de Pierre Assouline

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La République des livres
Le voilà, Perret !

Le voilà, Perret !

Qui lit encore Jacques Perret (1901-1992) ? Une poignée de nostalgiques, et quand bien même, cela suffirait à maintenir vivant cet écrivain si français disparu en 1992. Mais ne vous méprenez pas : ces lecteurs-là ne regrettent pas tant une époque qu’une certaine manière de s’en sortir avec les mots, de nouer la langue commune à la langue classique pour la faire sourire. Cela a donné des récits (Le Caporal épinglé porté à l’écran par Jean Renoir), des romans (Le Vent dans les voiles, Les Biffins de Gonesse, Mutinerie à bord), des chroniques (Objets perdus), des souvenirs (Raisons de famille) réédités en format de poche chez Folio, et un Bande à part qui fut couronné du prix  Interallié  1951, cérémonie à laquelle l’auteur arriva en retard, ce qui lui valut d’être accueilli par son complice Antoine Blondin sur un tonitruant : « Le voilà, Perret ! ». Parmi les plus attachants et les plus méconnus, Dans la musette du caporal (126 pages, 15 euros, Le Dilettante, 2011), qui rassemble sept textes jusqu’alors dispersés dans différentes revues qui les publièrent entre 1945 et 1964. L’armée, la guerre, le camp. Et au-delà de cette ligne d’horizon, ce qui dépasse l’homme et le pousse plus loin que lui-même : la fraternité des clandestins, le champ d’honneur, l’amour de la patrie et, comme il dirait, autres valeurs qui ne plus parlent qu’aux dinosaures tricolores.

Car Jacques Perret était de ces rares écrivains qui s’était fait une idée de son pays et s’y était tenu contre tous les vents et nombre de marées ; ses nombreux articles des années 50 et 60 dans Aspects de la France, Arts, Combat et Itinéraires en témoignent. Il ne cessait pas d’aimer sa patrie quand elle cessait d’être aimable. Perret était pour le trône et l’autel, tranquillement, sans agressivité, mais fermement, ainsi qu’il le rappela devant l’assistance médusée dans les tous premiers temps d’Apostrophes. Catholique et monarchiste de toujours et pour toujours. Ce qui ne l’empêcha pas, juste après sa quatrième tentative d’évasion réussie du stalag, de prendre le maquis et de rejoindre aussitôt l’ORA (Organisation de Résistance de l’Armée) tenue par des officiers de carrière pas très communistes. La moindre des choses pour celui qui se présente comme « Français, c’est à dire contribuable et mobilisable ». Il choisit la mitraillette car il ne croit qu’à la guerre à portée d’injures, et que les porte-parole sont rarement les porte-fusils. Maquisard non par idéologie mais par pure et instinctive réaction d’honneur : comme il est des circonstances où il serait déshonorant de ne pas s’engager, il n’a même pas réfléchi tant cela lui paraissait naturel.

Porté par un même élan, en pleine guerre d’Algérie, il prit fait et cause pour son fils, un parachutiste OAS de 24 ans qui risquait gros pour avoir voulu supprimer un ennemi de l’intérieur. Cela lui valut quatre condamnations pour offense au chef de l’Etat (le général, par lui surnommé « célèbre diplodocque aléatoire ») et le retrait de sa médaille militaire. La mosaïque de ces articles aux allures de nouvelles reflète bien son image de réfractaire, franc-tieur et marginal. En prime, on trouve quelques curiosités, comme les pages de « Scarlett derrière les barbelés », où l’ancien prisonnier de guerre rend hommage à Margaret Mitchell pour son Autant en emporte le vent : grâce à ce roman, tout le camp fut pris de scarlettine :

 « L’ombre de cette fille émouvante nous suivait partout, elle nous parlait, nous encourageait, nous versait l’espoir et nous rendait la fierté. Les sentinelles devenaient les carpetbaggers, la faim, la misère et l’amour de Scarlett étaient les nôtres, la France était le Sud, et nous faisions le coup de feu avec le général Lee pour sauver l’honneur d’une société qui fut la nôtre, son idéal, ses fanfreluches et sa foi. Bénie soit Scarlett qui nous a susurré sous l’œil des barbares la merveilleuse histoire d’une civilisation dont nous voici les fragiles et derniers champions (…) Scarlett, agent secret de la civilisation dans les barbelés, nous a dit : « Soyez sudistes ! »

Rarement un roman populaire aura eu droit à une telle reconnaissance, en prise directe non avec ses qualités littéraires ou artistiques mais avec son cœur battant et son âme. Deux autres textes rapportent avec finesse et émotion le pèlerinage de Perret sur ses lieux de captivité en Allemagne, huit ans après la guerre. « Pour Ramos », éloge du maquisard inconnu et petit traité de fraternité, est tout aussi vibrant, dans sa manière, toute de pudeur et de discrétion. Mais le plus personnel de ces récits, et le plus inoubliable, celui qui ouvre le recueil, n’est pas consacré à la seconde guerre mondiale mais à la précédente : « La mort de mon grand frère » nous transporte dans la France d’avant où l’on comprenait « quelle institution miraculeuse était la famille où sans être d’accord sur rien on peut s’embrasser à propos de tout (…) Sur Dreyfus, déchirons-nous, mais sur Fachoda, holà ! ».

Si une nostalgie perce dans ces pages bouleversantes, c’est bien celle d’une harmonie perdue. De son propre aveu, dans la sienne, on cultivait depuis 1870 l’amour de la patrie comme « un sentiment dramatique, obligatoire et satisfaisant ». Avec le culte primitif de l’honneur, il convient (lorsqu’il publie ce texte dans la Revue des deux mondes, en 1964) que ce sont là des traits de mœurs tombés en suspicion et désuétude. Qu’en dirait-on aujourd’hui… En août 1914, Jacques Perret a 13 ans. Il voit son père et son frère partir à la guerre. Le premier est fait prisonnier ; quant au second, tireur, il savait que tout boutefeu doit s’attendre à des retours de flamme. Les casquapointes le lui ont rappelé cruellement. Leur mère se replia dignement « dans les larmes et sous les armes » ; écrasée de chagrin, elle n’en continua pas moins jusqu’au bout à « surveiller la France en veillant son enfant », s’abîmant dans la désolation jusqu’à ce qu’elle fut recrue de jours. Les lignes rapportant le voyage du père et du frère avec des déterreurs de cadavres, sur le champ de bataille, dans une Picardie transformée en « plaine figée dans son apocalypse », forment une page d’anthologie. Dans ce In memoriam comme dans ses récits de mer, il écrit si bien le français qu’on se demande parfois dans quelle langue il écrit.

Jacques Perret était un homme contre, un homme du refus. Rien de ce qui était français ne lui était étranger. Folliculaire de la réaction, écrivain du transcourant « plume Sergent-Major », styliste hors-pair qui buvait avec soin afin d’éviter tout faux-pli dans le jugement, il eut la faiblesse de ne jamais dire non à l’aventure et au voyage. Il tenait la littérature pour un art d’agrément qui aurait pris tournure de gagne-pain. Il aimait Aymé et aussi Bloy, Blondin, Conrad, Dos Passos; il en tenait pour le duc d’Anjou et la dimension sacrificielle de la messe selon saint Pie V. J’avais été à sa rencontre à la fin de ses jours, dans son appartement près du Jardin des Plantes où il cachait son bonheur d’être Français. Il avait quelque chose du Jacques Dufilho de Milady et du Crabe-tambour, les traits comme les idées, mais en moins âpre, plus doux. Dans sa chambre, il y avait deux cadres : dans l’un, le grand Turenne ; dans l’autre, son frère ainé Louis, tué à 21 ans dans la Somme en 1916.

Je me suis hâté de vous glisser deux mots sur Jacques Perret car nous avançons dans un monde où il n’y aura bientôt plus personne à qui parler de Jacques Perret. Une prochaine fois, je vous parlerais d’un autre Monsieur Jadis, un certain Antoine Blondin. C’est l’été, non ?

(« Jacques Perret » photo Sophie Bassouls)

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire, Littérature de langue française.

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1 404 Réponses pour Le voilà, Perret !

Jazzi dit: 30 juillet 2025 à 10h18

La Recherche n’est pas un récit autobiographique, mais une oeuvre imaginaire, une fiction, puck.
Le Narrateur n’est pas l’auteur et les personnages (à clé ou pas) n’existent pas dans la réalité.

Chaloux dit: 30 juillet 2025 à 10h18

Hurkhurkhurk !

(Pour Béré). Béré, j’espère que vous ne vivez pas au pays basque!

Jazzi dit: 30 juillet 2025 à 10h20

« peut-être que Hugo n’est pas la France, mais… »

… des Quasimodo on en rencontre au coin de toutes les rues.

puck dit: 30 juillet 2025 à 10h22

après cela peut dépendre de l’idée que chacun peut se faire de la France.

certains peuvent dire Maurras c’est la France.

d’autres diront De Gaulle c’est la France.

sauf que chez Hugo on trouve des De Gaulle et des Maurras, parce que la France c’est hélas peut-être les 2.

Chaloux dit: 30 juillet 2025 à 10h24

Pourtant, Jazzi, si tu lis les dernières années de la correspondance de Proust (par exemple les lettres à Polignac qui sont à la fois un moment et un document exceptionnels) tu vois que la frontière entre roman et réalité est de plus en plus floue.

De même, une lettre à Mme Strauss sur la mort de Montesquiou etc.

puck dit: 30 juillet 2025 à 10h31

« des Quasimodo on en rencontre au coin de toutes les rues. »

certainement oui !

mais là on touche plus à qq chose d’universel : Quasimodo incarne à la fois l’injustice et cette part d’enfance et d’innocence propres à tous les hommes avant que la société (dirait Rousseau) vienne corrompre cette chose.

en plus Quasimodo comme Esmeralda sont des personnages évangéliques qui ont une portée universelle, ça parle à tous, alors que pour incarner la France il ne faut pas trop tomber dans l’universalisme et l’évangélique.

