henriette chafoin74, il restera au moins toujours icite quelque chose de ce que vous avez toujours été : le délateur pétainiste proférant ses menaces de loin. Pour ceux des trolls75 qui voudraient suivre le guide, ne vous gênez surtout pas. Voici la marche à suivre :
https://www.internet-signalement.gouv.fr/PharosS1/
@ 8.43 J’observe que pas grand monde n’a envie de discuter le bout de gras with you (à part moij quelque fois, et le bon closer, par charité chrétienne avec les punckt, sans doute). Faut s’interroger là dessus, mon bébé. Un brin, non ?…
@ « Enjamber les branches », oui, c’est une vraie bonne idée qu’elle est bonne. Pas facile, certes, car c’est un vrai boulot, mais au final…, ça valait le coup. Tous les matins, au lever, il y aura des rayons de soleil durant encore 5 milliards d’années environ, avant que la lumière ne s’éteigne définitivement dans une magnifique implosion de joies.
Non, Puck. Clopine a raison.
L’ADN est monocaténaire (situation instable ef temporaire) ou bicaténaire.
Cette chaîne bicaténaire peut ensuite elle-même se replier autour de protéines nommées histones pour former des nucléosomes. Cet ensemble peut envore s’enrouler une autre fois puis se replier encore une fois pour composer les chromatique des chromosomes.
Non, Puck. Clopine a raison.
L’ADN est monocaténaire (situation instable ef temporaire) ou bicaténaire.
Cette chaîne bicaténaire peut ensuite elle-même se replier autour de protéines nommées histones pour former des nucléosomes. Cet ensemble peut envore s’enrouler une autre fois puis se replier encore une fois pour composer les chromatides des chromosomes.
Le chromatide est bien au final une seule molécule d’ADN double hélice attachée à des protéines.
Les chromosomes sont des sortes d’empilements de chromatides.
Chaloux 8h34
« Histoire aussi de rappeler à puck que Siam, Thaïlande et Cambodge se sont joyeusement étripés et colonisés les uns les autres au fil des siècles. Sûrement pour établir des « états tampons »
par contre la colonisation japonaise en Chine a fait 20 millions et là c’était pas un état tampon.
concernant la notion d’état tampon c’est le meilleur moyen pour éviter des guerres entre les empires.
exemple au hasard : le fait que la Finlande et l’Autriche étaient des états neutres qui faisaient le tampon entre l’urss et l’otan cela a participé au maintien de la paix.
par contre la stratégie de l’otan d’encerclement de la Russie représente un facteur supplémentaire de déclenchement d’une guerre.
imagine si une alliance militaire hostile venait se placer à la frontière des US, quelle serait leur réaction ? de leur envoyer des fleurs ?
« nous on a le droit de faire ce qu’on veut et eux non parce que nous représentons une civilisation supérieure à la leur » est typiquement une pensée héritée de l’esprit coloniale.
beaucoup sur ce blog et ailleurs continuent de pensée avec ce logiciel colonial.
D. c’est ton pote ChatGPT qui t’a expliqué tout ça ?
Je remets sur cette page:
Vedo dit: 25 juillet 2025 à 10h20
@B.
Un grand merci pour la référence au livre de Georges Leroux sur Gould. Un livre qui en soi, même sans référence à Gould, fait réfléchir.
Je ne vous connais pas, mais je vous suis vraiment reconnaissant.
« à part moij quelque fois, et le bon closer, par charité chrétienne avec les punckt, sans doute »
ta charité chrétienne ?
t’es trop mignon mon bébé.
sérieux quand je te lis ça me donne envie de te prendre dans mes bras comme un gros nounours tellement t’es trop mignon avec ta charité chrétienne.
tu peux me dire d’autres trucs sur toi comme quoi t’es un mec trop mignon mon bébé ?
je veux autre chose que de dire que tu votes pour Glucksmann par charité chrétienne.
non des trucs sympas que tu fais dans ta vie de tous les jours, j’adore les belles histoires.
.uck ou le dérapage sémantique!
.uck, eh bé, bébé!
.uck, l’ hébétude bébé!
concernant les journalistes, une des choses que démontre actuellement le « russiangate » c’est le rôle décisif joué par les médias américains pour véhiculer des fakes news.
Un pétainiste déposant plainte pour propos antisémites…
Très bon article sur Gramsci dans « Le Figaro ». Mussolini l’appelait le « petit bossu très malin ». Il se faisait apporter des photographies des cahiers qu’il écrivaient en prison. Il a pleuré quand il est mort.
Ainsi donc l’Europe aurait eu le tord de proclamer que « tous les hommes sont égaux, etc… » tout en faisant le contraire dans ses colonies. D’où la détestation universelle dont elle fait l’objet.
On pourrait en conclure que les nazis étaient préférables puisque eux, au moins, mettaient en cohérence leurs actes et leurs paroles…mais je te taquine puck!
L’Europe en raison de ses principes a tout de même aboli l’esclavage pour la première fois dans l’histoire; ça n’a pas été instantané et partout, mais à la fin du 19ième siècle l’affaire était réglée. La Déclaration des Droits de l’Homme n’a pas non plus eu d’effet immédiat et universel, mais elle a donné un fantastique argument aux mouvements politiques anti colonialistes qui ont fini par aboutir à la décolonisation partout. Elle permet aussi au Zimbabwe, par exemple, d’avoir une voix, comme la Russie ou la France, à l’AG des Nations Unies, etc.
Rien n’est parfait mon bon puck, c’est bien dommage, mais c’est encore sous la gouvernance des pays occidentaux qu’il fait meilleur vivre sur cette planète, même en dehors de ces pays eux-mêmes. Imagine qu’ils disparaissent par un coup de baguette magique (ou une action extra terrestre manigancée par D), tu crois sérieusement que la situation des pays les plus pauvres s’en trouverait améliorée?
Le Parisien…
Hurkhurkhurk !
