L’ego-péplum d’Emmanuel Carrère
Il y a des livres qu’on aimerait aimer pour de multiples raisons : on suit l’auteur de longue date, sa personne a toute notre sympathie, les bonheurs de lecture qu’il nous a déjà offerts sont encore vivaces, l’annonce même de son projet nous avait déjà enthousiasmé en son temps (et quand en plus, on a écrit Vies de Job, on se sent déjà en complicité). Seulement voilà : on aimerait mais on n’y arrive pas. Difficile de se dire déçu car un écrivain ne doit jamais rien à ses lecteurs. Il n’a de comptes à rendre à personne. Il écrit ce qu’il a à écrire pour le meilleur et pour le pire, et débrouillez-vous avec ça. Emmanuel Carrère se remettra sans peine de ma voix discordante dans le concert d’éloges qui accueille déjà Le Royaume (630 pages, 23,90 euros, Pol). C’est peu dire qu’il a la carte : prix littéraires, critiques au rendez-vous, public fidèle… Il est des rares à bénéficier d’un automatisme dans la ferveur. Pourtant, on imagine mal qu’un tel livre vitrifie la rentrée, comme ce fut le cas avec les romans de Michel Houellebecq, même si, de La vie catholique au Nouvel Observateur en passant par Télérama, ils s’y sont déjà presque tous mis, et dans les grandes largeurs. Quelle couverture alors que le livre ne sort qu’en septembre ! Le royaume des cieux médiatiques est à lui. C’est là un privilège dont les mécanismes demeurent une énigme, mais qu’importe : seul compte le texte.
C’est d’une quête personnelle qu’il s’agit. Celle d’un Français de 56 ans nommé Emmanuel Carrère, auteur d’une douzaine de livres, qui se demande comment il a bien pu, lui le laïc, avoir une crise de foi à l’automne 1990. Trois ans durant, il avait alors renoué avec son baptême et vécu intensément le catholicisme. Rencontres, échanges, partages, doutes, lectures et la messe tous les soirs à 19h, en l’église Saint-Séverin, avec confession et communion à la clé. Et d’embarquer ses enfants dans son aventure spirituelle. On conçoit que cela secoue. Mais pourquoi y revenir longtemps après, une fois virée la cuti ? Un paragraphe en donne une idée : celui où l’auteur s’ouvre à son agent de sa panne d’inspiration, de l’assèchement de son imaginaire, de sa pénurie de sujet. Une première fois, sur les conseils de celui-ci, cela donnera une originale biographie de Philip K. Dick (Je suis vivant et vous êtes morts, Seuil, 1993). Quelques livres et épisodes dépressifs plus tard, il se résout à se retourner vers son moment mystique. Non seulement pour s’expliquer à lui-même les détours de son chemin vers le Très-Haut, mais encore pour explorer les origines du christianisme en se focalisant sur l’évangile de Luc et les épîtres de Paul. Ainsi une quête se mue-t-elle en enquête. Fort bien. Mais ce qui me gêne le plus, c’est qu’Emmanuel Carrère soit convaincu qu’un livre, c’est « un sujet » :
« J’ai l’œil pour repérer un sujet quand j’en aperçois un” assure-t-il, non sans fierté.
Or un récit, puisque celui-ci n’est pas vraiment un roman même s’il reconnaît que c’est celui de ses livres dans lequel la part d’invention est la plus importante, c’est tout ce qu’on veut, un cœur qui bat, du chagrin développé par la grammaire, une dépression habillée de syntaxe, un moyen de comprendre ce qui nous arrive, tout mais pas un « sujet » ! Sauf au lycée.
La première partie, longue d’une centaine de pages, mêle un certain nombre de considérations personnelles sur la vie comme elle va, la légèreté du joug du Christ, l’insoutenable légèreté des Lettres, les problèmes avec la baby-sitter, aux repentirs et doutes existentiels d’un ancien catho dogmatique, à ses problèmes conjugaux, à l’influence de sa marraine Jacqueline qui a écrit nombre de cantiques. Les trois parties suivantes se collètent avec les Ecritures dans les versions comparées de la Bible de Jérusalem, de la TOB et de Lemaître de Sacy, savant scrupule des plus louables. Mais à la Carrère, c’est à dire avec l’esprit et la manière d’un fan de Philip K. Dick, qui voit dans l’histoire des débuts du christianisme des ressemblances troublantes avec Les Revenants.
« C’est l’histoire de quelque chose d’impossible et qui pourtant advient » écrit-il dans le prologue. Certes, encore que dit comme cela, le compas est si largement ouvert que nombre d’événements de par le monde seraient concernés.
Des naïvetés y côtoient des lieux communs et des erreurs, ou des contre-sens comme cette drôle d’idée de vouloir à tout prix faire d’Ekklesia la transcription grecque de l’hébreu tsahal « qui veut dire l’assemblée et désigne aujourd’hui l’armée israélienne », alors que Tsahal est tout simplement l’acronyme de Tsva Hagana LeIsrael qui signifie « Forces de défense d’Israël » et qu’en hébreu « assemblée » se dit klal ou knesset ; ou Flavius Josèphe présenté comme « un ami » de Titus alors qu’il n’est que son protégé ; ou Luc « se serrant la ceinture » pour acheter La guerre des Juifs, comme si c’était une nouveauté, à la Fnac etc.
On sait la pauvreté d’une pensée qui s’exprime par analogies. Or ce livre en est plein. C’est ainsi que l’on voit débarquer Lucky Luke, le général de Gaulle, Ben Laden et Mel Gibson à tout instant en pleine exégèse. Ce qui donne par exemple :
« Paul de Tarse n’était ni Philip K. Dick ni Staline- même s’il tenait un peu de ces deux hommes remarquables ».
Nous voilà bien avancés même si c’est de paranoïa qu’il s’agit. Or toute la fresque est de cette encre. Emmanuel Carrère dit avoir mis sept ans à venir à bout de son projet littéraro-spirituel ; on se demande pourquoi. La bibliographie manque cruellement à la fin (on a bien repéré Ernest Renan et Hyam Jacoby au passage mais guère plus). Son exposé, tant de l’ancien que du nouveau testament, est d’un didactisme confondant. La Torah pour les nuls ! Les Evangiles racontés à mes enfants ! On attendait moins de niaiseries sulpiciennes. Si c’est cela l’universalisme paulinien, autant s’engager tout de suite dans le djihad en Irak ! Dans un premier temps, je me suis dit que tout esprit frotté d’un peu de catéchisme en sourirait et que le public ne suivrait pas cette fois l’auteur dans sa vie et ces autres vies que la sienne ; mais je me suis ravisé lorsque des voix amies m’ont appris l’ignorance crasse des Français sur les origines du christianisme, et sur le fait que nombre d’entre eux allaient tout découvrir dans ce livre. Au passage, ils y apprendront également (cela doit être important car l’auteur y consacre près de onze pages) que, pour ce qui est des films X, les filles qui se masturbent face caméra ont la faveur des fantasmes d’Emmanuel Carrère, tout cela pour finir par se demander si la Vierge Marie elle-même ne se branlait pas puisqu’elle avait sûrement un clitoris comme tout le monde…
L’auteur reconnaît n’avoir pu venir à bout des Mémoires d’Hadrien de Marguerite Yourcenar. Lorsqu’on lit Le Royaume, on comprend pourquoi. L’un est aussi écrit que l’autre ne l’est pas. Non que sa langue en soit vulgaire à force de vouloir vulgariser. Mais elle se veut si familière, elle en devient si relâchée, qu’elle finit par être ordinaire. Ce qui est incompréhensible quand on a écrit La Moustache, La classe de neige, L’adversaire, Un roman russe, D’autres vies que la mienne. Aujourd’hui, Emmanuel Carrère dit avoir du mal à se passer de « la folie du christianisme ». Il ne croit plus mais on ne dira pas qu’il n’y croit plus car il demeure très attaché aux leçons de vie du message évangélique. Ses derniers mots à l’issue de son enquête sont pour s’interroger sur sa fidélité à lui-même. Ai-je trahi le jeune homme que j’ai été ? Fidélité, le plus beau mot du livre. Car c’est bien l’auteur le vrai sujet de cet ego-péplum revendiqué comme tel. Regrets éternels pour le lecteur qui aurait tant aimé s’y royaumer.
(Photos de Jean-Pierre Bertin-Maghit)
1 014 Réponses pour L’ego-péplum d’Emmanuel Carrère
On a beau l’ostraciser (WG)
Herem dans le harem?
C’est ok.
ueda, le premier point d’exclamation est pour dire l’étonnement que ressent Passou devant le fait de parler d’un livre avant sa mise en vente. Le second cri du coeur passoulinien est motivé par la réduction d’un récit sur la base d’un bon « sujet » et le troisième à la perspective de s’engager chez les djihadistes.
Les lois du commerce, de la littéraire et des religions seraient-elles les principales sources d’intérêt de notre hôte ? Et leurs déviances d’autant de scandales !!!
