de Pierre Assouline

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La République des livres
Le voilà, Perret !

Le voilà, Perret !

Qui lit encore Jacques Perret (1901-1992) ? Une poignée de nostalgiques, et quand bien même, cela suffirait à maintenir vivant cet écrivain si français disparu en 1992. Mais ne vous méprenez pas : ces lecteurs-là ne regrettent pas tant une époque qu’une certaine manière de s’en sortir avec les mots, de nouer la langue commune à la langue classique pour la faire sourire. Cela a donné des récits (Le Caporal épinglé porté à l’écran par Jean Renoir), des romans (Le Vent dans les voiles, Les Biffins de Gonesse, Mutinerie à bord), des chroniques (Objets perdus), des souvenirs (Raisons de famille) réédités en format de poche chez Folio, et un Bande à part qui fut couronné du prix  Interallié  1951, cérémonie à laquelle l’auteur arriva en retard, ce qui lui valut d’être accueilli par son complice Antoine Blondin sur un tonitruant : « Le voilà, Perret ! ». Parmi les plus attachants et les plus méconnus, Dans la musette du caporal (126 pages, 15 euros, Le Dilettante, 2011), qui rassemble sept textes jusqu’alors dispersés dans différentes revues qui les publièrent entre 1945 et 1964. L’armée, la guerre, le camp. Et au-delà de cette ligne d’horizon, ce qui dépasse l’homme et le pousse plus loin que lui-même : la fraternité des clandestins, le champ d’honneur, l’amour de la patrie et, comme il dirait, autres valeurs qui ne plus parlent qu’aux dinosaures tricolores.

Car Jacques Perret était de ces rares écrivains qui s’était fait une idée de son pays et s’y était tenu contre tous les vents et nombre de marées ; ses nombreux articles des années 50 et 60 dans Aspects de la France, Arts, Combat et Itinéraires en témoignent. Il ne cessait pas d’aimer sa patrie quand elle cessait d’être aimable. Perret était pour le trône et l’autel, tranquillement, sans agressivité, mais fermement, ainsi qu’il le rappela devant l’assistance médusée dans les tous premiers temps d’Apostrophes. Catholique et monarchiste de toujours et pour toujours. Ce qui ne l’empêcha pas, juste après sa quatrième tentative d’évasion réussie du stalag, de prendre le maquis et de rejoindre aussitôt l’ORA (Organisation de Résistance de l’Armée) tenue par des officiers de carrière pas très communistes. La moindre des choses pour celui qui se présente comme « Français, c’est à dire contribuable et mobilisable ». Il choisit la mitraillette car il ne croit qu’à la guerre à portée d’injures, et que les porte-parole sont rarement les porte-fusils. Maquisard non par idéologie mais par pure et instinctive réaction d’honneur : comme il est des circonstances où il serait déshonorant de ne pas s’engager, il n’a même pas réfléchi tant cela lui paraissait naturel.

Porté par un même élan, en pleine guerre d’Algérie, il prit fait et cause pour son fils, un parachutiste OAS de 24 ans qui risquait gros pour avoir voulu supprimer un ennemi de l’intérieur. Cela lui valut quatre condamnations pour offense au chef de l’Etat (le général, par lui surnommé « célèbre diplodocque aléatoire ») et le retrait de sa médaille militaire. La mosaïque de ces articles aux allures de nouvelles reflète bien son image de réfractaire, franc-tieur et marginal. En prime, on trouve quelques curiosités, comme les pages de « Scarlett derrière les barbelés », où l’ancien prisonnier de guerre rend hommage à Margaret Mitchell pour son Autant en emporte le vent : grâce à ce roman, tout le camp fut pris de scarlettine :

 « L’ombre de cette fille émouvante nous suivait partout, elle nous parlait, nous encourageait, nous versait l’espoir et nous rendait la fierté. Les sentinelles devenaient les carpetbaggers, la faim, la misère et l’amour de Scarlett étaient les nôtres, la France était le Sud, et nous faisions le coup de feu avec le général Lee pour sauver l’honneur d’une société qui fut la nôtre, son idéal, ses fanfreluches et sa foi. Bénie soit Scarlett qui nous a susurré sous l’œil des barbares la merveilleuse histoire d’une civilisation dont nous voici les fragiles et derniers champions (…) Scarlett, agent secret de la civilisation dans les barbelés, nous a dit : « Soyez sudistes ! »

Rarement un roman populaire aura eu droit à une telle reconnaissance, en prise directe non avec ses qualités littéraires ou artistiques mais avec son cœur battant et son âme. Deux autres textes rapportent avec finesse et émotion le pèlerinage de Perret sur ses lieux de captivité en Allemagne, huit ans après la guerre. « Pour Ramos », éloge du maquisard inconnu et petit traité de fraternité, est tout aussi vibrant, dans sa manière, toute de pudeur et de discrétion. Mais le plus personnel de ces récits, et le plus inoubliable, celui qui ouvre le recueil, n’est pas consacré à la seconde guerre mondiale mais à la précédente : « La mort de mon grand frère » nous transporte dans la France d’avant où l’on comprenait « quelle institution miraculeuse était la famille où sans être d’accord sur rien on peut s’embrasser à propos de tout (…) Sur Dreyfus, déchirons-nous, mais sur Fachoda, holà ! ».

Si une nostalgie perce dans ces pages bouleversantes, c’est bien celle d’une harmonie perdue. De son propre aveu, dans la sienne, on cultivait depuis 1870 l’amour de la patrie comme « un sentiment dramatique, obligatoire et satisfaisant ». Avec le culte primitif de l’honneur, il convient (lorsqu’il publie ce texte dans la Revue des deux mondes, en 1964) que ce sont là des traits de mœurs tombés en suspicion et désuétude. Qu’en dirait-on aujourd’hui… En août 1914, Jacques Perret a 13 ans. Il voit son père et son frère partir à la guerre. Le premier est fait prisonnier ; quant au second, tireur, il savait que tout boutefeu doit s’attendre à des retours de flamme. Les casquapointes le lui ont rappelé cruellement. Leur mère se replia dignement « dans les larmes et sous les armes » ; écrasée de chagrin, elle n’en continua pas moins jusqu’au bout à « surveiller la France en veillant son enfant », s’abîmant dans la désolation jusqu’à ce qu’elle fut recrue de jours. Les lignes rapportant le voyage du père et du frère avec des déterreurs de cadavres, sur le champ de bataille, dans une Picardie transformée en « plaine figée dans son apocalypse », forment une page d’anthologie. Dans ce In memoriam comme dans ses récits de mer, il écrit si bien le français qu’on se demande parfois dans quelle langue il écrit.

Jacques Perret était un homme contre, un homme du refus. Rien de ce qui était français ne lui était étranger. Folliculaire de la réaction, écrivain du transcourant « plume Sergent-Major », styliste hors-pair qui buvait avec soin afin d’éviter tout faux-pli dans le jugement, il eut la faiblesse de ne jamais dire non à l’aventure et au voyage. Il tenait la littérature pour un art d’agrément qui aurait pris tournure de gagne-pain. Il aimait Aymé et aussi Bloy, Blondin, Conrad, Dos Passos; il en tenait pour le duc d’Anjou et la dimension sacrificielle de la messe selon saint Pie V. J’avais été à sa rencontre à la fin de ses jours, dans son appartement près du Jardin des Plantes où il cachait son bonheur d’être Français. Il avait quelque chose du Jacques Dufilho de Milady et du Crabe-tambour, les traits comme les idées, mais en moins âpre, plus doux. Dans sa chambre, il y avait deux cadres : dans l’un, le grand Turenne ; dans l’autre, son frère ainé Louis, tué à 21 ans dans la Somme en 1916.

Je me suis hâté de vous glisser deux mots sur Jacques Perret car nous avançons dans un monde où il n’y aura bientôt plus personne à qui parler de Jacques Perret. Une prochaine fois, je vous parlerais d’un autre Monsieur Jadis, un certain Antoine Blondin. C’est l’été, non ?

(« Jacques Perret » photo Sophie Bassouls)

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire, Littérature de langue française.

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1 404 Réponses pour Le voilà, Perret !

rose dit: 25 juillet 2025 à 21h23

On peut remercier vivement Clopine d’avoir lancé cette pétition sur la rdl.

Quant à se moquer, ou bien rire d’elle, c’est nul et non avenu.

Jazzi dit: 25 juillet 2025 à 22h00

« la vérification de votre identité »

« Encore faut-il l’avoir sous la main »

rose ne sait plus qui ele est ?

rose dit: 25 juillet 2025 à 22h07

Clopine,

Avant minuit, crénom, sinon la citrouille.
JJ-J nous a proposé ce jeu en mars 2025. Si vous voulez y jouer.
Je vous mettrai mes réponses demain, avec deux ou trois nuances à apporter.

JEU

J J-J dit: 19 mars 2025 à 10h05
VOICI LE CADRAGE PROPOSE,1 – Quel est le premier mot qui vous vient à l’esprit ?

2 – Quelle est la différence entre ce mot et le mot « écrivain » ?

3 – Qu’est-ce que la littérature française ?

4 – Marcel Proust, Claude Simon ou Annie Ernaux ?

5 – Que pensez-vous de la « littérature mondiale » ?

6 – Emily Dickinson, Kafka ou Kae Tempest ?

7 – Quel est le meilleur roman de Victor Hugo ?

8 – Si vous l’aviez connue, qu’auriez-vous dit à Marguerite Duras ?

9 – Et au général de Gaulle ?

10 – Avez-vous déjà versé des larmes à cause de critiques adverses ?
.

11 – Avez-vous déjà volé un livre qui, à la lecture, ne vous a pas plu ?

Qu’en avez-vous fait ?

12 – Avez-vous déjà marché dans le désert ?

13 – Avez-vous déjà vu des poissons multicolores dans l’eau ?

14 – Avez-vous déjà gravé quelque nom ou message sur un tronc d’arbre ou un mur ?

15 – De quoi vous souvenez-vous de votre enfance ?

16 – Collectionnez-vous les boules à neige ?

17 – Quelle est votre équipe de football favorite ? (Si vous n’en avez pas, vous pouvez répondre à la question de votre choix)

18 – À quels personnages de l’histoire universelle auriez-vous aimé ressembler ?
.

19 – Avez-vous beaucoup souffert par amour ? par haine ?

20 – Les listes de vente de vos livres sont-elles pour vous un objet de préoccupation ? (Si oui, pourquoi ?)

21 – Vous arrive-t-il de penser à vos lecteurs ? En quels termes, par exemple ?

22 – De tout ce que vos lecteurs vous ont dit, qu’est-ce qui vous a le plus touché.e ? Qu’est-ce qui vous a le plus énervé.e ?

23 – Qu’est-ce qui provoque l’ennui chez vous ?

24 – Écrivez-vous à la main ou seulement sur ordinateur ?

25 – En compagnie de qui aimeriez-vous vous retrouver dans l’au-delà ?

26 – Avez-vous cru, à un moment ou à un autre, verser dans la folie ?

27 – Qu’est-ce qui vous fait encore pleurer ?

28 – N’enlèveriez-vous pas quelques pages à La recherche du temps perdu ?

29 – Que dites-vous de ceux qui pensent que Houellebecq est le grand auteur de notre temps ?

30 – De qui suivez-vous le plus les conseils quand il s’agit d’écrire ?

31 – Quel écrivain francophone admirez-vous le plus profondément ? Et non francophone ?

32 – Peut-on sauver le monde ? (Si oui, pourquoi ?)

33 – Avez-vous confiance ? en quoi, en qui ?

34 – Qu’évoque pour vous le mot « posthume » [posthumus] ?

35 – Qu’est-ce que vous auriez aimé être au lieu d’écrivain ?

renato dit: 25 juillet 2025 à 22h11

Etant donné que la déclaration d’impôts on la fait chaque année, récupérer son numéro fiscal n’est pas une action épique.

Chaloux dit: 26 juillet 2025 à 4h01

Je ne comprends rien à la prose de cette pauvre Clopine. Quant à son besoin infini d’honnêteté intellectuelle, je ne l’ai jamais remarqué par moi-même. Ce serait même tout le contraire. Un besoin pathologique d’avoir raison, une inhumanité dans l’obstination, que j’ai rarement rencontrés ailleurs, et auprès de gens dont il valait mieux se garer. Après presque vingt ans de lecture de sa prose ( et de ses vers…) pleine de trucs destinés à faire croire aux imbéciles qu’elle ne sort jamais du vrai tout simple, j’ai surtout l’impression qu’elle n’est, tout comme la Gigi, qu’une nature avide de persécuter autrui. Un syndrome de la fermette, en quelque sorte.