Christiane dit: 30 juillet 2025 à 10h45

C’est très très bien « Les idées reçues » de Bernard Brun, à propos de Proust.
Ainsi il développe cette remarque de Patrick Mamouni concernant Illiers. ( Page 18)
« En fait, Marcel Proust est né à Auteuil, dans la grande villa de l’oncle maternel ( Weil), où sa mère s’était réfugiée pendant le siège de Paris et la Commune. L’enfant, asthmatique dès l’âge de neuf ans, n’a guère fréquenté le village paternel, en réalité un gros bourg agricole. (…) La famille maternelle était juive et appartenait aux milieux d’affaires. Le reste est la reconstruction d’une société littéraire trop zélée. Il fallait inventer une maison d’écrivain, les appartements parisiens de la famille Proust ne s’y prêtaient guère, et la maison d’Illiers fut préférée, hâtivement rebaptisée « maison de tante Léonie », laquelle n’a jamais existé. Les derniers travaux de restauration tentent de redonner à cette bâtisse l’aspect mauresque qu’elle présentait du temps de l’oncle paternel (Amiot), qui avait fait des affaires en Algerie : crépi rose, carreaux de faïence bleue aux encadrements de fenêtre. Comme souvent, le livre reformule la réalité, dans un amusant mouvement à rebours. »

Maurice revient... dit: 30 juillet 2025 à 10h49

J’ai du mal à imaginer Clopine rigolote, frivole et coquine.
Elle est plutôt une moralisatrice, coincée du cul et assommante comme une religieuse.
Pas moyen de se marrer avec une Mère supérieure gauchiste ni même de conter fleurette à une abbesse rouge !

puck dit: 30 juillet 2025 à 10h55

Hugo est peut-être le seul écrivain français qui porte cette transcendance, le moins séculier.

perso le sécularisme littéraire c’est la pire maladie du roman, encore plus que le réalisme ou le naturalisme.

il faudrait d’ailleurs voir en quoi la capitalisme a rendu le roman encore plus séculier ? ex : si un pays comme le roman russe est resté étanche à ce sécularisme c’est qu’il est aussi resté étanche au capitalisme, c’est même pour ça que les anglais ne les aiment pas.

MC dit: 30 juillet 2025 à 11h00

Pas plus qu’on ne vous entend pour ce fameux logion d’ Heraclite «  la civilisation est une lutte «  que vous nous laissez aimablement, s’il existe , le soin de chercher. …Et j’ai autre chose à faire faire qu’à m’occuper de vous.

Christiane dit: 30 juillet 2025 à 11h09

Pour départager Jazzi et Puck, cet autre extrait du livre de Bernard Brun. Page 19.
« Le premier biographe, George David Painter, avait tracé la voie : les lacunes de la documentation sont comblées par les détails du roman. La biographie est un genre littéraire. Mais justement,ce roman donne un éclairage tout différent, pour qui sait le lire. Les tensions familiales y sont très fortes, autour de la grand-mère qui jette un interdit sur l’alcool, du grand-oncle qu’une brouille exclut du cercle, de l’ami juif (Swann) qui trace le destin de l’enfant. Il n’est pas difficile de voir que le romancier mélange le côté Proust et le côté Weil, paternel et maternel, à l’encontre de la biographie et de la véritable histoire familiale. Une lecture attentive du texte, comme un repérage minutieux dans les manuscrits de rédaction, confirment cette évidence. La grand-mère n’est pas l’épouse du grand-père, ni la grand-tante celle du grand-oncle. « A la recherche du temps perdu » n’est pas un roman réaliste, et il est plutôt l’affaire des psychanalystes.
C’est qu’il n’est pas autobiographique pour autant. (…)
Le monde de la fiction ne sera jamais celui de la réalité. (…)
Mais alors d’où vient « Combat » ? « Combourg » vient suggérer une coquille sur les épreuves d’imprimerie, référence involontaire à Châteaubriand,plus intéressante que la dimension biographique. Le petit Parisien asthmatique ne connaissait pas la campagne. Le jeune homme a pleuré la démolition de la maison d’Auteuil, lors du percement de l’avenue Mozart. L’écrivain reconstruit son village d’après ses lectures. »
Ah, merci, Paul Edel. Passionnant !

Chaloux dit: 30 juillet 2025 à 11h12

Cette distinction entre Illiers et Auteuil semble une grande découverte, mais elle est surtout destinée aux imbéciles.

Si je prends mon exemple, je n’ai pas séjourné plus de trois fois dans la maison périgourdine de ma grand-tante Violette, jusqu’à l’âge de sept ans, et pourtant elle a pris une importance extraordinaire pour moi.

Le peu de fois où Proust s’est rendu à Illiers, il y a certainement découvert un monde, des usages, une manière de vivre, de parler qui lui étaient parfaitement étrangers, et donc plus marquants que ce qui faisait son ordinaire depuis l’enfance. Il y a certainement découvert le catholicisme de village, une piété fleurie, qui semble avoir beaucoup compté pour lui, et auquel il a vraisemblablement été mêlé pour la première fois là-bas. Un autre soi-même, le côté du père, découvert avec l’âge de raison. Il n’existe certainement aucun motif valable pour tirer Proust davantage du côté juif que du côté chrétien: « côté de chez Swann, côté de Méséglise » cela dit bien ce que cela veut dire, avant le côté de Guermantes qui, à travers les alliances finit par les réunir.

Chaloux dit: 30 juillet 2025 à 11h17

Courte échelle, je ne prête pas ce propos à Héraclite. J’espère que vous vous faites plus scrupuleux avec le clergé bas- breton.

Cherchez plutôt la lettre de Proust, votre fin de carrière en dépend. Je ne vous parle pas de votre honneur, tout démontre que vous n’en avez pas.

Chaloux dit: 30 juillet 2025 à 11h29

La Recherche, à des affinités avec le violon, il faut commencer à la lire très tôt, sans quoi on n’en tire que des fausses notes.

Voyez Clopine.

Jazzi dit: 30 juillet 2025 à 11h32

« la frontière entre roman et réalité est de plus en plus floue. »

Oui, mais c’est ce flou qui fait toute la différence, Chaloux.

Jazzi dit: 30 juillet 2025 à 11h36

« Moi, en revanche, je vais bien m’occuper de vous, je vous le garantis. »

Ce blog tourne carrément à la pornographie !
Avec ou sans gel, Chaloux ?

Renelle dit: 30 juillet 2025 à 11h38

Début septembre sera publié le « dictionnaire amoureux des livres et de la lecture 40 ans dans les coulisses de la vie littéraire de Pierre Assouline
Peut être est une des raisons de son éloignement de son blog car peut on imaginer qu’il cautionne injures menaces perpétuelles d’un commentateur envers d’autres ..pour moi cela défie tout entendement.

Chaloux dit: 30 juillet 2025 à 11h38

Jazzi, cela démontre surtout que, durant des périodes qui seraient à déterminer, Proust a littéralement vécu un pied dans la réalité, l’autre dans son livre. Quand cela a-t-il commencé? Il faudrait relire tout une partie de la Correspondance dans cette optique. Et peut-être d’autres témoignages.

Il y a un livre formidable à lire sur les dernières années, c’est Le sommeil de Marcel Proust, paru je crois chez Grasset. Ce serait une idée de le chercher et de le relire. Écrit par un médecin.

MC dit: 30 juillet 2025 à 11h39

Vous ne croyez pas…. Mais la littérature est-elle affaire de croyance , o Chaloux bien aimé ? Il faudrait peut-être se donner la peine d examiner les arguments d’autrui. C’est comme ça en tous cas que procède un chercheur. Apres vient la synthèse. Le rejet grandiose a priori est contre-productif…. le très modeste spécialiste du clergé bas – breton , comme vous l’appelez un peu vite. MC

Chaloux dit: 30 juillet 2025 à 11h42

Dame Renelle, je ne supporte ni les antisémites ni les menteurs. Je comprends que cela puisse vous déplaire, étant donnée votre orientation politique (que personne ne vous demandait, d’ailleurs).

Chaloux dit: 30 juillet 2025 à 11h46

Marc Court, vous êtes en train de vous déshonorer en ne produisant pas cette lettre de Proust à Maurras.

Chaloux dit: 30 juillet 2025 à 11h47

Marc Court, quand le chercheur ne comprend rien, comme c’est votre cas, il a beau faire des synthèses…

Renelle dit: 30 juillet 2025 à 11h49

Chaloux vous vous sentez donc concerné par mon commentaire ..amusant
Quant à mon orientation politique je ne l’ai dévoilée qu’après moultes commentaires les plus inexacts lus sur ce blog..quant à la votre vous l’avez aussi dévoilée ne serait ce par vos propos et votre opiniatrete pour la délation qu’elle soit pour jjj clopine mc et d’autres qui ont le malheur de ne pas etre de votre avis.

Chaloux dit: 30 juillet 2025 à 11h49

Marc Court, quand le chercheur finit par inventer des documents qui n’existent pas, pour se dépêtrer des sottises qu’il écrit…

FL dit: 30 juillet 2025 à 11h53

« Faire d’un écrivain dont l’univers romanesque se situe entre le Ritz, le Grand Hotel de Cabourg, la maison de campagne familiale et Venise, dans les milieux sociaux de l’aristocratie et de la grande bourgeoisie (qui aspire à rejoindre la première), l’écrivain représentatif de la France au même titre que Shakespeare ou Cervantes représentatifs de leurs pays respectifs, c’est se moquer du monde. »

Pourtant j’ai un peu le sentiment que c’est en train de prendre.

Je ne sais plus qui faisait remarquer que la première fois où des extraits de Proust ont été ajoutés à des manuels scolaires c’est pendant l’Occupation.

Un rentier homosexuel mondain d’origine juive pour représenter la France du Maréchal : famille, travail, patrie.

Ironie. Ironie. 🙂

Moi Marcel Proust écrivain national ça me va très bien.

Chaloux dit: 30 juillet 2025 à 11h54

Renelle, vous me faites l’effet d’un petit personnage à bandes Velpeau, tout à fait falot. Faites plutôt partager votre science proustienne. Sinon pourquoi venir ici?

Chaloux dit: 30 juillet 2025 à 12h00

Renelle, la « délation » des autres vous choque mais non la vôtre. Vous êtes bien de votre camp.

Phil dit: 30 juillet 2025 à 12h02

ça me va très bien

Et Dieu dans tout ça, dear FL ? La « nation » en prend un coup, sans compter l’habitus du Marcelou d’avaler des nouilles froides en se regardant dans la glace, Gault et Millaud dans les choix. Certes faut pas se formaliser pour si peu dirait dear Chaloux qui roule en Volvo toutes options. La bonne grosse Céleste a failli se faire virer parce qu’elle ne savait pas parler à la troisième personne, un bon point pour le Marcelou national ancien régime.

FL dit: 30 juillet 2025 à 12h15

« Mais déjà quelques années avant la mort de Corso, lors de la visite au tombeau de Gadda, j’ai vu que sur la tombe de Gramsci beaucoup laissaient un caillou, un fait qui me laisse perplexe […]. Bref, une petite énigme qui reste non résolue : pourquoi certains laissent une pierre sur sa tombe ? »

C’est en train de devenir une manie internationale comme le couscous ou le hamburger.