Deneb dit: 24 août 2014 à 10 h 17 min
que Deneb est Deneb et D. est D.
–
Il y a en effet une différence d’importance entre les deux. J’interdis qu’on les confonde.
Bonjour renato. C’est amusant car je suis blond.
radio keupu dit: 24 août 2014 à 10 h 19 min
« JC : travail-famille-patrie, le gars de la Marine ! »
EH ! OH ! J’AI JAMAIS PARLE DE TRAVAIL !!!
(par contre, la famille c’est grand, la patrie c’est obligé, et la Marine, mmmh j’adore la Mer, pas la Mémère…)
C’est mal connaitre certaines personnes que de croire qu’elles n’aiment pas le très bon chocolat. Elles ont même une certaine expertise en la matière, pas seulement acquise dans le milieu (assez fermé) de la confiserie, mais également lors des escales du Foch un peu partout dans le monde.
Est-ce que quelqu’un sait où je pourrais me procurer « L’automobile de Clopine » en édition originale ?
JC, je compte interdire en Bretagne, les aubaines honées. Défense aux dames de se montrer en maillot de bain non intégral.
« La malédiction de Rascar Capac » est la bénédiction des tintinophiles. Je dirais même plus : en deux tomes !
Tintin, autre source d’exclamation chez Passou !
Ta gueule, D.& avatars !
Deadalus, bonjour,
puisque JC avance des « techniques » utiles à conformer la population française à un modèle idéale, la question du bassin bas se pose, il me semble…
C’est pas l’heure de la messe ?
Si je ne vous l’apprends pas, je le fais pour les autres, tous plus ignares les uns que les autres.
Et je suis sûr qu’à l’interro écrite, vous auriez eu tout juste la moyen : passable. Alors arrêtez de faire votre fier à gros bras, là !
« Çà sent la Suisse à plein nez tout ça. Si vous voyez ce que je veux dire. »
Pas vraiment; ça sent l’arrivée d’une bel été indien.
http://correspondances-manosque.org/fonction/auteurs/?annuaire=a-g&cat=10
Jacques Barozzi dit: 24 août 2014 à 10 h 21 min
Le côté bon élève, gentil camarade, qui se doit de commenter pour les cancres du fond, de baroz me ravira toujours.
Je peux aussi vous donnez la généalogie complète du Christ depuis le roi David si vous voulez. Oui, non ? On met au vote ?
…
…D,…il faut arrêter avec,…avec ton syndrome du » blond « ,…supérieur,!…
…
…j’en ai, aussi dans ma famille très proches, en plus des souvenirs des colonies des autres,!…
…
…il y a plus de cons,!…de tous poils,!…que vous ne pouvez imaginez,!…
…
…en plus d’un pape, qui ne mangeait que du blanc,!…fromage, banane, etc,!…
…
…même que le Frédéric II,…a fini,…par bouffer des diamants-très fins,…pour devenir plus dur,…aussi dur que mort,!…
…
…les apparences,…loin des objectifs à poursuivre,!…apprendre a confondre ses pensées avec les réalités,…c’est mieux,…
…mon raisin noir,…à interdire,!…
…tu n’y pense pas,!…trouve autre chose,!…etc,!…
…
C’est quoi cette histoire des Français bas de bassin, renato ? Faudrait déjà définir génétiquement l’espèce héxagonale !
Allez, Baroz, avalez votre hostie et qu’on n’en parle plus ! Si seulement elle pouvait rester coincée dans votre gosier, on serait au moins tranquille pour un moment…
Jacques Barozzi dit: 24 août 2014 à 10 h 31 min
Ta gueule, D.& avatars !
ML, je ne vais plus à la messe depuis ma première communion, faut suivre !
C’était juste un rappel pour D., qui lui ne la manque jamais, parait-il ?
La France, non pas hexagonale mais avec ses Colonies de toujours, il nous la faut Bleu, Blanc, Blond. C’est net et précis …
Les chauves et les bruns devront payer un impôt et se teindre dans l’année ou se perruquer, sinon, c’est la reconduite à la frontière de l’Empire. Et cela fait loin …
Les hommes auront tous un travail distrayant, les femmes à la cuisine ! Mais, une cuisine en Formica, moderne : on est tous féministes à mort, nous les Nouveaux Rebelles !
@Court dit: 24 août 2014 à 10 h 18 min
M. Court, E. Carrère n’a jamais donné dans la prêtrise. Et Satan ne paraît pas être un de ses mentors…
Par ailleurs, si Job pratique -lui aussi- l’auto-dérision, il lui manque peut-être d’être joyeuse.
Ce sont peut-être les Infirmiers qui pourraient les rapprocher.
Faudrait que je retrouve l’extrait qui va bien. Mais où ?
Faut jamais oublier que sous Titus, Jérusalem, entouré d’un mur pour l’isoler et affamer la population juive, ressemblait fort au ghetto de Varsovie pendant la guerre avec des cadavres pourrissant partout dans les rues de Jérusalem.
Quoique Français, JC, ma blondeur et mes yeux clairs sont plutôt d’origine vénitienne. Toi tu n’es pas un pruneau sicilien ?
Vous devriez vous repentir, Baroz, pour tous vos péchés au lieu de pérorer sur la Rdl !
Mes « péchés » sont les vôtres, ML.
Et Jérusalem emmuré aujourd’hui c’est Gaza.
Mes « péroraisons » géneraient-elles les vôtres, ML ?
Jacques Barozzi dit: 24 août 2014 à 10 h 46 min
Baroz, tu as ta place parmi nous, si tu es blond, même blond vénitien… mais W. a raison : tu dois immédiatement redevenir chaste, cesser tes pratiques honteuses, ou bien épouser Clopine, par exemple !
J’ai des copains siciliens qui travaillent bien, des gens sûrs qui peuvent ôter le caillou dans ta chaussure si tu rencontres un pb conjugal imprévu à Beaubec…
Widergänger dit: 24 août 2014 à 10 h 44 min
Faut jamais oublier que sous Titus, Jérusalem, entouré d’un mur pour l’isoler
Vous voulez dire un peu comme Alésia ?
Technique classique donc, sans originalité particulière et qui a fait ses preuves un peu partout dans le monde.
Hamlet, je suis d’accord avec vous sur la dernière émission « questions-réponses » d’Onfray. Sans employer le même vocabulaire que vous, on ne peut que souligner la démagogie dont le pédagogue a fait preuve. Le passage sur l’immortalité (« courte » !!!) de l’âme et sa matérialité vaut particulièrement son pesant de cacahuètes. Quant à aller chercher l’exemple suisse comme parangon d’un pacte social démocratique, alors là. La seule chose à retenir, c’est le constat que nous faisons tous : le personnel politique français n’est certes pas représentatif de la société française ; mais de là à appeler à grands cris le « référendum d’initiative populaire », jusqu’à en accepter les conclusions inévitables (ce serait beau, tiens ; nos chers concitoyens n’auraient rien de plus pressé que de voter de la main droite la peine de mort, en déchirant de la main gauche la constitution !), avec une sorte de romantisme du Peuple « en qui il faut faire confiance », non, non, à moins d’être en train de flatter son public de la pire manière, on ne peut comprendre ce qu’Onfray (« socialiste proudhonien », se définit-il…)fiche là. Ses cours sont heureusement plus modestes, et plus retenus…
Sinon, pour parler du sujet du jour, je suggère humblement à notre hôte (qui ne m’écoute jamais, mais écoute-t-il un seul d’entre nous ?), s’il veut parler du christianisme, de rendre compte du Quignard de la rentrée, « mourir de penser ». J’en ai lu le premier chapitre, nous sommes sur une autre planète que Carrère, et les questions me montent aux lèvres. Par exemple, Quignard semble opposer l’hédonisme à l’épicuranisme ? « être épicurien, c’est s’opposer à la mollesse repue de l’hédonisme ». Je ne suis pas assez avancée pour comprendre cette phrase, je pensais qu’Epicure était, avec Démocrite, l’un des « piliers » de l’hédonisme ?
Quant au relâchement de Carrère, souligné par notre hôte, il me semble constitutif de l’homme, non un passager défaut d’un livre particulier. Regardez la une de Télérama, les amples vêtements qui s’ammollissent autour des chevilles, la posture descendante… Regardez la figure même de Carrère : ces yeux tombants, semblant quémander, ce quelque chose de canin dans l’expression. Ce n’est plus du relâchement, bonsoir ! Ce sont carrément des marques de découragement…
Non, Gaza n’est nullement emmuré. Tsahal s’apprête même à y faire une petite incursion pour aller éradiquer les têtes du monstre Hamas. Pas pareil du tout ! Mais vous ne pouvez pas comprendre, vous êtes ignorant de l’histoire ancienne comme de la contemporaine. Typisch französisch, der Baroz !