Chaloux dit: 26 juillet 2025 à 4h06

Si je signale les propos antisémites de la Gigi, ce n’est pas pour qu’elle soit punie mais pour qu’elle soit répertoriée. Ensuite, je signalerai tous ces écarts. Assouline m’a certes exclu de la RDL, mais certainement pas pour une raison aussi dégueulasse.

Le problème que pose la Gigi, c’est aussi le niveau véritable des enseignants de l’université. On voit bien que ce type est un pur crétin. Comment de tels dérapages sont-ils possibles ?

Chaloux dit: 26 juillet 2025 à 4h56

Libération titre « Gaza la faim ». La petite fille décharnée de la une n’est pas une enfant de Gaza. Il s’agit d’une jeune yéménite et la photo date de 2016.

Voilà comment nous sommes informés, ou plutôt manipulés.

J’ai oublié de dire que dans le cas de la Gigi, Glucksmann est le choix le plus pertinent. Il a tout pour lui plaire…

Chaloux dit: 26 juillet 2025 à 5h30

Apparemment, il s’agit d’une erreur ( une de Libération) À suivre. Mais quelle est la pathologie réelle dont est atteinte cette enfant? La photo ne saurait le dire.

Chaloux dit: 26 juillet 2025 à 5h42

Les frères de cet enfant (c’est un garçon) sont de corpulence normale. Il y a bien des explications à donner.

Chaloux dit: 26 juillet 2025 à 5h55

On ne peut pas croire que certains groupes se livrent à une malnutrition volontaire sur des enfants pour donner des « preuves » contre Israël. Bien sûr.

JC..... dit: 26 juillet 2025 à 5h59

NOTRE JEU DU WEEK-END

Le bébé Macron ?
C’est le Roi des « …. »

Trouvez la bonne rime !

B dit: 26 juillet 2025 à 6h05

Si je signale les propos antisémites de la Gigi,

Quelques personnes connues et juives prennent position concernant ce qui se passe à Gaza. Ce que j’en pense, l’expression est un droit pas une obligation, on pourrait etendre ce droit au devoir dans certaines circonstances mais on peut aussi accepter un droit à la réserve motivée par diverses risons qui appariennent à ceux qui l’observent. Chaloux, vous aussi, tenez parfois à avoir raison et ma sensibilité interprète vos remarques comme une certaine obstination dénuée de plus du moindre respect, il vous arrive assez souvent de désigner vos contradicteurs par des noms d’oiseaux ce que je crois n’est pas indispensable à faire entendre vos points de vue.

B dit: 26 juillet 2025 à 6h09

le roi des barons.
leroi des microns.
le roi des flonflons.
le roi des Dogons
le roi des pions
le roi des jetons
le roi des ponts

B dit: 26 juillet 2025 à 6h13

Chaloux, je crois me souvenir que le gouvernement de BN a exigé des gazaouis plusieurs migrations tantot vers le sud, tantot vers le nord pour éviter de bombarder les civils tout en continuant de canarder les lieux et les routes qui en raison de ces déplacements auraient du etre épargnés.

Chaloux dit: 26 juillet 2025 à 6h26

B, quelles que soient les contestations sur ce qui se passe en Palestine, RIEN ne justifie l’antisémitisme.

Dès qu’il survient une crise, des esprits qu’on pouvait croire sensés commencent à perdre la raison.

Depuis très longtemps, le Hamas fait régner la terreur sur les palestiniens, ce qui ne semble pas gêner grand monde ici. Je ne justifie pas toutes les actions d’Israël mais j’essaie de garder les yeux ouverts.

JC..... dit: 26 juillet 2025 à 6h27

NOTRE JEU DE RIM (suite et fin)

Haut la main, l’aimable B remporte la mise. A 8h30 la cagnotte de notre jeu atteignait 40 milliards d’euros ! Félicitations.

(B comme Bayrou ?)

B dit: 26 juillet 2025 à 7h03

Chaloux, je n’ai pas lu ces propos comme vous, de ma lecture de ce post je retiens que 3J s’offusquait de l’absence de prise de position de PA qui je crois ne cache pas qu’il soit juif sépharade.

B dit: 26 juillet 2025 à 7h07

Pour le reste, j’ai exprimé cette opinion que si le Hamas respectait le peuple qu’il prétend défendre, il aurait déposé les armes et renonce à ce pouvoir auquel il s’accroche et qu’il s’arroge sans que des élections lui ait octroyé depuis 2006.

Sybil Pythie dit: 26 juillet 2025 à 7h32

A propos de la photo en couverture de Libération, rétablissement de la vérité

Telle une copie rageusement corrigée, la une de Libération du jeudi 24 juillet, consacrée à la famine à Gaza, se retrouve barrée de lettres rouges. «Libé la honte» lit-on ainsi sur un visuel, massivement partagé sur les réseaux sociaux, visant à faire croire que la photo d’un très jeune enfant rachitique, placée en première page du journal, aurait été tirée de son contexte afin de tromper les lecteurs sur la réalité de la faim dans l’enclave palestinienne, coupée du monde par Israël.
La publication affirme que l’image aurait, en réalité, été prise au Yémen en 2016 par le photographe Abduljabbar Zeyad, pour l’agence Reuters, et qu’elle aurait déjà été publiée il y a de nombreuses années par le Guardian ou ABC News. DES ACCUSATIONS FAUSSES : LA PHOTO DE UNE PROVIENT BIEN D’UN REPORTAGE REALISE, A GAZA, LE 23 JUILLET 2025.

Même Grok s’y met

Ces allégations ont été signalées à Libération dès la matinée du jeudi 24 juillet. Le photojournaliste français Pierre Terdjman partage en story la capture d’écran du visuel censé dénoncer la manipulation, horodatée à 9h45. Il y dénonce alors la supercherie : «Pour plus de clarté, je vois ce post tourner depuis ce matin, cette photo est bien réelle.» Mais le montage continue de circuler : tweeté par un internaute à 11h56, partagé par un autre sur Facebook à 13h47, mais surtout par Bruno Benjamin, ancien président du Crif Marseille Provence, à 19h04. «Libération ou la faillite morale d’un journal devenu machine à désinformer. […] Mensonge par image. Manipulation par amalgame. Propagande par détournement», accuse-t-il. Son message est repartagé 2 000 fois et recueille plus de 3 000 likes.
Même Grok, l’intelligence artificielle de X, souvent sollicitée par des internautes pour vérifier des informations, et qui publie parfois des réponses antisémites, s’est plantée. Ce vendredi 25 juillet à 1h15 du matin, Grok répond à l’internaute qui l’a sollicité que la photo «est bien une reprise d’une image prise en septembre 2016» au Yémen et que «c’est une manipulation pour illustrer Gaza». En fin d’après-midi, interrogé par un internaute à la suite de la publication de notre article, Grok a publié une réponse différente, cette fois correcte : «Après vérification approfondie, je confirme que la photo de Libération est bien d’un enfant à Gaza en 2025.»

Une série bouleversante dans le camp de réfugiés Al-Shati

Comme à l’accoutumée à Libération, les crédits précisant la source de la photo utilisée en une figurent, en toutes lettres, à gauche de l’image. Ce cliché montre, de dos, un petit garçon âgé de 2 ans. Il s’appelle Yazan et a été photographié le mercredi 23 juillet dans le camp de réfugiés de Al-Shati, à Gaza, par Omar Al-Qattaa, pour l’AFP. La plateforme de l’Agence France-Presse met d’ailleurs à disposition de ses clients une longue série d’images bouleversantes issues de ce même reportage. Elles montrent l’enfant tantôt allongé sur un matelas, entouré de ses frères, tantôt sur les genoux ou dans les bras de sa mère. Une autre photo de cette même série, présente dans les pages intérieures de notre journal, montre cette femme, Naeema, 30 ans, tenir contre elle le petit corps décharné de son fils. Sur son profil Instagram, dès mercredi, le photojournaliste a publié plusieurs de ses clichés. Et ce vendredi, l’AFP a mis en ligne d’autres photos, de cette même famille, prises cette fois par Ali Jadallah, la veille, dans le camp d’Al-Shati, pour l’agence Anadolu.
Omar Al-Qattaa (dont le portrait figure d’ailleurs dans les pages intérieures du journal du 24 juillet) fait partie des derniers reporters présents à Gaza pour l’AFP. Habitant de l’enclave, il raconte avec quelques autres la guerre alors que la presse internationale ne peut y mettre les pieds. Dans un communiqué publié le 21 juillet, la société des journalistes de l’AFP a sonné l’alerte sur la situation de ses pigistes touchés eux aussi par le manque de nourriture et la crise humanitaire en cours. Dans ce contexte, Omar Al-Qatta, 35 ans, candidat au prix Pulitzer, livrait son témoignage et disait notamment manquer d’antalgiques pour soulager ses douleurs dorsales : «Je dois porter du matériel lourd, marcher des kilomètres […]. On ne peut plus se rendre sur les lieux de reportage, on n’a plus la force à cause de la faim.»

Une famine réellement photographiée en 2016 au Yémen

Du reste, le photographe à qui la photo est faussement attribuée, Abduljabbar Zeyad, existe bien. Collaborateur de l’agence Reuters, il a réalisé des séries photographiques sur la famine au Yémen, publiées en septembre et octobre 2016, notamment dans la ville d’Al-Hodeïda. Le Yémen était alors touché par une guerre depuis 2015, face à l’Arabie Saoudite et ses alliés, visant à déloger les Houthis. Ses photos ont été publiées dans différents médias américains.
«Dans le service d’urgences pédiatriques de l’hôpital Thawra, dans le port d’Al-Hodeïda, de minuscules patients, la peau sur les os, se tordent de douleur dans leurs lits. Les couloirs et salles d’attente sont bondés de parents venus chercher de l’aide pour leurs enfants affamés et mourants», décrit l’article de Reuters accompagnant ses photos. Sur l’une des images, un enfant est assis sur les genoux de sa mère à l’hôpital. En 2017 sur le site de Reuters, une autre de ses photos montre une mère tenir son enfant, squelettique, dans ses bras.

https://www.liberation.fr/checknews/non-liberation-na-pas-utilise-une-photo-du-yemen-datant-de-2016-pour-illustrer-la-famine-a-gaza-20250725_X36OZXAZ4NEXHI6226ETDF4XL4/

Chaloux dit: 26 juillet 2025 à 7h53

Je me demande quelle autre lecture peut être faite de ceci, hors celle qui doit être faite, aggravée par le fait qu’il s’agit d’une sorte de chantage.

« J J-J dit: 25 juillet 2025 à 7h43
On ne naît pas antisémite quand on est goy, mais on finirait par le devenir… au vu de ce qui se passe sur la bande de Gaza.
Désolé de devoir en arriver à conclure ainsi face aux alertes répétées d’un Langoncet. Si je garde encore, pmp, de solides pulsions anti criminogènes face au fascisme de mise et assumé aux commandes de l’Etat d’Israël, mes digues ne vont pas tenir longtemps »

« Mes digues » dit aussi beaucoup.

Tes digues… Gros c…

B dit: 26 juillet 2025 à 7h54

C’est votre lecture qui pose problème.

Et pour quelles raisons ce ne serait pas la vôtre ?

B dit: 26 juillet 2025 à 7h57

3j se plante en assimilant un gouvernement d’extrême droite et infiltré d’intégrité religieux à l’ensemble des gens de confession juive. Le terme digue est maladroit et s’il doit retenir une colère celle ci devrait s’adresser aux gouvernants d’Israël, à ne pas confondre avec la population de l’état et la diaspora.

Jazzi dit: 26 juillet 2025 à 8h00

Et ça, c’est con ou pas con ?

