Le voyage de Simon Liberati au bout de l’horreur
Le massacre de Sharon Tate, la femme de Roman Polanski, et de ses amis, dans sa villa de Los Angeles le 8 août 1969. L’affaire a fait les choux gras de la presse pendant des semaines. C’est la matière de California girls (342 pages, 20 euros, Stock) de Simon Liberati. L’auteur de Eva, qui nous avait soufflé l’an dernier, revient avec cette histoire atroce.
Il la raconte par le menu, de la préparation du crime à la veille du procès en se focalisant sur les trente-six heures qui ont entouré le passage à l’acte. Ses sources : le dossier de presse et le dossier judiciaire. Il les emmêle et les noue avec doigté. L’enquête personnelle n’est pas le problème de ce genre de projet. Ce qui compte, outre l’imprégnation (les lieux, leur atmosphère, le ressenti de l’époque, sa couleur et ses odeurs) c’est le parti pris romanesque, le point de vue. Liberati y est et nous avec. Tant et si bien qu’on a l’impression de lire un roman traduit de l’américain. Mais du meilleur dans la veine des gonzo reportages de Hunter S. Thomson. La prouesse est de conserver un style classique de grande tenue tout en se mettant dans la peau de l’assassin Charles Manson, gourou mystique d’1,54 mètres qui évite d’assister aux meurtres qu’il organise tant il perd le contact avec le réel, y envoie ses femmes massacrer à sa place, manipulant sa secte de minables hallucinés de la communauté de Spahn Ranch, une vraie bande de cons bourrés de bière et de drogues diverses et avariées (Orange Sunshine pour ne citer que les moins nocives des acides).
A l’issue de leur voyage au bout de cette nuit de volupté dans la torture, le calvaire, l’agonie et la lente mise à mort (« Le bal des vampires » titra Paris-Match dans un accès d’érudition cinéphilique), ils ont même réussi à trouver un appui complaisant chez des ténors de la contre-culture qui ont mis là à côté de la plaque (Jerry Rubin) ou d’intellectuels qui ont refusé de les condamner. Peut-être parce que cela marquait la fin de l’utopie libertaire des années 60. C’était un temps où le gouvernement américain s’inquiétait des rapprochements entre les mouvements hippie et yippie, les Blacks Panthers et les partisans de l’insoumission à la guerre du Vietnam.
La musique est omniprésente tout au long de cette exploration du Mal. D’abord celle que cette écriture dégage, puis celle du récit, enfin celle des dialogues entre les protagonistes. Et puis il y a l’autre musique, la bande originale, puissamment identifiée aux années 1965-1969. Elle la fait résonner dès le titre du roman California Girls, titre d’un morceau des Beach Boys. Le reste de la playlist est constitué du California Dreamin’ des Mamma’s & The Papas, The Stooges, MC5 et de l’album blanc conçu par les Beatles lors de leur séjour dans l’ashram du Maharishi Mahesh Yogi. Il est vrai que, dans son cerveau malade, Charles Manson a entendu un appel au meurtre en écoutant en boucle Honey Pie et surtout Helter Skelter au grand étonnement de John Lennon (« mais c’était juste du bruit… » commentera-t-il plus tard, ce qui n’était pas très amène pour Paul McCartney qui l’avait composée) ; c’est encore pire avec Piggies, composée dans ce même album par George Harrison qui s’y moquait des membres de l’establishment qualifiés de « cochons » quitte à caricaturer la bourgeoisie non sans lourdeur, morceau que la Famille Manson entonnait en chœur dans la voiture en repartant de leur boucherie : elle leur avait « inspiré » d’écrire Pig (« flic ») à l’entrée de la maison et sur les murs en lettres de sang « pour que les flics pensent que c’est les négros qui ont fait le coup » ; et de l’aveu de Manson à son procès, il s’était contenté de prendre au pied de la lettre, de manière certes un peu appuyée, l’une des paroles de la chanson :
« What they need’s a damn good whacking/ Ce dont ils ont besoin, c’est une bonne fessée.
Liberati écrit superbement. Il marie subtilement une langue très maitrisée avec l’idiolecte de cette bande de freaks. Ca sonne terriblement juste. Pas un mot de trop, pas d’abus, pas d’exagérations comme c’est le cas ailleurs lorsqu’un auteur prétend écrire comme les autres parlent. Il est à son meilleur lorsqu’il évoque le pouvoir de fascination de Charles Manson, expert en manipulation :
« Charlie se tourna vers elle comme s’il avait lu ses pensées. Il savait mettre une telle intensité dans un seul regard qu’il la fît aussitôt douter. Au procès, tous les jurés avoueraient aux journalistes avoir baissé les yeux devant Charles Manson. Il pouvait rester une demi-heure à fixer quelqu’un sans ciller. C’est à cela que lui servait toute la violence subie, l’absence de tendresse, les nuits de peur passées en milieu carcéral depuis l’âge de treize ans : à récupérer la dette dont toutes les femmes et tous les hommes sans exception lui étaient redevables. »
Le malaise à la sortie de la lecture n’en est que plus grand. Je ne saurais dire si l’auteur a été complaisant mais il ne fait guère de doute que la précise et minutieuse description de l’horreur l’excite, qu’il y prend goût -allez voir sur le web les images du massacre si le (haut le) coeur vous en dit. Il y en a des dizaines et des dizaines de pages. On veut croire qu’elles sont indispensables à son exploration du Mal. Que rien n’est gratuit dans sa désarticulation de la sauvagerie et sa mise à nu de ses personnages dont il fait des animaux mythologiques. Pas un détail macabre ne manque au meurtre de ces cinq personnes à coups de couteau. Tout sur l’art et la manière d’éviscérer une femme enceinte de huit mois. Il y en aura certainement pour trouver cela gore. A ceci près que son empathie ne provoque pas la nôtre ; elle est telle qu’il se met dans la peau de chacun ; mais lorsqu’il souffre à la place de Sharon Tate, c’est aussi obscène que BHL racontant en détail à la place de Daniel Pearl sa souffrance dans son cachot quand les talibans l’égorgent.
Glauque tout ça, quand même, sordide et souvent insoutenable. L’une des lectures les plus dérangeantes de la rentrée littéraire (qui commence aujourd’hui) est celle qui fait de nous des voyeurs à l’insu de leur plein gré. Mais quel livre !
(« Chez les Polanski après le passage de la Famille » ; « Charles Mason à l’époque, et plus bas, il y a trois ans en prison où il purge une peine de réclusion à perpétuité » ; « Sharon Tate et Wojciech Frykowski, ami du couple, peu avant le massacre », photos D.R.)
1 039 Réponses pour Le voyage de Simon Liberati au bout de l’horreur
De film en livre, le malaise s’accroit, Passou !
Peut-il y avoir beauté (du livre) dans la complaisance (du crime), that’s the question ?
Oh non, pas lui… ce faiseur en vomitorium…
Y a-t-il donc, chez l’être humain,
plusieurs formes de conscience
pour que là où l’un se délecte,
l’autre éprouve de l’horreur ?
Même la somme des cruautés subies
par un cobaye humain, sauf exception,
ne le jetterait pas dans l’une des catégories
mais l’y ancrerait plus ou moins profondément.
Primitivicement.
Selon Laure Adler, c’est Marguerite Duras qui aurait inventé le slogan de mai 68 : « Sous les pavés la plage ».
Mais qui donc a inventé : « Il est interdit d’interdire » ?
Même le burkini à la plage !
« Glauque tout ça, quand même, sordide et souvent insoutenable »
on est gavé
à 10 h 24 min
Question d’époque Jibé, vous le savez très bien
Comment peut-on écrire un livre sur de pareilles monstruosités? comment peut-on le lire? Comment peut-on en publier un commentaire sur un prestigieux blog littéraire?
Mystère insondable.
Je me f… de savoir si le livre de Liberati est bon ou pas. Il y a des limites au droit de s’exprimer. Une des limites est la suivante: toute forme de description de l’horreur, particulièrement si elle est réussie, est une incitation (pour une infime minorité, je le reconnais, mais cela suffit pour ne pas prendre le moindre risque) à la reproduire. Elle est aussi une insupportable agression contre la sensibilité des survivants de l’entourage des victimes.
Ces comportements pathologiques devraient être réservés à l’étude des savants et confinés dans des laboratoires où des chercheurs s’efforceraient d’en trouver les causes et d’éventuels remèdes.