« l’épicuranisme » (Clopine)
Epicurisme, plutôt…. non ?
ou Uranisme …. !
au fait : une twingo. J’avais une Clio, je l’ai pliée (oublié de mettre du liquide de refroidissement dedans, joint de culasse foutu, dégâts irréparables). J’aime bien les twingo, malgré leurs lourdes portières et leur petitesse, ou justement à cause de cette petitesse. La mienne est noire, l’autocollant antinucléire s’en détache encore plus clairement. Et je m’aperçois que votre curiosité, comme celle de Jacques, est décidément insatiable.
C’est sûr ça que ça a fait ses preuves un peu partout dans le monde ! Ah, y sont comiques ces bœufs ! C’est comme Hitler, il a fait ses preuve à l’est pour exterminer les Juifs, il n’en reste plus aucun…!
Tout le monde descend du roi David.
JC, fils de menuisier et de femme sans profession, est mon Seigneur.
Mimi, je fais du point de croix, je vous prépare un habit vert en pure laine auvergnate, pour l’épée, je mets Puidepée sur le coup.
Mon implant est un cadeau de Bouguereau, latex et moteur solaire.
Jacques, laissez tomber. Vous savez bien que les remarques de W. sont tout, sauf objectives. Il ne peut simplement PAS admettre une autre parole que celle d’un juif estampillé pour parler d’Israël. Il dénie à tous la moindre légitimité, même celle, consensuelle, de notre humnité commune, à poser une parole là-dessus : le pire de la dictature, celle qui se pare de légitimité (mon cul, dirais-je, pour une fois passez-moi l’expression !)
bouh la la, la brayonne repeint la salle de bains.
http://www.peintures-saint-luc.com/
Heil Michel !
Posez-le sur la commode, votre cul, Clopine, si ça vous chante, mais il n’intéresse personne… pouahhh !
« la démagogie dont le pédagogue a fait preuve. »
Clopine
Bizarre ce terme de pédagogue.
« je suggère humblement à notre hôte (qui ne m’écoute jamais, mais écoute-t-il un seul d’entre nous ? »
Clo-Clo
Sauf que nous, à part Barozzi, on s’en fout.
La peine de mort sera bien entendu rétablie par le peuple souverain des Bleu Blanc Blond !
Un type chauve sans sa perruque sera, par exemple, jugé et considéré comme un déviant exhibitionniste : la mort ! La mort, c’est tout de même le meilleur remède contre la récidive et le désengorgement des prisons !
Sans compter que c’est une attitude humaniste d’éviter qu’il y ait de futures victimes en supprimant définitivement les malfrats …
…
…W,…ne vient pas culpabiliser un citoyen romain comme Titus,…en fonction de général,!…
…
…de plus,…tu devrais savoir,…et écrit par les juifs-eux-mêmes,!…ceux qui acceptaient de se rendre était épargnés,!…
…
…il y avait un plan général,…il n’y avait aucune honte à s’alliés aux » vrais » romains,!…de cette époque,!…
…
…les misères, on les cherches on arrive à les trouver,!…çà même sans Jésus ou Gérusalem,…ou Sparte ou Athènes,!…etc,!…
…
…le système à tributs dominatrices,…vous repasser aux juifs-nazis,!…( alliances – profits ) mondialistes,…coûte que coûte,!…
…etc,!…allez » Go,!…
Widergänger dit: 24 août 2014 à 11 h 01 min
Toujours aussi con le WG avec ses amalgames.
M. Court, pour compléter le calendrier:
Actuellement, la plupart des étudiants en médecine ignorent st Luc le médecin,
patron des facultés de médecine en France, qui a été remplacé après la Révolution
Française par Galien et surtout par Hippocrate. Ils ignorent qu’un grand nombre de
thèses en médecine, avant la Révolution, avaient la double invocation à la Vierge Marie
et à st Luc médecin, et que nombre de diplômes des facultés de médecine ou des collèges de médecins portaient le sceau des facultés de médecine ou des collèges de médecins avec la représentation de st Luc, avec son symbole : le taureau ailé, Luc étant pour nos ancêtres à la fois, écrivain, médecin et peintre.
Nous avons étudié dans une précédente publication à Lyon, Luc, l’auteur du 3ème
Evangile et des Actes des Apôtres, en tant que peintre. Une tradition antique indique
que Luc (né en 15 ap. J.C. – mort à 80 ans) a été peintre et notamment a représenté la
Vierge à l’Enfant. Une douzaine de peintures (sur bois le plus souvent) sont attribuées à
st Luc (en particulier à Meloula et à Seidnaya en Syrie ; et à Ste Marie Majeure à
Rome). Nous nous sommes surtout intéressés à Luc devenu patron des confréries,
guildes puis Académies des peintres depuis, semble-t-il, le XlVème siècle (1360 ? avec
Jean de Troppau en Moravie), peut-être de manière plus ancienne, en tout cas de
manière éclatante à partir de 1420 à Tournai avec Robert Campin (tableau disparu) et
en 1430 avec son élève Rogier Van Der Weyden (au Musée de Boston) .
http://www.biusante.parisdescartes.fr/sfhm/hsm/HSMx2003x037x002/HSMx2003x037x002x0215.pdf
Widergans, vous vous trompez, je suis amoureux de Clopine.
J’aime son coté populaire, je suis moi-même issu d’une bonne et vieille famille campagnarde. Je cultive les truffes et suis éleveur d’escargots et de crapauds.
« Non, Gaza n’est nullement emmuré. »
Ils ont des yeux et ne verront pas…
Les Gazaouis Gazouilleurs, les Gagas du Hamas, continuent à mériter leur salaire pétrolier en continuant à tirer roquettes sur roquettes.
Il est temps de séparer le bon grain de l’ivraie en retirant de ce parc d’attractions pour terroristes, les crapules du Hamas s’abritant derrière la population captive et stupide, au sens de stupeur…
Ml « la généalogie complète du Christ depuis le roi David »
Fils naturel ( la mère avait fauté) à la recherche d’un père, tout le mode sait ça
Renato « bas de bassin »
justement, jc est basduc, se balade en scooter pour faire illusion
Posez-le sur la commode, votre cul, Clopine, si ça vous chante,
mais par contre on ne sait pas le nom de la romaine qui posa son cul sur Commode.
D. vous allez évangéliser ML ?
Mimi, je m’intéresse aussi beaucoup à votre cul, en tout bien, tout honneur. Je fantasme d’être votre élève de 5ème, que vous m’emmeniez en pèlerinage à Sitgés.
« faire une petite incursion pour aller éradiquer les têtes du monstre Hamas. »
c’est tout bénéf, tant que ça fait marcher le commerce des armes et assure la réélection de chaque côté
« la population captive et stupide, au sens de stupeur… »
pov con qu’est- ce que vous attendez pour aller défendre la veuve et l’orphelin
Clopine, relisez-vous…Pourquoi invoquer le Quignard pour parler du christianisme alors que selon vous, Q. parle de l’épicurisme et de l’hédonisme? Pour info, l’hédonisme est la recherche du plaisir en toutes circonstances, alors que l’épicurisme choisit les plaisirs « naturels » et rejette les plaisirs artificiels. Les épicuriens sont tout sauf des jouisseurs forcenés.
Votre description de Carrère est peu digne. Je croyais que vous vous intéressiez aux débats littéraires?
ces photos sont une charge de la synagogue contre le vatican
Sirius, vous pourriez nous donner des exemples de plaisirs « naturels » et de plaisirs artificiels ?
« justement, jc est basduc, se balade en scooter pour faire illusion »
Exact, je suis terriblement basducul ayant échappé à un paysan, dont j’avais coursé la fille et niqué la femme, et qui m’a amputé à la faux des deux jambes, au ras des amygdales externes.
Cul de jatte, j’ai acheté une chaise roulante Vespa motorisée, l’ai faite re-carosser par Pinin farina à Milano…
Vu de loin ça peut passer pour un scooter. De près, c’est trop tard…
« on ne sait pas le nom de la romaine qui posa son cul sur Commode. »
On sait seulement qu’elle était bonne, Lucien Jeunesse !
« être épicurien, c’est s’opposer à la mollesse repue de l’hédonisme ». Je ne suis pas assez avancée pour comprendre cette phrase
c’est pas compliqué clopine épicure c’est çui qui fait l’homme l’autre fait la femme..pour comprende cette phrase faut reculer clopine..faire mine si qu’on tellement faignasse..tout s’éclairobscuretil?
Jacques Barozzi, je suis aussi amoureux de vous, en tout bien, tout honneur. J’ai promis de rester vierge, jusqu’à 60 ans. J’ai aujourd’hui 36 ans, je fais 1m 94, 06 cm, je suis mince du cerveau et mon ventre est plat grâce aux plaques de chocolat Poulain. Je suis comptable-certifié, ancien pilote de chasse du Zanzibar. J’ai la grande classe, un rien m’habille, un peu comme Mimi. Sauf que ma coiffeur est toujours impeccable, pas du tout le genre Alba-Tolstoï.
D., D comme DANDY
Jacky,
Un plaisir naturel ?