« Guerre, passeports, ambassade… Reconnaître un État palestinien, « plus qu’un symbole »
L’initiative du président français, Emmanuel Macron, n’aura pas forcément d’effet immédiat sur le sort des Gazaouis. Mais de premiers changements inciteront, peut-être, d’autres pays occidentaux à emboîter le pas. »
https://www.leparisien.fr/international/israel/guerre-passeports-ambassade-reconnaitre-un-etat-palestinien-plus-quun-symbole-26-07-2025-MIIJMXZHRZDJNDFVXDZEGBRMRQ.php

Chaloux dit: 26 juillet 2025 à 8h01

Reste qu’on pourrait se rendre dans n’importe quel hôpital parisien pour y photographier des enfants squelettiques et prétendre ensuite que Paris souffre d’un blocus. De quoi souffre en fait cet enfant? On se garde bien de nous le dire. Ses petits frères semblent très bien se porter.
Autre photo diffusée. Un enfant visiblement handicapé allongé sur un canapé. À ses côtés, une femme présentée comme sa mère, grasse comme un loukoum.

Je le répète, on se refuse à croire que certains groupes sous-alimentent volontairement des enfants pour faire condamner Israël.

B dit: 26 juillet 2025 à 8h06

Chaloux, Gaza, en ce moment, c’est le club Med. Merci pour vos interventions, d’ailleurs il est prévu quelques extensions pour qu’après de menus heurts, l’état Israélien puisse se reposer et cultiver en paix ses citronniers.

Chaloux dit: 26 juillet 2025 à 8h06

Le terme « digues »n’est pas maladroit. Il signifie que la Gigi est profondément antisémite.

On construit « des digues » contre une force pré-existante.

Chaloux dit: 26 juillet 2025 à 8h09

B, vous êtes incapable d’un raisonnement sérieux. Le 7 octobre, ce n’est pas Israël.

D. dit: 26 juillet 2025 à 8h35

Enfin, il faut l’espérer, Chaloux.
On considère qu’Israël s’est fait surprendre et attaquer. Il faut espérer qu’aucun historien ne viennent un jour avancer la thèse qu’Israël avait connaissance des préparatifs de l’attaque.

closer dit: 26 juillet 2025 à 8h35

« Répliques » sur le paysage ce matin. Evidemment Finky a parlé des éoliennes, mais heureusement la conversation a aussi tourné autour d’autres sujets, notamment l’invention du paysage comme sujet central de la peinture à partir du 16ième siècle. Intéressant coïncidence, c’est vers la même époque qu’est apparu le portrait individuel. Apparition simultanée du paysage ou de l’individu au centre du tableau, alors qu’auparavant le premier servait de décor à des scènes religieuses, l’individu n’apparaissant que dans un petit coin comme donateur à genoux…

L’un des intervenants a cité un tableau de Patinir « L’extase de Sainte Madeleine » de 1515 comme fondateur. Le paysage occupe l’essentiel du tableau et Marie Madeleine est reléguée dans un petit coin.
La place de Joachim Patinir, ou Patinier, nom wallon, est relativement modeste dans l’histoire de la peinture alors que beaucoup de ses tableaux sont vraiment admirables et originaux (pour moi en tout cas).

Notre spécialiste de l’histoire de l’art, Renato, a peut être une idée sur la question.

D. dit: 26 juillet 2025 à 8h43

J’ai regardé hier soir un « J’irai dormir chez vous » d’Antoine de Maximy.
Il était en Algérie. J’ai été frappé de la gentillesse et de la cordialité des Algériens.

closer dit: 26 juillet 2025 à 8h44

Macron croit qu’il va entraîner d’autres pays à reconnaître l’état palestinien.
Il n’a pas remarqué qu’il y en avait déjà 147 (sur 193) qui y avaient pensé avant lui!
Peu d’européens, certes, mais tout de même 6, dont l’Espagne, la Suède, l’Irlande…

Jazzi dit: 26 juillet 2025 à 9h04

Chaloux, dirigé par Dov Alfon, journaliste et écrivain franco-israélien, Libération est un organe de presse fortement connoté « juif de gauche » et sa photo en couverture est un acte éminement politique.
Celle-ci est, jusqu’à preuve du contraire, parfaitement datée, signée et localisée.
Mais on sait aussi que l’on peut faire dire une chose et son contraire aux images…
Ce qui est sûr, c’est que Macron plaide et agit concrétement en faveur de la reconnaissance de l’état palestinien.

closer dit: 26 juillet 2025 à 9h07

« La Tempête » de Giorgione serait de 1508, donc un peu antérieure au Patinir. Mais il me paraît moins strictement un tableau de paysage que la Sainte Madeleine.

Jazzi dit: 26 juillet 2025 à 9h08

« J’ai été frappé de la gentillesse et de la cordialité des Algériens. »

Oui, mais c’est pas sympa de vouloir interdire le port du bermuda, D. !
https://www.leparisien.fr/societe/une-ville-touristique-dalgerie-interdit-le-port-du-bermuda-pour-les-hommes-a-la-plage-avant-de-faire-marche-arriere-25-07-2025-I4HF4CBHTZDXVEWQBKPTRTWZHM.php#:~:text=Contacter%20la%20rédaction-,Une%20ville%20touristique%20d'Algérie%20interdit%20le%20port%20du%20bermuda,la%20pression%20des%20autorités%20régionales.

puck dit: 26 juillet 2025 à 9h11

« On ne naît pas antisémite quand on est goy, mais on finirait par le devenir… au vu de ce qui se passe sur la bande de Gaza. »

c’est vraiment étonnant de voir que cette façon si spécifique de traiter les juifs continue de perdurer depuis 2000 ans.

en fait l’antisémitisme est un truc qui n’a pas d’équivalent, nulle part : les allemands, les américains, les turcs, les chinois, les japonais, les chrétiens, les musulmans etc… peuvent commettre des génocides et autres atrocités on ne passera jamais le cap en attribuant à l’ensemble d’une communauté ces crimes.

par exemple il n’existe pas d’antigermanisme, ou d’anti christianisme et autres : ce truc n’existe que pour les juifs.

c’est un peu comme si tout le monde était là à attendre que l’occasion se présente pour appuyer sur le bouton « antisémite » en se disant « ouf ! c’est pas trop tôt, depuis le temps que j’attendais que cette occasion se présente elle arrive enfin ».

depuis 2000 ans ça marche toujours de cette façon : des banquiers juifs ont organisé le traité de Versailles ? boum ! on appuie sur le bouton « antisémite »
des administrateurs juifs ont organisé l’holodomor boum ! on appuie sur le bouton « antisémite » !
des juifs ont dirigé la révolution bolchévique ? boum ! on appuie sur le bouton « antisémiteé !

en fait out le monde attend cette occasion d’appuyer sur le bouton « antisémite »…

surtout les bonnes âmes comme 3j qui vante sur tous les tons sa charité chrétienne…

en fait non : Israël est en train de commettre un génocide à Gaza c’est vrai !

l’antisémitisme c’est quoi ?

l’antisémitisme c’est rendre responsable une gamine de 4 ans qui vit à Guéret responsable de ce génocide sous prétexte qu’elle est juive !

là on passe au délire le plus complet !!!

mais bon avec 3j et son immense bonté du genre humain il faut bien s’attendre à tout…

Clopine dit: 26 juillet 2025 à 9h11

En tout cas, la décision de Macron est à son honneur, et comptera au regard de l’Histoire : elle sera soigneusement déposée sur le plateau droit de la balance. Malheureusement, le plateau gauche, si on le garnit avec toutes les conneries commises par le président des Riches, est tellement lourd qu’il est collé au sol. Avant que le plateau gauche puisse le faire décoller…

Jazzi dit: 26 juillet 2025 à 9h17

Porter le bermuda, en Algérie ou ailleurs, est un acte éminement politique et anti obscurantiste, D. !
Moi, je résiste…

J J-J dit: 26 juillet 2025 à 9h18

@ 22.07, Ah oui, CT, je me souviens avoir voulu jouer à ce jeu qui ne remporta pas un franc-succès. Donc, je vais y jouer moi-même :
1 – Quel est le premier mot qui vous vient à l’esprit ?
Henriette Chaffoin74
2 – Quelle est la différence entre ce mot et le mot « écrivain » ?
Juste un trait d’union : écrit – vain
3 – Qu’est-ce que la littérature française ?
Un passe-temps bien sympathique pour certains énervés de Jumièges
4 – Marcel Proust, Claude Simon ou Annie Ernaux ?
Tous les trois, mon capitaine, le deuxième surtout.
5 – Que pensez-vous de la « littérature mondiale » ?
Je l’aime beaucoup, je la pratique intensément en m’efforçant d’en exclure la française
6 – Emily Dickinson, Kafka ou Kae Tempest ?
Les deux premières, j’ignore la troisième. Qui est-ce ?
7 – Quel est le meilleur roman de Victor Hugo ? L’homme qui rit…, le clown
8 – Si vous l’aviez connue, qu’auriez-vous dit à Marguerite Duras ?
Forcément victime !
9 – Et au général de Gaulle ?
Je suis un gaulliste de gauche, comme vous, mon général.
10 – Avez-vous déjà versé des larmes à cause de critiques adverses ?
Oui, tous les jours, vu l’état d’inter-mécompréhension générale des êtres peuplant le monde virtuel,
11 – Avez-vous déjà volé un livre qui, à la lecture, ne vous a pas plu ? Qu’en avez-vous fait ?
Oui, bien sûr, comme tout le monde. Je l’ai gardé, car je suis un recéleur des puces de St Ouen qui ne lâche jamais sa proie pour l’ombre
12 – Avez-vous déjà marché dans le désert ?
Oui, dans celui du Sinaï, notamment. Et dans ma rue, aussi, tous les jours, qui porte ce nom : route du Désert.
13 – Avez-vous déjà vu des poissons multicolores dans l’eau ? Oui, à Sharm el Cheik, notamment. Des poissons bleus dans la Mer rouge. Et des St-Pierre blancs argentés, pour parfaire les harmoniques.
14 – Avez-vous déjà gravé quelque nom ou message sur un tronc d’arbre ou un mur ?
Jamais sur un arbre qui aurait trop souffert des stupides amourettes égoïstes des humains… Sur les murs de béton, oui, en revanche, j’ai corrigé pas mal de fautes d’orthographe sur les tags urbains.
15 – De quoi vous souvenez-vous de votre enfance ?
De ce que j’ai dû la partager contre mon gré, depuis le stade utérin jusqu’à mon adolescence.
16 – Collectionnez-vous les boules à neige ?
Non, celle que l’on m’a offert de la grotte de Lourdes m’a écœuré à jamais de toutes les autres.
17 – Quelle est votre équipe de football favorite ? (Si vous n’en avez pas, vous pouvez répondre à la question de votre choix).
Je n’en ai pas, et je n’en connais aucune…. ce qui est assurément un handicap pour les mots fléchés et le jeu des 1000 francs, hélas.
18 – À quels personnages de l’histoire universelle auriez-vous aimé ressembler ?
au chevalier d’Eon.
19 – Avez-vous beaucoup souffert par amour ? par haine ? Non au 1, et Oui au 2.
20 – Les listes de vente de vos livres sont-elles pour vous un objet de préoccupation ? (Si oui, pourquoi ?) – Non, car je n’en ai jamais vendu jamais et mes droits d’auteurs sont restés très faibles. Pas un souci.
21 – Vous arrive-t-il de penser à vos lecteurs ? En quels termes, par exemple ?
Oui, de plus en plus souvent, grâce aux vieux souvenirs oubliés qui remontent à la surface de ma mémoire tous les jours. A celzéceux, notamment, qui m’ont dit avoir aimé mes livres ou mes écrits publiés, plutôt qu’à ceux qui les ont détestés.
22 – De tout ce que vos lecteurs vous ont dit, qu’est-ce qui vous a le plus touché.e ? Qu’est-ce qui vous a le plus énervé.e ?
Touché : ceux qui m’ont dit que mes phrases étaient souvent trop longues, qu’elles contenaient plusieurs idées téléscopiques à la fois, mais étaient attachantes, car elles reflétaient bien ma personnalité. Et que si je ne pouvais pas les couper, c’est que j’étais vraisemblablement incapable d’y parvenir en raison d’une incapacité native à pouvoir m’amputer d’un lien avec moi-même, a-t-on pu me faire l’hypothèse. J’ai trouvé cette remarque subtile de la part d’une lectrice attentive et inconnue, car ne m’était jamais venue à l’esprit aussi clairement. Je n’ai plus cessé de la méditer et d’en tirer quelque chose de positif, une forme d’assurance, une raison de survivre et d’aller de l’avant, en doutant moins de ce que j’ai toujours écrit pour moi-même, diariste invétéré depuis toujours et récemment enhardi par l’idée de balancer des bouts de journal extime, pour en observer les réactions de mon vivant. Et c’est finalement très instructif, sur un plan personnel.
Enervé ? Aucun – Dans la mesure où je m’explique les raisons qui poussent des gens à essayer de m’énerver. Ils ne comptent pas vraiment, ils m’amusent tout au plus, plus souvent qu’ils ne m’agacent réellement. Ils me permettent de jouer et de me peaufiner une forme de méchanceté, étrangère à ma nature profonde.
23 – Qu’est-ce qui provoque l’ennui chez vous ?
Le manque de lectures sous la main.
24 – Écrivez-vous à la main ou seulement sur ordinateur ? Sur un ordi fixe, le plus souvent comme maintenant, bien que j’ai toujours un carnet et un stylo à portée, au cas où. Par exemple, ce matin même, avant de lever les filets, j’ai repris avec cette manie récurrente de noter un rêve au réveil, très riche et frappant, dont tous les fragments ont fait sens simultanément… Des internautes de l’RDL y sont souvent présents, ce qui est bien normal, vu ma relative assiduité à ce blog et la poursuite de mes dialogues intérieurs avec iceux/icelles. Par exemple, j’ai pu dévider tout un entrelacs de fils de la vierge à propos d’un schéma directeur associé à Phil (dirfil), etc.