Cherchant des livres de J.Perret dans mon bordel de livres, je trouve, miraculeusement, le plus petit d’entre eux (par la taille et le nombre de pages): « François, Alfred, Gustave et les autres » (Le Dilettante, 2012), qui contient 12 préfaces à des livres de Rabelais, Alfred de Vigny, Poe, Balzac, Alexandre Dumas, Flaubert, Barbey d’Aurevilly, Jules Renard, Jack London et Alexandre Vialatte.
https://www.ledilettante.com/product/francois-alfred-gustave-et-les-autres/
Début de celle sur Rabelais:
« On peut trouver Montaigne horripilant, Voltaire écœurant, Racine ennuyeux, Hugo tocard, Gide plat, Montherlant pénible ou Eugène Sue illisible, se sentir Français quand même et passer loyalement pour tel. Peut-être aussi trouverait-on quelques Français pour détester Rabelais, mais ce sont des suspects. Leur répulsion n’est pas vraiment sincère. Ils peuvent avoir l’excuse d’un tempérament incompatible, et encore. Si vous êtes un bilieux doublé d’un crânien, si vous pâtissez d’humeur noire et de raison glacée, si la vue seule d’une chopine vous brûle l’estomac, vous dites bien que Rabelais vous agace, mais, au fond de vous-même, vous déplorez de ne pouvoir l’aimer ; vous lui en voulez comme on en veut au vin blanc de vous donner des aigreurs. Il paraît impossible de concilier une solide hérédité française avec une authentique aversion pour Rabelais.
Grand clerc et grand vivant, homme complet, civilisé exemplaire, François Rabelais est donc français, à ce point civilisé et si bien français qu’il est à la fois universel et intraduisible. »
Et sinon bien sûr pour parler d’un autre activiste italien, chrétien d’ultra gauche, cinéaste de génie il y a cette traduction récente et pour la première fois intégrale de « Le Ceneri di Gramsci ». Où on apprend que lorsqu’il s’est rendu dans ce petit cimetière étranger où est enterré Gramsi il faisait gris ce jour-là à Rome.
Et de celle sur Barbey d’Aurevilly:
« Sortie des cauchemars de la Révolution au prix exorbitant de l’épopée impériale, la nation française accueillit la Restauration comme une divine surprise, qu’on le veuille ou non. Les fines bouches y trouvèrent au moins l’agrément d’injurier le tyran qui en octroyait la liberté, cependant qu’un joyeux zéphyr s’ébrouait dans le grincement des girouettes. Grande et allègre effervescence dans le royaume replâtré. Partout les gens s’occupaient à ranger leurs placards, tirer leur épingle, se refaire la cerise, passer à la douane, repeupler l’écurie, jouer au diabolo, se congratuler à la sortie des requiem, comploter en pénard, taquiner la lyre, enfin causer, causer de tout, tailler la bavette et même y retrouver de l’esprit. Ce fut l’un des grands moments de la conversation française. Pour ceux qui avaient plus ou moins trempé ou milité dans ces drames civils et militaires, l’heure était venue de se raconter entre amis les belles heures chaudes, les petites sueurs froides et les grands coups ratés, en exaltant la mémoire des morts. Comme toujours il semblait que l’addition des pires épreuves payât honnêtement le seul plaisir d’en parler enfin, les pieds sur les chenets.
Mis à part les satisfactions sentimentales et doctrinaires, assez fort mélangées sans doute, que m’eût apportées le retour des Bourbons, je me persuade sans peine en effet que l’époque fut délicieuse à vivre, excitante et récréative. On y dansait sur un volcan, bien sûr, on n’a jamais dansé ailleurs que je sache, mais c’est tout de même une belle chance que s’y offrir une mazurka entière entre deux éruptions. À vrai dire, pour ce qui est des événements éruptifs, turbulences, flammes et cendres, ruines, charniers et cachots, festivals des faquins, chienlits carillonnées, mutations en catastrophe, promotions en voltige et autres séquences historiques, nous n’avons pas grand-chose à envier aux trisaïeux, sauf que la pause se fait attendre. S’il nous arrive de raconter nos coups avant l’heure c’est qu’il faut honorer la paire de chenets avant qu’elle ne tombe en brocante, avec ses histoires de pieds. Au moins l’enfant qui nous écoute en gardera-t-il image et Dieu sait le genre de douceur qu’il en éprouvera, le soir venu, de convoquer ses fantômes. Grandes personnes qui racontez vos histoires au coin du feu, n’envoyez pas au dodo l’enfant silencieux qui vous écoute, il fait le miel de ses vieux jours. Dernier relais il sera peut-être dernier témoin, celui qui, de justesse, fera passer votre mémoire à l’immortalité littéraire ou historique, mais vous n’y tenez peut-être pas. »
« […] en réalité, le fascisme lutte contre la seule force efficacement organisée que la bourgeoisie ait eue en Italie (la franc-maçonnerie), pour la supplanter dans les postes que l’Etat confie à ses fonctionnaires. La révolution fasciste n’est que la substitution d’un personnel administratif à un autre. »
Gramsci 16 mai 1925 au palais Montecitorio, siège de la chambre des députés, en présence de Mussolini.
Et on s’étonne que ça se termine par la loge P2.
puck, je me fais du souci pour la Russie. Je me demande si elle dispose de suffisamment d’états tampons.
A ta place, je conseillerais à ton ami Poutine d’ajouter qq tampons pour des raisons bien légitimes de sécurité. Ainsi les pays baltes: qu’est ce qui nous dit qu’un tsunami ou une invasion de monstres marins ne va pas sortir de la Baltique? La Finlande: et si l’armée suédoise préparait une invasion de la Russie pour venger Charles XII? La Pologne, cela va sans dire, je me suis laissé dire que le nouveau chancelier Merz se laissait pousser la moustache et se faisait faire une moumoute avec une mèche sur le front! Evidemment un solution serait de conclure un Pacte Germano Russe, mais il y a eu un précédent fâcheux.
En revanche, pour l’extrême orient, j’avoue n’avoir pas de solution pour faire face à l’arrivée massive de chinois en Sibérie orientale…On ne connaît même pas leur nombre.
Chaloux, simplement pour rappeler qu’il est difficile de croire aux communiqués du gouvernement Israélien, la dernière décision : annexer la Cisjordanie – ne surprend personne tant elle paraît légitime tout comme détruire à 80 pour cent les bâtiments administratifs, scolaires, hôpitaux, habitations, dans la bande de Gaza. Vrai aussi que bien des conflits ont semé des centaines de milliers de morts, des millions. Que ce gouvernement israélien refuse l’entrée de la presse internationale pour permettre une info qui ne provienne des parties en conflit ressort de la prudence, du souci de l’autre, forcément. 200 journalistes ont été tués à Gaza. ( Source: reporters sans frontières).
* des cahiers qu’il écrivait en prison.