Venir sur la RdL commenter le billet du fabuleux Passou, carrerophobe raisonné…
Un plaisir artificiel ?
Répondre à certains commentaires, certains commentateurs …
Ma coiffure, mon coiffeur est un transsexuel, ancienne nageuse de Karl-Marx-Stadt.
plaisirs « naturels » et de plaisirs artificiels ?
un bon kilo de braquemart et une corne de rhino baroz..faut tout te dire
Tu es donc un grand adepte des plaisirs artificiels, JC !
ma blondeur et mes yeux clairs sont plutôt d’origine vénitienne
les vénitennes l’obtenaient artificiellement à coup de lavement à l’eau de javel et de vinaigre d’amande baroz..c’était pas bon à boire demande à rénateau
Défendre la Veuve et l’Orphelin ? Il faut être abruti pour défendre la veuve et l’orphelin !!!
Un orphelin, ça se vend, cher, au mercato des gosses tout fait.
Une veuve, ça repose le combattant, ça fait le djihad-cuisine au couscous…
« Clopine : La seule chose à retenir (chez Onfray), c’est le constat que nous faisons tous ».
Clopine je suis d’accord sur ce point : la seule chose à retenir chez Onfray c’est le constat que nous faisons tous, sans avoir besoin de lui.
c’est là le grand mystère de notre époque : placer haut des types qui nous disent des évidences que nous savions avant qu’ils nous le disent.
pour l’opposition entre les épicuriens et les hédonistes je pense que vous avez dû louper le cours sur les cyrénaïques, à moins qu’Onfray ait fait l’impasse sur eux, pour éviter de parler de son égotisme, son égoïsme, son égocentrisme, son égo démesuré qui va un seul lui exploser à la figure ! le jour où il se rendra compte tout seul de l’inutilité de son existence et de son oeuvre qui repose sur le flattage d’égo !
je te flatte ton égo
tu me flattes mon égo
il se flette son égo
nous nous flattons notre égo
vous vous flattez vos égos
ils finissent tous par exploser en vol !
Jacques Barozzi comment avez-vous pu me confondre avec D. nom d’une pipe !
ce type ne raconte que des trucs débiles et inutiles.
c’est désespérant.
Ceux qui ont besoin de « clef de voûte » vont la chercher, désespérément … et la trouver : Onfray est le Rasputin de la philosophie.
Va falloir s’y reprendre à plusieurs fois pour l’éliminer, ce con !
30 millions d’amis, 50 millions de mémères…
Un peu de rigueur historique, le boug, l’eau de Javel est une invention postérieure à la blondeur des Vénitiennes !
hamlet dit: 24 août 2014 à 11 h 45 min
« D. nom d’une pipe ! ce type ne raconte que des trucs débiles et inutiles. »
Dédé est un génie.
Tu peux accepter l’idée que vous soyez deux ?
ML je ne vois pas ce que vient faire Titus dans cette histoire ?
l’équation est simple : les israéliens ouvrent les frontières le hamas fait rentrer des missiles.
même les palestiniens de cis Jordanie ne veulent pas que les israéliens ouvrent les frontières de Gaza tant que le hamas la pouvoir.
pourquoi ? parce qu’ils ont entendu le message des islamistes en Irak ! les types ont dit : on arrive chez vous, l’Irak, la Syrie, la Jordanie et la Palestine… pour retrouver nos frères du Hamas !
les seuls qui veulent ouvrir Gaza pour faire livrer des missiles au hamas sont les types vivent bien tranquilles en Europe, ils regardent les types se mettre sur la figure à la télé, ils en ont rien à cirer.
Même le frère musulman Erdogan commence à flipper quand ils entend les autres dire qu’ils vont amener la charia à Istambul !
c’est un vrai sac de noeuds et les types manifestent en Europe pour qu’on puisse livrer des missiles au hamas.
les gens sont totalement perdus dans leur tête, pas qu’à cause de nos écrivains, d’Emmanuel Carrère, de Darrieussecq et de Michel Houellebecq, les occidentaux sont perdus dans leur tête, cette histoire finira très mal pour tout le monde, les juifs, les chrétiens et les musulmans, ça finira par une guerre générale parce que les gens sont perdus dans leur tête.
Oui, je suis un génie, humble, populaire et noble à la fois.
Oui, je suis un génie, méconnu ou ignoré par les autorités, je suis le pendant de Widerganger. Il est aux Lettres ce que je suis aux sciences.
« cette histoire finira très mal pour tout le monde, les juifs, les chrétiens et les musulmans, ça finira par une guerre générale parce que les gens sont perdus dans leur tête. »
Chouette ! les athées vont s’en tirer indemne…
« Il est aux Lettres ce que je suis aux sciences. » (D.)
une petite distraction à l’heure de l’apéro ?
Il est aux Lettres ce que je suis aux Sciences.
le pernicieux et le vieux débris ne sont pas très en forme ce matin dirait keupu
Barozzi, les plaisirs naturels et nécessaires sont par exemple la satisfaction de la faim et de la soif; les plaisirs naturels et non nécessaires, par exemple, le sexe, sont permis avec modération…Luc Ferry, l’Onfray des beaux quartiers explique tout cela très bien. Voir aussi Comte Sponville, Marcel Conche..
a touch of sin, la différence entre ce cinéaste chinois et Emmanuel Carrère quand il écrit la vie des autres c’est que Carrère n’en a rien à taper de la vie des autres, la seule vie qui l’intéresse c’est la sienne, qu’une vieille rombière lui dise pendant un brunch dans la villa du Lubéron de son éditeur : ah ! Emmanuel il faut absolument que je vous parle, votre livre sur la vie des autres est magnifique, mon chez Emmanuel, se pencher avec autant de compassion sur l’existence de vos semblables c’est tout à à fait extraordinaire, une telle empathie, comment faites-vous donc ? c’est tout à fait remarquable.
Jia Zhangke il ne va pas faire des brunchs dans le lubéron, c’est un autre calibre, la petite touche de péché il connait, il sait la nature des hommes, il connait la malediction qui pèse sur leur existence, ce jeu entre les puissants et les faibles qui se rejoue à chaque génération, cette fatalité humaine qui vient pourrir ce ponde comme un poison il connait, il sait aussi que ce monde ne pourra jamais se libérer de cette malédiction, que ce monde ne sera jamais meilleur parce que les hommes resteront toujours les mêmes.
Carrère aurait dû lire « Les Mémoires d’Hadrien » correctement. Yourcenar l’aurait instruit sur les excès en tous genres des Zélotes, incapables de distinguer un sanglier d’un porc, châtiés comme il faut par l’Empereur crypto-pédé. La Judée est la seule province romaine qui fut déchue de son nom.
Ces fils à papa sont tous les mêmes, études ratées et argent facile pour finir dans une marinade littéraire de leur autoportrait. Du Littell sans le nazisme.
le plus drôle c’est les commentaires des représentants des droits de l’homme à Gaza quand les types encagoulés ont flingués 18 des leurs sans les jugement… alors nous allons interroger le représentant local de la ligue pour les droits de l’homme : que pensez-vous de tels pratiques ? l’autre : oui, et bien non, c’est vrai que… mais tout de même il ne faudra pas que… toutefois nous pensons que… sauf bien sûr si…
à l’évidence le type a loupé sa vocation d’humoriste.
exact Phil ! tous devraient lire les mémoires d’Hadrien.
nous apprendrions entre autre que c’est Hadrien qui a donné le nom Palestine à la Palestine pour punir les juifs de leurs révoltes.
Naturel vs artificiel : entrecôte grillée vs entrecôte café de Paris ?
Pour les filets de perche c’est plus délicat car la qualité du beurre fait la différence. Donc un mauvais beurre naturel et un bon beurre artificiel ?
ce crétin d’Hadrien s’est levé un matin et il a dit : nous allons donner à cette province romaine le nom de Palestine !
la veille la Palestine n’existait pas.
Excellent Hamlet!
18 exécutions sommaires…Que disent les humanistes auto-proclamés? Heu…..
Sirius, le bouquin de Quignard commence par la conversion ratée de Rachord, roi des Frisons. Ca devrait passionner W. : voilà un type qui a déjà l’orteil dans l’eau baptismale et qui, se souvenant d’un coup du gros tas de morts qui l’ont précédé, et apprenant sans ménagement qu’ils rôtissent en enfer, décide de surseoir, au motif que « c’est chose plus sainte de suivre le plus grand nombre (les morts), que le plus petit (les chrétiens).
Si j’étais W. (ah, quel frisson d’horreur me parcourt l’échine à cette perspective !), je divaguerais sur ce prédicat pour en construire une oeuvre toute basée sur le poids des morts. Comme Truffaut (que W. se permet de mépriser), dans la Chambre Verte ? Oui, comme Truffaut.