Il y a des apprentis terroristes qui se grisent de scènes de décapitation. Il y aura des psychopathes qui se griseront à la lecture des crimes de M. N’y en aurait-il qu’un sur un million qui serait tenté de passer à l’acte que cela justifierait la censure. Le fait même d’écrire là-dessus est révélateur d’un type pas trop bien dans sa tête. La conclusion de la note de Passou me donne à penser qu’il s’agit d’un salopard qui veut faire du fric sur l’escalade de l’horreur (pourquoi pas le Goncourt? Littel l’a bien eu) ou d’un cinglé, ou des deux.
Dans quel monde vivons-nous?
Je suis en train de relire le volume des lettres de Proust à Montesquiou (Plon 1930), dont j’ai été obligé de racheter un exemplaire faute de retrouver le mien. On ne rit pas en le lisant, mais on rit en le refermant. Mystère…
Que dire du tropisme pour le crime et ses auteurs,
sinon qu’il est un symptôme, exception faite,
et encore, des professions que la société
érige en remparts ?
Complisciemment.
Ah oui, attention! Passou nous dit que c’est une lecture « dérangeante », une des plus « dérangeante »…Ça sauve tout! Il suffit de dire de n’importe quelle merde provocante qu’elle est « dérangeante » pour que l’on soit obligé de s’incliner…
Au nom du tiroir-caisse, tout est permis.
Le camp des récupérateurs de tous bois
n’est pas le même que celui de la décence.
Convénablement.
« On ne rit pas en le lisant, mais on rit en le refermant. Mystère… »
C’est peut-être un problème (personnel) de retardement au démarrage, Chaloux ?
C’est un livre pour les lecteurs du magazine Détective ?
Je crains que Passou file un mauvais coton…
Memento. Officiellement, Federico Garcia Lorca fut abattu le 19 Août 1936 par les milices franquistes. Il y a quatre vingts ans.
Son corps ne fut pas retrouvé.
Eh, les modérateurs ! vous pouvez aller boire un verre à la santé de Liberati et laisser passer mes commentaires ?
Eh, les modérateurs, la « liberté d’expression », vous avez entendu parler de ce truc… ?
Eh les modérateurs ! Entre nous, ce Liberati est un malade foireux, un tordu débile, un monstre miteux, un dément littéraire, une folle de l’horreur, une vile crapule, un sadique sot, un adepte du mal, un sataniste refoulé, un vicieux sans pudeur, un cannibale caché, un curé pédophile, un amoureux de la douleur, un obscène voyeur … non ?
Eh, Passou ! Pourquoi, en ces temps tellement troublés où même un Benoit Ha.mon peut se présenter aux primaires -c’est dire si ça va mal- ne pas nous parler d’un bon livre ? Auriez vous fait votre conversion ? Aimez vous désormais les livres dont la reliure est faite de peau de bébé ? ceux où la lampe est délicieusement taillée dans de la peau de Jude et laisse passer une douce lumière de mort ? ….
Chalou, vos histoires de trucs perdus ne nous intéressent pas. Voyez quand même dans votre frigo.
Eh Passou ! Qu’est qui vous a pris de brandir la balayette des chiottes tendue par ce sal.aud de Liberati, comme un sceptre de l’écriture, valant la peine d’être saisi ?…
interdire le burqini, la burqa, que sais-je encore…n’a aucun sens. il ne s’agit que d’effets et cest la cause qu’il faut traiter. NKM à raison : le salafisme doit etre interdit et les lois et ssystèmes de contrôle modifiés pour que toute personne manifestant une sympathie salafiste, donc par définition antinationale, par la frequentation de lieux, de groupes, par ses expressions verbales et écrites, par son comportement, fasse l’objet de sanctions d’effet proportionnel et croissant : avertissement, incarcération, déchéance et expulsion.
Une dernière félicitation, avant de quitter définitivement ce billet puant d’une passoulinienne provocation, félicitation à l’endroit : la perpète, c’est perpète.
Ce qui garantit la société d’une récidive, toujours possible, et que le nain fou mourra en taule encore plus fou !
l’endroit de la Justice US…
Cela-dit, si NKM a raison sur ce point, je ne souhaite aucunement la voir Présidente. Ce serait la continuité de l’imbécilité européenne au servive des impérialismes financiers et politiques. C’est à dire tout ce qu’il faut au plus vite balayer si on espère s’en sortir.
Hollande est en train de nous préparer une inversion factice de la courbe du chômage afin de justifier sa candidature à un second quinquennat.
Que personne ne soit dupe, tout cela est cousu de fil rouge, comme par exemple ces consignes données à chaque agent de pôle-emploi d’envoyer massivement en formation les demandeurs d’emploi, meme quand ces formations sont parfaitement inutiles, consignes dénoncées par les agents eux-même, coût : 1 milliard.
Si les femmes françaises avaient des burnes, elles iraient dire à leurs sœurs, islamisées à l’ancienne devant l’Eternel :
« Eh, les burkinettes ! laissez tomber les c.onneries : baignez vous quasi à poil ! l vie est courte… »
Mais les femmes françaises ont presque aussi peu d’amygdales externes que les mâles français !
Dédé,
Le factice, c’est que Hollande soit président ! Le reste en découle. Chômage, Justice, Economie, Securité, etc …
gourou mystique d’1,54 mètres
lassouline y trouve que les nains c’est mieux havec des poignées..hou halors c’est pour charger polansky..
Rosemary’s baby est un film remarquable, mais je me demande s’il n’a pas attiré la mauvaise fortune (je parlé pas des pepetes, bien sûr) sur Polanski.
De façon plus générale, l’oeuvre de Polanski me fascine mais sa personne me révulse.
Le reste en découle. Chômage, Justice, Economie, Securité, etc …
ça c’est du gourou
Orange Sunshine pour ne citer que les moins nocives des acides
« longtemps je me suis couché de bonne heure pasque j’avais bu trop dkro »..trop lhistoire de sa vie a lassouline
Ni Hollande ni NKM, Marine alors, D. ?
JC, même pas parti, qu’il est déjà revenu !
C’est la tornade…noire ?
C’est comme mon pot de chambre. I s’en va pas.
c’est aussi obscène que BHL
..mais c’est insoutenabe..couscoué tandème qu’il dirait dracul
Est-ce parce qu’il était Blanc que Manson a échappé à la chaise électrique ?
JC, même pas parti, qu’il est déjà revenu !
lui aussi y revient en septembe..peut ête attation..faut l’mériter
11 heures 10 : autoportrait de JC !
est celle qui fait de nous des voyeurs à l’insu de leur plein gré
c’est pas facile le boulot de critique..faut dla force morale..c’est pas comme zweig
Dans la rubrique nécro :un médecin poignardé (par un ‘déséquilibré ..) à Forest (Bruxelles) – ses jours sont en danger
Grasset devrait vendre ce bouquin avec un bouteille de détergent.
Une bouteille de détergent et une bouteille d’Hépatoum (pour l’auteur).
Etonnante notule, dear Passou, après Zweig, Dutroux.
Ce liberati est bien lié à quelques films vintage qu’il faut voir avant que les islamiss prennent le pouvoir en France, mais le reste, vaut-il la peine d’une fouillure ?
bon, du calme, hein ! Passoul commence son job de nous causer de tous les goncourtisables avant le mois de novembre, c’est sa rentrée, on va pas commencer à l’achever ; vraiment pas de quoi faire un plat de ce paper. Il nous refait le coup de son « malaise zweigal », et si Liberati est gore, il est quand même profond…, non, non, pas lâche du tout… simplement excité par l’horreur. Faut ben ménager les caprins à bruxelles, c’est pas le moment de décon…, les potes… quand on veut passer pour un subtil et influent ‘entrepreneur de morale’ (cf. Stan Cohen). C’est quand même pas bin difficile à comprendre. pour ma part, jamais lu ce romancier qu’on encense à stgermain, j’avais déjà donné avec Morgan Sportès et l’affaire Youssef Fofana (tout, tout de suite), ça suffit comme ça, c’te veine-là. J’irai même pas voir, les G lui donneraient-ils leur prix, même si Françoise M-Jojo. avait conseillé d’aller débusquer des trucs originaux… Ché pas si Liberati en fait partie, mais m’est avis que la glauquitude n’est plus trop à la mode désormais.
Et les California Girls, qu’est-ce qu’elles sont devenues Passou, condamnées à vie aussi ?
La catégorie du dérangeant? Pas un critère littéraire mais moral .a beaucoup servi comme argument publicitaire un peu usé
« qui fait de nous des voyeurs à l’insu de leur plein gré »
il faut vraiment laisser passer aux journaleux ce que tout le monde doit leur laisser passer
la lâcheté de Zweig à côté de ça…
Y a des lâchetés. Des propres. Des sales ….