Bon, merci rôz et CT, pour l’occasion de cette petite page d’écriture matutinale. Sauriez-vous vous livrer vous-même à cet exercice, auquel nul.le n’est évidemment obligé.e, bin sûr ?
Bonne journée à vous2.

25 – En compagnie de qui aimeriez-vous vous retrouver dans l’au-delà ?

26 – Avez-vous cru, à un moment ou à un autre, verser dans la folie ?

27 – Qu’est-ce qui vous fait encore pleurer ?

28 – N’enlèveriez-vous pas quelques pages à La recherche du temps perdu ?

29 – Que dites-vous de ceux qui pensent que Houellebecq est le grand auteur de notre temps ?

30 – De qui suivez-vous le plus les conseils quand il s’agit d’écrire ?

31 – Quel écrivain francophone admirez-vous le plus profondément ? Et non francophone ?

32 – Peut-on sauver le monde ? (Si oui, pourquoi ?)

33 – Avez-vous confiance ? en quoi, en qui ?

34 – Qu’évoque pour vous le mot « posthume » [posthumus] ?

35 – Qu’est-ce que vous auriez aimé être au lieu d’écrivain ?

Jazzi dit: 26 juillet 2025 à 9h21

« il n’existe pas d’antigermanisme, ou d’anti christianisme et autres : ce truc n’existe que pour les juifs. »

Faux, puck, les antibermudas existent chez les islamistes !

Chaloux dit: 26 juillet 2025 à 9h24

À son honneur… ce pauvre type, car il n’est rien d’autre (honte à ceux qui l’ont fait grimper là où il est) en a-t-il encore ne serait-ce qu’un infime fragment?

Ce qu’il y a de certain, c’est que ce n’est pas le moment. Ce n’était pas non plus le moment de faire des câlins au nouveau syrien, la suite l’a démontré, très rapidement.

Il fait et dit n’importe quoi. Je suis fervent partisan de sa destitution.

puck dit: 26 juillet 2025 à 9h25

en septembre les chinois vont fêter les 70 ans de leur victoire sur le Japon.

la guerre sino japonaise a commencé en 1937 et s’est terminée en 1945 : en 8 ans les japonais ont tué 20 millions de chinois.

ce sera à la fois drôle et intéressant de voir qui va être invité à cette célébration et qui va y aller ? d’autant que ce pourrait être l’occasion pour Trump, Macron et Starmer de rencontrer Poutine.

J J-J dit: 26 juillet 2025 à 9h25

« On finirait par le devenir » ne signifie pas qu’on le soit devenu.
Cela dit, si cela permet à d’aucuns de lire en eux-mêmes et d’affranchir de leurs propres digues mentales, rappelons-leur l’histoire du petit sauveur de la Hollande en ses polders.

lmd dit: 26 juillet 2025 à 9h29

closer dit: 26 juillet 2025 à 8h35 «…l’invention du paysage comme sujet central de la peinture à partir du 16ième siècle. Intéressant coïncidence, c’est vers la même époque qu’est apparu le portrait individuel». Non, le portrait a été pratiqué dès le15eme siècle par les flamands (van Eyck, Petrus Christus , van der Weiden, Memling) et par les italiens de la pré-renaissance (Pisanello, Piero della Francesca, Ghirlandaio , etc).
Quant à Patinir, effectivement, il a introduit un nouveau rapport entre le paysage et l’échelle de représentation des personnage :
https://pixels.com/featured/landscape-with-charon-crossing-the-styx-by-joachim-patinir-joachim-patinir.html
Et quant à Jacques Perret, j’aime beaucoup ses nouvelles . C’est lui qui m ‘a fait découvrir tout jeune collégien (à mon époque, lycéen) la réalité «miraculeuse» du talent d’écriture. Et ce n’est que bien après que j’ai perçu l’idéologie ; mais le mal était fait, je suis fidèle à Jacques Perret.

puck dit: 26 juillet 2025 à 9h32

« Faux, puck, les antibermudas existent chez les islamistes ! »

faux : dans ce cas c’est du terrorisme.

l’antisémitisme ce n’est pas du terrorisme.

je te répète ce que j’ai dit à closer : c’est vachement important de bien définir les choses sinon c’est la confusion.

surtout pour des personnes qui se prétendent être des « lecteurs » !

comment imaginer que vous comprenez ce que vous lisez si vous n’êtes pas capables de définir les catégories dans lesquelles vous pensez !

puck dit: 26 juillet 2025 à 9h36

@ »« On finirait par le devenir » ne signifie pas qu’on le soit devenu. »

faux ! le fait même de l’imaginer possible ou de le suggérer c’est déjà tordu !

Chaloux dit: 26 juillet 2025 à 9h36

«Mes digues ne vont pas tenir longtemps » signifie que tu es antisémite depuis longtemps et avec force, vieille charogne puante.

puck dit: 26 juillet 2025 à 9h38

ou alors ça veut dire que tu ne sais même pas ce qu’est l’antisémitisme ?

du coup soit tu es tordu soit tu es ignare ?

le plus probable étant que tu es les 2 à la fois !

Janssen J-J dit: 26 juillet 2025 à 9h48

Avec un peu d’imagination et de lectures appropriées parmi les juifs les plus antisémites de la littérature et d’ailleurs par exemple, il est toujours légitime d’admettre et d’énoncer ceci : « comment aurais-je pu avoir le génie littéraire de Céline dans Voyage au bout de la nuit, tout en étant capable d’écrire les pires pamphlets sur les juifs »..
Si tu ne t’es jamais posé ce genre de questions, mon punckt, c’est que tu as toujours été incapable de t’auto-analyser. C’est pas grave, mais ce ne serait pas étonnant, vu l’himalaya de biais de perception stalino-complotistes qui bétonnent toujours tes manières péremptoiro-mandarinales de réagir à tout bout de champ sur tout et n’importe quoi.
Calme toi un brin, le gros bébé néo punckt pas tordu…, lâche un peu de lest, ce n’est guère qu’une valse millénariste.
https://www.youtube.com/watch?v=ovPwUihaVdE

Chaloux dit: 26 juillet 2025 à 9h52

Pourquoi toujours s’adresser à autrui comme dans les couloirs d’un bordel pour hommes?

Surtout pour écrire des sottises. Céline est mis là pour justifier l’antisémitisme tempétueux ( il y faut des « digues ») de la Gigi?

J J-J dit: 26 juillet 2025 à 9h55

Merci de m’expliquer ce que mes propos signifient à mes yeux. Vos projections sur les autres seront toujours aussi primaires et infantiles. Pas très grave, l’essentiel est toujours de se faire du bien en se masturbant à peu de frais sur les autres. Bàv, les rois chasseurs,

puck dit: 26 juillet 2025 à 9h56

3j désolé je comprends rien à ce que tu racontes.
tu ne peux pas essayer de parler de façon simple et claire ?
à chaque fois qu’on te montre que t’es juste qu’un taré et un ignare tu nous ponds des trucs hermétiques limite ésotériques que même toi tu ne dois pas comprendre ce que tu racontes !

Jazzi dit: 26 juillet 2025 à 9h59

Hier soir j’ai vu « Sorry, Baby », de la réalisatrice et actrice Eva Victor.
Agnès (Eva Victor), une distinguée prof d’université, spécialiste de la littérature américaine du XXe siècle, a été abusée par son directeur de thèse.
Elle s’en ouvre auprès de sa meilleure amie et ex coloc, Lydie, une black lesbienne new yorkaise, mariée avec une autre femme, et qui vient juste d’accoucher d’un bébé, obtenu de manière « assistée ».
C’est dans l’air du temps et traité non sans humour, par une sous Woody Allen au féminin.
Un film wokiste féministe parfaite convenu, adulé par la critique, et qui m’a passablement… ennuyé.
Ici, au pays de la sororité parfaite, les méchants sont des violeurs patentés et les gentils ont de petits zizis !
Certaines erdéliennes vont adorer…
https://www.youtube.com/watch?v=Rc0jgWoZo9w

Chaloux dit: 26 juillet 2025 à 10h01

Pourquoi toujours tomber dans l’obscénité, Gigi? Tu crois que ton antisémitisme et ta personne ne sont pas suffisamment obscènes, qu’il faut en rajouter?

J J-J dit: 26 juillet 2025 à 10h02

Comme disait je ne sais plus quel autre, un homme au bordel ça se retient, mais ça ne réussit pas toujours. Quel est l’objet ultime de la socio-criminologie : la rétention collective, ou/ou le passage à l’acte individuel ?

J J-J dit: 26 juillet 2025 à 10h05

@ 9.52 / Pourquoi toujours s’adresser à autrui comme dans les couloirs d’un bordel pour hommes? (sic)
Apparemment…, voilà une question qui n’a rien d’obscène.

Chaloux dit: 26 juillet 2025 à 10h09

C’est ton langage de vieille ectoplasme de bordel qui est obscène, « le gros bébé » et., épargne-nous tes vices, tes « pensées » nous suffisent. Amplement.

Janssen J-J dit: 26 juillet 2025 à 10h11

@ Puck et HC, vous paraissez êtes rapidement déstabilisés dans vos certitudes. Oubliez-moij et continuez votre cirque pour exister, sans vous soucier plus avant. Personne ne vous empêche de vivre ni de l’ouvrir. Pas moij, en tout cas…
@ Pour le silence d’etalii ? j’ai ma petite idée, mais je ne la formulerai pas, par crainte de froisser l’herdélie.
Bàv,

J J-J dit: 26 juillet 2025 à 10h23

Ah bon…?, on dit « gros bébé » dans les bordels ?
(c pou’toi, mon biquet, sic)… Bin mon ‘ieux…, on y a de jolies fréquentations proustiennes, semblerait-il, mdr 😉

renato dit: 26 juillet 2025 à 10h31

Il faut voir, closer, parle-t-on de paysage ou de peinture de paysage ? (en it. paesaggismo). Bien à part les miniatures médiévales, où le paysage n’était qu’esquissé, ce qui me semble être le premier paysage sémantiquement voulu on peut le voir à Sant’Apollinare in Classe où quelques agneaux paissent sur un tapis de fleurs et de buissons. Duis il y a le sermon aux oiseaux dans la basilique supérieure d’Assise, où François est immergé dans la verdure, comme partie intégrante de la nature. Puis nous entrons dans le vif du sujet avec Léonard de Vinci et Dürer et d’autres maîtres du XVe siècle, dont les Allemands qui ont transformé l’arrière-plan en protagoniste, un héritage magnifié par Bruegel (vieux) qui pose les bases de l’âge d’or hollandais avec la fin du mécénat religieux et le succès des genres mineurs, et parmi ceux-ci, la peinture de paysage. Ensuite, bien sûr, chacun peut jouer sur la présence ou l’absence de personnages, et sur leur fonction narrative, avec ou sans bâtiments, et ainsi de suite.

La Tempête de Giorgione (1506-1508) est considérée par la plupart comme le premier paysage de la peinture européenne, mais ils ne tiennent pas compte de Léonard ou de Dürer (déjà cités), ni du fait que personne n’a encore réussi à donner une interprétation convaincante de personnages qui semblent ne pas avoir de rapports entre eux. Ce qui est certain, c’est que dans ce Giorgione, il y a une réflexion sur la perspective aérienne de Léonard (connue à travers les artistes léonardesques vénitiens) et une référence explicite aux Allemands.