Bon, sur Carrère, j’admets y avoir été « un peu fort », et avoir commis l’absurdité de chercher derrière des critères physiques des critères moraux, comme Saint-Augustin avec la beauté. Cependant, je voudrais faire remarquer qu’avant même la lecture du billet de notre hôte, cet aspect physique relâché, et descendant, qui éclate sur la couverture du télérama de la semaine, m’avait frappée. Bon je retire le côté « canin », et m’en excuse. Mais cependant, une telle concordance entre la forme et le fond, entre le flacon et l’ivresse, me fait penser que ce livre n’est pas un « incident de parcours » littéraire, mais bel et bien une paritcularité psychologique qui transparaît dans l’écriture. De même que, dans les traductions et les éventuels bouquins de W., transparaîtra très certainement l’impuissance de l’imprécation, associée à une posture victimaire;..
Sur ce, allez zou, au risotto.
JC, je suis humble et réaliste, c’est donc sciences avec un petit s.
Je suis un étudiant de l’université populaire de l’internet, expert en soucoupes volantes. J’ai gardé des mes origines russes, l’art de casser les sous-tasses en les jetant par la fenêtre.
Je suis en deuil, Mélanchon quitte le parti pour lequel je voterais volontiers, si Marine Le pen ne représentait pas la France digne, la France catholique anti-mariage pour tous, la France libérée de l’Europe, la France fière de son Franc Français, le FF, ni fuck-face ni fist-fucking… Ancien de la Légion, j’ai eu comme officier de bouche, JC, ancien seul légionnaire francophone de naissance. J’étais pilote de chasse, spécialisé les 14 juillet, pour voler entre les jambes de l’arc de triomphe.
Phil,
Fors la cryto-gay attitude, point de salut ?!
Il devrait faire ci, il devrait lire comme ça, et patati et patata, il devrait en plus se lamenter d’être en vie ?
Doucement.
Nous ne sommes pas tous des lecteurs crypto-fachiss-staliniens !
(H)Amlet, Carrère a fait une communication politique sur l’actualité de Tsahal ?
Donc, si l’on suit hamlet le logorrhéique, Hérodote aussi serait un crétin… Enfin, nous aurions à faire là avec une version paupérisée d’Onfray ?
Le billet envoie, comme on dit.
Dans la mesure où l’intensité du bruit
compte souvent plus que la qualité du son
dans la rotation du tambour médiatique,
la charge est encore loin de causer
la destruction directe de la cible.
Dans le vif du sujet, il y est lâché
qu’un récit est tout sauf… un sujet
et que la pensée exprimée par analogie
est pauvre. Bien sûr, mais le poids
du sujet dans le récit est-il ainsi
réduit à néant et toute analogie,
à proscrire, quels qu’en soient
la forme et le degré ?
Pour le coup, l’art de conter
n’aurait-il pas un goût d’artifice
et quelle pensée pourrait fleurir
sans recourir au moindre outil
un tant soit peu comparatif ?
Relhâtivement.
D’ailleurs, plus j’y pense, plus l’illustration du billet me semble à côté de la plaque.
Et respirer, plaisir, naturel ou pas,
ou besoin fondamental ?
Au même titre que boire et manger !
Et se reproduire, au nom de l’espèce !
Après, que le circuit de la récompense
soit plus ou moins déclenché au moment
de la satiété relève encore de la physiologie
chimique améliorée par l’évolution.
Ensuite seulement, il y aura les satisfactions
perfectionnées, le « room service » et les sites
de rencontre.
Gastromoniquement.
Rigolez si vous voulez mais j’ai déjà volé au dessus des Champs. Je suivais un gros ravitailleur, la perche pendante. Pas facile, je vous promets.
sur le livre de Carrère : article de François Busnel dans le Lire de Septembre 2014 (p37) :
« C’est le grand livre de la rentrée ! Le Royaume défie tous les genres : récits, roman, enquête, essai, livre d’histoire et d’introspection, il passionne de bout en bout.
Emmanuel Carrère a été chrétien pendant trois blablabla….
…..
Emmanuel Carrère replace ces questions dans le contexte historique : il compare Jean à Ben Laden, le sac de Jersalem par Titus à la Tchétchénie (évoque le goudron et les plumes dans les albums de Lucky Luke).
Chaque lecteur trouvera dansce livre magistral ce qu’il cherche.
Emmanuel Carrère a réussi un incroyable tour de force : rendre palpitante une enquête sur une histoire dont on connait déjà tous les ressorts. Il montre en ces pages superbes le foudroyant pouvoir de la littérature. »
cherchez l’erreur….
renato, faisons un exercie de pensée, imaginons que Hadrien se soit levé, ce matin là, et qu’il ait décidé de donner à la Palestine un autre nom, je sais pas moi, par exemple le Topinambour, pourquoi pas ? après tout Hadrien pouvait aimer en manger et par égard à leur saveur il leur donne le nom d’une province, c’est tout à possible.
résultat des courses, vous auriez, dans les rues des capitales européennes, des défilés pour défendre les droits et la cause des topinambours !
franchement je ne sais pas si Hadrien était vraiment un crétin, et personnellement je m’en tape complet, mais quand même renato, vous croyez tout de même pas que ces histoires c’est du sérieux !!!
« le bouquin de Quignard commence par la conversion ratée de Rachord, roi des Frisons. Ca devrait passionner W. : voilà un type qui a déjà l’orteil dans l’eau baptismale et qui, se souvenant d’un coup du gros tas de morts qui l’ont précédé, et apprenant sans ménagement qu’ils rôtissent en enfer, »
Clopine, ça commence plutôt mal, car je ne sache pas que les païens morts sans avoir jamais entendu parlé de la Bible aillent nécessairement en enfer…
Quignard m’est toujours tombé des mains, Carrère aussi d’ailleurs…
Tous ces échanges n’ont aucun sens alors que personne n’a lu le bouquin en question. Il faudrait que Passou se ressaisisse et respecte sa propre règle de ne parler que des livres disponibles.
La perche pendante, bien entendu, puisque je suis vierge.
L’erreur hamlet c’est de prendre au sérieux la presse… vous savez, par le passé l’on employait ce papier pour envelopper les sandwichs du picnic, puis, une fois déballé et consommé les sandwichs, on pouvait en faire l’usage, que vous pouvez imaginer, derrière un buisson… bon, je n’ai pas l’expérience de la chose (vous savez, moi et l’inconfort ce n’est pas envisageable), mais je compte sur des témoignages crédibles…
S’il faut aller chercher « sourire ultra bright » pour faire la retape, chacun y trouvera effectivement ce qu’il veut y trouver.
http://3.bp.blogspot.com/-WUKtgfvxy-Y/UizjiM2KebI/AAAAAAAARiw/z8wbbQt2rcs/s640/coveradtimes.jpg
« qui éclate sur la couverture du télérama de la semaine, m’avait frappée. »
Télérama : un magazine con, pour les cons !
(non ! je ne suis pas abonné …)
Observons la photo de Busnel à côté de Carrère.
Maintenant…
Chantons tous en chœur :
« Je te tiens, tu me tiens, par la barbichette, le premier de nous deux … ! »
Vous n’avez pas répondu sur Hérodote, hamlet…
Busnel, je l’ai regarder une fois parler.
Comment peut-on lire ou écouter plus d’une minute un type aussi fade?
Pouvez-vous me donner un sujet pour lequel le sérieux est utile ?….
ueda ! vous aussi ?! Enfin, dès que c’est « vu à la télé » inutile de regarder-écouter…
Dans la lignée des maîtres à dormir, je viens de voir dans un Relay pas moins de 4 livres d’un nommé Frédéric Lenoir.
Sa photo montre un homme une grande gentillesse.
A côté un petit livre de Ferry, avec sa tronche souriante devant un micro.
A leur pieds un Nothon en chapeau.
J’ai dans mon havresac « l’universel en éclats ». Milner me fait souvent rire, mais il est bienvenu au sein de cette niaiserie généralisée.
Que se passe-t-il aux Nations-Unies quand une mouche tombe dans une tasse de café ?
– L’ Italien jette la tasse et s’en va.
– Le Français jette la mouche et boit le café.
– Le Chinois mange la mouche et jette le café.
– Le Russe boit le café avec la mouche; c’est un extra sans frais supplémentaire …
– L’ Israélien vend le café au français, la mouche à la Chine et achète pour lui-même une nouvelle tasse de café.
Avec le bénéfice des ventes, il met au point un dispositif qui empêche les mouches de tomber dans le café.
– Le Palestinien accuse Israël d’avoir mis une mouche dans son café, dénonce l’agression à l’ONU, fait une demande de prêt aux Nations-Unies pour financer l’achat d’une nouvelle tasse de café, utilise l’argent pour acheter des explosifs … Et puis il fait sauter la cafétéria où … l’Italien, le Français, le Chinois et le Russe sont tous en train d’expliquer à l’Israélien qu’il doit donner sa tasse de café au Palestinien …
L’Italien, la classe.
Il a écrit La moustache!!!Un grand sujet!!!
Moralité de votre histoire, ML, le Juif ne s’intéresse qu’à faire de plus en plus de fric ?