Le souvenir de la lecture de . »eva. »m a vacciné contre une ecriture surchargée qui veut en mettre plein la vue .quel bluff sur des themes glauques
jibé 11h 59, j’avoue avoir mis du temps, des dizaines d’années, à comprendre qu’un nationalisme patriote pouvait respecter chaque individu de bonne volonté, indépendamment de ses origines. Je ne supporte pas le racisme racial, ethnique.
Marine Le Pen est au delà de ça également. Je préférerais cependant faire arriver au pouvoir un nationaliste patriote gaulliste souverainiste, mais y en aura-t-il seulement un seul à recueillir 500 signatures? Si Pierre-Yves Rougeyton se présentait, en dépit de sa jeunesse, je voterais les yeux fermés pour ce type d’une profonde intelligence, à l’immense savoir sociologique, politique, économique et géostratégique et temoignant d’une lucidité très hors du commun sur l’état de la France et des actions à mener pour la sortir de l’ornière, ou même la maintenir en tant que France nationale.
Rougeyron, pas Rougeyton. Desolé.
ça , La Vie en Cause, vous avez parfaitement raison…
Si la « rentrée » huhuhu « littéraire », c’est ça, alors je préfère être condamné à Secret Story à vie !
Insensé ! c’est du trash, et du lourd, du sanguignolant, c’est du Beigbeder à l’hémoglobine. Nul ! Scandaleux de promuouvoir un truc pareil . Manson , c’est l’inspiration d’Hannibal Lecter. Bon. Le massacre fut absolument terrifiant…On est dans « Seven » ou « Zodiac », le genre de film à voir un dimanche après-midi de pluie au « Paladium Multiplex » de Charleville-Mézières ! Ah oui, « Misery » aussi…
bref, du gros bon poubellique. Inutile de préciser que j’n ai pas lu ni ne lirai jamais ce truc. Sur l’histoire ce dégénéré de Manson, suffit de lire l’article bien fait de Wikipédia. Vouloir en savoir plus, d’abord c’est sans intérêt, passablement voyeur et de toutes façons, Liberati ou pas, il manquera toujours l’essentiel, dans une « scène de crime » ,l’odeur de merbe, de gaz et de sang tourné, un peu métallique et déjà charogneux des cadavres…alors qu’on fasse la promotion d’un amas de pus « littéraire » de ce tonneau, c’est terrifiant.
Si vous ovulez avoir la trouille, regardez, ce soir, sur RMC, un des numéros de la série « les Complices d’Hitler », sur Martin Bormann, là vous en aurez de l’ordure, sans sang, mais bien grasse.
L’autre Maetin de la NSDAP , encore pire que le philosophe pour knödels;
Alors foutons, en effet ,la paix à ce pauvre Zweig.
Pour terminer, et nous faire revoir le soleil derrière les flots de merbe, voici une merveilleuse pensée du très très grand St Augustin.
« Dieu a créé l’Homme , comme la mer crée le rivage? En s’éloignant ».
Au vu de ce billet, on est alors en pleine marée d’équinoxe, coefficient 130, au moins. Dieu s’est retiré loin mais loin….je mets à sa place.
horreur !!! j’ai tapé trop vit et j’ai écrit « ovulez » au lieu de « voulez »…ha ! je vois d’ici aller bon train les comment traire ! Huhuhu, quel lapsus, Berguenzinc, en fait, ça y est on a la clé….obsédé du tafanard !
ben non. Dystapie parce que je vais trop vite…
je vais bouffer, salut.
Bon, rendez-vous au prochain billet.
Il y a des livres tellement plus importants….
Faisons la grève de la RDL tant qu’Assouline ne proposera pas des livres présentables!
Hurkhurkhurk!
qu’est ce que t’attends pour t’présenter dédé..l’état c’est toi épicétou
il manquera toujours l’essentiel, dans une « scène de crime » ,l’odeur de merbe, de gaz et de sang tourné, un peu métallique et déjà charogneux des cadavres…
bergueune essaie dse donner dlapétit mais il va taquiner hencore..mais bel effort a l’insu dton plein gré
bouguereau dit: 19 août 2016 à 13 h 34 min
A peine 13H30 et déjà plein!
« Je préférerais cependant faire arriver au pouvoir un nationaliste patriote gaulliste souverainiste, »
Le portrait craché de Nicolas Dupont-Aignan, D!
J’ai lu le billet comme je bine mon potager,d’arrache pied. Pour le reste, au prochain billet, mes potes. Mon cinéma à moi ce serait plus Mary Poppins. Sur le canapé en mangeant des mini-magnums au lait entourée de tous mes petits 3nfants et après on installerait une tyrolienne dans e jardin et on descendrait à fond la caisse en tenant très haut le parapluie et en gueulant à tue-tête supercalifragilisextipidelicieux.
C’est dit.
bonne sieste
j’aime beaucoup Dupont-Aignan et j’ai déjà voté pour lui, mais il devrait croître un peu en nationalisme pour être à la hauteur des enjeux.
C’est dit
t’entends mon larbhin..croix d’bois croix dfer
« qui fait de nous des voyeurs à l’insu de leur plein gré »
Heureusement, rien ne m’oblige à lire ce machin…
pour être à la hauteur des enjeux
si qu’y fait 1.54..y peut donner d’l’apetit a un héditeur
Heureusement, rien ne m’oblige à lire ce machin…
c’est une drole d’idée..mais bon chacun cherche son bonheur là où il l’a déjà trouvé..belle performance
j’aime beaucoup Dupont-Aignan et j’ai déjà voté pour lui, mais il devrait croître un peu en nationalisme pour être à la hauteur des enjeux.
Il lui frôler le surdosage en hormones de croissance et nous ne pouvons que ne pas lui souhaiter, vous devez être un de ses rares supporters peut-être en raison de ses engagements envers chiens et chats car vous nous avez confié votre souci vrai des animaux, de leur condition
,à part cela il a l’air gentil.
Pierre-Yves Rougeyron: entretien géo-politique
taisez-vous, Bérénice, vos propos, comme bien souvent, m’indispisent.
Bon, on nous vante Ducon-Gnangnan….je n’en crois pas mes yeux ! et puis on nous dit qu’il est GENTIL…j’ose espérer que c’est de l’ironie…sinon, boufffffffffffffffre, on est pas rendus !
Laissons cette mauvaise libérature!
avertissement, incarcération, déchéance et expulsion.
D admettons que ce soit une solution, la sanction, de toutes façons quoi d’autre? La pédagogie, le filtre à la frontière, le scanner cérébral?. Imaginez-vous le retard dans le traitement des affaires juridiques. Faudra-t-il créer des tribunaux spéciaux ou d’exception? Rien que le temps qui est nécessaire pour faire voter une loi, un décret qui soit ensuite tamponné, validé et inscrit là où il faut avant application , ils auront le temps de nous inquiéter plus d’une fois, il faut si peu de temps pour tuer des dizaines d’innocents et tant de jours pour peser le pour le contre et faire accepter l’idée d’une nécessité juridique .
La grande littérature regarde au fond de la noirceur humaine, sans complaisance, ni voyeurisme, ni prosélytisme. Glucksmann a dit des choses définitives là-dessus.
Dans le livre d’Orengo, La fleur du capital (Grasset 2015), les scènes de fist f.cking sont de la vraie littérature. Sans concession.
Burroughs & Selby sont passés par là.
Berguenzinc il a l’air, en fait je ne me suis jamais arrêtée à lui, en gros que défend-il?.
Pour préciser, si on regarde la photo de Sharon Tate et de l’homme devant son ventre en pleine résolution, comme on la trouve ici (http://i57.tinypic.com/30t10ki.jpg), on réalise que ce n’est pas Roman Polanski, mais Wojciech Frykowski, ami du réalisateur et massacré en même temps qu’eux (http://www.findagrave.com/cgi-bin/fg.cgi?page=gr&GRid=6085)
Bloom dit: 19 août 2016 à 14 h 30 mi
« Dans le livre d’Orengo, La fleur du capital (Grasset 2015), les scènes de fist f.cking sont de la vraie littérature. Sans concession. »
Cher Bloom, nous sommes obligés de vous faire confiance à votre jugement car nous n’irons pas y voir.
bouguereau dit: 19 août 2016 à 13 h 49 min
« C’est dit »
Kevina, ma palombe, tu nous as déjà fait ce matin un serment de Bayeux. Retourne dans ta crypte, vilaine petite varmine (comme dirait le grand Gaston Couté).
L’horreur peut exercer son pouvoir de fascination, à l’image comme au texte il faut pouvoir la soutenir, je ne sais trop si j’aurai envie de lire ce livre là. Pour beaucoup de chapitres, savoir que ça a été, que cela peut encore se produire (me) suffit, pas de curiosité pour ce genre d’inventaire.