Ils en mettent plein sur la tombe de Sartre et de Beauvoir. L’un est un athée d’origine protestante. L’autre est une athée d’origine catholique.

https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/f/f4/Tombe_de_Sartre_et_Beauvoir.jpg

Paul Edel dit: 30 juillet 2025 à 12h19

Chaloux, votre soi disant « érudition » ne vous sert qu’à matraquer, insulter, mépriser, caricatuer les autres commentateurs de la RDL. Votre mépris est si immense qu’il couvre. C’est vraiment un usage pervers de la culture.

Paul Edel dit: 30 juillet 2025 à 12h20

.. qu’il couvre tout. C’est vraiment un usage pervers de la culture qui fait froid dans le dos.

Jazzi dit: 30 juillet 2025 à 12h24

« Moi Marcel Proust écrivain national ça me va très bien. »

Me too.
Je dirais même mieux, Marcel Proust ou le génie français !

Phil dit: 30 juillet 2025 à 12h27

Me too

vous aurez des caillasses sur votre tombeau, dear Baroz, déposées par des gros tatoués.

Chaloux dit: 30 juillet 2025 à 12h37

Paimpopol, mettez une petite laine, vous aurez moins froid dans le dos.

Je le demande en quoi ma « soi-disant » érudition vient faire quand l’imposteur Marc Court invente des lettres de Proust à Maurras qui n’existent pas, ou quand la visqueuse tient ouvertement des propos antisémites.

Un comme vous lorsque vous dites avoir fermé un Yourcenar après une certaine phrase qui est en fait la première du livre.

Ce qui est insupportable avec ces générations 40-50, vous, la visqueuse, le Court, la Cricri, Clopine, c’est que vous vous croyez autorisés à dire tout et n’importe quoi. Pour moi, qui ai plutôt subi l’influence de personnes de générations précédentes qui avaient d’autres principes, le regard critique va de soi.

MC dit: 30 juillet 2025 à 12h46

Chaloux, vous nous faites penser au Dictateur de Chaplin, moins la transfiguration finale! C’est dire…

Clopine dit: 30 juillet 2025 à 12h47

En fait, si je comprends bien, les commentaires et recherches actuels sur Proust cèdent la place à des commentaires et recherches sur les biographies de Proust, dans leur catalogage biographiques des lieux et personnages proustiens, puis sur les non-dits sous-jacents à cesbiographies, puis sur les correspondances et témoignages vécus des contemporains de Proust, puis, puis, puis… Même si c’est intéressant, je n’en doute pas, et que cela relève de l’érudition la plus savante, je ne peux m’empêcher de ne PAS être bouleversée par ça. J’ai la ferme conviction que chaque lecteur de la Recherche, une fois le livre fermé, souhaite consciemment ou inconsciemment témoigner de sa lecture. Ici, ce n’est même plus un deuxième cercle, mais un troisième, un quatrième…
Or, à mon sens, l’important c’est le centre du cercle : le livre. Après, savoir si tel critique a placé délibérément Combray à Illiers plutôt qu’à Auteuil, par antisémitisme, est-ce vraiment essentiel ? il y a des milliers de lecteurs de Proust qui se contentent fort bien du Combray donné à voir par Proust. La manie biographie qui cherche à trouver les clés de tous les personnages de la Recherche m’apparaît toujours un peu dérisoire, voire pathétique. Car qu’importe qu’in fine, vous ayez toutes les clés : il n’y a qu’une seule serrure, et celui qui tient la porte, c’est Proust, personne d’autre.

Je dis ça…

MC dit: 30 juillet 2025 à 12h51

Pour votre gouverne, je sais par Stéphane Giovanni, dernier biographe de Maurras, qu’il existe à Martigues un appartement non inventorié, avec des lettres. Je sais aussi que, quand il s’agit de voter une subvention pour maintenir la maison du Martigual, tout le monde a Martigues vote pour , y compris le PC, ou le PS! Cela étonnera Clopine, mais cela est!

MC dit: 30 juillet 2025 à 12h53

Clopine vous avez raison. Tout commence par une lecture naïve. C’est après que vient l’élaboration. Mais en premier lieu, il y a le livre. MC

puck dit: 30 juillet 2025 à 13h13

« « A la recherche du temps perdu » n’est pas un roman réaliste, et il est plutôt l’affaire des psychanalystes. »

un bouquin pour les psychiatres donc c’est forcément un essai.

Pablo75 dit: 30 juillet 2025 à 13h18

C’est un peu comme si je prétendais que Colette Yver, romancière des années 1900, est à la source d’une partie de Sodome et Gomorrhe parce qu’elle a mis en scène Lesbos dans le grand monde.
MC dit: 29 juillet 2025 à 13h33

Tu es sûr de ce que tu écris?

« Colette Yver, pseudonyme d’Antoinette de Bergevin, née le 28 juillet 1874 à Segré et morte le 17 mars 1953 à Rouen, est une écrivaine catholique française.
[…]
Écrivaine catholique, ses ouvrages sont représentatifs des fictions antiféministes qui abondent sous la IIIe République. Destiné à un public féminin, ce type de romans met en scène des femmes émancipées confrontées à de multiples malheurs qu’elles n’auraient pas subis si elles avaient choisi la vie au foyer. Selon elle, les féministes étaient des « cervelines », c’est-à-dire des intellectuelles trop instruites, des femmes dont le cerveau avait fini par atrophier le cœur.  »
(Wikipedia)

puck dit: 30 juillet 2025 à 13h22

« Je dirais même mieux, Marcel Proust ou le génie français ! »

les classements à Jazzman :

meilleurs écrivain : Proust
meilleur metteur en scène : Py
meilleur compositeur : Poulenc
meilleur réalisateur : Ozon
meilleur chanteur : Dave
meilleur présentateur : Bern

sérieux Jazzman t’es trop hyper communautariste.

puck dit: 30 juillet 2025 à 13h27

« les féministes étaient des « cervelines », c’est-à-dire des intellectuelles trop instruites, des femmes dont le cerveau avait fini par atrophier le cœur. »

c’est pas vrai, il y a beaucoup qui ont aussi le cerveau atrophié.

exemple au hasard : Sandrine Rousseau ou Marguerite Duras…

closer dit: 30 juillet 2025 à 13h28

D’accord Pablo; ajoutons La Fontaine et n’en parlons plus, ça fait une bonne équipe de France!
Une amie espagnole baby boomer connaissait les Fables, en espagnol bien sûr, quand elle était d’âge scolaire…Encore possible?

rose dit: 30 juillet 2025 à 13h33

In fine, etc.
Vu hier au soir, en plein air, au cloître des Cordeliers, Classe moyenne de Antony Cordier.
Jubilatoire, jouissif.
Effet collatéral : je renonce dès lors à toutes locutions latines qui ont pu émailler mes discours.
Voilà, c’est pas rien.

puck dit: 30 juillet 2025 à 13h40

en fait beaucoup de lecteurs ne voient que la Recherche est plus un essai qu’un roman juste parce qu’ils ne savent ce que c’est un essai.

il faut lire par exemple Starobinski, ce qu’il dit sur les essais, ou Bouveresse boum ! Recherche = essai.

en fait c’est pas dévalorisant de dire que c’est un essai, exemple au hasard : Montaigne, c’est essais c’est pas la honte.

en plus le plus grand livre du 20è siècle est un essai écrit par un écrivain : Musil.

d’ailleurs on pourrait faire un parallèle entre Musil vs les philosophes du Cercle de Vienne et Proust vs Bergson.

ou dire simplement que Proust a écrit un essai bergsonien.

je veux dire même si on dit ça à des intellos genre Compagnon je suis sûr que ça passe comme une lettre à la poste.

rose dit: 30 juillet 2025 à 13h44

avec le clergé bas- breton.
Et là baie de Douarnenez.
Verte d’algues ; la mairesse qui dit iani p’wobleme : « pas de lisier, tout roule ». En attendant, personne ne se baigne, les émanations sont hautement toxiques ; les élevages intensifs de porc, c’est dramatique.
Moi, je trouve tout cela passionnant ce qui ressort de la construction d’un auteur. Quant au texte, je ne peux rien en dire.

puck dit: 30 juillet 2025 à 13h46

Proust dit lui-même le 12 novembre 1913, dans une interview au journal Le Temps » juste avant la parution du côté de chez Swann :

« A ce point de vue, mon livre serait peut être comme un essai, un essai d’une suite de roman de l’inconscient. Je n’aurais aucune honte à dire roman bergsonien, même si je le croyais, car à toute époque, il arrive que la littérature a tâché de se rattacher, après coup, naturellement à la philosophie régnante. Mais ce ne serait pas exact, car mon œuvre est dominée par la distinction entre la mémoire involontaire et la mémoire volontaire. Distinction qui non seulement ne figure pas dans la philosophie de M. Bergson, mais est même contredite par elle. »

et voilà…

puck dit: 30 juillet 2025 à 13h49

pour le coup, d’après ce que dit Proust ce serait un essai « anti » bergsonien.

après faut se méfier de ces histoires d’anti : s’il est anti c’est qu’il le connait bien donc pour être anti bergsonien faut déjà d’abord bergsonien.

un type qui connait pas Bergson peut pas écrire un essai anti bergsonien.

comme quand on dit de l’HSQ que c’est un livre anti spenglerien.

Pablo75 dit: 30 juillet 2025 à 13h50

Une amie espagnole baby boomer connaissait les Fables, en espagnol bien sûr, quand elle était d’âge scolaire…Encore possible?
closer dit: 30 juillet 2025 à 13h28

Quelles Fables? Esope? La Fontaine? Tomás de Iriarte? Félix María Samaniego? Concepcion Arenal? Juan Eugenio Hartzenbusch? Ramón de Campoamor? Rafael Pombo?

puck dit: 30 juillet 2025 à 13h53

le truc gonflant ici c’est d’avoir à prouver que j’ai raison alors que j’ai toujours raison.

B dit: 30 juillet 2025 à 13h56

Chaloux, jen’ai pas suivi le litige concernant des lettres de Proust à Maurras et ne sais s’il s’agit d’une en particulier, neanmoins:

300 lettres inédites, correspondances de qualité avec les plus grands intellectuels du temps, dont Marcel Proust, Gide, Paul Valéry, Bernard Grasset, Jean Paulhan… Elles permettent de replacer Maurras dans son contexte intellectuel, d’éclairer la complexité de sa nature, de le situer en tant qu’épicentre de la vie politique, culturelle et intellectuelle pendant près d’un demi siècle..

https://www.laprocure.com/product/13840/cher-maitre-300-lettres-inedites-a-charles-maurras?srsltid=AfmBOooxWJn9zkO2_H6Qmo4YUYS-BnJjaa1EwEaqmXSRd-jBC4eMbig4

closer dit: 30 juillet 2025 à 14h00

Ce qui dit Chaloux est tout à fait juste: la trace que laissent des lieux d’enfance dans la mémoire n’est absolument pas proportionnelle au nombre de fois qu’on les a visités. Combray est très présent dans la Recherche, Auteuil non, c’est un fait; y voir je ne sais quelle tentative de mettre en avant un aspect plus catholique de la vie de Proust est totalement ridicule, voire paranoïaque.
Je suis allé des dizaines de fois dans ma famille parisienne et très peu de fois dans ma famille provinciale; les appartements et maisons proches ont disparu de ma mémoire ou presque; la ville de ma grand mère où j’allais rarement et seulement jusqu’à sa mort a une dimension mémorielle incomparable.