Le lien, qui peut-etre sera à votre hauteur:
B, en revanche vous n’avez aucun mal à croire aux communiqués du Hamas relayés par la presse française,
Pour l’instant, je doute de tout, mais j’ai un peu de mal à croire qu’Israël tire sur les populations pendant les distributions de nourriture. Le Hamas en revanche l’a déjà fait, comme il confisque les aides internationales pour les revendre à prix d’or. Les vérités sortiront un peu plus tard, il n’est que d’attendre.
@Pablo. Le texte sur Barbey est excellent. Ces grands réactionnaires ont tant de choses à nous dire.
B, en revanche vous n’avez aucun mal à croire aux communiqués du Hamas relayés par la presse française
je n’ai rien écrit en ce sens, je tente de m’informer, comme vous. Pourquoi ne pas laisser les reporters entrer pour un état des lieux? Israel a tout de meme interdit aux camions destinés à ravitailler la zone pendant quelques mois.
Demandez vous pourquoi.
POUR L’INSTANT, JE DOUTE DE RIEN (HC 74)
/// @ des trucs sympas que tu fais dans ta vie de tous les jours///.
OK, mon bébé…: Tous les jours…, je délate contre les juifs, mais je vote Glucksmann par charité chrétienne. C’est mon fils, ma bataille.
Je me demande bien pourquoi, Macron à la ramasse, est devenu à ce point victime des communiqués du Hamas.
T’aurais une idée, baby-gros ?
Chaloux, oui, certains réservistes ont aussi témoigner, des traîtres à leur patrie, ils se demandaient pourquoi de tels ordres de mission. Et BN est un saint, tout le monde sait ça.
Temoigné.
Qu’attend BHL pour sauter dans avion à destination de Bangkok ou de Phnom Penh avec une valise pleine de chemises blanches bien repassées et son coiffeur personnel?
Il y aurait au moins une lueur d’espoir.
Non, Puck. Je suis quand même allé vérifier des trucs sur Internet.
Watson, Crick, Wilkins, prix Nobel 1962, ça te parle ?
Sérieux, concernant Gaza, je ne sais pas où trouver des informations dans lesquelles j’aurais vraiment confiance…Sur la photo de Libé montrant un dos squelettique, le gamin me paraît avoir la peau bien foncée pour un arabe de Gaza…
Comment savoir?
FL, Le Cimitero acattolico (cimetière non catholique) n’est pas un petit cimetière étranger, mai le lieu de sépulture des étrangers non catholiques, à côté de la Pyramide de Cestius à Rome.
Outre aux étrangers non catholiques, on y trouve également les tombes des Italiens illustres qui, en raison de la culture alternative qu’ils ont exprimée dans la vie (« étrangère » par rapport à la culture dominante), en raison des caractéristiques de leur travail ou en raison des circonstances de leur vie, sont considérés comme « étrangers » dans leur propre pays, notamment en raison de leur non-adhésion au catholicisme. Outre à la tombe de Gramsci on y trouve, entre autres, celles de Gadda, Bruno Pontecorvo, Miriam Mafai, Luce d’Eremo, Amelia Rosselli, Antonio Labriola.
C’est l’un des plus anciens lieux funéraires encore en usage en Europe.
James Watson. Ce vieux monsieur est encore en vie. Il a 97 ans
www.http://fr.m.wikipedia.org/wiki/James_Dewey_Watson
À l’origine, Watson a été formé à la biologie moléculaire par les travaux de Salvador Luria. Luria a finalement partagé le prix Nobel de physiologie ou médecine de 1969 pour ses travaux sur l’expérience de Luria-Delbrück, qui concernaient la nature des mutations génétiques.
Ensuite, sur les conseils d’un professeur, il se rend à Copenhague pour s’initier aux méthodes de la biochimie. La même année, il assiste à Naples à un congrès et y rencontre Maurice Wilkins qui présente les premiers clichés de diffraction des rayons X de l’ADN. C’est l’époque où l’on suggère que l’ADN est le support de l’information génétique, alors que l’on croyait que les gènes étaient de nature protéique.
James Watson, qui a vingt-trois ans, s’attaque alors à la structure des acides nucléiques. À l’automne de 1951, il vient à Cambridge, au laboratoire de cristallographie, et rejoint un groupe de chimistes et de cristallographes de renom. Il commence à étudier l’ARN et montre qu’il a une structure hélicoïdale. Puis, il s’attache à élucider la structure de l’ADN. Les deux clés de ce problème seront : d’une part, la structure hélicoïdale ; d’autre part, l’observation que la molécule d’ADN est composée de quatre bases puriques et pyrimidiques (A, T, G, et C), et que les deux paires de bases A-T et G-C ont des structures complémentaires sur le plan stérique. Cette nouvelle notion, ajoutée à celle d’une structure hélicoïdale, permet à Watson et Crick d’élaborer un modèle de structure en double hélice. Cette découverte n’aurait pu se faire sans les clichés de diffraction aux rayons X effectués par Rosalind Franklin et communiqués à son insu à Watson par Wilkins.
Mais le plus simple n’est-il pas d’aller lire directement l’extraordinaire ouvrage de Watson, véritable bible du gène, connu dans le monde entier. Ici la 5ème édition gratuitement accessible.
Aller page 98.
www.http://archive.org/details/james-d.-watson-tania-a.-baker-stephen-p.-bell-alexander-gann-michael-levine-ric/page/95/mode/1up
Les gens qui le lisent et réussissent à le terminer disent tous que la où il y a du gène, y’a du plaisir.
Ce qui est marrant c’est qu’en mangeant une endive crue, vous mangez tout ce qu’il ya dans le bouquin en même temps.
Le Messie et le Mahdi viendront ensemble, à la fin des temps, sur une motobécane, pour instaurer le règne de la paix sur Terre.
Gardez vos vieilles motobécanes, camarades motaristes, par elles, viendra le salut de l’Humanité !
Gigi, après dit « je vote Glucksmann », tu pourras ajouter « j’ai beaucoup d’amis juifs ». Ce sera complet.
Avoir dit…
Balzac réaliste, Rose , à certes fait école. Mais il existe à côté un Balzac fantastique qui écrit aussi La Peau de Chagrin , Jesus Christ en Flandee re, l’étonnant Sur Catherine de Médicis, ou le pasolinien Seraphita, Pour plus d’éléments voyez Anne-Marie Baron, Balzac et l’ Occulte,mais l’auteur était bien connu comme adepte de Swedenborg, ( Pierrette en est une illustration un peu lassante!). Signalons la tolérance d’une société qui a laissé un simple Balssa devenir de Balzac. Même Ste Beuve, qui le hait, ne lui ôte pas son nom de plume… Bien à vous. MCourt
J’aime beaucoup Barbey, fictions et critiques, mais force m’est de dire que son dernier roman, Ce qui ne meurt pas, 1883, est un terrifiant naufrage. Ce que ne sont pas une Vieille Maîtresse, Un Prêtre marié, l’ ensorcelée, le Chevalier des Touches, les Diaboliques , et Une Histoire sans Nom.
