
Le voilà, Perret !
Qui lit encore Jacques Perret (1901-1992) ? Une poignée de nostalgiques, et quand bien même, cela suffirait à maintenir vivant cet écrivain si français disparu en 1992. Mais ne vous méprenez pas : ces lecteurs-là ne regrettent pas tant une époque qu’une certaine manière de s’en sortir avec les mots, de nouer la langue commune à la langue classique pour la faire sourire. Cela a donné des récits (Le Caporal épinglé porté à l’écran par Jean Renoir), des romans (Le Vent dans les voiles, Les Biffins de Gonesse, Mutinerie à bord), des chroniques (Objets perdus), des souvenirs (Raisons de famille) réédités en format de poche chez Folio, et un Bande à part qui fut couronné du prix Interallié 1951, cérémonie à laquelle l’auteur arriva en retard, ce qui lui valut d’être accueilli par son complice Antoine Blondin sur un tonitruant : « Le voilà, Perret ! ». Parmi les plus attachants et les plus méconnus, Dans la musette du caporal (126 pages, 15 euros, Le Dilettante, 2011), qui rassemble sept textes jusqu’alors dispersés dans différentes revues qui les publièrent entre 1945 et 1964. L’armée, la guerre, le camp. Et au-delà de cette ligne d’horizon, ce qui dépasse l’homme et le pousse plus loin que lui-même : la fraternité des clandestins, le champ d’honneur, l’amour de la patrie et, comme il dirait, autres valeurs qui ne plus parlent qu’aux dinosaures tricolores.
Car Jacques Perret était de ces rares écrivains qui s’était fait une idée de son pays et s’y était tenu contre tous les vents et nombre de marées ; ses nombreux articles des années 50 et 60 dans Aspects de la France, Arts, Combat et Itinéraires en témoignent. Il ne cessait pas d’aimer sa patrie quand elle cessait d’être aimable. Perret était pour le trône et l’autel, tranquillement, sans agressivité, mais fermement, ainsi qu’il le rappela devant l’assistance médusée dans les tous premiers temps d’Apostrophes. Catholique et monarchiste de toujours et pour toujours. Ce qui ne l’empêcha pas, juste après sa quatrième tentative d’évasion réussie du stalag, de prendre le maquis et de rejoindre aussitôt l’ORA (Organisation de Résistance de l’Armée) tenue par des officiers de carrière pas très communistes. La moindre des choses pour celui qui se présente comme « Français, c’est à dire contribuable et mobilisable ». Il choisit la mitraillette car il ne croit qu’à la guerre à portée d’injures, et que les porte-parole sont rarement les porte-fusils. Maquisard non par idéologie mais par pure et instinctive réaction d’honneur : comme il est des circonstances où il serait déshonorant de ne pas s’engager, il n’a même pas réfléchi tant cela lui paraissait naturel.
Porté par un même élan, en pleine guerre d’Algérie, il prit fait et cause pour son fils, un parachutiste OAS de 24 ans qui risquait gros pour avoir voulu supprimer un ennemi de l’intérieur. Cela lui valut quatre condamnations pour offense au chef de l’Etat (le général, par lui surnommé « célèbre diplodocque aléatoire ») et le retrait de sa médaille militaire. La mosaïque de ces articles aux allures de nouvelles reflète bien son image de réfractaire, franc-tieur et marginal. En prime, on trouve quelques curiosités, comme les pages de « Scarlett derrière les barbelés », où l’ancien prisonnier de guerre rend hommage à Margaret Mitchell pour son Autant en emporte le vent : grâce à ce roman, tout le camp fut pris de scarlettine :
« L’ombre de cette fille émouvante nous suivait partout, elle nous parlait, nous encourageait, nous versait l’espoir et nous rendait la fierté. Les sentinelles devenaient les carpetbaggers, la faim, la misère et l’amour de Scarlett étaient les nôtres, la France était le Sud, et nous faisions le coup de feu avec le général Lee pour sauver l’honneur d’une société qui fut la nôtre, son idéal, ses fanfreluches et sa foi. Bénie soit Scarlett qui nous a susurré sous l’œil des barbares la merveilleuse histoire d’une civilisation dont nous voici les fragiles et derniers champions (…) Scarlett, agent secret de la civilisation dans les barbelés, nous a dit : « Soyez sudistes ! »
Rarement un roman populaire aura eu droit à une telle reconnaissance, en prise directe non avec ses qualités littéraires ou artistiques mais avec son cœur battant et son âme. Deux autres textes rapportent avec finesse et émotion le pèlerinage de Perret sur ses lieux de captivité en Allemagne, huit ans après la guerre. « Pour Ramos », éloge du maquisard inconnu et petit traité de fraternité, est tout aussi vibrant, dans sa manière, toute de pudeur et de discrétion. Mais le plus personnel de ces récits, et le plus inoubliable, celui qui ouvre le recueil, n’est pas consacré à la seconde guerre mondiale mais à la précédente : « La mort de mon grand frère » nous transporte dans la France d’avant où l’on comprenait « quelle institution miraculeuse était la famille où sans être d’accord sur rien on peut s’embrasser à propos de tout (…) Sur Dreyfus, déchirons-nous, mais sur Fachoda, holà ! ».
Si une nostalgie perce dans ces pages bouleversantes, c’est bien celle d’une harmonie perdue. De son propre aveu, dans la sienne, on cultivait depuis 1870 l’amour de la patrie comme « un sentiment dramatique, obligatoire et satisfaisant ». Avec le culte primitif de l’honneur, il convient (lorsqu’il publie ce texte dans la Revue des deux mondes, en 1964) que ce sont là des traits de mœurs tombés en suspicion et désuétude. Qu’en dirait-on aujourd’hui… En août 1914, Jacques Perret a 13 ans. Il voit son père et son frère partir à la guerre. Le premier est fait prisonnier ; quant au second, tireur, il savait que tout boutefeu doit s’attendre à des retours de flamme. Les casquapointes le lui ont rappelé cruellement. Leur mère se replia dignement « dans les larmes et sous les armes » ; écrasée de chagrin, elle n’en continua pas moins jusqu’au bout à « surveiller la France en veillant son enfant », s’abîmant dans la désolation jusqu’à ce qu’elle fut recrue de jours. Les lignes rapportant le voyage du père et du frère avec des déterreurs de cadavres, sur le champ de bataille, dans une Picardie transformée en « plaine figée dans son apocalypse », forment une page d’anthologie. Dans ce In memoriam comme dans ses récits de mer, il écrit si bien le français qu’on se demande parfois dans quelle langue il écrit.
Jacques Perret était un homme contre, un homme du refus. Rien de ce qui était français ne lui était étranger. Folliculaire de la réaction, écrivain du transcourant « plume Sergent-Major », styliste hors-pair qui buvait avec soin afin d’éviter tout faux-pli dans le jugement, il eut la faiblesse de ne jamais dire non à l’aventure et au voyage. Il tenait la littérature pour un art d’agrément qui aurait pris tournure de gagne-pain. Il aimait Aymé et aussi Bloy, Blondin, Conrad, Dos Passos; il en tenait pour le duc d’Anjou et la dimension sacrificielle de la messe selon saint Pie V. J’avais été à sa rencontre à la fin de ses jours, dans son appartement près du Jardin des Plantes où il cachait son bonheur d’être Français. Il avait quelque chose du Jacques Dufilho de Milady et du Crabe-tambour, les traits comme les idées, mais en moins âpre, plus doux. Dans sa chambre, il y avait deux cadres : dans l’un, le grand Turenne ; dans l’autre, son frère ainé Louis, tué à 21 ans dans la Somme en 1916.