Bloom vous avez raison mais n est pas
Dostoïevski qui veut
On dirait que Pierre Assouline est en train de saborder son blog. Crn comme le disent JC, gontran, Jibé, tout le monde, en fait, c’est absolument inouï.
Donc, fremz les commentaires, et hop, passons à autre chose.
Tiens, par exemp, j’ai volé ce livre
« Championnes, Lorraine Kaltenbach, Clémentine Portier-Kaltenbach
paru l’an dernier chez Flemmearien, par Alain Durry (né Soto-). une excellente sur les championnes sportives. Bien écrit, et qui ne fait pas dans le gloubigoulba intelloberkampf.
que pensent nos amis polonais de Polanski ? regrettent-ils son départ pour l’apatridie ? un de ses derniers films de ce côté du rideau de fer se passait sur un voilier, sur un lac de Masurie. Pas mal du tout, « Calme blanc » trente ans plus tard ne sera qu’un faiblard remake. La Masurie eut son heure de gloire sous la Prusse, à qui les Polonais et bien d’autres locataires des lieux ne sont guère reconnaissants.
Proust à Montesquiou
Un sens unique ou une correspondance? Drôle de zèbre que ce Montesquiou pour le peu que j’en ai découvert.
Totis salvete.
Je vous trouve tous bien conformistes, mes petits chéris.
La littérature et le mal, vous avez déjà entendu parler ? Georges Bataille, Sade ? Plus près de nous Robbe-Grillet ? L’auteur a-t-il oui ou non franchi la limite de la complaisance ? C’est la question littéraire à poser avant de condamner pour des raisons morales qui n’ont que peu à voir avec l’art.
Ah, on les voit là, tous les prêtres défroqués monter en chaire et brandissant le goupillon, tous les khuls bénis de la Californie… Pas un pour racheter l’autre. Comme si on pouvait faire l’économie du Mal pour penser la littérature ! Comme si l’auteur de ce récit s’identifiait avec son héros criminel ! Comme s’il n’avait pas un point de vue à défendre sur les années 60 qui mériterait au moins un peud e notre attention ! Comme s’il ne nous fallait pas réfléchir à sa proposition de lecture, à travers ce massacre, des années 60, débutant avec la fleur au fusil et se terminant par une immonde boucherie !
Ce qui m’aurait plus intéressé, pour ma part, que le massacre lui-même, c’est le récit des persécutions dont fut à son tour victime Roman Polanski après le massacre, accusé d’en être son auteur. Horreur des horreurs pour un Juif victime des persécutions antisémites dans le ghetto de Varsovie. Mais ce récit reste étrangement dans le silence, comme l’hystérie du massacre n’était là que pour cacher l’horreur absolue de la persécution dont Polanski fut victime. Un silence. Il y en eut un aussi dernièrement quand une flopées d’intellectuels musulmans ont lancé une alerte dans la presse après les massacres perpétrés ces derniers temps par des islamistes en omettant de mentionner les massacres dont furent victimes des Juifs à l’hyperkasher. Même silence coupable. Même haine ? Même indifférence ? Même mal ?
En fait, j’ai trouvé !!!! ce blog fait dans le BFM…. comme cette chaîne de hyènes qui repassait en boucle le camion de la Promenade des Anglais, des Anglais sur la Promenade des Camions…..et qui osèrent interroger un gosse !
On est dans le Dutrouïsme; le Fournirisme , le Vangelovenisme putassier. Moi, c’est comme pour Bordeau-Chesnel, je n’ai pas les mêmes valeurs.
Alors attendosn le repêchage éventuel.
Phil je n’ai pas vu le couteau dans l’eau 1962, j’avais 3 ans.Je vais me fier à la bonne fortune du ciné-club local qui peut-être un jour l’offrira au public à moins qu’il soit possible d’en acheter la séance par voie internet, est-ce qu’on le trouve?.
michel, moi, je ne suis VRAIMENT pas du genre bigot, goupillon etc, mais justement l’article ne parle pas de Polanski, ce qui aurait été un sujet de réflexion autrement plus digne de ce blog. Car enfin reconnais que ce n’est pas jojo…c’est crapoteux, et au fond, sans intérêt….et qu’on ne vienne pas arguer que ça choque le bourgeois conformiste, qui n’en peut mais et qui en a vu d’autres.
hier ou avant-hier, j’avais évoqué l’arrestation de l’écrivaine turque, qui s »appelle, enfer et putréfaction ! , Erdogan…c’était prce que je me disais que PA allait rebondir sur ça. Mais non, il n’a pas besoin de conseils, la preuve !
tu es au courant de la diffusion de « Martin Bormann » ce soir sur RMC?
bà t
Mais non ! Mais non ! Berzik ! Il faut toujours que tu t’emballes. Garde ton calme et lis d’abord le bouquin si tu veux le massacrer. Mais comme ça, dire tout ce que tu dis, sans l’avoir lu, c’est boufonnesque, sans plus. C’est drôle, certes, mais ça ne fait pas vraiment rire…
Mais je sais bien, Berzik, que t’es tout sauf bigot. Je finis par te connaître, tu sais. Mais là, mon Jean-Philippe, tu déconne à plein tube. Tout ce que tu dis, c’est indigne de toi. Pense avant de condamner. On entre dans une effroyable époque de khuls bénis, de morale à la guimauve où il devient impossible de penser le monde. Tu dis sur Liberati ce que les tous les ploucs patentés disaient en leur temps des bouquins de Zola ! Allons, c’est pas sérieux.
Sacré bon film « Le couteau dans l’eau « , j’ai dû le voir 10 fois …
Mais je sais bien, Berzik, que t’es tout sauf bigot. Je finis par te connaître, tu sais. Mais là, mon Jean-Philippe, tu dékhonnes à plein tube. Tout ce que tu dis, c’est indigne de toi. Pense avant de condamner. On entre dans une effroyable époque de khuls bénis, de morale à la guimauve où il devient impossible de penser le monde. Tu dis sur Liberati ce que les tous les ploucs patentés disaient en leur temps des bouquins de Zola ! Allons, c’est pas sérieux.
» Pas un pour racheter l’autre. Comme si on pouvait faire l’économie du Mal pour penser la littérature ! »
mais, justement ,ce n’est pas de la littérature….l’horreur, l’abjection, la puanteur humaine traversent la littérature la vraie, mais là, là, on est dans une sorte de « Voyage au bout du panier de linge sale »…c’estg pas de la littérature, c’est de la rature. Mince alors, toi qui a un jugement si fin, tu considères ce torche-train produit par ce paparazzo inculte de Libérati comme une oeuvre? mazette !
Libera nobis de Liberati
Michel, tu l’as lu, toi? et pourtant tu en parles….
Bérénice, les réponses sont à chercher (du moins celles qu’on a, suite aux ravages opérés par la veuve de Robert Proust, le frère de Marcel, après la mort de son mari, en 1935) dans la grande édition Plon de la Correspondance, à laquelle je vais d’ailleurs devoir me reporter pour vérifier les textes. Mais vous avez raison, ces recueils de lettres à sens unique sont devenus difficilement supportables (édition 1930), je m’en aperçois à la relecture.
Je m’en vas…
A bientôt!
Tous les films de Polanski sont une méditation sur le Mal.
Le bouquin de Liberati se veut lui aussi une méditation sur le Mal.
La question littéraire à laquelle il nous invite à réfléchir est une grande question de l’art littéraire à travers les siècles : réussit-il à méditer sur le Mal d’une certaine époque sans tomber dans la complaisance ?
Et pour l’instant je ne vois personne prendre cette question épineuse par les cornes… si je puis dire.
Albablabla : »Tu dis sur Liberati ce que les tous les ploucs patentés disaient en leur temps des bouquins de Zola ! »
Le robinet à sottises est à nouveau ouvert. Je vous laisse avec ces énormités…
tu es un sacré flibustier, Michel !!!!!! tu dis, mieux que mi, EXACTEMENT ce que j’ai dis plus bas sur Polanski ,dont personne ne parle, pare qu’il est juif…je te cite:
« Ce qui m’aurait plus intéressé, pour ma part, que le massacre lui-même, c’est le récit des persécutions dont fut à son tour victime Roman Polanski après le massacre, accusé d’en être son auteur. Horreur des horreurs pour un Juif victime des persécutions antisémites dans le ghetto de Varsovie. Mais ce récit reste étrangement dans le silence, comme l’hystérie du massacre n’était là que pour cacher l’horreur absolue de la persécution dont Polanski fut victime. Un silence. Il y en eut un aussi dernièrement quand une flopées d’intellectuels musulmans ont lancé une alerte dans la presse après les massacres perpétrés ces derniers temps par des islamistes en omettant de mentionner les massacres dont furent victimes des Juifs à l’hyperkasher. Même silence coupable. Même haine ? Même indifférence ? Même mal ? »
tu oublies aussi, l’indifférence totale devant les enfants et adultes assassinés par Merah devant leur école…
bÀT
Je trouve pour ma part que ce n’est pas un mauvais sujet du tout, mais au contraire potentiellement assez riche. Et en effet, il faut lire ce livre (essai ? roman ?), pour voir s’il tient ses promesses, loin d’un premier mouvement de rejet que cette affaire a d’ailleurs toujours suscité dans le public.
berguenzinc dit: 19 août 2016 à 15 h 01 min
Moi, c’est comme pour Bordeau-Chesnel, je n’ai pas les mêmes valeurs.