Pour ma part je le vois simplement comme une référence à l’influence de Lucrèce, même si je ne peux pas expliquer l’ange sur le pont camouflé parmi la végétation.

Chaloux dit: 26 juillet 2025 à 10h49

Je ne fréquente certes pas ces endroits, je n’en suis pas un habitué, comme tu l’es certainement, mais je ne suis pas sans lettres ni témoignages. Tu n’y dépares sans doute pas, mais ça doit te coûter très cher ! Les pauvres gars ne doivent pas y aller de gaieté de cœur!

Hurkhurkhurk !

B dit: 26 juillet 2025 à 10h50

D, l’Egypte avait émis quelques alertes mais BN été trop préoccupé par des questions internes concernant il me semble l’indépendance de la Justice ( si ma mémoire ne me trahit pas) pour prendre en compte les avertissements venus du Vaire.

Chaloux dit: 26 juillet 2025 à 10h50

Pour ce qui est de la plainte Pharos, j’ai rédigé un texte communiquant tes coordonnées. Je te tiens au courant.

Walter dit: 26 juillet 2025 à 10h57

Il y a, à mes yeux, trois dames pipi sur cette Rdl qui, au lieu de bien nettoyer cette dernière, elles la salissent quotidiennement avec leurs commentaires puants et inutiles :
Gigi, Clopine et Rose.

rose dit: 26 juillet 2025 à 11h03

Walter dit: 26 juillet 2025 à 10h57
Il y a, à mes yeux, trois dames pipi sur cette

Comme vous : water closer : vous êtes en bonne compagnie.

rose dit: 26 juillet 2025 à 11h05

Comme vous, vous : water closer : vous êtes en bonne compagnie. Comme on est soi-même, etc.

rose dit: 26 juillet 2025 à 11h14

D. dit: 26 juillet 2025 à 8h49
Rose, on ne lit plus et alii depuis un bon moment. Vous savez pourquoi ?

Elle a quitté la rdl.

Hier soir, elle me disait que Pierre Legendre énonçait « les gens naissent fous ».
« Après, il y a ceux qui s’en sortent ».
Pas retranscrit stricto sensu.

Renelle dit: 26 juillet 2025 à 11h16

Pour la supposée plainte pharos chaloux vous avez donc du prendre l’item « contenu illicite sur internet » et donc indiquer le blog de pierre assouline…quant aux coordonnées de l’auteur celui ci utilisant un pseudonyme comme vous,difficile doncde préciser ses coordonnées
Le principe même d’une délation que vous utilisez est donc représentatif du personnage que vous montrez à foison sur ce blog…

D. dit: 26 juillet 2025 à 11h31

les avertissements venus du Vaire.

Je suppose que vous évoquez plutôt ceux benus du Caire ?

closer dit: 26 juillet 2025 à 11h33

Merci lmd et Renato pour vos précieux commentaires. Cependant je me permets d’insister sur la question du paysage. Voici ce que disait Michel Collot, l’un des deux invités de Finkielkraut:

« Joachim Patinir (v. 1485-1525), peintre du paysage avec Sainte-Madeleine en extase
Michel Collot souligne l’avènement du paysage en peinture, les figures. pouvant être encore présentes, mais d’une certaine façon laissant au paysage la place principale sinon presque exclusive. « On voit apparaître progressivement ce qu’on a appelé le paysage comme genre : une représentation du paysage pour lui-même et non comme simple décor ».

Michel Collot prend pour exemple le peintre, Joachim Patinir (dit aussi Patinier). « Patinir est un des premiers, je crois, dans l’histoire de la peinture européenne, à donner au paysage une ampleur extraordinaire. Je me souviens encore de mon étonnement face à un tableau qui s’appelle Paysage avec Sainte-Madeleine en extase. Il faut vraiment regarder de très près pour apercevoir, mais à échelle minuscule, dans ce grand tableau, une petite figure en suspens, on dirait un insecte : c’est Sainte-Madeleine en extase. Le paysage, imaginaire lui, censé représenter la Sainte-Baume, enveloppe complètement le spectateur. Peut-on dire que cela a à voir avec une certaine laïcisation de l’art ? Et aussi peut-être avec la promotion du point de vue individuel ? Ce qui m’a toujours frappé, c’est que cette montée en puissance du paysage en peinture est accompagnée aussi de la montée en puissance du portrait individualisé. C’est-à-dire qu’on n’a plus affaire à un type, mais c’est l’homme ou la femme prise dans sa ressemblance, dans son identité personnelle. Et les deux genres sont liés étroitement ».

Si vous cliquez pour regarder le tableau de Patinir, vous constaterez que le sujet est vraiment le paysage; vous ne trouverez sans doute même pas la Sainte, quasi invisible!
Si vous regardez « La Tempête » de Giorgione, il est impossible d’ignorer la gitane donnant le sein et le soldat en face qui la regarde avec concupiscence. Ce face à face est pour moi clairement le sujet principal du tableau. Le paysage est par ailleurs pollué par beaucoup de constructions humaines.

Sur la question du portrait, je ne sais pas ce que Michel Collot avait à l’esprit, il ne donne pas d’exemples.

closer dit: 26 juillet 2025 à 11h37

Rose, vous me blessez; je ne signe que « closer », point.
Aucune idée de qui est ce water.

MC dit: 26 juillet 2025 à 11h41

Louis XI , Curieux cette extase sur Auguste Bailly quand on a eu Pierre Champion, Joseph Calmette, et Murray Kendall. Commentaires non archivés..Merci Rose!

J J-J dit: 26 juillet 2025 à 11h45

11.16 – A quoi bon répondre aux pitoyables rodomontades pétainistes d’Henriette Chafoin74 ?… Il va « nous tenir au courant de la suite »…, comme d’hab., semblablement à la manière dont il a retourné sa veste antisémite par une pitoyable confession philosémite à Passoul, lequel avait dû l’ostraciser dans un CDBF pour cause de diffamation publique dans ce domaine-là, précisément, et chacun.e s’en souvient bien.
Bof.

B dit: 26 juillet 2025 à 11h49

19 – Avez-vous beaucoup souffert par amour ? par haine ? Non au 1, et Oui au 2.

je deteste hair, c’est épuisant, je deteste etre fatiguée meme si souffrir d’aimer à sens unique ou sans qu’une issue heureuse soit envisageable n’offre pas non plus de confort. J’ignore si des gens me haissent mais dans une situation d’anonyme noyée dans la multitude, je n’imagine pas avoir d’ ennemis, pour quels motifs pourrais-je devenir un objet de haine et à l’opposé pour quelles raisons pourrait-on m’aimer, je ne vois pas.

J J-J dit: 26 juillet 2025 à 11h52

@ Elle a quitté la rdl.
Si c’est vrai, génial pour elle, le sevrage issu de sa cure a fait effet ! Le risque à venir serait pour elle de retomber sur une nouvelle taxifolia caulerpa, comme ma soeur, par le biais de ses divers trolls (nb / Walter74 & Maurice revient75 n’ont rien à voir avec Closer, voyons… Beaucoup plus de proxy avec Jissé et les fous cavés, en revanche). Personne ne souhaite la rechute de quiconque au sortir d’une addiction. Bàv,

B dit: 26 juillet 2025 à 11h55

Avez-vous déjà volé un livre qui, à la lecture, ne vous a pas plu

Aucun volé, j’ai dérobé sans le payer un foulard en soie.

J J-J dit: 26 juillet 2025 à 11h55

Vous parlez avec bon sens, et je vous suis, B… Mais il se trouve que des gens ont besoin, non pas d’aimer, mais de haïr gratuitement, sans quoi ils seraient incapables de vivre normalement. Alors, ils tirent sur tout ce qui bouge de virtuel, tels des Quijote sur des moulins à vents. Bàv,

B dit: 26 juillet 2025 à 11h58

23 – Qu’est-ce qui provoque l’ennui chez vous ?

un mauvais film, une musique que peut-etre je ne suis pas encore prete à entendre, de nombreuses émissions TV. Je zappe ou je sors.

J J-J dit: 26 juillet 2025 à 12h00

Bien sûr que tout le monde, icite a dérobé quelque chose, et oublié de rendre, mais jamais volé.
Il est toujours plus confortable de vivre avec des euphémismes, quand on a la chance d’être un brin lettré. C’est l’immense privilège de la bonne conscience de chacun.e en Herdélite.

B dit: 26 juillet 2025 à 12h03

18 – À quels personnages de l’histoire universelle auriez-vous aimé ressembler

Circé.

B dit: 26 juillet 2025 à 12h07

3J, j’ai du voler deux ou trois objets en tout et pour tout dont un panier en osier mais aucun livre.

MC dit: 26 juillet 2025 à 12h09

Moi, je veux bien, Closer. Reste que le portrait de Charles VII par Fouquet au Louvre c’est entre 1450-55. Reste aussi que pour la Madeleine, le tableau n’est plausiblement pas une commande d’Institution religieuse, celles-ci imposant généralement un cahier des charges assez précis pour ce qu’elles veulent voir. Parler de regard laïc me semble prématuré. Reste aussi qu’en peinture, il y a des peintres qui se trouvent dans le portrait, les Clouet, et d’autres dans le paysage, fut-il encombré d’ Allégories . Antoine Caron , par exemple, qui semble participer un peu des deux, mais qui a un réel talent de Metteur en Scène .Il faudrait aussi voir si Patinir s’est essayé au portrait, et avec quel succès si c’est le cas. Sinon, c’est un peintre paysagiste . Je ne vous ai pas parlé du portrait de Jean Le Bon , parce que provenant via Gaigneres de la Galerie d’ Oiron, et donc pas fait pour être vu seul. Mais il retarde encore l’âge de lapeinture des portraits . Il faut aussi compter avec les destructions des Guerres de Religion. Bien à vous. MC

x dit: 26 juillet 2025 à 12h19

Et les deux paysages d’A. Lorenzetti à la pinacothèque de Sienne, ça ne compte pas ? La fierté locale va en prendre un coup…

closer dit: 26 juillet 2025 à 12h20

Fouquet bien sûr MC!
C’est dommage que Collot n’ait pas explicité sa pensée sur la question des portraits.

Janssen J-J dit: 26 juillet 2025 à 12h32

Chère B., je n’entendais point vous chagriner…
Moij j’ai volé quelques bouquins, mais jamais de foulards dans les paniers runachers en osier. Avez-vous remarqué que dans les classes moyennes ou dominantes de la bonne bourgeoisie, on parle de « dérober », mais que dans l’inlassable lutte des classes, elles stigmatisent les sales « voleurs » du prolétariat… Marx avait pourtant correctement évoqué des enjeux de classe autour de la loi sur le vol de bois en Rhénanie… Et puis, il s’est fâché avec le traître Kautsky qui, de son côté, avait montré comme l’industrie expansive du serrurier avait toujours été nécessitée par la présence des voleurs cambrioleurs du (lumpen)prolétariat. Une « idée tordue » que le capitalisme prédateur débridé d’aujourd’hui s’est empressé de pratiquer à grande échelle…. Et notamment, en y camouflant publiquement les vices les plus éhontés de ses pratiques privées sous les oripeaux de l’une des morales les plus réactionnaires qui soient, depuis une centaine d’années en « Occident ». Bien à vous, comme dirait MC.

closer dit: 26 juillet 2025 à 12h39

x, je suppose que vous pensez aux allégories du bon et du mauvais gouvernement de Lorenzetti. Parler de paysages peut paraître abusif; il ne s’agit pas de montrer la nature pour elle-même mais de montrer l’effet du bon ou de mauvais gouvernement sur les travaux des champs. On trouve aussi des miniatures du Moyen Age sur « les travaux des champs ». Parle-t-on à leur sujet de l’invention de la peinture de paysage? Non, mais après tout, peut-être que l’on a tord! Et qu’il vaudrait mieux dire que les innovations du 16ième siècle ne sont que la continuation d’un mouvement de dévoilement de la nature qui a commencé au Moyen Age! Pourquoi pas?

closer dit: 26 juillet 2025 à 12h45

Je n’ai jamais rien dérobé dans une boutique, pas plus un livre qu’autre chose. Inconcevable pour moi. Mais comme je ne suis pas foncièrement bon, j’avoue une joie mauvaise à l’idée que les clients de gauche de Maspéro aurait pu le mettre en faillite à force de lui piquer des bouquins de gauche!