J J-J dit: 30 juillet 2025 à 14h02

Je n’ai retrouvé dans le chapitre 3 (P Birnbaum / Proust et ses amis antisémites, in « Proust, l’adieu au monde juif », Paris, Seuil, 2022) que ces correspondances significatives sur et avec Maurras:
@ Robert Proust : … »c’est pour cela que je n’ai jamais souscrit à aucune des œuvres de l’Action française à laquelle je ne suis même pas abonné, pas plus d’ailleurs qu’à la Nouvelle revue française « (29.11.1921)
@ J. Schlumberger / « Je ne suis pas bien avec Maurras quoique en très bons termes avec lui (à distance d’ailleurs puisque je mène une vie non pas de fainéant mais de reclus et comme M de Luynes, d’emmuré » (16.7.1922)
@ Maurras / J’appartiens à un autre plan de votre vie que celui où vous dominez actuellement (mai 1921)
@ Maurras / « Je vous envie pour toute votre vie et votre œuvre » (28.8.1922)
Bàv,

puck dit: 30 juillet 2025 à 14h02

après le truc qui peut planter les lecteurs dans leur jugement c’est encore ces histoires de forme.

parce que sur la forme Proust c’est hyper littéraire, du coup comme c’est une langue hyper littéraire vlan ! on dit que c’est un roman parce que dans le cerveau forcément langue littéraire = littérature et boum ! littérature = roman.
et comme ça on passe complet à côté de Recherche = essai.
comme quoi la forme c’est un truc hyper trompeur met les lecteurs dedans 9 fois sur 10.

MC dit: 30 juillet 2025 à 14h02

Pablo, oui. Je ne sais ce que dit Wiki sur Colette Yver, mais je suis sûr de ce que je dis. Et la catholicité de la Dame n’est pas ce qui frappe le plus dans «  Comment s’en vont les Reines », autour de 1900. Au demeurant, cet exemple ne m’est pas exclusif !

Pablo75 dit: 30 juillet 2025 à 14h04

Moi je n’ai jamais entendu parler de La Fontaine à l’école. Mais on en lisait des « fábulas » de Samaniego (1745-1801), Iriarte (1750-1791), Hartzenbusch (1806-1880) ou Campoamor (1817-1901).

Maintenant, ils doivent lire des paroles de rap…

puck dit: 30 juillet 2025 à 14h05

par contre le truc qui est beau dans ces histoires de forme et de fond c’est comme dit Gombrowicz cette prédominance de la forme sur le fond provient de l’enfance, c’est le côté enfantin des adultes qui perdurent toute leur vie.
c’est à la fois beau et hyper flippant parce que pour Hitler c’est aussi la prédominance de la forme sur le fond.

puck dit: 30 juillet 2025 à 14h09

comme quand Macron met son costume noir et sa cravate noir pour dire aux français « notre liberté est menacée… »

sûr que pour ça s’il s’habillait comme il était habillé pour sa soirée pyjama avec ses potes dans train pour aller à Kiev ce serait moins anxiogène et du coup les français seraient moins partants pour travailler 7 jours sur 7 pour acheter des armes.

B dit: 30 juillet 2025 à 14h10

3J

« Je connais depuis peu la polémique de Léon Daudet. Ne pouvant plus lire qu’un
journal, je lis, au lieu de ceux d’autrefois, L’Action française. Je peux dire qu’en cela
je ne suis pas sans mérite. La pensée de ce qu’un homme pouvait souffrir m’ayant
jadis rendu dreyfusard, on peut imaginer que la lecture d’une « feuille » infiniment
plus cruelle que Le Figaro et les Débats, desquels je me contentais jadis, me donne
souvent comme les premières atteintes d’une maladie de cœur. Mais dans quel autre
journal le portique est-il décoré à fresque par Saint-Simon lui-même, j’entends par
Léon Daudet ? Plus loin, verticale, unique en son cristal infrangible, me conduit
infailliblement à travers le désert de la politique extérieure, la colonne lumineuse
de Bainville. Que Maurras, qui semble détenir aujourd’hui le record de la hauteur,
donne sur Lamartine une indication géniale, et c’est pour nous mieux qu’une promenade en avion, une cure d’altitude mentale. (Proust 1971, EA, 602-603) »

https://quaderniproustiani.padovauniversitypress.it/system/files/papers/QP2020-4.pdf

MC dit: 30 juillet 2025 à 14h11

«  la civilisation est une lutte et un combat, comme la vie et l’univers dans le fragment d’ Heraclite que je vous laisse chercher ». A apocryphe, apocryphe et demi!

MC dit: 30 juillet 2025 à 14h15

Merci, B! Je soupçonnais bien quelque chose comme ça. Ne pas oublier que s’il a profité de Daudet pour ses livres, Proust a publié ses articles dans Le Figaro ou le Temps.

puck dit: 30 juillet 2025 à 14h15

« Maintenant, ils doivent lire des paroles de rap… »

hého pedro faut pas dire du mal du rap : le rap c’est souvent le top du top !

j’essaie d’écouter le max de rap et il y a des gamins qui écrivent des trucs incroyables qui tapent très haut que beaucoup d’écrivains français n’arrivent pas à la hauteur de leurs Nike !

Chaloux dit: 30 juillet 2025 à 14h15

Monsieur Culottes-Courtes, vous ne risquez pas de me faire penser à un chef-d’œuvre. Vous me faites penser à vous-même, c’est à dire à un c… malhonnête.

Je vois que Pablo vient de vous moucher. Toutes vos références sont biaisées ou fausses…

Où en êtes-vous de cette lettre.

(Merci B, mais j’ai deux éditions de la correspondance de Proust.)

Chaloux dit: 30 juillet 2025 à 14h17

C’est la lettre qui se trouve dans le cahier de L’Herne, je l’ai évoquée hier.

MC dit: 30 juillet 2025 à 14h18

Réduire Maurras au commentateur de Lamartine, c’est faire preuve de prudence , vu les reserves formulees sur ledit torchon.

B dit: 30 juillet 2025 à 14h21

Chaloux, si vous vouliez me rappeler ce qui vous oppose à MC, une lettre qui n’existe pas ou des lettres qui n’existent pas , qu’exprimeraient-elles si j’ai bien supposé dans l’esprit de MC et qui n’aurait jamais été écrit par Proust à Maurras?

MC dit: 30 juillet 2025 à 14h23

Adore Chaloux, Pablo a lu Wiki mais pas Colette Yver. Ne vous réjouissez pas trop vite…au demeurant, cette comparaison est fréquente. Elle montre ce que Proust n’a pas fait. Et si vous nous parliez de votre Heraclite? À condition que vous le puissiez, bien entendu!

J J-J dit: 30 juillet 2025 à 14h32

@ B (14.10)
Après que Maurras eût signé un papier louangeur dans l’Action Française sur la Recherche…, Proust écrit à Maurras : « Ce titre a souvent été employé depuis par des hommes politiques comme convenant à la lamentable situation où nous sommes. Mais écrit par vous, c’est autre chose (…). Vous m’avez répondu en poète et du fond du Temps que j’ai perdu » (4 mai 1921).
Bàv,

MC dit: 30 juillet 2025 à 14h37

Passons-lui « en poète ». Maurras poète est a peu près égal à Charles Le Goffic, qui d’ailleurs lui dédie quelques uns de ses « poèmes. » Tout cela fait coup d’encensoir pour vieux bonze…

Chaloux dit: 30 juillet 2025 à 14h40

Sur Héraclite , relisez une quarantaine de fois, vous allez finir par comprendre. Votre malhonnêteté devient enfantine, Marc, j’adjoindrai ces messages au reste pour ceux qui vous emploient.

rose dit: 30 juillet 2025 à 14h42

J’ai retenu
La recherche est un essai, et pas un roman.
Et aussi que Proust a été très content de l’article louangeur de Maurras sur sa première parution. Cela lui a mis le pied à l’étrier.

MC dit: 30 juillet 2025 à 14h42

Vénérable Chaloux, mon post de 14h 11 donne toute précision possible sur cette lettre. Je m’étonne que vous ne l’ayez pas lu. Elle répond à votre Heraclite apocryphe… MC

MC dit: 30 juillet 2025 à 14h47

Voluptueux Chaloux. Pardon, c’est bien votre texte et rien que votre texte Heracliteen qui figure en 14h 11. Merci d’en prendre acte. J’avoue l’avoir cité in extenso avec un grand plaisir….

MC dit: 30 juillet 2025 à 14h49

Je consens qu’on mette sur mon épitaphe: « Ci git qui tomba de Chaleur en Sassoux…. »

Pablo75 dit: 30 juillet 2025 à 14h54

Je ne sais ce que dit Wiki sur Colette Yver, mais je suis sûr de ce que je dis. Et la catholicité de la Dame n’est pas ce qui frappe le plus dans «Comment s’en vont les Reines », autour de 1900.
MC dit: 30 juillet 2025 à 14h02

J’ai téléchargé plusieurs livres de Colette Yver sur archive.org, dont « Comment s’en vont les Reines » (1905), qui est un roman historique, résumé ainsi par Babelio:

« Le délégué Wartz, membre du Parlement poméramien, vit avec sa jeune épouse à Oldsburg. Il fait partie de la délégation républicaine et va défendre hardiment son idée nouvelle d’une école pour tous. Il va faire triompher sa loi sur l’instruction obligatoire et par là déclencher les foudres d’une révolution. Difficile de maitriser les mouvements de foule qui se déchainent et surtout difficile de choisir entre vie de famille et vie politique. »

Il y a sur ce site 2 commentaires de lectrices:

MIREINE
« L’instruction pour tous, l’idée de Samuel Wartz va déclencher une révolution. La reine de Pomeranie, Beatrix évidemment est contre cette loi. Ce roman d’un autre temps peut paraître désuet par le style d’écriture mais plus riche en vocabulaire que certains romans actuels. Il est dédié aux femmes dans l’ombre des hommes politiques. Aujourd’hui il faudrait ajouter les hommes dans l’ombre des femmes politiques. Colette Yver nous narre un amour contrarié par la Politique, une Révolution et la fin d’une royauté. Madeleine, jeune épouse de Wartz, l’homme idolâtré par le peuple, comprend que la création de cette jeune république va lui prendre son époux. »

MYRIAM BACHON
« Quand on déclenche une révolution avec une simple promulgation de loi (mais quelle loi! l’instruction obligatoire pour tous), les événements s’enchainent avec trop de rapidité pour tout maitriser. Et quand on devient un grand homme politique, le devoir public prend le pas sur le devoir conjugal. Un livre désuet mais plein de charme, et qui reste d’actualité car toutes les révolutions et mouvements de foule arrivent à se ressembler même dans des contextes différents. »

Moi j’en ai lu seulement la fin, mais je peux te dire que vues la couverture (digne d’une bibliothèque de couvent de nones), la dédicace (« Aux femmes d’hommes politiques reléguées par la Raison d’Etat au second plan des préoccupations de l’époux, et qui devront vivre dans la solitude de leur cœur, ce livre est dédié ») et le ton « solennel » du récit, il est clair que Wikipedia a beaucoup plus raison que toi, qu’on est infiniment plus près de Saint-Sulpice que de Lesbos.

