
Le voilà, Perret !
Qui lit encore Jacques Perret (1901-1992) ? Une poignée de nostalgiques, et quand bien même, cela suffirait à maintenir vivant cet écrivain si français disparu en 1992. Mais ne vous méprenez pas : ces lecteurs-là ne regrettent pas tant une époque qu’une certaine manière de s’en sortir avec les mots, de nouer la langue commune à la langue classique pour la faire sourire. Cela a donné des récits (Le Caporal épinglé porté à l’écran par Jean Renoir), des romans (Le Vent dans les voiles, Les Biffins de Gonesse, Mutinerie à bord), des chroniques (Objets perdus), des souvenirs (Raisons de famille) réédités en format de poche chez Folio, et un Bande à part qui fut couronné du prix Interallié 1951, cérémonie à laquelle l’auteur arriva en retard, ce qui lui valut d’être accueilli par son complice Antoine Blondin sur un tonitruant : « Le voilà, Perret ! ». Parmi les plus attachants et les plus méconnus, Dans la musette du caporal (126 pages, 15 euros, Le Dilettante, 2011), qui rassemble sept textes jusqu’alors dispersés dans différentes revues qui les publièrent entre 1945 et 1964. L’armée, la guerre, le camp. Et au-delà de cette ligne d’horizon, ce qui dépasse l’homme et le pousse plus loin que lui-même : la fraternité des clandestins, le champ d’honneur, l’amour de la patrie et, comme il dirait, autres valeurs qui ne plus parlent qu’aux dinosaures tricolores.
Car Jacques Perret était de ces rares écrivains qui s’était fait une idée de son pays et s’y était tenu contre tous les vents et nombre de marées ; ses nombreux articles des années 50 et 60 dans Aspects de la France, Arts, Combat et Itinéraires en témoignent. Il ne cessait pas d’aimer sa patrie quand elle cessait d’être aimable. Perret était pour le trône et l’autel, tranquillement, sans agressivité, mais fermement, ainsi qu’il le rappela devant l’assistance médusée dans les tous premiers temps d’Apostrophes. Catholique et monarchiste de toujours et pour toujours. Ce qui ne l’empêcha pas, juste après sa quatrième tentative d’évasion réussie du stalag, de prendre le maquis et de rejoindre aussitôt l’ORA (Organisation de Résistance de l’Armée) tenue par des officiers de carrière pas très communistes. La moindre des choses pour celui qui se présente comme « Français, c’est à dire contribuable et mobilisable ». Il choisit la mitraillette car il ne croit qu’à la guerre à portée d’injures, et que les porte-parole sont rarement les porte-fusils. Maquisard non par idéologie mais par pure et instinctive réaction d’honneur : comme il est des circonstances où il serait déshonorant de ne pas s’engager, il n’a même pas réfléchi tant cela lui paraissait naturel.
Porté par un même élan, en pleine guerre d’Algérie, il prit fait et cause pour son fils, un parachutiste OAS de 24 ans qui risquait gros pour avoir voulu supprimer un ennemi de l’intérieur. Cela lui valut quatre condamnations pour offense au chef de l’Etat (le général, par lui surnommé « célèbre diplodocque aléatoire ») et le retrait de sa médaille militaire. La mosaïque de ces articles aux allures de nouvelles reflète bien son image de réfractaire, franc-tieur et marginal. En prime, on trouve quelques curiosités, comme les pages de « Scarlett derrière les barbelés », où l’ancien prisonnier de guerre rend hommage à Margaret Mitchell pour son Autant en emporte le vent : grâce à ce roman, tout le camp fut pris de scarlettine :
« L’ombre de cette fille émouvante nous suivait partout, elle nous parlait, nous encourageait, nous versait l’espoir et nous rendait la fierté. Les sentinelles devenaient les carpetbaggers, la faim, la misère et l’amour de Scarlett étaient les nôtres, la France était le Sud, et nous faisions le coup de feu avec le général Lee pour sauver l’honneur d’une société qui fut la nôtre, son idéal, ses fanfreluches et sa foi. Bénie soit Scarlett qui nous a susurré sous l’œil des barbares la merveilleuse histoire d’une civilisation dont nous voici les fragiles et derniers champions (…) Scarlett, agent secret de la civilisation dans les barbelés, nous a dit : « Soyez sudistes ! »
Rarement un roman populaire aura eu droit à une telle reconnaissance, en prise directe non avec ses qualités littéraires ou artistiques mais avec son cœur battant et son âme. Deux autres textes rapportent avec finesse et émotion le pèlerinage de Perret sur ses lieux de captivité en Allemagne, huit ans après la guerre. « Pour Ramos », éloge du maquisard inconnu et petit traité de fraternité, est tout aussi vibrant, dans sa manière, toute de pudeur et de discrétion. Mais le plus personnel de ces récits, et le plus inoubliable, celui qui ouvre le recueil, n’est pas consacré à la seconde guerre mondiale mais à la précédente : « La mort de mon grand frère » nous transporte dans la France d’avant où l’on comprenait « quelle institution miraculeuse était la famille où sans être d’accord sur rien on peut s’embrasser à propos de tout (…) Sur Dreyfus, déchirons-nous, mais sur Fachoda, holà ! ».
Si une nostalgie perce dans ces pages bouleversantes, c’est bien celle d’une harmonie perdue. De son propre aveu, dans la sienne, on cultivait depuis 1870 l’amour de la patrie comme « un sentiment dramatique, obligatoire et satisfaisant ». Avec le culte primitif de l’honneur, il convient (lorsqu’il publie ce texte dans la Revue des deux mondes, en 1964) que ce sont là des traits de mœurs tombés en suspicion et désuétude. Qu’en dirait-on aujourd’hui… En août 1914, Jacques Perret a 13 ans. Il voit son père et son frère partir à la guerre. Le premier est fait prisonnier ; quant au second, tireur, il savait que tout boutefeu doit s’attendre à des retours de flamme. Les casquapointes le lui ont rappelé cruellement. Leur mère se replia dignement « dans les larmes et sous les armes » ; écrasée de chagrin, elle n’en continua pas moins jusqu’au bout à « surveiller la France en veillant son enfant », s’abîmant dans la désolation jusqu’à ce qu’elle fut recrue de jours. Les lignes rapportant le voyage du père et du frère avec des déterreurs de cadavres, sur le champ de bataille, dans une Picardie transformée en « plaine figée dans son apocalypse », forment une page d’anthologie. Dans ce In memoriam comme dans ses récits de mer, il écrit si bien le français qu’on se demande parfois dans quelle langue il écrit.
Jacques Perret était un homme contre, un homme du refus. Rien de ce qui était français ne lui était étranger. Folliculaire de la réaction, écrivain du transcourant « plume Sergent-Major », styliste hors-pair qui buvait avec soin afin d’éviter tout faux-pli dans le jugement, il eut la faiblesse de ne jamais dire non à l’aventure et au voyage. Il tenait la littérature pour un art d’agrément qui aurait pris tournure de gagne-pain. Il aimait Aymé et aussi Bloy, Blondin, Conrad, Dos Passos; il en tenait pour le duc d’Anjou et la dimension sacrificielle de la messe selon saint Pie V. J’avais été à sa rencontre à la fin de ses jours, dans son appartement près du Jardin des Plantes où il cachait son bonheur d’être Français. Il avait quelque chose du Jacques Dufilho de Milady et du Crabe-tambour, les traits comme les idées, mais en moins âpre, plus doux. Dans sa chambre, il y avait deux cadres : dans l’un, le grand Turenne ; dans l’autre, son frère ainé Louis, tué à 21 ans dans la Somme en 1916.
Je me suis hâté de vous glisser deux mots sur Jacques Perret car nous avançons dans un monde où il n’y aura bientôt plus personne à qui parler de Jacques Perret. Une prochaine fois, je vous parlerais d’un autre Monsieur Jadis, un certain Antoine Blondin. C’est l’été, non ?
(« Jacques Perret » photo Sophie Bassouls)
1 404 Réponses pour Le voilà, Perret !
La géothermie est très au point, Puck.
Si tu as une cité à chauffer, il faut être débile pour ne pas le faire par la géothermie, qu’elle soit de haute ou de basse énergie.
Si tu as un grand entrepôt frigorifique, il faut être débile pour le brancher à la prise de courant et regarder le compteur tourner à donf.
Tu peux à l’aise Blaise prélever le froid du sol. C’est à dire que ton frigo sera une pompe à chaleur inversée. Tu compresses ton fluide frigorigène, tu l’envoye dans le sol perdre sa chaleur, particulièrement si c’est une nappe et les nappes il y en a partout, tu remontes ton fluide et tu le décompresse dans ton entrepôt.
En fait, c’est comme si votre grille de derrière votre frigo de cuisine était dans la nappe phréatique à 10 degrés, à céder à toute vitesse ses calories, au lieu de le faire péniblement dans l’air à 25 degrés de votre cuisine. La consommation électrique peut être divisée par 20.
Rose, Chantal,
Bonne nouvelle. L’implant est prêt ! Ce sera pour le 26 août.
Merci pour vos bonnes nouvelles.
FL, la dernière fois que je suis passé, il y avait un pot de cyclamens sauvages.
Le café du matin :
« Guerre en Ukraine : Trump donne désormais « 10 à 12 jours » à Poutine pour cesser le conflit »
Le Gendarme du monde va finir par mériter son Nobel de la Paix !
L’earl grey nous attend
il mérite une tasse en porcelaine, tout sauf le boc à la starbuque
Phil dit: 28 juillet 2025 à 6h53
Cela dépend de sa qualité. Il y a dans les supermarchés du Earl Grey à 2 balles les 25 sachets – dans lesquels il n’y a pas que de la bergamote, d’ailleurs.
Trop de pesticides dans les sachets de thé et de tisane !
https://www.60millions-mag.com/2022/02/24/trop-de-pesticides-dans-les-sachets-de-et-de-tisanes-19757
J’aurais même pu ajouter que, dans le droit fil de Mourir pour des idées, le maurrassien ne s’expose pas, il manipule quelqu’un pour que le travail soit fait à sa place. Pas vrai Bonnier de la Chapelle?
Les Italiens ne font pas un très bon café. Il leur faut absolument du café mais leur café n’est pas très bon.
Ils le torréfient trop. Ce n’est pas dirigé contre vous, renato.
Quant aux sucriers à étranges bec, ils présentent l’avantage de se boucher facilement, ce qui permet de faire de substantielle économies de sucre.
Puck, je voulais savoir si tu m’aimais toujours bien parce que ça fait un moment que tu ne m’as pas appelé mon frère ?
J’ai besoin d’être aimé, moi. Mes poules m’aiment, mais à la façon de poules.
Je pense que toi et moi, Puck, on peut faire un dialogue bien supérieur à celui de Paul Edel, surtout en y incluant Chaloux comme pianiste et puis Clopine, aussi.
Il n’y a que les maquereaux qui sont aimés par leurs poules, D. !
Ne tires pas sur le pianiste Paul, D. !
Christiane dit: 28 juillet 2025 à 12h58
Rose, Chantal,
Bonne nouvelle. L’implant est prêt ! Ce sera pour le 26 août.
Je serai avec vous, mentalement.
Vu Le Conformiste de Bertolucci, 1970.
Trintignant au sommet. Dominique Sanda aussi.
Sale nouvelle pour puck et Jazzi, Bertolucci est antisémite et anti lgbtqr.
Sinon, film merveilleux.
Chez moi, c’est l’été italien.
Chez Paul, il y a Roxane qui répond à Ed.
Alleluyah, amen.
Moi, je suis à la maison et je garde les petits qui dorment.
S’il y a un illuminé qui fait tout sauter à coups de kalachnikov, ils auront une mère pour prendre soin d’eux.
, il manipule quelqu’un pour que le travail soit fait à sa place.
Y a quelqu’un ici qui a pris des cours.
Le café du matin et les cookies
https://gamma.app/docs/Le-cafe-du-matin-les-cookies-qekqb9b692kubzu
où en étions-nous restés ?
ah oui sur la facilité de manipuler les opinions, je veux dire pour les médias.
si les médias réussissent facilement à modeler les opinions ce n’est pas parce qu’ils sont particulièrement bons, c’est juste parce que c’est un truc hyper fastoche à faire.
Un magistrat persan à la tête du tribunal Judiciaire de Paris.
Merci pour l’info.
La géothermie etc.
Heureux comme d.ieu en France.
lettre aux redliens : acceptez-vous de servir de matériau expérimental pour voir comment je peux modeler vos opinions ?
en fait d’un côté ce serait hyper sympa de dire oui, et d’un autre je comprendrai tout à fait si vous dites non.
Peimane Ghaleh-Marzban
Merci, Puck, moi je dis non.
C gentil de votre part pourtant.
Mais, je ne suis pas un matériau expérimental.