Le personnage féminin de la pub pour Bordeau-Chesnel s’adressait à un huissier qui venait de saisir ses biens meubles (sauf un pot de rillettes Bordeau-Chesnel) et lui disait : « Nous n’avons pas les mêmes valeurs, Monsieur l’huissier ». Les initiés savaient que le but était de couler le concurrent direct, dont l’usine se trouvait sur la même commune de la Sarthe : les rillettes … Lhuissier !
Oui, j’en parle, Jean-Philippe, mais pour poser une problématique, pas pour le condamner sans l’avoir lu. J’ai lu aussi du Sade comme beaucoup d’entre vous aussi, j’imagine, du Georges Bataille, du Robbe-Grillet bien dégoulinant. Je ne vois pas ce qui empêcherait de lire Liberati.
On a interdit pendant des décennies les bouquins de Sade. Il a fallu de Pauvert soit persécuté par la presse, les tribunaux, le fisc pour notre République admette enfin qu’on pouvait publier Sade officiellement y compris dans la Pléiade par mon révéré ancien professeur Michel Delon, grand dix-huitiémiste devant l’éternel.
Alors, on ne va tout de même pas régresser un demi-siècle en arrière tout de même ! On ne va pas faire comme les musulmans qui veulent nous foutre des burkini sur nos plages alors que la communauté française lutte depuis des lustres pour l’émancipation effective de la femme.
Non, réfléchissons avant de condamner.
Albablabla, un écrivain véritable n’irait pas chercher sa réflexion sur le mal en littérature dans un fait divers rabâché dix-mille fois, ad nauseam. Il irait au charbon de la vie ou de l’imaginaire -qui n’est d’ailleurs que pure invention- (« Tu crois rêver et tu te souviens », c’est pas du Heidegger). Ceci n’est pas réfléchir sur le mal, c’est faire le trottoir. On peut y réussir aussi, il y a des exemples.
Oui, j’en parle, Jean-Philippe, mais pour poser une problématique, pas pour le condamner sans l’avoir lu. J’ai lu aussi du Sade comme beaucoup d’entre vous aussi, j’imagine, du Georges Bataille, du Robbe-Grillet bien dégoulinant. Je ne vois pas ce qui empêcherait de lire Liberati.
On a interdit pendant des décennies les bouquins de Sade. Il a fallu que Pauvert soit persécuté par la presse, les tribunaux, le fisc pour que notre République admette enfin qu’on pouvait publier Sade officiellement y compris dans la Pléiade par mon révéré ancien professeur Michel Delon, dix-huitiémiste distingué devant l’éternel.
Alors, on ne va tout de même pas régresser un demi-siècle en arrière ! On ne va pas faire comme les musulmans qui veulent nous fkoutre des burkini sur nos plages alors que la communauté française lutte depuis des lustres pour l’émancipation effective de la femme.
Non, réfléchissons avant de condamner.
Pardonne-moi cette blessure narcissique, mon grand Berzik. Mais je n’avais pas vu ton commentaire sur Polanski. Toutes mes excuses les plus plates ! Mais on est bien d’accord sur l’essentiel.
Ce travail de Simon Liberati semble s’inscrire dans une lignée de récits aujourd’hui assez bien fournis, directement inspirés par des faits réels, et où l’on compte, entre autres, des textes de Régis Jauffret, de Patrick Deville. L’ancêtre fondateur pourrait être « Une ténébreuse affaire » de Balzac, mais où l’imagination du romancier tient une place beaucoup plus grande. Ce qui m’intéresse dans ces récits (je ne lirai pas le Liberati, nous avons déjà notre dose d’horreurs en suffisance), c’est de savoir si l’on peut encore parler de récits romanesques, et à quel titre. Il me semble que Liberati, après Jauffret, après Deville, propose une formule originale de « romans », qui n’existait pas, ou quasiment pas, avant eux.
« L’indifférence totale »? Montaigne, il faut retourner à la campagne!
Arrestez deux minutes, Bérénice. Quand on veut on peut.
Non, l’ancêtre c’est Sade.
Sade, bien sûr, avec en plus quelques chose de torturé à la Edgar Poe.
Le récit de Liberati est un récit qui se veut sadien. toute la question est de savoir s’il n’est pas aussi un récit sadique.
Et Boccace? Cretinus Albanus…
Il y a aussi tous les récits cruels du XVIIè siècle publiés en quarto ou une édition de poche, je ne sais plus laquelle.
Je crois aussi que la plupart d’entre vous êtes victimes d’une vision trop scolaire de l’âge classique. Or, l’âge classique comprend aussi sa part d’ombre, voire sa part maudite, ces récits de la cruauté précisément.
C’est une tradition littéraire très périlleuse. Se maintenir sur la crête qui sépare l’art de la complaisance n’est pas facile. C’est tout l’enjeu littéraire de ce genre de récit. Apparemment c’est réussi pour celui de Liberati, nous dit Passou. Reste à le lire pour savoir si on partage ou pas son point de vue.
Wiwi dégonne pleins tubes : c’est pour ça qu’on l’aime : »Lisez Liberati, mes frères ! vous saurez tout sur le crime rituel. La littérature ne peux pas se passer du mal ! » Ouah, la découverte !
Libérati est un fouille-merbe qui fait sur lui de joie, dans la merbe des autres car il n’est pas foutu la faire la sienne … propre, le crâne creux.
J’adore Wiwi : et il te parle de Sade, notre Wiwi ! J’attend Attali, « Blaise, la crème qui déniaise », et la communiste porteuse de Lacroix …
On a donc plutôt l’impression que Liberati a choisi un vaste et grandiose sujet. La question est donc : a-t-il été à la hauteur ? A-t-il réussi à maîtriser le genre, la matière, et à mettre du sien dans ce massif impressionnant ?
C’est pas qu’elle ne peut pas se passer du Mal. C’est que la littérature en soi est une méditation sur le Mal.
Eliette Abecassis (l’abbée Cassis, comme dit notre ami Bersik) a écrit de très bonnes pages sur l’art et le Mal dans sa Petite Métaphysique du meurtre.
Mais enfin, Michel, je ne t’ai pas attendu pour me farcir,Boccace, Sade, etc etc…mais là, on n’est pas dans l’érotisme ni de ces divins ouvrages qu’on lit d’une seule main. On n’est pas non plus dans l’hémoglobine d’Alien ou de tous les films que j’ai cité comme exemples, plus bas.
Tiens, un autre exemple : dans un fabuleux téléfila produit par la bibissie, « Elizabeth 1 », avec Helen Mirren et Djérémi Ail-Ronce, on voit un moment le châtiment effroyable de quelques courtisans qui avaient trahi la reine, on assiste à tout, leur éventration à vif et l’arrachage de leurs intestins qu’ils voient griller comme des saucisses tout en agonisant. Sans parler de « La Reine Margot »…
Donc ce n’est pas « cachez ce sein que je ne saurais voir », non, c’est une sorte d’envie d’aller au refile devant cet abaissement de la pensée. C’est avec des têtards comme ce ibérati qu’on retourne au Moyen-Âge, au degré zéro de la pensée. Ne doute pas un seul instant que ça plaît aux nazislamistes, qui d’ailleurs font la même chose ne envoyant les vidéos de décapitations. Et puis quoi? Il esxiste un UNIQUE film de 30 secondes pris en douce, à Versailles, en 1939, le jour de la dernière exécution publique, celle de Troppman, il me semble…quelle joie subversive, tu parles !! on voit le bourreau actionner la manette et s’écarter pour ne pas recevoir de sang et on voit le tronc du guillotiné gigoter dans son panier….c’est du journalisme, ça? du cinéma???
mais non, c’est comme pour Liberati, ça fait VENDRE.
pas Troppmann, Weidmann….en tout cas pas Thomas, ni Heinrich, ni Ngolo Ngolo
En tout cas, il a choisi un sujet casse-gueule, d’où il se sort bien apparemment. C’est d’autant plus courageux de sa part que notre époque, comme on le voit par les réactions de la plupart ici, même Bersik et Paul Edel, qui ne sont pourtant pas des enfants de cœur…, est à la moraline, un conformisme qui est une régression sans nom qui fait qu’il devient peu à peu devant cette lever de bouclier impossible de penser le monde.