Cette histoire devient de plus en plus mystèrieuse…

Pablo75 dit: 30 juillet 2025 à 15h01

Cette histoire devient de plus en plus mystèrieuse… À moins que Chaloux ait raison et que tu dises la plupart du temps vraiment n’importe quoi, et dans ce cas tout s’explique très facilement.

Christiane dit: 30 juillet 2025 à 15h03

Il est vraiment intéressant ce livre. Laissant une large part à ses cahiers, à la correspondance, aux critiques littéraires, aux citations de la Recherche face à ce texte « long, complexe, hétérogène en apparence ». Ni roman, ni confession, ni autobiographie, ni essai…
Ce que Bernard Brun tente de mettre à jour c’est l’écrivain, l’homme qu’il était loin d’une certaine legende que lui-même et ses amis ont forgé. Les lecteurs attendaient des témoignages, un travail de la critique littéraire proustienne. Bernard Brun répond en montrant l’activité multiple de l’écrivain dans de nombreux domaines critiques et esthétiques, le rapport entre la vie et l’oeuvre. L’influence de la maladie, son rapport à la philosophie, à la religion… Ses sources, des modèles. Une courte vie… 51 ans… Comment est-il devenu romancier ? Comment a-t-il composé son roman pourquoi celui-ci est si connu et si peu lu ( à part les morceaux choisis ? Pour lui, une des plus grandes oeuvres de la littérature.
J’écrivais plus haut, Proust pour moi c’est La Recherche, c’est-à-dire ce livre. J’ajouterai que la lecture du livre de Bernard Brun lui donne une épaisseur narrative et pose le problème de l’inachèvement. Il permet aussi un va-et-vient entre la Recherche, les Carnets, les epreuves. Ce livre était-il possible qu’il se développe à
l’infini ? Le Temps retrouvé était-il esquissé avant l’écriture des autres parties du roman
?
Il lie la Recherche à ce
qui est posthume
(la
correspondance,
les cahiers, les
brouillons, les
textes inédits
(« Jean Santeuil »
et le « Contre
Sainte-Beuve »).
Il est important
aussi d’ajouter la réalité historique : la
Grande Guerre qui arrête la publication du
roman.
Notre regard sur la création littéraire évolue dans cesse. Ce parcours d’écrivain n’est pas anodin. Sa façon d’écrire cette oeuvre de toute une vie, « le grand œuvre ».
J’ai beaucoup apprécié aussi la biographie de Jean-Yves Tadié (1966).

closer dit: 30 juillet 2025 à 15h12

Votre lien sur l’étude de Luc Fraisse est remarquable, B. Où l’avez vous trouvé?

Chaloux dit: 30 juillet 2025 à 15h20

Marc Court, vous êtes vraiment un imposteur et vous ne savez pas lire.

– Vous êtes un imposteur. Dans cette lettre très connue, Proust ne dit pas qu’il ne lit plus L’Action française, il dit qu’il ne lit PLUS QUE L’Action française.

Je vous prie de PRODUIRE la lettre dans laquelle Proust informe Maurras qu’il NE LIT PLUS L’Action française.

Vous ne savez pas lire. À propos d’Héraclite JE DIS que la civilisation est une lutte COMME Héraclite le dit de la vie et de l’Univers.

Oui, je pense que la civilisation est une lutte et qu’elle l’est peut-être encore davantage aujourd’hui.

@Pablo, si tu as un Héraclite sous la main peux-tu retrouver ce fragment : il faut savoir que la vie est une lutte, l’univers un combat. Je ne sais pas où se trouve mon Conche.

Tout ce que je dis est très simple. Court-bouillon, êtes-vous certain de ne pas avoir été victime d’un AVC sans vous en apercevoir. Votre état cétébral me semble inquiétant.

Chaloux dit: 30 juillet 2025 à 15h23

Non, la biographie de Tadié ne date pas de 1966. Elle est beaucoup plus récente.

Début des années 90.

Chaloux dit: 30 juillet 2025 à 15h25

Closer, c’est moi qui ai donné ce lien hier.

Vous tapez Proust action française et vous tombez dessus.

MC dit: 30 juillet 2025 à 15h36

Pablo, je n’ai pas l’habitude de dire n’importe quoi, d’autant que cette comparaison Yver-Proust a déjà été faite au sujet de Gomorrhe. Voulez-vous s’il vous plaît dire à notre adule Procureur en chef qu’il se trompe de personnage dans son réquisitoire? Ça ne le convaincra pas, mais D’avance merci. MC

Jean Langoncet dit: 30 juillet 2025 à 15h36

… l’andouille mâtinée de crème de golem et la dimension agonistique de l’univers ; tout un programme

Chaloux dit: 30 juillet 2025 à 15h38

L’ineffable bassesse de bouguereau l’exclut irrémédiablement de la civilisation.

C’est plutôt elle qui n’a pas besoin de lui.

Jean Langoncet dit: 30 juillet 2025 à 15h38

@je n’ai pas l’habitude de dire n’importe quoi

Quelques raccourcis et approximations, de-ci de-là

MC dit: 30 juillet 2025 à 15h39

On pourrait peut-être l’aiguiller vers ce que peut signifier « a Apocryphe, apocryphe et demi »…

Chaloux dit: 30 juillet 2025 à 15h40

Marc Court où est cette lettre?

Pourquoi inventez-vous des documents pour vous sortir de situations délicates? Êtes-vous familier du fait.

Je suis de plus persuadé de devoir transmettre le dossier de vos exploits à vos employeurs.

closer dit: 30 juillet 2025 à 15h42

Merci Chaloux, cet article me paraît régler la question…Proust lisait l’Action Française et avait une profonde admiration, en particulier pour Léon Daudet et Jacques Bainville. J’ai lu ce dernier et je comprends tout à fait qu’à l’époque Proust ne voulait manquer aucun de ses articles sur la politique étrangère…

MC dit: 30 juillet 2025 à 15h47

C’est incroyable . Il suffit d’affirmer, et il y croit! Ce qu’on appelle un vieil enfant capricieux. « Ouin! Je veux la lettre de Proust à Maurras ! Ouin! Donnez la moi! Produisez la, Ouin Ouin, etc . Retour du vieux disque au départ . Espére toujours!

Chaloux dit: 30 juillet 2025 à 15h47

La Painter rien à voir avec la Tadié. Si vous confondez les deux, il faut voir un médecin (encore une prothèse !).

Court, ce qui se lit le plus spontanément chez vous, c’est la détresse du cancrelat pris au piège et qui ne sait plus comment s’en sortir.

Chaloux dit: 30 juillet 2025 à 15h50

Court, cette lettre n’existe tout simplement pas. Vous inventez des documents. Vous n’êtes qu’une lavette intellectuelle, un minable petit insecte. Vous n’avez aucune dignité.

MC dit: 30 juillet 2025 à 15h51

Du spécialiste du clergé bas-breton au cancrelat, le Vieil d’enfant varie ( un peu ) son vocabulaire. C’est une bonne nouvelle , car il devient monotone…

Clopine dit: 30 juillet 2025 à 15h54

Ouh là là, MC, vous baissez ! Voilà deux ou trois fois que vous me donnez raison…

Bon, si on fait un vote erdelien, je prends le bulletin « Hugo » plutôt que « Proust » pour agiter le drapeau français. D’abord parce qu’il y a beaucoup de lecteurs pour qui « La Recherche » est très difficile à lire, voire inaccessible, comparés aux lecteurs d’Hugo, qui sont du coup beaucoup plus nombreux.

Ensuite parce que le port du drapeau national est peut être pertinent devant une délégation de sportifs aux jeux olympiques (et encore, à mes yeux on devrait trouver moyen de se passer du nationalisme dans le sport), mais question littérature, là ça devient grotesque, à mon sens.

Clopine dit: 30 juillet 2025 à 15h55

La valeur d’un chef d’oeuvre littéraire est par essence internationale. A mon sens.

Clopine dit: 30 juillet 2025 à 16h00

Ce n’est pas parce que Don Quichotte est espagnol qu’il nous touche, et encore moins parce que « on » a décidé que Cervantès était la gloire nationale des Ibères (pourtant généralement rigoureux – bon je sais mais depuis que j’ai lu Astérix je ne peux pas m’en empêcher, comme notre hôte ne peut pas s’empêcher de rentrer à Levallois -).

Chaloux dit: 30 juillet 2025 à 16h00

« Ouh là là, MC, vous baissez ! Voilà deux ou trois fois que vous me donnez raison… »

C’est dire s’il est fatigué !

Hurkhurkhurk!

Paul Edel dit: 30 juillet 2025 à 16h04

Clopine et Christiane, ce qui me frappe toujours quand on lit « La Recherche » , c’est cette culbute-révélation finale. Le héros énonce et déballe les principes qui ont sous-tendu le roman qu’on achève de lire.., or, on a justement pu constater que les principes révélés dans cette toute fin du Temps retrouvé, ont cédé, ont dévié, nous ont entrainé dans d’autres courants et thématiques bien loin de cette « madeleine » qui fut réécrite six fois, passant par l’état de biscotte au passage.. Donc, les surcharges rédactionnelles énormes ont fait éclaté en grands blocs pas du tout prévus au départ en 1909( par exemple l’irruption tardive d’Albertine après l’accident d’avion et la mort d’Agostini ou l’irruption de la Guerre 14) . Donc on voit bien que les principes qui ont sous-tendu le roman, la narration en expansion infinie s’en détourne et passe à autre chose souvent plus balzacien ou marqué par Saint-Simon .. tellement il y a de forces centrifuges qui sont intervenues entre le projet des carnets de 1909 et ses principes, et l’expansion gazeuse de la narration fébrile soutenue pendant 13 ans quasiment jour et nuit… Nous sommes loin du premier exercice littéraire ,cette page sur les clochers de Martinville..Le projet a donc dévié, chaque partie du livre étant soumise à des rectifications et expansions infinies , ce qui expique aussi l’état un peu confus de certaines pages et un côté bâclé à coté d’immenses réussites. .. La prolifération des ajouts , devait continuer, très fiévreusement dans la préparation des dactylographies de « La prisonnière ». c’est le 18 novembre 1922 la mort qui interrompt le processus créateur. Mais les principes du début ont sacrement dévié : commentaires, principes esthétiques, tout ceci a un peu explosé en fil des années, et c’est tant mieux, et l’unité souhaitée en 1909 par Proust s’est dissipée.