Bertolucci « anti LGBTQR » C’est à dire qu’il est normal ? ! Que pour lui la sexualité ne passe pas par des manifestations débridées , carnavalesques de saturnales de bas étage, rigoureusement communautaires au pire sens du terme, et joyeusement arrosées par la municipalité? On ne peut que l’approuver.
j’avais lu un bouquin d’un historien allemand qui avait écrit le même truc que Chapoutot sur les partis de droites qui ont permis aux nazis d’accéder démocratiquement au pouvoir (comme quoi Chapoutot n’a pas inventé la râpe à fromage).
dans ce bouquin cet historien expliquait que si qq demandait à ces politiques qui permettaient aux nazis au pouvoir « mais si on te surveille, qu’on lit ton courrier etc… ça te dérange pas » et ces gens répondaient unanimement « non », même leurs électeurs répondaient pareil « non ça ne me dérange pas ».
Rose , regardez de près l’Affaire Darlan. On dit devant Bonnier que Darlan doit disparaître. On étant entre autres l’ Abbé Cordier, le Général d’ Astier de la Vigerie, et un personnel politique lié au Comte de Paris. Mais c’est Bonnier qui frappe et qui est exécuté…Très Maurassien, ça .
en fait ce qui est en train de se passer aujourd’hui en Allemagne est très semblable à ce moment où ces gens « normaux » ont laissé Hitler accéder au pouvoir en se fichant complet des nuisances que ça allait leur causer.
celui qui a le mieux compris cette dérive possible actuelle en Allemagne c’est JD Vance : il a le chancelier allemand dans le collimateur, il lui colle aux basques et il lui remonte les bretelles à chaque fois qu’il en a l’occasion c’est à dire une fois par semaine.
Sur l’ Allemagne , le recrutement des élites, et leur.
Adhésion au régime, en attendant la traduction de la thèse de. Stephan Malinowski, il y a La Vie Mondaine sous le Nazisme , d’ Alameida. Ou comment on obtient l’adhésion au régime par une politique clientéliste de la Noblesse , des Musiciens, de l’ Armée, des hommes d’ Affaires, le tout des 1933. Ça c’est du travail sérieux, source, coté.
sauf que comme nos médias ne rapportent pas ce que dit JD Vance ça passe complet sous les radars.
cela correspond-il à une volonté des médias.
en fait c’est compliqué de savoir ce que les journalistes comprennent vraiment, parce qu’en fait ils parlent ou ils écrivent comme s’ils ne comprenaient rien, mais je suis persuadé qu’ils comprennent, mais qu’ils ne veulent pas montrer qu’ils comprennent.
en peu comme les médias allemands au moment de l’accession au pouvoir d’Hitler : les mecs ils savaient tous, mais ils ont tous fait comme s’ils ne savaient pas.
c’est le truc tordu avec les journalistes : on a une idée de leur intelligence apparente, mais on n’arrive pas à se faire une idée de leur intelligence réelle.
acceptez-vous de servir de matériau expérimental pour voir comment je peux modeler vos opinions ?
–
je n’attends que ça, Puck. Être modelé.
« Sur l’ Allemagne , le recrutement des élites, et leur.
Adhésion au régime »
oui sauf que cet historien montrait que ces gens acceptaient cette adhésion tout en sachant que ça les gonflerait d’être surveiller, d’être en danger permanent, avec des gens au pouvoir un peu lunatiques etc…
en fait ils n’adhéraient pas à un truc désirable, ils n’étaient pas heureux d’adhérer, ils savaient qu’ils adhéraient à un système nuisible qui allait les gonfler dans leur existence qui jusque là était paisible.
je vais chercher le nom de cet historien, mais son truc était bien vu parce qu’il mettait en évidence un masochisme de la société allemande.
je crois que les allemands ont en eux une espèce de masochisme naturel.
ce masochisme est très visible actuellement vis à vis des russes et de l’Ukraine : dès le départ ils auraient pu choisir une voie plus sage et s’opposer au bellicisme anglo américain, en fait non ils ont préféré la démolition de leur capacité industrielle plutôt que la diplomatie, en plus avec une forme de furie hystérique et en tenant des propos complètement hallucinés on va faite sauter le pont de Crimée ou on va attaquer Kaliningrad etc…
je veux dire attaquer Kaliningrad, comme c’est un territoire russe même reconnu par l’onu c’est rendre un conflit nucléaire très probable.
mais comme ils sont en roue libre ils s’en foutent complet, et comme tous les autres pays européens sont aussi en roue libre personne ne dit rien.
là encore les allemands disent qu’ils veulent attaquer Kaliningrad et aucun médias ni aucun politique n’en parle.
« je n’attends que ça, Puck. Être modelé. »
D. je pensais pas à toi, sérieux ça m’ennuie de faire des expériences sur toi, en plus je pense que t’es pas facile à modeler, et en plus on partage tous les deux un amour déraisonnable pour les asperges, du coup non pas toi !
par contre si tu veux on peut le faire ensemble, je veux dire modeler l’opinion générale du blogapassou.
Vacances
« 4 Français sur 10 ne partiront pas en vacances. » Voilà ce que j’entends et c’est pour gémir sur « ces pauvres Français » qui n’ont pas les moyens financiers d’accéder aux voyages et aux vacances.
Il y a un sondage qu’on ne fera jamais dont voici la question : « Parmi les Français qui ne partent pas en vacances, combien n’ont aucune envie de partir et se trouvent très bien là où ils vivent ? »
Pour ma part, revenu vivre à Dieppe, ma ville natale, il y a quinze ans, je n’ai jamais eu la moindre envie de « partir en vacances », été comme hiver.J’en aurais pourtant les moyens financiers.
j’ai écouté un journaliste (France Inter je crois ?) qui interviewait la responsable d’un syndicat étudiant sur le nouveau service pour la Patrie, le truc que Macron vient de pondre pour donner à la France militaire d’attaquer la Russie.
c’est hyper drôle parce que le journaliste était remonté à donf sur les menaces existentielles diverses et variées qui planent sur la France et la gamine de son côté elle lui parlait du manque moyen dans les université, de la précarité des étudiants, du fait que son syndicat était international et elle voyait pas à quel pays elle avait envie de faire la guerre.
ce que disait cette gamine était tellement évident et en même temps tellement inversé par rapport aux types que ce journalistes doit inviter d’habitude qu’il en était tout décontenancé, à la fin il se défendait « mais je ne veux pas vous faire faire la guerre à vos amis étudiants étrangers etc… »
on avait l’impression que l’adulte c’était cette jeune étudiante (ou lycéenne ?) et le gamin c’était ce journaliste.
comme quoi la vérité sort de la bouche des enfants…
« Parmi les Français qui ne partent pas en vacances, combien n’ont aucune envie de partir et se trouvent très bien là où ils vivent ? »
alors ça c’est un truc hyper fastoche à calculer !
4 sur dix ça fait 40%
comme le taux de pauvreté en France est de 20% on peut en déduire que sur les 40% c’est moite moite…
fait comme s’ils ne savaient pas.
c’est le truc tordu avec les journalistes : on a une idée de leur intelligence apparente, mais on n’arrive pas à se faire une idée de leur intelligence réelle.
C’est vrai. Et parfois, on doute.
Dans Le conformiste, Bertolucci dit que Hitler, avant d’être élu, montait sur les tables et haranguait les foules.
LGBT : dans le film, le rôle est tragique.
J’aime pas trop la manière dont Bertolucci met l’orientation politique de son héros sur ce qu’il a vécu ado avec le chauffeur. Mais c’est son film.
et la gamine de son côté elle lui parlait du manque moyen dans les université, de la précarité des étudiants, du fait que son syndicat était international et elle voyait pas à quel pays elle avait envie de faire la guerre.
ce que disait cette gamine était tellement évident et en même temps tellement inversé par rapport aux types que ce journalistes doit inviter d’habitude qu’il en était tout décontenancé, à la fin il se défendait « mais je ne veux pas vous faire faire la guerre à vos amis étudiants étrangers etc… »
on avait l’impression que l’adulte c’était cette jeune étudiante (ou lycéenne ?) et le gamin c’était ce journaliste.
comme quoi la vérité sort de la bouche des enfants.
Ben oui, hein.
Sauf quand on est encore un ado surexité et exalté, comme Macrounet.
les allemands disent qu’ils veulent attaquer Kaliningrad
La ville est bien laide dear Puck, et ses habitants actuels venus des régions russes éloignées n’ont jamais compris pourquoi ils y étaient logés. Retrouver le lustre de Königsberg n’est pas condamnable. Goering avait une villa sur les hauteurs.
Les jeunes gens sont très matures.
Tous ces bellicistes feraient mieux de s’intéresser à la géothermie et au barrage sur la Rance.
Remarquable apparition de Pierre Clementi, acteur à la vie brève, dans Le Conformiste, dear Rosi
Souhaitons à Dame Clopine de prendre son thé chez Dammann, dear Pablo, prix abordable pour une cérémonie du thé convenable. Il y avait à Tokyo une station de Tram nommée « à la vénérable eau du thé ».
Il y avait à Tokyo une station de Tram nommée « à la vénérable eau du thé ».
Phil dit: 28 juillet 2025 à 16h34
Ils ont raison les Japonais: l’eau est 50 % de la saveur d’un thé. Impossible de faire un bon thé avec de l’eau du robinet, même si on utilise de feuilles de thé à 4000 € le kg, comme ils en vendent chez Mariage. Mais la mauvaise qualité de l’eau n’est pas la seule façon de gâcher un grand thé… Il y a des barbares (surtout anglais) qui mettent du citron ou du lait dans un grand thé, ce qui est aussi con que de les mettre dans un Petrus ou dans un Château Yquem.
« Gleeden, le leader des sites de rencontres extra-conjugales, dévoile les résultats d’une étude inédite sur les fantasmes féminins des femmes mariées. Menée auprès de 2341 femmes hétérosexuelles en France, en Belgique et en Suisse, ayant déclaré avoir eu au moins une relation extra-conjugale, cette enquête met en lumière les désirs les plus profonds des femmes en couple:
1.-Avoir une relation sexuelle avec un inconnu 62%
2.-Faire l’amour dans un lieu public 58%
3.-Participer à des jeux de rôle 49%
4.-Faire un plan à trois (avec deux hommes) 46%
5.-Faire l’amour avec une personne célèbre 44%
6.-Faire un plan à trois (avec deux femmes) 38%
7.-Participer à une orgie 31%
8.-L’échangisme 25%
9.-Expérimenter le BDSM 14%
10.-Explorer le fétichisme (pieds, lingerie, cuir, etc.) 11% «
yes Rose : un exemple au hasard : tous les journalistes que j’ai écoutés sur différents médias disent tous que la Russie consacre 30% de son PIB à l’armement.
en fait c’est 30% de leur budget évidemment.
je n’imagine pas que tous ces journalistes soient assez idiots pour confondre le pib et le budget
ils doivent savoir que pour la France il y a un rapport de presque 1 à 10 : budget 250 milliards et pib 3 mille milliards.
et pour la Russie c’est à peu près le même rapport : budget 350 milliards et pib 5 mille milliards.
donc même si les les journalistes ont le qi d’un pigeon ils le savent, en plus ils le disent aussi pendant les débats ou lors d’une interview d’un prof de science po…
Un très grand prophète:
« M. Hugo touche à une heure décisive ; il a maintenant trente-six ans, et voici que l’autorité de son nom s’affaiblit de plus en plus. À quelle cause faut-il attribuer ce discrédit ? Est-ce que les forces du poète s’épuisent ? ou bien le public serait-il ingrat ? Oublierait-il ceux qu’il a couronnés, par caprice, par injustice, par satiété ? Serait-il condamné à chercher constamment des émotions nouvelles ? En voyant l’inattention dédaigneuse qui accueille depuis cinq ans les recueils lyriques de M. Hugo, il est impossible de ne pas poser ces questions, ou plutôt ces questions se posent d’elles-mêmes, et la critique est forcée de les discuter. Nous savons tout ce qu’on peut dire sur l’ingratitude de la foule ; mais nous répugnons à penser que l’ingratitude soit la seule cause du discrédit où M. Hugo est aujourd’hui tombé. Tout ce qu’il y a de réel dans le talent du poète est reconnu et proclamé d’une voix unanime ; ceux même qui n’éprouvent aucune sympathie pour les strophes dorées des Orientales, pour les descriptions abondantes de Notre-Dame de Paris, ou pour les splendeurs puériles de Lucrèce Borgia, ne peuvent contester à M. Hugo une singulière puissance dans le maniement de la langue. Mais il semble que l’auteur ait besoin d’une lutte acharnée pour exciter l’attention. Depuis que la lutte a cessé, l’attention languit, et le moment n’est pas éloigné peut-être où elle s’endormira sans retour.