Je me suis hâté de vous glisser deux mots sur Jacques Perret car nous avançons dans un monde où il n’y aura bientôt plus personne à qui parler de Jacques Perret. Une prochaine fois, je vous parlerais d’un autre Monsieur Jadis, un certain Antoine Blondin. C’est l’été, non ?
(« Jacques Perret » photo Sophie Bassouls)
511 Réponses pour Le voilà, Perret !
“.Non à la loi Duplomb”
Une expression inédite de démocratie participative
https://gamma.app/docs/Le-Processus-Legislatif-des-Petitions-a-lAssemblee-Nationale-Etud-k2wo1bj3033tzfa
On peut remercier vivement Clopine d’avoir lancé cette pétition sur la rdl.
Quant à se moquer, ou bien rire d’elle, c’est nul et non avenu.
Tu as signé, j’espère, Closer ?
« la vérification de votre identité »
« Encore faut-il l’avoir sous la main »
rose ne sait plus qui ele est ?
Clopine,
Avant minuit, crénom, sinon la citrouille.
JJ-J nous a proposé ce jeu en mars 2025. Si vous voulez y jouer.
Je vous mettrai mes réponses demain, avec deux ou trois nuances à apporter.
JEU
J J-J dit: 19 mars 2025 à 10h05
VOICI LE CADRAGE PROPOSE,1 – Quel est le premier mot qui vous vient à l’esprit ?
2 – Quelle est la différence entre ce mot et le mot « écrivain » ?
3 – Qu’est-ce que la littérature française ?
4 – Marcel Proust, Claude Simon ou Annie Ernaux ?
5 – Que pensez-vous de la « littérature mondiale » ?
6 – Emily Dickinson, Kafka ou Kae Tempest ?
7 – Quel est le meilleur roman de Victor Hugo ?
8 – Si vous l’aviez connue, qu’auriez-vous dit à Marguerite Duras ?
9 – Et au général de Gaulle ?
10 – Avez-vous déjà versé des larmes à cause de critiques adverses ?
.
11 – Avez-vous déjà volé un livre qui, à la lecture, ne vous a pas plu ?
Qu’en avez-vous fait ?
12 – Avez-vous déjà marché dans le désert ?
13 – Avez-vous déjà vu des poissons multicolores dans l’eau ?
14 – Avez-vous déjà gravé quelque nom ou message sur un tronc d’arbre ou un mur ?
15 – De quoi vous souvenez-vous de votre enfance ?
16 – Collectionnez-vous les boules à neige ?
17 – Quelle est votre équipe de football favorite ? (Si vous n’en avez pas, vous pouvez répondre à la question de votre choix)
18 – À quels personnages de l’histoire universelle auriez-vous aimé ressembler ?
.
19 – Avez-vous beaucoup souffert par amour ? par haine ?
20 – Les listes de vente de vos livres sont-elles pour vous un objet de préoccupation ? (Si oui, pourquoi ?)
21 – Vous arrive-t-il de penser à vos lecteurs ? En quels termes, par exemple ?
22 – De tout ce que vos lecteurs vous ont dit, qu’est-ce qui vous a le plus touché.e ? Qu’est-ce qui vous a le plus énervé.e ?
23 – Qu’est-ce qui provoque l’ennui chez vous ?
24 – Écrivez-vous à la main ou seulement sur ordinateur ?
25 – En compagnie de qui aimeriez-vous vous retrouver dans l’au-delà ?
26 – Avez-vous cru, à un moment ou à un autre, verser dans la folie ?
27 – Qu’est-ce qui vous fait encore pleurer ?
28 – N’enlèveriez-vous pas quelques pages à La recherche du temps perdu ?
29 – Que dites-vous de ceux qui pensent que Houellebecq est le grand auteur de notre temps ?
30 – De qui suivez-vous le plus les conseils quand il s’agit d’écrire ?
31 – Quel écrivain francophone admirez-vous le plus profondément ? Et non francophone ?
32 – Peut-on sauver le monde ? (Si oui, pourquoi ?)
33 – Avez-vous confiance ? en quoi, en qui ?
34 – Qu’évoque pour vous le mot « posthume » [posthumus] ?
35 – Qu’est-ce que vous auriez aimé être au lieu d’écrivain ?
Jazzi
Merci de prendre de mes nouvelles : je suis au mieux de ma forme.
Etant donné que la déclaration d’impôts on la fait chaque année, récupérer son numéro fiscal n’est pas une action épique.
J’en perds mon latin.
Crénom. Clopine, la citrouille !
Moyens pour s’identifier avec France Connect (numéro fiscal, son numéro de sécurité sociale etc.)
https://oidc.franceconnect.gouv.fr/api/v2/interaction/2-lvx1vnuUVlqEUfGIBrT
Un autre lien :
https://franceconnect.gouv.fr/franceconnect
Je ne comprends rien à la prose de cette pauvre Clopine. Quant à son besoin infini d’honnêteté intellectuelle, je ne l’ai jamais remarqué par moi-même. Ce serait même tout le contraire. Un besoin pathologique d’avoir raison, une inhumanité dans l’obstination, que j’ai rarement rencontrés ailleurs, et auprès de gens dont il valait mieux se garer. Après presque vingt ans de lecture de sa prose ( et de ses vers…) pleine de trucs destinés à faire croire aux imbéciles qu’elle ne sort jamais du vrai tout simple, j’ai surtout l’impression qu’elle n’est, tout comme la Gigi, qu’une nature avide de persécuter autrui. Un syndrome de la fermette, en quelque sorte.
Si je signale les propos antisémites de la Gigi, ce n’est pas pour qu’elle soit punie mais pour qu’elle soit répertoriée. Ensuite, je signalerai tous ces écarts. Assouline m’a certes exclu de la RDL, mais certainement pas pour une raison aussi dégueulasse.
Le problème que pose la Gigi, c’est aussi le niveau véritable des enseignants de l’université. On voit bien que ce type est un pur crétin. Comment de tels dérapages sont-ils possibles ?
Libération titre « Gaza la faim ». La petite fille décharnée de la une n’est pas une enfant de Gaza. Il s’agit d’une jeune yéménite et la photo date de 2016.
Voilà comment nous sommes informés, ou plutôt manipulés.
J’ai oublié de dire que dans le cas de la Gigi, Glucksmann est le choix le plus pertinent. Il a tout pour lui plaire…
CheckNews
Non, «Libération» n’a pas utilisé une photo du Yémen datant de 2016 pour illustrer la famine à Gaza
Apparemment, il s’agit d’une erreur ( une de Libération) À suivre. Mais quelle est la pathologie réelle dont est atteinte cette enfant? La photo ne saurait le dire.
Les frères de cet enfant (c’est un garçon) sont de corpulence normale. Il y a bien des explications à donner.