C’est tout ce que Artaud au contraire proposait comme définition de l’art par son théâtre de la cruauté. Contrairement à ce que pense la plupart ici, il y a une rigueur morale dans l’exercice de l’art de la cruauté, une très grande rigueur même dont Artaud se fait magistralement le thuriféraire. Cette rigueur est celle qui permet de se maintenir sur la crête justement qui sépare l’art de la complaisance.
Il faut savoir gré à Passou de ne pas se complaire dans ce moralisme qui tue l’art mais de suivre au contraire, en bon disciple, la morale d’Artaud concernant l’expression en art de la cruauté, qui mérite toute notre attention. Toute notre vigilance aussi. Mais là, on peut vous faire confiance, les gars…!
Est-ce que la vie des êtres c’est un peu comme un brevet pharmaceutique, après 20 années on peut en faire un générique ou est-il besoin de l’accord du concerné pour publier un roman de ce genre?
Je crois que sur ce coup-là, mon Bersik, on n’arrivera pas à s’entendre.
pendant qu’on qu’on glose, les affaires contnuent:
« Strasbourg: un individu interpellé après avoir poignardé un homme en tenue traditionnelle juive »
et l’article de s’empresser de préciser qu’il s’agit d’un « déséquilibré »….sans blague…mais encore?
Visitez le site mis en ligne, il n’y a peut-être pas tout ce que vous voulez savoir sur R P mais c’est une approche qui ne manque pas d’intérêt, bilingue de plus si vous voulez vous exercer.
Widergänger dit: 19 août 2016 à 16 h 02 min
pas grave.
Wgg bien sûr la « litterature du mal »est une voie royale de la litterature mais lisez « l hyper Justine « ou « eva »de liberati, je suis intéressé par votre réaction pour moi épate verbale et peu de fond mais liberati a peut être ecrit un grand livre …
Non, excuse-moi de te le dire aussi crûment, mon grand Bersik, tu dis n’importe quoi. Cela ne retirera en aucun cas toute l’estime que j’ai pour toi, ton intelligence qui est très grande et ta culture immense. Mais là, tu dékhonnes à plein tube.
Paul edel dit: 19 août 2016 à 16 h 06 min
Mais alors, là, j’admets, Paul, tout à fait ce genre de critique. Parce qu’elle est littéraire.
Je n’ai pas lu les bouquins dont vous parlez de Liberati. Mais il se peut fort bien que ce ne soit que de l’épate verbale. Dans ce cas, c’est raté. Mais faut lire avant de condamner pour des raisons morales qui, elles, sont tout à fait condamnables au regard de la morale en art précisément.
je bacon peut-être, Michel, mais tu vos, je m’autorise à juger, du fait de la bouteille que j’ai prise, comme toi d’ailleurs, sans avir besoin de perdre mon temps à lire des merbes….je n’ai jamais lu une ligne de Russo, de Lévy, de Guy des Cars etc et alors, je sais , je sens confuément que ce sont des moignons de livres.
Et puis , je pense que tu confonds deux choses , l’histoire Polanski et ce « reportage ». Je vais, moi aussi, te poser une question à la brutale: ton attitude n’est-elle pas, au fond, une posture ? Si l’histoire de Polanski avec tous ces relents antisémites, aurais-tu dis la même chose? Ainsi, si Machinchosati avait fait un reportage sur les petites filles abusées et torturées par Dutroux avec la bénédiction de l’Eglise, de la classe politique belge, aurais-tu bondi ainsi?
le plus cocasse, c’est que je suis d’accord avec ce que tu dis, MAIS PAS DANS CE CAS. Je parie que ce livre est une merbe. Et si j’ai tort, je viens à Paris cet automne , je t’invite ç une ventrée de fruits de mer à l’Européen…dans le cas inverse, c’est tézigues qui régale !
L européen c est une brasserie sympathique qui vaut par don ambiance balzacienne ‘ et puis en littérature il faut croire aux miracles …
C’est vrai que si ce malheureux Liberati était le nouveau Balzac, ça se saurait déjà…
« Strasbourg: un individu interpellé après avoir poignardé un homme en tenue traditionnelle juive »
Quelle idée aussi de se balader dans un espace public, affublé d’un costume qui affiche ses préférences religieuses, au mépris des règles de notre laïcité ! Qu’attendent nos maires pour interdire ces défroques attentatoires à l’ordre public ?
« Paris : un individu interpellé après avoir saigné à blanc un homme en tenue traditionnelle d’entrepreneur. Il s’agirait d’un déséquilibré travaillant à Bercy »
Quelle idée aussi de se balader dans un espace public, affublé d’un costume-cravate qui affiche ses préférences évasives, au mépris des règles de notre fiscalité nationale ! Qu’attendent nos maires pour interdire ces défroques entrepreneuriales attentatoires à l’ordre public ?
Nous cherchons pour une enquête sur l’avenir du communisme en Europe des professeurs d’histoire-géo, la soixantaine, résidant dans le 93, très, voire extrêmement cultivés.
Rémunération attrayante – écrire à la RdL qui fera suivre.
Berenice c normal que vous n’ayez pas encore pu voir un film sorti alors que vous n’aviez que trois ans!
Pour ceux que ça intéresse, Madonna a habité un temps la villa de « Rosemary’s baby » à côté de Central Park. le chauffeur de taxi m’a demandé « da ya madonna in iourope ? «
da ya know ..
Hencor un malaise ! C’est balèze…
aux enfers, Charon tète Paul en skis…. je sors. Je suis parti…
En tous cas je suis à 100 pour 100 du côté des Corses dans cette histoire de « rixe ». J’ai toujours aimé ce peuple qui a le sens de l’honneur, qui s’est perdu à peu près partout ailleurs.
Sinon, si quelqun peut me dire quand-est ce que on va nous f.outre la paix avec les jeux olympiques, spectacle pitoyable et fastidieux pour beaucoup ?
D. dit: 19 août 2016 à 17 h 42 min
courage, encore deux jours, je crois….
aux J. O. de marde, au marathon de kronnerie: un seul vainqueur : notre JC erdélien… fallait le voir pluerer à la remise de sa médaille
berguenzinc dit: 19 août 2016 à 16 h 33 min
Mais je ne dis pas le contraire. T’as peut-être raison. Moi, je suis simplement plus prudent, et je demande à voir avant de juger, c’est tout. Tu passes peut-être aussi à côté d’un grand livre sur le Mal, tu n’en sais rien au fond. T’as aussi peut-être tout simplement autre chose à faire comme moi.
zweig est coupabe polanski hinnocent et dracul c’est l’meilleur d’entre les bringuezingues
T’as aussi peut-être tout simplement autre chose à faire comme moi
qui qui fait l’homme..que de suspense
tu n’en sais rien au fond
c’t’un mec à fleur de peau bergueune..
En tout cas, Sharon Tate, c’était une sublime femelle !
Madonna a habité un temps la villa de « Rosemary’s baby »
ça a pétionné dans l’immeube pour qu’elle vire..c’est une vache d’adresse attation..
une sublime femelle !
t’étais jeune..havec bergueune t’es hobligé dpasser des fimes..pis lbal des vampires ça vaut pas un 1/4 dla hammer..dla merdouille
rosemary..un nanar..polanski l’a pas fait qudu bon..beaucoup dcucul
phil a bon..son premier..le locataire..bicoz topor..haprés beaucoup beaucoup d’exercice de style..ha si il fait super bien la frappe dans chinatown..il aurait du rempiler
Tu passes peut-être aussi à côté d’un grand livre sur le Mal
hon ne bande que pour lui dracul..mais voilà..renouvler lsujet c’est pas du gateau..là bergueune a raison..ça sent sa tueuse besogneuse..le cadave..comment qui dit bergueune.. »charogneux »..c’est ça charogneux..pour dire qu’il est pas frais..c’est du mal qu’y en a plein les morgues quoi..pas dquoi faire du boudin..bergueune a lsens et pas toi dracul
Widergänger dit: 19 août 2016 à 18 h 12 min
En tout cas, Sharon Tate, c’était une sublime femelle !
–
pas mon genre en tous cas.