[…]
Pratiquer la vie commune, étudier l’histoire, telles sont donc les deux épreuves auxquelles M. Hugo doit se résigner, s’il ne veut pas assister vivant à la mort de son nom. Appliquée tantôt à l’analyse de l’homme, tantôt à la connaissance du passé, son intelligence, qui ne demande qu’à être fécondée, produira bientôt les plus riches moissons. L’histoire serait pour le romancier, pour le poète dramatique, un enseignement incomplet ; mais l’histoire interprétée par la vie de chaque jour, éclairée par l’étude générale de l’humanité, offrirait à M. Hugo une source inépuisable de créations. À l’heure où nous parlons, il doit sentir mieux que nous combien il lui importe de se renouveler. Ses invectives furieuses contre la critique, ramenées à leur plus simple expression, ne signifient pas autre chose. S’il avait la conviction d’être dans le vrai, s’il ne doutait pas de lui-même, il ne se laisserait pas emporter à tous ces mouvements de colère imprudente ; s’il était sincèrement pénétré de l’injustice des attaques dirigées contre lui il abandonnerait au temps, à la vérité, le soin de le venger. Sa colère, bien comprise, n’est qu’un aveu. Depuis vingt ans, il combat pour la célébrité, pour la popularité de son nom ; il croyait avoir touché le but, et il comprend qu’il s’était trompé. Il avait pris pour la poésie une ombre vaine, qu’il a longtemps poursuivie et qui lui échappe. Il faut recommencer la lutte ; il faut, à trente-six ans, s’engager dans une voie nouvelle. Sa colère contre ceux qui lui annoncent la vérité n’a donc rien d’étonnant ; c’est un cri d’angoisse, un cri de révolte ; la douleur est féconde en enseignements, et nous sommes sûrs que M. Hugo, rentré en lui-même, comprendra comme nous toute la puérilité de ses œuvres. Les hommes qu’il accuse de méchanceté ne seront bientôt pour lui que des amis sincères, mais sans pitié pour l’erreur. Après les avoir maudits, il les remerciera. Il a connu la gloire à l’âge où des poètes du premier ordre hésitaient encore à publier leurs pensées ; oublier cette gloire, qu’il croyait si solidement assise, sera sans doute pour lui un cruel sacrifice. Mais quel homme à trente-six ans désespère de l’avenir ? Les œuvres que M. Hugo produira dans la seconde moitié de sa vie le consoleront de la guerre qu’il a soutenue. Qu’il renonce à la puérilité, qu’il grandisse en se régénérant, c’est notre vœu et notre espérance ; nous oublierons sa défaite et nous applaudirons à sa victoire. »
Le célèbre (à son époque) et redouté critique littéraire Gustave Planche en 1838. Dans « Portraits littéraires » (1853 )- livre qu’on peut télécharger sur archive.org (avec une demi-douzaine d’autres de lui).
https://www.revueconflits.com/assassinat-de-darlan-la-fin-dune-enigme/
15h42 . On dit, il a été chargé d’assassiner Darlan.
les profs de Sciences Po Paris alors eux c’est une énigme.
quand des journalistes les invitent pour parler de Gaza ou de l’Ukraine les mecs on n’imagine pas une seconde qu’ils soient professeurs.
l’autre il raconte que quand Hitler a accédé au pouvoir tous les profs des universités allemandes ont tous remplacé le savoir universitaire par la propagande mais là c’est exactement kif kif !
LE PORKY PIG PARTY
Les fantasmes des femmes mariées sont un peu plan plan, et pourquoi faudrait -ii croire que ce ne soient que fantasmes, hormis l’amour avec une célébrité les autres sont assez accessibles. Quand on veut on peut .
@ »Menée auprès de 2341 femmes hétérosexuelles en France, en Belgique et en Suisse, ayant déclaré avoir eu au moins une relation extra-conjugale »
les publicitaires en jouent !
j’ai regardé la finale de foot féminin donc j'(imagine qu’il devait y avoir pas mal de femmes et de filles devant les écrans : dans toutes les pubs à la mi temps tous les couples c’était une meuf blanche avec un mec hyper barraqué black !
et c’était des pubs pour des trucs genre préservatifs aromatisés ou autres bidules de bricolage genre perceuse ou aspirateurs…
sériously ?
combein de femmes ont dû dire à leur mari petit et blanc comme un linge un truc du genre : chéri et si on changeait notre aspirateur ?
« fantasmes, hormis l’amour avec une célébrité »
j’avais bien aimé les manifs d’infirmières quand sur leur pancarte c’était écrit des trucs du genre « Macron si tu ressemblais à Brad Pitt ça nous dérangerait moins que tu nous baises »
« oui, mais cet historien disait…. » et non, il dit tout le contraire, précisément. Ce qui prouve que vous ne l’avez pas, ou mal lu! Hitler ou « Le Joueur de Flûte d’ Hamelin «
non c’est pas Chapoutot c’est un historien allemand et son livre doit daté d’il y a 20 ans.
dater dati
Pablo, j’ai du thé birman acheté en Birmanie avant la guerre , il a eu le temps de sécher. J’essaierai de le préparer avec de l’eau de source pour faire la différence.
De même Planche n’a pas totalement tort, surtout s’il vise les Burgraves, four mémorable de 1843 ou la moyenne d’âge est de cent ans…
MC je ne lis pas beaucoup de livres, mais sachez que quand j’en lis un je le comprends souvent mieux que son auteur !
Ce qui m’intéresse avant tout chez Maurras, c’est l’influence qu’il a pu exercer sur certains écrivains, en particulier sur Marcel Proust. Une des grandes sources cachées des origines de la Recherche se trouve, à mon très humble avis, et cela est généralement peu dit, dans la vie et l’œuvre de Musset. Or on sait quel retentissement eut en son temps le livre de Maurras, Les Amants de Venise (1902), consacré aux terribles amours du poète et de George Sand. Bien que le grand Henri Guillemin le récuse, cet ouvrage pose tout de même de bonnes questions, tout en se refusant parfois à y répondre, ou en y répondant selon son temps et non selon les convictions probables de son auteur (cf chapitre « Les a-t-il vus ? »). Cette lecture offre également au lecteur d’aujourd’hui la possibilité d’évaluer la finesse du style et de la pensée de son auteur, et de mieux comprendre l’influence qu’eut Maurras, bien au-delà de son camp politique, sur les intellectuels de son temps. Ce livre est un chef-d’œuvre. En le lisant, on se dit que Proust, emprunteur de génie (La Fanfarlo, Le Journal des Goncourt etc.), l’a certainement lu de très près et qu’il fut pour lui un durable aliment, une des innombrables pierres sur lesquelles il finit par bâtir sa cathédrale. Le Maurras politique est une tout autre affaire, même si les raisons que Maurras eut d’écrire ce livre le rejoignent en partie.
Evidemment, donnant ces précisions, je ne m’adresse pas aux chiens de garde à réflexe pavlovien dont je me dispense d’égrener les noms. Ils se reconnaitront. On les reconnaitra. On ne peut pas toujours répondre à des crétins en meute, cela prendrait tout le temps de la vie et serait bien inutile, rien ne se rechargeant rapidement comme l’imbécilité.
P.S. Pour une fois, je suis de l’avis de Clopine : ce matin, on supportait une petite laine.
« Le venin du Magnificat ».
Maurras, préfère l’Eglise, son Canon, ses hiérarchies, à la figure jugée par trop « révolutionnaire » de Jésus telle qu’elle est vue par les Evangélistes. Un point de vue qui, de nos jours, où l’on tente de s’approcher au plus près d’un Jésus historique, est difficilement compréhensible pour un public non averti. Et une vision plus politique que mystique ou historique, c’est évident. Néanmoins, elle a tout de même le mérite de souligner l’abîme qui selon certains points de vue, peut séparer l’Eglise catholique, son histoire, ses dogmes, ses usages, de son prophète. En un sens, posé tout à fait différemment, cette question conserve une certaine actualité, pour peu qu’on y pense.
« Je préjuge qu’on évitera d’objecter à ceci le christianisme. La chaîne d’idées que j’expose est très suffisamment païenne et chrétienne pour mériter le beau titre de catholique qui appartient à la religion dans laquelle nous sommes nés. Il n’est pas impossible que j’aie heurté, chemin faisant, quelques passages de la Bible, mais je sais à peine lesquels. D’intelligentes destinées ont fait que les peuples policés du sud de l’Europe n’ont guère connu ces turbulentes écritures orientales que tronquées, refondues, transposées par l’Église dans la merveille du Missel et de tout le Bréviaire ; ce fut un des honneurs philosophiques de l’Église, comme aussi d’avoir mis aux versets du Magnificat une musique qui en atténue le venin. Je me tiens à ce coutumier, n’ayant rien de plus cher, après les images d’Athènes, que les pompes rigoureuses du Moyen-Âge, la servitude de ses ordres religieux, ses chevaliers, ses belles confréries d’ouvriers et d’artistes si bien organisées contre les humeurs d’un chacun, pour le salut du monde et le règne de la beauté.
Ces deux biens sont en grand péril depuis trois ou quatre cents ans, et voici qu’on invoque au secours du désordre le bizarre Jésus romantique et saint-simonien de mil huit cent quarante. Je connais peu ce personnage et je ne l’aime pas. Je ne connais d’autre Jésus que celui de notre tradition catholique, « le souverain Jupiter qui fut sur terre pour nous crucifié ». Je ne quitterai pas ce cortège savant des Pères, des Conciles, des Papes et de tous les grands hommes de l’élite moderne pour me fier aux évangiles de quatre juifs obscurs. Car autant vaudrait suivre le Christ intérieur des gens de la Réforme, ou la conscience morale des Latins, ces huguenots antiques, ou encore le vague Dieu qui multiplie par l’infini les divers placita de M. Jules Simon. Bons ou mauvais, nos goûts sont nôtres et il nous est toujours loisible de nous prendre pour les seuls juges et modèles de notre vie ; mais quelle honte de n’en point convenir franchement et de pallier d’exégèse son anarchisme ou son péché ! Ou quelle lâcheté de s’enquérir de paravents de métaphysique morale pour esquiver les servitudes et les sujétions de la vie ! »
Charles Maurras, Le chemin de Paradis, préface, 1895, Maurras a vingt-sept ans.
Ces deux paragraphes, jugés trop polémiques, ont été supprimés dans des éditions ultérieures.
Monsieur Courtes-Vues n’a encore rien compris, comme d’habitude. Parmi les gens de bonne foi, qui cela pourrait-il encore étonner?
Merci pour Pierre Clémenti dear Phil.
Impossible de faire un bon thé avec de l’eau du robinet
–
..
Bien sûr que si ! Dans nombre de régions montagneuse, l’eau du robinet est excellente et douce, provenant directement de la roche. Alpes, Pyrénées, Massif central, Vosges, Ardennes, Corse…
Je me souviens de l’eau du robinet de Sparte en Grèce : excellente. Bien entendu ce n’est pas le cas dans boen d’autres endroits en Grèce.
Beaucoup de gens, hommes et femmes, vont en Enfer. Je ne cesserai de vous mettre en garde.
Une relation extraconjugale non regrettée et confessée, c’est un péché mortel. Mortel, cela veut dire la rupture totale avec Dieu. Non regretté et avoué de son vivant, cela veut dire l’enfer éternel.
Matthieu, Marc, Luc et Jean
Quatre juifs obscurs.
Parce que, eux aussi sont juifs ?
Tous ceux qui font de l’argent en faisant plonger les âmes vers l’Enfer iront eux-mêmes en Enfer.
j’avais bien aimé
Moi aussi.
Brad Pitt.
Tom Cruise.
Georges Clooney.
Pas Woody Allen.
Oui, à priori les évangélistes sont juifs. Mais il arrive un moment où il faut cesser de regarder le doigt.
MC,
Cet essai de Balzac sur Catherine de Médicis est d’une fraîcheur exquise. Quelques notes très fines dans l’introduction.
Ainsi ce premier paragraphe :
« On crie assez généralement au paradoxe, lorsque des savants frappés d’une erreur historique, essayent de la redresser ; mais pour quiconque etudie à fond l’histoire moderne, il est certain que les historiens dont des menteurs privilégiés qui prêtent leurs plumes aux croyances populaires, absolument comme la plupart des journaux d’aujourd’hui n’expriment que les opinions de leurs lecteurs. »
Balzac a la dent dure..
sont
Magnifique extrait de Gustave Planche, qui me rappelle quelqu’un :
Pratiquer la vie commune, étudier l’histoire, telles sont donc les deux épreuves auxquelles M. Hugo doit se résigner, s’il ne veut pas assister vivant à la mort de son nom. Appliquée tantôt à l’analyse de l’homme, tantôt à la connaissance du passé, son intelligence, qui ne demande qu’à être fécondée, produira bientôt les plus riches moissons. L’histoire serait pour le romancier, pour le poète dramatique, un enseignement incomplet ; mais l’histoire interprétée par la vie de chaque jour, éclairée par l’étude générale de l’humanité, offrirait à M. Hugo une source inépuisable de créations. À l’heure où nous parlons, il doit sentir mieux que nous combien il lui importe de se renouveler. Ses invectives furieuses contre la critique, ramenées à leur plus simple expression, ne signifient pas autre chose. S’il avait la conviction d’être dans le vrai, s’il ne doutait pas de lui-même, il ne se laisserait pas emporter à tous ces mouvements de colère imprudente ; s’il était sincèrement pénétré de l’injustice des attaques dirigées contre lui il abandonnerait au temps, à la vérité, le soin de le venger. Sa colère, bien comprise, n’est qu’un aveu.
José Cabanis, dans le volume Hachette-Réalités consacré à Proust, mon comment le romancier a également pillé un volume presque entier de critiques de Jules Lemaître.
Moi, je ne savais pas que les évangélistes étaient juifs. Crénom.
Je vais le dire à ma mère.
Les véritables supplications de l’Enfer.