On ne peut pas croire que certains groupes se livrent à une malnutrition volontaire sur des enfants pour donner des « preuves » contre Israël. Bien sûr.
Ses écarts.
« Correction » de l’iPhone…
NOTRE JEU DU WEEK-END
Le bébé Macron ?
C’est le Roi des « …. »
Trouvez la bonne rime !
Si je signale les propos antisémites de la Gigi,
Quelques personnes connues et juives prennent position concernant ce qui se passe à Gaza. Ce que j’en pense, l’expression est un droit pas une obligation, on pourrait etendre ce droit au devoir dans certaines circonstances mais on peut aussi accepter un droit à la réserve motivée par diverses risons qui appariennent à ceux qui l’observent. Chaloux, vous aussi, tenez parfois à avoir raison et ma sensibilité interprète vos remarques comme une certaine obstination dénuée de plus du moindre respect, il vous arrive assez souvent de désigner vos contradicteurs par des noms d’oiseaux ce que je crois n’est pas indispensable à faire entendre vos points de vue.
le roi des barons.
leroi des microns.
le roi des flonflons.
le roi des Dogons
le roi des pions
le roi des jetons
le roi des ponts
Chaloux, je crois me souvenir que le gouvernement de BN a exigé des gazaouis plusieurs migrations tantot vers le sud, tantot vers le nord pour éviter de bombarder les civils tout en continuant de canarder les lieux et les routes qui en raison de ces déplacements auraient du etre épargnés.
B, quelles que soient les contestations sur ce qui se passe en Palestine, RIEN ne justifie l’antisémitisme.
Dès qu’il survient une crise, des esprits qu’on pouvait croire sensés commencent à perdre la raison.
Depuis très longtemps, le Hamas fait régner la terreur sur les palestiniens, ce qui ne semble pas gêner grand monde ici. Je ne justifie pas toutes les actions d’Israël mais j’essaie de garder les yeux ouverts.
NOTRE JEU DE RIM (suite et fin)
Haut la main, l’aimable B remporte la mise. A 8h30 la cagnotte de notre jeu atteignait 40 milliards d’euros ! Félicitations.
(B comme Bayrou ?)
Chaloux, je n’ai pas lu ces propos comme vous, de ma lecture de ce post je retiens que 3J s’offusquait de l’absence de prise de position de PA qui je crois ne cache pas qu’il soit juif sépharade.
Pour le reste, j’ai exprimé cette opinion que si le Hamas respectait le peuple qu’il prétend défendre, il aurait déposé les armes et renonce à ce pouvoir auquel il s’accroche et qu’il s’arroge sans que des élections lui ait octroyé depuis 2006.
Non, pas B comme Bayrou, et puis quoi encore!
C’est votre lecture qui pose problème.
A propos de la photo en couverture de Libération, rétablissement de la vérité
Telle une copie rageusement corrigée, la une de Libération du jeudi 24 juillet, consacrée à la famine à Gaza, se retrouve barrée de lettres rouges. «Libé la honte» lit-on ainsi sur un visuel, massivement partagé sur les réseaux sociaux, visant à faire croire que la photo d’un très jeune enfant rachitique, placée en première page du journal, aurait été tirée de son contexte afin de tromper les lecteurs sur la réalité de la faim dans l’enclave palestinienne, coupée du monde par Israël.
La publication affirme que l’image aurait, en réalité, été prise au Yémen en 2016 par le photographe Abduljabbar Zeyad, pour l’agence Reuters, et qu’elle aurait déjà été publiée il y a de nombreuses années par le Guardian ou ABC News. DES ACCUSATIONS FAUSSES : LA PHOTO DE UNE PROVIENT BIEN D’UN REPORTAGE REALISE, A GAZA, LE 23 JUILLET 2025.
Même Grok s’y met
Ces allégations ont été signalées à Libération dès la matinée du jeudi 24 juillet. Le photojournaliste français Pierre Terdjman partage en story la capture d’écran du visuel censé dénoncer la manipulation, horodatée à 9h45. Il y dénonce alors la supercherie : «Pour plus de clarté, je vois ce post tourner depuis ce matin, cette photo est bien réelle.» Mais le montage continue de circuler : tweeté par un internaute à 11h56, partagé par un autre sur Facebook à 13h47, mais surtout par Bruno Benjamin, ancien président du Crif Marseille Provence, à 19h04. «Libération ou la faillite morale d’un journal devenu machine à désinformer. […] Mensonge par image. Manipulation par amalgame. Propagande par détournement», accuse-t-il. Son message est repartagé 2 000 fois et recueille plus de 3 000 likes.
Même Grok, l’intelligence artificielle de X, souvent sollicitée par des internautes pour vérifier des informations, et qui publie parfois des réponses antisémites, s’est plantée. Ce vendredi 25 juillet à 1h15 du matin, Grok répond à l’internaute qui l’a sollicité que la photo «est bien une reprise d’une image prise en septembre 2016» au Yémen et que «c’est une manipulation pour illustrer Gaza». En fin d’après-midi, interrogé par un internaute à la suite de la publication de notre article, Grok a publié une réponse différente, cette fois correcte : «Après vérification approfondie, je confirme que la photo de Libération est bien d’un enfant à Gaza en 2025.»
Une série bouleversante dans le camp de réfugiés Al-Shati
Comme à l’accoutumée à Libération, les crédits précisant la source de la photo utilisée en une figurent, en toutes lettres, à gauche de l’image. Ce cliché montre, de dos, un petit garçon âgé de 2 ans. Il s’appelle Yazan et a été photographié le mercredi 23 juillet dans le camp de réfugiés de Al-Shati, à Gaza, par Omar Al-Qattaa, pour l’AFP. La plateforme de l’Agence France-Presse met d’ailleurs à disposition de ses clients une longue série d’images bouleversantes issues de ce même reportage. Elles montrent l’enfant tantôt allongé sur un matelas, entouré de ses frères, tantôt sur les genoux ou dans les bras de sa mère. Une autre photo de cette même série, présente dans les pages intérieures de notre journal, montre cette femme, Naeema, 30 ans, tenir contre elle le petit corps décharné de son fils. Sur son profil Instagram, dès mercredi, le photojournaliste a publié plusieurs de ses clichés. Et ce vendredi, l’AFP a mis en ligne d’autres photos, de cette même famille, prises cette fois par Ali Jadallah, la veille, dans le camp d’Al-Shati, pour l’agence Anadolu.
Omar Al-Qattaa (dont le portrait figure d’ailleurs dans les pages intérieures du journal du 24 juillet) fait partie des derniers reporters présents à Gaza pour l’AFP. Habitant de l’enclave, il raconte avec quelques autres la guerre alors que la presse internationale ne peut y mettre les pieds. Dans un communiqué publié le 21 juillet, la société des journalistes de l’AFP a sonné l’alerte sur la situation de ses pigistes touchés eux aussi par le manque de nourriture et la crise humanitaire en cours. Dans ce contexte, Omar Al-Qatta, 35 ans, candidat au prix Pulitzer, livrait son témoignage et disait notamment manquer d’antalgiques pour soulager ses douleurs dorsales : «Je dois porter du matériel lourd, marcher des kilomètres […]. On ne peut plus se rendre sur les lieux de reportage, on n’a plus la force à cause de la faim.»