Patrice Charoulet dit: 26 juillet 2025 à 12h56

VARIA

Rien de plus dangereux qu’une idée, quand on n’a qu’une idée. (Alain, 1931)

La clarté est la politesse de l’homme de lettres. (Jules Renard, Journal, 1892)

Le plaisir de l’habitude est souvent plus doux que celui de la nouveauté. (Proust) n e s’aêr

Quel dommage que l’expérience arrive tout juste à l’âge où les forces s’en vont ! (Eugène Delacroix,
Journal, 1867)

Celui qui dit : « Je m’ennuie. » ne s’aperçoit pas qu’il dit ;  « Je suis pour moi-même une sotte et ennuyeuse personne. » (Stendhal)

Ceux qui ne sont pas des êtres de dialogue sont des fanatiques. (Jean Lacroix)

Je ne vois mourir que des gens plus jeunes que moi. Cela me fait tirer des conséquences. (Mme de
Sévigné, 1685)

Une médisance anonyme est peut-être plus honteuse qu’une calomnie signée. ( Victor Hugo)

Ce n’est pas l’amour qu’il faut peindre aveugle ; c’est l’amour-propre. (Voltaire, Lettre, 1764)

Le doute n’est pas au-dessous du savoir, mais au-dessus. (Alain, Propos, 1927)

La véritable instruction est celle qui vous dépayse. (Gide, Journal, 1934)

Les thèses racistes sont des constructions gratuites fondées sur une anthropologie tendancieuse et puérile. (Jean Rostand)

Qui saurait parfaitement sa langue saurait tout l’homme. (Alain)

Les militaires savent commander, ils ne savent pas gouverner. (Barrès, Mes Cahiers)

Leibniz ne s’était point marié. Il y avait pensé à l’âge de cinquante ans.La personne qu’il avait en vue
voulut avoir le temps de la réflexion. Cela donna à Leibniz le loisir de faire les siennes et il ne se
maria point. (Fontenelle, Eloges)

Les grands hommes sont mes rois, mais les rois ne sont pas mes grands hommes. (Voltaire)

La croyance est un genre dont la certitude est une espèce. (Victor Brochard)

Le moi est haïssable…mais il s’agit du moi des autres. (Paul Valéry)

L’instruction se donne en classe, au lycée, à l’école. L’éducation se reçoit dans la maison paternelle.
(Renan)

Si les locomotives étaient conduites comme l’Etat, le machiniste aurait une femme sur les grenoux.
(Alain)

Chez l’écrivain comme chez le médium, l’obscurité favorise la fraude. (Jean Rostand, De la vanité)

Chaloux dit: 26 juillet 2025 à 13h01

« semblablement à la manière dont il a retourné sa veste antisémite par une pitoyable confession philosémite à Passoul, lequel avait dû l’ostraciser dans un CDBF pour cause de diffamation publique dans ce domaine-là, précisément, et chacun.e s’en souvient bien.
Bof. »

Jamais de la vie, évidemment.

J J-J dit: 26 juillet 2025 à 13h01

@ JOIE MAUVAISE.
Comme quoi, le bon capitalisme peut avoir bien des vertus pour les vertueux hommes de droite. Cela dit, l’explication du naufrage de la boutique Maspéro n’est pas entièrement explicable par la tolérance de la maison au vol. C’était aussi à l’époque où les idées maoïstes avaient déjà du plomb dans l’aile, si je me souviens des mémoires du sourire du chat François 😉

FL dit: 26 juillet 2025 à 13h09

« FL, Le Cimitero acattolico (cimetière non catholique) n’est pas un petit cimetière étranger, mai le lieu de sépulture des étrangers non catholiques, à côté de la Pyramide de Cestius à Rome. »

Merci Renato pour ces précisions sur Le Cimitero acattolico

Je citais Pasolini sans le dire.

« Est-il de mai, cet air impur
qui rend ce noir jardin étranger
plus noir encore, où l’éblouit

d’aveugles éclaircies… ce ciel
d’écume au-dessus des aigres terrasses
dont l’amphithéâtre immense masque

les méandres du Tibre, les monts
bleu sombre du Latium… |…] »

Pasolini insiste sur le caractère étranger du cimetière, même s’il ne l’est qu’au figuré.

Il y a un scandale à mettre un Italien dans un cimetière « étranger ». (Même si du point de vue de l’Église ça a sa logique.)

Le poème mériterait des notes. On ne peut pas publier un poème des années 50 qui plus est appartenant à une culture étrangère sans quelques explications.

Il en faut déjà pour comprendre de quoi il retourne chez Verlaine et pourtant il est français.

https://www.pierremansat.com/2023/10/je-recherche-les-cendres-de-gramsci-de-pier-paolo-pasolini.html

FL dit: 26 juillet 2025 à 13h12

C’est un beau cimetière. N’oublier pas d el visiter si vous passez à Rome.

« Une autre tombe célèbre est celle de Percy Shelley. Celui-ci, qui ne savait pas nager, s’est noyé en 1822, alors qu’il naviguait sur son yacht dans le golfe de Livourne. Sur son corps échoué sur le rivage, dans sa poche a été découverte une copie de la poésie de Keats, comme s’il l’avait empochée à la hâte. Il fut incinéré sur la plage près de Viareggio par ses amis, le poète Lord Byron et l’aventurier anglais Edward John Trelawny, et ses cendres envoyées au consulat britannique à Rome, qui les a déposées dans le cimetière protestant quelques mois plus tard. »

https://fr.wikipedia.org/wiki/Cimeti%C3%A8re_anglais_de_Rome#/media/Fichier:Cimitero_Acattolico_Roma.jpg

FL dit: 26 juillet 2025 à 13h17

« Les Cendres de Gramsci (titre original en italien : Le ceneri di Gramsci) est un recueil de poèmes en italien de Pier Paolo Pasolini publié aux éditions Garzanti en 1957 et lauréat du prix Viareggio (ex æquo avec Le Baron perché d’Italo Calvino). »

Il me semble me rappeler que M. Assouline avait faitallusion dans un de ses articles a ce prix qui avait été remporté par Calvino et Pasolini au même moment.

Je ne sais plus dans lequel.

Chaloux dit: 26 juillet 2025 à 13h23

Je n’ai jamais eu un mot contre les juifs, j’ai d’excellentes raisons pour cela. Mais Gigi, je suis content que tu me le dises. Quand on en vient à ce niveau de calomnie, c’est qu’on ne se maîtrise plus. Mon projet avance donc, tout doucement, mais comme sur des roulettes. Et je suis d’une patience d’ange.

Renelle, si on ne dénonce pas les infâmes complices de cet antisémitisme rampant, les pogroms se généraliseront un jour ( ils sont déjà de retour, cela ne vous a peut-être pas échappé). Il faut prendre le problème à la racine et lui tordre le cou. Cela dit, je comprends votre émotion, tant le mouvement politique dont vous vous réclamez à sur ce point d’étranges points de vue.

rose dit: 26 juillet 2025 à 13h36

closer dit: 26 juillet 2025 à 11h37
Rose, vous me blessez ;

Je ne m’adresse pas à vous mais à icelui qui use, et abuse du harassement. Ne vous sentez pas concerné.
Icelui : Walter dit: 26 juillet 2025 à 10h57
Il y a, à mes yeux, trois dames pipi sur cette Rdl qui, au lieu

rose dit: 26 juillet 2025 à 13h39

rose : Comme vous : water closer : vous êtes en bonne compagnie.

rose dit: 26 juillet 2025 à 11h05
Comme vous, vous : water closer : vous êtes en bonne compagnie. Comme

Ces deux closer là sont deux erreurs du correcteur. J’ai re-corrigé en Ter.

B dit: 26 juillet 2025 à 13h41

Le chasseur dans la neige de Brueghel l’ancien. Certes plus tardif mais je le volerais bien.

B dit: 26 juillet 2025 à 13h45

3J, la cleptomanie ne connait pas de classes.Actuellement j’ai plus tendances à extorquer stylos, briquets, les petites choses des gens que je cotoie au travail car solitaire je ne reçois plus que peu souvent, il m’arrivait quand je fumais encore de retrouver les briquets des amis dans mes poches sans que j’ai eu conscience de les leur prendre.

x dit: 26 juillet 2025 à 14h02

Non, je parlais bien de deux tableaux : « Une ville près de la mer » et « château près d’un lac » (et par ailleurs les fresques du Bon et du mauvais gouvernement ne se trouvent pas dans la Pinacothèque)

renato dit: 26 juillet 2025 à 14h30

Fl, j’avais apporté une précision car le vers de Pasolini ne donne pas les raisons de l’expression utilisée (giardino straniero).

Comme dit dans le post précédent, il y avait d’innombrables Italiens illustres inhumés ici, en raison de la culture alternative qu’ils exprimaient dans la vie (« étrangère » à la culture dominante), et considérés, pour cette raison, comme « étrangers ». Je comprends les contraintes, mais Pasolini aurait pu trouver un moyen pour mettre la nature de ce jardin en perspective, étant donné que cette curieuse particularité n’est pas très connue même parmi les Italiens.

Un autre détail peu clair est le « mai » qu’il utilise comme allusion au mois des travailleurs, mais qui dans la culture populaire italienne est le mois de la Madone, et qui, par ailleurs, est donné ici comme un moment automnal (Cet air impur n’est pas de mai).

Autre nom pour ce lieu : « cimetière des artistes et des poètes »

MC dit: 26 juillet 2025 à 14h53

En revanche FL, à Florence , il y a bien un « Cimetière des Étrangers ». Je connais quelqu’un qui voulait et veut peut-être encore y être enterré . La dimension non catholique est je pense implicite.La personne est Orthodoxe.

Christiane dit: 26 juillet 2025 à 15h36

J’écoute l’émission de ce matin « Répliques » d’Alain Finkielkraut.
Le paysage. J’aime les écouter converser à propos de la représentation du paysage… Ils évoquent Patinir, dont j’aime les bleus, les vastes paysages où l’on cherche longtemps un personnage.
Des paysages représentés par la couleur et le trait et nous immobiles, contemplant jusqu’à nous perdre en ces variations infinies. Me reviennent les paysages à rouleau du temps des Ming.
Un monde infini, des lointains à perte de vue, et soudain ces petits personnages qui semblent immergés dans le paysage.
Entre les deux, l’invisible, le mystique. Voir ce qu’on ne peut pas voir. L’harmonie du monde. Des tableaux tributaires de notre regard inconstant. Les arrière-plans de Patinir sont magnifiques. Souvent des rochers écailleux, escarpés, tourmentés sous l’absolu de ciels bleus. Des chemins qui montent en spirale, mouvement dans l’immobile qui atteint les lointains.
La pensée religieuse gagne ce début du XVIe siècle.
L’instant d’un regard nous devenons Patinir, le fantasme de Patinir en pénétrant dans cet espace, marcheur déambulant sur ces chemins qu’il
aimait peindre. On dit que pour peindre ces rochers il ramassait des petites pierres et s’en inspirait.
D’où vient la lumière de ses tableaux ? Lumière parfois obscure…
Pourtant, j’écoute l’émission, j’essaie … mais la mémoire des paysages de Patinir me revient et détourne mon attention.
De paysage en paysage, je voyage. Maintenant ceux de Van Gogh aux ocres brûlés, là, ceux de Nicolas de Staël… ses gris bleu où ces roses qui sautent dans le ciel en l’air. Un cassé-bleu sur des sables violets.
Il faut à ces couleurs, à ces lumières de la connaissance .
Et les sonorités sobres de Courbet.
On ne sait pas d’où ça vient… Le nuage rouge de Mondrian.
Les lumières et les ombres d’Edward Hopper, ses maisons déracinées, la prairie blonde de « Cape Cod Evening ».
Les Sainte Victoire de Cézanne,…les Turner vaporeux, les houles…
Oh, le générique de l’émission ! Je me suis perdue en chemin…

Chantal dit: 26 juillet 2025 à 16h06

cela m’évoque la Felsenkirche d’Idar Oberstein ou ce monastère grec tout blanc dans la roche

Chaloux dit: 26 juillet 2025 à 16h27

Ce matin, admirable messe et homélie du cardinal Robert Sarah, à Sainte-Anne d’Auray. Quel esprit magnifique et quel grand homme. Il a parfaitement, absolument, rempli la mission qui lui a été confiée par Léon XIV.