(âmes sensibles, passer cette vidéo)
les allemands viennent de se porter candidats pour les Jeux Olympiques de Berlin en 2036….
ça ne s’invente pas…
Gustave Planche, n’est-ce pas l’éternel amoureux de George Sand dont il n’eut que peu de temps les faveurs?
Je cherche le nom de l’écrivain qui, lors des dimanches Goncourt, dans le grenier d’Auteuil, appuyant sa tête contre la tapisserie, s’attire cette remarque d’Edmond: « Vous salissez! ».
le nazisme c’est comme les fumeurs : nazi un jour nazi toujours.
Je ne déteste pas le thé, loin de là. Mais je lui ai toujours préféré d’excellents cafés.
Pablo, j’ai du thé birman acheté en Birmanie avant la guerre , il a eu le temps de sécher. J’essaierai de le préparer avec de l’eau de source pour faire la différence.
B dit: 28 juillet 2025 à 17h37
Il a combien d’années ce thé? Il est conservé dans une boîte hermétique? Il est vert, noir, blanc, oolong, parfumé à quelque chose? Je n’ai jamais entendu parler de thés birmans, contrairement au thé du Laos ou du Vietnam (il y a pas mal d’années ils vendaient chez Tang un thé au lotus vietnamien excellent).
Sur l’eau pour faire un bon thé
https://www.thesdelapagode.com/guide-du-the/quelle-eau-est-ideale-pour-une-preparation-optimale-du-the/
Moi j’utilise Montcalm, que j’achète dans le Bio c’est bon de mon quartier.
Cabanis, pas « mon » mais « montre ».
Je me demande s’il est possible de dire autant de conneries dans un IPhone qu’il vous en fait écrire.,
Mais il arrive un moment où il faut cesser de regarder le doigt.
Ça ne m’étonne pas, m’a dit Emma.
C pck ils sont très intelligents, ai-je répondu.
Enfin, nous, ce que l’on veut, c’est vivre en paix.
Le calme et la tranquillité.
On ne sait toujours pas qui a jeté peintures et fleurs colorées de l’atelier en cours dans la chambre de ma maman. Bien caché derrière la télé.
Et toujours dans le même essai, Balzac sait croquer d’un trait de plume la rive gauche de la Seine. (Première partie):
« En 1560, les maisons de la rue de la Vieille-Pelleterie bordaient la rive gauche de la Seine, entre le pont Notre-Dame et le Pont-au-Change. La voie publique et les maisons occupaient l’espace pris par la seule chaussée du quai actuel. Chaque maison, assise sur la Seine même, permettait aux habitants d’y descendre par des escaliers en bois ou en pierre, que défendaient de fortes grilles en fer ou des portes en bois clouté. Ces maisons avaient, comme celles de Venise, une porte en terre ferme et une porte d’eau. »
Et doucement, mettant en place le paysage, Balzac va introduire ses personnages. Quel talent !
Bien conservé au sec dans une boîte qui garantit une conservation idéale de la matiere, je crois que c’est du thé vert. J’en bois peu.
De mon côté, je n’aime que les thés de médiocre qualité, en sachets, dans lesquels je mets du lait et du sucre. Tout le monde se fout de moi à l’heure du thé. Il me faut alors expliquer que ce breuvage jugé infâme me replonge dans des heures qui comptent parmi les plus belles de ma vie.
Je vous rejoins, Monsieur Charoulet.
On est très bien là où on se trouve.
Le malheur des hommes a débuté par Adam et Eve quittant le Paradis où ils étaient pourtant très bien.
De même Planche n’a pas totalement tort, surtout s’il vise les Burgraves, four mémorable de 1843 ou la moyenne d’âge est de cent ans…
MC dit: 28 juillet 2025 à 17h37
Tu lis très mal: j’ai donné la date du texte « en 1838 ». En plus il parle d’un V.Hugo de 36 ans. En 1843 il avait 41.
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9_en_Birmanie
Thé birman.
expliquer que ce breuvage jugé infâme me replonge dans des heures qui comptent parmi les plus belles de ma vie.
Ça c’est essentiel : à privilégier.
Pourtant, je ne bois jamais du thé en sachet.
Impossible de faire un bon thé avec de l’eau du robinet
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Bien sûr que si ! Dans nombre de régions montagneuse, l’eau du robinet est excellente
D. dit: 28 juillet 2025 à 17h54
Elle est sans chlore?
Christiane
Je suis d’accord avec vous
Quel talent ce Balzac.
Je ne savais pas non plus que les maisons descendaient directement sur la Seine avec deux portes, dont une d’eau.
Pas de chlore du tout, mais du calcaire.
Je croyais que c’était de la reprise des Burgraves, à la Comédie française en 1882, dont Léon Daudet faisait une description apocalyptique dans sa magnifique « tragique existence de Victor Hugo», mais non c’est du roi s’amuse qu’il s’agit. Pages 241 et suivantes. Drôle et pathétique.
Sur le site « Persée », il y a un volume des cahiers Goncourt consacré au grenier. Je m’en vas lire ça au plus vite (trop lu les lettres de Sand).
La correspondance Barrres-Maurras suffit à infirmer le côté bonasse du « christianisme Maurrassien » . Le seul qui ait été excommunie, par ailleurs, ce que Ch ne vante pas! Mais chut, que les faibles d’ esprit gardent leurs illusions…
Le Roi s’amuse est une des pires pièces de Hugo. A noter le vers, pourtant , de Triboulet: « Vos mères aux laquais se sont prostituees ! » Qui, sous la Restauration, produisait un certain effet sur la noblesse. Et tout cela finit par Rigoletto!
1838? C’est d’autant plus curieux que c’est l’ année de Ruy Blas! Il est possible que Planche n’ait pas goûté l’adaptation hugolienne!
Gustave Planche, n’est-ce pas l’éternel amoureux de George Sand dont il n’eut que peu de temps les faveurs?
Chaloux dit: 28 juillet 2025 à 18h16
C’est ça.
Dans « Mes poisons » Sainte-Beuve lui règle ses comptes (il faut dire que l’ami Gustave n’avait pas été tendre avec lui) tout en lui reconnaissant la qualité essentielle pour un critique: « Planche dogmatique, pédant, d’un jugement juste, mais sans esprit, sans grâce ».
Je crois qu’il le surévaluait (à cause du prestige qu’il avait, sans doute). Ce que j’ai lu de Planche me paraît assez médiocre et plein de conneries comme celle qui dit sur V.Hugo.
Je cherche le nom de l’écrivain qui, lors des dimanches Goncourt, dans le grenier d’Auteuil, appuyant sa tête contre la tapisserie, s’attire cette remarque d’Edmond: « Vous salissez! ».
Chaloux dit: 28 juillet 2025 à 18h16
« Je ne connais rien d’odieux comme le collectionneur maniaque qui vous promène, généralement après le déjeuner, en pleine digestion, à travers son musée, vous contraignant à écouter ses fastidieux récits. Pour la contemplation des tableau x, des bronzes et biscuits, des estampes, des bibelots, il y a des heures de choix, de réceptivité, des heures ouvertes enfin. Même alors, on a le désir de ne pas être accompagné, de ne pas avoir à déclarer poliment qu’on aime un Clodion ou un Falconet quand ils vous laissent indifférent, de ne pas avoir à s’ébahir, par politesse et condescendance, devant un Nattier qui n’est pas souvent de Nattier. Avec M. de Goncourt, rien à craindre de tel. Pendant quinze ans j’ai fréquenté chez lui, sans qu’il m’obligeât jamais à regarder ceci ou cela. Même il tenait peu à ce qu’on soulevât ses vitrines, au risque de les briser. Il devenait nerveux quand un invité s’approchait un peu trop près d’une pièce rare ou fragile. Je l’entends encore, criant de sa voix nette à Gustave Toudouze nonchalamment adossé à une tapisserie de Beauvais crême et rose : « Toudouze, enlevez votre tête, vous salissez. »
Léon Daudet. « Fantômes et vivants Souvenirs des milieux littéraires, politiques, artistiques et médicaux de 1880 à 1905. » (1914)
Oui, La Tragique Existence de Victor Hugo est un bon bouquin pour son temps , par quelqu’un qui a tâté de la famille..,
La correspondance Maurras-Barrès est tout à fait exceptionnelle. Je vais la relire pendant mes vacances. Rappelons toutefois que ce n’est pas tant le catholicisme que Maurras y fustige que ce qu’il appelle «l’esprit chrétien ». Même si l’on n’épouse pas son point de vue (comment serait-ce possible après un siècle?), les idées qu’agite Maurras restent souvent passionnantes et donnent matière à penser. Sauf à Monsieur Court qui n’a pas plus d’intelligence qu’un ouvrier agricole insuffisamment ventilé à la naissance.
Merci Pablo.
sur ceux qu’on traite à tort et à travers de complotistes heureusement qu’il nous reste parfois des images d’archives qui permettent de rétablir la réalité des faits :
Reste que je ne vois ce que pourrait être «le côté bonasse du christianisme maurassien ». Et je dois dire que je ne tiens pas à le savoir. La critique que fait Maurras de ce qu’il appelle « l’esprit chrétien» est avant tout une critique historique de l’Occident. Difficile de l’approuver totalement, encore qu’elle contienne des éléments troublants. Ce dont elle témoigne surtout c’est de la très haute intelligence de Maurras et du saisissement qui s’est emparé de nombre de ses contemporains, y compris de ceux qui, je l’ai déjà dit, ne partageaient pas ses convictions politiques, -saisissement dont il est devenu difficile de se faire une idée aujourd’hui. Le côté bonasse de je ne sais quoi n’est qu’une billevesée de plus.
le gros problème de Maurras c’est qu’il n’était même pas assez convaincu par ses propres idées pour être un vrai fasciste…
Joukov avait dit au sujet des allemands « nous les avons libérés du nazisme, ils ne nous le pardonneront jamais »…
Malheureusement, la plupart des livres sur Maurras, à commencer par celui de Boutang sont illisibles. Sauf pour un talentueux et brutal critique, qui a commencé de fleurir ici même.
De mon côté, je n’aime que les thés de médiocre qualité, en sachets, dans lesquels je mets du lait et du sucre. Tout le monde se fout de moi à l’heure du thé. Il me faut alors expliquer que ce breuvage jugé infâme me replonge dans des heures qui comptent parmi les plus belles de ma vie.
Chaloux dit: 28 juillet 2025 à 18h23
Si je comprends bien, le thé est ta madeleine de Proust. Sauf que le sucre est mauvais pour la santé et les sachets laissent dans l’eau des milliers de particules de papier ou de plastique que tu avales avec ton thé.
Et surtout que tu te prives du meilleur allié de l’écrivain, puisque le thé (le vrai) non seulement défatigue physiquement mais surtout il aide étonnamment à la concentration, pour ne pas dire carrément qu’il inspire (ce que je pense fortement). Et c’est aussi un antidépresseur (avis aux amateurs-trices).
Tout cela dans le cas des thés riches en théine (ce qui varie beaucoup selon la classe de thé, mais aussi selon les prix – les thés pas chers en ont moins, puisqu’ils ne sont pas faits avec les premières feuilles – les plus riches en saveur et en théine.)
Moi le matin sans un thé fort (toujours bio), comme un Assam d’Inde ou un thé de Ceylan (qui ne sont pas chers), j’aurais beaucoup de mal à démarrer la journée. Et l’après midi sans un bon thé vert ou un Darjeeling (donc noir) à ne pas somnoler.
*
La dégustation, à l’aube, de mon premier thé, constitue pour moi un moment privilégié entre tous. Même quand je suis poignardée par l’insomnie, une tasse de bon thé me ressuscite et m’apaise sans jamais me trahir. Il faut humer longuement son arôme pour que se dissipent totalement les brumes de la nuit. Et puis, de ma fenêtre, je jouis d’un spectacle somptueux chaque jour recommencé: la naissance de la lumière, qui coïncide avec l’envol de mon petit moi, perdu dans le mystère du cosmos, et qui tente de retrouver un pays lointain.
(Yi Kyeung-Hi)
*
On boit le thé pour oublier le bruit du monde.
(Proverbe chinois)
*
La première tasse humecte mes lèvres et mon gosier.
La seconde rompt ma solitude.
La troisième pénètre mes entrailles et y remue des milliers idéogrammes étranges.
La quatrième me procure une légère transpiration et tout ce qui est mauvais dans ma vie s’en va à travers les pores de ma peau.
(Lu Tong)
Moi, c’est pareil mais avec le café, Pablo75.
Chaloux, avec votre Lipton Yellow au lait sucré, vous seriez presque prêt pour l’Ehpad.
Sauf votre respect.
« L’ordre et le Désordre » de Charles Maurras, dans la petite collection « Les Carnets » de L’Herne:
« Textes tardifs écrits alors que Maurras est emprisonné à Clairvaux depuis 1945. Le ton n’est plus à l’invective mais à la réflexion et au bilan. Il revient sur les principes de la Révolution française, funestes, selon lui, et facteurs de tous les désordres politiques et moraux.