Une famine réellement photographiée en 2016 au Yémen
Du reste, le photographe à qui la photo est faussement attribuée, Abduljabbar Zeyad, existe bien. Collaborateur de l’agence Reuters, il a réalisé des séries photographiques sur la famine au Yémen, publiées en septembre et octobre 2016, notamment dans la ville d’Al-Hodeïda. Le Yémen était alors touché par une guerre depuis 2015, face à l’Arabie Saoudite et ses alliés, visant à déloger les Houthis. Ses photos ont été publiées dans différents médias américains.
«Dans le service d’urgences pédiatriques de l’hôpital Thawra, dans le port d’Al-Hodeïda, de minuscules patients, la peau sur les os, se tordent de douleur dans leurs lits. Les couloirs et salles d’attente sont bondés de parents venus chercher de l’aide pour leurs enfants affamés et mourants», décrit l’article de Reuters accompagnant ses photos. Sur l’une des images, un enfant est assis sur les genoux de sa mère à l’hôpital. En 2017 sur le site de Reuters, une autre de ses photos montre une mère tenir son enfant, squelettique, dans ses bras.
Je me demande quelle autre lecture peut être faite de ceci, hors celle qui doit être faite, aggravée par le fait qu’il s’agit d’une sorte de chantage.
« J J-J dit: 25 juillet 2025 à 7h43
On ne naît pas antisémite quand on est goy, mais on finirait par le devenir… au vu de ce qui se passe sur la bande de Gaza.
Désolé de devoir en arriver à conclure ainsi face aux alertes répétées d’un Langoncet. Si je garde encore, pmp, de solides pulsions anti criminogènes face au fascisme de mise et assumé aux commandes de l’Etat d’Israël, mes digues ne vont pas tenir longtemps »
« Mes digues » dit aussi beaucoup.
Tes digues… Gros c…
C’est votre lecture qui pose problème.
Et pour quelles raisons ce ne serait pas la vôtre ?
3j se plante en assimilant un gouvernement d’extrême droite et infiltré d’intégrité religieux à l’ensemble des gens de confession juive. Le terme digue est maladroit et s’il doit retenir une colère celle ci devrait s’adresser aux gouvernants d’Israël, à ne pas confondre avec la population de l’état et la diaspora.
D’integristes.
Et ça, c’est con ou pas con ?
« Guerre, passeports, ambassade… Reconnaître un État palestinien, « plus qu’un symbole »
L’initiative du président français, Emmanuel Macron, n’aura pas forcément d’effet immédiat sur le sort des Gazaouis. Mais de premiers changements inciteront, peut-être, d’autres pays occidentaux à emboîter le pas. »
https://www.leparisien.fr/international/israel/guerre-passeports-ambassade-reconnaitre-un-etat-palestinien-plus-quun-symbole-26-07-2025-MIIJMXZHRZDJNDFVXDZEGBRMRQ.php
Reste qu’on pourrait se rendre dans n’importe quel hôpital parisien pour y photographier des enfants squelettiques et prétendre ensuite que Paris souffre d’un blocus. De quoi souffre en fait cet enfant? On se garde bien de nous le dire. Ses petits frères semblent très bien se porter.
Autre photo diffusée. Un enfant visiblement handicapé allongé sur un canapé. À ses côtés, une femme présentée comme sa mère, grasse comme un loukoum.
Je le répète, on se refuse à croire que certains groupes sous-alimentent volontairement des enfants pour faire condamner Israël.
Chaloux, Gaza, en ce moment, c’est le club Med. Merci pour vos interventions, d’ailleurs il est prévu quelques extensions pour qu’après de menus heurts, l’état Israélien puisse se reposer et cultiver en paix ses citronniers.
Le terme « digues »n’est pas maladroit. Il signifie que la Gigi est profondément antisémite.
On construit « des digues » contre une force pré-existante.
B, vous êtes incapable d’un raisonnement sérieux. Le 7 octobre, ce n’est pas Israël.
Et ce n’était pas non plus le club Med, comme vous dites.
Enfin, il faut l’espérer, Chaloux.
On considère qu’Israël s’est fait surprendre et attaquer. Il faut espérer qu’aucun historien ne viennent un jour avancer la thèse qu’Israël avait connaissance des préparatifs de l’attaque.
« Répliques » sur le paysage ce matin. Evidemment Finky a parlé des éoliennes, mais heureusement la conversation a aussi tourné autour d’autres sujets, notamment l’invention du paysage comme sujet central de la peinture à partir du 16ième siècle. Intéressant coïncidence, c’est vers la même époque qu’est apparu le portrait individuel. Apparition simultanée du paysage ou de l’individu au centre du tableau, alors qu’auparavant le premier servait de décor à des scènes religieuses, l’individu n’apparaissant que dans un petit coin comme donateur à genoux…
L’un des intervenants a cité un tableau de Patinir « L’extase de Sainte Madeleine » de 1515 comme fondateur. Le paysage occupe l’essentiel du tableau et Marie Madeleine est reléguée dans un petit coin.
La place de Joachim Patinir, ou Patinier, nom wallon, est relativement modeste dans l’histoire de la peinture alors que beaucoup de ses tableaux sont vraiment admirables et originaux (pour moi en tout cas).
Notre spécialiste de l’histoire de l’art, Renato, a peut être une idée sur la question.
D, c’est encore une autre question.
J’ai regardé hier soir un « J’irai dormir chez vous » d’Antoine de Maximy.
Il était en Algérie. J’ai été frappé de la gentillesse et de la cordialité des Algériens.
Macron croit qu’il va entraîner d’autres pays à reconnaître l’état palestinien.
Il n’a pas remarqué qu’il y en avait déjà 147 (sur 193) qui y avaient pensé avant lui!
Peu d’européens, certes, mais tout de même 6, dont l’Espagne, la Suède, l’Irlande…
Rose, on ne lit plus et alii depuis un bon moment. Vous savez pourquoi ?
Chaloux, dirigé par Dov Alfon, journaliste et écrivain franco-israélien, Libération est un organe de presse fortement connoté « juif de gauche » et sa photo en couverture est un acte éminement politique.
Celle-ci est, jusqu’à preuve du contraire, parfaitement datée, signée et localisée.
Mais on sait aussi que l’on peut faire dire une chose et son contraire aux images…
Ce qui est sûr, c’est que Macron plaide et agit concrétement en faveur de la reconnaissance de l’état palestinien.
« La Tempête » de Giorgione serait de 1508, donc un peu antérieure au Patinir. Mais il me paraît moins strictement un tableau de paysage que la Sainte Madeleine.
« J’ai été frappé de la gentillesse et de la cordialité des Algériens. »
Oui, mais c’est pas sympa de vouloir interdire le port du bermuda, D. !
https://www.leparisien.fr/societe/une-ville-touristique-dalgerie-interdit-le-port-du-bermuda-pour-les-hommes-a-la-plage-avant-de-faire-marche-arriere-25-07-2025-I4HF4CBHTZDXVEWQBKPTRTWZHM.php#:~:text=Contacter%20la%20rédaction-,Une%20ville%20touristique%20d'Algérie%20interdit%20le%20port%20du%20bermuda,la%20pression%20des%20autorités%20régionales.