« Le soleil éclairait de ses feux allentis une route poudreuse..
Barbey, bien agréable à lire
Excellent, MC., comme toujours
Ce mélange dans cette nouvelle de réalisme et de surnaturel est une belle découverte. Je crois que de lire les explorations de Soleil vert dans le domaine de l’étrange m’aident à les repérer. Dans le domaine du fantastique j’avais déjà repéré et aiment La peau de chagrin et Seraphita. Qu’avez-vous découvert sur Catherine de Médicis. Est-ce une période ouy il se penche sur L’Histoire comme pour Louis XI dans Cornélius. A propos, n’y a-t-il pas un Cornélius dans les Contes d’Hoffmann ?
aimé – où –
Tous les amis de la Gigi sont imaginaires sauf son amie la plus intime et la plus réelle : La bouteille!
MC, au début de la nouvelle (Seraphita) n’avez-vous pas été étonnée par cet être étrange nommé Seraphîtüs ? Je n’arrivais pas à deviner si c’était un être humain, un animal , un elfe ?
étonné
Au fait, Paul et Christiane, merci pour les pistes Balzac…
.
Puis Balzac le décrit comme une créature androgyne qui ne souhaite aucun rapport charnel avec Minna. Très vite il atteste d’un monde qui ne serait que le fragment d’un monde plus vaste. Il dit, si je me souviens bien, que l’homme n’est pas une création finie , ce qui serait la preuve de l’existence de Dieu. Il semble venu d’ailleurs, parle la langue de Minna,connait tant de choses…. Parle de lui comme un proscrit, un monstre. Ils se déplacent en patins car le sol est recouvert de glace. La Norvège imaginée par Balzac est celle des fjords, des rochers, de l’océan. Un décor de songes…
Le père le prend pour une fille, alors que l’identité d’un garçon semblait se dessiner.
Comme l’écrivait Closer, hier, il est surprenant que ce lourd Balzac puisse avoir cette grâce pour décrire des êtres imaginaires.
Puis ,Balzac.endort Seraphîtüs et éveillé Seraphîta. C’est un nouveau chapitre ! On est bien loin de la Comédie humaine. Ces contes publiés dans une revue ont été numérisés à la BNF, ce qui m’a permis de les chargés sur ma liseuse, indispensable par ces temps de vue difficile… Je peux grossir les caractères, réglé l’éclairage de l’écran et oublié mes problèmes actuels de vue.
@ »puck, je me fais du souci pour la Russie. Je me demande si elle dispose de suffisamment d’états tampons. »
closer soyons clair et ne nous cachons pas derrière notre petit doigt !! tout le monde sait bien qu’avec l’otan il n’y a jamais suffisamment d’états tampons.
après dans l’intérêt de tout le monde l’idéal serait d’avoir l’otan et Gluksmann à 10 mille kms de la Russie.
je veux dire si tout le monde veut avoir une vie paisible, voir grandir ses enfants et ses petits enfants dans une ambiance genre cocooning le mieux est d’avoir l’otan le plus loin possible de nous tous !
parce que les américains eux ils sont peinards : ils envoient d’Allemagne une bombe nucléaire sur la Russie la Russie va riposter en envoyant une bombe sur l’Allemagne et pas sur l’Amérique.
vous comprendre moi ou moi faire un dessin ?
vous savez une des raisons qui ont provoquées l’entrée de la Russie en Ukraine ?
non vous ne devez pas le savoir.
une des raisons c’est qu’en janvier 2022 Kamala Harris est allée à la conférence de Munich et dans son discours elle a dit que l’Ukraine allait entrer dans l’otan.
ça a été une des provocations américaines, plus la multiplication des bombardements sur le Donbass, plus le fait que 2 mois plus tôt le président ukrainien avait dit qu’il allait doté son pays d’ogives nucléaires et surtout plus le fait que l’Ukraine était déjà de facto dans l’otan puisque des instructeurs anglais, américains et israéliens formaient nos amis d’Azov.
pourquoi ils formaient les gars d’Azov ? ça c’est une bonne question et je vous remercie de la poser !
je sais pas si vous avez entendu parler des petits bonshommes verts en Crimée ?
en fait ces hommes verts c’était tous les soldats ukrainiens qui étaient russophones et qui refusaient de se battre contre des russophones, du coup ils ont viré leurs armes et leurs écussons et c’est comme ça qu’on les a appelés les hommes verts.
ces types représentaient environ la moitié de l’armée ukrainienne, normal puisque la population russophone représentait avant la moitié de la population ukrainienne.
donc tous ces soldats il fallait les remplacer par des ukrainiens qui soient motiver pour tuer du ruskof ! et là nos amis anglais et américains ont trouvé les plus motivés et ils les ont formé avec l’aide des instructeurs israéliens qui aujourd’hui sont toujours dans les bons coups quand il s’agit de former des nostalgiques des waffen SS !
on vit une drôle d’époque mon pauvre closer…
C’est gentil, Clopine. Vous m’avez, grâce et cet oeuf et ces mouillettes, replongée dans les contes fantastiques de Balzac. Alors c’est moi qui vous remercie !
« On peut trouver Montaigne horripilant, Voltaire écœurant, Racine ennuyeux, Hugo tocard, Gide plat, Montherlant pénible ou Eugène Sue illisible, se sentir Français quand même et passer loyalement (…) »
seriously ? il est cool ce mec ça fait penser à mes commentaires sur le blogapassou…
et Flaubert et Proust il en dit quoi ?
Tu aimes les endives crues, Puck ?
@ »Je me demande bien pourquoi, Macron à la ramasse, est devenu à ce point victime des communiqués du Hamas. »
parce que Macron est en mal d’affection : à chaque fois qu’il va dans un pays il se fait allumer voire humilié.
la France est seule, elle cherche des amis dans le monde !
comme là il y a environ 150 pays qui ont déjà reconnu l’état palestinien il s’imagine que quand il ira dans un de ces 150 pays il va être accueilli comme un pote et qu’il pourra taper sur l’épaule du type qui le reçoit faire la bise à sa femme.
c’est là qu’il se met le doigt dans l’oeil le pauvre : tous les dirigeants de toute la planète savent que ce que dit et fait Macron n’a aucune valeur, du coup ça va rien changer pour lui : il se fera allumer pareil.