L’Ordre et le désordre expose, en une langue très pure, jamais jargonnante, une certaine vision de la « chose publique » et du bien commun, et jette les bases d’une philosophie réputée « naturelle » contre l’artificialisme des Lumières. »
Il se trouve que je l’ai lu récemment. Intelligence politique pénétrante, style à la fois très classique et très personnel, il n’est pas surprenant que Maurras ait influencé tant de monde, de Gaulle compris, quitte à s’en éloigner dès qu’il s’agissait de politique réelle…
Pablo, je vais faire des efforts (mais en réalité je bois très peu de thé et de moins en moins de café). Je reviens à mon amour d’enfant : l’eau.
D, je dois boire de ce thé environ deux fois par an. J’y trempe mes lèvres trois fois et je jette le reste.
Je bois tous les jours du thé en sachet ultra fort avec du lait. Cela me rappelle celui que j’ai découvert en Angleterre à l’adolescence. Il n’était peut être pas en sachets (mais les anglais ont fini par s’y mettre) mais le résultat était le même.
Je bois tous les jours du thé en sachet ultra fort avec du lait
closer dit: 28 juillet 2025 à 19h58
Comment tu sais qu’il est ultra fort?
Pour faire un thé fort en théine (mais pas en goût) il faut laisser infuser 1 min seulement. C’est pendant la première minute que la théine sort; après c’est les tanins, qui donnent du goût et de la couleur au thé mais neutralisent une bonne partie de la théine.
Je connais assez Maurras pour savoir qu’il n’y a pas chez lui de christianisme, c’est pourquoi l’expression bonasse etc s’appliquait à vous, Chaloux, et à l’exégèse que vous vous êtes cru obligé de noud servir sur le « venin du magnificat ». Mais vous demandez de comprendre parait inutile, Boutang n’est pas illisible, il manque de distance critique vis-à-vis de quelqu’un que, comme toute sa génération, il a trop bien connu.
Moi j’ai déjà bu du thé avec Bruce Lee, Madonna, Ben Laden et Casimir, de l’île aux enfants.
Mais bon, je ne vous dis pas ça pour vous épater, pas du tout, mais sachez quand même qu’en matière de THÉ, mes références sont solides, contrairement à vous, bande de vieux ploucs !
Moi, c’est pareil mais avec le café, Pablo75.
Jazzi dit: 28 juillet 2025 à 19h41
L’effet du café est plus rapide que celui du thé mais il dure beaucoup moins (1h30 contre 4, 5 ou 6 h le thé). Et il y a moins de différences (de teneur en caféine et de saveur) entre les différents cafés qu’entre les différents thés.
Il est aussi bien plus facile de rater un thé que de rater un café. Faire un bon thé, selon les règles, pour sortir le maximum de saveur d’un thé, c’est compliqué. C’est un rite, une cérémonie qui prends du temps. Ce qui me rappelle qu’il y a pas mal d’années j’ai assisté dans un « Salon International du Thé » Porte de Versailles à une cérémonie du thé coréenne, interminable, d’une lenteur exaspérante, avec une quantité d’opérations invraisemblable, qui a duré presque une heure. À la fin, les deux femmes en costume traditionnel nous ont servi le résultat d’un tel « manège », et… c’était vraiment imbuvable, tellement le thé était amer. Mais on a dû l’avaler parce qu’on était en petit comité et on ne pouvait pas fuir. Et non seulement l’avaler, mais en faire l’éloge !!
MC connait assez Maurras !!!
Il aurait pu dire, ce vantard de MC, qu’il connaissait personnellement Maurras et qu’il avait siroté un bon thé avec lui, que ça ne m’aurait pas étonné !
Walter, sachet de thé ! vous êtes très drôle ce soir .
L’ ntisemitisme d’ État, l’anti-protestantisme de peu l’inquisition et le crime d’hérésie ! Une intelligence formidable, à moins que pour finir il ait renoncé à être génial..
Notre Pablo, après son astrologie bon marché et son antipoutinisme de pacotille, veut nous impressionner par ses connaissances caféino-théino-tisanesques de bazaar !!!
Sacré Pablo, avec lui, on est toujours bien servi !
Le goût du café
« Voici quelques indications sur les principaux cafés classés en fonction de leur pays d’origine.
Angola
C’est pratiquement toujours du Robusta. Arôme corsé, mais sans beaucoup de caractère.
Bolivie
Café lustré : bonne présentation mais goût âcre.
Brésil
Il est surtout apprécié pour les mélanges. Le Bourbon Santos, le meilleur, possède un arôme doux et une acidité équilibrée.
Colombie
Un café qui a du corps, riche en arôme, avec un taux élevé d’acidité.
Costa Rica
Très aromatique, corsé et riche, avec une bonne acidité.
Côte-d’Ivoire
Des Robusta de qualité très homogène et, depuis les années soixante, l’Arabusta, surprenant compromis entre Robusta et Arabica.
Equateur
Goût bien particulier, sans beaucoup de corps. Utilisé pour les mélanges.
Ethiopie
Goût plein et riche, puissant et intense.
Guatemala
Arôme pénétrant, au goût typique, beaucoup de corps.
Haïti
Moelleux, doux et délicat, acidité moyenne.
Hawaï
Bon arôme avec un léger goût de noix.
Inde
Légère acidité, corps et arôme délicat.
Indonésie
Riche et corsé. Le meilleur est celui de Java. Il est souvent mélangé avec le café du Yémen.
Jamaïque
Très réputé, un des cafés les plus recherchés pour sa richesse en arômes.
Kenya
Goût dense, plein et net. Arôme marqué et acide.
Mexique
Aromatique, intense, moyennement corsé.
Nicaragua
Bonne acidité et corsé.
Pérou
Bonne acidité, arôme doux.
Porto Rico
Plein, riche et consistant.
Saint-Domingue
Corsé et bon arôme.
Salvador
Doux, bonne acidité, sans beaucoup d’arôme. Bon pour les mélanges.
Tanzanie
Goût riche, corsé et arôme délicat.
Venezuela
Basse acidité, arôme délicat.
Yémen
Connu sous le nom de Moka, riche saveur chocolatée. »
(« L’Heure du café » de Mariarosa Schiaffino,
traduction de Louis Lecomte, Gentleman Editeur, 1987)
Bérénice, capsule de café ! vous êtes trop nulle ce soir.
Ne vous moquez pas, les japonais en font tout un rituel dont je ne sais rien, même avec le café ils leur faut un rituel. Murakami, dans un de ces romans, en fait du café , et ben j’le prépare pas comme lui cependant je pense à lui à chaque fois que j’en prépare. Je n’ai pas succombé aux machines.
Jazzi est tellement raciste que même les cafés, il les classe selon leur origine !
Vous ne pouvez tout de même pas dire que tous les gens à la peau plus sombre que les blancs viennent du Congo ou de côte d’ivoire, c’est pareil pour les cafés et les thés. C’est idem pour les pommes, les poires, les bananes, même les ananas ont des tailles, des goûts divers et des origines plurielles .
Après la sortie de Mars Attack de Tim Burton, ce dernier , traité de raciste anti-extraterrestre par des ufologues, leur a répondu ceci : « Mais j’ai beaucoup d’amis extraterrestres moi, voyons ! « .
Bérénice,
C’est quoi ton fruit préféré, celui qui te fait vraiment fantasmer par sa forme ?
Moi c’est les melons… Les tâter, les sucer, les peloter et les manger…hummmmmmmmm !!!
Les dits et les us du café
« Il existe bien des façons de préparer le café, mais celle qui triomphe de l’autre côté des Alpes mérite une mention spéciale : la coutume du café pris « au vol », à toute heure du jour, dans une tasse minuscule, séduit vraiment tous ceux qui en font l’essai. Seule pourrait lui être comparée la tradition brésilienne du cafezinho ou « petit café », qu’on vous propose couramment une bonne douzaine de fois dans la journée ! Mais si les Brésiliens aiment le café fort, ils n’atteignent pas dans ce domaine les sommets où se plaisent les Italiens.
Aussi nombreux que les recettes de café sont les façons de le nommer. En voici quelques-unes, courantes ou rares, françaises ou étrangères : elles forment un petit vocabulaire anecdotique du café et de son usage.
Brûlot : dans la marine ancienne, un brûlot était une machine de guerre, une embarcation sans équipage que l’on chargeait de matières inflammables avant d’y mettre le feu et de le lancer sur les navires ennemis, avec l’espoir que l’incendie s’y communiquerait. Un brûlot au café n’a pas cet usage guerrier : c’est un grog flambé à base de café, de rhum et d’épices. S’il n’a pas pour but de mettre le feu aux poudres, sa chaleur est cependant communicative, et fort efficace contre les rigueurs de l’hiver.
Caoua : cet emprunt à l’arabe est sans doute une conséquence linguistique indirecte de la colonisation de l’Algérie. Le mot est attesté en français depuis 1883.
Café viennois : un café enrichi de crème fouettée, à déguster en écoutant des valses de Strauss… Porcelaine et argenterie sont indispensables, raffinement oblige !
Café turc : se sert et se boit brûlant dans de petites tasses. Pour le préparer, on fait chauffer ensemble l’eau, le sucre et la poudre de café (très fine, presque impalpable) dans un récipient spécial en forme de tronc de cône. On laisse donner successivement trois brefs bouillons, entre lesquels on retire un instant le mélange du feu. La troisième fois, on laisse se former une écume à la surface. Une goutte d’eau froide jetée dans le café bouillant précipite le marc au fond du récipient. Il ne reste plus alors qu’à servir avec précaution…
Cappuccino : une des plus célèbres spécialités italiennes, aussi fameuse et délicieuse que l’espresso. Il s’agit d’un café au lait mousseux dont l’écume est obtenue en réchauffant le lait grâce au jet de vapeur de la machine à café. Il doit son nom (« le capucin ») à sa couleur marron doré, qui évoque celle de la bure dont sont vêtus les Franciscains. On peut y ajouter une touche d’exotisme en saupoudrant la surface d’une pincée de cacao ou de cannelle en poudre.
Crème : c’est-à-dire « café crème ». On précise souvent « grand » ou « petit ». Naturellement, les croissants en sont l’accompagnement obligé. C’est tout simplement le nom que prend le café au lait quand il est servi dans un bar.
Débéloire : sorte de cafetière. Le mot est une déformation populaire de ce que Grimod de La Reynière appelle « l’immortelle cafetière à la de Belloy » : une cafetière à filtre inventée au début du XIXe siècle et dans laquelle la France entière prépara son café pendant des décennies. Dans les romans de Giono, le café ne se fait que dans la « débéloire ».
Demi-tasse : une coutume de la Belle Epoque dont le souvenir se perpétue à la devanture de certains vieux bistrots qui ont gardé leur décor d’antan : « Demi-tasse, 5 centimes. » C’était une tasse plus petite que les tasses habituelles, utilisée pour servir un café à l’eau et qui formait la moins chère des consommations. Le même nom a été donné, par analogie, à un modèle de cigare : non pas un cigarillo, mais un cigare de forme traditionnelle et de taille réduite.
Faire son café : en Normandie, « faire» son café, c’est verser au fond de la tasse à café encore chaude, et où subsiste un peu de café sucré, une rasade de calvados. Ce traitement attiédit et adoucit le rude alcool de pommes, dont le parfum se marie parfaitement avec celui du café.
Gloria : un des nombreux noms du café arrosé d’alcool. Littré ajoute : « le gloria est ainsi dit, probablement, parce que, comme le gloria patri se dit à la fin des psaumes, ce gloria d’un autre genre est la fin obligée d’un vrai régal populaire. »
Irish coffee : le café irlandais, enrichi de whiskey (et non de scotch) et surmonté d’une couche de crème fleurette : de quoi faire voir des elfes sur la lande ! C’est en tous cas un bon moyen de lutte contre la mélancolie et la fraîcheur de l’air…
Jus : c’est le café militaire, inoubliable disent ceux qui l’ont goûté… Il est apparu dans la langue à peu près en même temps que le caoua.
Moka : le nom de ce café originaire de la région de Moka, en Arabie, est resté depuis les origines un symbole d’excellence en matière de café. Voltaire écrivait :
Il mûrit à Moka, dans le sable arabique, ce café nécessaire au pays des frimas.
Petit noir : c’est l’espresso à la française, celui qu’on avale en vitesse au comptoir, au moment de la pause café. Un produit imprévisible dont la qualité varie énormément d’un établissement à l’autre. […]
Serré : quand on parle de café, « serré » s’oppose à « long ». Est serré l’espresso très fort, préparé avec très peu d’eau. Le mot et l’usage sont d’ailleurs empruntés directement à l’italien : selon la quantité d’eau employée, le café est dit lungo ou ristretto. »
(op. cit.)
Mon pauvre Court, rien n’est plus vide que vos communications. Vous êtes vraiment le type qui ne sert à rien, qui ne comprend rien. Votre érudition est de pacotille et vos jugements sont d’un imbécile.
Walter, aucun fantasmes à partir des fruits et légumes. Je me contente d’en acheter de bons, et de les manger. Je ne cours pas après le melon, mais je préfère celui des Charentes à la texture plus fine que ceux de la région. Trouver des fruits fruités et sucres devient assez difficile, en bas , juste en face, nous avons la chance de bénéficier d’une offre de qualité, c’est pas bio, agriculture raisonnée. Je leur prends en ce moment des nectarines, des figues fraîches, des tomates pas trop mauvaises.