Christiane dit: 30 juillet 2025 à 16h09

J’ai beaucoup apprécié aussi la biographie de Jean-Yves Tadié ET celle de George D. Painter: Marcel Proust Tomes 1 et 2. Mercure De Franc.(1966).
J’en profite pour en ajouter un dialogue imaginaire très fin, du même Jean-Yves Tadié , Le lac inconnu – entre Proust et Freud , (2013).

Christiane dit: 30 juillet 2025 à 16h15

A propos, je retire ce que j’ai écrit. Chaloux n’est pas un homme « bien » mais un fou pétri de haine.

Chaloux dit: 30 juillet 2025 à 16h16

La Recherche doit certainement une part de son étrangeté au fait qu’elle n’est pas d’abord « un roman » mais un champ illustratif destiné à mettre en lumière des lois psychologiques que Proust croit avoir découvertes. La littérature prend peu à peu le dessus, comme une sorte de champignon géant, en quelque sorte, mais elle n’est peut-être pas l’élément essentiel au moment de l’acte de fondation (ces fameuses soixante heures -ou davantage- durant lesquelles Proust n’éteint pas sa lumière).

Chaloux dit: 30 juillet 2025 à 16h24

Vous vous trompez, vieille maîtresse d’école sénile, si je suis pétri de quelque chose c’est de précision. Mais presque personne ici ne sait ce que c’est que la rigueur intellectuelle ( à part Pablo et Closer). Ce qui explique sans doute qu’aucune grande œuvre littéraire ne soit sortie des générations 40-50.
Je me réjouis pour ma part que le règne de ces générations touche à sa fin. Un très mauvais moment pour la Civilisation, qui basculera bientôt dans le néant (à part peut-être quelque Saint-Simon encore insoupçonné).

Chaloux dit: 30 juillet 2025 à 16h28

Dire qu’on a aimé la Painter ET la Tadié sans autre commentaire, me semble surtout signifier que l’on n’a lu aucune des deux.

Un des rares bons textes de Barthes sur la Painter.

On sait comment certaines personnes « ont lu » L’Homme sans qualités…

MC dit: 30 juillet 2025 à 16h55

Clopine , vous évoquez la lecture face à la critique, et j’ai toutes pensé qu’en effet la lecture, de préférence naïve, vaut tous les apparats critiques du monde, ceux-ci ne se constituant ou ne venant qu’après. Quant au Sire que vous nommiez, je ne pouvais que vous retrouver en son portrait. Cela ne signifie pas que je baisse. J’ai déjà defendu cette forme de lecture chez Paul Edel. Le reste est plus accessoire, mais bien exprimé. Bien à vous. MC

MC dit: 30 juillet 2025 à 16h58

Portrait de Chaloux par lui – même en intellectuel rigoureux, ( règle à la main , si possible…) On est prié de ne pas rire…

Chaloux dit: 30 juillet 2025 à 17h02

Marc Court, je pense que j’ai bien travaillé. Les quelques personnes sensées qui passent ici savent qui vous êtes. Je vous laisse l’estime des imbéciles, vous la méritez, elle vous revient de droit.

Chaloux dit: 30 juillet 2025 à 17h03

Sans compter les courriers que je vais adresser à vos employeurs, dont je donnerai le texte ici.

Christiane dit: 30 juillet 2025 à 17h20

Merci, Paul Edel pour cet ajout. Oui, beaucoup de questions à la fin du Temps retrouvé.
Qu’imaginez-vous qu’il aurait écrit s’il avait vécu plus longtemps ?

Renelle dit: 30 juillet 2025 à 17h34

Chaloux que fais je ici ne vous en déplaise le blog ne vous appartient pas et tant que l’hôte de ce lieu ne m’en interdit pas l’accès je reste .
Ai commandé le livre de pierre assouline sur proust:l’autodictionnaire proust  »
Continuez vos menaces vos insultes elles ne sont au final que le reflet de votre personne
Je suis désolée pour Paul edel .coup très bas que l’on lui a inflige

Chaloux dit: 30 juillet 2025 à 17h41

Renelle, s’il vous plaît, passez les restes de votre libido en voie de dessiccation sur quelqu’un d’autre.

Paul Edel dit: 30 juillet 2025 à 17h45

Qu’aurait- il écrit Proust s’il avait vécu? me demandez vous Christiane .
Impossible de répondre. On sait que Proust retravaillait ensemble et simultanément les différentes parties(voir le travail de Kazuyoshi Yoshikawa » remarques sur les transformations subies par La Recherche autour des années 1913-1914). Il aurait peut-être enrichi et analysé plus longuement sa critique de l’imagination, et de l’intelligence notamment dans : Nom de pays..Mais c’est une simple conjecture et surtout un souhait personnel d’un lecteur.

Jazzi dit: 30 juillet 2025 à 17h50

S’il avait vécu une vingtaine d’années de plus, il aurait vraisemblablement été expédié à… Drancy…

Jazzi dit: 30 juillet 2025 à 17h54

« Apprenez-le, Môssieur Edel, sans la perversité, il n’y aurait tout simplement pas de littérature. »

Mais Paul Edel n’en manque pas, Chaloux !
Il suffit de le lire…

Pablo75 dit: 30 juillet 2025 à 17h57

@Pablo, si tu as un Héraclite sous la main peux-tu retrouver ce fragment : il faut savoir que la vie est une lutte, l’univers un combat. Je ne sais pas où se trouve mon Conche.

Chaloux dit: 30 juillet 2025 à 15h20

*
Il faut savoir que la guerre est universelle, et la joute justice, et que, engendrées, toutes choses le sont par la joute, et par elle nécessitées.

Héraclite. Fragments. Edition M. Conche (PUF, 1986), 128 (80), p. 437

Commentaire de Conche:

« Si la guerre est universelle, cela signifie qu’elle n’est ni un phénomène purement humain, ni un phénomène pathologique étranger à la nature des choses. Elle est coextensive à toute la nature, réglant aussi bien les rapports des êtres entre eux que de chaque être avec lui-même, et, dès lors qu’elle est le grand phénomène naturel, elle est normale et fatale. »

*
La guerre est le père de toutes choses, de toutes le roi ; et les uns, elle les porte à la lumière comme dieux, les autres comme hommes ; les uns, elle les fait esclaves, les autres, libres.
Héraclite, id, 129 (53)

Commentaire de Conche:

« L’opposition, la lutte, la rivalité sont universelles, et toutes choses, nous le savons (fr. B 80), sont engendrées par elles. Polemos n’est pas seulement le père de toutes choses mais le roi. Cela signifie qu’elles ne lui doivent pas seulement d’être venues à l’existence mais de continuer à exister. C’est grâce à la «guerre», à une lutte incessante, qu’elles continuent de participer à la vie du monde. On a vu que la lutte est constitutive de leur être, de sorte que, si elle cessait, elles se dissoudraient en choses de néant. »

Etc, etc.

B dit: 30 juillet 2025 à 17h59

qui tate et suçe le melon, moi quand il m’arrive d’en manger, je l’isole de la pelure et le coupe ensuite en petits quartiers ou parallepipèdes irreguliers que je pique de ma fourchette avant de les savourer.

Chaloux dit: 30 juillet 2025 à 18h02

Jazzi, ce n’est pas moi, c’est Walter.

Je me souviens de Yourcenar reprenant la thèse de Gide (?) selon laquelle on ne fait que de la mauvaise littérature avec de bons sentiments, et répondant qu’on en fait d’aussi mauvaise avec de mauvais sentiments.
Mais je pense que la plupart des écrivains ne pensent pas particulièrement au mal. Chemin faisant, ils le rencontrent.

B dit: 30 juillet 2025 à 18h04

Héraclite, id, 129 (53)

Sont adressés des reproches à certaines religions qui refusent toutes évolutions, pourquoi ne pas adresser le meme reproche à cette philosophie antique et se révolter de ce que les rapports humains recourent trop souvent et au moindre pretexte à la violence qu’elle soit verbale ou physique? Devrions nous suivre ces enseignements comme l’obligation que nous dictent des panneaux de signaletiques routieres?

Jazzi dit: 30 juillet 2025 à 18h05

« l’expansion gazeuse de la narration fébrile soutenue pendant 13 ans quasiment jour et nuit… »

Oui, Paul.
Et quand on lit sa correspondance et les témoignages de ceux qui l’ont fréquenté, on découvre toute l’étendue de sa documentation, abondante, précise et de première main, obtenue frénétiquement dans son entourage, toutes classes confondues !

Chaloux dit: 30 juillet 2025 à 18h09

« Celui qui le premier a lancé une insulte plutôt qu’une pierre est le fondateur de la civilisation ».

Freud.

Jazzi dit: 30 juillet 2025 à 18h09

« Si la guerre est universelle, cela signifie qu’elle(…) est normale et fatale. »

Et la paix universelle n’existe pas autrement que comme des moments de respiration…

Jazzi dit: 30 juillet 2025 à 18h22

« Ci git qui tomba de Chaleur en Sassoux…. »

Indéniablement, M. Court est un homme d’esprit !

MC dit: 30 juillet 2025 à 18h31

Bien d’accord, Christiane, et merci d’ avoir rectifié pour la chose que vous savez…

Chaloux dit: 30 juillet 2025 à 18h35

Tous ces éloges de clans sont assez ridicules. Edel en Chochotte. Un volontaire pour faire Saniette?

Ah, on peut dire qu’ils sont complets…

Jazzi dit: 30 juillet 2025 à 18h41

« il y a beaucoup (les féministes) qui ont aussi le cerveau atrophié.
exemple au hasard : Sandrine Rousseau ou Marguerite Duras… »

On pourrait aussi en citer au moins deux sur la RDL…

Chaloux dit: 30 juillet 2025 à 18h43

Monsieur Con-Court a l’humour pré-pubère. Le reste doit être du même tonneau. C’est d’ailleurs ce qu’on se dit en le contemplant.