« On ne naît pas antisémite quand on est goy, mais on finirait par le devenir… au vu de ce qui se passe sur la bande de Gaza. »
c’est vraiment étonnant de voir que cette façon si spécifique de traiter les juifs continue de perdurer depuis 2000 ans.
en fait l’antisémitisme est un truc qui n’a pas d’équivalent, nulle part : les allemands, les américains, les turcs, les chinois, les japonais, les chrétiens, les musulmans etc… peuvent commettre des génocides et autres atrocités on ne passera jamais le cap en attribuant à l’ensemble d’une communauté ces crimes.
par exemple il n’existe pas d’antigermanisme, ou d’anti christianisme et autres : ce truc n’existe que pour les juifs.
c’est un peu comme si tout le monde était là à attendre que l’occasion se présente pour appuyer sur le bouton « antisémite » en se disant « ouf ! c’est pas trop tôt, depuis le temps que j’attendais que cette occasion se présente elle arrive enfin ».
depuis 2000 ans ça marche toujours de cette façon : des banquiers juifs ont organisé le traité de Versailles ? boum ! on appuie sur le bouton « antisémite »
des administrateurs juifs ont organisé l’holodomor boum ! on appuie sur le bouton « antisémite » !
des juifs ont dirigé la révolution bolchévique ? boum ! on appuie sur le bouton « antisémiteé !
en fait out le monde attend cette occasion d’appuyer sur le bouton « antisémite »…
surtout les bonnes âmes comme 3j qui vante sur tous les tons sa charité chrétienne…
en fait non : Israël est en train de commettre un génocide à Gaza c’est vrai !
l’antisémitisme c’est quoi ?
l’antisémitisme c’est rendre responsable une gamine de 4 ans qui vit à Guéret responsable de ce génocide sous prétexte qu’elle est juive !
là on passe au délire le plus complet !!!
mais bon avec 3j et son immense bonté du genre humain il faut bien s’attendre à tout…
En tout cas, la décision de Macron est à son honneur, et comptera au regard de l’Histoire : elle sera soigneusement déposée sur le plateau droit de la balance. Malheureusement, le plateau gauche, si on le garnit avec toutes les conneries commises par le président des Riches, est tellement lourd qu’il est collé au sol. Avant que le plateau gauche puisse le faire décoller…
son immense amour du genre humain
Porter le bermuda, en Algérie ou ailleurs, est un acte éminement politique et anti obscurantiste, D. !
Moi, je résiste…
@ 22.07, Ah oui, CT, je me souviens avoir voulu jouer à ce jeu qui ne remporta pas un franc-succès. Donc, je vais y jouer moi-même :
1 – Quel est le premier mot qui vous vient à l’esprit ?
Henriette Chaffoin74
2 – Quelle est la différence entre ce mot et le mot « écrivain » ?
Juste un trait d’union : écrit – vain
3 – Qu’est-ce que la littérature française ?
Un passe-temps bien sympathique pour certains énervés de Jumièges
4 – Marcel Proust, Claude Simon ou Annie Ernaux ?
Tous les trois, mon capitaine, le deuxième surtout.
5 – Que pensez-vous de la « littérature mondiale » ?
Je l’aime beaucoup, je la pratique intensément en m’efforçant d’en exclure la française
6 – Emily Dickinson, Kafka ou Kae Tempest ?
Les deux premières, j’ignore la troisième. Qui est-ce ?
7 – Quel est le meilleur roman de Victor Hugo ? L’homme qui rit…, le clown
8 – Si vous l’aviez connue, qu’auriez-vous dit à Marguerite Duras ?
Forcément victime !
9 – Et au général de Gaulle ?
Je suis un gaulliste de gauche, comme vous, mon général.
10 – Avez-vous déjà versé des larmes à cause de critiques adverses ?
Oui, tous les jours, vu l’état d’inter-mécompréhension générale des êtres peuplant le monde virtuel,
11 – Avez-vous déjà volé un livre qui, à la lecture, ne vous a pas plu ? Qu’en avez-vous fait ?
Oui, bien sûr, comme tout le monde. Je l’ai gardé, car je suis un recéleur des puces de St Ouen qui ne lâche jamais sa proie pour l’ombre
12 – Avez-vous déjà marché dans le désert ?
Oui, dans celui du Sinaï, notamment. Et dans ma rue, aussi, tous les jours, qui porte ce nom : route du Désert.
13 – Avez-vous déjà vu des poissons multicolores dans l’eau ? Oui, à Sharm el Cheik, notamment. Des poissons bleus dans la Mer rouge. Et des St-Pierre blancs argentés, pour parfaire les harmoniques.
14 – Avez-vous déjà gravé quelque nom ou message sur un tronc d’arbre ou un mur ?
Jamais sur un arbre qui aurait trop souffert des stupides amourettes égoïstes des humains… Sur les murs de béton, oui, en revanche, j’ai corrigé pas mal de fautes d’orthographe sur les tags urbains.
15 – De quoi vous souvenez-vous de votre enfance ?
De ce que j’ai dû la partager contre mon gré, depuis le stade utérin jusqu’à mon adolescence.
16 – Collectionnez-vous les boules à neige ?
Non, celle que l’on m’a offert de la grotte de Lourdes m’a écœuré à jamais de toutes les autres.
17 – Quelle est votre équipe de football favorite ? (Si vous n’en avez pas, vous pouvez répondre à la question de votre choix).
Je n’en ai pas, et je n’en connais aucune…. ce qui est assurément un handicap pour les mots fléchés et le jeu des 1000 francs, hélas.
18 – À quels personnages de l’histoire universelle auriez-vous aimé ressembler ?
au chevalier d’Eon.
19 – Avez-vous beaucoup souffert par amour ? par haine ? Non au 1, et Oui au 2.
20 – Les listes de vente de vos livres sont-elles pour vous un objet de préoccupation ? (Si oui, pourquoi ?) – Non, car je n’en ai jamais vendu jamais et mes droits d’auteurs sont restés très faibles. Pas un souci.
21 – Vous arrive-t-il de penser à vos lecteurs ? En quels termes, par exemple ?
Oui, de plus en plus souvent, grâce aux vieux souvenirs oubliés qui remontent à la surface de ma mémoire tous les jours. A celzéceux, notamment, qui m’ont dit avoir aimé mes livres ou mes écrits publiés, plutôt qu’à ceux qui les ont détestés.
22 – De tout ce que vos lecteurs vous ont dit, qu’est-ce qui vous a le plus touché.e ? Qu’est-ce qui vous a le plus énervé.e ?
Touché : ceux qui m’ont dit que mes phrases étaient souvent trop longues, qu’elles contenaient plusieurs idées téléscopiques à la fois, mais étaient attachantes, car elles reflétaient bien ma personnalité. Et que si je ne pouvais pas les couper, c’est que j’étais vraisemblablement incapable d’y parvenir en raison d’une incapacité native à pouvoir m’amputer d’un lien avec moi-même, a-t-on pu me faire l’hypothèse. J’ai trouvé cette remarque subtile de la part d’une lectrice attentive et inconnue, car ne m’était jamais venue à l’esprit aussi clairement. Je n’ai plus cessé de la méditer et d’en tirer quelque chose de positif, une forme d’assurance, une raison de survivre et d’aller de l’avant, en doutant moins de ce que j’ai toujours écrit pour moi-même, diariste invétéré depuis toujours et récemment enhardi par l’idée de balancer des bouts de journal extime, pour en observer les réactions de mon vivant. Et c’est finalement très instructif, sur un plan personnel.