J’oubliais les bigarreaux, charnus, excellents mais un peu chers.
Mes cafés préférés sont le Moka d’Ethopie, le Costa-Rica et les cafés d’Indonésie ou de Papouasie. Voilà. Vous savez tout.
Eau de montagne calcaire ? Plutôt rare. La plupart du temps elles jaillissent de terrains granitiques,basaltiques ou shisteux, pas du tout calcaires.
@ MC, et à vous seul : que pensez vous de cette opinion très originale sous son humilité apparente, : « Une des grandes sources cachées des origines de la Recherche se trouve, à mon très humble avis, et cela est généralement peu dit, dans la vie et l’œuvre de Musset » (17.52)
Pensez-vous que les amours de Musset et de Sand aient pu influencer Maurras et Proust par ricochet ?
Pour vous aider… ce début de réponse : « Oui, à priori les évangélistes sont juifs ».
Bien y réfléchir a posteriori, fin XIXe/début du XXe. Bàv,
nb/ @ jzmn… ‘l’odeur du café’ chez la grand-mère du petit haïtien Dany Laferrière ? (Moelleux, doux et délicat, acidité moyenne). S’est inscrit en faux contre ce genre de simplification.
Pablo, le thé russe n’est pas mal non plus. ( Ce n’est pas une provocation).
@etalii, VOILA CE QU’ON TROUVE A CE SUJET, quand on farfouile un brin :
III – La tasse de thé du docteur Cabanès
« Ce n’est là qu’une conjecture… » Page 60.
Il est également question de tasse de thé dans le récit de la conversation du docteur Cabanès avec Pagello, à Bellune, en 1896. Pagello dit :
« George Sand buvait beaucoup de thé pour s’exciter au travail… » Ce disant, le vieillard se penche vers une armoire vitrée, à laquelle son fauteuil se trouve adossé, en retire une tasse à larges bords, de contours élégants, munie de sa soucoupe, d’une profondeur inusitée. Cette tasse présente cette particularité qu’elle semble être d’étain fin,
alors qu’au toucher il est aisé de reconnaître que la matière qui la constitue est une poterie vernissée, une de ces terres à reflets stannifères comme on en fabrique, nous a-t-on assuré depuis, dans les environs de Venise. Après l’avoir considérée avec attention, nous la restituons à
M. Pagello, qui nous prie de la conserver, en souvenir de notre entrevue. « De tout le service, il ne me reste plus que quatre tasses », nous dit
le vieillard, qui veut sans doute nous témoigner de la sorte quelle valeur il attache à son cadeau ; nous l’en remercions d’autant plus vivement et le prions, pour mettre le comble à sa gracieuseté, d’accompagner son don de quelques lignes qui lui serviront comme de certificat d’origine. D’une écriture un peu tremblée, le docteur Pagello trace ces caractères : « All’ Egregio Dr Cabanès. In memoria della visita che mi faceste oggi, a Belluno, vi offro questa tazza, nella quale molte volte la Sand ha bevuto il the quando abitata con me a Venezia. Pietro Pagello. Belluno, 4 settembre 1896. » Ce qu’il est aisé de traduire : « En souvenir de la visite que vous m’avez faite ici, à Bellune, je vous offre cette tasse, dans laquelle bien des fois la Sand a bu le thé, quand elle habitait avec moi à Venise. Pietro Pagello. Bellune, 4 septembre 1896. » On peut penser que le service avait six tasses, que l’on conserva avec
soin, mais dont l’une aura pu périr par un accident, bien naturel en soixante ans. La seconde a été donnée au docteur Cabanès. Il en reste trois à Bellune. Pourquoi la sixième et dernière n’aurait-elle pas eu le sort marqué par l’auteur de la Confession d’un enfant du siècle : « Je la lançai sur le carreau. Elle s’y brisa en mille pièces, que j’écrasai à coups de talon » ?
———-
Tu m’étonnes que ça dérape, à la RDL… de la tasse de thé au café du coin 🙂
« Voici quelques indications sur les principaux cafés classés en fonction de leur pays d’origine.
Jazzi dit: 28 juillet 2025 à 21h01
Une vingtaine d’origines, face aux plus de 1500 thés qui existent.
Pablo, le thé russe n’est pas mal non plus
B dit: 28 juillet 2025 à 22h03
Le thé russe vient surtout de l’Inde. Leur façon de le faire c’est du n’importe quoi. Ils en font en grande quantité et très concentré et après chaque personne doit le diluer avec de l’eau chaude. C’est tellement dégueulasse qui doivent le boire très sucré, souvent avec du miel mais aussi avec de la confiture. Ils les parfument aussi aux agrumes, pour éviter l’amertume. Bref, on est très, très loin du raffinement oriental en général et japonais en particulier.
Chez Lidl ils vendent parfois du thé bio en boîte métallique « au goût russe », pas cher, mais pas terrible non plus. Dans la même gamme, ils ont un thé de Ceylan bien meilleur.
Pablo75.
D. dit: 28 juillet 2025 à 19h42
Chaloux, avec votre Lipton Yellow au lait sucré, vous seriez presque prêt pour l’Ehpad.
On ne boit pas de thé du tout dans les EHPAD.
Et jamais du lait de poule.
Café, café au lait, chocolat.
Pas de samovar, non plus, dans les EHPAD. Et, un nuage de lait, ils ne connaissent pas du tout. Le petit doigt en l’air en soulevant sa tasse de porcelaine fine.
P.S : si vous ne constatez pas que, comme d’habitude, je suis dans le sujet, chaussez vos lunettes.
Chez Lidl
Ça me fait penser à la copine richissime qui ne passe que par Lidl.
Aldi, Lidl, c pour les pauvres.
Radine comme pas deux, ou tellement obsédée par son enfance pauvre.
Richissime, tu vas chez Mariage Frères à la grande épicerie du Bon Marché, ou aux Galeries Lafayette, 1er étage en face de l’escalator. Tu mégotes pas.
Et alii
J’ai trouvé une clé pour vous :
C’est quand on appuie deux fois sur la flèche qui est la touche Maj, qu’elle se retrouve soulignée et que l’on reste en maj.
Je le crie sur les tous les tuas.
Sans tuas ni lois.
Tua et moi.
Ça pourra vous servir de le savoir.
Une intelligence formidable, à moins que pour finir il ait renoncé à être génial.
Et à être vivable, crénom, autour de la cérémonie* du thé.
B.
Une intelligence d’évangéliste.
*Vécu cela en Chine. Honte de moi. Ne pensais qu’à partir. Elle a surtout montré qu’on faisait dix fois le thé avec la première mouture pour en exhaler tous les tanins. Suis partie en courant au lieu de m’incliner quinze fois les mains jointes.
Je n’ai pas succombé aux machines.
Moi non plus.
Tout cet alu dans la nature.
Déjà qu’on a les panneaux photovoltaïques.
s. ( Ce n’est pas une provocation).
Tous les matins du monde, c’est thé russe chez moi, avec des fleurs bleues dedans de chez Intermarché. Pour les invités, c’est Mariages Frères. Pour les grandes occasions, c’est fleur de thé dans théière en verre. Attachée à la main par les femmes du Yunnan. Doit m’en rester deux.
Café, jamais, sinon, je dors pas la nuit. Je suis Madame T. Au rhème, d’Archimède.
La Gigi tente d’exciter le vieux chien édenté. À mordre.
Dans la même gamme, ils ont un thé de Ceylan bien meilleur.
Je ne vois jamais du thé de Ceylan.
En Inde, c’est du tchaï, et là c’est tout un poème. Ils sont partis du thé anglais, du comte Grey.
Et ils en ont fait une merveille épicée, avec du lait, bien sucré. Du thé cela n’a plus que le nom.
C’est comme mes frères noirs, le jazz, à partir des champs de coton. Et les femmes blanches, tu parles, qu’elles sont envoûtées. Finis les griots. Elle * me dit à l’oreille « lui, il a pas oublié de manger sa soupe ». Je vais le voir, Aaron, je lui dis. Il me répond, non c’est le lait. Il rajoute, la génétique. Il précise jusqu’à six ans le biberon. Il dit pas combien de temps les beaux seins de sa mère. Il doit être juif. Ce prénom.
* ❤️
Il est juif et noir. C possible. On peut bien être être évangéliste et juif. On peut bien être noir et musulman. Et boire un petit noir au comptoir.
Avant elle *, moi-même, je lui avais demandé « vous n’allez pas me manger la soupe sur la tête, quand même ? »
* ❤️
Luc serait un chrétien grec, toutefois.
Mes habitudes.
Pour le thé ce sont le chinois : Yin Zhen (blanc), Maofeng de Huangshan (vert), Keemun (noir). Théière chinoise cylindrique. Bols japonais selon l’humeur.
Pour le café : Éthiopie, sans sucre, filtre (Melitta). Lorsque j’ai de en visite quelqu’un qui n’aime pas le café filtre, Cafetière Alessi-Aldo Rossi. Jamais du café au bar.
Habitudes bien à part, il m’est arrivé de boire du bon café dans un endroit comme celui-ci :
La Gigi n’a rien compris non plus, ce qui n’étonnera personne. Maurras n’a pas été « influencé » par Sand et Musset, il a écrit un livre sur leurs amours, Les amants de Venise, 1902.
Courtes-cuisses est en train de réviser sur Wikipédia. Il va bientôt répondre…
Hurkhurkhurk !
pour éviter de mettre du sucre, je rajoute trois petites feuilles de stévia que j’achète en herboristerie.
tant mieux que cela s’arrange pour vous Christiane c’est stressant d’attendre un acte médical.
je repose mes yeux ce mois-ci moins de blogs plus de balades au vert
le thé est encore un exemple de dépendance des pays occidentaux aux pays du sud global.
jusqu’au 20è siècles les pays occidentaux passaient par la colonisation pour faire comme si le thé était produit en occident.
ensuite, après la décolonisation les pays occidentaux ont utilisé des institutions comme l’omc pour continuer d’enfumer ces pays producteurs de thé.
aujourd’hui avec l’arrivée des brics ça va changer vu qu’un des objectifs des brics est justement de ne plus passer par les institutions type omc qui sont pilotées par les pays occidentaux.
donc à partir de maintenant vous allez enfin boire du « vrai » thé, parce qu’un thé symbolisant la domination et l’arrogance de l’occident sur le monde n’était pas un thé apaisant : nous entrons dans une nouvelle ère de la zénitude…
@ »Ils sont partis du thé anglais, du comte Grey. »
non, le thé anglais c’est un truc qui n’existe pas.
vu qu’en Angleterre le climat n’est pas vraiment propice.
ultra fort en couleur et en amertume Pablo.
Rose – 18h32
J’aime bien découvrir aussi les paysages d’autrefois dans ce Paris que j’aime.
Ainsi, en 2018, pour les journées du Patrimoine, j’ai écouté, passionnée la conservatrice des jardins du musée du Louvre raconter l’histoire du jardin de l’Infante qu’elle nous faisait découvrir.
C’était comme se retrouver en mars 1722… et voir la petite (4 ans) fiancée éphémère de Louis XV s’y promener, rêveuse.
Ce tout petit jardin est situé entre le Louvre et les quais de la Seine. Entouré de grilles, il est habituellement interdit d’accès.
On le dit le jardin de l’Infante car Marie Anne Victoire d’Espagne en était la… prisonnière… Si on peut dire… Bien que choyée par la reine mère Marie de Médicis.
La petite attendait le roi… Il l’a croisa, lui offrir une poupée. A quinze ans… que pouvait-il faire d’autre ! Mais elle ne fut jamais reine de France et fut renvoyée en Espagne. Son cousin préféra épouser Marie Leczinska, la fille du roi de Pologne ! Elle nous lit alors des passages du livre de Chantal Thomas racontant l’histoire de ces deux princesses qu’on présentation comme des marchandises aux plans politiques des grands de ce monde. Un très beau livre : L’échange des deux princesses.
Donc le jardin de la reine mère vit quelques mois s’ébattre l’enfant qui ne comprenait pas grand chose à ses manigances.
Un peu triste l’histoire de l’éphémère fiancée de Louis XV… mais bien joli ce petit jardin…
Trump est tout de même sympa: il a traversé l’Atlantique pour rencontrer Ursula sur son terrain de golf en Ecosse et faire semblant de négocier avec elle.
Il aurait pu la convoquer en Floride et lui dire: « signe là ».
il la croisa, lui offrir une poupée… – Elle nous lut alors – qu’on utilisa comme des marchandises –
offrit
La théine et la caféine sont essentielles à la défense des facultés cognitives avec l’âge. Il faut en ingurgiter des tonnes tous les jours.
Personne n’a parlé de Balzac et de ses 5 litres de café par jour!
Il en est probablement mort à force de pénurie de sommeil; en tout cas ça n’a pas dû l’aider.
Car il faut aussi beaucoup de sommeil!