Euh… S’il y a malaise, c’est que le livre est pas bien ; passeque sinon, il est balèze et donc y a pas balaise… Euh non… Y a bas palaise… Ya pas balaise… Non… Y a pas malèze…
Enfin bon y a pas intersection non vide entre balaise et malèze : ou c’est malaise et halors y a pas balaize, ou euh…
Dans le billet précédent, Passou me conseillait aimablement de lire.
Honte à moi de ne pas avoir encore lu du Libérati et merci à lui de nous servir de la lecture haut de gamme pour tête de condoles).
De toute façon, même pour les chefs-d’œuvre du genre, il n’est guère facile de faire la part des choses entre l’art et le simple voyeurisme. Tout dépend du lecteur, des codes sociaux de ce qui est acceptable ou pas par les normes sociales, etc., etc. C’est une affaire très compliquée. La seule chose qui compte c’est la réussite ou pas du point de vue de la littérature.
Mais il est clair que Balzac ne se conçoit pas sans Sade. Ce qu’on oublie un peu trop souvent.
150 réponses pour le voyage de Simon Libérati au bout de l’horreur… et on tombe sur bouguereau… normal
Faire du beau avec du laid, c’st toujours une grave question.
j’aime bien les blondes vénitiennes mesurant entre 1,65 et 1,74. j’accepte un blond tirant franchement sur le roux. Je n’aime pas les gros sein, ni la platitude.
C’est à cela que lui servait toute la violence subie, l’absence de tendresse, les nuits de peur passées en milieu carcéral depuis l’âge de treize ans : à récupérer la dette dont toutes les femmes et tous les hommes sans exception lui étaient redevables
un pti air..mais pour moi la niak n’y est pas..allez sors le surin..comment tu réécrirais ça dracul?
il n’est guère facile de faire la part des choses entre l’art et le simple voyeurisme
des bétises dracul..le « simple » voyeurisme c’est qu’c’est pas bon c’est tout..
Peut-être que l’équipée sordide de « la famille » est un bon sujet.
Il semblerait qu’aucun film ne lui a été consacré?
Alors que le genre polar noir et sanglant est une institution aux US
Causer littérature du mal, lui mettre une majuscule, participe de cette mystique new age, dont ces paumés de la côte Ouest étaient friands.
Trouvé là, ‘un portrait de famille’ assez complet:
http://www.greffiernoir.com/la-famille-de-charles-manson-le-meurtre-de-sharon-tate
Et avec excuses si déjà dans le billet
la rentrée littéraire (qui commence aujourd’hui)
Sur un plan croisé, l’ouverture du bal c’était le 15 août avec la chasse au cochon
j’accepte un blond tirant franchement sur le roux
c’est ça lblond vénitien dédé..halors laisse tomber « blond vénitien »..tu causes au lecteur..un assassin y cause pas au lecteur..un assassin qui cause au lecteur c’t’un branleur..
Il semblerait qu’aucun film ne lui a été consacré?
doch
avec la chasse au cochon
en battue dracul..en battue..c’est un peu ça
oui bougreau, bon acteur dans chinatown, la scène du tarin découpé, subliminale.
bouguereau dit: 19 août 2016 à 18 h 47 min
avec la chasse au cochon
en battue dracul..en battue..c’est un peu ça
Un lien à contre jour que vous auriez pu placer pour marquer combien vous êtes bien élevé … Le message ne souffre aucune ambiguïté (c’est aujourd’hui le jour d’abattre les oiseaux migrateurs):
Black Sabbath ~ War Pigs
https://www.youtube.com/watch?v=LQUXuQ6Zd9w
bérénice
si vous n’étiez pas née, comme le veau, qui tète sous sa mère, c normal que vous n’ayez pas encore pu voir ce film. On ne vous en veut pas. Décompressez.
Widergänger dit: 19 août 2016 à 16 h 01 min
qui ne sont pourtant pas des enfants de cœur…,
Contrairement à ce que pense la plupart ici,
Il me semble et je suis quasiment convaincue que dans le premier cas on écrit les enfants de choeur (comme les petits chanteurs à la croix de bois, palam palam)
et dans le second, moi j’écrirai
Contrairement à ce que pensent la plupart ici,
parce que la plupart a beau être singulier, il est pluriel : nous sommes nombreux à être la plupart.
Ceci étant, loin pour moi l’idée de la moraline : c’est la fin de l’été ; on sent déjà l’automne poindre à son grand galop. Va falloir reprendre le taf et le cesser deux mois après. Nous avons un souci monstre dans le sud avec le burkini que certaines femmes tarées ont l’air contentes de porter ; notre vie se borne à nous demander si nous allons survivre au milieu d’une vague déferlante de gens, qui sous prétexte d’être amalgamés à des terroristes, revendiquent leurs particularismes moyenâgeux, et vous voudriez que nous nous sapions le moral en lisant des choses ordurières qui sont tirées de la vraie vie ?
Non.
Je vous lis,(tous), pour ne pas perdre le fil et aussi parce qu’il faut huit heures pour vous rattraper sinon et l’on se décale totalement ; le jour devient la nuit et la nuit le jour. Ce qui nous rend nyctalope.
Liberati a un fonds de commerce juteux.
On a le droit de mettre notre pognon ailleurs.
Artaud c’est autre chose. Sade aussi. Ils étaient totalement allumés.
Même si talentueux pour le premier.
Et Balzac hors Sade tient tout à fait la route.
Monsieur Widergänger
Un autre Charles, Sobhraj, bien français, surnommé le Serpent, tueur en Série en Asie.
« Tant que je peux parler aux gens, je peux les manipuler ».
Toujours vivant, en tôle au Népal…
Un autre roman sort également, sur le même sujet quoique traité différemment :
« En cette rentrée littéraire, deux romans viennent s’intéresser à celles qui sont allées jusqu’à tuer pour leur mentor : « California Girls » de Simon Liberati et « The Girls » d’Emma Cline. »
rose , les films des années 60 sont quelquefois de bonnes surprises, une esthétique particulière, des cadrages fabuleux, des images que je vois indémodables parce que parfaites. C’est une plongée dans l’enfance, une grosse madeleine si on en trouve comme des kouglof. J’ai beaucoup de plaisir à les découvrir au hasard des programmes que je n’épluche jamais.
…gourou mystique d’1,54 mètres qui évite d’assister aux meurtres qu’il organise tant il perd le contact avec le réel, y envoie ses femmes massacrer à sa place, manipulant sa secte de minables hallucinés de la communauté de Spahn Ranch, une vraie bande de cons bourrés de bière et de drogues diverses et avariées…
Si seulement Alain Bauer avait pu naître dix ans plus tôt ou naître tout court ; des vies auraient sans doute été sauvées et le chiffre des ventes des cravates estampillées Galeries Lafayettes, florissant… Harrison Georges & Zimmerman Robert, Gates of Eden
https://www.youtube.com/watch?v=egppxVFKMs8
D, je relève la ligne sur arr^tez vous deux minutes, le fais est que c’est con comme la lune mais cette pensée qui devrait être réflexe n’a pas encore fait le tour de mon encéphale défaillant.
Dicere tamen oportet, ut virtutis studium ratio progredendi esse posit. Quæ imaginum moventium oriendæ rebusque florescendis præfuerunt, perfectam exempli nobilitatem præbeant.
cette pensée qui devrait être réflexe n’a pas encore fait le tour de mon encéphale défaillant
J’ai mon contrat de confiance, l’encéphalo qui faut … J’en vois un qui rigole
Reste que vous n’étiez pas née ; allez, c’est vendredi soir
https://www.youtube.com/watch?v=mey8GokRFf4
béré
je ne connais pas particulièrement ; vous dirai si j’ai l’occasion.
Chère Bérénice, allez voir « Dieu seul le sait », film de 1957 de John Huston. Ce n’est pas loin des années soixante et Robert Mitchum y est étonnant de justesse et de sensibilté…(au Champo).
de sensibilité…
>béré
ai lu tout le début de votre lien ; tous complètement schtarbés. Préfère 110 millions de fois tous les john du far west Huston, Ford, Wayne. Merci Gontrand
Suis néanmoins surprise qu’ils aient lu saint jean de Patmos, l’apocalypse, chapitre neuvième que je ne connais pas.
Numquid Liberati a malo liberatus est ?