« Tu aimes les endives crues, Puck ? »
avec des noix ?
et de l’huile de noix ?
et une pointe de vinaigre de Modène ?
et une pincée de sel de Guérande ?
non.
Le disque germinatif d’un œuf de poule non fécondé (c’est-à-dire l’ovocyte II bloqué en métaphase II) contient la moitié des chromosomes d’une cellule non sexuelle (cellule somatique) de poule.
Détail génétique :
Une cellule somatique de poule contient 78 chromosomes (soit 2n = 78).
L’ovocyte II (cellule sexuelle, ou gamète femelle) est une cellule haploïde :
Elle contient n = 39 chromosomes, soit la moitié.
Chaque chromosome est en deux chromatides (car en métaphase II), prêt pour une éventuelle division en cas de fécondation.
Pour comparer :
Type de cellule Nombre de chromosomes Type
Cellule somatique (par ex. cellule de peau) 78 (2n) Diploïde
Ovocyte II (non fécondé, dans œuf) 39 (n) Haploïde
Spermatozoïde (coq) 39 (n) Haploïde
Zygote (œuf fécondé) 78 (2n) Diploïde
Si le spermatozoïde féconde l’ovocyte, leurs 39 chromosomes s’unissent pour reformer un zygote diploïde (78 chromosomes).
Si tu parlais de salade d’endives au lieu d’endives crues, tu aurais déjà plus de succès, D.
Je mange souvent de la salade d’endives. Bien assaisonné, c’est très bon.
Ça t’en bouche un coin, hein, Puck.
Tu vas plus oser mettre tes mouillette dedans les doubles hélices.
Le champ d’honneur c’est là où on balance des pesticides ?
JJJ, je comprends votre désarroi devant cette actualité affolante. J’en ai parlé chez S.V.
Ici, je préfère continuer à explorer livres et art, non par lâcheté mais par doute. Je crois qu’il y a du vrai et des manipulations dans les informations qui nous parviennent.
Je regarde ce pays que vous évoquez broyé par la guerre et la famine. Je me souviens aussi comment ce pays a été créé au sortir de la guerre, avec tant de difficultés… Et ces populations chassées pour ce faire. Puis des attentats meurtriers là-bas mais pas seulement.
L’origine…
Entre ces peuples, la souffrance.
Je crois que hébreu veut dire passage… Comment vit-on au bout de l’exil ?
Un affrontement suicidaire. Deux abîmes originels, un passey qui justifie l’avenir ? La descendance de l’Abraham biblique se déchire après s’être éclatée en migrations incessantes.
Et puis tous ces intégristes religieux des deux côtés proches du totalitarisme. Ces conflits deviennent planétaires, pas seulement au Moyen-Orient. Il faudrait ne pas rejeter l’autre pour être et dépasser tous ces blocages d’identité…
@ »Rien n’est parfait mon bon puck, c’est bien dommage, mais c’est encore sous la gouvernance des pays occidentaux qu’il fait meilleur vivre sur cette planète, même en dehors de ces pays eux-mêmes. Imagine qu’ils disparaissent par un coup de baguette magique (ou une action extra terrestre manigancée par D), tu crois sérieusement que la situation des pays les plus pauvres s’en trouverait améliorée? »
closer tu prends encore le problème à l’envers.
tu crois que le confort tombe du ciel ?
l’occident c’est 5 siècles de domination où elle a créé sa richesse sur le pillage des ressources naturelles des autres pays.
l’occident c’est moins d’1 milliard d’habitants sur un totale de 8 milliards.
l’occident c’est la main mise et le pouvoir sur toutes les institutions internationales : FMI, OMC, Banque Mondiale etc…
prend en compte ces paramètres et maintenant essaie d’imaginer vers quoi le monde veut se diriger ? l’Asie, l’Afrique, l’Amérique du Sud etc… vers quoi souhaite-t-ils aller ?
faire en sorte que ce déséquilibre à l’avantage de l’occident persiste et se perpétue ?
Ce pauvre Macron essaye désespérément de se faire remarquer. Il va « reconnaître » l’Etat palestinien. Il est très fort, il reconnaît quelque chose qui n’existe pas. Il n’est pas le seul me direz-vous et de toute façon, tout le monde s’en fout. Trump a dit qu’il l’aimait bien le petit Macron mais que ce qu’il disait n’avait aucune importance.
Le Hamas et LFI ont exprimé leur satisfaction.
Tout va bien.
En regardant ce qui se vend d’occasion de Barbey, je me dis que je regrette le temps où Folio faisait appel à des illustrateurs pour ses couvertures.
Trump vient de dire que la parole de Macron n’a aucun poids. On ne saurait mieux dire.
J’ai déjà répondu à tes délires, puck.
Tu me fatigues. Pillage de quelles matières premières? Tu crois vraiment que sans la canne à sucre, nous serions pauvres comme job? Le pétrole? Il était sous le sable, nous l’avons découvert, investi pour l’exploiter et payé et nous le payons toujours. Qu’en faisaient les bédouins? Rien. Ils n’en font d’ailleurs toujours à peu près rien.
Notre développement vient de notre travail et de notre génie inventif. Machine à vapeur, minezs de charbon, chemin de fer, électricité, chimie, engrais, vaccins, antibiotiques, nucléaire…
Tu crois sérieusement que le travail forcé des noirs en Afrique tel que l’ont décrit Conrad ou Céline est à la base de notre richesse? Couper du bois, cultiver des champs de coton? Dans le meilleur des cas cela payait les fonctionnaires et les infrastructures portuaires, les militaires et les équipements publics…et ce n’est même pas certain. Si nous n’avions pas été emportés par l’hubris absurde de voir le drapeau tricolore flotter sur les cinq continents, nous serions sagement restés chez nous, nous serions tout aussi riches et nous nous serions épargné beaucoup d’emmerdes.
Un exemple: l’Allemagne. Elle a commencé à développer un petit empire colonial en Afrique à partir de 1884, quand les anglais, les français, les portugais étaient déjà un peu partout. Qu’est ce que cela lui a rapporté? Rien. 50 000 allemands se sont installés en Afrique et ont perpétré (pas tous évidemment) des massacres épouvantables. Pour quel bénéfice économique? Rien, zéro, nada. La richesse allemande, elle était dans la Ruhr, dans la chimie, la mécanique, etc. Peut-être le seul bénéfice du Traité de Versailles pour l’Allemagne a été de la débarrasser de ce fardeau.