Enervé ? Aucun – Dans la mesure où je m’explique les raisons qui poussent des gens à essayer de m’énerver. Ils ne comptent pas vraiment, ils m’amusent tout au plus, plus souvent qu’ils ne m’agacent réellement. Ils me permettent de jouer et de me peaufiner une forme de méchanceté, étrangère à ma nature profonde.
23 – Qu’est-ce qui provoque l’ennui chez vous ?
Le manque de lectures sous la main.
24 – Écrivez-vous à la main ou seulement sur ordinateur ? Sur un ordi fixe, le plus souvent comme maintenant, bien que j’ai toujours un carnet et un stylo à portée, au cas où. Par exemple, ce matin même, avant de lever les filets, j’ai repris avec cette manie récurrente de noter un rêve au réveil, très riche et frappant, dont tous les fragments ont fait sens simultanément… Des internautes de l’RDL y sont souvent présents, ce qui est bien normal, vu ma relative assiduité à ce blog et la poursuite de mes dialogues intérieurs avec iceux/icelles. Par exemple, j’ai pu dévider tout un entrelacs de fils de la vierge à propos d’un schéma directeur associé à Phil (dirfil), etc.
Bon, merci rôz et CT, pour l’occasion de cette petite page d’écriture matutinale. Sauriez-vous vous livrer vous-même à cet exercice, auquel nul.le n’est évidemment obligé.e, bin sûr ?
Bonne journée à vous2.
25 – En compagnie de qui aimeriez-vous vous retrouver dans l’au-delà ?
26 – Avez-vous cru, à un moment ou à un autre, verser dans la folie ?
27 – Qu’est-ce qui vous fait encore pleurer ?
28 – N’enlèveriez-vous pas quelques pages à La recherche du temps perdu ?
29 – Que dites-vous de ceux qui pensent que Houellebecq est le grand auteur de notre temps ?
30 – De qui suivez-vous le plus les conseils quand il s’agit d’écrire ?
31 – Quel écrivain francophone admirez-vous le plus profondément ? Et non francophone ?
32 – Peut-on sauver le monde ? (Si oui, pourquoi ?)
33 – Avez-vous confiance ? en quoi, en qui ?
34 – Qu’évoque pour vous le mot « posthume » [posthumus] ?
35 – Qu’est-ce que vous auriez aimé être au lieu d’écrivain ?
« il n’existe pas d’antigermanisme, ou d’anti christianisme et autres : ce truc n’existe que pour les juifs. »
Faux, puck, les antibermudas existent chez les islamistes !
À son honneur… ce pauvre type, car il n’est rien d’autre (honte à ceux qui l’ont fait grimper là où il est) en a-t-il encore ne serait-ce qu’un infime fragment?
Ce qu’il y a de certain, c’est que ce n’est pas le moment. Ce n’était pas non plus le moment de faire des câlins au nouveau syrien, la suite l’a démontré, très rapidement.
Il fait et dit n’importe quoi. Je suis fervent partisan de sa destitution.
en septembre les chinois vont fêter les 70 ans de leur victoire sur le Japon.
la guerre sino japonaise a commencé en 1937 et s’est terminée en 1945 : en 8 ans les japonais ont tué 20 millions de chinois.
ce sera à la fois drôle et intéressant de voir qui va être invité à cette célébration et qui va y aller ? d’autant que ce pourrait être l’occasion pour Trump, Macron et Starmer de rencontrer Poutine.
« On finirait par le devenir » ne signifie pas qu’on le soit devenu.
Cela dit, si cela permet à d’aucuns de lire en eux-mêmes et d’affranchir de leurs propres digues mentales, rappelons-leur l’histoire du petit sauveur de la Hollande en ses polders.
closer dit: 26 juillet 2025 à 8h35 «…l’invention du paysage comme sujet central de la peinture à partir du 16ième siècle. Intéressant coïncidence, c’est vers la même époque qu’est apparu le portrait individuel». Non, le portrait a été pratiqué dès le15eme siècle par les flamands (van Eyck, Petrus Christus , van der Weiden, Memling) et par les italiens de la pré-renaissance (Pisanello, Piero della Francesca, Ghirlandaio , etc).
Quant à Patinir, effectivement, il a introduit un nouveau rapport entre le paysage et l’échelle de représentation des personnage :
https://pixels.com/featured/landscape-with-charon-crossing-the-styx-by-joachim-patinir-joachim-patinir.html
Et quant à Jacques Perret, j’aime beaucoup ses nouvelles . C’est lui qui m ‘a fait découvrir tout jeune collégien (à mon époque, lycéen) la réalité «miraculeuse» du talent d’écriture. Et ce n’est que bien après que j’ai perçu l’idéologie ; mais le mal était fait, je suis fidèle à Jacques Perret.
« Faux, puck, les antibermudas existent chez les islamistes ! »
faux : dans ce cas c’est du terrorisme.
l’antisémitisme ce n’est pas du terrorisme.
je te répète ce que j’ai dit à closer : c’est vachement important de bien définir les choses sinon c’est la confusion.
surtout pour des personnes qui se prétendent être des « lecteurs » !
comment imaginer que vous comprenez ce que vous lisez si vous n’êtes pas capables de définir les catégories dans lesquelles vous pensez !
@ »« On finirait par le devenir » ne signifie pas qu’on le soit devenu. »
faux ! le fait même de l’imaginer possible ou de le suggérer c’est déjà tordu !
«Mes digues ne vont pas tenir longtemps » signifie que tu es antisémite depuis longtemps et avec force, vieille charogne puante.
ou alors ça veut dire que tu ne sais même pas ce qu’est l’antisémitisme ?
du coup soit tu es tordu soit tu es ignare ?
le plus probable étant que tu es les 2 à la fois !
Avec un peu d’imagination et de lectures appropriées parmi les juifs les plus antisémites de la littérature et d’ailleurs par exemple, il est toujours légitime d’admettre et d’énoncer ceci : « comment aurais-je pu avoir le génie littéraire de Céline dans Voyage au bout de la nuit, tout en étant capable d’écrire les pires pamphlets sur les juifs »..
Si tu ne t’es jamais posé ce genre de questions, mon punckt, c’est que tu as toujours été incapable de t’auto-analyser. C’est pas grave, mais ce ne serait pas étonnant, vu l’himalaya de biais de perception stalino-complotistes qui bétonnent toujours tes manières péremptoiro-mandarinales de réagir à tout bout de champ sur tout et n’importe quoi.
Calme toi un brin, le gros bébé néo punckt pas tordu…, lâche un peu de lest, ce n’est guère qu’une valse millénariste.
https://www.youtube.com/watch?v=ovPwUihaVdE
Pourquoi toujours s’adresser à autrui comme dans les couloirs d’un bordel pour hommes?
Surtout pour écrire des sottises. Céline est mis là pour justifier l’antisémitisme tempétueux ( il y faut des « digues ») de la Gigi?