Chantal dit: 26 juillet 2025 à 16h46

le grand pardon breton, curieuse de ce qu’en aurait écrit le ci-dessus Perret, on en trouve sans problème des exemplaires sur le bon coin, 4 euros pour le vent dans les voiles …

bonne soirée Christiane j’espère que votre opération pourra avoir lieu dans de bonnes conditions, il y a un bon aspect le 12 août si vous choisissez cette période vous serez dorlotée.

renato dit: 26 juillet 2025 à 17h17

Nous restons « suspendus entre des toiles de significations que nous avons nous-mêmes tissées ». Que nous voulions le peindre ou le photographier, le paysage représente un système cognitif, il est donc possible d’intégrer l’architecture de la ville dans l’idée de paysage.
Cela dit, une réflexion sur le paysage — même urbain — était déjà présente dans l’art romain et grec ¬— chacun peut faire ses propres recherches en utilisant l’expression Paysage urbain dans l’art.

Ce qui est vrai, mais qui ne mérite pas d’y perdre la tête, c’est que le mot paysage n’existait pas avant le XVIe siècle, c’est pourquoi dans mon post de 10h31 j’ai fait une distinction entre paysage et peinture de paysage (en it. paesaggismo). Il me semble que le premier à utiliser le mot dans le sens qui nous intéresse ici fut Dürer, qui avait déjà peint des paysages, en référence à Patinir.

Jean Langoncet dit: 26 juillet 2025 à 17h20

@Reconnaissance de l’Etat de Palestine

La reconnaissance d’un état de Palestine existe de fait depuis la résolution 181 de l’Assemblée générale des Nations unies qui a également conduit à la légitimité de l’Etat d’Israël (sinon d’un Etat des juifs, ce qu’il tend ouvertement à devenir depuis 2018) ; elle est du reste en cohérence avec la politique étrangère de la France depuis lors

Pablo75 dit: 26 juillet 2025 à 17h45

Rien de plus dangereux qu’une idée, quand on n’a qu’une idée. (Alain, 1931)
Patrice Charoulet dit: 26 juillet 2025 à 12h56

« Rien de plus dangereux qu’une idée, quand on n’a qu’une seule. »

puck dit: 26 juillet 2025 à 18h08

« Rien de plus dangereux qu’une idée, quand on n’a qu’une idée. (Alain, 1931) »

marrante cette phrase d’Alain : vis à vis de son antisémitisme (c’est un ancien dreyfusard) il avait effectivement 2 idées contradictoires : l’une était qu’il avait conscience que c’est pas bien d’être antisémite et l’autre était qu’il n’arrivait pas trouver une troisième idée lui permettant de se guérir de son antisémitisme.

du coup pour Alain le mieux aurait été qu’il ait zéro idée vu que le peu d’idées qu’il avait ne lui ont jamais servi à rien dans sa vie sinon tourner en rond et ne prendre que des mauvaises décisions du genre préférer l’occupation allemande à De Gaulle : peut-être qu’il savait que c’était une mauvaise idée mais qu’il n’avait trouvé aucune autre idée pour se guérir de cette mauvaise idée ?

Clopine dit: 26 juillet 2025 à 18h17

Puck, votre truc sur Alain ce n’est pas bête. Et ça pourrait s’appliquer aux relations entre hommes et femmes. Ça se ressemble. Vous n’en parlez jamais.

puck dit: 26 juillet 2025 à 18h20

on vit un peu la même chose avec l’idée qu’on se fait de l’Ukraine : on peut se demander comment certains ont pu imaginer qu’un pays où vivaient à part égale 2 ethnies différentes puisse se transformer comme par miracle après un coup d’état en un pays paisible où ne vive plus qu’un ethnie qui persécute l’autre.

les américains ont fait la même erreur en Irak, ensuite en Afghanistan, ensuite en Libye et là ils refont le même coup en Ukraine en imaginant que cette fois ça va marcher alors que ça n’a jamais marché avant.

quand on a une idée défiant toute rationalité de ce genre pourquoi ne vient-il pas à l’esprit une 2ème idée qui prévient que cette 1ère idée est débile et qu’elle n’a aucun chance de marcher ?

le plus marrant quand on reste de bloquer sur la 1ère idée et qu’on veut l’imposer on donne alors une image de ce pays totalement inverse de la réalité.

Ukraine unifiée, libre, démocratique etc..

alors que c’est un pays où il y a des milliers de prisonniers politiques en prison, des centaines de journalistes en prison et que plus personne ne voit aucune raison d’aller faire la guerre vu que tous ceux de l’autre ethnie sont déjà tous morts !

exemple au hasard : Barrot a été à Kharkov et il croit que c’est une ville qui résiste aux russes alors que toute la population de cette ville est pro russe et qu’ils n’attendent qu’une chose c’est qu’on vienne les libérer des tarés du bataillon d’Azov qui les persécutent depuis 2014 !

voilà au lieu de parler de l’intérêt d’avoir 2 idées plutôt qu’une il faut déjà vivre dans un monde réel et rationnel sinon on peut avoir mille idées qui seront bidons parce qu’irrationnelles !

Clopine dit: 26 juillet 2025 à 18h22

Pourquoi les femmes de ce blog sont toujours obligées de mettre un pied dans la porte ? Pourquoi n’en parlez vous jamais ?

renato dit: 26 juillet 2025 à 18h42

Il ne me semble pas que Christiane et x soient obligés de mettre un pied dans la porte. Elles apportent leurs arguments sans s’attarder en gémissant sur des histoires personnelles d’une misère petite-bourgeoise indicible. Alors on peut les aimer ou non, mais ça c’est le lot de tout le monde.

Walter dit: 26 juillet 2025 à 19h55

C’est toujours drôle de voir et d’écouter un vieux parler de l’avenir, du futur et de demain !
Drôle et pitoyable.

Maurice revient... dit: 26 juillet 2025 à 20h00

Walter,
Ce qui est encore plus drôle, c’est de voir un vieux conseiller aux jeunes de s’abstenir sexuellement !
Le vieux Tolstoï faisait cela.
Les jeunes l’écoutaient pieusement mais quand ils sortaient de chez lui, ils éclataient de rire.
C’est Maxime Gorki qui raconte cela.

J J-J dit: 26 juillet 2025 à 20h56

@ Mais Gigi, je suis content que tu me le dises (sic)/HC
—-
Ce n’est pas un scoop, mais une chose dont toute l’Herdélie fut le témoin depuis vos insinuations diffamatoires sur « l’élection » de Boucheron au C.D.F par le biais de réseaux judéo-maçonniques influents à la RDL, propos qui vous valurent à bon droit ce que l’on sait.
Maintenant…, votre harcèlement et menaces constantes par une « instruction patiente de mon dossier d’antisémite notoire », il suffit !… Basta !
Puisque vous êtes si habile à vous poser sur le mode de l’attaque permanente et les injures confinant à du harcèlement gratuit à l’encontre des gens que vous aimez tant, expliquez donc à la RDL la teneur du message de délation que vous avez prétendument justifiée sur Pharos au sujet de mon « incitation à la haine antisémite » sur le blog de PA. Avec impatience, nous en serons tous.tes édifié.es. A moins que Passoul ne soit idiot à son tour, il ne me semble avoir jamais cru devoir relever sous ma plume la moindre trace de vos diffamations à son encontre.
Actons !… Un peu de courage pour une fois !… Montrez-nous ce dont vous êtes capable. Votre illustre famille et vos affidés pourront enfin relever la tête, haute. Bav,

J J-J dit: 26 juillet 2025 à 21h05

@ 3J, la cleptomanie ne connait pas de classes (B. 13.45).
C’est exact, B., mais en revanche, elle est très genrée, jusqu’à plus ample informé… Car ses auteur.es sont inégalement distribués parmi les personnes concernées par cette manie, cette pathologie ou ce délit, comme vous voudrez bien en qualifier la substance socio-criminologique, pour éclairer les juges qui doivent prendre leurs décisions au sujet des personnes multirécidivistes qui sont déferrées devant leur cour, « sous peine de déni de justice », comme on disait de mon temps. Bàv,

Walter dit: 26 juillet 2025 à 21h19

Gigi,
Tu es pire qu’antisémite et que raciste.
Tu es un sale hypocrite et une sale crapule, de la plus ignoble espèce.

renato dit: 26 juillet 2025 à 22h00

Reste le souvenir d’un petit moyen de production (petits agriculteurs propriétaires) et la tendance à se poser comme exemple réussi de la forme sociale dans laquelle l’humanité a survécu au nihilisme (Agamben, La communauté qui vient Théorie de la singularité quelconque), mais qu’en réalité avance vers sa propre destruction.

Pablo75 dit: 26 juillet 2025 à 23h34

Quand les événements diminuent chaque jour de hauteur, l’histoire devient naine et passe à la biographie. C’est la dernière ressource ! On applique la loupe à chaque homme pour le voir plus gros et plus grand !

Je viens de lire le 1er volume de Clément l’inclément [« Essai de critique sur la littérature ancienne et moderne », 1785]. C’est un grand critique de détail et d’excellent ton. Un bon sens pur ; trop oublié.

A mesure que les gouvernements montent en civilisation, les puissances deviennent des polices.

La littérature actuelle, c’est la trompette du rabâchage.

L’homme a le don d’avilir la Nature en la touchant et de la rendre presque aussi ridicule que lui !

Un pouvoir doit être absolument Pouvoir. Sinon il n’est qu’une des formes de l’impuissance.

(J.Barbey d’Aurevilly. « Omnia » [1855-1856])

renato dit: 27 juillet 2025 à 4h21

Dernier (probablement) contribution au paysage (urbain)
Selon Hugo, la ville est une chronique de pierre, et nous la lisons en marchant – nous la lisons, elle nous influence et nous l’influençons.

Détails : les ponts, les voies ferrées, les pompes à essence, les feux tricolores, la signalisation routière horizontale et autres éléments d’infrastructure similaires parlent un langage commun à travers le monde. Et ce langage leur confère une dignité d’existence, qui les élève au-dessus de leur condition de non-lieux.

Pastime for pleasure :
Paysage dans la Villa d’Agrippa Postumus, Boscotrecase (Pompéi), probablement fin du Ier siècle avant J.-C.
https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/a/aa/Pompejanischer_Maler_um_10_20_001.jpg/1024px-Pompejanischer_Maler_um_10_20_001.jpg

rose dit: 27 juillet 2025 à 4h50

L’homme a le don d’avilir la Nature en la touchant et de la rendre presque aussi ridicule que lui !

Dans les Pyrénées, cent soixante ours.
Au pays basque, à deux cents mille des côtes, un troupeau d’orques attaque le safran d’un voilier.
Sur le plateau du Vercors, la nuit, cris et gémissements. Au matin, en ouvrant la tente, un mouton déchiqueté. Cinq meutes de loup vivent là-haut.

closer dit: 27 juillet 2025 à 6h45

Il faut armer les bergers et les former pour qu’ils puissent abattre tout animal dangereux qui s’approcherait de leurs troupeaux. Les loups et les ours auraient vite compris et resteraient à l’écart pour se consacrer aux proies sauvages.
Vrai aussi pour tous les éleveurs puisque j’ai entendu que les loups adoraient égorger les ânes et s’attaquaient mêmes aux bovins et aux chevaux.

renato dit: 27 juillet 2025 à 6h54

Tuez tous les ours, tous les loups et tous les orques, débarrassez le monde des carnivores, sans oublier les blaireaux, les sangliers et les cerfs. Seuls les humains, les canaris, les chiens (bien que ce sympathique mammifère fasse plus de 35 000 victimes par an) et les chats ont le droit de vivre sur cette planète. Bien sûr, les bovins, les moutons et les poulets y ont également droit, mais seulement parce qu’il y a un marché – bref, seulement ce qui est utile et/ou rentable.

Incidemment, selon l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime, environ 458 000 homicides volontaires ont été commis en 2021, ce qui fait de l’homme le deuxième animal le plus meurtrier, avec 52 homicides par heure. Ces chiffres ne tiennent pas compte des décès accidentels. Que faisons-nous ? Les abattre tous ?

Chaloux dit: 27 juillet 2025 à 6h59

Gigi, je ne vois pas le rapport entre du Bouchon et l’antisémitisme. Pour ce qui le concerne, voir ce qu’en dit Onfray, qui en sait largement autant que toi sur le sujet et qui surtout n’est pas plus con que toi.