L’Empire Austro Hongrois a eu la chance de n’avoir aucune colonie, il était aussi prospère que le reste de l’Europe et ce n’est certes pas de cela qu’il est mort.
Maintenant j’arrête de te répondre sur ce sujet.
En plus cela contrarie Christiane qui a besoin de calme et de repos.
@ »J’ai déjà répondu à tes délires, puck.
Tu me fatigues. »
je sais, sauf que tu ne me réponds pas vraiment.
le pillage des ressources naturelles on s’en fout : maintenant c’est fini.
par contre la main mise sur toutes les institutions internationale ? FMI, OMC etc…
tu crois vraiment que c’est encore une situation vivable qui peut perdurer ? c’est une autre forme de pillage.
dans notre pays on parle d’abus sexuel, d’abus de pouvoir etc… c’est ce que nous continuons de faire avec ces pays.
mieux encore : dans notre pays on se gave de nos valeurs démocratiques ?
que valent ces valeurs démocratiques si nous sommes incapables de les appliquer au niveau mondial ?
ce n’est pas de l’hypocrisie ? la démocratie c’est un petit club fermé pour happy fews ?
tu peux tourner le problème comme tu veux closer dans tous les cas tu auras tort parce que tu continues de turbiner avec ton petit logiciel de mr le colonisateur qui apporte les bienfaits de ta civilisations aux sauvages ! et ça sans même te rendre compte à quel point c’est répugnant !
sauf que maintenant ces pays ne vont plus te demander ton avis ! ils vont essayer de construire leur avenir sans plus faire confiance à des types comme toi qui se nourrissent de beaux discours pour laver leur conscience !
game over closer ! « we’re fucked ! »
@ FL / Si Trump l’a dit, alhors… (le poids du papillon. ‘Erri de Luca’ a dit)
@ FL / les trois merveilles du cinéma sur le XVIIe : uniquement, « La prise de pouvoir par Louis XIV », pour moij (Roro Rosselini vu par Alain Decaux).
https://www.google.com/search?q=mla+prise+de+pouvoir+par+louis+14&rlz=1C1GCEA_enFR1067FR1067&oq=mla+prise+de+pouvoir+par+louis+14&gs_lcrp=EgZjaHJvbWUyBggAEEUYOTIICAEQABgWGB4yCAgCEAAYFhgeMggIAxAAGBYYHjIICAQQABgWGB4yCAgFEAAYFhgeMggIBhAAGBYYHjIICAcQABgWGB4yCAgIEAAYFhgeMggICRAAGBYYHtIBCTEwMTQzajBqN6gCCLACAfEF_DQjaKJKz4w&sourceid=chrome&ie=UTF 8#fpstate=ive&vld=cid:ecb5a4b7,vid:RIYbYRsCFwo,st:0
@ Tiens, malgré ma propagande antisémite, je n’ai pas encore été poursuivi ni pourchassé. Notre justice est trop laxiste. Apparemment, nos juges juifs et goys ont toujours une dent contre le Maréchal : un passé qui passe mal. Leur logiciel ADN est sans doute resté bloqué dans l’ancien monde. Heureusement, de bonnes âmes savent comment le débloquer. (cf. Rabelais75 : la dive bouteille revient !)
@ 15.46 (je comprends votre désarroi devant cette actualité affolante) /// Ne vous en faites pas pour moij, il semblerait que je sois victime d’une simple intoxication alimentaire, ça va passer. Beaucoup trop d’érdéliens français à jeun souffrent beaucoup plus que moij, je le sais. Merci quand même pour nous emmenerlà-bas. Amitiés au passage à SV et à B (« Et BN est un saint, tout le monde sait ça », sic). Bon 19 h…, c l’heure de lapereau avec mon ami Renato, je vaz’y. Tchin ! Bàv 🙂
le plus « drôle » est la façon avec laquelle nous nous enfonçons tous seuls comme des grands.
exemple : la Russie : au départ on a dit aux ukrainiens ne signez pas d’accords avec les russes on va vous refiler des armes et avec les sanctions on va les mettre à genoux en 3 mois.
3 ans plus tard, comme ça n’a pas marché et les ukrainiens auraient mieux fait de ne pas nous écouter on va dire aux indiens, aux chinois et aux brésiliens : n’achetez plus de pétrole russe parce que c’est un pays qui a agressé son voisin.
les mecs ils s’imaginent que les chinois, les indiens et les brésiliens ils regardent lci, ils ne sont pas au courant de l’expansion de l’otan en Europe et qu’ils pensent que tout es de la faute des russes.
du coup on vient leur faire ce chantage : si vous n’appliquez pas nos sanctions nous allons vous sanctionnez à votre tour.
les mecs ils croient quoi ? que les chinois et les indiens vont s’agenouiller devant Ursula et dire « oui midame la maitresse, nous être bons sauvages nous faire comme maitresse femme blanche demande… »
sans se rendre compte que c’est juste mettre un autre clou dans notre cercueil…
On est loin de la Comédie Humaine, mais le.chapitre d’entrée décrit un Fjord qu’il n a jamais vu , et on s’y croit! De cette mythologie bergmano-pasolinienne, il faut retenir la transformation de l’ Androgyne en Ange, dont le symbolisme peut être alchimique, mais pas que. Lambert est le roman du Surdoué qui a croisé aussi Swedenborg. D’où le fait que son livre finisse en cornets, ce qui permet à Balzac d’en détacher des aphorismes sur le Génie. Delacroix avait beaucoup apprécié la dédicace de cette œuvre. Phil, il y a de jolies notations descriptives éparses dans Ce qui ne meurt pas. Mais Iseut de Scudemor et son adolescent amoureux sont incroyables d’un bout à l’autre. L’une en ne l’aimant pas et se donnant de manière thérapeutique, si j’ose dire, à lui, l’autre, par ces interminables scènes de ménage façon « tu ne m’aimes pas mais je sais que je t’aime, » pourtant, sans le savoir (!)!il lui fait un enfant . Ne lui dit pas qu’il ne l’aime plus, se console avec la fille d’ Iseut qu’il épouse, puis par un revenez-y, retourne à la mère agonisante, cessant d’aimer sa femme ! C’est peut être un peu trop pour le lecteur et les personnages ! Bien à vous. MC
« C’est peut être un peu trop pour le lecteur et les personnages ».