Jazzi dit: 30 juillet 2025 à 18h54

« Il semble qu’il existe dans le cerveau une zone tout à fait spécifique qu’on pourrait appeler la mémoire poétique et qui enregistre ce qui nous a charmés, ce qui nous a émus, ce qui donne à notre vie sa beauté. »

(Milan Kundera, « L’insoutenable légèreté de l’être »)

Pablo75 dit: 30 juillet 2025 à 19h22

Pablo, je n’ai pas l’habitude de dire n’importe quoi, d’autant que cette comparaison Yver-Proust a déjà été faite au sujet de Gomorrhe.
MC dit: 30 juillet 2025 à 15h36

Qui, à part toi, a dit que la très catholique et réactionnaire Colette Yver, romancière de sixième ou septième zone et auteur de livres antiféministes comme Dans le jardin du féminisme (1920) « a mis en scène Lesbos dans le grand monde » et a pu inspirer « une partie de Sodome et Gomorrhe »?

Tu crois possible qu’une femme qui écrit ceci dans le livre cité:

« La femme seule peut et doit travailler, car nécessité fait loi. Mais opposons-nous de toutes nos forces à ce que le travail de la femme mariée entre dans nos mœurs. Il faut que l’opinion réagisse contre la facilité avec laquelle ce mal empoisonnerait et stériliserait la famille française. Et l’opinion, pour réagir, doit être pénétrée de ce principe qui ne souffre pas de modes, pas de transformations, pas d’évolutions: « l’épouse au foyer » »

peut mettre en scène « Lesbos dans le grand monde »?

D’où tu as pu sortir une telle information? L’as-tu inventée comme la lettre dans laquelle Proust informerait Maurras qu’il ne lit plus L’Action française ?

puck dit: 30 juillet 2025 à 19h27

« Mais les principes du début ont sacrement dévié : commentaires, principes esthétiques, tout ceci a un peu explosé en fil des années, et c’est tant mieux, et l’unité souhaitée en 1909 par Proust s’est dissipée. »

merci Paul Edel ce que vous dites est intéressant.
puis-je vous poser une question qui va sans doute vous paraitre idiote, mais tout cela cloche du point de vue chronologique.
Le système explose à la fin parce que les éléments du départ sur lesquels tout ce système repose n’a aucune change de rester cohérent.
la Recherche démarre début des années 1880 et se termine milieu des années 20 (1924?) sauf que Proust meurt en 1922, donc avant la fin.
le Temps retrouvé démarre sur la découverte qu’il est possible de joindre les 2 chemins qui partent de son jardin, donc il découvre que cela représente une boucle, quand la boucle est bouclée c’est la fin.
si le système donne cette impression de s’effondrer c’est que l’élément essentiel sur lequel il reposait : la mémoire ne peut plus fonctionner sur la fin.
même si dans le temps retrouvé l’auteur insiste sur la mémoire en essayent de revoir chaque personnage tel qu’il était avant n’empêche que c’est la fin de son monde et le début d’un nouveau monde qui lui échappera à sa mémoire, donc son système s’effondre de lui-même à cause de cette même notion du temps qui lui avait donné vie.
si la Recherche milieu des années 1880 ça veut dire que Proust a environ 15 ans. Il meurt à environ 50 ans et le roman lui dure environ 40 ans donc plus que la vie de l’auteur, donc ce livre ne pouvait pas avoir de fin, d’un simple point de vue arithmétique.

Pablo75 dit: 30 juillet 2025 à 19h37

Si c’est vrai, comme dit Marc Court, que Colette Yver « a mis en scène Lesbos dans le grand monde » et a pu inspirer « une partie de Sodome et Gomorrhe », on est devant le scoop littéraire du siècle. Parce que c’est elle qui écrit les lignes suivantes, qui vont faire sauter au plafond (avec raison) les femmes du blog (Clopine, fais attention, ne t’étrangle pas, ne lis pas ce qui suit en mangeant quelque chose, tu risques gros):

« Ainsi voilà présenté dans toute son acuité le problème du féminisme dont, au début de ce livre, Sidonie la jeune savante m’énonçait les termes : « Pourquoi le. dévouement de la femme plutôt que celui de l’homme », et ce n’est pas le raisonnement, mais le fait et la nature même qui répondent que c’est l’intérêt et l’avantage même de la femme qu’il en soit ainsi, parce que l’amour lui assurera toujours plus de bonheur que l’orgueil et même la liberté. Lorsque Thérèse, au summum des succès et de la gloire professionnelle, s’aperçoit qu’elle n’est plus aimée, quand la fière princesse de Science n’est plus qu’une pauvre femme trahie, allez lui demander si son métier suffit à son âme, et si le triomphe de sa personnalité remplacera dans son cœur l’amour qu’elle n’a pas su conserver.
A moins qu’une femme ne fasse bon marché des joies de l’amour, il faut qu’elle se consacre au bonheur de son mari. Et je n’entends pas seulement ici le bonheur supérieur que connaissent les âmes unies; mais je dois être sincère et me mettre en présence du fait : c’est tout particulièrement du bonheur matériel, du bien-être de son compagnon qu’elle est responsable. Je sais que cette affirmation sera odieuse à beaucoup d’esprits raffinés de femmes
et même d’hommes. Mais si j’écrivais ici, pour ne point les choquer et ne point leur déplaire, que, pourvu qu’une femme soit assez instruite et assez spirituelle pour être la compagne intellectuelle de son mari, elle peut impunément se désintéresser de tout ce qui fait la satisfaction des goûts de celui-ci et l’agrément de son existence; oui, si je disais qu’il l’aimera, le ventre creux, le palais mortifié, au milieu de gênes et de contraintes qu’il imputera à l’incurie de cette négligente épouse, je serais un faux témoin, car, à observer les ménages, c’est le contraire que j’ai appris.
L’homme ne veut pas trouver dans sa femme moins que dans sa mère. Et ce qui entretiendra son amour, ce qui en fera la pérennité, ce ne seront pas les attraits qui l’auront provoqué, les charmes qui semblent les dieux tout-puissants des sens et ne le sont pas : ce sera la part de tendresse maternelle qu’il découvrira dans l’amour de sa compagne. Voilà un fait psychologique, et les théories féministes n’y changeront rien. Pourquoi le sacrifice de la femme plutôt que celui de l’homme? demandait l’étudiante orgueilleuse. Il n’y a évidemment pas d’autre explication à lui donner que celle-là. Les formes de notre sensibilité le désirent ainsi. L’homme en se mariant cherche une sollicitude. Il y a un élément de puérilité dans son amour. Nous n’avons pas à chercher s’il est vil et bas à lui de compter aveuglément sur l’épouse pour tous les soins de sa vie matérielle. C’est sa manière d’aimer. Son cœur est ainsi fait. Sous prétexte de le combler, vous, les théoriciennes de l’égalité des sexes, vous lui offrez des qualités viriles, un développement cérébral semblable au sien et la même incapacité que la sienne à créer le confortable dans les petites choses de chaque heure. Puis, s’il n’est pas content, vous vous fâchez. Mais c’était une compagne qu’il voulait, et non pas un compagnon. Au fond, ce que notre cœur réclame c’est, au contraire, la différenciation des sexes.
J’ai vu que les ménages où régnait le plus de douceur et le plus d’amour étaient ceux où le grand souci de la femme consistait à assurer le bien-être de son mari, où la table était agréable, où les petits caprices de Monsieur faisaient autorité, où l’épouse renonçait au besoin à un plaisir extérieur, à un concert, à une visite, pour être présente à son retour où il savait d’avance en rentrant chez lui que des bras allaient se tendre pour l’accueillir et qu’on avait pensé à ménager quelque surprise à sa gourmandise et à son estomac. Le prenne qui voudra à la confusion de ce mari, tout le monde sait au fond que je ne mens pas.

Colette Yver (Segré, 1874-Rouen 1953). »Dans le jardin du féminisme » (13 édition, 1920).

MC dit: 30 juillet 2025 à 19h41

Non, je ne l’ai pas inventée et je me souviens en avoir discuté avec CP qui n’etait pas précisément un imbecile. Merci tout de même d’y avoir pensé. J’ai dit par ailleurs que cette comparaison à été utilisée antérieurement à moi, et c’est vrai. Maintenant, pensez ce que vous voudrez.

Chaloux dit: 30 juillet 2025 à 19h54

Pablo, à priori c’est Colette Yves elle-même qui était lesbienne. Elle est étudiée à nouveau par des lgbtuvxyz , woke, non binaires et autres. Mais je ne sais pas si cela apparaît dans son œuvre. Apparemment ce n’est pas une Rachilde chez qui les hommes sont efféminés et les femmes viriles.

Pablo75 dit: 30 juillet 2025 à 19h57

Ce n’est pas parce que Don Quichotte est espagnol qu’il nous touche
Clopine dit: 30 juillet 2025 à 16h00

Non, c’est parce qu’il est australien. Et si « Les frères Karamazov » nous touchent ce n’est pas parce qu’ils sont russes, mais hawaïens. Y si La Recherche nous touche, ce n’est pas parce que ses personnages sont français, mais esquimaux.

Walter dit: 30 juillet 2025 à 20h03

Christiane,
J’ai cru comprendre que tu es souffrante et que tu vas bientôt te faire opérer.
Ménage-toi, ne te mets pas en colère et n’insulte pas les gentils comme moi.
C’est pas bien d’insulter les autres, pas bien, pas bien, pas bien, pas bien…
Walter le gentil te souhaite un prompt rétablissement et te conseille de ne pas dire du mal de lui sinon il te dira des choses pas bien, pas bien, pas bien, pas bien…
Ok Cricri ?

Pablo75 dit: 30 juillet 2025 à 20h03

Pablo, à priori c’est Colette Yves elle-même qui était lesbienne.
Chaloux dit: 30 juillet 2025 à 19h54

J’ai beaucoup de mal à le croire. Regarde sa fiche Wikipedia. Et comment expliquer ce qu’elle a écrit et que je cite?

Pablo75 dit: 30 juillet 2025 à 20h09

Non, je ne l’ai pas inventée et je me souviens en avoir discuté avec CP qui n’etait pas précisément un imbecile.
MC dit: 30 juillet 2025 à 19h41

C’est qui CP? Et d’où sort l’information que Colette Yver est lesbienne alors que son oeuvre et sa biographie prouvent le contraire?

Si c’est le cas, c’est un monstre d’hypocrisie qui mériterait une biographie autant que les grands espions doubles ou triples…

Christiane dit: 30 juillet 2025 à 20h13

Eh bien le Walter on fait aussi dans la menace ! Avec Chaloux ou Chaloux même, deux salauds dignes des collabos !