Ah ! Regarder les filles ; le soleil sur leur peau, leur poitrine gonflée … Coutin en parangon de vertu (ça ne rajeunit personne)
https://www.youtube.com/watch?v=MVtzQHaLmUM
« Charlie se tourna vers elle comme s’il avait lu ses pensées. Il savait mettre une telle intensité dans un seul regard qu’il la fît aussitôt douter. Au procès, tous les jurés avoueraient aux journalistes avoir baissé les yeux devant Charles Manson. Il pouvait rester une demi-heure à fixer quelqu’un sans ciller. C’est à cela que lui servait toute la violence subie, l’absence de tendresse, les nuits de peur passées en milieu carcéral depuis l’âge de treize ans : à récupérer la dette dont toutes les femmes et tous les hommes sans exception lui étaient redevables. » (Liberati)
« L’une des lectures les plus dérangeantes de la rentrée littéraire (qui commence aujourd’hui) est celle qui fait de nous des voyeurs à l’insu de leur plein gré. Mais quel livre ! » (Pierre Assouline)
Quel livre ! Quel livre….?
– Pouvons nous, nous démocrates, nous servir de la démocratie pour lutter contre la théocratie salafiste et faire gagner nos valeurs ?
– Non …
– Pouvons nous, nous salafistes, nous servir de la démocratie pour lutter contre la démocratie républicaine et faire gagner nos valeurs ?
– Oui !
Tout journaliste a le devoir d’informer des faits criminels, quels qu’ils soient. Tout écrivain a le droit de les expliquer par l’écrit, quelle que soit son interprétation des faits. Tout lecteur a l’obligation de penser au bon usage de son argent, quelle que soit sa fortune ! En outre, rappelons aux humanistes que, même gratuit, le voyeurisme est vilaine pratique …
Puisque nous sommes dans l’Horreur absolue avec Liberati, enfonçons nous profondément dans le glauque électoral pré-présidentiel :
Martine Aubry soutiendrait Benoit Hamon !!!
(non ! c’est pas vrai ? Si, c’est vrai ! puisque je te le dis)
Equipé d’une béquille de cette qualité, le gamin devrait aller loin, c’est sûr, et sauver le pays ….
Ayant dit mes quelques évidences et/ou stupidités matinales, je quitte définitivement ce billet sans tirer la chasse, laissant la cuvette littéraire dans l’état où je l’ai trouvée en arrivant …pleine !
… et pas un mot à propos de Terry Melcher?
@Rose
Elle ne pouvait donc pas non plus avoir vu les films des années antérieures à celle de sa naissance
Comme c’est triste
À court d’inspiration haineuse et en attendant l’arrivée trébuchante et hocqueteuse du monumental berdingue-bougue, le forcéné varois fait une pause pour courir cherchez ses instructions chez sa déesse idôlatrée et son maître bitterois
Oui, mathématiques, se réfugier dans la charcuterie pour recharger son potentiel d’andouille, tout JC
>Mathématique
Lorsque vous naissez, tu viens d’où doux bruit discret froufroutant ?, vous ne pensez qu’à tête goulûment votre mère affectueuse. Non le.cinoche c’est plus tard.
Qu’ensuite vous rattrapiez nombre de films qui ont têté de grands succès cinématographiques, certes, mais vous avez un décalage.
Bonne journée…
rose dit: 20 août 2016 à 9 h 29 min
Ne pas pouvoir voir un film dès sa sortie quand on a trois ans c’est traumatisant et peut entraîner des problèmes d’expression – obliger à écrire comme un robot par exemple
mathématiques dit: 20 août 2016 à 9 h 14 min
À court d’inspiration haineuse et en attendant l’arrivée trébuchante et hocqueteuse du monumental berdingue-bougue, le forcéné varois fait une pause pour courir cherchez ses instructions chez sa déesse idôlatrée et son maître bitterois
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toi tu ferais bien de cherchez tes fautes avant d’appuyer sur Entrée.
Un extrait de l’article de François Reynaert dans l’Obs sur la Maolâtrie des années soixante:
« En Europe, et tout particulièrement en France, à la même époque, d’autres jeunes gens, soutenus par des écrivains, des journalistes, des universitaires, le « Petit Livre rouge » à la main et le culte du président Mao au cœur, voient en elle l’événement glorieux qui va faire advenir le paradis sur terre.
L’étude de l’étrange maolâtrie qui a saisi l’Occident de la fin des années 1960 au milieu des années 1970 n’a rien de très neuf…. »
C’est pas compliqué mon cher Reynaert, c’est cette même effroyable pulsion vers la soumission à un Maître et la même illusion imbécile que quelqu’un quelque part détient les clés de l’humanité et de la société parfaites, qui poussaient hier les gens vers le nazisme ou le communisme, aujourd’hui vers l’islam et demain vers quoi?
D’autres se régalent de la description clinique du mal, de la torture, de l’abjection et appelle cela une « méditation sur le Mal » (WG) ou une réalité « dérangeante » (Passou). Il n’y a évidemment aucune « méditation » là-dedans, juste une rumination pestilentielle et le « dérangement » n’est que de la provocation malsaine et infantile.
C’est vrai, c’est dur d’admettre que la réalité est médiocre, qu’elle le restera, qu’il faut vivre avec, et mettre derrière des barreaux, au minimum, les cinglés qui pourrissent la vie des « braves gens » comme dirait WG dans ses moments de lucidité et sont prêts à tous les crimes pour satisfaire leurs fantasmes. En les mettant en valeur, qu’on le veuille ou non, dans des oeuvres littéraires ou autres, on ne fait que multiplier les vocations.
Laissons les psychopathes aux médecins.
Ce père, qui a disparu avec son fils, est-il un monstrueux serial killer pour que l’on ait déclenché le plan national alerte-disparition ? Un plan qui, pour rester efficace, doit être utilisé avec précaution…
gontrand, l’Obs comme Libération ne fut pas étranger à l’idolâtrie générale en faveur du maoïsme ! Idem pour le castrisme et quelques autres gracieuseté historico-politiques. Et Jean Daniel est toujours là !
Il parait que le président Mao était tout autant amateur de jeunes filles que de vigoureux jeunes-hommes…
La cruauté qui procéde de la dilacération. Mon hypothèse dans ce second cas est la suivante : la cruauté a partie liée avec la pulsion de voir, mais elle concerne une vision spécifique, celle de l’intérieur du corps. Si la peau est concernée dans cette affaire, c’est parce qu’elle est l’objet visé par la cruauté qui doit l’arracher ou la percer pour révéler ce qu’elle contient et dissimule soit le cru, le sanguinolent, le sang du “cruor” de la cruauté.
L’intentionnalité de la cruauté est relative à l’emprise, mais il s’agit en outre d’une emprise particulière qui porte sur l’intérieur de l’objet. Je n’y vois pas nécessairement une haine ou une envie de détruire, dans le prolongement des hypothèses kleiniennes sur les fantasmes relatifs à l’intérieur du corps de la mère, mais le plaisir d’ouvrir, dilacérer, ce lieu clos et mystérieux, indépendamment et au mépris de la souffrance et de la destruction ainsi infligées. En ce sens, la cruauté apparaît intentionnelle mais non relationnelle en ce qu’elle ignore l’objet en tant que tel. C’est la confusion entre ces deux dimensions qui conduit à l’identifier à l’agressivité et au sadisme et donc à en perdre l’essence spécifique.
https://www.cairn.info/revue-le-carnet-psy-2006-8-page-30.htm
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La question qu’on doit poser c’est : Y a-t-il dans le récit de Libérati une esthétique de la cruauté ? Si oui, comment la définir ? Si non — ce qui est toujours possible — de quelle esthétique se réclame-t-il ? Comment définir son esthétique ?
Depuis les représentations des martyrs au Moyen-Âge, en peinture, jusqu’à Octave Mirbeau, en littérature, il y a un vaste champ d’expression de la cruauté en art. Je pense aussi à un tableau de Botticelli, commenté par Didi Hubermann, « Ouvrir Vénus », dont la toile se trouve au Prado à Madrid et qu’on peur voir au sous-sol, dans un coin, un peu à l’écart, presque caché. Cette « pulsion de voir », dont parle la psychopathologiste de l’article cité semble être aussi à l’origine des lacération dont fut victime Sharon Tate. L’enjeu c’est : comment la littérature peut ou doit représenter de tels faits ? Ces faits induisent-ils une esthétique de la cruauté ou pas ? Inversement : L’esthétique de la cruauté, si elle existe, a quelles conséquences sur la représentation des faits ?
Ce sont des problèmes littéraires et esthétiques tout à fait passionnants à étudier. L’université de Toulouse Le Mirail s’en est fait une spécialité avec les travaux de Stéphane Lojkine et de quelques autres chercheurs qui gravitent autour de lui.
Jibé dit: 20 août 2016 à 10 h 47 min
Oui, césar aussi.
On dit qu’il était l’homme de toutes les femmes et la femme de tous les hommes…
Explications confuses du vice-procureur de la République, qui a déclenché l’alerte-disparition… Le père et l’enfant prenaient du bon temps au bord d’une rivière !
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