>MC
Non, non.
Célavi.
Comme ça, dans ses rets.
cela payait les fonctionnaires
Heureux hommes.
Ah, leurs grandes vacances !
sur Macron et l’état palestinien, Trump a dit : « what he says doesn’t matter »
Merci pour la précision, henriette…, voui, je vote Glucksmann et (en plus)… j’ai beaucoup d’amis juifs en Israël comme Marine, reçue avec tous les honneurs qui sièdent à son rang.
Trump : la catastrophe incarnée pour Israël.
Christiane, dans Sur Catherine de Médicis, l’évocation du Tumulte d’ Amboise frappe. Mais plus encore, la dernière partie, Les Deux Rêves, où apparaissent un Avocat et un Chirurgien bien connus , mais pas pour ces raisons là, au Dix Huitieme Siècle. Ces rêves sont intéressants, l’un est apologétique, l’autre va plus loin qu’on ne pense… Bien à vous. MC ( qui s’excuse de ne pas avoir été la, mais devait bouquiner le Repos de Cyrus, de Jacques Pernety , ou Pernetti.
Ce qui ne meurt pas
Merci dear Mr Court, pas encore lu ce titre qui rappelle James bond
Merci, MC. Il faut que je lise ce récit mi historique, mi fantastique. Bon courage pour votre préparation d’exposé.
Les oursins de Pablo Picasso.
Bonne et belle soirée!
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@Trump : la catastrophe incarnée pour Israël.
La catastrophe, ce sont ceux qui en Israël se servent de Trump comme prétexte pour développer sans plus aucune retenue leur politique barbare de suprémacistes ethniques et religieux – les laïcs, combien de divisions désormais?
Malgré les intentions affichées par la sinistre andouille que les grands manipulateurs prétendent manipuler, je suis d’avis que le premier mandat d’Ubu le Margoulin aura consisté à ruiner la politique et la Russie de Vlad l’Empaleur, et que le second sera celui du linceul de la politique des sionistes religieux qui ont fait main basse sur Israël (Bibi la Fripouille n’est qu’un pion) ; demandez donc à BHL ce qu’il en dit …
Hugh!
Ainsi un jour Trump pourrait il mériter un jour un prix Nobel de la paix à l’insu de son plein gré
Un jour de trop, sans doute
Paul Edel m’a donné envie de découvrir un roman de Balzac, » Mémoires de deux jeunes mariées ».
Je découvre que Balzac l’a dédié à George Sand.
Voici la dédicace. (Bien que Sand ait toujours écrit son prénom, George, sans s, la graphie de l’édition Furne respecte la façon dont le prénom est écrit et non corrigé par Balzac.)
A Georges Sand.
Ceci, cher Georges, ne saurait rien ajouter à l’éclat de votre nom, qui jettera son magique reflet sur ce livre ; mais il n’y a de ma part ni calcul, ni modestie. Je désire attester ainsi l’amitié vraie qui s’est continuée entre nous à travers nos voyages et nos absences, malgré nos travaux et les méchancetés du monde. Ce sentiment ne s’altérera sans doute jamais. Le cortège de noms amis qui accompagnera mes compositions mêle un plaisir aux peines que me cause leur nombre, car elles ne vont point sans douleurs, à ne parler que des reproches encourus par ma menaçante fécondité, comme si le monde qui pose devant moi n’était pas plus fécond encore ? Ne serait-ce pas beau, Georges, si quelque jour l’antiquaire des littératures détruites ne retrouve dans ce cortège que de grands noms, de nobles cœurs, de pures amitiés, et les gloires de ce siècle ?(…) Pour qui vous connait bien, n’est-ce pas un bonheur que de pouvoir se dire, comme je le fais ici,
Votre ami,
De Balzac.
Paris, juin 1840.
MC
Merci pour vos remarques sur Balzac.
J’ai regardé le rayon littérature française en poche d’une grande librairie de province…Pas un seul Jacques Perret!
Soit ils les ont tous vendus grâce à Passou;
Soit ils ne savent pas qui c’est.
J’ai peur que la première hypothèse ne soit pas la bonne, malgré l’immense influence de Passou.
Je suis parti sans rien dire.
d’un côté il faut éviter les anachronismes d’un autre il faut lire avec les yeux de son époque.
par exemple Ronsard « mignonne allons voir si la rose blablabla… » soulève à l’évidence la question du harcèlement moral et sexuel.
déjà dans le ton : allons voir ! c’est un ordre ! du genre schnell ! bouge tes fesses petite cochonne ! allez go allons voir si la rose ! du genre j’ai pas que ça à faire.
du coup cette brutalité langagière plaide en faveur du harcèlement.
y’a pas photo.
aujourd’hui un type écrit à une gonzesse un truc du genre « mignonne alors voir si la rose ce matin est éclose » la fille elle lui colle un procès !
je veux dire Ronsard, je sais pas trop la tronche qu’il avait, mais à l’évidence c’est un masculiniste.
en plus dans le poème à Ronsard la gamine elle est mineure, donc le type c’est un pédophile, sérieux je me demande comment on peut encore laisser les gamins apprendre ces trucs qui font l’éloge de la pédophile.
j’imagine dans les collèges privés, le curé qui lit ça « la robe pourprée blabla… » devant une bande de jeunes collégiennes, la bave aux lèves et les yeux révulsés, perso je comprends pas.
Mais oui,MC je me souviens ! Seraphîtüs et Seraphita sont le même être apparaissant jeune homme pour Minna et jeune fille pour Walter. Un être double un peu immaterielerudit, sensible mais qui ne peut qu’aimer de façon chaste. Je me souviens des paysages lumineux de ce fjord tout glacé. Ce qui m’avait gênée le style un peu emphatique et la mystique du texte. C’est un conte initiatique visant à une transformation finale.
Ce Balzac… Étonnant, surprenant. On est loin des faubourgs de Paris.
Apparemment L’ONU distribue son aide au compte-gouttes. Énormes réserves immobilisées. Maintenant que la presse internationale a été emmenée sur place, l’aide est distribuée avec davantage d’entrain. Nous ne sommes pas au bout de nos surprises.
Oh, bien sûr que « mémoires de deux jeunes mariées » absoudrait d’office le gras personnage de Balzac tel qu’on le voit dans son portrait le plus célèbre, main sur le coeur, suçotant le milieu éditorial parisien pour en tirer toujours plus de pognon.