Maurice revient... dit: 30 juillet 2025 à 20h15

Je sais moi qui se cachr derrière ce Walter.
Un démon, oui un démon qui sait tout sur tout et sur tous ici à la Rdl.
Rassurez-vous, amis Erdéliens, je suis là, moi, Maurice l’Exorciste, je vais m’occuper de ce démon de Walter mais… Est-ce que quelqu’un peut nous siffloter la musique du célèbre film éponyme de William Friedkin pour que ça fasse peur et me donner du courage pour affronter ce sinistre disciple de Satan ?
Walter… Armé de ma foi, de ma sainte croix et de l’aide du Seigneur, je vais te botter le cul, fils de pute infernale !

Christiane dit: 30 juillet 2025 à 20h15

Dites donc pierre Assouline, qu’est-ce que c’est que ces deux recrues digne de la gestapo : Chaloux/Walter. Vous êtes responsable de votre blog. Virez donc ces crapules à moins qu’ils vous plaisent..

Chaloux dit: 30 juillet 2025 à 20h16

Pablo, CP est un ancien d’ici qui devait être professeur de littérature.

Tape sur Google Colette Yver lesbienne, tu trouveras du matériel.

J’ai aussi trouvé la remarque de Clopine sur Cervantes & autres complètement débile mais j’ai pensé que j’avais assez mis le doigt sur sa crasse bêtise pour aujourd’hui. Moins on en sait, plus tout parait simple.

Chaloux dit: 30 juillet 2025 à 20h18

Pierre Assouline, pourquoi garder une vieille sotte, mauvaise comme la gale comme Cricri?

renato dit: 30 juillet 2025 à 20h18

La relation lesbienne de Colette avec Mathilde de Morny (Missy) est connue, aussi que celle avec Natalie Clifford Barney. Cela dit, elle était ouvertement bisexuelle.

Chaloux dit: 30 juillet 2025 à 20h21

Cricri aime les menteurs et les antisémites. Par pitié, Pierre Assouline, délivrez-nous du mal et ne nous soumettez pas à la tentation de lui répondre vertement…

Chaloux dit: 30 juillet 2025 à 20h25

Je ne menace personne, je préviens. Nous ne pouvons pas laisser s’installer un antisémitisme d’atmosphère qui fera le lit des autres.

Quant aux menteurs qui inventent des lettres de Proust, rien ne les obligeait à mentir. Qu’ils assument leurs mensonges.

Je suis sévère, certes, mais juste.

Chaloux dit: 30 juillet 2025 à 20h31

Vos générations 40-50 expriment et acceptent l’antisémitisme avec une facilité, une légèreté qui sont très instructives. Je suis quasi le seul à avoir protesté contre les propos de la Gigi. Sans compter ceux de la Clopine. Aller au néant sur cette dernière note complète affreusement vos portraits.

Pablo75 dit: 30 juillet 2025 à 20h33

La relation lesbienne de Colette avec Mathilde de Morny (Missy) est connue, aussi que celle avec Natalie Clifford Barney. Cela dit, elle était ouvertement bisexuelle.
renato dit: 30 juillet 2025 à 20h18

On ne parle pas de Sidonie Gabrielle Colette mais de Antoinette de Bergevin, dite « Colette Yver ».

Pablo75 dit: 30 juillet 2025 à 21h41

« En mai 1921, Maurras reçoit un nouvel hommage de Proust : peut-être la plus belle lettre de toute sa correspondance. « Cher monsieur, nous vivons, hélas, comme dans deux siècles différents, je ne vois plus votre visage, je ne serre pas plus votre main que si vous étiez Virgile ou Dante. Et pourtant, une sorte de parallélisme (qui ne m’empêche pas de mesurer les distances) nous conduit côte à côte. […] Je viens […] de terminer votre admirable préface [à « Chemin de Paradis »]. L’influence que vous revendiquez de France et de Barrès trahit plutôt la bonté de votre cœur, plein d’une généreuse gratitude, que l’impression d’un lecteur désintéressé. […] Je le dis sans basse flatterie pour vous, et sans ôter rien à la grandeur de France et de Barrès qui n’en sont pas moins des maîtres parce que vous n’êtes pas un disciple. »
Il lui rappelle ensuite, dans une allure testamentaire, « la plus belle étude » que Maurras a consacrée aux « Plaisirs et les Jours », au temps de « La Revue encyclopédique ». « Je voulais que vous sachiez que je pensais souvent à vous. […] Ce n’est pas sur eux (sur mes livres) que je compte pour que vous me donniez quelquefois une pensée […] mais sur ceci que j’appartiens à un autre plan de votre vie que celui où vous dominez actuellement. Les êtres qui sont situés à ce recul prennent, même sans valeur propre, ou, en tout cas, […] en dehors de la valeur qu’ils peuvent avoir, une autre valeur bien plus grande, celle de nous faire revivre un “moi” qu’on croyait disparu. C’est à ce titre de témoin et d’évocateur que j’ai quelquefois l’illusion d’exister dans votre souvenir. Veuillez agréer, cher monsieur, l’hommage de ma reconnaissance et de mon admiration. »

Stéphane Giocanti. « Maurras, le chaos et l’ordre » (Flammarion, 2006)

Giocanti cite la lettre d’après le livre « Cher Maître. Lettres à Charles Maurras » (Christian de Bartillat, 1995).

https://www.amazon.fr/CHER-MAITRE-COLLECTIF/dp/2841000443/

Si la fameuse lettre fantôme de M.C. existe, elle doit être dans ce livre.

MC dit: 30 juillet 2025 à 22h31

Giocanti , ex élève d’ H IV , le fut de mon Maître Alain Le Gallo, auteur du dernier « Maurras « paru… Les indulgents s’y retrouveront…. CP, Christian Pouillon, Professeur de littérature française à l’Universite de New York, a laissé un bon souvenir sur ce blog, lui et ses filles. Pour la politesse, était l’exact opposé de Chaloux. Pour la culture aussi, d’ailleurs. Chez lui, elle n’avait rien qui pesait ou posait..,.

rose dit: 31 juillet 2025 à 1h37

donc ce livre ne pouvait pas avoir de fin, d’un simple point de vue arithmétique.

Ben non.
Y a une dilatation du temps. C’est le parfait contraire de l’ellipse temporelle.

Christiane, chère, mettez-vous aux abris anti-atomiques.

Chaloux dit: 31 juillet 2025 à 3h35

Non, Pablo, cette lettre n’existe pas. Elle n’est qu’une invention de ce pauvre Court qui se.souvient de travers et invente la moitié de ce qu’il avance. Court n’est pas fiable, on le sait maintenant. D’autant moins qu’au lieu de faire machine arrière, il s’obstine jusqu’à ce qu’on lui mette le nez dedans. Un tel comportement laisse perplexe quant à la profession qu’il a exercée et ses résultats. Sans doute un vers dans le fruit.

Chaloux dit: 31 juillet 2025 à 3h42

Pablo, pour Yver, tu as raison, je me suis fait avoir par la recherche Google qui la mélange avec Colette.

Voilà, pas difficile de dire qu’on s’est trompé. Mais il faut le faire tout de suite.

Chaloux dit: 31 juillet 2025 à 4h13

Maintenant, il faudra vérifier chaque assertion de Marc Court, non pour lui-même qui est incapable de reconnaître ses erreurs (et cela va jusqu’à la mythomanie) mais pour les autres.

JC..... dit: 31 juillet 2025 à 4h23

EVOLUTION, ENTHOUSIASMANTE

La prestigieuse république littéraire du Commodore Assouline, cette RDL à nulle autre pareille, fut longtemps l’Académie Française des bolos standards, gaulois ou pas, amoureux du texte.

Aujourd’hui, elle ressemble plutôt à un camp de Nomades explosifs où gueuler, invectiver, insulter, haïr l’autre fait loi. Quel régal !

Merci Lucifer … Tu es des nôtres !

Clopine dit: 31 juillet 2025 à 4h44

Bon, alors employons le « je ». Ce n’est pas parce qu’il est espagnol que Don Quichotte me touche, ni parce Rodion Raskolnikov est russe, ni parce que le narrateur de la Recherche est français, ni parce qu’Hamlet (ah, là, petit problème, vu qu’Elseneur c’est au Danemark, ce qui conforte d’ailleurs mon point de vue) est inventé par un Anglais. C’est parce que je suis Don Quichotte,et Raskolnikov et le narrateur et Hamlet, et plein plein d’autres aussi, si vous saviez ! Donc, je maintiens mon point de vue : la valeur d’un chef d’oeuvre littéraire ne doit pas se mesurer à l’aune de son temps ou de l’origine géographique et sociale de son auteur, mais en prenant en compte son universalité. A savoir ce qui transcende n’importe quel nationalisme. Voire n’importe quelle identité.

Je prétends qu’avant d’être un juif israélien ayant voté Netanyahou, on est un être humain. Et qu’un enfant, quelque soit son origine,ne peut pas être un terroriste du Hamas. Alors, que le premier fasse mourir de faim le second, c’est juste un crime contre l’humanité (toute entière).

Chaloux dit: 31 juillet 2025 à 4h54

Montaigne à cheval avait ceci de bon qu’il empêchait l’antisémitisme. Sans lui, des minables comme la Gigi et Clopine n’ont plus de limites.

Chaloux dit: 31 juillet 2025 à 4h58

Clopine, il faut vous mettre à jour sur les problèmes d’acheminement de l’aide à Gaza.

Vos remarques sur don Quichotte sont idiotes pour des raisons qu’il est inutile de vous expliquer, votre cerveau malade et rétréci n’y comprendrait rien.

Chaloux dit: 31 juillet 2025 à 5h04

Clopine, vous rendez-vous compte que votre volonté de désinformation en ce qui concerne Gaza est de l’antisémitisme?

Reprenez-vous!

MC dit: 31 juillet 2025 à 7h08

Inutiles ou infantiles, Renelle? Nos deux amis ont le monopole du bac à sable. Eux seuls savent ce qui est bien, mesure. Etc . Ils décerneront bientôt un brevet de vertu à Colette Yver, et il paraît que c’est moi qui suis mythomane…

closer dit: 31 juillet 2025 à 7h51

Des documents et citations publiés ici depuis quelques jours, il ressort que:
– Proust a lu l’Action Française et entretenu de bonnes relations avec Maurras et ses amis jusqu’à la fin;
– Colette Yver n’était pas une féministe militante, au contraire;

Maintenant, il serait temps de passer à autre chose…

closer dit: 31 juillet 2025 à 7h56

Cervantes, Shakespeare, Goethe, Hugo, Dante, Tolstoï sont universels et représentatifs de leur langue, de leur culture et de leurs pays respectifs.
Difficile d’imaginer l’un sans l’autre.

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