A chacun de voir comment concilier tout cela.
il est marrant de voir que le truc qui a accéléré le changement d’esprit des pays du sud global c’est l’Ukraine.
en effet, le fait de voir l’ensemble des pays occidentaux imposer à un autre pays occidental (comme on l’a fait pour eux) la langue que sa population doit parler, la religion que sa population doit suivre, les livres que sa population doit lire, les films etc… aura été un élément déclencheur.
on le voit dans les réactions de pays comme la Chine, l’Inde, les pays africains, d’Amérique du sud, tous ces pays d’où vient le thé et le café : là ils se sont dit c’est plus possible, l’occident est restée toujours aussi tordu, il faut les oublier et passer à autre chose parce qu’ils ne représentent pas un avenir pour le monde.
là dessus est arrivé Gaza, ça a été la cerise sur le gâteau…
Ursula a fait bien pire : elle a cramé 35 milliards en vaccins foutus à la poubelle.
le fait qu’elle soit la présidente de l’Europe est assez parlant sur ce qu’est devenu l’Europe.
par contre, quand on lit les médias étrangers ils sont tous morts de rire, du coup pour eux c’est plutôt divertissant.
en plus pour tous les anciens pays colonisés, voir que les US traite l’Europe aujourd’hui comme l’Europe les a traité autrefois c’est hyper jouissif, je veux dire pour eux Ursula c’est un peu de lumière dans un monde assez tristounet.
le plus marrant c’est qu’en principe quand l’Europe passe une commande de 35 milliards il y a des échanges de documents officiels pour garder une trace.
Ursula elle, elle le fait fait avec son téléphone par SMS.
et après quand on lui demande de regarder ces SMS elle dit : oupss désolé je les ai effacés…
une commande de 35 milliards par SMS !
tu m’étonnes qu’après elle refile des milliards à des ukrainiens qui achètent avec des Bentley et des baraques en Floride…
notre Ursula le bien commun et l’argent des autres elle s’en tape complet.
Je l’ai lu Les Amants de Venise, et ne l’aime guère. Dépassé au pont de vue érudition, et lieu d’un règlement de comptes sanglant et personnel’ avec le Romantisme, pour lequel le cher Charles n’a guère de tendresse. Daudet, lui, parlera du « stupide dix neuvième siècle « . JJJ, Pagello inquiétait beaucoup à la fin du siècle un collectionneur comme Lovenjoul, qui s’était proclame défenseur d’ Aurore Sand. ( voir Guillemin, justement). Et on redoutait des Lettres inconnues d’ Italie. Pour le reste, n’existaient-t-elles pas ou les -a-t-on détruites? Le débat demeure ouvert.
« Personne n’a parlé de Balzac et de ses 5 litres de café par jour ! »
HONORÉ DE BALZAC
Un torréfiant intérieur
Grand consommateur de café, auquel il fut en grande partie redevable de sa magistrale production littéraire, l’auteur de La Comédie humaine consacra un drolatique traité aux principaux excitants, auxiliaires indispensables du créateur. Où l’on constatera que ce n’est pas sans une certaine anglophobie, qu’il donne la préférence au café sur le thé…
« L’absorption de cinq substances, découvertes depuis environ deux siècles et introduites dans l’économie humaine, a pris depuis quelques années des développements si excessifs, que les sociétés modernes peuvent s’en trouver modifiées d’une manière inappréciable. Ces cinq substances sont :
1° L’eau-de-vie ou alcool, base de toutes les liqueurs, dont l’apparition date des dernières années du règne de Louis XIV, et qui furent inventées pour réchauffer les glaces de sa vieillesse. 2° Le sucre. Cette substance n’a envahi l’alimentation populaire que récemment, alors que l’industrie française a su la fabriquer en grandes quantités et la remettre à son ancien prix, lequel diminuera certes encore, malgré le fisc, qui la guette pour l’imposer. 3° Le thé, connu depuis une cinquantaine d’années.
4° Le café. Quoique anciennement découvert par les Arabes, l’Europe ne fit un grand usage de cet excitant que vers le milieu du XVIIIe siècle. 5° Le tabac, dont l’usage par la combustion n’est devenu général et excessif que depuis la paix en France. […] Les destinées d’un peuple dépendent et de sa nourriture et de son régime. Les céréales ont créé les peuples artistes. L’eau-de-vie a tué les races indiennes. J’appelle la Russie une autocratie soutenue par l’alcool. Qui sait si l’abus du chocolat n’est pas entré pour quelque chose dans l’avilissement de la nation espagnole, qui, au moment de la découverte du chocolat, allait recommencer l’empire romain ? Le tabac a déjà fait justice des Turcs, des Hollandais, et menace l’Allemagne. Aucun de nos hommes d’Etat, qui sont généralement plus occupés d’eux-mêmes que de la chose publique, à moins qu’on ne regarde leurs vanités, leurs maîtresses et leurs capitaux comme des choses publiques, ne sait où va la France par excès de tabac, par l’emploi du sucre, de la pomme de terre substituée au blé, de l’eau-de-vie, etc. […]
Voici le résultat d’une expérience faite à Londres, dont la vérité m’a été garantie par deux personnes dignes de foi, un savant et un homme politique, et qui domine les questions que nous allons traiter. Le gouvernement anglais a permis de disposer de la vie de trois condamnés à mort, auxquels on a donné l’option ou d’être pendus suivant la formule usitée dans ce pays, ou de vivre exclusivement, l’un de thé, l’autre de café, l’autre de chocolat, sans y joindre aucun autre aliment de quelque nature que ce fût, ni boire d’autres liquides. Les drôles ont accepté. Peut-être tout condamné en eut-il fait autant. Comme chaque aliment offrait plus ou moins de chances, ils ont tiré le choix au sort. L’homme qui a vécu de chocolat est mort après huit mois. L’homme qui a vécu de café a duré deux ans.
L’homme qui a vécu de thé n’a succombé qu’après trois ans.
Je soupçonne la Compagnie des Indes d’avoir sollicité l’expérience dans l’intérêt de son commerce. […] Sur cette matière [le café], Brillat-Savarin est loin d’être complet. Je puis ajouter quelque chose à ce qu’il dit sur le café, dont je fais usage de manière à pouvoir en observer les effets sur une grande échelle. Le café est un torréfiant intérieur. Beaucoup de gens accordent au café le pouvoir de donner de l’esprit ; mais tout le monde a pu vérifier que les ennuyeux ennuient bien davantage après en avoir pris. Enfin, quoique les épiciers soient ouverts à Paris jusqu’à minuit, certains auteurs n’en deviennent pas plus spirituels. `
Comme l’a fort bien observé Brillat-Savarin, le café met en mouvement le sang, en fait jaillir les esprits moteurs ; excitation qui précipite la digestion, chasse le sommeil, et permet d’entretenir pendant un peu plus longtemps l’exercice des facultés cérébrales.
Je me permets de modifier cet article de Brillat-Savarin par des expériences personnelles et les observations de quelques grands esprits. Le café agit sur le diaphragme et les plexus de l’estomac, d’où il gagne le cerveau par des irradiations inappréciables et qui échappent à toute analyse ; néanmoins, on peut présumer que le fluide nerveux est le conducteur de l’électricité que dégage cette substance qu’elle trouve ou met en action chez nous. Son pouvoir n’est ni constant ni absolu. Rossini a éprouvé sur lui-même les effets que j’avais déjà observés sur moi. « Le café, m’a-t-il dit, est une affaire de quinze ou vingt jours ; le temps fort heureusement de faire un opéra. »
Le fait est vrai. Mais le temps pendant lequel on jouit des bienfaits du café peut s’étendre. […] Retenez donc ceci. Le café a deux éléments : l’un, la matière extractive, que l’eau chaude ou froide dissout, et dissout vite, lequel est le conducteur de l’arome ; l’autre, qui est le tannin, résiste davantage à l’eau, et n’abandonne le tissu aréolaire qu’avec lenteur et peine. […] L’état où vous met le café pris à jeun dans les conditions magistrales, produit une sorte de vivacité nerveuse qui ressemble à celle de la colère : le verbe s’élève, les gestes expriment une impatience maladive ; on veut que tout aille comme trottent les idées ; on est braque, rageur pour des riens, on arrive à ce variable caractère du poète tant accusé par les épiciers ; on prête à autrui la lucidité dont on jouit. Un homme d’esprit doit alors se bien garder de se montrer ou de se laisser approcher. J’ai découvert ce singulier état par certains hasards qui me faisaient perdre sans travail l’exaltation que je me procurais. Des amis, chez qui je me trouvais à la campagne, me voyaient hargneux et disputailleur, de mauvaise foi dans les discussions. Le lendemain, je reconnaissais mes torts, et nous en cherchions la cause. Mes amis étaient des savants du premier ordre, nous l’eûmes bientôt trouvée : le café voulait une proie. […]
Le thé contient également du tannin, mais le sien a des vertus narcotiques ; il ne s’adresse pas au cerveau ; il agit sur les plexus seulement et sur les intestins qui absorbent plus spécialement et plus rapidement les substances narcotiques. La manière de le préparer est absolue. Je ne sais pas jusqu’à quel point la quantité d’eau que les buveurs de thé précipitent dans leur estomac doit être comptée dans l’effet obtenu. Si l’expérience anglaise est vraie, il donnerait la morale anglaise, les miss au teint blafard, les hypocrisies et les médisances anglaises ; ce qui est certain, c’est qu’il ne gâte pas moins la femme au moral qu’au physique. Là où les femmes boivent du thé, l’amour est vicié dans son principe ; elles sont pâles, maladives, parleuses, ennuyeuses, prêcheuses. » (« Traité des excitants modernes »)
Ce n’est pas tant avec le Romantisme qu’il n’aime guère que Maurras entend régler un compte, qu’avec la peopolisation des écrivains qui commence avec ceux nés autour de 1800-1810. Progressivement, la vie privée va devenir un produit à vendre comme un autre. Témoin Elle et lui (Sand), Lui et elle (Paul de Musset, plus la biographie qu’il consacre à son frère), Lui de Louise Colet qui eut avec Alfred très diminué un semblant de liaison. (Elle récidivera avec Flaubert). « Eux brouillés », concluera un critique. Un éditeur a eu la bonne idée de réunir tous ces textes en un seul volume, il y a quelques années.
Une fois encore Courtes-cuisses en culottes courtes tape à côté m.
@JJJ
DANY LAFERRIERE
Arabique Amérique
Des Antilles, la culture du café s’étendit à toute la Caraïbe et, plus tard, à l’ensemble des pays tropicaux du continent américain : Mexique, Colombie, Brésil… Grâce à l’odeur du café, le romancier Dany Laferrière, telle sa madeleine pour Proust, retrouve, intacts, dans son récit homonyme, les souvenirs de son enfance passée à Petit-Goâve, en Haïti, auprès de sa grand-mère Da, lorsqu’il avait dix ans. Un café, synonyme d’amour, de convivialité et de bonheur perdu…
Le café des Palmes
« Le meilleur café, d’après Da, est le café de la région des Palmes. En tout cas, c’est ce qu’elle boit toujours. Da ne peut plus acheter du café en très grande quantité, comme autrefois. Nous avons fait faillite, il y a une dizaine d’années, bien avant la mort de mon grand-père. Malgré tout, les paysans continuent à offrir à Da de lui vendre du café. Quand ils voient qu’elle n’a pas d’argent, ils déposent sur la galerie un demi-sac de café en grains. Da regarde ailleurs et ils s’en vont sans se faire payer. Ce café va durer une semaine parce que Da en offre à tout le monde.
Le paradis
Un jour, j’ai demandé à Da de m’expliquer le paradis. Elle m’a montré sa cafetière. C’est le café des Palmes que Da préfère, surtout à cause de son odeur. L’odeur du café des Palmes. Da ferme les yeux. Moi, l’odeur me donne des vertiges.
La tasse bleue
Da est assise sur une grosse chaise avec, à ses pieds, une cafetière. Je ne suis pas loin d’elle, couché sur le ventre à regarder les fourmis.
Les gens s’arrêtent, de temps en temps, pour parler à Da.
– Comment ça va, Da ?
– Très bien, Absalom.
– Et le corps, Da ?
– Grâce à Dieu, ça va… Une gorgée de café, Absalom ?
– Je ne refuserai pas, Da.
Le visage fermé d’Absalom en train de humer le café. Il boit lentement et fait claquer sa langue de temps en temps. La petite tasse bleue que Da réserve aux initiés. La dernière gorgée. Absalom soupire, Da sourit. Il rend la tasse et remercie Da en soulevant son chapeau.
Sacs de café
Mon grand-père fut un grand spéculateur de denrées. Il achetait du café des paysans et le revendait à la Maison Bombace. La Maison Bombace se trouve près du port. C’est là que tous les spéculateurs vont vendre leur café. A la fin du mois, un gros bateau vient prendre tout le café de Petit-Goâve pour l’amener en Italie. Toute la ville envahit alors le port pour assister à l’embarquement du café. J’y allais toujours avec mon grand-père. Les débardeurs sont en sueur. Tout le monde court d’un bout à l’autre. On dirait des fourmis folles. Les gens de la Maison Bombace font signer plein de papiers aux spéculateurs. Mon cœur bat plus vite chaque fois que je vois passer nos sacs de café. Ils ont un ruban jaune.