Car « mémoires de deux jeunes mariées « est une nouvelle absolument fantastique, sans rire, je peux y revenir tout le temps en l’adaptant à notre époque, bref. . Le cri du coeur du « contrepoint de l’héroïne », je veux dire qu’il s’agit d’une correspondance, bref, ce « amenez mes enfant près de moi », c’est… C’est. Moi aussi, je l’ai vraiment proclamé : « qu’on amène mon enfant près de moi. »
Mais je suis fatiguée. Vous savez, des fois, à force de résister au braquage existentiel des mâles sur les femelles, de tenter de se relever de l’ignominie, d’interroger sa conscience et son intelligence, ben, à force d’être honnête, et d’être quelqu’un qui se rend compte que c’est totalement ringard
ce besoin d’être honnête, (dans un troupeau tu serais la dernière de la queue de la transhumance, on a déjà prévu que le loup va te manger?), ben je me dis que je suis, à force, en fait, bien gentille. C’est ce que sont toutes les victimes. Bien gentilles, au fond.
Ce matin j’ai cité J.Perret à propos de Rabelais et Barbey d’Aurevilly. Ce soir je regarde les livres de Barbey qu’on peut télécharger gratuitement en pdf chez archive.org et gallica.bnf.fr et je prends trois douzaines au moins, entre lesquels « Disjecta membra. Extraits de son livre de notes » (1909), dans lequel je trouve ces lignes:
Connaissez-vous rien de plus divin que ces mélancolies où la gaîté se mêle — que ces gaîtés où se mêle la mélancolie ?…
(En lisant Rabelais, le croira-t-on ?).
Livre très intéressant dans lequel on peut lire aussi ces autres notes:
Qu’est-ce en général qu’un voyageur?… C’est un homme qui s’en va chercher un bout de conversation au bout du monde.
*
Les airs les plus puissants, en musique, sont les airs qui expriment le bonheur ; et ce sont aussi les plus mélancoliques : ils nous rappellent ce qui nous manque.
*
On parle d éducations — de magnifiques éducations. Misère ! Il n’y a d’autre éducation que celles qu’on reçoit des choses qu’on a de ses yeux observées.
*
Je comprends la rage contre Dieu, — je ne comprends pas sa négation.
*
Sait-on bien juste à quel point il faut peu de talent pour réussir?…
*
Que le peuple ne voie jamais couler le sang royal! Le supplice d’un Roi change l’esprit d’un peuple pour jamais.
*
Ces Allemands ! Il n’y a qu’eux pour rendre cette chose qu’on appelle le vague épais.
*
L’amour maternel est le châtreur de l’autre amour !
*
Rêvasseries pendant mon déjeuner presque toujours solitaire.
Ce n’est pas moi qui ai fait une injure de ce mot de Bourgeois, ce sont eux-mêmes. Ils sont cupides, exploiteurs, badauds, moraux sans religion, badauds et bêtes, — emphatiquement bêtes, — est-il rien de plus grotesquement odieux?… Ils ont mérité jusqu’au mépris de Louis-Philippe, le dessous des dessous…
*
Je lis dans un article de la Sand sur Mlle Marx et Mme Dorval jouant dans la même pièce (le Mariage de Figaro) : « La foule s’en est allée, émue, mais emportant des impressions différentes suivant l’âge, le goût, les opinions de chacun. » Mais ce n’est jamais que comme cela, ô grosse bête, qui avez la bêtise cubée de croire au suffrage universel !
*
Un sot qui n’a pas d’imagination, et qui est simplement plat, mon Dieu, cela s’accepte… Mais un sot qui a de l’imagination et des phrases, c’est affreux. Ce n’est plus un dindon, — c’est le paon des sots !
[Chaloux, cela te rappelle quelqu’un ici?]
à force de résister au braquage existentiel des mâles sur les femelles
Clopine dit: 25 juillet 2025 à 20h05
Clopine ou le charme discret de la nuance…
du coup, les coupables se lèchent les babines. C’est pas moi, c’est elle. Ca me fatigue tellement, et je vois tellement ce que vous allez pouvoir en dire, vous les littéraires de ce blog, prêts à être pétris dans votre posture « je pourrais avoir être édité, toute ma vie je l’ai dédiée à la littérature et quoi, pas un petit remerciement « , celle d’un Chaloux ou d’un Pablo. Pour un Paul Edel, c’est autre chose.A son corps défendant, je veux dire qu’il n’ a rien fait pour ça, accordons_lui au moins cela, , il incarne l’imposture des Goncourt qui avait atteint son paroxysme, quand il l’a obtenu. Après, l’académie en question a révisé ses règles. Retombera-t-elle dans ses vieux démons ? Notre hôte nous le dira. Ou pas.
1 948 784/500 000
Sait-on bien juste à quel point il faut peu de talent pour réussir ?…
Parfaitement bien.
du coup, les coupables se lèchent les babines.
Ouais. Les loups aussi.
Crénom.
Moi, je ne connaissais pas mon numéro fiscal par cœur.
20.05 / C’est comme moij, un goy bien Gentil, au fond…
Buena noche, hija mia ! Mañana por la mañana habrá sol para todas a través de las persianas 😉
Crénom.
Moi, je ne connaissais pas mon numéro fiscal par cœur, quand je suis allée signer.
Jean Langoncet dit: 25 juillet 2025 à 20h19
1 948 784/500 000
Melle Mars plutôt que Melle Marx (sic), MC. Non ?
https://www.seuil.com/ouvrage/mademoiselle-mars-et-marie-dorval-au-theatre-et-dans-la-vie-francis-ambriere/9782020159630
(cf. corrélat : la Champmeslé)
Je donne également à l’RDL mon numéro fiscal de votant pour la pétition en vue de reconnaître l’existence de l’Etat palestinien, via France Connect : 2027066624395C. En espérant qu’elle aidera à nous débarrasser de tous les pesticides inutiles et nuisibles. Bien à vous,
Clopine est une comique sans le savoir.
Plus elle nous raconte ses malheurs et plus on pleure… De rire !
Enfin une humoriste, une vraie, sur la Rdl.
1 949 379 @ 22.40. Attention aux deux Millons, (François et Pénélope) avant minuit. Hein ?…
(Votre authentification sur la plateforme de l’Assemblée nationale requiert la vérification de votre identité – c’est la garantie du sérieux de la procédure de pétition – mais elle n’est en aucun cas divulguée -> https://petitions.assemblee-nationale.fr/initiatives/i-3014 )
Encore faut-il l’avoir sous la main, ce qui n’est pas gagné.
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