Plus de 300 roquettes grad tirées par les Palestiniens sont tombées sur le territoire de la bande de Gaza, tuant des Palestiniens.
Et tous les autres sont des cons…
Évidemment, Baroz. Quel mal y a-t-il à cela. Les chrétien aiment que les gens soient pauvre (à eux le royaume des cieux) et tant pis pour la misère ! Les Juifs préfèrent éradiquer la misère et faire que les gens soient riches. Cherchez l’erreur…!
Comme disait Philip Roth : es ist eine Tatsache !
Le Japonais coupe la mouche avec son sabre.
« Cherchez l’erreur…! »
Les marchands du Temple.
On dit « avoir affaire à un chacal », renato. Apprnez au moins à injurier correctement en français. Je l’ai déjà écrit. Vous n’avez pas suivi.
« un chacal »
Vous êtes trop aimable, renato !
Les marchands du Temple, c’est tout autre chose. Ça n’a rien à voir avec l’éthique juive de l’argent dont vous parliez sans le savoir.
« Le Japonais coupe la mouche avec son sabre. »
Et qui c’est qui l’encule, la mouche ?
Les marchands du Temple, c’était toute la corruption de l’époque des hasmonénes, la classe aristocratique qui avait pris le pouvoir. C’est comme si vous réduisiez les 20 millions de Français de l’Ancien Régime aux quelque 100 000 nobles de l’époque ! Fruit simplement de votre ignorance, mon pauv’ Baroz !
Une p’tite gorgée d’attali?
Quitte à choisir entre Attila et Attali, je choisi Attali !
… mais vous avez compris, petit chéri, c’est tout ce qui compte… Cela bien à part, commencez par corriger vos erreurs… et vous en faites beaucoup… donc…
Oui, je sais que je ne sais rien, ML. C’est le début de la connaissance. Vous devriez oublier vos lectures et arrêter de lire durant un an : vous verrez, tout se remet en bonne place…
Alors voilà au moins un point d’acquis, mon pauv’ Baroz ! Poursuivez vos efforts.
Vous n’avez pas besoin de me le dire, Baroz; Voilà bien longtemps qu’on a tous compris que votre idéal de civilisation c’est des enculés qui ne savent rien et le proclament haut et fort…La barbarie des enculeurs quoi ! Déjà à Sparte, jadis…
Clopine, pouvez-vous donner le lien qui permet de lire ce 1er chapitre de Quignard?
J’ai découvert cette anecdote en lisant il y a quelques mois un fort beau livre, Les Expéditions Maritimes des Normands, de Georges-Bernard Depping (1844) puis dans sa source qui est Bède Le Vénérable (Histoire Ecclésiastique du Peuple Anglais).
Je suis curieux et impatient de voir (avec 15 jours d’avance) ce que Quignard en fait.
Merci…
Widergänger, pas mal l’histoire de la tasse de café…
En revanche, je ne dirais pas que les chrétiens aiment les pauvres et non les riches, mais que les catholiques n’aiment pas les riches. Vous le savez très bien d’ailleurs.
Le 333ème commentaires vient d’avoir lieu. Il est à noter que 333 est la moitié de 666, nombre de la bête. Ce commentaire revêt donc un caractère semi-diabolique.
C’est même Hollande qui l’a dit qu’il n’aimait pas les riches ! Faut écouter les infos, Sirius, ça peut éviter de passer pour un ignare…
http://www.franceinter.fr/emission-ca-peut-pas-faire-de-mal-l-oeuvre-de-marguerite-yourcenar
Guillaume Gallienne a consacré deux superbes émissions à Marguerite Yourcenar.
La première.
C’est à cause de cette mentalité proprement décadente d’ailleurs, que la France est en train de s’appauvrir avec des Montebourg comme figure de benêt à la proue du navire ! Quel pays ! Tout est moisi. Faut espérer qu’il sombre corps et bien, il commence à faire honte.
« comment il a bien pu, lui le laïc, avoir une crise de foi »
En buvant les Saintes Huiles… Surtout celle de foie de morue !
La seconde, pour les débiles profonds qui confondent Mémoires d’Hadrien avec les salles de bains simili or des palaces de troisième zone.
Or pur.
(Milner.
C’est un livre étincelant.
Il fait partie de cette catégorie de textes qu’on lit d’abord une fois en retenant sa critique pour en éprouver la séduction
La deuxième fois ne peut avoir lieu qu’après l’avoir laissé reposer.
Alors seulement on critique, autant qu’on le peut. )
« En revanche, je ne dirais pas que les chrétiens aiment les pauvres et non les riches, mais que les catholiques n’aiment pas les riches ».
Là vous faites erreur car, envers et contre les poncifs, parmi les monothéistes, les catholiques sont ceux qui n’ont jamais bien naturalisé l’hypocrisie.
Le problème, c’est qu’y peut peu…
M’étonne pas que Chaloux aime les salle de bain avec robinet en or massif pour y nettoyer son épaisse crasse intellectuelle…
ueda il ressemble de plus en plus au vieux con qu’a tout compris avant même de l’avoir lu…! Il est drôle, ce ueda là !
Ah ! le petit chéri ! toujours à se projeter dans l’idée qu’il se fait des autres !
Fântomes de chapelles folles!
Tiens celui – ci de cardère je parie qu’il l’a écrit à Patmos.
Faut dire qu’il y a la grèce des pauvres qui se serrent la ceinture et celle où viennent « se recourcer » certaines élites qui picorent l’olive en refaisant l’Evangile .. paraît que les grottes çà inspire .. surtout celle de l’Apocalypse.
Alba, l’avis d’un couillon comme toi, rendu imbécile par des années de claustration, ne peut pas être décisif.
ce correcteur me tape sur le zinc, je prend free style pour un temps.
« les catholiques n’aiment pas les riches »
Et au Vatican on vit dans la misère !
Oui, enfin, concernant Marguerite Yourcenar, on ne condondra surtout pas les Zénon…
Ne pas confondre Zénon d’Antioche, ou Zénon d’Elée avec Zénon Ligre.
Enfin, à propos du « au vieux con qu’a tout compris avant même de l’avoir lu », comment ne pas se rappeler de la savoureuse anecdote de la page du Tristram, n’est-ce pas Michel ?
Ben si ! Il peut justement ! Là est tout le pouvoir de la Rdl, mon brave couillon de Chaloux…
L’alchimie ?
http://profondeurdechamps.com/2013/03/25/lalchimie-de-loeuvre-au-noir-de-marguerite-yourcenar-une-interpretation/
Oh, tu peux t’en souvenir, mon pauv’ renato ! C’est ça qui te rendra moins con…
Errare humanum est :
…c’est pas ça qui te rendra moins con… Effectivement. Es ist eine Tatsache.
Ni Zénon avec técon…
Un livre, enfin une thèse, d’un certain Labbé sur « L’affirmation de la puissance romaine en Judée », huit cents pages écrites en petit, avec des notes à couler la pléiade. hamlet devrait consulter avant de torcher Hadrien. ça change des carrières à la j’en cause.
Faut écouter les infos, Sirius, ça peut éviter de passer pour un ignare…
C’est vrai que pour se mettre au courant qu’il y a championnat mondial permanent de l’ironie au cas où l’on vivrait dans une grotte depuis plusieurs années ça peut aider…
Ah ! mais ce n’est pas le seul livre dont vous avez parlé sans le lire, petit chéri… par ailleurs, votre activité de copiste de fiches de lecture bien à part, est-ce que vous avez lu quelque chose… que sais-je… Bécassine, par exemple ?
Pour ce qui est du « con », si c’est tout ce que vous savez dire…
Baroz n’a toujours pas compris d’où est né le mouvement de la Réforme ! C’est dire l’épaisse couche du mec, hein !
ML que votre royaume ne soit pas advenu ne vous autorise pas à verser dans une posture de potache style 5ème de transis’
Apparemment Michel a finalement décroché l’agrég, et là des sérieux doutes surgissent à propos de la valeur de la chose… heureusement Judith passe parfois par ici et relativise…
Pour une fois Phil ( mettons, deux fois) qu’il y a consistance, cela mérite un lien !
http://www.lesbelleslettres.com/livre/?GCOI=22510100114340
Le siège de Masada (ou Matzada plutôt comme on dit en hébreu) a quand même été long et difficile. Preuve : les millions de tonnes de terre qu’il a fallu apporter au pied du plateau pour construire le monticule qui permet d’accéder au plateau.
Mais je l’ai lu, il était au programme de l’agrèg, pauv’ nouille ! Et avec de nombreux critique sur le roman. Zêtes un gros con, et pis c’est tout !
Merci des journées, je lirai cet article à mon retour, dans dix jours. Pour l’heure Dame Volvo (ma déesse) s’impatiente. Au programme des dix prochains jours, pluie, haut-pays, forêt, cuisinière à bois, feu de cheminée, et quelques beaux livres…
(Mon pauvre Alba, il faut vraiment comme toi avoir la tête dans je ne sais quel seau de nuit pour croire que poster sur la RDL -surtout avec les immondices dont tu la satures- peut avoir une valeur quelconque.