La grande salle
Cette pièce donne sur la galerie et sur le côté droit de la maison. C’est une salle immense où l’on entreposait les sacs de café autrefois. Dans les périodes de vaches grasses, ceux-ci étaient entassés jusqu’au plafond. C’est là que mes tantes et ma mère jouaient quand elles étaient petites. Tante Renée grimpait jusqu’au sommet pour lire des romans. Mon grand-père détestait les romans. Il disait que ce ne sont que des mensonges. Alors si l’on vous prenait avec un roman dans les mains, vous étiez bon pour la corde. Mon grand-père fut un tyran pour ses filles. Da dit toujours qu’il n’aurait pas dû avoir des filles. Il en a eu cinq.
Les cinq sœurs
Da dit toujours que mon grand-père aurait dû avoir des garçons pour s’occuper du commerce. Comme monter aux Palmes pour y acheter le café, négocier avec les paysans qui sont souvent armés de machettes et transporter le café à la Maison Bombace. Au lieu de cela, il a eu cinq filles. Des artistes, dit Da. Des folles, reprend toujours mon grand-père. »
(« L’Odeur du café, Arléa, 1989)
Mexique aussi. J’ai oublié.
On peut trouver d’excellents cafés du Mexique. Et d’excellentes fèves de cacao aussi.
Costa Rica.
non, le thé anglais c’est un truc qui n’existe pas.
vu qu’en Angleterre le climat n’est pas vraiment propice.
Des anglais lorsqu’ils colonisèrent l’Inde ?
Ce breuvage est-il né en Chine ?
Rose,
Ce jardin, je l’ai vu à temps ! Voilà ce qu’il en reste !
https://www.latribunedelart.com/louvre-beaucoup-de-buis-pour-rien
QUAND ROSE EMBRASSA GARGANTUA,on l’entendit ) Marseille
ce n’était pâs un été;c’était une crise érotico climatique ;voilà, c’est ça la RDL:une crise;
bonne journée
« Daudet, lui, parlera du « stupide dix neuvième siècle « »
perso je ne connais pas ce type, mais perso j’aurais aimé le croisé pour lui expliquer qu’il est bien largement très en dessous de la vérité.
le 19è siècle n’est pas simplement un siècle stupide c’est carrément le siècle le plus stupide de toute l’histoire de l’humanité depuis que le premier homo sapiens a fait sa première dent !
pourquoi ? parce que le 19è siècle est le siècle du romantisme qui est le courant de pensée le plus stupide de toute l’histoire de l’humanité, un moment de régression mentale où l’homme s’est senti obligé de se montrer plus idiot qu’il n’est habituellement.
comme le train sert à se déplacer ou comme le marteau sert à enfoncer des clou le romantisme est un truc qui sert à rendre l’homme idiot !
et le problème est que nous n’en sommes pas encore sortis.
Rose, voilà sa triste histoire. Heureusement, il y a eu madame de Ventadour.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Marie-Anne-Victoire_d%27Espagne
Herzog, le héros éponyme (je sais pas exactement ce que ce mot veut dire, mais je trouve classe de sortir ce genre de mot) du livre de Saul Bellow a fait une thèse sur le Romantisme et le Christianisme.
Bellow est un type drôle, très vif d’esprit, mais aussi très drôle.
Bellow écrit un livre sur la société américaine, du coup le fait que son héros écrivent une thèse ou il relie ensemble romantisme et christianisme en soi c’est hyper drôle quand on sait que sa problématique est la place du juif polonais exilé dans cette société moderne américaine et son philistinisme (je sais la définition exacte de ce mot mais je trouve que ça fait classe d’autant que c’est ce mot qu’utilise Arendt dans son bouquin sur la crise de la culture).
Romantisme et Christianisme… c’est bien vu ! les 2 sont intimement lié, le christianisme étant une espèce d’amour du prochain et le romantisme un amour des arbres ou bien un amour de soi contemplant un arbre ou bien un amour de soi en toutes circonstances plus ou moins liées aux arbres, et là on voit de suite une évolution de la pensée occidentale qui ne laisse pas présager du meilleur, ce qui malgré l’apparence marrante du bouquin, le soucis de Bellow qui était surtout un type inquiet.
sauf que Bellow était les 2 :! inquiet et talentueux, alors que son disciple P. Roth a juste hérité de son maitre simplement l’inquiétude, mais pas le talent.
le Romantisme est un courant de pensée inquiétant qui normalement aurait dû inquiéter beaucoup de types genre écrivains et philosophes, sauf que ça n’a pas été le cas, du coup on peut en déduire que beaucoup de philosophes et d’écrivains ont vu le romantisme comme un truc inquiétant sauf qu’ils ont pas voulu le dire, sauf Saul Bellow qui se foutait du kendiraton.
Et alii,
Restez un peu…
Avec l’époque autour de nous, la rdl en crise, c’est dans l’air du temps !
Gargantua,
J’avais un texte de Rabelais à faire passer à mes élèves, en cinquième de mémoire. Et moi, j’avais l’art des intros (j’ai l’art d’inventorier les possibles, aussi).
Alors, je prends un ton dramatique, ils savaient que j’avais deux filles et je leur dis « voilà, je vous annoncé, j’ai eu aussi un garçon, mais impossible de l’éduquer, il se caguait aux brailles, se couchait dans sa chemise et pinçait les tétons de sa nourrice ». J’accentue le drama, je leur demande pardon et j’enchaîne « je l’ai foutu à la Dass ».
Eux, catastrophés plein pot, découvrant un pan inédit de ma personnalité, navrés, mendièrent : »mais, Madame, comment il s’appelait ? ».
Gargantua, leur ai-je répondu.
Il s’est passé un moment avant qu’ils ne fassent la connection.
Et puis tilt.
Gargantua.
Le texte étudié, ils se répandirent égayés dans les couloirs comme une volière à qui on ouvre les barreaux de la cage.
Ce fut foutu. Jamais je ne pus recommencer ma blague, tout le collège a su.
Plus tard, en psychanalyse lacanienne (mon cul) s’est avéré que Gargan devint carcan avec les platanes alvéolaires qui s’entrechoquèrent.
Et ça y est, c’est fini. Les clés, on les a jetées dans une rivière aurifère, en Guyane, là où l’Orénoque se jette dans l’Amazonie.
Monsieur Panta- court, corrigez vous avant que je vous corrige. Vous me faites perdre mon temps.
Et alii
Vous avez eu trois réactions à votre départ : JC, Jazzi, Janssen J-J.
Christiane
Dans Le conformiste, l’épouse, petite bourgeois et stupide (il le dit lui-même) raconte avant la nuit de noces qu’à 15 ans, etc.
Une grande laideur.
Elle fait comme si que.
Lui s’en fout comme de l’an quarante. Que de dégâts pour la progéniture, si personne, comme Adèle Yon, ne vient traiter le problème.
Je ne spoile pas. Dramatique.
@ d’exciter le vieux chien édenté (sic)…
___
en réalité, plutôt Walter et Maurice, les deux chiens de garde. Et ça marche à tous les coups d’exciter leur maître (cf. la suite)
@ Le débat demeure ouvert (sic).
Je ne me risquerai point à le trancher. Et ce n’est pas le CDBF qui le tranchera non plus. Ses arguments sont tellement simplistes et légers.
@ concluera un critique (sic). Un éditeur a eu la bonne idée de réunir tous ces textes en un seul volume, il y a quelques années.
Et si vous n’en possédez pas un exemplaire volé aux puces de st ouen, vous ne pourrez jamais étayer la moindre thèse avec humidité à partir des mes preuves sur la pipolisation du monde au 19é, dans un roman de 1902 qui n’aurait pas influencé le monde de Proust.
Tu vois le genre « d’arcanes cervicales » (cf. juan Patrimoniyus), d’où on doit s’extraire. Comme personne n’y comprend jamais rin, ça passe comme une lettre à la porte (sic). Il n’y a qu’un seul petit prof de lettres du secondaire avisé sur ce blog, HC-je. Le moindre contradicteur sérieux qui ne s’en laisse jamais imposer par le paltoquet, ne reçoit que des répliques obscènes et vulgaires, instamment renvoyé à ses chères études.
Cela prouve assez les limites du ridicule avorton des lettres, auto-persuadé d’avoir de « bonnes raisons de savoir » de quoi il cause, en matière d’antisémitisme maurassien notamment.
De quoi ? de quoi ? @ L’évangéliste Luc aurait été « un chrétien grec ? ». Vite, allons vérifier sur wiki, a posteriori… avant d’alerter la foudre pour nourrir le dossier de notre antisémitisme goy.
Au fait, dircloser, où en est l’instruction de la plainte déposée par Henriette à la pharmacie du Pharos, à ce sujet ?
Le thé, au petit matin :
Le tsar, thé noir earl grey
Parfum agrumes et bergamote.
Saveur russe.
Thé en feuilles.
Intermarché.
Ils ont du thé vert à côté.
Et alii
Ici, vous êtes aimée ❤️. Ben oui.
C’est un des plus beaux moments de ma vie, cette blague.
Mais j’en ai eu d’autres.
Là, ce fut un franc succès, global.
Mélangez thé vert glacé , concombre écrasé, feuilles de menthe , gin, et comme Proust, longtemps vous allez vous coucher de bonne humeur.
Restez avec nous, etalii & christiane, malgré vos doigts et vos yeux. Indispensables à la république des lettré.es, êtes. Jzmn, CT, RM, MT, B., JL, MC, cl., renelle, CB, DHH et chantal, restez-là aussi. Vous incarnez la diversité. Jissé & punckt, 75 & 74, ozamiandis, pouvez dégager, vous incarnez la laideur et la puanteur… Ouste, à la nichte !
Le matcha japonais de qualité préparé dans les règles de l’art est très agréable et stimulant. Plus ses vertus antioxydantes. Mais pas davantage antioxydant que des mûres fraîchement cueillies sur les ronciers. C’est en ce moment et encore pour un bon mois.
J’en ai oublié dans la première catégorie, ils se reconnaitront… Pas, dans la deuxième, et c le plus important…
Amicalement et bien à vous, les premiers.res de la classe…
*** L’histoire de la gamelle de Gargantua à la gare, j’adore aussi. Mérite une bise…
Le jjj-étalon, le kilomètre zéro de la littérature, rapelle les distances par rapport à chacun.
Edel a lancé un beau débat sur le thé et le café du matin… Il a suscité plein de merveilleux rebonds, mis ennuyeux que ceux relatifs à Jacques Perret et Charles Maurras. Merci Paul. il faut bien dire que Pierre A. a souvent l’art d’ennuyer son lectorat avec des posts pas toujours très inspirants. Donc, c’est pas mal quand de nouvelles interférences viennent relancer son blog et faire taire un temps les furieux. Je trouve, je pense, je croise.
Ah zut, j’avais oublié D… Bon, je le mets dans la 1ère catégorie des gentils, quant il trolle pas avec ses poules dans la 2e catégorie.
Selon vous, etalii, Phil ô mag, est-elle une revue philosémite ?… J’aimerais m’y abonner, en toute éclaircie. Merci par avance. (Ne répondez surtout pas à MT, si vous le maîtrisez pas encore ses consEI*%s dorTHoGraf*>,) Bàv 🙂 ie : souriez vous êtes filmée.
Non mais JJJ, vous mettre moi où vous vouloir, moi m’en foutre. Ça n’avoir aucune espèce d’importance.
Selon renseignements pris, les marchés financiers sont très contents des accords Von der Leyen – Trump.
Comme quoi. On voit bien qui tire les ficelles et les marrons par la même occasion.
Je n’ai pas le droit de tout citer mais on trouve les mots suivants :
« globalement conforme à nos attentes » « devrait être gérable pour la Zone Euro », « les effets devraient être plus que compensés par de plus grandes dépenses de défense et d’infrastructures allemandes à moyen terme. », »En échange, l’UE prévoit d’importer 750 milliards de dollars d’énergie, d’investir 600 milliards de dollars dans l’économie américaine et d’acheter beaucoup plus d’équipements militaires. », »L’UE abaisse également les droits de douane à zéro pour de nombreux produits américains. »
Etc.
Quel bonhomme, ce Trump.
Hein, Puck ?
La pauvre Gigi est complètement déboussolée par mon signalement à Pharos. Je l’enverrai vendredi, je suis très occupé d’ici là. Quel joli cul-de-basse-fosse pour l’étroniforme!
(Au banquet de la vie, infortunée Gigi, faudrait tout de même picoler un peu moins!)
Rappelons que l’excellent ouvrage de Charles Maurras n’est pas « un roman », comme le croit l’antisémite à fermette, mais une sorte d’essai historique plus ou moins à thèse.
Un dernier conseil, la Gigi, du calme ou tu vas imploser. Sois brave. Ta vieille correctrice, si elle n’est pas encore barrée, te portera des oranges.
Hurkhurkhurk !
Gigi, si la prose d’Assouline t’ennuie, pourquoi poster ici? Tu finis par devenir inutilement agressif même avec lui!
Et tes classements des uns et des autres, tout le monde s’en fout. Tu n’as finalement qu’un seul don, mais bien saillant, celui de te ridiculiser chaque jour davantage.
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