Merci de m’expliquer ce que mes propos signifient à mes yeux. Vos projections sur les autres seront toujours aussi primaires et infantiles. Pas très grave, l’essentiel est toujours de se faire du bien en se masturbant à peu de frais sur les autres. Bàv, les rois chasseurs,
3j désolé je comprends rien à ce que tu racontes.
tu ne peux pas essayer de parler de façon simple et claire ?
à chaque fois qu’on te montre que t’es juste qu’un taré et un ignare tu nous ponds des trucs hermétiques limite ésotériques que même toi tu ne dois pas comprendre ce que tu racontes !
Tu ferais mieux de la fermer, Gigi.
Hier soir j’ai vu « Sorry, Baby », de la réalisatrice et actrice Eva Victor.
Agnès (Eva Victor), une distinguée prof d’université, spécialiste de la littérature américaine du XXe siècle, a été abusée par son directeur de thèse.
Elle s’en ouvre auprès de sa meilleure amie et ex coloc, Lydie, une black lesbienne new yorkaise, mariée avec une autre femme, et qui vient juste d’accoucher d’un bébé, obtenu de manière « assistée ».
C’est dans l’air du temps et traité non sans humour, par une sous Woody Allen au féminin.
Un film wokiste féministe parfaite convenu, adulé par la critique, et qui m’a passablement… ennuyé.
Ici, au pays de la sororité parfaite, les méchants sont des violeurs patentés et les gentils ont de petits zizis !
Certaines erdéliennes vont adorer…
https://www.youtube.com/watch?v=Rc0jgWoZo9w
Pourquoi toujours tomber dans l’obscénité, Gigi? Tu crois que ton antisémitisme et ta personne ne sont pas suffisamment obscènes, qu’il faut en rajouter?
Comme disait je ne sais plus quel autre, un homme au bordel ça se retient, mais ça ne réussit pas toujours. Quel est l’objet ultime de la socio-criminologie : la rétention collective, ou/ou le passage à l’acte individuel ?
@ 9.52 / Pourquoi toujours s’adresser à autrui comme dans les couloirs d’un bordel pour hommes? (sic)
Apparemment…, voilà une question qui n’a rien d’obscène.
Pauvre type…
C’est ton langage de vieille ectoplasme de bordel qui est obscène, « le gros bébé » et., épargne-nous tes vices, tes « pensées » nous suffisent. Amplement.
@ Puck et HC, vous paraissez êtes rapidement déstabilisés dans vos certitudes. Oubliez-moij et continuez votre cirque pour exister, sans vous soucier plus avant. Personne ne vous empêche de vivre ni de l’ouvrir. Pas moij, en tout cas…
@ Pour le silence d’etalii ? j’ai ma petite idée, mais je ne la formulerai pas, par crainte de froisser l’herdélie.
Bàv,
Toi, en tout cas, tu n’es pas déstabilisé dans ton antisémitisme.
Ah bon…?, on dit « gros bébé » dans les bordels ?
(c pou’toi, mon biquet, sic)… Bin mon ‘ieux…, on y a de jolies fréquentations proustiennes, semblerait-il, mdr 😉
Quid du retour de votre plainte en ligne ?
Il faut voir, closer, parle-t-on de paysage ou de peinture de paysage ? (en it. paesaggismo). Bien à part les miniatures médiévales, où le paysage n’était qu’esquissé, ce qui me semble être le premier paysage sémantiquement voulu on peut le voir à Sant’Apollinare in Classe où quelques agneaux paissent sur un tapis de fleurs et de buissons. Duis il y a le sermon aux oiseaux dans la basilique supérieure d’Assise, où François est immergé dans la verdure, comme partie intégrante de la nature. Puis nous entrons dans le vif du sujet avec Léonard de Vinci et Dürer et d’autres maîtres du XVe siècle, dont les Allemands qui ont transformé l’arrière-plan en protagoniste, un héritage magnifié par Bruegel (vieux) qui pose les bases de l’âge d’or hollandais avec la fin du mécénat religieux et le succès des genres mineurs, et parmi ceux-ci, la peinture de paysage. Ensuite, bien sûr, chacun peut jouer sur la présence ou l’absence de personnages, et sur leur fonction narrative, avec ou sans bâtiments, et ainsi de suite.
La Tempête de Giorgione (1506-1508) est considérée par la plupart comme le premier paysage de la peinture européenne, mais ils ne tiennent pas compte de Léonard ou de Dürer (déjà cités), ni du fait que personne n’a encore réussi à donner une interprétation convaincante de personnages qui semblent ne pas avoir de rapports entre eux. Ce qui est certain, c’est que dans ce Giorgione, il y a une réflexion sur la perspective aérienne de Léonard (connue à travers les artistes léonardesques vénitiens) et une référence explicite aux Allemands.
Pour ma part je le vois simplement comme une référence à l’influence de Lucrèce, même si je ne peux pas expliquer l’ange sur le pont camouflé parmi la végétation.
Duis > Puis !
Je ne fréquente certes pas ces endroits, je n’en suis pas un habitué, comme tu l’es certainement, mais je ne suis pas sans lettres ni témoignages. Tu n’y dépares sans doute pas, mais ça doit te coûter très cher ! Les pauvres gars ne doivent pas y aller de gaieté de cœur!
Hurkhurkhurk !
D, l’Egypte avait émis quelques alertes mais BN été trop préoccupé par des questions internes concernant il me semble l’indépendance de la Justice ( si ma mémoire ne me trahit pas) pour prendre en compte les avertissements venus du Vaire.
Pour ce qui est de la plainte Pharos, j’ai rédigé un texte communiquant tes coordonnées. Je te tiens au courant.
Caire.
Un lien
https://fr.timesofisrael.com/egypte-israel-a-ignore-les-avertissements-repetes-de-menace-enorme/
Il y a, à mes yeux, trois dames pipi sur cette Rdl qui, au lieu de bien nettoyer cette dernière, elles la salissent quotidiennement avec leurs commentaires puants et inutiles :
Gigi, Clopine et Rose.
Walter dit: 26 juillet 2025 à 10h57
Il y a, à mes yeux, trois dames pipi sur cette
Comme vous : water closer : vous êtes en bonne compagnie.
Comme vous, vous : water closer : vous êtes en bonne compagnie. Comme on est soi-même, etc.
Water closet. Ter.
D. dit: 26 juillet 2025 à 8h49
Rose, on ne lit plus et alii depuis un bon moment. Vous savez pourquoi ?
Elle a quitté la rdl.
Hier soir, elle me disait que Pierre Legendre énonçait « les gens naissent fous ».
« Après, il y a ceux qui s’en sortent ».
Pas retranscrit stricto sensu.
Pour la supposée plainte pharos chaloux vous avez donc du prendre l’item « contenu illicite sur internet » et donc indiquer le blog de pierre assouline…quant aux coordonnées de l’auteur celui ci utilisant un pseudonyme comme vous,difficile doncde préciser ses coordonnées
Le principe même d’une délation que vous utilisez est donc représentatif du personnage que vous montrez à foison sur ce blog…
Christiane
Trouvé hier soir sur le blog. 2009. Seule la page 1 des commentaires archivée. Sous la plume de Henri Lhermite, à Rivesaltes, à propos de Louis XI.