L’an prochain, bouge ton gros derrière, trouve-toi une copine vivante, traverse l’Italie, embarque-toi à Bari pour les îles ioniennes,- on y est encore tranquille, – puis file dans la montagne grecque en passant par Patras,- tu ne pourras en revenir que moins gonflé d’inepties (même un tout petit peu moins, ce serait déjà un miracle)).
Sirius, Si j’ai parlé du livre de Carrère sans attendre sa sortie, c’est parce que depuis plusieurs jours toute la presse sur lui est sortie, et comme il s’agit d’interviews et de bonnes feuilles le plus souvent, en sus des critiques, donc de choses contrôlées par l’éditeur et son éventuel embargo…
Il l’a lu et il ne se rappelle pas d’une page si extravagante ? difficile à croire.
Hérodote ? plutôt Hérode ?
j’en sais rien, je lirai de Carrère pour en savoir plus…
cela ne résout pas la question d’Hadrien : il vire les hébreux de Judée d’accord ! il renomme Jérusalem par Capitolia, passe encore ! il détruit le temple de Salomon, si ça lui faisait plaisir pourquoi pas !
cela ne lui suffisait pas : il renomme la Judée en Syrie Palestine.
il y a des pays où il ne faut pas changer le nom, qu’on s’appelle Hadrien, Charlemagne ou Napoléon !
il n’aurait pas dû changer le nom de ce pays.
vous imaginez maintenant le bordel.
maintenant on entend même dire que Jesus est né en Palestine alors qu’Hadrien a donné ce nom en 135 après sa naissance !
déjà comme ça les gens sont perdus dans leur tête alors si on commence à changer le nom des pays toutes les 10 minutes on s’en sort plus.
Bari…ville fortement embellie par les fascistes, écrit Larbaud, de passage en 33.
Passou travaille le jour du Seigneur. un casus belli de deux mille ans.
Monsieur Assouline ne vous excusez pas, de toutes façon on l’aurait pas acheté.
et puis parler des livres sans en plus devoir les lire c’est plus marrant.
lire un livre ça prend du temps et après il n’en reste plus pour en parler.
bon, résumons: passou invite à lire (ou pas) les commentateurs , eux, exigent que l’on relise appuyé par leur science en tête d’autrui (ceux d’un avis plus nuancé sont malheureusement un peu trop timides).
Franchement, toutes ces personnes accrochées au blog comme la moule à son rocher, elles devraient faire du sport et jurer dans la nature, là ça ne fait de mal à personne!
Parlons vacances avec Chaloux, ça dépayse…
Vérifie le programme de l’agrèg de cette année-là si tu ne me crois pas, pauv’ nouille ! De toute façon, on te dirait qu’il y a une vache devant toi dans le pré, tu ne le croirais toujours pas tellement t’es con !
la Suisse ? qu’elle ait été appelée fichesland n’est pas vraiment un secret..
..donc de choses contrôlées par l’éditeur et son éventuel embargo…
et ces photos gongorique en contrebande lassouline..tes pisse christ à la worcestère sauce sauce..
Chaloux, c’est dans le magazine littéraire d’août-septembre. Il y a le premier chapitre avec cette anecdote, et une interview assez hallucinée de Quignard.
…
Je ne sais pas du tout si je vais continuer à lire ce magazine. D’abord, l’injonction sur la couverture « ceux qu’il faut lire, ceux qu’il faut éviter », me tape sur les nerfs. d’autant que si vous creusez, « ceux qu’il faut éviter » se réduisent à…un seul livre, celui que Jean-Marie Rouart « ne pars pas avant moi » ; et encore, la manière de « descendre » ce livre est à mes yeux pour le moins précautionneuse, tenez, un extrait : « un roman qui devient presque sympathique à force d’être consatmment rifidule sans être jamais odieux. (…) cette erreur de trajectoire est à lire » (soulignée par moi, cette dernière phrase.
Publicité mensongère que ce titre, donc, qui en plus m’agace au plus haut point. Qu’on prescrive, mais qu’on me laisse me forger ma propre opinion.
incise : avez-vous remarqué qu’on « forge » une opinion ? C’est dire si celle-ci est solide, une fois là. Etonnez-vous après que tout le monde ait des opinions inébranlables…
Il y a aussi un texte d’Olivia Rosenthal, au titre si « houellebecquien » (« mécanisme de survie en milieu hostile ») que ma méfiance s’est instantanément éveillée…
Bon, en tout cas, l’acheter au moins pour Quignard et sa belle apostrophe anti-socratique « ne deviens pas toi-même ». (mais c’est vrai que j’aimerais plus d’explication ; « se trahir », je vois ce que c’est. Que le salut viendrait de notre propre trahison de nous-mêmes, ça m’interroge, je veux dire que je peux divaguer là-dessus. )
Le risotto était trop cuit.
Phil vous pouvez préciser svp ?
Hadrien renomme Jérusalem : la ville retrouve son nom au bout de quelques années.
Hadrien renomme la Judée : ce pays ne retrouvera jamais son nom.
pourquoi selon vous ?
c’est étrange non ?
vous qui vous êtes torché ces 800 pages de ce père abbé vous pouvez nous dire pourquoi ?
s’il ne le dit pas je peux vous expliquer le pourquoi du comment en 2 lignes !
Lot de consolation, zêtes pas le seul gros con. Le Chaloux vous devance d’une bonne longueur…
une vache devant toi dans le pré
comme analogie avec l’agrég c’est pas dla contrebande ça dracul..toujours celuilà avec un gros jésus dans l’derche madame..facile a reconnaite
(et dans ma perpétuelle miséricorde j’ai oublié les experts en surplace au milieu invitant à passer son chemin..)
Le risotto était trop cuit
la mauvaise ouvrière accuse toujours le beurre rance
Si si, la Judée aussi retrouve son nom. En Israël, je peux vous certifier qu’on parle de la Judée-Samarie et pas de la Cisjordanie. Y a qu’ici, chez les gros cons, qu’on ne dit jamais Judée-Samarie. Tous des antisémites !
« il renomme la Judée en Syrie Palestine »
Enfin, hamlet le logorrhéique, Syrie Palestine c’est justement Hérodote, Hadrien n’a que montré par là qu’il était un gars cultivé. Avant de causer passez par la culture classique si vous ne voulez pas faire figure d’un sous Onfray !
« un clitoris comme tout le monde »
J’en ai pas et ça m’inquiète.
« Vérifie le programme de l’agrèg de cette année-là »
Pas besoin, je me souvient que l’on a beaucoup ri du fait que vous parliez d’un livre sans l’avoir lu… comme toujours du reste…
Clopine, pour ne pas se trahir le plus simple serait d’éviter les miroirs des salles de fitness, enfin je dis ça au cas où une ne vous poursuivrait pas par courtoisie..
la stratégie d’Emmanuel Carrère est la bonne : l’idéal serait de parler des livres sans avoir à les éditer.
« Les bonnes feuilles », comme c’est joliment dit.
« Elle s’échappe enfin, va, marche, et dans la plaine
Prend le même sentier qu’elle prendra demain,
Qui l’égare au hasard et toujours la ramène,
Comme un coursier prudent qui connaît le chemin. »
En attendant, on cause.
C’est sûr prendre Hérodote pour Hérode, y’a comme une erreur de casting (H)amlet.
http://wol.jw.org/fr/wol/d/r30/lp-f/102009327
Le risotto était trop cuit.
Qu’avez-vous fait Clopine?
Le risotto n’est indubitablement pas fait pour vous à ce qu’on peut lire ici de votre gastronomie spéculative. 😉
renato dit: 24 août 2014 à 15 h 14 min
« Vérifie le programme de l’agrèg de cette année-là »
Pas besoin, je me souvient que l’on a beaucoup ri du fait que vous parliez d’un livre sans l’avoir lu… comme toujours du reste…
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Un vrai âne bâté !
Le risotto était trop cuit.
Vous avez pris le risotto comme vous avez pris la Bretagne, aviez-vous le grain de riz adéquat?
Le risotto était trop cuit.
Il a bu le bouillon?
Renato, WG, il faut tout vous expliquer! Je faisais évidemment allusion à la différence d’attitude entre le protestantisme et le catholicisme vis-à-vis de la réussite matérielle et la richesse…tout le monde sait cela.
Enfin, hamlet le logorrhéique, Syrie Palestine c’est justement Hérodote, Hadrien n’a que montré par là qu’il était un gars cultivé. Avant de causer passez par la culture classique si vous ne voulez pas faire figure d’un sous Onfray ! (renato)
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Quel âne celui-là ! ah y connaît vraiment rien, le bougre de con ! Le mot « palestine », ça vient du mot « filistine » comme disent les palestiniens, pauvre buse, là où y a Gaza ! C’est un peuple de la mer venu probablement des côtes de Turquie en Asie mineure. Documente-toi avant de jouer les gros bras, tu fais pas le poids.