Le conflit avec Assouline était d’un tout autre ordre. Tes lobes cérébraux dégonflés t’induisent en erreur.

Quant-à ton antisémitisme, je l’ai déjà fait remarquer ici même, des posts que j’avais notés en les signalant. Je m’occupe de tout cela en début de semaine et publierai ici mon texte définitif. Ton obstination doit être châtiée ( même si ce n’est pas aujourd’hui, cela viendra), tu dois être fiché comme antisémite. Et je te fais confiance, tu es tellement bête que tu continueras, ce qui permettra d’accumuler les preuves et d’engager de nouveaux signalements.

Clopine dit: 27 juillet 2025 à 7h01

Il y a très très peu de chances (je ne dis pas « aucune », car je peux avoir, suite à un accident ou une maladie, un tel transport au cerveau que les lésions seraient irréversibles) que je me mette à croire dieu , et encore moins que j’adhère à une religion quelconque.

Pourtant, je dois bien reconnaître qu’il y a un passage, dans la bible (pour le coran et la torah, je ne peux pas dire, je n’ai lu que la bible, m’enfin je crois que cela existe dans les trois religions monothéiste, juive, musulmane et chrétienne), dans la bible donc, qui devient de nos jours de plus en plus crédible je trouve. Dans le genre métaphorique évidemment.

C’est le texte sur l’apocalypse (selon saint Jean), et son corollaire, le jugement dernier…

Reprécisons un peu. Quand chacun de nous meurt, il passe devant un cour d’assises (enfin, comme ce sont plutôt des entités genre anges ou divinités qui composent le jury, soit des trucs qui n’ont pas besoin d’être assis, on les voit plutôt droits dans leurs bottes célestes, je dis ça pour rigoler, parce qu' »assises » ça veut dire « session », m’enfin moi j’ai toujours vu les jurés et les juges effectivement bien assis devant des accusés qui doivent se tenir debout, eux). Il y a une balance quelque part, on juge l’âme du mort. Suivant le résultat, ce sera soit l’enfer, soit le paradis, soit les limbes, c’est déjà sympa comme procédure m’enfin faut ce qu’il faut pour foutre la trouille aux gens.

Ca, c’est le côté individuel de la chose, qui est promis aux croyants. Un super procès pour votre âme, une fois qu’elle sera délivrée de votre saloperie de corps tout plein de péchés.

Mais il y a un côté collectif. C’est le Jugement Dernier. Quand dieu va vraiment être là, pour de bon et pour l’éternité, youpi. Alors, il commence par tout cramer. Ca s’appelle l’apocalypse. (enfin, pas tout tout tout, plutôt un tiers de la terre, des airs, des eaux, il crame en fait ce qui rend possible la vie humaine, il n’y a que ça qui l’intéresse,l’homme créé à son image, il est un peu narcissique dieu. Ensuite, hop, on extirpe tous les macchabées de leur tombeau (là, c’est pas trop précisé dans le texte, comment on fait pour les incinérés, bon on trouve un moyen on va dire), et hop, lessive générale, on juge tout ce bon monde. On ne juge plus chacun sur son âme, mais tout le monde, collectivement quoi, en regardant au cas par cas l’oeuvre de chacun. sur leurs âmes, mais sur leurs oeuvres.

Il y a un assez bon dessinateur, un certain Michel-Ange, qui a eu tellement la trouille de cette promesse collective qu’il a tout dessiné sur le plafond de la Chapelle Sixtine. Tous les corps représentés sont bodybuildés (on les a donc reconstitués au meilleur moment de leur vie terrestre, trente ans, des cheveux partout et des pectoraux impeccables, bon pour les femmes c’est moins réussi, parce qu’elles aussi sont bodybuildées, ce n’est plus trop au goût du jour), m’enfin ça donne quand même une bonne idée de l’ambiance générale.

Les hommes sont donc jugés, ce jour-là, sur leurs oeuvres. Ce qu’ils ont fait, quoi. Et c’est là que cela devient intéressant.

Parce que « chacun a ses raisons », disait Renoir. Chacun d’entre nous est convaincu d’avoir raison dans ses croyances et ses idéologies, et qu’en aucun cas il n’est « une mauvaise personne ».

Mais là, pardon. Ce ne sont plus les âmes qui sont jugées, mais les actes de leur possesseurs. Alors, dans cette perspective, si demain matin disons à 10 h 59, s’ouvre le jugement dernier, on est mal, tous. Parce qu’on va tous aller, non au paradis de Polnareff, mais bien en enfer. On aura beau plaider « non coupable », évoquer le fait qu’on est né dans telle époque et pas dans telle autre et c’est pas de notre faute si, en appeler à la mémoire du grand’père paysan qui aimait ses vaches, rappeler qu’on coupe l’eau du robinet quand on se lave les dents et qu’on trie ses déchets, ça va pas suffire. Dans l’autre plateau de la balance, y’aura la bagnole, les trajets en avion, l’électricité nucléaire et fossile, la nourriture industrielle, l’américan way of life, etc. Et je ne parle pas de l’acceptation de l’inacceptable violence et des inégalités, on en reste aux actes, mais des bulletins de vote dans l’urne (le jour du jugement dernier, un seul bulletin de vote doit peser dans les mille kilos au bas mot).

On est mal… Et pour rigoler encore un peu, sachez qu’une des trompettes de l’apocalypse, je ne sais plus si c’est la troisième ou la quatrième, annonce l’empoisonnement définitif d’un tiers de toute la flotte terrestre, à l’aide de l’absinthe. C’est une étoile qui rend le liquide amer…

Et vous savez comment on dit « absinthe » en russe (c’est le même mot en ukrainien) ?

Tchernobyl.

Epatant, non ? Il y a six trompettes, dans l’apocalypse.

Ben ça, voyez-vous, l’athée que je suis serait tentée d’applaudir, parce que c’est devenu tellement tangible, tellement palpable, qu’on dirait presque une prophétie…

Jazzi dit: 27 juillet 2025 à 7h02

Très intéressant échange dialectique, mené de main de maître par renato, qui nous permet de dater l’apparition du paysage dans la peinture européenne.
Mais qu’en est-il des vagues et des éruptions volcaniques japonaises ?

Personnellement, je ne me réjouis pas, de la désaffection de ce blog de notre vieille camarade et alii : sa fréquentation récurente ne lui permettait-elle pas de rester toujours alerte et en alerte ?

Clopine dit: 27 juillet 2025 à 7h07

Les accusés sont debout quand ils sont appelés à la barre. Mais les Pélicot et les Depardieu ont droit à poser leurs culs sur des sièges ad hoc, bien sûr.

MC dit: 27 juillet 2025 à 7h07

Le dernier argument possible par les temps qui courent vu la petite gestapo de la pensée: ficher son adversaire. Brrrrrr!

closer dit: 27 juillet 2025 à 7h09

Il ne s’agit pas d’abattre a priori tous les carnivores mais de défendre ses troupeaux contre leurs attaques. Les loups qui sont, paraît-il, très intelligents (les ours aussi je suppose) auraient vite compris.

Chaloux dit: 27 juillet 2025 à 7h10

Je précise que je n’ai jamais parlé de « réseaux judeo-maçonniques » , je ne vis pas dans les années trente. Evidemment, la Gigi ne pourra fournir aucune preuve de sa calomnie, même en retournant la RDL jusqu’au Jugement Dernier. C’est la panique qui la fait mentir, la pauvre chose.

Ce que j’ai dit, et je le maintiens, c’est que du Bouchon est une créature de Pépère Tibère le chapon mou, récupérée par Macron, et que son histoire de l’Europe relève du délire. Pas de quoi fouetter un chat, ce que du reste je ne me permettrai jamais.

Chaloux dit: 27 juillet 2025 à 7h14

Monsieur culottes-courtes, dois-je comprendre que de votre point de vue laisser prospérer l’antisémitisme d’atmosphère ne soit pas un problème? Cela cadrerait avec nombre de vos interventions.

closer dit: 27 juillet 2025 à 7h15

Il faut s’entendre sur la définition du paysage. J’ai l’impression que toute scène en extérieur, même si elle ne montre que des bâtiments humains (« paysage urbain ») devient un paysage pour certains ici. Vous me permettrez de diverger. Pour moi un paysage est une scène dans laquelle la nature non domestiquée par l’homme joue le rôle principal.
Le 4h21 de Renato n’est pas un paysage.

Chaloux dit: 27 juillet 2025 à 7h22

Pour la protection des troupeaux, il me semble avoir lu que certaines méthodes mises en place en Italie fonctionnent très bien.

Les chasseurs ne voient aucun inconvénient à « prélever » comme ils le disent des animaux sauvages ( pas toujours si sauvages), mais que ces animaux sauvages prélèvent à leur tour voilà qui est insupportable. Il y a quelque chose qui ne va pas dans ce raisonnement.

Chaloux dit: 27 juillet 2025 à 7h25

Il existe un grand classique sur l’émergence du paysage en peinture. Il doit encore se trouver dans ma bibliothèque. Il suffit de l’avoir en main pour argumenter.

renato dit: 27 juillet 2025 à 7h29

Selon les historiens de l’art « le paysage urbain est un thème artistique qui s’est développé au fil des siècles en fonction des périodes historiques, du développement des sciences et du mécénat ».

Cela dit, le paysage comme une scène dont la nature n’est pas domestiquée par l’homme c’est un moment mais pas le seul. Puis, chacun voit les choses comme il l’entend.

MC dit: 27 juillet 2025 à 7h36

Je lis peut-être mal, a vous entendre, Chaloux, mais je n’ai jamais trouvé chez JJJ ( trois J , s’il vous plait, et pas votre lassant Gigi!), la moindre trace d’antisémitisme.. Quant à en faire le zénith de la morale façon Crif et vivre sur les intérêts de l’Affaire Dreyfus, c’est une attitude communautaire que je me refuse, comme toutes les autres, à cautionner. Alfred Dreyfus serait horrifié, lui qui aimait la France, de sa rejudaisation par Macron interposé.

Clopine dit: 27 juillet 2025 à 7h46

Moi non plus, je n’ai jamais relevé d’antisémitisme chez JJJ. Par contre, chez Chaloux, ça carbure au mépris de classe à plein pot. Dès qu’il veut exprimer ses haines, ça passe soit par l’insulte directe, gratuite, avec la plus superbe mauvaise foi, soit ça enfonce socialement qui ose n’être pas d’accord avec lui. Ou tout simplement qui ose écrire quelque chose… Il a raté sa vocation d’être garde-chiourme au ministère de l’intérieur.

Chaloux dit: 27 juillet 2025 à 7h56

Peu importe ce que bavent ici quelques épaves. C’est Pharos qui décidera.

Oui, j’espère que le ministère de l’intérieur, quel que soit le ministre, lutte contre l’antisémitisme, ce en dépit d’une ou deux vieilles mites lfistes à moitié décomposées.

Christiane dit: 27 juillet 2025 à 8h01

Clopine et MC., tout à fait d’accord. Aucun antisémitisme exprimé ici dans les commentaires de JJJ. Par ailleurs, les fixations de Chaloux en termes vulgaires et j’ai eux sur JJJ, MC et parfois Clopine sont répétitifs et lassants.

Pour le paysage urbain, j’y pense rarement. Je note en marchant ou à travers les vitres d’un bus certains, fugitifs. Par exemple, traverser la Seine sur un de ses ponts ou, sur quelque promontoire ou verrière, laisser planer son regard sur les toits de Paris. ‘e quotidien est un face à face avec les murs, les rues, et dans les jardins la surprise d’un buisson griffures qui rappelle certains sentiers de campagne.
La foule… Voilà le paysage urbain. C’est un rythme, une mouvance, souvent à hauteur de vue. Que voient les petits enfants qui souvent s’arrêtent là où aucun adulte accompagnant n’aurait fait halte. Quant aux chiens – nombreux – ils avancent nez à fleur de bitume à la recherche de traces invisibles.

Chaloux dit: 27 juillet 2025 à 8h05

Clopine, ce que je dis c’est que vous n’écrivez que des imbécilités. Je n’éprouve aucun mépris pour une Annie Ernaux, et j’ai même beaucoup aimé certains de ses livres. Je n’ai aucun sentiment de classe. Absolument aucun. Seulement, je n’aime pas la bêtise crasse, avec une mention particulière pour la vôtre.

Quant au reste, tout le monde encense la mémoire de Montaigne à cheval, mais qu’aurait-il dit des propos de la Gigi?

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