UNIVERSELLE ARAGNE https://share.google/l1fmSg62N7XCI1KPh
Angela Carter – La compagnie des loups et autres nouvelles – Points
Pardon, Henri L’héritier. Février 2009, Sinon, non.
les avertissements venus du Vaire.
–
Je suppose que vous évoquez plutôt ceux benus du Caire ?
Merci lmd et Renato pour vos précieux commentaires. Cependant je me permets d’insister sur la question du paysage. Voici ce que disait Michel Collot, l’un des deux invités de Finkielkraut:
« Joachim Patinir (v. 1485-1525), peintre du paysage avec Sainte-Madeleine en extase
Michel Collot souligne l’avènement du paysage en peinture, les figures. pouvant être encore présentes, mais d’une certaine façon laissant au paysage la place principale sinon presque exclusive. « On voit apparaître progressivement ce qu’on a appelé le paysage comme genre : une représentation du paysage pour lui-même et non comme simple décor ».
Michel Collot prend pour exemple le peintre, Joachim Patinir (dit aussi Patinier). « Patinir est un des premiers, je crois, dans l’histoire de la peinture européenne, à donner au paysage une ampleur extraordinaire. Je me souviens encore de mon étonnement face à un tableau qui s’appelle Paysage avec Sainte-Madeleine en extase. Il faut vraiment regarder de très près pour apercevoir, mais à échelle minuscule, dans ce grand tableau, une petite figure en suspens, on dirait un insecte : c’est Sainte-Madeleine en extase. Le paysage, imaginaire lui, censé représenter la Sainte-Baume, enveloppe complètement le spectateur. Peut-on dire que cela a à voir avec une certaine laïcisation de l’art ? Et aussi peut-être avec la promotion du point de vue individuel ? Ce qui m’a toujours frappé, c’est que cette montée en puissance du paysage en peinture est accompagnée aussi de la montée en puissance du portrait individualisé. C’est-à-dire qu’on n’a plus affaire à un type, mais c’est l’homme ou la femme prise dans sa ressemblance, dans son identité personnelle. Et les deux genres sont liés étroitement ».
Si vous cliquez pour regarder le tableau de Patinir, vous constaterez que le sujet est vraiment le paysage; vous ne trouverez sans doute même pas la Sainte, quasi invisible!
Si vous regardez « La Tempête » de Giorgione, il est impossible d’ignorer la gitane donnant le sein et le soldat en face qui la regarde avec concupiscence. Ce face à face est pour moi clairement le sujet principal du tableau. Le paysage est par ailleurs pollué par beaucoup de constructions humaines.
Sur la question du portrait, je ne sais pas ce que Michel Collot avait à l’esprit, il ne donne pas d’exemples.
Rose, vous me blessez; je ne signe que « closer », point.
Aucune idée de qui est ce water.
Un article du Monde sur La Tempête de Giorgione, tableau absolument magnifique évidemment, même s’il me paraît abusif d’en faire le premier « paysage » de l’histoire de la peinture.
Je n’ai malheureusement pas la suite.
Louis XI , Curieux cette extase sur Auguste Bailly quand on a eu Pierre Champion, Joseph Calmette, et Murray Kendall. Commentaires non archivés..Merci Rose!
11.16 – A quoi bon répondre aux pitoyables rodomontades pétainistes d’Henriette Chafoin74 ?… Il va « nous tenir au courant de la suite »…, comme d’hab., semblablement à la manière dont il a retourné sa veste antisémite par une pitoyable confession philosémite à Passoul, lequel avait dû l’ostraciser dans un CDBF pour cause de diffamation publique dans ce domaine-là, précisément, et chacun.e s’en souvient bien.
Bof.
19 – Avez-vous beaucoup souffert par amour ? par haine ? Non au 1, et Oui au 2.
je deteste hair, c’est épuisant, je deteste etre fatiguée meme si souffrir d’aimer à sens unique ou sans qu’une issue heureuse soit envisageable n’offre pas non plus de confort. J’ignore si des gens me haissent mais dans une situation d’anonyme noyée dans la multitude, je n’imagine pas avoir d’ ennemis, pour quels motifs pourrais-je devenir un objet de haine et à l’opposé pour quelles raisons pourrait-on m’aimer, je ne vois pas.
Emily Dickinson, Kafka ou Kae Tempest
Emilie D pour son herbier, Kafka m’angoisse.
@ Elle a quitté la rdl.
Si c’est vrai, génial pour elle, le sevrage issu de sa cure a fait effet ! Le risque à venir serait pour elle de retomber sur une nouvelle taxifolia caulerpa, comme ma soeur, par le biais de ses divers trolls (nb / Walter74 & Maurice revient75 n’ont rien à voir avec Closer, voyons… Beaucoup plus de proxy avec Jissé et les fous cavés, en revanche). Personne ne souhaite la rechute de quiconque au sortir d’une addiction. Bàv,
Ch.ou l’idée fixe devenue folle au delà de toute bienséance…
Quel est le premier mot qui vous vient à l’esprit
Silence.
Avez-vous déjà volé un livre qui, à la lecture, ne vous a pas plu
Aucun volé, j’ai dérobé sans le payer un foulard en soie.
Vous parlez avec bon sens, et je vous suis, B… Mais il se trouve que des gens ont besoin, non pas d’aimer, mais de haïr gratuitement, sans quoi ils seraient incapables de vivre normalement. Alors, ils tirent sur tout ce qui bouge de virtuel, tels des Quijote sur des moulins à vents. Bàv,
23 – Qu’est-ce qui provoque l’ennui chez vous ?
un mauvais film, une musique que peut-etre je ne suis pas encore prete à entendre, de nombreuses émissions TV. Je zappe ou je sors.
Bien sûr que tout le monde, icite a dérobé quelque chose, et oublié de rendre, mais jamais volé.
Il est toujours plus confortable de vivre avec des euphémismes, quand on a la chance d’être un brin lettré. C’est l’immense privilège de la bonne conscience de chacun.e en Herdélite.
18 – À quels personnages de l’histoire universelle auriez-vous aimé ressembler
Circé.
3J, j’ai du voler deux ou trois objets en tout et pour tout dont un panier en osier mais aucun livre.
Moi, je veux bien, Closer. Reste que le portrait de Charles VII par Fouquet au Louvre c’est entre 1450-55. Reste aussi que pour la Madeleine, le tableau n’est plausiblement pas une commande d’Institution religieuse, celles-ci imposant généralement un cahier des charges assez précis pour ce qu’elles veulent voir. Parler de regard laïc me semble prématuré. Reste aussi qu’en peinture, il y a des peintres qui se trouvent dans le portrait, les Clouet, et d’autres dans le paysage, fut-il encombré d’ Allégories . Antoine Caron , par exemple, qui semble participer un peu des deux, mais qui a un réel talent de Metteur en Scène .Il faudrait aussi voir si Patinir s’est essayé au portrait, et avec quel succès si c’est le cas. Sinon, c’est un peintre paysagiste . Je ne vous ai pas parlé du portrait de Jean Le Bon , parce que provenant via Gaigneres de la Galerie d’ Oiron, et donc pas fait pour être vu seul. Mais il retarde encore l’âge de lapeinture des portraits . Il faut aussi compter avec les destructions des Guerres de Religion. Bien à vous. MC
511
commentaires