« Le risotto était trop cuit. »
Un bon bouillon bien à part, Clopine, le risotto demande une certaine attention… Vous avez sans doute un amis ou une amie qui peut vous traduire ça :
Risotto alla milanese C. E. Gadda”
L’approntamento di un buon risotto alla milanese domanda riso di qualità, come il tipo Vialone, dal chicco grosso e relativamente più tozzo del chicco tipo Caterina, che ha forma allungata, quasi di fuso. Un riso non interamente « sbramato », cioè non interamente spogliato del pericarpo, incontra il favore degli intendenti piemontesi e lombardi, dei coltivatori diretti, per la loro privata cucina. Il chicco, a guardarlo bene, si palesa qua e là coperto dai residui sbrani d’una pellicola, il pericarpo, come da una lacera veste color noce o color cuoio, ma esilissima: cucinato a regola, dà luogo a risotti eccellenti, nutrienti, ricchi di quelle vitamine che rendono insigni i frumenti teneri, i semi, e le loro bucce velari. Il risotto alla paesana riesce da detti risi particolarmente squisito, ma anche il risotto alla milanese: un po’ più scuro, è vero, dopo l’aurato battesimo dello zafferano. Recipiente classico per la cottura del risotto alla milanese è la casseruola rotonda, ma anche ovale, di rame stagnato, con manico di ferro: la vecchia e pesante casseruola di cui da un certo momento in poi non si sono più avute notizie: prezioso arredo della vecchia, della vasta cucina: faceva parte come numero essenziale del « rame » o dei «rami» di cucina, se un vecchio poeta, il Bussano, non ha trascurato di noverarla nei suoi poetici « interni », ove i lucidi rami più d’una volta figurano sull’ammattonato, a captare e a rimandare un raggio del sole che, digerito il pranzo, decade. Rapitoci il vecchio rame, non rimane che aver fede nel sostituto: l’alluminio. La casseruola, tenuta al fuoco pel manico o per una presa di feltro con la sinistra mano, riceva degli spicchi o dei minimi pezzi di cipolla tenera, e un quarto di ramaiolo di brodo, preferibilmente di manzo: e burro lodigiano di classe. Burro, quantum prodest, udito il numero de’ commensali. Al primo soffriggere di codesto modico apporto, butirroso-cipollino, per piccoli reiterati versamenti, sarà buttato il riso: a poco a poco, fino a raggiungere un totale di due tre pugni a persona, secondo l’appetito prevedibile degli attavolati: né il poco brodo vorrà dare inizio per sé solo a un processo di bollitura del riso: il mestolo (di legno, ora) ci avrà che fare tuttavia: gira e rigira. I chicchi dovranno pertanto rosolarsi e a momenti indurarsi contro il fondo stagnato, ardente, in codesta fase del rituale, mantenendo ognuno la propria « personalità »: non impastarsi e neppure aggrumarsi. Burro, quantum sufficit, non più, ve ne prego; non deve far bagna, o intingolo sozzo: deve untare ogni chicco, non annegarlo. Il riso ha da indurarsi, ho detto, sul fondo stagnato. Poi a poco a poco si rigonfia, e cuoce, per l’aggiungervi a mano a mano del brodo, in che vorrete esser cauti, e solerti: aggiungete un po’ per volta del brodo, a principiare da due mezze ramaiolate di quello attinto da una scodella « marginale », che avrete in pronto. In essa sarà stato disciolto lo zafferano in polvere, vivace, incomparabile stimolante del gastrico, venutoci dai pistilli disseccati e poi debitamente macinati del fiore. Per otto persone due cucchiaini da caffè. Il brodo zafferanato dovrà aver attinto un color giallo mandarino: talché il risotto, a cottura perfetta, ventiventidue minuti, abbia a risultare giallo-arancio: per gli stomaci timorati basterà un po’ meno, due cucchiaini rasi, e non colmi: e ne verrà fuori un giallo chiaro canarino. Quel che più importa è adibire al rito un animo timorato degli dei è reverente del reverendo Esculapio o per dir meglio Asclepio, e immettere nel sacro « risotto alla milanese » ingredienti di prima (qualità): il suddetto Vialone con la suddetta veste lacera, il suddetto Lodi (Laus Pompeia), le suddette cipolline; per il brodo, un lesso di manzo con carote-sedani, venuti tutti e tre dalla pianura padana, non un toro pensionato, di animo e di corna balcaniche: per lo zafferano consiglio Carlo Erba Milano in boccette sigillate: si tratterà di dieci dodici, al massimo quindici, lire a persona: mezza sigaretta. Non ingannare gli dei, non obliare Asclepio, non tradire i familiari, né gli ospiti che Giove Xenio protegge, per contendere alla Carlo Erba il suo ragionevole guadagno. No! Per il burro, in mancanza di Lodi potranno sovvenire Melegnano, Casalbuttano, Soresina, Melzo, Casalpusterlengo, tutta la bassa milanese al disotto della zona delle risorgive, dal Ticino all’Adda e insino a Crema e Cremona. Alla margarina dico no! E al burro che ha il sapore delle saponette: no! Tra le aggiunte pensabili, anzi consigliate o richieste dagli iperintendenti e ipertecnici, figurano le midolle di osso (di bue) previamente accantonate e delicatamente serbate a tanto impiego in altra marginale scodella. Si sogliono deporre sul riso dopo metà cottura all’incirca: una almeno per ogni commensale: e verranno rimestate e travolte dal mestolo (di legno, ora) con cui si adempia all’ultimo ufficio risottiero. Le midolle conferiscono al risotto, non più che il misuratissimo burro, una sobria untuosità: e assecondano, pare, la funzione ematopoietica delle nostre proprie midolle. Due o più cucchiai di vin rosso e corposo (Piemonte) non discendono da prescrizione obbligativa, ma, chi gli piace, conferiranno alla vivanda quel gusto aromatico che ne accelera e ne favorisce la digestione. Il risotto alla milanese non deve essere scotto, ohibò, no! solo un po’ più che al dente sul piatto: il chicco intriso ed enfiato de’ suddetti succhi, ma chicco individuo, non appiccicato ai compagni, non ammollato in una melma, in una bagna che riuscirebbe schifenza. Del parmigiano grattuggiato è appena ammesso, dai buoni risottai; è una banalizzazione della sobrietà e dell’eleganza milanesi. Alle prime acquate di settembre, funghi freschi nella casseruola; o, dopo S. Martino, scaglie asciutte di tartufo dallo speciale arnese affetto-trifole potranno decedere sul piatto, cioè sul risotto servito, a opera di premuroso tavolante, debitamente remunerato a cose fatte, a festa consunta. Né la soluzione funghi, né la soluzione tartufo, arrivano a pervertire il profondo, il vitale, nobile significato del risotto alla milanese.
PQ sort un nouvel essai ? « mourir de penser »….
sur la dépression de Thomas d’Aquin, le refus du roi des frisons de se convertir… « Quignard se permet des rapprochements inattendus, à l’image d’un parallèle entre l’activité noétique et la chasse, avec ses 5 stratégies : affût, poursuite, rabattage, piégeage, approche…. l’auteur se focalise sur les liens poreux entre Eros et Thanatos et … l’attachement de la mère, celle qui met au monde. De quoi nous rappeler que le terme « maïeutique » peut prendre bien des significations. »
là on se dit vivement qu’on invente les utérus artificiels, ça évitera les débats sans fin sur les mères porteuses, ça permettra aux sportives et aux femmes chefs d’entreprise de faire leur boulot, ça permettra aux homosexuels de faire des enfants et ça permettra d’éviter tous ces bouquins à la noix de PQ !
Vous êtes un vrai ventre, renato.
On dirait qu’il n’y a que la nourriture qui vous intéresse dans la vie.
Merci Clopine, je ferai un saut de 20 km demain à C., sur la Grand-Place (je ne dis pas le vrai nom de la place), pour aller l’acheter.
(Le Magazine Littéraire c’était bien il y a trente ans.)
Quant à « se trahir », Quignard m’a tout l’air de labourer encore des champs d’évidence, ça promet. Seule la trahison est fertile parce que c’est une transgression.
Sans transgression, c’est à dire ailleurs total, hors-soi absolu, il n’y a pas de vie qui mérite d’être vécue. Nous sommes pour nous-même l’étranger absolu. (« En pèlerin et en étranger… » comme dit Saint-François d’Assise qui sait tout). Mais il me semble qu’il suffit d’avoir fait 2000 kilomètres devant soi en ligne droite pour le savoir. Pas besoin d’être grand clerc.
J’ai de plus en plus l’impression qu’il existe chez Quignard une veine littérairement totalisante, un désir de brûler toutes les références, tous les sujets, pour interdire aux autres de s’en emparer,- et ce pour en faire quoi, au bout du compte?
A bientôt,
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